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Préfecture de la Guadeloupe

Mission d’Assistance à l’élaboration du futur Plan Local de Redynamisation en Guadeloupe

Préfecture de la GuadeloupeComité de site 2 – juillet 2011

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Sommaire

Phase 1 - Diagnostics

1.0 Objectifs de l’intervention

1.1 Diagnostic de l’emprise

1.2 Diagnostic socio-économique du territoire

1.1.1 Principales caractéristiques socio-économiques

1.1.2 Bilan de l’attractivité

1.1.3 Revue des principales filières

Phase 2 – Scénario de redynamisation du territoire

2.1 Premières pistes de redynamisation

2.2 Projets à privilégier

Prochaine étape

PLR Guadeloupe2

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Prochaine étape

PLR Guadeloupe

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Objectifs de l’interventionRappels

4 PLR Guadeloupe

• Les restructurations de Défense concernent enGuadeloupe le 41ème Bataillon d’Infanterie de Marine(RIMA) stationné à Baie - Mahault au QuartierDugommier , à proximité de la ville de Pointe à Pitre.

• Cette fermeture concerne 287 personnes . Toutefois, lescapacités d’accueil des volontaires stagiaires du SMAdevrait permettre de passer des 450 places actuelles à920 places pour l’horizon 2013.

• Un Plan Local de Redynamisation est élaboré afin decontribuer au développement économique duterritoire. Son périmètre est celui de la CA CapExcellence + Baie-Mahault .

Un outil d’appui pour permettre la mise en œuvre de projets structurants dans une perspective de redynamisation du territoir e et de création d’emplois,

sur le périmètre Pointe-à-Pitre – Les Abymes – Baie-M ahault

Périmètre PLR Guadeloupe

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Objectifs de l’interventionRappels

5

Identifier et analyser, pour le développement du territoire, ses atouts et faiblesses , ainsi que les opportunités. Relever les potentialités et contraintes de l’emprise

Territoire(Etat des lieux, attractivité du

territoire, projets économiques porteurs, actuels et futurs)

Examen flash des emprises

(Analyse des caractéristiques et contraintes des sites)

Approfondissement de la piste sélectionné

Acc

ompa

gnem

ent

Feuille de route

Assistance à la rédaction PLR

1ères pistes de redynamisation

PH

AS

E 2

PH

AS

E 3

Comité de site 1 - Lancement

Comité de site 2 : Diagnostics et 1 ères pistes de redynamisation

Projets de réaffectation

Comité de site 3 : Présentation du scénario global et des actions

Décliner de manière opérationnelle les actions à mettre en place pour le développement de l’économie et de l’emploi du territoire, sous forme de scénarios et de « fiches-action » synthétiques

Proposer des pistes de redynamisation pour le territoire et identifier les projets créateurs d’emplois et d’activités

PLR Guadeloupe

© 2011 Deloitte SAPLR Guadeloupe











Prochaine étape

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Diagnostic de l’empriseCamp Dugommier

7 PLR Guadeloupe

Un foncier qui n’est pas libéréTransfert MINDEF => MIOMCT (Gendarmerie) : en cours de finalisation (Comité Interministériel)

Zone d’implantation Gendarmerie












Prochaine étape

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Gua

delo

upe

Le territoire guadeloupéenFiche d’identité

9

• Superficie : 1 628 km² , un des plus petits départements français

• Nombre d’habitants : 404 000 (INSEE 2009)

• Densité : 248,7 hab./km² (INSEE 2009)

• Croissance démographique : 0,5 % entre 1999 et 2009 contre 6,8 % pourl’hexagone (INSEE 2009)

• Espérance de vie homme : 76,2 ans contre 77,8 pour l’hexagone (INSEE 2007)

• Espérance de vie femme : 83,3 ans contre 84,5 pour l’hexagone (INSEE 2007)

• Taux de chômage : 23,5 % contre 9,5 % pour la France, DOM compris(INSEE 2009)

• PIB / hab. (en €) : 17 882 contre 30 413 pour l’hexagone (INSEE 2008)

Source : IEDOM – édition 2010PLR Guadeloupe

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Le territoire guadeloupéenUne région bénéficiant d’une position géostratégique dans la Caraïbe

10

Caraïbes

Amérique du Nord

Amérique du Sud

1 espace politique d'appartenanceEurope1 zone de proximité géographique

Amériques et Caraïbes

Amérique Centrale

PLR Guadeloupe

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Le territoire guadeloupéenLes structures administratives

11

CC Nord Basse-Terre

CC Nord Grande-Terre

• 32 communes

• 5 intercommunalités :

− 4 communautés de communes

− 1 communauté d’agglomération

• 16 communes hors intercommunalité

PLR Guadeloupe

Impacts de la Réforme territoriale sur l’intercommunalité :

> 5 EPCI pour la Guadeloupe regroupant les 32 communes

Des intercommunalités en cours de construction et une faible culture des projets communautaires

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Le territoire guadeloupéenLes infrastructures / dessertes

12 PLR Guadeloupe

• Un réseau routier de qualité, mais des transportspublics faiblement développés

• Un aéroport international Guadeloupe PôleCaraïbe au cœur de l’île :

‒ 1 836 223 passagers en 2010(12ème aéroport français)

‒ 13 799 tonnes en 2009

• Un port autonome d’envergure, éclaté sur 5 sites :

‒ Le port de Jarry Baie-Mahault (95 % du trafic demarchandises de l’archipel)

‒ Le port de Pointe-à-Pitre (gare maritime etterminal de croisière, cabotage avec les îles du sudde l’archipel et les îles de St Martin et StBarthélémy)

‒ Le port de Basse-Terre (trafic fret et passagers,escale de croisière)

‒ Le port de Folle Anse

‒ Le port de plaisance du Bas-du-Fort (1 000 places)

Source : CCI Guadeloupe

Un territoire doté des principales infrastructures et d’un accès relativement aisé

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Le territoire guadeloupéenPrincipales caractéristiques socio-économiques

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Démographie

• Une croissance démographique (+0,5 % /an)identique à celle de la Martinique mais inférieurecelle de la métropole (+0,7 % /an) et des autresDOM (+1,5 % /an à la Réunion, +3,9 % /an enGuyane)

• Une baisse continue du nombre de naissancesdepuis 1965

• Un nombre de décès en augmentation pour la 2 ème

année consécutive (+3,2 % en 2009, +4,9 % en2008)

• Un solde migratoire déficitaire (une émigration versla métropole motivée par les difficultés économiques etsociales)

Des perspectives démographiques plutôt favorables a vec une estimation de ½ million d’habitants à horizon 2030 et une populat ion jeune

PLR Guadeloupe Source : IEDOM – édition 2010 ; INSEE

• Le DOM le plus peuplé après la Réunion

• Une population jeune :

‒ Les - de 20 ans représentent 31 % de lapopulation (contre 25 % pour l’hexagone)

‒ L’âge moyen est estimé à 35 ans (40 ans enmétropole)

