mémoire | intégrer efficacement de la vidéo online dans une stratégie de communication
DESCRIPTION
Eventattitude est une entreprise spécialisée dans l’apport à d’autres entreprises de solutions créatives pour engager une conversation entre ces entreprises et leurs clients respectifs. Utilisant principalement son site Web, les réseaux sociaux et divers outils du Web, Eventattitude s’est créé une image d’entreprise dynamique et efficace. Alors que la vidéo prend actuellement son envol avec de multiples nouveaux usages en ligne, Eventattitude stagne dans une position en retard sur la norme. Par nos recommandations, nous leur avons suggéré diverses propositions comme une vidéo de branding, des vlogs ou autres options à intégrer dans leur communication.TRANSCRIPT
BRUSSELS SCHOOL
Journalism & Communication
Institut des Hautes Études des Communications Sociales
HAUTE ÉCOLE GALILEE
Intégrer efficacement de la vidéo online dans une stratégie de communication :
Le cas d’Eventattitude
Travail présenté dans le cadre du Mémoire de fin d’études pour l’obtention du titre de
Master en Communication appliquée spécialisée – Relations Publiques
Étudiant : Brieuc VANDELEENE
Promoteur : Nicolas BINDELLE
Bruxelles | Juillet 2015
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REMERCIEMENTS
Si ce mémoire est le fruit de mon travail, il est aussi celui de nombres de personnes. La
première d’entre elles est Nicolas Bindelle, mon promoteur qui m’a guidé dans la
rédaction de ce mémoire. Ses conseils, son avis et expertise dans le milieu vidéo m’ont
été forts utiles. Merci.
Mes pensées vont aussi à la section de Relation Publiques à l’IHECS, Pierre De Villers et
Valérie Lecouturier en tête. Leur accueil en BAC3 et les expériences que nous avons
partagé depuis m’ont aidé à devenir qui je suis et je leur en serai toujours reconnaissant.
L’IHECS, dans son ensemble, fut aussi une actrice majeure de ce mémoire. Que ce soit
pour l’enseignement qui m’y a été apporté depuis cinq ans ou pour les relations et
affinités que j’y ai développé, venir à l’IHECS est la meilleure décision que j’ai prise de
ma vie jusqu’ici. Je n’oublie évidemment pas les locaux et, à travers eux, toutes les
personnes responsables de la distribution de clés pour les régies de nuit dont j’ai
largement profité. Tout cela me manquera énormément.
Merci à M. Magain de m’avoir guidé dans notre tentative de trouver des livres récents
abordant la thématique de ce mémoire.
Merci aussi à Antoine Nélis (Brand Manager), Raphaël de Borman (Managing Director),
Florence Quetstroey (Account Director), Sandrine Gaasch (Office Manager) et Delphine
Laval (Video Manager) de chez Eventattitude qui m’ont donné énormément
d’informations concernant Eventattitude que je n’aurais pu trouver par moi même.
Enfin, je veux remercier mes relecteurs Audrey, Joëlle, Claire et Philippe, leurs avis ont
été très enrichissants, je n’oublierai pas leur aide.
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INTRODUCTION
Le but de ce mémoire-‐projet est d’analyser la manière dont Eventattitude communique
sur le plan de la vidéo en ligne. L’objectif est aussi de comprendre les clés de la
communication en ligne par le biais de productions audiovisuelles. En nous basant sur
cette analyse, nous tenterons de fournir des recommandations à Eventattitude afin
d’améliorer leur communication.
Eventattitude est une entreprise qu’il nous a été donné de découvrir lors d’un stage
durant le premier semestre de l’année 2015. Il s’agit d’une entreprise spécialisée dans la
fourniture de services à d’autres entreprises en leur proposant des solutions pour les
aider à établir un contact entre ces entreprises et leurs clients respectifs. Possédant une
grande maîtrise médiatique, ils développent alors toute sorte d’actions axées
principalement sur la photo et la vidéo.
La technologie permet aujourd’hui de faire des vidéos aussi simplement que d’écrire un
texte. Il est de plus agréable pour un internaute de retrouver des vidéos sur un site qu’il
visite, cela procurant un changement apprécié face à la quantité de texte qui y est
disponible. Des entreprises telles qu’Eventattitude ont donc saisi l’occasion à pleine
main et se sont lancées dans la production de vidéos en ligne de manière intense.
La vidéo demeure cependant un outil de communication et, la technologie progressant,
les internautes ne se contentent plus des mêmes standards qu’il y a quelques années.
Des entreprises voulant surfer sur la vague de la vidéo en ligne peuvent donc s’y essayer
avec le risque de se faire critiquer par leur public. Hugo Boss, par exemple, lors d’une de
ses campagnes en 2014 a détourné une musique de l’artiste The XX en l’adaptant très
légèrement et sans en en demander l’autorisation aux ayants droit. Les consommateurs
s’en sont insurgés au détriment de leur image. Il est donc tout à fait probable qu’une
communication soit en réalité desservie par une volonté de se moderniser en produisant
des vidéos sans s’en donner complètement les moyens (Rebbot, 2014).
La vidéo est un outil qui a connu un développement récent des plus intéressants
concernant la communication. Comme l’a dit un vidéaste américain notable, Casey
Neistat, lors d’une allocution pour The Nantucket Project :
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Historiquement, faire des films a toujours été un des arts les plus inaccessibles. …
La vidéo a toujours nécessité une énorme infrastructure. Tout cela a changé ces
dix dernières années. Maintenant, faire une vidéo est accessible à presque tout le
monde. … L’iPhone, via certaines applications, permet d’écrire le scénario de son
film. Il (l’iPhone) possède une caméra donc il est possible de filmer ses plans. On
peut ensuite éditer son film sur l’iPhone puis le poster sur YouTube. Nous avons
une phase de préproduction, production, postproduction et une plateforme de
distribution sur un téléphone portable (Neistat, 2014, trad. libre).
Dans le cadre de ce mémoire-‐projet, nous passerons en revue les différents concepts
théoriques étant liés à la communication et l’usage de la vidéo en ligne dans ce domaine.
Nous analyserons ensuite la manière et les méthodes de communication d’Eventattitude
avec une attention toute particulière donnée à la place de la vidéo dans cet ensemble.
Enfin, nous procéderons à une série de recommandations en vue d’optimiser la
communication d’Eventattitude et, plus précisément, comment utiliser la vidéo en ligne
à son potentiel maximum à ce sujet.
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CADRE CONCEPTUEL DE REFERENCE
Quel que soit l’usage, l’angle d’attaque et l’objectif d’une vidéo publiée en ligne par une
entreprise, elle prend toujours part à la communication de cette dernière. Il arrive
parfois que l’impact de cette action soit sous-‐estimé, que la manière de la présenter soit
mal avisée, que la réalisation en elle-‐même soit aussi parfois mauvaise ou mal orientée.
En tout les cas, cette production audiovisuelle intégrera la communication globale de
l’entreprise. Il est donc important dans notre démarche de définir ce cadre dans lequel
une vidéo peut être présentée et de nous pencher sur ce qui fait une stratégie de
communication, ce qui la rend cohérente et, avec de la patience et beaucoup de travail,
efficace.
A. Nécessité de communiquer Si, aux débuts de l’ère industrielle, le seul fait d’exister et de proposer un produit efficace
suffisait à une entreprise pour vendre et engendrer un profit, ce n’est plus le cas
aujourd’hui. Quel que soit le marché, plusieurs entreprises se disputent déjà ses parts et,
si une nouvelle opportunité se présente, elle ne tardera pas avant d’être couverte par
des entreprises ayant un trait à ce segment et souhaitant se diversifier. Dans ce milieu
de haute concurrence où les produits se valent aux yeux des non-‐initiés, il faut donc
trouver un moyen de privilégier son entreprise face à celle du concurrent.
Ce moyen, c’est la communication. À ses débuts relativement rudimentaires, faute de
moyens techniques, la communication s’est aujourd’hui largement étendue pour couvrir
tous les médias existants. Nombre de métiers ont de nos jours pour seul objectif la
promotion d’une entreprise, d’un produit face à la concurrence. Il a été recensé, lors
d’une étude de l’ONSS réalisée en 2012, qu’en Belgique le secteur de l’information et de
la communication compte 45.204 salariés. (ONSS, 2015) Au niveau national, cela
représente plus d’un pour cent de tous les travailleurs évoluant dans ce secteur. (Forem,
n.d.)
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B. Composantes d’une stratégie de communication Lorsqu’une entreprise communique, il est premièrement nécessaire pour elle de se
pencher sur un plan de communication afin d’obtenir un résultat solide et cohérent à
travers tous les médias exploités. Quel que soit le médium utilisé, cette intégration ne
doit pas être négligée vu que, pour le consommateur, toute la communication n’apparaît
que rarement dans son ensemble. Il est donc vital pour l’entreprise de passer un
message identique à travers tous les médias nécessaires à sa campagne afin que, quel
que soit le médium qui a touché son public, les valeurs idées ou produits mis en avant
soient alors captés de la même manière.
Cette intégration demande une certaine expertise, quelle que soit la taille de l’entreprise
désirant communiquer. Pouvant se permettre d’y accorder un budget plus conséquent,
les entreprises de grande envergure peuvent engager des agences de communication
spécialisées ou même d’avoir leur propre service de communication. Pour les
entreprises de taille plus réduite, leur budget ne leur permet, au mieux, que d’ajouter un
aspect au poste d’une personne ayant certaines affinités avec ce sujet.
Expansion, société spécialisée dans le marketing et la communication, avance cinq
raisons majeures pour que, malgré tout, toute entreprise établisse un tel travail :
-‐ Rendre une communication globale plus cohérente
-‐ Optimiser le ROI (Return On Investment) des actions de communication
-‐ Réduire les dépenses en optimisant l’utilisation des médias propriétaires et
gagnés
-‐ Disposer d’outils de contrôles de la communication
-‐ Avoir une vision claire de la politique de l’entreprise en matière de
communication (Expansion, 2015).
Pierre De Villers (professeur à l’IHECS) développe dans un ouvrage consacré aux plans
de communication dix étapes pour établir un plan de communication classique réparti
en trois phases : prospective, opérationnelle et rétrospective. Nous allons donc nous
attarder un moment sur cette phase réflexive de la communication avant de passer à la
phase pratique de sa mise en œuvre.
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1. Phase prospective
a. Analyse prospective Phase de réflexion indispensable, l’analyse prospective se concentre sur l’organisme lui-‐
même. Forme d’étude de marché dans ses plus simples aspects, elle jette les bases de la
communication à venir. Pour ce faire, deux outils sont couramment utilisés : la grille
STEEPL ou la grille SWOT. L’une comme l’autre permet une étude précise des éléments
entourant une communication en pleine élaboration. La grille STEEPL, plus détaillée y
ajoute aussi la notion d’évolution dans le temps. (De Villers, 2014)
b. Objectifs Une fois l’environnement de l’organisme connu, il est temps de définir un ou plusieurs
objectifs pour cette communication. Il est important de ne pas sous-‐estimer ou
surestimer ces derniers, un objectif mal défini pouvant faire s’effondrer une stratégie.
Un objectif est avant tout nécessaire pour bien se figurer ce qui va être dit et ce que l’on
projette de réaliser. Il en découle une estimation du temps qui va être consacré à cette
communication ainsi que du budget qui va y être consacré.
De plus, un objectif bien défini permettra d’avoir une prédiction tangible sur laquelle se
baser lors de l’évaluation de la campagne. Cette donnée permettra de mesurer la
progression réalisée sur le laps de temps depuis le début de l’élaboration du plan de
communication et estimer si ce fut un succès ou bien, au contraire, un échec
communicationnel. Il est dès lors logique de ne prendre que des objectifs quantifiables
ou mesurables, une notion abstraite ne permettant en effet pas une critique et
observation objective.
c. Publics La cible, dans toute communication, changera du tout au tout le profil d’une stratégie de
communication. Les combinaisons sont infinies et toutes nécessiteront des techniques
différentes pour joindre sa cible. Une campagne ne doit cependant pas toujours se
limiter à un seul profil, dans le cas d’une campagne visant une relation B2C (Business To
Customer) plusieurs peuvent se regrouper tant qu’ils ont un ou plusieurs traits en
commun. Il sera dès lors important de jouer sur ces traits communs pour les toucher
tous ensemble. Frédéric Wauters, spécialiste en marketing, encourage même à réaliser
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un profilage de certaines personnes ou entités se retrouvant dans le public cible
(Wauters, 2014). Cette personnalisation de la cible aidera toute personne prenant part
au projet à créer des actions pouvant véritablement la toucher.
d. Messages
Le moment de définir le message est l’étape qui permet de transformer un objectif fixé
par l’entreprise en un message qui sera présenté au public. Pour un seul objectif,
plusieurs messages sont envisageables. Cependant, en choisissant l’angle par lequel le
public sera atteint, un message clair se distinguera et portera toute la campagne. Le
message pourra en effet être décliné en slogan c’est pourquoi, afin qu’il marque bien les
esprits, il vaut mieux adopter le principe KISS : Keep It Short and Simple (Comité de
communication de l’AOMF, n.d.).
Si nous nous basons sur ce que Jacobson nous propose comme différentes fonctions
pouvant animer un message, nous dénombrons six piliers différents, tous porteurs d’une
caractéristique particulière déclenchant certains mécanismes chez l’être humain
(Zeboute, 2011).
e. Stratégie Si le message donne un angle d’attaque au sujet, la phase de conception de la stratégie
est celle durant laquelle la campagne va littéralement prendre forme et être sculptée. Le
choix sera fait d’user du rationnel ou de l’émotionnel, de mettre en scène des acteurs ou
de passer par des représentations graphiques, choisir de passer par des blogueurs ou de
privilégier les médias plus communs, etc. Quel que soit le choix fait, il faudra qu’il soit en
totale concordance avec la cible afin que celle-‐ci, bien définie, soit atteinte par le
message (De Villers, 2014).
f. Moyens
Une fois toutes les étapes précédentes dûment accomplies, il faudra identifier les
moyens qui porteront le message à la cible selon la stratégie voulue et feront atteindre
l’objectif de l’organisme. Chaque moyen possède ses atouts à savoir sa portée propre, le
territoire qu’il peut desservir, différents moyens d’interactions avec la cible, etc.
La seule limite étant ici l’imagination des communicateurs, trouver un nouveau moyen
peut s’avérer déterminant dans le succès de la campagne. Il n’est au demeurant pas
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indispensable de réinventer la roue à chaque fois : des campagnes solides se basant sur
des moyens déjà maintes fois exploités rencontrent chaque jour un succès. Dernière
étape de la phase prospective, une fois ces choix effectués, la phase opérationnelle
pourra commencer (De Villers, 2014).
2. Phase opérationnelle
a. Échéancier Qui dit plan de communication implique à un moment de créer ce plan. Véritable
calendrier des actions à prendre afin de réaliser la campagne telle qu’elle fut imaginée,
l’échéancier charpente la structure de toute campagne bien organisée. Entre agenda et
répartition des tâches, la construction de l’échéancier est la première étape de la phase
opérationnelle, le début du concret.
b. Ressources Toutes les forces vives qui sont rassemblées en vue de réaliser une action de
communication sont appelées les ressources. Recensées en trois catégories, on peut
dénombrer :
-‐ Les ressources humaines comprenant l’équipe de travail, les sous-‐traitants,
bénévoles ou toute autre personne prenant part au projet
-‐ Les ressources matérielles reprenant les infrastructures, les équipements et
les diverses technologies nécessaires à la bonne réalisation du projet.
-‐ Les ressources financières reprises dans les divers budgets et,
rétrospectivement, les éventuels ROI.
3. Phase rétrospective
a. Évaluation L’évaluation prend place à la fois dans la phase opérationnelle et la phase rétrospective.
Forme plus ou moins sommaire de feed-‐back, elle est nécessaire pour éventuellement
ajuster le tir en cours d’action ou simplement suivre la progression du projet. Une fois
terminée, une rapide évaluation est toujours nécessaire. Les objectifs sont ressortis et
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on compare les chiffres obtenus avec les chiffres désirés. Un premier bilan est donc tiré à
chaud et permet de savoir à quoi s’en tenir.
b. Analyse rétrospective Effectué à froid, après la clôture de la communication observée, ce travail s’effectue sur
le long terme et est nettement plus approfondi que l’évaluation. Les résultats produits
sont supposés mettre en lumière les raisons du succès ou de l’échec de la campagne.
Facteurs internes et externes, tous sont analysés en vue de justifier l’écart, grand ou
minime, entre les objectifs et les résultats obtenus.
