mission orstom en bolivie cp. 8714 la pazhorizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/... ·...

25
Mission ORSTOM en Bolivie CP. 8714 La Paz PROJET D'ETUDE DES RESSOURCES EN EAUX DE SURFACE DANS LA 2ème REGION DU CHILI ORSTOM - UNIVERSITE DU NORD (CHILI) J. BOURGES UR 2A - DEC Septembre, 1989

Upload: others

Post on 01-Feb-2021

5 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

  • Mission ORSTOM en BolivieCP. 8714La Paz

    PROJET D'ETUDE DES RESSOURCES EN EAUX DE SURFACE

    DANS LA 2ème REGION DU CHILI

    ORSTOM - UNIVERSITE DU NORD (CHILI)

    J. BOURGESUR 2A - DEC

    Septembre, 1989

  • 11

    SOMMAIRE

    1. Le bassin de la LOA

    2. Le système SALAR

    4. Propositions pour l'étude de la LOA

    Les besoinsLes ressources exploit~es

    3.13.2

    3. Le problème de l'eau dans la 2ème r~gion

    1111111

    5. Propositions pour l'étude du système SALAR

    111

    4.1

    4.24.3

    Programme4.1.1 Inventaire des ressources en eaux de surface4.1.2 Inventaire des ressources en eaux souterraines4.1.3 Gestion des ressources

    MoyensPartenaires

    11

    5.1-2 Inventaire des ressources5.3 Utilisation

    6. Conclusions

    Annexe : Compte Rendu de Mission.

    1111111

  • 111111111111111111111

    2.-

    PROJET D'ETUDE DES RESSOURCES EN EAUX DE SURFACE

    DANS LA 2ème REGION DU CHILI

    en collaboration enLre l'ORSTOM et l'Université du Nord (Chili)

    par J. BOURGESUR 2A - DEC

    Suite aux résultaLs positifs d 'une mission exploratoire(BOUHGES-DEJOUXl rèulis(~e en l"laes 1989, eL ù l'intérêt suscitéauprès de la Dil'cction Génér'ule et de certains départemenLspar une coopera.tion avec le Chili, a été programmée une secon-de mission afin de ,jeLer les bases d'un projeL de coopérationscientifique eL d'en éLudier concrèLemenL la réalisation.

    La mission commune inLerdisciplinairc initialement prévuen a pu ~e r(;ali.~('(" puur d.es conLrainte~ de calendrier. LevoleL "Hcssources en (~aux" de ce projet a l'ai L l'objet d'unemission conjoillLe avec P. POUHf-WT en Juillet.

    Ce Lt

  • ":.'

    3, -

    VERSANT

    30 Km

    "

    y~~:~,,~

    1 ~~__~ ,~. '---~~i

    ,,'

    BASSINSITUATION DU

    DE LA LaA

    ./~"- ..

    1Fig

    ;.,;- ...'\ ..>- 1. .....,

    '."

    1

    11

    1

    1

  • 11 4.-

    morphologie particulière composée de reliefs et de dépressionssuccessives parallèles à la cordillère des Andes, confère aucours de la Loa un tracé géométrique Nord-Sud, puis Est-Ouest, et Sud-Nord avant de traverser la cordillère de la Côtepour se jeter dans l "Oc6an ~ la môme latitude qu"elle prend sasource. Elle draine un bassin de 33860 l\m2 si tué autour de 22 0

    de latitude Sud.

    1111

    En dehors de petitsdans son cours supérieur,tants: le rio San Pedro,rio Salado.

    cours d"eau, principal_ement situésla Loa re~oit trois affluents impor-lc rio Sun Salvador et surtout, le

    1 L importance des apports et les caractéristiques hydro-chimiques amèment a diviser ce bassin en trois sous-bassins:1

    - le bassin de la Loa supérieure qui englobe laamont jusqu"à la confluence avec le rio SaladoKm2 )

    partie(3,020

    1 - le bassin du Salado avec ses eaux LresKm2) salines (2,380

    111111111111

    le bassin de la Loa inférieure qui est surtout une zoned"utilisation de l"eau.

