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Maguy Durcé aux rênes de Haiti fashion week

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2 8 novembre 2012No 737

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson EstèvePhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

12,081FANS

Mercredi, ce ne serait pas mal de commencer la semaine avec un vernissage. Le peintre Garibaldi Jean, qui a déjà ex-posé dans plusieurs grandes villes du monde, présente ses œuvres en Haïti, au Vert-Galant. Amateurs de peinture abstraite, vous serez bien servis. Un bon verre d’Amaretto Dissarrono finira par vous mettre à l’aise dans l’ambiance champêtre du restaurant.

Jeudi, “Havana Guitar Night” honore Beken. Le lieu de rendez-vous n’a pas changé : Mango Lounge, rue Louverture, en face de O’Brasilero. 8 h p.m.

Vendredi, «Friday Night » à Le Cosmopolitain. DJ Magma et Hot, admission USD 10. 9 h p.m. Spécial Hookah. Rue Pana-méricaine, Pétion-Ville, en face de Muncheez. Appelez au 31 41 66 76 pour vos réservations.

Quelque chose de plus soft ? Coin du Chef, route El Rancho, Pétion-Ville, vous invite à déguster, de 6 h à 8 h p.m., du fromage et du foie de volaille à son happy hour.

Fini la fête des morts ? J’ai peut-être parlé trop vite. Car RAM vous donne rendez-vous ce samedi à Garden Studio au 101 de la rue Grégoire à Pétion-Ville. USD 30 à l’avance, USD 35 à l’entrée. 9 h p.m. Rocsteady + un invité surprise.

La Réserve reçoit Hans Peters à partir de 7 h p.m. Cover charge : vous ne payez pas à l’entrée, mais un surplus est ajouté sur vos consommations. 2, rue Marcel Tourreau Berthé, Pétion-Ville.

Un succulent buffet, au prix de HTG 1000, pour faire plaisir à votre palais. Au menu : salade Kenscoff, cote de cabri à l échalote, poulet à la crème, filet de bœuf sauté au piment vert, poisson grillé à l’amande, gratiné d’ artichaut, gratiné de ca-rotte, riz blanc aux petits pois, maïs à la bonne femme. Sans oublier le dessert ou le petit café. Coin du Chef, route El Rancho, Pétion-Ville. A partir de 12 h p.m.

Et le grand rendez-vous de cette fin de semaine, du 8 au 11 novembre : Haiti Fashion Week au Karibe. Onze mannequins de l’international, ceux de chez nous, tous les grands designers et artisans de la mode ; cocktails, défilés, séances photos… Le genre de rendez-vous que vous ne voulez pas manquer. Pour infos, appelez au 22 27 58 01.

Péguy F.C. [email protected]

C’était cool, ce détour dans le monde des morts. Mais il est temps de revenir à la vie. Et rien de mieux qu’un bon verre pour donner un coup de fouet à votre enthousiasme. Que la vie est belle !

L’agenda de Péguy

Les Obama ne sont pas bling-bling pour un sou. Pour officialiser sa victoire à l’élection présidentielle, Barack Obama a publié ce matin trois tweets, dont l’un contient une photo. On y voit le locataire de la Maison Blanche enlasser tendre-ment sa femme Michelle. L’image a fait le tour du monde, devenant même l’image la plus likée sur Facebook et la plus retweetée depuis la création des deux réseaux sociaux. Il s’agit d’un cliché pris en août dernier alors que le président et

Ce qu’on ignorait de la robe de Michelle

sa femme faisaient un déplacement de campagne.

Les grands couturiers de la planète auraient probablement payé très cher pour voir la first lady porter un de leurs modèles. Mais la robe à motifs portée par Michelle Obama ne vient pas d’une des marques installées Avenue Montaigne. Non, elle a été achetée en ligne sur le site internet ASOS qui vend des vêtements bon marché. Mieux, Michelle Obama n’a pas même pas fait chauffer sa carte bleu

puisque cette fameuse robe est vendue en ligne... 69,24 euros (89 dollars aux Etats-Unis) !

Evidemment, ASOS se félicite ce ma-tin sur sa page Facebook d’être présent sur LA photo du jour. Mais le site inter-net ne peut même pas profiter de cet énorme coup de pub pour vendre son modèle, puisque celui-ci (un temps soldé à 23,61 euros) est en rupture de stock !

38 novembre 2012No 737

L’agenda de l’ex-ministre du Commerce, à quelques heures du jour-J de la Haiti Fashion Week, est tout aussi chargé que lorsqu’elle

était dans la fonction publique. Pour-tant, en jetant un œil dans les locaux du CHAPES qu’elle dirige, on constate que Maguy Durcé jouit encore de la notoriété et du confort d’une grande dame.

Dans son bureau, le temps passe vite. Et Maguy Durcé, fondatrice de ModAyiti, figure connue de la mode haïtienne, ultra occupée, a mille et unes raisons de ne pas répondre aux appels qui arrivent non-stop sur son Blackberry. « Sûrement des problèmes de signal », s’excuse quand même la designer quand je lui dis avoir essayé de la joindre à plusieurs reprises.

Comment s’y prendre pour que le fashion week soit un succès internatio-nal ? Maguy Durcé sait que cela exige création et préparation. De ce point de vue, les mannequins qui porteront le tra-vail des designers sont triés sur le volet. Socrates Mc Kinney, professionnel de la mode dominicaine, rejoint l’événement. Il relève avec soin cette lourde tâche. « Sur un total de soixante-dix mannequins postulants, seulement dix hommes et dix femmes sont retenus par Socrates pour cette grande première », précise Maguy.

