meilleure voie · 2020-01-23 · patient. pour lui, les États-unis sont indéniable-ment en avance...
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healthcare news 03 | 2014
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Pharma Roundtable 2014 à
Berlin : adresser, sensibiliser et
convaincre les patients
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Promotion de la santé en
entreprise : phase pilote réussie
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Nouveau site Healthcare à
Halle (an der Saale)
Trouver la meilleure voie
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Qu’il s’agisse d’envoyer des messages ou
des colis, l’important est de savoir com-
ment les acheminer au mieux jusqu’à des-
tination. Cette année, les experts présents
lors de la Pharma Roundtable ont échangé
sur la manière d’adresser les patients, mais
aussi de les convaincre. Pour en savoir plus
sur cette manifestation, je vous invite à lire
l’article qui lui est consacré et l’interview
que nous a accordée l’un des intervenants
aux pages 3 et 6.
Parallèlement à l’extension de son réseau
de sites, arvato Healthcare élargit égale-
ment le portefeuille de services proposés
sur chacun d’entre eux. Découvrez le nou-
veau site Healthcare de Halle à la page 14
et lisez l’article consacré à l’autorisation
de fabrication accordée au site de Blonie à
la page 11.
Et enfin en page 8, nous vous présentons
les résultats concrets de notre concept de
promotion de la santé en entreprise au tra-
vers d’un programme de prévention.
Bonne lecture !
Thorsten Winkelmann
Pharma Roundtable 2014 à Berlin : trouver
de nouvelles voies pour que les informa-
tions arrivent jusqu’aux patients et les
atteignent réellement.
D’un point de vue technique, transmettre des messages est aujourd’hui
un jeu d’enfant. Or, trop souvent, ces messages ne parviennent pas à inté-
resser leur destinataire et passent à côté de leur objectif. Comment sen-
sibiliser efficacement les patients sur le marché de la santé et obtenir des
changements de comportement, tels sont les sujets qui ont été abordés
par les experts à l’occasion de la Pharma Roundtable 2014. Sous la devise
« Adresser, sensibiliser et convaincre les patients ! », des représentants
des secteurs de l’industrie, de la recherche et de la santé ont échangé leurs
points de vue sur divers évolutions en cours, idées, innovations, possibilités
de réalisation concrètes et exemples de bonnes pratiques.
Combiner les moyens de communicationHenning Ratjen, responsable du service clients de la société comdirect, a
présenté dans son exposé les méthodes numériques qui font maintenant
leur entrée dans le domaine de la santé, après avoir été longuement
éprouvées dans d’autres secteurs d’activité. Il a montré comment la
banque est passée de la téléphonie au service client en ligne, soulignant à
cette occasion qu’il est essentiel de considérer l’activité dans sa globalité.
« Nous n’effectuons aucune distinction entre les canaux de communi-
cation. Nous gérons notre budget de manière globale et examinons en
premier lieu quel est le canal le mieux adapté à tel ou tel objectif. Pour
expliquer certaines procédures ou démarches par mail, il faut rédiger
beaucoup de texte et se lancer dans des descriptions parfois complexes.
Alors que si l’on joint une courte vidéo explicative, le client voit en moins
de deux minutes comment cela fonctionne et les prochaines étapes à
venir », précise Henning Ratjen.
pati
ents
Adr
esse
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ensi
bilis
er e
t co
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ncre
les
la santé, les patients atteints de maladies chro-
niques sont majoritaires, suivis des internautes
en phase pathologique aiguë. Ils souhaitent
obtenir des informations fondées sur la maladie,
si possible avec des témoignages d’autres pa-
tients, ou trouver des organismes professionnels
tels que cabinets médicaux et centres de soins
(hôpitaux/cliniques). À noter que les recherches
ont fréquemment lieu en cours de thérapie ou à
l’occasion d’un changement. Outre les réseaux
sociaux, les éléments et applications ludiques
ont également le vent en poupe, ce qui n’em-
pêche pas les utilisateurs d’accorder une grande
importance à la qualité des informations et à la
protection des données.
Une plateforme centralisée au service de la transparence des données
Pour être efficace, la communication multi-
canaux doit donc, notamment sur la base de
scoring, identifier les patients susceptibles de
profiter du soutien et des informations propo-
sés, mais aussi la forme que doivent prendre
ces informations et le vecteur par lequel elles
doivent être véhiculées afin que le message
passe bien. La mise en œuvre d’un tel concept
est facilitée par l’existence d’une plateforme
centrale multicanaux depuis laquelle tous les
modes de communication peuvent être gérés
en fonction des différents acteurs impliqués sur
les marchés. Cette solution permet de garantir
que les données sont disponibles à tout moment
au bon endroit. Indépendamment des services,
les clients sont particulièrement sensibles à la
facilité d’utilisation, surtout en ce qui concerne
les solutions mobiles. En effet, ce que veulent
les patients c’est une appli pour tout... et non
pas une appli spécifique pour chaque chose.