    Les apports proviennent. principalement des deux premierssous-bassins. Sans les prélèvements effectues sur le cours dela Loa supérieure, les apports de cette région seraient plusimportant.s que ceux du rio Salado. Selon une 6valuation ac-tue Ile (II. Alonso) la part ie i pa t i on du Salado représen terai t58% des apports ~ la Loa irlf6rieure, avec seulement 44% de lasuperficie.

    Sur le bas sin de la Lou su pl~ r i cure! , les appor ts sontfournis par un "cseau ['elaLivcmcnt dense d "afrluents drainantla region de Ollague, el- par le rio San Pedro ù-lnacalari.

    ~lais, les prelèvements sont nombreux puisqu 'on ne comptepas moins de six aqueducs qui pompent leau de la Laa ou deses affluents au niveau du pont de Conchi, dont deux, Lequenael ~uinchamale, geres par SENDOS pour 1 "approvisionementurbain.

    Une retenue a eté construite ~ Conchi, à fin de régulari-ser les apports de ce uassin, particulièrement en vue desbesoins agricoles.

    Les eaux sont peu salees (0,5 g/l).

    Le rio Salado prend naissance ~ 4300 ID d"altitude dans la

  • 11 5.-

    12Or---------------------------------.

    E ~ 4 3 2

    ,,,\LOA

    (SU Po)

    --------~Î-R<

    11

    RlO LOAHJFf:RleVRE

    1&

    Ql

    10

    7

    5

    .. 2<eCl.Cl.

    1111

    11

    1

    11 Fig. 2 - EVOLUTION DU CONTENU EN ARSENIC DU SYSTEME LOA-SALADO

    avant le rio SanSlowman, 14

    11

    Salado 1: Sortie du Tatio, 2: avant le rio Toconce, 3après le rio Toconce, 4: avant rio Curti, 6: Ayquina, ïYalqui, 8 : avant l'embouchure de la LoaLoa: 9: Yalquincha, 10: La Finca, 11Salvador, 12 au pont de la Posada, 13Quillagua, 15 : Calate, 16 : embouchure.

    1(d'après H. ALOS~j, 1986)

    111111

  • 111111111111

    6.-

    région du Tatia, zone de volcanisme actif, d"o~ s"~chappent denombreux geysers qui d~terminent les caract~ristiques hydro-chimiques de ce cours d"eau.Au fur et ~ mesure de sa descente vers la plaine de Calama, ilre~oit des affluents en rive gauche (Quebrada Caspana, Quebra-da Curti) dont les eaux peu sal~es (0,7 g/l) diminuent sasalinité, et en rive droite des eaux d"origine volcanique,salées et chargees en métaux contaminants : As, Ba, Li ... A saconfluence, le Salado posséde des eaux dont la salinité os-cille de 2 ~ 3 g/l.

    En réalité, les eaux du haut-bassin du Salado, avant saconfluence avec la que brada Caspana, sonL erlLi~rement pompéespar CODELCO, sauf peut-être en saison des pluies, ce qui"ameliore" la qualité des eaux à l"aval en enlevant une partiedes eaux conLamin6es.

    Deux auLres pompages sont effecLués sur ce bassin pour1 "approvisionnement en eau potable, l"un sur le Lindsor de 50liLres par seconde (CODELCO), el l"autre sur le Toconce de 470Ils.

    Plusieurs cOlTlmunautés agricoles, uLilisant les culturesen terrasse LradiLionnelles des Incas (los andenes), sontaussi des utilisateurs non négligeables. Leur réseau d"irriga-tian, parfaitement. conservé, prélève l"eau sur des affluentsen gén~ral moins salés que le Salado. Sur les deux sitesvisités, Caspana et Ayquina, se fait sentir les effets de1 "exode de la population vers les cenLres miniers qui, auxdires de cerLains agriculteurs, seraiL causé par le manqued "eau, ce qui n" a pas sembl é év iùen L 10 ['S de no Lre passage ...

