magazine portrait - février 2013
DESCRIPTION
Magazine PORTRAIT - Février 2013TRANSCRIPT
4,95$
Portrait_fév_2013_01_Layout 1 2013-01-28 11:15 Page 1
portrait2_76_Layout 1 2012-09-19 21:08 Page 1
PORTRAIT /3
Le mois de février. Le mois par excellence pour parler de sentiments, de famille, d’amour et
de tous les sujets qui nous apportent chaleur et réconfort. notre dossier principal en traitera
d’ailleurs abondamment, St-Valentin incluse!
des articles forts intéressants feront certes vibrer votre corde sensible en vous présentant
les portraits d’un couple qui a choisi d’être famille d’accueil, de personnes qui survivent à
une greffe de cœur et de la personne coup de cœur choisie par un étudiant de l’université
Laval. À propos de l’université, portrait a accepté de publier les textes de trois étudiants
qui ont préparé un article dans le cadre d’un de leurs cours du programme de rédaction
professionnelle.
Le présent numéro de portrait vous fera aussi découvrir Éric pichette, l’homme qui dirige le
groupe qualinet présent à québec depuis le milieu des années 1980. Mais il vous réserve
aussi une surprise de taille : une entrevue de « star » avec nul autre que Bonhomme
carnaval. celui-là même qui met de la chaleur dans nos mois de février frisquets.
Vous retrouverez aussi dans nos chroniques habituelles, le portrait d’un jeune danseur qui
s’est rendu plutôt loin dans son domaine, d’une artiste peintre, un volet de santé à ne pas
oublier et un pan d’histoire sur les ponts… de glace. Vous en apprendrez aussi un peu plus
sur une personnalité de québec, danny Gagnon. Mais en feuilletant votre portrait avec
attention, vous verrez qu’un tout nouveau centre de conditionnement a ouvert ses portes
à neufchatel, le Gold’s Gym, et qu’un abonnement d’un an est même offert en tirage!
Bonne lecture de portrait, le magazine des gens de québec!
Stéphane Gadoury
Éditeur
Éditeur
Stéphane Gadoury
rÉdactrice en chef
Sandra Gravel
directrice de production
aïcha ricbourg
VenteS
Stéphane Gadoury
céline Lavoie, Julie roy
418 877-9735
photoGraphieS
Michel roy
www.digitaldirect.ca
rÉdaction
diane Bergeron, anne-Marie
deschênes, Sandra Gravel,
Sylvie Lamothe, Joannie Langlois,
audrey St-amand
chroniqueurS
darko Bertrand, Véronique hébert,
dr Marc Lacroix,
rÉViSion LinGuiStique
Sandra Gravel, Sylvie Lamothe
GraphiSMe
aïcha ricbourg, patrick Verret
diStriBution coMMerciaLe
Serge Monico
diStriBution rÉSidentieLLe
transcontinental
postes canada
Site internet
www.magazineportrait.com
conception et hÉBerGeMent WeB
www.neweb.ca - [email protected]
courrieL
prochaine parution
avril 2013
Magazine portrait
815, boul. Lebourgneuf, bureau 212
québec (qc) G2J 1c3
téléphone : 418 877-9735
télécopieur : 418 624-8633
Le magazine portrait est distribué dans la grande
région de québec, à 40 000 exemplaires par parution,
6 fois par année.
tous droits réservés. toute reproduction partielle ou
intégrale de cette publication, par quelque procédé que
ce soit, est strictement interdite sans autorisation
préalable.
portrait prend toutes les précautions pour
vérifier et corriger le contenu du magazine et se
dégage de toutes responsabilités liées à des
erreurs de typographie, d'impression ou autres qui
pourraient s'y glisser.
Février,mois du coeur
Édito
/magazineportrait
Portrait_fév_2013_03_Layout 1 2013-01-28 10:37 Page 1
SOMMAIRE
6sAINT VALENTIN ÉTAIT-IL AMATEuR DE ROsEs ROuGEs ET DE CHOCOLAT?
10PORTRAIT DE VIE
REVENIR Au MONDE
14PORTRAIT DE sTAR
BONHOMME CARNAVALRENCONTRE AVEC uNE VRAIE sTAR!
20EN COuVERTuRE
ÉRIC PICHETTEPROFIL D’uN LEADER NATuREL
28PORTRAIT COMMuNAuTAIRE
êTRE FAMILLE D’ACCuEILLEs jOIEs ET LEs PEINEsDE L’ATTACHEMENT
32PORTRAIT COuP DE CœuR
jOsÉE LEVEsQuEuNE DÉCROCHEusE QuI RACCROCHE
36PORTRAIT D’AFFAIREs
LE NOuVEAu GOLD’s GYMDE NEuFCHâTEL
40PORTRAIT DE PERsONNALITÉ
DANY GAGNONuN jONGLEuR DE TALENT
46PORTRAIT DE NOTRE HIsTOIRE
PONTs DE GLACEC’ÉTAIT AVANT LE BÉTON
50CHRONIQuE sANTÉ
LE DON D'ORGANEs, uNE sOuRCE DE VIE
52PORTRAIT DE jEuNE
NICOLAs BÉGINFAIRE DE sA PAssIONuN MÉTIER
56PORTRAIT D’AFFAIREs
DOMAINE MÉTÉORE
62PORTRAIT sPORTIFALAIN DÉRAsPEATHLÈTE ACCOMPLI
66PORTRAIT D’ARTIsTE
IsABELLE LOCkwELL uN DON DE LIBERTÉ
70CHRONIQuE DÉCOLEs ACCEssOIREs DE TABLE LEs PETITs DÉTAILs QuIFONT LA DIFFÉRENCE!
77PORTRAIT PHILANTHROPIQuE
LA 17e MAIsON TANGuAY
78PORTRAIT PHILANTHROPIQuE
LE BAL Du MAIRE
80CHRONIQuE FINANCIÈRE
uNE APPROCHE DIFFÉRENTEsANs êTRE NOuVELLE
83CARNAVAL DE QuÉBEC
PROGRAMME OFFICIEL
96BIENTôT EN sALLE
CINÉMA
98CONCOuRs
20
FÉVRIER 2013
ÉRIC PICHETTE
40DANY GAGNON
14BONHOMME CARNAVAL
4/ PORTRAIT
Portrait_fév_2013_04_Layout 1 2013-01-28 14:28 Page 1
6655 boul. Pierre Bertrand www. lamangueverte.comfacebook . twitter . pinterest
Ou tout autre évènementLaissez-nous vous faire vivre La Mangue Verte
Un mariage...
Simple et Chicélaboration de votre menubuffet à stations thématiques multiplescocktail dinatoîrerepas à l’assiettesweet table
et bien plus...
nous travaillons avec des collaborateurs de choix tels: photographe, sommelier, fleuriste, planificatrice...
NouveauEspace Boutiqueproduits maison et comptoir traiteur express
Valérie Busque photographe
Saint Valentin
était-il amateur de roses rouges
et de chocolat?Douce-amère Saint-Valentin. Tourbillon de cœurs, de chocolats, de
roses rouges et de mille et une petites attentions; amour et passion
pour certains, obligation et consommation pour d’autres. Certains s’en
font même les fiers boycotteurs. Cette fête que nous célébrons tous
les 14 février, d’où vient-elle? Et surtout… la célébrons-nous de la
bonne façon?
6/pORTRAIT
Portrait_fév_2013_06-07-08-09_Layout 1 2013-01-28 09:11 Page 1
pORTRAIT/7
Portrait_fév_2013_06-07-08-09_Layout 1 2013-01-28 09:11 Page 2
Il semble que la véritable origine de la Saint-
Valentin se soit perdue. Les écrits la concernant
évoquent en effet des histoires dissemblables,
dont les faits varient d’une version à l’autre et
même, parfois, se chevauchent. Aussi serait-il
difficile de s’y fier entièrement. Ces histoires,
il conviendrait d’ailleurs plutôt de les
appeler « légendes », puisqu’elles ont
vraisemblablement été modifiées au fil du
temps : améliorées, adaptées au bon goût de
la croyance populaire, on leur a peu à peu
ajouté une teinte de romantisme qui les lie
davantage à la Saint-Valentin d’aujourd’hui.
Parmi les légendes les plus répandues sur
la provenance de la fête de l’amour, trois
principales priment toutefois, l’une susceptible
de plaire aux historiens d’entre vous, l’autre
aux plus romantiques et l’autre aux amants
de la nature.
DES LÉGENDES
Un des mythes les plus connus nous transporte
dans la Rome antique, ère pendant laquelle
la fête chrétienne de la Saint-Valentin aurait
été inventée afin de remplacer une fête
païenne appelée « Lupercales ». Ces festivités,
dédiées avant tout aux célibataires, avaient
lieu le 15 février, le milieu de ce mois étant
à l’époque associé à amour et à fertilité. Les
fêtards y pratiquaient des rites de fécondité
et des loteries de l’amour afin de trouver
l’âme sœur. C’est de cette même ambition de
former des couples heureux qu’une fête
sainte serait donc née.
Selon d’autres récits, l’amour serait aujourd’hui
commémoré en l’honneur d’un ancien prêtre
romain nommé – vous l’aurez deviné! – Valentin.
Jadis, ce dernier acceptait de marier les
soldats à leur bien-aimée dans l’illégalité,
désobéissant ainsi à l’empereur de l’époque,
Claude II, qui avait interdit le mariage sur
tout son territoire. Le manège du religieux
découvert, on l’emprisonna et le condamna
à mort. C’est pendant sa peine qu’il se serait
lié d’amitié (ou d’amour, selon les versions)
avec une femme à qui il envoya une missive
avant son exécution, un message signé
« de votre Valentin ». Le romantique
Valentin fut battu et décapité un 14 février.
Surprise! La naissance de la célébration
de l’amour pourrait aussi remonter au
Moyen Âge. À cette époque, la France et
l’Angleterre entretenaient une croyance
selon laquelle commençait, le 14 février,
la saison des amours chez les oiseaux.
Les hommes auraient alors décidé que
ce jour serait aussi le plus propice
à leurs déclarations d’amour. Valentins
commencèrent donc à chercher valentine!
Des sceptiques? C’est peu étonnant.
Il serait difficile de voir la réelle origine
de la Saint-Valentin dans des légendes
aussi différentes les unes des autres.
Lupercales, saint Valentin, les oiseaux…
Allez, faites-vous plaisir : choisissez celle
qui vous plaît. Et tant qu’à y être,
pourquoi ne pas aussi la fêter comme
il vous plaît?
St. Valentin Baptisant St. Lucilla (peinture à l’huile de Jacopo Bassano)
8/pORTRAIT
Portrait_fév_2013_06-07-08-09_Layout 1 2013-01-28 09:11 Page 3
LA SAINT-VALENTIN
D’AUJOURD’HUI
La Saint-Valentin comme nous la
connaissons en 2013 est célébrée
différemment un peu partout dans le
monde. En Colombie, le jour de l’amour
et de l’amitié, le día del amor y amistad,
se fête le troisième samedi de septembre.
Au Japon, cet anniversaire soumet
apparemment les femmes à des rites
assez sérieux, entre autres à celui d’offrir
à leurs collègues de travail des friandises
d’un prix exorbitant. Les Brésiliens, eux,
fêtent le día dos namorados, le « jour des
amoureux », le 12 juin.
Au Québec, le 14 février représente
depuis longtemps le jour de la fête des
amoureux et, quoique la plupart des
Québécois la fêtent, tous ne la
conçoivent pas de la même manière.
Elle est pour certains une occasion, voire
une obligation, de consommer, d’investir
dans une relation amoureuse. Chocolats
de qualité, roses rouges puisqu’elles
représentent l’amour, repas dans
un restaurant de renom, nuit des plus
romantiques dans un hôtel et plus
encore. L’amour, ça coûte cher!
Pour les autres, la Saint-Valentin est
davantage un prétexte, une journée où il
leur est bon de montrer l’amour ressenti
de la façon la plus simple, la plus pure qui
soit. Il leur semble d’autant plus
savoureux de faire plaisir aux personnes
chères sans faire la moindre dépense :
déjeuner au lit pour « coloc », coup de fil
aux grands-parents, charmant bricolage
– oui oui, un valentin – pour amoureuse,
soirée avec les parents… parce que
c’est ça, l’amour. Parce ça peut être aussi
simple que ça, la Saint-Valentin!
- Audrey St-Amand
pORTRAIT/9
Portrait_fév_2013_06-07-08-09_Layout 1 2013-01-28 09:11 Page 4
On a tous, un jour ou l’autre, eu une deuxième chance. Une deuxième chance de gagner un prix, de faire ses
preuves, de mériter la confiance de quelqu’un, etc. Mais une deuxième chance de vivre? Il y a bien ceux qui sortent
indemnes d’un grave accident ou ceux qui l’ont « échappé belle » lors d’une périlleuse aventure. Mais il y a aussi
ceux qui sont condamnés à mourir et qui, arrivés à la porte de Saint-Pierre, obtiennent un deuxième aller vers la vie,
grâce à l’organe d’un donneur qui, lui, n’aura pas eu une seconde chance. Voici l’histoire de trois greffés du cœur
pour qui le mot « renaître » a pris tout son sens.
REVENIR AU MONDEGREFFÉS DU CŒUR
PORTRAIT /51
PORTRAIT de vie
10/pORTRAIT
Portrait_fév_2013_10-11-12-13_Layout 1 2013-01-27 19:24 Page 1
ANNIE GIRARD DE SAINT-ROMUALD
À la naissance, Annie Girard était atteinte d’une maladie héréditaire
rare, une malformation congénitale du muscle cardiaque appelée
« cardiomyopathie hypertrophique ». Mais elle ne l’a appris qu’à l’âge
de 18 ans, lors d’un examen de routine. Enfant, elle voyait bien qu’elle
peinait à suivre le rythme dans les cours d’éducation physique, mais
elle croyait, tout bonnement, être nulle dans les sports. Après le
diagnostic, les problèmes se sont succédé et, à 24 ans, Annie a dû
subir une intervention à cœur ouvert. Huit ans plus tard, malgré tous
les traitements reçus, la malade apprend que seule une greffe
cardiaque peut lui éviter la mort. Elle a beaucoup de difficultés à
accepter le diagnostic et ressent une grande colère envers l’injustice
de la maladie et ses conséquences.
Après la greffe, Annie met du temps à remonter la pente, elle est
dépressive et doit prendre énormément de médicaments. Seulement,
six mois plus tard, lorsqu’elle réussit à courir durant une minute, chose
qu’elle n’aurait jamais pu faire auparavant, c’est la révélation.
Un formidable sentiment de liberté s’empare d’elle. Annie Girard
renaît, littéralement.
COURIR POUR DONNER
Elle n’a pas cessé de courir depuis. « Quand j’ai décidé de courir, un an
après la greffe, je me disais que j’avais reçu un cadeau extraordinaire
et que j’étais redevable. Alors, j’ai décidé d’amasser des fonds pour la
Fondation de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie
de Québec. J’ai commencé par un demi-marathon, j’ai fait ensuite
différentes courses, puis enfin, le défi des escaliers. Je ne pensais
jamais que ça prendrait autant d’ampleur, mais en quatre ans j’ai remis
60 000 $ à la Fondation! »
De plus, elle donne des conférences dans les écoles secondaires sur
le thème de la passion. « Je leur raconte mon histoire et je leur parle
de l’importance de se trouver une passion et d’adopter de bonnes
habitudes de vie le plus tôt possible, pour que ça devienne un mode
de vie. Les jeunes sont très réceptifs et, en fin de compte, je reçois
bien plus que ce que je donne. C’est vraiment spécial. »
Cinq ans après la greffe, Annie est toujours aussi candide. « Chaque
jour, je me dis que je suis chanceuse d’être en vie. » Elle compte bien
continuer à amasser des fonds, même si elle ne peut plus courir de
longues distances (5 km seulement) en raison d’une blessure à un
genou. Il reste qu’elle s’entraîne cinq fois par semaine et que son bilan
de santé est extrêmement positif. « Je suis mieux qu’une neuve, lance-
t-elle. Ce cœur, c’est le mien maintenant. Je l’aime et j’en prends soin. »
« Je suis mieux qu’une neuve.
Ce cœur, c’est le mienmaintenant. Je l’aimeet j’en prends soin. »
pORTRAIT/11
Portrait_fév_2013_10-11-12-13_Layout 1 2013-01-27 19:24 Page 2
ALEXANDRE TREMBLAY DE ST-ÉTIENNE-DE-LAUZON
Le périple médical d’Alexandre Tremblay s’est amorcé le jour de son
33e anniversaire, le 4 mars 2008. Entré d’urgence à l’Hôtel-Dieu de
Lévis, il apprend qu’il est atteint d’une myocardite, d’une péricardite
et d’une endocardite, cadeaux laissés par un malencontreux virus.