Ce plan développé en dix étapes reste cependant assez général et n’aborde que de loin
notre thème spécifique à la vidéo online ainsi que certains nouveaux outils
potentiellement utilisables pour la communication en ligne. Les sections suivantes
s’attacheront à approfondir ces aspects manquants.
C. Internet 1. Évolution d’Internet
a. Premiers pas
C’est en 1957 qu’il est jugé que le premier embryon d’Internet fut créé lors du lancement
par l’URSS du premier satellite artificiel : Spoutnik. S’ensuit après cette action une
véritable bataille technologique entre, principalement, Soviétiques et Américains. Les
USA en ressortiront vainqueurs en sortant ARPANET, sous l’impulsion de Vinton Cerf et
Robert Kahn qui verra le jour en 1970 pour former un réseau entre quatre universités
américaines. Bien loin de l’apparence très esthétique actuelle d’Internet que nous
connaissons grâce à des années de développement, les 34 premières années du Web
furent réservées à un public très restreint de chercheurs universitaires et militaires.
(RASKIN, 2010)
Vient ensuite le développement des protocoles TCP/IP qui amélioreront les capacités du
réseau et un réseau civil ouvert appelé NFSnet. En 1990 c’est la fin du réseau ARPANET
et Internet devient entièrement civil.
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b. WEB 1.0
Internet tel que nous le connaissons aujourd’hui vit le jour en 1991 quand Tim Berners-‐
Lee développa le World Wide Web. Toujours loin de l’esthétique que nous observons en
ligne de nos jours, il rend l’usage du Web aisé pour n’importe quel utilisateur. Les pages
consultables jusqu’ici n’avaient qu’un design très peu développé et n’intéressaient qu’un
public très restreint. (Orban de Xirvy, 2010)
La caractéristique première du Web 1.0 est la passivité du contenu qui y est publié. Les
pages sont écrites par les responsables du site puis ne changent plus. Le visiteur a un
rôle passif et ne peut interagir avec d’autres internautes ou l’hôte du site. Un exemple de
cet usage du Web serait une page décrivant le profil d’une personne mais sans qu’aucun
changement n’y soit jamais apporté. Le Web 1.0 fut le moment dans l’histoire d’Internet
où le contenu était roi (Strickland, 2008b).
c. WEB 2.0
Avec le Web 2.0, c’est l’avènement de l’utilisateur qui se retrouve au centre du réseau.
En plus de visiter le Web et y parcourir son contenu, il peut réagir et participer à
l’élaboration du contenu. Wikipédia, l’encyclopédie en ligne participative, fonctionnant
sur le principe même de l’élaboration en commun de contenu de ses pages par ses
utilisateurs en a pleinement profité et est un des meilleurs exemples du Web participatif.
(Orban de Xirvy, 2010)
d. WEB 3.0
Encore aujourd’hui en plein dans le Web 2.0, des voix s’élèvent pour défendre la théorie
du Web 3.0. Concept encore flou, Tim Berners-‐Lee lui-‐même défendait déjà en 2001
l’usage nouveau d’un Web centré sur le sens (Berners-‐Lee, Hendler, Lassila, 2001). Il
appelait cela le Web sémantique en reprenant des théories déjà développées dans les
années 60. En résumé, plus que partager du contenu, les navigateurs seront capables de
comprendre le contenu d’Internet et de s’adapter au visiteur qui le sollicite. Par exemple,
au lieu de passer des heures à chercher des informations sur divers sites à propos d’un
film à aller regarder, il sera possible d’uniquement demander quel film aller voir et les
programmes, connaissant les préférences de ses utilisateurs, suggéreront divers
résultats. (Strickland, 2008a)
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On s’accorde aujourd’hui sur quelques autres points définissant cette évolution comme
la portabilité du Web ne se limitant plus à une interface, mais à toutes les interfaces.
Référence évidemment est ici faite aux smartphones, tablettes et autres outils
semblables qui rendent notre usage d’Internet bien plus vagabond et complexe à gérer
pour les gestionnaires de sites avec, aussi, de nouvelles opportunités. Il est parfois
simplement appelé l’Internet des objets. (Benghozi P-‐J, Bureau S et Massit-‐Folléa F,
2009, p.91)
2. L’intérêt du Web
La deuxième moitié du 20e siècle vit l’avènement de la télévision qui a transformé en
profondeur les médias de masse. Il ne fait aucun doute que le début du 21e siècle, lui, est
en train de voir la montée en puissance d’Internet. Lors de l’avènement d’un nouveau
média, les professionnels du milieu s’adaptent et en exploitent toutes les forces. Internet
ne fait pas exception.
Une étude menée en Wallonie par l’Agence du Numérique (anciennement Agence
Wallonne des Télécommunications) et publiée en juin 2014 nous montre que « 80% des
Wallons ont utilisé Internet dans l’année, mais surtout 70% l’ont utilisé de manière
pratiquement quotidienne » (Agence du Numérique, 2014). Ce canal privilégié vers le
consommateur est donc logiquement exploité par les entreprises pour y établir leur
marque et augmenter leur notoriété ainsi que parfaire la connaissance qu’ont les
consommateurs de leur service ou produit.
Nous apprenons également dans cette étude que 33% des entreprises wallonnes sont en
possession d’un site Web (une augmentation d’un pour cent par rapport à l’année
précédente) et que 15% de ces entreprises présentes sur la toile proposent une version
de leur site Web selon l’Agence du Numérique (2014).
3. Gérer son image en ligne
a. Charte graphique Vitale afin de s’assurer une identité reconnaissable par toute personne ayant déjà été
touchée par la marque, la charte graphique compose le visage d’une entreprise. Une
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entreprise sans charte graphique est vouée à l’échec, car une entreprise ne pouvant être
reconnue ne pourra être compétitive sur le marché.
En tout premier lieu, le logo doit être créé. Le logo reste identique ou modifié de manière
codifiée, quelle que soit la situation dans laquelle il est présenté. En poursuivant des
objectifs de clarté et de singularité, une typographie doit ensuite être sectionnée. Celle-‐
ci, accompagnée de couleurs précises, d’éléments graphiques et de photos diverses
constituera la base du matériel communicationnel de l’entreprise. En les articulant
précautionneusement, ceux-‐ci donneront à l’entreprise un aspect solide et cohérent
mettant en confiance (Deligraph, 2013).
b. Charte éditoriale Un ton, un vocabulaire, une patte, voilà ce qui définit la charte éditoriale. Les textes
officiels ne sont en général pas bien éloignés au niveau contenu l’un de l’autre, mais sont
souvent parcourus à des moments clés de la vie de l’entreprise. Il est donc important,
outre de bien les penser et rédiger, de maintenir une harmonie entre ces textes. De cette
manière, les employés savent à quel style se référencer et, lorsque la situation est
nécessaire, parlent tous d’une même voix au nom de l’entreprise (Canivet et Hardy,
2012, pp.123-‐126).
c. Calendrier éditorial Une communication arrivant au mauvais moment peut passer inaperçue, voire même
avoir un effet négatif sur l’image de l’entreprise. De même, il est de bon ton d’aligner sa
communication sur les événements marquants de l’année. Les vacances comme Pâques
ou Noël et d’autres dates similaires sont faciles à anticiper, mais il faut aussi rester à
l’affut de l’actualité afin de rebondir sur un événement qui permettrait une mise en
avant ou de retarder un projet de communication, car l’attention médiatique est ailleurs.
En outre, planifier les grands sujets des mois à venir permet un enchainement fluide des
informations sans que la communication ne donne une impression de désordre.
d. Site Une présence en ligne permanente est une nécessité pour une entreprise, quelle qu’elle
soit. Depuis 2006, une progression de 136% a été enregistrée pour la réservation de
nom de domaine .be. Parmi tous ces sites créés, 47% deviennent des sites d’entreprise,
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cet afflux continu vers le Web confirme l’attrait que possède ce dernier auprès des
entreprises belges. (SPF Economie, 2014)
Un site Web est en effet la vitrine d’une entreprise. Ouvert 24 h sur 24 et sept jours sur
sept, tout internaute arrivant dessus peut y trouver des infos nécessaires à la
compréhension du travail de ladite entreprise.
e. Réseaux sociaux Prolongation de la présence en ligne d’une organisation, les réseaux sociaux sont
permettent une rencontre en ligne entre les deux parties, les clients et l’entreprise. Sites
par essence voués à la discussion et l’échange, une entreprise peut y faire le choix d’y
diffuser du contenu corporate ou du contenu plus distant d’elle-‐même, mais présentant
un lien avec son actualité afin qu’un échange puisse s’établir avec son public. Certaines
entreprises comme Dell ont même choisi de créer des pages Facebook spécialement
dédiées à un public comme la page Dell for Business qui ne communique que sur des
informations pouvant intéresser les entreprises équipée ou désireuses d’être équipée
par Dell. De cette manière ils ciblent bien mieux leur public et leur proposent un contenu
adapté à leurs besoins. Il est intéressant de noter que Dell a choisi d’intégrer son
personnel dans sa communication audiovisuelle sur cette page. (Dell, 2015)
D. Historique de la captation vidéo Nous signalons ici aux lecteurs de ce mémoire que nous laissons volontairement de coté
plusieurs pans du développement des caméras pour nous concentrer sur les segments
de produits tant abordables pour des entreprises de taille moyenne que qualitatifs pour
leurs standards.
Inventé en 1895 par les frères Lumière, le cinématographe est le premier outil
permettant de capter une image en mouvement. (Larousse, 2011) Près de 30 ans plus
tard, Vladimir Zworykin invente l’iconoscope qui le mènera à la conception du kinescope
permettant d’enregistrer la télévision. Les années 1969-‐71 verront le jour des premières
caméras portables à enregistrement intégré. Les cassettes VHS s’imposeront en 1976
comme meilleur outil du moment pour enregistrer des vidéos. La combinaison de ces
deux dernières inventions fait naitre, en 1982, les premières caméras grand public all in
one, développées par JVC. (Roux, 2015)
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En 1988, le premier appareil photo numérique est créé par la marque Fuji. 1998 voit le
premier appareil photo dit « bridge » créé par Sony. Premier de sa lignée, il est capable,
outre de capturer des photos, de prendre des vidéos. (Roux, 2015)
Nokia révolutionne le monde des téléphones portables en 2002 en intégrant un appareil
photo à son modèle 7650. Cinq ans plus tard, c’est l’iPhone qui révolutionnera à son tour
la téléphonie mobile en intégrant un capteur de 960x640px. Avec ces outils, il est
désormais possible d’enregistrer du contenu vidéo qualitatif sur un objet totalement
intégré à notre vie de tous les jours. Combiné à la possibilité de partager ces images sur
les réseaux sociaux depuis le même outil, les smartphones deviennent ainsi un élément
inévitable de nos communications actuelles. (Neistat, 2014)
L’arrivée du format HD dans des outils communs de vidéo puis de la 4K (deux fois la
qualité de la HD) entérinera des standards plus élevés sur tout le Web. Que ce soit avec
des appareils photo comme le Canon 5D, sur des smartphones tels que l’iPhone ou des
caméras tout terrain comme les GoPros, filmer avec une qualité professionnelle devient
plus aisé et plus abordable que jamais. (Picker, 2014)
E. La diffusion vidéo Lorsqu’une vidéo est réalisée, elle cible toujours un public et a donc besoin d’être
diffusée. Le Web présente l’avantage de n’avoir qu’à partager un lien et la vidéo est
disponible tout autour du monde. La question à se poser est donc : où héberger cette
vidéo ? Plusieurs options sont possibles, chacune ayant ses avantages et inconvénients.
Les sections suivantes détaillent chacune de ces options. (Journal du Net, n.d.)
1. Site Web
Choix logique pour une entreprise, l’hébergement de sa vidéo sur son propre site Web
est un choix qui semble assez facile. L’avantage majeur est le contrôle total de la vidéo et
de son contenu par l’entreprise. Le désavantage principal est qu’une vidéo est lourde à
stocker sur un serveur où chaque Gigabit est payant. De plus, les lecteurs de vidéo
développés par les navigateurs sont assez pauvres et ne s’adaptent que rarement à une
lecture en plus basse résolution pour une connexion plus lente. Finalement, le
référencement (voir point 3.a pour les termes techniques) est bien moins bon sur les
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vidéos hébergées de façon privée, celles-‐ci apparaissent donc moins facilement dans les
résultats proposés par les moteurs de recherche.
2. Plateforme d’hébergement
Il existe des sites spécialisés dans l’hébergement de vidéos. Ceux-‐ci ont développé une
interface particulière et donnent la possibilité pour des producteurs de vidéos de
stocker leur vidéo en ligne gratuitement. L’inconvénient est que l’utilisateur, entreprise
ou particulier, doit se plier aux règles de l’hébergeur qui peuvent aussi changer au fil du
temps. (YouTube, 2010) La vidéo peut aussi être placée au côté de vidéos suggérées par
l’hébergeur, mais non souhaitées par l’utilisateur. Les avantages sont que le stockage de
la vidéo est effectué gratuitement, que les lecteurs, en plus d’être bien pensés, sont
compatibles à de multiples formes de visionnages et la qualité de compression. De plus,
la suggestion de nouvelles vidéos liées peut permettre au navigateur de poursuivre sa
visite vers des vidéos similaires, potentiellement uploadées par le même utilisateur.
L’outil permettant ces liens post-‐diffusion est appelé add-‐on et permet d’ajouter du texte
en commentaire ou des liens par dessus la vidéo une fois qu’elle est uploadée. Les
paragraphes suivants développent les différents sites spécialisés dans l’hébergement de
vidéos.
a. YouTube Créé en 2005, YouTube est actuellement la plateforme maitresse du marché. Avec plus
de 300 heures de vidéos uploadées chaque minute sur leur site, leur milliard
d’utilisateurs regardant plus de 120 milliards d’heures par mois, la concurrence est
largement écrasée (YouTube, n.d.). Filiale de Google depuis leur rachat en 2006,
YouTube est le choix raisonnable pour celui qui veut obtenir le meilleur SEO (Search
Engine Optimization) sur Google. (Journal du Net, 2006)
Capable de proposer des vidéos de 144px à 4096px (4K), il s’adapte parfaitement aux
différentes qualités de connexion. Avec un système basé sur des publicités précédant
certaines vidéos, la technique du pre-‐roll, il permet une gratuité totale de son service et
ce quelque soit l’usage fait des vidéos mises en ligne. Ils sont aujourd’hui plus d’un
millions d’annonceurs profitent de cette possibilité. (Journal du Net, 2013)
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b. DailyMotion
Petit concurrent français de YouTube avec un peu plus d’1/60e de son audimat
DailyMotion comptabilise tout de même 2,5 milliards de visionnages par mois à travers
le monde. (Abry, 2013) Son atout est son laxisme plus grand concernant les droits
d’auteurs. Un utilisateur voulant uploader une vidéo dont il ne possède pas forcément
tous les droits se verra rarement dérangé. (Anon. 2013)
c. Vimeo
Créé en 2004, Vimeo est le coin des artistes et des professionnels. Plus humain dans son
contact, plein de couleurs vives, une interface personnelle simplement intitulée « Moi »,
l’expérience Vimeo se veut rafraichissante. Vierge de publicité en pre-‐roll, Vimeo est
cependant payant pour ceux qui désirent des options supplémentaires comme la vidéo à
1080px (720px pour l’utilisateur de base), des statistiques détaillées, une interface
personnalisée et autres apports similaires.
Il est bon de signaler que toute entreprise présente sur Vimeo en vue de commercialiser
son produit se voit dans l’obligation de passer au compte PRO existant sous forme
d’abonnement à l’année. (Vimeo, n.d.)
d. Facebook Nouveau dans le monde de la diffusion massive de vidéo, Facebook a rapidement
dépassé tous ses concurrents pour venir se placer juste derrière YouTube. Grâce à son
algorithme favorisant l’apparition dans le fil d’actualité des vidéos uploadées
directement sur sa plateforme, Facebook atteint en un an quatre milliards de
visionnages par jours, niveau que son concurrent avait mis sept ans à atteindre. Il est
bon de noter que ce déséquilibre est créé uniquement pour les vidéos publiées
nativement sur le réseau social, les vidéos venant de YouTube et autres concurrents
n’ont pas droit à ce traitement de faveur. (Williams, 2015)
Tout laisse à penser que la montée en puissance de la vidéo sur le plus grand réseau
social au monde va continuer vu qu’il n’a mis que quatre mois à passer de trois à quatre
milliards visionnages par mois quand YouTube avait, à l’époque, eu besoin de huit mois.
Le challenge qui attend maintenant Facebook est de parvenir à créer un outil de
recherche aussi puissant que celui de YouTube permettant de retrouver rapidement une
17
vidéo publiée auparavant. Facebook est en effet encore très lié à l’instantané et une
vidéo nécessite d’être partagée pour augmenter son audience après sa publication. Une
fois l’attention sur cette vidéo réduite, elle tombe souvent dans l’oubli jusqu’à de
nouveaux partages.