    A partir de la joncLion de la Loa eL du Salado, la sali-nité des eaux ne fait que croître jusqu"~ 1 "embouchure, mar-quee par les caracL~risLiques hydrochimiques des eaux ùuSalado. A ceLLe augmentation, ùeux raisons

    Deux sLations hydroméLriques équip~es de limnigraphessemblent ê Lre en fonc t i onnemen L dans la zune vis i tée: 1 "unede CODELCO, siLuée sur la retenue de la prise d"eau du Salado,l"autre de la DGA, quelques kilomètres à l"aval, aménagée avecun seuil épais.

    1l

    111 - la concenLration desd"irrigat.ion; sels par le ùrainage des eaux

    11111

    - l"augmentation de la solubiliLé avec la température.

    Du point de vue quantitaLif, la Loa inf~rieure ne re~oitpratiquement pas d"apports, à 1 "exception du San Salvador.

  • 111111111111111111111

    7.-

    Le but de la mission n'étant pas de faire des mesures,nous nous sommes bornés, avec P. POURRUT, ri estimer les débitsaux trois stations visités

    - Au pont de la route de San Pedro â Calama, près decette agglomération, le débit a été estimé le 19 juillet entre1,5 et 1,7 m3/s avec une eau très claire. La salinité seraitde 2,8 g/l (Alonso).

    - A la s ta t i on de Chacance, 80 l(ms à 1·· a val de Calama,située à la jonction du San Salvador et de la Laa, les apportsrespectifs onL été evaJ.ués à 200 l/s et de 1,6 à 1,8 m3/s.

    - Au pont de la Posada, le débit serait d'environ 2 m3/savec une salinité de 5 g/l (Alonso). La turbidité est nulle.Ce débit qui, pour une région préoccupée par ses ressources eneaux, nous a paru important, s'explique par l'absence d'irri-gation à cette époque de l'année.

    Dans ceLLe partie du cours, le plus grand utilisaLeur del'eau es t l' agri cul ture avec les zones mar::tichères de CaIalllaet Quillagua. Sa consommation est difficile à mesurer étantdonné l' ~·:parpiIl emen t de pe Li Les expIa i ta t ions.

    Deux complexes indusLriels salpêtriers (Coya Sur et MariaElena) tirent aussi un débit de l'ordre de 280 l/s.

    Plus a l'aval de cette zone existe une retenue, lebarrage de 81omall, destiné à fournir l'eau é la région agri-cole de Quillagua. Malgré la salinité très forte de l'eau (3 à4 fois supérieure aux normes de l'US Salinity LaboratoryStaff) l'agriculture traditionnelle dans cette zone a desbons rendements.

    2. Le système Salar

    Le salar d ·ALacama occupe une dépression située à 2300 md'altitude, entre la cordillère Occidentale et la cordillèrede Domeyko. Ce système endoréique draine un bassin de 16000Km2 principalement formé par des cours d'eau provenanL de lacordillère occidenLale. Recouvert par le volcanisme, encoreactif, de cette cordillère d'un manteau de laves et de sco-ries, le versant occidental présente une surface plane, des-cendant en pente douce vers le Salar.

    Les eaux d'origine pluviale et nivale s'infiltrent dansle matériau volcanique très perméable et réapparaissent en basde pente formant des "quebradas" qui taillent de profondsthalwegs avant de déboucher sur le Salar. Sur chacune de cesque bradas s'est fixée une communauté agricole.

  • 111111111111111111111

    N

    1o 10 20 30 Kmt " . J lu 'd

    Fig. 3 - BASSIN VERSANT DU SALAR D'ATACAMA

    8.-

  • 111111111

    9.-

    c'est le cas de TOCONAO, où fonctionne un système decanaux d'irrigation, avec seuils et partiteurs, qui distri-buaient un débit de l'ordre de 70 à 100 l/s dans un réseaucomplexe de jardins, souvent à l'abandon, ou parfois plantésd'arbres fruitiers, de luzerne ou de légumes. Ce jour là, dansla partie visitée, aucune parcelle n'était en irrigation;l'eau courait à travers les canaux et rejoignait le lit du rioà la sortie du perimètre.

    NêlllC si, en hivernage, il est normal de ne pas irriguer,il ne semble pas, dans le cas présent, exister un problèmequantitatif. Du moins pour l'instant car, là encore, se faitsentir la concurrence avec les mines à travers l'installationd'une mine de sel: MINSAL.

