message - adpmv~portelance... · 2015-07-31 · mario vaillancourt martin mercier danny rioux...

ÉÉddiitteeuurr MMiicchheell CCrreevviieerr

IImmpprreessssiioonn eett ccoonncceeppttiioonn ggrraapphhiiqquueeEEffffiiccoomm iinncc..

Messageddee ll’’ééddiitteeuurr

A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

1

SOMMAIREIndex des annonceurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2

Joyeux Noël et bonne année! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3

Mot du président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4

Top notch ou pas top notch : telle est la question! . . . . . . . . . . . .8

Impact du projet de loi no 30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

À la bonne vôtre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16

Promotions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21

Nouvelles du comité social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22

La retraite est le début d’une vie nouvelle / In memoriam . . . . .24

Fonds de bienfaisance des pompiers de Montréal . . . . . . . . . . . .25

Le programme conjoint d’aide aux employés pompiers . . . . . . .27

Soirée d’éducation syndicale /

Les absents ont presque toujours tort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29

Êtes-vous à l’écoute? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31

La lésion professionnelle : un drame oublié . . . . . . . . . . . . . . . . .34

La vigilance et une attitude positive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37

Chronique sur l’assurance collective / Gagnants . . . . . . . . . . . . .38

La Caisse d’économie des Pompiers, des Cols bleus

et des Cols blancs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42

Nous sommes heureux de vous présenterl’édition novembre 2006 de la revue del’Association des Pompiers de Montréal,Portelance. Nous vous rappelons, comme àchacune des éditions précédentes, que lesmembres du conseil syndical de l’Associationdes Pompiers de Montréal sont toujoursheureux de recevoir vos commentaires afind’améliorer la qualité de notre revue.

Vous trouverez, comme à l’habitude, desarticles rédigés par certains membres du conseil syndical ainsi que par descollaborateurs œuvrant dans divers domainesreliés à l’univers pompier. Nous espérons queles informations contenues dans ces articlessauront vous intéresser.

Bonne lecture à tous!


3

LE COMITÉ EXÉCUTIF :

Michel Crevier, président

Alain Nault, vice-président

Éric Désormeaux, secrétaire

Stéphane Sasseville, trésorier

LES DIRECTEURS :

Daniel De Césaré

Mario Vaillancourt

Martin Mercier

Danny Rioux

Sylvain Huet

Christopher Ross

Michel St-Laurent

Enrico Michaud

Luc Boisvert

Jean Henrichon

Benoit Deschamps

Richard Lafortune

LE COMITÉ DE SURVEILLANCE :

Michel Bernier

Michel Mathurin

Jean-Louis Roy

LE COMITÉ D’ÉLECTIONS :

Marc Aumais

François Brière

Stéphane Daoust

Mario Pelchat

LE PERSONNEL DE L’APM :

Diane Charbonneau

Sylvie Fugère

Monique Hétu

Karina Miron

Catherine Rousse

Joyeux Noël et bonne année!Le conseil syndical, les membres élus et le personnel de

l’Association des Pompiers de Montréal Inc. vous souhaitent un très joyeux Noël et vous offrent leurs vœux de santé, de joie,

et de prospérité pour cette nouvelle année 2007.


MOT dduu pprrééssiiddeenntt

PPaarr MMiicchheell CCrreevviieerr,, pprrééssiiddeenntt

4

LE DOSSIER DE PREMIERS RÉPONDANTSFRANCHIT UNE ÉTAPEIMPORTANTE

➟ C’est dans le cadre de la Loi no 96,sur les services préhospitaliers d’urgencede décembre 2002 et la fusion des ser-vices d’incendie de l’île de Montréal,que s’inscrit l’ensemble des développe-ments récents relatifs à ce dossier. Suiteà ces deux étapes importantes, le groupede recherche CIRANO a publié, en jan-vier 2004, une étude intitulée Évalua-tion économique de l’implantation duservice de premiers répondants au sein duService de Sécurité incendie de Montréal.

L’étude du CIRANO concluait que lamise en place d’un tel service con-tribuerait nécessairement à sauver desvies. En effet, peut-on lire dans ce docu-ment de 188 pages, l’intervention despremiers répondants permet également laréduction de la morbidité pour les grandsbrûlés, les traumas, les problèmes respira-toires, les chocs anaphylactiques, leshémorragies, etc. Le docteur PierreFréchette, coordonnateur médical auxservices préhospitaliers d’urgence ettraumatologie, a d’ailleurs évalué à en-viron 30 % la proportion de décès évita-bles en préhospitaliers et cela, tant auniveau des arrêts cardiorespiratoires quedes victimes d’accidents.

S’il ne fait aucun doute sur la capa-cité des pompiers à sauver des vies,dans le rôle de premiers répondants, quise traduit inévitablement par des éco-nomies substantielles en coûts sociaux,la question du financement de ce nou-veau service demeurait, jusqu’à toutrécemment, une question épineuse.

Or, monsieur Dauphin, responsablede la sécurité incendie au comité exécu-tif, annonçait officiellement le 14 juilletdernier que la Ville de Montréal pourracompter, d’ici la fin de l’année financière2008-2009, sur la somme de 14 millionsde dollars en vue de l’implantation de ceservice. Ce développement découled’une entente intervenue entre le minis-tère de la Santé et des Services sociaux,l’Agence de la santé et des services so-ciaux de Montréal, la ville de Montréalet la Corporation d’Urgences-santé.

« Les premiers répondants sont unecomposante importante de la chaîned’intervention préhospitalière, puis-qu’ils viennent en aide aux personnesen détresse avant même l’arrivée destechniciens ambulanciers. À Montréal,

ce sont les pompiers des 66 casernes del’île qui joueront ce rôle », a expliquémonsieur Dauphin. On estime que lespremiers répondants du Service de sécu-rité incendie de la Ville de Montréalpourraient traiter chaque année jusqu’à45 000 appels d’urgence du plus hautniveau de risque. « Cette initiative va

profiter aux quelque 1 900 000 résidentsde Montréal qui représentent le quart detoute la population du Québec. Entreautres avantages, ce projet contribuera àaméliorer considérablement les chancesde survie des victimes d’arrêts cardio-respiratoires, ce qui pourrait doubler lenombre de vies sauvées », a expliquémonsieur Dauphin.

Cette annonce marque un tournantdans l’évolution de ce dossier pourlequel nous avons placé beaucoup detemps, beaucoup d’énergie. Lors decette annonce conjointe entre la Villede Montréal et le représentant duService de la SIM, il a été fait mentionque l’implantation de ce service seferait possiblement à l’automne 2006.

« Certains de nos interlocuteursdevront maintenant passer de la parole

aux actes! »

DES NOUVELLES DES GRANDSDOSSIERS À L’APM


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Nous venons à peine de terminer l’uni-formisation des équipements et desfaçons de faire dans les secteurs où leSIM offre le service de premiers répon-dants. Il est illusoire de penser que sonimplantation sur tout le territoire se feradu jour au lendemain. Il faut être réa-liste. Il faudra d’abord que les questionsrelatives à la formation et auxéquipements soient résolues. Il n’estpas question d’embarquer dans un ser-vice qui n’a pas les moyens et lesressources de ses ambitions, soyez-enassurés. On aura le temps d’en reparler,quoi!

L’HARMONISATION DESCAISSES DE RETRAITE

Comme je vous l’annonçais récem-ment par voie de communiqué, la Villede Montréal a officiellement ratifié l’en-tente d’harmonisation des caisses deretraite le 13 septembre dernier. Cetteentente fait suite à d’intenses négocia-tions entre l’Association des Pompiersde Montréal (APM) et les représentantsmunicipaux concernant l’harmonisationdes caisses de retraite. Rappelons égale-ment que nous avons tenu un référen-dum sur cet important dossier et quevous avez voté, dans une proportion de87 %, en faveur du projet d’entente surl’harmonisation des caisses de retraite.

Notons que nous sommes le seulsyndicat à la Ville de Montréal à avoir, àce jour, obtenu une entente satis-faisante pour l’harmonisation de noscaisses de retraite suite aux fusionsmunicipales. Notons enfin que noussommes probablement le seul syndicat

municipal canadien à avoir été enmesure d’harmoniser un si grand nom-bre de caisses différentes, soit 19. Mercipour votre confiance.

SCHÉMA DECOUVERTURE DERISQUES : LADIRECTION DU SIMDEVRA BIENTÔT FAIRESES DEVOIRS

Si les derniers mois ont été fortoccupés à l’APM, entre autres avec ledossier des caisses de retraite, que cesoit avec l’entente intervenue avec laVille ou notre présentation à laCommission des affaires sociales, le17 septembre, sur le projet de loi nº 30,loi modifiant la Loi sur les régimes com-plémentaires de retraite, notamment enmatière de financement et d’administra-tion, les mois qui viennent s’annoncentchargés.

Un des dossiers sur lequel nousavons déjà tenu des séances de travailest celui du renouvellement de notreconvention collective. Au moment oùj’écris ces quelques lignes, nous n’avonspas établi de calendrier de rencontresavec les représentants de la partiepatronale. Mais on estime qu’aumoment de la publication de cette édi-tion du Portelance, nous aurons déjàprécisé un calendrier et débuté une pre-mière série de rencontres.

Les prochaines négociations sedérouleront dans un contexte plutôtparticulier. Ainsi, la direction du SIMdevra présenter au ministre de la

Sécurité publique du Québec unSchéma de couverture de risques, unschéma qui devra fixer, pour tout le ter-ritoire de Montréal, des objectifs de pro-tection contre les incendies et lesmesures requises pour les atteindre.

