magazine de l’automobile club de suisse
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N° 260 | juin 2016TRANSCRIPT
N° 260 | juin 2016 | CHF 4.50 Magazine de l’Automobile Club de Suisse
AU TO
Votations
OUI POUR UNFINANCEMENT ÉQUITABLEDES TRANSPORTSInitiative du 5 juin
Exclusif
INTERVIEW :ALEXANDRE FASELAmbassadeur de Suisseaux Nations Unies
Actu auto
NOUVEAUTÉS& SORTIESHonneur aux cabrios
FERRARI
F12 TDFP. 9-11
Voiture
d‘exception
UNE.indd 1 10.05.2016 17:07:35
Modèle illustré: Discovery Sport 2.0 eD4 Pure, équipements supplémentaires inclus (peinture métallisée, jantes 18» en alliage léger à cinq branches doubles, porte-skis et snowboards, rails de toit avec barres transversales): CHF 42’095.–. Free Service: 4 ans ou 100’000 km, selon la première éventualité.
L’AVENTURE EST INSCRITE DANS NOTRE ADN.
DISCOVERY SPORT
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Et voici notre SUV compact le plus polyvalent de tous les temps. Grâce aux technologies intelligentes, le Discovery Sport est prêt à relever tous les défis. L’agencement flexibledes sièges 5+2 et le coffre d’une capacité de 1698 litres offrent suffisamment de placeà toute la famille, bagages compris, quelle que soit l’aventure au programme.
Découvrez le Discovery Sport à l’occasion d’une course d’essaichez votre spécialiste Land Rover.
Directeur de la publicationDominique Poupaert
Responsable de la rédactionet du sport automobileGérard Vallat
Rédacteur en chef ACSRoland Christen
PublicitéAA Actual Pub SACase postale 68CH-1213 OnexT +41 22 343 03 43F +41 22 432 65 [email protected] Benoît Stolz, Dominique Poupaert
RédactionAuto & SportCase postale 68CH-1213 OnexT 022 342 80 00F 022 342 65 [email protected]
Réalisation et créationAA Actual Pub SABenoît Stolz, Dominique Poupaert
PhotographiesJournalistes - Effigie studio
Imprimé en SuisseIRL PLUS SA
AUTO NO 260 | JUIN 2016 | PROCHAINE PARUTION : 1er JUILLET 2016
Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque,distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie
ISSN 2297-3575
DIRECTEUR DE LA PUBLICATIONDominique Poupaert
RÉDACTIONRoland ChristenPierre ThaulazGérard Vallat
PUBLICITÉAA Actual Pub SACP 68 | CH-1213 OnexT +41 22 343 03 43F +41 22 432 65 [email protected]
ADRESSE RÉDACTIONCase postale 68CH-1213 OnexT 022 342 80 00F 022 342 65 [email protected]
RÉALISATION ET CRÉATIONAA Actual Pub SABenoît Stolz
PHOTOSARC, Ef-Figie studio, Journalistes
IMPRIMÉ EN SUISSEStämpfli SA
TIRAGE CONTRÔLÉ14’905 exemplaires
ÉDITEURACS | [email protected]
ABONNEMENT8 numéros CHF 38.-paraît 8 fois l’an
PRIX DE VENTECHF 4.50
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ÉDITORIALAUTOActu auto .................................................4-5Voiture d’exception - Ferrari F12 TDF ........9-11Oldtimers - Salon OTM ..........................14-15
INTERVIEWSExclusif - Alexandre Fasel ...........................6-8Oldtimers - Norbert Wicht ......................... 13-14
SPORT AUTOComme un air de déjà vu ......................16-18Pilote du mois - Kevin Joerg .......................30
VOTRE CLUBPublireportage - Luxembourg ......................19Votations - Pour un OUI le 5 juin ............22-23Votations - Interview Mathias Ammann ........24La vie des sections ACS .......................26-29Publireportage - Sécurité routière ACS .........31
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Stefan Holenstein, directeur général
de l’ACS
AVANCER GRÂCE À UN FINANCEMENT ÉQUITABLE DES TRANSPORTS !
L’année 2016 est d’une importance capitale pour la poli-tique des transports de notre pays. L’adoption du tunnel de réfection au Gothard lors de la votation du 28 février
a permis de poser un premier jalon positif. Grâce à l’initiative Vache à lait, le Souverain aura l’occasion le 5 juin 2016 d’assu-rer le financement d’une infrastructure routière moderne.
Les objectifs de l’initiative populaire sont les suivants :1. Avancer. Dans les agglomérations urbaines, les embouteil-lages posent le plus de problèmes, car les assainissements et développements ont été négligés trop longtemps. Le peuple a adopté en février 2014 le projet FAIF qui garantit le financement des transports publics. Maintenant, il s’agit d’investir aussi dans l’infrastructure routière pour pouvoir avancer en toute sécurité et rapidement.2. En finir avec les embouteillages. En 2014, les citoyennes et citoyens suisses ont été immobilisés pendant 21’541 heures dans un embouteillage. Cela coûte chaque année aux contribuables suisses, mais aussi à notre économie, environ CHF 2 mrd. Pour baisser ces coûts, des investissements dans le réseau routier s’imposent. 3. Les fonds routiers appartiennent à la route. Sur CHF 9 mrd que les automobilistes versent chaque année à la Confédération via les taxes et redevances, 36 % seulement sont investis dans le réseau routier. Le reste alimente la caisse générale de la Confédération. Aujourd’hui, les automobilistes versent près de 60 % du prix du litre d’essence à l’État. Il s’agit de mettre fin à cette ponction sur le portemonnaie des automobilistes.4. La route a besoin d’argent. Le réseau des routes nationales atteint son seuil de capacité. Depuis 1995, la longueur globale des routes est restée inchangée. Le développement et l’entre-tien des routes s’imposent et les besoins de financement et d’investissements sont énormes.5. Des routes sûres protègent des vies. Les goulets d’étrangle-ment doivent être éliminés. Des routes de contournement des quartiers d’habitation permettraient d’augmenter la tranquillité et surtout la sécurité. Vouloir économiser sur l’infrastructure des transports serait désastreux pour la sécurité.6. Renforcer la démocratie. Les usagers de la route doivent avoir voix au chapitre. Il est fâcheux qu’ils doivent constamment payer davantage de redevances et taxes sans avoir pour autant leur mot à dire lorsque celles-ci font l’objet d’une augmentation. C’est pourquoi il importe que la possibilité de codécision des usagers de la route soit inscrite dans la Constitution.
Le 5 juin 2016, nous aurons la chance de rendre nos routes plus adaptées à nos besoins futurs ! Donc, le 5 juin 2016, un OUI convaincu à un financement équitable des transports !
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RENAULT KOLEOS
HYUNDAI I20 ACTIVE
CITROËN JUMPY
VW POLO GTI
MAZDA MX-5 RF
D’abord destiné au marché chinois – d’où sa présenta-
tion au récent Salon de Pékin –, le nouveau Renault Koleos sera commercialisé dans un second temps dans 80 pays. Doté du système 4x4-i qui autorise le passage de deux à quatre roues motrices, ce baroudeur du dimanche affichant une garde au sol de 213 mm reprend les nouveaux codes esthétiques du losange, à savoir une face avant qui intègre un large logo Renault placé au centre de l’imposante calandre chromée.
Equipé d’un 3-cylindres essence 1 l dernier cri (T-GDi de 100 ou 120 ch), le Hyundai i20 Active se distingue de la
version 5 portes par sa garde au sol et son assise suréle-vées, ses protections de bas de caisse argentées avant et arrière, son spoiler exclusif et ses jantes de 17 pouces (selon la version) au dessin inédit. Un crossover compact disponible en Suisse dans trois variantes d’équipement (Origo, Amplia et Vertex).
Lancé en même temps que ses cousins, le Peugeot Expert et le Toyota ProAce, le Citroën Jumpy troisième géné-
ration emprunte la plateforme modulaire du C4 Picasso et du SpaceTourer. Proposé en trois longueurs, le Jumpy offre jusqu’à 1400 kg de charge utile, 6,6 m3 de volume de char-gement et jusqu’à 2,5 tonnes de masse remorquable. Les portes latérales coulissantes sont proposées en option avec la fonction mains libres.
Un vrai petit kart pour les amateurs de conduite sportive… Limitée à 230 exemplaires pour la Suisse, la VW Polo GTI
(dès 29’900 francs) revendique 230 ch pour un couple de 360 Nm. A vous de choisir entre la boîte à double embrayage et la bonne vieille boîte manuelle à 6 rapports !
I l faudra patienter de longs mois avant de découvrir sur nos routes la version à toit rigide et vitre arrière rétractables
de la Mazda MX-5, baptisée RF (pour Retractable Fastback). Présenté au Salon de New York, ce roadster couleur acier («Machine Grey») équipé des motorisations essence 1,5 l de 131 ch ou 2 l de 160 ch de la MX-5 normale devrait rapide-ment séduire le public américain.
ACTU AUTO Par Pierre Thaulaz
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AUDI R8 SPYDER
MINI CABRIOLET JCW
RANGE ROVER EVOQUE CONVERTIBLE
PORSCHE 718 CAYMAN
L’Audi R8 Spyder deuxième génération est enfin sortie du bois. Capote en toile légère, mais rigidité torsionnelle
revue à la hausse pour ce roadster mâtiné d’aluminium et de carbone. Couplé à la boîte S tronic à double embrayage, le V10 5,2 l atmo de 540 ch issu de la version coupé permet d’avaler le 0 à 100 en 3,6 secondes et de flirter, hors fron-tières, avec les 318 km/h.
Vitamines en profusion pour la version découvrable de la Mini, estampillée JCW (John Cooper Works). Animé
d’un 4-cylindres 2 l turbo avouant 231 ch pour un couple de 320 Nm, ce cabriolet joliment agressif hérite d’une calandre en nid d’abeille, d’énormes prises d’air et, en option, d’une capote aux couleurs du drapeau britannique. Le moteur est associé à une boîte manuelle à 6 rapports (boîte automatique Steptronic en option).
Si le Range Rover Evoque Convertible n’est sans doute pas un sommet d’élégance, sa polyvalence parle pour lui. Un
SUV premium propulsé par le Si4 essence 2 l (240 ch) ou un diesel 2 l (150 et 180 ch) qui enlève le haut au premier rayon – la capote en tissu avec isolation acoustique se replie en 18 secondes – et se joue de tous les terrains grâce à ses capa-cités de franchissement. Un beau bébé de près de 2 tonnes qui débarque ces jours en concession.