    D-après la DGA (*), les ressources en eaux du systèmeSalaI' seraient les suivantes (voir carte fig. 3)

    Tableau 1Ressources en eau du système SALAR

    1 Communauté rio/quebrada Débits (l/s)

    11111

    San Pedro de Atacama

    'l'oconao

    Talabre

    CamaI'

    Socaire

    Peine

    Tilomonte

    Rio San Pedro, y 660 - 840

    Rio Vilama 200 - 250

    Quebrada Honar 47 - 70

    Quebrada Talabre 18 - 49

    Quebrada CamaI' 1 - 5

    Quebrada Socaire 150 - 180

    Quebrada Peine 8 - 12

    Quebrada Tarajne 37 - 86

    1 (Source: D.G.A. (*), II région)Mais, aucun suivi régulier ne permet de confirmer ces

    débits, ni par des stations d'observation, ni même à partir dejaugeages occasionnels.

    111~

    11

    (*) DGA Direction Générale des Eaux (cf. 4-3).

  • 11111

    10.-

    Au niveau de la qualité des eaux, on constate que lesconcentrations en cations nocifs relevés dans ces eaux augmen-te avec la latitude, principalement en Arsenic et Bore. Ceséléments sont particulièrement nuisibles l'un pour la con-sommation et l'autre pour l'irrigation.

    3. Le problème de l'eau dans la 2ème région

    11

    3.1 Les besoins

    Selon les données de la DCA,région en 1967, sur la base desrépartissait comme suit

    la consommation dans la 2èmeressources exploitées, se

    11

    Consommation urbaine

    Agriculture

    Mines

    1130 lis

    2800 lis

    1380 lis

    21%

    53%

    26%

    111

    Si on convient qu'il est difficile de diminuer la consommationurbaine, il reste, à défaut de nouvelles ressources, à définirles priorités des besoins des deux autres secteurs.

    Du point de vue économique, il ressort que, avec 26% dela consommation, les mines participent pour 73% au ProduitRégional Brut, alors que l'agriculture n'émarge que pour 0,2%de ce PRB.

    Bien sOr, touLes les données ne sont pas quantifiables,et les pertes dues à la disparition de communautés ances-trales, essentiellement basées sur l'agriculture, sont diffi-ciles à quantifier.

    111

    On notera qu'en 1989,la fa~on suivante

    Consommation urbaine

    la consommation s'est modifiée de

    1300 lis

    Il est probable qu'une partie destaires des mines a été prélevée surculture.

    111111

    Agriculture

    Mines

    non évaluée

    4400 lis

    ressourcesle quota

    supplémen-de l'agri-

  • 111111111111111111111

    11.-

    3.2 Les ressources exploitées

    Le problème majeur de cette région vient de la localisa-tion des sources d'approvisionnement en eau de surface, si-tuées dans la cordillère occidentale et très éloignées descentres de consommation, industriels ou urbains, implantés surla côte où vit 80% de la population de cette région.

    Dès les premières exploitations salpêtrières dans le dé-sert d'Atacama, à la fin du XIXème siècle, se posait le pro-blème de l'approvisionnement en eau, tant pour l'extraction duminerai que pour la consommation du personnel et des animauxde traits.

    D'abord assuré par des bateaux citernes qui amenaientl'eau de Valparaiso, puis lorsque la population augmenta pardes usines de distillation d'eau de mer fonctionnant au char-bon, l'approvisionnement en eau a été en partie résolu vers1920 lors de la construction du chemin de fer La Paz-Antofagasta qui transportait l'eau depuis la cordillère, suiviquelques années plus tard par la pose du premier aqueduc.