Rappelons que nous avons travaillé àl’élaboration de deux (2) scénarios pourle redéploiement des ressources sur leterritoire de l’île de Montréal. Cet exer-cice, mené conjointement avec desreprésentants du SIM, nous a permisd’identifier les besoins en immobilisa-tions, en équipements et en ressourceshumaines nécessaires à l’atteinte desobjectifs de la Loi sur la sécuritéincendie. Nous avons fait la présenta-tion des deux scénarios à l’assembléegénérale du 10 mai.

Avec le dossier des premiers répon-dants, celui de la présentation duSchéma de couverture de risques et avecune flotte de véhicules qui tombe enlambeaux, nous aurons beaucoup depain sur la planche.

De plus, certains de nos interlocu-teurs devront maintenant passer de laparole aux actes. Il s’agit de mentionner,concernant l’adoption du Schéma decouverture de risques, que les servicesd’incendie de Québec, Longueuil,Gatineau et… Trois-Rivières travaillentdéjà à la mise en place de leur schéma.Dans tous les cas, les schémas prévoientd’importants changements pour ren-forcer la capacité des pompiers à sauverdes vies et des biens. La direction duSIM devra bientôt faire ses devoirs etnous serons là pour veiller au grain.

Joyeux temps des fêtes !■

➝ Si vous voulez boire et le pouvez, c’est votre affaire.

➝ Si vous voulez arrêter et ne le pouvez, c’est notre affaire.

➝ Une rencontre a lieu tous les lundis soirs à 20 heures, au sous-sol de

la Caisse d’économie des Pompiers, des Cols bleus et des Cols blancs.

ALCOOLIQUES ANONYMES

PPaarr AAllaaiinn NNaauulltt,, vviiccee--pprrééssiiddeenntt


8

TOP NOTCH OU PASTOP NOTCH : TELLEEST LA QUESTION !

➟ Selon une compilation effectuéepar le Journal de Montréal et publiéedans l’édition du 5 septembre dernier, aumoins 32 autopompes et camions-échelles du Service de sécurité incendiede Montréal ont plus de 20 ans d’âge.C’est près de 20 % du parc total de laflotte. Quarante-cinq véhicules, c’est-à-dire 28 %, ont été construits il y aplus de 15 ans, et 99, environ 80 %, ontplus de 10 ans d’âge.

Le journaliste rapportait que lesvieux véhicules coûtent très cher à laVille en raison de leur grande utilisationet de leur âge avancé et qu’ils sontsouvent au garage pour diversesréparations.

Selon le Journal, en un moisseulement, entre le 2 juin et le 5 juilletdernier, les autopompes et camions-échelles ont été envoyés en réparation àau moins 54 reprises. Dans la grandemajorité des cas, les véhicules étaientâgés de plus de 10 ans. À elle seule,l’autopompe 242, qui a été construite ily a 18 ans, a visité le garage cinq fois enseulement deux semaines, entre le 13 etle 27 juin, pour des problèmes d’en-tretien général alors que le camion-échelle 4079 a passé une bonne partiedu printemps au garage municipal avantd’y retourner le 18 juillet. Le 23 aoûtdernier, pas moins de quatre camions-échelles, les 4079, 403, 417 et 7019étaient en réparation.

LA RÉACTION DU SIM En réponse à ce sombre portrait,

Jacques Proteau, directeur adjoint auService de la SIM, réplique sèchement :« Tous les véhicules qui sont sur leterrain, c’est ttoopp nnoottcchh ». Vous con-viendrez tous que c’est plutôtsurprenant d’entendre que tous lesvéhicules sur le terrain sont ttooppnnoottcchh.

UN DOCUMENTPRÉSENTÉ PAR LE SIMMONTRE… LECONTRAIRE

C’est d’autant plus surprenantlorsqu’on examine attentivement lecontenu du procès-verbal d’une séancedu comité exécutif du 16 mars 2005.Lors de cette séance, les membres ducomité exécutif ont autorisé le directeurdu SIM à lancer un appel d’offres publicpour la fourniture de camions auto-pompes et de camions-échelles.

Pour justifier l’achat de nouveauxappareils, le SIM et d’autres instancesadministratives ont présenté undocument dans lequel ils exposaient lesraisons justifiant le lancement d’unappel d’offres. On peut lire que depuis lafusion des services d’incendie de l’île deMontréal en 2002, le SIM a procédé àl’analyse de l’ensemble de la flotte devéhicules de combat. Ces études démon-trent que plusieurs véhicules issus de lafusion ont dépassé leur vie utile. Ce quientraîne une augmentation considérabledes coûts d’entretien […].

Pour appuyer la nécessité d’aller enappel d’offres dès maintenant (mars2005…), le SIM et d’autres instancesadministratives ont joint à leur constatles exigences concernant l’âge desvéhicules de protection contre l’in-cendie pour les classements d’assu-rance, un document d’une vingtaine depages présenté par CGI, Gestion desfonctions d’assurance, anciennementconnu sous GTA.

« Depuis la fusion des services d’incendie de l’île de

Montréal en 2002, le SIM a procédé à l’analyse de

l’ensemble de la flotte de véhicules de combat. Ces

études démontrent que plusieurs véhicules issus de la

fusion ont dépassé leur vie utile. »


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Ce document est particulièrementintéressant puisqu’il présente laPolitique nationale pour tout leCanada relative à l’âge des véhiculesd’intervention selon la taille desmunicipalités.

Le tableau de la page deux de cedocument présente le cas des appareilsd’intervention avec pompe intégrée.Pour les municipalités de grande tailledonc, celles de plus de 50 000 habitants,parmi les autopompes qui doiventintervenir en première ligne et lors desalarmes subséquentes, on estime queL’âge de tout véhicule en servicene devrait pas dépasser quinze(15) ans. Il est également fait mentionque : Dans certaines villes, où levéhicule d’intervention est, de

fait, utilisé à une très grandefréquence, cet âge maximum peutêtre réduit à douze (12) ou mêmeà dix (10) ans.

En ce qui a trait aux autopompes deréserve, la Politique nationale stipulequ’après cette période initiale, levéhicule d’intervention peut êtreutilisé en service de réserve pourune période additionnelle de cinq(5) ans.

L’âge maximal pour un camion-échelle, toujours selon les donnéescontenues dans le document que le SIMa présenté aux membres du comitéexécutif en mars 2005 est de quinze(15) ans en première interventionet cinq (5) ans additionnels commeappareil de réserve. Au SIM, on est

donc très loin du top notch en ce quiconcerne l’état de la flotte de véhicules,très loin même.

LA RÉACTION DU CHEFDES CHEFS DU CANADA

Il n’est donc pas étonnant, à lalumière du document du CGI présentépar le SIM, de lire la réaction duprésident de l’Association des chefspompiers du Canada, Patrick Burke :« Après 15 ans, un véhicule devrait êtreenvoyé en réserve ». Ce qui estétonnant par contre, voire choquant,c’est de lire que « Tous les véhicules quisont sur le terrain (au SIM), c’est topnotch ». Top notch ou pas top notch :telle est la question !■

Soyez sous les feux de la rampe

en vous inscrivantà la liste d’envoi de l’APM.

(Au bas de la page d’accueil)

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➟ Le gouvernement du Québec,via le ministère de l’Emploi et de laSolidarité sociale, nous a demandénotre opinion en commission par-lementaire concernant le projet de loino 30, loi modifiant la Loi sur lesrégimes complémentaires de retraite,notamment sur les aspects relatifs aufinancement et à l’administration descaisses de retraite. Nous avons profitéde cette occasion, le 17 septembredernier, pour donner notre avis auxparlementaires. Voici donc les grandeslignes de notre présentation.

Il est important de noter d’abordque c’est au nom du Regroupementdes associations de pompiers duQuébec (RAPQ) que nous avons émisnos commentaires. Ce regroupementest constitué des associations depompiers de Laval, Gatineau, Québecainsi que Montréal, ce qui représenteenviron 3 000 pompiers permanents.

Tout d’abord, nous croyons que leprojet de loi no 30 n’est pas adapté à laréalité d’aujourd’hui pour plusieursfacteurs. Qu’une loi fasse en sorte deresserrer le financement des régimesde retraite afin de placer les régimesde retraite dans une bonne santé, per-sonne ne peut être contre, mais pren-dre ces moyens pour y arriver, là est laquestion.

Nous croyons que l’effet espéré serésume à la possibilité plus grande,

pour certaines entreprises, de basculerd’un régime à prestations déterminées(pd) vers un régime à cotisation déter-minée (cd), tel que je l’ai expliquédans la parution précédente duPortelance. Ce danger nous guette etla raison des entreprises de basculerdes régimes à pd vers des régimes à cdse traduit souvent par une augmenta-tion des cotisations dans les régimesde retraite lors de déficit.

Donc, augmenter la solvabilité d’unrégime à 107 % via des paiementssupplémentaires ne fait qu’augmenterles raisons des employeurs. Nousl’avons dit et redit, les mauvais rende-ments du début des années 2000 nesont pas tous effacés dans l’esprit deplusieurs et, par conséquent, lespaiements pour déficit existentencore…

Nous croyons, cependant, qu’aug-menter la solvabilité à 107 % pourraitêtre bénéfique pour la santé financièredes régimes de retraite mais, pouratteindre ce seuil, cela pourrait êtrefait avec les surplus. (Donc, l’argu-mentation de l’employeur prétextantque des paiements supplémentairessont nécessaires pour la viabilité desrégimes à prestations déterminées netient plus). Comme nous l’avons faitdans le cadre de l’harmonisation desrégimes de retraite, soit de prendre70 % des surplus pour créer cetteréserve.

