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TRANSCRIPT
UUNNIIVVEERRSSIITTEE DD’’AANNTTAANNAANNAARRIIVVOO EECCOOLLEE SSUUPPEERRIIEEUURREE PPOOLLYYTTEECCHHNNIIQQUUEE
UU..FF..RR.. :: GGEENNIIEE IINNDDUUSSTTRRIIEELL
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GGéénniiee IInndduussttrriieell
Intitulé :
Présenté par :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard
Date de soutenance : 08 Décembre 2014
PROMOTION 2012
« Etudes et amélioration d’un ancien banc d’essai de starter-generator d’un TWIN OTTER pour pouvoir supporter une
génératrice d’un ATR, au sein de la société nationale malagasy de transports aériens Air Madagascar »
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GGéénniiee IInndduussttrriieell
Intitulé :
Présenté par : RAKOTONIAIANa Tojo Nandrianina
NAMBININTSOA Pierre Léonard
Président du Jury : Monsieur RAKOTOMANANA Charles Rodin
Enseignant à l’ESPA
Encadreur pédagogique : Monsieur ANDRIAMANOHISOA Hery Zo
Maître de conférences à l’ESPA
Encadreur professionnel : Monsieur ANDRIAMBOAVONJY Jaona
Chef de Service DIIE d’Air Madagascar
Examinateurs : Monsieur ANDRIAMANALINA William
Enseignant à l’ESPA
Monsieur RAMELINA Lala Arimonjy
Enseignant à l’ESPA
Monsieur RAKOTONIRIANA René
Enseignant à l’ESPA
PROMOTION 2012
« Etudes et amélioration d’un ancien banc d’essai de starter-generator d’un TWIN OTTER pour pouvoir supporter une génératrice d’un ATR, au sein de la
société nationale malagasy de transports aériens Air Madagascar »
REMERCIEMENTS
Cet ouvrage est le fruit de nos cinq années d'études supérieures, mais il n'a pas pu être conçu sans l'aide de Dieu
tout puissant dont nous tenons énormément à exprimer en première ligne notre gratitude.
Nous témoignons aussi cette gratitude à tous ceux qui nous ont prodigué leur encouragement tout au long de nos
ces années d'études supérieures.
Pr ANDRIANARY Philippe Antoine, Directeur de l'Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, qui nous a
autorisé la soutenance de ce mémoire ;
Monsieur RAKOTOMANANA Charles Rodin, Chef du département Génie Mécanique et Productique, Monsieur
RAKOTONIAINA Solofo Hery, Chef du département Génie Electrique de l'Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo.
Nous remercions également Monsieur ANDRIAMANOHISOA Hery Zo, Enseignant à l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo, et Monsieur ANDRIAMBOAVONJY Jaona, Chef de service de la section DI-IE
de la société nationale des transports aériens Air Madagascar pour l’aide et les conseils concernant les missions
évoquées dans cet ouvrage, qu’ils nous ont apporté lors des différents suivis.
Nous tenons à remercier tout particulièrement et à témoigner toute notre reconnaissance aux personnes suivantes,
pour l’expérience enrichissante et pleine d’intérêt qu’elles nous ont fait vivre durant ces six mois de stage de
mémoire au sein de la société Air Madagascar :
Monsieur RAKOTOZAFY Roger Wilson, Directeur Industriel de la section DI-ID de la société Air Madagascar,
pour son accueil et la confiance qu’il nous a accordé dès notre arrivée dans la société ;
Monsieur RANAIVOSON Mamy, Chef de Département de la Direction Industrielle DI-ID de la société
nationale malagasy des transports aérien Air Madagascar ;
Nous tenons à remercier en particulier Monsieur RANDAZAVONY Mira, Personnel de la société Air
Madagascar, pour son aide ainsi pour le temps qu’il nous a consacré tout au long de cette période, sachant
répondre à toutes nos interrogations ; sans oublier l’ensemble du personnel de la société pour leur accueil
sympathique et leur coopération professionnelle tout au long de ces six mois de stage.
Nos parents qui nous ont toujours soutenu matériellement aussi bien que moralement durant ces longues années
d’études ;
Toutes nos familles, tous nos amis et tous ceux qui ont contribué à l’élaboration et à la mise en œuvre de ce
mémoire.
Nous remercions de même la société nationale malagasy de transports aériens «Air Madagascar » de nous avoir aidé
et nous octroyer les documents nécessaires afin de pouvoir mener à terme ce mémoire.
MERCI!!!
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page i
NOMENCLATURES
3P : triphasé ou tripolaire
3P+N : triphasé ou tripolaire avec neutre
AIx : Analogique Input #x
A.C.M.I. : Aircraft, Crew, Maintenance and Insurance
ADC : Analog to Digital Converter
API : Application Programming Interface
A.SEC.N.A : Agence pour la SECurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar
BAT : liaison (borne) à la batterie
BT : Basse Tension
BTA : Basse Tension de classe A
BTB : Basse Tension de classe B
CA : Courant Alternatif
CAN : Convertisseur Analogique-Numérique
CC : Courant Continu
CDD : Conjoncteur-Disjoncteur Différentiel
Cd/Ni : Cadmium-Nickel
CEI : Commission Internationale de l’Electrotechnique
ci : Capteur n°i
CNA : Convertisseur Numérique-Analogique
DAC : Digital to Analog Converter
DC : Direct Current
d.d.p : différence de potentiel
DDR : Disjoncteur Différentiel à courant Résiduel
D.E.A. : Diplôme d’Etude Approfondie
D.E.S.S. : Diplôme d’Etude Supérieure Spécialisée
DIx : Digital Input #x
DOx : Digital Output #x
DP-K5 : Signalisation Gauche
DP-K6 : Signalisation Droite
E/S : Entrée Sortie
E.A.S.A. : European Aviation Safety Agency
E.E.S.P. : Etablissement d’Enseignement Supérieur Polytechnique
E.E.S.T. : Etablissements d’Enseignement Supérieur Technique
E.N.T.P. : Ecole Nationale des Travaux Publics
E.P.I. : Equipements de Protection Individuel
E.S.P.A. : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
F.c.é.m : Force contre électromotrice
F.é.m : Force électromotrice
GEN : liaison (borne) à la génératrice
GND : Ground (masse)
HT : Haute Tension
HTA : Haute Tension de classe A
HTB : Haute Tension de classe B
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page ii
I.A.T.A. : International Air Transport Association
I.N.T.P. : Institut National de Télécommunications et des Postes
I.O.S.A. : IATA Operational Safety Audit
IP : Indice de Protection
: Rapport de transmission du système de poulies, courroies
: Rapport minimum de transmission du système de poulies, courroies
: Rapport maximum de transmission du système de poulies, courroies
ISO : International Organisations for Standardizations
ISO/ICS : ISO triés par Classement International des Normes
ISO/TC : ISO triés par Comités Techniques
I.U.T.I. : Institut Universitaire de Technologie Industrielle
: Interrupteur
: Le plus petit rapport de vitesse de la gamme de vitesse de l’altivar
: Le plus grand rapport de vitesse de la gamme de vitesse de l’altivar
LED : Light-Emitting Diode (diode électroluminescente)
MALT : Mise A La Terre
MAS : Machine Asynchrone (féminin)
MAS : Moteur Asynchrone (masculin)
MAS 1 : Moteur Asynchrone d’entraînement
MAS 2 : Moteur Asynchrone de ventilation
MCC : Machine à Courant Continu (féminin)
MCC : Moteur à Courant Continu (masculin)
MOI : Multifunction Inputs Outputs (E/S Multifonctions)
MT : Moteur Thermique
MTBF : Temps Moyen de Bon Fonctionnement
N : pôle Nord d’un aimant
NI DAQ : National Instrument Data Acquisition
Ng : La vitesse en plein gaz ou la vitesse maximale en pleine puissance
NF : Contact Non Fermé au repos
NO : Contact Non Ouvert au repos
CEI : Commission d’Electrotechnique Internationale
PdC : Pouvoir de Coupure
: Coefficient de détermination ou coefficient d’appréciation
RGIE : Règlement Général des Industries Extractives
Ri : Relais numéro i
RT : Contact Repos-Travail
S : pôle Sud d’un aimant
SONAPAR : SOciété NAtionale de PARticipation
TAA : Théorème de l’Accélération Angulaire
TCE : Théorème de la Conservation d’Energie
TP : Travaux Pratiques
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page iii
Symbole Grandeur Unité (MKSA)
Largeur de la clavette
Induction magnétique
Facteur de puissance du MAS n°1
Facteur de puissance du MAS n°2
Couple utile
Couple maximal
Couple nominal de l’embrayage électromécanique
Couple résiduel
Couple résistant dû par le MAS
Diamètre de la poulie synchrone n°1 (coté MAS)
Diamètre de la poulie synchrone n°2 (coté dynastart)
Diamètre d’un boulon
Distance d’emplacement des boulons sur le flasque et l’adapteur
Champ électrique
F.é.m. de la dynamo tachymétrique
Fréquence du réseau électrique
Force d’accélération angulaire de la poulie n°2 pendant le
fonctionnement « Génération »
Flux d’induction du rotor de la dynamo tachymétrique, sa valeur
est constante.