3. L’accès à la vidéo
Une fois la vidéo postée en ligne, il faut encore la partager et lui faire gagner une
certaine forme de notoriété. Elle devra se démarquer de toute la masse uploadée avant,
en même temps et après elle. Les paragraphes suivants seront consacrés aux diverses
techniques de promotion d’une vidéo.
a. Les moteurs de recherche
Avec 4 millions de recherches par minute et plus d’un milliard par mois, Google occupe à
chaque instant une partie importante des internautes et est de loin le moteur de
recherche le plus populaire avec 62,5% des parts du marché en 2012. Concernant la
vidéo, une étude menée de front par Shutterstock et ComScore démontre que lorsqu’une
recherche est faite et que le choix se pose entre un résultat en plein texte ou une vidéo,
la vidéo a deux fois plus de chance d’être sélectionnée. (Shutterstock, 2014)
De plus, Google augmente cette tendance en boostant le poids des vidéos par rapport au
reste des résultats. (Trice, 2014) Une vidéo reconnue comme liée à un sujet de
recherche sera placée bien plus haut dans les résultats qu’un texte écrit couvrant
exactement le même thème, d’où la nécessité d’être efficace dans ces deux matières : la
production de vidéo tout comme son référencement.
Il existe cependant d’autres moteurs de recherche ayant un fonctionnement globalement
similaire à celui de Google. Pour ne citer que les plus célèbres, Bing (350 millions de
visites par mois), Yahoo ! Search (300 millions de visites par mois) et Ask (245 millions
de visites par mois). D’autres moteurs existent, mais avec un nombre de visites encore
moindres. Les onze suivants combinés dépassent à peine le score atteint par Bing.
(eBizMba, 2015)
Afin de se distinguer parmi la masse de contenu référencé dans tous ces outils, deux
techniques sont possibles : un référencement SEA ou SEO.
18
Référencement SEO
Venant de l’anglais et signifiant Search Engine Optimization (littéralement
« l’optimisation des moteurs de recherche »), il s’agit de l’art de créer du contenu qui
sera repéré par les programmes des moteurs de recherche. En effet, outre le texte de la
page qui n’est pas toujours parcouru par les programmes, les bots vont aller chercher les
métadonnées, les mots clés que le développeur a insérés, pour une page Web, dans son
code, mais pour une vidéo dans les tags que tout hébergeur de vidéo propose lors du
chargement de la vidéo. Si les mots-‐clés intégrés par ces auteurs correspondent à la
recherche, son placement sera intéressant. D’autres facteurs rendent ce procédé bien
plus complexe, nous choisissons de ne pas le développer ici. (Pochet, 2013)
Référencement SEA
Si le référencement SEO est, en lui même, totalement gratuit, son pendant payant existe
aussi. Le référencement payant (ou Search Engine Advertising) permet l’achat par tout
un chacun de mots-‐clés auprès des entreprises possédant les moteurs de recherche. Le
lien sponsorisé de l’entité ayant obtenu un mot clé avec la plus haute offre se verra alors
placé en tête de la page proposant divers résultats lorsque cette recherche sera
effectuée. Tout ceci ne prenant aucunement en compte son score en référencement SEO.
(Pochet, 2013)
b. Partage sur les réseaux sociaux Le partage sur les réseaux sociaux est un moyen facile d’engranger un nombre de
visionnages important. Toutefois il faut pour cela d’abord avoir une audience à qui la
partager. Construire un réseau prend du temps et demande une attention de tous les
jours. L’importance ici d’un plan de communication prend tout son sens, car une
communication mal définie n’atteindra pas sa cible et toute information importante
passera du coup totalement inaperçue auprès du public visé.
Sur divers réseaux sociaux, comme Facebook, pour prendre le plus célèbre, il est
possible d’obtenir des posts sponsorisés qui apparaîtront dans le fil d’actualité de
personnes correspondant à la cible de l’entreprise. Tout comme pour les référencements
SEO et SEA pour Google, il est donc possible sur Facebook d’amener du trafic sur sa page
premièrement via l’injection d’argent. Dans un deuxième temps, lorsqu’une audience est
19
établie, la publication engendrera ses propres partages de manière organique, c’est-‐à-‐
dire par elle-‐même et uniquement grâce aux utilisateurs. (Facebook, 2015)
c. Newsletter De même qu’une personne peut choisir de suivre une marque sur les réseaux sociaux,
elle peut souvent choisir de s’abonner à une newsletter. Il s’agit d’une base de données
de ses clients rassemblée par une entreprise avec qui une entreprise communique
diverses informations en rapport à son actualité via e-‐mails. Est-‐ce efficace pour
atteindre un groupe de personnes intéressées par la marque ? Des études montrent que
le taux de conversion, c’est-‐à-‐dire le pourcentage d’e-‐mails ouverts, environne en
moyenne les 30%. Plus problématique encore, le taux de réactivité chute lui à 10%
quand le taux de clic arrive lui à peine à 3%. (Emailing.com, n.d.)
Malgré ces taux assez faibles une Newsletter est un excellent moyen de rester en contact
avec son audience ne fut-‐ce qu’à travers le titre de l’e-‐mail qui doit, dès lors, être déjà
explicite quant à son contenu. Et quand on sait qu’ajouter un lien vidéo dans un e-‐mail
augmente de 96% la probabilité que l’e-‐mail soit lu, mieux vaut toujours avoir une vidéo
dans sa newsletter, sans oublier de le mentionner dans son titre. (Coëffe, 2014)
d. Autres Lors d’une campagne print il n’est plus impossible d’intégrer de la vidéo. Les QR code,
scannés par les Smartphones, permettent de renvoyer immédiatement vers une vidéo en
lien avec la campagne effectuée. Sobre et faible mangeur d’espace, c’est une solution
supplémentaire pour créer du trafic en ligne.
En outre une reprise simplifiée à l’extrême d’un clip vidéo est désormais diffusable sur
des panneaux vidéo installés dans certains lieux publics. JCDecaux, leader du marché
belge dans l’affichage urbain, compte désormais dans son service, couvrant les stations
de métro de Bruxelles, 122 de ces écrans qui atteignent 95% des utilisateurs du métro
bruxellois.
F. Les nouveaux outils vidéo Vine, Instagram, Snapchat, ces outils offrent eux aussi des possibilités de partage de
vidéos. Sur un mode similaire, Vine et Instagram propose des vidéos de une à six
20
secondes pour Vine et une à quinze secondes pour Instagram qui se rejouent en boucle.
Snapchat joue sur un modèle différent avec des photos ou vidéos actives pour une à dix
secondes étant disponibles soit une seule fois, soit pendant 24 heures maximum.
La clé dans ces nouveaux médias est triple :
-‐ Il faut se démarquer de ses concurrents en trouvant une idée créative
porteuse
-‐ Faire la promotion de sa marque
-‐ Ne pas trop en faire afin de ne pas rebuter les clients potentiels.
Mashable (n.d.) défini la tendance dite du second screen est cette habitude qu’on
désormais les personnes regardant la télévision d’avoir un autre outil de communication
près d’eux qu’ils utilisent également comme un smartphone ou une tablette. Audi, lors
du Superbowl 2015, a créé une action sur Snapchat rassemblant les trois facteurs
exposés précédemment. Alors qu’ils diffusaient des publicités à la télévision, ils
engageaient un discours parallèle sur Snapchat qui était relayé de manière assez
importante par les utilisateurs sur les réseaux sociaux. Tantôt jouant sur le côté mignon,
une autre fois en tablant sur l’humour, ils commentaient le match à leur manière.
L’impact des publicités télévisuelles fut dès lors bien plus grand sur les personnes
touchées par ce second discours. (Driver, 2014)
G. Conclusion Communiquer est devenu aujourd’hui aussi naturel qu’indispensable pour toute
entreprise. Les nombreux outils qui s’offrent désormais à elle lui laissent une infinité de
possibilités pour atteindre son public cible. Il est cependant vital que cette
communication soit organisée afin de rendre celle-‐ci efficace. Communiquer au jour le
jour sans penser à ce qui entoure chaque élément est un pari très risqué.
La vidéo est un outil qui se développe de manière exponentielle ces dernières années
avec des applications toujours plus innovantes. La vidéo en ligne est un des domaines où
sa croissance est la plus remarquable avec un public toujours plus grand d’année en
année. Son usage par de nombreuses entreprises est la preuve que le marketing et la
communication doivent aujourd’hui indispensablement passer par là.
21
Nous avons passé trois mois chez Eventattitude et nous avons pu observer que certains
de ces outils n’étaient pas utilisés avec toute la maîtrise qui serait nécessaire. Que ce soit
par manque de temps, de volonté ou de coordination, le potentiel communicatif
d’Eventattitude en est directement réduit. Nous profiterons donc de ce deuxième
chapitre pour approfondir nos recherches et corroborer ces observations.
22
EVENTATTITUDE : ANALYSE CRITIQUE
Nous posons ici l’hypothèse que la vidéo pourrait être intégrée dans la communication
d’Eventattitude en tant qu’outil majeur de sa stratégie. Afin de prouver cette assertion,
nous analyserons dans ce chapitre les outils de la communication d’Eventattitude,
l’usage qu’il en est fait et sa démarche communicationnelle tant auprès de ses clients que
celle, générale, qui crée son image actuelle auprès du public.
Un pan de communication ne pouvant en effet s’analyser de manière singulière, nous
sommes dans l’obligation de nous pencher plus avant sur la communication dans son
ensemble et ensuite de nous concentrer sur l’aspect plus précis que représente la
communication audiovisuelle en ligne. Les sections suivantes s’attacheront à présenter
l’entreprise en détail ainsi que ses objectifs et outils de communication. Nous nous
pencherons ensuite sur la concurrence d’Eventattitude.
A. L’entreprise Eventattitude est une société spécialisée dans l’offre de services d’animation
événementielle pour entreprises, marques et agences. Par le biais de bornes
photographiques et d’autres concepts créatifs, elle souhaite initier une conversation
entre l’entreprise et son public cible. Que ce soit en leur procurant une expérience
sympathique sur un événement ou en récoltant leurs données une fois leur photo prise
afin de leur envoyer le résultat, Eventattitude est l’étincelle nécessaire au
commencement d’une relation.
Nous signalons ici au lecteur de ce mémoire que nombre des informations nécessaires à
l’élaboration de ce chapitre furent puisées dans le Process Book d’Eventattitude. Sorte
de cahier des charges de l’entreprise, celui-‐ci ne peut être diffusé, nous ne pourrons
l’intégrer à nos annexes. Diverses interviews réalisées au cours de notre expérience chez
Eventattitude viennent parfois compléter ces données ainsi que des éléments des outils
communicationnels d’Eventattitude.
23
1. Historique
Fondée en 2001 par quatre étudiants à la sortie de leurs études, Eventattitude fut
autrefois appelée Web Based Photo Solutions. Menés par Raphaël de Borman et
composée d’un étudiant de marketing ainsi que de trois étudiants sortant de l’IHECS,
école de communication, la société a fait ses premiers pas en tant que photographes
d’événements rendant disponibles les photos prises sur place en les mettant ligne dans
de brefs délais. Bien vite, l’idée de faire imprimer les photos en direct, in situ est arrivée
et ce fut le lancement d’un processus créatif qui ne s’est toujours pas arrêté depuis.
Forte de douze membres en 2008, l’entreprise a connu un succès exponentiel. Sa
réputation et sa fiabilité ont été établies lui permettant, en 2010, de se diversifier dans
ses services.
Cette année-‐là, Eventattitude aborde un virage stratégique en élargissant son cœur de
métier autour du concept « Smile-‐Act-‐Play » qui permet au public cible de l’entreprise
d’entrer en contact avec cette dernière tout en s’amusant. D’un coup, les dispositifs mis
en place par Eventattitude ne doivent plus forcément utiliser le média photo ou vidéo.
La dimension ludique et interactive est mise au centre de la réflexion conceptuelle.
Le succès rencontré par cette réorientation aura 3 impacts sur l’entreprise (Process
Book, 2015) :
-‐ Son déménagement dans des bureaux plus grands à Sint-‐Stevens-‐Woluwe,
toujours utilisés actuellement.
-‐ Un renforcement notable au niveau des effectifs de l’entreprise. De 13 en
2010, l’entreprise est arrivée à plus du double avec 33 employés en 2015.
-‐ La baseline a été réadaptée pour plus de clarté et est devenue : « Conversation
starter », cette phrase illustrant l’expertise d’Eventattitude dans le milieu de la
communication et son aptitude à créer un canal de communication entre une
entreprise et son public cible.
À ce jour, Eventattitude compte 33 employés pour un bénéfice brut de plus de 3 millions
d’euros sur l’année 2014. Petite start-‐up soutenue par des subventions régionales en
2001 avec un chiffre d’affaires de 250.000€, elle a aujourd’hui largement quitté le cocon.
24
(De Borman, 2015) Forte de plus de 200 clients réguliers comme Mercedes ou ING et
partenaire privilégié de nombreuses entreprises lors de divers salons (le Salon de l’auto
étant le mieux couvert) ou d’événements ponctuels comme des festivals et expositions,
Eventattitude s’est affirmée en tant qu’acteur majeur dans le milieu de la
communication événementielle en Belgique. (Process Book, 2015)
2. Valeurs de l’entreprise
Le Process Book (2015) d’Eventattitude indique les 6 valeurs de l’entreprise :
-‐ Correction/honnêteté
-‐ Efficacité
-‐ Fiabilité
-‐ Créativité
-‐ Soucis du détail
-‐ Enthousiasme communicatif
Il est important que tout le monde fonctionne au même diapason étant donné qu’une
grande majorité des employés est amenée à aller sur le terrain de manière régulière.
Représenter l’entreprise et projeter les mêmes valeurs qu’un autre membre du
personnel est donc vital afin d’établir une image claire d’Eventattitude.
3. Type de clients
Tout d’abord il est important de distinguer les clients d’Eventattitude à proprement
parler et les end-‐users. Ces derniers sont les clients de l’entreprise ayant engagé
Eventattitude, ce sont eux qui interagissent avec les activités déployées sur le terrain. Ils
n’ont généralement pas conscience qu’Eventattitude est responsable de l’action.
Paradoxalement, c’est pourtant par rapport à eux et pour eux que l’action est réalisée.
Les clients se divisent en trois catégories : (Gaasch, 2015)
-‐ Les clients directs. Ils sont de deux types :
o Les marques (B2C) souhaitant entamer une conversation avec leur
public cible.
25
o Les entreprises (B2B) qui cherchent à diversifier leurs actions pour
leurs employés (événements internes) et/ou leurs clients (événements
externes).
-‐ Les clients indirects. Il s’agit d’agences de communication ou de brand
activation qui revendent les services d’Eventattitude à leurs propres clients
(qu’ils soient des marques ou des entreprises).
-‐ Les clients privés. Ils sont plus rares, parce que non démarchés. Il s’agit ici
d’activations sur des mariages, des anniversaires, soirées privées, etc.
4. Produits et services proposés
Les services d’Eventattitude sont de trois types désignés dans le jargon de l’entreprise
en tant que segments. (Process Book, 2015)
a. Segment 1 : Tailor-‐made experience
Comme son nom l’indique, ces actions sont imaginées et conçues spécialement pour un
événement et un client en particulier. Elles représentent ce qu’Eventattitude fait de
mieux en matière de technologie et d’innovation dans le milieu de l’activation
événementielle. Au niveau financier, ce segment présente un risque élevé vu qu’il
demande un investissement assez important tant pour le matériel que pour son
développement. Le coût de ce projet ne pouvant pas toujours être répercuté dans le
budget du projet, il se devra de devenir, à la longue, rentable lors de son transfert dans
le segment 2. (De Borman, 2015)
b. Segment 2 : Ready-‐to-‐use experience
Développées dans le segment 1, il s’agit d’action ayant prouvé leur efficacité auprès du
public. La vocation de ces actions est d’atteindre une efficacité opérationnelle maximum
et, par le même biais, de devenir rentables. Ci-‐dessous, voici deux exemples d’actions
développées dans le segment 1 et aujourd’hui passées dans le deuxième.