Après la 718 Boxster, place à la Porsche 718 Cayman qui étrenne à son tour les nouveaux V4 à plat turbocom-
pressés. Les modèles coupé et roadster disposent ainsi des mêmes niveaux de puissances, à savoir 300 ch pour le moteur 2 l et 350 ch pour le 2,5 l de la version S. Le système de freinage de la 718 Cayman se devait d’être à la hauteur : disques de 330 mm à l’avant et de 299 mm à l’arrière – l’essieu avant de la 718 Cayman S est équipé des étriers à quatre pistons issus de la 911 Carrera.
OLLON-VILLARS DE RETOUR
La course de côte historique
Ollon-Villars se disputera
les 26 et 27 août 2017, et non
durant le week-end du Jeûne fédé-
ral comme c’était le cas lors des
précédentes éditions. Des dates
qui rappellent le bon vieux temps,
quand l’épreuve comptait encore
pour le championnat d’Europe de
la montagne. D’ici l’été 2017, la
réfection du tronçon entre Huémoz
et Chesières sera enfin achevée…
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EXCLUSIF
«JE ME VOYAIS PILOTE DE COURSE…»IL A COMMENCÉ PAR NÉGOCIER DES VIRAGES SUR CIRCUIT AVANT DE PASSER AUX NÉGOCIATIONS TOUT COURT… RENCONTRE DE L’AMBASSADEUR ALEXANDRE FASEL, REPRÉSENTANT PERMANENTDE LA SUISSE AUPRÈS DES NATIONS UNIES. Par Pierre Thaulaz
AUTO : Vous êtes chef de la mission permanente de la Suisse à Genève et ambassadeur de
Suisse auprès des Nations Unies et des autres organisations internationales…Alexandre Fasel : Ambassadeur, c’est mon titre diplomatique et ma fonction, c’est représentant permanent de la Suisse auprès du bureau des Nations Unies et des autres organisations inter-nationales à Genève. Etre représentant permanent signifie que l’on est dans le domaine de la diplomatie multilatérale. L’ambassade s’appelle mission dans ce contexte multilatéral.
Lorsque vous étiez élève au Collège St-Michel, à Fribourg, aviez-vous déjà ce plan de carrière en tête ? J’avais deux intérêts, à commencer par
le sport automobile. Durant ma période au Collège, je faisais du karting, donc je me voyais pilote de course. J’avais aussi un grand intérêt pour la politique, plus précisément pour le volet interna-tional de la chose publique.
Vous aviez 10 ans à la mort de Jo Siffert. Il vous avait donné l’envie d’être pilote ?Comme avec toutes les passions, on ne sait pas exactement d’où elles viennent. Je me rappelle qu’on s’amu-sait avec mon cousin et mon frère avec les petites voitures. Ils étaient plus âgés que moi, alors ils étaient Clark et Stewart et moi je devais être Siffert. Le jour de sa mort, j’étais au Buffet de la gare de Guin avec mon père quand tante Marie, qui était la tenancière de l’établissement, est venue nous annon-cer la nouvelle.
Quand on dit pilote de course, on pense pilote de formule 1…Oui. J’avais choisi la voie française, à savoir l’école de pilotage Renault Elf Winfield à Magny-Cours. Je m’étais dit : «Soit j’arrive en finale et je tente le coup, soit je suis éliminé et je m’arrête là.» Je suis arrivé en finale mais je n’ai pas gagné. Le vainqueur de ce Volant Elf 1982 à Magny-Cours, Dominique Dupuy, a longtemps couru en GT et a notamment gagné les 24 Heures de Daytona.
Vous étiez sur le podium ?J’avais signé le 3e meilleur temps de la journée, mais j’avais aussi été victime d’une grosse boulette dans l’un des tours. J’ai été classé finalement 4e au cumul des cinq tours.
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Vos ambitions demeuraient donc intactes ?Oui. Je voulais partir immédiatement en Angleterre mais je n’ai pas réuni le budget nécessaire. En 1984, j’ai parti-cipé à la sélection Sport Auto Nigrin, en Allemagne, où j’ai fini 2e. J’ai disputé la même année deux courses en formule Ford 1600 et, en 1985, j’ai obtenu un volant chez l’importateur suisse des monoplaces Anson, construites alors par Gary Anderson, le futur directeur technique de Jordan en F1. Mais cette formule Ford 2000 était inconduisible et j’ai tout de suite arrêté. J’ai encore effectué par la suite quelques courses de formule Ford en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en France.
Qu’est-ce qui a mis un frein à votre carrière sportive ?Déjà, je n’ai jamais pu disputer une sai-son entière. A 24 ans, je me suis rendu à l’évidence que je n’allais pas réus-sir. Plus tard, je me suis dit que j’avais peut-être manqué de détermination. J’ai retrouvé au hasard d’un déménagement le dossier de presse du Volant Elf où étaient présentés les cinq finalistes. La même question nous était posée : «Qu’est-ce que vous faites si vous ne remportez pas le Volant Elf ?» Et ma réponse était : «Je pars en Angleterre pour faire de la formule Ford, et si je ne réussis pas j’embrasse la carrière diplomatique.» Peut-être que la rai-son de mon échec est là : j’avais une alternative.
Ce qui n’était pas le cas des autres finalistes ?Les autres, je ne sais pas, mais moi j’avais d’autres passions naissantes.
Vous avez retrouvé un peu cette ambiance du sport automobile en formule 1 avec le Crédit Suisse et Sauber ?La passion ne m’avait jamais quitté. Lorsque le Crédit Suisse m’a approché pour gérer ce programme, c’était l’occa-sion de découvrir un nouveau monde, celui de la banque, la relation avec le client, le marketing, etc., mais c’était aussi pour moi une forme d’aboutisse-ment. Par un autre chemin, j’entrais en formule 1. Cela dit, c’était une paren-thèse. J’avais obtenu un congé des affaires étrangères pour ce passage dans la banque et la F1, et après j’ai réintégré le service diplomatique.
Vous êtes sensible aux nouvelles technologies, que ce soit hybride ou électrique ?Oui. La formule 1 n’a jamais été aussi intéressante et importante pour la
voiture de série qu’aujourd’hui. On a ce déphasage entre le niveau tech-nologique, les avances réalisées en termes d’efficience des moteurs, et cette ambiance de fin de règne autour du modèle économique de la F1...
Auriez-vous souhaité avoir un circuit en Suisse ?Oui, au même titre que toute personne aimant le sport automobile. Mais ce ne serait certainement pas un circuit dont la taille permettrait d’accueillir des courses de formule 1 ou des grands championnats internationaux.
Vous avez vécu en Australie. Un pays de circuits ?Lorsque j’étais numéro deux à l’ambas-sade de Suisse, à Canberra, j’ai eu l’oc-casion en effet de découvrir quelques petits circuits en Nouvelle-Galles du Sud, dans le Victoria ou en Tasmanie, à
l’occasion de voyages de tourisme avec la famille. D’ailleurs, je collectionne les circuits… Il existe en Allemagne un club présidé par Charly Lamm, de Schnitzer, où l’on est admis à la condition d’avoir vu 65 circuits. J’en suis à 55 ! Mais ça peut être d’anciens circuits, je compte donc celui Genève qui passait juste sous les fenêtres de la mission suisse.
Avez-vous un chauffeur ?Oui, comme dans toutes les ambassades.
Quelle est cette voiture ?Une VW Phaeton…
Et votre voiture personnelle ?Une Fiat 500. Là on a changé radica-lement, délaissant la Toyota Previa, puisqu’on a quatre enfants, au profit
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de la Fiat 500. Du moment qu’on ne se déplace plus en famille !
Vous vivez dans une très belle demeure de fonction à Genève. Rentrez-vous de temps en temps à Fribourg ?Je rentre le week-end, quand je n’ai pas d’engagement professionnel.
Donc il y a une nostalgie par rapport à cette ville ?Ce n’est pas de la nostalgie. C’est ma ville, le centre de ma vie, ma famille y vit, je m’y ressource.
Car vos activités sont multiples ?J’ai deux casquettes, puisque je suis en même temps représentant permanent de la Suisse auprès des Nations Unies et représentant permanent de la Suisse en qualité d’Etat hôte dans la Genève internationale.
Un climat particulier à Genève qui fait que les gens aiment à se retrouver dans cette ville ? Je pense. Et ça fait partie de notre politique d’Etat hôte de faire en sorte que les conditions cadres soient les meilleures possibles pour le travail des internationaux, des organisations et des missions. Ceux qui ont fait tant
New York que Genève disent que l’am-biance y est très différente. New York, c’est le conseil de sécurité et l’assem-blée générale, le débat y est très poli-tique. Tout est politique bien sûr en diplomatie, mais ici on est quand même plutôt dans le concret, dans l’action.
Pourtant, les progrès sont très lents ?Oui. On passe des nuits entières à négocier des virgules, des prépositions, des positions d’alinéas, on arrête l’hor-loge pour rallonger la nuit ! Alors oui, ça peut être frustrant vu de l’extérieur. Pourtant, si on prend du recul, on voit que ça avance très lentement, mais que ça avance. C’est comme ça que fonctionne la communauté internatio-nale, il faut mettre d’accord tous les pays du monde et ce n’est solide que si vous emportez le consensus. Cela dit, il ne faut pas s’en satisfaire et toujours pousser à la roue.
Sans vouloir trop accélérer ?Dans le multilatéralisme, l’un des fac-teurs les plus importants est d’avoir un bon sens du timing. Quand est-ce qu’on peut pousser, forcer un peu le passage et créer la percée ? Mais si on pousse trop et trop vite, on va dans le mur et on casse tout.
Un peu comme dans le sport automobile ?On est tout le temps en train de pous-ser, mais il faut le faire de façon habile pour précisément ne pas casser la mécanique. Parfois on recule pour mieux sauter, mais très fréquemment on prend des détours pour revenir sur le «main street». Il y a d’un côté le débat officiel dans les enceintes formelles, les conférences par exemple, et de l’autre le débat parallèle dans les res-taurants de la ville ou les résidences diplomatiques. J’invite midi et soir plu-sieurs fois par semaine des collègues, des chefs d’agences, pour parler de sujets qui ne sont pas encore dans les enceintes internationales ou des sujets qui bloquent, qu’on ressort des enceintes internationales pour les faire mûrir à l’écart. Ces différents niveaux de négociations font que l’activité est écrasante. Et tout va extrêmement vite et ne va pas vite en même temps. Je repense à cette interview de Senna après sa pole position faramineuse à Monaco. Il disait : «J’ai l’impression de faire du slow motion mais mes yeux et ma tête sont déjà dans le prochain virage.» Il y a un peu de ça dans notre activité, de la fébrilité et en même temps «the big picture» où l’on voit ce qu’on est en train de faire.