    Les aménagements actuels comprennent

    - pour l"eau poLable, les prises d"eau de Lequena (550 lIs)et, plus récemment, Quinchamale (300 lIs) sur la Loa supe-rieure ainsi que Toconce (470 lIs) sur le Salado. Ces eaux,de qualité très diffcirente, sont mélangées à Calama etredistribuées vers les centres urbains oG elles sont trai-tées (extraction d'Arsenic) avant d'être distribuées. Toutce réseau est géré par SENDOS;

    - pour l"eau inùusLrielle: la prise du Salado (540 lIs), deSan Pedro (6~O lis) et de Calama (150 l/s) gérées parCODELCO pour ses besoins industriels ainsi que Lindsor (50lis) pour son eau potable. Un complément d'environ 450 lisest assuré pal' des eaux souterraines. Tous ces débits sontbasés sur des estimations ou des droits théoriques. Aucunemesure ne corrobore ces valeurs.

    Plus à l'aval, des prélévements d'eau pour un total de280 lis sont effectués par le complexe salpêtrier et 60 l/spar une autre unité chimique.

    - pour l'eau ù'irrigaLion, deux retenues de régulationConchi sur la Loa supérieure et Sloman sur la Loa inférieu-re. Les besoins des multiples implantations agricoles, de-puis les communautés traditionnelles de la précordillère,comme Cas pana ou Ayquina, jusqu'aux nombreux périmètresinstallés le long du cours de la Loa (Conchi, Calama,

  • l'2. . -

    Fig. 4 - AMENAGEMENT DE LA LOA

    30 km

    Quillagua

    6

    o1

    Retenue: Ci : Conchi, Qa

    Prises d'eau a Lequena (SENDOSl, bQuinchamale (SENDOS), c San Pedro dlnacaliri(CODELCO), d Toconce (SENDOS), e Salado(CODELCO), f et h : Laa inférieure (SOQUI:lICH), g :Salvador (SOQUIMICH).

    Stations hydrométriques : 1 : Lequena, 2 : Amont deConchi, 3: Ayquina, 4 embouchure Salado, 5 :Valquincha, 6 La Finca, 7 embouchure Sansalvador, 8 : Amont Quillagua.

    r

    *

    111111111

    =-

    1 -....~

    1 -..-=

    1 -.....~e:t

    111111111

  • 11 13.-11

    Quillagua} sont beaucoup plus difficiles à évaluer. Parmesures différentielles, on estime que la zone de Calamaabsorbe à elle seule plus de 800 lis.

    4. Propositions pour l'étude de la LOA

    - Suivre les stations existentes; actuellement leréseau comprendrait huit stations, irréguli~rementsuivies, ùont deux sur le Salado, deux sur la Loasupérieure eL quatre sur la Loa inférieure (Voircarte fig. 4).

    Compléter ce disposif afin de pouvoir évaluer lesapports et les prélèvements tout le long du coursde la Loa et ùe celui du Salado. En particulier,les débits prélevés sont mal connus (agriculture)ou sujet à caution (CODELCO).

    Des mesures et des observations ont été faites anté-rieurement, avec plus ou moins de régularité, et quel-ques sLations subsistent. A partir d'observaLions dis-continues, la DGA a compl~té une chronique de débitsmensuels eL annuels depuis 1961 sur la base de corré-lations. Du point de vue pluviométrique, il existe desséries de mesures complètes depuis 1970. Il n 'y a paseu de bilan eL d'éLude globale. Donc il conviendraitde

    4.1 Programme

    (J.surfaceen eaux deressourcesdesInventaireBOURGES)

    4.1.1.1

    1

    11

    11

    11

    - Receuj.J.ljr et retraiter les données existentes.

    - Etablir un bilan, qualitatif et quantitatif, desressources disponibles.

    - Invenl.aire des besoins actuels, par secteur,précisant la qualité de l'eau désirée.

    Concernant la qualité des eaux,effectué de nombreuses campagnes ded"analyses sur le bassin de la LOAconviendrait néanmoins d'étudierdoivent être poursuivies, auquel casy participer.

    en

    souterraines

    H. ALONSO a déjàprélévements et

    et du Salar. Ilsi ces mesuresJL GUYOT pourrait

    eauxendes ressources

    ressources

    4.1.2. Inventaire(P.POURRUT)

    4.1.3. Gestion des

    111111111

  • 111

    14.-

    Evaluation des besoins à moyen terme

    - Elaboration d'Ull plan de gestion prenant en compte:

    11

    augmentation de la demande desactuelsnouveaux utilisateurs

    consommateurs

    111

    les priorités (économiques, politiques ... )l"optimisation de l'utilisation de l'eau par lesdifférents consommateurs (recyclage pour les be-soins industriels, éducation du consommateur ... )

    4.2 Hoyens

    La partie chilienne assurerait la logistique et en parti-culier

    1 le fonctionnement véhicules,cal, analyses, bureaux; frais de personnel 10-

    1l investissementvation et de mesure,

    appareillage scientifique d'obser-équipement des stations.

