mensuel du syndicat libÉral librement...sculptures de sable À ostende librement/juin-juillet 2014...

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DELHAIZE ANNONCE VOULOIR SE SÉPARER DE 2500 TRAVAILLEURS Qui ? Où ? Combien d’emplois réellement ? Ce sont les trois questions qui sont immédiatement venues à l’esprit des délégués CGSLB après l’annonce du plan de transformation censé garantir l’avenir de Delhaize à long terme . « Nous nous préoccupons plutôt de l’avenir des personnes qui font le succès de l’enseigne et permettent aux actionnaires d’engranger de plantureux bénéfices » réagissent les délégués CGSLB . « Gardons notre calme, étudions le dossier, voyons qui va être licencié, dans quels magasins et entrepôts, et surtout, au-delà de l’effet d’annonce, combien d’emplois la société peut réellement se permettre de supprimer dans un délai de trois ans sans mettre ses activités en péril et sans mécontenter ses clients. (à suivre) 10 ÉLECTIONS EUROPÉENNES La Confédération européenne des Syndicats interprète les résultats des élections européennes comme un avertissement à tous les partis. Les électeurs refusent l’austé- rité, le chômage et la dégrada- tion des conditions de vie. SPÉCIAL JEUNES ! 14 PROGRAMME DES FORMATIONS Inscrivez-vous ! L’objectif ? Représenter vos collègues, mais aussi leur transmettre les informa- tions et le savoir acquis, susciter avec eux le débat pour faire jaillir les solutions pragmatiques à leurs problèmes. 30 VACANCES CHÔMAGE Un chômeur a droit à quatre semaines de vacances par an. Durant cette période, il est dispensé de l’obligation d’être disponible sur le marché du travail et il peut donc séjourner à l’étranger. 19 MENSUEL DU SYNDICAT LIBÉRAL BUREAU DE DEPOT BRUXELLES X . P608646 85 e année - juin/juillet 2014 L ibrement 8 TRAVAIL ET PATERNITÉ Ce sont essentiellement les femmes qui demandent à bénéficier de mesures qui permettent de concilier la vie pro- fessionnelle et la vie de parents. Et pourquoi pas les papas ?

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Page 1: MENSUEL DU SYNDICAT LIBÉRAL Librement...SCULPTURES DE SABLE À OSTENDE LIBREMENT/JUIN-JUILLET 2014 Le coffret des meilleurs moments du Concours Reine Elisabeth de Chant 2014 se compose

DELHAIZE ANNONCE VOULOIR SESÉPARER DE 2500 TRAVAILLEURS

Qui ? Où ? Combien d’emplois réellement ? Ce sont les trois questions quisont immédiatement venues à l’esprit des délégués CGSLB après l’annoncedu plan de transformation censé garantir l’avenir de Delhaize à long terme .« Nous nous préoccupons plutôt de l’avenir des personnes qui font le succèsde l’enseigne et permettent aux actionnaires d’engranger de plantureuxbénéfices » réagissent les délégués CGSLB . « Gardons notre calme, étudionsle dossier, voyons qui va être licencié, dans quels magasins et entrepôts, etsurtout, au-delà de l’effet d’annonce, combien d’emplois la société peutréellement se permettre de supprimer dans un délai de trois ans sans mettreses activités en péril et sans mécontenter ses clients. (à suivre)

10ÉLECTIONS EUROPÉENNESLa Confédération européennedes Syndicats interprète les résultats des élections européennes comme un avertissement à tous les partis.Les électeurs refusent l’austé-rité, le chômage et la dégrada-tion des conditions de vie.

SPÉCIAL JEUNES !

14PROGRAMME DES FORMATIONSInscrivez-vous ! L’objectif ?Représenter vos collègues, maisaussi leur transmettre les informa-tions et le savoir acquis, susciteravec eux le débat pour faire jaillirles solutions pragmatiques à leursproblèmes.

30VACANCES CHÔMAGEUn chômeur a droit à quatresemaines de vacances par an.Durant cette période, il estdispensé de l’obligation d’êtredisponible sur le marché du travailet il peut donc séjourner àl’étranger.

19

M E N S U E L D U S Y N D I C AT L I B É R A L

BUREAU DE DEPOT BRUXELLES X . P608646

8 5 e a n n é e - j u i n / j u i l l e t 2 0 1 4

Librement8TRAVAIL ET PATERNITÉ

Ce sont essentiellement lesfemmes qui demandent àbénéficier de mesures qui permettent de concilier la vie pro-fessionnelle et la vie de parents.Et pourquoi pas les papas ?

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WINCARD COUPON-REPONSE OUI, je tente ma chance en renvoyant ce coupon-réponse sur une carte postale jaune à : Countdown WINCARD, Roodborstjeslaan 4 bus 3 - 1860 Meise ou j’envoie un mail à [email protected]

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N° d’affiliation CGSLB : ..................................

MON CHOIX :q CONCOURS MUSICAL REINE ELISABETH q 3D WORLD KOKSIJDE q SCULPTURES DE SABLE À OSTENDE

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c a r t e - p r i v i l è g e c g s l b2

SCULPTURES DE SABLE À OSTENDE

L I B R E M E N T / J U I N - J U I L L E T 2 0 1 4

Le coffret des meilleurs moments du Concours Reine Elisabethde Chant 2014 se compose cette année de 3 disques :CD 1 : sélection des meilleurs moments de la session de chant2014, établie par le comité de sélection ‘habituel’ constituédemembres de l’équipe du Concours Reine Elisabeth et des pro-ducteurs - directeurs artistiques travaillant spécifiquementpour le coffret ;CD 2 : coups de coeur choisis par les Six | de Zes, le groupe dessix étudiants en chant issus de l’enseignement musical supé-rieur qui ont suivi les prestations des candidats depuis la 1èreépreuve jusqu’à la finale (à l’initiative de la RTBF et de la VRT). CD 3 : Pour marquer le 25e anniversaire du Concours de Chant,le troisième disque est un florilège des grands moments du

Concours de Chant, depuis sa création en 1988 jusqu’en2011. Comprenant de nombreux inédits, ce troisième CD estaxé sur les grands airs d’opéra interprétés par les grandesvoix qui ont marqué l’histoire du Concours Chant.

Concours Musical Reine Elisabeth Le coffret 3 CD Voice 2014 disponible sur les sites www.cd-elisabeth.be et www.cmireb.be. La VRT et la RTBF sont partenaires du Concours Reine Elisabeth.

La Libre Belgique, De Morgen, Le Vif/L’Express et le Knacksont les partenaires media du coffret CD du Concours ReineElisabeth.

Pour sa deuxième édition, 3D World Magic & FunKoksijde (Coxyde) voit encore plus grand ! Toujours plusd'amusement pour toute la famille, jeunes et moinsjeunes, à l'occasion de cet événement exceptionnel où levisiteur tient la vedette.

Par rapport à la plupart des autres expositions oumusées, à 3D World Magic et Fun, il faut toucher les dif-férents panneaux, on peut sans problème faire du bruitet il est vivement conseillé de prendre des photos aumoyen de son appareil ou d'un gsm. Près de 50 nouveaux décors présentant des situationsparticulièrement drôles vous invitent à prendre la posetandis que votre famille et vos amis s'en amusent etimmortalisent la scène. Cette année 3D World Magic &

Fun Koksijde fait la part belle à l'actualité, avec notam-ment des scènes sur la Première guerre mondiale ouencore les Diables rouges. Le Doudou y fait égalementune apparition remarquée. Le rire sera donc à nouveauau rendez-vous cet été à Coxyde.

Originaire de Chine, 3D World Magic & Fun s'est imposé,dès sa première édition, comme une valeur sûre du pro-gramme estival de la côte belge. L'attraction à ne pasmanquer cet été !

Infos (visiteurs): 058/51.29.10www.3DWorldKoksijde.be www.Facebook.com/3DWorldKoksijde

ouvert du 12 juillet au 24 août : 14–18h

3D WORLD KOKSIJDE > 25 DUO TICKETS À GAGNER !

Dans un décor de sable féérique inspiré de célèbresattractions de Disneyland® Paris, des artistes dumonde entier mettent en scène vos personnagesDisney préférés.

Disneyland®Paris Sand Magic se tiendra sur lagrande plage d’Ostende à hauteur de laZeeheldenplein. Le festival est ouvert tous les jours dusamedi 28 juin au dimanche 31 août 2014 inclus, de10h à 19h. Une enceinte de sable de plusieurs mètresde haut abrite une exposition exceptionnelle de sculp-tures de sable.

Les adultes paient 12, 00 € d’accès par personne, lesétudiants, les seniors 65+ et les moins valides 10,00€ par personne. Les enfants de 4 à 11 ans paient 8,00€ par personne, l’accès est gratuit en dessous de 4ans. Le tarif groupe est valable à partir de 10 per-sonnes et offre une réduction de 2,00 € par personne.

CONCOURS MUSICAL REINE ELISABETH > 8 COFFRETS À GAGNER !

20 X 2 ENTRÉES LIBRES POUR LES DÉTENTEURS DE LA WINCARD

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L’achat des fournitures scolaires en septembre vasévèrement grever le budget des ménages. C’estpourquoi les parents reçoivent la prime de rentréeavec les allocations familiales du mois de juillet.

À proprement parler, il ne s’agit pas d’une prime derentrée scolaire puisqu’elle est également verséeaux parents d’enfants qui ne vont pas encore àl’école. Le supplément d'âge annuel est automatiquementaccordé à chaque enfant de 0 à 25 ans pour autantqu'il existe effectivement un droit aux allocationsfamiliales pour le mois de juillet, c’est-à-direjusqu’au 31 août de l’année au cours de laquelle

l’enfant atteint l’âge de 18 ans et jusqu’à l’âge de25 ans pour ceux qui poursuivent des études.

Il existe quatre catégories d’âge quidéterminent le montant de la prime.

Supplément d’âge annuel en 2014Enfant de 0 à 5 ans € 20Enfant de 6 à 11 ans € 43Enfant de 12 à 17 ans € 60Enfant de 18 à 24 ans € 80

Taux majoréDes montants plus élevés s’appliquent aux enfants

qui ouvrent le droit à des allocations familialesmajorées (parent isolé, pension, chômage, mala-die, accident, orphelins et enfants atteints d’unhandicap).

Enfant de 0 à 5 ans € 27,60Enfant de 6 à 11 ans € 58,59Enfant de 12 à 17 ans € 82,02Enfant de 18 à 24 ans € 110,42

Les parents ne doivent effectuer aucune démarchepour obtenir le supplément d’âge annuel, il estversé automatiquement, à condition que l’enfantouvre le droit aux allocations familiales.

PRIME DE RENTRÉE SCOLAIREAVEC LES ALLOCATIONS DE JUILLET

RRéunis en session plénière de la Conférence inter-nationale du Travail, les participants - dont laCGSLB - ont contribué à identifier sur le planmondial des approches stratégiques clés pourparvenir au développement de l’emploi sur labase des leçons tirées d’expériences nationalesréussies. Les représentants des travailleurs, etsurtout Sharan Burrow (Secrétaire Générale de laCSI), ont dû beaucoup insister sur le fait qu'il nesuffit pas de développer l'emploi à tout prix. Ilfaut des emplois de qualités.

A l'occasion de la 103e conférence annuelle del’Organisation internationale du Travail (OIT), laministre de l’Emploi belge, Monica De Coninck amontré son soutien à la campagne « Carton rougeau travail des enfants ». Notre Ministre s'estaussi exprimée sur les migrations. Ainsi que lesouligne l’OIT, les travailleurs migrants contri-buent à la croissance et au développement de leurpays de destination, tandis que les pays d’originebénéficient grandement de leurs envois de fondset des compétences qu’ils acquièrent pendantleur expérience à l’étranger.

Un pas pour l’économie informelleLa Conférence a décidé d’inscrire à l’ordre du jourde sa prochaine session ordinaire la question inti-tulée « Faciliter la transition de l’économie infor-melle vers l’économie formelle » pour unedeuxième discussion en vue de l’adoption d’unerecommandation. Il s’agit de pouvoir donneraccès aux normes de l’OIT à près de la moitié dela main d’œuvre dans le monde. Une place estenfin faite à la prise en compte des besoins par-ticuliers que ce soit ceux des femmes, des jeunes

ou de chaque secteur d’activité. D’ici à juin 2015,c’est aux organisations de travailleurs que noussommes de promouvoir les intérêts et les droitsdes travailleurs de l’économie informelle pour unemeilleure qualité de travail et de vie pour touspartout dans le monde.

Contre le travail forcéLa Conférence a adopté un nouveau protocole surle travail forcé. Il s’agit d’un instrument juridi-quement contraignant qui vise à faire avancer laprévention, la protection et les mesures d’indem-

nisation, ainsi qu’à redoubler d’efforts pour élimi-ner les formes contemporaines d’esclavage.Comme le rappelle l’avis du Conseil national duTravail auquel a participé la CGSLB, à l’heureactuelle, plus de 20 millions de personnes sontvictimes du travail forcé dans le monde. Bienqu’elle existe en proportion beaucoup plus res-treinte en Belgique où, sur 100 000 contrôles desservices d’inspection sociale, 50 cas sont présu-més correspondre à du travail forcé, cette situa-tion demeure très préoccupante à l’échelle mon-diale.

Conférence internationale du Travail

L’EMPLOI AU CŒUR DU DÉVELOPPEMENT

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SCT

LIMITER LA POLYVALENCEAU PROFIT DE L'EXPERTISE

Quand les frais de personnel représentent une part importantedes coûts de revient, la tentation de recourir à la sous-trai-tance pourrait être grande pour l’employeur. Toutefois, dansune entreprise où la sécurité est une préoccupation de chaqueinstant, ce ne serait pas raisonnable. « Et de toute façon, nousnous y opposerions avec la plus grande fermeté » affirmentcatégoriquement les délégués CGSLB.

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Au moment de notre rencontre avec PhilippeRios et Bernard Verbreuk, les déléguésCGSLB de la Société des Carrières duTournaisis, un grand silence a précédé ledéclenchement de la sirène. Deux minutesplus tard, un tir détachait un pan de 60 000tonnes de calcaire de la falaise de la carrière.Assez curieusement, la chute des rochersnous a été perceptible avant d’entendre lebruit feutré de l’explosion et de voir le nuagede poussière envahir le paysage. Dans une

carrière, tout prend des proportions démesu-rées. À notre échelle humaine, nous noussentons petits et fragiles au pied des enginsde chantier, nous sommes pris de vertige aubord d'un trou de 130 mètres de profondeuret 2,4 kilomètres de long où le minéral laissepeu de place au végétal.

Sécurité avant toutCe monde particulier impose un respect per-manent des règles de sécurité. « Quand il y aun accident dans une carrière au Maroc,l’entreprise organise un quart d'heure sécu-rité sur tous les sites pour expliquer pourquoiil y a eu une défaillance et comment y remé-dier » soulignent les délégués CGSLB. «Nous avons récemment suivi la formationPlay-Safe pour apprendre les effets de lafatigue et de la déconcentration sur la sécu-rité. Pendant ces deux journées, nous avonspris conscience de l’importance de l’écoute.Non seulement nous ne retenons pas tout ceque les autres nous disent, mais en plus ceque nous aurions dû faire était souventexpliqué dans la partie que nous n’avonsmême pas entendue. » Ils ont aussi apprisqu’une trop grande concentration sur unetâche, en l’occurrence compter les gesteseffectués par des personnes, empêche devoir un homme déguisé en ours passer dansle champ de vision. « Tout à nos calculs,nous n’avions réellement rien vu, c’est trèsdéconcertant. »

Lors de la journée mondiale de la sécurité, le24 avril, les cadres de direction viennent voirtout le monde à son poste de travail pour dis-cuter de ce qui pourrait être dangereux.

Avec l’expérienceLes conducteurs d’engins de chantier crai-gnent ainsi, par-dessus tout, les effets de lasomnolence. « Quand on travaille en pauseet qu’on roule 6 heures de suite, il y aimmanquablement des moments où la vigi-lance diminue. Il faut apprendre à les anti-ciper et faire des microsiestes pour récupé-rer des forces. Avec l'âge, il est plus difficilede faire la nuit. À partir 50 ans, un travail-leur peut demander à prester des horairesde jour. »Le rôle du CPPT reste capital dans lamesure où tous les jours il y a du matérielqui est renouvelé et qu’il faut vérifier àl’usage qu’il ne pose pas de problème.«Cela peut paraître un détail, mais nousavons obtenu des vestes fluos plus légèrespour l’été. La sécurité entraîne des procé-dures contraignantes et parfois un certaininconfort qu’il faut réduire. »L’expérience des hommes est déterminantepour la sécurité. « La SCT a choisi de limi-ter la polyvalence au profit de l’expertise etelle y gagne puisque chacun se trouve là oùil est le plus performant et donc le plus ren-table pour l’entreprise » analysent PhilippeRios et Bernard Verbreuk.

