memoire tipasa
TRANSCRIPT
IntroductionSituation
La wilaya de Tipasa fait partie de la région nord centre fortement urbanisée et
polarisante à la fois, Jouissant d’atouts majeurs économiques, touristiques et
naturels, la mettant à l’avant garde du reste Du territoire national.
Elle ne cesse de reproduire les effets des différents déséquilibres et inégalités
induits par l’attractivité de la métropole.
Elle est limitée géographiquement par :
- la mer méditerranéenne au Nord
- la wilaya de Blida au Sud
- la wilaya d’Alger à l’Est
- la wilaya de Chlef à l’Ouest
la wilaya de Ain Defla au sud ouest
La Commune de Tipasa érigée chef-lieu de wilaya en 1985, se situe dans les
couffins Ouest du Sahel d’Alger et dans la partie Est du Massif du Chenoua et la
vallée de l’oued Nador. Elle se trouve à 80 km d’Alger et couvre une superficie
d’environ 7000 Ha. Elle regroupe une population de
Habitants, Le territoire de la wilaya de Tipasa couvre une superficie de 1707 Km².
Elle est limitée :
- Au Nord par la mer méditerranée
- Au Sud par les Communes de Sidi Rached et de Nador
- A l’Est par la Commune de Aïn Tagourait
- A l’Ouest, par la Commune de Cherchell.
.
Aperçu HistoriqueHistorique
Le peuplement de la région de Tipasa, au même
titre que l’ensemble du pays a connu plusieurs
civilisations. D’importants témoignages subsistent
et constituent aujourd’hui un patrimoine historique
et culturel indéniable notamment à Cherchell et
Tipasa.
TIPASA à l’époque préhistorique (Au milieu du 3eme millénaire AV. J C ) :
Les hommes se sont abrités dans les grottes du littorale, à l’Est comme à l’Ouest de Tipasa, à proximité des rivages. Ce choix leurs permettaient de combiner à la fois: la chasse dans la montagne, et la récolte des produits de la mer à des fins alimentaires ou esthétique.
Un peu plus tard du 4e au 3e siècle avant J-C, ils commençaient à s’intéresser aux terres
fertiles, donc s’organiser en tribus dans la région pour développer par la suite la technique
d’agriculture ; ce qui a permis aux agriculteurs d’obtenir une production supérieure à leur
demande propre.
TIPASA à l’époque phénicienne (1er siècle AV-J) :
A cette époque, Tipasa n’est pas restée en dehors du mouvement d’expansion phénicienne à travers le bassin méditerranéen. Au début, elle était une escale parmi d’autres, échelonnées tous les 30 à 50Km sur la côte méditerranéenne située entre ICOSIUM (ALGER) et IOL (CHERCHELL) ; d’où est l’origine de son appellation ainsi que le rôle primitif de son établissement. Elle devient par la suite un comptoir maritime. De cette époque, toutes les traces d’urbanisation avaient disparues, et seules les nécropoles demeurent témoins de celles-ci.
« La création de Tipasa, remonte vers le 5éme 6e siècle avant J.C, par ces mêmes
phéniciens. Le nom de « Tipasa « signifiait pour eux « lieu de passage «, donc
Tipasa fut un comptoir commercial. (…) ; s’appuyant sur des arguments techniques
et sur la présence de vestiges répartis le long de la cote nord africaine , nombreux
sont les historiens qui soutiennent que les escales du type de Tipasa étaient
échelonnées sur le littoral tous les 50 Km environs » . (Mounir Bouchenaki).
L’établissement des phéniciens à Tipasa fût précédé par la présence de deux îlots, face au promontoire Est du site, qui représente leur première escale.La plupart des historiens, archéologues et écrivains, ce sont mis d’accord sur les paramètres qui ont conditionné le choix de ce site et qui se résument à :La situation stratégique (de défense militaire).Un lieu de contact avec les autochtones.Choix techniques. (fertilité des terres et présence de sources d’eau).L’importance de la ville phénicienne , est aujourd’hui, incontestable , du fait de la
présence de nécropoles Est et Ouest et la découverte récemment d’un Tophet qui
est un espace non bâti , lieu de sacrifice avec idole et relié à un forum. 11 est connu
que le comptoir primitif donna naissance à une nécropole primitive, qui
s’agrandissait au fur et à mesure de la croissance incitant les citoyens à créer une
autre nécropole du côté ouest.