Force périphérique spécifique maximale de courroie pendant le
fonctionnement « Démarrage »
Force périphérique spécifique maximale de courroie pendant le
fonctionnement « Génération »
F.c.é.m. du starter-generator d’ATR en régime maximal pendant le
fonctionnement « Génération »
Force résistante maximale pendant le démarrage
Force résistante maximale pendant la génération
Force de traction de chaque boulon
Force tangentielle maximale
Force tangentielle maximale pendant le fonctionnement
« Démarrage »
Force tangentielle maximale pendant le fonctionnement
« Génération »
Champ magnétique
Courant maximal qu’une dynastart d’ATR peut débiter
Courant absorbé par le circuit de commande aux contacteurs
(Commande 1)
Courant absorbé par le circuit de commande aux relais (Commande
2) avant alimentation AC/DC
Courant absorbé par le circuit de commande aux relais (Commande
2) après alimentation AC/DC
Intensité de courant absorbé par l’embrayage électromécanique
Courant nominal du MAS
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page iv
Moment quadratique polaire de l’axe
Intensité de courant assignée pour le disjoncteur du MAS n°1
Intensité de courant assignée pour le disjoncteur du MAS n°2
Intensité de courant assignée pour le disjoncteur du circuit de
freinage
Intensité de courant assignée pour le disjoncteur du circuit de
commande aux contacteurs
Intensité de courant assignée pour le disjoncteur du circuit de
commande aux relais (après alimentation)
Intensité de courant assignée pour le disjoncteur du circuit de
commande aux relais (avant alimentation)
Intensité de courant parcourant le capteur de tension
Intensité de courant parcourant le diviseur de tension de la
tachymétrie
Moment d’inertie de la poulie n°1
Moment d’inertie de la poulie n°2
Moment d’inertie du rotor du MAS
Constante de performance
Constante de la dynamo tachymétrique
Longueur de la clavette
MTBF
Masse de la poulie n°2
Moment de flexion maximal
Couple maximal pendant le fonctionnement « Démarrage »
Couple maximal pendant le fonctionnement « Génération »
Vitesse de rotation du rotor de la dynamo tachymétrique
Vitesse de rotation de la courroie pendant le régime maximal du
fonctionnement « Démarrage »
Vitesse de rotation de la courroie pendant le régime maximal du
fonctionnement « Génération »
Vitesse de rotation minimale du starter-generator lors du
fonctionnement « Génération »
Vitesse de rotation maximale du starter-generator lors du
fonctionnement « Génération »
Vitesse maximale de l’embrayage électromécanique
Vitesse de rotation maximale du starter-generator lors du
fonctionnement « Démarrage »
Vitesse de rotation minimale du MAS
Vitesse de rotation maximale du MAS
Rendement du starter-generator
Rendement du MAS n°1
Rendement du MAS n°2
Rendement de la transmission
Nombre de paires des pôles
Puissance ou
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page v
Puissance active absorbée par le MAS
Perte de puissance au niveau MAS
Perte de puissance au niveau dynastart
Puissance électrique maximale que la dynastart (d’ATR) génère
Puissance mécanique qui entraine la dynastart
Puissance électrique absorbée de l’embrayage électromécanique
Puissance électrique absorbée par la dynastart lors du démarrage
Puissance mécanique générée par la dynastart lors du
fonctionnement « Démarrage »
Puissance mécanique générée par la dynastart lors du
fonctionnement « Génération »
Puissance mécanique transmise
Perte de puissance au niveau transmission
Puissance utile du MAS n°1
Puissance utile du MAS n°2
Quantité d’énergie de la batterie auxiliaire
Limite élastique au glissement (ou cisaillement)
Résistance interne de la MCC
Résistance interne de la dynamo tachymétrique
Résistance utilisée dans le capteur de tension
Fiabilité du système ou fiabilité totale
Fiabilité de l’élément n° d’un système
Résistance utilisée dans le diviseur de tension de tachymétrie
Résistance au glissement (ou cisaillement)
Coefficient de sécurité
Coefficient de sécurité de la courroie lié à la dynamique
Coefficient de sécurité de la courroie lié au rapport de transmission
Section active de la clavette
Limite élastique à la traction
Début de période d’utilisation optimale d’un élément d’un système
Fin de période d’utilisation optimale d’un élément d’un système
Durée de forte demande en courant pendant le fonctionnement
« Démarrage »
TRI Taux de Rentabilité Interne
Contrainte maximale de flexion
Contrainte maximale de cisaillement de la clavette
Contrainte maximale de torsion
Contrainte maximale de torsion des boulons
Contrainte maximale de cisaillement des goupilles
Contrainte maximale de traction des goupilles
Contrainte admissible de cisaillement des goupilles
Contrainte élastique de cisaillement de la clavette
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page vi
Contrainte pratique de cisaillement de la clavette
Section d’une goupille
Diamètre d’une goupille
Contrainte maximale de cisaillement des boulons
Contrainte admissible de cisaillement des boulons
Accélération angulaire maximale lors du fonctionnement
« Démarrage »
Accélération angulaire maximale lors du fonctionnement
« Génération »
Temps moyen de démarrage d’un avion
Temps moyen de passage de au
Tension d’alimentation de l’embrayage électromécanique
Tension nominale du MAS n°1
Tension nominale du MAS n°2
Tension maximale aux bornes d’une dynastart pendant le
fonctionnement « Génération »
Tension réduite pour l’acquisition de tension de la MCC
Tension réduite pour l’acquisition de tension de la MCC dans le
cas pratique
Tension réduite pour l’acquisition de tension de la MCC dans le
cas théorique
Tension réduite pour l’acquisition de vitesse de rotation de la MCC
Tension réduite pour l’acquisition de vitesse de rotation de la MCC
dans le cas pratique
Tension réduite pour l’acquisition de vitesse de rotation de la MCC
dans le cas théorique
Tension de sortie de la MCC
Tension de sortie de la MCC dans le cas pratique
Tension de sortie de la MCC dans le cas théorique
Tension de sortie de la dynamo tachymétrique
Tension de sortie de la dynamo tachymétrique dans le cas pratique
Tension de sortie de la dynamo tachymétrique dans le cas
théorique
Section d’un boulon
Tension aux bornes de la batterie auxiliaire
VAN Valeur Actuelle Nette
Pulsation angulaire
Energie électrique
Energie mécanique
Distance la plus éloignée suivant l’axe
Nombre de dents de la poulie n°1
Nombre de dents de la poulie n°2
Nombre de dents engagées de la poulie n°2
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page vii
LISTE DES FIGURES
Figure 1. Organigramme de la société nationale malagasy des transports aérien Air Madagascar ..... 7
Figure 2. Synoptique du banc actuel .................................................................................................... 9
Figure 3. Synoptique du banc à concevoir ........................................................................................... 9
Figure 4. Un starter-generator avec canalisation d'aération ............................................................... 11
Figure 5. Un starter-generator sans canalisation d'aération ............................................................... 11
Figure 6. Schéma détaillé d'un starter-generator ................................................................................ 11
Figure 7. Balais .................................................................................................................................. 12
Figure 8. Balais et collecteur .............................................................................................................. 12
Figure 9. Schéma détaillé d'un CDD .................................................................................................. 13
Figure 10. Aperçu d’un CDD ............................................................................................................. 13
Figure 11. Schéma détaillé d'un régulateur de tension ...................................................................... 15
Figure 12. Schéma bloc de la régulation de tension .......................................................................... 15
Figure 13. Schéma électrique du régulateur....................................................................................... 16
Figure 14. Organigramme du test d’un régulateur ............................................................................. 16
Figure 15. Schéma électrique du CDD .............................................................................................. 17
Figure 16. Organigramme du test d'un CDD ..................................................................................... 17
Figure 17. Schéma du circuit de puissance ........................................................................................ 19
Figure 18. Schéma du circuit de commande avec chaîne d'acquisition ............................................. 20
Figure 19. Schéma du circuit de commande au niveau optocoupleurs et relais ................................ 21
Figure 20. Schéma du circuit de commande au niveau contacteurs .................................................. 22
Figure 21. Organigramme du test d'un starter-generator ................................................................... 23
Figure 22. Un moteur asynchrone ...................................................................................................... 25
Figure 23. Symbole d’un MAS à rotor bobiné................................................................................... 25
Figure 24. Symbole d'un MAS à cage d'écureuil ............................................................................... 25
Figure 25. Schéma détaillé d'un MAS à rotor bobiné à bagues ......................................................... 25
Figure 26. Synoptique d’un altivar .................................................................................................... 27
Figure 27. Présentation du banc en fonction "démarreur" ................................................................. 29
Figure 28. Présentation du banc en fonction "générateur" ................................................................. 30
Figure 29. Représentation du système des forces au niveau de la poulie n°2 pendant la période de
Démarrage .......................................................................................................................................... 31
Figure 30. Synthèse des diagrammes [6] ........................................................................................... 36
Figure 31. Abaque de sélection de largeur pour les courroies dentées du type AT10 [6] ................. 36
Figure 32. Bilan des forces dans le cas réel ....................................................................................... 40
Figure 33. Bilan des forces modélisé en poutre ................................................................................. 40
Figure 34. Disposition de la clavette .................................................................................................. 42
Figure 35. Dessin de la clavette ......................................................................................................... 43
Figure 36. Montage proposé pour la fixation de l'adapteur ............................................................... 43
Figure 37. 3D de l'adapteur ................................................................................................................ 43
Figure 38. Dessin de l'adapteur (Annexe VIII) .................................................................................. 43
Figure 39. Disposition des emplacements des goupilles.................................................................... 44
Figure 40. Disposition des goupilles .................................................................................................. 44
Figure 41. Ecrou à tête centreuse ....................................................................................................... 45
Figure 42. Vis à tête centreuse ........................................................................................................... 45
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page viii
Figure 43. Modèle linéaire du montage du système boulons, flasque, adapteur ........................... 45
Figure 44. Collier spécial pour le starter-generator ........................................................................... 47
Figure 45. Un starter-generator avec son support sur avion .............................................................. 47
Figure 46. Symbole d'un contacteur dans un circuit de commande ................................................... 49
Figure 47. Structure d'un contacteur .................................................................................................. 49
Figure 48. Un contacteur .................................................................................................................... 49
Figure 49. Equipements supplémentaires d'un contacteur ................................................................. 49
Figure 50. Relais monostable ............................................................................................................. 51
Figure 51. Relais bistable ................................................................................................................... 51
Figure 52. Relais aux contacts retard au travail ................................................................................. 51
Figure 53. Relais aux contacts retard au repos ................................................................................... 51
Figure 54. Structure d'un relais .......................................................................................................... 51
Figure 55. Un relais ............................................................................................................................ 51
Figure 56. Relais à embase ................................................................................................................ 51
Figure 57. Symbole d'un relais bistable à deux bobines à quatre contacts RT .................................. 51
Figure 58. Un relais bistable à une bobine ......................................................................................... 51
Figure 59. Symbole d'un relais de commutation (relais spécial) ....................................................... 51
Figure 60. Un relais monostable (relais spécial) ................................................................................ 51
Figure 61. Symbole d'un disjoncteur magnétothermique 3P ............................................................. 52
Figure 62. Structure d'un disjoncteur [29] ......................................................................................... 52
Figure 63. Marquage d'un disjoncteur 1P [29] ................................................................................... 52
Figure 64. Disjoncteur différentiel 4P [29] ........................................................................................ 52
Figure 65. Bilan de puissance du banc d'essai dans pendant le fonctionnement « Génération » ...... 53
Figure 66. Symbole d'un relais thermique ......................................................................................... 55
Figure 67. Marquage d'un relais thermique ....................................................................................... 55
Figure 68. Du symbole à la réalité d'un relais thermique .................................................................. 55
Figure 69. Perspectives du futur banc d'essai et son pupitre de commande ...................................... 61
Figure 70. Conversions et traitement numérique des données........................................................... 63
Figure 71. Synoptique de commande ................................................................................................. 64
Figure 72. Principe d'un capteur industriel [14] ................................................................................. 66
Figure 73. Emplacement d’une carte d'acquisition [15] .................................................................... 67
Figure 74. Principe de fonctionnement d’une carte d'acquisition [15] .............................................. 67
Figure 75. Signal analogique [16] ...................................................................................................... 68
Figure 76. Multiplexeur [16] .............................................................................................................. 68
Figure 77 : (i) signal analogique (ii) signal échantillonné (iii) puis quantifié [16] ............................ 69
Figure 78: Symbole CNA [16] ........................................................................................................... 71
Figure 79 : Schéma fonctionnel [16].................................................................................................. 71
Figure 80. Optocoupleur [17]............................................................................................................. 74
Figure 81. Visualisation des câblages importants. ............................................................................. 75
Figure 82. Schéma de montage du prototype ..................................................................................... 79
Figure 83. Schéma de l'acquisition de tension ................................................................................... 80
Figure 84. Etalonnage du capteur de tension ..................................................................................... 81
Figure 85. Schéma de l'acquisition de vitesse .................................................................................... 82
Figure 86. Etalonnage du capteur de vitesse ...................................................................................... 84
Figure 87. Schéma de montage de l'acquisition de courant ............................................................... 84
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page ix
Figure 88. Structure interne du capteur LEM LSTR 6-NP ................................................................ 85
Figure 89. Etalonnage du capteur de courant ..................................................................................... 85
Figure 90 : Vue d'ensemble du système de mesure ........................................................................... 99
Figure 91. Type des signaux ............................................................................................................ 100
Figure 92. Schéma sur la présentation du contrôle .......................................................................... 101
Figure 93. Mesure de la tension ....................................................................................................... 102
Figure 94. Exemple de la vitesse du vent ......................................................................................... 103
Figure 95. Moyennage ..................................................................................................................... 103
Figure 96. Organigramme de programmation de mesure de tension ............................................... 104
Figure 97 : Organigramme de programmation d'une sortie analogique finie .................................. 106
Figure 98. Organigramme de programmation d'une sortie analogique continue ............................. 107
Figure 99. Organigramme de programmation d'une sortie analogique à un seul échantillon .......... 108
Figure 100. Présentation de Qt Creator ............................................................................................ 111
Figure 101. Structure du projet ........................................................................................................ 117
Figure 102. Interface Graphique Utilisateur « Bloc 2 » ................................................................... 118
Figure 103. Interface Graphique Utilisateur « Bloc 3 » ................................................................... 120
Figure 104. Organigramme de l’acquisition de données ................................................................. 121
Figure 105. Organigramme de programmation d'une sortie analogique .......................................... 122
Figure 106. Organigramme principal de l’acquisition de donnée .................................................... 125
Figure 107. Organigramme spécifique de l'acquisition de donnée .................................................. 126
Figure 108. Organigramme de fonctionnement de l’API du NIDAQmx (MotorIn.h) ................... 127
Figure 109. Organigramme du traitement de donnée pour l’acquisition de tension (Voltage
Acquisition) ...................................................................................................................................... 128