Autre fait à noter dans le projet deloi no 30, il est mentionné que lesfrais de formation des fiduciairesdoivent être défrayés par la Caisse deretraite. Mais il n’y a aucune obliga-tion de suivre ou d’acquiescer auxdemandes de formation de la partdes fiduciaires qui se sentiraientdans le besoin. Ce qui à notre avis nechangera en rien les problèmesactuels. Je m’explique : lorsque l’em-ployeur nomme une personne pourle représenter à la Caisse de retraite,il le nomme pour ses connaissancesen la matière. Par contre, lorsquenous sommes les représentants desparticipants à la Caisse de retraite,nous sommes avant tout des pom-piers et nous sommes engagés, entreautres, pour nos connaissancescomme pompier. Ce n’est qu’au fil denotre carrière que nous développonsla motivation de représenter nospairs à la Caisse de retraite et,lorsque nous demandons de la for-mation additionnelle, une majoritédu comité de retraite peut décider si,oui ou non, la formation est perti-nente à l’individu, ce qui, à notreavis, est complètement aberrant.Nous pensons qu’une liste de coursou une formation adaptée devraientêtre prévues et que si un fiduciairedésire y assister, il le pourrait sansdemander le consentement à la com-mission.

PPaarr SSttéépphhaannee SSaasssseevvii ll llee,, ttrrééssoorriieerr

IMPACT DU PROJET DELOI NO 30


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Àun clic de vos nouvelles syndicales !

Àun clic de vos nouvelles syndicales !

De plus, une forme de crédit de for-mation obligatoire devrait être exigée.Nous ne croyons pas que vous seriezheureux d’apprendre, par exemple,que vos représentants n’ont aucuneformation en matière de placementsou de régimes de retraite ou, qu’au fildes ans, aucune formation d’appointn’a été suivie par l’ensemble des fidu-ciaires. Le temps où les comités deretraite se rencontraient par obligationest révolu. Ces rencontres servent,entre autres, à analyser les gestion-naires en matière de rendements, àévaluer les impacts face au marchémondial et à prévoir quels seront lesenjeux économiques pour les annéesfutures.

Un autre point que nous avonscommenté est celui qui traite des éva-luations actuarielles annuelles. Sur cepoint, nous en sommes ravis, car lesévaluations actuarielles se font pré-sentement aux trois ans et le pro-blème de plusieurs régimes de retraitea été identifié par ces évaluationsactuarielles aux trois ans. D’ailleurs,nous en avons fait part lors d’unmémoire déposé à la Régie des rentesdu Québec au printemps 2006. Voiciun exemple qui explique notre

position. En 1999, une évaluationactuarielle a été faite dans plusieursrégimes (à l’exception de Montréal). Sivous vous rappelez, tous les rende-ments étaient à leur apogée sur tousles marchés financiers, donc des sur-plus ont été enregistrés un peupartout. L’employeur prend des con-gés de cotisation et les employés fontde même ou améliorent leurs régimes.Tout le monde est heureux et onse revoit dans trois ans, soit à laprochaine évaluation actuarielle 2000,pet i tes catastrophes 2001, le11 septembre 2002 se résume en unmot, épouvantable au niveau des ren-dements, alors, l’évaluation actuariellese fait au 31 décembre 2002, etc.

À ce moment, les déficits sont his-toriques dans les régimes de retraite.L’employeur, ayant pris des congés decotisation de même que les employés,pendant trois ans, savaient très bienqu’ils se dirigeaient tout droit dans unmur. Ils n’ont pu que constater lesdégâts. Pourtant, si une évaluationactuarielle avait été faite chaqueannée, les congés de cotisationauraient cessé dès 2002 et le résultatde plusieurs régimes, en basculantvers un régime à cotisation déter-

minée, aurait été moindre. Je le répète,nous n’avons aucune raison de croireque nous sommes immunisés dans lesrégimes de retraite par le seul fait quec’est l’employeur qui paie. D’ailleurs,certains ont en mémoire la dette quel’employeur avait dans le régime et dudoute que l’on avait tous quant aurespect de cette dette qui s’échelon-nait jusqu’en 2045.

En résumé, ce sont les points quenous avons soulevés à la commissionparlementaire. Bien sûr que d’autrespoints y sont soumis à l’intérieur de ceprojet de loi. D’ailleurs, vos directeurssyndicaux respectifs ont sur DVD toutela présentation que le Regroupementdes associations de pompiers duQuébec a faite le 17 septembre dernierà cette commission.

De plus, nous ne pouvons vousaffirmer que nos suggestions serontou non retenues, étant donné qu’ilrestait à plusieurs intervenants àsoumettre leur point de vue.■


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À LA BONNE VÔTRE

PPaarr ÉÉrriicc DDééssoorrmmeeaauuxx,, sseeccrrééttaaiirree

➟ Salut à tous! Encore une fois, j’ai décidéde produire un texte ayant pour modeste butde vous sensibiliser (du moins, je lesouhaite!) sur quelques enjeux sociaux. Étantdonné que certains « réservoirs d’idées »(think tank)1 se font un plaisir de nous marte-ler, année après année, les mêmes imbécillitéssur les supposés bienfaits de la privatisation,j’ai décidé de produire un texte ayant poursujet les dangers d’une privatisationéventuelle de la Société des alcools duQuébec (SAQ).

Afin de faire une analyse réaliste de lasituation, je me suis référé à quelques étudessur le sujet telles que :

1. Les impacts de la privatisation de la ventedes produits de l’alcool en Alberta dePoirier, Martin et Petit, Martin del’Institut de recherche et d’informationssocio-économiques (IRIS);

2. Enjeux sociaux de la privatisation de laSAQ : de la facture économique à lafracture sociale de Fortin, Jacinthe,sociologue;

3. Le monopole de la Société des alcools duQuébec est-il toujours justifié ? dePetkantchin, Valentin, de l’Institutéconomique de Montréal (IEDM).

Nous ferons référence, tout au cours demon texte, à la privatisation de l’AlbertaLiquor Control Board (ALCB)2. Cette privatisa-tion eut lieu le 2 septembre 1993. Mon texteabordera quelques facettes telles que le nom-bre de magasins, la sélection des produits, laqualité et la quantité des emplois, et ce, surune période touchant l’avant et l’après pri-vatisation.

AU CHAPITRE DESEMPLOIS

En ce qui a trait aux emplois, regardons ceque la privatisation en Alberta a apporté

comme changement. L’IEDM s’évertue à nousdire que le niveau d’emploi a considérable-ment augmenté entre 1993 et 1996, passantde 950 à 2904 postes à temps plein. À sa facemême, ces chiffres nous laissent croire que leprivé a généré une manne d’emplois sansprécédent. Mais en réalité, ils cachent uneréalité un peu moins rose. De plus, afin desaisir l’idéologie de la très « non partisane etindépendante » institut économique deMontréal, je vous réfère à la page 19 de sonétude, où il est fait mention et je cite : « onne peut nier que les employés syndiqués per-manents du monopole d’État, qui bénéficientde salaire et de condition de travail privilégiéepar rapport aux autres travailleurs du com-merce au détail… » De plus, au paragrapheprécédent, on peut y lire : Cette augmenta-tion du nombre de magasins a aussi pu êtreréalisée grâce au fait que les salaires, artifi-ciellement élevés dans les monopoles pro-tégés, ont pu être réajustés après la privatisa-tion à des niveaux comparables à ceux ducommerce au détail dans d’autres secteurs.

À ce point, je voulais en comprendre unpeu plus sur ces conditions de travail privilé-giées et sur ces salaires artificiellementélevés. Je voulais en savoir un peu plus surces travailleurs qui, au dire de l’IEDM, s’enmettent plein les poches et sont les choyésde notre société. Sur ce sujet, l’étude de l’IRISest très révélatrice. En effet, on peut y lire(p. 57) qu’avant la privatisation, soit avant1993, les employés syndiqués étaient payésentre 12,19 $ et 14,39 $ l’heure (entre nous,à titre de privilégié, j’ai déjà vu mieux). Suiteà la privatisation, le taux horaire variait de 6 $à 12 $ l’heure. Le taux horaire moyen sesituait environ à 8,50 $. Il est à noter qu’au-cun employé travaillant dans les magasinsprivés n’était syndiqué. Les grands chantresde la privatisation doivent en jouir! Je nevous parle ici que du salaire et je fais fi volon-tairement des pertes d’avantages sociauxliées à l’emploi, telles que les pertes relatives

aux assurances collectives et à la caisse deretraite. Par contre, je vous prie de me croire,les résultats sont tout aussi reluisants !Sûrement que l’IEDM, qui plante allègrementtoutes les catégories de syndiqués, défendrabecs et ongles les salaires et les conditions detravail de tous ces chefs d’entreprises qui sevoient verser leurs salaires en actions, nousclaironnant qu’ils ont un salaire en fonctiondu marché.

C’est clair, pour le patronat, un salaire de20 $ l’heure, c’est le paradis sur terre et tousces travailleurs devraient remercier leurpatron et aller tondre leur gazon. Par contre,le chef d’entreprise qui « cash » un salaire deplusieurs millions par année, qui utilise desparadis fiscaux, des fiducies familiales pouréviter (légalement ou non) de payer son dûen impôt, c’est tout à fait normal! Vous m’ex-cusez, j’ai un petit reflux gastrique!

Revenons plutôt à ce qui fait b_ _ _ _ _ 3

les Québécois et parlons de Théo et de Paris.(Bravo à ceux qui ont trouvé le mot :bb oo nn dd ii rr. Vous gagnez le droit d’assisterà une assemblée syndicale régulière.)

Il me vient une petite réflexion lorsque jeconstate les prétentions de l’IEDM. Pour moi,il ne fait aucun doute que le malaise se situeau niveau des conditions de travail des autrestravailleurs au détail et non pas en regard desconditions de travail des ex-employés deALCB.