    1 La partie OR8TOM aurait à sa chargela formation d"un jeune ingénieur ou d'un thésard auxtechniques de terrain el de traitement des données;

    En l'étal acLuel du projet, les charges relatives aupersonnel ORS rOM (voyages, indemnités mission, prestation ser-vice) n'ont pas fait l'objet de discussions.

    En attendant l'affectation éventuelle d'un chercheur surplace, ou Lout au moins au Chili, cet appui pourait ~treapporté, comme déjà proposé par l'ORSTOM, à partir desmissions des pays voisins (Bolivie, Equateur, Pérou).

    11111

    le SU1Vl de l'étude et de la synthèse;

    - un appui scientifique dans les techniques d'analysede planification des ressources.

    et

    11111

    4.3 Partenaires

    La contrepartie chilienne serait l'Université du Nordmais élargirait la participation au projet à d'autres entités:

  • 15.-

    - le SENDOS (Service National des Travaux Sanitaires)dépendant aussi du MOP qui est chargé de la captationet de l'adduction des eaux urbaines;

    - la DGA (Direction Générale des Eaux) du Minist~re desTravaux Publics (M.O.P.). Elle est l'organisme officielchargé de la gestion et de la réglementation desressources en eau;

    111111

    - les mines de Chuquicamata (CODELCO) et lesmines (La Escondida) qui sont les plus grosteurs industriels.

    nouvellesutilisa-

    11111111

    Il est évident que ces collaborations sont souhaitablesdans la mesure o~ elles permettront d'éviter des blocages aubon déroulement de l'étude.

    5. Propositions pour l'étude du syst~me Salar

    Trois sites pourrai~nt être choisis selon leur situationgéographique et leur importance économique pour un suivi per-manent: TOCON~O, SOCAILE et TILOMONTE. Les autres feraientl'objet de mesures ~ intervalles réguliers.

    5.1 Inventaire des eau~ de surface (J. BOURGES)

    - Suivi sur deux ans des apports de ces trois quebradas :

    - implantation de stations hydrométriques aménagées( seu il, déve rso ir ... ) et de l imnigraphes àl'amont et a l"aval des périlli~tres;

    - éventuellement suivi à l'intérieur des périm~tres(selon besoins programme agro-climato);

    - relevés bimensuels de la qualité de l'eau.

    1- Bilan des apports; variabilité.

    5.2 Etude d'un complément éventuel en eaux souterraines(POURRUT)

    5.3 Utilisation des ressources

    - Adaptation(VACHER)

    des cultures et des fa~ons culturales

    déterminationpourETR et besoins des plantesd"irrigation (VACHER)

    - Mesuresdes taux

    111111

  • 1111111

    16.-

    Problème de l'exode vers les centres miniers (anthropo-logue et sociologue Université du Nord).

    6. Conclusions

    Du côté "politique", l'Université du Nord a re~u l'accordécrit du CONICYT (Conseil National des recherches scientifi-ques et techniques) pour mener à bien ce projet. Le CONICYTest l'organisme public chargé de contrôler toute la coopéra-tion scientifique bilatérale ou internationale.

    Le gouvernement régional, étant donné l'importance poli-tique du problème, donne son plein appui.

    Quant aux organismes techniques, comme le SENDOS, il estfortement motivé du fait que cette région du Cllili absorbe aelle seule 42% de son budget total.

    Au niveau de l'Université, les deux priorités de recher-che affichées SOllt les ressources en eaux et les mines. M~meen cas de changement de recteur, il semble peu probable queces priorités soient remises en cause.