Figure 110. Organigramme de programmation du traitement de donnée pour l’acquisition de
courant (Current Acquisition) .......................................................................................................... 128
Figure 111. Organigramme de programmation du traitement de donnée pour l’acquisition de vitesse
.......................................................................................................................................................... 128
Figure 112. Organigramme de la génération de tension continue ................................................... 129
Figure 113. Organigramme de fonctionnement de l’API du NIDAQmx (MotorOut.h) ................. 130
Figure 114. La carte d'acquisition NI DAQ6009 ............................................................................ 131
Figure 115 : Vues du haut et de l’arrière des périphériques NI USB-6008/6009 ............................ 132
Figure 116 : Maintien des périphériques NI USB-6008/6009 ......................................................... 132
Figure 117 : LEM LTSR 6-NP ........................................................................................................ 133
Figure 118 : MCC Globe motors 28[V] CC .................................................................................. 133
Figure 119. Un capteur de son analogique [22] ............................................................................... 137
Figure 120. Echelle du bruit [21] ..................................................................................................... 137
Figure 121. Exemple d'un schéma de montage d'un capteur de bruit sonore [22]........................... 137
Figure 122. Capteur d'onde électromagnétique [23] ........................................................................ 137
Figure 123. Un exemple de montage d'un capteur d'onde électromagnétique [23] ......................... 137
Figure 124. Classification graphique des ondes électromagnétiques [24] ....................................... 138
Figure 125. Capteur de vibration DFR0052 [26] ............................................................................. 139
Figure 126. Exemple de montage d'un capteur de vibrations [26] .................................................. 139
Figure 127. Quelques panneaux de signalisations avec indication des dangers électriques ............ 140
Figure 128. Panneaux de signalisations de Dangers Electriques sans indication qui signifient
directement : « Attention, sous très haute tension » ........................................................................ 140
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page x
Figure 129. Panneau de signalisation sans indication qui signifie : "Danger Electriques" [28] ...... 140
Figure 130. Port de chaussures de sécurité obligatoire .................................................................... 141
Figure 131. Protection de la main .................................................................................................... 141
Figure 132. Port de tenue de travail obligatoire ............................................................................... 141
Figure 133. Port obligatoire de charlotte pour les femmes .............................................................. 141
Figure 134. Attention ! ..................................................................................................................... 141
Figure 135. Attention ! La surface est chauffante. ........................................................................... 141
Figure 136. Attention ! Risque d'incendie ! ..................................................................................... 141
Figure 137. Attention ! Système mécanique tournant ! ................................................................... 141
Figure 138. Interdiction pour les personnels non autorisés ............................................................. 141
Figure 139. Défense de fumer (et évidemment de boire dans l'enceinte du banc d'essai) ............... 141
Figure 140. Accès interdit ................................................................................................................ 141
Figure 141. Interdiction de toucher .................................................................................................. 141
Figure 142. "Direction à suivre" en cas de sauvetage ...................................................................... 142
Figure 143. Téléphone pour le sauvetage et premiers secours ....................................................... 142
Figure 144. "Sorite et issue de secours" ........................................................................................... 142
Figure 145. Premiers secours ........................................................................................................... 142
Figure 146. Rinçage des yeux .......................................................................................................... 142
Figure 147. Panneau d'alarme d'incendie ......................................................................................... 142
Figure 148. Panneau de bouche d'incendie ...................................................................................... 142
Figure 149. Panneaux d'extincteurs ................................................................................................. 142
Figure 150. Exemple de clôtures à proposer .................................................................................... 142
Figure 151. Hiérarchie de la maintenance ....................................................................................... 145
Figure 152. Maintenance de la partie mécanique ............................................................................ 146
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page xi
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. Départements et filières d'études à l'E.S.P.A ..................................................................... 3
Tableau 2. Caractéristiques des starter-generator .............................................................................. 11
Tableau 3. Désignation des capteurs .................................................................................................. 20
Tableau 4. Caractéristiques du MAS sur le banc actuel .................................................................... 26
Tableau 5. Caractéristiques de l’ALTIVAR VP3 BM501 [3] ........................................................... 27
Tableau 6. Quelques caractéristiques utiles d'un starter-generator d'ATR [4] ................................... 28
Tableau 7. Quelques caractéristiques utiles d'une batterie auxiliaire [5] ........................................... 28
Tableau 8. Différents facteurs utilisés dans des dimensionnements de courroies ............................. 28
Tableau 9. Quelques caractéristiques utiles du MAS recommandé ................................................... 28
Tableau 10. Caractéristiques électriques recommandées de l'altivar ................................................. 29
Tableau 11. Quelques données expérimentales ................................................................................. 29
Tableau 12. Synthèse des calculs ....................................................................................................... 35
Tableau 13. Caractéristiques de la courroie ....................................................................................... 37
Tableau 14. Désignation de la courroie ............................................................................................. 37
Tableau 15. Désignation des poulies .................................................................................................. 37
Tableau 16. Caractéristiques des circlips extérieurs à utiliser [13] .................................................... 39
Tableau 17. Bilan des forces appliquées sur l'axe .............................................................................. 41
Tableau 18. Caractéristiques des roulements [7] ............................................................................... 41
Tableau 19. Vérification des contraintes ............................................................................................ 46
Tableau 20. Caractéristiques de l'embrayage électromécanique sélectionné ..................................... 48
Tableau 21. Caractéristiques principales des contacteurs de puissance ............................................. 50
Tableau 22. Caractéristiques du bloc d'alimentation ......................................................................... 56
Tableau 23. Caractéristiques des disjoncteurs à utiliser .................................................................... 56
Tableau 24. Caractéristiques des relais thermiques à utiliser ............................................................ 56
Tableau 25. Caractéristiques minimales exigées pour le MAS d'entraînement ................................. 57
Tableau 26. Les relais à utiliser ......................................................................................................... 57
Tableau 27. Liste des contacteurs recommandés ............................................................................... 57
Tableau 28. Liste des contacts auxiliaires .......................................................................................... 57
Tableau 29. Type de boîte de boutons poussoirs recommandé.......................................................... 57
Tableau 30. Poulies à utiliser ............................................................................................................. 57
Tableau 31. Caractéristiques recommandées pour l'altivar à utiliser [8] ........................................... 58
Tableau 32. Courroie recommandée .................................................................................................. 59
Tableau 33. Caractéristiques des roulements recommandés .............................................................. 59
Tableau 34. Circlips intérieurs à utiliser ............................................................................................ 59
Tableau 35. Circlips extérieurs à utiliser ........................................................................................... 60
Tableau 36. Listes des goupilles à utiliser ......................................................................................... 60
Tableau 37. Caractéristiques de la clavette à utiliser ......................................................................... 60
Tableau 38. Désignation des boulons recommandés ......................................................................... 60
Tableau 39. Exemples de capteurs classés selon la grandeur mesurée [14] ...................................... 65
Tableau 40. Tableau récapitulatif sur les capteurs [14] ..................................................................... 66
Tableau 41. Caractéristiques principales des CAN [16] .................................................................... 69
Tableau 42. Récapitulatif sur la conversion Analogique Numérique (CAN) [16] ............................ 70
Tableau 43. Caractéristiques principales des CNA [16] .................................................................... 72
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page xii
Tableau 44. Conversion numérique analogique CNA [16] ................................................................ 73
Tableau 45. Principales catégories d'optocoupleurs [17] ................................................................... 74
Tableau 46. Récapitulatif sur le rôle de chaque élément de la chaine d'acquisition .......................... 76
Tableau 47. Etalonnage du capteur de tension ................................................................................... 81
Tableau 48. Etalonnage du capteur de vitesse ................................................................................... 83
Tableau 49. Etalonnage du capteur de courant LEM LSTR 6-NP..................................................... 85
Tableau 50. Choix de voie ................................................................................................................. 91
Tableau 51. Liste des procédures d'évènement ................................................................................ 123
Tableau 52. Caractéristiques du MAS ............................................................................................. 134
Tableau 53. Caractéristiques du MCC (Annexe XV) ...................................................................... 134
Tableau 54. Caractéristiques des lampes pour charges .................................................................... 134
Tableau 55. Caractéristiques des relais ............................................................................................ 134
Tableau 56. Caractéristiques utiles des optocoupleurs .................................................................... 134
Tableau 57. Les sources d'alimentation disponibles ........................................................................ 134
Tableau 58. Caractéristiques générales du système de transmission ............................................... 134
Tableau 59. Seuils règlementaires définis pour les expositions professionnelles au bruit sonore [21]
.......................................................................................................................................................... 137
Tableau 60. Valeurs limites admises des ondes électromagnétiques [25] ....................................... 138
Tableau 61. Valeurs limites des vibrations selon les classements des machines industrielles [27] 139
Tableau 62. Valeurs estimatives des fiabilités des éléments ou groupe d'éléments constitutifs du
banc d'essai pour un MTBF de cinq ans .......................................................................................... 144
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page xiii
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ............................................................................................................................... 1
PRESENTATION DE L’ESPA ........................................................................................................... 3
PRESENTATION DE L’AIR MADAGASCAR ................................................................................ 4 CHAPITRE I. ETUDES DE TOUS LES ELEMENTS CONSTITUANTS LE SYSTEME
FORME PAR LE BANC ET SES COMPOSANTS ........................................................................... 8
I.1 Introduction ........................................................................................................................... 8
I.2 Description technique et fonctionnelle des composants du système ................................... 10
I.2.1 Généralités sur les principaux matériels à tester sur le banc ........................................ 10
I.2.1.1 Starter-generator ................................................................................................... 10
I.2.1.1.1 Figures et schéma d’un starter-generator : .................................................................... 11
I.2.1.1.2 Caractéristiques des starter-generators ......................................................................... 11
I.2.1.1.3 Eléments constitutifs principaux .................................................................................... 11
I.2.1.1.4 Fonctionnements ............................................................................................................ 12
I.2.1.2 Conjoncteur-disjoncteur différentiel ..................................................................... 13
I.2.1.2.1 Principe ........................................................................................................................... 13
I.2.1.2.2 Essai différentiel ............................................................................................................. 14
I.2.1.3 Régulateur de tension ........................................................................................... 14
I.2.2 Différents tests sur le banc d’essai ............................................................................... 15
I.2.2.1 Test de régulateur ................................................................................................. 15
I.2.2.1.1 But .................................................................................................................................. 15
I.2.2.1.2 Schéma de montage et étapes de l’essai ....................................................................... 16
I.2.2.2 Test de CDD ......................................................................................................... 16
I.2.2.2.1 But .................................................................................................................................. 16
I.2.2.2.2 Schéma de montage et étapes de l’essai ....................................................................... 17
I.2.2.3 Test de starter-generator ....................................................................................... 18
I.2.2.3.1 But .................................................................................................................................. 18
I.2.2.3.2 Précautions ..................................................................................................................... 18
I.2.2.3.3 Principe ........................................................................................................................... 18
I.2.2.3.4 Schéma général du circuit de puissance ........................................................................ 19
I.2.2.3.5 Circuit de commande avec chaîne d’acquisition ............................................................ 20
I.2.2.3.6 Procédures des fonctionnements .................................................................................. 23
I.2.2.3.7 Fonction « Démarrage » - Acquisition des valeurs des grandeurs à mesurer ................ 24
I.2.2.3.8 Fonction « Génération » ................................................................................................. 24
I.2.3 Moteur asynchrone ....................................................................................................... 25
I.2.3.1 Présentation et symbole dans des schémas électriques [1] ................................... 25
I.2.3.2 Plaque signalétique [2] ......................................................................................... 26
I.2.3.3 Choix du moteur ................................................................................................... 26
I.2.4 Variateur de vitesse ...................................................................................................... 26
I.2.4.1 Principe d’un ALTIVAR ...................................................................................... 26
I.2.4.2 Caractéristiques électriques d’un ALTIVAR ....................................................... 27
I.2.4.3 Choix d’un Altivar ................................................................................................ 27
I.2.5 Dimensionnement du nouveau système de transmission mécanique........................... 28
I.2.5.1 Données et caractéristiques des éléments de transmission ................................... 28
I.2.5.2 Présentations schématiques du système................................................................ 29
I.2.5.3 Etapes de calcul .................................................................................................... 30
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page xiv
I.2.5.3.1 Diamètres primitifs des poulies ...................................................................................... 30
I.2.5.3.2 Paramètres spécifiques maximaux de courroie pendant le fonctionnement
« Démarrage » ................................................................................................................................. 31
I.2.5.3.3 Paramètres spécifiques maximaux de courroie pendant le fonctionnement «
Génération » .................................................................................................................................... 33
I.2.5.3.4 Synthèse des diagrammes et désignation de courroie .................................................. 35
I.2.5.3.5 Dimensionnement des axes ........................................................................................... 37
I.2.5.3.6 Désignation des circlips .................................................................................................. 39
I.2.5.3.7 Choix des roulements ..................................................................................................... 39