Dirk Boecker, directeur de MassineBoecker,
s’est attaché à démontrer le rôle que joue
l’inconscient dans le contexte du dialogue avec
les patients. Pour amener un patient à prendre
davantage soin de lui et, ce qui est encore plus
important, à poursuivre sa démarche, il ne suffit
pas de lui donner de bons conseils. « Beaucoup
de gens sont désorientés et se sentent isolés,
ce qui se traduit souvent par une mauvaise
hygiène de vie qui a favorisé le développement
de maladies chroniques », analyse Dirk Boecker.
« Pour inverser la tendance, il faut toucher la
personne au plus profond par la thérapie et le
dialogue, et lui redonner l’envie de trouver sa
propre voie, une nouvelle voie plus saine. »
Une nouvelle procédure de tests basée sur des
critères psychologiques a été mise au point
afin de déterminer à quels stimuli certaines
personnes réagissent et quel est leur schéma
comportemental individuel. Complété par des
facteurs démographiques et sociographiques, le
tableau qui en résulte permet de savoir com-
ment aborder la personne sur un mode person-
nalisé et comment présenter les informations
pour qu’elle y soit sensible.
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Selon lui, le succès du concept dépend aussi du
bon équilibre entre les attentes de l’entreprise
et celles des clients, qu’il conviendra de vérifier
régulièrement. Dans ce contexte, il faut se
libérer de l’idée que tout service doit obliga-
toirement être gratuit. Les clients sont souvent
disposés à payer pour des offres proposant une
réelle plus-value.
Exploiter les marges de manœuvre et accepter de jouer un rôle de précurseur
Aux laboratoires pharmaceutiques, il adresse
cette recommandation : « N’attendez pas que
la moindre subtilité juridique ait été validée par
les plus hautes instances. Parfois, il faut tout
simplement exploiter les marges de manœuvre
et accepter de jouer le rôle de précurseur si l’on
veut offrir une réelle valeur ajoutée aux clients.
C’est aussi ce que retiendront vos patients. »
Peter Behner, Vice President de PwC Strategy&,
a quant à lui choisi de parler des solutions et
tendances constatées à l’échelle internationale
dans le domaine de la communication orientée
patient. Pour lui, les États-Unis sont indéniable-
ment en avance en ce qui concerne les services
dédiés aux acteurs de la santé, quels qu’ils
soient. En effet, dans ce pays, la réglementation
permet de concrétiser facilement de nouvelles
idées. L’éventail est extrêmement large : coa-
ching, coordination des soins, services de dia-
gnostic, rappels thérapeutiques, apprentissage
de la pratique des injections, ou encore mise à
disposition de journaux de suivi thérapeutique
à remplir par les patients et d’applications
mobiles. En dehors des États-Unis, les dispositifs
de protection des données ou la restriction des
livraisons directes aux patients sont autant
d’obstacles légaux à l’implémentation de ce
type de solutions. Peter Behner est toutefois
d’avis que les choses vont peu à peu évoluer
vers des solutions centrées sur les patients. Pour
assurer le succès de tels services, il estime qu’il
est dans un premier temps nécessaire d’impli-
quer autant les patients que les professionnels
de santé, d’accompagner les patients durant
toute la durée de leur parcours thérapeutique en
tenant compte de leurs besoins, et de garantir à
chaque instant un niveau de qualité élevée afin
de convaincre durablement patients, médecins
et pharmaciens.
Impliquer le médecin et le pharmacien dans la communication avec le client
Quels sont les enjeux et les opportunités d’une
communication ciblée dans le contexte des
médicaments orphelins ? C’est la question
sur laquelle s’est penché Raymond Francot,
responsable des pays d’Europe centrale et de
l’Est chez Vertex Pharmaceuticals. Cette société
de biopharmacie, qui fabrique un médicament
contre la mucoviscidose, a décidé de lancer
un programme d’accompagnement dédié aux
patients. « Les maladies rares sont souvent
d’origine génétique et touchent donc aussi des
nourrissons. Elles sont généralement graves et
peuvent même dans certains cas être mortelles.