Philippe Rios et Bernard Verbreuk n’étaient pas contents de la manière dont lesautres syndicats menaient le dialogue social au sein de l’entreprise. Ils ontdécroché des mandats au CE et en CPPT, mais ne peuvent pas faire partie de laDélégation syndicale, car la CGSLB n’a pas de mandat en commission paritaire. « En dépit de ce handicap, qui les empêche de participer à la négociation desCCT, ils mettent tout en œuvre pour défendre les intérêts des travailleurs et lestenir au courant de ce qui se trame entre la direction et les délégués » expliqueAnne-Claire Deldicque, Secrétaire permanente.

Comme tous les jours, un tir détache 60 000 tonnes de calcaire de lafalaise. La SCT est une filiale de CCB (Italcementi Group) et HolcimGranulats (Holcim) pour mettre en commun l’exploitation des carrièresde Gaurain et de Barry (CCB) et celle du Milieu (Holcim). Suivant sacomposition chimique, le calcaire est utilisé comme granulat outransformé en ciment. Le personnel n’a pas d'inquiétude pour son emploi,malgré la taille du trou, il y en a encore pour des siècles d'exploitation.

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IIl y a environ un an, on entendait parler pour la pre-mière fois, au Conseil d’Entreprise des Cliniquesuniversitaires Saint-Luc, de la méthode Lean. Ladirection avait alors introduit ce point en présentantcette méthode sous son plus bel angle : meilleureorganisation du travail, rationalisation des procé-dures, suppression des « irritants » (problèmes d’or-ganisation, tâches inutiles, confusion des rôles)…

Afin de s’assurer un maximum de collaboration de lapart du personnel pour la mise en œuvre de Lean, ladirection avait également entamé une campagne decommunication sur les valeurs de l’entreprise : res-ponsabilité, qualité & excellence, coopération, ouver-ture au changement, respect… Tout allait pour lemieux dans le meilleur des mondes… Jusqu’aumoment où…

Analyse des tâchesDans un premier temps, les effets de la mise enœuvre de Lean ne se sont pas fait sentir sur le ter-rain. Les premières phases de son implémentationconsistent en effet en une analyse minutieuse destâches réalisées par les collaborateurs. Et dans unsecond temps, les tâches sont triées et qualifiéescomme étant essentielles ou accessoires, en fonc-tion des objectifs définis par la direction. Seules lestâches porteuses de « plus-value » aux yeux de ladirection sont alors retenues, et qualifiées d’essen-tielles. Ce n’est qu’après ce travail d’analyse et dehiérarchisation de l’utilité de ces tâches que laméthode Lean peut sortir ses effets sur le terrain.

Bilan mitigéCela fait maintenant plusieurs mois que Lean estimplémenté dans certains services des CliniquesSaint-Luc. Et force est de constater que le bilan estmitigé. Les conséquences sociales sont en effetpréoccupantes. Par exemple au service « centre deprélèvement », les effets secondaires se font déjàressentir : surcharge de travail, hyperspécialisationdes tâches, moins de variété des tâches, travailrépétitif, dévalorisation de la fonction, redéfinitiondes métiers, augmentation des rendements, pres-sion entre collègues pour atteindre les résultats,intensification du rythme de travail, démotivation dupersonnel, déshumanisation de la relation auxpatients… « On devient des robots ! », résume trèsbien une travailleuse.

Prendre positionFace à ce constat, notre équipe syndicale de Saint-Luc a fait appel à l’expertise en la matière del’équipe syndicale d’Euroclear (banque d’affaire), eten particulier celle de Denis Duval, ancien consul-tant Lean et actuellement délégué CGSLB. Plusieursrencontres entre les deux équipes syndicales ont été

organisées, au cours desquelles nos délégués deSaint-Luc ont pu bénéficier d’une explication détail-lée de la méthode Lean. Forts de leur expérience deterrain, les délégués d’Euroclear ont égalementconseillé leurs collègues de Saint-Luc sur la manièrede se positionner. Une chose est certaine, c’est quele changement est en cours, et si nous ne nous posi-tionnons pas, il se fera sans nous. La définition d’unplan d’actions s’est alors imposée, l’idée en finaleétant d’intégrer une dimension sociale forte dans lanouvelle organisation du travail définie par Lean.

Vives critiqueLean est sujet à de vives critiques de la part desorganisations syndicales et des collectifs de travail-leurs qui l’ont subie. La méthode n’est évidemmentpas nouvelle. Elle trouve ses origines dans le mondeindustriel, et en particulier chez Toyota. Par la suite,elle a notamment été adaptée pour être implémen-tée il y a une dizaine d’années dans le secteur hos-pitalier, en France et au Québec. Depuis, dans lapresse et sur internet, les commentaires et lesétudes vont bon train pour dénoncer les dérives deLean. Les conséquences graves (au niveau social) dela mise en œuvre de Lean ont pignon sur rue. Nesoyons pas non plus naïfs ! L’implémentation deLean coûte cher… même très cher. Aussi, pour ladirection, Lean doit être considéré comme un inves-

tissement… qui se doit en finale d’être rentable. Àtitre d’exemple, chez Euroclear, l’implémentation deLean a coûté 20 millions € pour 3 000 travailleurs.

Menace pour l’emploiSi l’objectif de Lean à St-Luc est la maximalisationde la performance, des pertes d’emploi sont alors àcraindre. Au-delà des menaces sur l’emploi, il estreconnu que l’implémentation de Lean peut provo-quer de graves détériorations des conditions de tra-vail : 3 standardisation des tâches liées à des

niveaux de performance prédéfinis3 turnover anormalement élevé3 performance érigée en règle3 hausse du taux d’absentéisme et du burn

out.La direction des cliniques Saint-Luc ne peut ignorertoutes ces dérives et effets négatifs possibles pourle personnel. Le défi des prochaines semaines et desprochains mois sera d’analyser le positionnement dela direction par rapport aux risques de la mise enœuvre de Lean, et de manière générale de forcer ladirection à entamer une réelle concertation sur lesujet. Aujourd’hui, la direction se contente d’infor-mer le Conseil d’Entreprise, mais cela ne suffira passi nous voulons continuer à garantir des conditionsde travail correctes aux travailleurs.

LEAN s’invite aux cliniques universitaires Saint-Luc

AU-DELÀ DES BELLES APPARENCES…LA PRUDENCE EST DE MISE !

La méthode d’organisation du travail Lean est sujette à de vives critiques de la part des organisationssyndicales aux Cliniques Saint-Luc comme partout où elle a été implémentée. L’équipe CGSLB veut yinclure une dimension sociale forte, après avoir pris conseil auprès des délégués d’Euroclear.

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De gauche à droite, Carine Schwartz (St-Luc), Daniel Dumont (Euroclear), Denis Duval (Euroclear), Yves Impens (Euroclear),Michèle Deknibber (St-Luc), Lode Lambeets (St-Luc), Michel Bruyere (St-Luc), Isabelle Bouvencourt (St-Luc), Pierre Vandevoorde(St-Luc), Jacques Dutrannois (St-Luc), Françoise Vanderwilt (St-Luc), Christelle Meneghini (St-Luc)

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Michel Delegnies sillonne les routes du Tournaisiset pousse parfois des pointes en Flandre au volantde l’une des fameuses camionnettes couleur mou-tarde du CERP pour apporter des médicaments auxpharmaciens de la région. Il a appris à profiter despauses entre ses tournées pour déstresser.

Ce qui l’aide à supporter son régime de travail à horaires coupés etses prestations du samedi, c’est le sentiment d’être utile auxpatients qui attendent leur remède avec une impatience générale-

ment proportionnelle à leur souffrance. « Même dans notre secteur,on sent que les politiques d’austérité font des dégâts » constate-t-il. « On sent une baisse des commandes après le 10 du mois ».Michel avait déposé sa candidature sur la liste de la CGSLB en2012. « J’ai changé de syndicat parce que je n’avais pas vouluparticiper à une grève générale dont je ne voyais pas l’intérêt »explique notre homme. « Il y a des gens qui ont vraiment besoin deleurs médicaments, et puis il y a des travailleurs qui ne peuventpas se permettre de faire la grève pour des raisons financières. Jene supportais plus cette manière de mettre la pression sur les tra-vailleurs qui allait jusqu’à les menacer d’aller les chercher à lamaison pour les emmener sur un piquet de grève ou à une manife-station. »

Alors qu’il a l’avantage de ne pas avoir un chef en permanence surle dos, Michel se met la pression lui-même et culpabilise lorsqu’ilest en retard à cause d’un embouteillage ou d’une crevaison, parconscience professionnelle. Il est vrai que les chauffeurs du CERPsont toujours à la bourre pour livrer aux heures promises les phar-macies et les maisons de repos. Il a voulu être délégué parce qu’ilconstatait trop de petites injustices, par exemple dans l’attributiondes belles tournées ou des horaires qui commencent tard et finis-sent tôt.

Seul sur la route la plupart du temps, il n’a pas beaucoup de con-tact avec les autres travailleurs de l’entreprise, ce qui n’est paspratique pour faire une campagne électorale efficace. « Il ne lui apas manqué beaucoup de voix pour être élu » remarque RolandFoucart, Secrétaire permanent. « Après une carrière professionnel-le bien remplie, il est fermement décidé à prendre sa pension. Ilcherche un successeur motivé pour reprendre le flambeau du syn-dicalisme libéral en prévision des élections sociales de 2016. »

RESTRUCTURATION GOEMAERELa phase 1 de la procédure Renault a été clô-turée aux abattoirs Goemaere de Mouscron. Lesinformations reçues fournies par l'entrepriseaux travailleurs ne sont pas encore complètes,mais permettent d'avancer dans la négocia-tion. Les organisations syndicales continuent àdemander des informations complémentairesafin de disposer d’une photographie complètede la société et du plan industriel susceptibled’assurer son futur.

Rappelons que dans le cadre de la réorganisa-tion judiciaire, l'employeur est dans l'obliga-tion de remettre son plan d'apurement pour la

fin du mois de juin, ce qui contraignait lesorganisations syndicales à conclure un plansocial pour cette échéance.La phase 2 de la procédure a donc été enta-mée. La direction a proposé son plan de réor-ganisation aux travailleurs, c’est-à-dire lenombre maximal de licenciements prévus (68),les conditions de départ (tant financières queconcernant le reclassement) ainsi que des pro-positions de critères sur le choix des personnesqui seraient amenées à quitter l'entreprise. Lesdiscussions se poursuivront lors de la réuniondu 17 juin.

Anne-Claire DELDICQUE

Teddy Tazi, délégué CGSLB : nous avons réussi à limiter lenombre de licenciements prévus. Le plan industriel ne nous atoutefois pas encore complètement convaincus, raison pourlaquelle nous continuons à demander des renseignementscomplémentaires.

CERP

POUR ÊTRE UTILE AUX PATIENTSQUI ATTENDENT LEURS MÉDICAMENTS

Michel Delegnies travaille au rythme de l’horaire coupé 6h55-10h, 13h-15h30, 16h30-18h30. Entre seslivraisons, il déstresse. Conduire une camionnette suppose d’être toujours attentif et concentré. La preuve :

un remplaçant se perd et n’arrive pas à terminer une tournée dans les temps.

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À court terme, ce sont les travailleurs qui craquentindividuellement. Soumis à des rythmes de travail età des horaires ingérables, même les plus solidestombent malades. Les délégués CGSLB sont mis sousrude pression, raison pour laquelle la CGSLB a décidéd’intensifier son soutien logistique et opérationnelnotamment en engageant Sophie Crombain (voirencadré) comme secrétaire permanente adjointe auxcôtés de Thierry Vuchelen et Filip Lemberechts. « Surle site de l’aéroport de Zaventem, le sort des diffé-rentes entreprises est lié » précise-t-elle. « QuandSwissport perd un contrat au profit d’Aviapartner,nous devons négocier les conditions de transfertdes travailleurs dans le cadre d’une CCT 32bis. »Plus généralement, la course à la remise du prix leplus bas entraîne toutes les entreprises dans unespirale infernale. Brussels Airport a fait le choix duvolume d’activité au détriment de la qualité desemplois comme en témoigne l’arrivée de Ryanair àZaventem.

LSG Sky ChefsMichel Gérard est délégué CGSLB chez LSG SkyChefs. À coup de rachats successifs, cette sociétéde catering dispose quasiment d’un monopole àBrussels Airport. Ancien de la Sabena, Michelaccepte très mal de devoir bâcler son travail pourrépondre aux nouvelles exigences de la direction. Àcause du manque de personnel et de matériel, ilest déjà arrivé que des avions décollent sans pla-teaux-repas, faute de dénicher quelqu’un pourconduire le camion sur la piste. Beaucoup de sala-riés commencent leur journée angoissés à l’idée dene pas pouvoir effectuer correctement leur métier.Fin mai, une grève a finalement éclaté tant lesconditions étaient devenues infernales. « Les per-sonnes qui viennent travailler à l’aéroport savent

qu’elles vont devoir faire preuve de flexibilité »reconnaît Sophie Crombain, « mais là les limitessont dépassées. Travailler dans le secteur aérienfait toujours rêver, sauf que la réalité des condi-tions de travail en ramène beaucoup vite au sol,au point de les amener à démissionner. »

SwissportChristian Marlier est délégué CGSLB chezSwissport, une entreprise de handling. Il estconfronté aux mêmes maux et aux mêmes remèdes.La direction impose la polyvalence aux travailleurspour compenser le manque de personnel et dematériel. « Or, il y a des tas de métiers différentschez nous, le nettoyage, le calcul de la répartitiondes poids dans l’avion, l’acheminement desbagages vers le bon avion et le bon terminal, le pla-cement des escaliers… nécessitent des compé-tences précises que les travailleurs n’ont pas letemps d’acquérir et qu’ils sont déjà censés ensei-gner aux nouveaux sans eux-mêmes les maîtriser. »

Suite à la perte d’un gros client, la direction deSwissport s’est pourtant débarrassée d’une cin-quantaine de personnes cet hiver, au compte-gouttes pour éviter une procédure de licenciementcollectif. « Comme elle a rapidement retrouvéd’autres clients, si ça se trouve elle va devoirréengager des travailleurs licenciés pour récupé-rer leur savoir-faire » pronostique Christian. Laconfection des horaires de travail devient un véri-table casse-tête qui aboutit à des aberrations.Les travailleurs voient leur biorythme complète-ment chamboulé par la succession de prestationsimprévisibles qui commencent un jour à 2 heuresdu matin, le lendemain à 14 heures, sans parlerdes horaires coupés… Certains sont utilisés

comme de simples bouche-trous, sans la moindreconsidération pour leur qualité de vie. Dire que lasaison touristique n’a pas encore commencé !L’aéroport de Zaventem est une véritable pou-drière. Il ne manque qu’une étincelle pour déclen-cher une explosion sociale. Nous cherchons dessolutions pour éviter les grèves, et puis un journous n’en trouverons plus…

Comité AirportLe nombre d’entreprises opérant sur le site del’aéroport de Zaventem où la CGSLB a desmandats est suffisamment important pouravoir justifié la création d’un comité Airport oùles délégués échangent des informations surce qui se passe dans leur entreprise respective.Vous pouvez suivre leur travail syndical surwww.cgslbairport.com« Le Syndicat libéral avait emporté 28 % desvoix sur le site de l’aéroport » se plaît à rappe-ler Thierry Vuchelen, Secrétaire permanentHalle-Vilvoorde. Il peut dorénavant compter surle soutien de sa nouvelle adjointe pour poursui-vre sa progression.Sophie Crombain est entrée à la Sabena en1989. Après la faillite de 2001, elle a retrouvéun emploi chez BGS, devenu Flightcare et puisracheté par Swissport. Elle a obtenu ses pre-miers mandats au CE et au CPPT aux électionsde 2008. Quand l’occasion s’est présentée dene plus faire que du syndicalisme, elle a sautédessus pour venir travailler à la CGSLB. « C'estdevenu viscéral » commente-t-elle. « J’aibesoin d’aider les gens, de me sentir utile à lasociété. » En plus de l’aéroport, Sophie s’oc-cupe du secteur non marchand sur la zoneHalle-Vilvoorde.

L’AÉROPORT DE ZAVENTEM EST UNE POUDRIÈRE SOCIALEUn an après la grève chez Swissport qui avait causé un grand émoi à la veilledes grandes vacances, les conditions de travail se sont encore détérioréesdans les entreprises de l’aéroport de Zaventem. Les employeurs tentent depallier le manque chronique de personnel par la polyvalence sans donner letemps aux travailleurs d’être formés. Plusieurs préavis de grève sont en coursil ne manque plus qu’une étincelle pour déclencher une explosion sociale.

Christian Marlier

Michel Gérard

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Il existe aujourd’hui tout un arsenal de mesures qui permettent deconcilier la vie professionnelle et la vie de parents, mais ce sontessentiellement les femmes qui demandent à en bénéficier.Pourtant, 75 % des hommes déclarent vouloirs’impliquer davantage dans leur vie de familleet y passer plus de temps. Mais un papa surdeux reconnaît avoir des difficultés à réaliserconcrètement ce souhait... ce qui ne manquepas de générer du stress.

