m.e.d.a.l

M.E.D.A.L.M.E.D.A.L.

Module d’Enseignement à Distance Module d’Enseignement à Distance pour l’Architecture Logiciellepour l’Architecture Logicielle

Alain VAILLYDiapositive n° 1 IUP MIAGE - Université de NANTES

IUP-MIAGE 1ère année

Les modèles de traitement de Merise (2)

MEDALMEDAL

Alain VAILLYDiapositive n° 2

Cours magistral

Contexte

Auto-évaluation

Exercices

Corrigés des

exercices

RéférencesEvaluation

IUP MIAGE - Université de NANTES


Etudes de cas

comportements



Cours magistral

- le modèle E-A-P

- les modèles de traitement de Merise

informations

fonctions

- le modèle relationnel

1) Introduction

2) Les différents modèles

3) Modèle Conceptuel des Traitements

4) Modèle Organisationnel des Traitements

5) Conclusion

PLAN

- les réseaux de PETRI



Cours magistral

5) Conclusion

PLAN

4) Modèle Organisationnel des Traitements2) Les différents modèles

4.1) Création4.2) Adaptations

3.1) Notions de base3.2) Extensions3.3) Dynamique des MCT3.4) Normalisation3.5) Utilisation3.6) Erreurs à éviter

2.1) Graphes de flux2.2) Diagrammes des flux2.3) Modèle des flux2.4) Diagrammes divers2.5) Synthèse

1) Introduction

5) Conclusion

3) Modèle Conceptuel des Traitements


0) Rappels



• La méthode Merise comporte deux « volets », un premier concernant la structuration des données et un second abordant la description des traitements. Il s’agit ici du second.• « modèles » anciens,

• assez peu utilisés… quoique utiles !

non normalisés, hélas !non normalisés, hélas !

- un grand flou sur les notations,- un grand flou sur les notations,

- une certaine cacophonie dans les appellations.- une certaine cacophonie dans les appellations.

• description des fonctions d’un système


3) Modèle Conceptuel des Traitements3.4) Normalisation



Comme dans tout langage, celui qui est utilisé pour décrire les modèles conceptuels des traitements respecte des règles,

des normes.

Celles-ci sont au nombre de onze :

- six pour les synchronisations,

- deux pour les règles d’émission,

- trois pour les messages associés aux événements.





Lorsqu’une synchronisation compte

n (avec n ≥ 2) événements, la

proposition logique ne peut être vraie du seul fait de l’arrivée d’un et d’un seul événement.

TRES RAREMENT VERIFIEE

synchronisationsynchronisation

a

OPERXY

b

S1 : a ou bS1

R1





Lorsqu’une synchronisation compte n (avec n ≥ 2) événements, la proposition logique ne peut pas

être toujours fausse.


[5]

OPERXY

10

R2

La participation d’un événement à une synchronisation est toujours

inférieure à la capacité de l’événement.

R3

le poidsle poids





Tout événement contribuant à une synchronisation avec une durée limite doit nécessairement contribuer à une autre

synchronisation, pour qu’il puisse être consommé au delà de la durée limite.


OPERXY

R4

OPERYZ

[DL = 1 jour]





Une synchronisation ne peut avoir qu’un seul événement contributif avec une durée limite de participation égale à 0.


R5

OPERYZ

[DL = 0][DL = 0]

Un, ça va ; Un, ça va ; deux, bonjour deux, bonjour

les dégâts !les dégâts !





Les conditions locales ne peuvent porter que sur des propriétés appartenant au message associé à l’un des événements

contributifs, à l’exclusion de toute autre donnée mémorisée.


R6

Si les participations des événements sont toutes égales à 1, ces conditions portent sur des comparaisons entre propriétés

associées, chacune, à un événement différent.

Si l’une des participations est supérieure à 1, les conditions pourront impliquer plusieurs occurrences d’un même type

d’événement.





La cardinalité d’un événement en sortie est

nécessairement inférieure ou égale à la capacité de

l’événement.

émissionémission

R7

OPERXY

C1 C2 C3

E1E2

E3

[5]

10





L’expression booléenne fournie par la disjonction de toutes les règles d’émission

d’une opération doit nécessairement être vraie.

émissionémission

R8

OPERXY

C1 C2 C3

E1E2

E3

[5]

10

C1 et C2 et C3 = 1





Toute propriété véhiculée par un message associé à un événement doit appartenir au

modèle externe.

émissionémission

R9

Tout événement en sortie d’une opération doit

constituer un modèle externe valide par rapport au MCD.