The Roller Coaster Experience
Développé à l’occasion des Benelux Event Awards 2015 dont Eventattitude était un
sponsor, ce concept est le dernier en date inventé par l’équipe de Raphael de Borman,
directeur d’Eventattitude. Il s’agit d’un wagon fixe combiné à un Modular Booth (voir
26
point c pour plus d’informations à ce sujet). Le public se fait prendre en photo en
diverses positions et ces photos sont ensuite appliquées virtuellement sur une séquence
d’un wagon avançant dans une vraie attraction. Elle est un excellent exemple du
segment 1, car elle combine de nombreuses technologies maitrisées par Eventattitude :
photos sur Green Screen, création de GIF animé en temps réel, intro et outro en motion
design, le tout réalisé avec un du matériel d’Eventattitude dans un décor entièrement
réalisé en interne. (Quetstroey, 2015) Sa première sortie en tant que « Ready-‐to-‐
use experience » a déjà eu lieu lors du festival Vintage organisé par Retrorama.
The Scalextric Race
Concept lancé lors de l’événement Playground 11 en 2011, ce parcours géant de voitures
téléguidées est un exemple d’investissement depuis longtemps amorti. Ressorti à de
maintes occasions, comme en juin 2015 à un événement de team building pour Generali
Assurance Belgium, il permet non seulement d’occuper un public nombreux, mais aussi
d’enregistrer une vidéo du parcours des voitures grâce à de nombreuses caméras
intégrées dans le plateau. Entièrement transportable, il est stocké dans le hall d’entrée
d’Eventattitude pour distraire le personnel le temps d’une pause où occuper un client
qui attend un rendez-‐vous.
Fig. 1 & 2 — The Roller Coaster Experience – mise en situation.
Fig. 3 & 4 – The Scalextric Race – mise en situation.
27
c. Segment 3 : classic photo & video solutions
Métier historique d’Eventattitude, les reportages photo ou vidéo sont en roue libre, bien
que toujours proposés par les commerciaux aux clients. Le concept étant établi, ayant
fait ses preuves et nécessitant un investissement faible, il est géré par le département
graphics pour les photos et le département vidéo pour les vidéos.
Cependant, il présente aujourd’hui encore deux atouts. Tout d’abord, il peut être une
première collaboration avec un nouveau client présentant un potentiel de
développement pour les segments 1 et 2. Ensuite, il occupe l’espace que pourrait
prendre un des concurrents d’Eventattitude dans ce milieu en lui empêchant de
s’étendre ou d’établir ladite première collaboration.
Exemple : The Modular Booth
Quand il ne s’agit pas simplement d’un photographe qui, appareil au poing, offre une
couverture photo de l’événement où il est présent, c’est désormais souvent le Modular
Booth qui se charge des photos sur un événement. Photomaton épuré et totalement
personnalisable au niveau du design, il s’intègre facilement dans n’importe quel
environnement. Il ne demande pas obligatoirement de personnel d’accompagnement,
peut être géré à distance par les techniciens d’Eventattitude en cas de problème et peut
imprimer 1600 photos avant de devoir être rechargé en papier. Simple, efficace et bien
moins cher qu’une « ready-‐to-‐use experience », il est souvent choisi par les clients
d’Eventattitude.
Fig. 5 & 6 – The Modular Booth – mise en situation.
28
d. Installations permanentes
N’entrant pas réellement dans un des trois segments, les installations permanentes sont
des actions qu’Eventattitude loue à l’année pour des clients. Elles sont parfois très
simples, un exemple pouvant être le Modular Booth à l’entrée du Carré de Willebroek,
ou plus élaborées comme « The Storm Experience » s’intégrant à l’exposition sur les
phénomènes météorologiques au Pier de Blankenberge.
B. Objectifs de communication Si Eventattitude est bien présente sur quantité d’événements, son objectif n’est pas
d’être connu et reconnu par les personnes présentes à ces événements – les end-‐users –
mais bien par les organisateurs d’événements, les marques et entreprises recherchant
des moyens d’animer leurs actions ou toute autre entité cherchant à se promouvoir
auprès d’un public cible. Nous nous retrouvons ici dans un cas de communication B-‐to-‐B
où une entreprise doit en atteindre puis convaincre une autre à propos de la qualité de
ses produits et services. Un entretien avec Raphaël de Borman nous a appris qu’aucun
objectif de communication n’est vraiment établi, mais nous en avons tout de même
dégagé deux en parcourant leurs diverses plateformes.
1. Réputation
En tant qu’entreprise travaillant dans le milieu de l’événementiel, l’image
d’Eventattitude est extrêmement importante. Aucune entreprise désireuse d’établir une
relation avec ses clients ne prendrait le risque d’utiliser comme intermédiaire une
entreprise n’étant pas irréprochable. Pour ce faire, les différents canaux utilisés par
Eventattitude communiquent en permanence sur toutes les actions se déroulant dans le
Fig. 7 – Modular Booth au Carré Fig. 8 – Storms Experience
29
pays. L’effet recherché par Raphaël de Borman auprès de ses clients est de leur montrer
l’activité intense de son entreprise aux quatre coins du territoire belge, sur toute sorte
d’événements et avec beaucoup d’autres clients qui font confiance à Eventattitude.
2. Information
Créant chaque semaine de nouveaux concepts ou en adaptant des anciens, Eventattitude
informe son public cible aussi souvent que possible au sujet de nouvelles opportunités
disponibles chez elle. De cette manière, un client intéressé par un partenariat peut
repérer une action déjà réalisée par Eventattitude et la demander pour lui.
C. Outils de communication Porté par les valeurs de l’entreprise, le premier outil de communication est, selon
Raphaël de Borman, le personnel même d’Eventattitude. Motivé, motivant, inspiré et
s’inspirant l’un l’autre, ils reflètent l’image qui doit être relayée : une entreprise
dynamique, sûre de son fait, au sommet de son art et pourtant perpétuellement en
recherche d’amélioration. Le département Field, en charge des animations sur
événements, ainsi que les commerciaux sont des départements où cette aptitude à
représenter Eventattitude est particulièrement recherchée, car ce sont eux qui ont le
plus de contacts avec les clients ou les end-‐users. Ils sont le visage de la société auprès du
public. Dans une plus faible mesure, les départements graphics et video, présents eux
aussi régulièrement sur le terrain, se doivent de se distinguer et d’être irréprochables
lors de leurs contacts avec le public pour ne pas nuire à l’image développée par leurs
collègues passés avant eux.
Comme le personnel est un vecteur privilégié, le soutenir avec de nombreux moyens est
absolument nécessaire et cela n’a pas été oublié.
1. Catalogue « Playground 11 »
Confectionné en 2011 lors de l’événement de lancement du Playground, un showroom
temporaire exposant tout ce que faisait Eventattitude, le catalogue se voulait être un
guide lors de l’événement afin que les visiteurs puissent appréhender au mieux ce qu’ils
30
avaient sous les yeux. Le temps de l’exposition passé, le catalogue a été établi comme un
référent lors du démarchage de client.
Le catalogue remonte à 2011 mais son design est toujours en phase avec le branding
d’Eventattitude et n’a nécessité que de légères adaptations comme, par exemple, lors du
changement de la baseline. Mais aujourd’hui, sa fiabilité est ternie vu que l’entreprise a
largement évolué depuis quatre ans et n’a pas cessé d’inventer de nouvelles manières de
séduire un public.
2. Site Internet
Construit en début d’année 2014, le site Internet d’Eventattitude, référencé en tant que
« www.eventattitude.com » poursuit aujourd’hui trois objectifs (de Borman, 2015) :
-‐ Il présente l’entreprise, son core business et fourni ses informations les plus
communes.
-‐ Il offre un détail de tout ce que l’entreprise peut offrir en tant que lien entre
un client et son public cible via de nombreuses actions passées, et à nouveau
réalisables.
-‐ Il informe en temps réel ou à court terme à propos de l’actualité de
l’entreprise et ses défis relevés.
Son atout majeur est la facilité de ses mises à jour ce qui le maintient comme outil vital
de la communication d’Eventattitude. De plus, là où la communication imprimée se
limite à du texte et de la photo, le site Web permet d’intégrer les nombreuses vidéos
créées par le département du même nom. Celles-‐ci donnent un bien meilleur aperçu de
ce qu’une action a donné qu’un nombre même étendu de photos.
3. Réseaux sociaux
De par sa nécessité de se positionner en tant qu’expert, Eventattitude se doit de
maitriser les réseaux sociaux. Si l’entreprise ne fait pas appel à toutes les options
existant actuellement ne sont pas utilisées, six d’entre elles sont toutefois utilisées avec
plus ou moins de succès. Leurs rôles son variés et complémentaires. Facebook tient son
rôle d’information globale et d’interaction avec le public d’Eventattitude. Instagram le
31
seconde avec la particularité que plusieurs personnes ont accès au compte de
l’entreprise quand Facebook est uniquement géré par Raphaël de Borman. Le ton
employé y est aussi plus léger que sur Facebook. Linkedin et Twitter sont des relais du
site Web axés sur le monde professionnel tandis que Flickr et Issuu servent de stockage
de données à l’attention de clients. Vimeo est ici aussi considéré comme un stockage
libre en ligne avec, parfois, une de ses vidéos au centre de la communication sur les
autres réseaux sociaux. Nous développerons ces rôles dans les paragraphes suivants.
a. Facebook Bien qu’affichant un nombre d’abonnés correct sur sa page Facebook (4474, le 22 juin
2015) le reach de ses postes reste peu élevé surtout quant à sa transformation concrète
en likes, commentaires et partages. Il est à noter cependant que la page Facebook
d’Eventattitude est considérée simplement comme un outil servant à tenir au courant
les clients actuels d’Eventattitude de toute l’actualité de l’entreprise. De cette manière
Eventattitude confirme sa réputation d’entreprise dynamique et incontournable sur le
marché.
Uniquement au niveau desdits likes, la moyenne des 40 derniers posts s’étalant sur
presque trois mois est de onze likes par post. Cette moyenne n’est cependant pas
représentative, car seulement treize postes dépassent les dix likes avec un score médian
de cinq likes. Il est cependant intéressant de constater que parmi ces treize meilleurs
postes, huit d’entre eux étaient des photos, quatre étaient des vidéos, mais un seul était
un communiqué de presse, justement bien étoffé en photos et adjoint d’une vidéo.
Enfin, notons qu’Eventattitude a adapté depuis peu son mode de partage des vidéos
suite au changement de politique de Facebook. En effet, depuis que les vidéos chargées
sur un site tel que YouTube ou Vimeo sont moins affichées dans les fils d’actualité des
utilisateurs que celles uploadées directement sur Facebook, Eventattitude a opté pour
un double upload de celles-‐ci. (Peterson, 2014) Elles sont d’un côté uploadées sur Vimeo
pour engranger un compte de visionnage sur le long terme et permettre d’y être
retrouvée facilement, mais d’un autre, pour les vidéos ayant de l’importance pour
Eventattitude, elles sont aussi uploadées sur Facebook et atteignent rapidement une
audience plus grande.
32
Combiné à une injection directe d’argent dans le sponsoring de certains posts, une vidéo
peut ainsi atteindre un très grand public. Une vidéo illustrant The Roller Coaster
Experience aux Benelux Event Awards a, par ce biais, pu atteindre plus de 20.000
visionnages tandis qu’une vidéo parcourant toutes les activités qu’Eventattitude gérait
au Brussels Motor Show 2015 a quant à elle dépassé les 22.000 visionnages
(Eventattitude, 2011). Le budget annuel alloué à ces posts Facebook sponsorisés oscille
entre 1500 et 3000€ (de Borman, 2015). Cet investissement permet d’asseoir la
crédibilité de l’entreprise auprès de ses clients qui peuvent remarquer le large public
atteint à chaque post.
b. Instagram
Instagram est le réseau social qu’Eventattitude utilise le plus au jour le jour. Que ce soit
via le compte de l’entreprise lui-‐même ou via les comptes privés de ses employés, la
couverture assurée sur ce réseau est très importante aux yeux de Raphaël de Borman.
Pratique développée par Antoine Nélis, chaque photo postée accompagnée du hashtag
« #eventattitude » se verra créditée d’un like du compte Eventattitude.team ainsi que
d’un commentaire attribué au hasard parmi les 51 commentaires créés.
En plus de cette reconnaissance automatique, chacune des photos marquées du tag est
reprise sur le site Web d’Eventattitude dans la section live feed.
c. Twitter et Linkedin Une section du site Web est externalisée sur Prezly, un outil Web assistant des
personnes effectuant un travail de relation publique dans leur entreprise. Cette partie
externe au site est exclusivement utilisée pour la diffusion de communiqués de presse
concernant Eventattitude et ses actions. Twitter et Linkedin sont ici utilisés presque
exclusivement comme des relais afin de diffuser plus largement un communiqué une
fois qu’il est sorti.
d. Channel Vimeo
La chaine Vimeo d’Eventattitude est donc utilisée comme un espace de stockage en ligne
où il est facile de partager une vidéo aux différentes parties prenantes de l’organisation
d’un événement afin d’obtenir leur avis sur le produit fini. Il est donc très rare
qu’Eventattitude utilise sa propre chaine pour communiquer sur ses projets vidéo et il
33
est même encore plus rare qu’une de ces vidéos engrange un grand nombre de
visionnages. Certes plus de 300 vidéos sont disponibles en ligne, mais elles sont très peu
visionnées. Leur présence à cet endroit est destinée à de futurs potentiels clients qui
rechercheraient des mises en situation d’un produit qu’ils aimeraient louer auprès
d’Eventattitude.
Le département vidéo utilise la chaine Vimeo de la en 6 temps :
-‐ Réception d’un briefing et évaluation des besoins techniques et visuels.
-‐ Reportage sur événement ou création graphique (en cas d’une vidéo en
motion design)
-‐ Dérushage (tri des images filmées) et montage.
-‐ Corrections diverses et éventuelles animations graphiques
-‐ Upload sur Vimeo en tant que vidéo privée, envoi aux commerciaux et client,
feed back.
-‐ Derniers ajustements, nouvel upload en tant que vidéo publique et envoi du
fichier vidéo au client.
En 2012 ainsi qu’en 2014, un showreel, une vidéo compilant d’un grand nombre
d’actions d’Eventattitude, a été réalisé. Vidéo de promotion globale, elle est mise en
avant sur le site et les réseaux sociaux où elle est, pour l’un, intégrée dans la page
d’accueil et, pour les autres, reprise dans les descriptions.
e. Compte Flickr et Issuu
Ces deux outils du Web possèdent la capacité de stocker de grandes quantités de
données. Flickr est utilisé par Eventattitude pour y stocker des albums photo de
diverses expériences, Issuu abrite de son côté la brochure 2013 où est recensé tout ce
dont Eventattitude est capable. L’intérêt d’Issuu est qu’il y est aussi possible d’intégrer
des vidéos dans les documents créés en tant que liens. Les vidéos des actions présentées
dans la brochure y sont donc insérées lorsqu’elles ont été tournées, et visionnables en
direct sur Issuu.
34
D. La concurrence Eventattitude est une entreprise qui ne souffre que de peu de concurrence et, si
concurrence il y a, elle n’est pas confrontée aux mêmes entreprises dans un de ses
segments ou dans un autre.
Le troisième segment, celui de la couverture photographique d’événements est très
concurrentiel en Belgique au vu de l’arrivée sur le marché de SharingBox (2015),
CheeseBox (2015), Happy Photobox (2015)ou La Photocabine (2015). Cependant,
Sharingbox est la seule entité capable d’opposer une véritable menace pour
Eventattitude vu qu’ils sont eux aussi axés sur les événements d’entreprises alors que
les autres se concentrent sur les événements privés, qui n’intéressent que peu
Eventattitude.
Au niveau des deux premiers segments, Eventattitude se retrouve globalement au
niveau d’entreprises de brand activation diverses ou d’agences de développement
d’expériences multimédia, même si son service n’est pas exactement similaire à celui de
ces agences.
E. Conclusion Diversifiée sur le plan de ses services ainsi que sur les plateformes où elle peut être
retrouvée, Eventattitude est une entreprise dynamique qui parvient à le montrer dans
sa communication. Après quatorze ans d’existence, elle continue de grandir et n’hésite
pas à se remettre en question ou se lancer de nouveaux challenges.
Sur le plan de la vidéo toutefois, malgré le fait qu’Eventattitude produise de nombreuses
vidéos chaque mois, sa communication reste principalement basée sur le média photo et
elle ne s’affirme pas comme une entreprise de production vidéo en Belgique. Or, comme
le dit Barry Levinson, réalisateur, producteur et scénariste de films « If a picture is worth
a thousand words, then a video is worth a million. » (Levinson, 2014) La mission
d’Eventattitude étant d’établir un lien entre un client et ses end-‐users, s’affirmer maitres
d’un média aussi puissant que la vidéo devrait devenir un de leurs objectifs stratégiques
pour les prochaines années. Dans la troisième partie de ce mémoire, nous nous
attacherons à présenter des solutions pour aider Eventattitude à s’orienter dans cette
direction.