Un atout pour l’entrepriseCe que le guide souhaite montrer c’est qu’unepolitique RH qui prend en compte la dimensionparentale du travailleur est un atout pour uneentreprise. Une étude à même démontré que100 euros investis dans la parentalité génèrentun retour sur investissement de 108 euros.

Au-delà de cet aspect pécuniaire, le guide meten avant d’autres effets bénéfiques : une aug-mentation du taux de retour au travail aprèsl’arrivée d’un enfant, un allongement du temps de travail lors de laréintégration, une meilleure disponibilité, une plus grande mobilitéet bien entendu plus de motivation. Du côté de l’image de l’entre-prise, il a été relevé une amélioration de son attractivité, une dimi-

nution du turn-over, la diversification des talents… et un effetsecondaire non négligeable, la plus grande présence de femmes àdes postes à responsabilités.

Sans surcoûtBref, une politique du personnel ciblée surune meilleure conciliation profite à tous lesacteurs pour autant qu’elle ait été concertéeet acceptée par tous.

Le guide offre un mode d’emploi aux entre-prises pour la mise en place d’une telle poli-tique qui, il est important de le souligner, negénère pas toujours de coût supplémentaire :flexibilité, gestion des horaires de réunion,offre de services (accueil extrascolaire, titres-services…).

Ce guide est disponible au Cabinet duSecrétaire d’État aux Familles au numéro :02.238.28.11 et est téléchargeable sur le

site www.courard.belgium.be

« Travail et paternité. Pourquoi et comment promouvoir l’équilibre ? »

Travail et paternité

UN ÉQUILIBRE À TROUVER Le 8 juin c’était la fête des pères ! Une belle occasion pour voir paraître une nou-velle brochure relative à la paternité au travail. Il s’agit de la brochure « Travail etpaternité. Pourquoi et comment promouvoir l’équilibre ? » dont la finalité est d’in-citer les entreprises à écouter le père derrière le travailleur et à favoriser l’équili-bre dans le temps passé entre le travail et la famille (et inversement).

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Aux yeux de certains, les résolutions d’un congrèsd’une telle ampleur – 1 500 délégués représen-tant 325 organisations actives dans 161 pays -ressemblent à un catalogue de vœux pieux dont laréalisation dépendrait du bon vouloir des puis-sances financières et politiques. Or, il ressort destémoignages poignants des délégués venusdécrire les conditions de travail dans leur paysque, partout dans le monde, des gens croient auxbienfaits de l’action syndicale pour améliorer lesort de la population et sont prêts à se battre,parfois même à risquer leur vie, pour leurs convic-tions.

Croissance syndicaleFace aux forces de l’argent, aux institutions inter-nationales et aux États, les travailleurs se sententabandonnés. Seules solutions : être plus nombreuxà revendiquer et renforcer la solidarité. La CSI s’estfixé comme objectif de syndicaliser 20 millions detravailleurs en plus dans le monde. Il faut créer dessyndicats là où il n’y en a pas encore, mener descampagnes de recrutement de membres, organiserles travailleurs dans les groupes les plus éloignésdu fait syndical, dans l’économie informelle, chezles jeunes, chez les migrants et chez les femmes.Ce n’est que par la négociation collective que l’onpeut satisfaire les revendications des travailleurset garantir leurs droits légaux.

Emplois durablesDans la société moderne mondiale, l’épanouisse-ment passe généralement par un emploi durableprocurant des revenus sûrs et une protectionsociale. Des taux de chômage élevés sans précé-dent, l’emploi précaire et informel et la chute dessalaires dans le monde entier ont créé un cerclevicieux de risques économiques et sociaux. La CSIplaide en faveur de modèles économiques alter-natifs. La négociation collective, des salairesminimums vitaux, la protection sociale et la jus-tice fiscale sont les meilleurs outils distributifspour combattre les inégalités.

Réalisation des droitsComme l’a souligné l’ancien secrétaire général dela COSATU Jay Naidoo : « rien ne sert d’avoir desdroits s’ils ne peuvent être mis en pratique ! » Lescatastrophes du Rana Plaza au Bangladesh, lestroubles en Ukraine, la catastrophe minière enTurquie ainsi que l’angoisse des 300 familles auNigeria qui vivent dans la peur de ne jamais,peut-être, revoir leurs enfants ont été citées enexemples de mauvaises pratiques à de multiplesreprises lors du Congrès. Le sort des travailleursmigrants, des travailleurs domestiques et destravailleurs forcés ont aussi été mis en lumière.

Pour la CSI, les droits sociaux ne sont pas négo-ciables. Ils doivent être appliqués partout dans lemonde.

Fiers d'être partenairesLa CGSLB a réuni ses partenaires africains lemardi 20 mai, à la fin des travaux des trois ses-sions sous-plénières. Les représentants de laCNTS (Sénégal), de la CSB (Burkina Faso), duCOSATU (Afrique du Sud), de la FNTT-SI/COSYBU(Burundi), de l’UNTC (République démocratiquedu Congo) et du SACCAWU (Afrique du Sud) onttenu à souligner à quel point ils étaient satisfaitsde l’approche de la CGSLB en matière de coopéra-tion syndicale. Elle est conforme à notre pratiquedu syndicalisme en Belgique : faire confiance auxgens de terrain et leur apporter le soutien dont ilsont besoin. Le président Jan Vercamst a confirmé,quant à lui, que la CGSLB est particulièrementfière de collaborer avec des partenaires de grandequalité.

Congrès de la CSI de Berlin

PLUS NOMBREUX, PLUS SOLIDAIRESLes délégués de la Confédération syndicale internationale réunis en Congrès à Berlin demandent quele plein emploi, le travail décent et les socles de protection sociale soient les piliers centraux de l’ac-tion mondiale. Les syndicats soutiennent également des objectifs d’accès universel à une éducationde qualité, d’égalité entre hommes et femmes et de justice climatique.

AFRIQUE DU SUD, BRÉSIL, ETATS-UNIS, BELGIQUEENSEMBLE POUR LA COOPÉRATION SUD-SUDPlusieurs événements et ateliers se sont dérou-lés après les sessions sous-plénières. Le lundi19 mai, un groupe s’est réuni pour discuter de lacoopération Sud-Sud dans le contexte syndical.

Vu l’expertise de l’asbl MSI/CGSLB dans la miseen œuvre d’un programme de développement del’expertise en matière de coopération Sud-Sud

avec le COSATU (Afrique du Sud), le SolidarityCentre (AFL-CIO – USA) a demandé à la CGSLBde faire partie du panel avec le CUT (Brésil). Leséchanges se sont surtout concentrés sur lafaçon d’établir une coopération fructueuse Sud-Sud et de relever les défis en bonne intelligencecomme le font le COSATU, CUT, Solidarity Centreet la CGSLB sur le terrain.

Stijn Roovers, Olivier Valentin, Maresa Leroux, Filip Van Nuffel, Sabine Slegers, Jan Vercamst, Christian Lochet, Vera Dos SantosCosta, Dominik Roland et Bernard Noël. La délégation CGSLB s’est rapidement dispersée pour assister aux trois sessions sous-plénières ainsi qu’aux nombreux groupes de travail.

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Sharan Burrow a été réélue secrétaire générale de la CSI.Dans l’une des ses allocutions en séance plénière, elle a tenuà souligner la qualité du travail de coopération de notreorganisation dans la syndicalisation des travailleurs del’économie informelle en Afrique : « heureusement qu’il existedes syndicats comme la CGSLB qui soutiennent les travailleursconfrontés à des situations désespérantes. »

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D’une analyse syndicale européenne…La Confédération européenne des Syndicats (CES) interprète les résul-tats des élections européennes comme un avertissement à tous lespartis traditionnels et tous les partis au pouvoir. Les électeurs euro-péens diraient - par le biais des élections - non à l’austérité, non auchômage et non à la dégradation des conditions de vie. Selon la CES, ceux qui pensent que la crise est terminée se trompent !Le véritable défi de l’Europe aujourd’hui est de mettre les presque 26millions de chômeurs au travail. Pour cela, un changement de cap estindispensable, et n’est possible que si un plan d’investissementambitieux est adopté au niveau européen et national pour stimuler lacroissance durable et la création d’emplois. L’Europe doit ainsi seconcentrer sur les besoins de ses citoyens.Quant à la procédure de sélection du nouveau président de laCommission européenne, la Secrétaire générale de la CES,Bernadette Segol, dit que « C’est le Parlement européen qui doitdécider qui deviendra Président de la Commission européenne. Ilfaut que cette décision soit prise sur la base des résultats des élec-tions européennes, et non par les Chefs de gouvernement réunis àhuis clos. »

... à une analyse syndicale belgeLes élections européennes symbolisent un moment fort pour rappelerque l’Europe peut être un gage de prospérité et de progrès pour tous. Les travailleurs, chez nous et ailleurs, ont beaucoup souffert desretombées de la crise et des mesures d’austérité qui l’ont accompa-gné. Il est dès lors grand temps que l’Europe garantisse une bonnegouvernance sociale. Il est aussi plus que temps que les parlemen-taires européens mettent un terme à l’hypocrisie régnante entre d’unepart, des déclarations élogieuses sur modèle social européen et d’au-tre part, une dénaturation des outils de ce modèle comme cela a éténotamment le cas avec le processus REFIT*. A la CGSLB, nous sommes aussi d’avis que le Parlement européendoit œuvrer en faveur de l’emploi et soutenir pour cela un plan d’in-vestissement européen ambitieux. L’Europe doit sortir définitivementde la crise et investir dans une croissance durable. La CGSLB adhèreà la stratégie proposée par la Confédération européenne des

Syndicats, qui appelle à injecter annuellement 2 % du PIB supplé-mentaires pendant dix ans pour établir une nouvelle base industrielleet créer des emplois de qualité et d’autres opportunités éducatives.Le Parlement européen doit mettre en œuvre ses engagements etnous invitons par conséquent ses parlementaires, fraîchement élus,de suivre de près les dossiers que nous tenons à cœur tels que ceuxsur le temps de travail, les travailleurs détachés, la libre circulationdes travailleurs. Ces dossiers sont jusqu’ici délaissés, voire pire,votés sans que le Parlement n’en analyse l’ensemble des consé-quences.

Transition justeLe Parlement européen doit assurer une transition juste vers une éco-nomie durable c’est-à-dire une économie à faible émission de CO2 etverte dans laquelle le travail décent et les droits sociaux sont despriorités. Nous invitons le Parlement européen à être responsable enmatière d’accords commerciaux. Nous voulons que ces accords soientconclus selon une procédure transparente et permettant l’implicationdes syndicats.Enfin, l’Europe étant le plus grand pourvoyeur d’aide publique audéveloppement, nous demandons au Parlement européen, garant ducontrôle budgétaire de la politique de développement et de coopéra-tion, de faire du travail décent une conditionnalité de ses dialoguespolitiques et un instrument transversal de contrôle de l’efficacité del’aide au développement.

La Turquie en deuilUne explosion survenue le 13 mai dans une mine à Soma, dansl’ouest de la Turquie, a fait 301 morts et des centaines d’autresblessés. Cet incident tragique a endeuillé le monde syndicalréuni à l’occasion du Congrès de la CSI à Berlin où des résolu-tions d’urgence ont été adoptées sur la Turquie. En effet, lebilan de la Turquie en matière de santé et de sécurité au travailest dérisoire. Nous espérons que cette catastrophe apportera unchangement d'attitude envers la santé, la sécurité et les droitsdes travailleurs en Turquie où ce type d’accidents sont malheu-reusement fréquent.

Les citoyens européens étaient appelés à voter lors des élections européennes du 25 mai dernier. Letaux d’abstention aux élections européennes laisse présager que les Européens se désintéressent del’Europe. En est-il vraiment ainsi ? Quelques semaines après l’annonce des résultats, quelles conclu-sions pouvons-nous tirer de ce rendez-vous ?

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NON À L’AUSTÉRITÉ, NON AU CHÔMAGE, NONÀ LA DÉGRADATION DES CONDITIONS DE VIE

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Cette prise charge est le résultat d’un intense travail de sensibili-sation des représentants de la région et de l’unité de gestionnationale du projet d’actions positives pour la syndicalisation destravailleurs et travailleuses du secteur de l’économie informelle.La coordonnatrice, Marième Sakho Dansokho et l’unité de gestionont mis à profit leurs missions dans la région pour consolider letravail de terrain de la coordination régionale : informer et sensi-biliser les acteurs de l’économie informelle sur la nécessité des’organiser. Au Sénégal, ce projet est mis en œuvre par la CNTSl’UDTS, la CSA et l’UTS avec la collaboration privilégiée de laCGSLB /MSI.

Il n’a fallu que quelques mois pour que les acteurs passent àl’étape de la formalisation dans les secteurs du microcrédit, dumaraîchage, de l’horticulture et des marchands ambulants. Lesassemblées générales organisées dans les différents quartiers ontpermis d’installer quatre syndicats. Les messages véhiculés à cesoccasions ont amené les acteurs d’épouser progressivement lesprincipes et idéaux de ce projet.

Pourquoi faire ?« Nous avons pour objectif d’organiser les acteurs de l’économieinformelle en syndicats pour que leurs préoccupations soientprises en compte. En acceptant de nous formaliser, nous auronsbeaucoup de force pour pouvoir négocier avec l’État. Par exemple,à Kédougou, les sociétés minières vont jusqu’à Dakar pour s’ap-provisionner en légumes alors qu’il y a des horticulteurs dans larégion. Avec une bonne organisation, nous pourrons changer cettesituation » a soutenu Assa Diallo, la coordonnatrice régionale duprojet de syndicalisation des travailleurs et travailleuses du sec-teur de l’économie informelle.

Sécurité socialePour Babacar Ndao, membre de la coordination régionale la syndi-calisation est incontournable pour assurer la sécurité sociale destravailleurs. « Les fonctionnaires bénéficient de congés, de laprise en charge en cas de maladie. Alors que, nous, horticulteurs,agriculteurs, sommes toujours en brousse pour trouver de quoinourrir nos familles. Une femme fonctionnaire bénéficie de congésde maternité avant et après accouchement alors que tel n’est pasle cas pour les autres femmes. Le projet est venu pour vous aiderà vous organiser pour avoir la force devant l’État. Le syndicat estapolitique et laïque… Pour corriger cette injustice, il faut allervers la syndicalisation. Si nous sommes organisés, nous pouvonsavoir tout ce dont nous avons besoin de l’État » a-t-il plaidé

Lever les obstaclesLes travailleurs et travailleuses de l’économie informelle ont puexprimer au cours de ces rencontres leurs principales inquiétudeset doléances. « Vos orientations nous ont déjà éclairé la voie. C’esten nous organisant seulement que nous pouvons atteindre nosrêves. Nous, horticulteurs sommes confrontés à des problèmes demarchés. Chaque année, la moitié de notre production pourrit » alaissé entendre Diadié Souaré.Les syndicats étant formalisés, la coordination régionale deKédougou compte tout mettre en œuvre pour que les acteurs del’économie informelle puissent bénéficier d’appuis de l’Etat et departenaires pour lever tous les obstacles qui freinent leur évolution.

Kédougou

LES TRAVAILLEURS DE L’INFORMELONT LE CHOIX ENTRE 4 SYNDICATS

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Quatre syndicats investissent la région de Kédougou, dans l’est du Sénégal, pour mieuxprendre en charge les préoccupations des travailleurs et travailleuses de l’économieinformelle.

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LES MODES D'INTRODUCTIOND'INSTANCE : LA CITATION

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Pour obtenir l'examen judiciaire d'un litige entre parties, il faut intro-duire une procédure auprès du tribunal compétent. Une procéduredevant les tribunaux du travail commence par la convocation de lapartie adverse. Pour ce faire, trois méthodes sont possibles : la cita-tion, la requête ou la comparution volontaire.

La citation par exploit d'huissier est la manière la plus couranted'introduire une requête devant le juge de première instance (art.700 Code judiciaire). Quels sont les éléments à prendre en comptepour s'assurer que la citation s'effectue correctement ?

Conditions de formeÀ peine de nullité, la citation doit comporter les mentions sui-vantes (art. 43 et 702 Code judiciaire) :- Le jour, le mois et l'année, ainsi que le lieu de la signification.La date de la signification est un élément important de la citation;elle permet notamment de vérifier que le délai de prescriptionn'était pas dépassé au moment de la signification. L'huissier dejustice n'a toutefois pas l'obligation de mentionner l'heure de lasignification (Cass. 27 septembre 2000).

Le lieu de la signification doit aussi apparaître de manière expli-cite, puisque les huissiers ont une compétence territoriale limitéedans le cadre de la citation en justice.- La citation doit mentionner clairement qui est la partie deman-

deresse et qui est la défenderesse.Doivent donc figurer à l'acte de citation : les nom, prénom, pro-fession, domicile du demandeur et, le cas échéant, sa qualité etl'inscription au registre de commerce, ainsi que les nom, pré-nom, domicile ou lieu de résidence et la qualité du cité.