TIPASA à l’époque romaine :
Les romains ont détruit tout ce qui était Carthaginois en effaçant ainsi les traces de
toutes les périodes précédentes.Juste après son annexion à Rome par l’empereur
Claude, les Romains ont réussit à établir une paix relativement durable avec les
autochtones.
C’est une preuve que les villes romaines n’étaient pas dotées de remparts à l’aube
de leurs annexions, mais il est très important de rappe1er qu’en 46 après J.C, 1’
empereur Claude accorda à Tipasa un statut municipal en lui octroyant le droit latin
A partir des recherches menées durant plusieurs décennies , il apparaît que le noyau
primitif se situait sur le promontoire central, d’ailleurs, c’est dans la partie
inférieure de la colline centrale du site qu’on suppose avoir trouvé les traces de
la première muraille qui fermait le site du coté Sud Ouest , puis les nécropoles ont
été établies à l’Est et à l’Ouest de la muraille .
L’annexion de Tipasa s’est matérialisée par la construction de la ville romaine
primitive, dotée d’une enceinte avec des édifices d’intérêts communs édilitaires et de
spectacles, qui sont : L’enceinte ; Le forum ; La basilique judiciaire ; Le capitole ; Le
curie ; …
Entre 145- 150 après J.C, Tipasa fût élevée au rang de colonie et se voit dotée
d’une autre enceinte de 22OO m de longueur, de 5,5 m de hauteur et 1.6 m
d’épaisseur.
Au delà du noyau primitif décrit auparavant -configuré par le croisement de deux
grands axes orthogonaux- semble évoluer vers la même direction que le noyau
primitif, une extension urbaine , ayant presque la même taille que le module
précédant . On érigea ainsi deux autres axes générateurs urbains (Cardo
Maximus et Décumanus Maximus) , dont l’édification de monuments collectifs de
spectacle . Ils se retrouvèrent en cette période en dehors de l’emprise urbaine,
vu leurs tailles exceptionnelles, et leurs caractères particuliers.
Cette étape d’évolution de la ville se caractérise par l’édification d’une grande
enceinte, et la centuriation des terres agricoles .
La densification des espaces libres intra-muros s’est faite suivant la logique et la
direction de la centuriation urbaine . Ainsi, le système de voierie urbaine s’est
conformé à cette réalité complexe du lieu qui est assez mutée et compromise . Ce
qui nous explique aujourd’hui, la non concordance du schéma urbain de la ville de
Tipasa avec le modèle opératoire de la ville romaine en général.
Au 3ème siècle après J.C, le christianisme fait son apparition à Tipasa ; se consolida
au 4e siècle et se concrétisa sur le terrain par la transformation des édifices païens,
tels que les temples et aussi la construction de nouveaux édifices religieux à
l’intérieur tout comme à l’extérieur de l’enceinte, comme la grande basilique de
1’Evéque Alexandre, la basilique de Sainte Salsa, la basilique Pierre et Paul, en
respectant la structure de la cité romaine.
TIPASA à l’époque Vandale et Byzantine :En 429 après J.C , les tribus Vandales accostèrent sur le rivage du Maghreb , leur
marche vers l’Est fut rapide , et en 430 ils occupèrent la ville de Tipasa et
détruisirent le rempart pour faire de celle-ci une ville ouverte .
Quand à. l’époque Byzantine, elle a commencée en 533, mais n’a laissé que peu de
traces, le port de Tipasa n’a pu connaître qu’une occupation temporaire , certaines
basiliques ( Sainte Salsa et St Pierre et Paul ) ont fait l’objet de remaniements
pouvant être attribués aux Byzantins .
TIPASA à l’époque Musulmane : Du IXe au XVe siècle , Tipasa fait partie des dynasties locales : les Rustumides ,
les Fatimides , les Zirides puis les Abdelwadîtes , dont la contribution au
développement urbanistique de Tipasa est inexistante sur le terrain , ce qui
amena trois hypothèses possibles :
Utilisation des vestiges de la cité romaine trouvés d’une façon sporadique.
Rajout de structures minimes aux structures romaines qui avaient disparu avec
le temps.
La cité de Tipasa ne fut pas occupée par les musulmans, mais son territoire fut
simplement géré par le pouvoir des dynasties qui se sont succédées en Afrique du
Nord.
Tipasa à l’époque coloniale :Les français s’intéressaient à TIPASA qui relève d’une situation stratégique, dotée
surtout d’une importance économique grâce à la fertilité de ses terres agricoles.
