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Le fleuve, un système à la fois unique et multiple

La morphologie de l’Île-de-France est façonnée par l’eauet organisée autour de l’axe de la Seine. Au cœur du

bassin parisien, l’Île-de-France est irriguée par un réseauhydrographique très dense alimenté surtout par les régionspériphériques. La région représente moins de 16 % de la superficiedu bassin de la Seine, mais plus de 70 % de sa population et 80 %de ses surfaces urbaines. Cette concentration urbaine et une agricultureintensive font que l’Île-de-France a un impact capital sur l’ensembledu bassin parisien. Reconnaissance de cette position centrale, lapolitique de l’eau à l’échelle du bassin de la Seine est coordonnéepar le Préfet de la région d’Île-de-France et par la DIREN Île-de-France. Le cadre français de la politique de l’eau repose sur lesSDAGE, schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux(à l’échelle du bassin du fleuve) et les SAGE (à l’échelle des bassinsde rivière). Leur mise en place progressive devrait permettre derépondre aux exigences de la nouvelle directive cadre européennesur l’eau requérant un bon état écologique à l’horizon 2015. Leretour graduel de plusieurs espèces de poissons atteste d’uneamélioration de la qualité des eaux de la Seine. On assiste enrevanche à une dégradation continue des petits cours d’eaux («quifont les grands...») tant en milieu rural qu’en milieu urbain.

0 10 km

0 10 km

Un réseau très dense de rivières et de ruisseauxautour du fleuve

Le relief de l’Île-de-Francedétermine 700 bassins versants«élémentaires»

L’Île-de-France au centre du bassin de la Seine

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Le fleuve,composante de l'écosystème métropolitain

Inscrire le fleuve dans l’écosystème urbain

L a lutte contre les crues, le soutien de l’étiage, l’approvi-sionnement en eau potable, l’épuration des rejets de

l’agglomération, sont assurés par des organismes qui facilitent lacohabitation entre une Île-de-France très urbanisée et le fleuve quila traverse. Les efforts conjugués d’organismes tels que les Grandslacs de Seine, la SAGEP, le SIAAP ou encore d’organismes tels quele SIVOA visent à compenser au maximum les dysfonctionnementsrésultants de la confrontation entre un organisme vivant, le fleuve etson environnement très artificialisé, celui de la métropole urbaine.Outils d’envergure, ils sont à l’échelle de «l’écosystème urbain»régional.

Les Grands lacs de Seine

Cet établissement public administratif, aussi connu comme «Institution interdépartementaledes barrages-réservoirs du Bassin de la Seine», regroupe les départements de Paris,des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Pour assurer la double mission de régulation des débits d’étiage et de limitation des inondations, de la Seine et de ses affluents, il gère quatre lacs-réservoirs en amont du bassin (photo ci-dessus, le Port de Nuisement). Son action porte sur un territoire plusvaste que celui de sa composition administrative.

Le SIVOA, un syndicat de vallée, aménageurpour la qualité de l’eau…

Périmètre d’intervention du SIVOA

Deux syndicats interviennent sur l’Orge. LeSIVOA regroupe 32 communes,

couvre un bassin versant de 280 km2, gère(et transporte) le réseau d’eaux usées pour

370 000 habitants.Le SIVOA travaille avec les communesen amont pour rendre l’assainissement

totalement séparatif, reconquérir les écosystèmes aquatiques, restaurer les

zones humides qui remplissent des fonctionsde régulation importante. Aujourd’hui, les

priorités sont de limiter le ruissellementd’eaux pluviales

(au plus près de la source),de réduire la pollution des rivières

par les eaux domestiques…

Prairie inondable

La Seine au cœurde l’alimentationen eau de Paris

La SAGEP, Société d’économie mixte de laville de Paris, a en charge la production del’eau pour la capitale. La préservation del’environnement est une priorité. Producteurd’eau, elle est aussi le premier observateurpour la qualité de l’eau.Chacune des usines est équipée d’un laboratoire etd’une station de surveillance situés en amont de la zonede prélèvement. La SAGEP contrôle les rejets dans lemilieu naturel en période d’étiage et elle accompagne lesactions de reconquête du milieu et d’aménagement desabords du fleuve.