• 3ème région de France pour son solde naturel

• Un taux de fécondité de 2,3 enfants / femme

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Emploi / Revenu

• Un taux de chômage toujours supérieur à 20 %‒ 46,7 % des jeunes actifs de - de 30 ans sont au

chômage

• 1 emploi sur 11 est informel

• Une part de cadres et professions intellectuellessup. inférieure à la moyenne nationale (10,1 %contre 15,9, en 2008)

• Un recul de 2 points du taux d’emploi entre 2008 et2009

• Un coût de la vie près de 40 % plus cher qu’enmétropole

• Des revenus faibles :

‒ Plus de la ½ des foyers fiscaux guadeloupéensdéclarent un revenu annuel inférieur à 9 400 €(contre seulement ¼ en métropole)


Un taux de chômage structurel important et des reve nus faibles

• Un rythme annuel de l’inflation (+0,8 %) similaire àcelui observé en métropole (+0,9 %)

• Une part d’artisans, commerçants, chefsd'entreprise supérieure à la moyenne nationale(10,5 % contre 6,1, en 2008)

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Logement

PLR Guadeloupe

• Une amélioration de la qualité des logements (entre1999 et 2006) :

‒ Des logements disposant des principauxéquipements élémentaires (électricité, sanitaires)avec une généralisation de la climatisation et duchauffe-eau solaire

‒ Une résorption de l’habitat insalubre : sur près de15 000, 10 600 sont en cours de traitement

• Des grands projets de rénovation urbaine à Pointe-à-Pitre et aux Abymes (21,5 % de la population)

Source : IEDOM – édition 2010 ; INSEE ; DDE

Vers une amélioration de la qualité de l’habitat mais un prix de l’immobilier élevé

• Un nombre de logements vacants (21 966 soit 14,4%) 2 fois plus important qu’en métropole

• Une disparité des prix de l’immobilier selon lescommunes (demande forte sur les communes“centrales” : Baie-Mahault, Pointe-à-Pitre, Les Abymes)

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Enseignement / Formation / Santé

La Guadeloupe rattrape progressivement son retard p ar rapport à l’hexagone grâce notamment à une formation diversifiée

PLR Guadeloupe

• La part de la population ayant un diplôme d’étudessupérieures est en progression sur les 7 dernièresannées : + 3,5 points (mais cependant inférieur à lamétropole avec + 4,2 points)

• Un taux de réussite au baccalauréat enprogression de 13 points sur les dix dernièresannées (83,6 % en 2009)

• Une université d’envergure (UAG)

• Un panel de formation initiale large (médecine,sciences juridiques et économiques, sciences exacteset naturelles, lettres et sciences humaines,...) et uneformation continue diversifiée

• Un projet de formation au management pour lescadres (MEDEF)

• Des créations d’équipements dans le cadre du planhopital 2008-2012

Source : IEDOM – édition 2010 ; Ministère de l’Education ; Rectorat

• Une forte proportion de la population sortant dusystème scolaire sans diplôme (37,9 % contre 17,2% en métropole)

• Une formation et culture du management déficientechez de nombreux chefs d’entreprises

• Un déficit important d’équipement médico-socialenvers les personnes âgées, aide sociale à l’enfanceet prise en charge des personnes handicapées

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Tissu économique

• Un poids du secteur industriel dans la VA en baisse(13,6 % en 2008 contre 15,6 % en 1993) excepté pourle BTP, l’industrie des biens intermédiaires et les biensd’équipement

• La part de richesse générée par l’agriculture et lapêche est également en diminution

• Les services non-marchands contribuent à laproduction de VA à hauteur de 22,3 % en 2008

• L’emploi du secteur primaire subit une réduction dunombre de salariés de 19,4 % depuis 2001

Une économie portée en grande partie par le secteur tertiaireDes opportunités de nouveaux débouchés au sein de f ilières traditionnelles


• Les services marchands produisent 26 % de la VA(contre 1/5 il y a 15 ans)

• Le secteur industriel a enregistré la plus forteprogression du nombre de salariés entre 2001 et2008 (+22,7 %) due majoritairement à la croissance dunombre de salariés dans la construction

• Une volonté de restructurer la filière agricole(programme de replantation, efforts R&D, politique dediversification) face au ralentissement du secteurobservé ces dernières années

• Des services nautiques reconnus (maintenance)

• Présence d’un pôle de compétitivité (Synergîle,rattaché au pôle interrégional CAP Energies)pourvoyeur d’appels à projets axés sur desthématiques porteuses :

− Énergies renouvelables

− Matériaux et revêtements

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Immobilier d’entreprises

• Une offre immobilière d’entreprise à la locationplus élevée qu’à l’échelle nationale (16,8 € le m², lamoyenne nationale étant de 11,34 € le m²)

• Des niveaux de taxes d’habitation plus élevésqu’en métropole

• Une offre concentrée sur le “Centre” (44 % dessurfaces autorisées)

Une forte concentration de l’activité économique su r le CentreUne opportunité de développer de nouveaux « pôles » d ’activités attractifs

sur des thématiques spécifiquesPLR Guadeloupe Source : IEDOM ; CCI

• Un coût d’achat du foncier bâti (1 390 €/m²)inférieur à la médiane nationale (2 186,90 €/m²)

• De nombreux projets de parcs / hôtelsd’entreprises / pépinières et de rénovation urbainesur « l’Agglomération centre »

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Tourisme

Un potentiel touristique sous exploité

PLR Guadeloupe

• Un environnement propice au tourisme‒ Un climat tropical tempéré offrant des températures

estivales toute l’année

‒ Une géographie privilégiée (une diversité de paysage(volcan, forêt tropicale, plages, rivières, eaux thermales…) ; unarchipel mondialement connu ; la baie des Saintesparmi les plus belles baies au monde…)

• Un tourisme de croisière en hausse malgré un légerrepli en 2009 (+ 66 % entre 2009 et 2005)

• 3 nouveaux navires depuis 2009 (Pacific Dream, MeinSchiff, Celebrity Millenium) de près de 2 000 passagers

• La route du Rhum, un “booster “ pour le tourisme

• Des infrastructures d’accueil pour la plaisancerénovées (3 marinas dont Bas-du-Fort avec 1 000anneaux)

• Un bassin de navigation très attractif

Source : CTO ; INSEE

• De nombreux aléas (séismes, ouragans, cyclones...)

