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Ecrire au CE Présentiel 2Livret synthétisant les documents présentés en animation pédagogique temps 2
Groupe Départemental Maîtrise de la langue française, printemps 2020
Synthèse du travail d’André Ouzoulias : 10 (bonnes) raisons de faire écrire pour enseigner la lecture
Il s’agit donc de prévoir dans l’emploi du temps des temps où les élèves ECRIVENT et des temps où les élèves APPRENNENT A ECRIRE.
1/ Organiser les temps d’enseignement, faire des choix dans l’emploi du temps …Comment enseigner toutes ces activités ? Comment les organiser dans mon emploi du temps hebdomadaire ?
Source Etude Lire-Ecrire Ifé, centre Alain Savary
Après des mises en activités sur chaque domaine, le groupe départemental MDL 27 vous propose cette organisation hebdomadaire.
2/ Produire 3 sortes d’écritsOrganisation des écrits au cycle 2 http://maitrise-langue.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article77
A Les écrits courts
https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Ecriture/06/3/RA16_C2_FRA_Ecriture_618063.pdf
« Qu’est-ce qu’un écrit court ? C’est un texte individuel d’élève, court – 1 à 5 ligne(s) – rédigé dans le cadre d’une situation motivante. C’est un écrit porteur de sens, qui se suffit à lui-même.»Il ne s’agit pas de substituer les écrits aboutis par les écrits courts mais de les compléter.
Organisation des différentes familles d’écrits courts, pour y voir plus clair … (source Groupe MDL 27)
Les écrits courts à contrainte 1- La liste
Vidéo Ecrire une liste https://www.youtube.com/watch?v=qf86RDOkppAVidéo utiliser le dictionnaire Eurêka https://www.youtube.com/watch?v=0mXnjdMiXI4
Exemple de listes à faire écrire en début de cycle 2 (sous format word pour le réutliser et le modifier à votre guise)
Mes plats préférés
Mes animaux préférés
Mes jouets préférés
Mes jours de l’année préférés
Les personnes que je préfère
Mes sports préférés
Mes héros préférés
Mes endroits préférés
Mes livres préférés
Mes mots préférés
Mes fleurs préférées
Mes vêtements préférés
Mes personnages préférés
Mes personnages méchants
préférés
Mes personnages gentils
préférés
2- Les gammes d’écritureL’écriture au Cycle 2, éduscol
« L’enseignement de l’écriture reste en classe un objet difficile à mettre en œuvre et trop peu pratiqué. Les raisons en sont multiples au plan didactique :• difficulté à faire entrer les élèves dans une démarche d’écriture de texte ;• difficulté à articuler dans le projet d’enseignement les différentes composantes de l’acte d’écriture ;• difficulté à gérer les interactions lecture-écriture ;
• difficulté à gérer l’hétérogénéité des productions et les réécritures successives ;• difficulté à évaluer les écrits des élèves ;• difficulté à concevoir une programmation, à conjuguer projets d’écriture au long cours et gammes d’écriture.• difficulté, aussi, au plan organisationnel (place de cet enseignement dans un temps scolaire que les enseignants vivent contraint). »
« Que doit-on dire et comment le dire ? Cette phase gagnera à être, d’une certaine manière, ritualisée, y compris dans des situations d’écrit qui s’apparentent à des gammes d’écriture : se mettre d’accord sur la phrase du jour. Cette forme de ritualisation aidera les élèves en difficulté à appréhender comment l’écrit s’élabore. »
Il existe peu de ressources institutionnelles sur les gammes d’écriture.
Françoise PICOT s’appuie beaucoup sur ce principe dans ses ouvrages sur la grammaire … … par le biais des transpositions, orales puis écrites.
http://enclassepascale.eklablog.com/la-grammaire-au-jour-le-jour-picot-special-dys-a126220900
Il est tout à fait possible d’adapter ces activités rituelles de transposition à votre manuel de lecture.
Exemples avec Taoki :
Exemple pour des élèves de CE http://maisquefaitlamaitresse.com/faire-de-la-grammaire-au-ce1/
Il existe beaucoup de ressources de gammes sur des blogs.
Attention aux faux amis !!!
3- Les Oulimpiades
http://blog.ac-rouen.fr/oulimpiades27/
A l’automne 1960 s’est constitué un petit groupe d’amoureux des lettres qui s’est appelé d’Ouvroir de Littérature Potentielle (en abrégé Oulipo). Raymond Queneau Georges Perec
Nous avons imaginé un rallye d’écriture basé sur des écrits courts à contrainte.