35
RECOMMANDATIONS
Au vu de ce que nous avons développé dans la partie précédente, nous pouvons affirmer
qu’Eventattitude possède une grande expertise en techniques créatives de
communication événementielle. Toutefois, en étendant cette expertise à la vidéo,
Eventattitude en serait valorisée. Les méthodes employées, avec l’efficacité que nous
leur connaissons, ne font pas preuve d’une grande originalité ni d’une volonté de
s’affirmer dans ce milieu. Or, le média se développant et le département étant en
expansion (Laval, 2015), il est important de rester présent sur le marché, de conserver
ses clients privilégiés et d’en obtenir de nouveaux dans le futur.
A. Usage actuel de la vidéo chez Eventattitude Avant de nous focaliser sur des améliorations potentielles, il nous paraît important de
dresser le bilan de ce qui se fait en vidéo actuellement chez Eventattitude. À la lumière
de ces observations, nous tirerons déjà diverses conclusions et apporterons nos
premières recommandations. Nous arriverons alors à une partie d’analyses
d’opportunités suivie de diverses propositions concernant l’usage potentiel de la vidéo
en ligne chez Eventattitude.
1. Types de vidéos produites
Eventattitude produit et utilise actuellement quatre types de vidéos dans sa
communication :
-‐ Cases vidéo : à usage interne à Eventattitude, ils sont utilisés pour illustrer
une action auprès d’un nouveau client intéressé par le produit
-‐ Clips vidéo : envoyés chez les clients, ils sont destinés à être utilisés dans la
communication de ces derniers
-‐ Mini-‐clips : sur ses animations, Eventattitude propose parfois des actions dont
le produit est une vidéo. Ces mini-‐clips sont destinés à être partagés sur les
réseaux sociaux et Eventattitude en profite souvent pour y glisser son nom
d’une manière ou d’une autre.
36
-‐ Showreel : clip de trois à quatre minutes réalisé une fois par an et reprenant
les meilleures actions de l’année et les liant dans une production commune.
Nous remarquons que dans ces quatre catégories, un aspect essentiel de la
communication d’entreprise est totalement sous-‐exploité par rapport à l’importance qui
devrait y être accordée. Eventattitude produit en effet de nombreuses vidéos, mais il est
extrêmement rare qu’ils soient le commanditaire même de leur propre service. Même le
showreel, bien qu’étant un outil de communication, n’est pas le fruit d’un véritable effort
de communication vu qu’il ne s’agit que d’une compilation de vidéos réalisées durant
l’année. Or, être son propre client permettrait de se lancer plus souvent des défis, de
tester de nouvelles approches où, par essais-‐erreurs, l’entreprise pourrait s’améliorer.
Eventattitude n’a réalisé depuis 2014 que deux vidéos pour son usage personnel : une
vidéo de recrutement visant à attirer un staff d’étudiants pendant l’été 2015 sur diverses
activités (Eventattitude 2015d) et une autre s’intégrant au ALS Ice Bucket Challenge
(Eventattitude, 2014). L’une et l’autre ont rencontré un certain succès auprès du public
même si leur traitement n’a pas été le même. La première a obtenu plus de 6000
visionnages répartis sur trois uploads (un sur Vimeo et deux sur Facebook) tandis que la
seconde, laissée en croissance organique depuis Vimeo, comptabilise plus de 1700
visionnages à son actif. Ceci prouve qu’Eventattitude est capable de réaliser des vidéos
qui plaisent et sont partagées. La question mérite d’être posée : « pourquoi n’en font-‐ils
pas davantage ? »
2. Intégration
Au vu de ce que produit Eventattitude comme vidéos aujourd’hui et comment elle
parvient à illustrer son actualité de ces vidéos, ce serait mentir de conclure que
l’intégration des vidéos est mauvaise. Le site Web de l’entreprise tout d’abord est
ponctué de nombreuses vidéos. Présentes dans les descriptifs d’expériences ou pour
illustrer un communiqué de presse, une vidéo est souvent disponible pour illustrer un
propos écrit, même s’il est déjà accompagné de photos. De même, les partages sur les
réseaux sociaux sont aussi souvent que possible illustrés par une vidéo qui est elle-‐
même parfois uploadée en direct sur Facebook et le plus souvent relayée depuis Vimeo.
LinkedIn et Twitter dépendant du site Web pour leur contenu, il ne reste à intégrer
37
qu’Issuu qui offre la possibilité de regarder des vidéos directement sur la brochure et
Flickr qui n’est qu’un service de photos.
Forts de ces diverses constatations, nous pouvons déjà affirmer qu’Eventattitude n’a pas
à se réinventer dans son rapport à la vidéo sur les réseaux sociaux et autres outils à leur
disposition pour rester présent sur le marché. Par contre, si de nouvelles perspectives
sont envisagées, il faudra qu’ils transcendent leur statut de techniciens de la vidéo pour
s’affirmer en tant qu’experts. C’est dans cette perspective que nous procéderons pour le
restant de ce mémoire à diverses analyses et propositions basées sur nos recherches.
B. Pourquoi s’axer sur la vidéo ? Une étude menée par Cisco annonce que la consommation de vidéo constituera entre 80
et 90% du trafic Internet d’ici 2019 et que d’ici fin 2016 1,5 milliard d’utilisateurs
d’Internet regarderont une vidéo par jour. (Cisco, 2015) Le marketing va devoir
s’adapter à cette tendance même si, du même coup, il y contribue. Les entreprises ont
donc tout intérêt à sauter sur l’occasion pour atteindre nouvelles branches de son public
cible, encore jusque là inexplorées.
Toutefois, Eventattitude est une entreprise de B2B n’ayant, en apparence, pas grand-‐
chose à gagner à être connue du grand public. Il y a cependant trois raisons pour
lesquelles la mise en place de nouvelles actions audiovisuelles en ligne serait
intéressante.
Tout d’abord et majoritairement, Eventattitude est une entreprise dont la mission est
d’entamer une relation, une conversation, entre un client et ses end-‐users. Démontrer de
cette manière leur capacité à toucher un grand public, à entretenir un réseau et interagir
avec celui-‐ci est la meilleure preuve de leur aptitude à établir le même genre de relation
entre un client et son public.
Ensuite, si le choix se pose entre Eventattitude et un de ses concurrents et
qu’Eventattitude possède un réseau incommensurablement plus grand que celui de son
concurrent, il est probable que ce chiffre entre en jeu pour départager les concurrents.
Le public intéressé par l’actualité d’Eventattitude sera en effet peut être intéressé par un
se ses clients.
38
Finalement, cette proactivité améliorerait la réputation d’Eventattitude dans le monde
de l’entreprise. La double conséquence de cette amélioration serait, d’un coté, de
faciliter de nouveaux partenariats avec des entreprises évoluant dans ce milieu comme
des agences de communication ou d’événementiel et, d’un autre coté, de faciliter le
recrutement de profils plus intéressants désirant dès lors travailler chez Eventattitude.
C. Composants d’une vidéo de branding Outil redoutable en communication online, une vidéo de branding est un clip vidéo
communicant généralement sur l’entreprise dans son ensemble. Ainsi, elle ne promeut
que rarement un produit mais plus souvent une évolution ou une innovation quand elle
ne parle pas simplement de la marque. La meilleure façon de la représenter est d’utiliser
sa parodie créée par Dissolve (Dissolve, 2014), une entreprise de distribution d’images
génériques. (Dissolve, n.d) Dans ce clip qu’ils ont créé, ils y présentent toutes les valeurs
d’une entreprise, son activité et intégration dans le monde, dans ce cas-‐ci avec une dose
d’autodérision notable au premier regard. Toutes les vidéos de branding n’utilisent
cependant pas les mêmes techniques, nous nous efforcerons de les référencer ici.
1. Présence de la marque
Une entreprise se voit présenter plusieurs options lorsqu’il s’agit de réaliser une vidéo,
l’un d’eux est de décider à quel point elle sera présente dans sa vidéo. D’un logo semi-‐
transparent caché dans un coin à une présence inévitable dans presque chaque plan, il
existe en effet une multitude d’options pour se promouvoir. Des moins présentes aux
plus envahissantes, en voici quelque une que nous avons retenues dans des vidéos de
branding variées :
a. First Kiss (Pilieva, 2014)
Des inconnus se rencontrent dans un studio de photographie devant des caméras et
doivent s’embrasser alors qu’ils se connaissent à peine. La vidéo est un succès total avec
plus de 100 millions de vues, mais le coup de marketing un peu faible. La marque
n’apparaît concrètement qu’au tout début, mais trop subitement, sans marquer son
public, et n’est que mentionnée dans les crédits de fin. De plus, son nom n’apparaît pas
39
dans le titre de la vidéo une perte sèche de visibilité ! Ceci est un excellent exemple de
marketing trop léger ou trop peu de public est atteint par la marque pour se concentrer
uniquement sur ce qu’il se passe sous ses yeux.
b. La vie rêvée de Walter Mitty (Neistat, 2013)
Afin de promouvoir sa sortie en cinéma, 20th Century Fox voulait réaliser une campagne
sur le thème « Live your dreams ». Pour ce faire elle a contacté divers vidéastes en vue,
dont Casey Neistat. Le concept proposé par Casey Neistat fut de réapproprier les 25.000
dollars que lui proposait la compagnie à aider les victimes de l’ouragan qui avait atteint
les Philippines quelques jours plus tôt. Le résultat fut une vidéo très simple tant au
niveau du cadrage et du montage qu’au niveau scénaristique. La présence du film est
extrêmement discrète, mais le résultat est percutant et l’effet de retour positif vers le
film ne peut qu’être bon. Après 4.4 millions de visionnages dont trois millions en un
mois et 55.000 avis positifs pour seulement 500 négatifs, la vidéo, bien que détournée de
son objectif premier, a fini par toucher un public plus large avec un message encore plus
fort.
c. MetLife Honk Hong (MetLife Honk hong, 2015)
En racontant l’histoire d’un père en difficulté financière et de sa fille, plus observatrice
qu’il n’en a l’air, MetLife présente ici une histoire touchante en accord avec leurs valeurs
et les idées qu’ils défendent tous les jours. Leur présence n’est signalée qu’à la toute fin
de la vidéo par un logo puis une invitation à se rediriger vers leur site. Avec 10 millions
de vues et 50.000 avis positifs, même si seulement une fraction de leur public a retenu
quelle était la marque ayant réalisé la vidéo, la part de population atteinte reste énorme.
d. Three Little Pigs (The Guardian, 2012) The Guardian nous présente ici une histoire détournée du compte des trois petits
cochons. Ayant développé toute une intrigue se déroulant dans notre monde moderne,
ils racontent l’histoire avec, en fil conducteur, les outils du nouveau site Web du
Guardian. Regarder la vidéo sans voir le placement de produit est impossible, mais ils
s’intègrent parfaitement dans le scénario développé et participent à la progression
narrative.
40
e. The Friendly Twist (Coca Cola, 2014) Les cas tels que celui présenté ici par Coca Cola sont eux très fréquents. Ils développent
un concept original, le présentent dans un endroit où ils sont sûrs d’entrainer des
réactions positives et s’en assurent en distribuant une bonne dose de leurs produits
gratuitement. Bien filmé, avec une présence massive du produit sur presque chaque
plan, parfois mis en scène et comptant sur la réaction « Et si c’était moi ? » du public,
c’est ce qu’on peut appeler un succès assuré.
Dans le cas de cette vidéo-‐ci, il s’agit d’un distributeur placé au milieu d’un campus
américain à l’intérieur duquel les bouteilles sont gratuites. L’astuce est que les bouteilles
sont équipées d’un bouchon particulier et ne peuvent s’ouvrir qu’avec l’aide d’une autre
bouteille. Coca Cola peut y faire passer certaines valeurs sur des images donnant le
sourire… avec un haut potentiel de partage.
f. Qu’en retirer ? Le point commun entre toutes ces publicités est l’histoire qui y est présentée. Outre le
fait qu’on nous présente une marque, en oubliant même le fait que les images présentées
soient de bonne ou mauvaise qualité, l’histoire qui porte ces clips est solide, facile à
comprendre et fédère facilement le public autour d’elle même… et donc autour de la
marque. Le storytelling sera donc une clé de voûte de la vidéo de branding
d’Eventattitude. Bien plus qu’introduire l’entreprise et ce qu’elle représente, elle devra
le raconter, le rendre naturel.
2. Quelle langue choisir ?
La langue du public cible est à privilégier, évidemment. Une langue incompréhensible
rend toute tentative de communication bien plus compliquée. Cependant, se cantonner à
une langue, à moins qu’elle soit l’anglais, la langue internationale, c’est perdre un public
distant et imprévu qui pourrait avoir une bonne réaction au contenu diffusé.
Autant que faire se peut, quand le choix d’une langue doit être fait, nous prônons donc
l’usage de l’anglais avec des sous-‐titres disponibles dans diverses langues. Dans le cas
spécifique d’Eventattitude, faire le choix d’une langue nationale ou d’une autre est en
effet impossible, car Eventattitude évolue des deux côtés de la frontière linguistique. De
41
même, produire la vidéo en deux langues impliquerait deux vidéos différentes sur
lesquelles communiquer. Ce serait déforcer la communication à sa base.
3. Quelle est la durée idéale ?
Il n’y a pas de durée idéale pour une vidéo en ligne, chaque contenu possède ses atouts
et certains messages nécessitent un format particulier. Il est par contre vital de choisir le
bon format vu qu’environ 300h de vidéos sont uploadées par minute rien que sur
YouTube. Le public a le choix et ne se privera pas de passer à travers une vidéo ne le
séduisant pas.
Une étude menée par Wistia, une agence assurant un service d’assistance vidéo à
d’autres entreprises, révèle que toutes les vidéos suivent une courbe d’une logique
similaire : tout le monde ne regarde pas la vidéo jusqu’au bout, quelle que soit sa
longueur. (Ruedlinger, 2012) Nous analyserons plus avant que cette perte progressive
se découpe en trois temps :
-‐ Les cinq premiers pour cent du temps de la vidéo subissent une perte plus
sèche qu’ailleurs. Le public se fait une idée de ce que va être la vidéo et cette
idée ne lui plait pas, il n’a pas le temps de la regarder ou pour toute autre
raison, il s’arrête.
-‐ Les 90 pour cent suivants voient partir un flux constant d’internautes, sans
distinction particulière, ils s’arrêtent en cours de route.
-‐ Les cinq derniers pour cent enregistrent une chute à nouveau plus
importante. Sentant venir la fin de la vidéo, une partie du public se
désintéresse en jugeant avoir assimilé toute l’information essentielle.
Fig 9 – Étude de la perte de public en cours de vidéo par Wistia
42
Trois enseignements sont à retirer de ces statistiques. Le premier est que l’accroche de
tout contenu audiovisuel en ligne doit être explicite quant à son contenu afin de ne pas
perdre le public auquel il pourrait plaire. La fin, ensuite, doit être de préférence
inattendue, voire abrupte. De cette manière les crédits ou les liens vers d’autres vidéos
apparaissant en fin de vidéo dans un (indispensable) écran de redirection sont visionnés
par un meilleur pourcentage du public, potentiellement intéressé par d’autres
productions de la même entreprise vu qu’ils ont été jusqu’au bout de celle-‐là. Enfin,
troisièmement, « Shorter is better ». Une moyenne de 40% du public ne va déjà pas
jusqu’au bout d’une vidéo d’une minute. Au-‐delà d’une minute, ce chiffre grimpe encore
à 50% pour rapidement pour atteindre 80% et plus pour des vidéos d’au moins 20
minutes.
Deux exemples peuvent ici inspirer une position extrême ou une autre :
Corning, une entreprise fabriquant du verre de très haute qualité qu’elle fournit à de
nombreuses entreprises de par le monde (Corning, 2015) a ainsi engagé deux acteurs
humoristiques pour présenter ses meilleurs produits et leurs applications via deux
vidéos de plus de dix minutes. Longues, mais extrêmement instructives, soutenues par
de nombreux termes techniques, une technologie vidéo de pointe et une dose d’humour
indispensable, Corning a créé un diptyque de près de 20 minutes (Corning, 2014). Le
succès a été au rendez-‐vous vu qu’ils comptabilisent à ce jour plus de quatre millions de
visionnages et plus de 20.000 avis positifs. La preuve qu’un format long assumé et
justifié peut obtenir d’excellents résultats.
Geico Insurance a choisi de prendre le contrepied de ces vidéos longues en choisissant
un format court avec tout son message diffusé dans les 10 premières secondes de ses
vidéos. (GEICO Insurance, 2015) Le reste, allant de 5 secondes pour les formats courts à
une minute pour les formats longs, n’est là que pour divertir le consommateur,
engendrer des partages et interactions sur les réseaux sociaux ainsi que, au passage,
ancrer la marque dans l’esprit du public.