Le SIAAP, le plus grand syndicat d’assainissement de France

Le SIAAP, Syndicat interdépartemental d’assainissement, assure le transport et l’épuration de plus de 3 millions de m3 d’eaux usées par jour, produites par 8 millionsd’habitants, avant leur rejet dans la Marne ou la Seine. Dans le nouveau schéma d’assainissement, le scénario retenu en 1998 vise à «Rendre l’eau à la vie et la Seinepropre». Cela passe entre autres par un rééquilibrage entre les usines existantes,par la limitation du principe du «tout à l’aval», le stockage et le traitementdes eaux de ruissellement des pluies, une gestion dynamique des flux et l’assuranced’un maillage entre les grands émissaires.

Le bassin versant et ses stations d’épuration

Carte du réseau d’alimentation

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Le fleuve,composante de l'écosystème métropolitain

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ProjetsLimite du bassin de la Seine

Limite de la région d’Île-de-France

Limite des départements membres de l’IIBRBS

Lac-réservoir de l’institution

Pour une gestion durabledes zones humides

Milieux de terre et d’eau, les zones humides sont trèsvariées (lacs, étangs, mares, tourbières, prairies,

boisements, marais…). Elles couvrent 2 % de la région (et 3 % dela France) et sont le plus souvent façonnées par l’homme.Majoritairement liées au fleuve, elles ont un caractère temporaireet évolutif. Leur rôle est très important pour la régulation des crues,l’épuration des eaux polluées (pesticides, nitrates, métaux lourds…).Elles ont un rôle biologique central pour la reproduction des espèces(30 % des espèces végétales protégées et 40 % des espèces animalesprotégées). Leur dégradation s’est accélérée dans la seconde moitiédu XXe siècle, principalement avec les pressions urbaine et agricoleet les moyens de terrassement.Leur maintien représente un double enjeu économique (par lalimitation des effets de crues) et patrimonial (richesse faunistique,floristique…). Les politiques de mise en valeur et de reconquête deszones humides sont récentes. Le plan d’action gouvernementalapprouvé en 1995 a permis la création d’un observatoire national,la mise en cohérence des politiques publiques, des programmesd’actions et de recherches, des outils de suivi et d’évaluation, desactions de sensibilisation… De nombreux acteurs sont associés àces actions (DIREN, AESN, syndicats d’aménagement des vallées…).L’AEV mène pour le compte de la Région des opérations devalorisation des zones humides en partenariat avec les départements,les intercommunalités, les communes, des syndicats mixtes, l’ONF…

Stratégies de reconquêtedes territoires liés à l’eau

Zone humide

La Seine

0 10 km

Les zones humides dans la région Île-de-France

Projet de développement du pays Bassée-montois

Ce projet est basé sur la richesse écologique, naturelle et paysagère du site.Ce site est exceptionnel, pour l’alimentation régionale en eau potable, son approvisionnement en granulats mais aussi comme site d’expansion des eaux(pour lutter contre les crues). Une gestion globale de ce site et de ses «ressources»est indispensable pour concilier ces enjeux et assurer l’évolution des usages dans le temps.

Les départements développent leur schéma d’aménagement

de berges pour réconcilier la «ville» etle fleuve en valorisant leur patrimoine

naturel et paysager.

Confortation des berges de la Marne par «génie végétal»projet de l’Agence des espaces verts

La Région soutient les actions derenaturation et de restauration desberges par génie végétal. La cohé-rence et la réussite de ces actions

nécessitent de mener une politiquefoncière, de développer de nou-

veaux partenariats et d’adapter lessavoir-faire. Les conseils générauxprivilégient ce type d’interventiondans des cadres divers (contrats

régionaux, syndicats mixtes, ENS,schémas départementaux…).