Les heures s’égrènent et la designer n’a pas une seconde à perdre. Elle tourne en rond dans son petit bureau. Cette édition doit être mémorable. C’est son

but et l’un de ses souhaits les plus chers. Ses faits et gestes laissent suinter ses émotions. Visiblement « ModAyiti » est au centre de ses intérêts. « Jodi a mwen resi pa konn ki pye pou m leve », lâche la présidente du CHAPES, débordée. Invita-tions, signatures et entretiens d’affaires rythment son emploi du temps. Pour calmer le jeu, elle fait délivrer les cartes d’invitation. Exigeante, affairée et un peu sur les nerfs, on l’entend de l’extérieur réprimander ses collaboratrices, le ton ferme : « Ce n’est à moi de vous dire à chaque fois ce que vous devez faire. Un peu de bon sens ! »

« Donner à Haiti Fashion Week une marque authentique et de renommée in-ternationale n’est pas une mince affaire, explique entre va-et-vient la créatrice de sacs à mains, de vêtements et d’accessoi-res. On a dû faire venir des spécialistes étrangers pour pouvoir donner à ce concept de mode l’ampleur internatio-nale que nous prônons. »

Et pour que la réalité soit à la hauteur de son espérance, une kyrielle d’invités posera leurs valises à Port-au-Prince pour célébrer la mode locale. Des chanteurs aux mannequins, les stars ne se comp-tent plus. James Germain, Nayelli Fanfan et Emeline Michel sont parmi des têtes confirmées.

CHAPES et HAND, les initiateurs de ModAyiti, en consensus, ont recruté les meilleurs talents de la mode haïtienne sur une base de durée d’existence, de la

qualité de leur travail. Les designers qui se sont fait remarquer par leur créativité et leur savoir-faire pendant ces cinq der-nières années sont privilégiés, explique la présidente du comité de notre tout premier Fashion Week en Haïti.

L’inauguration de la Fashion Week se fait ce jeudi 8 novembre. Les représen-tants de chaque instance qui a apporté sa pierre à la réalisation de l’évènement prononceront leur discours en la circons-tance. Deux défilés baptisés « Héritage et Muse » rendront hommage respective-ment à Yolande Montas et Marie-Claude Depestre, des pionnières de la mode en Haïti, et mettront en valeur la pièce maîtresse de chaque designer.

Derrière l’initiative Haiti Fashion Week, coup d’envoi des projets ModAyiti, supportée par l’Union Européenne, de grandes idées et ambitions. « Nous envisageons de créer à New York un magasin pour les vêtements et produits haïtiens et réaliser un catalogue à l’image de iHola!. Un atelier de perfectionne-ment dans ce domaine sera aussi monté », conclut Maguy Durcé, avec des gestes qui accompagnent ses mots pesés.

En attendant, les 8, 9, 10 et 11 novem-bre prochains, venez supporter au Karibe la mode haïtienne, à partir de 7 heures du soir. L’admission est à 1000 gourdes.

Dimitry Nader Orisma

Maguy Durcéaux rênes de Haiti Fashion Week

Du 8 au 11 novembre 2012, Haiti Fashion Week rehaussera la mode au Karibe Convention Center. Sous la directive du Centre haïtien d’appui et de promotion d’entreprises (CHAPES) et le Haitian Network of Designers (HAND), les défilés de mode seront présentés tous les jours à compter de 7 h du soir.

Haïti accueillera le Premier Atelier d’Art International 2012 du 20 novembre au 2 décembre 2012. Cet événement de grande envergure rassemblera une trentaine de pein-tres venant de douze pays différents et une dizaine de peintres haïtiens. L’objectif de cette grande première est, selon Patrick Cauvin, la figure de proue de ce projet, de favoriser le partage des éléments artistiques de tous les peuples qui seront représen-tés. L’Albanie, l’Allemagne, l’Argen-tine, la Roumanie, le Mozambique, l’Egypte, sont parmi tant d’autres les pays dont des spécialistes en art vont pouvoir non seulement nouer connaissance avec le potentiel artis-tique haïtien, mais surtout partager leurs expériences et leurs techni-ques tout en permettant aux jeunes Haïtiens issus de toutes les couches sociales du pays de s’informer sur la richesse artistique de douze peuples distincts.

Le menu de cette activité consis-tera en des ateliers de travail (les artistes vont peindre ensemble), des expositions, des visites guidées. Journée à Jacmel, visite du Mupa-nah, visite du village de Nouailles, Bassin Zim, Fort-Jacques sans oublier nos plages ensoleillées. Pour clôturer l’événement, une grande exposition aura lieu, suivie d’un atelier pour enfants qui sera coordonné par une spécialiste du pinceau, Vicky Frisch, à en croire M. Patrick Cauvin, qui se dit prêt à consentir tous les sacrifices possibles pour la réalisation de ce projet.

Tout le monde est invité à venir voir les artistes à l’œuvre, spéciale-ment les étudiants de l’Enarts et les artistes haïtiens en général.

Atelier d’ArtInternational en HaïtiUne grande première

4 8 novembre 2012No 737

Après avoir passé sept ans au sein de Mass Konpa, Garry Augustin, tambourineur, a tourné le dos à la bande à Gra-

cia Delva.Le musicien a pris cette décision le

mardi 6 novembre 2012, trente minutes avant de prendre l’avion à destination de Miami.