« Toutes les couches de mon cœur étaient enflammées et il avait
presque doublé de volume », se souvient-il. L’infection bactérienne
guérit, mais un problème d’insuffisance cardiaque demeure. Quelques
semaines plus tard, le jeune homme reçoit un défibrillateur automatique
à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.
Retourné au travail en février 2009, il sait qu’il souffrira d’insuffisance
cardiaque toute sa vie et qu’il pourrait y avoir des complications.
« En juillet 2009, mon état s’est détérioré et j’ai dû arrêter de
travailler. » Sa descente aux enfers s’est poursuivie. Si bien qu’en
octobre 2009, le malade est inscrit sur la liste d’attente pour une
greffe du cœur. Dans l’intervalle, il reste chez lui sous perfusion
continue de Primacor, un médicament utilisé pour prévenir les
défaillances cardiaques. « Je disais à tout le monde, à la blague, que
j’allais recevoir mon cœur à la Saint-Valentin et que tout irait bien. »
UN JOUR DE RETARD
Malgré cette pensée positive, le 14 février arrive et le cœur n’est pas
au rendez-vous. Au souper, avec sa conjointe, il décide de demander
un cœur mécanique pour augmenter ses chances de survivre jusqu’à
la greffe. « Ma conjointe était très inquiète. De plus, mon fils avait
seulement 11 mois à ce moment-là et j’étais motivé à vivre le plus
longtemps possible, pour lui. » Le lendemain, il se rend à l’hôpital
annoncer sa décision. Alors qu’Alexandre, résigné, attend pour une
prise de sang, le Dr Bernard Cantin vient à sa rencontre pour lui
annoncer, contre toute attente, qu’on vient de lui trouver un cœur!
« Je n’arriverais pas à le croire, je pleurais! Puis, j’ai téléphoné à ma
conjointe et à mes parents pour leur annoncer la grande nouvelle. »
En somme, ce cœur, il n’avait qu’un jour de retard…
L’opération dure cinq heures. À son réveil, étrangement, il souffre d’un
petit défaut de langage qui disparaîtra quelques jours plus tard.
Un héritage du donneur? Qui sait. « J’ai eu une deuxième chance,
convient-il, parce que j’étais condamné à mourir. » Vive le don d’organe!
12/pORTRAIT
« J’ai eu une deuxièmechance, parce que j’étais condamné
à mourir. »
Portrait_fév_2013_10-11-12-13_Layout 1 2013-01-27 19:24 Page 3
pORTRAIT/13
JEAN GRAVEL DE BOUCHERVILLE
En septembre 2002, par un beau samedi matin, Jean Gravel, 37 ans,
s’évanouit soudainement dans son garage. C’est l’aînée de ses trois
filles, âgée de 10 ans, qui le trouve par terre. Jean avait repris
connaissance, mais il n’arrivait pas à se lever. « Dans l’ambulance, j’ai
entendu le secouriste décrire mes symptômes au téléphone et dire :
"Y’a pas d’pouls!" Comment ça pas d’pouls? » Son cœur fonctionnait
à 20 % de sa capacité… « À l’Hôpital Pierre-Boucher de Longueuil, j’ai
appris que j’avais contracté un virus rare et fulgurant, probablement
dans un avion, et qu’il grugeait mon cœur. J’ai été transféré à l’Institut
de cardiologie de Montréal où on m’a implanté sans attendre
une pompe mécanique. Quand je me suis réveillé, j’ai appris que
j’attendais une greffe, méchant choc! » Le malade a été un des
premiers au Québec à recevoir cette technologie récente, une pompe
(Novacor) destinée à fournir un support cardiaque temporaire.
« J’ai été très chanceux, on m’a trouvé un vrai cœur 12 jours plus tard.
Le 4 octobre, c’était la greffe et quatre semaines après, j’étais chez moi. »
EN MOUVEMENT
Dix ans plus tard, le greffé est plus en forme que la moyenne des
gens. « Tout se passe dans la tête. J’ai de bonnes habitudes de vie et
je me garde en forme. » De fait, Jean Gravel fait 20 km de vélo deux
à trois fois par semaine, en été, et du vélo stationnaire, en hiver.
Ces dernières années, il a parcouru deux fois en vélo la distance
aller-retour entre Montréal et Québec, notamment au profit de la
Maison des greffés.
Et ce n’est pas tout. Il a remporté une médaille d’or dans l’épreuve de
vélo (20 km) aux Jeux canadiens des greffés, en 2011. Il a également
participé en 2012 aux Jeux d’hiver mondiaux des greffés dans les
disciplines du biathlon (ski de fond et tir à la carabine), du slalom
géant (ski alpin) et du ski de fond (3 km). Il renouvellera l’expérience,
en juillet prochain, aux Jeux d’été qui auront lieu en Afrique du Sud.
Soucieux de faire avancer la cause du don d’organe, Jean Gravel donne
des conférences dans les milieux hospitaliers pour raconter son
histoire et sensibiliser le personnel soignant à l’importance d’identifier
les donneurs potentiels parmi les patients qu’ils soignent.
Toujours en mouvement – il voyage beaucoup pour son travail –
Jean Gravel essaie toutefois « de rester dans le moment présent. »
On comprend pourquoi.
- Sylvie Lamothe
« Tout se passe dans latête. J’ai de bonnes
habitudes de vie et jeme garde en forme. »
Portrait_fév_2013_10-11-12-13_Layout 1 2013-01-27 19:24 Page 4
PORTRAIT de star
14/pORTRAITPhotograPh i E : M ichEl roy
Bonhomme avec notre rédactrice Sandra Gravel
Portrait_fév_2013_14-15-16-17-18-19_Layout 1 2013-01-27 19:18 Page 1
RENCONTRE AVEC UNE VRAIEBONHOMME CARNAVAL
Portrait vous propose ce mois-ci, rien de moins qu’une interview
biographique avec l’incomparable Bonhomme Carnaval. Celui-là
même qui prend possession de la ville de Québec en février de
chaque année, depuis 59 ans.
À peine quelques jours après avoir reçu les clés de la ville, Bonhomme
a accepté de nous dévoiler quelques-uns de ses secrets, histoire
d’en apprendre davantage sur ce grand personnage avant que
l’effervescence du Carnaval occupe tout son temps, du 1er au 17 février.
Portrait : La vie de star a certes des avantages pour vous
Bonhomme. Vous rencontrez de nombreuses vedettes et personnalités,
mais cela doit aussi avoir des côtés un peu plus dérangeants, non?
Comment vivez-vous votre popularité? Est-ce que les paparazzis vous
indisposent beaucoup?
Bonhomme : En fait, ce qu’on me dit, c’est que certaines stars sont
dérangées par les paparazzis, mais pour moi, c’est le contraire. Je dis
même à mes gens des relations publiques : « Invitez-les! » Oui, je suis
une star et j’aime ça l’être. Et j’aime ça, moi, les paparazzis. Ce sont
mes amis et je veux qu’ils soient présents partout où je me rends,
car, entre vous et moi, je n’aime pas beaucoup passer incognito. Au
contraire, je veux partager mon statut de star avec tout le monde,
tout comme ma bonne humeur!
Portrait : Tout ça est bien beau, mais pour refaire le plein
d’énergie et récupérer de vos exigeantes journées, comment faites-
vous alors? Avez-vous au moins des quartiers privés dans votre
somptueuse demeure des Plaines d’Abraham?
Bonhomme : Oui, somptueuse, tout à fait, et on la renouvelle
chaque année ma demeure. Bon, c’est évident que je garde des petits
côtés secrets pour moi, mais je vais en partager un avec vous
aujourd’hui. Premièrement, je ne mets jamais de carnavaleux à la
porte. Je ne vais me coucher que lorsque tout le monde est parti,
quand il n’y a plus personne sur le site. À ce moment, je sors du palais
par la porte de derrière, je vais me chercher de la belle neige fraîche,
je l’entre avec moi, je l'étends et je prends un bon bain de neige.
Ensuite, je suis prêt pour une bonne nuit de sommeil, ne serait-ce que
pour une ou deux heures, car c’est tout ce dont j’ai besoin. La neige
me rafraîchit et me renouvelle. Et comme je suis en grande forme,
je n’ai pas besoin de plus que ça. Il m’arrive d’avaler un petit café,
mais un café glacé, bien sûr. Mais, tous les matins, je me réveille avec
le sourire que vous voyez là. C’est dans ma nature!
pORTRAIT/15
STAR!
Portrait_fév_2013_14-15-16-17-18-19_Layout 1 2013-01-27 19:18 Page 2
Portrait : Vous n’avez pas besoin de
plus que ça pour refaire le plein?
Bonhomme : Eh, non! Vous savez, Obélix
et moi, on partage deux choses. La première
est notre grosseur et la deuxième est le fait
qu’on est tous les deux tombés dans une
potion magique étant petit. La mienne, c’est
celle de la bonne humeur et de l’énergie.
Alors, cette grande vivacité qui me caractérise
est toujours présente. Elle m’habite totalement
dès le réveil.
Portrait : Bonhomme, on vous voit
visiter beaucoup de gens et apparaître un
peu partout au Carnaval, mais nos lecteurs
aimeraient savoir si vous avez déjà fait
certaines activités. La course en canot, par
exemple?
Bonhomme : En fait, j’ai essayé certains
trucs, c’est sûr, mais ma spécialité à moi,
c’est d’inventer les activités que les gens
vont venir faire et de les concevoir dans le
but qu’ils puissent se divertir et s’amuser.
La course en canot, je ne l’ai pas essayée
et j’admire les athlètes extraordinaires qui
la font. Je suis certain que je serais capable
de la faire, cela étant dit en toute modestie,
mais je laisse la place aux autres. C’est pour
eux que je conçois la programmation du
Carnaval, d’abord et avant tout, ne l’oubliez
pas. Moi, je suis là pour encourager les gens
et pour rendre visite à ceux qui ne peuvent
venir aux activités.
Portrait : Que faites-vous le reste
de l’année? Vous devez bien vous ennuyer
de vos amis québécois? Auriez-vous d’autres
amis, d’autres carnavals ailleurs pour vous
désennuyer?
Bonhomme : Si je m’ennuie? Oh oui,
bien sûr, je m’ennuie de tous mes amis de
Québec. Mais je suis aussi très occupé le
reste de l’année. Vous voyez, après mon
Carnaval, je prends quelques jours pour
récupérer. Il y a toujours un ou deux icebergs
qui m’attendent quelque part, alors j’en
profite pour me ressourcer, pour méditer et,
ensuite, je reprends la route pour faire la
promotion de mon merveilleux Carnaval,
partout à travers le monde. Je vais aux
États-Unis, bien sûr, ils sont si proches de
nous. Je suis allé au Mexique aussi, mais là
j’avoue que je n’ai pu rester très longtemps…
la chaleur me fait fondre. Je me suis aussi
rendu en Chine il y a quelques années. Toute
une aventure! Je ne sais pas si vous le savez,
mais en Chine, le blanc représente la mort.
Alors, ils ont été très surpris de me voir
arriver dans toute ma blancheur et, encore
plus, lorsque je me suis mis à parler!
Au début, en tout cas, ils ont été très,
très surpris, mais grâce à ma jovialité, à ma
gentillesse et à mon sourire permanent, ils
ont évidemment fini par être conquis! Je le dis
en toute modestie, bien sûr…
16/pORTRAIT
Portrait_fév_2013_14-15-16-17-18-19_Layout 1 2013-01-28 12:25 Page 3
Portrait : Si vous nous disiez un peu
comment s’est passée votre enfance,
Bonhomme? Avez-vous eu une belle enfance?
Étiez-vous bon à l’école ou meilleur à la
récréation?
Bonhomme : J’ai toujours eu une
spécialité en récréation. Mais… [Bonhomme
s’approche et poursuit sur le ton de la
confidence] mon enfance a commencé…
très modestement. Je n’étais qu’un tout petit
flocon de neige. Les gens me roulaient,
comme ça, faisaient une première boule,
puis une deuxième. Ils s’amusaient. Mais
chaque année, je fondais. Un jour, j’en ai eu
assez et je me suis dit : « C’est terminé! »
Je dois rester en permanence, dans le cœur
des gens à tout le moins. Quand j’ai pris
cette décision, j’ai décidé de célébrer ça
et de faire une grande fête en créant mon
propre Carnaval.
Ça fait déjà 59 ans. Je me porte très bien.
Souvent, les gens me disent que je suis
beau et grand et fort. Bien sûr, ils ont raison,
mais je n’ai pas beaucoup de mérite car je
suis fait de neige et de glace, alors je
me garde au frais. Je suis à l’aise avec les
qualités que les gens m’attribuent, certains
compléteraient en disant que je suis aussi
athlétique, gentil et jovial. J’ajouterais aussi
« Star de l’hiver », mais en toute humilité…
Portrait : Votre Carnaval n’a cessé de
grandir au fil des années, et vous réussissez
à le renouveler chaque année. Vous serez
plus présent que jamais sur le Web. Vous
créez un événement qui pique la curiosité
avec le Lumocité. Où trouvez-vous toute
votre inspiration? Est-ce que vous voyagez
aussi pour aller voir ce qui se fait ailleurs?
Bonhomme : Très humblement, encore
une fois, ce sont les gens venus d’ailleurs, qui
viennent nous visiter, qui s’inspirent de notre
Carnaval, et non le contraire. Mais bon, si
vous regardez bien la grosseur de ma tête,
vous comprendrez que beaucoup d’idées
peuvent s'y loger. Chaque année à la fin des
festivités, je prends quelques-unes de mes
idées et je les partage avec mon équipe,
dirigée par Jean Pelletier, le directeur général
de mon Carnaval. Ensuite, ensemble
ils partent avec ça et me construisent
une programmation extraordinaire pour
l’année suivante, une programmation qui
compte des activités comme Luminocité
effectivement, dont je prends un peu le
mérite, et qui sera un événement grandiose.
Portrait : Bonhomme, cette année, il n’y
aura plus de doutes dans l'esprit des gens :
vous êtes vraiment une star. Vous aurez votre
propre statue, et devant l’hôtel du Parlement
en plus! Comment vivez-vous cet honneur?
Bonhomme : Eh, oui! Une statue en mon
honneur sera érigée prochainement sur la
colline Parlementaire. Il y a déjà plusieurs
statues de politiciens et d’anciens premiers
ministres et, même si je ne fais pas de
politique, je suis tout de même important pour
la ville de Québec, alors on a décidé de
construire une statue à mon image. Une très
grande et très belle statue de 24 pieds de haut.
J’en suis très, très fier. Comme ça, les gens qui
ne peuvent pas m'avoir tous les jours près
d’eux, du 1er au 17 février, pourront me voir en
image! Et pour être honnête avec vous, je vis
parfaitement bien avec la situation. J’ai le
sentiment profond que je la mérite cette
statue, parce que je sais que j’ai un impact sur
la vie des gens. Je leur dis souvent, d’ailleurs,
si vous croyez que vous êtes trop petits pour
avoir un impact sur quoi que ce soit, pensez
une minute à la situation suivante : passer une
nuit en camping avec un maringouin dans
votre tente. Vous comprendrez facilement à
quel point une toute petite chose peut avoir
un grand impact. Alors, imaginez ce que vous
pouvez faire.
pORTRAIT/17
Portrait_fév_2013_14-15-16-17-18-19_Layout 1 2013-01-27 19:18 Page 4
PhotograPh i E : M ichEl roy
Pour se détendre Bonhomme aime bien lire PORTRAIT
18/pORTRAIT
Portrait_fév_2013_14-15-16-17-18-19_Layout 1 2013-01-27 19:18 Page 5
Portrait : on dit de vous que vous n’avez pas
besoin de parler pour rendre les gens de bonne
humeur. Vous aimez saluer tout le monde. Vous êtes
jovial, grandiose et vous mettez du « punch » dans la
vie des gens. Est-ce que votre mission de vie serait
justement de rendre les gens heureux?
Bonhomme : Sérieusement, ma chère, regardez
mon visage un instant et vous aurez la réponse à votre
question. oui, rendre les gens heureux, c’est ma
mission de vie! J’ai ce sourire permanent sur le visage
depuis maintenant 59 ans et, ce matin, j’arbore le plus
beau pour vous. Et ça marche, vous me souriez en
retour, vous voyez! c’est ce que je fais tous les jours en
rencontrant des gens. la plupart du temps, aux activités
du carnaval, je rencontre beaucoup de gens qui portent
eux aussi de larges sourires. Mais il m’arrive régulièrement
d'en visiter qui vont moins bien, qui vivent des choses
plus difficiles, alors je partage avec eux ma jovialité,
mon énergie. Je vais voir des enfants malades dans les
hôpitaux et, ne serait-ce que pour quelques minutes,
je sais qu’ils oublient leur situation. leurs sourires
redeviennent radieux, leurs yeux brillent. Ça me fait
chaud au cœur. Je donne, mais si vous saviez comme
je reçois beaucoup en retour. oui, ma mission de vie
c’est de partager le sourire que vous voyez.