Pour conclure sur la durée idéale d’une vidéo de branding d’entreprise, le site Web
www.mashable.com a recensé en fin d’année 2013 les 20 vidéos produites cette année-‐
là par des entreprises qui furent les plus partagées (Wasserman, 2013). La moyenne de
43
ces vidéos était de 2’24. Cependant, une seule (Volvo et son « Epic Split ») provenait
d’une entreprise poursuivant des objectifs de B2B.
4. Garder son audimat jusqu’à la fin
Nous l’avons évoqué lors de l’étude de la durée d’une vidéo et avons établi ce fait comme
inévitable, mais, s’il est impossible de garder un taux de 100% de visionnages sur une
vidéo, divers angles permettent de diminuer cette perte inexorable. En évoquant des
sentiments et faisant apparaître des émotions dans le public, celui-‐ci sera moins tenté de
partir vers une autre page Web. Peu importe que la vidéo suscite du plaisir, de la
surprise, impressionne ou choque, tout sentiment évoqué permettra de garder un peu
plus d’audimat. Dans ce même axe, un humain réagira mieux à une vidéo s’il entend une
voix humaine ou, au moins, voit des visages. Une forme d’empathie se créera et rompre
le lien sera plus difficile. (Rosensteel, 2013)
Si cet axe n’est lui aussi pas exploitable pour tout le monde, une correspondance avec
l’actualité, et de préférence un événement important, permet aussi d’entrainer des
réactions fortes. La coupe du monde de football, les Jeux olympiques, une catastrophe
naturelle, un nouveau roi ou une fête récurrente tel que Noël, tous ces sujets ont déjà été
exploités, avec des angles différents, et augmentent leurs chances de réactions positives
du public. Un objet social, un parallèle avec la société, rend l’entreprise plus proche,
accessible, et donc attirante.
Nous pouvons finalement aborder l’aspect participatif d’une vidéo où, lorsqu’une
personne est intégrée dans le déroulement de la vidéo, les résultats sont souvent
probants. TippEx et sa vidéo « Shoot the Bear » est un modèle en ce sens
(Tippexperience, 2010). En créant une vidéo où le public pouvait choisir la fin de la
vidéo qu’ils regardaient, ils ont fait sensation et créé un véritable engouement autour de
leur marque. Plus récemment, David Guetta a sorti une vidéo où le clip qu’il diffusait se
jouait en même temps sur l’écran de l’ordinateur et celui d’un Smartphone placé juste à
côté. (Guetta, 2014) Plus complexe et demandant un investissement assez important
avant même de regarder la vidéo, le succès ne fut pas aussi grand, mais le concept
novateur est à creuser.
44
5. Vidéo virale et sociétés de partage
Selon Kevin Allocca, trend manager chez YouTube, trois facteurs permettent de rendre
une vidéo virale. Il faut, selon lui, avoir le soutien de leaders d’opinion influents, des
communautés participatives et une dose d’inattendu. Des vidéos comme Nyan Cat, The
Double Rainbow ou Friday n’ont pas grand-‐chose pour elles mais elles rassemblent ces
trois points communs. (Allocca, 2013)
Du côté de la communication d’entreprise, si toutes les vidéos virales ne sont pas des
vidéos de branding et que toutes les vidéos de branding ne deviennent pas virales, elles
n’y aspirent pas moins presque toutes.
Une des premières vidéos de branding apparue sur YouTube en 2007 ayant connu un
énorme succès et atteignant le statut de « virale » était en fait une vidéo qui n’en avait
pas l’air et jouait sur les habitudes de mise en ligne de l’époque. Il s’agissait d’une
campagne lancée par Ray-‐Ban qui fut soutenue et organisée par une société de partage,
Feed Company, pionnière en la matière. (Robertson, 2012) Son fondateur, Josh Warner
précise d’ailleurs au sujet des vidéos virales qu’elles ne peuvent pas être vendue en tant
que telles. On ne peut en effet garantir un réel succès viral, on peut l’espérer voire le
supposer mais, de même qu’un blockbuster au cinéma, il faut qu’il arrive pour en être
certain. Un facteur à ajouter serait donc un plan de partage solide et diversifié afin
d’augmenter et optimiser son public atteint. Nous ne pouvons qu’enjoindre
Eventattitude à prendre sérieusement en compte ces quatre facteurs.
6. Techniques de diffusion
« Des milliers de vidéos sont uploadées chaque jour. Pour qu’une vidéo soit repérée, il
faut développer une stratégie de partage qui inclut autant une proportion de
visionnages payés que diverses techniques de marketing créatif. » (Ozer, 2014, Trad.
libre)
Comme le dit ici explicitement Josh Warner, une vidéo a besoin d’un certain
investissement financier à son lancement afin de booster ses performances et atteindre
un public plus large. Le réseau développé par l’entreprise n’est en effet peut-‐être pas
assez grand pour permettre à la vidéo d’atteindre ses objectifs et satisfaire aux
45
exigences de l’entreprise commanditaire. Payer un post sponsorisé sur divers réseaux
sociaux ou utiliser les systèmes SEA des moteurs de recherche sont de bons moyens
d’atteindre cette diffusion grand public. Si le contenu est de qualité, un partage
organique est ensuite envisageable et suffisant pour entretenir la vie en ligne de la
vidéo.
Il est important qu’une entreprise se constitue un réseau de brand ambassador, des
clients privilégiés qui se sentent attachés à la marque. Ils constituent une valeur sûre
pour diffuser le message du moment et, par ce biais, atteindre un nouveau réseau encore
plus efficacement, car ils s’en portent d’une certaine manière garants. Ce genre de
relation, dans une entreprise fonctionnant en B2B, est plus complexe à obtenir mais
peut être envisagé après une durée de vie de l’entreprise de plusieurs années.
Un partage, ensuite, via des leaders d’opinion, des personnes influentes et reconnues
dans leur milieu est aussi une option à ne pas négliger. Qu’ils soient blogueurs, des
célébrités people ou tout autre genre de célébrités, ceux-‐ci jouissent d’un réseau plus
grand que la normale tout en ayant déjà obtenu un certain statut de référence aux yeux
de ce réseau. Leurs contacts auront donc bien plus tendance à faire attention à leur avis
et au contenu qu’ils partagent que si c’était une personne anodine.
Enfin, un fait qui semble bénin, mais qui n’est pas à ignorer : ce qui est mignon se
partage. Whiskas, KLM, Budweiser, Evian et bien d’autres l’ont compris et ont adapté
leur communication en ce sens. Ce choix n’est pas possible pour tout le monde, mais est
à sérieusement envisager lors de la recherche de scénarios. Whiskas, en imaginant en
collaboration avec Buzzfeed, sa communication basée sur le concept de Dear Kitten a
totalement adopté cette théorie. (BuzzFeedVideo, 2014)
7. Behind the scenes
Dans tous les cas, réaliser une vidéo dite « behind the scenes » est indispensable
lorsqu’un tel projet est réalisé. Il s’agit d’une vidéo tournée pendant la phase de
production de la vidéo et qui raconte le processus par lequel est passée l’entreprise pour
aboutir au résultat observé dans la vidéo principale. Heineken en produit fréquemment
et ils réalisent de très beaux scores avec ces vidéos (Heineken, n.d.). Cependant leur
atout n’est pas d’attirer les foules, mais de donner des informations supplémentaires au
46
public touché à qui la vidéo principale a plu. Après avoir visionné la vidéo secondaire,
ceux-‐ci se sentent alors plus proches de la marque, comme s’ils avaient pris part à
l’organisation de l’événement.
D. Proposition : vidéo de branding Une vidéo présentant Eventattitude telle qu’elle devrait être perçue, est, actuellement,
un manque dans la communication d’Eventattitude. Les vidéos de showreels sont
d’excellentes illustrations du service et des différents produits que propose
Eventattitude, mais elles ne présentent rien de l’esprit de l’entreprise, de ses employés,
de son histoire ou de ses ambitions. Un vrai projet créatif devait donc être lancé. C’est
sur base du seul briefing d’imaginer une vidéo où Eventattitude serait représentée avec
tous ses éléments clés que nous nous sommes lancés dans l’élaboration d’un projet de
branding vidéo.
1. Message de la vidéo
La raison d’être d’Eventattitude est de déclencher une interaction entre un de ses clients
et les end-‐users de celui-‐ci. Cela implique donc que la vidéo devra présenter une forme
d’interaction ou au moins diverses personnes qui marqueraient le côté très humain de la
vocation d’Eventattitude. À côté de cela, les valeurs d’enthousiasme, de
professionnalisme ou encore de créativité doivent être illustrées. De même le côté
pionnier d’Eventattitude qui s’est lancé dans un marché bien longtemps avant tous ses
concurrents. Ces cinq années de solitude sur le marché lui ont conféré une certaine
notoriété ou, au moins, une ancienneté qu’il serait bon de retrouver présentée dans la
vidéo. Enfin, Eventattitude s’adresse à des clients très divers et, à travers eux, un public
qui l’est encore plus. La vidéo doit plaire aux uns comme aux autres. Il est donc
important de créer un scénario et adopter des moyens de réalisation qui rebuteront le
moins de personnes possible.
2. Propositions de scénarii
Dans le cadre de notre recherche, nous avons proposé trois pistes de scénarios. La
courte durée de notre présence chez Eventattitude ne nous a pas permis de voir ce
projet aboutir ni de défendre ou élaborer ces idées, mais elles ont été suggérées.
47
a. Eventattitude is 14 years old Nous basant sur l’âge d’Eventattitude, quatorze ans le 21 mars dernier, nous avons
suggéré une vidéo se déroulant dans les bureaux d’Eventattitude. Filmée en prise
continue, elle permettrait de montrer non seulement les locaux de travail, mais aussi le
stock où sont entreposées de nombreuses actions réalisées en attente d’une potentielle
réutilisation nouvelle. L’astuce est qu’au lieu des employés, ce serait des enfants de 14
ans, l’âge d’Eventattitude, qui occuperaient leurs postes et réaliseraient des actions
similaires à leur alter ego plus âgé, mais proportionnelles à leur âge.
FACTEURS CLÉS
Créativité des équipes Début d’une forme de maturité des enfants à 14 ans. Début de relations sérieuses
DIFFICULTÉS
Trouver les acteurs Rendre les enfants crédibles (risque de dérision)
FORCES
Fun / décalé Contrôle total de l’environnement Budget assez bas
FAIBLESSES
Peu de surprises Le « potentiel mignon » d’enfants de 14 ans n’est pas énorme. Pas d’interaction avec le public
b. Go Bigger, go Eventattitude ! Une des particularités d’Eventattitude est son aptitude à donner un cachet particulier à
un événement en y développant une activité totalement adaptée à son environnement.
En extrapolant sur cette base, nous avons imaginé un scénario où diverses personnes se
retrouvent dans des situations de la vie de tous les jours. Assis dans un siège d’un bus,
sur une échelle en train de réparer une lampe, dans une salle d’attente, etc. Il leur est
alors proposé d’être pris en photo via diverses techniques que maitrise Eventattitude.
N’étant pas dans des situations anormales, ils commencent à refuser. C’est alors que,
tout en conservant leur position, le décor entier change et ils se retrouvent dans des
situations bien plus exceptionnelles. Au volant d’une voiture de rallye, en train
d’escalader une falaise ou dans les tribunes d’un match de foot, ils acceptent alors d’être
pris en photo afin d’immortaliser ce souvenir.
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FACTEURS CLÉS
Présentation de la créativité en divers domaines Démonstration de notre technique
DIFFICULTÉS
Accessibilité des lieux « classes » Budget
FORCES
Rythmé Potentiel « breathtaking » Comparaison avec des situations de tous les jours
FAIBLESSES
Un peu téléphoné Accrochage au début (les gens peuvent zapper) Lien social faible
c. What if Eventattitude had been there?
Nous inspirant de la vidéo de 1one Production, nous avons imaginé un scénario se
passant aussi durant l’Antiquité, lors des événements de Troie. Une première séquence
se déroulerait le soir de l’attaque finale grecque lorsque les Troyens dormaient et que
les Grecs se préparaient au combat. Un aperçu du cheval ferait comprendre au public
l’endroit où se déroule l’action. Arrive ensuite un écran où il serait marqué : « What if,
ten years earlier ? » L’action reprendrait lors d’une des soirées chez Ménélas où les
Troyens établissaient un projet de paix. Une fête bat son plein et Eventattitude y est
présent avec une de ses actions qui a été amenée par un marchand de vin grec. Hector,
Ménélas et Hélène s’y amusent à se faire prendre en peinture sur vase et une hôtesse
explique à Pâris le fonctionnement de l’action. Il évite ainsi d’emmener Hélène lors de
son départ, élément déclencheur de la guerre de Troie.
FACTEURS CLÉS
Présence d’une action Eventattitude Haut potentiel d’ancrage dans les mémoires.
DIFFICULTÉS
Reconstruction de décors Animation pour recréer le cheval de Troie dans la ville Déguisements multiples ð Budget
FORCES
Amusante Retournement de situation Séries possibles
FAIBLESSES
Faire comprendre quel personnage est qui est compliqué. Le lien avec la société grecque aujourd’hui est assez réduit
49
3. Autres pistes envisagées
D’autres idées furent lancées durant notre période de recherche mais n’ont pas abouti à
des scénarios plus concrets. Les voici ici rassemblées.
Caméra cachée avec un public anonyme (créer une forme de jeu à placer dans des
endroits connus)
Inspiration : Molson Canadian (2015) et Ubisoft (2014)
Trouver une idée peu liée et la « vendre »
Inspirations : Ford (2015), Audi (2015) et Bic (Human Curling 2011)
Développer un double dialogue
Inspiration : Reebok (2015)
Faire voyager un Modular Booth ? En faire un point commun à plusieurs lieux
Inspiration : Molson Canadian (2013)
E. Autres modèles vidéo Une vidéo de branding produite à hauts coups financiers et mettant en avant la
créativité ainsi que la maîtrise de l’entreprise n’est cependant pas la seule technique
pour se placer en tant qu’expert dans ce milieu. D’autres options existent, plus simples,
moins ambitieuses, pourtant, à la longue, tout aussi efficaces si ce n’est plus. (Park,
2013)
1. Blog/Vlog
Le Larousse définit le mot « blog » tel qu’« un site Web sur lequel un internaute tient une
chronique personnelle ou consacrée à un sujet particulier (Larousse, 2011). » Dans le
cas d’Eventattitude, il permettrait d’y partager du contenu moins corporate que sur son
site Web. Ce contenu serait de deux types :
50
-‐ Du contenu lié au core business d’Eventattitude. Que ce soit une nouveauté dans
les technologies qui sont utilisées tous les jours dans leurs bureaux, un
événement particulièrement attirant ou encore du contenu Web qui est jugé
particulièrement intéressant, il faut qu’Eventattitude (voire même son personnel
en direct pour une humanisation de l’entreprise) y donne son avis. Un expert se
cantonnant à ne parler que de sa propre actualité ne sera en effet plus très
longtemps pris au sérieux.
-‐ De l’actualité de l’entreprise telle qu’elle est vécue au jour le jour. Toujours dans
une idée d’ouvrir ses portes au regard extérieur et s’offrir à la critique, il serait
important d’y présenter ce qu’il se déroule intra-‐muros. Un projet en cours de
développement, un challenge à relever, une visite sur une action en cours, l’idée
serait de donner un autre regard, un regard plus personnel, sur ce
qu’Eventattitude réalise au jour le jour.
Nous rappelons ici que d’ici fin 2016, selon Cisco, 1,5 milliard d’utilisateurs d’Internet
regarderont une vidéo par jour créant un public à atteindre gigantesque (Cisco, 2015).
C’est pourquoi nous recommandons à Eventattitude de réaliser autant que possible du
contenu de ce blog via des « vlogs » ou vidéo blog. Il s’agirait de vidéos de une à cinq
minutes basées sur le même principe que le contenu d’un article de blog si ce n’est qu’il
est vécu caméra au poing. Tendance en croissance sur Internet avec des « vlogueurs »
touchant quotidiennement des millions de personnes, les vlogs seraient un nouveau
canal de communication entre Eventattitude et son nouveau public.
Nous insistons cependant sur la durée de la vidéo qui doit rester courte. Une étude
menée par Demand Gen Report, société spécialisée dans le marketing B2B, démontre que
95% des acheteurs en B2B préfèrent du contenu court et dense (Taylor, 2014). Forbes,
dans une étude similaire, arrive à des résultats du même acabit (Forbes Insights, 2010).