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JUSQU’OÙ NE S’ARRÊTERONT-ILS PAS ?
ON S’EXTASIE À CHAQUE PRÉSENTATION DE NOUVELLE SUPERCAR, PLUS INTENSÉMENT ENCORE LORSQU’IL S’AGIT D’UNE FERRARI, POURTANT L’EXTRAVAGANCE DE CES MACHINES NOUS PLONGE CHAQUE FOIS DANS UN ABÎME MÊLANT PERPLEXITÉ ET ÉMERVEILLEMENT. Par Gérard Vallat
Pour perpétuer la saga de la famille F12, on demande, la Berlinette TDF, pour «Tour de France», un nom faisant réfé-
rence à la Ferrari 250 GT «Competizione». Voiture mythique qui a accumulé les vic-toires dans le Tour de France Automobile vers la fin des années cinquante. Au pre-mier regard pourtant, les ouïes ouvertes sur les ailes arrière de cette TDF sont plutôt évocatrices de la 250 GTO, une autre légende toscane qui a déjà prêté son nom à une créature de Maranello produite en série limitée et invitée de ces lignes dans un précédent numéro. Cette fois le sujet est bien l’ultime décli-naison de la belle F12, une version radi-cale, évoluée tant au niveau mécanique qu’aérodynamique qui n’a été produite à seulement 799 exemplaires.
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ESPRIT ES-TU LÀ.Qui dit Supercar ne peut nier penser à l’esprit de compétition, et chez Ferrari, on ne s’est pas privé de s’imprégner de l’atmosphère et d’utiliser les tech-nologies de son département dédié pour concevoir la Berlinetta TDF. Alors, autant l’annoncer d’emblée, ce genre de voiture représente l’expression ultime et extrême d’un concept désor-mais plus à sa place sur un circuit que sur route. En voici l’explication.
À commencer par l’enveloppe, en grande partie constituée de fibre de carbone, et profondément remaniée en soufflerie, elle affiche une très importante efficience aérodynamique. Comparativement à la Ferrari F12 ori-ginelle, la portance négative de la TDF atteint 230 kg à 200 km/h, ce qui repré-sente une amélioration de 107 kg. Et si on parle de poids, on n’oubliera pas de mentionner que 110 kilos ont disparus de la balance grâce à l’utilisation mas-sive de carbone. Parlons maintenant du flux d’air, développé dans le même esprit que la 458 Spéciale, l’écoule-ment en est grandement amélioré par l’action complice et liée du séparateur du bouclier avant, du fond plat, des jupes latérales en carbone, ainsi que du magnifique diffuseur arrière composé de trois clapets mobiles. Ajoutons à cela les trois fentes sur les ailes arrière
évoquées plus haut, qui n’évoquent pas seulement la GTO, mais jouent un rôle actif en générant une dépression propre à accélérer l’extraction de l’air au niveau du passage de roue. Ensuite, le centre de gravité abaissé améliore l’efficacité du concept aérodynamique, la lunette arrière déplacée est plus verticale que sur la F12 classique. L’aileron arrière a quant à lui été largement remanié, avec une longueur qui atteint désormais 60 mm pour une hauteur de 30 mm. Sous cette peau se trouve le cœur de la bête, un V12 de 6.2 litres qui développe 780 chevaux après avoir été revitaminé. Pour gagner les 40 chevaux différenciant la F12 de «série» de la TDF, les génies motoristes italiens ont travaillé notam-ment sur des trompettes d’admission de longueur variable, ce qui améliore au passage le couple pour l’amener à 7500 Nm à 6750 tours minute. Pour passer cette cavalerie au sol, le premier intermédiaire est la boîte de vitesses à double embrayage, dont les 7 rapports ont été raccourcis de 6 %, ce qui a pour effet de privilégier l’ac-célération au détriment d’une vitesse de pointe toujours exceptionnelle, qui «plafonne» aux alentours de 340 km/h. Concernant l’accélération, on notera le 0 à 100km/h abattu en 2,9 secondes et la barre des 200 km/h franchie après 7,9 secondes. Exceptionnelles, ces per-formances passent un gros travail sur
le châssis, ainsi que quatre roues de 20 pouces par 10 de large, directrices, une première chez Ferrari. Un système dont l’angle de braquage des roues avant et arrière varie selon le mouve-ment du volant, la vitesse de la voiture et l’effort sur la direction. Et pour arrêter ce missile sol/sol, le conducteur-pilote peut s’appuyer sur un ensemble de frei-nage pompé dans l’accastillage de la LaFerrari, ce qui permet un arrêt de 100 à 0 km/h en 30,5 mètres.
Voilà, voilà, le décor est planté, il ne reste plus qu’à l’acteur à entrer en scène pour s’installer à l’intérieur sobre, résolument sportif, mélange de carbone et d’alcantara de cette prodi-gieuse machine, pour en ressentir les sensations, à défaut d’exploiter ses per-formances. Mais ce n’est pas si grave, le plaisir était au rendez-vous.
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GENÈSE DE L’AÏEULE Titillé à la fin de la saison sportive 1955 par la victoire de la Mercedes 300SL de son compatriote Armando Zampiero au championnat italien des voitures de sport, Enzo Ferrari, a ordonné à ses troupes la création d’une voiture de sport capable de disputer ce titre. Ainsi naissait en 1956 la Berlinetta Tour de France sur la base du châssis 250 GT. Produite à une petite cen-taine d’exemplaires pour obtenir son homologation en GT, la nou-velle arme de Maranello, allégée par l’utilisation d’aluminium, est carrossée par le duo Pinin Farina et Scaglietti. Equipée du fameux V12 Colombo elle développe 240 chevaux à ses débuts, pour atteindre ensuite la puissance de 260 chevaux dans ses dernières versions. Alignée en compétition, elle se distinguera notamment par ses victoires successives au Tour de France de 1956 à 1958. Tout d’abord avec Alfonso de Portago, puis Lucien Bianchi et Olivier Gendebien. Une série de suc-cès qui lui vaudront son nom de «Berlinetta Tour de France».
Engagé par deux fois aux 24 Heures du Mans en 2002 et 2004, ainsi qu’à quelques autres épreuves de GT Outre-Atlantique au volant d’une Ferrari 550 Prodrive, Alain Menu nous a fait part de ses impressions après quelques tours de roues à bord de la Berlinette Tour de France du 21e siècle. «Je n’ai effectivement fait que quelques kilo-mètres avec cette Ferrari. C’est une superbe voiture, mais malheureuse-ment on ne peut pas l’utiliser pour ce qu’elle est sur les routes. On sent qu’il y a de la puissance sous le pied qui ne demande qu’à se déchainer. De quoi donner l’envie d’emmener la voiture sur un circuit. Hormis cette cavalerie en furie, j’ai apprécié de rouler en automatique. A 50 km/h,
tu roules dans un silence absolu, le moteur est incroyablement souple, tu pourrais presque passer inaperçu si elle n’était pas rouge. Puis j’ai remis les gaz et en me remettant en version sport, j’ai alors constaté que le changement de rapports est incroyablement rapide et «brutal». Pas de doute là-dessus c’est presqu’une voiture de compétition. D’ailleurs cela a rafraichi ma mémoire en me rappelant mon expérience au volant de Ferrari en course, notamment aux 24 Heures du Mans. Cela restera de grands souvenirs».
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UN AVIS D’EXPERT
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Conduire les cheveux au vent est un plaisir très apprécié. C’est dans le canton de Zoug que l’on comptabilise le plus
grand nombre de décapotables en Suisse. Mais il n’y a pas que là-bas qu’on aime ces voitures à toit ouvrant en tôle ou en textile. Les Suisses aiment conduire à «ciel ouvert». A quoi faut-il prêter attention pour éviter les soucis ? Lorsqu’il fait très chaud, le vent de la course dont on profite en décapotable apporte un rafraîchissement bienvenu. Mais le soleil n’en perd pas sa puis-sance pour autant. Il convient donc de bien s’enduire les bras et les mains de crème solaire. Et, pour éviter les coups de soleil sur la tête, on conseillera aux conducteurs de décapotable de porter un chapeau ou une casquette. Pas étonnant donc de voir ces conducteurs porter une écharpe et des lunettes de soleil lorsque le ciel vire au gris. Vous avez les yeux sensibles ? Les lunettes de soleil s’imposent même par temps couvert. En fonction de la météo, des vêtements un peu plus chauds peuvent s’avérer utiles. Pas la peine de ris-quer un refroidissement lorsque l’on conduit les cheveux au vent ! A propos :
C’EST LE PRINTEMPS,LE SOLEIL BRILLE,ON OUVRE LE TOIT
éteignez la climatisation lorsque le toit est ouvert. Celle-ci fait nettement grimper la consommation d’essence et n’a de toute manière aucun effet étant donné que l’air de l’extérieur entre dans l’habitacle.
NE PAS NÉGLIGER LA SÉCURITÉAttention à ne pas placer d’objets légers sur les sièges. Ils pourraient s’envoler pendant le trajet et mettre en danger les autres usagers de la route, voire pro-voquer des acci-dents. Lorsque la voiture est garée, la capote devrait toujours être fer-mée. Une averse violente pourrait e n d o m m a g e r l ’aménagement intérieur de la voiture, le cuir étant particulièrement sensible à l’eau. Pour éviter toute discussion avec son assu-reur, parce qu’un orage ne survient pas subitement, il convient de refermer le toit, même lors d’arrêts brefs. Cela protège également mieux l’intérieur de l’habitacle des voleurs. En parlant
CONSEILS AUX CONDUCTEURS DE DÉCAPOTABLES.
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d’assurance : la couverture de vol de la casco partielle joue également si le toit du cabriolet est découpé lors d’un vol
(ou d’une tentative de vol). Les dégâts directement cau-sés par l’effrac-tion sont ouverts, et même la radio encastrée volée est remplacée. Il est recommandé de conclure une assurance sur
les objets transportés. Elle couvre par exemple une navigation portable GPS ou les effets posés sur les sièges. Mais une règle reste valable, surtout pour les cabriolets : les objets transportés doivent être placés dans le coffre, où ils sont mieux protégés des regards indis-crets et des voleurs.
ZURICH ASSURANCE
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OLDTIMERS
«LA BONNE SANTÉDU VETERAN CAR CLUB»AU TERME DE SES QUATRE ANNÉES DE PRÉSIDENCE – IMPOSSIBLE DE CUMULER COMME EN POLITIQUE ! –, NORBERT WICHT JETTE UN ŒIL DANS LE RÉTRO ET… GARDE LE PIED SUR L’ACCÉLÉRATEUR. Par Pierre Thaulaz
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AUTO : Vous étiez membre de la commission externe de l’OTM qui a attiré 22’000 visiteurs. Une bonne cuvée ?