- Les nom, prénom et, le cas échéant, la qualité de la personne àqui la copie a été remise ou le dépôt de la copie (art. 38 §1er)ou le dépôt de l'exploit à la poste (art. 40 Code judiciaire).

Au cas où la citation ne peut être signifiée à la personne même,l'huissier de justice devra procéder autrement à la signification dela citation. Cet élément doit figurer explicitement à l'acte de cita-tion. Pour plus de renseignements à ce sujet, voyez le titre "signi-fication". Il faut effectivement mentionner les modalités de la cita-tion dans l'acte. Les dispositions de l'art. 42bis du Code judiciairedéterminent les modalités de la signification de l'exploit par voieélectronique.- Les données de l'huissier de justice ainsi que sa signature.

Les nom et prénom de l'huissier ainsi que l'adresse de son étudesont importants afin de contrôler la compétence (territoriale) del'huissier à procéder à la signification.L'huissier de justice doit signer l'exploit. L'exploit non signé estempreint de nullité absolue. Nous renvoyons à la l'intitulé "nul-lité" pour plus de détails.

- L'indication détaillée du coût de l'acte.Le coût de la citation comporte d'une part les honoraires del'huissier et d'autre part les frais que l'huissier doit engagerpour faire parvenir la citation au tribunal. Le coût de ces deuxéléments est défini par la loi, de sorte que l'huissier ne peut ydéroger.

- L'objet et l'exposé sommaire des moyens de la demande.La citation doit notifier clairement la requête et expliquer com-

ment elle est née. L'objet doit apparaître clairement et intégra-lement, de sorte que le cité sache pourquoi il doit comparaître etafin de lui permettre de préparer sa défense.

Exemple. Lorsque le travailleur cite son (ex) employeur pour unmontant, ce dernier doit savoir s'il s'agit d'arriérés de salaire,d'une indemnité de préavis ou d'une prime de fin d'année. Enoutre, la requête doit comporter une description qualitative, il fautdéterminer le montant demander et en communiquer les modalitésde calcul (T.T. Anvers, 21 novembre 1977).Par "moyens de la requête", il faut entendre : les données à la basede la requête. La partie demanderesse peut également indiquer lemotif de droit, mais elle n'y est pas légalement contrainte (Cass.,28 novembre 1978). Il revient au juge de décider des règles de droità appliquer à la requête, étant entendu qu'il ne peut modifier nil'objet ni les moyens de la requête (Cass., 24 novembre 1978). Lejuge ne peut donc se fonder sur des faits que les parties n'ont pasinvoqués (Cass., 18 novembre 2004).- Les données du juge opérant qui a été saisi, ainsi que le lieu, le

jour et l'heure de l'audience.

NullitéLa citation doit respecter un nombre important de conditions for-melles. L'erreur est humaine et elle se produit facilement : la men-tion de la personne naturelle citée au lieu de la personne moralereprésente une erreur de forme, une erreur de la personne naturelleou morale citée, une erreur dans l'orthographe du nom, dans ladate de l'audience…Cette citation entachée d'un vice de forme, sera-t-elle sanctionnéede nullité ? Nous ne disposons pas d'une réponse toute prête. Il faut d'abordfaire la distinction entre les conditions donnant lieu à une nullitérelative (art. 861 Code judiciaire) et celle donnant lieu à une nul-lité absolue (art. 862 Code judiciaire).La plupart des conditions de forme sont soumises à une nullitérelative. Cela signifie que la partie adverse doit invoquer la nullité.Pour ce faire elle peut avoir recours à n'importe quel moyen.Exemple. Lorsque l'acte d'introduction d'instance ne mentionnepas la date de l'audience, il faut immédiatement invoquer la nul-lité dans l'acte d'opposition. À défaut, la nullité sera couverte etelle ne pourra apparaître, pour la première fois, dans des conclu-sions ultérieures (Cass., 1er juin 2007).En outre, il ne suffit pas de se référer uniquement au non-respectde certaines conditions de forme, la partie adverse doit aussi prou-ver que le défaut de forme de la citation porte atteinte à ses inté-rêts. À défaut de prouver cette atteinte aux intérêts, la nullité peutêtre couverte, de sorte que la citation est valable malgré tout.Ainsi, le défendeur qui entend invoquer la nullité doit le faire avanttout autre moyen et doit démontrer que le vice de forme porteatteinte à ses intérêts. À défaut de prouver cette atteinte aux inté-rêts, la citation sera souvent considérée comme valable malgré levice de forme.

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Si la requête est à ce point incomplète qu'elle porte atteinte auxintérêts du cité dans sa défense, celle-ci peut entraîner la nullitéde la citation (exceptio obscuri libelli). Toutefois la preuve du dom-mage n'est pas aisée à fournir pour le défendeur, étant donnéqu'une correspondance précède souvent la citation, par exempleentre l'organisation syndicale du travailleur et l'employeur, de sorteque le cité est parfaitement au courant de l'objet de la requête.Attention ! L'erreur dans la citation quant au libellé de la personnenaturelle ou morale rend la requête irrecevable ; cette irrégularitésort du cadre des règles de nullité, de sorte qu'il ne faut pas jugerde l'atteinte portée aux intérêts.L'article 862 du Code judiciaire prévoit une série de nullités abso-lues que le juge doit émettre d'office. Il va de soi que la partieadverse a la liberté de les invoquer. Le simple non-respect desconditions de forme rend la citation nulle, sans qu'il faille démon-trer une quelconque atteinte aux intérêts.Exemple. L'absence de signature de l’huissier de justice sur l'acteet l'absence de mention du juge qui doit prendre connaissance del'affaire.Malgré le principe de la nullité absolue et de la nullité relative, s'ilest établi par les pièces de la procédure que l'acte a réalisé le butque la loi lui assigne ou que la formalité non mentionnée a, en réa-lité, été remplie, il y a alors régularisation de la nullité (art. 867Code judiciaire). La citation a, en fait, pour objectif de faire com-paraître la partie adverse devant le tribunal. Aussi, lorsque celle-ci se présente effectivement au tribunal, il faut considérer l'objec-tif comme atteint, c'est-à-dire que la forme non mentionnée estrespectée.

Signification de la citationLa convocation en bonne et due forme de la partie adverse et l'in-troduction correcte de la requête, impliquent la signification de lacitation à cette personne. On entend par signification, la remised'un original ou d'une copie de l'acte qui a lieu par exploit d'huis-sier de justice (art. 32,1° Code judiciaire).La signification de la citation doit également respecter des règlesstrictes :

- aucune signification ne peut être faite dans un lieu non ouvertau public, avant six heures du matin et après neuf heures dusoir, ni le samedi, le dimanche ou un jour férié légal (art. 47 Codejudiciaire);

- elle doit se faire à la personne même ou au préposé d'une per-sonne morale (par exemple réceptionniste);

- si la signification ne peut être faite à personne, elle a lieu audomicile, ou à défaut de domicile à la résidence du destinataire.La copie de l'acte est remise à un parent, allié, préposé ou ser-viteur. Elle ne peut être remise à un enfant qui n'a pas atteintl'âge de 16 ans accomplis. L'huissier de justice note les coor-données de la personne qui réceptionne la copie, mais il ne doitpas constater effectivement la relation de parenté. La remise àune personne qui émet une fausse qualité n'a pas pour effetd'entacher la validité de la citation. À cette fin, la personne doitrésider au domicile ou au lieu de résidence du cité.

Exemple. Les voisins ne peuvent accepter de citation puisqu'ils nesont pas établis au domicile du cité.Dans le cas où l'exploit n'a pu être signifié à la personne, la signi-fication consiste dans le dépôt par l'huissier de justice au domicileou, à défaut de domicile, à la résidence du destinataire, d'unecopie de l'exploit sous enveloppe fermée portant les indications del'étude de l’huissier de justice, des nom et prénom du destinatairedu lieu de la signification et de la mention "Pro Justitia - À remet-tre d'urgence". L'huissier de justice indique sur l'original de l'ex-ploit et sur la copie signifiée, la date, l'heure et le lieu du dépôt decette copie.À ceux qui n'ont en Belgique ni domicile, ni résidence, ni domicileélu connus, la copie de l'acte est adressée par l'huissier de justicesous pli recommandé à la poste, contre accusé de réception. À ceuxqui n'ont en Belgique ni à l'étranger de domicile, de résidence oude domicile élu connus, la signification est faite au procureur duRoi dans le ressort duquel siège le juge qui doit connaître ou aconnu de la demande. Les significations peuvent toujours êtrefaites à la personne si celle-ci est trouvée en Belgique.

Katrien VAN SINAY

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Nous avons passé notre premièreannée dans notre nouveau centre deformation "Azur en Ardenne". Vousavez toutes et tous pu apprécier etsavourer la qualité de notre nouvelleinfrastructure. En cours d'année, desajustements ont été nécessaires etnous avons petit à petit amélioré etpeaufiné le produit avec la directiondu centre. Rien n'est jamais parfaitde suite, mais c'est sur la bonnevoie, la voie de l'excellence.

Une autre révolution nous attend cette année. GuyBricteux, malgré son apparence jeune et ce dyna-misme chevillé au corps, a décidé de mettre unterme à sa carrière à la tête de l'ASBL Clara aveclaquelle nous travaillons depuis de nombreusesannées. Nous continuerons bien sûr notre collabo-ration avec cette structure, mais ce ne sera plusGuy qui animera nos formations en communica-tion. Personne n'est irremplaçable certes, mais il ya des personnalités plus difficiles à remplacer qued'autres. Guy est manifestement de celles-là.Merci à lui pour ces longues et belles années decollaboration.

Bon vent dans ta nouvelle vie, l'Ami. Nous leremercierons dignement en votre nom à tous !

Participer aux formations dispensées par notreASBL Bien-Être des Salariés (BdS), c’est faire lechoix de l’éducation permanente. L’objectif ? Représenter vos collègues, mais aussileur transmettre en retour les informations et lesavoir acquis, susciter avec eux le débat pour faire

jaillir les solutions pragmatiques à leurs pro-blèmes, ceci dans la plus grande transparence, entoute démocratie. « Donnons la parole à la démocratie ». Ce label deresponsabilité, cette ambition qui est le fer delance de notre travail, estampille et cautionnenotre plan de formation. Ensemble, dans les diffé-rents modules proposés, nous allons affiner notrecapacité à porter la voix des travailleurs sur le ter-rain de la concertation sociale, à donner la paroleà vos conditions de travail, à l’égalité dessalaires, à votre pouvoir d’achat, à votre pension,à votre vie de famille. Enfin, à faire entendre lavoix des jeunes. Preuve d’exigence face à ce défipédagogique, nous avons de notre côté créé ungroupe d’accompagnement, chargé de tabler surl’amélioration (encore et toujours !) des compé-tences de nos intervenants, de notre processusd’évaluation, sur la création de nouveaux conte-nus spécifiques à nos publics. Dans les pro-chaines années, vous pourrez mesurer pleinementles apports d’une démarche toujours plus profes-sionnelle.

Inscrivez-vous, vous ne le regretterez pas !Comme chaque année, nous mettons tout enœuvre pour vous accueillir dans les meilleuresconditions et faire de votre formation un momentenrichissant. Le responsable formation de votrezone (RSS) est bien sûr votre interlocuteur privilé-gié, nous vous conseillons vivement de le contac-ter pour vous inscrire et suivre avec lui les forma-lités. N’hésitez pas à lui faire part de vos remarques àtout moment de la procédure et de la formation,toute suggestion est la bienvenue ! De votre côté,vous jouez également un rôle actif : respect dudélai d’inscription, envoi des justificatifs d’ab-sence, documents dûment remplis, respect deshoraires… Nous vous demandons notammentd’être très attentifs en matière de confirmation oud’annulation de participation. Lieu de synergie des diversités qui composent lemouvement syndical, lieu de rencontre pour réflé-chir, analyser, proposer, la formation joue un rôleessentiel dans l’action syndicale. Alors n’hésitezpas, formez-vous !

14 f o r m a t i o n s

« DONNONS LA PAROLE À LA DÉMOCRATIE »

FORMATIONS 2014-2015

Avec le soutien de la

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1. Formation organes d’entrepriseCE/DS ou CPPT/DS

Les délégués syndicaux ont la possibilité de choisirentre le module CE ou le module CPPT.

Deux possibilités :a) Formule résidentielle : 5 jours à Barvaux-Sur-

Ourtheb) Formule provinciale : 5 jours à Bruxelles,

Charleroi, La Louvière, Namur, Leuze, Liège pourle CE/DS et à Bruxelles, Charleroi, Namur, Liègepour le CPPT/DS (+ autre centre à déterminer enfonction des inscriptions)

Condition : formation réservée aux délégués élus enCE, CPPT et aux mandataires DS (effectifs ou sup-pléants)

Durée : 5 jours (40 heures)

Mode de libération : Crédit d’heures de formation(CHF) ou congé-éducation payé (CEP)

Thèmes du CE/DS : La négociation : aspects métho-dologiques et stratégiques (1 jour) ; La négociation :aspects pratiques – workshops – jeux de rôle – j’ap-porte mes compétences et mon vécu (2 jours) ;L’adhésion à un modèle syndical original, la CGSLB :adhésion, réflexion et analyse, confiance en soi,démarche personnelle, connaître son organisationet ses valeurs (1 jour) ; Les matières de décision duCE/DS (1 jour).

Thèmes du CPPT : La négociation : aspects méthodo-logiques et stratégiques (1 jour) ; La négociation :aspects pratiques – workshops – jeux de rôle –j’apporte mes compétences et mon vécu (2 jours) ;L’adhésion à un modèle syndical original, la CGSLB :adhésion, réflexion et analyse, confiance en soi,démarche personnelle, connaître son organisationet ses valeurs (1 jour) ; Les problématiques duCPPT : le harcèlement (1 jour).

2. Formation syndicaleCondition : être militant ou délégué

Nombre d’heures : 4 jours (32 heures) dans la zone

Mode de libération : Crédit d’heures de formation(CHF) ou congé-éducation payé (CEP)

Chaque secrétaire permanent conçoit et met surpied avec son RSS et la collaboration du serviceFormation régional un cycle de 4 jours. Au moins 1des 4 journées du cycle est animée par votre secré-taire permanent.

Pour les autres journées nous lui proposons dechoisir parmi les thèmes suivants :- La CCT 109, motivation du licenciement- Les réseaux sociaux et l’action syndicale- La communication dans l’entreprise, terrain de

jeu…- Mon moi, j’en fais mon affaire

- Le développement durable- Lecture critique de l’information- La médiation- La 6ème réforme de l’Etat- Les risques psychosociaux- La CCT 32 bis- Les comités d’entreprise européens- La négociation

3. Formation environnement

Wallonie : Condition : être délégué effectifou suppléant CE, CPPT ou DS

Durée : 4 jours entre les moisd’octobre 2014 et mars 2015 (40heures)

Mode de libération : Créditd’heures de formation (CHF) oucongé-éducation payé (CEP)

Des cycles de formations seront organisés à Namuret à La Louvière, entre les mois d’octobre 2014 etavril 2015, à raison d’un jour par mois (5 jours autotal). Gestion de l’énergie, déchets, qualité del’air, liens entre la santé et l’environnement… sontdes thèmes de plus en plus fréquemment abordéslors des CPPT et des CE. Il s’agit de matières com-plexes qui influencent les activités et le bien-êtredes travailleurs. Les formations proposées par laCellule environnement de la Régionale wallonnepermettront aux délégués de lier les aspects envi-ronnementaux à leurs revendications sociales enentreprise.

Bruxelles :Condition : être délégué effectif CE ou CPPT dont le lieu de tra-vail se situe dans l’une des 19 communes de laRégion bruxelloise

Durée : 32 heures (4 journées de formation dont unjour pour le forum) programmées dans le courantdu dernier trimestre de l’année 2014.

Mode de libération : Crédit d’heures de formation(CHF) ou Congé-éducation payé (CEP).

La formation environnement 2014 sera axée sur lethème de « l’environnement et le droit à la ville ».Ce vaste chantier se fera par l’analyse de différentsthèmes tels que la mobilité, la santé, l’accès àl’énergie …

Un volet plus pratique (visite de site et groupe detravail) viendra enrichir la formation tout en don-nant aux délégués la possibilité de partager leursexpériences. Pour clôturer la formation en beauté,un grand événement rassembleur sera organisédurant le mois de décembre, un forum intersyndi-cal, qui regroupera des travailleurs des trois syndi-cats.

4. Formation « Mediors-Seniors »Condition : prépensionné, pensionné ou inactif âgéde plus de 50 ans

Durée : 4 jours (2 jours dans la zone + 2 jours en formule résidentielle à Barvaux-Sur-Ourthe)

Mode de libération : Sur votre temps libre

Une formation « Mediors-Seniors » existe actuelle-ment dans le Hainaut central (La Louvière), àCharleroi (Fontaine-l’Evêque) et à Namur. Nousvous proposons de marquer votre intérêt pour cetteformation afin de créer et développer cette activitédans d’autres régions en fonction des inscriptions.