• Une disparition de 12 % du parc hôtelier entre 2000et 2006

• Des mouvements sociaux ayant terni l’image de l’îleet ralenti les chiffres du tourisme (des établissementsenregistrant des chutes de CA de 25 %)

• 12ème rang des destinations touristiques de laCaraïbe en nombre de touriste, seulement 2,5 % dela fréquentation totale (411 800 en 2008, contre 479900 pour la Martinique)

• 21ème rang en nombre de croisiéristes

• Une difficulté pour capter les plaisanciers venant duNord : Littoral Caraïbe peu exploité

• Une clientèle essentiellement française (94 % destouristes)

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Le territoire guadeloupéenSynthèse

20

Un territoire bénéficiant de nombreux atouts :

• Une position géographique et un environnement privi légié

• Des infrastructures de qualité

• Une population jeune et mieux formée

• Une diversification des activités économiques et un foncier disponible

• Une meilleure vision en termes de stratégies d’impl antation des espaces d’activités

PLR Guadeloupe

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Le territoire guadeloupéenSynthèse

21

… mais faisant face à :

• Un chômage structurel important

• Un solde migratoire déficitaire

• Une économie dépendante de la métropole

• Un rayonnement touristique encore limité et une sou s-exploitation de ses potentialités

• Une faiblesse des filières innovantes malgré l’émer gence de projets porteurs

PLR Guadeloupe












Prochaine étape

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Le territoireSynthèse des atouts et faiblesses

23

Atouts Faiblesses

Géographie• Une position stratégique dans la Caraïbe• Une diversité de paysages

• Une forte concurrence des îles alentours

Démographie• Une population jeune• Un taux de fécondité élevé

• Un solde migratoire déficitaire (au profit de la métropole)• Un nombre de décès en augmentation

Social• Une inflation similaire à celle de la métropole• Une amélioration de la qualité des logements

• Un taux de chômage structurel élevé• Des revenus faibles et un coût de la vie 40% plus cher qu’en

métropole

Economie• Un secteur tertiaire moteur• Un pôle de compétitivité axé sur les énergies renouvenables

pourvoyeur d’appels à projets

• Un secteur industriel en ralentissement• Un secteur primaire en difficulté (production de richesse et nombre

de salariés en baisse)• Une production de richesse émanant des services non marchands

(services publics)• Des coûts fonciers à la location élevés (prix du m², niveau de taxe

d’habitation supérieur à la métropole)

Education / Formation

• Une structure d’envergure (UAG)• Des taux de réussite en progression

• Une forte proportion de la population sortant du systèm e scolaire sans diplôme

• Une absence de compétence managériale des cadres

Infrastructures• Un territoire doté des principales infrastructures (aéroport, port

autonome, routes)• Un déficit d’infrastructures dans le secteur du nautis me• Des transports publics peu développés

Attractivité /Tourisme

• Un climat propice aux activités touristiques toute l’a nnée• Des infrastructures d’accueil pour la plaisance• Des évènements et sites de renommée mondiale (route du rhum,

baie des Saintes,...)

• Une clientèle essentiellement métropolitaine• Une image écornée notamment en raison des mouvements sociaux• Une difficulté pour capter les touristes (seulement 2,5 % de la

fréquentation totale caribéenne)PLR Guadeloupe

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Le territoireSynthèse des opportunités et des menaces

24 PLR Guadeloupe

Opportunités Menaces

Géographie• L’ouverture du canal de Panama• Une clientèle américaine et nord caribéenne à capte r

• Des aléas climatiques/géologiques (risques de cyclones, ouragans, séismes,...)

Démographie • Des perspectives démographiques favorables à horizon 203 0

Social• Une création d’activités et de VA permettant de générer de nouveaux

emplois• Une paupérisation d’une couche de la population• De nouvelles tensions sociales

Economie

• Une diversification de certains secteurs (énergies renouvelables, agro-alimentaire)

• Du foncier disponible pour le développement de nouvelles activités économiques

• Une filière touristique comme moteur de l’économie

• Un tarissement des fonds européens et publics • Une baisse de la commande publique• Une sous exploitation du potentiel marin et agricole de la

Guadeloupe• Un déficit d’investissement et d’attractivité économique du territoire


• Des projets d’envergure de rapprochement Universités/Entreprises sur des secteurs innovants (projet de technopôle d’Excellence)

• Des partenariats en cours et une ouverture internationa le de l’UAG

• Une fuite des cerveaux

Infrastructures• Jarry, hub de transbordement dans la Caraïbe • Un sous-dimensionnement et une obsolescence des infrastructures

Attractivité/Tourisme

• Un potentiel touristique important (17,6 millions de touristes dans la Caraïbe en 2009)

• Un tourisme de croisière en pleine croissance , notamment avec l’arrivée de nouveaux bâteaux

• Un littoral Caraïbe à exploiter

• Une concurrence accrue émanant des îles alentours , notamment sur des secteurs dynamiques comme le nautisme

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Le territoireBilan

25

Géographie

• L’ouverture du canal de Panama• Une clientèle américaine à capter

• Une position stratégique dans la Caraïbe• Une diversité de paysages


• Des aléas climatiques/géologiques (risques de cyclo nes, ouragans, séismes,...)

Démographie

• Des perspectives démographiques favorables à horizon 2030

• Une population jeune• Un taux de fécondité élevé

• Un solde migratoire déficitaire (au profit de lamétropole)

• Un nombre de décès en augmentation

Social

• Une création d’activités et de VA permettant de générer de nouveaux emplois • Une inflation similaire à celle de la métropole

• Une amélioration de la qualité des logements

• Un taux de chômage structurel élevé• Des revenus faibles et un coût de la vie 40% plus

cher qu’en métropole

• Une paupérisation d’une couche de la population• Une multiplication des tensions sociales

Economie



• Une filière touristique comme moteur de l’économie • Un secteur tertiaire moteur• Un pôle de compétitivité axé sur les énergies

renouvenables pourvoyeur d’appels à projets

• Un secteur industriel ralentissement• Un secteur primaire en difficulté (production de

richesse et nombre de salariés en baisse)• Une production de richesse émanant des services

non marchands• Des coûts fonciers à la location élevés (prix du

m², niveau de taxe d’habitation supérieur à la métropole)

• Un tarissement des fonds européens et publics • Une baisse de la commande publique• Une sous exploitation du potentiel marin de la Guadeloupe• Un déficit d’investissement et d’attractivité économique du

territoire


• Des projets d’envergure de rapprochement Universités/Entreprises sur des secteurs innovant (projet de technopôle d’Excellence)

• Des partenariats en cours et une ouverture internationale de lUAG


• Une forte proportion de la population sortant du système scolaire sans diplôme

• Une absence de compétence managériale des cadres


Infrastructures

• Jarry, hub de transbordement dans la Caraïbe

• Un territoire doté des principales infrastructures (aéroport, port autonome, routes)

• Un déficit d’infrastructures dans le secteur du nautisme

• Un sous-dimensionnement et obsolescence des infrastructures

Attractivité/Tourisme


• Un tourisme de croisière en pleine croissance, notamment avec l’arrivée de nouveaux bâteaux

• Un climat propice aux activités touristiques toute l’année• Des infrastructures d’accueil pour la plaisance• Des évènements et sites de renommée mondiales (route

du rhum, baie des Saintes,...)