Je rencontre aussi les personnes âgées à leur résidence.
ils me reconnaissent tous; ils étaient déjà là quand
j’étais petit. ils sont contents que je leur rende une
petite visite. les petits en garderie, eux me connaissent
moins, mais ils sont très impressionnés lorsque j’arrive.
Quand je repars, tout le monde est souriant. tout ça
me donne évidemment beaucoup d’énergie.
En fin d’entrevue, Bonhomme nous a confié qu’il avait
encore de grands rêves et de grandes ambitions pour
le carnaval de Québec. Si sa mission est de rendre
les gens heureux, sa manière de le faire est de se
renouveler, afin de recréer, chaque année, la magie de
son populaire festival hivernal. Bon carnaval!
- SANDRA GRAVEL
PhotograPh i E : M ichEl roypORTRAIT/19
Portrait_fév_2013_14-15-16-17-18-19_Layout 1 2013-01-27 19:18 Page 6
PROFIL D’UNLEADER NATUREL
Dans le vrai sens du terme, Éric Pichette, président
de Qualinet, est un leader naturel. Il a un sens inné pour
dénicher les occasions et la capacité de prendre des
décisions rapidement. C’est aussi un homme qui accorde
une très grande importance à sa vie familiale. Tête-à-tête
avec un visionnaire.
Tout le monde est familier avec le groupe Qualinet, mais
peu de gens connaissent l’homme qui le dirige, Éric
Pichette. C'est qu'il n’est pas du genre à prendre la
vedette, mais il a toutefois le marketing dans l’âme, tout
comme la vision qu’il faut pour diriger un groupe de cette
ampleur.
Mais commençons d’abord par l’homme lui-même…
20/pORTRAIT
Portrait_fév_2013_20-21-22-23-24-25-26-27_Layout 1 2013-01-27 20:20 Page 1
en couverture
pORTRAIT/21
Portrait_fév_2013_20-21-22-23-24-25-26-27_Layout 1 2013-01-27 20:20 Page 2
UN HOMME PROCHE DE SA FAMILLE
L’entrepreneur place sa famille au centre de ses priorités et réussit à
harmoniser vie familiale et vie professionnelle avec succès. C’est avec
le sourire qu’il nous informe qu’il est l’heureux père de quatre enfants,
et que lui et sa conjointe souhaitent élargir leur famille de deux autres
petits. Avec le regard vif et souriant qu’il a, il nous est facile de l’imaginer
en train de s’amuser avec ses jeunes.
Éric Pichette s’entoure aussi de membres de sa famille au travail. Ainsi
son père, de qui il a acheté la compagnie en 1994, y travaille toujours,
de même que sa sœur Annie. « La famille fait partie de mes valeurs,
affirme-t-il avec conviction. C’est profondément ancré en moi. »
UN VISIONNAIRE SÛR
Pour devenir président de Qualinet en 1994, à l’âge de 22 ans
seulement, il a probablement dû avoir, en plus d’une vision claire de
l’avenir de la compagnie, beaucoup de confiance en ses capacités.
« Quand j’ai pris possession de la compagnie, oui, je voyais déjà
très grand, précise l’autodidacte de la gestion. J’avais déjà des
idées d’expansion, de franchises, et je ne voyais pas d’embûches
incontournables. » Déterminé Éric Pichette? Beaucoup! Et c’est en
partie grâce à cette détermination et à une infatigable persévérance
que bien des divisions de Qualinet ont pu voir le jour.
« Éric a confiance en lui, précise Marc Robichaud, président de Triomphe
intelligence créative, mais c’est parce qu’il est très doué pour saisir les
occasions. S'il perçoit une possibilité en lien avec son champ d’activité,
il s’y intéresse, fait ses recherches et prépare ses projets en
profondeur avant de les présenter à son équipe de direction. Il ne se
lance pas à la légère sans préparation. Il sait, de façon instinctive,
comment se distinguer des autres et faire évoluer son entreprise dans
un souci constant d’excellence. »
Au départ Qualinet était une entreprise de nettoyage après sinistre,
ce qu’elle est encore aujourd’hui. En partie seulement. Au fil du temps,
Éric Pichette y a ajouté les divisions de nettoyage de conduits de
ventilation, de restauration de documents, de nettoyage à sec,
d’entretien ménager, de solutions de nettoyage et de décontamination
globales en milieu hospitalier, de reconstruction après sinistre et,
plus récemment, de réhabilitation de sites à la suite de désastres
environnementaux. Qualinet emploie plus de 650 personnes au Québec.
22/pORTRAIT
Avec sa conjointe Marie-Josée
Portrait_fév_2013_20-21-22-23-24-25-26-27_Layout 1 2013-01-27 20:20 Page 3
pORTRAIT/23
« Quand j’ai pris possession de la compagnie,oui, je voyais déjà très grand, précise
l’autodidacte de la gestion. J’avais déjà desidées d’expansion, de franchises, et je ne
voyais pas d’embûches incontournables. »
Portrait_fév_2013_20-21-22-23-24-25-26-27_Layout 1 2013-01-27 20:21 Page 4
UN ENVIRONNEMENTALISTE CONVAINCU
En faisant évoluer son entreprise, Éric Pichette a fait des choix
importants sur le plan des produits utilisés pour le nettoyage, dans
toutes les divisions de Qualinet. Il a voyagé pour aller s’enquérir des
méthodes écoresponsables qui étaient utilisées ailleurs, comme
en Chine et en Europe. Cet entrepreneur a choisi, avant même que
des lois ne l’exigent, de mettre au rancart des produits nocifs et
cancérigènes comme le perchloroéthylène utilisé par la majorité des
nettoyeurs à sec.
Créé en 2011, Qualinet Environnement consolide le désir de
l’entrepreneur d’offrir une option efficace de nettoyage de sites, dans
le respect de l’environnement. Un investissement de 5 M$ a été
nécessaire pour sa création et un autre de 2,5 M$ suivra probablement
au cours de l’année qui commence. La demande est forte, plus
d’équipements et de véhicules spécialisés sont donc requis.
UN GESTIONNAIRE QUI VOIT GRAND
En regardant aller Éric Pichette dans le monde des affaires, on le sent
comme un poisson dans l’eau. Il est dans son élément. Il aime les
défis et il s’en nourrit. Être leader est dans sa nature et il ne se satisfait
pas de la deuxième place. « Éric, ajoute Marc Robichaud, c’est un
Mario Lemieux de l’entrepreneuriat. C’est le genre de personne qui a
su, dès le départ, comprendre le jeu, les règles, les stratégies menant
au succès tout en patinant avec habileté! »
Natif de Beauport, il y a grandi et y habite toujours. Qualinet y a aussi
son siège social. C’est son secteur de prédilection, ce qui ne l’empêche
pas de faire évoluer son entreprise à la grandeur du Québec. Fort en
marketing, il a rapidement « placé » Qualinet au sommet de son
champ d’activités en lui créant l’image de marque que tout le monde
connaît aujourd’hui et en utilisant quelques messages publicitaires
brefs et simples dont tous se souviendront sûrement : Groupe
Qualinet pour un travail sans retouches!; Avec Qualinet, un dégât
d’eau, ça finit toujours bien; ou, Houston, nous avons un problème.
L’image de marque est visible partout, de l’habillement des employés
qui se déplacent jusqu’aux véhicules que l’on croise sur la route.
Mais au-delà de cette belle image, il y a la qualité du service à la
clientèle. « Nous visons l’excellence, ajoute le propriétaire. C’est
pourquoi nous formons nos employés sur mesure et nous choisissons
nos franchisés avec grand soin. Nous ne voulons offrir que le meilleur
aux gens qui font appel à nous. »
24/pORTRAIT
Portrait_fév_2013_20-21-22-23-24-25-26-27_Layout 1 2013-01-27 20:21 Page 5
pORTRAIT/25
« Nous visons l’excellence, ajoute le propriétaire. C’est pourquoi nous formons nos employés sur mesure et nous choisissons nos franchisés avec grand
soin. Nous ne voulons offrir que le meilleur aux gens qui font appel à nous. »
Portrait_fév_2013_20-21-22-23-24-25-26-27_Layout 1 2013-01-27 20:21 Page 6
26/pORTRAIT
Portrait_fév_2013_20-21-22-23-24-25-26-27_Layout 1 2013-01-27 20:21 Page 7
PhoToGrAPh I es : M IChel roY
pORTRAIT/27
UN EXEMPLE À SUIVRE
Un modèle inspirant? Un leader mobilisateur? Un chef de file reconnu?
Un père et un mari heureux? Toutes ces étiquettes peuvent être
accolées à Éric Pichette. Comme toutes ses caractéristiques sont
naturelles chez lui, il est difficile de suivre sa piste et d’appliquer sa
recette. Il y a des choses qui ne s’apprennent malheureusement pas!
Comme l’instinct sûr, le charisme, la capacité décisionnelle, la créativité
de celui qui voit des diamants dans un morceau de charbon et
l’attitude perpétuellement en mode « solution ». Guy Bourgeois, dans
son livre Ça pourrait aller mieux, place Éric Pichette au cœur de la liste
des personnes qui l’inspirent « parce qu’il voit grand et a confiance
en ses capacités ». Cette liste compte aussi les noms d’Yvon
Deschamps, de Jean Béliveau et de France Beaudoin.
Ajoutons qu’il est aussi un homme engagé dans sa communauté.
Il contribue généreusement à deux fondations dont il partage les
valeurs axées sur les enfants et la famille : la Fondation Maurice Tanguay
et la Fondation Maman Dion.
- SANDRA GRAVEL
Guy Bourgeois, dansson livre Ça pourraitaller mieux, place ÉricPichette au cœur de laliste des personnes quil’inspirent « parce qu’ilvoit grand et a confianceen ses capacités ».
Portrait_fév_2013_20-21-22-23-24-25-26-27_Layout 1 2013-01-27 20:22 Page 8
28/ PORTRAIT
PORTRAIT communautaire
Portrait_fév_2013_28-29-30-31_Layout 1 2013-01-27 18:53 Page 1
PORTRAIT /29
LES JOIES ET LES PEINESDE L’ATTACHEMENT
ÊTRE FAMILLE D’ACCUEIL
Ils se marièrent et eurent de nombreux enfants. Ainsi se terminent souvent les
contes pour enfants. Pourtant, il s’agit plutôt du début de l’histoire, non? L’union de
deux êtres et la venue d’un enfant marquent généralement le début de l’aventure
familiale. Pour Geneviève Corbeil et Stéphan L’Écuyer, toutefois, l’épisode de l’arrivée
du premier-né ne s’est jamais écrit. Dès leur mariage, en 2005, il était clair pour
eux qu’ils auraient une famille. Pourtant, en dépit de leurs efforts et du soutien des
professionnels du CHUL, ils ont dû admettre, plusieurs mois plus tard, qu’ils
n’arrivaient pas à concevoir.
Portrait_fév_2013_28-29-30-31_Layout 1 2013-01-27 18:53 Page 2
30/PORTRAIT
Portrait_fév_2013_28-29-30-31_Layout 1 2013-01-27 18:54 Page 3
LES DÉMARCHES
Lorsqu’ils entendent parler d’une rencontre d’information sur les
familles d’accueil, en février 2009, ils décident d’y assister, par
curiosité. La perspective leur plaît et après tout, se disent-ils, ils n’ont
rien à perdre. Le couple démarre sur-le-champ les nombreuses
démarches nécessaires à sa reconnaissance comme famille d’accueil
par le Centre jeunesse de Québec1. Comme ils veulent du long terme,
ils choisissent d’adhérer à la banque mixte, un programme qui vise à
placer les enfants à haut risque d’abandon ou dont les parents sont
incapables de répondre à leurs besoins dans une famille stable, prête
à les garder dans une perspective d’adoption. Le processus de sélection
se terminera quinze mois plus tard, en mai 2010. On les place alors
sur une liste d’attente en les prévenant qu’il pourrait s’écouler jusqu’à
un an avant qu’on les appelle.
Surprise! Le téléphone sonne trois mois plus tard, en août, alors que
Geneviève et Stéphan ont commencé des travaux de rénovation au
premier étage de la maison. La situation des enfants et les critères
établis par le couple s’arrimaient. « On s’était déclarés prêts à recevoir
une fratrie, et apparemment ce n’est pas si fréquent », précise
Stéphan. On leur propose d’accueillir une fillette de 5 ans, Mélanie, et
un petit garçon de 3 ans, David [noms fictifs], et on leur explique les
conditions de visite des parents, sans dévoiler leur situation exacte.
Geneviève et Stéphan sont si excités qu’ils acceptent immédiatement.
Ils ont deux jours pour préparer les chambres des enfants, acheter
des sièges d’auto, des jouets, enfin pour tout organiser. En outre,
Geneviève, qui a droit à un congé parental de neuf mois, doit aviser
son employeur. Comme ils sont en vacances à ce moment-là, tout
est plus facile.
L’ARRIVÉE DES ENFANTS
Après une intégration progressive, Mélanie et David arrivent
définitivement au mois d’août avec leur petit baluchon de vêtements
et quelques jouets. Alors que les couples « normaux » disposent de
neuf mois pour se préparer à l’arrivée d’un enfant et qu’ils apprennent
à l’éduquer au fil de son évolution, Geneviève et Stéphan, qui
n’avaient aucune expérience avec de jeunes enfants, se retrouvent
parents du jour au lendemain! Pour Geneviève, devenue mère au
foyer : « Ça n’a pas été trop difficile parce qu’ils avaient l’âge de faire
des activités avec nous. On les emmenait en randonnée, en canot,
en camping. Et puis, ils étaient propres et mangeaient bien.
Évidemment, ils se comportaient comme des frères et sœurs
normaux qui se chicanent et se tiraillent, et il a fallu qu’on impose
des règles. »
Les nouveaux parents se lancent à fond dans la vie familiale. « J’allais
à la piscine avec eux pour leur apprendre à nager, deux à trois fois
par semaine, raconte Geneviève, je les emmenais à la bibliothèque
pour des lectures, ou encore à la patinoire. J’allais reconduire Mélanie
à la maternelle avec David et ensuite il m’accompagnait dans mes
tâches. » Bien sûr, tout n’était pas parfait. Comme dans toutes les
familles, chacun des enfants avait sa personnalité. Avec David, très
candide, le lien s’est établi facilement. Avec Mélanie, plus intérieure,
c’était différent. Comme elle était plus âgée, son bagage était plus
lourd.
Durant la deuxième année de garde, les conditions de visite des
parents biologiques ont changé et la fréquence des rencontres
a augmenté. La situation des parents semblait se rétablir. Geneviève a
alors senti sa confiance s’effriter et sa motivation s’affaiblir. L’éventualité
du départ des enfants se profilait à l’horizon. Un jugement rendu en
mars 2012 a confirmé le retour progressif des enfants dans leur foyer
dès la mi-mai. « Notre intervenant nous avait clairement dit qu’il y
avait 80 % des chances qu’ils restent, mais aussi 20 % de risques
qu’ils repartent. » Le sort a joué contre la famille adoptive et pour la
famille biologique. Triste, David souhaitait que Geneviève et Stéphan
emménagent avec ses parents (!) et Mélanie, plus subtile, oscillait
entre la peine et la joie. Geneviève et Stéphan, eux, se préparaient à
faire leur deuil.
LE DÉPART
À la fin du mois de juillet 2012, presque deux ans après leur arrivée,
c’est la séparation finale. Le couple part en vacances « pour se changer
les idées ». Geneviève témoigne : « J'ai senti un énorme vide lorsque
les enfants sont partis. Chaque jour en rentrant du travail, le grand
mur vide du salon me rappelait qu’avant, il était rempli de leurs
dessins et bricolages. » Leur deuil se fait sentir jusqu’en novembre.
Regrettent-ils de ne pas avoir été plus réservés dans leur
attachement? « Je ne saurais pas comment faire ça », répond
spontanément Stéphan. Impossible pour lui de moduler son affection.
« J’ai aussi réalisé que d’avoir un lien affectif avec un enfant plutôt
qu’un lien biologique, ça ne fait pas une si grosse différence que ça »,
ajoute-t-il.
Somme toute, leur bilan reste positif et ils sont maintenant prêts à
revivre l’aventure et à s’investir de nouveau. « Même si ça a été
douloureux, on a gagné beaucoup. » Le Centre leur a offert une nouvelle
fratrie récemment, mais ils ont refusé. Forts de leur première
expérience, ils savaient que les conditions ne leur convenaient pas.