Norbert Wicht : On a enregistré près de 1500 visiteurs de plus qu’en 2015, principalement le samedi. Le dimanche, 180 à 200 oldtimers sont venues garnir le parking éphémère que nous avions aménagé à l’extérieur de Forum Fribourg. Ça a attiré beaucoup de monde, à tel point que certains croyaient que l’OTM se résumait à ça…
Vous avez achevé vos 4 ans de présidence. Pas eu envie de prolonger ?Les statuts prévoient que le cycle est de 4 ans. Est-ce que c’est trop court ? L’idée n’est pas non plus d’avoir un président qui reste 20 ou 25 ans.
Une fonction assez lourde…Pour gérer un club qui compte désor-mais près de 700 membres, il faut consacrer environ un jour par semaine.
Mais la passion déplace les mon-tagnes. C’est vrai que ces quatre ans m’ont permis de rencontrer beaucoup de passionnés. On a aussi participé à la fusion de la Fédération suisse des véhicules anciens et de Swiss Oldtimers.
Un gros motif de satisfaction, cette fusion ?Oui. Il était nécessaire d’avoir une seule organisation faitière en Suisse, ce qui nous donne plus de poids sur les plans politique et économique. Après, il y a la manière dont ça s’est fait… Un premier projet de fusion avait été mis en place de manière très conviviale, puis on a rencontré passablement d’oppositions de la part du SMVC (réd. : Schweizer Motoren Veteranen Club). En 2014, la fusion a capoté suite à des manœuvres de dernière minute. Une fusion qui s’est finalement réalisée l’été dernier et le SMVC a obtenu ce qu’il souhaitait, soit une majorité au sein du nouveau comité. C’est un petit peu regrettable,
mais il faut les laisser travailler. Peut-être nous étonneront-ils ?
Satisfait de l’évolution du Veteran Car Club ?On constate chaque année une aug-mentation de nos effectifs, malgré les démissions pour raison d’âge. On a renouvelé la moitié de nos effectifs ces cinq dernières années, soit 300 départs pour 350 arrivées.
Le regard des autres ?Quand on circule, les gens tournent la tête, ils ont plaisir à nous voir. Lorsqu’on participe à un rallye et qu’on a un numéro sur la portière, leur atti-tude est complètement différente. Ils pensent qu’on fait une course automo-bile, il y a peut-être plus d’agressivité par rapport à la voiture. Pourtant, dans un rallye de régularité, on ne peut pas dépasser les 50 km/h de moyenne. Certaines épreuves spéciales dispu-tées notamment l’hiver sont même limitées à 36 km/h de moyenne. Lorsqu’on roule en voiture ancienne, on se fiche de la performance et le 0 à 100 n’a aucune valeur. Le plaisir, c’est de rouler sur des routes secondaires à des vitesses plus que raisonnables.
De grosses manifestations en vue cette année ?On a deux rallyes de longue durée, le premier au mois de juin en Auvergne et le deuxième en septembre en Belgique. On a déjà prévu un rallye de longue durée pour 2017, en Sardaigne et Corse, et en 2018, on va mettre sur pied la Transpyrénéenne, de l’Espagne jusqu’à Biarritz. Comme ce n’est pas la porte à côté, on organisera un trans-port de voitures. En 2019, on a déjà mis la Sicile au programme, ça dénote la bonne santé du Veteran Car Club.
Norbert Wicht dans sa MG TD de 1953
Vous êtes aussi dans l’organisation du Grand Prix Tinguely, prévu le 3 septembre prochain…On va mettre sur pied deux manifes-tations soit, de midi à 16h, un rallye de voitures anciennes qui passera par La Verrerie, où Jean Tinguely avait son atelier, et Neyruz, son dernier domicile, suivi dès 17h du Grand Prix Tinguely pro-prement dit. Certains pourront participer aux deux, d’autres à l’une ou l’autre des manifestations, en partant de l’idée que le Grand Prix Tinguely se déroulera à la façon… Tinguely. On verra aussi bien des machines agricoles que des motos, des vélos, des piétons et des voitures. L’idée est que ça fasse un peu du bruit et que ça n’aille pas forcément très vite.
On l’a compris. Vous n’êtes plus président mais vous êtes encore très actif...D’autant plus que j’ai pris la présidence de la commission sportive du Veteran Car Club. C’est elle qui coordonne les manifestations, amène des idées de projets, de nouveaux rallyes. Avec la commission technique, ce sont les deux mamelles du Veteran Car Club qui font qu’on arrive à proposer chaque année un programme très alléchant à nos membres.
Avez-vous un conseil à donner à votre successeur, Jacques Le Coultre ?Lorsque je lui ai transmis la clé sym-bolique du Veteran Car Club, à la fin février, je lui ai dit : «Avec de la passion, on règle tous les problèmes et de temps en temps il faut faire un peu le gros dos, ne pas tout écouter non plus. Il y a tou-jours des gens qui sont très satisfaits, et d’autres qui pensent qu’il faudrait faire autrement…
L’intérêt d’un club comme le vôtre, c’est de réunir des passionnés de tous les milieux ? On veut effectivement que le club ne soit pas élitiste. On recense parmi nos membres des gens qui ont retapé leur voiture de A à Z et d’autres qui ne savent pas de quel côté on tient un tournevis, mais tout ça fait un excellent mixage. Et on retrouve cette solidarité sur la route, comme dans les années 20 et 30. Celui qui a retapé sa voiture sera le premier à s’arrêter si quelqu’un a un problème.
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OLDTIMERS
Un avant-goût du GP Tinguely à l’OTM
Un camion de pompier Saurer de 1948
Une édition 2016 de l’OTM couronnée de succès
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LE GOÛT DU RÉTROA LA FOIS BOURSE ET SALON, L’OLDTIMER & TEILEMARKT (OTM)AVAIT ATTIRÉ 22’000 VISITEURS EN MARS DERNIER À FORUM FRIBOURG. SÉQUENCE NOSTALGIE. Par Pierre Thaulaz
Il y a clairement deux publics qui envahissent une fois l’an les tra-vées de l’OTM : d’un côté les «chasseurs de bonnes affaires»,
en quête de la pièce authentique et rare, si possible pas trop chère, qui manque à leur collection, de l’autre les badauds qui viennent en famille grignoter une saucisse en humant les bonnes vieilles odeurs de bagnoles d’antan. Les premiers débarquent dès l’ouverture, le samedi à 9 heures, de peur de se faire piquer la pièce rare par un collègue collectionneur et néan-moins ami. Les seconds arrivent sur le coup de midi, l’après-midi, voire le dimanche. Les exposants préfèrent la première catégorie de visiteurs, mais ça, c’est une autre histoire...
DE SAURER À MONTEVERDIOutre l’hommage rendu à Jean Tinguely, passionné de sport automobile, au point d’avoir dessiné l’un des bolides des 24 Heures du Mans 1958 (voir AUTO ACS de mars), le gros morceau de ces réjouissances rétro était consacré – sur 500 m2 – aux camions de pompiers et autres autocars Saurer et Berna.
A l’époque, le «Swiss made» n’était pas encore réservé au monde de l’hor-logerie, en témoigne cette splendide
Monteverdi 375 L High Speed de 1972 aux lignes incroyablement modernes, trônant sur le stand du Swiss Car Register. A quand une renaissance de la marque haut de gamme créée par l’Italo-Bâlois Peter Monteverdi ? Trois investisseurs seraient prêts à tenter le pari.
LES 100 ANS DE BMWBeauté des lignes encore avec la Bizzarrini GT 1900 Europa en provenance de SIM Motoren, à Frauenkappelen (BE), ou la BMW M1 Procar de 1979 ex-Alan
Jones. BMW qui célèbre en 2016 ses 100 ans d’existence (à l’origine Bayerische Flugzeugwerke/BFM). Un événement doublement fêté à Fribourg, sur le stand de BMW Classics Romandie et sur celui du Veteran Car Club Suisse Romand. Un peu perdue parmi les grosses bavaroises, la petite BMW Dixi de 1928, 400 kilos tout mouillé, valait à coup sûr le déplacement. Autre anniversaire, celui d’une petite sou-ris appelée Topolino. Une buveuse de lait toujours en forme, malgré ses 80 printemps...
Monteverdi 375 L High Speed de 1972
Une BMW Dixi de 1928 sur le stand du Veteran Car Club La Topolino à toutes les sauces
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COMME UN AIR DE DÉJÀ VUNOUVELLE MOISSON DE SUCCÈS DES PILOTES SUISSES,QUI ENCHAINENT LES VICTOIRES DE DÉBUT DE SAISONDE MARCEL FÄSSLER ET SÉBASTIEN BUEMI. Par Gérard Vallat
Auteur de ces nouvelles réussites, le jeune Louis Delétraz s’est imposé à Motorland, dès sa première apparition en Formule
V8 3.5, les expérimentés Neel Jani, victoire aux 6 heures de Silverstone et Edoardo Mortara, magnifique vainqueur à Hockenheim de la manche d’ouverture du DTM. Appelons également au tableau d’honneur le team RGR by Morand, qui a imposé sa Ligier LMP2 en ELMS, lors des 4 heures de Silverstone et Nicolas Lapierre qui a réussi la même perfor-mance, en décrochant la victoire en LMP2 à l’issue des 6 heures de Spa. Voilà pour les médaillés d’or, mais on n’oubliera pas de relever les brillants résultats en qualification de Mathias Beche et Nico Muller, respectivement poleman à Silverstone en ELMS et Hockenheim-DTM. Un premier épisode transformé en 3e place pour Muller et malheureu-sement en abandon pour Beche. Quant aux «ténors» Marcel Fässler et Sébastien Buemi, leurs débuts de saison en WEC n’ont pas été vraiment faciles pour deux garçons pas épargnés par la poisse. Tout d’abord Marcel Fässler, dépossédé sur tapis vert de sa victoire aux 6 heures de Silverstone, après que son Audi R18 ait été jugée non conforme pour un fond plat trop usé de 2 millimètres. Cruelle décep-tion, mais le règlement est le règlement, conclura l’alémanique. Désillusion égale-ment pour Sébastien Buemi qui menait largement les débats aux 6 heures de Spa, avant que le moteur de sa Toyota TS050 rende l’âme. Pas de quoi abattre le Vaudois qui a immédiatement pris la route de Berlin pour une nouvelle manche du championnat de Formule E, dont il occupe actuellement la deuxième place.