De plus, un syndiqué qui voit son salairediminué est aussi un consommateur qui voitson pouvoir d’achat baisser. Face à ceschangements, pour moi, il ne fait aucundoute que la privatisation fut néfaste pour cequi est de la qualité des emplois.

POINT DE VENTE

Bien que la privatisation albertaine eutcomme effet la prolifération des points devente, mon questionnement se porte sur la

1 Think tank : Groupe de pression ayant pour but d’influencer l’opinion publique2 L’équivalent Albertain de la SAQ3 Mot de 6 lettres dont la définition est : s’élever brusquement en l’air par un saut


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répartition géographique desdits points devente.

En effet, avec comme but recherché defaire des profits, je pense bien que certainesrégions seront délaissées par la privatisation,car elles seront peu ou moins rentables.Personnellement, je pense que des muni-cipalités comme Lebel-sur-Quévillon,Chibougamau, Grenville et Bedford, pour nenommer que celles-là, qui sont actuellementdesservies par le Monopole d’État (SAQ),pourraient se voir moins bien servies (ex :moins de produits en magasin en plus desprix plus élevés à cause du transport) ou toutsimplement délaissées, car non rentables auxyeux de leur propriétaire.

Actuellement, la gestion étatique de lavente d’alcool nous offre déjà plusieursoptions pour l’achat, et ce, répartie sur tout leterritoire québécois. En effet, actuellementnous avons le choix, comme consommateur,entre des points de vente express, sélection,classique, dépôt et signature pour ne nommerque ceux-là, et ce, avec différentes heuresd’ouverture selon les établissements!

Personnellement, je trouve qu’une privati-sation éventuelle n’apporterait rien de pluspour ce qui est des points de vente et que lastructure actuelle de la Société des alcools duQuébec répond adéquatement aux besoins dela population québécoise.

LA SÉLECTION DESPRODUITS

Les grands penseurs de la droite et d’unelibération tous azimuts nous font l’éloge quedepuis la privatisation de la vente d’alcool enAlberta, la gamme de produits disponibles a« explosé », passant d’environ 2 000 produitsen octobre 1993 à plus de 12 400 en 2005, etce, en entrepôt (p. 21 de l’étude IEDM). Pourle commun des mortels, moi le premier,lorsque je suis confronté à ces chiffres, jepense que cela est bénéfique pour le con-sommateur que je suis. Par contre, lorsqu’onfait une petite analyse et que l’on s’intéresseà la chose, on remarquera que l’augmentationdes produits à l’entrepôt (remarquez que lemot entrepôt est au singulier) n’est pas gaged’une meilleure disponibilité de produits pourles consommateurs en magasin. Ce qui estimportant de saisir, c’est que depuis la pri-vatisation de l’ALCB, il n’existe qu’un seul cen-tre de distribution provincial et c’est à cecentre que le nombre de produits a augmenté.En effet, la gestion en mode « privée » ayantpour but ultime de faire des profits, alors lepropriétaire d’un point de vente privé procèderégulièrement à faire des études de marché.Dès lors, il sélectionne seulement les produitsdemandés par la clientèle.

À ce sujet, l’étude de l’IRIS donne un toutautre son de cloche. En effet, cette dernièrefait référence au sondage Bracko et à l’étudedu Canadian Wine Institute qui tous les deuxen viennent à la conclusion que la sélectionen magasin a chuté suite à la privatisation.Prendre note que le Canadian Wine Instituten’est pas sous la direction de Fidel Castro oude son frère Raul.

Donc, en bout de piste, il se peut que l’onse retrouve avec une seule marque de rhum(en passant, ma sorte préférée est le HavanaClub et vous ?) et que ma très chère crème dementhe verte disparaisse à tout jamais!

Gardez toujours en tête que le but de lagestion « privée » est le profit. Pensez-vousque c’est payant de maintenir des inventairesélevés, de grands espaces utilisés pour lerangement, etc.?

Pour moi, le fait de croire à une « réelle »augmentation des produits offerts relève del’irresponsabilité ou d’une volonté de con-trôler l’opinion publique avec des demi-vérités. Imaginez quelques instants que laSAQ soit privatisée et que l’entrepôt de dis-tribution provincial soit établi dans la Ville deQuébec. Quelqu’un peut-il me dire quel seraitl’avantage pour le consommateur de voirexploser le nombre de produits à l’entrepôt deQuébec, alors que le nombre de produitsdisponibles dans une succursale privatisée, àproximité de chez lui, baisse? S’il faut encroire l’idéologie de l’IEDM, nous ferons leplein d’essence afin de nous rendre dans labelle ville de Québec pour bénéficier de l’ex-plosion du nombre de produits offerts à l’en-trepôt? Au prix où l’on paye l’essence, c’estplutôt dans notre portefeuille qu’aura lieul’explosion!

Pour moi, c’est clair, sous la facette de lasélection des produits, je réalise qu’une pri-vatisation n’apporterait rien de positif pournous les consommateurs.

RÉFLEXIONS ET CONCLUSION

Les adeptes de la privatisation nous disentque le monopole d’État qu’est la SAQ n’a plusraison d’être; qu’il devrait être privatisé et sevoir ainsi soumis aux règles de la concurrencepour ainsi devenir plus avantageux pour les

consommateurs. De plus, lorsqu’on parle deconcurrence, du moins en théorie, il estentendu que c’est le rapport de force entreplusieurs intervenants (fournisseurs) qui apour effet de faire fléchir les prix, et ce, enfaveur du consommateur. Je ne voudrais pasêtre le « casseux de party » de l’IEDM, maisjuste une petite question en passant : quipourrait se porter acquéreur de la SAQactuellement? Je pense qu’avant de songer àacheter une société d’État, ceux qui s’in-téressent à la chose doivent posséder uneexpertise dans le secteur de la distribution ali-mentaire et posséder d’importants moyensfinanciers. Selon des analystes financiers,seulement deux joueurs québécois peuventse porter acquéreurs de la SAQ. Les deuxjoueurs sont Alimentation Couche-Tard etMétro. Face à ce constat qui nous indiqueque très peu de joueurs sont habilités à seporter acquéreur de la SAQ, quelqu’un peut-il m’expliquer comment se fera cette concur-rence tant promise?

Au surplus, il ne serait pas surprenant quenotre bon gouvernement colonisé laisse filerce fleuron québécois qu’est la SAQ sous descieux américains. Par contre, peu importe quel’acquéreur soit québécois ou autre, la SAQpasserait d’un monopole public à un oligo-pole privé. Pourquoi alors le gouvernementdonnerait-il au secteur privé ses droitsmonopolistiques alors que c’est justement lemonopole de la SAQ qui est remis en causepar le privé?

De plus, le fait de vendre revient à échan-ger des revenus futurs (environ 500 millionsde dollars par année en dividendes contre uneforte somme tout de suite). Pour l’ex-ministredes Finances provincial Yves Séguin, oui vousavez bien lu!, une transaction de ce genrereprésente seulement de 10 à 15 ans derevenus tout au plus. Mais qu’adviendra-t-ilaprès? Pour moi, c’est sans équivoque, uneprivatisation de la Société des alcools duQuébec sera néfaste pour la collectivité enregard de plusieurs facettes et il serait très dif-ficile, voire impossible, de faire un retour enarrière. Bonne réflexion et soyons aux aguets!

Je profite de l’occasion pour vous offrir, àvous tous et à votre famille, un bon tempsdes fêtes au goût de quelques bonnesbouteilles de la SAQ, et ce, avec modération.Syndicalement vôtre.■

« Gardez toujours en tête que le but de la

gestion « privée » est le profit »

Nous désirons vous informer que les employés suivants

ont été promus. Nous les félicitons et nous leur souhaitons

bon succès dans leur nouvelle fonction..

CAPITAINESMatricule Nom et prénom Date113352000 LIMOGES, Eric 2006-04-17118160000 MORENCY, Réal 2006-04-17102132999 ROUSSEL, Richard 2006-04-17118017000 GALLANT, Mario 2006-04-17109599000 GENOIS, Michel 2006-04-17132599000 MARSOLAIS, Daniel 2006-07-10147030999 SURPRENANT, Sylvain 2006-07-10121389000 DESJARDINS, Luc 2006-07-10121450000 PHARAND, Richard 2006-07-10122921000 LÉVEILLÉ, Michel 2006-07-10126801000 DUBREUIL, Joel 2006-07-10126446000 LANDRY, Robert 2006-07-10128088000 NANTEL, Mario 2006-10-02

LIEUTENANTSMatricule Nom et prénom Date170334000 ROSA, François 2006-04-17170414000 FOREST, Luc 2006-04-17170095000 MICHAUD, Enrico 2006-04-17170014000 CORMIER, Richard 2006-04-17169667000 DATH, Stéphane 2006-04-17162361000 CARON, Patrick 2006-04-17150375000 BOYER, Mario 2006-07-10150454000 DORÉ, Benoit 2006-07-10170691000 DESROCHES, Patrice 2006-07-10170441000 POTEL, Marc 2006-07-10170673000 CORRIVEAU, Martin 2006-07-10169916000 BOUCHER, Pierre 2006-07-10171404000 BEAUBIEN, Daniel 2006-07-10171806000 LECLERC, Benoit 2006-07-10171628000 GALARNEAU, Luc 2006-07-10171752000 LAGACE, Robby 2006-07-10171930000 SANFAÇON, Marc 2006-07-10127836000 LALANCETTE, Bernard 2006-10-02171832000 SAVARD, Pierre 2006-10-02171654000 GUILBAULT, Martin 2006-10-02170209000 ALAIN, André 2006-10-02600013000 BERTRAND, Steven 2006-10-02

LIEUTENANT – ENQUÊTEUR (RCI) Matricule Nom et prénom Date108884000 LACOMBE, Mario 2006-05-01

LIEUTENANT – INSTRUCTEUR (935) Matricule Nom et prénom Date120816000 GAUMOND, Luc 2006-06-09

Nouvelles du comité socialde l’Association des Pompiers de Montréal Inc.