Tandis que les médecins ne disposent pas
toujours des connaissances spécifiques et des
moyens nécessaires pour pouvoir établir un
diagnostic correct et mettre en œuvre la théra-
pie, compte tenu du caractère complexe de ces
pathologies, les personnes concernées sont pour
la plupart très bien informées et souhaitent une
communication claire, précise et personnali-
sée», constate Raymond Francot.
La réglementation interdisant aux fabricants
d’aborder directement les patients, il apparaît
alors judicieux de faire intervenir les pharmacies
et les centres thérapeutiques comme intermé-
diaires auprès des malades. Si le patient décide
de participer à un programme d’information
thérapeutique, les prestataires de services et les
pharmaciens peuvent répondre à sa demande
au nom de Vertex et même, au besoin, faciliter
la livraison des médicaments en coopérant
avec des pharmacies pratiquant la vente par
correspondance (le modèle de mail-order phar-
macies existant en Allemagne). Le besoin de
communication et d’échange est considérable,
comme l’ont illustré divers exemples de blogs
créés à l’initiative de patients, sur lesquels ils
publient régulièrement des messages sur leur
maladie, leur quotidien et leur expérience des
médicaments.
Le web, une source d’information précieuse pour les personnes atteintes de maladies chroniques
Kristian Koch, responsable de la gestion du suivi
médical chez arvato Healthcare, a souligné pour
sa part le rôle central d’Internet pour les pa-
tients. Parmi les personnes qui explorent le web
à la recherche d’informations sur le thème de
Pour plus d’informations sur cette procédure de test, lire
l’interviewde Dirk Boecker à la page 6.
3Q
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6 7
?
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?
Quelles solutions avez-vous déve-loppées pour affecter les patients à un type déterminé ?
MassineBoecker a mis au point une série de
procédures de test qui mesurent implicitement
les principaux critères psychologiques. Cela
signifie ici que nous mesurons des réactions
intuitives et non rationnelles.
Pour savoir comment quelqu’un « fonc-
tionne », autrement dit pour connaître la
personnalité fondamentale psychogra-
phique de la personne, nous utilisons une
procédure de test purement visuelle qui a
été développée selon des méthodes scien-
tifiques et validée à de maintes reprises.
Nous recourons par ailleurs à des question-
naires courts spécialement développés
pour déterminer comment la personne se
sent et comment elle réagit au stress, ainsi
que sa capacité à gérer les situations et à
réagir.
Enfin, nous mesurons ce qui empêche une
personne de faire « ce qui est bien » pour
elle et les obstacles en présence. Cette
troisième dimension doit être surmontée
en cas d’intervention programmée si l’on
veut que le patient retrouve toute sa capa-
cité d’autodétermination.
Pas à pas, nous dégageons ainsi les modèles
de comportement personnels dans toute leur
complexité. Nous pondérons certaines dimen-
sions de la personnalité, ce qui nous permet
de différencier des individus, mais aussi des
groupes cibles entiers. La distinction par
type s’effectue pour l’essentiel selon quatre
dimensions :
1. Perception (plan micro – macro)
2. Décision (plan rationnel – émotionnel)
3. Consolidation (seul – avec d’autres)
4. Réalisation (rigueur – souplesse)
Bien évidemment, ces orientations et ten-
dances ne sont pas forcément en contradic-
tion. L’idée est de les quantifier dans ces quatre
dimensions et d’étudier leur polarité avant de
les synthétiser pour obtenir une image glo-
bale. En combinant les paramètres enregistrés
et en les complétant éventuellement par des
critères démographiques et sociographiques,
il est possible d’aborder les individus ou le
groupe cible en fonction du type.
Comment est-il possible de proposer une communication personnalisée et des interventions par profil à un coût raisonnable ?
En combinant personnalisation et automatisa-
tion. Il existe un large éventail de techniques
de communication se prêtant à l’automati-
sation. Le dialogue typologique devient alors
abordable, même sur une période assez longue
avec une fréquence de contact élevée. Nous
utilisons pour cela notre « système d’interven-
tion automatisé (AIS) », une solution informa-
tique qui tient compte du profil du patient et
de son état de motivation initial afin d’avoir
une communication individualisée auprès du
plus grand nombre.
La confiance et l’acceptation des interventions
sont à la base du succès des mesures engagées.
Notre communication s’articule donc dans un
premier temps sur la situation et la personna-
lité du patient, et s’adapte ensuite de manière
dynamique aux conditions et à l’évolution
du contexte. En communiquant par plusieurs
canaux et en sélectionnant les contenus et
paramètres de contact, comme la tonalité ou
la fréquence, de manière personnalisée, il est
possible de répondre exactement aux attentes
spécifiques du patient. Si l’on associe ce travail
à une approche traditionnelle avec un centre
d’appels, on peut alors mettre en œuvre une
communication intéressante et vivante à des
coûts maîtrisés tout en s’adressant à de larges
segments de la population ciblée.
questions à…
Dirk Boecker, directeur de MassineBoecker
Monsieur Boecker, pourquoi est-il si important à vos yeux d’adresser les patients en fonction de leur profil ?