1-2 Paradoxalement, c’est en naviguant avec bonheur dans une certaine malchance que Neel Jani mène actuellement le championnat du monde d’endurance. Vainqueur à Silverstone, après déclassement de l’Audi de Marcel Fässler, le Seelandais, a cumulé en marquant les points de la 2e place à l’issue des 6 heures de Spa. L’heure de la revanche sonnera-t-elle au Mans ?
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COMME UN AIR DE DÉJÀ VU3-4 Retrouvant des couleurs après une saison 2015 très compliquée côté tiroir-caisse, Benoit Morand a conclu un excellent partenariat avec le Mexicain Ricardo Gonzalez. Un pilote gentleman qui a amené dans sa valise Bruno Senna et Filipe Albuquerque, deux pilotes de gabarit mondial dont l’effet s’est fait immédiatement sentir. Victoire en LMP2 aux 6 heures de Silverstone et 4e place à Spa pour un bilan qui place l’équipe du fribourgeois en tête du mondial LMP2.
7-8 La réussite n’est pas du côté de Marcel Fässler en ce début de championnat. Vainqueur des 6 heures de Silverstone, notre compatriote et ses équipiers André Lotterer/Benoit Treluyer ont rendu les trophées à Neel Jani/Romain Dumas/Marc Lieb, après que l’Audi R18 ait été mise hors course pour hauteur de caisse non conforme.
5-6 Que ce soit au volant de son bolide «Scalextric» de Formule E, ou dans le baquet de sa Toyota TS050, Sébastien Buemi fait étalage de son talent. Hélas, les dieux du sport n’ont pas été tendres avec l’Aiglon ces dernières semaines, en le privant d’une victoire qu’il aurait amplement méritée aux 6 heures de Spa, si le moteur de la Toyota n’avait pas rendu l’âme. En Formule E, Seb joue toujours le titre malgré quelques revers qu’il compte bien exorciser d’ici la fin de saison.
11-12 Retrouvant le volant de l’Oreca LMP2 du team Thiriet by TDS pour le championnat ELMS, en parallèle de son programme LMP1 avec Rebellion, Mathias Beche s’est rappelé au bon souvenir des Européens en signant d’entrée de jeu la pole position aux 4 heures de Silverstone. Hélas, un accrochage en début de course contraignait son équipier à l’abandon. Mais pour lui aussi, la saison est longue.
9-10 Profitant des déboires des constructeurs, le team privé Rebellion du lausannois Alexandre Pesci vit une période hautement euphorique, avec deux 3e places de rang aux 6 heures de Silverstone et Spa. Des performances signées Matheo Tuscher/Alexandre Imperatori/Dominik Kraihammer. De quoi doper toute l’équipe à un mois des 24 Heures du Mans.
13 Revenu lui aussi au LMP2, mais version mondiale, le franco-genevois Nicolas Lapierre a été l’auteur d’une course fantastique dans les Ardennes belges. A la lutte pour la victoire jusque dans les derniers hectomètres de course, Nico s’est emparé de la tête de la course sur un dépassement d’anthologie, au détriment de l’excellent Pipo Derani. Bilan, la tête du championnat à égalité de points avec l’équipage du team RGR by Morand.
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Il n’en finit plus de surprendre, Louis Delétraz, avec une victoire d’entrée de jeu et une 3e place en Formule V8 3.5. acquises de haute lutte face à des pilotes aussi aguerris que Tom Dillman et Mathieu Vaxivière, le vice-champion de l’Eurocup 2015 occupe le 2e rang du classement général après deux meetings.
Débuts fracassants pour Edoardo Mortara qui s’est imposé à Hockenheim, lors de la manche d’ouverture du DTM. Malheureusement la seconde course du meeting ne s’est pas aussi bien passée, après qu’un autre pilote ait accroché le Genevois dès le premier tour. Finalement 11e, Edo occupe le 3e rang du classement général.
Malchanceux en 2014 et 2015, le Bernois Nico Muller a retrouvé des couleurs cette saison, en signant à Hockenheim la première pole position de l’exercice 2016. Bousculé en course, Nico s’est finalement classé 3e de la course. Un résultat encourageant pour la suite.
Champion en titre du TCR, Stefano Comini a fait un sérieux pas en avant dans sa carrière en intégrant les rangs de l’équipe officielle VW gérée par le WRT du Belge Vincent Vosse. Deuxième à Spa, lors de la course 2, après avoir malheureusement rendu les armes sur la voie des stands, avant le départ de la manche initiale, le Tessinois occupe le 5e rang du championnat, à huit meeting du décompte final.
Malgré d’importants travaux de rénovation urbaine et de créations d’espaces contemporains au cours
des dernières décennies, la ville a su préserver son âme. La métropole compte plus de 110’000 habitants originaires de plus de 160 nationalités différentes. Ils vivent le multilinguisme au quotidien et apprécient l’ambiance multiculturelle de la ville.
Comme un tiers du territoire de la ville est couvert d’espaces verts, Luxembourg s’est vu attribuer la qua-lification de «Cœur vert de l’Europe». Les vestiges des ouvrages militaires restaurés avec soin autour du promon-toire du Bock ne cessent d’étonner les amis d’histoire et de culture. Une des-cente aux casemates ou au musée de la forteresse Dräi Eechelen complète
cette visite. Le cœur de la cité, millé-naire, a été inscrit en 1994 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Le plateau de Kirchberg, en plein déve-loppement, arbore fièrement une archi-tecture résolument contemporaine. Ce nouveau quartier moderne s’est complété d’importantes infrastruc-tures culturelles, dont la Philharmonie dont l’architecture de Christian de Portzamparc est hautement appréciée, ou encore le Musée d’Art Moderne, Mudam, un lieu inondé de lumière conçu par l’architecte sino-américain I.M. Pei.
Ceux qui apprécient les grands maîtres ou qui s’intéressent au passé du pays trouveront leur compte au Musée National d’Histoire et d’Art, respective-ment au Musée d’histoire de la ville de Luxembourg ou encore au Musée des Arts Villa Vauban. Le programme du Grand Théâtre propose des représen-tations de niveau international.
PROMENADE ET GASTRONOMIELes promeneurs se sentiront attirés par la zone piétonne du centre-ville : la Grand’Rue et la rue Philippe II ras-semblent les plus grandes marques de la haute couture et du prêt-à-porter. A quelques carrefours d’ici se tient le samedi et le mercredi matin un marché pittoresque. C’est l’occasion de goûter aux produits régionaux ou biologiques.Goûter aux bonnes choses de la vie.
La vie est trop courte pour boire du mau-vais vin ou manger sans plaisir – et au Luxembourg, vous ne ferez ni l’un ni l’autre ! La renommée du crémant du Grand-Duché n’est plus à faire. Produit selon la méthode traditionnelle du
champagne, il ne cesse d’être récom-pensé dans les compétitions inter-nationales et ouvre la voie aux vins luxembourgeois. Et pour accompagner le jus de Bacchus, quoi de mieux qu’un savoureux repas : pas moins de 11 res-taurants étoilés au Michelin et une plé-thore d’établissements pour tous les budgets sauront ravir vos papilles.
www.visitluxembourg.com
LUXEMBOURG, QUALITÉ DE VIE ET DIVERSITÉ CULTURELLELUXEMBOURG EST UNE CAPITALE EUROPÉENNE À DIMENSION HUMAINE. LA DIVERSITÉ CULTURELLE ET LA QUALITÉ DE VIE OFFERTE DISTINGUENT LA CAPITALE GRAND-DUCALE DE BIEN D’AUTRES DESTINATIONS INTERNATIONALES.
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ALLER DE L’AVANT POUR PROGRESSERLE 5 JUIN, NOUS NOUS PRONONCERONS SUR L’INITIATIVE «POUR UN FINANCEMENT ÉQUITABLE DES TRANSPORTS». CONNU SOUS LE NOM D’«INITIATIVE VACHE À LAIT», LE PROJET VISE À REMÉDIER AU SOUS-FINANCEMENT NOTOIRE DE L’INFRASTRUCTURE ROUTIÈRE, ET CE AVEC L’ARGENT PROVENANT DES USAGERS DE LA ROUTE QUI EST D’ORES ET DÉJÀ DISPONIBLE. L’ACS S’ENGAGE RÉSOLUMENT POUR UN OUI. Par Christoph Wolnik
Depuis des décennies, la Confédération s’est habituée à pouvoir intégrer dans son budget plus d’un milliard de
francs issus de la taxe sur les huiles minérales. Un temps il s’agissait de 40 pour cent, actuellement nous parlons même de la moitié. Cela correspond à environ 1,5 milliard de francs payés par les usagers de la route et détournés pour être utilisés à des fins générales par la Confédération. L’initiative pour un financement équitable des transports compte désormais remédier à cette situation et acheminer l’ensemble des recettes vers la caisse routière, et non seulement la moitié comme c’est le cas aujourd’hui. Car la route a besoin de cet argent ; et quoi de plus logique que de commencer par couvrir ce besoin sup-plémentaire avec l’argent provenant de ses usagers ?
Au cours des dernières années et décennies, la croissance économique et démographique a eu pour effet une augmentation sensible de la circula-tion. Or, l’infrastructure routière n’a pas été aménagée conformément aux besoins. Les conséquences se font sentir chaque jour et se traduisent par des embouteillages quotidiens. A titre d’exemple (et il y en a bien d’autres), l’autoroute A1, pourtant l’artère princi-pale de notre pays, est bouchée quo-tidiennement sur différents tronçons entre Saint-Gall et Genève. Le nombre des heures d’embouteillage bat chaque année de nouveaux records ; en 2014, il se montait à plus de 21’500 rien que sur les routes nationales. Les chiffres de l’OFROU pour 2015 n’ont pas encore été publiés… serait-ce par crainte des réactions face à un nouveau record ?
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ALLER DE L’AVANT POUR PROGRESSER
Même sans les chiffres pour 2015, une chose est claire : les embouteillages ne cessent d’augmenter et nous perdons quotidiennement un temps précieux sur la route, que ce soit dans les villes, les agglomérations ou sur l’autoroute. Selon le Conseil fédéral, cela coûte environ 2 milliards de francs à l’économie suisse, que l’on laisse littéralement traîner sur la route. Cela coûte non seulement du temps et de l’énergie à tous les parti-cipants à la circulation, mais nuit aussi inutilement à l’environnement, vu que la consommation d’essence est augmen-tée de jusqu’à 45 pour cent dans les bouchons, comme l’a constaté la Haute école spécialisée bernoise.