Phase (I) : 1854-1861:
Les premières intentions coloniales visaient la point du 1er plan de colonisation « Demonchy » en création d’une grande ville ; désormais une mise au 1853.Le 25 mars 1853, la commission chargée de mettre à jour, le plan de colonisation de Tipasa, choisit le site de l’ancienne ville comme emplacement du nouveau centre.
L’établissement de ce plan, coïncida avec le mouvement de récupération et de
revalorisation des monuments historiques de l’époque, ce qui explique la prise
en charge de monuments comme le nymphée, l’amphithéâtre, le théâtre et
l’infrastructure de la ville romaine, découverts dés 1849, dans la nouvelle
structure de la ville. .
Par décret du 12 août 1854, le gouvernement. accorda a un entrepreneur
parisien , Mr Demonchy , une concession agricole de 2672 ha , en contre partie ,
l’état s’engageait à réaliser le nivellement des rues , des places , à achever la
route Tipasa- Marengo , et à construire une église et une école .
Les premiers tracés formant le noyau villageois de Tipasa, sont, en réalité des
trames urbaines définitives, car les extensions jusqu’à 1948, ne sont que des
remplissage d’îlots, et de la réalisation des voies, prea1ab1ements dressés
dans les premiers projets urbains de 1854.Le caractère principal de la trame
viaire de ce noyau ancien, réside dans la symétrie de l’axe Nord-Sud et dans la
régularité formelle et caractérielle de 1’espace.
Phase (II). 1854-1886 : C’est une période qui coïncide avec l’arrivée d’une grande vague de colon. Le
centre se distingue par la construction de ses édifices principaux qui sont la
mairie, l’église et l’école. Ce village occupait un
plateau central au milieu des terres agricoles .Il
fut édifié sur les décombres de la cité antique
où les tracés préexistants furent les éléments
générateurs structurants l’implantation coloniale
.Il s’inscrit dans un rectangle, caractérisé par
ses limites: au Nord la mer, à l’Est et à l’Ouest les sites archéologiques, au Sud
les terres agricoles.
Le bâti se caractérisait par l’alignement à la rue. Les maisons sont d’un seul
niveau couvertes d’une toiture en tuile à double pente. Le système constructif
repose sur le système de mur porteur en pierre.
Phase (III). 1861 -1948 :À cette époque le village connaît des extensions du noyau de base. Elles se sont
réalisées comme suit :
En 1864 : L’extension vers le Nord-Ouest par la construction de l’Ilot industriel
CHAIX TREMAUX.
En 1925 : L’extension vers le Sud-Ouest par la construction de l’Ilot de
BOURGARD suivie d’une extension vers l’Est.
En 1948 : la construction du port marque une dernière extension vers le Nord.
Tout en suivant la même trame et en respectant les limites des sites antiques.
Jusque là le village se caractérisait par :
La place du village: Elle garde toujours son aspect polaire dû aux densifications des
îlots qui la limitent et qui lui confèrent des parois continues. Son caractère est
renforcé par des édifices spécialisés : (mairies, église, maison des sœurs), ainsi que
les commerces qui la bordent.
Le quai du port : C’est une partie importante
de la ville ; elle constitue un seuil principal de
la ville vers la mer. Le quai du port occupe
une position excentrée par rapport au village.
Ce fut un espace libre sans aucun
aménagement particulier.
Le bâti : La densification du centre a
accentué la continuité des bâtisses en
passant d’une occupation ponctuelle à une occupation linéaire ce qui donne une
vision continue de l’espace : mitoyenneté du bâti le long des parcours. La
construction à l’intérieur de la parcelle a engendré une hiérarchie de l’espace non
bâti : privé - commun - public. Ce qui a conduit à une confusion entre espace
privé/public.
Phase (IV). 1959 -1962 :
En 1959 : le mode de croissance change car il prend la
direction Sud avec la création de la cité Oued Merzoug
et la cité HLM dans le cadre du plan de Constantine
(1958-1962).
Cette rupture s’explique par l’hypothèse, qu’on ait
choisi le lieu le plus favorable par sa position au
sommet qui permet de dominer la mer, par son
orientation différente des autres exposés aux vents
d’hiver... La cité HLM fut édifiée sur un plateau, elle est constituée de bâtiments
juxtaposés d’une manière ponctuelle.