PPaarr SSyyllvvaaiinn HHuueett,, mmeemmbbrree dduu ccoommiittéé ssoocciiaall

SAISON DE SKI ALPIN 2007La saison de ski approche à grands pas.

Cette année, les excursions de ski seront organisées pour chacune

des équipes de travail.

Calendrier des activités socialesPPaarr DDaanniieell DDee CCééssaarréé,, mmeemmbbrree dduu ccoommiittéé ssoocciiaall

Voici la liste des activités sociales à venir :

Tournoi de crible 18 avril 2007

Cabane à sucre À déterminer

Texas Hold’Em À déterminer

Attention… Attention… Attention…Pour les dates et modalités, veuillez consulter le site Internet

de l’Association des Pompiers de Montréal à l’onglet Calendrier (www.adpm.qc.ca).

Pour connaître les endroits et dates d’excursions,

visitez notre site Internet : www.adpm.qc.ca

Tournoi degolf annuelJeudi le 29 juin avait lieule Tournoi de golf del’Association des Pompiersde Montréal au Club degolf Le Champêtre. Les152 joueurs présents ont eu le plaisir de tenterde compétitionner le terrain qui était dans des conditions exceptionnelles.

La journée s’est avéréeun succès et une réussiteconcernant tous lesaspects. Nous remercionsles organisateurs de cettejournée, messieurs SylvainPître et Marc Leblanc, pourleur travail.

Tournoi degolf 2007« Soyez attentif ! » nousannoncerons sur le siteWeb de l’APM vers le moisde février et préciseronsles coordonnées du tournoiainsi que la date de ladisponibilité des billets.

Voici la liste des membres qui nous ont malheureusement quittés dernièrement.

In memoriamIn memoriam

LA RETRAITE EST LE DÉBUT D’UNE VIE NOUVELLEVoici la liste des membres qui ont pris dernièrement leur retraite.

Nous leur souhaitons une heureuse et longue retraite.

BROUILLETTE, LUCIEN(Pompier)Entrée : 14-10-1947Retraite : 22-04-1978Naissance : 13-11-1924Décès : 31-03-2006DEVEAULT, GILLES(Capitaine) Entrée : 01-05-1961Retraite : 21-11-1988Naissance : 29-11-1939Décès : 17-06-2006DUMOUCHEL, JEROME(Pompier) Entrée : 24-10-1968Retraite : 18-06-1981Naissance : 19-06-1921Décès : 07-06-2006FONTAINE, JEAN CLAUDE(Pompier) Entrée : 09-10-1956Retraite : 17-10-1986Naissance : 22-08-1933Décès : 15-04-2006

GIRARD, MAURICE(Pompier) Entrée : 12-03-1956Retraite : 05-01-1989Naissance : 05-09-1933Décès : 20-09-2006GOEDIKE, ROGER(Capitaine) Entrée : 10-01-1941Retraite : 29-01-1972Naissance : 04-08-1918Décès : 05-05-2006LANGUEDOC, MARCEL(Pompier) Entrée : 04-05-1959Retraite : 05-05-1989Naissance : 28-11-1936Décès : 25-08-2006LEGAULT, ERNEST(Pompier) Entrée : 18-08-1943Retraite : 23-08-1973Naissance : 11-01-1916Décès : 19-08-2006

MARTIN, JEAN CLAUDE(Pompier) Entrée : 21-03-1960Retraite : 21-01-1990Naissance : 07-03-1937Décès : 11-05-2006MORIN, ROLAND J. (Pompier) Entrée : 08-01-1968Retraite : 22-12-1997Naissance : 07-12-1947Décès : 30-03-2006PINEAULT, ANDRE JR(Capitaine) Entrée : 01-10-1973Retraite : 11-04-2002Naissance : 21-09-1952Décès : 14-05-2006STEINGUE, JEAN(Lieutenant) Entrée : 18-10-1961Retraite : 24-04-1993Naissance : 27-09-1941Décès : 11-09-2006

THIBEAULT, SERGE(Lieutenant) Entrée : 06-08-1977Retraite : 01-11-2005Naissance : 23-05-1956Décès : 21-07-2006TURGEON, ROGER(Lieutenant) Entrée : 03-10-1946Retraite : 03-10-1976Naissance : 03-12-1920Décès : 09-08-2006

ASSELIN, ANDRELieutenantEntrée : 01-12-1975Retraite : 15-09-2006Caserne : 9-5-16-10-13-39-45-38BARIL, ANDREPompierEntrée : 01-10-1974Retraite : 01-05-2006Caserne : 67BEAUDRY, RONALDPompierEntrée : 06-03-1978Retraite : 01-07-2006Caserne : 4-3-EPBOURGET, CHRISTIANLieutenantEntrée : 17-07-1978Retraite : 15-05-2006Caserne : 11-19-16-26-46-42-45CHARBONNEAU, GUYLieutenantEntrée : 29-08-1973Retraite : 15-05-2006Caserne : 49-5-13CHOQUETTE, RENELieutenantEntrée : 01-12-1975Retraite : 18-05-2006Caserne : 35-16-30-49-9-31-16-26-67-5DEMERS, MARCELPompierEntrée : 16-03-1973Retraite : 01-07-2006Caserne : 57-56DESAUTELS, ERICPompierEntrée : 28-06-1993Retraite : 12-07-2006Caserne : 33-51-25

DUPUIS, JEAN-PIERREPompierEntrée : 19-08-1974Retraite : 18-04-2006Caserne : 22-33-25-ST-DRMIGAUTHIER, PAULLieutenantEntrée : 01-12-1975Retraite : 12-09-2006Caserne : 33-15-34-42-41-35-27-19-42GIGUERE, CLAUDELieutenantEntrée : 01-10-1973Retraite : 18-05-2006Caserne : 45-30-16-40-38JUTRAS, PAULPompierEntrée : 24-05-1973Retraite : 01-06-2006Caserne : 61LAMBERT, NORMANDPompierEntrée : 21-05-1973Retraite : 19-06-2006Caserne : 61-56LAVERGNE, PIERREPompierEntrée : 22-11-1976Retraite : 20-05-2006Caserne : 29-5-48LEBLANC, GERALDPompierEntrée : 13-09-1978Retraite : 11-08-2006Caserne : 4-5-10LECOURS, GILBERTPompierEntrée : 01-05-1976Retraite : 01-10-2006Caserne : 28-DRMI

LEFRANCOIS, JEANLieutenantEntrée : 27-09-1978Retraite : 17-07-2006Caserne : 27-23-33-3-5-49-35-48LEGARE, LIONELPompierEntrée : 01-10-1973Retraite : 18-04-2006Caserne : 30-50-14-ST-DRMIL’HEUREUX, JEAN-LUCPompierEntrée : 19-08-1974Retraite : 20-05-2006Caserne : 30LINDSAY, MICHELPompierEntrée : 06-03-1978Retraite : 10-08-2006Caserne : 31-37-25-40-45MURRAY, CLAUDEPompierEntrée : 01-02-1972Retraite : 01-09-2006Caserne : 28NANTEL, FRANCOISPompierEntrée : 22-11-1976Retraite : 15-05-2006Caserne : 16-3-4-48-38REMILLARD, CLAUDEPompierEntrée : 01-06-1977Retraite : 01-09-2006Caserne : DRMI-28ROBERT, DENISLieutenantEntrée : 19-08-1974Retraite : 20-05-2006Caserne : 30-43-34-10-3-5-25-15

ROBITAILLE, MICHELLieutenantEntrée : 01-12-1975Retraite : 15-09-2006Caserne : 15-39-19RUEL, ROLANDLieutenantEntrée : 16-02-1977Retraite : 17-07-2006Caserne : 25-9-45-14-37TESSIER, PIERREPompierEntrée : 22-11-1976Retraite : 21-05-2006Caserne : 47-37-42TETREAULT, ROBERTPompierEntrée : 17-07-1978Retraite : 13-07-2006Caserne : 5-26TREMBLAY, DANIELPompierEntrée : 02-09-1974Retraite : 13-06-2006Caserne : 30-27-31-13-15-38TREMBLAY, REJEANPompierEntrée : 01-04-1975Retraite : 01-09-2006Caserne : 28-DRMIVERONNEAU, YVONPompierEntrée : 22-02-1971Retraite : 22-07-2006Caserne : 63VIAU, RICHARDPompierEntrée : 01-05-1976Retraite : 01-09-2006Caserne : 28

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FONDS DE BIENFAISANCE

PPaarr SSeerrggee SSoocchhooddoollsskkyy,, pprrééssiiddeenntt ppaarr iinnttéérriimm

DDEESS PPOOMMPPIIEERRSS DDEE MMOONNTTRRÉÉAALL

CAMPAGNE DESPANIERS DE NOËL 2006

➟ Au moment où vous lirez ces lignes,la campagne 2006 des paniers de Noël del’Association des Pompiers de MontréalInc. sera presque terminée puisque nousserons à quelques jours de Noël.