Berges de la Marne en amontde la confluence de la Seine

Dé-couverture d’une rivière urbaine : La Vieille mer en Seine-Saint-Denis Parc Cachin (avant/après)

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Le projet de réouverture de la Vieille mer répond à un double enjeuécologique et urbain. Il crée l’occasion de réapprendre la culture de «l’eau». Il participe du projet de renouvellement urbain, de sa qualification…

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Le fleuve,composante de l'écosystème métropolitain

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Des trafics traditionnels auxnouveaux marchés

En Île-de-France, 5 % seulement des marchandises sont transportéespar voie fluviale. L’essentiel du trafic est toujours composé de

matériaux de construction et de combustibles, c’est-à-dire de produits defaible valeur. Mais l’émergence de trafics nouveaux conteneurs témoigned’un nouvel intérêt des chargeurs pour la voie d’eau. Ce regain d’intérêt émane à la fois des acteurs privés qui y voient unmode de transport économique et fiable, et des acteurs publics qui ontà prendre en compte les considérations environnementales et à résoudreles problèmes de congestion routière.

Si, comme tant d’autres villes européennes, Paris a été façonnépar le fleuve, la voie d’eau n’a plus fait l’objet de dévelop-

pements significatifs au XXe siècle et aujourd’hui, le fleuve ne contribueque pour 5 % au transport de marchandises en Île-de-France.En rupture avec ce long déclin du transport fluvial, deux grandsprojets d’infrastructures, l’un portuaire, l’autre fluvial, vont contribuerà un fort redéveloppement du transport fluvial de marchandises :le projet Port 2000 du Port autonome du Havre et, à plus long terme,la réalisation du canal à grand gabarit Seine-Nord qui interconnecterale réseau de la Seine au réseau belge et au système rhénan.

Port de Bonneuil

Le port de Bonneuil-sur-Marne est, avec Gennevilliers et Limay, l’une des trois grandes plates-formes portuaires intermodales d’Île-de-France.Constituant d’importants sites de massification des marchandises, elles favorisentla pertinence économique des modes de transport alternatifs à la route.

Paris Terminal SA et Logiseineau port de Gennevilliers

Un convoi poussé de sable

Le transport de marchandises par conteneurs, marché où il y a encore quelquesannées on n’imaginait pas que la voie d’eau puisse être pertinente, est aujourd’huitrès prometteur. L’idée de développer les modes de transport alternatifs à la routefait son chemin.

Les flux traditionnels(matériaux de construction

ou combustibles…)qui représentent 75 %

du trafic fluvial, doivent non seulement être

maintenus mais êtredéveloppés au regard

des volumes concernés et de l’équivalent poids lourds

qu’ils représentent (un convoi de 4 400 t est

équivalent à 180 camions).

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Publicité du Port autonome de Paris… mais la voie d’eau souffre encore de l’image d’un mode de transport lent, peu apte à répondre aux contraintes des nouvelles pratiques logistiques.

Un nouveau regardsur le transport fluvial de marchandisesen Île-de-France

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Port 2000, un enjeu pour la Haute-Normandie etl’Île-de-France

Le port du Havre a connu aucours des quinze dernières

années une croissance régulière de sontrafic en s’adaptant progressivement àl’évolution des transports maritimes.Avec les contraintes dictées par lamondialisation des échanges, c’estaujourd’hui une évolution plus radicalequi s’impose et qui a suscité laréalisation de Port 2000 ; le nouveaubassin offrira ainsi à terme 12 terminaux sur 4 200 m de quais. Port 2000 confortera la Haute-Normandie dans son rôle d’interfacelogistique entre l’Europe et le reste du monde et offrira à la Franceet à de nombreuses régions européennes l’opportunité d’une dessertedepuis une zone aux infrastructures non saturées.

La dynamique fluviale en France et en Europe

Inscrit parmi les 30 projets prioritaires du réseau trans-européen, leprojet Seine-Nord Europe sera réalisé au plus tard en 2014. La

France renoue ainsi avec une politique volontariste d’infrastructure fluvialequi connectera notre territoire à l’Europe du Nord non seulement par laroute et le rail, mais aussi par la voie d’eau. Cette décision ouvre des perspectives pour le rééquilibrage modaldans un contexte où l’engorgement progressif des infrastructuresterrestres autres que la voie d’eau pèsera de plus en plus sur ledéveloppement régional - problème que connaissent déjà les grandesplaces portuaires du «Range» nord, Anvers et Rotterdam notamment.En renforçant la desserte de l’hinterland du port du Havre, Seine-Nord Europe contribuera aussi à faire du Havre une nouvelle ported’entrée continentale et à maintenir le positionnement de l’Île-de-France, mais aussi de la Haute-Normandie et de la Picardie sur les grands courants d’échanges européens et intercontinentaux.