Allant plus loin dans leur recherche, Demand Gen Report indique que de tous les
contenus créés par les entreprises du secteur B2B, les articles de blogs sont les plus
souvent partagés. 40% des personnes interrogées affirment en effet en partager
régulièrement. Juste après cela, les infographies (39%) et les vidéos (37%) sont elles
aussi beaucoup partagées. Le potentiel du vlog qui pourrait combiner au moins deux
voire trois de ces facteurs est donc énorme. Enfin, faire intervenir des clients dans ces
productions serait intéressant, car, toujours selon Demand Gen Report, 97% des
51
personnes interrogées accordent plus de crédit à du contenu intégrant un point de vue
de pairs ou du contenu créé par les utilisateurs.
2. Tutoriels
Le personnel d’Eventattitude possède de nombreuses aptitudes qui permettent à
l’entreprise de rester extrêmement compétitive dans les secteurs où elle évolue (de
Borman, 2015). Nous avons remarqué durant notre période au sein de l’entreprise que
des outils variés et d’une grande complexité sont utilisés tous les jours par des
professionnels d’une manière tout à fait naturelle. Que ce soit un programme de codage,
un logiciel de vidéo ou de graphisme voire même la construction en dur d’actions
élaborées comme « The Rollercoaster Experience », il y a ici un savoir qui pourrait être
partagé. En faisant bien attention de ne pas délivrer ses secrets de fabrication afin de ne
pas faciliter la tâche de ses concurrents, Eventattitude pourrait se lancer dans la
réalisation de tutoriels destinés au grand public. Il existe en effet déjà des tutoriels
placés à divers endroits dans les serveurs d’Eventattitude, mais ils sont sous-‐utilisés et
bien peu mis en avant.
F. Planification et intégration Tout ce contenu sera à développer en trois temps. Tout d’abord il faudra le planifier.
Nous entendons par là définir son contenu, choisir l’angle sous lequel il sera abordé,
quelle sera sa finalité et comment il s’intégrera face aux autres productions, celles
passées et celles à venir. Ensuite viendra la phase de création proprement dite où le
contenu sera créé et présenté de manière professionnelle et fidèle aux attentes et
standards de qualité de l’entreprise. Viendra enfin le moment de la publication et du
partage où il faudra assurer un minimum de visibilité à la production. Nous préconisons
à ce sujet une sortie à intervalles réguliers afin de pouvoir créer une habitude du côté du
public voire, au bout d’un moment, un sentiment d’attente et de curiosité.
Au niveau de la promotion, nous pourrions profiter du fait qu’Eventattitude s’investisse
de manière importante dans le réseau social Instagram. Créer une version courte de
chaque vidéo et les uploader sur Instagram en même temps que leur ajout sur Vimeo
permettrait d’attiser la curiosité des followers sur Instagram et les rediriger vers la vidéo
principale.
52
G. Conclusion Nous l’avons vu, il existe de nombreuses opportunités d’amélioration pour
Eventattitude. L’entreprise possède les aptitudes pour réaliser la majorité de nos
recommandations en son sein. Elle n’a donc plus qu’à décider de se lancer dans cette
direction. Le plus gros obstacle sera probablement le temps et l’argent nécessaire à la
réalisation de tous ces projets. Le département vidéo ne compte en effet que trois
employés à plein temps et ceux-‐ci sont déjà largement sollicités et ne parviennent pas,
aujourd’hui déjà, à couvrir tous les événements d’Eventattitude. Il faudrait donc, afin de
les soulager face à ces nouvelles perspectives, engager un nouveau membre dans le
département ou compter plus souvent sur des free-‐lances à envoyer sur le terrain.
53
CONCLUSION
La rédaction de ce mémoire-‐projet avait pour but de donner des pistes d’orientations
nouvelles à Eventattitude afin d’améliorer sa communication par rapport et via le média
vidéo.
Pour rappel, Eventattitude est une entreprise spécialisée dans l’apport à d’autres
entreprises de solutions créatives pour engager une conversation entre ces entreprises
et leurs clients respectifs. Utilisant principalement son site Web, les réseaux sociaux et
divers outils du Web, Eventattitude s’est créé une image d’entreprise dynamique et
efficace. Alors que la vidéo prend actuellement son envol avec de multiples nouveaux
usages en ligne, Eventattitude stagne dans une position vieille de quelques années. Par
nos recommandations, nous leur avons suggéré diverses propositions comme une vidéo
de branding, des vlogs ou autres options à intégrer dans leur communication.
Par nos recherches, réflexions et analyses, nous avons mis en avant certaines forces et
faiblesses de la communication actuelle d’Eventattitude ainsi que certains outils qui
étaient sous-‐exploités. Nos recommandations ont fourni certaines solutions à ces
situations qui ne sont pas encore problématiques, mais qui, à terme, pourraient le
devenir.
Le travail à fournir pour faire aboutir ces améliorations est conséquent et nous avons
dès lors suggéré diverses modifications à la composition ou au fonctionnement de
l’équipe afin de rendre ce travail supportable pour l’équipe vidéo. Eventattitude, 14 ans
après sa fondation est encore en pleine expansion et ces perspectives sont donc tout à
fait envisageables.
Notre expérience au sein de l’équipe d’Eventattitude nous a convaincus des capacités
techniques des personnes présentes sur place, mais elles manquent parfois d’une vision
plus globale de la situation. Jouissant tous d’une formation de communication prodiguée
à l’IHECS, ce sera donc à la manager du département vidéo ainsi qu’au brand manager et
au comité de direction de mener la barre afin que le contenu développé dans ces
nouveaux canaux soit pertinent et toujours dans une certaine forme de continuité.
54
Les capacités, quelles qu’elles soient, sont donc disponibles en quantité amplement
suffisante, il faudra uniquement les canaliser et les diriger dans la bonne direction.
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http://thenextweb.com/opinion/2015/04/23/facebook-‐video-‐is-‐on-‐course-‐to-‐steal-‐
youtubes-‐video-‐sharing-‐crown/
YouTube (2010, 9 juin) Conditions d’utilisation ? Récupéré en ligne le 8 mai 2015 de
https://www.youtube.com/t/terms
YouTube (n.d.) Statistiques. Récupéré en ligne le 8 mai 2015 de
https://www.youtube.com/yt/press/fr/statistics.html
Zeboute (2011, 4 janvier) Fonctions du langage de Jakobson, par l’exemple, récupéré le 8
mai 2015 de https://zeboute.wordpress.com/2011/01/04/semiotique-‐fonctions-‐du-‐
langage-‐de-‐jakobson-‐par-‐lexemple/
65
BRUSSELS SCHOOL
Journalism & Communication
Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales
HAUTE ECOLE GALILEE
RAPPORT DE STAGE
| Eventattitude |
Av. du Péage — Tollaan 95, 1932 Sint-‐Stevens-‐Woluwe
BELGIUM
+32 2 401 48 48
Etudiant : Brieuc VANDELEENE
Période de stage : 2 février 2015 – 30 avril 2015
Tutrice de stage : Delphine LAVAL (Video Manager)
Section : Relations Publiques
Spécialisation : Communication de crise
Année académique : 2014-‐2015
66
INTRODUCTION
Cinq ans. Cinq si courtes années qui nous ont préparées au mieux, nous, les masters 2
dont je fais partie, pour arriver sur le marché du travail. Cependant, avant de nous
frotter à ce milieu « pour de vrai », l’IHECS nous offre l’opportunité d’avoir un avant-‐
goût de ce que donnera cet envoi dans un monde encore peu connu.
Ce stage de trois mois nous permet de nous frotter au monde du travail, y observer par
nous-‐mêmes la qualité de notre formation. Nous l’avons vécue à des degrés différents,
pour ma part ce fut à 200%, et en avons toujours entendu le plus grand bien : vantée par
nos professeurs, peu objectifs, mais aussi de certains conférenciers invités ou divers
contacts dans les milieux de la communication. L’heure est venue de faire confiance à ce
bagage et nous lancer dans cette aventure.
Pour ma part, elle commence à Woluwé, avenue du Péage 95, chez Eventattitude. J’ai
passé trois mois hauts en couleurs dans ce repère à anciens IHECSiens où l’esprit que j’ai
pu apprécié du côté de Manneken Pis a migré, toujours plein de motivation, d’ouverture
et d’abnégation de soi-‐même de temps à autre pour le bien d’un projet.
67
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Créé en 2001, Eventattitude a depuis longtemps dépassé son activité unique de base à
savoir la couverture photographique d’événements par des photographes mobiles.
Innovatrice dans l’âme, l’entreprise a développé le concept du « The Modular Booth »
(TMB), sorte de photomaton stylisé et réduit à son essentiel : un appareil photo, un
écran, une imprimante.
L’idée est, comme repris dans la Baseline d’Eventattitude, de démarrer un échange entre
une entreprise, cliente d’Eventattitude, et ses consommateurs présents sur l’événement
où le TMB se trouve. Cet outil est en effet équipé d’un écran où les visiteurs se voient
souvent demander de remplir un formulaire requérant leurs données avant de procéder
à l’impression ou l’envoi par e-‐mail de la photo. Ces données sont emmagasinées et
ensuite envoyées au client qui peut ainsi contacter ses consommateurs et poursuivre le
dialogue.
De ses quatre fondateurs et premiers employés à ses débuts, Eventattitude n’a depuis
cessé de grandir. Elle compte aujourd’hui plus de 30 employés à temps plein et un grand
nombre de partenaires temporaires répartis dans les divers départements.
Dépendants d’autres entreprises à ses débuts pour diverses étapes de son travail, les
dirigeants d’Eventattitude ont rapidement décidé que le meilleur moyen d’obtenir
exactement ce qu’ils recherchaient, c’était de le faire eux-‐mêmes. Plutôt des
commerciaux avec qui l’entreprise a commencé, ils ont donc engagé plusieurs employés
aux profils bien différents, répartis en 6 départements.
68
H. Organigramme1
1. Account & Project Mangement
Véritable base du travail de toute l’entreprise, les account et project managers sont en
charge du démarchage et du suivi de tout projet soumis par un client. Leur importance
justifie leur nombre : parmi les 32 CDI d’Eventattitude, ils sont à ce jour 10.
2. Graphics
Une fois le contrat décroché, ou en passe de l’être et nécessitant leur soutien, les quatre
graphistes d’Eventattitude entrent en jeu pour s’approprier la charte graphique du client
et la décliner sur tous les objets nécessaires au projet. Nouvelles plaques décoratives
pour un TMB, personnalisation des photos prises, bâches pour fond photo, outils de
décoration, etc. : la variété des tâches requises n’a pour seule limite l’imagination des
clients ou des account et project managers.
3. Software
Que ce soit pour adapter un programme déjà existant ou en créer un nouveau, les quatre
temps plein et trois temps partiels présents dans les bureaux développent des trésors
d’imagination pour suivre les idées trouvées plus tôt dans le processus. Phase souvent
voire toujours externalisée aux débuts de l’entreprise, le choix fut fait d’investir
massivement dans ce département afin d’avoir des outils toujours plus fiables et
performants tout en se démarquant dans le milieu par leur complexité.
4. Hardware
En parallèle du département software, les quatre membres du département Hardware
développent de nouveaux outils et accessoires tout en s’assurant de la faisabilité des
actions imaginées. Certaines techniques complexes ayant été maitrisées à la perfection
par d’autres entreprises, une collaboration avec de nombreux partenaires est ici
indispensable.
1 Schéma de l’organigramme d’Eventattitude: voir annexe 1
69
5. Field
Visage de l’entreprise auprès des consommateur et des clients venus sur le lieu de
l’action, les six membres du département « field » sont en charge du déplacement du
matériel sur le lieu de l’action, de son montage et démontage voire, lorsque cela s’avère
nécessaire, de son animation. Pour cette dernière tâche, le Squad, une équipe de jeunes
collaborateurs temporaires se voit souvent confier la tâche d’animation de l’action.
Recrutés un peu partout, le multilinguisme et la sympathie sont des qualités
indispensables pour entrer dans l’équipe.
6. Vidéo
Média encore en plein boom, l’audiovisuel est utilisé autant que possible chez
Eventattitude. Trois employés à plein temps travaillent dans ce département et tentent
de creuser la place d’Eventattitude comme boite de production vidéo en faisant la
promotion d’événements soutenus par l’entreprise ou d’autres projets non liés aux
actions « photo » d’Eventattitude.
7. Ressources humaines
Tout ce personnel est géré au jour le jour par le département des ressources humaines
en la personne de Sandrine qui s’occupe aussi bien de la gestion des espaces de travail
comme ceux de détente, des fiches de paye, des emprunts de véhicules de service, de
l’agenda des congés, et de tout autre aspect qui touche à la vie de l’entreprise. Éric la
soutient à mi-‐temps en prenant en charge la comptabilité générale de l’entreprise.
I. Concurrence Inspirée d’agences existant déjà aux États-‐Unis, Eventattitude est resté durant
longtemps seule sur son marché en Belgique sans concurrence sérieuse. Aujourd’hui, la
concurrence s’est organisée et quatre autres entités s’opposent à Eventattitude sur le
marché de l’animation photographique sur événements.
70
Créée en 2013 et nouvelle venue sur le marché, Sharingbox a su s’affirmer comme une
part importante du marché B2B et se place souvent en concurrent direct
d’Eventattitude.
Deux autres concurrents principalement axés sur les actions B2C sont Cheesebox et
Happy Photo Box. Ils n’offrent pas une grande concurrence étant donné que, oiutre le
fait qu’ils s’adressent à un public cible différent, ils sont d’une bien moins grande
envergure.
Organisation française, La Photocabine était à ses débuts une concurrence pour les
petits contrats, car une version online compatible avec n’importe quel ordinateur équipé
d’une webcam était disponible sur leur site. Face au succès de cette application, il fut
choisi de créer une série de photomatons pouvant être placés sur des événements,
plaçant La Photocabine en concurrence plus directe avec Eventattitude.
71
ACTIVITES REALISEES ET RESULTATS
Engagé initialement à quatre cinquièmes en tant que « video producer » et un cinquième
comme « project manager », je n’ai pourtant pas pu développer ce dernier cinquième.
Nous avons en effet eu énormément de travail durant ces trois mois et mon expatriation
temporaire dans un autre département n’a pas pu avoir lieu.
La philosophie IHECSienne du « débrouille-‐toi toi-‐même, on verra si tu as besoin de mon
aide plus tard » très courante au niveau médiatique est, à Eventattitude, parfaitement
répliquée. Armé seulement de mes aptitudes IHECSiennes, j’ai directement été intégré
dans le système avec pour consigne de me mettre à niveau le plus vite possible. Adepte
de l’auto-‐apprentissage, j’ai apprécié cette marque de confiance et me suis lancé avec
passion dans les tâches qui m’étaient assignées.
Mon rôle de Video Producer englobe deux missions :
-‐ Effectuer des reportages sur le lieu des prestations
-‐ Réaliser le montage des films
Il s’agissait d’un rôle très technique et ancré dans la pratique sans aucune part de
communication globale comme ce que j’avais fait précédemment à l’IHECS.
A postériori, je peux distinguer quatre phases dans mon stage.
J. 2 février – 20 février | Montage brut — Le salon de l’auto Eventattitude a été présent massivement sur le salon de l’Auto 2015 au Palais du Heysel.
Pas moins de 11 constructeurs ont fait appel à eux pour l’animation de leurs espaces.
Toutes ses actions terminées, il fallait réaliser un « case », c’est-‐à-‐dire des clips de
présentation de l’action en vue d’un feed-‐back au client ou la présentation de l’action
pour éventuellement revendre le concept à un nouveau client, et ce pour chacune de ces
actions.
Ce fut l’occasion de me former à un logiciel qui m’était presque totalement étranger :
SONY Véga Pro. J’avais en effet eu l’occasion lors de ma BAC2 de travailler sur ce
programme mais uniquement en média son. Si je me souvenais des bases, j’ai du
72
apprendre très rapidement à maitriser ce programme aussi bien que je maitrisais Adobe
Premiere Pro, programme utilisé en vidéo à l’IHECS.
En trois semaines, j’ai donc sorti une vidéo pour chacun des constructeurs en plus de
deux vidéos pour les actions PopSelfie, un projet autofinancé par Eventattitude. En
quinze jours d’activité, j’ai donc produit treize vidéos, soit presque l’équivalent
numéraire de tout ce que j’avais déjà produit par mes propres moyens en deux ans et
demi d’affinité audiovisuelle.
K. 21 février – 15 mars | Premiers tournages Après ces trois semaines somme toute assez confortables à monter des images d’autres
cadreurs, il fut temps pour moi de sortir du bureau et d’aller sur des lieux d’actions. Une
activation pour City2 Bruxelles et les Diamond Games d’Anvers où Eventattitude avait
trois actions ont occupé la majorité de mon temps durant les trois semaines suivantes. Je
n’étais toujours pas autonome du début à la fin du projet mais une plus grande part du
projet m’était laissée et j’ai pu apprendre de nouvelle techniques de retouche
colorimétrique sur Vegas et d’animation sur Adobe After Effect.