Cette campagne est une activitéextrêmement importante pour tous ceuxqui, de près ou de loin, y collaborent : lespaniers de Noël constituent pour de trèsnombreuses familles une des rares joiesque la vie leur offre durant l’année. Il esttoujours bon de se rappeler que la plupartd’entre nous sommes privilégiés et quenous devons, si possible, essayer d’aiderceux qui sont dans le besoin. Il est impor-tant de souligner que, cette année,200 petits paniers s’ajouteront aux

500 gros paniers. Ces petits paniers serontlivrés à partir des diverses casernes. Donc,en tout, 700 familles recevront un panierde Noël des pompiers de Montréal.

Nous tenons à souligner ici le mer-veilleux travail fait par les membres ducomité des paniers de Noël. Année aprèsannée, ils contribuent très significative-ment au grand succès que connaît cetteactivité. Tous bénévoles, chacun apporteune expertise basée à la fois sur l’expé-rience et l’acquis de nombreuses compé-tences. À vous tous, un immense merci.

En terminant, nous désirons saluer letravail admirable de toutes les personnesqui appuient les membres du comité despaniers de Noël. Sans vous, quedeviendrait cette activité!

LE FEU SACRÉLe Feu Sacré, livre sur l’histoire des

pompiers de Montréal depuis le début dela colonie, est encore disponible àl’Association. Au moment d’écrire ceslignes, il n’y a plus de volume numérotéet il reste moins de 500 exemplaires nonnumérotés… Hâtez-vous!

Il est important de mentionner quetous les profits générés par la vente de celivre seront remis au Fonds de bienfai-sance des pompiers de Montréal etl’aideront ainsi à atteindre ses objectifs.

Toute personne désireuse de se procurer celivre doit communiquer avec CatherineRousse, au bureau de l’Association desPompiers de Montréal Inc. ((551144 552277--99669911oouu ccrroouussssee@@aaddppmm..qqcc..ccaa))..

NOUVELLESGÉNÉRALES

Tous ceux et celles qui désirent con-tribuer financièrement au Fonds de bien-faisance des pompiers de Montréal peu-vent communiquer avec Monique Hétu((551144 552277--99669911 oouu mmhheettuu@@aaddppmm..qqcc..ccaa))pour obtenir l’information nécessaire.Vous pouvez également obtenir les infor-mations pertinentes en visitant le siteInternet de l’Association des Pompiers deMontréal Inc. ((wwwwww..aaddppmm..qqcc..ccaa)).

Toute personne intéressée à organiserune activité pour permettre au Fonds debienfaisance des pompiers de Montréald’amasser des sommes additionnelles estpriée de communiquer avec CChhrriisstt iiaanneeMMoorriinn ((551144 552266--44997711)).. Votre collabo-ration serait grandement appréciée.■

Chères consœurs, chers confrères,

J’ai le plaisir de vous écrire pour la première fois en tant que président par intérim du Fonds de bienfaisance. Cettenomination va créer un lien direct avec le Comité des paniers de Noël de l’Association des Pompiers de Montréal dont je faispartie depuis neuf ans.

En débutant, j’aimerais remercier monsieur Gérald Léonard pour son implication comme membre fondateur du Fonds debienfaisance, président, instigateur et administrateur du livre Le Feu Sacré.


27

PPaarr PPeerrrryy BBiissssoonn,, aaggeenntt ddééssiiggnnéé

Pour toute urgence, tu peux également communiquer, 24 heures par jour, 7 jours par semaine, en composant le 514 218-0490.

LE PROGRAMME CONJOINT D’AIDEAUX EMPLOYÉS POMPIERS

BOWES RICHARD RCI-4 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _(872-0912)

CASTONGUAY CHARLES 30-3 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _(277-9066)

DAOUST STÉPHANE 40-2 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ (351-4918)

D’AVRIL ALAIN 39-2 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _(259-5922)

DEPELTEAU JOCELYN 8-1 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _(645-1317)

GALIPEAU MARC-ANDRÉ 65-2 _ _ _ _ _ _ _ _ _(280-7865)

HÉROUX GAÉTAN 10-3 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _(935-1334)

ISABEL MICHEL 13-3 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ (522-5318)

LALONDE GUY JR 33-3 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ (769-0811)

MICHAUD MICHEL 55-3 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ (280-7855)

MORENCY RÉAL 56-1 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _(280-7856)

NADON NORMAND EP _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _(872-7495)

PAYETTE ÉRIC 4-2 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ (731-5352)

RASTEL GYSLAIN 29-2 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _(521-6821)

RATTE CLAUDE 13-2 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _(280-7813)

SAVARD PIERRE 74-4 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _(731-3504)

TARDIF ROBERT 17-4 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ (280-3417)

TESSIER SYLVAIN 50-1 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _(728-7642)

POUR TOUTES LES SITUATIONS DE LA VIED’AUJOURD’HUI FACE AUXQUELLES TU TE SENS DÉPASSÉET DÉPOURVU, TU PEUX COMMUNIQUER AVEC NOUS :

Besoin d'aide?

Prends le P. C. et appelle ton PAE

LE PAE : POUR QUI? - POURQUOI?PPoouurr ttoouutteess lleess ssiittuuaattiioonnss ddee llaa vviiee dd’’aauujjoouurrdd’’hhuuii ffaaccee aauuxxqquueell lleess qquueellqquu’’uunn ssee sseenntt ddééppaasssséé eett ddééppoouurrvvuu..

Le PAE est là pour toi, en toute confidentialité

a) stress post-traumatique;b) problèmes familiaux;c) difficultés dans la relation parent-enfant;d) difficultés conjugales;e) séparation et divorce;f) solitude;g) deuil;h) difficultés relationnelles;i) problèmes de santé;j) problèmes financiers;k) problèmes juridiques;l) alcoolisme et toxicomanie;m) troubles affectifs ou émotifs;n) problèmes de stress ou d’anxiété;o) troubles d’adaptation ou de personnalité;p) problèmes interpersonnels en caserne.■

➟ Le programme conjoint d’aide

aux employés pompiers est offert à tous les employés

pompiers de la ville de Montréal ainsi qu’à leur famille

immédiate lorsqu’ils vivent des difficultés personnelles

telles que :


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➟ Je profite de cette tribune pour vousinformer que deux fois par année, soit auprintemps et à l’automne, se tiennent ausous-sol de la Caisse d’économie desPompiers de Montréal des soirées d’éduca-tion syndicale.

Ces soirées ont pour but de vous donnerun point de vue sur différents sujets quinous touchent dans notre quotidien ou,tout simplement, nous faire voir les chosesautrement.

Des conférenciers tels que le très coloréLéo Paul Lauzon, professeur et titulaire de la

Chaire d’études socio-économiques àl’UQAM, est venu nous visiter et nous amême amené un grand personnage,monsieur Michel Chartrand. Par la suite, decette même université est venu nouscharmer de sa présence à deux reprises,François Patenaude, membre du groupepolitico-humoristique LES ZAPARTISTES. Ilnous a captivé avec son thème « Les dangersde la privatisation de l’eau au Québec ».Enfin, au printemps dernier, Gilles Laporte,professeur au cégep du Vieux Montréal,nous a ébloui avec sa performance oratoiresur la rébellion des patriotes.

Alors, surveillez les communiqués quenous distribuons en casernes pour participerà ces soirées. Rien de plus simple, réservezvos places à l’APM et au plaisir de vous yvoir.

En terminant, je voudrais souhaitersincèrement bonne chance à tous lespompiers qui ont dû quitter la caserne 26pour les raisons que l’on connaît.

Joyeuses fêtes à vous tous.■

SOIRÉE D’ÉDUCATION

SYNDICALE

PPaarr MMaarrttiinn MMeerrcciieerr,, ddiirreecctteeuurr ssyynnddiiccaall dduu ddiissttrriicctt nnoo 33

➟ Vous savez que de tous les gens quis’absentent du travail, il y a deux modèles.Ceux qui s’absentent par choix et ceux quin’ont pas le choix. Ces derniers le sont soitpour cause de maladie ou autres et n’ontpas à être jugés ou sentenciés, pour desraisons d’apparence abusive ou non, parl’employeur, d’autant plus que ce dernier alui aussi des gens en maladie dans sonorganisation.

Ce sont plutôt ceux qui sont absents parchoix qui peuvent nous amener à se poserdes questions et vouloir comprendre lesraisons. Il y en a assurément plusieurs mais,de toutes les raisons, la plus ridicule estcelle choisie par l’employeur lui-même, soitla suspension.

Avouez que c’est assez paradoxal depunir quelqu’un qui s’absente par une

suspension et, en plus, au choix del’employé quant à la journée de lasentence… BRAVO!

Encore mieux… l’employé qui choisit unsamedi soir en suspension, exemple le29 juillet des vacances de la construction (etc’est arrivé!) a la gentillesse de générer14 heures de temps supplémentaire pour unde ses confrères… RE BRAVO !

Et encore mieux, dans plusieurs cas,après avoir pris connaissance de l’ensembledu dossier, l’employeur rembourse lesmontants amputés… RE RE BRAVO!

Personnellement, je pense quel’employeur aurait dû l’inscrire commeincitatif dans son dépliant publicitaire,envoyé dernièrement à tous les officiers,pour promouvoir l’emploi de chef auxopérations, car il semble que ça doit être

valorisant pour l’âme de distribuer descongés aux choix à d’anciens confrères detravail, on pourrait le lire comme suit :« Sous la super vision (oups!) supervisiondu chef de division, le chef aux opérationsdistribue des congés au choix à desemployés pompiers jugés impulsivementcoupables d’absentéisme. »

Plus sérieusement, je ne pense pas quel’on a de grandes leçons à tirer desagissements de l’employeur sur la façondont il gère l’absentéisme, mais portez uneattention particulière autour de vous. Le PAEest surchargé, c’est sûrement un signe qu’ily a des confrères qui sont démotivés ou quisouffrent en silence… Soyez à l’écoute.