Plan du port du Havre

Le réseau des voies navigables en Europe

Convoi sur la Seine

Zone d’activités portuairesTerminal transmancheTerminal Conteneurs

Principales activités

Projet «Port 2000»

Projets industriels et logistiquesEspaces vertsZones naturelles sensibles

Le projet Port 2000 permettra l’accueilde porte-conteneurs géants d’une capacité

de 8 600 EVP (conteneurs équivalent vingt pieds)longs de 335 mètres, larges de 43 mètres

et de 14,50 mètres de tirant d’eau.

Une nouvelle artère au service du développement durable.

Écluse de Suresnes, un convoi pousséde matériaux de construction

En pénétrant au cœurdes agglomérations, la voie fluviale permetune nouvelle connexiondes centres logistiquesrégionaux, là où lacongestion des réseauxterrestres se développe de manière importante.

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Un nouveau regardsur le transport fluvial de marchandisesen Île-de-France

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L’estuaire du Havre et la DTALes grands projets de la dernière décennie (pont de Normandie,réserve naturelle de l’estuaire, projet Port 2000) ont imposé une culture denégociation et de dialogue. Le croisement d’enjeux contradictoires a conduitl’État à retenir la baie de Seine comme site expérimental pour la mise en œuvred’une directive territoriale d’aménagement (DTA). Elle constitue un véritableguide pour l’action publique au service des acteurs de l’aménagement duterritoire. Sa force vient du caractère consensuel du processus mis en place pourson élaboration. Les collectivités ont largement participé à sa finition.

Bordeaux,un Plan Garonneen «marche»

La «trame verte et bleue» est un élément central duprojet de l’agglomération adopté fin 2002.L’inscription du «Val de Loire» au patrimoine mondialde l’Unesco a constitué un moteur pour ce projet. Lanouvelle municipalité a demandé à l’agenced’urbanisme d’établir les bases d’un projet fédérateursusceptible de revaloriser l’image de l’agglomérationentière. Démarrée avec les 13 communes riverainesde la Loire, l’étude a été élargie aux 22 municipalitésde l’agglomération.

Orléans, «trame verte etbleue» cœur du projet

d’agglomération

La trame associe valorisationdes quais, d’espaces naturels et urbains

dont un parc de 600 ha,reliant les deux rives de Loire.

L’estuaire, un grand site spécifique dans l’écosystème du fleuve et

en transformation constante.

Périmètre de la DTA de l’estuaire du HavreP a r c d e M i r i b e l - J o n a g e

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St Germainau Mont d'or

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Site stratégique d'intervention (secteur centre)

Espace de loisirs : existant - à créer

Continuité naturelle transversale à préserver ou à reconstituer

Liaison urbaine à valoriser ou à créer

Accès aux espaces de loisirs : existants - à créer

Continuité piétonne : existante à conforter - à créer

Piste cyclable : existante - à créer

Secteur en développement : intégration au fleuve à prendre en compte

Centre

Zone d'activité existante à requalifier

Espace de liaison à développerentre le Parc de Miribel Jonage et le Grand Large

Berge naturelle et île à préserverVersant naturel à protéger

Réserve naturelle volontaire

Site naturel accessible au public

Parc urbain : existant - en cours de réalisation

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Stationnement de bateau : existant - proposé

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Halte fluviale : existante - à créer

Barrage et écluse existants

Passerelle - pont proposé

Port de plaisance à créer

Equipement ou base nautique : existant - à créer

Port industriel

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AGENCED'URBANISME

DÉPARTEMENT DÉVELOPPEMENT URBAINSERVICE ESPACE PUBLIC

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L’agence d’urbanisme (AURAN)a dressé avec 14 des 27 com-munes de l’agglomération, unétat des lieux des territoires etdes projets. Cette démarche

porte sur environ 10 000 ha et 100 km de berges.Incitative, elle fédère en les intégrant les orientationsde documents d’urbanisme, locaux et supra-communaux. Le district s’est transformé en«Communauté d’agglomération Nantes-Métropole»qui est compétente en urbanisme, voirie, espacespublics et peut réaliser les projets pour le comptedes communes.