I.2.5.3.8 Dimensions de clavette .................................................................................................. 41
I.2.5.3.9 Adaptateur et flasque ..................................................................................................... 43
I.2.5.3.10 Dimensionnement des goupilles .................................................................................. 44
I.2.5.3.11 Dimensionnement des boulons .................................................................................... 45
I.2.5.3.12 Vérification des contraintes ......................................................................................... 46
I.2.6 Système de fixation du starter-generator ..................................................................... 47
I.2.7 Frein électromécanique ................................................................................................ 47
I.2.8 Appareillages électriques et sécurité ............................................................................ 48
I.2.8.1 Alimentation électrique ........................................................................................ 48
I.2.8.2 Contacteurs et relais .............................................................................................. 49
I.2.8.3 Sécurité et protection ............................................................................................ 52
I.2.8.3.1 Disjoncteurs .................................................................................................................... 52
I.2.8.3.2 Relais thermiques ........................................................................................................... 55
I.2.8.3.3 Contrôle des bruits ......................................................................................................... 55
I.3 Résultats .............................................................................................................................. 56
I.3.1 Matériels à fournir ........................................................................................................ 56
I.3.1.1 Bloc d’alimentation .............................................................................................. 56
I.3.1.2 Disjoncteurs .......................................................................................................... 56
I.3.1.3 Relais thermiques .................................................................................................. 56
I.3.1.4 Moteur d’entraînement MAS 1 ............................................................................. 56
I.3.1.5 Frein électromécanique ......................................................................................... 57
I.3.1.6 Relais .................................................................................................................... 57
I.3.1.7 Contacteurs et contacts auxiliaires ........................................................................ 57
I.3.1.8 Boutons poussoirs : alimentation et arrêt d’urgence des circuits de puissance .... 57
I.3.1.9 Poulies : P1 et P2 .................................................................................................. 57
I.3.1.10 Altivar ................................................................................................................... 58
I.3.1.11 Courroie ................................................................................................................ 59
I.3.1.12 Flasque porte-adapteur .......................................................................................... 59
I.3.1.13 Axe de la poulie n°2 ............................................................................................. 59
I.3.1.14 Roulements ........................................................................................................... 59
I.3.1.15 Circlips .................................................................................................................. 59
I.3.1.16 Goupilles ............................................................................................................... 60
I.3.1.17 Clavette ................................................................................................................. 60
I.3.1.18 Boulons ................................................................................................................. 60
I.3.1.19 Adapteurs : ATR et TWIN OTTER ...................................................................... 60
I.3.1.20 Support du starter-generator ................................................................................. 61
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page xv
I.3.2 Perspective du banc d’essai .......................................................................................... 61
I.4 Conclusion ........................................................................................................................... 62
CHAPITRE II. DESCRIPTION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE DE LA CHAINE
D’ACQUISITION .............................................................................................................................. 63
II.1 Introduction ......................................................................................................................... 63
II.2 Méthodologie de travail....................................................................................................... 64
II.2.1 Initiation sur les éléments de la chaîne d’acquisition et celle de commande ............... 64
II.2.1.1 Les capteurs .......................................................................................................... 64
II.2.1.1.1 Les caractéristiques des capteurs .................................................................................. 64
II.2.1.1.2 Les différents types de capteurs ................................................................................... 65
II.2.1.1.1 Schéma de principe d’un capteur industriel ................................................................. 66
II.2.1.1.2 Types d’erreur d’un capteur .......................................................................................... 66
II.2.1.2 La carte d'acquisition ............................................................................................ 66
II.2.1.2.1 Lectures d'entrées analogiques ..................................................................................... 68
II.2.1.2.2 Commande de sorties logiques (D0= Digital Output. 0 ou 1; 0[V] ou 5[V]) .................. 71
II.2.1.3 L'optocoupleur ...................................................................................................... 73
II.2.1.3.1 Symbole ......................................................................................................................... 74
II.2.1.3.2 Fonctionnement ............................................................................................................ 74
II.2.1.3.3 Caractéristiques ............................................................................................................. 74
II.2.1.3.4 Principales catégories d'optocoupleurs ........................................................................ 74
II.2.1.4 Les différents paramétrages de câblage ................................................................ 75
II.3 Conclusion ........................................................................................................................... 77
CHAPITRE III. ELABORATION DU PROTOTYPE ................................................................... 78
III.1 Introduction ...................................................................................................................... 78
III.2 Méthodologie de travail (solutions techniques) ............................................................... 79
III.2.1 Elaboration d’un prototype du banc d’essai ................................................................. 79
III.2.1.1 Présentation du prototype ..................................................................................... 79
III.2.1.2 Principe d’acquisition de la tension aux bornes de la MCC ................................. 80
III.2.1.2.1 Schéma de principe ...................................................................................................... 80
III.2.1.2.2 Relation entre les tensions Ut’ et Ut ............................................................................. 80
III.2.1.2.3 Manière d’acquisition ................................................................................................... 82
III.2.1.3 Principe d’acquisition de la vitesse de rotation de la MCC .................................. 82
III.2.1.3.1 Schéma de principe ...................................................................................................... 82
III.2.1.3.2 Relation entre les tensions n et Uv ............................................................................... 82
III.2.1.3.3 Manière d’acquisition ................................................................................................... 84
III.2.1.4 Principe d’acquisition de l’intensité de courant circulant dans la charge ............. 84
III.2.1.4.1 Schéma de principe ...................................................................................................... 84
III.2.1.4.2 Relation entre Ip et Uc ................................................................................................... 84
III.2.1.4.3 Manière d’acquisition ................................................................................................... 86
III.2.2 Elaboration du programme pour le prototype .............................................................. 87
III.2.2.1 Initiation sur le principe de base de l’API NI-DAQmx [9] .................................. 87
III.2.2.1.1 Présentation de NI-DAQmx .......................................................................................... 87
III.2.2.1.2 Concepts clés de NI-DAQmx ......................................................................................... 87
III.2.2.1.3 Principes des mesures .................................................................................................. 99
III.2.2.1.4 Applications courantes ............................................................................................... 102
III.2.2.1.5 Création d'une application en ANSI C ......................................................................... 108
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page xvi
III.2.2.2 Présentation du langage de programmation [18] ................................................ 108
III.2.2.3 Présentation de Qt creator [19] ........................................................................... 110
III.2.2.3.1 Architecture ................................................................................................................ 111
III.2.2.3.2 Outils de développement ........................................................................................... 114
III.2.2.4 Méthodes de programmation avec Qt ou autres [19] .......................................... 115
III.2.2.5 Conception du programme pour piloter le prototype du banc d’essai ................ 117
III.2.2.5.1 Structure du projet ..................................................................................................... 117
III.2.2.5.2 Description des deux IGU (Interface Graphique Utilisateur) ..................................... 117
III.2.2.5.3 Les procédures principales ......................................................................................... 120
III.3 Résultats ......................................................................................................................... 131
III.3.1.1 Choix des matériels ............................................................................................. 131
III.3.1.1.1 Choix de la carte d’acquisition ................................................................................... 131
III.3.1.1.2 Choix des capteurs...................................................................................................... 133
III.3.1.1.3 Choix du MAS ............................................................................................................. 134
III.3.1.1.4 Choix du MCC ............................................................................................................. 134
III.3.1.1.5 Choix de la charge ...................................................................................................... 134
III.3.1.1.6 Les relais ..................................................................................................................... 134
III.3.1.1.7 Les optocoupleurs ...................................................................................................... 134
III.3.1.1.8 Alimentations disponibles .......................................................................................... 134
III.3.1.1.9 Transmission mécanique par courroie ....................................................................... 134
III.4 Conclusion ..................................................................................................................... 135
CHAPITRE IV. ETUDE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX, LA FIBILITE ET LA
MAINTENANCE 136
IV.1 Etude d’impacts environnementaux .............................................................................. 136
IV.1.1 Contrôle des bruits et climatisation ............................................................................ 136
IV.1.1.1 Système de détection du bruit sonore ................................................................. 136
IV.1.1.2 Système de détection du bruit électromagnétique .............................................. 137
IV.1.1.3 Système de détection de vibration mécanique .................................................... 139
IV.1.1.4 Climatisation ....................................................................................................... 140
IV.1.2 Alertes et avertissements ............................................................................................ 140
IV.1.3 Clôture [28] ................................................................................................................ 142
IV.2 Etude de fiabilité ............................................................................................................ 143
IV.2.1 Hypothèses ................................................................................................................. 143
IV.2.2 Notion de la fiabilité .................................................................................................. 143
IV.2.2.1 Fiabilités des éléments constituant le banc d’essai ............................................. 144
IV.2.2.2 Valeur indicative de la fiabilité du système ........................................................ 144
IV.2.3 Maintenance du banc d’essai ..................................................................................... 144
IV.2.3.1 Maintenance de la partie mécanique ................................................................... 145
IV.2.3.1 Maintenance de la partie électrique .................................................................... 147
IV.2.3.2 Maintenance de la climatisation ......................................................................... 148
IV.2.3.3 Maintenances strictement systématiques ............................................................ 148
IV.3 Conclusion ..................................................................................................................... 150
CONCLUSION GENERALE .......................................................................................................... 151 BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................... a CD-ROM .............................................................................................................................................. a WEBOGRAPHIE................................................................................................................................. a
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page xvii
ANNEXES ............................................................................................................................................ I Annexe I. Facteur d’engrènement c1 ...................................................................................... I
Annexe II. Facteur de fonctionnement c2 ................................................................................ I
Annexe III. Facteur d’accélération c3 ....................................................................................... I
Annexe IV. Quelques poulies standard ................................................................................... I
Annexe V. Coefficients de sécurité liés au système de transmission ..................................... II
Annexe VI. Coefficient de sécurité d’une poutre sollicitée en contraintes composées ......... II
Annexe VII. Résistance élastique au cisaillement (ou glissement) ........................................ III
Annexe VIII. Dessin de définition : de l’axe de la poulie n°2, de l’adapteur et du flasque .... III
Annexe IX. Principales dimensions normalisées des clavettes ............................................... V
Annexe X. Catalogues des clavettes parallèles ...................................................................... VI
Annexe XI. Caractéristiques des quelques goupilles cylindriques ........................................ VII
Annexe XII. Critères de choix d’un relais thermique - Classe de déclenchement des relais
thermiques VII
Annexe XIII. Critères de choix des disjoncteurs ................................................................... VIII
Annexe XIV. Abaque de courroie AT et quelques catalogues de AT 10-100 ......................... IX
Annexe XV. Caractéristiques du MCC et du tachymètre ....................................................... IX
Annexe XVI. Représentation en perspective .......................................................................... X
Annexe XVII. Datasheet NI DAQ 6009 ................................................................................... XI
Annexe XVIII. Datasheet LEM LSTR 6-NP ............................................................................. XVI
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 1
INTRODUCTION
Pour Air Madagascar, la sécurité et le bien-être de ses clients sont des priorités incontournables.
C’est pourquoi la compagnie nationale malgache applique des mesures très rigoureuses pour la
maintenance de ses avions. Fidèle à cette politique de fiabilité, Air Madagascar est titulaire de la
certification de maintenance aéronautique PART-145 délivrée par les autorités européennes de
l’aviation civile incluant la maintenance en ligne du type A340. Au vu de ses capacités et de ses
compétences en matière de maintenance, la Direction Industrielle d’Air Madagascar assure la «
maintenance en ligne » des compagnies Air France à Madagascar.
Pourtant la compagnie se trouve en ce moment dans une période de crise. Face à ce problème, la
société est en difficulté, son budget de fonctionnement étant réduit, entre autre elle ne peut plus
s’engager à financer l’achat des nouveaux équipements et matériels qui sont indispensables pour la
réparation et la maintenance des avions.
L’acquisition d’un nouveau banc d’essai pour le STARTER-GENERATOR d’un TWIN OTTER et
d’un ATR est un atout pour améliorer la précision et la performance de la qualité de service au
niveau des mécanos de l’atelier électromécanique. Pourtant, la situation de Air Madagascar ne
permet pas de faire cet investissement, d’où l’objet d’une étude qui consiste à réhabiliter l’ancien
banc d’essai selon les nouvelles données bien ajustées et à jour aux deux types de STARTER-
GENERATOR des deux avions cités auparavant afin de réduire le coût d’investissement.
C'est pourquoi le choix du thème : « Etudes et amélioration d’un ancien banc d’essai de starter-
generator d’un TWIN OTTER pour pouvoir supporter une génératrice d’un ATR, au sein de
la société nationale malagasy de transports aériens Air Madagascar ».
Ainsi, l'objectif global de ce travail est la réhabilitation du banc d’essai à l’aide des nouvelles
technologies de pointes comme l’utilisation des composants plus performants et plus fiables, ainsi
que l’élaboration d’un programme pour l’acquisition et traitement des données.
Pour atteindre cet objectif global, il est indispensable d'avoir des connaissances sur les éléments
constitutifs du banc d’essai afin de les piloter ensuite.
Ainsi, les objectifs spécifiques sont d'une part la connaissance des composants qui constitue le banc
d’essai et d'autre part l’élaboration d’un programme pour piloter le système.