Néanmoins, ils s’attendent à recevoir une autre proposition d’ici la fin
de l’hiver. « J’ai hâte d’entendre de nouveau des enfants jouer dans la
maison », avoue Geneviève. Et elle semble également prête pour un
autre congé parental…
Afin d’habiller le mur vide du salon, Stéphan et Geneviève ont décidé
de peindre une œuvre composée de quatre tableaux en utilisant la
technique du dripping (on trempe le pinceau dans la peinture et on
la projette directement sur le mur). Ils aiment beaucoup leur œuvre
(thérapeutique?), car dans son abstraction on devine une gigantesque
vague, avec un soleil. Un heureux présage, peut-être. - SYLVIE LAMOTHE
1 - Pour plus d’informations : www.centrejeunessedequebec.qc.ca PORTRAIT /31
Portrait_fév_2013_28-29-30-31_Layout 1 2013-01-27 18:54 Page 4
32/PORTRAIT
Diane Bergeron et son coup de coeur Josée Levesque
Portrait_fév_2013_32-33-34-35_Layout 1 2013-01-27 19:50 Page 1
PORTRAIT /33
PORTRAIT coup de coeur
Une décrocheuse
qui raccroche
Josée Levesque
Dans sa classe, Josée Levesque accueille à son bureau les élèves qui viennent
la consulter. Ils retournent à leur place, les épaules moins basses qu’à leur
arrivée. Ces élèves sont dans un centre d’éducation des adultes. Ils ont
décroché de l’école secondaire à 14, 15 ans. Pour différentes raisons.
Ils n’ont pas les diplômes si chers aux employeurs, ces papiers qui feront la
différence entre « bosser au salaire minimum » et « gagner sa vie ». Josée
comprend très bien ces jeunes, puisqu’elle a elle-même décroché à cet âge.
Portrait_fév_2013_32-33-34-35_Layout 1 2013-01-27 19:50 Page 2
34/PORTRAIT
Portrait_fév_2013_32-33-34-35_Layout 1 2013-01-27 19:51 Page 3
DÉCROCHERDifficile pour ceux qui la connaissent
aujourd’hui d’imaginer que Josée a de graves
problèmes d’apprentissage : elle est dyslexique
dysorthographique, en plus d’avoir un trouble
déficitaire de l’attention. elle ne retient ni les
règles ni l’orthographe des mots et elle se
perd souvent dans ses pensées. il n’y a pas
si longtemps, on disait de ces élèves qu’ils
n’étaient pas « vites vites ». il est maintenant
connu qu’un élève dyslexique mettra quatre
fois plus de temps à lire un texte qu’un élève
normal.
en première année, Josée allait si mal en classe
que son institutrice, exaspérée, la pousse en
bas de l’estrade. « tu fais exprès, Josée! »,
lui lance-t-elle. À l’école secondaire, ça
ne s’améliore pas : « tu pourrais être une
sténographe, mais même toi tu ne pourrais
pas te relire! », critique un autre professeur.
Désabusée, elle abandonne l’école en
3e secondaire, à 14 ans.
elle passe d’un emploi précaire à un autre
jusqu’à ce qu’elle se marie, à 17 ans. elle
donne naissance à trois enfants qu’elle élève
avec beaucoup d’amour. et elle les aide autant
qu’elle le peut pour les devoirs et les leçons.
elle pratique intensément les arts martiaux
pendant 10 ans et devient ceinture noire en
karaté. toutefois, des problèmes de santé
l’obligent à mettre un terme à cette activité,
dans laquelle elle a l’impression d’être
« quelqu’un ». Que faire alors? Josée, qui adore
lire, aimerait reprendre ses études, mais
réussira-t-elle là où elle a autrefois échoué?
ÉTUDIER POUR SOIÀ 34 ans, elle s’inscrit à l’éducation des
adultes. on diagnostique alors ses troubles
d’apprentissage et on l’encadre. Motivée,
elle terminera son secondaire en un an à
peine. elle s’inscrit ensuite au baccalauréat en
littérature qu’elle complètera en quatre ans.
« Mes réussites me procuraient un grand
bonheur et, pour la première fois, j’étais
obligée de lire sans me sentir coupable de ne
pas faire le lavage ou le ménage! », avoue-t-elle
en riant.
elle fait ensuite une maîtrise en création
littéraire avec l’écrivain Neil Bissoondath et
amorce un doctorat qu’elle interrompra peu de
temps après : elle ressent le besoin intense de
redonner ce qu’elle a reçu. elle consacre
ensuite six années à enseigner la création
littéraire pour les loisirs de la ville de Québec,
puis un jour, elle est invitée à faire de la
suppléance dans un centre d’éducation des
adultes. « en mettant la main sur la poignée
de la porte à la fin de ma première journée
d’enseignement, j’ai pensé : j’ai enfin trouvé
ma place dans l’univers! », nous confie Josée,
la voix vibrante.
REDONNER AU SUIVANTQuel est le secret de son succès auprès des
raccrocheurs? elle crée un lien de confiance
avec ses « p’tits loups ». « Je comprends qu’ils
ne comprennent pas. et je les crois. Je n’ai pas
peur de montrer que je ne sais pas tout. Être
dyslexique m’oblige à utiliser des livres de
référence et j’enseigne à mes élèves à mieux
s’en servir », dit-elle. Josée les abreuve de règles
de grammaire, mais surtout d’encouragements
et de trucs pour apprendre. Les émoticônes
donnent vie à des notions difficiles à comprendre
dans ses présentations PowerPoint. Les jeunes
en redemandent. Ne retient-on pas plus
facilement la matière lorsqu’on s’en amuse?
Depuis quatre ans, elle enseigne à plein temps
à la Commission scolaire des Premières-
seigneuries, tout en poursuivant sa maîtrise en
enseignement du français au secondaire. elle
est également à rédiger un deuxième cahier
d’exercices pour l’enseignement du français
aux adultes (Éditions grand Duc). « L’éducation
des adultes entre dans la réforme. Les cahiers
qu’on utilisait sont désuets. et ils manquaient
de contenu québécois », précise-t-elle.
APPRENDRE DIFFÉREMMENTaux parents d’un élève décrocheur, elle
explique : « Laissez-le prendre l’air, travailler au
salaire minimum pendant un an. il s’apercevra
de son erreur. ensuite, montrez-lui qu’il
existe autre chose que l’école secondaire
et accompagnez-le. »
ses rêves? avoir la santé pour continuer
d’enseigner. et une société qui cesse de dénigrer
l’éducation des adultes. « Ces gens font des
miracles! », affirme-t-elle. Josée en est la
preuve vivante. - DIANE BERGERON
PORTRAIT /35
PhotograPh i es : M iCheL roY
« Mes réussites me procuraient un grand bonheur et,pour la première fois, j’étais obligée de lire sans me
sentir coupable de ne pas faire le lavage ou le ménage! »
Portrait_fév_2013_32-33-34-35_Layout 1 2013-01-27 19:51 Page 4
36/PORTRAIT
Julien BeaulieuDirecteur général
Portrait_fév_2013_36-37-38-39_Layout 1 2013-01-27 18:41 Page 1
PORTRAIT /37
LE NOUVEAU
GOLD’S GYMDE NEUFCHÂTEL
PORTRAIT d’affaires
Portrait_fév_2013_36-37-38-39_Layout 1 2013-01-27 18:42 Page 2
38/PORTRAIT
Portrait_fév_2013_36-37-38-39_Layout 1 2013-01-27 18:42 Page 3
À peine quelques jours depuis l’ouverture du centre sportif grande
surface, et l’endroit est déjà rempli. Des gens visant des objectifs de
santé différents s’exercent un peu partout au son d’une musique
entraînante. De la remise en forme à la haute performance, en passant
par l’activité de maintien, toutes les options sont possibles au tout
premier gold’s gym de Québec.
l’engouement pour cette nouvelle installation sportive est facile à
comprendre : l’endroit est immense et dispose de plusieurs salles
toutes destinées à des activités bien précises. Pour tout dire, il y a
même de nombreux « plus » qui convaincront les plus réticents à
(re)prendre leur santé en mains!
PLUS QU’UNE SALLE D’ENTRAÎNEMENT
gold’s gym existe ailleurs dans le monde, depuis de nombreuses
années et, avec le temps, l’entreprise a pris un virage résolument
« santé globale » qui a permis de rejoindre de nouveaux adeptes.
ce nouveau centre, ultramoderne, a aussi permis de créer plus de
100 emplois. le directeur général du gold’s gym de Neufchâtel,
Julien Beaulieu, est heureux de la réaction des gens de la région.
si le gold’s gym est plus qu’une simple salle d’entraînement, c’est qu’il
offre vraiment beaucoup plus que des appareils. le gold’s gym, c’est
une section pour l’entraînement cardiovasculaire, une section pour la
musculation, une section pour la boxe, et toutes sont lumineuses et
aérées. c’est aussi une salle où se déroulent, entre autres, des séances
de Zumba, yoga et Pilates; une autre salle pour les activités aérobiques
de tout genre; une autre réservée au cardiovélo; et une dernière, que
l’on nomme « cinéma-cardio », dans laquelle les gens sont invités à
prendre place sur un des appareils d’exercice cardiovasculaire pendant
qu’un film est projeté sur écran géant et que le son est propulsé
par une quinzaine d’enceintes acoustiques ultraperformantes.
effet stimulant garanti!
et ce n’est pas tout! Pour ceux qui préfèrent la nage ou les bienfaits
de l’humidité chaude, le gold’s gym met à la disposition de ses clients
une piscine de dimension semi-olympique, adjacente à un très grand
Jacuzzi et à un sauna. Dans les vestiaires, une surprise attend les
membres : une lampe de luminothérapie dans un bain de vapeur aux
effluves d’eucalyptus et de lavande. enfin, accolée au vestiaire des
femmes se trouve une salle d’entraînement réservée… aux femmes.
POUR TOUS LES GOÛTS
il n’y a plus d’excuses pour ne pas bouger. « on comprend ceux
qui ne sont pas toujours motivés à 100 % au moment de venir
s’entraîner », précise le jeune directeur qui n’en est pas à sa première
gestion de centre de conditionnement. « mais en leur offrant plusieurs
options d’activités, nous les aidons à atteindre leur objectif personnel. la
variété est une des clés de la réussite d’un programme d’entraînement,
et ça aide aussi les gens à persévérer. »
LES GRANDS PLUS
le gold’s gym occupe une superficie de 46 000 pieds carrés. il est
le troisième plus gros de la famille au canada. tout le personnel
spécialisé a un souci aiguisé du service à la clientèle et ceci joue pour
beaucoup dans l’atmosphère sympathique qui se dégage de l’endroit.
en parlant de service à la clientèle, l’établissement de Neufchâtel
possède même son miniclub : une garderie où l’on offre de l’aide aux
devoirs et différentes activités aux tout-petits, pendant que maman
et papa profitent des installations.
Des téléviseurs sont aussi installés à différents endroits stratégiques,
mais plus encore, les appareils d’entraînement cardiovasculaire
donnent accès à internet, au câble et sont équipés de ports UsB et
de connecteurs pour brancher iPod, iPad, disque externe et écouteurs.
ce qui permet à tout le monde d’apporter sa propre musique, ses
films, émissions ou spectacles préférés, et de s’entraîner à son goût!
Un centre unique, complet et qui répond aux besoins de tous.
Pour preuve, le gold’s gym compte même des membres âgés de
plus de 80 ans!
- SANDRA GRAVEL
gold's gym Neufchâtel
4605, boul De l’auvergne, local 108, Québec
418 840-9000
www.goldsgymneufchatel.com
PhotograPh i es : m ichel roy
PORTRAIT /39
« Nous sommes très contents, car le service complet que nous offrons icicorrespond vraiment à ce que les gens veulent : un endroit où ils peuventavoir accès à une gamme d’activités et d’installations, sans réservation et
sans limites de temps d’utilisation. »
Portrait_fév_2013_36-37-38-39_Layout 1 2013-01-27 18:42 Page 4
40/ PORTRAIT
PORTRAIT de personnalité
Portrait_fév_2013_40-41-42-43-44-45_Layout 1 2013-01-27 18:46 Page 1
PORTRAIT /41
UN JONGLEUR DE TALENT
DANY GAGNON
Animateur, entrepreneur et pilote, Dany Gagnon possède plusieurs cordes à son arc et
même, plus d’un tour dans son sac. Tel un jongleur de cirque, il lance ses balles et les
rattrape avec habileté, s’assurant d’en avoir toujours une autre dans sa poche
arrière, au cas où...
Portrait_fév_2013_40-41-42-43-44-45_Layout 1 2013-01-27 18:47 Page 2
42/PORTRAIT
Dans la famille Gagnon, l’entrepreneuriat était valorisé. Encouragé par
son père à se lancer en affaires dès son plus son âge, Dany menait
déjà de front ses études secondaires et une petite entreprise
d’animation de soirée avec une quinzaine d’employés!
En 1998, après diverses expériences de travail, dont quelques contrats
d’animation, Dany décide de faire sa place dans le monde des médias.
Il aborde de front Pierre Taschereau, patron de TQS à Québec à l’époque,
qui, impressionné par son aplomb et ses « couilles », lui propose un
stage de journalisme. « J’arrivais au travail à 7 h du matin et je faisais
tout ce qu’on me demandait. Les journées étaient longues, mais j’ai
beaucoup appris. Puis, il y a eu un premier vox pop, ensuite un
premier reportage et neuf mois plus tard, j’avais une permanence. »
LE COMMUNICATEUR
De reporter aux faits divers, il passe à chef d’antenne au bulletin du
midi. « C’était passionnant pour un jeune comme moi, mais ce que
voulais vraiment c’était animer ». Il devra ronger son frein avant
qu’une émission lui soit confiée, mais arrive enfin Automania qu’il
animera pendant trois saisons, à Montréal. Puis, il quitte le bateau de
TQS pour d’autres défis : « Mon rêve c’était de passer dans les ligues
majeures. » S’enchaînent alors les contrats de télévision : Sucré salé,
de 2007 à 2010, Salut, Bonjour week-end, en 2008 et Juste pour rire
en direct, en 2009 et 2010, sur les ondes de TVA. Suivis d’Équipé pour
rouler avec Benoit Gagnon à Ztélé, de 2007 à 2010 et du Retour avec
Benoit Gagnon à TQS, en 2008 et 2009.
Portrait_fév_2013_40-41-42-43-44-45_Layout 1 2013-01-27 18:47 Page 3
C’est la radio qui l’attend au détour, en 2009, alors qu’après trois refus
et quelques hésitations, Dany accepte d’animer l’émission matinale
de Radio NRJ de Québec, C’est l’fun de bonne heure. « Je ne croyais
pas avoir les compétences requises, je me sentais comme un imposteur,
avoue-t-il, et l’horaire matinal me freinait. J’ai finalement décidé de
faire un essai d’un an. À ma grande surprise, ça a très bien fonctionné;
NRJ était en réorientation et les circonstances m’étaient favorables. »
Même s’il trouve l’horaire matinal exigeant, il constate qu’il peut
relever ce défi. « Je suis comme un maître de cérémonie, je passe
le micro à mes collaborateurs en m’assurant que le show reste à la
hauteur des attentes », explique-t-il. C’est ainsi qu’il tient finalement
la barre de l’émission pour une deuxième, puis une troisième année.
LE pILOTE ET L’hOMME D’AFFAIRES
Dès le début de sa carrière médiatique, préoccupé par la précarité de
sa situation et mis en garde par tous ses proches, Dany Gagnon avait
compris qu’il devait assurer ses arrières : « Je savais que je risquais de
passer rapidement de héros à zéro et je me disais que je devais
absolument avoir un plan B. » Mis au défi d’apprendre à piloter
par son ami Vincent Gagnon, pilote chez Air Canada, il commence
sa formation en 1999. « Après six heures de vol, je savais que je
n’arrêterais jamais. » Dany poursuit son envol jusqu’à obtenir une série
de licences (pilote privé, pilote professionnel, pilote de ligne, etc.)
et des qualifications pour le vol aux instruments, le vol acrobatique
et le pilotage d’hydravions. Sky’s the limit, rien ne l’arrête. Il décroche
ensuite un emploi de pilote d’hydravion à la pige, pour combler son
emploi du temps (!). Mais en 2005, Roger Forgues, le propriétaire de
l’entreprise d’hydraviation subit un grave accident qui le laisse
quadriplégique. Dany décide alors de reprendre les commandes de
l’entreprise. L’homme d’affaires en lui est prêt à décoller.