R10

Toute combinaison d’événements rendant

déclenchable une synchronisation doit

constituer un modèle externe valide en mise à jour pour les actions élémentaires de mise à jour de la base de

données.

R11

C’est quoi, un « modèle externe » ?C’est quoi, un « modèle externe » ?





Un modèle externemodèle externe (ME), dans la méthode Merise, c’est un morceau du MCD qui correspond à une vue du système d’information. A chaque modèle externe correspond un traitement précis. Ce sont les données du MCD qui sont

impliquées dans le traitement.

MCD

ME n° 1

ME n° 2

ME n° 3





Il y a une autre règle à vérifier : un MCT doit être bien formé pour tous les états initiaux prévisibles. Il n’est pas nécessaire

qu’il soit déterministe ; il pourra être parallèle.

C’est quoi, ce C’est quoi, ce binzz ??binzz ??

Ce sont des propriétés Ce sont des propriétés (vérifiables) d’un MCT.(vérifiables) d’un MCT.





Un MCT est bien formébien formé pour un état initial E0 si et seulement si :

- il est borné, vivant et ré-initialisable ;

- il existe un événement Er défini comme suit :

- Er ne contribue qu’à une seule synchronisation S0 ;

- Er n’est le résultat que d’une seule opération Of ;

- Er n’est marqué qu’à l’état initial E0.

C’est comme pour les réseaux de PETRI, alors ?C’est comme pour les réseaux de PETRI, alors ?





Un MCT est bornéborné à partir d’un état initial E0 si et seulement si la capacité maximale des différents événements n’est jamais

dépassée, après un nombre quelconque d’activations à partir de E0.

Cette notion de bornitude diffère légèrement de celle en usage dans les réseaux de PETRI. Il y a en effet autant de bornes que

d’événements dans un MCT.





MCT non bornéMCT non borné





Un MCT est vivantvivant pour un état initial E0 si et seulement si, pour toute synchronisation S et tout état E obtenu à partir de E0, il est possible d’activer S dans une séquence d’activation à partir

de E.

Une telle propriété est une garantie d’absence de blocage.





MCT non vivantMCT non vivant

OP1

a b

R1 R2

a b

S1

S3 : a et b

E1 E2

E3

E4 E5

E0 = [1, 1, 0, 0, 0]

OP2

S2

OP3 OP4

S4 : a et b





Un MCT est ré-initialisableré-initialisable pour un état initial E0 si et seulement si, pour tout état E obtenu à partir de E0, il existe une

séquence d’activation depuis E qui « ramène » à E0.





MCT non ré-MCT non ré-initialisableinitialisable

OP1

a b c a b

S1

S3 : a et b et c

E1 E2

E3E4

E5

OP2

S2

OP3 OP4

S4 : a et b





MCT ré-MCT ré-initialisableinitialisable

OP1

a b c a b

S1

S3 : a et b et c

E1 E2

E3E4

E5

OP2

S2

OP3 OP4

S4 : a et b





Un MCT est déterministedéterministe si et seulement si tous les conflits sont résolus.

OPERXY OPERYZ

S1 S2

- il y a assez de jetons

- les conditions de participation aux synchronisations S1 et S2 sont exclusives.





Un MCT est parallèleparallèle s’il existe un état E, obtenu à partir de l’état initial E0, tel que deux synchronisations au moins sont activables simultanément, sans pour autant être en conflit.





Tout ceci repose sur la notion d’étatétat (une distribution de jetons dans les événements) :

a

OPERXY

E1 E2

E3

b c

•••••

•••

{5, 2, 0…}

un marquage RdP





[1, 1, 0, 0, 0]

OP1

a b

R1 R2

a b

S1

S3 : a et b

E1 E2

E3

E4 E5

E0 = [1, 1, 0, 0, 0]

OP2

S2

OP3 OP4

S4 : a et b

[0, 1, 1, 0, 0]

[0, 1, 0, 1, 0]

[1, 0, 0, 0, 1]

[0, 0, 0, 1, 1]

OP1 OP2

R1R2

OP1

R2

R1

OP2[0, 0, 1, 0, 1]

OP2

[1, 0, 0, 0, 0]

OP3

[0, 0, 1, 0, 0]

OP1

R1R2

[0, 0, 0, 1, 0]

[0, 1, 0, 0, 0]

OP4

[0, 0, 0, 0, 1]

OP2


3) Modèle Conceptuel des Traitements3.5) Utilisation



La définition des modèles conceptuels des traitements s’effectue en deux étapes :

1) il y a d’abord ordonnancement des différentes fonctions composant l’application ;

2) une fois le graphe obtenu, les éléments spécifiques (événements, synchro…) sont incorporés.