Pour la réalisation de ce travail, un prototype pour simuler le banc d’essai est donc indispensable.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 2
Nous avons divisé notre travail en quatre grandes parties bien distinctes :
- la première partie portera sur l’étude de tous les éléments constituants le système formé par
le banc et ses composants.
- dans la deuxième partie, nous porterons notre attention sur la description structurelle et
fonctionnelle de la chaine d’acquisition ;
- la troisième partie est focalisée sur l’élaboration du prototype ;
- et la dernière partie qui est la plus importante, l’étude de fiabilité du système ainsi que
l’étude des impacts environnementaux.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 3
PRESENTATION DE L’ESPA
Historique et localisation géographique
L'ESPA est une institution qui a fonctionné depuis 1973 sur la base des infrastructures héritées de
différents EEST de cette époque, tels que l'IUTI, l'ENTP et l'INTP.
C'est est un établissement supérieur rattaché à l'université d'Antananarivo. Anciennement dénommé
Etablissement d’Enseignement Supérieur Polytechnique (EESP), elle a reçu sa nouvelle appellation
par le Décret n°91-148 du 26 mars 1991 portant création des Ecoles Supérieure Polytechnique.
L'ESPA est située géographiquement au Campus de Vontovorona, à 20 km de la capitale sur la
RN1. Par contre son Administration Centrale est implantée à Ambohitsaina. Des laboratoires des
Départements Electronique et Télécommunications et un bloc technique, centre de production et de
travaux pratiques (fabrication mécanique,...) se trouve également à Ambohitsaina.
Missions de l'ESPA
L'Ecole Supérieure Polytechnique est un Etablissement d'Enseignement Supérieur rattaché à
l'Université. Elle a pour missions principales d'assurer :
La formation initiale : De techniciens supérieurs
D'ingénieur
La formation de 3ème cycle : Formation Doctorale : D.E.A. et Doctorat
Formation Professionnelle : Diplôme d'Etude Supérieure
Spécialisée (D.E.S.S.)
L'habilitation à diriger des recherches notamment en
matière de Sciences de l'Ingénieur.
Départements et filières de l’E.S.P.A
Du point de vue pédagogique, E.S.P.A. comprend des départements et des filières d’études dont
leur disposition correspond le tableau suivant.
Tableau 1. Départements et filières d'études à l'E.S.P.A
Options Mentions
Génie Civil
- Bâtiment et Travaux Publics
- Information Géographique et aménagement de Territoire
- Hydraulique
- Météorologique
Sciences de la Terre et
Environnement Minier
- Ingénierie Pétrolière
- Génie Géologique
- Ingénierie Minière
Génie de Procédés
Chimique et Industriel
- Génie de Procédés Chimique et Industriel
- Génie Mécanique et Industriel
- Génie Electrique
- Sciences et Ingénierie des Matériaux
Télécommunications
Electronique
- Télécommunications
- Electronique
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 4
PRESENTATION DE L’AIR MADAGASCAR
Air Madagascar est la compagnie aérienne nationale malgache. Créée en 1961 sous le nom de
MADAIR, elle prendra son nom définitif l'année suivante.
Depuis 1961, la compagnie aérienne nationale malgache Air Madagascar relie la Grande Ile au
monde entier, alors que ses nombreuses destinations domestiques contribuent au désenclavement et
au développement des différentes régions.
Sa Vision : être la Compagnie préférée en Afrique et la première dans l’Océan Indien
Sa Mission : servir de levier de développement économique de Madagascar
Ses Valeurs : Honnêteté, Intégrité, Respect, Excellence
Historiques
En 2002, frappée par la crise socio-politique nationale, la compagnie connaît des difficultés
importantes. Elle doit se séparer de ses deux Boeing 767(200 et 300). Un Boeing 767-300 loué à la
compagnie Blue Panorama assure pendant près d'un an ses liaisons long-courrier vers Paris CDG.
Air Madagascar est également exclue de la Chambre de Compensation de l'IATA. La certification
européenne de maintenance aéronautique JAR-145 est suspendue. Un contrat est alors passé avec
Lufthansa Consulting pour restructurer et redresser la compagnie.
En 2003, le redressement commence à porter ses fruits. Un appareil aux couleurs d'Air Madagascar
fait de nouveau son apparition : il s'agit d'un Boeing 767-300. La compagnie est de nouveau
réintégrée dans la Chambre de Compensation de l'IATA. La certification JAR-145 est de nouveau
acquise après audit effectué par les autorités de l'aviation civile européenne.
Après plusieurs années de perte, la compagnie renoue en 2003 avec les bénéfices.
En Octobre 2004, Air Madagascar obtient l'agrément EASA-PART 145 (qui remplace la
certification JAR-145), agrément de maintenance aéronautique européenne délivré par l'EASA, qui
atteste qu'Air Madagascar est habilitée à effectuer l'entretien d'aéronefs et d'équipements d'aéronefs
dont notamment les avions immatriculés dans un pays de l'Union Européenne.
En 2006, l’Obtention de la certification IOSA, réaffirmant la conformité d'Air Madagascar aux
standards internationaux de sécurité et de sûretés opérationnelles.
C'est un programme d'évaluation et de certification standard internationalement reconnu et qui fait
l’objet d’un audit tous les deux ans. Depuis cette obtention en 2006, la certification IOSA d’Air
Madagascar a depuis été renouvelée après chaque audit.
L'arrivée d'un ATR 42-500 neuf clôture le renouvellement de la flotte des ATR.
En 2011, l'Union européenne publie sa nouvelle liste noire qui interdit de vol dans son espace aérien
les deux Boeing 767-300 de la compagnie Air Madagascar desservant les aéroports de Paris et
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 5
Marseille. La compagnie elle-même n'est pas placée sur une liste noire, seuls le sont ses deux
aéronefs sus-cités.
Afin de rester présente sur la destination Europe, Air Madagascar loue dès Avril 2011 les services
d’Air Italy qui met à sa disposition un B767-200 ou un B767-300.
En août 2011, l'un des Boeing 767-300 (5R-MFG) est rendu au propriétaire.
Durant la même période, un Boeing 737-300 (l'ancien avion présidentiel 5R-MRM) entre en service
pour les vols régionaux et nationaux.
En septembre 2011, un Boeing 777-200ER est loué auprès d'EuroAtlantic, en remplacement du
B767 d’Air Italy, pour assurer les vols vers l'Europe comme solution provisoire.
La compagnie a acquis, en avril puis en juin 2012, deux nouveaux Airbus A340, qui assurent
désormais les vols long courrier vers l’Asie et l’Europe. Ces nouveaux appareils ont été acquis sur
la base d'un contrat de location-vente auprès d'Air France.
En 2013, Air Madagascar s’associe avec la compagnie islandaise Air Atlanta Icelandic pour
exploiter l’un des deux Airbus A340-300 sur l’Europe.
Actionnariat
L'État malgache : 89,56 %
Assurances ARO : 5,53 %
SONAPAR : 2,53 %
Air France : 1,65 %
Assurances Ny Havana : 0,32 %
Personnel d'Air Madagascar et privés : 0,39
Flotte actuelle
Airbus
Airbus A340-313X TF-EAB Il s'agit d'une location pour une durée de six ans. Acquis en ACMI
en 2012 avec Air France sous immatriculation Française en tant que F-GLZL, pour pouvoir
desservir l'Europe car la compagnie est maintenu sur l'annexe b de la liste noire européenne. Un
contrat d'ACMI a été renouvelé en 2013 avec la compagnie Air Atlanta Icelandic pour que
l'appareil puisse continuer à desservir l'Europe sous immatriculation Islandaise en tant que TF-
EAB : cn210 (ex F-GLZL chez Air France), réseau international
Airbus A340-313X 5R-EAA acquis en leasing en 2012 : cn319 ( ex F-GLZT chez Air France),
réseau international
Boeing
Boeing 737-3Z9 5R-MFL acquis en 2011 : cn24081/1515, (ex 5R-MRM Avion présidentiel),
réseau régional et domestique
Boeing 737-3Q8 5R-MFI acquis en 2003 : cn26301/2623, (ex N319FL chez Frontier Airlines),
réseau régional et domestique (Photo sur Airliners.net)
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 6
Boeing 737-3Q8 5R-MFH acquis en 1994 : cn26305/2651, réseau régional et domestique
ATR
ATR 72-500 5R-MJF acquis en 2005 : cn698, réseau régional et domestique (Photo sur
Airliners.net)
ATR 72-500 5R-MJE acquis en 2005 : cn694, réseau régional et domestique
ATR 42-500 5R-MJG acquis en 2006 : cn649, présenté au Salon aéronautique de Farnborough
sous l'immatriculation F-WWLG, réseau régional et domestique
ATR 42-320 5R-MVT acquis en 1996
De Havilland
De Havilland Canada DHC-6-300 Twin Otter 5R-MGF : cn482, réseau domestique
De Havilland Canada DHC-6-300 Twin Otter 5R-MGD : cn329, réseau domestique
De Havilland Canada DHC-6-300 Twin Otter 5R-MGC : cn328, réseau domestique
Piper Aircraft
Piper PA31-350 Navajo Chieftain 5R-MLA "Ankilabo"
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 7
Organigramme Général
La structure globale d’AIR MADAGASCAR est représenté par l’organigramme suivant :
Figure 1. Organigramme de la société nationale malagasy des transports aérien Air Madagascar
Direction
Industrielle
DI-ID
Direction Commerciale
Passagers
DC-CD
Direction Commerciale
Fret
DZ-FD
Direction Stratégie
et Planification
DU-JD
Direction Opérations
au Sol
DT-TD
Direction
Exploitation
DE-ED
Direction des Ressources
Humaines
DP-GD
Direction Administrative
et Financière
DF-BD
Responsable Système de Gestion de
la Qualité Maintenance
DG-QI
Responsable Système de Gestion de
la Qualité Opérations
DG-QM
DIRECTEUR GENERAL
DG-DD
Monsieur Haja RAELISON
Audit Interne
DG-AI
Coordinatrice
DG-DO
Communication
DG-DX
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 8
CHAPITRE I. ETUDES DE TOUS LES ELEMENTS CONSTITUANTS LE
SYSTEME FORME PAR LE BANC ET SES COMPOSANTS
I.1 Introduction
Réellement, il y a deux (2) starter-generator sur un avion (TWIN OTTER et ATR) dont chacun est
relié mécaniquement sur MT. Comme son nom indique, un starter-generator est à la fois « une
dynamo ou un générateur de courant continu ou une génératrice » et « un starter ou un démarreur ou
un moteur », d’où les fonctionnements que nous verrons ci-après. Sur avion, au début, l’un des
starter-generator est alimenté premièrement par une batterie ou une prise de parc, pour entraîner son
MT correspondant. Après avoir eu sa vitesse de ralenti, ce MT entraîne à son tour son starter-
generator afin que ce dernier puisse générer de courant pour charger la batterie et alimenter l’autre
starter-generator. Il faut répéter le même processus pour le démarrage de l’autre MT, mais
l’alimentation électrique est assurée par le starter-generator du MT déjà en marche. Quand tous les
MT sont en marche, le pilote augmente leur vitesse à la vitesse nominale. Dans ce cas, quelle que
soit la plage de vitesse des moteurs, celle des starter-generator doit être comprise entre 5 800 et
12 000 [tr.min-1]. Et, les génératrices ne doivent en aucun cas alimenter toute l’installation dans
l’avion à moins que sa vitesse de rotation ne soit pas comprise entre cette plage de vitesse.
Ensuite, un banc d’essai désigne généralement la modélisation en vue d’un test de l’environnement
de la bonne marche d’un système. Il se présente souvent sous forme d’un appareillage ou d’une
procédure qui permet d’évaluer la capacité d’un système à étudier ou à diagnostiquer. Donc, il est
primordial de configurer tous les matériels du banc d’essai et les systèmes de mesures et de
commandes aux ceux de la zone d’utilisation de systèmes à tester. Ce banc permet aussi les tests
d’autres matériels fonctionnant avec un starter-generator, comme des régulateurs statiques de
tension et des conjoncteurs-disjoncteurs différentiels.