Le reste de mon temps fut consacré à quelques retouches pour les vidéos du Salon de
l’Auto suite à des remarques arrivant au compte-‐gouttes de clients ou d’account et
project managers.
L. 16 mars – 29 mars | Phase creuse Le travail de vidéaste étant largement soumis au fait que des événements à filmer
doivent se passer, il arrive d’avoir des moments moins chargés dans le planning. Ces
deux semaines furent le moment le moins animé de mon stage. Étant le moins bon de
l’équipe dans tous les domaines ayant trait à la vidéo, on m’assigna à une tâche pour
lesquelles je faisais preuve des qualités que ne possédait que la manager : une rigueur
dans mon organisation et un soucis de méticulosité dans le rangement de mes affaires. Je
passai donc deux semaines dans le stock à trier, ranger puis inventorier tout le matériel
du département vidéo.
Trois jours furent nécessaires pour venir à bout du tri entre matériel utile, peu utile et
inutile. Deux autres ont été consacrés à la réorganisation du rayonnage et ensuite pas
73
moins de cinq jours ont été nécessaires pour inventorier le tout dans un nouveau
tableau Excel créé par mes soins. J’ai ensuite étiqueté et référencé le tout.
Bien que peu instructif sur le plan technique, j’ai pu découvrir du matériel que je
n’aurais jamais pu approcher sans obtenir ce stage et me familiariser avec celui-‐ci. Je ne
regrette donc pas cet exil temporaire dans le stock ; j’y ai appris des éléments qui
pourront m’être utiles dans le monde professionnel.
M. 30 mars – 30 avril | Prise d’autonomie Deux mois ont passé depuis mon arrivée à Eventattitude. Si je suis toujours très loin du
niveau de mes collègues, une certaine autonomie m’est accordée et j’ai deux projets à ma
charge unique. Le premier est un « case » pour une exposition ayant lieu dans le Pier de
Blankenberge et le deuxième, plus important, est une vidéo de promotion d’une action
se déroulant sur 10 jours sur le Meir d’Anvers pour Ultra Doux (Garnier).
Trois jours de tournage sont nécessaires pour l’action Ultra Doux et pas moins de quatre
jours de post production afin d’arriver à un résultat satisfaisant tout le monde, de ma
manager au patron en passant par la Project Manager et, celui-‐ci ayant toute son
importance, le client.
En parallèle de ces deux projets, je continue de développer mes capacités d’animations
et vais donner un coup de main en tant que second cadreur sur divers projets Fnac et un
projet de grande envergure pour IKEA.
N. 1er mai — … | En pointillés vers un futur incertain Officiellement, mon stage est terminé chez Eventattitude depuis ce jeudi 30 avril.
Officieusement cependant, je travaille encore pour eux sur divers projets qui n’ont pas
été clôturés durant mon stage. Le tournage IKEA continue et j’ai été aider pour le
dérushage, de même, le « case Storms » pour le Pier de Blankenberge nécessitait
diverses retouches et j’en ai profité pour clôturer ce vidéo-‐clip. Enfin, pour la Nuit des
Médias de l’IHECS, j’ai combiné le rôle de responsable aftermovie pour le CEICS (cercle
étudiant de l’IHECS) qui organisait l’événement et celui de vidéaste envoyé par
74
Eventattitude, sponsor de la NDM. Je suis retourné chez Eventattitude quelques jours
après la nuit des médias pour procéder au dérushage ainsi qu’à une ébauche de
montage. La suite s’avère aussi discontinue. Il est possible que je sois appelé en tant que
vidéaste d’appoint pour un événement ou un autre jusqu’au 30 juin. Ensuite, si ils
désirent toujours mes services, je serai alors considéré comme freelance à part entière
avec une rémunération.
Un dernier point de contact certain sera la cérémonie de remise des diplômes de l’IHECS
dont Eventattitude est aussi sponsor, il fut tout un temps envisagé que je sois le vidéaste
envoyé sur place mais, en tant que diplômé doublé du rôle d’organisateur, remplir cette
fonction me sera difficile. Delphine Laval est prévenue et cherchera en temps voulu
quelqu’un pour me remplacer. Je reste cependant leur contact pour cet événement, mais
principalement en tant que client, et donc en relation avec Antoine Nelis, un de leurs
commerciaux.
75
APPORTS
O. De la formation au stage L’IHECS m’a tellement bien formé à entrer dans une boite du style d’Eventattitude que le
seul point pour lequel j’ai mis un petit temps à m’acclimater, ce sont les horaires. Quand
il n’était pas rare que je passe des semaines de 80 voire 100 heures ou même plus
encore en une semaine à l’IHECS, ma semaine la plus chargée durant ce stage fut de 51
heures. J’ai même eu droit à des excuses de la part de ma manager qui m’a promis que la
suivante serait plus calme. On nous a tellement habitué à travailler au finish sur des
projets jusqu’aux petites heures de la nuit que finir mes journées à 18 h, encore à l’heure
d’écrire ces lignes, me donne un sentiment de manque d’investissement qui me déplait.
Hormis ce ralentissement de rythme, me plonger dans la routine d’Eventattitude fut
encore plus facile que je ne l’avais anticipé. Ceci s’explique selon moi par 2 raisons
majeures.
Comme évoqué plus haut, la philosophie de l’entreprise est tout à fait similaire à celle de
l’IHECS : proximité entre collègues, travail intense, collaboration journalière entre divers
départements et face à face journalier avec l’adversité, sous toutes ses formes. Rien
d’étonnant quand on y pense vu que trois des fondateurs de l’entreprise sont des
anciens IHECSiens… qui ont d’ailleurs engagé pas moins de quatre autres Alumni de leur
école à divers postes ! Je me suis donc senti à mon aise et ai pu directement être actif au
niveau de mon apprentissage.
Ensuite, ma formation au sein de la section de relations publiques et plus
particulièrement les médias qui m’y ont été enseignés m’ont non seulement permis
d’obtenir un entretien mais aussi d’écarter les autres candidats. Une fois mon stage
entamé, ces mêmes aptitudes m’ont donné la possibilité, à défaut d’être au même niveau
que mes collègues qui sont de vrais professionnels du milieu, de pouvoir donner le
change et ne pas être trop à la traine.
Outre ces points marquants, je pourrais encore retirer quelques points clés de ma
formation qui m’ont aidé dans la vie professionnelle à Eventattitude :
76
-‐ Ayant l’habitude à l’IHECS de travailler en groupe sur des projets, partager un
projet avec des collègues ne m’a pas dérangé le moins du monde. Aller sur un
lieu de tournage à plusieurs, réaliser une partie de la post-‐production comme
le montage mais pas les autres, autant d’occasions de se forcer à réaliser un
travail clair et typé pour qu’il puisse être repris sans encombre par quelqu’un
d’autre.
-‐ Membre d’une équipe de quatre personnes, j’étais le seul à être à l’aise en
néerlandais. Malgré mon manque d’expérience en tant que vidéaste, je fus
donc plusieurs fois envoyé sur des projets en complément ou à la place d’un
de mes collègues quand notre client était néerlandophone. Mon niveau de
néerlandais n’est pas dû uniquement à l’IHECS mais nos cours au fil des
années m’ont fait progresser bien plus que si je ne pratiquais cette langue que
de mon côté.
-‐ Enfin, nos cours de BAC2 nous apprenant à maitriser des outils avancés de la
suite Microsoft Office se sont encore une fois révélés d’une grande aide, j’ai
ainsi pu aider plusieurs fois ma manager qui était en train de créer un
nouveau planning sur Excel avec des outils qu’elle ne maitrisait pas.
P. Du stage à la formation Ayant effectué un stage basé sur la réalisation de vidéos, ce que j’en ai retiré de plus
important est l’apport à ma technique de vidéaste. La communication audiovisuelle est
de plus en plus prégnante dans notre monde de communication et j’aimerais que ce
média prenne une part importante dans ma carrière future. Ce que j’ai appris comme
techniques d’écriture, de tournage et de montage m’accompagnera toute ma vie et
s’ajoute à mon expérience.
Énorme amateur du travail nocturne à l’IHECS et partout ailleurs, les horaires inflexibles
de bureau (de 9 h à 18 h) m’ont forcé à prendre le pli. Cette ambiance de travail m’a
montré que je parvenais aussi à être actif et productif à des heures plus communes ce
qui est, somme toute, assez rassurant.
Je n’ai cependant absolument rien appris concernant de nouvelles techniques ou
stratégies de communication. Je n’étais qu’un technicien parmi d’autres, recevant des
commandes de la vidéo manager ou, bien plus souvent, de commerciaux variables.
77
Interpréter leurs désirs et à travers ceux-‐ci les désirs de leurs clients était à chaque fois
un challenge surtout pour moi qui n’étais pas habitué à ce genre de procédure
auxquelles j’ai du me faire assez rapidement.
78
CONCLUSION
J’ai eu la chance d’effectuer un stage original et un peu hors du commun pour un
IHECSien. Avant de commencer ce stage, je m’imaginais facilement avoir exactement ce
travail dans 5 à 10 ans et m’y complaire totalement. Je me suis rendu compte suite à ce
stage qu’un métier centré uniquement sur la technique où je ne serais qu’un
cadreur/monteur dans une équipe m’ennuierait, à terme, au plus haut point. Mon choix
d’il y a cinq an d’entrer à l’IHECS et pas l’IAD ou l’INRACI s’est révélé tout à fait juste.
J’aime les médias et prendre part à la réalisation d’une vidéo, d’un site Web, d’une charte
graphique, etc. mais avoir un rôle dans la conception générale de la communisation
m’est aussi nécessaire.
J’ai de temps à autres étonné sur mon lieu de stage en allant sur le site de nos client, en
allant demander la typographie exacte de leur entreprise, leurs couleurs phares, etc. Ma
formation IHECSienne avec nos travaux transmédiatiques m’avait en effet habitué à
travailler main dans la main avec les équipes Web et graphisme. Quand mes collègues
faisaient un choix pour que la vidéo ait un beau rendu final et soit cohérente avec le
projet couvert, j’essayais de voir plus loin en intégrant tout ce que je pouvais de
l’identité visuelle du client.
Ce que j’ai appris au cours de mes trois mois chez Eventattitude est bien différent de ce
que nombre de mes ami(e)s de Relations Publiques ont appris. Cette différence, ne me
déplait pas, j’ai énormément appris et, si ce n’est pas de la matière de Relations
Publiques à strictement parler, je suis sûr que j’en aurai un usage plus tard. Mon seul
regret est le faible contact que j’ai su nouer avec le pôle vidéo alors que je me suis si bien
entendu avec de nombreux autres employés de l’entreprise.
Malgré ce petit bémol, à mon sens, l’objectif de mon stage est donc atteint vu que, en
plus de m’être amélioré dans le domaine où j’ai évolué, j’en ai tiré une perspective
d’avenir en sachant vers quoi me diriger et obtenir un indice sur ce vers quoi ma
carrière pourrait m’orienter.
79
Quand à savoir exactement ce vers quoi mes pas me mèneront, je n’en ai pour l’instant
pas la moindre idée. J’ai des envies et encore quelques rêves, j’aimerais continuer à
expérimenter dans diverses orientations et, par essais et erreurs, arriver vers ce que je
ferai de ma vie. L’IHECS m’a donné un excellent bagage, je compte en profiter un
maximum et faire fructifier ce legs autant que possible !
80
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION 66
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE 67
Organigramme (Annexe 1) 68
Concurrence 69
ACTIVITES REALISEES ET RESULTATS 71
2 février – 20 février | Montage brut -‐ Le salon de l’auto 71
21 février – 15 mars | Premiers tournages 72
16 mars – 29 mars | Phase creuse 72
30 mars – 30 avril | Prise d’autonomie 73
1er mai -‐ … | En pointillés vers un futur incertain 73
APPORTS 75
De la formation au stage 75
Du stage à la formation 76
CONCLUSION 78
TABLE DES MATIERES 80
SOURCES 81
ANNEXES 82
81
SOURCES
Cheesebox. (2015) Cheesebox – The Modern Photo Booth. Récupéré le 27 avril sur le site
Cheesebox : http://www.cheesebox.be
Eventattitude. (2015) Eventattitude – conversation starters. Récupéré le 23 avril sur le
site Eventattitude : http://www.eventattitude.com
Eventattitude : ProcessBook. (2015) Document récupéré en interne le 15 avril
Happy Photobox. (2015) FAQ. Récupéré le 27 avril sur le site :
http://www.happyphotobox.be
La PhotoCabine. (2015) Qui sommes-‐nous ? Récupéré le 27 avril sur le site La Photo
Cabine : http://www.laphotocabine.com/location/qui-‐sommes-‐nous
Sharingbox (2015) Sharingbox – L’équipe. Récupéré le 27 avril sur le site :
http://sharingbox.fr/fr/about
82
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ANNEXES
83
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS 1
INTRODUCTION 2
CADRE CONCEPTUEL DE REFERENCE 4
A. Nécessité de communiquer 4
B. Composantes d’une stratégie de communication 5 1. Phase prospective 6 2. Phase opérationnelle 8 3. Phase rétrospective 8
C. Internet 9 1. Évolution d’Internet 9 2. L’intérêt du Web 11 3. Gérer son image en ligne 11
D. Historique de la captation vidéo 13
E. La diffusion vidéo 14 1. Site Web 14 2. Plateforme d’hébergement 15 3. L’accès à la vidéo 17
F. Les nouveaux outils vidéo 19
G. Conclusion 20
EVENTATTITUDE : ANALYSE CRITIQUE 22
A. L’entreprise 22 1. Historique 23 2. Valeurs de l’entreprise 24 3. Type de clients 24 4. Produits et services proposés 25
84
B. Objectifs de communication 28 1. Réputation 28 2. Information 29
C. Outils de communication 29 1. Catalogue « Playground 11 » 29 2. Site Internet 30 3. Réseaux sociaux 30
D. La concurrence 34
E. Conclusion 34
RECOMMANDATIONS 35
A. Usage actuel de la vidéo chez Eventattitude 35 1. Types de vidéos produites 35 2. Intégration 36
B. Pourquoi s’axer sur la vidéo ? 37
C. Composants d’une vidéo de branding 38 1. Présence de la marque 38 2. Quelle langue choisir ? 40 3. Quelle est la durée idéale ? 41 4. Garder son audimat jusqu’à la fin 43 5. Vidéo virales et sociétés de partage 44 6. Techniques de diffusion 44 7. Behind the scenes 45
D. Proposition : vidéo de branding 46 1. Message de la vidéo 46 2. Propositions de scénarii 46 3. Autres pistes envisagées 49
E. Autres modèles vidéo 49 1. Blog/Vlog 49 2. Tutoriels 51
F. Planification et intégration 51
G. Conclusion 52
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FR
Eventattitude est une entreprise spécialisée dans l’apport à d’autres entreprises de
solutions créatives pour engager une conversation entre ces entreprises et leurs clients
respectifs. Utilisant principalement son site Web, les réseaux sociaux et divers outils du
Web, Eventattitude s’est créé une image d’entreprise dynamique et efficace. Alors que la
vidéo prend actuellement son envol avec de multiples nouveaux usages en ligne,
Eventattitude stagne dans une position en retard sur la norme. Par nos
recommandations, nous leur avons suggéré diverses propositions comme une vidéo de
branding, des vlogs ou autres options à intégrer dans leur communication.
NL
Eventattitude is een bedrijf gespecialiseerd in het dienstenaanbod van creatieve
oplossingen voor andere bedrijven om een gesprek samen met hun klanten te hebben.
Ze raken op hun website, sociale netwerken en andere web instrumenten om te
communiceren. Eventattitude heeft zichzelf een imago van een dynamisch en efficiënt
bedrijf gebouwd. Aangezien video media een ongelooflijke groei met nieuwe online
gereedschappen kent, staat Eventattitude nog in oude gewoontes. We hebben enkele
voorstellen gemaakt, bijvoorbeeld een gebrande video, vlogs of andere opties om hun
communicatie te verbeteren.
EN
Eventattitude is a company that has specialized in bringing creative solutions to other
companies in order for them to start a conversation with their own clients. Using mostly
its website, social networks and other web tools, Eventattitude created itself an image of
dynamism and efficiency. Now that video is skyrocketing with many new online
opportunities, Eventattitude his stagnating and staying a bit left behind. Within our
recommendations, we suggested several ideas such as video branding, vlogs or tutorials
to get included in their communication.