• Une clientèle essentiellement métropolitaine• Une image écornée notamment en raison des

mouvements sociaux• Une difficulté pour capter le touriste (seulement

2,5% de la fréquentation totale caribéenne)

• Une concurrence accrue émanant des îles alentours, notamment sur des secteurs dynamiques comme le nautisme

• Une population jeune

• Un taux de chômage structurel élevé

• Une concurrence accrue émanant des îles alentours , notamment sur des secteurs dynamiques comme le nautisme

• L’ouverture du canal de Panama

FaiblessesAtouts MenacesOpportunités

PLR Guadeloupe




• Une filière touristique comme moteur de l’économie

• Un tarissement des fonds européens et publics

• Une baisse de la commande publique• Une sous exploitation du potentiel

marin et agricole de la Guadeloupe• Un déficit d’investissement et

d’attractivité économique du territoire

• Une création d’activités et de VA permettant de générer de nouveaux emplois


• Jarry, hub de transbordement dans la Caraïbe

• Une clientèle essentiellement métropolitaine

• Une image écornée notamment en raison des mouvements sociaux

• Une difficulté pour capter le touriste (seulement 2,5% de la fréquentation totale caribéenne)


• Un tourisme de croisière en pleine croissance , notamment avec l’arrivée de nouveaux bâteaux

• Un littoral nord à exploiter

• Un territoire doté des principales infrastructures (aéroport, port autonome, routes)


• Des projets d’envergure de rapprochement Universités/Entreprises sur des secteurs innovants (projet de technopôle d’Excellence)

• Des transports publics peu développés












Prochaine étape

© 2011 Deloitte SA27 PLR Guadeloupe

Revue des principales filières Les principales filières porteuses recensées

Secteur primaire

Secteur secondaire

Secteur tertiaire

Services marchands

Services non marchands

(services publics)

TourismeAgriculture IAABiens de conso.

Biens d’équip.

EnergieBiens

interméd.

Nautisme

Un secteur en déclin , représentant seulement 3 % de la création de richesse et 2 % de l’emploi salarié

Un secteur résistant malgré une tertiarisation de

l’économie, l’industrie agro-alimentaire concentrant la

majorité des entreprises (25,5 % en 2008)

Des opportunités de redynamisation par la recherche de nouveaux débouchés, diversification et structuration de la filière

Eco-activités

Une filière à fort potentiel au regard des orientations nationales (Grenelle), desemplois créés et des problématiques environnementales intrinsèques auxterritoires insulaires (eau, énergie, gestion des déchets…)

Une secteur regroupant 84% de l’emploi salarié (en 2008)

Sources: Rapport IEDOM 2009 - INSEE

S. à la pers.

S. aux entr.

Commerce

TICsUne « filière support » pour l’ensemble de l’économie

Pêche

© 2011 Deloitte SA28

Revue des principales filières Synthèse des potentialités

Agro-alimentaire

Agro-alimentaire

Nautisme Nautisme

TourismeTourisme

Eco-activités

Eco-activités

MONDE / UE CARAIBES FRANCE GUADELOUPE

Depuis 2000, le marché agroalimentaire mondial croît de 5% par an en moyenne

Diminution du poids de l’agriculture traditionnelle dans l’économie caribéenne appelant à l’identification de nouveaux débouchés (dans le secteur de la construction, du textile, etc.)

• 1ère VA industrielle• 2ème gisement d’emploisindustriels• 1 500 nouveaux produits lancés chaque année

• Programme de replantation, efforts R&D, etc.• + 300 salariés dans la filière banane en 2009 et progression des exportations de bananes en 2009 (+ 21%).

Forte croissance des échanges mondiaux : +148 % entre 2002 et 2007

Les emplois dans le secteur nautique sont estimés à 10 emplois pour 100 bateaux , ainsi qu’une activité commerciale induite par un port de 7,5 emplois pour 100 bateaux.

Croissance ininterrompuedepuis la fin des années 80 avec 6,6 % de croissance annuelle moyenne

•Des projets de renforcement et de rénovations des infrastructures• Une position géographique idéale et un environnement de qualité • Des évènements d’envergure : Route du Rhum 2010 : entre 1 et 1,6 M€ de VA créée

935 millions d’arrivées de touristes internationaux en 2010, soit 58 millions de plus qu’en 2009 et 22 de plus que le pic atteint en 2008

Le tourisme représente de 30 % à 50 % du PIB et constitue un employeur majeur, permettant de lutter contre l’effritement des revenus issus de l’agriculture traditionnelle

• 1er pays touristique (en nb.)• Les flux de voyageurs devrait doubler d’ici à 2020• Nouveaux marchés : eco-tourisme, e-tourisme

Grande marge de progression : 12 ème rang des destinations touristiques de la Caraïbe en nombre de touristes, seulement 2,5 % (411 800 en 2008, contre 479 900 pour la Martinique) de la fréquentation totale

Marché mondial représentant 1 370 milliards de $/an et ce chiffre devrait doubler d’ici à 2020

Une demande croissante de services environnementaux de gestion, recyclage et valorisation des déchets

• Excédent commercial : 2 milliards d’€• Création de 600 000 emplois sur la période 2009-2020 (mesures du Grenelle)

Augmentation de la part des énergies renouvelables dans la production totale, passant de 4,1 % en 1998 à 11,8 % en 2009 , dont un fort développement de l’énergie d’origine éolienne

Taux de pénétration d’internet dans les pays développés est près de dix fois plus élevé que dans les pays émergents

Nombreux avantages (main-d'œuvre moins coûteuse, maîtrise de l’anglais, expertise particulière, etc.) pour la création d’entreprises de services (centres d’appels, services financiers dans les Iles Caïman, etc.)

Bon positionnement en termes de services de télécoms, de composants électroniques, de logiciels embarqués, de services informatiques et d’équipements de télécoms.

La croissance du secteur des TICs est soutenue, avec un CA et une VA en progression de respectivement 16 % et 13 % par an

Une demande européenneen expansion dansl’alimentaire : +14% deconsommation parhabitant au sein de l’UnionEuropéenne à horizon 2030

• Des besoins alimentaires en augmentation• Une filière peu structurée à l’heure actuelle > véritable opportunité de leadership• Une diversité de produits aquatiques

Un déplacement de la demande vers les produits transformés : sur la période 2002-2011, la consommation de poissons frais baisse de 11% et celle des produits transformés augmente de 33,5%

• Une filière pêche historique , en quête de nouveaux débouchés – 6500 emplois• Un projet phare en cours, qui peut devenir une vitrine du savoir-faire en matière de transformation des produits de la mer (Village des pêcheurs de Lauricisque)• Présence d’acteurs impliqués (institutionnels, pôle, agence de développement, entreprises)

TICsTICs

PLR Guadeloupe

Produits de la merProduits de la mer

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Prochaine étape

PLR Guadeloupe

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Les premières pistes de redynamisationRappel des objectifs du PLR

PLR Guadeloupe30

• Un outil d’appui structuré d’une durée de 3 ans , reconductible une fois, par un avenant de 2 ans au maximum, afin de :

Définir des pistes de redynamisation du territoire et decréation d’emplois s’insérant dans une stratégie globale

Dynamiser les actions de développement du territoiremenées par les acteurs économiques

��

��


Les premières pistes de redynamisationBilan du diagnostic et de l’analyse des filières

PLR Guadeloupe

Des besoins• Renforcer l’attractivité économique et touristique du territoire

• Structurer et soutenir les filières porteuses

• Favoriser la R&D et le rapprochement entre le monde de l’Université et celui de l’entreprise