Si l’on veut encourager une personne à
adopter un comportement sain, il faut l’aider
à reprendre confiance en elle. Pour cela, il
est indispensable de lui apporter un soutien
positif et de la sensibiliser réellement. Dans
ce contexte, il est essentiel de comprendre le
processus en deux étapes qui conduit à la prise
de conscience : comment les informations
sont-elles perçues et comment se déroule
ensuite le processus de décision conduisant au
comportement auto-responsable souhaité ?
La prise en compte de ce processus de percep-
tion et de décision par étapes présuppose de
bien connaître la personne ainsi que ses carac-
téristiques psychologiques et émotionnelles.
C’est un processus en deux temps : en pre-
mier lieu, il faut d’abord susciter l’intérêt en
s’assurant que la personne perçoit la prise
de contact de façon positive. La perception
initiale est guidée par le caractère psychogra-
phique qui détermine la manière différente
dont les individus vont réagir au même stimu-
lus de communication. Ce n’est que lorsque
ce stimulus initial est évalué positivement
(par exemple, « ce dépliant me plaît, voyons
ce qu’il y a dedans ») que l’information a
une chance de toucher sa cible. Le deuxième
obstacle est l’état émotionnel de la personne :
« Comment je me sens aujourd’hui ? Ai-je
envie de regarder quelque chose ? » Cet obs-
tacle doit être surmonté en déclenchant une
instance décisionnelle qui n’est pas perçue
de manière consciente, à savoir la motivation
intrinsèque. À ce deuxième stade également, il
faut comprendre les différents types d’indivi-
dus et aborder la personne en fonction de son
état émotionnel momentané.
Ce n’est que si l’approche est perçue de
manière positive qu’il devient alors possible
d’aider la personne à bouger, à formuler une
décision puis à prendre, nous l’espérons, les
choses en main. Dans 95 % des cas, cette
décision est toutefois instinctive, c’est-à-
dire fondamentalement inconsciente. Voilà
pourquoi il est si important d’en savoir le plus
possible sur cet « inconscient » personnel et
d’en tenir compte dans la communication.
MassineBoecker
collabore étroitement avec arvato dans le domaine de l’adresse personnalisée des as-
surés devant suivre des programmes de soins. En combinant les modèles de projection
spécifiques à l’indication médicale d’arvato Healthcare et l’adresse personnalisée des
participants par MassineBoecker, les taux d’inscription ont considérablement augmenté
par rapport aux méthodes de sélection classiques.
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Le nouveau programme de promotion
de la santé dans l’entreprise « high
vitality people » d’arvato Healthcare a
été pour la première fois mis en œuvre dans
son intégralité sur les sites arvato de Cottbus
et de Senftenberg (Allemagne) – et le succès
est au rendez-vous ! Trois centres de contacts
sont installés à Cottbus et Senftenberg. Les
personnes qui y travaillent sont confrontées
aux risques classiques liés au travail de bureau.
Les longues heures passées assis devant un
écran, sans bouger ou presque, représentent
un problème fondamental auquel les postes
de travail ergonomiques et les pauses prises
à intervalles réguliers ne peuvent remédier
que dans une certaine mesure. Lorsque, de
surcroît, l’employé doit encore parcourir un
long trajet pour rentrer chez lui, gérer son
quotidien (ménage, enfants…), ses bonnes
intentions, comme faire du sport et mener une
vie saine, restent souvent lettre morte.
300 inscriptions en deux jours seulement
À travers le programme « high vitality people »,
arvato propose d’aider activement et durable-
ment ses collaborateurs à accorder à nouveau
plus de place à la santé et au bien-être dans
leur vie de tous les jours. La nouveauté du
concept a convaincu le personnel de Cottbus
puisqu’en l’espace de deux jours, quelque 300
collaborateurs se sont déclarés volontaires
pour effectuer un check-up totalement inno-
vant dans le « préventiomètre ».
Le programme « high vitality people » mise
avant tout sur la durée. « Certaines offres
proposées dans les entreprises, telles que les
séminaires sur les techniques de relaxation ou
les exposés sur la diététique, sont très sérieuses
et fournissent bien souvent des éléments de
réflexion et des informations très importants.