Un problème de revenus et de mauvais traitement est à la base de son départ, selon les propos de Garry Tanbou de Mass Konpa. « C’est une décision personnelle. Personne ne m’a conseillé de laisser Mass Konpa. Si je continue de jouer dans le groupe malgré cette situa-tion, dans dix ans, on fera des quêtes, des marathons pour m’aider à subvenir à mes besoins, comme c’est le cas pour beau-coup d’autres musiciens. Ainsi j’ai pris la décision de quitter Mass Konpa. Je vais donner une autre direction à ma vie ainsi qu’à ma carrière musicale », a déclaré Garry Augustin le mercredi 7 novembre 2012.

A la question de savoir s’il avait abordé le problème avec le manager Wadner Joseph et Gracia Delva avant de prendre cette décision, Garry Augustin répond par la négative mais assure qu’il a beaucoup réfléchi avant de quitter Mass Konpa.

Pour l’heure, actuellement à Miami, l’artiste affirme qu’il ne fait pas encore partie d’aucune autre formation musi-cale. « Il y a plusieurs groupes qui m’ont déjà contacté, mais j’ai certaines choses à planifier avant d’entreprendre quoi que ce soit. Je peux seulement dire que pendant mon séjour en Floride, je suis en train de jouer sur l’album solo de Pipo de Nu-Look », conclut Garry Augustin.

Pour l’heure, les responsables de Mass Konpa n’ont pas encore réagi sur le départ de leur tambourineur.

Sachez que Augustin Garry a.k.a. Garry Tanbou est né le 13 janvier 1973 à Hinche. Il a fait ses études primaires à l’école Nationale Charlemagne Péralte, dans sa ville natale, ses études secon-daires au Collège Elie Blaise à Carrefour et les études professionnelles en haute couture à Anne-Marie Desvarieux.

Garry a appris la musique à l’église. Il a joué pour la première fois dans un groupe dénommé Sopha Express, à Hin-che, en 1991.

Garry Augustin a fait plusieurs expériences à Nu-Look, Septentrional, Triomec’s et à Mass Konpa qu’il vient tout juste de quitter.

Gilles Freslet ([email protected])

Garry Augustinquitte Mass KonpaGarry Augustinquitte Mass Konpa

ploitée. On doit s’organiser pour structu-rer le milieu musical », dit-elle confiante tout en reconnaissant qu’il reste beau-coup à faire ».

« Deux ans de courage, de détermi-nation, pense Marc Harold Pierre. Deux ans d’une évolution difficile. C’était difficile pour nous au début de trouver notre jeu d’ensemble et notre harmonie musicale. Mais avec notre sens du profes-sionnalisme, on arrive à surmonter tout ça », conclut-il tout en invitant les acteurs concernés à encadrer les artistes. Pour lui, comme pour les autres musiciens, il est important d’inciter les jeunes de cette génération à l’amour du jazz.

Pour Watson Joseph, bassiste, on ne s’approprie pas d’un style musical par-ticulier. Nos influences sont diverses et nous avons une autre approche du jazz, mélangeant les standars internationaux

avec un ryhtme traditionnel ». Un bras-sage qui a sûrement permis au groupe de développer son sens de la musique, d’être très sensible à la chose musicale et d’être libre en matière de création.

Ils ont partagé leurs inquiétudes quant à l’avenir du jazz, de la musique en général. Ils pensent que des efforts doivent être envisagés pour améliorer le secteur comme la création d’un cen-tre de formation en musique, un bien meilleur encadrement des musiciens et une politique promotionnelle pour mieux vendre notre culture ici comme ailleurs. « On souffre d’un manque d’honnêteté ou de professionnalisme », argumente Marc Harold, percussionniste. Une soirée palpitante, où musiciens, fans et passionnés du jazz débordaient de joie.

Rosny Ladouceur

2 ans pour KayelLe mercredi 31 octobre 2012 a marqué les deux ans de Kayel, groupe de jazz dirigé par Micaelle Aimée Cartright, chanteuse de jazz et guita-riste. Les musiciens ont donné un mini-concert, au restaurant Quartier Latin, à Pétion-Ville de 9 h à 11 h pm.

Cette soirée riche en musique est un voyage à travers un univers musical où le blues, le reggae, le soft, le rock, le folk se mélangent

pour entraîner des dizaines de fans dans une ambiance plus que féerique. Encore une fois les talentueux jazzistes tels que Josué Alexis et Jean Baptiste Ferdinand… ont peaufiné leur répertoire et confirmé

leurs places dans le jazz contemporain haïtien.

Micaelle Cartright, élégante, vê-tue d’une longue robe noire, s’est dite fière de ses deux ans. « Mon vœu est de pouvoir changer la vie des gens avec ma musique et avoir sur eux une influence positive », confie-t-elle à Ticket. « Notre culture est dense, riche et jusqu’ici inex-

Jeune illustrateur et graphiste auto-didacte, Bousiko, de son vrai nom Jerry Boursiquot, fait le plaisir de bon nombre de lecteurs par ses caricatures. Membre de Cartooning for peace (Dessins pour la paix), le jeune artiste sera parmi les invi-tés de la première édition du festival de dessin de presse, l’Hérault Trait Libre, qui se tiendra à Montpellier à Pierresvives du 15 au 17 novembre 2012.

Un festival de dessin de presse pas comme les autres. Dès cette première édition, il affirme sa vocation à aller au-delà des bulles en confrontant les dessinateurs à d’autres formes d’expres-sion. Seront présents durant ces trois jours 29 dessinateurs de 18 nationalités différentes.