• Encourager les projets créateurs d’emploi et favori sant le développement d’une économie endogène

• Offrir aux acteurs économiques de véritables « pôles attractifs »


Les premières pistes de redynamisationBilan du diagnostic et de l’analyse des filières

PLR Guadeloupe

Une Agglomération en construction :

> Besoin de disposer d’une visionstratégique permettant de piloter,coordonner et mettre en cohérenceles projets de la futureAgglomération

Des filières sur lesquelles capitaliser

Projet de territoireProjet de territoire

• Une filière à potentiel , créatrice d’emplois et permettant une forte attractivité• Un territoire disposant des principaux atouts pour son développement• Un secteur primaire à la

recherche de nouveaux débouchés

• Des espaces économiques attractifs et indispensables pour le développement de nouvelles activités

• Une filière incontournable , contribuant à l’attractivité du territoire

• Un développement facilité par une économie en tertiarisation• Une nécessité pour la compétitivité des entreprises

Nautisme Nautisme Produits de la merProduits de la mer

Agro-ressourcesAgro-ressources

TourismeTourismeTICsTICs

Espaces d’activitésEspaces d’activités

Des outils à renforcer / structurer au service du d éveloppement économique

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Favoriser une gouvernance globale et cohérente à l’échelle de l’Agglomération

Soutenir les filières à potentiel

33

Les premières pistes de redynamisationPropositions de pistes

PLR Guadeloupe

Structurer des espaces propices au développement d’activités

B

A

C












Prochaine étape

© 2011 Deloitte SA

Les premières pistes de redynamisationPropositions de projets à privilégier dans le cadre du PLR

35

SELECTION

Pour une redynamisation efficace et rapide du terri toire, le

PLR doit se focaliser sur une liste restreinte de q uelques

projets structurants, cohérents avec les pistes de

redynamisation choisies et suffisamment « mûrs »

pour permettre une mise œuvre dans le délai de 3 an s

PLR Guadeloupe

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Critères de sélection :

Recherche de financement

Compatibilité Projet / Pistes

Niveau de maturité

Impacts emplois

7 PROJETS

PLR Guadeloupe

• Pas de « saupoudrage » de subventions

• Un financement PLR significatif par rapport au projet

• Des actions mettant en évidence la redynamisationéconomique, le développement d’activités et l’impact surl’attractivité du territoireActions PLR



PLR Guadeloupe

• Village de pêcheurs Lauricisque : création d’un villaged’artisans/pêcheurs et développement d’un programme etd’infrastructures de transformation des produits de la mer

• Aéropôle d’activités : zone commerciale sur l’ancien aérogare(environ 18 000 m² de locaux commerciaux, projet avec un montantd’investissement de l’ordre de 30 M€) / à qualifier en fonction du typed’activités et de filières financées par le PLR

• Acquisition d’un projet de développement global cohérent a uservice du dynamisme économique du territoire de l’Agglomé ration

• TAONABA, Maison de la Mangrove : développement d’une offre et demétiers éco-tourisme

• Parc d’activités la Providence : zone d’accueil pour les technologiesnouvelles

• Halte Plaisance : accueil des plaisanciers et développement del’attractivité nautique orienté vers la façade nord Caraïbes /Renforcement de l’insertion vers les métiers du nautisme (accueil,services, petite maintenance)

• Technopôle d’Excellence : rapprochement université/entreprisestechnologies innovantes sur 49 ha (morne Bernard et La Jaille)

Pistes de redynamisation

Ville de Pointe-à-Pitre

�

�

�

�

Favoriser une gouvernance

globale et cohérente à l’échelle de

l’Agglomération

C

�

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�

Soutenir les filières à potentiel

AStructurer des

espaces propices au développement

d’activités

B

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Prochaine étape

PLR Guadeloupe

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Prochaine étape

39 PLR Guadeloupe

Identifier et analyser, pour le développement du territoire, ses atouts et faiblesses , ainsi que les opportunités. Relever les potentialités et contraintes de l’emprise

Territoire(Etat des lieux, attractivité du

territoire, projets économiques porteurs, actuels et futurs)

Examen flash des emprises

(Analyse des caractéristiques et contraintes des sites)

Approfondissement de la piste sélectionné

Acc

ompa

gnem

ent

Feuille de route

Assistance à la rédaction PLR

1ères pistes de redynamisation

PH

AS

E 2

Comité de site 2 : Diagnostics et 1 ères pistes de redynamisation

Projets de réaffectation

Comité de site 3 : Présentation du scénario global et des actions

Proposer des pistes de redynamisation pour le territoire et identifier les projets créateurs d’emplois et d’activités

Décliner de manière opérationnelle les actions à mettre en place pour le développement de l’économie et de l’emploi du territoire, sous forme de scénarios et de « fiches-action » synthétiques

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Prochaine étapeAtelier de travail du 11 juillet 2011

40 PLR Guadeloupe

Sur la base du diagnostic socio-économique du territoire,différentes pistes de redynamisation économique pour leterritoire ont été présentées en Comité de site.

Les pistes de redynamisation ayant été retenues par lesmembres du Comité de site, doivent être organisées enobjectifs et déclinées en actions opérationnelles .

L’atelier de travail doit permettre de structurer chacune desfiches action du futur PLR de la Région Guadeloupe.

La gouvernance et le pilotage de la mise en œuvre du PLRferont l’objet d’une fiche action spécifique.

Préfecture de la Guadeloupe

Collectivités territoriales

Plan Local de Redynamisation de la

Guadeloupe

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41 PLR Guadeloupe

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42 PLR Guadeloupe

Sélection et validation des pistes

de redynami-

sation

Déclinaison des pistes en actions• Description de l’action• Résultats attendus• Maitre d’Ouvrage• Délais• Coût• Indicateurs de suivi

Identification d’un responsable par action

Finalisation de présentation des

projets par les responsables

d’action (Collectivités / Préfecture / Institutions)

Rédaction du PLR :• Convention

• Préambule : contexte local et du poids socio-économique des activités de la Défense

• Synthèse du diagnostic territorial

• Fiches actions et calendrier de mise en œuvre

• Tableaux financiers

• Annexes

11 juillet 2011

Contractualisation des engagements financiers des contributeurs

Signature Signature du PLRdu PLR

Mise en œuvre des actions

Fiches action Gouvernance et pilotage du PLR

(Deloitte et Préfecture)

Transmission à la Préfecture des Fiches actions pour

début septembre

Validation définitive par le Premier ministre

Comité de site 2 Atelier de travail

Finalisation par les responsables

d’action

Rédaction du PLR (V0)

Signature


Agro-alimentaire Agro-alimentaire

• Une économie traditionnellement basée sur l’agriculture mais enregistrant une baisse structurelle de lapart de l’agriculture dans le PIB. Les potentialités agricoles ont récemment été mises à mal par desconditions climatiques défavorables (cyclones, inondations, sécheresse, etc.) et par l’érosion despréférences commerciales de l’UE. Néanmoins, depuis janvier 2010, la Guyane a pénétré le marchéeuropéen du riz sans quotas ni taxes , tandis que de nouveaux accords avec l’UE relatifs au commercede la banane vont augmenter la compétitivité du commerce de la banane au niveau régional.