Epoque post Indépendance : de 1984 à nos jours :
A partir de 1962 jusqu’à 1984, la ville de TIPASA a connu une expansion qui avait
donné deux formes d’extensions distinctes :
Une densification des Ilots à l’intérieur du village .Les cours intérieures ou les jardins
avaient constitué une véritable réserve foncière qui ont été franchies par des
chemins d’accès.
Potentialités et atouts de la Ville de Tipasa
Potentalité Culturelle
Le site archéologique de Tipasa avec son
mausolée royal a été classé sur la liste du
patrimoine mondial de l’humanité le 17
décembre 1982. Il y figure parmi les six autres
sites : Tassili (1982), Djemila (1982), Timgad
(1982), Qualâa des Beni Hammad (1980),
Vallée du M’Zab (1982) et la Casbah d’Alger
(1992).
Le site archéologique de Tipasa revêt une singularité géologique, écologique,
historique et de culture agraire qui sont intégrés dans un milieu naturel de
façon à former une entité représentative. Telles furent les critères selon
lesquelles le site a été porté sur la liste du
patrimoine universel.
Deux parcs archéologiques situés de part
et d’autre du centre historique s’étalant sur environ soixante hectares.
Le centre historique classé.
POTENTIALITES AGRICOLES
Les terres agricoles constituent la principale ressource économique de la
commune, elles se
Présentent sous forme :
- D’exploitations agricoles collectifves (EAC)
- D’exploitations agricoles individuelles (EAI)
- terrains agricoles privés
Elles englobent une superficie 2338 Ha et représentent environ 35% de la
superficie globale de la commune.
Etude de la zone d’intervention Choix et critère de la zone d’intervention
Il est prévu sur la partie est de la commune, il longe la pénétrante (cw106).limité au nord par RN11 et au sud par oued Merzoug, crée spécialement dans l’objectif de rehaussé l’image de la commune de chef lieu de la wilaya et la rendre au même titre des autres Wilayates, aujourd’hui ce pole connaît un début d’affectation de site notamment école nationale de tourisme , d’autre équipements de haut niveau vont être injecter dans ce pole a fin que cette wilaya puisse rayonnée à l’échelle national et même international .
Analyse du site d’intervention Délimitation de la zone d’interventionLa Carte
Accessibilité
Notre site d’intervention est accessible au nord par la RN11, de l’est par le chemin
wilaya CW106
Population
Au dernier recensement général de la population et de l’habitat en 1998, la commune
de
Tipasa comptait 21 915 habitants, en l’an 2006 elle a été estimée à 27 450
habitants
Regroupés comme suit :
Agglomération chef lieu 14 320 habitants soit 52%
Agglomerations secondaires 6120 habitants soit 22 %
Zone éparse 7070 habitants soit 26%
Réseaux Divers
1. Voirie
La commune dispose d’un réseau routier composé de routes nationales, de chemins
de wilaya, de chemins ruraux, de chemins vicinaux et de pistes agricoles.
La commune est desservie par un réseau routier relativement bien maillé composé
de liaisons régionales qui servent de relais entre els différents centres de
peuplement ou d’activité, et de liaisons qui véhiculent les échanges avec les wilayas
limitrophes (Alger- Blida- Cherchell et Hadjout).
Réseau primaire
Route nationale n°11
Prenant origine à la wilaya d’Alger, la RN 11 traverse la commune dans sa partie
Nord longeant le littoral, elle passe par plusieurs villes côtières dont (Bousmail-
Fouka- Ain Tagrourait et Cherchell).
Elle présente un axe bidirectionnel d’une largeur de chaussée de 7 à11 m et des
accotements de 3 m de part et d’autre.
Chemin de wilaya CW 106
Ce chemin longe le chef lieu en sa limite Est du Nord au Sud, permettant la relation
vers le Sud de la commune et la desserte des douars Esserhane et Benkheira, il
débute de la RN 11 pour se brancher sur la route nationale N° 67.
C’est un axe bidirectionnel qui présente une largeur de chaussée de 7,00 m et des
accotements de 1,5m de part et d’autre.
Chemin de wilaya 109
Ce chemin est une voie côtière qui contourne le mont de Chenoua dans sa partie
Nord.Il assure la liaison avec Cherchell en passant par les agglomérations de Beldj,
M’Rabet et Douar Benaouda ainsi que la ville de Chenoua.