Néanmoins, le Conseil fédéral et le Parlement ne sont toujours pas prêts à investir une part sensiblement plus
élevée de la taxe sur les huiles miné-rales dans l’infrastructure routière. Leur contre-projet indirect s’intitule FORTA, ou concrètement «Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération». Sous ce titre monstre, le projet inscrit certes un fonds pour la route dans la Constitution, à l’instar du FAIF pour le rail voté en 2014. Mais outre une légère augmentation de l’affectation de la taxe sur les huiles minérales à 60 pour cent, le FORTA a avant tout comme objectif de renchérir le carburant. Commençant en douceur, la première hausse sera de 4 centimes par litre… mais ce ne sera de loin pas la dernière.
La Conseillère fédérale et ministre des Transports Doris Leuthard a déjà annoncé que cette augmentation ne serait pas suffisante et qu’il y aurait
d’autres majorations des prix. Cela représente pour les entreprises suisses et les pendulaires une charge financière inutile. De plus, le risque d’une aug-mentation du prix de la vignette auto-routière n’est pas non plus écarté bien que les citoyens suisses s’y soient opposés en masse en 2013. Pourquoi les usagers de la route devraient-ils payer davantage pour leur infrastruc-ture alors qu’une bonne partie de leurs redevances est utilisée à d’autres fins ? En adoptant «l’initiative Vache à lait», environ 1,5 milliard de francs supplé-mentaires seraient à disposition pour le financement des projets routiers et cela sans entraîner des charges sup-plémentaires pour les usagers de la route. L’initiative pour un financement équitable des transports s’assure au moyen de l’affectation obligatoire que les fonds déjà disponibles soient à l’avenir engagés correctement, ce qui rendra les augmentations des impôts et taxes superflues. Les citoyens pour-raient en plus entièrement en décider en déposant le 5 juin un oui dans les urnes. Car c’est ici qu’intervient la deuxième partie de l’initiative. Les ren-chérissements futurs ou introductions d’impôts, de taxes et de redevances dans le trafic routier seraient désormais assujettis au référendum facultatif.
L’ACS et ses partenaires dans le comité de campagne pour l’«initiative vache à lait» sont d’avis qu’un renchérissement est inutile tant que des milliards pro-venant des usagers de la route sont détournés. Un oui à l’initiative pour un financement équitable des transports le 5 juin permet d’éviter cette charge superflue imposée aux pendulaires et aux entreprises suisses, et d’achemi-ner vers la route l’argent payé par ses usagers et nécessaire pour financer le programme d’aménagement dont elle a si urgemment besoin.
Tous les usagers de la route en profi-teraient. Même pour la mobilité douce, les villes et les villages seraient plus surs si le trafic motorisé pouvait utili-ser des routes de contournement et les vélos des pistes cyclables. Les trans-ports publics en profiteraient également. Les bus, les trams et les cars postaux font 75 % de leurs parcours sur la voie publique et seraient gagnants. Après l’acceptation de l’initiative, le fond de financement des routes, le FORTA, devraient être repensé de telle manière qu’il puisse être intégré dans la consti-tution. C’est la feuille de route de l’initia-tive pour un financement équitable des transports en Suisse. Il faut donc que l’initiative soit acceptée le 5 juin.
24258AUTO 24260AUTO
VOTATIONS
L’ACS S’ENGAGE POUR UN FINANCEMENT ÉQUITABLEDES TRANSPORTS
INTERVIEW AVEC MATHIAS AMMANN, PRÉSIDENT CENTRAL DE L’AUTOMOBILE CLUB DE SUISSE.
Pour quoi vous engagez-vous ?Je m’engage pour une réparti-tion enfin équitable des fonds routiers. Parmi les quelque
CHF 9 milliards que la Confédération prélève chaque année auprès des automobilistes sous forme de taxes, de droits de douane et de redevances, seuls 36 % sont investis dans la route. Le reste est détourné et acheminé vers la caisse fédérale générale.
C’est contre cela que nous nous bat-tons. Les bases de planification de notre infrastructure routière remontent aux années soixante et n’ont même pas été entièrement réalisées. Depuis, la circulation a connu une augmentation exponentielle. L’ACS s’oppose à ce que les usagers de la route doivent mettre la main encore plus profondément à la poche et repasser une fois de plus à la caisse. Si l’initiative est acceptée, c’est exactement ce qui sera évité. Les discussions de nouveaux modèles de financement tels que des taxes per-çues pour le passage de tunnels ou de cols ou la traversée d’infrastructures urbaines au sens d’un pur péage rou-tier supplémentaire seraient pour le moment abandonnées.
Le nouveau fonds routier actuellement traité par les chambres fédérales, ne serait-il pas une bonne alternative ? Non, le fonds routier ne présente pas une bonne solution. Il a certes été amélioré sur certains points au cours du débat parlementaire ; mais il prévoit une augmentation du prix de l’essence ou du Diesel de 4 centimes par litre. Ce n’est ni une bonne ni une juste mesure, et elle n’est pas nécessaire non plus. Nous payons d’ores et déjà bien assez à la caisse générale de la Confédération. On fait une fois de plus des automobi-listes les «vaches à lait de la nation». L’argent de la route doit revenir à la route ! Il n’existe aucune raison objec-tive pour une augmentation des taxes à la charge des automobilistes.
Si l’initiative est acceptée, aurons-nous moins d’embouteillages sur les routes suisses ?C’est là un des principaux objectifs de l’initiative. Elle exige à juste titre l’affectation systématique à la route de l’ensemble des dépenses routières. La population ne cesse d’accroître, ce qui engendre également une intensification de la circulation. Les routes atteignent leur limite de capacité. Les CHF 1.5 mil-liards gagnés permettraient d’éliminer les goulets d’étranglement et d’amélio-rer en général les infrastructures. Cela signifie moins de bouchons, moins de
stress, et une réduction importante des dommages économiques.
Qui sont les gagnants si l’initiative est acceptée ?L’ACS accorde de l’importance à tous les participants aux transports, que ce soient les automobilistes, les motocy-clistes, les piétons, les cyclistes, ou les personnes voyageant en train, en tram ou en bus. L’initiative leur profite à tous, vu qu’elle aurait par exemple comme résultat des routes de contournement ou des voies réservées aux bus et aux vélos, dans la mesure où elles servent à augmenter les capacités. En fin de compte, les bouchons présentent une contrainte inutile pout tout le monde. Les dommages économiques résultant des heures d’embouteillage se chiffrent chaque année en milliards. Et ce sans compter la diminution de la qualité de vie, tel que le temps perdu au détriment de la famille et des amis, les charges environnementales, le trafic de détourne-ment, et toutes les autres conséquences négatives des encombrements exces-sifs. En outre, l’acceptation de l’initia-tive améliore – et c’est également très important – la sécurité routière. Et pour finir, elle permet de mettre en applica-tion «l’égalité des droits pour le rail et la route». C’est pourquoi le 5 juin 2016, il faut dire oui à un financement équitable des transports !
Par Markus Rutishauser
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33 ANS DE PASSION ET DE COURSES AUTOMOBILES AVEC CHRISTOPHE HURNI.
NEUCHÂTEL LE PILOTE DU MOIS DE LA SECTION
Sportif et compétiteur depuis mon plus jeune âge, c’est à 18 ans que je découvre l’automobile, avec l’obten-tion de mon permis de conduire. Très rapidement, je constate que rouler vite procure des sensations fantastiques, mais demande beaucoup de technique et de maîtrise. Cette nouvelle passion sportive me pousse à faire un grand pas vers la course automobile. En 1983, je m’ins-cris à la très renommée Ecole de pilo-tage française dont sont issus les meilleurs pilotes du moment, comme Jacques Laffite, Jean-Pierre Jarier ou Alain Prost. Je gravis toutes les étapes des sélections, jusqu’à la demi-finale où sont retenus les 12 meilleurs des 450 élèves participants. Eric Bernard (champion du monde de karting) rem-porte le volant et on retrouve au 3e rang un certain Jean Alesi. Je termine 6e et découvre que face à des adversaires beaucoup plus expérimentés, je dis-pose de bonnes aptitudes pour réaliser de belles performances dans ce sport.
À partir de cet instant, je vais inves-tir toute mon énergie dans le défi de devenir pilote automobile. L’objectif n’est pas simple, en étant seul et avec des moyens financiers limités. Je réa-lise alors deux saisons de karting, pour apprendre la course et économiser les sous qui me permettront de faire l’ac-quisition d’une formule 3 d’occasion, à la fin de l’année 1985. Je profite de l’hi-ver pour réviser moi-même ma nouvelle voiture et apprendre les rudiments de la mécanique d’une voiture de course.
Dès 1986 en formule 3, ma progression va être constante. Avec l’aide de spon-sors «mécènes» de plus en plus nom-breux, je gravis les étapes en formule 3, championnat suisse, championnat d’Europe, 2 participations au Grand Prix
de Monaco F3 en ouverture du GP F1. En 1992, je débute en formule 3000 en championnat suisse (7 victoires et 17 podiums en 3 saisons). En dépit de tous mes efforts, je n’arrive pas réunir le budget que réclame le championnat d’Europe de cette catégorie. Malgré ce constat difficile, je vais garder toute ma «Passion» qui va me permettre au fil des années de courir au volant de nombreuses voitures extraordinaires : Formule 3, formule 3000, Clio Cup, Porsche Cup, GP3 (en ouverture du Grand Prix d’Italie F1), formule Renault 3.5, formule Renault 2.0, Ferrari 458 Challenge, Ferrari 458 GT3 (avec un podium aux 12 heures d’Abu Dhabi) et d’une bonne dizaine de F1 à diverses occasions.
J’ai aussi la chance de partager mon expérience par le biais du coaching sur circuit qui m’offre l’opportunité de pilo-ter les plus belles voitures du monde.
Après une belle 2e place en Gentleman Drivers en 2015 au volant d’une for-mule Renault 2.0, je repars cette année pour le Championnat VdeV avec l’objec-tif de viser le titre dans ma catégorie.
Tout jeune, j’avais l’objectif de monter au sommet du sport automobile (F1). 33 ans après et bien que le but n’ait pas été atteint, j’ai vécu des moments inoubliables et je garde aujourd’hui, après plus de 400 courses disputées, le même plaisir et la même passion qu’à mes débuts.
volant Elf en 1983
Christophe Hurni
Formule Renault 2.0 en 2016
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L’INITIATIVE POPULAIRE A ÉTÉ DÉPOSÉE, ELLE A ÉTÉ PUBLIÉE LE 3 MAI 2016 DANS LA FEUILLE FÉDÉRALE, NOUS AVONS 18 MOIS POUR RÉCOLTER 100’000 SIGNATURES !
VAUD «STOP AUX EXCÈS DE VIA SICURA !»