En 2007, l’animateur devient pilote de ligne chez Aéropro, mais il laisse
l’emploi dix-huit mois plus tard, alléché par des offres intéressantes dans
les médias. « Je me suis dit que je pourrais toujours revenir au pilotage
et, tout compte fait, je vivais plus de challenge en direct à la télé, sans
filet, que dans un cockpit. »
Touche-à-tout, Dany Gagnon exploite aussi, avec son frère Rémy, une
entreprise de construction, Groupe DAREGA. Condos, jumelés ou
maisons de ville, ils construisent et vendent une vingtaine d’habitations
par année, de très haute qualité, en occupant une petite niche spécialisée
dans le marché. « On est des maniaques, des perfectionnistes qui
s’arrêtent au moindre détail. À eux seuls, nos acheteurs font toute
notre publicité, tellement ils sont satisfaits. »
PORTRAIT /43
Portrait_fév_2013_40-41-42-43-44-45_Layout 1 2013-01-27 18:47 Page 4
44/PORTRAIT
Portrait_fév_2013_40-41-42-43-44-45_Layout 1 2013-01-27 18:47 Page 5
L’AVENTURE CHRONO AVIATION
en avril 2012, Dany fonde chrono aviation avec son ami et associé
Vincent gagnon, le même qui l’amenait dans les airs en 1998. « on
voulait une entreprise à l’image des grandes compagnies, tant sur le
plan de la qualité et de la sécurité des appareils, que sur le plan du
service, mais avec l’approche personnalisée des petites compagnies. »
Basée à l'aéroport international Jean-lesage de Québec, chrono
aviation se spécialise dans le transport nolisé sur l’ensemble du
territoire québécois et canadien, surtout dans les régions nordiques
ou éloignées. « avec le Plan Nord en plein développement, on est
arrivés au bon moment. la demande est très forte pour les changements
de personnel (fly in, fly out) et le transport des entrepreneurs et gens
d’affaires qui doivent se rendre dans le nord du Québec. »
la société, qui emploie une dizaine de pilotes et d’employés
professionnels, assure aussi la gestion et l’entretien des aéronefs.
chrono aviation s’occupe de tout, du programme d’entretien à la
formation des pilotes, et prépare l’équipage, le plan de vol, l’avion,
etc. Quelques mois après son démarrage, l’entreprise connaît un
succès inespéré et progresse à la vitesse grand V. « Nous venons
d’acheter un deuxième appareil et nous sommes maintenant basés
à montréal, en plus de Québec et rimouski. »
L’ACCIDENT DE 2008
Difficile à croire, mais cet audacieux fonceur, qui a souvent défié le
sort du haut des airs, a failli perdre la vie au pied d’une clôture de
métal dans un champ… l’escalade de la clôture s’est terminée par
une chute sur la tête et une fracture de la colonne cervicale au niveau
de la c2, aussi appelée la « fracture du pendu », généralement fatale.
Non seulement Dany gagnon a été inexplicablement chanceux de
survivre à cette blessure, mais il est ressorti de l’aventure sans aucune
séquelle, grâce à une délicate intervention menée à l’hôpital de
l’enfant-Jésus de Québec par le Dr michel lacroix, neurochirurgien.
reconnaissant, ce miraculé est aujourd’hui le porte-parole de l’événement
Kilimandjaro à Québec qui se tient chaque mois de juin sur l’escalier
du Parc de la chute-montmorency et dont les fonds sont entièrement
consacrés au département de neurochirurgie de l’hôpital.
lorsqu’on lui demande comment il réussit à tenir le rythme, il répond :
« le secret, c’est de savoir s’entourer des bonnes personnes, je suis
accompagné dans tout ce que je fais. et si je me sens confiant
et solide, c’est que j’ai toujours un plan B. » Pourrait-on dire qu’il a
également un plan c et un plan D?
- SYLVIE LAMOTHE
PhotograPh i es : m ichel roy
PORTRAIT /45
Portrait_fév_2013_40-41-42-43-44-45_Layout 1 2013-01-27 18:48 Page 6
46/PORTRAIT
Portrait_fév_2013_46-47-48-49_Layout 1 2013-01-27 18:50 Page 1
PORTRAIT de notre histoire
PORTRAIT /47
À l’heure où l’état structurel des ponts suscite des inquiétudes,
on oublie qu’il fut un temps où, pour passer de Québec à Lévis
en hiver, c’est plutôt l’état de la glace qu’on surveillait...
Portrait_fév_2013_46-47-48-49_Layout 1 2013-01-27 18:50 Page 2
Corrosion, désuétude, usure et détérioration. Des termes de plus en plus
fréquemment utilisés pour décrire l’état des ponts qui relient Québec
à la rive sud et à l’île d’Orléans. Bien sûr, ces constructions ne sont pas
éternelles et on doit s’attendre à ce qu’elles terminent un jour leur vie
utile. Mais pourrait-on imaginer de nos jours un pont qui se recréerait
naturellement, entre Québec et Lévis, à la faveur du froid?
C’était pourtant le seul lien solide existant entre les deux rives, du moins
jusqu’à l’ouverture du pont de Québec, en 1917. On surveillait alors la
formation des glaces sur le fleuve, généralement au début du mois de
janvier, en attendant le signal de l’inspecteur des chemins. Au gré des
hivers et des variations de température, l’épaisseur de l’eau gelée pouvait
varier de trois à six mètres. Des liens se créaient de la même manière
entre Québec et l’île d’Orléans et sur la rivière Chaudière.
Néanmoins, lorsque survenait un redoux, comme on en vit souvent
à notre époque, on devait attendre que la glace se reforme et qu’on
reconstruise le tablier, à l’aide des pelles, « grattes » et chevaux des
bénévoles rassemblés à cette fin. Pour faciliter la traversée, on balisait
alors la voie gelée de sapins, et non de… cônes orange!
DE LA GLACE ET DES LOISIRS
Les adeptes actuels du cerf-volant de traction seront peut-être surpris
d’apprendre que nos ancêtres utilisaient déjà le vent et la surface gelée
du fleuve pour se déplacer sur de très grandes distances, parfois à
des vitesses vertigineuses. Composé d’une simple plateforme montée
sur des patins et coiffée d’une voile, ce « voilier à glace » faisait le bonheur
des intrépides de l’époque.
48/PORTRAIT
L.P
. Vallée, B
AN
Q, P1000,S
4,D
60,P
24
J. E
. Liv
ern
ois
Lté
e, D
om
ain
e p
ublic. B
AN
Q P
560,S
2,D
2,P
300190
Portrait_fév_2013_46-47-48-49_Layout 1 2013-01-27 18:51 Page 3
Dans La petite histoire de la traverse de Lévis, Roger Bruneau raconte
que « certains hivers, par des températures subsibériennes, le fleuve
se figeait d’une seule pièce, formant une surface unie comme un miroir
[…] une colossale patinoire, qui s’étendait parfois depuis Sillery jusqu’à
l’île d’Orléans et couvrait toute la largeur du fleuve, faisant la joie des
patineurs comme des commerçants et des voyageurs ».
Des commerçants qui, soit dit en passant, faisaient de très bonnes
affaires grâce au pont de glace. En particulier les charretiers et cochers
qui transportaient des marchandises ainsi que des voyageurs, au tarif de
0,15 $ à 0,25 $ par personne. Sans parler de ceux qui profitaient du vide
juridique laissé entre les deux rives pour offrir « un p’tit boire »
aux passagers transis! D’autres passeurs et canotiers, cependant, se
réjouissaient beaucoup moins. Privés de revenus par la formation du
tablier gelé, ils tentaient parfois, par divers moyens, de casser la glace
ou de provoquer une débâcle.
ET MAINTENANT?
S’il fallait compter aujourd’hui sur la glace pour traverser de Québec
à Lévis durant la saison froide, il nous faudrait user de patience. Au
cours de l’hiver 2010-2011, par exemple, la couverture totale de glace
accumulée dans le golfe du Saint-Laurent était au plus bas niveau jamais
observé sur la côte Est, selon Environnement Canada.
Espérons donc que nos structures tiennent le coup, car en dépit des
chantiers mal-aimés, elles nous permettent d’enjamber en toute saison
ce merveilleux fleuve qui divise le territoire et le rehausse, tout à la fois.
- SYLVIE LAMOTHE
« Quatre-vingt-trois ponts de glace ont été répertoriés, entre Québec et Lévis, durant la période allant de 1620 à 1910. Ils se seraient formés aux alentours du
30 janvier et démembrés vers le 19 avril, pour une moyenne de soixante-douze jours.Fait intéressant, celui de l’hiver 1740-1741 aurait duré jusqu’au 9 mai!1 »
PORTRAIT /49
1 La Société Provancher d’histoire naturelle du Canada.
J. E
. Liv
ern
ois
Lté
e, D
om
ain
e p
ublic. B
AN
Q P
560,S
2,D
2,P
011481
Portrait_fév_2013_46-47-48-49_Layout 1 2013-01-27 18:51 Page 4
Dr Marc Lacroix PDG Réseau des Cliniques
médicales Lacroix
www.cliniquemedicalelacroix.com
Le don d’organes,une source de vie
Vous connaissez une personne sur la liste d'attente pour un don d'organes? Eh bien sachez qu'au Québec
seulement, ce sont 1 264 personnes qui étaient en attente d'une greffe en 2011 par rapport à 1 009
en 2009, une augmentation significative de 25,3 % en deux ans à peine! Comment expliquer une telle
progression ? Simple, mais désolant : le nombre de donneurs stagne. De 136 en 2009, il n'était que de
137 en 2011, avec comme conséquence que 59 patients en liste d'attente sont décédés en 2011
contre 42 en 2009, un écart essentiellement attribuable à la rareté des donneurs.
50/pORTRAIT
Portrait_fév_2013_50-51_Layout 1 2013-01-27 19:37 Page 1
Si on peut se réjouir que 396 personnes au Québec aient bénéficié
d'une transplantation en 2011, grâce à 137 donneurs, le Québec fait
toutefois pauvre figure par rapport aux autres provinces : 6 donneurs
par million d'habitants contre une moyenne canadienne de 14,4 en
2011, la Colombie-Britannique se classant au premier rang avec
23 donneurs et l'Ontario, au deuxième avec 19, loin derrière les
35 donneurs par million d'habitants en Espagne qui remporte la palme
mondiale du don d'organes. La moyenne des pays d'Europe se situe
à 19 donneurs par million d'habitants.
Bien que 80 % des Québécois se disent favorables au don d'organes,
le nombre de donneurs reflète sans contredit un écart profond entre
les attitudes et le comportement. Afin de combler cet écart qu'on
observe aussi dans d'autres pays, certains comme la Belgique et la
France ont modifié leur législation respective pour rendre automatique
le don d'organes ou de faire en sorte que la règle du consentement
présumé s'applique en cas de décès. Ce faisant, ils sont parvenus à
augmenter de façon significative le nombre de donneurs. Au Québec,
une pétition signée par plus de 5 000 citoyens a été déposée à
l'Assemblée nationale du Québec afin de rendre automatique le don
d'organe, mais les amendements législatifs se font toujours attendre.
On ne saurait sous-estimer la valeur du don d'organes, quel qu'il soit.
Plusieurs organes vitaux, notamment le coeur, les poumons, le foie
et les reins, peuvent être rapidement transplantés et ainsi sauver
plusieurs vies, de même que plusieurs tissus comme les os, les valves
cardiaques ainsi que les globes oculaires. Saviez-vous qu'un seul globe
oculaire peut être utilisé pour plusieurs patients? Nous pouvons
même faire un don de certains organes de notre vivant, comme le
rein et le foie, dont on peut prélever une partie et la transplanter avec
succès chez l’individu qui en a besoin - des sondages ont d'ailleurs
montré qu'une majorité de Canadiens n'hésiteraient pas, en cas de
besoin, à donner un rein à une personne proche.
Les deux situations qui ouvrent la voie à un don d'organes sont
le décès neurologique (arrêt définitif des fonctions du cerveau) et
le décès cardiocirculatoire, situations qui peuvent survenir dans le cas
des ACV, des traumatismes crâniens sévères et de l'anoxie cérébrale,
notamment par pendaison. Il revient à un comité de transplantation
d'assurer l'évaluation des donneurs potentiels dans l'ensemble des
centres hospitaliers du Québec, et les médecins sont impliqués dès
les premiers instants puisque chaque seconde est comptée lorsqu'une
situation propice au don d'organes se présente.
Geste d'altruisme et de solidarité, le don d'organes est une profonde
marque de respect de la vie, exprimée tant par les proches survivants
que par ceux qui, de leur vivant, offrent une partie d'eux-mêmes pour
préserver la vie d'une autre personne. Jusqu'à ce que la pression populaire
parvienne à convaincre nos gouvernements de la nécessité de
légiférer pour rendre automatique le don d'organes en cas de décès,
il faut donc encourager la cause en signant notre carte de don d'organes.
De cette façon, nous pourrons répondre plus adéquatement et plus
rapidement aux personnes en attente d'un organe, en attendant de
suivre l'exemple de plusieurs pays d'Europe qui, comme l'Espagne,
n'ont plus besoin d'en être convaincu depuis près de vingt ans!
51/pORTRAIT
Portrait_fév_2013_50-51_Layout 1 2013-01-27 19:38 Page 2
52/ PORTRAIT
PORTRAIT de jeune
Portrait_fév_2013_52-53-54-55_Layout 1 2013-01-27 20:12 Page 1
Faire de sa passionUN MÉTIER
NICOLAS BÉGIN
Danseur et chorégraphe connu à l’international grâce à sa participation aux populaires
émissions So You Think You Can Dance et America’s Best Dance Crew, Nicolas Bégin a
vu ses plus grands rêves se réaliser. Rencontre avec un homme déterminé à réussir.
PORTRAIT /53
Portrait_fév_2013_52-53-54-55_Layout 1 2013-01-27 20:12 Page 2
54/PORTRAIT
Portrait_fév_2013_52-53-54-55_Layout 1 2013-01-27 20:12 Page 3
Nicolas me donne rendez-vous au Studio Party Time à Sainte-Foy, où
il travaille avec la troupe P&T depuis quelques années déjà. À l’entrée
du studio, sur des étagères, une dizaine de trophées vibrent au
rythme de la musique. Un peu plus loin, on trouve une sélection
d’articles de journaux qui traitent du studio et de ses membres.
Bon nombre d’entre eux relatent le parcours unique de Nicolas Bégin,
un petit gars de Pintendre qui n’aurait jamais pensé se rendre aussi loin.
JOINDRE L’UTILE À L’AGRÉABLE
Trois ans après que sa troupe Blueprint ait fait partie des finalistes de
l’émission America’s Best Dance Crew, Nicolas Bégin est toujours aussi
occupé et demandé. Le projet qui occupe le plus clair de son temps
est la compétition de danse Hit The Floor qui en est à sa troisième
édition cette année.
Titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires, Nicolas rêve
depuis longtemps de joindre sa passion pour la danse au monde des
affaires. Il fonde donc, en 2010, Hit The Floor, qui deviendra rapidement
la plus importante compétition de danse au Canada, générant plus
d’un million de dollars en retombées économiques à la ville de Lévis.
Il trouve tout de même le temps de s’entraîner avec son groupe Blueprint
et de danser avec lui un peu partout à travers le monde.
FAIRE DES CHOIX ÉCLAIRÉS
Parvenir à vivre de la danse à Québec est tout un exploit. Pour en
arriver là, Nicolas a dû prendre des décisions importantes, faire
plusieurs concessions. « Je reviens de Los Angeles et j’ai vu des
danseurs qui ont fait le sacrifice d’aller travailler là-bas à temps plein.
Être danseur demande à la base beaucoup de sacrifices. C’est dur de
ne jamais savoir ce qui va arriver, de toujours avoir à passer une
audition pour avoir un contrat. » Nicolas ne compte plus tous les allers-
retours qu’il a dû faire entre Québec et Montréal pour suivre des cours
et réaliser des projets. Il étudiait dans l’autobus qui le ramenait à
Québec avant d’aller faire ses examens à l’Université Laval. « J’ai dû
alléger mes sessions à l’université et mettre certains projets de côté
pour réussir à tout faire en même temps! » Heureusement, son
entourage était là pour le supporter et a toujours cru en lui.
ALLER JUSQU’AU BOUT
Quand on lui demande quels conseils il aurait à donner à un jeune
danseur qui rêve d’avoir un parcours comme le sien, il y va de sa
devise : « Quand on veut, on peut. Parfois, le défi peut avoir l’air gros,
mais s’il faut faire trois allers-retours entre Québec et Montréal par
semaine et dépenser 15 000 $ d’essence par année, il y a possibilité
d’y arriver. Mais ça dépend à quel point on le veut. Il faut se demander
si on le veut vraiment et à partir de là tout est possible. »
Tout est possible, en effet, même passer d’un jeune élève studieux
de la rive sud de Québec à un danseur illustre qui se produit à travers
les États-Unis et en Irlande!