D’ailleurs, le système de transmission mécanique utilisé actuellement est à engrenages, et utilisant
un variateur de vitesse mécanique. Comme tout système, le banc est soumis à des diverses
contraintes qui peuvent lui nuire et diminuer ensuite sa performance, par exemple : les contraintes
mécaniques, les contraintes chimiques et thermochimiques, etc. La contrainte thermochimique qui
provoque la corrosion. Et cette dernière amplifie la destruction dimensionnelle de composants
mécaniques des parties en contact mobile, d’où les bruits ou parasites constitués par des jeux
indésirables, des frottements, des vibrations, etc. En plus, le variateur de vitesse mécanique est
défaillant puisque la vitesse maximale voulue qui est de 12 000 [tr.min-1] n’est pas atteinte. Et, la
figure suivante montre le synoptique du banc actuel.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 9
Figure 2. Synoptique du banc actuel
Mais, d’après la solution proposée, bon nombre de parasites sont parvenus à être éliminés, et
certaines puissances et performance pourront être récupérées, telles que :
la puissance engendrée par le variateur de vitesse mécanique ;
la puissance absorbée par la plupart de frottement éliminé ;
la puissance de déséquilibrage : puissance perdue par le balourd ;
l’augmentation du rendement ; et
l’augmentation de puissance et de performance du banc.
Alors, au lieu d’utiliser le variateur de vitesse mécanique, un altivar est utilisé, un variateur de
vitesse électrique. Et, pour qu’il y ait conservation de l’énergie cinétique dans les parties
mécaniques, il faut employer un système de transmission synchrone à l’aide de courroies crantées.
De plus, le moteur asynchrone existant doit être entretenu pour augmenter au maximum possible
son rendement (ou même le remplacer). On utilise des accoupleurs fixes pour éviter les bruits et les
chocs entre l’axe menant (axe qu’on va utiliser ultérieurement) et l’axe mené (axe du starter-
generator) pendant les divers fonctionnements. La figure suivante montre la synoptique du futur
banc d’essai.
Figure 3. Synoptique du banc à concevoir
Enfin, afin de bien mener l’étude de la conception du banc, quelques hypothèses de départ sont
exigées, telles que :
La puissance du banc doit être capable de supporter un starter-generator d’ATR en surcharge ;
La vitesse de transmission mécanique est variable ;
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 10
Les commandes et les acquisitions de données sont numériques et/ou analogiques sauf la
commande de variation de vitesse qui doit être manuelle ;
Le banc d’essai : non déplaçable, climatisé à l’ambiance des installations industrielles, est situé
dans un endroit isolé du bruit électromagnétique et des champs électriques ;
en sécurité, surtout, pendant les périodes d’essais ;
Le système d’unités utilisé dans le calcul est MKSA s’il ne s’agit pas de précision. Sinon, les
éléments de calculs seront détaillés avant les applications numériques ; et
La conception du banc d’essai est conformément aux normes en vigueur surtout sur l’affinité de
mesures, la gestion de sécurité des biens matériels et du personnel, le bon fonctionnement et la
gestion de la maintenance.
I.2 Description technique et fonctionnelle des composants du système
I.2.1 Généralités sur les principaux matériels à tester sur le banc
Le banc d’essai à étudier permet de faire de tests et essais des éléments suivants : starter-generator
de TWIN OTTER et d’ATR, conjoncteur-disjoncteur différentiel et régulateur de tension statique.
I.2.1.1 Starter-generator
D’abord, un starter-generator est une MCC. Elle est réversible. En effet, au démarrage, le starter-
generator fonctionne en moteur électrique (starter) ; puis entraînée par le MT, elle fonctionne en
génératrice (dynamo), d’où l’appellation : « starter-generator » ou « dynamo-starter » qui signifie
aussi « démarreur-générateur ». Au premier temps, elle marche en moteur (fonctionnement
démarreur) en étant alimentée par une tension de 28[V]. Après avoir eu la vitesse de ralenti
considérée, elle est basculée en génératrice. La tension du courant de sortie d’un starter-generator en
fonctionnement générateur est régulée de 30 [V]. Les starters-generators sont conçus pour un débit
maximum de courant de 400 [A] pour un TWIN OTTER et de 800[A] pour un ATR, à des vitesses
de rotation comprises entre 5 800 et 12 000[tr.min-1].
Comme toute MCC, un starter-generator est constituée par un stator (ou inducteur) et un rotor (ou
induit) et une liaison électrique en rotation avec le rotor qui est assurée par le système balais-
collecteur. Il est un équipement auto-excité qui comporte 4 pôles principaux et 4 interpoles ; et, il
est refroidi par l’air provenant de la conduite d’entrée d’air et par un ventilateur à 4 pôles incorporé.
L’air se dégage à travers un tamis situé à l’arrière du starter-generator. Le starter-generator est
monté sur le banc d’essai à l’aide d’un collier spécial pour faciliter son ablocage.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 11
Dernièrement, si on observe bien le schéma détaillé d’un starter-generator ci-après, il n’y a aucun
contact à réaliser dedans en cours de fonctionnement. Mais ce sont seulement les circuits de
commande qui gèrent les jeux de contacts nécessaires pour obtenir le type de fonctionnement.
I.2.1.1.1 Figures et schéma d’un starter-generator :
Figure 4. Un starter-generator avec canalisation d'aération
Figure 5. Un starter-generator sans canalisation d'aération
Figure 6. Schéma détaillé d'un starter-generator
I.2.1.1.2 Caractéristiques des starter-generators
Tableau 2. Caractéristiques des starter-generator
Starter-generator Unité Pour TWIN OTTER Pour ATR
Puissance nominale kW 6 12
Débit nominal A 200 400
Débit maximal (pour une durée très brève) A 400 800
Vitesse de rotation tr.min-1 5 800 à 12 000 5 800 à 12 00
Tension à la génération V 30 30
Tension au démarrage V 24 24
Poids kg 14,5 29
Source : Plaques signalétiques des starter-generators
I.2.1.1.3 Eléments constitutifs principaux
Stator ou inducteur
Le stator est muni dans sa carcasse des bobines d’excitation (bobine parallèle et bobine série), d’une
bobine de commutation et d’une bobine de compensation. Il constitue l’inducteur parce qu’il
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 12
produit le champ magnétique continu en fonction démarreur et en fonction générateur. Il est
quadripôle pour un starter-generator d’un TWIN OTTER.
Rotor ou induit
Le rotor est constitué d’une carcasse magnétique, d’un collecteur et des enroulements qui sont
capable de supporter des intensités des courants admissibles de démarrage et de génération (par
exemple 400[A] en fonction démarreur et 200[A] en fonction générateur pour un starter-generator
de TWIN OTTER). En fonction moteur, le courant passant dans les enroulements du rotor provoque
un champ magnétique qui réagit avec celui permanent du stator pour faire tourner l'axe central
(Force de Laplace). Et, en fonction générateur, dans le bain du champ d’induction magnétique
continu et tourné par le MT, le rotor génère à ses bornes une tension continue. Pour un starter-
generator, cette dernière est de 30[V].
Balais et collecteur
L’ensemble balais et collecteur, assure la liaison électrique en rotation entre l’alimentation et
l’induit.
Figure 7. Balais
Figure 8. Balais et collecteur
Le collecteur est un ensemble des lamelles, qui sont les bornes des enroulements du rotor. En
fonction générateur, il devient un redresseur mécanique de tension induite dans les enroulements du
rotor en tension continue aux bornes de l’induit.
I.2.1.1.4 Fonctionnements
Moteur ou Démarreur
En fonction démarreur, le starter-generator peut être alimenté soit par les batteries soit par le groupe
de parc. Mais sur le banc, il est alimenté par une source de tension continue de 24[V]. L’élément
étant équipé d’un enroulement de démarrage en série, le démarrage s’effectue avec l’enroulement
shunt isolé ou encore avec une résistance de 50[Ω] branchée entre la borne positive (B+) et la borne
d’excitation génératrice (A+). Le but de cette résistance est de limiter la vitesse à vide du starter-
generator en cas d’une rupture de l’arbre d’entraînement. Donc, pour mieux entraîner les charges
mécaniques (constituées par le moteur asynchrone et le frein électromagnétique), la procédure du
démarrage se fait en deux temps, qui sont :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 13
premier temps : le starter-generator démarre à excitation composée (compound), c’est-à-dire,
l’excitation est en même temps série et parallèle (shunt) ; alors, le moteur tourne à petite vitesse
jusqu’à ce que la vitesse du moteur à ce temps de démarrage soit stable (premier point de
fonctionnement atteint).
deuxième temps : le starter-generator fonctionne à excitation série seulement ; le couple
augmente, et avec la même charge mécanique, la vitesse du moteur augmente aussi. Enfin, ce
dernier tourne jusqu’à ce qu’on obtient la vitesse de ralenti du MT qui est environ 15% de la
vitesse de rotation maximale (second point de fonctionnement atteint).
Générateur
En fonction générateur, l’excitation est parallèle et le starter-generator fournit un débit en courant
continu lorsqu’il tourne à des vitesses comprises entre 5 800 et 12 000[tr.min-1]. La génératrice peut
fonctionner normalement à l’aide d’un régulateur au carbone ou d’un régulateur statique.
I.2.1.2 Conjoncteur-disjoncteur différentiel
I.2.1.2.1 Principe
Figure 9. Schéma détaillé d'un CDD
Figure 10. Aperçu d’un CDD
D’abord, les conjoncteurs-disjoncteurs, connectent les starters-generators aux sources
d’alimentation, batterie principale ou groupe de parc (cas sur avion), lorsqu’elles fonctionnent en
démarreurs, et aux bus principaux (sur avion) ou aux liaisons aux charges (sur banc d’essai)
lorsqu’elles fonctionnent en génératrices. Chaque conjoncteur-disjoncteur comprend trois relais.
Ensuite, le relais n°1 se ferme à une tension minimum de 22[V] et s’ouvre à une tension de 18[V].
Il est alimenté à partir de la borne SW, ainsi que la bobine d’appoint du R2. Et en même temps, la
bobine de détection différentielle est connectée entre les bornes GEN et BAT du CDD. Lorsque la
tension de la génératrice devient supérieure de 0,35 à 0,65[V] à la tension batterie, R2 colle et excite
R3, qui se ferme à son tour. R2 est sensible aux courants inverses. Lorsque ces derniers atteignent
une valeur de 9 à 25 [A], sens borne BAT vers borne GEN, R2 est déclenché et déclenche aussi R3.
Lors d’une commande de démarrage, une tension de 28[V] est directement appliquée à la borne
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 14
APP, ce qui a pour effet d’exciter R3 et de relier la borne BAT à la borne GEN, pour l’alimentation
du starter-generator en fonction démarreur.
De plus, lorsque le circuit démarrage n’est plus alimenté R3 s’ouvre. R3 étant collé, la borne IND
du CDD est alimentée en 28[V]. Cette borne est utilisée pour l’alimentation de signalisation (sur
avion : DP-K5 ou DP-K6). Ceci explique l’extinction de la fonction « générateur » au cours de la
séquence de démarrage.
Enfin, l’essai des contacts pour « démarreur » et « générateur » et l’essai différentiel sont pourvus
pour un CDD.
I.2.1.2.2 Essai différentiel
L’essai permet de vérifier si le circuit de charge, constitué par les relais R2 et R3, est en bonne
marche. Il consiste à activer le relais R3 s’il y a une ddp entre les bornes GEN et BAT. La tolérance
maximale de ce ddp est de 0,5[V] (|UGEN-UBAT| ≤ 0,5[V]). Tant que cette dernière est respectée, le
relais R3 n’est pas activé par le système. La procédure de l’essai est comme la suivante :
Premièrement, la borne GEN est reliée à une source de tension continue de UGEN = 28[V] et la borne
BAT à une autre source de tension continue variable UBAT inférieure à UGEN, de l’ordre de 22 à 28 [V].
Deuxièmement, la tension UBAT est variée progressivement dans la plage de 22 à 28[V].
Troisièmement, à une tension UBAT = 22[V] ou à 20% de décharge d’une batterie, le relais R3 est
activé en reliant les bornes BAT et GEN ; sur avion, cela signifie chargement de la batterie. Et, à
partir de 27,5[V] (c’est-à-dire, sur avion, la batterie est chargée), le relais R3 est désactivé.
I.2.1.3 Régulateur de tension
Un régulateur de tension régule la tension de sortie d’un starter-generator de 28,5[V] quelle que soit
la vitesse de rotation, la température et la charge. Ce régulateur de tension est statique.
Chaque régulateur comporte un circuit d’équilibrage qui assure une répartition correcte des charges
entre les deux génératrices (sur avion) ; en fonctionnement en parallèle de ces dernières, leurs
charges ne doivent pas différée plus de 20[A].
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 15
Figure 11. Schéma détaillé d'un régulateur de tension
Enfin, l’essai de régulation consiste à vérifier le bon fonctionnement des éléments internes du
régulateur.