Nous avions fondé beaucoup d’espoirs sur l’initiative parlementaire déposée par le Conseiller national Fabio Regazzi. Le Conseil national, dans sa nouvelle composition, beaucoup plus à droite que lors de la précédente législature, a accepté cette initiative parlementaire et était conscient des excès de «Via Sicura». La commission du Conseil des Etats en a décidé autrement et va pro-poser au plénum de rejeter ce texte.
Dès lors, il ne restait qu’une seule solu-tion au comité de l’Association Stop aux Abus de Via Sicura (ASAVS) : lan-cer l’initiative populaire qui avait été préparée de longue date et qui avait été présentée à la Chancellerie fédé-rale pour acceptation. C’est maintenant chose faite et, depuis le 3 mai 2016, nous pouvons récolter des signatures.
La tâche ne sera pas facile, car, si dans les cantons romands, les usagers de la route sont majoritairement opposés aux modifications législatives intervenues depuis trois ans, il en va tout autrement en Suisse alémanique. Il importe donc que, dès les premières semaines, les feuilles de signatures circulent et que tous les «condamnés potentiels», vous, vos amis et moi, partent à la chasse aux signatures.
C’est à dessein que je parle de «condamnés potentiels» et pas de contrevenants. Car, les sanctions pour les automobilistes et les motards trop pressés ou récidivistes sont plus sévères que celles auxquels sont condamnés les criminels : minimum une année de prison et deux ans de retrait de permis de conduire, sans possibilité d’appréciation de la faute par le juge.
Le magazine AUTO, organe officiel de l’ACS a déjà consacré plusieurs articles et interrogé des usagers de la route considérés comme des «chauffards», alors même que les infractions au code de la route ne mettaient pas en danger la vie d’autrui. Plusieurs pro-cureurs romands se sont déclarés opposés à certaines de ces mesures et il ne se passe pas un jour sans que de nouvelles informations nous par-viennent. Or, la notion même de «délit
de chauffard» est inconnue de la loi : les vitesses à partir desquelles un tel délit est commis ne résultent pas de la loi, ni même de la jurisprudence, mais d’une directive de l’OFROU, organe adminis-tratif d’exécution, mais non législatif.
Nous n’avons pas l’intention de défendre les véritables dangers publics qui peuvent eux être accusés de « chauf-fards », aussi le texte de l’initiative est très précis et propose de modifier la Constitution fédérale comme suit :
Art. 82, al. 4 à 74 La Confédération veille à mettre en oeuvre et à garantir un régime de sanc-tions proportionné et approprié pour les infractions aux règles de la circulation routière.
5 Celui qui, par une violation intention-nelle des règles fondamentales de la circulation, accepte de courir un grand risque d’accident pouvant entraîner de graves blessures ou la mort, que ce soit en commettant des excès de vitesse particulièrement importants, en effec-tuant des dépassements téméraires ou en participant à des courses de vitesse illicites avec des véhicules automobiles, est puni d’une peine privative de liberté de quatre ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
6 L’assureur qui couvre la responsabi-lité civile du détenteur du véhicule auto-mobile et celle des personnes dont il est responsable a un droit de recours contre le preneur d’assurance ou l’as-suré dans la mesure où il aurait été autorisé à refuser ou à réduire ses pres-tations d’après le contrat ou la législa-tion applicable, notamment lorsque les dommages ont été causés alors que le conducteur se trouvait en état d’ébriété ou dans l’incapacité de conduire ou lors d’un excès de vitesse relevant du délit de chauffard. L’étendue du recours tient compte du degré de culpabilité et de la situation économique de la personne contre laquelle le recours est formé.
7 Après une infraction grave, le per-mis d’élève conducteur ou le permis de conduire est retiré pour six mois au mini-mum si, par une violation intentionnelle
des règles fondamentales de la circula-tion, la personne a accepté de courir un grand risque d’accident pouvant entraî-ner de graves blessures ou la mort, que ce soit en commettant des excès de vitesse particulièrement importants, en effectuant des dépassements témé-raires ou en participant à des courses de vitesse illicites avec des véhicules automobiles. Si le conducteur a déjà fait l’objet d’une mesure de retrait pour l’un de ces motifs au cours des cinq dernières années, le permis est retiré pour 18 mois au minimum.
L’ACS soutenait l’initiative parlemen-taire du Conseiller national Fabio Regazzi (qui a depuis adhéré à l’Asso-ciation Stop aux Abus de Via Sicura / ASAVS). Le modification proposée par l’initiative populaire redonne la compé-tence aux juges d’apprécier la faute et réduit fortement les peines minimales.
Nous recommandons à tous les usa-gers de la route qui disposent du droit de vote en matière fédérale de signer cette initiative, car, ils sont tous sus-ceptibles, un jour ou l’autre, de se retrouver en prison, sans possibilité de recours. Pour ceux qui ne disposent pas du droit de vote, ils peuvent nous aider à récolter des signatures et sou-tenir l’ASAVS.
Charles Friderici, Secrétaire général de l’ACS Vaud
TÉLÉCHARGEMENT DES FEUILLES DE SIGNATURES SUR WWW.ACS-VD.CH ET WWW.ASAVS.CH.
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À Genève, la mobilité a un goût de bouchon !Le centre-ville est saturé, l’autoroute de contournement est engorgée tous les soirs et toutes les prévisions confirment que le trafic automobile va encore augmenter ces prochaines années. Tout le monde s’accorde sur un constat : il faut décharger le centre-ville !
À gauche, on nous rabâche toujours les mêmes «solutions» : YAKA renforcer les transports publics, YAKA empêcher au maximum les bagnoles de circuler et de se parquer, comme ça les gens prendront les transports publics. Oui, mais… Les voitures ne vont pas dis-paraître, tout simplement parce qu’on le veut très fort !
La prospérité de Genève, cœur écono-mique de la région, exerce un attrait qui dépasse largement les frontières cantonales. Or, nous avons 110 km de frontière avec la France et seulement 4 km avec la Suisse. Notre influence sur les modes de déplacement dans le Grand Genève s’arrête donc à 7 km du
centre. Au-delà, c’est Paris qui décide ! Pour pouvoir opérer un véritable trans-fert sur les transports publics des 550’000 mouvements quotidiens à travers nos frontières, il faudrait que Genève se dote d’une étoile RER qui va chercher les gens là où ils habitent. Le CEVA est un premier pas dans ce sens, mais il est largement insuffisant.
À titre d’exemple, la frontière du côté de Ferney-Voltaire enregistre chaque jour 51’600 déplacements, dont 4400 en transports publics. Si l’on voulait absorber ce genre de trafic avec des transports publics, il faudrait donc mul-tiplier leur capacité plus de 10 fois. Pourtant, cet axe avec son tram en site propre, est particulièrement bien des-servi et déjà totalement saturé !
GENÈVE VOTATIONS DU 5 JUIN CRUCIALES POUR LA MOBILITÉ GENEVOISE
Les voitures continueront donc d’arri-ver à Genève, ce d’autant plus qu’un nombre croissant de nos concitoyens, chassés par la crise du logement, choi-sissent de s’établir de l’autre côté de la frontière et viennent encore augmenter le flot des pendulaires. Le seul moyen de réduire le flux de véhicules serait de réduire notre attractivité économique et cela, il n’en est pas question !
Il va donc falloir trouver un moyen de gérer et de canaliser ce flot croissant de véhicules. Le 5 juin, le peuple se prononcera, entre autres, sur deux ini-tiatives cantonales qui tentent juste-ment d’apporter une réponse à cette problématique.
L’IN157, «OUI À LA GRANDE TRAVER-SÉE DU LAC !» L’initiative «OUI à la grande Traversée du Lac !» demande 3 choses :
1) Réaliser une Traversée du Lac pour boucler le contournement de Genève2) Envisager un partenariat avec le secteur privé, pour sa réalisation 3) Prendre des mesures d’accompa- gnement : aménager les rives, réduire les nuisances dans les zones urbanisées, renforcer l’effi- cacité des transports publics, etc…
Sa réalisation, conjointement à l’élar-gissement déjà prévu du contourne-ment de Genève, déchargera notre centre-ville saturé en canalisant le trafic de transit.
Comme dans toutes les agglomérations dotées d’un périphérique, les automo-bilistes se trouvant plus proches de l’autoroute que du centre, auront ten-dance à sortir de Genève, faire le tour, et «ré-entrer» au plus proche de leur destination finale.
Les calculs des ingénieurs de la circu-lation montrent que cette inversion des flux de déplacement, représentée ci-contre par les flèches rouges, permet-tra une diminution de 26 % du trafic sur les principales artères du centre-ville.La Traversée du Lac permettra égale-ment de raccourcir la durée de nom-breux trajets. On gagnera par exemple :
è 13 minutes pour aller de Nations à Collonge-Bellerive
è 15 minutes pour aller de l’Aéroport à Chêne-Bourg;è 15 minutes pour aller de Palexpo à Colognyè 20 minutes pour aller de Versoix à Veyrier
Comme vous le savez tous «Le temps c’est de l’argent», que pourrait donc nous rapporter financièrement la Traversée du Lac :
Coût de la Traversée6 milliards (avec une marge de 30 %)Amortissement sur 30 ans200 millions/an Intérêts2 % sur 3 milliards = 60 millions/an Entretien5 millions/anCoût annuel total265 millions/an
Economies de temps réalisées par la suppression des bouchons : 50 heures/an par personne selon les statistiques fédérales, soit pour Genève 50 heures x 200 mille véhicules = 10 millions d’heures/an d’économi-sées, multiplié par CHF 30.-/heure = 300 millions. Donc :
CHF 300 millions – CHF 265 millions CHF 35 millions
Economies globales pour le canton 35 millions/an
La grande Traversée du Lac est un véritable projet d’avenir, indispensable pour accompagner le développement de Genève !
VOTEZ OUI À L’IN 157 POUR UNE GRANDE TRAVERSÉE DU LAC
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FRIBOURG ECORALLYE
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACS FRIBOURG
SAMEDI 10 SEPTEMBRE 2016 – FORUM FRIBOURG
VENDREDI 10 JUIN 2016 AU SALON DES FRÈRES EDWIN ET BRUNO STUCKY (Givisiez)
ECORALLYE est une manifestation regroupant les principales marques de véhicules écologiques et donnant la possibilité à leurs propriétaires de participer à un rallye.
Les personnes possédant un véhicule électrique et désirant participer au ral-lye peuvent déjà s’inscrire auprès du secrétariat ! Les détails ainsi que les frais d’inscription suivront !