Pénétrante
A ces deux axes principaux RN 11et la voie express s’est ajoutée un réseau
relativement dense de pénétrante Nord-Sud permettant les échanges inter régionaux
et favorisant les centres d’activités particulièrement agricoles vu que le secteur
agricole est le principal secteur d’activité économique de la région.
Réseau secondaire
Le réseau secondaire existant est constitué en général de chemins ruraux et
chemins vicinaux (CR1 -CV1-CV2-CV3 et CV10)
Ces chemins sont en général goudronnés, certains sont en assez bon état d’autres
sont dégradés par les engins agricoles
L’emprise des voies varie de 4 à 5 m.
Réseau tertiaire
Le réseau tertiaire est constitué de voies de desserte permettant les déplacements à
l’intérieur d’une agglomération telle que le chef lieu, son réseau tertiaire se présente
en forme de rames bien régulières, l’état de ces voies est en général bon.
Pistes
Il existe plusieurs pistes permettant les déplacements à travers les terrains agricoles
dans tout le périmètre de la commune.
B) CONTRAINTES ET SERVITUDES
Les contraintes existantes au niveau du périmètre de notre étude sont
Réseau de transport d’énergie
La ligne moyenne tension MT qui assure l’alimentation de la commune de Tipaza en
la traversant d’Est en Ouest, elle nécessité une zone de servitude de 15,00 m.
Réseau de gaz
La conduite de gaz à haute pression qui débouche du poste de détente situé à
l’Ouest de la ville u Sud de Matares nécessite une zone de servitude de 75,00 m.
Réseau de communication
o La voie express qui nécessite une zone de servitude de 50,00 m.
o La route nationale RN 11 nécessite une zone de servitude de 25,00 m
de part et d’autre à partir de l’axe en milieu urbain et de 30,00 m en
dehors.
o Chemins de wilaya CW 106 et CW 109
Une zone de servitude de 25,00 m est nécessaire hors le périmètre urbaine et un
recul de 6,00 m à partir de la bordure du trottoir en zone urbaine afin de préserver
pour leur développement futur.
ALIMENTATION EN EAU POTABLE :
L’agglomération chef lieu de TIPAZA est alimentée à partir de plusieurs réservoirs de
capacités respectives de (2x 1000m3+ 500m3), 2x500 m3 et 2000 m3 en bon état de types
semi enterrés.
L’arrivée de l’eau à ces réservoirs est assurée à partir d’un réservoir tampon de capacité
2000 m3 qui est alimenté à partir du barrage boukerdane.
À partir de ces réservoirs de stockages se fait la distribution de trois étages dont les réservoirs
(2x1000 m3 + un réservoir 500m3) assure l’alimentation du 1ere étage gravitairement.
A partir d’une station de pompage située à proximité des réservoirs (1000m3 +500 m3) l’eau
est refoulée vers le réservoir jumelé 2x500 m3 à travers une conduite de diamétre 200mm en
fonte qui sert à alimenter le 2 ème étage.
ASSAINISSEMENT :
La commune de TIPAZA est située dans le bassin versant de oued NADOR.
Les eaux usées et pluviales sont
acheminées vers la mer sans aucun
prétraitement à travers des collecteurs de
diamètre allant de 300mm à 1000mm
dont l’état varie de bon , moyen à
mauvais .
Le chef lieu de la commune de TIPAZA est situé dans le bassin versant de Oued
Nador qui converge vers la mer.
Les eaux usées et pluviales sont drainées vers la mer sans aucun prétraitement.
Le réseau d’assainissement existant au niveau du chef lieu est de type séparatif
constitué de conduites d’eaux usées et conduites d’eaux pluviales dont les diamétres
varient de 300 mm à 600 mm en béton armé pour les eaux usées et de diamétre 800
a 1200 mm en beton armé.
L’état de ce réseau varie entre bon, moyen et vétuste.
La cité nouvelle est assainie, son réseau d’assainissement est raccordé au réseau
d’assainissement existant du chef lieu.
Le nombre de rejets répertoriés au niveau de l’agglomération chef lieu est
d’environ 6 points de rejets (3 rejets eaux usées et 4 rejets eaux pluviales)
directement vers la mer sans aucun traitement.
Remarque : un projet de réalisation du schéma directeur d’assainissement à
été lancé par les services de l’hydraulique ou une station d’épuration est en
cour de réalisation à proximité du CW109 située entre Tipaza et Chenoua dont
l’objectif est de prendre en charge les eaux usées du chef lieu, de
l’agglomération secondaire de Chenoua et de la commune de Nador qui sont
actuellement déversées sans aucun prétraitement.