Pour cette grande première, le thème retenu est : l’eau. Les différents dessins

Bousikodans la cour des grands

des participants seront exposés jusqu’au 28 février 2013. Cette exposition, nom-mée « Ligne d’eau », nous interpelle sur la question de l’eau dans le monde à travers le dessin de presse. Elle présente plus de 150 dessins de presse du monde entier : pollution, catastrophes naturelles, réchauffement climatique, mais aussi les plaisirs et les loisirs que procure l’eau.

Les dessinateurs de Cartooning for Peace croquent ces questions et en sou-lèvent d’autres comme l’inégalité d’accès à cette précieuse ressource. Cette casca-de de dessins engagés offre par l’humour l’occasion de débattre et d’échanger les points de vue sur l’eau, sans oublier de nous rappeler que si elle est un défi et une priorité mondiale, l’eau reste cette puissance naturelle et mythique dans laquelle tout habitant de la planète bleue

aime se délasser et barboter.Le caricaturiste est sélectionné pour

illustrer la page de couverture d’un journal au cours de sa participation au festival. « En apprenant la nouvelle, j’étais un peu étonné ; mais par la suite, on m’a expliqué que les responsables auront à me donner le thème de ce que je dois dessiner. Ainsi, mais doutes ont disparu », avoue le dessinateur.

Bien que rare, Haïti sera projetée de façon positive par la magique mine de Boursiko, l’un des meilleurs illustrateurs du pays.

Elisée Dé[email protected]

58 novembre 2012No 737

Je prends plaisir à relire des comp-tines, des histoires pour s’endor-mir, des œuvres littéraires. C’est un bon exercice. Non seulement c’est agréable de se replonger

dans son enfance ou sa jeunesse (je parle pour ceux qui ont été à l’école tôt), mais il n’y a plus cette pression d’un devoir de rédaction ou de dissertation à remettre. Au contraire, on se rend mieux compte de la logique de certaines histoires, et on apprécie de voir que la morale de la plupart ouvre mieux les yeux sur les situations, les scènes actuelles.

Oui, ces scènes qui se passent tous les jours dans notre entourage, qui nous font rire, nous énervent, nous surpren-nent, nous enrichissent, nous insultent ou nous donnent des envies de tordre le cou aux acteurs.

Vous vivez tous les jours un théâtre, particulièrement dans un pays où cin-quante pour cent des gens se fichent ou se moquent de la moitié de la popula-tion, pendant que cinquante pour cent se laissent passivement faire, préférant leur paix d’esprit à des luttes sans espoir d’aboutissement.

J’exagère peut-être, il y a moins de cinquante pour cent dans la première catégorie ; disons quarante-neuf et demi pour cent. Vous êtes d’accord mainte-nant, pas vrai ? Et puis vous avez tou-jours la latitude de hocher la tête dans le sens que vous voulez pour répondre, vu que c’est la démocratie et vous ne serez pas frustrés de ne pas pouvoir discuter. Moi, ce que j’aime particulièrement, c’est le fait de pouvoir, vu qu’on n’est pas astreint à produire des comptes-rendus, visualiser des personnages de notre entourage ou de notre temps et refaire la fin des histoires comme on le veut.

Bon, si on n’a pas lu « Le loup et l’agneau », comment apprécierait-on d’être un abonné heureux de la compa-gnie qui a le même sigle que « Enervant Décourageant Haïssable » ? A l’école, en lisant cette fable, on s’attendrit devant la faiblesse de l’agneau qui fait discours après discours pour sauver sa peau, mais se fait à la fin électrocuter par le loup. Oh oh, les dents du loup auraient-elles des

DE VOUS A MOI

Cric ? Crac !volts ? Voilà qu’il y a un black-out dans ma mémoire et j’oublie le verbe qu’avait utilisé La Fontaine pour raconter le sort de l’agneau. Bon, je débloque définitive-ment ! Quelle est cette affaire d’oublier les termes originaux et d’utiliser des mots se rapportant à l’électricité ? En tout cas, si ma mémoire de vieille fille est bonne, la fin sonnait quelque peu comme ça : « Les maisons au prix fort paient toutes pour la noirceur ». Enfin, quelque chose du genre. Si vous avez des doutes, allez relire votre bordereau, ah pardon, votre fable.

Les loups ont la partie belle. Dans « Le petit chaperon rouge » nous avons lu que Chaperon n’avait pas écouté sa ma-man et était allée friter dans les champs, cueillir des pâquerettes, danser, pomper, etc., au lieu d’apporter directement la galette à grand-ma. Mais la demoiselle était de bonne foi, elle a bien essayé de l’appeler pour lui annoncer son arrivée après sa promenade : « Allo, grand-ma chérie ! Allo, grand-ma chérie… » Mais… la communication ne passe pas dans les champs… Monsieur Loup n’a même plus besoin de manger la grand-mère pour occuper les lieux. En croisant Chaperon qui essayait de placer en vain l’appel, il lui a galamment offert un cellulaire dernier cri (sur une natte, à défaut d’un plateau). Et c’est Chaperon qui se laissera par gratitude et reconnaissance manger à la fin. Bon, vous savez comment c’est, en vieillissant on s’embrouille quelque peu dans les histoires, mais l’idée est là et par souci d’honnêteté, je vais relire ce conte pour être certaine de ne pas avoir involontairement mélangé les époques ou les faits.