Le «Plan Bleu» (extrait) date de 1991 et concerne 27 communes riverainessur les 55 de l’agglomération.

Le projet de l’île de Nantes participe au projet

«Rives de Loire»

Plan Garonne

L’action emblématiquedu Plan Garonne est l’aménagement des quais de Bordeaux couplé au projet de tramway.

Le Plan Bleu dela Communauté urbainedu Grand Lyon

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Limite Grand Projet Loire-Loiret-Canal

Coulée verte Loire-Loiret

Limite de projet identifiéGrand Projet Loire-Loiret-Canal

Parc projeté ou à réaménager

Cibles prioritaires coulées vertes d’agglomération

Schéma vélo boucles nord, boucle sud,itinéraire Loire à vélo

Traversée de la Loire à l’est de l’agglomération

Cheminements piétons Grand Projet Loire-Loiret-Canal

Le Plan Garonne adopté en juin 2000 par laCommunauté urbaine de Bordeaux a été lancé dès1995 parallèlement aux travaux sur le futur schémadirecteur d’agglomération. Le «schéma de dépla-cements communautaire» soulignait des enjeuxfondamentaux comme celui de la limitation del’étalement urbain associé à la reconquête des ancienssites portuaires (quais, berges...) de la Garonne.L’agence d’urbanisme, avec 13 des 27 communesde l’agglomération riveraines du fleuve, a mené uneétude traduite en «schéma d’orientation».

Protection zones naturellesProtection zones tamponsProtection zones du patrimoine bâti classéRéhabilitation du patrimoine bâtiRéhabilitation du patrimoine naturelRéhabilitation liaisons sur esteyPôles fluviaux

Activités liées au fleuveTransit fluvialMaison du fleuveCréation de belvédaire sur fleuveDéveloppement d’aire de jeuxDéveloppement d’une zonz de loisirs sur gtavière

Séquences de projetRequalification voie sur bergeRequalification des boulevardsAccroche des quartiersAménagement continuité piétonne et cyclableRequalification paysagèreLiaisons ville-fleuve à créer ou à aménagerNouvelles places fluviales à créer ou à aménagerContinuités à retrouver sur les quaisCréer une continuité piétonneSites belvédaires à créer, aménager et mettre en lumièreMise en lumièreÉdifices portuaires à mettre en lumièreEntrées ferroviaires à mettre en scèneRoutes, paysage à valoriserBerges à protéger

Recréer des liens bourg-fleuveHalte nautiqueHalte croisièreQuai industrielPort

Les projets par commune Orientations d’aménagement

Nantes, «Rives de Loire»,une démarche partagéeLa volonté de réappropriation des berges du Rhône

et de la Saône et des territoires riverains, apparaîtavant le projet «Lyon 2010», dans le schéma directeurd’agglomération de 1982. Élaboré par l’Agenced’urbanisme pour la «Communauté urbaine duGrand Lyon», le Plan Bleu intègre le SDAGE «Rhône,Méditerranée, Corse» et d’autres documentsd’urbanisme. Il se décline dans les projets urbains duGrand Lyon où un «pôle environnement» a été créépour favoriser les liens entre aménagements urbains,développement économique et valorisationenvironnementale.

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Territoires fluviaux : enjeux, projets, outils…

Le fleuve, berceau de la ville, forme son identité et accompagnesa croissance. Cette histoire procède par cycles d’obsolescence

et reconquête. Une forte volonté politique est nécessaire pour aideret accompagner les processus de requalification de territoires fluviaux,lieux d’implantation par excellence d’anciens sites industriels. À Paris et dans la région, les opérations de revalorisation ont prisdes formes très différentes suivant les époques. Aujourd’hui, lesprojets doivent répondre à des enjeux économiques (transports etlogistique fluvio-portuaires…) et aussi à l’évolution des modes devie. La définition d’objectifs environnementaux (lutte contre lesinondations et pollutions, valorisation du patrimoine naturel…) etles nouvelles aspirations des populations par rapport au fleuve,entraînent une nouvelle perception de l’espace fluvial, de ses usageset de sa valorisation.Les stratégies émergentes nécessitent des interventions multiples,souvent d’échelles supra-communales, au travers de projets partagéspar les collectivités et leurs partenaires sur des temps longs. Cetélargissement des champs d’actions implique aussi une évolutiondes partenariats, des gouvernances et des savoir-faire.