• Cette diminution du poids de l’agriculture traditionnelle dans l’économie caribéenne appelle àl’identification de nouveaux débouchés (dans le secteur de la construction, du textile, etc.).

• Chiffre d’affaires : 154 milliards d’€ (2007)

• 1ère VA industrielle, 15 % de la VA de l’industrie française , 2ème gisement d’emploisindustriels en France, après le secteur mécanique

• 4ème exportateur mondial (derrière États-Unis, les Pays Bas et l’Allemagne)

• Plus de 1500 nouveaux produits lancés chaque année

• C’est le secteur qui résiste le mieux à l’érosion de l’emploi industriel (offres d’emploissupérieures à la demande, à hauteur d’environ 10 000 postes par an)

• Nouvelles perspectives de marché avec le développement des bioressources (bioénergie,biomolécules ou agromatériaux)

Sources : INSEE – Banque de France – ASSEDIC – DADS – FICUS – SESSI – MINEIE – MEEDDAT – OMT

• Depuis 2000, le marché agroalimentaire mondial croît de 5 % par an en moyenne (8% endollars).

• Le gisement de croissance le plus important réside dans la montée en puissance quantitative etqualitative de la consommation dans les pays émergents, qu’il s’agisse des géantsdémographiques comme la Chine ou l’Inde ou de pays moins peuplés, notamment en Asie, ou del’Amérique latine avec le Brésil.

Revue des principales filières Potentialités

PLR Guadeloupe


• La restructuration des filières exportatrices traditionnelles (canne, banane) s’inscrit dans le contexte des accords de partenariat économique :

−Programme de replantation, efforts R&D, etc.−+ 300 salariés dans la filière banane en 2009 et

progression des exportations de bananes en 2009 (+ 21%).

• La politique de diversification initiée (notamment melon et productions florales, est potentiellement porteuse).

• Le renforcement de la différentiation de l’offre :−Production éco-responsable : plan « banane durable »−Label Indication Géographique Protégée

• Le poids du secteur agricole dans l’économie est faible et en déclin : le secteur représente 2 % des emplois salariés et 2,7 % de la valeur ajoutée totale en 2008, contre 4,1 % de la VA en 2000.

• La production de la canne à sucre a connu des difficultés importantes, avec une baisse de 13 % en 2008.

• De fortes contraintes techniques, climatiques et sanitaires , ainsi que des coûts de production élevés et un faible niveau de formation des agriculteurs entravent la politique de diversification agricole mise en œuvre (hormis pour le melon et les productions florales).

Agro-alimentaireAgro-alimentaire

Opportunités Atouts Faiblesses Menaces

• Existence de niches commerciales à exploiter : exemple de l’ananas, avec la variété « bouteille » réservée à l’export , et diversification de la production

• Biodiversité• Fort potentiel agricole

• Une agriculture traditionnelle, insuffisamment modernisée

• Un manque de formation des agriculteurs

• Un manque de foncier

• Des risques naturels : éruption de la soufrière de Montserrat, forte pluviométrie, etc.

• Faible capacité de transport des compagnies aériennes ��entrave au développement des exportations

Sources: Rapport d’activité IEDOM 2009- Made-in-guadeloupe.fr- Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire


PLR Guadeloupe


NautismeNautisme

• Dans la Caraïbe, les retombées financières de la plaisance surpassent de 80 % celles descroisiéristes, et les emplois dans le secteur nautique sont estimés à 10 emplois pour 100 bateaux,ainsi qu’une activité commerciale induite par un port de 7,5 emplois pour 100 bateaux.

• Le développement de marinas , comme à St-Lucie, St-Thomas, St-Martin, Puerto-Rico, présente un fortattrait commercial , permettant de valoriser le foncier périphérique, les restaurants, les centres commerciaux,les programmes immobiliers…, et est au cœur d’une dynamique de recomposition des lieux et dereconversion des logiques économiques locales.

• CA : ~ 5 Md€

• Près de 5 000 entreprises, 45 000 salariés

• Croissance ininterrompue depuis la fin des années 1980 (+6,6% par an entre 1992 et 2007)

• 3ème exportateur et importateur mondial : 10,6 % de l’industrie en 2007 – exportation de 66 % de laproduction nationale

• Leader mondial de la voile de plaisance (Bénéteau, Jeanneau, Dufour, Alubat), du bateaupneumatique (Zodiac), du catamaran de plaisance (Fountaine, Nautitech, Lagoon), des engins deglisse (BIC sport) et de l’équipemen t (Incidences, Lorima, Wichard, Plastimo, TBS, NKE, Navicarte,Adrena…)

• Croissance des échanges mondiaux de +148 % entre 2002 et 2007

• Importantes perspectives de croissance du marché mondial à moyen et long termes :

− +20% à l’horizon 2015 pour le segment yacht de luxe

− Forte demande des pays émergents (Asie, Russie, Golfe persique)

Sources : INSEE – Banque de France – ASSEDIC – DADS – FICUS – SESSI – MINEIE – MEEDDAT –Carribean Tourism Organization – CCI Cherbourg Cotentin, Ubifrance


PLR Guadeloupe

© 2011 Deloitte SA

• Des projets de renforcement des infrastructures d’accueil ont été mis en œuvre par le PAG (terminal à conteneurs, accueil des yachts, etc.) avec l’ambition de devenir un hub portuaire d’envergure au cœur de la Caraïbe.

• Des programmes de rénovations et de réaménagement potentiellement porteurs ont été initiés dans deux marinas (Bas du Fort, St-François, …).

• Une main d’œuvre disposant de l’ensemble des techniques et compétences

• Des événements nautiques d’envergure qui offrent de nombreuses potentialités de développement: −Route du Rhum 2010 : entre 1 et 1,6 M € de VA créée�Prévoir des animations commerciales dans les ports avec des producteurs locaux, créer des régates régionales entre deux Route du Rhum, etc.

49

• Le trafic maritime de passagers enregistré par le PAG est en repli (- 4,2 % ) en 2009 :

• Les effets cumulés de la crise sociale de 2009 et de la crise économique internationale ont été très négatifs sur l’activité de croisière (-3,6 %)

• Le trafic Archipel a diminué de 4,9 % .

• Des difficultés à attirer des croisiéristes en transit (-50 % par rapport aux années 90).

• Des difficultés à se positionner sur le marché haut de gamme de la croisière

• Une sous exploitation du littoral Nord


• Capitaliser sur des événements nautiques d’envergure et stimuler leurs retombées économiques directes et indirectes sur l’hôtellerie-restauration, les productions locales, la visibilité de la destination Guadeloupe ,etc.