I.2.2 Différents tests sur le banc d’essai
I.2.2.1 Test de régulateur
I.2.2.1.1 But
Le but de ce test est d’assurer le bon fonctionnement d’un régulateur quelles que soient la variation
de charge et la variation de la tension de sortie du starter-generator (qui représente la variation de la
vitesse d’entraînement). Et ce bon fonctionnement s’agit sur les principaux critères suivants :
l’asservissement en tension d’excitation shunt (UAD) de manière à toujours garder la tension de
sortie du starter-generator ; et
le respect de la qualité du temps de réponse de la tension de sortie.
Figure 12. Schéma bloc de la régulation de tension
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 16
I.2.2.1.2 Schéma de montage et étapes de l’essai
Figure 13. Schéma électrique du régulateur
Un régulateur de tension peut être testé seul sur le banc d’essai. En tenant compte la figure 13 ci-
dessus, les étapes à suivre pendant ce test sont dans l’organigramme ci-après.
Figure 14. Organigramme du test d’un régulateur
On note que les régulateurs ne fonctionnent pas au moment de démarrage. Ils ne s’interviennent
qu’au fonctionnement « générateur » des starters-generators.
I.2.2.2 Test de CDD
I.2.2.2.1 But
C’est de connaitre l’état de fonctionnement des trois relais principaux CDD lors des fonctions «
démarreur » et « générateur » d’un starter-generator.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 17
I.2.2.2.2 Schéma de montage et étapes de l’essai
Figure 15. Schéma électrique du CDD
Un CDD marche toujours aussi en fonction « démarreur » qu’en fonction « générateur » d’un
starter-generator. Il peut être testé seul sur le banc tel qu’un régulateur de tension. Alors le test se
procède en deux essais dont les étapes correspondantes sont les suivantes :
Figure 16. Organigramme du test d'un CDD
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 18
I.2.2.3 Test de starter-generator
I.2.2.3.1 But
C’est pour vérifier la performance et la fiabilité d’un starter-generator, qui sont déterminées par les
éléments suivants :
le couple de démarrage lors de la fonction « Démarrage » ;
les temps des réponses pour atteindre les points de fonctionnement lors de la fonction
« Démarrage » ;
la tenue de la tension de sortie ; et
l’aptitude de générer un débit maximum de courant pendant une durée bien déterminée.
I.2.2.3.2 Précautions
En premier lieu, avant tout essai, il est primordial de vérifier bien l’état du banc. C’est pour éviter
l’arrêt de l’essai en cours de fonctionnement.
En deuxième lieu, avant de monter un starter-generator sur le banc d’essai, il faut qu’elle passe
d’abord des vérifications préliminaires telles que :
la mesure de la résistance d’isolement entre masse (circuit magnétique) et enroulement
(circuit électrique) pour le rotor et pour le stator ;
l’état de la machine et son isolation électrique ;
la propreté ;
la vérification des portées des balais ; et
le contrôle des caractéristiques électriques des enroulements (pour vérifier leur degré de
dégradation sur la conduction électrique) ainsi que leur esthétique (état de vernissage).
I.2.2.3.3 Principe
Premièrement, le starter-generator alimenté par une source de tension continue de 28[V], entraîne
une charge mécanique (composée de l’inertie du moteur asynchrone et du frein mécanique)
correspondant au couple résistant de MT au démarrage.
Deuxièmement, on laisse tourner le mécanisme jusqu’à ce que la vitesse du starter-generator
atteigne la vitesse de rotation correspondant à celle de ralenti du MT, qui est environ de 15% de Ng.
La procédure du démarrage se fait en deux temps pour mieux entraîner la dite charge mécanique
sans avoir un pic de courant important. Au premier temps, le starter-generator démarre à petite
vitesse et à excitation composée (compound), c’est-à-dire, l’excitation est en même temps série et
parallèle (shunt). Au deuxième temps, l’excitation parallèle est non alimentée et le moteur tourne à
excitation série, ce qui implique une augmentation de vitesse.
Dernièrement, le but de ce test est de connaître la performance d’un starter-generator en
fonctionnement moteur à courant continu. Et, on recueille les valeurs en temps réel : du couple, de
la vitesse, du courant, de la vibration et de la température.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 19
I.2.2.3.4 Schéma général du circuit de puissance
Figure 17. Schéma du circuit de puissance
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 20
I.2.2.3.5 Circuit de commande avec chaîne d’acquisition
Figure 18. Schéma du circuit de commande avec chaîne d'acquisition
Tableau 3. Désignation des capteurs
Capteur Utilisation
c1 Capteur de la tension régulée
c2 Capteur de la tension variable
c3 Capteur de tension de la charge
c4 Capteur de tension de démarrage du starter-generator
c5 Capteur de vitesse du starter-generator
c6 Capteur de température du starter-generator
c7 Capteur de courant de la charge
c8 Capteur de couple de freinage
c9 Capteur de température de la charge
Kp Capteur de mise sous tension du banc d’essai
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 21
Figure 19. Schéma du circuit de commande au niveau optocoupleurs et relais
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 22
Figure 20. Schéma du circuit de commande au niveau contacteurs
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 23
I.2.2.3.6 Procédures des fonctionnements
Un starter-generator doit être monté sur le banc avec un régulateur et un CDD. Le test d’un starter-
generator est composé par les fonctions « Démarrage » et « Génération » dont la seconde fonction
passe immédiatement après la première. Et, les étapes de la procédure suivent les unes après les
autres selon l’organigramme suivant :
Figure 21. Organigramme du test d'un starter-generator
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 24
I.2.2.3.7 Fonction « Démarrage » - Acquisition des valeurs des grandeurs à mesurer
La performance d’un MCC est définie sur :
la courbe de couple en fonction de la vitesse de rotation ;
les courbes des courants absorbés (induit et inducteur) en fonction de la vitesse de rotation ;
la tension d’alimentation et le rendement ; et
le temps de réponse en couple et en vitesse de rotation.
Il est de tout intérêt d’acquérir des valeurs en temps réel du couple, de la vitesse de rotation, du
courant et de la tension.
I.2.2.3.8 Fonction « Génération »
Principe
La fonction « Génération » suit immédiatement la fonction « Démarrage ». Tout en gardant la
vitesse de ralenti, on augmente manuellement la vitesse de rotation du MAS (à l’aide d’un altivar)
pour obtenir une vitesse de rotation du starter-generator inclue dans la plage de vitesse.
Puis, on augmente la charge du starter-generator en augmentant la valeur de la résistance du groupe
de résistances. Et, on recueille les valeurs des grandeurs physiques telles que : la température du
starter-generator, la température ambiante de la salle, la température du groupe de résistances, la
tension de sortie et le courant débité par le starter-generator, la vitesse de rotation, le couple moteur,
etc.
Et, les buts de la fonction « Génération » sont de :
faire tourner le starter-generator à une certaine vitesse pendant une durée donnée ;
varier la vitesse de rotation dans la plage de vitesse ;
recueillir les valeurs en temps réel des grandeurs physiques du starter-generator et ses environs ; et
donner des représentations numériques (chiffres) et/ou graphiques (courbes) comme outils d’aide
à la prise de décision sur la gestion de la maintenance, par exemple, les rendements du starter-
generator et du banc, courbes des paramètres pour le starter-generator.
Acquisition des données
La performance d’un starter-generator en fonction « Génération » est définie par :
la tension de sortie ;
l’intensité de courant à cette tension ;
l’intensité de courant maximale ; et
les pertes de puissance à vide et en charges.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 25
D’où, pour le starter-generator, il faut capter les valeurs de la tension de sortie et du courant. A
noter que la fonction « Génération » doit suivre immédiatement la fonction « Démarrage » et
l’essai doit atteindre les valeurs maximales des grandeurs physiques, comme, la vitesse maximale et
l’intensité de courant maximale pendant la période maximale donnée pour un essai, etc.
I.2.3 Moteur asynchrone
Un moteur asynchrone ou MAS est un convertisseur électromécanique classifié parmi les
actionneurs électriques ; alimenté par l’énergie électrique, il génère de l’énergie mécanique sous
forme de couple sur l’arbre du rotor. Sur le banc d’essai, le MAS est utilisé comme source d’énergie
mécanique, il remplace le MT.
I.2.3.1 Présentation et symbole dans des schémas électriques [1]
Figure 22. Un moteur asynchrone
Figure 23. Symbole d’un MAS à rotor
bobiné
Figure 24. Symbole d'un MAS à cage
d'écureuil
Figure 25. Schéma détaillé d'un MAS à rotor bobiné à bagues
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 26
I.2.3.2 Plaque signalétique [2]
Tableau 4. Caractéristiques du MAS sur le banc actuel
Constructeur MOTEURS CH. ROULAND Puissance utile 25[HP] ou
18,4[kW]
Classification Moteur Asynchrone Triphasé Fréquence 50[Hz]
Type LC 160 OTO Vitesse de rotation 1 400[tr.min-1]
Numéro de série 571380 Facteur de
puissance Cos φ = 0,87
Classe
d’isolation thermique F Rendement ηM = 0,87
Norme NF C 51 – 111
Couplage étoile Tension : 220 [V] Courant 64[A]
Couplage triangle Tension : 380[V] Courant 37[A]
I.2.3.3 Choix du moteur
La puissance active de notre MAS sur le banc actuel est de 25[HP] ou 18,4[kW]. Or, la puissance
maximale voulue pour le banc doit être légèrement supérieure à la puissance maximale d’un starter-
generator d’ATR qui a pour valeur de 24[kW]. Si on garde ce MAS, l’essai d’un starter-generator
de TWIN OTTER est possible jusqu’à son débit maximal de courant ; mais pour l’essai d’un starter-
generator d’ATR, le courant est limité à environ 600[A] (qui est très inférieur à 800[A]). Donc,
pour atteindre le débit maximal de courant des starters-generators d’ATR, il faudrait changer de
moteur de puissance standard environ à 30[kW].
I.2.4 Variateur de vitesse
Un ALTIVAR est un matériel électronique de puissance servant à varier la vitesse de rotation d’un
MAS grâce à la variation de la fréquence de la tension d’alimentation. Il est très pratique pour le
démarrage progressif d’un MAS et pour l’entraînement à plusieurs gammes de vitesse de rotation.
I.2.4.1 Principe d’un ALTIVAR
Son but principal dans une installation est de varier la fréquence de tension en aval de lui, d’où, la
rotation du moteur varie aussi à son tour.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 27
Figure 26. Synoptique d’un altivar
I.2.4.2 Caractéristiques électriques d’un ALTIVAR
Un altivar est caractérisé principalement par les grandeurs électriques suivantes :
tension d’entrée et tension de sortie U : c’est la tension efficace de l’alimentation du circuit ;
fréquence d’entrée fe : c’est la fréquence normalisée de l’installation en amont de l’altivar ;
fréquence de sortie fs ou f : c’est la fréquence de la tension de sortie de l’altivar ;
puissance P : c’est la puissance électrique de l’altivar. Ce puissance ne doit pas être inférieure
à celle de l’installation en aval de l’altivar ; et
plage de fréquence : c’est l’ensemble des fréquences de sortie disponible. Elle peut être
désignée aussi par gamme de vitesse, qui est un coefficient multiplicateur de vitesse.
De plus, il y a aussi d’autres caractéristiques comme la température ambiante, nature de commande,
humidité relative de fonctionnement, indice de protection, etc.
I.2.4.3 Choix d’un Altivar
Le variateur de vitesse sur le banc actuel est un variateur de vitesse mécanique, et il est déjà
défectueux. Actuellement, la société Air Madagascar dispose d’un variateur ALTIVAR VP3
BM501 dont les caractéristiques électriques sont mentionnées dans le tableau suivant :
Tableau 5. Caractéristiques de l’ALTIVAR VP3 BM501 [3]
Moteur Variateur de vitesse Ligne
Puissance
380[V],
50[Hz]
Reference Puissance
Courant
nominal
Inv
Courant
transitoire
maximal
60[s]
Puissance totale
dissipée à la
charge nominale
Courant
kW Altivar kVA A A W A
18,8 VP3 BM501 28 37 40,7 620 57
La puissance de l’altivar est 18,5[kW]. Il peut être utilisé pour le MAS sur le banc actuel, mais, son
utilisation limite l’essai des starters-generators d’ATR au débit de courant environ 600[A]. Donc,
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 28
cet altivar n’est pas utilisable car il est peu puissant pour les starters-generators d’ATR et en plus il
se pourrait qu’il soit engagé au laboratoire hydraulique.
I.2.5 Dimensionnement du nouveau système de transmission mécanique
Le nouveau système de transmission mécanique sera constitué par courroie et poulies synchrones. Il
a un rapport de vitesse constant ; mais pour obtenir la plage de vitesse qu’on doit tourner le starter-
generator, on utilise l’altivar.