La Seine d’un port à l’autre,une grande avenue francilienne

La Seine traverse sur 50 km un cœur d’agglomération dense.Entre Vigneux et Gennevilliers, le fleuve offre un aperçu

exceptionnel des évolutions urbaines, des processus en œuvre mais aussides disparités. À Paris, la Seine est comparable à une « avenue » ouvertesur les plus grands paysages du cœur historique mais aussi un lieu porteurde transformations urbaines. Dès les années 1970, les friches industrielles,en « marges » du cœur historique, s’inscrivent dans le processus. Ellesaccueillent aujourd’hui des éléments forts de centralité (musées, universités,bibliothèques, ministères, parcs...) signes de sa modernité. Ce processuss’est étendu à certaines communes limitrophes, en particulier dans l’ouestparisien.

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- Citroën-Cévennes- Secteur Beaugrenelle

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- ZAC de Charenton- Ivry-Port- ZAC Bercy- ZAC Rive Gauche

DCBA

site touristique majeur

Équipement culturel et de loisirs:

manifestation temporaire

existant

Espace vert majeur:

Pôle universitaire:

centre commercial et grand magasin

en projet

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gare SNCF

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Plan «Patrimoine en bord de Seine et principales opérations urbaines»

Les ZAC de Paris Rive-gauche et Paris-Bercy et leurs franges, au-delà du périphérique

Le renouvellement du sud-est parisienpar ces deux ZAC a entraînéd’autres projets au-delà même du périphérique.

Renault-Billancourt, un site stratégiqueÀ partir des années 1980,

les communes de la Seine–aval lancent des opérations importantes

en s’appuyant sur un marché porteur (Issy-les-Moulineaux, Levallois…).

À Boulogne-Billancourt, les anciens sites Renault(70 ha dont 50 à Boulogne) font l’objet

d’un projet «d’intérêt national» dès 1990.Le SDRIF de 1994 identifie ce site

comme un des trois secteurs de re-développement de proche couronne.

Six communes regroupées dans le syndicat mixte du Val de Seine définissent

dans leur schéma directeur le cadred’un projet d’ensemble.

Aujourd’hui, deux communautés d’agglomérationsse partagent ce périmètre et les communes

réalisent leurs projets par ZAC.

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Valorisation urbaineet aménagement des fronts d'eau

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Le Port autonome de Paris,acteur de l’aménagementrégional

La voie d’eau est reconnue comme un atout pour répondrede façon «durable» à l’augmentation des flux de marchan-

dises et aux problèmes d’acheminement qui en découlent. Cettesolution semble particulièrement adaptée dans une région quiregroupe 20 % de la population nationale sur 2,2 % du territoire.Il faut donc adapter le réseau des infrastructures portuaires et lesplates-formes multimodales. Mais cette «modernisation» doit êtrecompatible avec l’évolution des modes de vie. Le fleuve et ses bergesont acquis un statut d’espace public majeur. Un équilibre est à trouverentre les nouvelles aspirations sociales et les activités portuaires. Le Port autonome de Paris, qui gère 1 000 ha de foncier à l’échellerégionale, prend en compte ces nouveaux besoins dans le cadrede ses projets.

Le réveil des canauxparisiens

Les canaux représentent un puissant vecteur de valorisation urbaine,économique, paysagère, touristique pour tous les territoires

traversés, à Paris comme dans la région. Les canaux parisiens composent130 km du réseau fluvial francilien. Leur largeur varie de 11 à 30 m etleur emprise de 20 à 70 m de large. Si le domaine public fluvial appartientà l’État, les canaux parisiens sont propriétés de la ville de Paris qui enest gestionnaire. La ville a engagé en 2002 une vaste concertation auprèsde 50 collectivités pour élaborer un schéma de développement et demise en valeur. Le projet de charte issu de cette concertation définit quatreobjectifs. Au-delà de la concertation (à la fois objectif et outil), il fautfaire coexister différents usages le long des canaux, valoriser l’espace public«canal», aider au renouvellement des territoires traversés. Cette chartedoit permettre de réaliser des études en partenariat avec les collectivitéspour concrétiser leurs projets tout en préservant l’intérêt collectif.