Pour que ces mesures soient efficaces sur
la durée, le personnel a toutefois besoin de
soutien pour mettre systématiquement en
pratique ce qu’il a appris », estime le Dr Jens
Härtel, Vice President d’arvato et co-initiateur
du programme. « Qui n’a jamais eu affaire à
la face sombre de sa personnalité ? Notre pro-
gramme intervient précisément pour aider les
collaborateurs à lever ce genre d’inhibitions. »
La recette du succès : check-up, coaching et cockpit (ou tableau de bord santé)
Le programme « high vitality people » repose
sur trois éléments essentiels : le check-up, le
suivi du coaching préventif et une infrastruc-
ture informatique sécurisée intégrant un outil
en ligne innovant : le cockpit (ou tableau de
bord) santé. Le check-up est la première étape
du programme. Pour inciter le personnel à y
prendre part, les responsables du programme
ont choisi d’utiliser le préventiomètre, un ap-
pareil innovant développé de manière spéci-
fique par la société Ipex 5 pour pouvoir être
utilisé facilement dans les entreprises. La par-
ticularité du préventiomètre est qu’il permet
de mesurer avec un seul appareil de nombreux
paramètres indispensables au relevé de l’état
de santé d’une personne, comme la tension
artérielle, la capacité auditive et visuelle, ou
encore le niveau de stress. Combiné à un tour
à vélo virtuel avec l’avatar Anna, le check-
up de 45 minutes est une expérience unique,
mais aussi de courte durée par rapport à un
check-up classique complet, qui nécessiterait
deux à trois heures d’examen pénible. « Nous
faisons d’une pierre deux coups en proposant
un examen divertissant aux collaborateurs et
en faisant gagner du temps à l’employeur »,
résume Michael Jendges, directeur des sites
de Cottbus et de Senftenberg. De nombreux
examens médicaux professionnels sont déjà
intégrés dans le check-up effectué avec le pré-
ventiomètre.
Définir des objectifs et les atteindre
Sur la base des résultats du check-up, l’em-
ployé entame alors son parcours de santé
et mieux-être. C’est là qu’interviennent les
coachs de prévention qui jouent un rôle clé
en aidant activement les participants à mo-
difier leurs comportements. En concertation
avec eux, chaque collaborateur peut définir
ses propres objectifs de santé ainsi que le
programme qui lui permettra de les atteindre,
qu’il s’agisse de perdre quelques kilos, de pra-
tiquer plus d’exercice physique ou d’apprendre
à mieux gérer le stress. Les professionnels de
santé accompagnent les participants durant
plusieurs semaines, soit lors de rendez-vous
personnels, ou alors par téléphone, e-mail ou
conversation en ligne, afin de les conseiller et
de les soutenir via le cockpit santé, et de ne
laisser aucune chance à la face sombre qui
existe en chaque individu de prendre le dessus.
Priorité à la protection des données
« Au début, quelques collaborateurs ont émis
des réserves en matière de protection des don-
nées », raconte Emek Altun, chef de projet, qui
connaît aussi les difficultés rencontrées lors
de la mise en œuvre d’un tel programme. « Il
a d’abord fallu calmer la crainte de voir l’em-
ployeur se transformer en ‹ Big brother ›. Grâce
au cockpit ou tableau de bord santé que nous
avons développé spécialement pour l’occasion
et aux mécanismes de sécurité qui le sous-
tendent, les participants se rendent rapidement
compte qu’ils n’ont aucune crainte à avoir à ce
sujet », affirme-t-il. Toutes les informations sont
enregistrées non pas de manière nominative,
mais sous un numéro d’identifiant « No-ID »
spécifique et anonyme que chaque collabora-
teur du site a pu recevoir. Ce code permet de se
connecter au tableau de bord. Aucune informa-
tion complémentaire n’est imposée et le colla-
borateur n’est pas non plus tenu de donner son
nom dans le cadre du coaching.
arvato s’engage en faveur de la santé des salariés
UN PROGRAMME GLOBAL DE PROMOTION DE LA SANTÉ EN ENTREPRISE
Un travail toujours plus exigeant, peu
d’exercice physique et encore moins
de temps pour s’occuper de ses pro-
blèmes de santé, tous ces facteurs bien
connus des salariés peuvent, à terme,
se solder par de nombreux arrêts
maladie et un taux d’improductivité
élevé (présentéisme). Les entreprises
ont donc tout intérêt à investir dans
la santé et la satisfaction de leurs ef-
fectifs et à miser sur la motivation et
l’équilibre personnel, plutôt que sur le
stress et les tensions.