- JOANNIE LANGLOIS
PORTRAIT /55
Portrait_fév_2013_52-53-54-55_Layout 1 2013-01-27 20:13 Page 4
56/ PORTRAIT
DOMAINE MÉTÉORE
PLUSIEURS TALENTS, MEILLEUR RENDEMENT
PORTRAIT d’affaires
Ils forment un quatuor très dynamique. Quatre hommes d’affaires aux talents
divers, mais aux valeurs communes : l’esprit d’équipe, l’intégrité, la passion et la
famille. Les partenaires de VIP Immobilier inc. ont choisi d’unir leurs forces afin de
lancer un concept immobilier innovateur et audacieux. Portrait vous présente ces
précurseurs et leur projet, Domaine Météore.
Portrait_fév_2013_56-57-58-59-60-61_Layout 1 2013-01-27 18:44 Page 1
PORTRAIT /57
Denis Perreaultvice-président, affaires et marketing
Marc Chouinardvice-président, vente
Roger Viauprésident-directeur général
Christian Gosselinvice-président, vente
PhotograPh i e : m ichel roy
Portrait_fév_2013_56-57-58-59-60-61_Layout 1 2013-01-27 18:44 Page 2
Natif de Saint-Nicolas, Christian Gosselin a évolué sur les patinoires de
hockey dès son plus jeune âge. Sa persévérance l’a mené jusqu’au
niveau professionnel, mais après huit ans de jeu et de nombreuses
blessures, il se tourne vers le domaine des affaires. Depuis maintenant
huit ans, en plus d’être actionnaire dans le monde de la technologie,
il développe des réseaux de distribution pour des entreprises de biens
et services, grâce à un très vaste réseau de contacts. « Je travaille avec
les entrepreneurs, sur le terrain, pour les aider à se bâtir une équipe
concurrentielle. » À 36 ans, Christian Gosselin, père de deux enfants,
peut se targuer d’être un habile meneur, doué pour la vente et les
relations professionnelles.
À l’instar de son collègue, Marc Chouinard a pratiqué le hockey
professionnel durant 13 ans, dont sept dans la Ligue nationale de
hockey. Né à Charlesbourg en 1977, il a joué à Anaheim (Californie),
au Minnesota, à Vancouver ainsi qu’en Suisse et en Allemagne, où il a
tissé des liens dans le monde de la finance. Ce parcours lui a permis
de constituer un précieux réseau de contacts international. Retraité du
hockey depuis avril 2010, il évolue maintenant dans le monde des
affaires, notamment en tant qu’actionnaire de diverses entreprises
dans les domaines de la technologie et de la restauration. Parmi ses
principales forces, on note la rigueur, la constance et la performance.
Père de 5 enfants, Denis Perreault est dans les affaires depuis l’âge de
14 ans. Propriétaire d’une école de karaté sous la bannière Studios
Unis, de 1986 à 2007, et porteur d’une ceinture noire 6e dan, l’homme
d’affaires est aussi président d’un réseau d’affaires axé sur le
développement personnel, le Cercle Kaizen. Sa vision de l’entrepreneuriat
est fortement influencée par les rouages du sport, que lui et ses
collègues connaissent bien : gestion d’objectifs, performance et résultats.
Depuis 2007, Denis Perreault met ses talents à profit dans des projets
de développement immobilier. Aujourd’hui âgé de 41 ans, il contribue
au partenariat de VIP Immobilier par sa vision, son intégrité et son
approche humaine des enjeux de la vente et des affaires.
Le vétéran de l’équipe, Roger Viau, possède un riche parcours profes-
sionnel. Fondateur de la chaîne commerciale Animalerie Dauphin (25
magasins à travers le Québec), l’homme d’affaires a également été
président-directeur général des magasins Encadrements Ste-Anne.
Expert dans la structuration et la gestion d’entreprises, l’entrepreneur
de 59 ans ne lésine pas sur le travail. Son expérience probante dans
l’organisation optimale des composantes d’une entreprise lui a appris
l’importance d’une équipe aux forces complémentaires. C’est dans cet
esprit qu’il a fondé VIP Immobilier : « La force de notre équipe est
extraordinaire. On va bâtir un grand réseau de chalets haut de gamme
dans les plus beaux endroits de villégiature de la province. »
58/PORTRAIT
Portrait_fév_2013_56-57-58-59-60-61_Layout 1 2013-01-27 18:44 Page 3
LE CONCEPT
Posséder un chalet luxueux où passer des vacances, en famille ou entre
amis, et pratiquer vos loisirs favoris sans vous ruiner, ça vous dirait?
Selon le concept unique de Domaine Météore, vous pouvez accéder à
la propriété en temps partagé d’un chalet haut de gamme situé dans
un endroit de villégiature prestigieux, ici au Québec. Le principe est
simple : chaque chalet est détenu par une compagnie émettant 13
parts, chacune donnant droit à quatre semaines d’utilisation. Vous
achetez le nombre de parts désiré et vous êtes libres d’utiliser, de louer
ou de prêter le chalet, durant la période qui vous est allouée en
fonction de votre participation. La formule a été élaborée par des
professionnels du domaine immobilier avec l’appui de conseillers
juridiques et financiers reconnus.
PORTRAIT /59
Portrait_fév_2013_56-57-58-59-60-61_Layout 1 2013-01-28 12:29 Page 4
60/PORTRAIT
« Prenons l’exemple d’un chalet situé dans le secteur du Massif de
Charlevoix, note Roger Viau. Sa valeur marchande est de 520 000 $,
mais il n’en coûte que 450 000 $ à la compagnie pour l’acquérir.
L’institution financière prêteuse, le Centre financier aux entreprises
Desjardins de Québec, finance l’acquisition à 100 %. D’ailleurs, le
directeur principal et le directeur de comptes, Jocelyn Giroux et Derek
Tardif, nous offrent des conditions vraiment exceptionnelles et un service
impeccable! » Donc, aucune mise de fonds n’est requise de l’investisseur
sur le capital initial, à l’exception d’une somme de 4 500 $ (par part
achetée) pour couvrir le coût des meubles, des accessoires et des
équipements, ainsi que les honoraires des professionnels et la
constitution d’un fonds de roulement.
Classés quatre étoiles par la Corporation de l’industrie touristique du
Québec, les chalets du projet Domaine Météore offriront, entre autres,
cinq chambres à coucher, une salle à manger, une cuisine luxueuse,
Portrait_fév_2013_56-57-58-59-60-61_Layout 1 2013-01-27 18:45 Page 5
Domaine Météore
418 454-6514
www.domainemeteore.com
PORTRAIT /61
une salle de billard, une salle de séjour, un spa et un magnifique foyer.
Toutes les commodités nécessaires dans un décor luxueux et une
nature exceptionnelle. Le concept Domaine Météore, c’est aussi une
construction de qualité supérieure et un design attrayant et
chaleureux. En résumé, vous jouissez des avantages d’un achat de
groupe, sans les inconvénients et la responsabilité d’un achat individuel,
le tout grâce à un investissement intelligent et rentable. Plaisir et
rendement garantis!
- SYLVIE LAMOTHE
Portrait_fév_2013_56-57-58-59-60-61_Layout 1 2013-01-27 18:45 Page 6
PORTRAIT sportif
62/ PORTRAIT
Portrait_fév_2013_62-63-64-65_Layout 1 2013-01-27 18:56 Page 1
PORTRAIT /63
ATHLÈTE ACCOMPLI
Portrait a découvert un vrai sportif, un athlète de triathlon, un
entraîneur d’exception qui a accompagné l’équipe canadienne de
cette discipline aux Olympiques de 2000 à Sydney, en Australie, et
un des précurseurs du cardiovélo au Québec. Nous avons rencontré
Alain Déraspe, à son domicile, à son arrivée d’Afrique où il s’était
rendu pour faire la montée du Kilimandjaro, qu’il a d’ailleurs réussie.
ALAIN DÉRASPE
Malgré un parcours qui peut paraître intense, Alain Déraspe est
un homme calme, posé, très concentré sur le moment présent.
Un sportif qui conserve son énergie pour pouvoir en disposer le
moment venu.
SPORTIF ET ENTRAÎNEUR
Natif des Îles-de-la-Madeleine, Alain Déraspe y découvre le sport par
l’entremise de la balle-molle et du hockey, pas du tout ceux qui
allaient le passionner plus tard. Au secondaire, il s’initie au tennis
sur table qui lui apprendra les rudiments de la compétition, puis la
gymnastique.
Plus tard, il découvrira le volley-ball, un sport d’équipe qu’il pratiquera
pendant environ sept ans. C’est pendant ses études en activités
physiques à l’Université Laval qu’il goûtera la discipline qui lui était
destinée : le triathlon. Un genre qui mariela natation, le vélo et la
course à pied. Rapidement, il se démarquera du groupe au sein du
Rouge et Or et entreprendra un entraînement intensif, aux États-Unis,
avec les meilleurs dans le domaine, mais une importante blessure
mettra malheureusement fin à sa lancée.
Forcé à l’arrêt, il prendra temporairement les responsabilités de
l’entraîneur en chef de l’équipe, pendant que le titulaire accompagne
le club à un camp d’entraînement en Floride. C’est ainsi que sa carrière
d’entraîneur a commencé. En 1996, il prend officiellement les rênes
de l’équipe de triathlon du Rouge et Or. « Je suis arrivé dans un bon
moment, souligne Alain Déraspe, puisque le triathlon venait d’être
accepté comme une nouvelle discipline olympique. » Comme le
triathlon se divise en deux catégories, olympique et Ironman, le jeune
entraîneur prend sous son aile des athlètes ayant divers objectifs et
les conduira un peu partout à travers le monde, aux Jeux olympiques
de 2000 et à la compétition Ironman à Hawaii où Isabelle Gagnon,
une de ses protégées, décrochera deux années consécutives les 7e
et 8e places au monde, chez les professionnels. À un certain moment,
plus d’une centaine d’athlètes faisaient partie du club de triathlon du
Rouge et Or qu’il dirigeait.
Portrait_fév_2013_62-63-64-65_Layout 1 2013-01-27 18:56 Page 2
64/pORTRAIT
Portrait_fév_2013_62-63-64-65_Layout 1 2013-01-27 18:56 Page 3
Pour la petite histoire, le triathlon olympique exige 1,5 km de nage,
40 km de vélo et 10 km de course; les meilleurs au monde le font en
1 h 45 - 1 h 50. Pour le ironman, c’est 3,8 km de nage, 180 km de
vélo et 42 km de course, avec un temps qui varie entre 8 h et 9h
selon les parcours!
AU PIED DU KILIMANDJARO LE 31 DÉCEMBRE 2012
Vous souvenez-vous où vous étiez pour « défoncer » l’année en
décembre 2012? Pour sa part, alain Déraspe s’en souviendra toute
sa vie. il était en afrique, à manger des ailes de poulet froides au pied
du Kilimandjaro. le lendemain, lui et ses cinq coéquipiers, leurs guides
et leurs porteurs, amorçaient leur montée vers le sommet. Épreuve
d’endurance, de maîtrise de soi, d’acclimatation, d’efforts physiques
et de grandes émotions. il a compris le sens de certains mots africains
que leurs accompagnateurs répétaient inlassablement : Pole, Pole qui
veut dire doucement, doucement, et hakuna matata, qui signifie il
n’y a pas de problèmes, pas de soucis. c’est qu’il fallait y aller en
douceur vers ce sommet.
il nous a raconté sa montée de quelque 5 900 m. Une aventure qui
s’est terminée dans la joie, bien qu’elle lui ait fait vivre des moments
d’incertitude et de questionnements. Des minutes d’extase ont toutefois
fait contrepoids au froid, aux vêtements mouillés et aux annonces
des décès survenus parmi les autres groupes de marcheurs.
alain Déraspe était sur le volcan rouge de la tanzanie lorsque le
grimpeur irlandais bien connu, ian mcKeever, est décédé, frappé par
la foudre alors qu’il guidait une expédition.
PÈRE, ENSEIGNANT ET MOTIVATEUR SPORTIF
en 2004, alain Déraspe accepte un poste d’enseignant au collège de
sainte-Foy et il se découvre une véritable passion pour l’enseignement
du sport. « Je pense que la façon d’enseigner un sport peut avoir une
grande importance sur la motivation des étudiants à s’y intéresser et
à le pratiquer, précise l’éducateur physique. J’ai découvert que je me
sentais vraiment bien dans ce rôle-là. »
Parallèlement à ses emplois, alain Déraspe organise et s’implique
dans de nombreux événements sportifs, des compétitions, des
séances-spectacles de cardiovélo (spinning), qui ont même été
diffusées en direct à la télévision et aujourd’hui pour la cause du
diabète.
c’est au cours de ses années « d’organisateur » qu’il a rencontré sa
douce moitié Véronique qui travaille aussi dans le domaine de
l’événementiel. ensemble, ils sont aujourd’hui les heureux parents de
la très jolie charlotte.
aujourd’hui, alain Déraspe enseigne, continue d’organiser des
événements de cardiovélo, entraîne toujours une quinzaine d’athlètes
par année et se démarque toujours, pour le plaisir, à des compétitions
de vélo au niveau provincial, dans la catégorie maître. sportif, vous
avez dit?
- SANDRA GRAVEL
« Je pense que la façon d’enseigner un sport peut avoir une
grande importance sur la motivation des étudiants à s’y
intéresser et à le pratiquer, précise l’éducateur physique. J’ai
découvert que je me sentais vraiment bien dans ce rôle-là. »
pORTRAIT/65
PhotograPh i es : m ichel roy
Portrait_fév_2013_62-63-64-65_Layout 1 2013-01-27 18:56 Page 4
PORTRAIT d’artiste
PhotograPh i e : m ichel roy
Portrait_fév_2013_66-67-68-69_Layout 1 2013-01-27 19:02 Page 1
PORTRAIT /6746 /PORTRAIT
Un don de libertéIsabelle Lockwell est plus que peintre : c’est une artiste, littéralement
et métaphoriquement. Ses œuvres sont magistrales, mais elle se
laisse également envoûter par l’art et la beauté qui l’entoure. Il est
difficile de lui rendre justice avec de simples mots alors qu’elle, elle
transmet si bien ses émotions en images. En mélangeant ce qu’elle
trouve autour d’elle avec son processus créateur et la liberté que lui
offre le monde, elle parvient à faire de sa vie un monde invitant.
Depuis qu’elle a douze ans, Isabelle sait qu’elle veut être peintre. Son
coup de foudre est apparu en dessinant un chat sur un banc, comme
quoi la plus naïve des images peut donner l’espoir d’un avenir prometteur.
Après avoir enseigné pendant cinq ans les arts au secondaire, elle
revient à son premier amour : la peinture. Elle quitte alors le milieu
scolaire. « La vie, c’est court, c’est précieux. Il fallait que je fasse quelque
chose que j’aime. Enseigner, j’aimais ça. Mais pas autant que faire des
arts », confie-t-elle d’emblée. Maintenant, elle a ce qu’elle appelle son
archipel. Ses îles se composent de sa peinture, de sa petite entreprise
de carte de souhaits et des ateliers qu’elle donne à la maternelle.
L’art, elle le fait, l’observe, le partage et l’encourage. En plus de vendre
elle-même de nombreuses toiles et dans deux galeries, à Québec et
dans Charlevoix, elle aime beaucoup acheter les œuvres des artistes
d’ici. Sa maison est remplie de trouvailles, d’objets uniques, et elle aime
partager ces trésors.
Lors de la visite de son atelier, une toile surprend. Un personnage sans
visage se tient debout devant un ciel flamboyant. Nommée Pierre
de touche, c’est la seule œuvre où sont peints des mots : « J’aime les
moments de grâce, même ceux oubliés, le jour qui se lève et celui
achevé. Ce n’est pas un secret, je fais tout pour la première fois. »
Cette idée de première fois, Isabelle la vit pour chaque peinture, du
moment de sa naissance jusqu’à sa vente. Comme elle travaille
jusqu’à huit toiles en même temps, chacune reflète une partie de ses
émotions du moment. Ainsi, ses œuvres sont multifacettes. Leurs
sens diffèrent chaque jour, à chaque nouveau regard. « J’aime quand
une œuvre est assez simple pour qu’on puisse la cueillir dans la main
de l’artiste, et non pas aller la chercher dans sa tête. Quand quelqu’un
me dit qu’il voit quelque chose de différent chaque fois, là, c’est mission
accomplie, c’est le plus beau compliment qu’on puisse me faire. »
Ses yeux brillent lorsqu’elle parle de souplesse émotive. C’est une
réelle passionnée. Après un coup d’œil à ses toiles, il est difficile de
dire le contraire. Un monde – son monde – s’ouvre sous les yeux de
qui veut bien prendre le temps d’y plonger.