    1111

    Au niveauvernement quiéconomique detotal.

    national, il semble que, quelque soit le gou-sortira des urnes en décembre, l'importancela deuxième région plaide aussi pour un appui

    1111111111

    Du point de vue scientifique, l'élude de cette régiondésertique, hors du champs habituel d'intervention de] 'OHSTOM, ne manque pas d-intér~t bien que la continuitéévoquée par nos hôles, entre l'Altiplano (Sud Lipez) bolivienet le versant chilien, soit inexistenle du point de vue del'hydrologie, sauf en cc qui concerne la qualité des eaux.

    Hormis quelques projets ponctuels qu'il conviendraitd'inventorier, il ne semble pas exister d'étude générale decette région.

    L'intér~t manifesté par les responsables universitairespour une recherche en coopération, intér~t déjà per~u etsignalé lors de notre première mission, ainsi que la compéten-ce de nos "contreparties" plaident en faveur d'un engagementde l' OllSTON qu i ne devrai t pas se l imi ter à de simplesmissions mais s'orienter vers une présence permanente dans cepays qui est l'un des plus dynamiques du continent.

  • Compte rendu de la l"lission au Chili effectuéedu 11 au 22 Juillet 1989· auprès de l'Université du Nord

    1111 Participants J. BOURGESP. POURHUT1111111

    Pour des contraintes de temps, la mission interdiscipli-naire prévue initiallement n'a pu se réaliser. L. ORTLIEBa effectué une mission du 8 au 10 Juillet, principalementdans la zone côtière. J. VACHER doit visiter lescommunautés agricoles de l'intérieur, du 13 au 19 AoOt.

    Objet: Etablir un avant-projet de programme de recherche encollaboration avec l'Université du Nord.Pour mieux évaluer les demandes de nos hôtes, avait étéprévue une tournée sur J.e terrain de trois jours.

    Personnes rencont.rées et Insti tuts visi tés

    Etant donné le programme de cette mission, principale-ment orienté sur la connaissance du terrain, nous n'avonspas eu l'occasion de rencontrer d'autres personnalitésque nos "partenaires" de l'Université du Nord.

    Etait prevu un contact avec la presse, le dernier jourde notre mission, mais, faute de temps, il a été annulé.

    Déroulement de la. mission :

    Après passage de la cordillère de Domeyko (4000 ml, ondescend dans la dépression du salaI' d'Atacama, bordé de

    Traversée du désert d'Atacama (salp~trières) et aperQude la mine de Chuquicamata. A la sortie de Calama, ontraverse la Loa. Le débi t est estimé entre 1500 et 1700lis; l'eau est très claire, la salinité serait de 2,8gll.

    Présentation générale de la 2ème région et de son impor-tance économique pour le Chili, en particulier à traversles mines de cuivre. Description des problèmes existantsdans le domaine de l'eau et de l'agriculture. Déjà expo-sées lors de la mission précédente et mentionnées dans lerapport, ces illformations étaient destinées à brosser untableau général à P. POURRUT qui n'avait pas participé àla mission précédente.

    1111111111

    17 Juillet18 Juillet

    19 JuilletToconoa

    La Paz-AricaArica-Antofagasta

    Antofagasta-Calama-San Pedro de Atacama-

  • 1 ......,.·,.'.

    rit 8·.•• •".l,.

    .':.'., ),..,..

    S",.".O.... Q.....,

    !".....\,,...,. ,......

    /~

    Co 10'1,:",,;,.'11. I~• l~

    o 30km1,1==='-_-..l====:lJ

    1·11 ...

    ... j/'

    u"",.~,

    "1' 1....,."...'.i\)

    ',1:.

    Mar Cllilcn~_....ll'loi .:.. ,."

    ::::::~.•1>·::~'.:::~· ...A t,~ ....

    l:."I.lt"'''1iQ

    Ll:::'::"A {., .• l •••• ~......,IOI_,.!>........."."

    l',. CIl,~~:I:I:~.:'t;::l::~'\1

    'or. r.,flCI .);:".111""'''

    OcéanoPacifico

    N

    t

    -

    Fig. Parcours effectué durant ln mission

  • 1111

    l-autre c8tci par la cordill~re Occidentale tr~s volcani-que. De cette cordill~re descendent plusieurs quebradasqui, avec le rio San Pedro, forment le bassin versant dusalaI'.