10 11
L’employeur obtient donc exclusivement des
analyses anonymes à partir desquelles il peut
suivre et évaluer le succès de ses mesures de
promotion de la santé dans l’entreprise. Outre
les résultats du check-up, le tableau de bord
contient le programme de santé du collabo-
rateur ainsi que des explications claires sur
divers sujets et paramètres en rapport avec la
santé. Il sert aussi de plateforme de commu-
nication et de gestion des rendez-vous pour
les employés, les coaches et le médecin d’en-
treprise.
Conçu et réalisé par arvato Healthcare, le
programme « high vitality people » évolue
en permanence. Basé sur un concept modu-
laire, il peut être adapté aux besoins des en-
treprises intéressées et aux souhaits exprimés
par les sites concernés. Il intègre en outre
les services médicaux internes, mais aussi
les offres d’activités sportives corporatives.
« La mise en réseau de tous les intervenants a
très bien fonctionné à Cottbus », commente
Michael Jendges, le directeur du site, très sa-
tisfait de l’accueil réservé au programme par
ses collaborateurs. « Le fait que les coachs
viennent d’un autre secteur de l’entreprise
et ne soient pas de proches collègues a aussi
donné confiance à de nombreux employés qui
ont pu ainsi profiter de cette offre sans crainte
de révéler leur état de santé au service du per-
sonnel ou à la hiérarchie. »
Des collaborateurs convaincus
Le programme a été très bien accepté par le
personnel qui, à plus de 95 %, a honoré les
rendez-vous fixés. Le coaching a également
convaincu les participants qui ont unanime-
ment exprimé le souhait de continuer à être
suivis. 89 % d’entre eux ont indiqué avoir
changé de point de vue sur l’avantage d’un
comportement responsable en matière de
santé et 79 % se déclarent motivés à atteindre
les objectifs fixés.
Coaching personnalisé
Circuit à vélo virtuel dans le préventiomètre
Centralisation des fichiers dans le cockpit santé
Autorisation de fabrication accordée au site de BlonieLe pôle logistique santé de Blonie, en Pologne, étend son
offre de prestations. Dès à présent, les experts de la logis-
tique santé proposent à leurs clients de nouveaux services
à valeur ajoutée dans le secteur de l’emballage secondaire.
De nouvelles salles de production d’une sur-
face totale de 300 m2 ont été créées sur le
site. Ces salles fonctionnent sous température
dirigée comprise entre 15 et 25 °C. L’instal-
lation comprend des zones séparées pour les
produits endommagés ou écartés de la chaîne
ainsi que pour les produits finis et les embal-
lages, un schéma qui permet de structurer les
processus et de garantir un niveau de qualité
élevé. L’accès aux zones de fabrication est évi-
demment réglementé.
Depuis l’obtention de l’agrément officiel à la
fin du mois d’août, le centre de Blonie peut
remplacer les notices et emballages exté-
rieurs, mais aussi reconditionner des produits
dans des emballages d’autres formats. La
gamme de prestations couvre également la
constitution de kits, l’étiquetage et l’apposi-
tion d’autocollants ou de vignettes affichant
de nouvelles dates de péremption ou numé-
ros de lots. Le pôle de Blonie offre donc les
conditions idéales pour la mise en œuvre de
solutions de distribution centralisées et régio-
nales incluant des processus de « postpone-
ment » (opérations logistiques de fabrication
retardée) pour limiter les stocks et garantir la
souplesse de livraison.
DES CONDITIONS OPTIMALES POUR LA MISE EN PLACE D’UN CONCEPT DE DISTRIBUTION CENTRAL ET
RÉGIONAL EN EUROPE DE L’EST
Le site de Blonie en quelques chiffres :
12 000 m2 de surface logistique
10 000 palettes à température
ambiante
480 palettes (2 – 8 °C)
300 m2 de surface de fabrication
30 km de l’aéroport de Varsovie
12 13
Depuis l’introduction des nouvelles
GDP, les conditions dans lesquelles
s’exercent les activités de logistique
pharmaceutique sont devenues encore plus
strictes. La nouvelle édition comporte non plus
quatre, mais quatorze pages de directives à
respecter par les grossistes, les prestataires de
services et les entreprises pharmaceutiques.
Certains prestataires ont dû revoir dans la fou-
lée un grand nombre de leurs processus. arvato
Healthcare satisfait déjà à la plupart des critères
depuis la publication du document et continue
à améliorer ses propres services et processus
d’assurance qualité.