Géotechnie Et Risques Majeurs
Morphologie et aperçu tectonique
LA GEOMORPHOLOGIE :
La plaine de Tipaza s’inscrit dans une large cuvette en forme d’hémicycle qui continue à se glisser et s’enfoncer sous le massif de Chenoua en le soulevant de puis plus de 200 000 ans. Ces mouvements morpho – tectoniques rendent instable le substrat de Tipaza et se forment des zones de ruptures par flexion sur la roche et provoquent des zones d’effondrement en bloc des promontoires côtiers. La succession des criques et des promontoires est donc conséquence de ces mouvements.
Aspect morpho – tectonique du site de Tipaza :
La commune de Tipaza est subdivisée naturellement en trois ensembles géomorphologiques qui sont les suivants :
Le massif de Chenoua à l’Ouest. Les contreforts du Sahel à l’Est. La vallée d’Oued Nador.
Morphologie du Sahel d’Alger (Vue en 3 D):LES PENTES
La carte des levés topographique, reflète clairement la différence qui existe entre la valeur des pentes du flanc Sud des collines qui dépasse largement les 20% et celle de la plaine où elle n’atteint guère le 01% :
Pentes de 0 – 05% : Comme on l’a déjà dit, cette marge de pente couvre la totalité de la plaine et c’est ce qui nous donne une petite superficie par rapport au périmètre communal. elle occupe la vallée de Oued Nador et l’ancien Lac Halloula au Sud-Est et bande étroite le long du littoral.
Pentes de 05 – 15% : Ces dernières directement liées aux abords immédiats des premiers contreforts du bourrelet Sahélien et localement, le long de la ligne de crête.
Pentes de 15 – 20% : De grande importance que les autres pentes (en surface), elles forment la transition entre les pentes supérieures à 20 % et celle des pentes de 10 – 15 %, occupent les contreforts du Sahel.
Pentes supérieures à 20 % : Elles présentent le flanc supérieur des collines vers le Nord – Est du site et elle englobe le massif de Chenoua, et une longue bande au Nord-Est du site.
Classification selon le paramètre « Pente du terrain et Fondations »
Climatologie :
une ville côtière jouissant d’un climat méditerranéen, caractérisé par un
hiver frais et pluvieux et un été chaud.
1. Les Températures :
Les données disponibles, concernant les températures moyennes mensuelles et annuelles, couvrent une période de 12 ans (1980 -1992) et résumées dans le tableau suivant :
Mois J F M A M J J A S O N D MoyT max(°C) 15.9 15.8 17.2 18.6 20.3 23.6 26.9 27.6 26.2 23.5 20.1 16.8 21.04T min(°C) 10.7 10.7 12.0 13.6 15.7 18.4 21.1 22.2 20.9 18.5 15.1 12.6 15.97T moy(°C) 13.3 13.3 14.6 16.1 18.0 21.0 24.0 24.9 23.5 21.0 17.6 14.4 18.5
Tableau de Températures moyennes mensuelles, période (1980 – 1992)
Les valeurs de la température moyenne mensuelle observées dans la région, indiquent des températures douces avec des valeurs moyennes variant de 24.9 au mois d’Août et de 13.25 au mois de Février. On peut distinguer deux saisons :
Une saison chaude, s’étalant du mois de juin au mois d’Octobre, avec un maximum au mois d’Aout (27.6°C).
Une saison froide, qui s’étale du mois de Novembre au mois de Mai, avec un minimum au mois de Janvier (10.7°C).
2. La pluviométrie :Les données de la précipitation dans la région de Tipasa, disponibles au niveau de l’ANRH.
o Les précipitations mensuelles : Les données de la précipitation des précipitations mensuelles couvrent une période de 12 ans (1988 -1999) et résumées dans le tableau suivant :
Mois J F M A M J J A S O N D MoyP (mm) 60.21 52.95 46.95 49.24 31.41 4.53 0.87 7.5 31.9 36.4 68.1 64.62 500
Tableau de Précipitations moyennes mensuelles, période (1988 – 1999)
Pour la période (1988 – 1999), la région de Tipasa a enregistrée une lame d’eau moyenne mesurée d’environs 500 mm. La période pluvieuse s’étale du mois de Novembre au mois de Janvier, les mois de Novembre et Décembre étant les plus pluvieux avec des valeurs moyennes de 68.1 mm et de 64.62 mm respectivement, les mois de Juin et Juillet sont les plus secs avec des valeurs moyenne de 4.53 mm et 0.87 mm respectivement.