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Aménagement du port d’Ivry

Les ports répondent à deux vocations, de transport de passagers et de marchandises.À Ivry, les espaces ouverts au public représentent 20 % de l’espace portuaire.

Achères

Vigneux

Corbeil/ÉvryÉvry

Principales plates-formes multimodalesAutres plates-formes multimodalesPorts urbains

Bruyères-sur-Oise

Saint-Ouen-l'Aumône

Gennevilliers

Saint-Ouen

Limay

Nanterre

Dammaries-les-Lys

Bonneuil-sur-Marne

Lagny/Saint-Thibault-des-Vignes

Montereau

Paris-aval Paris-amont

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1825

1813

1808

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Canal Saint Martin

Canal de l'Ourcq, 97 km, 6 écluses

Grand gabarit650 T

11 km, 4 écluses

Bassin de la Villette

Rivière canalisée

XVIe siècle

6,6 km, 7 éclusesGrand gabarit 650 T

Petit gabarit60 T

Canal Saint-Denis

Réseau ouvert en 1825, sur 130 km,43 communes,5 départements,2 régions.

4,5 km, 9 éclusesGrand gabarit 250 T

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Canal de l’Ourcq entre le Parc de la Villette

et les Grands moulins de Pantin

Trois canaux convergent au bassin de la Villette : le canal Saint-Martin et le canal Saint-Denis (qui rejoignent la Seine) et le canal de l’Ourcq.

Ils représentent 8 km à Paris et 29 km en petite couronne.

Vecteurs d’un renouveau urbainils sont aussi lieuxde promenade et de découvertede la région... Promenade le long du canalde l’Ourcq.

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Le PAP, établissement public de l’État, gère 10 plates-formesmultimodales et 60 ports urbains

Plan des canaux parisiens

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Valorisation urbaineet aménagement des fronts d'eau

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Le fleuve traverse et englobe des territoires qu’il a contribuésà construire, à structurer, à développer. Il est porteur d’activités

humaines et de richesses patrimoniales, naturelles, paysagères etbâties, souvent méconnues et largement «sous-exploitées» au planculturel, économique et social. La prise en compte du fleuve peutêtre le moyen de répondre à des aspirations contemporaines par ledéveloppement d’un tourisme fluvial, à la recherche de plusd’authenticité et de sens. Le fleuve est un outil de développementlocal valorisant pour les territoires associés au fleuve et aux canaux,à leur patrimoine et support de nouvelles pratiques. L’essor et lesuccès des bateaux-logement en est une des premières expressions.

L’eau dans le tourismefrancilien

Composante essentielle du tourisme francilien, le tourisme fluvialrépond particulièrement bien aux nouvelles attentes en matière

de tourisme. L’attrait de Paris oriente cependant l’offre de produitstouristiques fluviaux vers le tourisme collectif et notamment la promenadedans la capitale et il apparaît que le créneau de la plaisance n’est passuffisamment développé. De plus, certains territoires et voies d’eau sontinsuffisamment mis en valeur en Île-de-France. La décentralisation descompétences en matière de tourisme pourrait représenter une opportunitépour valoriser cette filière, à la fois facteur de développement économique,d’aménagement et d’identité mais également source de liens, entre lesterritoires, entre les hommes...

Le tourisme fluvial répond particulièrement bien aux nouvelles aspirations des touristes

(recherche de sens et d’authenticité, désir d’être surpris et de porter un autre regard

sur les lieux touristiques, etc.).Cette filière apparaît en phase avec les nouvelles sensibilités

(dépaysement, calme, respect de l’environnement, sensation de liberté…) et l’eau est redevenue aujourd’hui un facteur important d’attractivité.