La gestion des risques en matière d’assurance
qualité et de change control des lots sont deux
des nombreuses nouveautés que comporte
la directive. « arvato Healthcare s’était déjà
alignée sur les dispositions requises pour les
certifications ISO 9001:2008 et ISO 13485
avant la publication de la nouvelle version des
GDP », a déclaré Carsten Thiemt, responsable
assurance qualité au sein d’arvato Healthcare.
« Nous avons donc déjà mis en place un grand
nombre de dispositions. »
Une équipe dédiée à l’assurance qualité
La formation du personnel est également prise
très au sérieux chez arvato. Tous les collabora-
teurs sont formés pour assurer la conformité
GDP de tous les processus et connaissent éga-
lement l’importance de l’hygiène personnelle
dans le contexte de la manipulation de produits
pharmaceutiques. L’équipe du service assurance
qualité d’arvato Healthcare est composée no-
tamment de plusieurs pharmaciens qui veillent
à la transposition des directives de qualité sur
les sites de la division. Outre les audits internes
réalisés à intervalles réguliers, arvato accueille
également les auditeurs de ses clients.
Afin de garantir la sécurité des produits, arvato
a mis en place des contrôles d’accès aux sites
ainsi qu’aux zones dédiées aux produits phar-
maceutiques, notamment sur les sites multi-
utilisateurs. Tout accès non autorisé déclenche
des mécanismes d’alarme. arvato Healthcare
dispose en outre du statut de chargeur connu
dans le cadre du fret aérien, ce qui implique des
contrôles de sécurité et de fiabilité des collabo-
rateurs supplémentaires. Bien entendu, l’accès
aux systèmes informatiques est également
limité. Tous les dispositifs visant à réglementer
l’accès aux locaux ou aux systèmes ont été
validés et les travaux de réparation et de main-
tenance font l’objet d’un suivi documentaire.
Halte aux faux médicaments
Pour éviter tout problème de compréhension,
l’ensemble de la documentation est rédigée
dans la langue nationale et comporte des des-
criptions claires et précises de toutes les étapes
de travail. Le respect des nouvelles dispositions
applicables dans le domaine opérationnel
s’applique également pour arvato. Les processus
répondent à la règle « First Expiry First Out »
et non « First In First Out » et des inventaires
sont effectués à intervalles réguliers. Si le
client le souhaite, arvato Healthcare se charge
également du contrôle des sous-traitants. Pour
lutter contre les contrefaçons, arvato propose
des processus de sérialisation sur l’ensemble de
la chaîne logistique dans le cadre de l’Initiative
SecurePharm (Falsified Medicines Directive).
Le principal changement apporté par la nouvelle
directive GDP est l’obligation d’expédier les mé-
dicaments dans les conditions de température
définies sur l’étiquette. Les écarts de température
doivent être signalés et leur origine déterminée.
Il convient donc d’identifier les risques poten-
tiels inhérents à certains itinéraires d’expédition
afin de pouvoir agir de manière préventive. De
même, le transport doit s’effectuer autant que
possible à bord de véhicules dédiés. Pour les
transports réfrigérés, arvato propose d’ores et
déjà un grand nombre de solutions allant des
réseaux de transport à température dirigée à la
livraison par ligne directe dans certaines régions,
en passant par l’utilisation de divers modèles
de caissons isothermes pour les transports
à température non dirigée. « En définitive,
c’est au fabricant de décider comment seront
transportées les marchandises devant être
maintenues à température ambiante », souligne
Carsten Thiemt, « car les coûts peuvent varier
considérablement selon le mode d’expédition ».
Sur la base de l’important volume de données
stockées dans son propre système de gestion
centralisée des transports, baptisé artis, arvato
propose toutefois à ses clients des analyses de
risque très poussées pour leur permettre de
prendre une décision fondée.
Chez arvato Healthcare, la qualité est une priorité. C’est pourquoi
tous nos services sont conformes aux normes GDP (bonnes pratiques
de distribution européennes) et satisfont bien évidemment aux nou-
velles spécifications entrées en vigueur en 2013.
GDP @arvato Healthcare
arvato Healthcare est désormais le premier
grossiste d’Allemagne à figurer dans la base de
données eudraGMDP accessible à tout pub-
lic. Les clients et autres personnes intéressées
peuvent la consulter à tout moment pour se
renseigner sur les certificats obtenus.
http://eudragmdp.ema.europa.eu
Le saviez-vous ?