5. Formation « Cadres »Condition : être délégué cadre effectif ou suppléantCE, CPPT, DS ou militant

Durée : 8 heures (1 jour)

Mode de libération : Crédit d’heures de formation(CHF) ou sur votre temps libre

Sur le plan syndical, les cadres remplissent un rôlespécifique dans les entreprises. D’une part, ilsprennent la défense des travailleurs de l’entrepriseet d’autre part, leurs tâches sont proches des res-ponsabilités de l’employeur. La communicationn’est donc pas évidente pour eux. Comment garderla confiance des travailleurs sur le terrain alors quel’on doit communiquer sur la politique de l’em-ployeur ? Comment collaborer avec l’employeur touten ne perdant pas de vue les intérêts des travail-leurs ? Nous aimerions examiner de plus près ces défisdans le cadre d’une formation d’un jour. Nous nousconcentrerons sur certaines théories et notionsintéressantes, surtout à l’aide d’exercices pra-tiques, de dialogue et de participation. Vous aurezainsi la possibilité de mettre immédiatement enpratique ce que vous aurez appris. Nous travaille-rons également sur des cas concrets que vouspourrez présenter vous-même. Le but sera derechercher des solutions pratiques à vos questions,ceci avec l’aide du formateur.

6. Formations sectoriellesCondition : être délégué effectif ou suppléant auCE, au CPPT ou en DS

Durée : 8 heures (1 jour)

Mode de libération : Crédit d’heures de formation(congé syndical)

Une journée de cours pour les délégués regroupéspar secteur d’activité sur des thèmes spécifiques àleur secteur constituera l’occasion de passer enrevue l’actualité sectorielle avec votre responsablede secteur national. Une invitation avec un bulle-tin d’inscription sera adressée aux déléguésconcernés en cours d’année.

PROGRAMME DE L’ANNÉE ACADÉMIQUE 2014-2015

Cellule EnvironnementRégionale Wallonne

Avec le soutien de la Région wallonne

Avec le soutien de la

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LE CONGÉ-ÉDUCATION PAYÉLe congé-éducation payé est un droit reconnu au travailleur à temps pleindu secteur privé de suivre des formations agréées tout en gardant sarémunération normale plafonnée. Certaines catégories de travailleurs àtemps partiel peuvent également faire usage du congé-éducation payé àdes conditions précises :- les travailleurs occupés au moins à 4/5 temps; - un 1/3 temps sur la base d'un horaire variable (mentionné dans le

contrat de travail); - les travailleurs à temps partiel avec un horaire fixe occupés au moins à

mi-temps et durant moins de 4/5 temps et qui suivent une formationprofessionnelle coïncidant avec les heures de travail.

Les travailleurs qui utilisent leur droit au CEP bénéficient d’une protectioncontre le licenciement.Le plafond de rémunération est fixé à € 2 706 brut par mois. Le nombre maximal d'heures auxquelles le travailleur a droit est lui aussilimité.

TYPE DE FORMATION NE COÏNCIDE PAS AVEC COÏNCIDE AVEC LESLES HEURES DE TRAVAIL HEURES DE TRAVAIL

(MINIMUM 5 HEURES)Générale (syndicale) 80 h 80 hProfessionnelle 100 h 120 hGénérale + Professionnelle 100 h 120 hLangue 80 h 80 hLangue + Professionnelle 100 h 100 hUniversitaire et assimilée 120 h 120 h

Afin de vous permettre de gérer votre nombre d’heures CEP, vous trouverez ci-dessous un récapitulatif de toutes les formations organiséespar « Le Bien-Être des salariés ». Remarque : toutes nos formations sont des formations générales.

COURS ORGANISÉS PAR LE BIEN-ETRE DES SALARIÉS NOMBRE D’HEURESFormation organes d’entreprise «CE/DS et CPPT/DS» 40 hFormation syndicale * 32 hFormation environnement Wallonie * 40 hFormation environnement Bruxelles * 32 h

* Ces formations peuvent aussi être suivies sous couvert du crédit d’heures de formation.

CRÉDIT D’HEURE DE FORMATION OU CONGÉ SYNDICALLes délégués CE, CPPT et DS ont le droit de suivre des formations pendantleur temps de travail en conservant leur rémunération. Le nombre d’heuresest fixé au niveau du secteur ou de l’entreprise, il est donc très variable. Ilest parfois octroyé pour toute la délégation et doit alors être réparti entreles membres de ces organes d’entreprise. Renseignez-vous auprès de votresecrétaire permanent pour savoir le temps dont vous disposez pour vousformer dans ce cadre.

16 f o r m a t i o n s

RÈGLEMENT DES FORMATIONSPour une formation agréable et profitable à toutes ettous, il est important de respecter les quelques prin-cipes repris ci-dessous :

- Le respect d’autrui, autres apprenants, accompagnateurs, intervenantsou membres du personnel et clients du centre, est une condition de baserequise au bon fonctionnement des sessions. Les propos et les compor-tements racistes et discriminants ne seront jamais tolérés.

- Être présent de corps ne suffit pas, il faut aussi être présent d’esprit etprendre une part active au processus d’échange et d’apprentissage. Jesais des choses et les autres peuvent s’enrichir à mon contact, donc jeparticipe.

- Respecter le rythme et les horaires prévus au programme est indispen-sable. Heure de début, durée des pauses et des temps de repas ne sontpas des données floues et élastiques.

- L’accompagnateur et l’intervenant prendront avec vous certainsaccords et engagements en matière de rythme, d’usage des technolo-gies (GSM, PC, Wi-fi, etc.). Soyez sympas, respectez-les !

- Pendant la formation, l’organisateur BdS ne vous servira pas d’alcool,ni aux breaks ni aux repas de midi. Lors des formations résidentielles,le soir vous aurez, si vous le désirez, l’occasion de prendre un verre entreamis. Respectez ce fonctionnement. Dans tous les cas veillez à ne pasdépasser vos limites.

Veillez à respecter les interdictions de fumer.

Les absences imprévues et les problèmes administratifs sont très préjudi-ciables au fonctionnement des sessions. Respectez scrupuleusement lesinstructions administratives de l’organisation.

Respecter la politique environnementale et les usages internes du lieud’accueil.

L’accès à la formation et aux structures d’accueil (salle de cours,horeca, hôtel…) est uniquement réservé aux participants régulièrementinscrits. Il est strictement défendu de venir accompagné d’une personnenon inscrite aux formations. Le logement qui vous est réservé est unlogement individuel !

L’ASBL décline toute responsabilité concernant les événements (accident,etc.) qui se déroulent pendant et en dehors des heures de formation.

Afin de garantir le bon déroulement des cours, nous prendrons des mesurescontraignantes si ces règles ne sont pas respectées.

J’ai pris connaissance du règlement de l’ASBL « Bien-Être des salariés »ainsi que de la « Procédure administrative » et je m’engage à les respecter.

L’asbl BdS vous souhaite d’excellentes formations !

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f o r m a t i o n s

INSCRIVEZ-VOUS AU MOYEN DE LA BROCHURE

Délégué CE et/ou DS(effectif et suppléant)

Formation organes d’entreprise CE/DS(résidentielle ou provinciale)

Formation syndicale(4 jours dans la zone)

CS ou CEP (40h)

CS ou CEP (32h)

Délégué CPPT et/ou DS(effectif et suppléant)

Formation organes d’entreprise CPPT/DS (résidentielle ou provinciale)

Formation syndicale(4 jours dans la zone)

CS ou CEP (40h)

CS ou CEP (32h)

Délégué CE, DS ou CPPT (effectif et suppléant)

Formation environnement WallonieFormation environnement Bruxelles (= pour les délégués dontle lieu de travail se situe dans l’une des 19 communes de la

Région bruxelloise)Formation sectorielle

CS ou CEP (40h)

CS ou CEP (32h)

CS (8h)

Délégué(e) ou militant(e) Formation syndicale(4 jours dans la zone) CS ou CEP (32h)

50 ans et + (ne travaillant plus) Formation « Mediors-Seniors »(2 jours dans la zone + 2 jours en formule résidentielle TL (32h)

Délégué cadre (effectif ou suppléant) CE, CPPT, DSou militant Formation « Cadres » CS ou TL (8h)

ATTENTION : VOUS POUVEZ SUIVRE MAXIMUM 2 FORMATIONS EN CEP (80H = PLAFOND ANNUEL)

Quelle formule ?CS = Congé syndical

CEP = Congé-éducation payéTL = Temps libre

Quelle formation ?Qui ?

QUI PEUT SUIVRE QUELLE FORMATION SOUS QUELLE FORMULE ?

Tous les délégués effectifs et suppléants (CE, CPPT et DS) ainsi que les militants qui ont déjà participéaux formations recevront par la poste notre brochure avec le bon d’inscription. Cette brochure sera également disponible dans votre secrétariat et sur internet (www.cgslb-wallonie.be/formations).Si elle ne vous parvient pas avant le 8 août, demandez-la à votre responsable formation.

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L I B R E M E N T / J U I N - J U I L L E T 2 0 1 4

Brabant wallonStéphane MouriaméResponsable du soutien syndicalRue des Vieilles Prisons, 71400 Nivelles067/[email protected]

Bruxelles-CapitaleEdwine TitaResponsable du soutien syndicalBoulevard Baudouin, 11/11000 Bruxelles02/206.67.42 [email protected]

CharleroiFlorence QuintensResponsable du soutien syndicalAvenue des Alliés, 86000 Charleroi071/[email protected]

Hainaut centralFabienne MentionResponsable du soutien syndicalRue des Canonniers, 30A7000 Mons065/[email protected]

Hainaut occidentalIsabelle BoulangerResponsable du soutien syndicalGrand’Rue, 4/67900 Leuze069/[email protected]

Halle-VilvoordeBdSCécile PignoliBoulevard Poincaré, 72-741070 Bruxelles02/558.51.70 –[email protected]

LiègeFlore LangeResponsable du soutien syndicalBoulevard Piercot, 114000 Liège04/232.46.99 [email protected]

Namur-Luxembourg Jérôme MarneffeResponsable du soutien syndicalRue Rogier, 775000 Namur081/[email protected]

West VlaanderenBdSCécile PignoliBoulevard Poincaré, 72-741070 Bruxelles02/[email protected]

APPEL (Secteur enseignement libre)Mickaël BonneauBoulevard Poincaré, 72-741070 Bruxelles02/[email protected]

Cellule environnementWallonieCharline WandjiResponsable environnementBoulevard Poincaré 72-741070 Bruxelles02/[email protected]

BruxellesYael HuyseResponsable environnementBoulevard Baudouin 111000 Bruxelles02/[email protected]

LES RESPONSABLES FORMATION Avec le soutien de la

REMARQUE : Les francophones travaillant en Flandre doivent renvoyer leur bulletin d’inscriptiondirectement au Service Formation : BdS, Boulevard Poincaré, 72-74 à 1070 Bruxelles.

18 f o r m a t i o n s

Les différentes étapes :

1) Je lis attentivement le programme « Formations 2014-2015 ».

2) Si, je décide de m’inscrire et de participer àune ou plusieurs formations :→ je complète mon bulletin d’inscription→ je veille à ne pas dépasser les 80h de

CEP (max. 2 formations !)→ je le date et je le signe.

3) Je me rends avant le 5/09/2014 chez le res-ponsable formation de ma zone (voir liste)qui contrôle mon bulletin et l’envoi au ser-vice formation.

4) Je reçois fin septembre une lettre de « confirmation d’inscription » avec un réca-pitulatif de toutes les formations auxquellesje suis inscrit(e) et le mode de libération quej’ai choisi :→ je vérifie si les données reprises sur ce

courrier sont correctes, en cas d’erreur(s),je contacte mon responsable formation.

5) Je reçois pour la fin octobre : - une confirmation de mes dates de formation

résidentielle. Je contacte immédiatementmon responsable formation si ces dates ne

me conviennent pas ou si je dois annulermon inscription à la formation.

- mes attestations d’inscription CEP (si j’aichoisi ce mode de libération) pour l’ensem-ble de mes formations. Je remets d’urgencemes attestations d’inscription (CEP) à monemployeur.

- les demandes de crédit d’heures de forma-tion sont envoyées directement auxemployeurs.

6) Pour les formations résidentielles : 5 à 6semaines avant la formation, je reçois unelettre d’invitation avec un talon « Confirmation de participation » à renvoyerimmédiatement et obligatoirement au ser-vice formation. Si je décide d’annuler maparticipation je contacte également le ser-vice formation.

7) Pour les formations non résidentielles : jereçois une seule lettre d’invitation quelquessemaines avant le premier cours. Aucuneautre lettre d’invitation ne sera envoyéeultérieurement, je note donc bien TOUTESmes dates de cours ! Je préviens immédia-tement mon responsable formation si :

→ je souhaite annuler mon inscription → je ne peux participer à une ou plusieurs

journées de cours.8) Si je suis absent(e) à une formation, je fais

parvenir sans tarder mon justificatif (certifi-cat médical, attestation d’employeur…) àmon responsable formation. J’indique clai-rement mon nom et la date de formation quecouvre mon justificatif.

9) Les attestations de présence CEP sont envoyées à la fin de chaque trimestre.Le 1er trimestre démarre le 1er jour de cours. Ex. : 1er cours le 21/10/2014 → fin du 1er trimestre le 20/01/2015.Les attestations de crédit d’heures de for-mation sont remises par le moniteur à la findu/des cours.

10) Pour les formations résidentielles, uneattestation CEP « provisoire » est remise àla fin des cours. L’attestation définitive estenvoyée dans les jours qui suivent par laposte.

11) N’hésitez jamais à contacter votre respon-sable formation en cas de problème, il sefera un plaisir de vous aider !

PROCEDURE ADMINISTRATIVE

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LibrementPREMIÈRES FORMALITÉSÀ ACCOMPLIR

DE LA FIN DES ÉTUDES AU PREMIER EMPLOI

VOTRE AFFILIATION EST GRATUITE !Si vous êtes étudiant et que vous avez entre 15 et 25ans, votre affiliation à la CGSLB ne vous coûte pas uneurocentime. Au contraire, elle peut vous rapporterbeaucoup. Il suffit de pousser la porte de l’un de nossecrétariats ou de vous inscrire par Internet !

www.cgslb.be

> S’INSCRIRE COMME DEMANDEUR D’EMPLOI> CHERCHER DU TRAVAIL ET POUVOIR LE PROUVER> TOUCHER LES ALLOCATIONS D’INSERTION> DEMANDER LES ALLOCATIONS VACANCES JEUNES> BÉNÉFICIER DU SOUTIEN DE LA CGSLB

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20 2 0 1 4 - P E T I T G U I D E D E S F O R M A L I T É S À A C C O M P L I R D E L A F I N D E S É T U D E S A U P R E M I E R E M P L O I

VOUS AVEZ DÉCIDÉ D’ARRÊTERVOS ÉTUDES ?

VOUS DEVEZ REMPLIR QUELQUESFORMALITÉSAFIN DE PRÉSERVERVOS DROITS

Vous pouvez vous rendre sur place ouvous inscrire via Internet sur actiris.be - leforem.be - vdab.be.Sur www.adg.be vous pouvez téléchargerle formulaire d’inscription et le rempliravant de le remettre en leurs bureaux.

2. Votre stage d’insertion professionnelle

Le stage d’insertion professionnelle nepeut débuter avant le 1er août (pour uneinscription auprès du FOREM, d’ACTIRISou de l’ADG le 9 août au plus tard).En cas d’inscription tardive, le staged’insertion professionnelle ne débuteque le jour de l’inscription et cela aaussi une incidence sur vos droits auxallocations familiales. En cas deseconde session, le stage d’insertionprofessionnelle commencera évidem-ment plus tard.

Le stage d’insertion professionnelle duretoujours 1 an (310 jours en semaine de6 jours). Le travail effectué durant ouaprès la fin des études n’influence pasla durée du stage d’insertion profession-nelle. Mais le travail d’étudiant effectuéen août ou en septembre est pris enconsidération pour le stage d’insertion.

Allocations familialesAu cours de votre stage d’insertion pro-fessionnelle, les allocations familialescontinuent à être payées pendant unmaximum de 12 mois tant que :3 vous n'avez pas 25 ans3 vous n'êtes plus soumis à l'obliga-

tion scolaire3 vous avez achevé une formation

(études, apprentissage…)3 vous n’avez pas refusé un emploi

convenable

3 vous ne gagnez pas plus de 520,08euros par mois3 vous n’avez pas travaillé plus de 240

heures pendant les vacances d’été(juillet, août, septembre)

3. Inscrivez-vous auprès d’une mutualité

Il s’agit ici de pouvoir continuer à béné-ficier des remboursements et indemni-tés en cas de maladie ou d’accident.