    Sur une de ces quebradas, â Toconoa, on visite unsystème de jardins irrigués, installé au fond de lagorge, et parcouru par un réseau de canaux qui ne sontpas sans rapeller les "seguias" des oasis d'Afrique duNord. L'abandon manifeste de nombreux jardins est un desproblèmes qui préoccupent les universitaires chiliens. Ledébit disponible est de 1 'ordre de 70 à 100 l/s.

    111 20 Juillet San Pedro de Atacama-Tatio-Caspana-Calama

    11111111111111

    Cette journée est surtout destinée ~ montrer l'influencedes eaux d'origine volcanique sur les apports du rioSalado. Visite des champs de geysers du Tatio qui sont latête du bassin du rio Salado.

    En descendant le long de ce rio, on s'arrête àCaspana, situé sur le bord de la quebrada Caspana,affluent Sud du Salado. La visite des "andenes" (*) amèneà la même constation que la veille à Toconoa: les sys-tèmes d'irrigation sont en état mais les terres sontabandunnées.

    Après avoir vu sur le rio Salado la prise d'eau deCODELCO, qui pompe la totalité du débit, on visiteAyquina et on traverse la Loa, à Lasana, avant sa con-fluence avec le Salado. Une station de mesure de la DGAcontr61e les débits éventuellement lachés par CODELCO.Un limnigraphe de CODELCO enregistre le niveau dans lapetite retenue de la prise.

    21 Juillet : CALAMA-TOCOPILLA-ANTOFAGASTA

    En dehors des gorges de la Loa n'apparaît aucune trace devégétation. C'esL le désert minéral. Nous visitons la Loaen deux sites de son cours inférieur :

    - au pont de la Posada (route Calama-Tocopilla) ledébit est estimé à 2 m3/s (Pourrut/Bourges) avec unesalinité de l'ordre de 5 g/l.

    - à la sLation de Chacance, situé à 15 Km en amont dupont de la Posada, près de la confluence de la Loa et duSan Salvador.

    (*) jardins en terrasse

  • 1111111

    Après une visite rapide des complexes chimiques de CoyaSur et Maria Elena (extraction de salpêtre), nous nousdirigeons vers Tocopilla, port principal d'exportation dusalpêtre.

    A l'approche de la côte apparaît la "Camanchaca", cettebrume produite par l'évaporation de l'océan et qui, coin-cée sous les hautes pressions anticycloniques, ne peutfranchir la cordillère de la cBte pour humidifierl'intérieur.

    Sur la côLe, au Nord d'Antofagasta, nous est montréela zone o~ vient d'être découvert un nouveau gisement decuivre, encore plus important que Chuquicamata et LaEscondida.

    De reLour D. Antofagasta, nous nousl'absence de Pierre Pourrut obligé demême, pour établir un projet d'étude des1

    1 22 JuilleL ANTOFAGASTA - LA PAZ.

    réunissons, enpartir le soireaux de surface.

    111111111111

    Fin de Mission.

  • cksFtPE-RCU

    c1v

    •. -.-..... _ ..;,. _~·o

    ~j,.-. .... ,.:\' "1

    1

    11

    111

    11

    { 7 ()-( dt-

    JeI/o.,(o)

    1

  • 1111111111111

    L' RG- Rie UL TU RE

    l'é-' ,-

    11111111

    - .9CJI~ tYC~Hi}I(J

    cl' J jr''' UJ (Iv.,-, .( ~i l [ù V~lilf-t0t'C'

    C2Jpc?t\C. «\.A /,;v~)

    10coh è 0 (? JGt4 ,cL.,)

  • dl,)cl' Uvcf,(,ollt)

    F(,·~

  • clCJ ( ci" J .0 n1 rn è" (c' r.J

    (J", "':/~rJr(;)

    o J ' LIdt\IH~v cl lOUCè flClI

    (t'yp.;,. (),1i(L~

    111111111111111111111