• Faire du PAG un hub portuaire au cœur de la Caraïbe

• Position géographique de prédilection

• Climat favorable au nautisme et variété de sites naturels offrant de nombreuses possibilités de mouillage

• Un main d’œuvre de qualité

• Infrastructures insuffisamment développées

• Difficulté à attirer des croisiéristes en transit et à se positionner sur le marché haut de gamme de la croisière

• Concurrence forte dans la Caraïbe

NautismeNautisme

Sources: Rapport d’activité IEDOM 2009-Rapport d’activité PAG 2009


PLR Guadeloupe


TourismeTourisme

• 17,6 millions de touristes ont séjourné dans le bassin caribéen (2008)

• Le tourisme représente de 30% à 50% du PIB et un employeur majeur, permettant de lutter contrel’effritement des revenus issus de l’agriculture traditionnelle.

• Part du PIB : 6,2 % / 1èr pays touristique (en nombre), 117,6 milliards d’€ dépensés, 80 millionsd’étrangers (2007)

• Une filière pérenne avec 39,6 milliards d’€ dépensés en France par des visiteurs étrangers (soitune évolution de +7,2 % entre 2006 et 2007)

• Nouveaux marchés : Eco-tourisme, e-tourisme

• Un patrimoine architectural, historique, gastronomique, culturel et naturel incontestable

• Les flux de voyageurs devraient doubler encore d'ici à 2020 (estimation MINEIE)

• Le chiffre mondial d’arrivées de touristes internationaux s’est situé à 935 millions en 2010, soit 58millions de plus qu’en 2009 (+ 6,7%) et 22 millions de plus que le pic (913 millions) atteint en 2008avant la crise. + 5% d’arrivées de touristes prévus pour 2011

• + 8 % d’arrivées pour la zone Amériques

• Un des rares secteurs à faire face aux aléas économiques et cl imatiques (incertitudes économiquessur les marchés, catastrophes naturelles, troubles politiques et sociaux, interruption prolongée du traficaérien…)

• Une multiplication de méga-évènements (sports, culture, expositions)

Sources : INSEE – Banque de France – ASSEDIC – DADS – FICUS – SESSI – MINEIE – MEEDDAT –Carribean Tourism Organization


PLR Guadeloupe


• Fermeture de près de 12 % du parc hôtelier guadeloupéen entre 2000 et 2006 (16 établissements) ;

• Crise profonde du tourisme guadeloupéen, accentuée par les mouvements sociaux de 2009 ;

• Des infrastructures touristiques, essentiellement concentrées sur deux zones littorales (Riviera et Iles du Nord) qui limitent la découverte du territoire.

• La concurrence de destinations plus compétitives où les coûts salariaux sont moindres constitue une entrave au renforcement du tourisme en Guadeloupe.


• Recentrage de la filière sur des objectifs qualitatifs

• Développement de nouveaux territoires de l’archipel : Nord Grande-Terre, Côte-sous-le-Vent

• Création d’une offre touristique différenciée

• Un patrimoine naturel et historique de grande qualité

• Une « tradition » touristique

• Accueil et service • L’offre touristique concentrée

autours des principaux “spots “ touristiques

• Forte concurrence

• Le poids du tourisme dans l’économie est important : 10% du PIB régional , 6 900 emplois dans la restauration et l’hôtellerie et 5 000 emplois indirects

• La Guadeloupe est un marché à fort potentiel avec de nombreuses opportunités de redéploiement de l’offre touristique :

−Développement d’un tourisme vert : clientèle plus jeune et moins fortunée ;

−Développement de nouveaux produits touristiques : offre balnéaire rénovée, palette d’activités autour du patrimoine et des sites, offres « Seniors »... ;

−Aménagement de nouveaux territoires.

TourismeTourisme

Sources: Rapport d’activité IEDOM 2009-Made-in-guadeloupe.fr- INSEE


PLR Guadeloupe


Eco-activités Eco-activités

Sources : Commissariat Général du Développement Durable – Organisation Internationale du Travail

• La filière joue un rôle particulièrement important dans l’e space Caraïbes du fait de la fortepression exercée par les activités humaines et par les risques naturels, et s’inscrit dans une démarcheglobale : éco-tourisme, énergies, etc..

• Une demande croissante de services environnementaux de gestio n, recyclage et valorisationdes déchets (ex : Guadeloupe, Barbade, Jamaïque, Dominique,…)

• Énergies renouvelables : des politiques nationales et inte rnationales incitatives (ex. : Grenelle del’environnement : « faire des DOM une vitrine d’excellence climatique en visant 50 % d’énergiesrenouvelables en 2020 »)

• Production 2008 : 62,5 milliards d’€

• Excédent commercial : 2 milliards d’ €, la valeur des exportations atteignant 6,9 milliards d’€.

• Mobilisation de 405 000 emplois en ETP, en hausse de 2,9 % par rapport à 2007(l’évolution de l’ensemble de l’emploi en France sur la même période n’étant que de 0,6 %)

• Le rythme de croissance de la production d’éco-produits en valeur courante s’établit à 7,7 %(2004-2007), dont une croissance particulièrement soutenue pour le domaine des énergiesrenouvelables (19,5 % par an).

• Les mesures du Grenelle permettraient de créer 600 000 emplois en moyenne sur la période2009-2020

• Le marché mondial des produits et des services liés aux éco-activités représente aujourd’hui 1 370milliards de dollars par an . Ce chiffre devrait doubler d’ici à 2020 pour atteindre la somme de 2 740milliards .

• Energies renouvelables : + 20 millions de postes avec un investissement de 630 milliar ds de dollarsd’ici 2030

• Efficacité énergétiques des bâtiments : + 2 à 3,5 millions d’emplois en Europe et aux Etats-Unis, avecun potentiel supérieur dans les pays en développement entre 2008 et 2012


PLR Guadeloupe


• Forte exposition aux risques climatiques

• Fortes pressions humaines sur l’environnement :

−Défrichage intensif des forêts au profit de l’expansion de l’urbanisation ;

−Aménagement côtier, rejet d’eaux domestiques non traitées, abandon de déchets, etc.


• Renforcement de la politique énergétique de diversification

• Ecotourisme • Développement de la filière de

valorisation des déchets

• Des conditions climatiques favorables au développement de l’énergie renouvelable : ensoleillement , vent , cours d’eau présence volcanique.

• Biodiversité écologique

• Forte dépendance de l’extérieur pour l’approvisionnement et la production énergétiques

• Forte exposition aux aléas climatiques

• Fortes pression exercée par les activités humaines

• Le marché des énergies renouvelables a des perspectives de développement importantes :

− Augmentation de la part des énergies renouvelables dans la production totale, passant de 4,1 % en 1998 à 11,8 % en 2009, dont un fort développement de l’énergie d’origine éolienne (3,2 % de la production d’électricité en 2009). Plus de 200 emplois ont été crées depuis le lancement de ces activités ;

−Utilisation de la bagasse pour la production d’électricité: valorisation de la filière canne ;

−Création du Pôle de compétitivité Synergile dont les thèmes: énergies renouvelables et les matériaux)

• Développement de l’éco-tourisme

Eco-activités Eco-activités

Sources: Rapport d’activité EDOM 2009- site de Synergile – Made-in-Guadeloupe.fr


PLR Guadeloupe

© 2011 Deloitte SA57Sources: INSEE- Alter Presse- Encyclopédie de la Francophonie – Made-in-Guadeloupe.fr

• La filière des TICs connait une croissance mondiale importante : on dénombre 1,5 milliardd’utilisateurs d’internet dans le monde aujourd’hui contre 400 millions en 2000.