Pendant votre stage d’insertion professionnelleVous avez accès à tous les services pro-posés par Actiris, le Forem, le VDAB oul’ADG pour vous aider à définir votre pro-jet professionnel et chercher du travail.

Où chercher du travail ?Tout cela ne vous empêche évidemmentpas de chercher activement du travail :3 en épluchant les pages spécialisées

des journaux3 en complétant les fiches de candida-

ture spontanée sur le site web desentreprises3 en déposant votre CV sur les sites de

recherche d’emploi (monster.be,stepstone.be, reference.be,leforem.be, actiris.be, vdab.be, etc.)3 en vous inscrivant auprès d’entre-

prises privées de placement et desélection3 en vous inscrivant dans les agences

de travail intérimaire3 en vous présentant directement dans

les entreprises qui affichent un pan-neau pour embaucher.3 en en parlant autour de vous3 en envoyant des candidatures spon-

tanées aux entreprises où vousaimeriez travailler.

Le moment est venu dequitter l’école pour vouslancer dans la vie pro-fessionnelle.

Avant de parcourir lesoffres d’emploi dans lesjournaux et sur internet,

de placer votre CV sur des sites spécialisés,avant d’envoyer des candidatures spontanéesaux entreprises où vous avez envie de travail-ler... vous devez remplir quelques formalitésadministratives.

Il s’agit de faire le lien entre votre vie d’étu-diant et votre future vie de travailleur afin depréserver vos droits :

3 aux allocations familiales (jusqu’à 25 ans)3 à l’assurance maladie-invalidité3 aux allocations de chômage

1. Inscrivez-vous comme demandeur d’emploi

Suivant l’endroit où vous habitez, cela sepasse chez Actiris (Bruxelles), au FOREM(Wallonie), au VDAB (Flandre) ou à l’ADG(Communauté germanophone).

L

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À LA FIN DE VOTRESTAGE D’INSERTIONPROFESSIONNELLEPas encore trouvé de travailrégulier depuis la fin de vosétudes ? Vous allez arriver àla fin de votre staged’insertion professionnelle.

Confirmez votre inscriptionA la fin de votre staged’insertion professionnel-le, vous devez vous repré-senter au FOREM(Wallonie), à l’ADG (enCommunauté germanop-hone), chez Actiris(Bruxelles) ou au VDAB(Flandre) pour confirmer

votre inscription comme demandeur d’em-ploi. Vous pouvez également le faire parInternet (actiris.be - leforem.be - vdab.be).

Repassez à la CGSLBEnsuite, passez par votre SecrétariatCGSLB afin de constituer votre dossierchômage. Pour obtenir vos allocationsd’insertion, vous devez introduire, par lebiais de votre secrétariat CGSLB, unedemande d’allocations. Vous devez amener avec vous3 votre carte d’identité et n° d’identifica-

tion à la sécurité sociale (coin supérieurdroit de la carte SIS) ;3 l’attestation d’inscription, reçue lors du

premier contact avec le FOREM, ACTIRISou l’ADG ;3 le formulaire C109/36-certificat (certifi-

cat d’études complété par l’établisse-ment d’enseignement) ;3 le formulaire C109/36-demande (com-

plété par vous-même et par le FOREM,ACTIRIS ou l’ADG) ;3 votre carte d’affiliation à la CGSLB ;3 le n° de compte sur lequel les allocati-

ons devront être versées ;3 la date de naissance de toutes les per-

sonnes qui habitent avec vous.

Nous vous délivrerons votre première cartede contrôle. Vous devrez nous la remettreen fin de mois accompagnée de l’attestati-on d’inscription comme demandeur d’em-ploi que vous avez confirmée à la fin devotre stage d’insertions professionnelle.Vous devez toujours être en possession devotre carte de contrôle, jusqu’au dernierjour du mois. Si vous perdez votre carte,prenez immédiatement contact avec lesecrétariat CGSLB où vous avez constituévotre dossier.N’oubliez pas de noircir la case correspon-dante sur votre carte de contrôle avant decommencer à travailler. Vous devez égale-ment indiquer sur cette carte les jours demaladie, de vacances, d’indisponibilité autravail ou pour lesquels vous avez perçu unsalaire.

NOUS PAYONSLES ALLOCATIONS D’ATTENTE

Choisissez de toucher vos allocationsd’insertion professionnelle par notre

intermédiaire. C’est plus rapide et nous nouschargeons de toutes les formalités

administratives. De plus, vous bénéficiezd’une assistance juridique gratuite en cas de

problème. Si vous avez terminé vos étudesen juin 2013, vous obtiendrez des allocations

à partir du 29 juillet 2014 au plus tôt.

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Allocation d’insertion en régime 6 jours/semaineSITUATION FAMILIALE PAR JOUR PAR MOIS (MOYENNE)Cohabitant avec charge de famille : € 42,53 € 1 105,75Isolé - 21 ans et plus € 31,46 € 817,96

- de 18 à 20 ans € 18,99 € 493,74- moins de 18 ans € 12,09 € 314,34

Cohabitant «ordinaire» : - 18 ans et plus € 16,36 € 425,36- moins de 18 ans € 10,25 € 266,50

Cohabitant «privilégié» : (si vous et votrepartenaire bénéficiez - 18 ans et plus € 17,44 € 453,44uniquement de - moins de 18 ans € 10,86 € 282,36revenus deremplacement)

La date vous a été communiquée lors de votrepremière inscription au FOREM, auprès de l’ADG,chez Actiris ou au VDAB.Le portail de l’ONEM dispose d'un outil pour vouspermettre de déterminer vous-même la fin devotre stage d’attente : www.onem.be, sous larubrique «chômage complet», cliquez sur «calculdu stage d’insertion professionnelle».

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22 2 0 1 4 - P E T I T G U I D E D E S F O R M A L I T É S À A C C O M P L I R D E L A F I N D E S É T U D E S A U P R E M I E R E M P L O I

ACTIVATION DES ALLOCATIONS DE CHÔMAGE

CHERCHEZ DUTRAVAIL ET PROUVEZ-LE !

En tant que demandeur d’emploiindemnisé, vous devez conservertoutes les preuves de vos démar-ches : envoi de candidaturesspontanées, réponses à desoffres d’emploi, inscriptionauprès d’entreprises de travailintérimaire, formations, etc. Conscient de l’impossibilité d’ob-tenir systématique une réponse

de la part de tous les employeurs, l’ONEM peut secontenter d’une déclaration sur l’honneur à laplace de preuves écrites, néanmoins, nous vousconseillons d’effectuer de nombreuses démarcheset de conserver toutes les réponses reçues.

Convocation par l’ONEML’ONEM vous demandera des comptes après quevous ayez perçu des allocations d’insertion entant que chômeur complet pendant 6 mois.L’office de l’emploi peut aussi vous appeler enses bureaux si vous travaillez à temps partiel etque vous touchez des allocations de garantie derevenu pendant 6 mois (lorsque cette AGR estcalculée sur la base de l’allocation d’insertion).

Déroulement de la procédureLettre d’informationAu début de votre stage d’insertion professionnel,vous recevez une lettre de l’ONEM qui vous informede l’obligation qui vous est faite de chercher acti-vement du travail. Ce courrier vous précise égale-ment que vos efforts en ce sens seront contrôlés.

Première évaluationDès vous bénéficiez d’allocations d’insertiondepuis 6 mois, l’ONEM vous demande par écrit

quels effort de recherche d’emploi vous avez four-nis. Vous devrez les consigner sur le formulaire àrenvoyer. Vous pouvez, si vous préférez, demander(par écrit) une évaluation orale avec un employéde l’ONEM. Vos efforts sont évalués positivement? Vous conservez votre droit aux allocations d’in-sertion. L’ONEM procédera à une nouvelle évalua-tion 6 mois plus tard. Vos efforts sont jugésinsuffisants ? Vous serez invité dans le courantdu mois à un entretien avec un facilitateur en vued’effectuer une évaluation définitive.

Evaluation définitive Si l’évaluation définitive est positive, vous con-servez votre droit aux allocations d’insertion etvous serez une nouvelle fois réévalué 6 moisplus tard. En revanche si elle est négative, vousne toucherez plus d’allocations pendant aumoins 6 mois. Après cette période d’exclusion desix mois, vous pouvez demander une nouvelleévaluation. Dans ce cas aussi vous avez le choixentre une procédure écrite ou un entretien avecle fonctionnaire de l’ONEM.Imaginons que cette évaluation est positive,vous retrouvez votre droit aux allocations 6 mois. Dans le cas contraire, votre exclusion sera prol-ongée d’au moins 6 mois.

Procédure classique A côté de cette procédure qui s’applique spécifi-quement aux jeunes gens qui ont quitté l’école,existe la procédure classique. Si vous receviezdéjà des allocations d’insertion et que vous étiezsoumis à la procédure classique cette dernièrecontinue à s’appliquer à vous :

1er entretienLe chômeur est invité à un premier entretien avecle facilitateur, après 15 mois de chômage (s’il estâgé de moins de 25 ans) ou après 21 mois dechômage (s’il est âgé de 25 ans ou plus).But : évaluer les efforts que le chômeur a faitspour chercher du travail pendant la période de 12mois qui précède l’entretien.

Deux possibilités :3 Le facilitateur juge les efforts suffisants, un

autre «1er entretien» aura lieu 16 mois plustard.3 Il estime les efforts sont insuffisants, un plan

d’action est proposé au chômeur pour les 4mois qui suivent. Il doit prendre contact avecle FOREM (en Wallonie), Actiris (à Bruxelles),le DGB (dans la Région germanophone) ou leVDAB (en Flandre) consulter les offres d’em-ploi, multiplier les sollicitations…

2ème entretienUn deuxième entretien a lieu 4 mois plus tard, pourévaluer si le chômeur a rempli les promesses défi-nies dans son plan d’action. Si c’est le cas, un nou-veau « 1er entretien » aura lieu 12 mois plus tard.Si le chômeur n’a pas respecté son plan d’action,il encourt une sanction temporaire et il se voitproposer un second plan d'action.Second plan d'action : celui-ci imposera auchômeur pour les 4 mois suivants des efforts etdes actions nettement plus intenses que le pre-mier plan d'action non respecté.

3ème entretienLe troisième entretien a lieu 4 mois plus tard. Sile chômeur a respecté son deuxième plan d’acti-on, il retrouve le bénéfice de ses allocations com-plètes et un nouveau « premier entretien » auralieu 12 mois plus tard.Si, au contraire, le chômeur n’a pas respecté sonsecond plan d’action, il risque, à titre de sanctiondéfinitive, l'exclusion du bénéfice des allocations.

Nous vous défendons

Se présenter devant le facilitateur n’est pas rassu-rant. Lors du premier entretien, le chômeur peut sefaire accompagner par une personne de son choix.Lors du deuxième ou du troisième entretien, lechômeur peut être assisté par un avocat ou par undélégué du Syndicat libéral. Le chômeur doit lui-même être présent aux entretiens et doit mener ladiscussion avec le facilitateur.

E

Si vous n’avez toujours pastrouvé de travail à l’issue devotre stage d’insertionprofessionnelle, vous avez droità des allocations d’insertion.Pour continuer à en bénéficier,vous devez satisfaire à uncertain nombre d’obligations, àcommencer par rechercheractivement du travail.

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PAPIERS EN ORDRE

Le FOREM, l’ADG, Actiriset le VDAB sont des orga-nismes de placement etde formation des deman-deurs d’emploi. L’ONEm

contrôle si vous avez droit aux allocationsd’insertion ou de chômage, et en calculele montant.

Le Syndicat libéral possède une caissede paiement des allocations d’attente oude chômage.C’est votre Secrétariat local CGSLB quiintroduit votre demande d’allocations etgère votre dossier chômage. Vous touchez

vos allocations par notre intermédiaire.Vous devez immédiatement nous commu-niquer toute modification de votre situa-tion personnelle susceptible d’avoir uneinfluence sur vos allocations : change-ment d’adresse, changement de votresituation familiale, cohabitation...).Vous devez avoir votre carte de pointagesur vous jusqu’au dernier jour du mois.Ensuite vous la remettez, correctementcomplétée, à votre Secrétariat CGSLB. Sivous perdez votre carte, contactez-nousimmédiatement.Parallèlement, continuez à chercher dutravail avec toute l’énergie que celanécessite.

Tant que vous n’avez pastrouvé d’emploi, c’estl’assurance-chômage quivous prend en charge, mêmesi vous n’avez pas encoredroit aux allocationsd’insertion.

Des allocations pendant 36 moisLes allocations d'insertion sont octroyées pour une période de 36 mois maximum.Ce crédit de 3 ans débute le 1er jour où vous recevez vos allocations d’insertion.Vous êtes chef de famille, isolé ou cohabitant privilégié (parce que votre conjointne perçoit qu’un revenu de remplacement) ? Dans ce cas, votre crédit de 36 moisne débute que le mois suivant votre 30e anniversaire.

Cette période de 36 mois peut être prolongée si vous travaillez par exemplecomme salarié ou indépendant.

À la fin de ce crédit de 36 mois, vous pouvez encore recevoirdes allocations d’insertion :- si vous avez moins de 30 ans ou si vous bénéficiez d’une dispense de stage

d’attente (c’est-à-dire si cela fait maximum 3 ans que vous n’avez plus reçud’allocations) ;

- si vous avez travaillé au moins 156 jours (dans un régime de 6 jours par semaine)au cours des 24 mois qui précèdent votre nouvelle demande d’allocations ;

- si, à l’échéance de la période de 36 mois, vous occupez un emploi à temps par-tiel et bénéficiez d’allocations de garantie de revenu (calculées sur la base desallocations d’insertion).

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ALLOCATIONS VACANCES JEUNES

DES CONGÉS PAYÉS EN 2014

Les jeunes qui ont tra-vaillé 1 mois au cours del’année de la fin de leursétudes ont droit à 4semaines de vacancesl’année suivante (*).Le Syndicat libéral vous

verse vos allocations de vacances jeunesen complément à ton pécule de vacances.

Conditions- ne pas avoir atteint l’âge de 25 ans au 31

décembre 2013- avoir terminé vos études ou votre appren-

tissage ou votre formation en 2013- avoir travaillé comme salarié pendant 1

mois au moins en 2013 dans les liensd’un ou de plusieurs contrats de travailpour un total d’au moins 13 jours de tra-vail ou assimilées

Quant à la quatrième condition, elle va desoi : vous devez évidemment être lié par uncontrat de travail au moment où vousdemandez à bénéficier d’allocations vacan-ces. L’allocation journalière s'élève à 65 %de la rémunération – plafonnée à € 2121,75 - perçue au cours du 1er moisdurant lequel le jeune travailleur prend desvacances jeunes.

Montant maximum journalier : € 53,04 en régime 6 jours/semaine.Le fisc prélève 10,09 % de cette somme àtitre de précompte.Les jeunes travailleurs peuvent demanderces allocations de vacances jeunes par lebiais de leur secrétariat CGSLB, à l'aide duformulaire C103 vacances jeunes. C'est lesecrétariat CGSLB qui paie après chaquepériode de vacances jeunes.

(*) Normalement, le nombre de jours decongé payés se calcule sur la base de ladurée d’occupation au cours de l’annéeprécédente à raison de 2 jours par moistravaillé.

Vacances complémentairesAutre possibilité, vous pouvez prendre desjours de vacances complémentaires. La durée des vacances complémentaires secalcule par rapport à la durée des prestati-ons effectuées. Il faut avoir travaillé aumoins trois mois durant une année de vacan-ces donnée (il ne s’agit pas nécessairementd’une période ininterrompue ou chez lemême employeur). Il faut demander les joursde congé payés complémentaires à l’em-ployeur qui devra aussi en assurer le pai-ement. Il s’agit en fait du paiement anticipéd’une partie du double pécule de vacancesqui, en principe, ne devrait être versé quel’année suivante. En ce sens, le système devacances jeunes est plus intéressant quecelui des vacances complémentaires.

Vous avez terminé vos étudesen 2013 ? Vous avez peut-êtredroit à 4 semaines devacances en 2014L

Barvaux-sur-OurtheLes maisons sont prêtes !

Pour vos séjours en famille, entre amis ou encore dans lecadre de team building résidentiels, le domaine Azur enArdenne vous propose 13 maisons de vacances pouvantaccueillir jusqu’à 6 personnes, et une maison d’une capa-cité de 8 personnes. Toutes les maisons ont été profondé-ment rénovées et disposent d’une cuisine entièrementéquipée (réfrigérateur, four, lave-vaisselle, four micro-ondes, etc), d’un séjour avec vue sur le parc, d’un salon avectélévision à écran plat, d’une terrasse privative avecmobilier contemporain et barbecue privatif, du Wifi gratuitet d’un téléphone direct vers la réception.Toutes les maisons donnent accès directement à la laplaine de jeux, à la piste de pétanque, un chemin privé vousmènera directement à la piscine, à la terrasse ou encore aurestaurant Majorelle du domaine Azur en Ardenne.Les locations s’effectuent du vendredi au vendredi. Selondisponibilités, il est possible de louer les maisons en milieude semaine ou le weekend. De plus, le service de linge delit est compris dans nos services, vous profiterez doncimmédiatement du confort de nos chambres sans devoirvous en soucier (à l’exception du linge éponge) !