Le fleuve, lien entre territoires.La voie d’eau participe à la diffusion harmonieuse

des flux touristiques et peut permettre à d’autres territoires d’être valorisés et de bénéficier de l’attrait de Paris,

à condition que des synergies soient développéesavec ces territoires.

Le tourisme fluvial est une composante essentielle du tourisme francilien, en termes économiques, de développement local, d’aménagement.

C’est également une filière transversale qui concerne et intéresse le tourisme culturel, le tourisme vert et de loisirs, l’événementiel,

le tourisme d’affaires, le tourisme social et éducatif...

L’eau, miroir du lien social. L’eau favorise l’appropriation de la régionpar les Franciliens eux-mêmeset constitue un support essentiel à la création de lien social.Elle constitue notamment un support privilégiépour des événements festifs et touristiques, propices au partage d’émotions.

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Le fleuve,espace identitaire de développementtouristique et culturel

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Le patrimoineau fil de l’eau

Le patrimoine est de plus en plus considéré par rapport à l’espacequ’il identifie. Ainsi, le patrimoine fluvial, lié à la Seine, est très

intéressant replacé dans son territoire, celui du lit mineur (les berges)mais aussi celui du lit majeur, bien plus vaste.Le lien entre patrimoine bâti et territoire fluvial a depuis longtemps étépartagé entre attirance et répulsion. L’homme a autant besoin du fleuvequ’il doit s’en protéger. Il doit s’en servir et multiplie pour cela lesaménagements qui changent selon les époques. Les témoignages quenous lèguent les siècles sont liés aux politiques qui évoluent aussi avecles activités et les techniques. Le rapport entre le fleuve et son patrimoineest une histoire qui se lit à travers le temps. Le fleuve est aujourd’huiredécouvert dans des perspectives de développement durable et derenouvellement urbain.

Habiter sur l’eau,les bateaux-logement en Île-de-France

Marginal par rapport aux autres usages du fleuve,l’habitat sur l’eau est aussi un élément important

du paysage et de l’animation des fleuves et de leurs rives. Entre800 et 1 000 bateaux-logement sont ancrés sur les rivières enÎle-de-France. La demande pour ce mode d’habitat reste très forte.

Machine de MarlyPlan d’intendance de Louveciennes

Vétheuil , un village bâti sur le coteau, en retrait de la Seine

Villégiature sur les bords de la Seine

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Le patrimoine fluvial, au-delà du bâti, est associé à un territoire. La machine de Marly en est un bel exemple. Cette installation de pompage des eaux de la Seine destinée à alimenter les jeux d’eau du Parc de Versailles, a été considérée dès sa création comme une prouesse technique, et a fait l’objetde nombreuses représentations, dès le XVIIIe siècle. Constituée notamment de systèmes d’élévation des eaux et d’aqueducs, son emprise concerne un vasteterritoire, très visible sur les cartes. Elle a partiellement été démolie au début desannées 1960.

Vétheuil, comme beaucoup de villages anciens, se positionne en retrait du fleuve selon ladialectique de répulsion-attirance bien connue. Un large espace sépare la rivière et l’habitat,l’église domine le site. Dans les bourgs de ce type, l’analyse de la topographie faisait apparaître un quartier «bas», populaire souvent inondé et un quartier «haut» commerçant,où l’habitat était plus cossu. Les noms de rue peuvent témoigner de cette organisation.

Bateaux-logement

Dès le XIXe siècle, les berges de la Seine, jusqu’alors peu ou pas loties, voient se développer l’implantation de villégiatures. De grosses maisons bourgeoises, certaines qualifiées de «châteaux», sont édifiées au milieu de vastes parcs arborés etleurs aménagements s’étendent jusqu’aux berges (pontons, kiosques, pergolas, plages…).

La batellerie, patrimoine vivantJe

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Les bateliers de la région formaient depuis des siècles une corporation puissante.Dès le Moyen Âge, de nombreux oratoires, chapelles et églises furent érigés,faisant appel aux saints et saintes protecteurs de la navigation. Conflans était le lieud’un pélerinage à Sainte-Honorine, patronne des mariniers dans cette région.

Le fleuve,espace identitaire de développementtouristique et culturel

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