• La fracture numérique entre le Nord et le Sud est importante : le taux de pénétration d’internet dans lespays développés est près de dix fois plus élevé que dans les pays émergents.

• Un des principal levier de développement des TICs réside dans l’accès à internet par la téléphoniemobile ,le coût d’un téléphone portable étant bien inférieur à celui un ordinateur. Levier porteur dans lespays émergents, leur utilisation serait un facteur de développement important (accès à uneinformation mondiale, à des contenus pédagogiques, etc. ).

Les TICsLes TICs

• La France dispose d’un bon positionnement en termes de services detélécommunications, de composants électroniques, de logiciels embarqués, de servicesinformatiques et d’équipements de télécommunications.

• En 2007, 62 % des ménages possédaient un ordinateur à domicile et 1 mén age sur 2disposait d’une connexion internet (doublement de la proportion de ménages connectésà internet à domicile depuis 2003).

• 15,5 millions d’abonnements à l’internet haut débit sont dénombrés en France pour laclientèle des particuliers et des entreprises, ce qui place la France au 8ème rang des paysde l’UE.

• Le niveau d’adoption des TICs dans la région Caraïbe est faible et « l’impact des TIC sur la viequotidienne des Caribéens est encore marginale » (Fondation Taiguei)

• La diffusion des TICs est porteuse de potentialités nouvelles dans les pays de la Caraïbe: meilleureexploitation de leur position économique et de leurs avanta ges (une main-d'œuvre moinscoûteuse, maîtrise de l’anglais, expertise particulière, etc.) pour la création d’entreprises deservices (centres d’appels, services financiers dans les Iles Caïman, etc.)

.


PLR Guadeloupe


• Le développement de la filière se heurte à des difficultés structurelles :

−Une dépendance vis-à-vis de la France métropolitaine pour l’accès aux compétences et une faible reconnaissance des compétences locales;

−Peu de relations entre l’enseignement supérieur et le milieu professionnel ;

−Peu d’investissements réalisés dans l’innovation technologique ;

−Un coût du haut débit élevé malgré les fortes baisses initiées depuis 2006;

−Une qualité de service jugée insuffisante par les usagers et en particulier les entreprises.


• Les TICs peuvent ouvrir de nouveaux débouchés pour les produits existants et permettre une diversification de l’offre

• Dynamisme et réactivité des entreprises guadeloupéennes dans le domaine des TICs.

• Un coût du haut débit élevé malgré une qualité de service jugée insuffisante

• Dépendance vis-à-vis de la métropole (compétences)


• Le secteur des TICs est un levier de croissance important :

−Créateur d’emplois : le secteur regroupe 750 établissements et emploie près de 1 800 salariés, soit 1,6 % des emplois salariés (+21,3% depuis 1997);

−Dynamique : la croissance du secteur des TICs est soutenue, avec un CA et une VA en progression de respectivement 16 % et 13 % par an (136 millions d’euros de VA en 2006, soit deux fois plus qu’en 2001).

• Le développement des TICs est susceptible d’avoir des effets positifs sur la compétitivité et la productivité des entreprises ainsi que sur leur visibilité à l’international, sur la modernisation de l’administration publique, etc.

• Un projet d’envergure sur cette thématique avec la création d’une technopôle d’excellence (Ville de Baie-Mahault)

Sources: Made-in-Guadeloupe.fr – Rapport d’activité IEDOM 2009 - Etats Généraux de l’Industrie

Les TICsLes TICs

PLR Guadeloupe

© 2011 Deloitte SA60Sources: Xerfi, Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche

• Chiffre d’affaires de 23 Mds€ ; 4000 entreprises ; 126 000 personnes

• 4 leaders : Espagne, Royaume-Uni, Italie et France

• Une demande européenne en expansion dans l’alimentaire

• +14 % de consommation par habitant au sein de l’Union Européenne à horizon 2030

• Un besoin supplémentaire en importations de 11,5 % à l’horizon 2 030

• Des perspectives de développement de la demande importantes au niveau des pays d’Europeorientale


• Des besoins alimentaires en augmentation

• Une filière peu structurée à l’heure actuelle > véritable opportunité de leadership

• Une diversité de produits aquatiques


PLR Guadeloupe

• 1er marché européen en consommation de produits de la mer transformés

• Une croissance soutenue du marché français (+3 % par an en moyenne)

• Des pôles de compétitivité et centres de recherches reconnu s (Aquimer, Ifremer…)

• Un marché en expansion à court terme : la consommation de produits préparés devraitaugmenter de 2 à 2,5 % entre 2010 et 2011

• Une tendance à la concentration des acteurs du marché : ≈15 établissements ont disparusur la période 2002 – 2009 (-5,9 %) ; mais une augmentation du nombre de salariés (+5,9 %)

• Un déplacement de la demande vers les produits transformés : sur la période 2002-2011, laconsommation de poissons frais aura baissé de 11 % et celle des produits transformés auraaugmenté de 33,5 %


• Une filière pêche traditionnelle soumise à de nombreux handicaps :

− un manque d’organisation et de structuration

− un réseau de commercialisation limité

− une production réalisée par de petites embarcations

− une insuffisance de suivi statistique

− une faible capacité d’investissement

− un manque de compétitivité face à la concurrence de la pêche informelle et des produits d’importations

• Une filière peu visible et peu structurée


• Un leadership à prendre dans la Caraïbe

• Une volonté de développement de la filière, soutenue par la Région

• Un marché local et national en expansion pour lequel la demande n’est actuellement pas couverte

• Un projet phare en cours, vitrine du savoir-faire en matière de transformation des produits de la mer (Village des pêcheurs de Lauricisque)

• Présence d’acteurs impliqués (institutionnels, pôle, agence de développement, entreprises)

• Une faible structuration de la filière

• La concurrence d’îles alentours plus compétitives


• Une filière pêche historique , en quête de nouveaux débouchés

• Un projet de « Village de pêcheurs » (Pointe-à-Pitre) intégrant un programme de transformation des produits de la mer

• Une formation à la « Transformation et commercialisation des produits de la mer »

• Un pôle de compétitivité Synergile pouvant aider au développement d’activités de revalorisation des co-produits

• Une diversification de la filière traditionnelle vers l ’aquaculture . Des expérimentations en cours pour l’élevage d’autres espèces

• Une filière aquacole jeune qui se développe en para llèle de la pêche : 20 ha en exploitation pour une production annuelle de l’ordre de 25 tonnes

• Vers le développement d’un pôle de compétence dans la Caraïbe pour la formation de jeunes aquaculteurs

Sources: Made-in-Guadeloupe.fr – Rapport d’activité IEDOM 2009


PLR Guadeloupe

mission d’assistance à l’élaboration du futur plan local ... · dom (+1,5 % /an à la...

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