Heureusement qu’il n’y a pas que les histoires anciennes ! Comment ne pas penser avec affection à nos compatriotes artisans qui, en plus d’être des génies dans leurs domaines respectifs, sont pas-sés maîtres dans l’art de raconter des his-toires à leurs clients ! Je mets quiconque au défi de me citer deux tailleurs (nous parlons couture, hein!) qui respectent à la lettre les rendez-vous ou les commandes ! Pareil pour un cordonnier, un ébéniste, une couturière, un boss maçon, un

fabricant de bijoux de fantaisie, etc. Oui, je sais que mes détracteurs commencent déjà à froncer leurs sourcils, comme si j’inventais quelque chose !

Donnez à faire une petite table basse ; quand le boss vous la rend finalement, elle tangue ou boite légèrement, et il vous dit que ce n’est pas la table, mais c’est votre parquet qui n’est pas bien nivelé. A l’essayage vous expliquez à la couturière que ce n’est pas exactement le modèle que vous aviez donné à exécuter, et elle vous dit que vous avez quelque peu grossi (après trois mois d’attente, c’est légitime), et c’est pour ça que la robe ne s’assied pas sur vous comme vous l’escomptiez. Au magasin, vous essayez des chaussures, le plus grand numéro disponible est en-deçà de votre pointure, mais la vendeuse insiste soit pour vous dire que même si c’est écrit 10, en réalité c’est un grand 10 égal à un 11 ; peut-être le sang est descendu dans vos pieds, et que le 10 sera bon pour vous quand vous marcherez dedans, etc. Vous dites au maçon que le mur n’est pas vraiment droit, qu’il penche un peu, et il vous dit que c’est votre posture qui vous trompe. Ce disant, il se penche légère-ment sur un côté, question de vous mon-trer comment vous tenir pour regarder son œuvre ! Cela ne vous rappelle pas quelque peu, même de très loin, « Bouki

et Malice… » ?J’ai un ancien collègue à l’esprit

tellement vif et créatif que c’est un réel plaisir d’être en sa compagnie. Il a une facilité pour inventer les histoires, c’est vraiment tout un art ! Vous n’avez qu’à raconter une anecdote, un truc qui vous est survenu, et déjà la même chose lui était également arrivée ! La dernière fois que je clamais haut et fort que lorsque je serai riche, je ne porterai que du blanc, une collègue qui s’y connait m’a cité des magasins que j’aurais à visiter vu qu’on y vend de très belles tenues blanches. Et naturellement, monsieur Créatif est entré dans la ronde : il connaissait d’autres magasins dans les Amériques où l’on ne vendait que du blanc, il y en avait même un qui s’appelait The White House. J’ai rétorqué que ce n’était certainement pas un grand magasin puisqu’il n’y en avait pas de succursales. «Oh, oh ! qu’est-ce que tu racontes, Sister ? Il doit y avoir au moins dix succursales !»

Et voilà ! Je peux certes m’embrouiller dans les citations ou les auteurs, mais de vous à moi, je suis sûre de ne pas me tromper, en pensant à ce cher collègue ou en écoutant des parlementaires, si je cite Pinocchio !

Sister M*

Salina Charles # 1400Elle est calme et ne s’exprime presque

pas. C’est une star depuis sa plus tendre enfance, qui a laissé son empreinte dans le plus important concours de Noël du pays diffusé sur la chaine 5. Sa voix a gardé la fraîcheur de son enfance. Elle la maitrise avec tact et joue la carte de l’humilité sur le plateau. Salina a une bonne présence sur scène, sait choisir ses chansons et s’écarte de la monotonie du rythme. L’artiste ne s’exprime pas sans citer le nom de Dieu. Elle a plus de foi dans le divin que dans son talent. Très appréciée, Salina est une adversaire redoutable pouvant se surpasser pour acquérir la place qui, dit-elle, est sienne : Digicel Star.

Esdras Dinastil # 1300Il est des Cayes. C’est un talent qui

se confirme à chaque show. C’est le

genre de type simple, doué d’une fausse modestie et qui peut créer la surprise au moment que l’on s’y attend le moins. Guitariste, chanteur, compositeur, arrangeur, il joue aussi bien au keyboard qu’il enflamme une foule. Avec le record de plus de votes acquis par un candidat depuis l’existence du concours, l’artiste est soutenu par une ville entière qui lui assure votes et promotion médiatique de façon permanente. Esdras a aussi une grande confiance en soi, des tours inattendus qui étonnent à chaque fois. Il joue avec sa voix, réadapte de fort belle manière des morceaux à succès et prouve qu’il n’y a pas meilleure personne pour être la star de la sixième édition de Digicel Stars.

Ils opinentAlain et sa femme ont siégé au

premier rang samedi à Tripp TV pour

l’enregistrement du show live samedi. Fans du concours, ils n’ont pas caché leur admiration pour Salina. « On ne voit pas comment Salina ne serait pas sacrée championne. Les gens sont assez intelligents pour voter le vrai talent. Ma femme et moi allons continuer de voter 1400 le long de la semaine. » Vladimir est presque du même avis qu’Alain, mais lui, il reconnait les potentialités du Cayen : « Esdras la bon vre, patizan ! J’ai eu peur après la première performance. Men Bondye bon, Salina p ap jwe tou.» Dans le tohu-bohu de la salle, on a eu l’impres-sion de cette jeune femme « Cent pour cent Esdras ». Elle a crié : « Okay douvan ! Vwa atis la bon, kanpe sou sèn li bon e li jwe tout enstriman. S’ak kapab, an n’ale, nou pral dekole. Pa gen pa chanpyon la !»