o Les précipitations annuelles : les valeurs moyennes annuelles des précipitations dans la région de Tipasa, durant la période 1988 – 1999, sont résumées dans le tableau suivant :
Année
1988 1989 1990 1991
1992
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999
P (mm)
480.5
337.1
383.5
619 313 273.2
514.4
588.3
263.1
421.8
485.2
588.1
Tableau de Précipitations moyennes annuelles, période (1988 – 1999)
La distribution des valeurs moyennes annuelles des précipitations pour la période 1988 – 1999, indique une pluviométrie irrégulière d’une année à l’autre, mais généralement forte pouvant atteindre les 588 mm. L’alternance des périodes sèches et pluvieuses caractérise un climat méditerranéen avec un régime d’averses torrentielles.
3. Les vents :
Un vent faible à modéré, frais et humide d’Est souffle de Mai en Octobre, tandis que le vent d’Ouest souffle de Novembre en Mai apportent les pluies. Le sirocco se manifeste 14 jours / an en moyenne pendant la période estivale juillet et Août.A Tipasa l’intensité du vent est assez forte sur la façade maritime. Les vents dominants de direction Nord- Ouest en hiver et Nord Est en été
Géotechnique La partie Est de Tipaza qui englobe tous les terrains favorables à la construction.Ces terrains sont aptes à l’urbanisation, ils constituent une bonne assise de fondation, Leurs pentes sont en général assez douce dans l’ensemble (≤ 15%), mais de fortes pentes (Plus de dans l’Astien ne modifient en rien l’aptitude de ces terrains. La nappe phréatique n’est pas superficielle.
Risques majeurs
Sismicité
Quatre mois après le séisme du Mont Chenoua du 29 Octobre 1989, un séisme de magnitude modéré Ms=4.9 a secoué la région de Tipaza le 09 février 1990. La carte des isoséistes suivante montre un allongement dans la direction Nord Est- Sud Ouest. Cette direction est similaire à celle de la tendance générale des répliques.
Carte des intensités du séisme ( par échelle MSK) du 29 Octobre
1989 (In Meghraoui 1991).
La ville de Tipasa est une localité sismiquement active dont les degrés mir cal peuvent
atteindrent jusqu'à 8°. La ville coloniale est bâtie sur un recouvrement alluvionnaire qui
pourrait focaliser et amplifier les signaux sismiques entraînant ainsi des dégâts très
importants.
Recommandations du CNERU
1. Ne pas construire sur des failles actives ou dans leurs environs immédiats.2. Eviter de construire sur les terrains à alluvions récentes et sur les terrains
gorgés d’eau. 3. Ne pas construire sur les pentes.4. Ne pas construire sur les alluvions épaisses molles où la nappe phréatique est
peu profonde.5. Eviter les zones de couverture végétale est réduite, là où l’érosion diffuse et
intensive6. Eviter les zones où il existe des cavités dues à une érosion chimique. 7. Ne pas construire dans les fond de vallée : l’érosion agressive peut provoquer
l’arrachement de pans de terrasse.8. Ne pas dépasser une certaine hauteur en relation avec la portance de sol.
AUTRES RISQUES MAJEURS NATURELS :
L’instabilité de la région de Tipaza, montre plusieurs risques qui perturbent la stabilité des terrains :
Les inondations. Les éboulements (affaissements, écoulement). Les glissements (Fluages, coulées boueuses). Les instabilités « mixtes » qui groupent en un même lieu les deux
précédents.
STATION D’EPURATION EN COUR DE REALISATION
On citera aussi les problémes d’inondation que connaît le chef lieu durant la saison
hivernale qui causent des dégats énorme en milieu urbain, pour cela la protection de
la ville contre les inondations est nécessaire malgré la réalisation de certaines
opérations au niveau de OUED MERZOUG et sorties EST-OUEST de Tipaza (voir
plan).
Remarque
Une étude a été faites par le bureau d’étude TECHNICO HYDRO CONCEPT qui
à pour objet l’élaboration du schéma directeur de protection de la ville de
tipaza contre les inondations. Ces inondations pouvant étre provoquées par
les crues drainées par les bassins versants dominants.
2. Alimentation en Eau Potable
3. Assainissement
autres réseaux