Réservations sur www.cgslb.beou par téléphone au 086/21 94 00Bienvenue en Ardenne !

Demandez auprès de nos

secrétariats le guide “J’entre

dans la vie active” qui détaille

tous les sujets brièvement

abordés dans ce dossier.

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é c h o s d e s s e c t e u r s25

Grossistes-répartiteurs de médicaments CP 321Année : 2014Période de référence/affiliation : 01/01/2014Montant : € 110,00 (temps plein) € 60,00 (temps partiel)Paiement : dès réception des attestations en juin 2014

Grands magasins CP 312 Année : 2014Date d’affiliation: avant le 1/01/2014Montants: € 135 (pour personnel à temps plein) - € 67,50 (pour personnel à temps partiel et pour les prépensionnés)Paiement : du 16 juin au 30 septembre 2014Condition : être en service le 15/6/2014

Commerce de détail alimentaire CP 202 Année : 2014Date d’affiliation: avant le 1/1/2014Montants : € 135 (pour personnel à temps plein)

€ 67,50 (pour personnel à temps partiel et pour les prépensionnés)Paiement : du 16 juin au 30 septembre 2014Condition : être en service le 15/6/2014

Grandes entreprises de vente au détail CP 311Année : 2014Date d’affiliation: avant le 01/01/2014Montants : € 135 (pour personnel à temps plein) - € 67,50 (pour personnel à temps partiel et pour les prépensionnés)Paiement : du 16 juin au 30 septembre 2014Condition : être en service le 15/6/2014

Inspection automobile CP 218Année : 2013Période de référence/affiliation : 2013Montant : € 135,00Conditions : être en service au 31/12/2012

ADAPTATIONS SALARIALES AU 01.06.2014C.P. ACTIVITE ADAPTATION106.01 Fabriques de ciment - 0,0795% sur les salaires minimums (index négatif)117 Industrie & commerce du pétrole - 0,0795% sur les salaires minimums (index négatif)202 Employés du commerce de détail alimentaire + 1% (index)

Le mardi 27 mai 2014 en matinée, un grouped’une dizaine de personnes a eu l’avantage et leprivilège de visiter le futur Hôpital Civil « MarieCurie » situé sur la Chaussée de Bruxelles àLodelinsart. Il remplacera l’hôpital Civil etconstituera, avec Vésale, le 2ème pôle du CHUde Charleroi. Ultra moderne et gigantesque,nous avons parcouru ses couloirs pour vous.

Ce projet colossal a vu débuter ses travaux en2006 et c’est le docteur Pierre Dehavay, méde-cin, qui en fut le chef de projet pour la concep-tion et la construction depuis 2002.Pauline Dehavay, chargée de Communication àl’ISPPC, nous a présenté toute la structure dufutur complexe hospitalier, qui s’étend sur 80 000 m² dont 73 000 m² pour l’hôpital et 7 000m² pour les aménagements extérieurs (parkings,espaces verts…). Ces informations furent com-plétées par des photos ainsi qu’un film.

L’hôpital est entièrement climatisé et a unecapacité de plus de 600 lits, 400 chambres(dont 40 % individuelles), 7 étages (dont 3 ensous-sol), 1 350 places de parking. La conception du nouveau bâtiment a été guidéepar le fonctionnement médical, la qualité del’hébergement et l’accessibilité.

Un hôpital fonctionnel Les activités médicales sont regroupées parpôle, sur un même plateau, afin d’optimiser laprise en charge du patient et faciliter le travaildu personnel soignant.

Niveau -3 : Vestiaire, salle de sport, parking...Niveau -2 : Anatomopathologie, atelier technique,

cuisines, pharmacie, laboratoire...Niveau -1 : Médecine nucléaire, urgences, quartier

opératoire, imagerie médicale...Niveau 0 : Consultations, admissions, auditoire...Niveau 1 : Maternité, bloc accouchement,

pédiatrie, chirurgies diverses...Niveau 2 : Cardiologie, pneumologie, médecine

interne, gériatrie...Niveau 3 : Neurologie, psychiatrie...Niveau 4 : Local technique, hôpital de jour...

Une attention particulière a été apportée àl’étude des circulations, notamment la sépara-tion des circuits empruntés par les maladeshospitalisés et par les personnes extérieures,l’individualisation des circuits des déchets, etc.Après cette introduction, nous nous sommes ren-

dus dans le bâtiment. Nous avons déambulédans un dédale de couloirs pour découvrir lesdifférents services qui occuperont cetteimmense construction.

Afin de respecter le travail du personnel d’entre-tien, nous avons chaussé de superbes chaus-sons bleus. Cela nous a permis de visiter un blocopératoire, une salle de réveil, la maternité, leservice de consultation… Aux environs de midi, nous avons avec regretpris congé de notre guide mais notre curiositéétait comblée. L’emménagement dans ces nou-veaux locaux est prévu pour octobre 2014 etl’inauguration aura lieu en novembre 2014.

Valérie THIERY Sites internet : www.youtube.com/watch?v=YP_uBLDk9n4http://vimeo.com/54280113http://shar.es/VldsA

DANS LES COULISSES DU FUTUR HÔPITAL CIVIL « MARIE CURIE »

PRIMES SYNDICALES

Photos : Louigio Spagnolo

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Voici quelques exemples de discrimination :- Le salaire des femmes est toujours, en moyenne, 23 % inférieur

à celui des hommes.- 36 % des femmes sont victimes de violences physiques ou

sexuelles.- 2 femmes sur 3 sont bloquées par le plafond de verre (expression

signifiant « freins invisibles » à la promotion des femmes dansles structures hiérarchiques).

- 8 000 jeunes Bruxellois sont susceptibles de perdre leurs alloca-tions. Deux tiers des exclus seront des femmes.

- Quand on sait que 60 % des femmes touchent moins de 1000euros de pension contre seulement 30 % des hommes.

- Le droit à l’avortement est criminalisé dans plusieurs pays dumonde.

En analysant ces chiffres, il nous est paru évident que la lutte pourl’égalité entre les femmes et les hommes est encore d’actualité etque nous devions, en tant qu’organisation syndicale, continuer à lamener.

CommissionC’est dans ce cadre que la Régionale bruxelloise, par sa cellulediversité a lancé une commission genre qui traitera des théma-tiques de l’égalité femmes/hommes. Cette commission nourrie parles réflexions des délégué(e)s de divers secteurs veut faire entendre

la voix de la CGSLB sur le droit des femmes et des hommes. Nousretrouvons divers secteurs : la Stib, soins de santé, titres –services,horeca…L’objectif de cette commission est de traiter les diverses théma-tiques de l’égalité entre les femmes et les hommes en l’abordantsous un angle syndical et transversal. L’égalité de droits desfemmes et des hommes, la revalorisation de la place de la femmedans le monde syndical et dans les entreprises sont les défis decette commission.La commission veut être un lieu ouvert où chacun, chacune appor-tera son expérience et son point de vue.

Familles monoparentalesLa première thématique traitée par la commission genre Bruxellesest la monoparentalité à Bruxelles. Martin Wagner docteur en socio-logie à l’UCL est venu nous présenter sa thèse sur « Les trajectoiresde la monoparentalité à Bruxelles : états des lieux et perspectives ».La Région bruxelloise se caractérise par la présence, sur son terri-toire, d’un nombre proportionnellement plus élevé de familles mono-parentales. Or, les familles monoparentales, composées dans leurmajorité d’une mère qui élève seule ses enfants, sont plus exposéesau risque de pauvreté. Un enfant bruxellois sur quatre grandit au sein d’une famille mono-parentale. Neuf fois sur dix, c’est sous la responsabilité des mamans.Celles-ci font face à une véritable machine infernale dans une

Commission Genre CGSLB Bruxelles

L’ÉGALITÉ H/F N’EST PAS UNE RÉALITÉ

L’égalité entre les femmes et les hommes est un droit, mais pas encore une réalité. Que cesoit au niveau du salaire, de la fonction, de la répartition des tâches, de la liberté… lesdroits des femmes sont mis à mal. La Régionale bruxelloise, a lancé, au sein de sa cellulediversité, une commission genre qui traitera des thématiques de l’égalité femmes/hommes.

r é g i o n s26

L I B R E M E N T / J U I N - J U I L L E T 2 0 1 4

L’égalité entre les femmes et leshommes dans le monde du travail estencore lin d’être réalisée. Le combatcontinue pour Gisèle Martin (Stater),

Marie Gernin (Titres-Services),Anne Ringoir (Dexia Insurance),Eva Sahin (responsable cellule

diversité), Catherine Tuerlinckx(Cefic) et toutes les autres.

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3 InterprofessionnelDans leurs rapports périodiques sur l’évolutionde l’emploi et des coûts salariaux, le Conseilcentral de l’Economie (CCE) et le Conseil natio-nal du Travail (CNT) doivent dorénavant porterattention à l’écart salarial entre les femmes etles hommes. Les accords interprofessionnelsdoivent prendre des mesures pour rendre lesclassifications des fonctions neutres à l’égarddu genre.

3 SectorielDepuis le 1er juillet 2013, toutes les CCT declassification de fonctions doivent être neutressur le plan du genre. Ces CCT doivent être dépo-sées pour contrôle auprès de la Direction géné-rale Relations collectives de travail du SPFEmploi. Les modifications ou les nouvelles CCTdoivent être soumises pour avis dans un délaide six mois. Lorsque le SPF Emploi remet un avis négatif, lacommission paritaire est tenue d’établir un pland’action pour remédier aux erreurs et auxcontradictions en matière de neutralité desgenres dans un délai de deux ans.

3 EntrepriseLes entreprises qui sont obligées de présenterun bilan social doivent ventiler les données surle personnel selon le sexe des travailleurs. Deplus, les entreprises occupant en moyenne aumoins 50 travailleurs, ont l’obligation d’effec-tuer, tous les deux ans, un rapport d’analysedétaillé de la structure de rémunération.L’employeur peut également désigner un média-teur qui peut aider à l’élaboration du plan d’ac-tion et informer les travailleurs qui pensent êtrevictimes de discrimination salariale.

Le nouvel arrêté royal contient les mesures exé-cutoires concernant l’obligation pour toutes lesentreprises occupant au moins 50 travailleursde rédiger un rapport d’analyse de la structurede rémunération.

- Les entreprises occupant en moyenne aumoins cinquante travailleurs doivent trans-mettre un rapport d'analyse sur la structurede la rémunération des travailleurs.

- Ce rapport d’analyse doit permettre de véri-fier si l’entreprise mène une politique sala-riale neutre sur le plan du genre. Il doit êtretransmis aux organes de concertation del’entreprise.

- Le rapport d’analyse doit être établi tous lesdeux ans. La première fois, l’analyse porte surun seul exercice, celui qui est clôturé en2014.

- Le rapport d’analyse doit être rédigé sur lemodèle du formulaire prévu par l’AR. Il y estfait une différence entre un rapport succinct(entreprises entre 50 et 99 travailleurs) et unrapport détaillé (à partir de 100 travailleurs).Le texte doit reprendre des informations surles rémunérations et avantages sociauxdirects. Il doit les ventiler selon le sexe destravailleurs, par statut, niveau de fonction,ancienneté et degré de qualification.

- Le rapport d’analyse doit être transmis auconseil d'entreprise, ou à défaut à la déléga-tion syndicale. A charge pour ces organesd’examiner si un plan d’action doit être missur pied au sein de l’entreprise pour arriver àune politique salariale neutre sur le plan dugenre.

Yves VERGEYLEN

PLAN D’ACTION POUR RÉDUIREL’ÉCART SALARIAL H/F

r é g i o n s27

L I B R E M E N T / J U I N - J U I L L E T 2 0 1 4

Le processus d’éliminationdes différences de traitement

entre les hommes et lesfemmes en matière de

rémunération est entré dansune nouvelle phase avec

l’arrêté royal du 15 mai 2014.Entamé en 2012 avec la loi

sur l’écart salarial, il prévoitdes mesures à trois niveaux.

Sabine Slegers : le rapport 2013 de l’Institut pourl’Egalité des Femmes et des Hommes montre que les femmes gagnent en moyenne 10 % de moins

par heure que les hommes. Cette différence s’élèveà 23 % lorsqu’elle est calculée sur une base

annuelle, parce que l’on tient alors compte du faitque les femmes sont très nombreuses à travailler à

temps partiel.

région où les crèches manquent alors que l’emploià temps plein reste l’idéal à atteindre.

Double journéePour ces femmes, la «double journée», le burn-out, la perte d’emploi, le déménagement, l’isole-ment, la pauvreté et, dans les cas extrêmes, laperte de logement, sont les conséquences enchaîne qui guettent. Les facteurs de risques de pauvreté des ménagesmonoparentaux sont multiples et interdépendantsles uns des autres. Ils ont trait, principalement, àla diminution inévitable des ressources finan-cières à la perte d’un revenu dans le ménage, aucoût du logement, aux difficultés organisation-nelles qui se posent quand une seule personnedoit gérer les enfants et la logistique d’unménage, au manque de flexibilité et de placesd’accueil pour la petite enfance, à l’inadéquationdes temps scolaires avec la vie professionnelle etaux carences dans l’accueil extrascolaire. Pourune mère isolée qui décide de travailler à tempsplein, il subsiste de nombreuses questions d’ordrepratique à régler.

Dégressivité des allocationsLa moindre participation des mères au marché dutravail est due à la difficulté, pour nombre d’entreelles, de concilier vie familiale et vie profession-nelle.Leur situation pourrait encore devenir plus précairepuisque avec les nouvelles mesures de dégressivitédes allocations de chômage, elles risquent de seretrouver dans une situation encore plus difficile…C’est pourquoi, il convient de sensibiliser les repré-sentants des travailleurs pour que dans leurs entre-prises, ils interpellent les responsables du recrute-ment. Ceux-ci se focalisent sur l’un ou l’autre freinà l’emploi, au risque de ne pas voir les multiplesatouts que possède la personne. Il ne s’agit pasd’introduire un système de discrimination positive,mais bien de favoriser une véritable politiqued’égalité des chances dans les entreprises.

Rôle du déléguéLa présentation a suscité le débat parmi les mem-bres de la commission. La question qui s’est poséeest « comment peut – on s’approprier ces infor-mations d’un point de vue syndical ? ». Différentes propositions ont été émises et ferontsujet d’une fiche technique créée pour les repré-sentants des travailleurs.Différentes thématiques seront traitées par lacommission : le congé de paternité, l’écart sala-rial, la conciliation vie privé/ vie professionnelle,la violence faite aux femmes, la place de la femmedans les médias…La Régionale bruxelloise de la CGSLB se réjouit dusuccès et de l’intérêt que la commission remporteauprès de ses militants. Le travail est ardu maisnul doute que les membres de cette commissionsont motivés à travailler pour l’égalité de tous.

Commission Genre CGSLB BruxellesEva SAHIN

[email protected]

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UNE RESSOURCE À PRÉSERVER

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Cellule EnvironnementRégionale Wallonne

Avec le soutien de la Région wallonne

LLa FAO estime que près de la moitié des sols du monde sont dégra-dés en conséquence des activités humaines. Préserver leur utilisa-tion est primordial pour assurer sa durabilité et protéger indirecte-ment à long terme les autres milieux et ressources. Le sol est uneressource naturelle cruciale et complexe qui remplit des fonctionsessentielles pour les hommes.

Pourquoi sont-ils fragiles ?Le sol est un support de la majorité des activités humaines et de laplupart des écosystèmes. Les sols remplissent des fonctions fonda-mentales pour l'économie (production agricole, support des infra-structures, production de matériaux), jouent un rôle important pourl'environnement notamment l’épuration de l'eau et la biodiversité,et sont un patrimoine culturel et historique (paysages, archéolo-gie…). Les sols sont également un compartiment essentiel pour larégulation de la qualité de l’air et du climat, étant soit source degaz à effet de serre (dioxyde de carbone CO2, protoxyde d’azote N2O,méthane CH4), soit piège à CO2 et CH4 en favorisant le stockagestable de carbone. On peut dire qu’il n’y a pas de développementdurable sans une bonne gestion des sols.

Qu’est-ce qu’un site ou un sol pollué ?Un sol est dit pollué lorsqu’il contient une concentration anormalede composés chimiques potentiellement dangereux pour la santé,

pour les plantes ou pour les animaux. Bien que certains sols aientla capacité de filtrer, d'absorber et de recycler des quantités impor-tantes de déchets, dans d'autres sols, certains constituantstoxiques ne sont pas retenus. Ils se retrouvent alors dans lesnappes phréatiques et dans les cours d’eau.