Junior Plésius LOUIS

Qui sera Digicel Star cette année ?On ne cessera de répéter que la prochaine star de la Digicel sera la personne qui aura réuni le plus de votes jusqu’à vendredi soir. Digicel a permis aux candidats de s’exposer sur tout le territoire national grâce à treize chaînes de télévision dans différents départements du pays. Les qualifiés pour cette grande finale de ce week-end ont donc joui d’une promotion « Extraordinaire ». Salina et Esdras ont charmé tout un pays par leurs talents. Revoyons leurs caractéristiques, et apprécions des opinions de téléspectateurs.

Jeudi 8 novembre 20126

La dernière journée du championnat national de première division sera à quitte où double tant pour le Baltimore que pour FICA. Dans la course à un billet qualificatif pour la Concacaf d’un côté et le Victory, le Violette et l’ASM dans la course au maintien. Une dernière journée interdit au cardiaque de part et d’autre.

Le Violette dans de beaux draps

Après sa défaite face à l’Asso-ciation Sportive Capoise lors de la 31e journée, le Violette se trouve dans l’obligation de

s’imposer face au Victory samedi pour conserver sa place en première divi-sion. Une obligation qui s’avère diffi-cile si l’on tient compte que le Victory se trouve face aux mêmes obligations. Qu’est-il arrivé au Violette ?

Depuis l’entrée en fonction de l’entraîneur Kesnel Thomas, le Vio-lette connait un regain d’énergie. . Alternant le bon et le moins bon, il a même disputé le plus beau match de la saison contre l’Aigle Noir au stade Sylvio Cator lors de la 22e journée de la compétition. Misant sur son buteur Frantz Pierre, il a livré de bonnes pres-tations et terminé la première phase

pas très loin d’une qualification pour le super 6. Même les 5 premières bonne ont été de bonne augure. On voyait non seulement un Violette assuré du maintien, mais encore un Violette capable de prendre son billet pour le Supe 8.

Seulement, voilà! Depuis la pre-mière journée de la série retour des play offs (28e journée) et une défaite sur la pelouse de l’Association Spor-tive de Mirebalais, la donne a changé. Le Violette a perdu 4 matches d’affilée et vu son avantage s’envoler comme

de la fumée. Le Cavaly qui était à l’arrière en a profité pour occuper le devant de la scène; le Don Bosco qui était loin derrière a sorti la tête de l’eau pour assurer son maintien, même les Mirebalaisiens qui étaient donnés pour relégués se sont remis en selle. Seul le Victory a fait du sur place. Résultat : le Violette est actuellement le premier non- relégable, pire, l’ASM compte le même nombre de point que le Vieux tigre et en cas d’égalité seule la confrontation directe pourrait avantager le Violette. Et pour que

Championnat national de d1 : dernière journée

A quitte ou doublecette égalité perdure, il faudrait que le Violette batte le Victory.

Le Victory pas mieux loti.

Le Victory a besoin d’un match nul face au Violette pour assurer son maintien en première division. En concédant le nul 1-1 face aux Mirebalaisiens le premier novembre, la formation du Bas-Peu-De-Chose a mathématiquement retardé l’assu-rance d’être parmi l’élite l’année pro-chaine. La tâche s’annonce d’autant plus difficile si l’on tient compte du fait que le Victory doit jouer contre un Violette qui doit absolument vaincre pour garder sa place en D1.

Le Cavaly jouera-t-il son rôle d’arbitrage ?

En recevant les Mirebalaisiens di-manche au parc Julia Vilbon, le Cavaly jouera un rôle d’arbitrage entre le Victory, le Violette et l’AS Mirebalais. En cas de victoire du Cavaly, un nul suffirait au bonheur du Violette et du Victory. Mais, justement, le Cavaly battra-t-il l’Association Sportive de Mirebalais ?

Le Baltimore pour une place à la Concacaf

Le Baltimore accueillera le FICA samedi au parc Levelt pour le choc de la journée dans le groupe qui joue le titre. 2e à 15 points de retard par rapport au Valencia, le Baltimore est encore qualifié pour la Ligue des Champions de la Caraïbe. Cependant, le FICA 3e à 2 points de retard par rapport au Baltimore peut encore es-pérer lui souffler cette 2e place sur le fil et se qualifier pour la Compétition caribéenne. Autant dire que la ville de Saint-Marc accueillera tout sim-plement une finale samedi.

Calendrier complet de la dernière journéeGroupe des Relégables

Samedi 10 Novembre 2012Parc St-Victor AS Capoise vs. Don BoscoParc Stade Sylvio Cator Violette AC. Vs Victory SC Parc Julia Vilbon Cavaly AS vs Mirebalais

Groupe du titreSamedi 10 Novembre 2012Land-des-Gabions America FC vs. Aigle Noir ACParc Levelt Baltimore SC. vs. FICAParc Hendrich Valencia FC vs Tempête FC

Enock Néré/[email protected] twitter : @nenockEnock Néré

l’entraîneur du Violette Kesnel thomas (photo : Yonel louis)

l équipe du Victory

Jeudi 8 novembre 2012 7

Football - Classement FiFa

Le comité exécutif de l’Association Haïtienne de Basketball Corporatif, ASHBAC composé d’Emmanuel Bonnefil, Coordonateur, Jacques Fils

Cazeau, Trésorier, Fredrick Défay et Serge Albert, membres, a procédé au lancement et au tirage au sort de la 5e édition de son traditionnel tournoi annuel baptisé : « Coupe Bernard Daniel Fils », une façon de rendre hommage à ce dernier décédé pendant les vacances estivales.