Prenez soin de vous.■

LES ABSENTS ONTPRESQUE TOUJOURS TORT

PPaarr EEnnrriiccoo MMiicchhaauudd,, ddiirreecctteeuurr ssyynnddiiccaall dduu ddiissttrriicctt nnoo 88

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ÊTES-VOUS ÀL’ÉCOUTE?

PPaarr JJeeaann HHeennrriicchhoonn,, ddiirreecctteeuurr ssyynnddiiccaall dduu ddiissttrriicctt nnoo 1100

Bonjour à tous!

➟ D’entrée de jeu, je tiens àremercier les électeurs et électricesdu district no 10 de leur appui. Jevoudrais également profiter de l’oc-casion pour remercier notre con-frère Ronald Martin du travail qu’ila effectué au cours des dernièresannées. Je lui souhaite un bonrepos du domaine syndical et qu’ilnous revienne le plus rapidementpossible.

Pour mon premier jet deplume, j’ai pensé rédiger un petittexte au sujet du discours patronalque nous entendons depuis quel-que temps. Je fais référence à l’ex-pression suivante « Nous sommesà votre écoute. » Ces paroles sontsouvent prononcées, mais ce quiest important de savoir : Est-ce queles gestes posés reflètent la teneurde ces propos?

Jetons donc un petit coupd’œil sur les faits suivants :

1. Les pompiers, par le biais de leurassociation, ont travaillé de pairavec le Service de sécuritéincendie de Montréal (SIM) dansle but d’établir un niveau de pro-tection incendie adéquat àl’ensemble du territoire mon-tréalais. Ce travail paritaire aconduit à l’établissement dedeux scénarios de localisationde véhicules et de casernes.D’autre part, l’employeur a tra-vaillé seul à l’élaboration d’untroisième scénario. Le fait que le

Service de sécurité incendie deMontréal (SIM) ait préparé seulun scénario alors que nousavions négocié l’idée de déter-miner ensemble l’offre d’unniveau de protection, peut-onqualifier cela d’écoute ou mêmede respect ? De plus, avantmême qu’un seul scénario soitretenu par les autorités munici-pales, la direction a décidé derelocaliser quatre véhicules 500.Belle écoute…

2. L’Association a proposé unenouvelle méthode d’applicationde la directive administrative« ASS » qui signifierait uneéconomie des coûts pour l’em-ployeur, une expérience de tra-vail amplifiée pour les éligibles àdes fonctions supérieures. Laréponse de l’employeur : NON.

3. Sous prétexte de vouloir réduireles coûts, la direction décided’utiliser la politique du « bâton »afin de diminuer l’absentéisme.Alors que tous les spécialistesdans le domaine du travail vousle diront, lorsque les taux d’absen-téisme et d’accidents de travailsont élevés (comme c’est le caschez nous), c’est qu’il existe unmalaise profond à l’intérieur del’entreprise. Agir sur le symp-tôme (absentéisme) sans cher-cher la cause profonde ne règlerien. Les pompiers envoient unmessage à la direction, est-elleprête à l’écouter?

4. Lorsque quatre cents (400) pom-piers réclament une formationou une certification à la con-duite de véhicules et que rienne bouge, est-ce qu’on lesentend?

5. Lorsque rien n’est fait pouraccroître l’effectif à la sectiondes conducteurs, est-on àl’écoute de nos besoins?

6. Lorsque, dans l’ensemble dumonde du travail québécois, onparle de plus en plus d’adap-tation de la politique travail-famille et que chez nous, noussommes forcés de faire de plusen plus d’heures supplémen-taires au travail, est-on àl’écoute de nos besoins?

7. Lorsque les pompiers signifientà la direction une multitude delacunes dans leur milieu : flottede véhicules âgés, documentsde formation désuets, incom-plets ou inexistants, piècesd’uniformes manquantes, man-ques de personnel, etc., etplutôt que d’investir les sommesd’argent nécessaires afin derégler ces lacunes, la directionchoisit d’élargir la gamme deservices qu’elle offre à la popu-lation.

La direction est-elle vraiment àl’écoute des pompiers?

Syndicalement vôtre.■

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LA LÉSION PROFESSIONNELLE :UN DRAME OUBLIÉ

Par Gilles Bourret, trésorier de la Fondation Docteur Benoit Deshaies

MISSION DE LAFONDATION DOCTEURBENOIT DESHAIES

➟ Créée en 1998, la Fondation DocteurBenoit Deshaies a pour mission d’aider desvictimes de lésions professionnelles. Ceslésions professionnelles résultent d’un acci-dent de travail ou d’une maladie profes-sionnelle et elles ne sont pas toujoursreconnues par la Commission de la Santé etSécurité du Travail (CSST).

QUI PEUT RECEVOIR DEL’AIDE DE LAFONDATION?

Les personnes victimes de lésionsprofessionnelles, vivant sous le seuil defaible revenu, et qui ont besoin d’aide ou deservices non couverts par les organismespublics ou privés. L’aide de la Fondation setraduit par des expertises médicalesnécessaires à la défense de la personnedevant la CSST, ou les tribunauxadministratifs, ou par des soins noncouverts par l’Assurance maladie duQuébec. À titre d’exemple, la Fondationdéfraie des soins spécialisés en physio-

thérapie, en psychothérapie, en ergothé-rapie, ou encore, des expertises plus pous-sées comme l’image de résonance magné-tique (IRM), pour permettre aux personnesadmissibles d’améliorer leur état de santé.

FINANCEMENTActuellement, comme elles ont à cœur

la santé de tous les travailleurs ettravailleuses, plusieurs centrales syndicaleset leurs sections locales ou affiliées quiappuient la Fondation assument le finan-cement de base, lors de la campagneannuelle de financement qui a lieu à l’au-tomne. D’autre part, des individus, desentreprises et des institutions endossent lemandat de la Fondation en y apportant leurcontribution financière. La seconde sourcede financement de la Fondation est la soi-rée annuelle Vins et Fromages. Laprochaine soirée aura lieu le 14 mars 2007.

RÉSULTATSDepuis sa création en 2001, le Comité

d’attribution de la Fondation a étudié plusde 85 demandes d’aide et affecté plus de67 000 $ pour payer des expertises ou dessoins. En 2005, 31 personnes ont reçu de

l’aide pour une somme de 25 646 $. Àcause de l’intervention de la Fondation,plusieurs personnes ont réintégré leurtravail et quatre dossiers ont été acceptéspar la Commission des lésions profes-sionnelles (CLP).

En 2006, la Fondation a déjà aidé12 personnes et a déboursé plus de 9 700 $.De janvier 2001 au 31 août 2006, laFondation a versé 72 914 $ pour aider81 personnes victimes de lésions profes-sionnelles vivant sous le seuil de faiblerevenu.

Dès octobre 2006, la Fondation lancerasa campagne annuelle de sollicitation afinde recueillir des fonds pour mieux réalisersa mission. L’autre activité de financementsera la soirée Vins et Fromages qui aura lieule 14 mars 2007. Nous comptons sur votregénérosité et votre participation.

Le Président et les membres du Conseild’administration remercient très sincè-rement votre Association pour l’appuifinancier à la Fondation, au nom de tous lestravailleurs et travailleuses qui vivent undrame oublié et que l’on ne peutoublier!■

SOIRÉE VINS ET FROMAGES 2006 DE LAFONDATION DOCTEUR BENOIT DESHAIES

Le 15 mars 2006 avait lieu la septième soirée Vins et Fromages de la Fondation Docteur BenoitDeshaies. Il y a eu 342 billets vendus et environ 250 personnes ont assisté à l’événement. Lebénéfice net de la soirée est de 35 600 $ et cette somme servira à aider les victimes de lésionsprofessionnelles. Nous nous en réjouissons et félicitons toutes les personnes qui ont contribué ausuccès de cette soirée!

Les membres du Conseil d’administration, des employés de la Polyclinique médicale populaireet des bénévoles ont contribué à la mise en marche, au suivi et au succès de cette soirée au profitde la Fondation.



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Encourager la Fondation Docteur Benoit Deshaies,

c’est venir en aide aux personnes pour qui la

lésion professionnelle devient trop souvent...

... un drame oublié!

La Fondation Docteur Benoit Deshaies a un site Internet

et une adresse de courriel dont voici les coordonnées :

Site Internet : fondationdrdeshaies.org

Courriel : [email protected]

Pour renseignement, communiquez avec Gilles Bourret au 514 331-0104

De gauche à droite : Gilles Bourret, secrétaire-trésorier de la FondationHuguette Ouellet, FTQ gagnante de 2 billets d’avion – Floride

Dr Benoit Deshaies, président fondateur de la FondationLise-Anne Deshaies, membre du C.A.

Pierre Séguin, membre du C.A.

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LA VIGILANCE ET UNEATTITUDE POSITIVE

PPaarr ll ’’aabbbbéé CCllaauuddee FFoorreesstt,, aauummôônniieerr

Mes amis,

➟ Les conflits qui se passent auMoyen-Orient, que ce soit en Israël,au Liban, en Afghanistan, en Iran eten Irak (et j’en passe) mettent enpéril l’équilibre, la paix et la vie denotre monde, de notre planète.Comme l’effet d’une vague, noussommes ballottés et chacun de nousne peut se fermer les yeux, se com-porter comme étant sourd, indif-férent ni immunisé. La haine, l’in-tolérance, le désespoir même, risquede s’infiltrer insidieusement dansnotre monde, si ce n’est pas déjàfait, ainsi que dans notre culture,dans notre vie!