B / Les écrits intermédiaires
https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Ecriture/06/3/RA16_C2_FRA_Ecriture_618063.pdf
« Ces écrits ne sont pas explicitement dédiés à l’apprentissage de l’écriture. Même s’ils y participent, ils servent d’autres fins, et en particulier les apprentissages dans toutes les disciplines. Toute séquence d’apprentissage vise la maîtrise de connaissances et des formes langagières dans lesquelles elles s’inscrivent. L’écrit de travail offre ainsi des espaces d’appropriation, « des espaces de prise de risque, où les élèves peuvent s’exercer, tâtonner jusqu’à la verbalisation pertinente » (Dominique Bucheton, Refonder l’enseignement de l’écriture, Retz 2014, p.136).
Un exemple au CE2https://www.reseau-canope.fr/bsd/sequence.aspx?bloc=844
C/ Les écrits aboutis
https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Ecriture/06/3/RA16_C2_FRA_Ecriture_618063.pdf
Pour aborder les écrits aboutis au CP, il faut que les élèves aient une idée du fonctionnement de la langue écrite. Cela s’apprend.Pour enseigner explicitement le fonctionnement de la langue écrite, une pratique s’avère très efficace : l’écriture étayée. Cette pratique consiste à apprendre à oraliser l’écrit avant d’avoir la charge du passage à l’écrit.
ORAL / ECRITSpécificités du langage écrit Première spécificité de l’oral :
- les paroles prononcées ne peuvent être effacées.- les ratages, les scories révèlent le cheminement de notre pensée.
Seconde spécificité:- la syntaxe de l’oral n’est pas complètement identique à la syntaxe de l’écrit.
- la notion de phrase n’existe pas dans le même sens qu’à l’écrit (pas de point, pas de majuscule…)Troisième spécificité : - la parole ne cesse d’être auto-évaluée par celui qui la produit : « Je vais aborder maintenant le point suivant, je ne sais pas trop comment le dire… »
- Ce métadiscours représente un volume énorme dans le discours. Il sert à gagner du temps, s’assurer de la bonne relation d’écoute avec le destinataire, de rechercher dans la pensée qqch qui nous échappe.
Les chaînes référentielles :A l’ORAL, + 95 % des énoncés comportent une reprise lexicale. Oral : « Il est parti à cheval, le prince. » « La maîtresse elle aime pas quand on crie ! » = suivre le personnage ou le sujet du discours.Dans toute histoire ECRITE, les personnages sont nommés de façons très diversifiées Blanche-Neige entra dans la maison. Elle regarda autour d’elle. Ce qui attira l’attention de la jeune fille fut la petite taille des meubles.
Les élèves qui pratiquent beaucoup la dictée à l’adulte en maternelle apprennent à construire une nouvelle situation de communication
et à transformer leur langage oral en langage écrit=
Ils apprennent qu’on n’écrit pas comme on parle.Cet apprentissage est un processus lent relevant d’échanges maître-élève(s). Le langage écrit est accessible lorsque l’enfant peut évoquer des faits, qu’il maitrise le langage d ’évocation. Le langage en situation est « un langage factuel, qui accompagne une situation vécue par les interlocuteurs qui échangent. » Le langage d'évocation constitue un « langage décontextualisé, c'est-à-dire du « dit » qui est décroché du « faire ».
Passer du dialogue à la dictée
Le rôle de l’enseignant
Dit ce qu’il écrit, mot après mot.
Demande de ralentir le débit.
Demande des explications, des éclaircissements sur le contenu.
Propose certaines corrections, en demander d’autres
Relit en cours et en fin d’activité
L’attitude langagière de l’enseignant Relecture avec balayage du doigt (mot à mot) et non pas pointage mot à mot Ecriture en cursive Eviter une intonation mécanique Ne pas segmenter en syllabes S’arrêter dans la lecture à des endroits non habituels à l’oral pour montrer qu’on est à l’écrit Parler de son activité de scripteur, termes métalinguistiques : « J’écris le premier mot de la phrase. » « J’arrive au bout de la ligne, je passe à la ligne suivant pour terminer d’écrire la phrase. » Repérage des marques de ponctuation. Gestion de l’espace page: ne pas hésiter à raturer, à découper.
Que faire des énoncés non recevables ?1 er principe : respecter le plus possible leurs formulations, ne pas trop normer par rapport à la langue écrite jugée bonne ! Rester dans la ZPD des élèves. 2 nd principe : le maître n’écrit pas d’énoncés impossibles. Qu’est-ce qu’un énoncé impossible ? 3 cas de figures :
les modifications indispensables les modifications inutiles les modifications à éviter complètement
Evaluer l’entrée dans l’écrit :
3 niveaux selon Giasson (2005, p.143)
Niveau 1 : L’enfant n’observe pas les gestes du scripteur. Il dicte le texte d’une façon qui ressemble au langage oral.
Niveau 2 : L’enfant observe quelques gestes du scripteur. Il est capable de marquer des pauses si on lui demande.
Niveau 3 : L’enfant observe attentivement le scripteur. Il marque de lui- même des pauses.
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 31er trimestre Noah
Ben Fatou
2ème trimestre
Noah Ben Fatou
3ème trimestre
Noah Fatou Ben