Ont également assisté à cette conférence de lancement des activités de l’ASHBAC fon-dée le 11 avril 2008, les représentants des sponsors partenaires, tels : Carl Momplaisir (Digicel), Johanne Nicolas (SOGEBANK) et Angélique Salomon (Riz Méga).

Après avoir observé une minute de recueillement en mémoire de Bernard Daniel Fils dit « Beny », Emmanuel Bonnefil a prononcé les propos de bienvenue dans lequel, il a fait éloge des sponsors affiliés à son institution.

Inolla Cazeau étant absente et , c’est Jorice Orémil qui s’est chargé de dresser le bilan des activités organisées par l’ASHBAC. « Depuis tantôt cinq années, l’ASHBAC s’est révélée comme étant l’instance reine en matière d’organisation des compétitions de basketball en Haïti. On ne va pas s’arrêter là; une nouvelle fois, nous sommes déterminés à offrir un tournoi de grande envergure aux adeptes du ballon orange », a fait savoir ce membre de l’ASHBAC.

Ce sont les équipes de la SOGEBANK, vainqueur de la première édition (2008-2009), Marché Ti-Tony, lauréat de la deux-ième édition (2009-2010), Digicel double tenante du titre (2010-2011 et 2011-2012), Bongu, Brasserie La Couronne, Police Na-tionale d’Haïti, Volontariat pour le Dével-oppement d’Haïti (VDH), Riz Méga et les deux nouvelles, Télémax et Dynastic Origi-nal TV de Saint-Marc qui participeront à l’édition 2012-2013 du championnat de bas-ketball corporatif qu’organise l’ASHBAC.

A en croire M. Bonnefil, 50% des matches seront retransmis en direct sur les petits écrans de la capitale haïtienne et deux arbitres de la Fédération Internationale de Basketball participeront à la journée inau-gurale du tournoi. « En vue de rehausser l’éclat de cette compétition et mettre un

terme aux erreurs répétées de nos arbi-tres, nous faisons appel à deux arbitres de la FIBA. Il s’agit de deux Dominicains. Ces derniers pourront officiér au coup d’envoi de la première journée dès le 24 novembre. Ensuite, ils animeront deux journées de stage au profit de nos arbitres. En mars, ils seront de retour en Haïti pour diriger les quarts de finale, les demies et la finale de la compétition », a clairement expliqué le coordonnateur de l’ASHBAC.

S’exprimant sur l’organisation de ce tournoi, la représentante de SOGEBANK, Johanne Nicolas n’a pas mâché ses mots pour déclarer : « SOGEBANK sera l’équipe à battre » alors que Carl Momplaisir a rétorqué « Menm ti bagay la » pour faire allusion aux deux derniers titres remportés par son équipe. En revanche, Angélique Nicolas s’est montrée plutôt réservée en déclarant très modestement : « Que le meilleur gagne ».

Comme ce fut le cas l’an dernier, chaque équipe a droit de choisir deux joueurs évoluant au plus haut niveau du pays. Les matches seront joués sur le terrain du Col-

lège Saint-Pierre et au Centre de Formation Classique (CFC).

Le meilleur joueur, le meilleur scoreur et l’équipe la plus fair-play de la saison seront récompensés lors du traditionnel gala annuel organisé par l’ASHBAC.

A l’occasuion des rencontres des trois premières journées, la Digicel donnera le coup d’envoi le 24 novembre face à l’Original Dynasty TV de Saint-Marc et en deuxième partie, la SOGEBANK se mesurera à la Police Nationale d’Haïti. Les équipes de Marché Ti Tony et VDH ont pris rendez-vous pour le 25 novembre, même cas de figure pour l’équipe de la Brasserie La Couronne et Télémax. Alors que le 1e décembre, la Digicel fera son retour face aux Policiers mais en première partie, ce sont les équipes de Riz Méga et Bongu qui en découdront.

Signalons que tout le monde rencontrera tout le monde et au terme de la saison ré-gulière, les huit premiers sont qualifiés pour la phase finale.

Légupeterson Alexandre /[email protected]

Lancement de la 5e édition de l’ASHBAC

le no 1 de l’ashbaC emmanuel bonnefil et le trésorier jacques Fils Cazeau (à droite) (photo : Yonel louis

un représentant de la pnh au tirage au sort de la 5e edition de la pnh (photo : Yonel louis)

Les équipes du Mexique, des USA, de Panama, de la Jamaïque et de Honduras ayant occupé les cinq premières places de la

Confédération d’Amérique du Nord, de l’Amérique Centrale et des Caraï-bes de Football (CONCACAF), Haïti reste sixième de la zone avec la baga-telle de 553 points devant le Canada

(60e), Costa-Rica (64e), Guatemala (76e), Trinidad & Tobago (79e) et à la surprise générale, la République Dominicaine a franchi la barre des 100 premières nations mondiales. Nos voisins sont désormais (92 e) et s’offrent la 11e place de la zone en gagnant 10 nouvelles places.

Haïti a de fortes chances d’en-

granger des points puisqu’elle sera à l’affiche les 14, 16 et 18 novembre courant au second tour des éliminatoi-res de la coupe Caraïbes des nations à la Grenade en affrontant le pays hôte et les équipes de Guyana et de la Guyane française.