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PETITES ANNONCES
07h - 09h
09h - 12h
09h - 17h
14h
18h
17H30 Accueil des membres et des invités.Merci de réserver cette date. La convocation vous parviendra par courrier dans le courant du mois de mai.
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PILOTE DU MOIS30260AUTO
KEVIN JOERG GAGNEÀ ÊTRE CONNUTROP PEU CONNU EN HELVÉTIE FRANCOPHONE, LE SAINT-GALLOIS KEVIN JOERG PEUT ÊTRE CONSIDÉRÉ À L’HEURE ACTUELLE COMME LE PENDANT ALÉMANIQUE DU PROMETTEUR LOUIS DELÉTRAZ.
Séparés par la langue de leurs origines et la barrière de rös-tis, le chemin de Kevin Joerg, comme celui de Louis Delétraz
est passé par la case du team Josef Kaufmann. Une bonne étape pour l’alé-manique, 2e du championnat NEC et 3e de l’Eurocup FR2.0. Au seuil de l’exer-cice 2016, la progression nécessitant de passer à un échelon supérieur, et après des tests intensifs au volant de Formule Renault 3.5 et GP3, Kevin a opté pour un bail dans l’antichambre du GP2, en inté-grant l’équipe Dam’s de Jean-Paul Driot. Une équipe «famille d’accueil» et marche vers les sommets pour d’autres suisses, tels Romain Grosjean (GP2), Neel Jani (FR 3.5) et aujourd’hui Sébastien Buemi en Formula E.
Parlez-nous de vous et de vos débuts en sport automobile ?J’ai 20 ans, originaire de Weesen dans le canton de Saint-Gall. J’ai débuté à 12 ans, c’était assez tard pour commencer le karting. Je ne me suis pas attardé en kart, pour faire le pas en 2011 vers la monoplace. D’abord en Formule BMW et Abarth, puis en Formule Renault avec le team d’Andreas Jenzer. Ensuite, je suis passé chez Josef Kaufmann avec laquelle j’ai disputé deux saisons de Formule Renault en NEC et Eurocup. Cette année je vais faire du GP3 avec Dam’s.
Qu’est-ce qui vous a convaincu de vous engager avec Dam’s ?J’ai fait les tests d’avant-saison à Abu Dhabi avec deux autres teams, pourtant c’est en parlant avec Jean-Paul Driot que j’ai décidé de rejoindre son équipe. Je connaissais la réputation de Dam’s et ses résultats en GP2, 3.5 et aussi Formula E. J’étais déjà convaincu que ce serait une chance pour moi de rou-ler chez lui. C’est certainement une des meilleures équipes du plateau, énormé-ment de très bons pilotes sont passés par Dam’s.
Quelles différences avez-vous constatées entre GP3 et 3.5 ?Beaucoup et peu de différences entre ces deux voitures. Sur la GP3, le focus est vraiment axé sur les pneus Pirelli, il faut appliquer son pilotage à la meilleure exploitation possible des quatre coins de la voiture. En comparaison, la 3.5 dispose de vraiment beaucoup plus de grip aérodynamique. La puissance est égale, tout se joue sur le grip et son exploitation. On peut dire que c’est peut-être un petit avantage de travailler tôt avec les pneus Pirelli, en vue du GP2 et pourquoi pas de la F1.
Les derniers tests se sont plutôt bien déroulés pour vous avec le meilleur temps, c’est prometteur pour le début de saison ?Le team débute cette saison en GP3, tout était nouveau pour eux, comme pour moi. Nous avons progressé jour après jour en apprenant à chaque sortie, pour finir avec le meilleur chrono. Alors oui, c’est encourageant, mais on sait que la concurrence est prête également.
Vous faites partie de la Renault Academy, comme Louis Delétraz et deux autres pilotes, cette situation ajoute-t-elle de la pression ?C’est une chance pour nous de faire par-tie d’une filière, on doit savoir la saisir. Bien sûr il va falloir prouver notre valeur, mais c’est la même chose pour chaque pilote, nous devons toujours gérer la pression, c’est l’adrénaline du sport.
La première manche de la saison approche, quel est votre objectif dès Barcelone et le but ultime ?Mon objectif est de terminer le cham-pionnat 2016 dans les cinq premiers. Pour cela, il faut être consistant, mar-quer des points régulièrement et faire les comptes en fin de saison. Ensuite, naturellement j’espère piloter un jour en F1. Le retour de Renault sera bénéfique pour la F1 et pour les jeunes pilotes.
Par Gérard Vallat
Conduire demain en toute sécurité et avec clairvoyance – en véritable routinierAvec «Routinier – clairvoyance au volant», vous continuez à conduire en toute sécu-rité: rendez-nous visite lors d’un événe-ment Routinier dans votre région. Testez gratuitement vos réactions, votre vue et votre ouïe. Profitez de nos suggestions variées et de nos prestations de conseil: en ligne ou dans le cadre d’un entretien personnel, nous vous expliquons comment vous entraîner à la conduite.
La mobilité individuelle est un gage de liberté, d’indépendance, de qualité de vie. Nous allons au travail en voiture. Nous profitons de la belle saison pour parcourir différents cols et partir à l’aventure en camping-car. Nous sou-haitons conserver cette autonomie aussi longtemps que possible. Les seniors ont eux aussi de plus en plus besoin de pouvoir rester mobiles: dans 20 ans, nous aurons près de 60 % de seniors de plus parmi les usagers de la route. Et ce dans un trafic encore plus dense qu’il ne l’est aujourd’hui.
Les routiniers ont une conduite plus sûreDe nouvelles règles de conduite, une densité de trafic plus élevée et des voies de circula-
tion toujours plus complexes: les automobi-listes de longue date sont expérimentés. La circulation routière a évolué de façon signifi-cative au cours de ces dernières décennies. Les routiniers sont au volant depuis de nom-breuses années et ont collecté de précieuses expériences sur les routes. Ils adoptent une conduite très sûre, sont particulièrement atten-tifs et proactifs au volant, contribuant ainsi à réduire le nombre d’accidents de la route.
Les routiniers veulent rester dans la course. C’est pourquoi ils attachent une grande importance à la formation continue. Les auto-mobilistes qui entraînent leurs réactions, entretiennent leurs sens et rafraîchissent régulièrement leur pratique au volant ainsi que leurs connaissances théoriques, sont parfai-tement aptes à composer avec la densité croissante du trafic. Les routiniers sont maîtres de la situation. Cela leur permettra, à l’avenir également, de cerner rapidement chaque situation et, au besoin, de prendre instantanément les bonnes décisions.
Un routinier aujourd’hui comme demainLes automobilistes expérimentés veulent conserver une conduite sûre. La campagne de l’ACS «Routinier – clairvoyance au volant», les soutient au travers d’offres variées:
Les routiniers ont la possibilité de tester leur capacité de réaction dans un simulateur de conduite et de faire vérifier leur acuité visuelle et auditive lors de différentes manifestations;
découvrent des moyens de rafraîchir leurs connaissances théoriques, p.ex. en ligne à l’aide de nombreuses questions et réponses, ou grâce à la brochure des panneaux routiers;
découvrent comment entraîner leur pratique au volant;
entraînent leur rapidité de réaction, p.ex. à l’aide d’un entraînement cérébral sur Internet;
bénéficient de différentes offres d’entraîne-ment et de conseil;
obtiennent des conseils et suggestions pour partir en vacances sans stress;
profitent de nombreux conseils de sécurité concrets, abordant différentes théma-tiques, de A comme attention à Z comme zigzag.
Les événements «Routinier» (voir encadré) permettent aux automobilistes de tester leurs réactions et de faire contrôler leurs yeux et leur ouïe.
Vous trouverez sur routinier.ch de nombreux conseils et idées supplémentaires pour conti-nuer à conduire en toute sécurité.
www.routinier.ch | ligne info 031 328 31 33
Clairvoyance au volant
Publireportage: les usagers de la route expérimentés se perfectionnent
Conduire en toute sécurité et en toute décontraction: les conducteurs routiniers se perfectionnent
«Routinier – clairvoyance au volant» est une campagne de sécurité routière de l’Automobile Club de Suisse (ACS)
et bénéficie du soutien du Fonds de la sécurité routière et d’autres partenaires.
Restez un routinier – rendez-nous visite.«Routinier – clairvoyance au volant» prend aussi la route et fera bientôt halte dans votre région. Lors de ces événements, vous pouvez tester gratuitement votre capacité de réaction dans un simula-teur de conduite et faire contrôler vos yeux et votre ouïe. L’équipe «Routinier» vous conseille dans tous les domaines pour vous garantir une mobilité sûre.
Concours: gagnez un séjour à l’hôtel 4 étoiles Eiger à Mürren!1er prix: quatre jours à l’hôtel 4 étoiles Eiger à Mürren pour 2 personnes, y compris de nombreux extras (valeur CHF 1700.–). 2e et 3e prix: un cours de conduite (valeur CHF 350.–).
Vous pouvez participer sur le site routinier.ch ou sur place, lors d’un événement «Routinier».
«Routinier» près de chez vous: du 20 au 28 mai 2016: Comptoir de Romont, Foire de la Glâne
du 8 au 11 juin 2016: Milavy Centre, Avenches
du 15 à 18 juin 2016: Matran Centre, Matran
du 29 juin au 2 juillet 2016: Centre Commercial Migros, Crissier
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Bon
Bienvenue chez «Routinier»!Apportez-nous ce bon sur notre stand et échangez-le contre un petit présent personnel. Nous nous réjouissons de votre visite!
financement-equitable-transports.ch
Aller de l’avant!
Halte aux bouchons: les communes profitentLes usagers de la route paient toujours plus d‘impôts et de redevances – et sont quand même bloqués dans les bouchons. Grâce à l‘initiative, les cantons recevront 150 millions de francs de plus pour les routes cantonales et communales.
Accroître la sécurité Les routes sont à la limite de leur capacité. La population aug-mente et avec elle le trafic. Les contournements des quartiers résidentiels apportent de la sécurité. Tout le monde profite d‘une réduction du trafic – aussi les cyclistes, les piétons et les transports publics.
Ne pas augmenter le prix de l‘essenceLe Parlement veut augmenter le prix des carburants pour aménager les routes. L‘initiative empêche cela. Sur les quelque 9 milliards de fr. que les usagers de la route versent à la Con-fédération, seuls 30% vont à l‘infrastructure routière. L‘argent est donc bien là, il suffit de l‘engager à bon escient.
Pour l‘économie, les arts et métiersLes artisans et entreprises de services ont besoin de bonnes liaisons routières. Les bouchons provoquent des pertes d‘en-viron 2 milliards de francs. A charge finalement des clients et consommateurs!
OUI le 5 juin