D’où vient la pollution ?Les sols sont la plupart du temps pollués à cause des activitéshumaines, associées notamment à des exploitations industriellesactuelles ou anciennes, des accidents ou de sources naturelles. - Les installations industrielles peuvent, dans le cas d’une fuite, d’un

accident, ou encore dans l’abandon d’une usine, provoquer une pol-lution d’un site. Par ailleurs, les rejets industriels, notamment com-posés de métaux lourds, sont les plus toxiques pour le sol.

- L’agriculture intensive contribue à la pollution des sols parl’usage intensif d’engrais chimiques et par l’épandage des pro-duits phytosanitaires (pour lutter contre les mauvaises herbes etles parasites, les rejets des bâtiments d’élevage…).

- L’utilisation de pesticides par les ménages et les collectivitéspour la gestion des espaces verts, gestion de jardins.

- Le développement de l’exploitation de ressources minéralessuperficielles et le traitement des déchets dans les centres d’en-fouissement techniques peuvent également être à l’origine d’unepollution des sols.

Le saviez-vous ? Le sol est une ressource naturelle très faiblement renouvelable. Sa pollution est un sujetdont on se préoccupe moins par rapport à l’air ou l’eau, pourtant la dégradation des sols peut avoir desconséquences socio-économiques graves, des effets néfastes sur l'environnement et sur la santé.Pourquoi les sols sont-ils fragiles ? Quels dangers les menacent ? Quelles sont les conséquences ? .

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- La croissance des villes et bidonvilles, descomplexes industriels et touristiques ; ledéveloppement des axes de transport (rail,route, aéroport…) et des espaces consacrésaux loisirs contribuent à imperméabiliser lessols.

- Les sources naturelles de pollution de solcomme le volcanisme, les pluies acides sontmoins fréquentes avec des conséquencesplus ou moins négligeables.

Il faut noter qu’il existe cependant des sols quisont naturellement pollués (sol riche en métauxlourds ou en hydrocarbure). La pollution des solset la pollution des eaux qui s’en suit peuventcontaminer toute une communauté et entraînerdes maladies.

Quelles conséquences sur la santé ?Absorbés par les êtres vivants, les polluants dusol peuvent devenir potentiellement dangereuxet avoir un impact sur la santé humaine.

La contamination peut se faire par voie diges-tive (consommation d’eau ou d’aliments polluéspar exemple) ou par voie respiratoire (inhalationde poussières des sols pollués). Comme subs-tances polluantes du sol, on retrouve :- certains métaux lourds et métalloïdes sont

connus pour leur pouvoir neurotoxique oucancérogène.

- les hydrocarbures, en particulier le benzène etles hydrocarbures aromatiques polycycliques(HAP). Ils sont reconnus pour leur effet can-cérogène.

- beaucoup de solvants halogénés ou leurs pro-duits de dégradation, qui sont reconnuscomme substances très toxiques, nocives etparfois cancérogènes. Ils peuvent être à l’ori-gine de troubles neurologiques hépato-rénaux, cardio-respiratoires et digestifs.

On évalue ces polluants en mesurant leurconcentration dans le sol, dans le sang, lesurines, ou encore par observation des indica-teurs biologiques (biodiversité végétale et ani-male, etc). Les mesures obtenues sont compa-rées à des valeurs seuils. On peut aussi consta-ter des effets directement sur la santé de lapopulation proche d’un site qui subit une pollu-tion du sol (soit par consommation d’alimentsproduits sur place, soit par exposition au sol).

Conséquences environnementales et socio-économiques Outre la santé des hommes, cette pollution peutavoir de très graves conséquences environne-mentales, et socio-économiques. En effet ellespeuvent entraîner jusqu'à l'extinction de cer-taines espèces. Par exemple, les rejets d'eaupolluée des usines dans les rivières tuent desmilliers de créatures aquatiques comme lespoissons. Un autre exemple est l'utilisationmassive des engrais et des pesticides quiaffecte de nombreux insectes, mais aussi lesvégétaux. En conséquence on peut observer :

- une baisse de productivité agricole due à lastérilisation des sols. Ce qui entraîne parfoisles pertes d’emploi et de revenus, la rareté dela nourriture, des conflits sociaux comme lalutte pour l’occupation des sols, les migra-tions et autres.

- une pénurie d’eau : l'impact des sols polluésconcerne principalement les eaux souter-raines et nappes phréatiques. Les dépensesengendrées par la dépollution des nappessont souvent très élevées. L’eau une fois trai-tée peut devenir inutilisable pour certainesfins.

- une migration de la contamination souter-raine jusqu'aux cours d'eau voisins pouvantconstituer un frein pour la pêche.

En Wallonie, les autorités ont donné en 1999 à laSPAQuE (Société publique d'aide à la qualité del'environnement) la mission de rédiger un nou-veau règlement sur l'assainissement de solspotentiellement pollués. Cinq ans plus tard, ledécret sur l'assainissement du sol a vu le jour.Ce thème sera approfondi dans le prochain article.

Charline WANDJI

QUELQUES EXEMPLES DESOURCES DOMESTIQUES DE POLLUTION DU SOL :3 Les fuites de cuve à mazout provo-

quées par l’érosion de celles-ci ou suite à un débordement lors du remplissage;3 Les produits phytosanitaires utili-

sés au jardin (engrais, désherbants, insec-ticides, herbicides, fongicides…) ;3 Les « petits » déchets dangereux

comme les restes d’huile de friture, de sol-vants, de pots de peinture ou de vernis…)abandonnés dans le fond du jardin ;3 Les déchets sauvages comprenant

les vieux électroménagers, les vieux meu-bles, les pneus, les textiles, les matelas… ;3 Les piles qui sont abandonnées

dans la nature.CW

POLLUTION DIFFUSE POLLUTIONS PONCTUELLES(DIFFICILE D'Y REMÉDIER) (PLUS FACILE D'Y REMÉDIER)

Caractéristiques Concentrations faibles Concentration très élevéeSurface/volume affectés élevés Surface/volume affectés faibles Origine mal définie Source de la pollution bien définie Risque à court et long terme Risque à court terme et direct

Exemples de sources Transport (Métaux lourds) Stockages de déchets (dépotoirs, CET)(fixes ou mobiles) Fumées de cheminées (usines, incinérateurs) Site industriel (en friche ou en service)

Pratiques agricoles Réservoirs souterrains (Cuves à(Résidus phytosanitaires de surfertilisation) mazout, citernes d'hydrocarbures) Éléments radioactifs Accidents de la route (rupture d'uneAutres… cuve de stockage, accidents lors du

transport d'hydrocarbures) Stations-service, Fosses septiques Autres…

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CHÔMAGE ET VACANCES

Vous devez marquer les jours de vacances d’un « V » sur votrecarte de contrôle.

Si vous avez droit à un pécule de vacances en 2014 (pour avoir tra-vaillé pour un employeur en 2013), vous ne pouvez pas prétendre àdes allocations de chômage. Si vous n’avez effectué aucune pres-tation en 2013, vous continuerez à recevoir des allocations de chô-mage durant votre période de vacances.

ExempleChristian a été licencié fin septembre 2013. Sur la base de sonoccupation, il a droit à 18 jours (trois semaines) de congés payésen 2014. En juillet 2014, Christian, toujours en chômage, souhaiteprendre quatre semaines de vacances. Pas de problème, sauf qu’ilne percevra des allocations de chômage que pour une semaine,

puisque les trois autres sont couvertes par le pécule qu’il avaitreçu à la fin de son contrat de travail en 2013.

AttentionPour éviter toute surprise désagréable à la fin de l’année, il vautmieux planifier ses vacances à temps. Les jours non épuisés seronten effet déduits des allocations du mois de décembre.

La CGSLB vous a envoyé récemment un courrier, dans lequel lenombre de jours de congés payés encore à épuiser est men-tionné.Si ce calcul ne vous semble pas correct, adressez-vous à votresecrétariat CGSLB, muni de vos pièces justificatives (fiches devacances, de salaires, attestations de votre employeur…) afinqu’une rectification puisse être opérée.

Le chômeur a aussi droit à des vacances d’une durée maximale d’un an.Pendant cette période, il est dispensé de l’obligation d’être disponible sur lemarché du travail et il peut donc séjourner à l’étranger.

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ALLOCATIONS VACANCES JEUNES ET SENIORS Pour connaître le nombre de jours de congé auxquels vous avez droit, il fautconsidérer les prestations fournies l'année précédente (exercice devacances). Si vous avez travaillé une année entière, vous avez droit, l'annéesuivante (année de vacances) à 4 semaines de congé. Quelqu'un qui n'a pastravaillé tout l'exercice de vacances, n'a pas un droit complet aux congéspayés. C'est notamment le cas des jeunes qui quittent l'école et commencentà travailler ou encore, des travailleurs âgés qui retrouvent un travail aprèsune période de chômage ou d'invalidité. Afin de ne pas les priver de congé,les régimes vacances jeunes et vacances seniors ont été créés. Ils prévoientle paiement d'allocations vacances à charge de l'ONEm pour les jours decongé qui ne sont pas couverts par un pécule.

Vacances jeunesPour avoir droit aux vacances jeunes, il faut réunir certaines conditions aucours de l'exercice de vacances (l'année qui précède celle au cours delaquelle le jeune prend ses congés, soit celle de la fin de ses études) :- ne pas avoir 25 ans au 31 décembre de l'exercice de vacances;- avoir arrêté ses études;- avoir travaillé un mois sans interruption au cours de l'année de fin

d'études; l'occupation doit au moins compter 70 heures de travail ou desheures assimilées (par exemple, pour maladie) Attention : une occupationsous le régime de vacances des services publics ne compte pas.

Vacances seniorsPour avoir droit à maximum 4 semaines de vacances seniors complémen-taires, il faut réunir les conditions suivantes :- être occupé sous les liens d'un contrat de travail et dépendre du régime de

vacances du secteur privé (le droit aux vacances seniors n'existe donc paspour les indépendants, le personnel enseignant et la fonction publique);

- avoir au moins 50 ans au 31 décembre de l'exercice de vacances;- ne pas avoir droit à 4 semaines de congés payés au cours de l'année de

vacances en raison d'une période de chômage complet ou d'invaliditédurant l'exercice de vacances.

AllocationsLes allocations de vacances jeunes et seniors sont des allocations de chô-mage à charge de l'ONEm, payables par le biais de votre secrétariat CGSLB.Elles se montent à 65 % de la rémunération journalière moyenne brute dumois au cours duquel se situe la première période de vacances jeunes ouseniors. Toutefois, le montant est plafonné. Actuellement, l’allocation est de53,04 euros maximum par jour et de 33,31 euros minimum par jour. Il fautdéduire 10,09 % du montant au titre de précompte professionnel.

RemarqueAvant de prendre des jours de vacances jeunes ou seniors, il faut avoir épuiséles jours de congé couvert par un pécule à charge de la caisse de vacancesou de l'employeur.

Si vous pensez avoir droit à des allocations de vacances jeunes ou séniors ousi vous souhaitez de plus amples informations sur les formalités à accomplir,n'hésitez pas à prendre contact avec votre secrétariat CGSLB.

LES ENSEIGNANTS ET LE SALAIRE DIFFÉRÉLes enseignants temporaires ont droit à une sorte de pécule de vacances,proportionnellement à leurs prestations dans l'enseignement. Il s'agit de larémunération différée.

Les enseignants temporaires qui avaient une charge à temps plein durantl'entièreté de l'année scolaire, peuvent prétendre à une rémunération diffé-rée complète pour les mois de juillet et d’août. Si, au 1er septembre, ils netrouvent pas de nouvel emploi, ils peuvent se présenter au secrétariat localde la CGSLB pour demander le paiement d'allocations de chômage.

Les personnes qui n'ont pas travaillé toute l'année scolaire dans l'enseigne-ment, ou uniquement à temps partiel, ont droit à une rémunération différéeincomplète. Pour calculer le nombre de jours couverts par cette rémunérationdifférée, il convient d’utiliser la formule suivante :

Nombre de jours civils d'occupation à diminuer des dimanches x 0,2 xfraction d'occupation

Exemple: Vous avez effectué un temps plein en mars 2014, à raison de 24 heurespar semaine. La formule s’applique comme suit : 26 x 0,2 x 24/24 = 5,2

=> Vous avez droit à 6 jours de rémunération différée (RD). Vous ne pourrez demander des allocations d echômage qu'à partir du 8 juillet. (DA)

Juillet : Lu Ma Me Je Ve Sa Di

1 2 3 4 5 6RD RD RD RD RD

7 8 9 10 11 12 13RD DA

Kim DE SCHAMPHELEIRE

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Pour le Beaujolais, il faudra attendrel'automne, mais en ce début d'été,nous pouvons déjà vous offrir unmanuel du travailleur modernisé.

Vous pouvez d'ores et déjà demanderl'édition 2014 du livre auprès de votresecrétariat préféré.

Le livre a grossi de quelque 300 pages etenglobe notamment toute la nouvelle réglementationafférente au statut unique, avec ses nouveaux délaisde préavis et autres.

En parallèle, le site web a subi une véritable cure dejouvence et est à présent adapté à une consultationvia tablette ou smartphone.

Vous découvrirez par ailleursune fonction de recherchetrès puissante et une mise àjour continue.Jetez un coup d'œil sur www.lemanuel.be et trouvez uneréponse à toutes vos questions relatives à votre situation de travail.

LE MANUEL NOUVEAU EST ARRIVÉ !

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Le mensuel du Syndicat libéral Ne paraît pas en août.

CGSLBBoulevard Poincaré, 72/741070 BRUXELLESTél. : 02/558.51.50E-mail : [email protected]://www.cgslb.be

Editeur responsableJan VERCAMSTBoulevard Poincaré, 72-741070 Bruxelles

CoordinationSabine SLEGERS

Rédaction Annick COLPAERTDidier SEGHINHugo VAN LANCKERDimitri VERSTRAETENE-mail :[email protected]

Pré-presseet impression Creative Plus Production& Corelio Printing Libr

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Un mois après les élections, les mauvaises nouvelles s’accumu-lent pour les travailleurs et les allocataires sociaux.L’informateur fédéral n’a pas rencontré les interlocuteurs sociauxdans le cadre de ses consultations en vue de former un gouver-nement. Le régime des pensions va être réformé dans uneoptique purement budgétaire sans tenir compte du bien-être descitoyens. Delhaize annonce le licenciement de 2 500 personnes.Les trois syndicats se retrouvent sur la même longueur d’ondepour réaffirmer leurs priorités au futur gouvernement fédéral. Àcommencer par le maintien du mécanisme d’indexation automa-tique des salaires et des allocations sociales ainsi que le respectde la liberté de négocier des augmentations de salaire horsindex. Nous refusons l’idée d’un nouveau gel des rémunérationsen 2015.

Parce qu’elles ne résolvent rien dans une situation où les emploisn’existent tout simplement pas, nous demandons la correctiondes mesures relatives au chômage, à savoir la dégressivité desallocations et à la limitation à 3 ans des allocations d’insertion.Ce dont le pays a besoin, c’est d’une politique de création d’em-plois de qualité. Nous demandons également la finalisation dustatut des travailleurs en collaboration avec les interlocuteurssociaux pour aboutir à l’égalité des droits entre les ouvriers et lesemployés.

La justice sociale passera par davantage de justice fiscale. Nousdemandons l’égalité de traitement entre les revenus du travail etles revenus du capital ainsi qu’un effort particulier sous formed’impôt sur les gros revenus. Tous les avantages octroyés auxentreprises doivent être conditionnés à des créations d’emplois.Et pas n’importe quels emplois. Des emplois stables, correcte-ment rémunérés, dans une économie plus respectueuse de l’en-vironnement. Nous voulons une politique qui crée des emploisgrâce à l’innovation et une relance industrielle durable.Les employeurs seront d’accord avec nous - même s’ils n’entirent pas les mêmes conclusions - pour regretter le dumpingsocial, la mise en compétition des travailleurs au sein de l’Unioneuropéenne et au-delà. En tant que syndicalistes, nous exigeonsle respect des lois et conventions collectives négociées et la miseen œuvre d’un salaire minimum interprofessionnel dans lesÉtats membres de l’UE.Enfin, nous ne laisserons pas le futur gouvernement fédéraldétricoter la sécurité sociale. Nous demandons un relèvement

des minima pour les amener au-dessus de la norme de pauvretéeuropéenne. Nous rejetons formellement l’idée de limitation dansla durée du droit aux allocations de chômage. L’affaire Delhaizemontre combien il est essentiel de cesser les attaques contre lerégime de chômage avec complément d'entreprise (la prépen-sion). Quant aux pensions, nous regrettons que la commissiond’experts n’ait envisagé la réforme des régimes que sous l’as-pect purement budgétaire. Les pensions belges figurent déjàparmi les plus basses d’Europe. Nous voulons le maintien del’âge légal de la pension à 65 ans et des possibilités de pensionanticipée.

Tout le monde reconnaît que l’austérité n’a pas fonctionné. Ellen’a amené qu’un appauvrissement des plus fragiles. Le momentest venu de décider une véritable politique de relance.

Jan VERCAMST, Président national

ÇA COMMENCE MAL