La philosophie du « œil pour œil,dent pour dent » anime ces peuples.Face à ce principe, le respect et latolérance sont au point zéro. La viequotidienne nous montre bien qu’ilest aisé de lancer la pierre, comme ondit, et d’émettre des opinions, descritiques négatives à l’emporte-pièce.« À bien beau parler haut et fort quivient de loin » de dire un adage!Lorsqu’on n’est pas impliqué defaçon directe, le fait de cracher enl’air risque de nous retomber sur lenez.

Plus près de nous, au sein du SIM,depuis la restructuration amorcéedepuis quelques années, noussommes dérangés, bousculés dans

nos habitudes, nos routines, nossécurités. Point n’est besoin derenommer les secteurs affectés.Notre vigilance et notre capacitéd’adaptation se sont avérées ets’avèrent sporadiquement interpel-lées. Face à ce virement de cap, deuxchoix s’offrent à nous : a) soit la cri-tique et le dénigrement; b) soit que jeme crache dans les mains et que jerelève le défi… La nostalgie du bonvieux temps cohabite le cœur deplusieurs et le désir du changementenflamme celui de nos jeunes frères!

Déjà, la venue de 450 nouveauxpompiers (et nombre d’autres à venir)contribue à apporter un souffle nou-veau et différent! Des idées nou-velles, des tactiques nouvelles, despropositions de nos « nouveauxvenus », comme diraient certains,provoquent des remous et ont poureffets de déstabiliser et d’occasionnerici et là de la perturbation dans voshabitudes de faire et de vivre. En con-trepartie, les nouveaux frères pom-piers, en étant respectueux avec lesaînés, en étant à l’écoute de leursconseils et reconnaissants de leursexpériences, contribuent à l’unité età l’évolution, donc à une reconnais-sance mutuelle.

Un souhait m’habite, qu’ensembled’un commun accord, nous relevionsle défi de développer, perpétuer et

appliquer l’esprit de grande famillequi, depuis des générations, estl’image perçue par la population quenous desservons.

Il n’y a qu’une chose de stable :LE CHANGEMENT! Il revient àchacun de s’y adapter et de l’ap-privoiser. La chanson bien connue« pourquoi le monde est sans amour »suscite la réflexion puis rend évi-dente la pertinence de développernotre sens de la vigilance; ce qui con-tribuera à l’implantation toujoursplus forte de l’esprit de famille etd’équipe à l’exemple d’une famillereconstituée!

En résumé : effectivement, la paixdans notre milieu, dans notre monde,requiert notre participation active :savoir regarder, savoir écouter, serespecter, s’accepter dans nos dif-férences et nos expériences. Gardonsprésent à notre esprit que le respectde l’autre est porteur de paix, signede grandeur d’âme, de maturité et dedignité humaine. À chacun de nousincombe la responsabilité d’agir entant que « premier intervenant »pour mon bien et le bien de monentourage. Nos valeurs reposentultimement sur l’amour! En touteamitié et fraternité, je demande pourchacun de nous le don de laVigilance!■

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ENCORE LE STATU QUO!

PPaarr MMoonniiqquuee LL.. GGaauutthhiieerr,, ddiirreecctteeuurr aassssuurraannccee ccooll lleeccttiivvee ddee ppeerrssoonnnneess

CHRONIQUE SUR L’ASSURANCECOLLECTIVEBBUURRRROOWWEESS CCOOUURRTTIIEERRSS DD’’AASSSSUURRAANNCCEESS

RENOUVELLEMENT DE L’ASSURANCE COLLECTIVE (2006-2007) :

Avec l’aide de votre Association et grâce à une expérience stable et un contrôle continu des réclamations, nous avonsnégocié un statu quo dans les primes pour une deuxième année consécutive.

Au moment de mettre sous presse, vous aurez reçu un document de consultation concernant certaines modifications quipourraient être envisagées sans hausse de coût pour cette année.

Veuillez noter, cependant, que les estimations des coûts sont basées sur une consommation normale des frais soumis.En maintenant un équilibre financier dans votre régime, nous pouvons répondre aux souhaits de plusieurs d’entre vous demodifier certaines protections.

En tant qu’administrateur, notre rôle demeure celui de bien servir les membres assurés et leurs personnes à charge, maiségalement de protéger l’expérience du régime afin d’éviter des hausses.

Les résultats financiers démontrent que la sensibilisation effectuée porte ses fruits et nous vous encourageons àmaintenir ce comportement responsable.

Plei

nsfeux sur vos nouvelles syndicales !

Plei

nsfeux sur vos nouvelles syndicales !


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PPaarr RRiicchhaarrdd GGoouuddrreeaauulltt,, ddiirreecctteeuurr ggéénnéérraall

LA CAISSE D’ÉCONOMIE DES POMPIERS,DES COLS BLEUS ET DES COLS BLANCS(MONTRÉAL, LONGUEUIL, REPENTIGNY)TÉL. : 514 526-4971 / 1 800 465-2449

UN POMPIER À LA DIRECTIONGÉNÉRALE DE LA CAISSE,À COMPTER DE 2008

Les membres du conseil d’administration sont fiers de vousannoncer qu’ils ont procédé à l’embauche de monsieurRobert Castonguay et que celui-ci a été identifié pourdevenir le prochain directeur général de la caisse.

M. Castonguay, qui a œuvré comme pompier de 1974 à2001, est reconnu comme étant une personne intègre, dotéd’un esprit analytique et possédant d’excellentesconnaissances en finance. Trésorier de l’Association desPompiers de Montréal de 1989 à 2001, il fut égalementprésident du comité de retraite.

Les membres du conseil d’administration et MonsieurCastonguay ont voulu se donner du temps pour permettreà ce dernier de bien connaître et maîtriser tous les rouagesreliés à la fonction de directeur général d’une institutionfinancière. C’est en considérant ces éléments et le tempsnécessaire à sa formation que, mutuellement, il futconvenu de considérer son entrée en fonction à ladirection générale, en début 2008.

RÉSULTATS FINANCIERS :

Les membres présents à l’assemblée générale annuelle de laCaisse, en avril dernier, acceptaient le projet de partage desexcédents recommandé par le conseil d’administration.Ainsi, après avoir versé en juin 2005 une ristourne de800 000 $, c’est plus de 1 000 000 $ qui furent versés enjuin 2006 au compte de l’ensemble des membres.

L’actif de votre Caisse d’économie se chiffrait à328 millions $ au 31 décembre dernier et générait unvolume d’affaires de plus de 700 millions $.

CONSEIL D’ADMINISTRATION ETCONSEIL DE SURVEILLANCEAucun changement au conseil d’administration, dont voicila composition :

M. Sylvain Blanchette, président (pompier actif)

M. Octave Paradis, 1er vice-président (col bleu retraité)

M. Jean L’Abbé, 2e vice-président (pompier retraité)

M. Jacques Forget, secrétaire (pompier retraité)

M. Michel Bouliane, administrateur (col blanc retraité)

M. Camille Bourque, administrateur (pompier retraité)

M. Jacky Debusschère, administrateur (pompier retraité)

M. Yves Doutre, administrateur (col bleu retraité)

M. Mario Lapointe, administrateur (col blanc)

M. Serge Lebeau, administrateur (pompier retraité)

M. Benoit Jobin, administrateur (pompier actif)

M. Éric Limoges, administrateur (pompier actif)

M. François Pouliot, administrateur (pompier actif)

Mme Lucrécia Sotomayor, administratrice (col bleu)

M. François McKenzie, administrateur (pompier actif)

CONSEIL DE SURVEILLANCE

Un changement de législation gouvernemental est venumodifier le nom du conseil de vérification et dedéontologie pour redevenir le conseil de surveillance. Lesmembres qui composent ce conseil sont :

M. Robert Martin, président (pompier retraité)

M. Raymond Lecomte, secrétaire (retraité)

M. Ronald Poissant, conseiller (professionnel)

M. Serge Sochodolsky, conseiller (pompier actif)

M. Denis Tremblay, conseiller (pompier actif)


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LA PAROLE EST AUX MEMBRES :Tout comme en mai 2005, la firme < groupe sondage > a réalisé en juin dernier un nouveau sondage auprès de 600 membres dela caisse dont 300 pompiers. Nous désirons remercier tous les membres qui se sont prêtés à l’exercice en répondant au sondage.

Vous trouverez ci-après les résultats des sept dimensions sondées comparées à celles de 2005.

Le résultat inscrit représente le pourcentage de membres se disant < très satisfait > en rapport avec les questions posées àl’intérieur de chacun des thèmes.

THÈME 2005 2006Considération 53 % 54 %

Prévenance 39 % 40 %

Professionnalisme 72 % 74 %

Accessibilité 52 % 55 %

Efficacité 71 % 74 %

Courtoisie 79 % 81 %

Confidentialité 63 % 65 %

Global 61 % 63 %

PROJETS À VENIR

Les membres du conseil d’administration étudient actuellement un projet d’agrandissement du siège social. Pour ceux

qui connaissent bien l’immeuble, l’agrandissement se ferait du côté est de l’immeuble par la démolition de la rampe

automobile.

L’augmentation du volume d’affaires et, par conséquent, du nombre d’employés, la diversification de l’offre de service,

voilà autant d’éléments qui demandent des espaces additionnels en termes d’immeuble.

Autre dossier : le site Internet de la caisse qui devait être inauguré au printemps dernier le sera au cours des prochaines

semaines. Un communiqué vous invitant à visiter le nouveau site Internet vous parviendra sous peu.

Rappelez-vous que la Caisse d’économie vous appartient. Elle possède toute la gamme de produits d’épargne et de

prêt pour répondre à vos besoins.

message - adpmv~portelance... · 2015-07-31 · mario vaillancourt martin mercier danny rioux...

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