« automatique » analyse





Le point de départ est le graphe d’enchaînement des opérations :

OP1

OP3 OP4

OP2





Chaque opération est ensuite reprise et modélisée en utilisant la notation adéquate :

OP1OP2

OP3 OP4





Les conditions d’émission sont ensuite ajoutées :

OP1OP2

OP3 OP4





Avant-dernière transformation, les événements sont mis en place, y compris ceux, externes, qui ne figurent pas dans le

graphe :

OP1OP2

OP3 OP4





La dernière opération consiste à ajouter les fonctions de synchronisation aux bons « endroits » :

OP1OP2

OP3 OP4

S1S2





Tout découle donc du graphe d’enchaînement des opérations. Si celui-ci est faux, le MCT obtenu par traduction sera également

faux. S’il est correct, le MCT résultat sera correct.

Il ne faut donc pas « rater » le graphe. Sa définition nécessite une analyse minutieuses du fonctionnement du service, de

l’organisation et de l’entreprise.

Il y a cependant deux façons de procéder pour définir ce graphe, une individuelleindividuelle et une globaleglobale.





Approche individuelle : on ne s’occupe que d’UNE occurrence et on décrit sa vie et les opérations subies par elle.

Approche globale : on traite TOUTES les occurrences en même temps et on décrit les opérations à effectuer sur cet ensemble.

Quelle que soit l’approche Quelle que soit l’approche choisie, il faut s’y tenir.choisie, il faut s’y tenir.

Les liens de causalité correspondent aux

enchaînements, la cohérence globale étant garantie grâce aux

enchaînements.

Les liens de causalité sont mémorisés dans les

enchaînements (un peu) et dans la base de données (beaucoup).





Contexte : Gestion des personnes adhérentes d’une bibliothèque, comprenant quatre opérations :

op1 Inscrire une personneRanger le chèque de caution

op2 Enregistrer le changement d’adresse

op3 Enregistrer la demande d’annulationConsulter l’état des emprunts en cours

op4 Annuler l’inscription





Ces opérations peuvent être structurées comme suit :

INSCRIPTIONS

MODIFICATIONS

ANNULATIONS

Zone 1

Zone 2

Zone 3

op. 1

op. 2

op. 3, 4

Demandes inscriptions

Inscrire une personneRanger chèque de caution

Demandes changements

Changements adresses

enregistrés

C1 : plus d'emprunts en cours

Enregistrer demande annulationConsulter état emprunts en cours

Demandesradiations

S2 : (a oux b) et cCL2

Inscriptionsenregistrées

ac

b

a

3 : Enregistrer demande

non C1C1

1 : Inscrire personnetoujours

2 : Enregistrer change.toujours

Quotasatteints

c

bS2 : (a oux b) et cCL2

PlaceAdhérentsbloqués

PlaceAdhérents"normaux"

Place Pré-Adhérents





approche approche individuelleindividuelle

(partie I)(partie I)





approche approche individuelleindividuelle(partie II)(partie II)


Enregistrer demande annulationConsulter état emprunts en cours

Demandesradiations

Annulations à confirmer

Plus d'emprunts

Annulations enregistrées

S1 : a oux b

Inscriptionsenregistrées

a b

ac

3 : Enregistrer demande

non C1C1

4 : Annuler inscription

toujours

Quotasatteints

bS2 : (a oux b) et cCL2

Annulations en cours

PlaceAdhérentsbloqués

PlacePost-Adhérents

encoreemprunteurs

PlaceAdhérents"normaux"

PlacePost-Adhérents

PlaceAnciens

Adhérents





approche approche globaleglobale

(partie I)(partie I)

Demandes inscriptions

Inscriptions enregistrées

1 : Inscrire personnestoujours

Demandes changements

Changements adresses

enregistrés

2 : Enregistrer change.toujours

non C1C1

Opération 4

S1 : a ou b

a b



Plus d'emprunts



Enregistrer demandes annulationConsulter état emprunts en cours

Demandes radiations


Plus d'emprunts

Annulations enregistrées

S1 : a et bCL : a.no lecteur = b.no lecteur

4 : Annuler inscriptionstoujours

a b

3 : Enregistrer demandesnon C1C1






(partie II)(partie II)






La cohérence est assurée par une variable Etat-Personne qui prend cinq valeurs, une par statut (pré-adhérent, bloqué, normal,

post-adhérent, ancien).