« Six équipes ont atteint ce mois-ci leur meilleur classement depuis l’introduction du classement mondial FIFA/Coca-Cola en 1993 : l’Algé-rie (19ème, plus 5), Haïti (53ème, plus 4), la République dominicaine (92ème, plus 10), Saint-Kitts-et-Ne-vis (106ème, plus 16), les Philippines (143ème, plus 4) et le Timor oriental (187ème, plus 19) », lit-on sur le site

de l’instance suprême du football mondial.

Au total, 146 matches interna-tionaux “A” ont été pris en compte pour l’établissement de cette édition du classement mondial FIFA/Coca-Cola. Plus de la moitié des matches (77) ont été disputés dans le cadre des qualifications pour Brésil 2014 et d’autres l’ont été dans le cadre de qualifications pour les compétitions continentales de la CONCACAF et de la CAF (25), le reste étant des matches amicaux (44).

Légupeterson Alexandre /[email protected]

Haïti 53e mondial

basKet-ball

En quête de qualification pour la phase finale de la coupe Caraïbes des nations, Haïti ne cesse de progresser dans le classement mondial de la FIFA. Pour preuve, les Grenadiers ont pris quatre nouvelles places pour se hisser à la 53e position dans le nouveau classement mondial de l’instance suprême du football paru mercredi 7 novembre 2012.

8 8 novembre 2012No 737

Pour toutes suggestions écrivez-nous à [email protected] Production

JEUX - 27

Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les neuf lettres restantes forment un adjectif qui désigne la paix.

MOTS CACHÉS

ABONNER CREVÉAIMANT CROCHEALCOOL CROCOARTISAN DÉTORDUASCÈTE DOUCETTEASSIDU DRUPEAUTORITÉ ÉGARDSAVISERBAFRERBELGEBIPLANBRAISECALERCÈDRECÉTACÉ

GRÉER PSYCHÉIMPAYÉ REJETLANGUE SAPINMAXIME SMALAMORDU TESSONNARRATEUR TÉTINNUANCE TOUTE

ÉGOUT OCTUOR URGERENFER ODIEUSE USITÉENGIN ORAUX USUREENTRÉE OXYURE VEXERFARDER PANAMA WAGONFLÉAU PETIOT ZÉPHYRGASOIL PLEXUSGOULU POULPE

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CITATION ÉLASTIQUEPour lire la citation de la semaine, penchez votre journal.

PYRAMIDE

Complétez la pyramide avec les nombres manquants. Chaque brique contient la somme des deux cases situées en dessous de celle-ci.

8

20

34

81 57

Il y a plus à voir que ce que peut voir le globe occulaire

Une grille de Sudoku se compose de 81 cases regroupées en 9 blocs de 9 cases. Place un chiffre de 1 à 9 dans chaque case vide. Chaque ligne, chaque colonne et chaque boîte 3x3 délimitée par un trait plus épais doivent contenir les chiffres de 1 à 9. Chaque chiffre apparait donc une seule fois dans une ligne, dans une colonne et dans une boîte 3x3. Quelques chiffres ont été placés pour vous aider.

SUDOKU1 3 9

8 2 9

7 5 6

9 6 8

2 1 5

5 2 4

8 4 6

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9 4 8

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6 3 2

7 1 5

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4 9 3

3 1 4

2 5 6

1 7 9

7 8 1

4 9 7

6 8 3

ANAGRAMMES

Écrivez horizontalement dans chaque grille les anagrammes des mots suivants qui devront vous permettre de trouver d

un mot qui doit répondre à la question suivante:

ans la première colonne de chacune d’entre elles,

N°1 : Fortifiant des faibles voix

N°2 : Rien N°5 : Faisceau de menu bois

N°4 : Tissu ou galette

N°3 : Grande ville Syrienne

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SEREE

MOT À L’AUTRE

En changeant une seule lettre, inscrivez un nouveau mot au-dessous du premier, et ainsi de suite jusqu’au dernier. Pour vous aider, certaines lettres des mots à trouver sont déjà en place.

F L U O R

F RL E U

F EL O R

R EO U L

L EO U P

P EO L IL O P I N

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INDIQUEZ

Retrouvez l’horloge qui indique l’heure exacte, sachant qu’une horloge retarde de 15 minutes, une autre de 5 minutes, et une troisième est en avance de 5 minutes.

L’HEURE

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ZIG ZAGSe rendre de la case supérieure gauche à la case inférieure droite en suivant toujours l’ordre des lettres de A à F ou de A à G, selon le cas, (ex: A-B-C-D-E-F-A-B-C-D-E-F, etc.) et en passant qu’une fois sur chaque case. Dans certains cas, plusieurs solutions sont possibles.

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La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenterCITATION ÉLASTIQUEPour lire la citation de la semaine, penchez votre journal.

CARRÉ MYSTÈRE

Découvrez la valeur de chacun des symboles. Les chriffres correspondent au total de chacune des rangées et des colonnes.

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COUP DE CRAYONS Un crayon déplacé dans chaque cas aura résolu le problème posé en chiffres romains.

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=+ -

- +

1

2

Inscris en toutes lettres le résultat des calculs au bon endroit dans la grille.

MOTS CROISÉS DE NOMBRES

7-5 =

3+3 =

7- 2 =

6+6 =

3-2 =

5+6 =

5+5 =

4-4 =

17-2 =

15 +1=

10+4=