ISABELLE LOCKWELL
Portrait_fév_2013_66-67-68-69_Layout 1 2013-01-27 19:02 Page 2
« Peindre, c’est comme un langage. » Isabelle compare la censure du
peintre à celle de quelqu’un qui se retient de parler par peur d’une
phrase imparfaite. Elle accorde une très grande importance à la liberté,
sous toutes ses formes. Elle ne se censure jamais : si quelque chose
ne lui plaît pas, elle a toujours la possibilité de l’enlever. Mais au moins,
elle lui aura donné sa chance. La liberté ne s’inscrit pas seulement
dans les gestes ou les paroles, mais également dans la façon d’être.
« Ça me touche, ça me bouleverse, la liberté. Ça prend beaucoup de
courage pour l’assumer. » Ses toiles rejoignent directement sa vision :
chaque personne, en raison de sa manière d’être, pourra voir ses
toiles d’une façon qui lui est propre. C’est cela, la liberté de penser et
de croire.
68/PORTRAIT
J’ouvre mon coeur (2012)
acrylique sur toile
40 x 20 pouces
101,5 x 51 cm
Ici (2011)
acrylique sur toile
60 x 40 pouces
152,5 x 101,5 cm
Portrait_fév_2013_66-67-68-69_Layout 1 2013-01-27 19:02 Page 3
Lorsqu’interrogée sur ses projets d’avenir, Isabelle hésite. « Je suis toujours
en train de jongler avec la balle que la vie m’a envoyée ce matin,
qu’elle va m’envoyer demain. » Elle s’adapte. Son seul souhait : continuer
de peindre, rejoindre de plus en plus de gens. Depuis six ans, elle est
associée au théâtre jeunesse Les Gros Becs, situé sur la rue St-Jean.
Pour elle, c’est une association bienvenue et réellement agréable.
Sa peinture se conjugue à merveille avec le monde de l’enfance par
les couleurs chatoyantes et les symboles. « C’est un partenariat rêvé »,
dit-elle en souriant.
Elle termine l’échange en disant qu’elle rêve d’explorer toujours
plus sa liberté, de la savourer de différentes façons et ce, le plus
longtemps possible. Il suffit pour cela de faire ce qu’elle fait le mieux :
se laisser peindre. Jusqu’à maintenant, c’est mission accomplie.
- Anne-MArie Deschênes
PORTRAIT /69
Poursuivre un idéal (2012)
acrylique sur toile
12 x 12 pouces
30,5 x 30,5 cm
w w w . i s a b e l l e l o c k w e l l . c o m
Portrait_fév_2013_66-67-68-69_Layout 1 2013-01-27 19:02 Page 4
Véronique HébertDéveloppement des affaires
www.decorumquebec.com
LES ACCESSOIRES DE TABLE
LES PETITS DÉTAILS QUI FONT LA DIFFÉRENCE! 70/pORTRAIT
Portrait_fév_2013_70-71-72-73_Layout 1 2013-01-27 19:05 Page 1
LES SERVIETTES DE TABLE : ESSENTIELLES!
La serviette de table en tissu est essentielle lors d’un repas assis.
il est certain que pour un cocktail dînatoire, une simple serviette de
papier peut très bien être utilisée. La tendance est de laisser la
serviette à plat et de la placer sur l’assiette de présentation. oubliez
les serviettes dans les verres à vin en éventail, en plus de gâcher
l’effet visuel si vous optez pour un centre de table bas, cela n’est
vraiment pas conseillé si vous avez de magnifiques verres à vin de
qualité que vous souhaitez mettre en valeur. vous pouvez même
opter pour un pliage élégant vous permettant d’y insérer votre
menu personnalisé, mais de grâce oubliez l’origami de serviettes
en forme d’oiseaux ou de chapeaux. La simplicité est souvent plus
chic. L'une des tendances est de laisser la serviette dépasser le long
de la table en la plaçant sous l’assiette.
un conseil, si vous voulez donner une belle touche colorée à votre
table même si vous avez une simple nappe blanche; choisissez de
belles serviettes noires ou rouges pour donner un effet wow dès
le premier coup d’œil!
71/pORTRAIT
LES ASSIETTES DE PRÉSENTATION :
UN BEL EFFET SI LE BUDGET LE PERMET!
Les assiettes de présentation sont très populaires depuis quelques
années. il existe sur le marché un choix énorme de formes, de
couleurs, de texture et de coûts aussi. il est certain que si vous avez
un petit budget pour le décor de votre repas, il est préférable de
prioriser un centre de table et une belle nappe que de louer des
assiettes de présentation.
point primordial : assurez-vous que votre vaisselle ou celle utilisée
par le traiteur peut convenir à l’assiette décorative choisie, afin de
pouvoir la conserver le plus longtemps possible sur la table et en
rentabiliser le coût. rondes ou mêmes carrées, les assiettes
décoratives peuvent donner un effet plus complet à la table,
ehausser la serviette de table et mettre en valeur le menu.
Les textures et matériaux sont variés : paille, cuir, métal brossé,
plastique, verre (très lourdes et plus fragiles), unie, tressée, à carreaux,
embossée d’un chic motif damassé ou même transparente afin de
pouvoir déposer le menu en dessous.
La période des fêtes à peine terminée et vous pensez déjà à recevoir pour des soirées entre amis,
L’anniversaire de votre conjoint ou La fête de votre petit dernier. avez-vous pensé à ajouter des
accessoires de tabLe pour vos prochaines réceptions? utiLe ou superfLu d’investir dans de beLLes
assiettes de présentation? voici queLques conseiLs pour décorer vos tabLes avec succès.
Portrait_fév_2013_70-71-72-73_Layout 1 2013-01-27 19:06 Page 2
la grandeur des assiettes peut varier de 12 à 14 pouces. il est
important aussi de penser au format des tables sur place et au
nombre de convives que vous placerez à la table. Par exemple,
pour une table ronde ou carrée de 60 pouces, il est possible
d’utiliser des assiettes de présentation avec un maximum de huit
convives mais impensable si vous en avez neuf ou dix par table.
Pour une table rectangulaire, prévoyez toujours un espace de deux
pieds, soit 24 pouces par convive lors de votre calcul. si vous avez
plusieurs services, lors d’événements plus protocolaires, ou si vous
voulez utiliser des grandes assiettes de présentation, il est encore
plus important de laisser de l’espace pour vos convives. en terminant,
les assiettes de présentation peuvent aussi être utilisées dans des
mariages mais seulement pour la table d’honneur. cela permet de
limiter les coûts tout en donnant un effet raffiné.
le mois prochain, il me fera plaisir de vous parler d’autres accessoires
de table, comme les anneaux à serviette et les marque-places et
de vous donner quelques idées créatives pour en fabriquer vous-
mêmes. le printemps approchera à grands pas… Vous aurez
certainement envie de recevoir et de décorer votre table de manière
printanière. D’ici là utilisez votre créativité!
Pour toute question :
[email protected] 418 877-1139
72/pORTRAIT
PhotograPh i es : m ichel roy
Portrait_fév_2013_70-71-72-73_Layout 1 2013-01-27 19:06 Page 3
Portrait_fév_2013_70-71-72-73_Layout 1 2013-01-27 19:06 Page 4
Portrait_fév_2013_74-75_Layout 1 2013-01-27 20:16 Page 1
Sylvie et PatriceComme j’étais célibataire depuis plusieurs années, bien des personnes de
mon entourage s’efforçaient de me présenter certaines de leurs connais-
sances. Cet exercice devient délicat quand on ne veut pas déplaire à nos amis
ou parents qui ne cherchent qu’à nous aider. Certains m’ont suggéré des sites
de rencontre sur Internet, mais encore là, le processus est compliqué et la
vérité, lorsqu’elle apparaît, révèle bien souvent l’écart entre le monde réel et
le monde virtuel.
À l’agence « À 2 c’est mieux », la personne qui en est l’âme et le cœur, Céline
Lavoie, a une grande connaissance des gens et est en mesure de découvrir
ce qui anime ses clients et clientes, leurs besoins et également leurs valeurs,
ce qui les fait vibrer. Cette personne de cœur a mis sur pied une procédure
qui lui permet de bien connaître les personnes avec qui elle aura à travailler
et à les associer éventuellement. Riche des expériences de vie qu’elle a accu-
mulées au fil des années, elle s’avère maintenant une professionnelle dans
un domaine très délicat.
J’ai fait la connaissance, grâce à cette grande dame, de l’amour de ma vie et
cela, à un âge où je ne peux plus courir les mondanités. Céline a su compren-
dre et retrouver ce que Sylvie et moi avions comme valeurs et besoins à
partager. Je n’aurais pu souhaiter ni espérer pareille révélation.
Patrice
J’espère que ces quelques mots rendent justice et hommage à ta participation
et au bonheur que nous vivons.
Le témoignage de Sylvie, sa partenaire de vie :
« À 2 c’est mieux » nous a permis de rencontrer le partenaire idéal pour une
vie amoureuse, et même plus! Tout au long de notre démarche, les marques
de respect, un accompagnement professionnel ainsi que de judicieux conseils
nous ont permis de nous sentir en confiance. Merci à « À 2 c’est mieux »!
Sylvie et Patrice
Renée et LucienIl me fait plaisir de partager mon expérience avec vous.
Que faire lorsque tu décides de rechercher l’âme sœur ou une personne avec
qui tu pourrais partager de belles choses?
La solution m’est apparue tout simplement avec l’agence de rencontre spécial-
isée « À 2 c’est mieux ». Cette agence a su analyser mon profil adéquatement
et, après seulement deux semaines, elle me proposait déjà la possibilité de
rencontrer un homme dont le profil correspondait à ce que je cherchais. Pas
besoin de sortir dans les bars, de se faire inviter par quelqu’un qui n’est pas
libre ou de perdre des mois avant de trouver la personne recherchée, car un
travail de sélection est fait au début du processus. Les gens qui s’inscrivent ont
un but commun, rencontrer une personne avec qui engager une relation
amoureuse. Donc, efficacité et rapidité sont les qualificatifs importants à retenir,
plus de temps à perdre.
Je suis vraiment impressionnée par leur efficacité et je suis très heureuse d’avoir
fait la connaissance de celui qui, depuis quelques semaines, apporte du soleil
dans ma vie. C’est incroyable! Il faut vivre l`expérience pour y croire, c’est sim-
ple, abordable, discret et tellement agréable. Je n’hésite pas à recommander
cette solution à tous ceux qui veulent rencontrer l’Amour. Je n’y vois que du
positif.
Merci, Céline, pour tant de bonheur.
Témoignages
Portrait_fév_2013_74-75_Layout 1 2013-01-27 20:16 Page 2
Menu St-ValentinLes entrées de CupidonDéclinaison de saumonTataki / tartare / gravlax – espuma de basilic et huile d’agrumes
Croustillant de canard, tombée de poireaux et gingembreSauce fusion thaï
Salade de betteraves jaunes, croustillant de prosciuttoCoulis chèvre et pistache
Bouillabaisse des îles en cappuccinoPétoncles du Labrador
Velouté divinCantaloup / poivron / courge butternut
Sorbet exotique
Fruits de la passion / litchi / champagne / citron vert
Les repas des AmoureuxRaviolis mixtesHomard, crabe / panzerotti garni aux champignons / cèpes / shiitakes / pleurotesRicotta sauce poivron doux / parmesan
Mignon de cerf, sauce au foie grasPommes de terre confites, légumes d’hiver
Steak frites façon STC
Tataki de thon, miso teriyaki, érableFenouil croquant / ragoût de fruits de mer
Dégustation en coupleMignon 4 oz (2), pavé de saumon, salsa à la mangue Scampis beurre vanillé (2), pétoncles U-10 (4)
Finale sucrée du chef pâtissier Jean-LucThé, café ou infusion
Portrait_fév_2013_76_Layout 1 2013-01-27 20:19 Page 1
Depuis 17 ans, la Fondation Maurice Tanguay propose chaque année, à
la population de Québec, une maison unique au style audacieux. Encore
une fois, le pari est relevé avec brio, car la résidence qui fera l’objet d’un
tirage en septembre prochain est vraiment impressionnante.
Grâce aux nombreux partenaires qui contribuent à la réalisation de cette
résidence et aux nombreux bénévoles qui évoluent en périphérie, la
Fondation réussit à remettre une somme toujours plus intéressante aux
enfants handicapés ainsi qu’à leur famille. L’année dernière, la somme
de 2 millions de dollars a ainsi été accumulée.
La 17e maison, d’une valeur de 607 000 $, est de conception très moderne
avec ses multiples niveaux et sa structure cubique. On peut la visiter en
tout temps, car elle est virtuelle pour le moment et ne sera construite
qu’une fois gagnée, dans la ville choisie par le gagnant.
Pour visiter la maison et acheter vos billets de tirage, rendez-vous au
www.micasa.ca/maisontanguay.
La 17e
Maison Tanguay
62/ PORTRAIT
PORTRAIT philanthropique
PORTRAIT / 77
Portrait_fév_2013_77_Layout 1 2013-01-27 19:44 Page 1
C’est sous la présidence d’honneur de monsieur Yvon Charest, président
et chef de la direction de l’Industrielle Alliance, et sous le parrainage
de Régis Labeaume qu’a eu lieu en décembre dernier la 2e édition du
Bal du maire de Québec au profit de la Fondation Québec Jeunes.
Cet événement-bénéfice a connu un succès éclatant et a permis de
recueillir la somme nette de 235 000 $. Les bénéfices permettront à
la Fondation Québec Jeunes d’accroître son rayonnement auprès des
organismes d’entraide des régions de la Capitale-Nationale et de l’Est
de Québec qui offrent des projets formateurs et prometteurs pour les
jeunes en difficulté.
«Je connais les gens de Québec, leur grande générosité, leur désir
d’appuyer notre relève, leur volonté de poser des gestes concrets
pour venir en aide à ceux que la vie a moins favorisés. Rassembleur
et festif, le Bal du maire de Québec est désormais l’occasion par
excellence de passer de la parole aux actes pour notre communauté
d’affaires, une invitation qui a été accueillie avec enthousiasme cette
année encore, comme en témoigne le succès de l’événement »,
a mentionné Régis Labeaume, maire de Québec.
Devenu un incontournable au sein de la communauté des affaires de
la Capitale-Nationale, le Bal du maire de Québec est l’événement par
excellence qui témoigne du soutien précieux et de l’attachement
profond envers la jeunesse de la société québécoise.
«Tout le monde profite d’une société en santé qui attire de nouveaux
citoyens, qui développe des entrepreneurs et qui soutient ses plus
démunis. Et pour que cette santé dure dans la société, il faut miser
sur nos jeunes. Ce sont des générateurs de valeur à long terme pour
notre collectivité », a déclaré, Yvon Charest, président et chef de la
direction de l’Industrielle Alliance.
Bal du maire de QuébecLa 2e édition du
78/PORTRAIT
Portrait_fév_2013_78-79_Layout 1 2013-01-27 18:59 Page 1
Le Bal du maire, qui s’est tenu sous le thème « Allegretto » a créé
l’émerveillement et la surprise chez tous les invités. Avec un décor
digne des plus beaux bals vénitiens d’époque, un festin italien
mitonné par le chef Jean Soulard et sa brigade, une brillante animation
de Jean-Michel Anctil, des prestations musicales mémorables et un
encan à la criée avec des lots renversants, la soirée a connu un vif
succès auprès de la communauté des affaires. Plus de 440 convives
ont été séduits par cette prestigieuse soirée empreinte d’élégance.
«Une société préoccupée de son avenir et de sa prospérité doit
valoriser tout le potentiel d’une jeune génération. Cette société
se doit de soutenir et d’accompagner les jeunes qui éprouvent des
difficultés scolaires ou sociales, ceux qui sont victimes d’intimidation
ou de violence et ceux qui sont affligés par des dépendances multiples.
Cette responsabilité est la nôtre, cet engagement est celui de la
Fondation Québec Jeunes!» a souligné André Morrissette, président
du conseil d’administration de la Fondation Québec Jeunes.
MISSION DE LA FONDATION QUÉBEC JEUNESLa Fondation Québec Jeunes a comme mission d’aider les jeunes en
difficulté et ceux qui sont en voie de le devenir. Pour y parvenir,
la Fondation finance des programmes communautaires structurants
et performants pour les adolescents. Elle est déterminée à mobiliser
la communauté face à l’urgence de s’investir pour aider, accompagner
et soutenir ces jeunes dans le but d’assurer la vitalité de notre société.
Au cours des cinq dernières années, la Fondation a changé la vie
de milliers de jeunes et a contribué à l’implantation de nombreux
programmes d’aide.