PLUS QU’UNE SIMPLE LIVRAISON DE COLIS
Chez arvato Healthcarela qualité est unepriorité
Carsten Thiemt
14 15
Hambourg
Blonie/Varsovie
Bad Laer
Chanteloup- en-Brie/Paris
Evesham
Zaventem/ Bruxelles
Halle (Saale)Monheim (Rhein)
Harsewinkel
NiederbibbTroyes
Hams Hall/ Birmingham
Congrès BMC 2015 : L’orientation patient : l’atout qualité20/21 janvier 2015, Langenbeck-Virchow-Haus, Berlin
Comment devons-nous faire évoluer les structures de soins pour
améliorer l’orientation patient ? Comment impliquer le patient
dans les processus de décision médicale ?
Le cinquième congrès annuel de la fédération professionnelle
allemande BMC réunira plus de 500 acteurs et experts du secteur
de la santé. Lors des discussions plénières et des douze forums
thématiques programmés à cette occasion, les congressistes se
pencheront sur les conditions cadres dans lesquelles se déroulent
leur activité et sur les options de réforme à envisager. Au cours
de la manifestation, puis dans l’espace exposants, Jens Härtel et
Kristian Koch expliqueront comment les solutions proposées par
arvato peuvent contribuer à offrir une réelle valeur ajoutée aux
patients.
Congrès professionnel du « Monitor Versorgungsforschung » : la qualité comme critère prioritaire 10 février 2015, représentation Bertelsmann, Berlin
Faut-il faire de l’orientation qualité le principal axe de développe-
ment des soins de santé ? Oui, si la qualité est strictement axée
sur le client. Tout le monde est d’accord sur l’objectif à atteindre,
mais qu’est-ce qui retient réellement l’attention du patient ?
Comment réussir l’évolution de notre système, actuellement
largement influencé par les prestataires et les structures, vers un
système orienté qualité ?
Organisé avec le concours d’arvato Healthcare, le 5e congrès
professionnel du MVF se penchera sur les parcours envisageables
pour aboutir à des soins orientés qualité et patient. La question
sera examinée selon différents points de vue : politique, adminis-
tration, recherche thérapeutique et acteurs de santé.
Événements
arvato étend son réseau de sites dédiés à la santéNouveau site à Halle (an der Saale) (Allemagne)
Le réseau de sites arvato dédiés à la san-
té s’agrandit. Après Harsewinkel, Monheim,
Hambourg et Bad Laer, arvato met en place le
cinquième centre de distribution d’Allemagne
répondant aux exigences de qualité très stric-
tes en vigueur pour les produits médicaux
sensibles. À cet effet, arvato a décidé de trans-
former l’un des entrepôts de son site de Halle
an der Saale pour les besoins de l’activité de
logistique médicale.
Le module santé dont dispose désormais le
centre de distribution couvre une superficie
de 6 150 m2 et peut accueillir 11 000 palet-
tes. La surface de bureaux s’élève à 1 300 m2.
Chaque secteur, depuis l’entrée jusqu’à la sor-
tie des marchandises, est clairement séparé
des autres. Le module santé est exploité sous
une température dirigée comprise entre 15 et
25 °C. Les activités de logistique santé gérées
depuis Halle démarrent en novembre. Dans ce
contexte, les certifications existant sur les si-
tes logistique santé arvato, comme les certifi-
cats ISO, GDP et GMP ainsi que les agréments
relatifs à la sûreté du fret aérien, vont être
étendues au nouveau centre de distribution.
Le site multi-utilisateurs de Halle-Queis dis-
pose au total de cinq modules logistiques,
avec possibilité d’extension. L’infrastructure
ultramoderne, de même que la proximité des
plateformes logistiques de tous les gros trans-
porteurs de la région, toutes accessibles en
30 minutes, font de ce site l’endroit idéal pour
la mise en place de concepts de distribution à
l’échelle régionale et bien au-delà. Le centre
est également très bien relié au réseau
autoroutier et proche de l’aéroport de Halle/
Leipzig.
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Nous dédions notre passion aux solutions intégrées autour de la vente et de
l’accompagnement que nous développons pour les industriels de santé et laboratoires
pharmaceutiques, mais aussi pour les organismes financeurs (caisses d’assurance
maladie, assurances et mutuelles). Vous bénéficiez de notre expertise tout au long
du cycle « order-to-cash » grâce à des processus efficaces et fiables : de la supply
chain à la relation client, jusqu’à la gestion financière. Forts de notre expertise dans
le domaine de la santé, misant sur un personnel de formation médicale, des systèmes
d’information performants et l’apport d’expérience d’autres industries, nous déve-
loppons, implémentons et exploitons des solutions. Celles-ci vous aident à optimiser
la commercialisation de vos produits et à améliorer la qualité de l’information grâce
à une approche de communication multicanal spécifique à chacune de vos cibles.
Notre réseau international vous offre le support dont vous avez besoin.
Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter.
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