PERSONNE

N° personneNom

PrénomAdresse

Etat-Personne





Pré-condition

Post-condition

Opération

S1 : a et b et c CL1 : a.nom = c.client

E1E2 E3

E4

E5 E6 E7 E8 E9

C1 C2 C3

OPERATION





- « complétion », en incorporant les éléments manquants,

- normalisation du MCT,

- contrôle,

- documentation du MCT.

- constitution du graphe d’enchaînement,

- traduction sous forme de MCT,


3) Modèle Conceptuel des Traitements3.6) Erreurs les plus fréquentes



Tous les niveaux (synchronisations, opérations…) sont concernés par défauts et erreurs.

- synchronisations fausses (selon logique des propositions),

- synchronisations fausses (selon logique RdP),

- synchronisations fausses (non respect règles émission),- opérations vagues.





Synchronisation Synchronisation faussefausse

Demanderéassor. Catalogue

disponible

Déterminationdes commandes

OP1

a b c

S = a ou (b et c) ou b

Toujours

Commandefournis.

OP4

OP6






Cette proposition est simplifiable en

(a ou b).

Demanderéassor. Catalogue

disponible

Déterminationdes commandes

OP1

a b

S = a ou b

Toujours

Commandefournis.

OP4






correcte






Cette proposition se réduit à A.

Bon livraison client

Livraison réintégrée Facture client

Facturation

A

A






correcte






correcteQue se passe-t-il si la modification n’est pas « acceptable » ?

Bon livraison client

Facture client

Facturation

A

ABon LivCli retourné

Livraison réintégrée

Retour

A . B

BA






L’événement e est inutile !

Panneenregistrée Matériel

endommagé

Expéditionde matériel

OP1

c

Pred = (a et a') ou (c et d)ou b

R

Matérielréparé

transmis

OP2

P N E

Matérielde prêtexpédié

Matérielneuf

renvoyé

Matérielendommagé

transmis

Matérielréparé

Ordre dedestruction

Ordre deréparation

OP2

d aa'

b






correcte

On n’a plus besoin de

l’accord du client !






S’il y a un jeton dans Panne, il sera

consommé par OP1 OU par OP2. impossible






correcte

Panne

Etablissementdevis

OP1

P = (d et f) ou (a et c) ou (b et c)

Contratmaintenance

signéDevis Acceptation

devis

Délai demaintenance

a

InterventionOP2

Matérielremis en

place

a

c

Toujours

Toujours

d f b






L’événement R3 est inutile.

R3

R2

R5

Prélè-vementà faire

Prélè-vement

faitToujours

Réception patient

Prélèvement

e1

R6

R5

R4

R3R2R1

(R5 ou R2)

Arrivée d'un patient

Demandeenregistrée

Jeud'étiquettes

Prélè-vement

Demandeprélèvement

PrélèvementOP3

OP2

OP1

Répartitionprélèvement






correcte





Opération vagueOpération vague






A quoi correspondent

J, J*…?






C’est quoi la location ?





Opération fausseOpération fausse





Opération fausseOpération fausse

Le calcul ne devrait pas se faire en cas

d’indisponibilité.





Opération fausseOpération faussecorrecte

Pas disponible

Vérifier disponibilité

Demandede location

Locationimpossible

Articledisponible

Traitement disponibilité

Calculer ValeurActuelle Nette (VAN)

Demandede caution

Demandeaccordlocation

Traitement disponibilité - suite -

VAN <= 30 KFVAN > 30 KF

Article disponible

Solution n° 1





Opération fausseOpération faussecorrecte

Pas disponible

Demandede location

Locationimpossible

Demandede caution

Demandeaccordlocation

Traitement disponibilitéDisponible

et VAN <= 30 KFDisponible

et VAN > 30 KF

Vérifier disponibilitési <article pas disponible> alors-- location impossible --sinonCalculer Valeur Actuelle Nette (VAN)si VAN <= 30 KF alors-- demande de caution --sinon-- demande accord location --finsifinsi

Opération : Traitement disponibilité

Solution n° 2



A suivre :

- prise en compte du temps, du lieu,

- nature des opérations,

- modèle organisationnel des traitements (MOT),

- passage MCT --> MOT,

- ...

entracte


Bibliographie (sommaire)



Pour compléter la formation ...

la référence :-)

• P. ANDRE, A. VAILLY, « Conception des systèmes d’information ;Panorama des méthodes et des techniques », Editions Ellipses, janvier 2001,ISBN 2-7298-0479-X

• H. TARDIEU, A. ROCHFELD et R. COLETTI, « La méthode Merise, tome 1 : principes et outils », Editions d’Organisation, 1991, ISBN 2-7081-1106-X

m.e.d.a.l

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