PORTRAIT philanthropique
« Un événement flamboyant et porteur d’espoir pour les jeunes en difficulté! »
André MORRISSETTE, président du CA de la FQJ
Yvon CHAREST, président d’honneur du Bal du maire de Québec
Régis LABEAUME, maire de Québec
Serge LEBEL, président du comité des Gouverneurs, Bal du maire de Québec
Robert LORANGE, directeur de la FQJ
Jean-Michel ANCTIL, animateur de la soirée et porte-parole de la FQJ
PORTRAIT / 79
Portrait_fév_2013_78-79_Layout 1 2013-01-27 19:00 Page 2
comme le titre l'indique, mon approche est assez différente de
ce que vous offrent la plupart des institutions financières et leurs
conseillers. depuis le début de ma carrière, j'ai lu et relu de nombreux
livres et ceux qui me rassurent le plus sont ceux écrits par Benjamin
Graham, Warren Buffett, peter lynch, stephen a. jarislowsky, Bernard
mooney.
qu'ont en commun ces auteurs? ils indiquent clairement la marche à
suivre afin de constituer des portefeuilles qui vont généralement offrir
de meilleurs rendements que l'ensemble des marchés au fil du
temps. investir dans des entreprises exceptionnelles et garder deux
choses essentielles à l'esprit, patience et discipline. malheureusement,
le premier ingrédient, la patience, a été mis à rude épreuve au cours
des cinq dernières années. ce qui a poussé certains investisseurs à
faire preuve d'indiscipline et à délaisser une certaine logique.
si je cite souvent Warren Buffett comme exemple, c'est que sous sa
gouverne, le titre de Berkshire s'est apprécié de 801,516 % en 45 ans,
soit un rendement composé de 22 % par an. Bien sûr, les dernières
années ont été ardues. mais il garde le cap et surtout il garde ses
positions malgré tout ce qu'on peut entendre sur l'économie.
voici en gros la stratégie de Warren Buffett :
en somme, comme mentionné plus haut, ce n'est pas une approche
nouvelle, mais drôlement efficace. il n'est pas essentiel de miser sur
des entreprises à risque, telles que des mines, des biotechnologies
ou des sociétés en démarrage, pour faire des rendements hors du
commun. metro, qui est une entreprise bien de chez nous, a réalisé
darko Bertrandconseiller en placements
industrielle alliance valeurs mobilières
une approche différente
sans être nouvellec'est avec plaisir et honneur que j'ai accepté de vous entretenir de finances personnelles,
et particulièrement d'investissement. le sujet peut paraître fastidieux. mais, mon but dans
ces articles sera de vous aider à démystifier le monde des investissements, en vulgarisant
le sujet afin de mieux vous faire comprendre les opportunités qui s'offrent à vous.
80/PORTRAIT
1. Ne pas se préoccuper de la Bourse.
2. Ne pas se soucier de la coNjoNcture écoNomique.
3. s'iNtéresser à l'eNtreprise et NoN aux actioNs.
4. Gérer uN portefeuille d'eNtreprises.
5. Être patieNt car à loNG terme, les actioNs rapporteNt plus que les autres véhicules de placemeNt.
6. développer soN aptitude à aNalyser la solidité foNdameNtale d'uNe eNtreprise car cela attéNue le BesoiN d'uNe larGe diversité de titres.
7. Garder eN tÊte qu'uN climat de peur est le meilleur ami de l'iNvestisseur.
8. réduire au miNimum l'impact du coût des opératioNs de votre portefeuille.
Portrait_fév_2013_80-81_Layout 1 2013-01-28 13:12 Page 1
des rendements de 250 % dans les dix dernières années, passant de
17.90 $ à 65.15 $. Et ce sans compter le dividende accumulé au fil
des dix ans. Les titres de bon nombre d'entreprises que vous connaissez
ont offert des rendements intéressants à ceux qui les ont gardés,
bien sûr. Qu'il suffise de nommer Alimentation Couche-Tard, CGI,
Dollarama, Coke, American Express, Chevron, Wal-Mart.....
Une chose ici nous saute aux yeux également, il n'est pas obligatoire
d'avoir des placements en Afrique équatoriale, en Chine ou en
Amérique latine pour profiter de rendements généreux. La plupart
du temps, ces produits exotiques sous forme de fonds communs
étrangers sont les plus coûteux en frais de gestion et sont très
difficiles à évaluer.
Est-ce que Metro va répéter son exploit dans les dix prochaines années?
La meilleure façon de le savoir est de suivre les activités de la compagnie,
ses résultats trimestriels, ses acquisitions, ses changements de direction
à l'interne, ses avantages concurrentiels.
Bien entendu, suivre plusieurs compagnies demande du temps et une
certaine passion pour les chiffres. C'est là où j'interviens dans la
composition d'un portefeuille. Et l'approche que je prône est celle-ci :
un portefeuille différent pour chaque personne. Chaque personne a
une réalité différente, avec des besoins et des buts différents. Cinq
personnes ayant chacune un actif de 500 000 $ n'ont pas la même
réalité, le même âge, le même statut social, la même tolérance au
risque ni le même horizon de placement.
Les institutions financières ont créé une approche différente nommée
« gestion privée ». Au tout début, le principe était celui de servir le
client fortuné de façon plus exclusive. Mais ces mêmes institutions
sont vite tombées dans le panneau de vendre des produits financiers
plutôt que de suivre un portefeuille d'actions individuelles. C'est beaucoup
moins compliqué et beaucoup plus payant pour les firmes. Dans
ce sens, la notion de gestion privée a été galvaudée à tout vent et
maintenant certaines gestions dites privées sont remplies de fonds
communs et de produits financiers dans lesquels une masse d'individus
ayant des objectifs différents ont investi. La définition du mot privé
ne fait plus le même effet et perd tout son sens.
Pour ma part, j'aime mieux employer l'expression « gestion personnalisée
», dans le sens où chaque investisseur qui me confie ses actifs a un
portefeuille différent et propre à lui. Quand je fais une transaction,
il en est informé et prend part à la décision. Le portefeuille peut être
constitué d'obligations et d'actions, le pourcentage de titres sécuritaires
ou à revenus est discuté en accord avec les priorités du client et ne
rentre pas dans un pattern, tel que nous sommes habitués à le voir,
c'est-à-dire investisseur prudent, conservateur, modéré, agressif,
audacieux. Il est absurde de cataloguer les investisseurs en cinq
catégories. Les institutions qui agissent de la sorte se trouvent en fait
à tourner les coins ronds en ce qui a trait à la connaissance d'un client.
On pourrait croire que faire gérer ses actifs de cette façon pourrait
être coûteux, compte tenu du caractère bien personnel de la relation
et du temps à consacrer au choix des titres. Longtemps, les firmes de
valeurs mobilières ont été vues comme étant destinées aux plus nantis
de la société et assez onéreuses en frais. Notre approche, en ce qui a
trait aux frais, se traduit en honoraires déductibles d'impôt. Et nos
honoraires figurent parmi les plus bas de l'industrie. Ce qui se traduit
en de meilleurs rendements nets pour les investisseurs.
Cela vous donne une idée de mon école de pensée. Je vous entretiendrai
dans les prochaines parutions des perspectives pour les prochaines
années, du rôle des différents intervenants du secteur financier,
du pouvoir exponentiel des dividendes, des fonds communs et des
obligations. J'espère que vous avez apprécié ce premier billet et je
souhaite à tous nos lecteurs une bonne année 2013.
À noter que ce qui précède à propos d’un ou de plusieurs titres
n’est pas une recommandation d’achat. Vous devez consulter
votre conseiller en placements afin de savoir si ces titres
conviennent à votre profil d’investisseur.
Les informations contenues ont été obtenues
de sources que je crois fiables et vérifiées
avec le plus grand soin.
sans être nouvelle
81/PORTRAIT
Portrait_fév_2013_80-81_Layout 1 2013-01-28 13:12 Page 2
BOUTIQUE D’ICI, PRODUITS D’ICI!
355, Marie-de-l’Incarnation, Québec (QC) G1N 3G9 - (418) 687-9252FERMÉ LE DIMANCHE. site internet : www.audiolight.qc.ca
BRYSTON
TOTEMMOON
ORACLE AUDIO
MAGNUM DYNALAB
ANTHEM
PARADIGM
Portrait_fév_2013_83-84-85-86-87-88-89-90-91-92-93-94_Layout 1 2013-01-28 15:53 Page 1
Portrait_fév_2013_83-84-85-86-87-88-89-90-91-92-93-94_Layout 1 2013-01-28 15:53 Page 2
Portrait_fév_2013_83-84-85-86-87-88-89-90-91-92-93-94_Layout 1 2013-01-28 15:53 Page 3
Portrait_fév_2013_83-84-85-86-87-88-89-90-91-92-93-94_Layout 1 2013-01-28 15:53 Page 4
Portrait_fév_2013_83-84-85-86-87-88-89-90-91-92-93-94_Layout 1 2013-01-28 15:53 Page 5
Portrait_fév_2013_83-84-85-86-87-88-89-90-91-92-93-94_Layout 1 2013-01-28 15:54 Page 6
Portrait_fév_2013_83-84-85-86-87-88-89-90-91-92-93-94_Layout 1 2013-01-28 15:54 Page 7
Portrait_fév_2013_83-84-85-86-87-88-89-90-91-92-93-94_Layout 1 2013-01-28 15:54 Page 8
Portrait_fév_2013_83-84-85-86-87-88-89-90-91-92-93-94_Layout 1 2013-01-28 15:54 Page 9
Portrait_fév_2013_83-84-85-86-87-88-89-90-91-92-93-94_Layout 1 2013-01-28 15:54 Page 10
Portrait_fév_2013_83-84-85-86-87-88-89-90-91-92-93-94_Layout 1 2013-01-28 15:54 Page 11
Portrait_fév_2013_83-84-85-86-87-88-89-90-91-92-93-94_Layout 1 2013-01-28 16:36 Page 12
Portrait_fév_2013_95_Mise en page 1 2013-01-28 16:29 Page 1
96/pORTRAIT
Réalisé par : Callan Brunker
Avec : Brendan Fraser, Jessica Alba, Sarah Jessica Parker, James
Gandolfini, Kaitlin Olson
Genre : Animation
Synopsis : Sur la planète Baab, l'astronaute Scorch Supernova est révéré
comme un héros national par la population extraterrestre à la peau bleue.
Passé maître des opérations de secours, Scorch réalise des exploits épatants,
avec l'aide de son frère Gary, aussi réservé que Scorch est exubérant.
Lorsque la très pragmatique directrice de la BASA, Lena informe les frères
qu'un SOS a été envoyé d'une des plus dangereuses planètes connues, la
Terre, Scorch ignore les recommandations de son frère et s'envole vers cette
nouvelle et excitante mission. Alors que les enjeux interplanétaires
atteignent de nouveaux sommets, Gary devra non seulement sauver son
frère, mais également sa propre planète, ainsi que sa femme Kira et leur
fils Kip, aussi friand d'aventure que son oncle!
Sortie en salle : 14 février 2013
Fuyons la planète Terre
Réalisé par : John Moore
Avec : Bruce Willis, Jay Courtney, Sebastian Koch, Yulia Snigir
Genre : Action
Synopsis : En 1988, John McClane s'est retrouvé au mauvais endroit au
mauvais moment. Avec les habiletés et l'attitude pour rester le dernier
homme debout, McClane est devenu l'ennemi numéro un des terroristes
à travers le monde. Maintenant, le policier fait face à son plus grand défi,
cette fois sur la scène internationale. Quand son fils, qu'il ne connaît pas,
se fait prendre alors qu'il tente d'aider un leader russe à s'échapper
de prison, père et fils doivent travailler ensemble pour rester vivant et
protéger la démocratie mondiale.
Sortie en salle : 14 février 2013
Une belle journée pour crever
Bientôt en salle!
Portrait_fév_2013_96-97_Layout 1 2013-01-28 13:51 Page 1
pORTRAIT/97
Réalisé par : Walter Hill
Avec : Sylvester Stallone, Jason Momoa, JonSeda, Christian Slater, Sung Kang
Genre : Action
Sortie en salle : 1er février 2013
Du plomb dans la têteRéalisé par : Steven Soderbergh
Avec : Channing Tatum, Rooney Mara,Catherine Zeta-Jones, Jude Law, VinessaShaw, David Costabile
Genre : Suspense
Sortie en salle : 8 février 2013
Effets secondairesRéalisé par : Yan Lanouette Turgeon
Avec : Roy Dupuis, Remo Girone, Samian,Roger Léger, Frédéric Chau, RéjeanLefrançois, Louis Champagne
Genre : Drame
Sortie en salle : 22 février 2013
Roche Papier Ciseaux
Réalisé par : Bryan Singer
Avec : Nicholas Hoult, Ewan McGregor, BillNighy, Ian McShane, Stanley Tucci, EleanorTomlinson, John Kassir
Genre : Aventure
Sortie en salle : 1er mars 2013
Jack le chasseur de GéantsRéalisé par : Zach Braff
Avec : James Franco, Mila Kunis, RachelWeisz, Michelle Williams, Joey King, AbigailSpencer, Martin Klebba
Genre : Aventure
Sortie en salle : 8 mars 2013
Oz le magnifiqueRéalisé par : Jon Chu
Avec : Bruce Willis, Channing Tatum,Dwayne Johnson, Adrianne Palicki, RayStevenson, Ray Park, Joseph Mazzello
Genre : Action
Sortie en salle : 29 mars 2013
G.I. Joe : Les représailles
Portrait_fév_2013_96-97_Layout 1 2013-01-28 13:51 Page 2
1. Qui va se reposer sur un iceberg après le Carnaval?a) Les duchessesb) Bonhomme Carnaval
2. Alain Déraspe a été entraîneur de quel club du Rouge et Or?a) Footballb) Triathlonc) Volley-ball
3.Quels sont les prénoms fictifs des enfants dont Genevièveet Stephan ont pris soin pendant deux ans?a) Sarah et Philippeb) Sarah et Charlottec) Mélanie et David
4. À part le Carnaval de Québec, que célèbre-t-on au mois de février? a) Le chocolatb) L’hiverc) La Saint-Valentin
5. Un des articles traite de personnes qui ont reçu une greffe. Une greffe de quoi? a) Du cœurb) D’un reinc) D’un poumon
6. Quelle entreprise dirige Éric Pichette? a) Nettoyeur à secb) Environnement Netc) Qualinet
7. À qui sont destinés les fonds de la Fondation Maurice Tanguay?a) Aux personnes âgéesb) Aux délinquantsc) Aux enfants handicapés
8. À quelle compétition télévisée a participé Nicolas Bégin?a) So You Think You Can Danceb) America’s Best Dance Crewc) Les deux
9. Quelle profession exerce Josée Levesque? a) Enseignanteb) Pharmacienne c) Psychologue
10. Avec quelle troupe de théâtre Isabelle Lockwell est-elle associée depuis six ans? a) Le Tridentb) Le Perlimpinpinc) Les Gros Becs
Votre histoire pourrait se retrouver dans les prochaines pages de PORTRAIT!
envoyez-nous une brève description de votre parcours – ou de
celui d’une personne qui a marqué votre vie de manière positive –,
et parmi toutes les propositions reçues, nous en choisirons
quelques-unes qui feront l’objet d’articles dans l’une ou l’autre
des chroniques du magazine :
d’aFFaires
d’artiste
humanitaire
philanthropiQue
98/PORTRAIT
écrivez-nous et
n’oubliez pas de
joindre vos nom
et coordonnées :
par courriel :[email protected]
par la poste :
suggestions —
portrait815, boulevard
lebourgneuf,
bureau 212
Québec, Qc
G2J 0c1
pour participer, encerclez la bonne réponse et faites-nous
parvenir votre coupon-réponse à :
concours — portrait
815, boul. lebourgneuf, bureau 212 Québec (Québec) G2J 0c1
ou visitez magazineportrait.com pour participer.
inscrivez vos nom et coordonnées en caractères d’imprimerie :
nom : ____________________________________________
adresse : __________________________________________
numéro de téléphone : _______________________________
de Famille
de Jeune
vivre hors Québec
sportiF
Partagez votre histoireavec nous
Portrait_fév_2013_98_Layout 1 2013-01-28 12:33 Page 1
Portrait_fév_2013_83_Mise en page 1 2013-01-27 20:33 Page 1
Porsche recommends
© 2013 Porsche Cars Canada, Ltd. Porsche recommande le port de la ceinture de sécurité et le respect du code de la route en tout temps.
Centre Porsche Quebec2240 RUE CYRILLE-DUQUETQUBEC QC G1N 2G3(418) PORSCHE (767-7243)www.porschequebec.com
Jamais sortie l'hiver ?
La nouvelle 911 Carrera 4 redéfinit les possibilités en matière de performance et d'adhérence, comme elle l'atoujours fait. Son empattement plus long et sa voie arrière plus large optimisent la stabilité et la traction. Unepuissance accrue et un poids jusqu'à 65 kg plus léger rehaussent la performance en virage, tandis quel'économie de carburant est considérablement améliorée. Les impressionnantes prises d'air avant et la barred'éclairage arrière à DEL distinctive accentuent l'allure autoritaire de la voiture qui, une fois de plus, établit lanorme. Porsche. Il n'y a pas d'équivalent.