I.2.5.1 Données et caractéristiques des éléments de transmission
a. Starter-generator
Tableau 6. Quelques caractéristiques utiles d'un starter-generator d'ATR [4]
Diamètre du rotor dR = 80[mm]
Masse du rotor mRDYN = 6,5[kg]
Tension maximale de sortie du starter-generator U = Umax = 30[V]
Courant maximal de sortie du starter-generator (cas d’un ATR) I = Imax = 800[A]
Vitesse minimale en fonction « générateur » nDmin = 5 800[tr.min-1]
Vitesse maximale en fonction « générateur » nDmax = 12 000[tr.min-1]
Rendement ηD = 0,98
b. Batterie auxiliaire Tableau 7. Quelques caractéristiques utiles d'une batterie auxiliaire [5]
Tension Ubat = 24[V]
Quantité d’électricité Qbat = 3,6[Ah]
c. Courroie [6]
Tableau 8. Différents facteurs utilisés dans des dimensionnements de courroies
Facteur d’engrènement (Annexe I) c1 = 6
Facteur de fonctionnement (Annexe II) c2 = 1,7
Facteur d’accélération (Annexe III) c3 = 0,1
d. Moteur asynchrone
Les caractéristiques mentionnées dans le tableau suivant sont proposées après études préliminaires
du système entier effectuées.
Tableau 9. Quelques caractéristiques utiles du MAS recommandé
Puissance nominale à 50[Hz]
PN [kW]
Vitesse nominale
nM [tr.min-1]
Tension nominale
UN [V]
Facteur de puissance
cosφ
30 1 400 380 0,85
Rendement
ηD [%]
Vitesse maximale
nMmax [tr.min-1]
Diamètre du rotor
dRM [mm]
Masse du rotor
mRMAS [kg]
90 2 000 200 65
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 29
e. Altivar Tableau 10. Caractéristiques électriques recommandées de l'altivar
Puissance minimale de l’altivar
PAltivar = PN [kW]
Tension de service
Ue, Us [V] Plage (ou gamme) de vitesse
30 380 0,5 à 1,5
Il se peut que cette gamme de vitesse ne soit pas trouvée. Donc, dans ce cas ne pas utiliser tout
simplement les gammes supérieures à 1,5.
f. Autres données utiles Tableau 11. Quelques données expérimentales
Premier temps de démarrage en fonction « démarreur » tDEM = 14[s]
Deuxième temps de démarrage en fonction « démarreur » tDEM = 3[s]
Vitesse de rotation du starter-generator correspond à celle de ralenti
du MT nmin=nralenti=5600[tr.min-1]
Entraxe e = 500[mm] Source : Données expérimentales obtenues pendant le stage pratique au sein de l’Air Madagascar
I.2.5.2 Présentations schématiques du système
Présentation au repos
Présentation en fonction « démarreur »
Figure 27. Présentation du banc en fonction "démarreur"
En fonction « Démarrage » du banc d’essai,
réaliser la liaison pour que le couple
résistant additif du frein mecanique soit
entrainé par le starter-generator. En ce
moment, la liaison est ouverte.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 30
Présentation en fonction « générateur »
Figure 28. Présentation du banc en fonction "générateur"
Mais dans la deuxième fonction,
brancher la charge résistive électrique
pour tester le starter-generator, d’où la
fermeture de la liaison . Et la
liaison est désactivée car l’unique
charge du MAS est le f.c.é.m du starter-
generator.
I.2.5.3 Etapes de calcul
I.2.5.3.1 Diamètres primitifs des poulies
Rapport de transmission du système courroie + poulies
Les conditions suivantes doivent être respectées :
1ère condition : la vitesse de rotation maximale du starter-generator doit être supérieure ou
égale à celle limite du MAS ; c’est-à-dire :
Et, que le coefficient maximal de la gamme de vitesse est de :
2ème condition : la vitesse de rotation minimale du starter-generator doit être disponible.
Donc, le coefficient minimal de la gamme de vitesse est de :
Diamètres des poulies
Prendre pour d02 = 49,110[mm], une valeur normalisée qui est proche de ceux des starters-
generators. La poulie comporte 16 dents.
Donc, le diamètre de l’autre poulie est donné à partir de son nombre de dents qui est obtenu par la
formule :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 31
Ce qui implique une valeur de diamètre d01 = 303,760[mm] .
Maintenant, déterminons la courroie à utiliser. La nature et les dimensions de cette courroie sont
définies par les paramètres spécifiques suivants :
l’état du mouvement pendant le fonctionnement : mouvement avec choc ou pas ;
la vitesse de rotation de courroie : qui est la vitesse de rotation maximale de la courroie
ncourroieDEM (ncourroieGEN) pendant le fonctionnement « Démarrage »
(« Génération ») du banc d’essai ; et
l’intensité de la force spécifique tangentielle par dent engagée : qui est la force périphérique
spécifique maximale FpsDEM (FpsGEN).
Pour connaître la nature ainsi que les dimensions de courroie à utiliser, procéder aux étapes des
calculs suivantes.
I.2.5.3.2 Paramètres spécifiques maximaux de courroie pendant le fonctionnement
« Démarrage »
Calculer la et la ncourroieDEM pendant le fonctionnement « Démarrage » du banc d’essai.
Figure 29. Représentation du système des forces au niveau de la poulie n°2 pendant la période de Démarrage
Puissance maximale à transmettre
Au démarrage, la batterie auxiliaire démarre un MT de l’avion. Donc, d’après la TCE, on peut
écrire :
Applications numériques :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 32
Couple maximal au fonctionnement « Démarrage »
Le couple s’exprime par la formule suivante :
Applications numériques :
Force tangentielle maximale du fonctionnement « Démarrage »
Son expression est :
Les valeurs des coefficients de sécurité et sont données par le tableau dans l’Annexe V.
Applications numériques :
Force périphérique spécifique maximale de courroie pendant le fonctionnement
« Démarrage »
Applications numériques :
Longueur de courroie et rapport de rotation
Ces grandeurs sont nécessaires pour déterminer la vitesse de rotation de courroie.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 33
La longueur de courroie est donnée par la formule :
Applications numériques :
La longueur normalisée est de Lcourroie = 1 600[mm].
Ainsi, le rapport de rotation entre la vitesse de rotation de la poulie n°2 (la plus petite poulie) et
celle de la courroie, s’exprime :
Applications numériques :
Vitesse de rotation de la courroie :
La vitesse de rotation de courroie aide à la sélection de la nature et la largeur de la courroie, dont sa
formule est :
Applications numériques :
I.2.5.3.3 Paramètres spécifiques maximaux de courroie pendant le fonctionnement «
Génération »
Calculer ici la FpsGEN et la ncourroieGEN pendant le fonctionnement « Génération » du banc d’essai.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 34
Puissance maximale à transmettre
Pendant le régime maximal d’un starter-generator d’ATR est obtenue la puissance maximale durant
ce fonctionnement. D’ailleurs, la transmission qui est synchrone, donne un rendement égal à
1.Donc, l’expression de cette puissance est la suivante :
Applications numériques :
Couple maximal au fonctionnement « Génération »
Son expression est identique à celle du fonctionnement « Démarrage ».
Applications numériques :
Force tangentielle maximale du fonctionnement « Génération »
Applications numériques :
Force périphérique spécifique maximale de courroie pendant le fonctionnement
« Génération »
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 35
Applications numériques :
Vitesse de rotation de la courroie :
L’expression de la vitesse de rotation de la courroie en fonctionnement « Génération » est identique
à celle du fonctionnement « Démarrage ».
Applications numériques :
Le rapport de rotation est invariable, donc Npoulie/courroie = 10,369, et nDmax = 12 000[tr.min-1].
I.2.5.3.4 Synthèse des diagrammes et désignation de courroie
On a obtenu, d’après les calculs précédents, la synthèse suivante :
Tableau 12. Synthèse des calculs
Fonctionnement Force périphérique spécifique Vitesse de rotation de la courroie
Démarrage
Génération
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 36
Figure 30. Synthèse des diagrammes [6]
Cette synthèse des diagrammes nous permet de choisir le type de denture AT.
Figure 31. Abaque de sélection de largeur pour les courroies dentées du type AT10 [6]
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 37
Cet abaque renforce la détermination des caractéristiques de la courroie à utiliser, qui
sont mentionnées dans le tableau suivant.
Tableau 13. Caractéristiques de la courroie
Type de denture Pas métrique de denture Largeur de la courroie
Courroie dentée AT 10[mm] 100[mm]
La désignation de la courroie utile est :
Tableau 14. Désignation de la courroie
Type de denture Pas de denture Largeur de la courroie Longueur
Courroie dentée
Désignation
Ainsi, les désignations des poulies sont :
Tableau 15. Désignation des poulies
Diamètre primitif
[mm]
Largeur
[mm]
Nombre de dents
[dents]
Représentation
graphique
Poulie n°1 ou P1
Poulie n°2 ou P2
I.2.5.3.5 Dimensionnement des axes
Des axes à clavettes sont proposés pour les deux poulies.
Condition de rupture
Il faut que la contrainte de cisaillement des dents en contact avec la poulie soit inférieure à celle de
torsion de l’axe d’entrainement de la poulie n°2 (coté Starter-generator).
Diamètre de l’axe de la poulie nº1
La poulie n°1 est fixée directement sur l’axe du moteur asynchrone. Ce dernier est donc déjà
dimensionné pour supporter la force maximale développée par le MAS. En faisant le calcul de
contrainte admissible de l’axe du rotor du MAS, il peut supporter Rt, sous puissance nominale et
avec son diamètre de 25[mm].
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 38
Diamètre minimal de l’axe de la poulie nº2
Condition de résistance
Contrainte maximale de torsion
Contrainte maximale de flexion
Limite élastique de cisaillement
Les expressions (17), (18), (19) et (20) donnent la nouvelle formule suivante :
Puis, l’expression de daxe est obtenue :
Applications numériques
(Annexe VIII)
(Annexe VI) (Annexe VII)
Le diamètre de la plus petite section le long de l’axe est donc de daxe = 30[mm].
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 39
Des circlips et des épaulements sur l’axe sont utilisés afin de bloquer le glissement longitudinal des
roulements et la poulie n°2. (Voir figure de l’axe dans l’Annexe VIII)
I.2.5.3.6 Désignation des circlips
On a daxe = 30[mm], ce qui nous conduit à choisir les circlips extérieurs dont les caractéristiques
sont données par le tableau suivant :
Tableau 16. Caractéristiques des circlips extérieurs à utiliser [13]
Présentations Désignation
Diamètre de l’axe
Diamètre intérieur
Diamètre extérieur
Largeur
Epaisseur
32 29,6 43 3,6 1,5
I.2.5.3.7 Choix des roulements
Parce qu’il n’y a aucune force axiale, alors employer deux roulements de type BC ; c’est-à-dire,
des roulements à une rangée de billes à contact radial.
Le choix d’un roulement est défini souvent par les éléments suivants :
le diamètre de l’alésage ;
la vitesse de rotation nominale ;
la charge statique de base C0 en N (charge admissible) ; et
la charge dynamique de base C en N (charge admissible).
En observant la figure de l’axe dans l’Annexe VIII, les parties pour les roulements sont usinées
au diamètre de 35[mm], puisque les roulements d’alésage de 32[mm] ne sont pas disponibles.
Etude des forces de l’axe dans le plan xOy
L’axe est en équilibre dans ce plan car aucune force ne lui est soumise.
Etude des forces de l’axe dans le plan xOz
L’axe est en rotation suivant l’axe (Ox). Mais il est en équilibre dans le plan xOz. Soit la figure
suivante :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 40
Figure 32. Bilan des forces dans le cas réel
Pour mieux faire le calcul, modéliser la figure ci-dessus par une poutre horizontale, sollicitée par
trois forces parallèles.
Figure 33. Bilan des forces modélisé en poutre
Equilibre des forces
Suivant l’axe (Oz) :
Equilibre des moments
Comme l’axe est en équilibre dans le plan xOz, alors la somme des moments des forces appliquées
par rapport à un point de l’axe, est nulle.
Prendre le point (B) comme centre des moments, donc :
Les expressions (23) et (24) donne les deux équations à deux inconnues (F2 et F3) suivantes :
En résolvant le système d’équations ci-dessus, est obtenu ce qui suit :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 41
Applications numériques
En régime dynamique maximale, le roulement n°1 (coté poulie n°2) est soumis à une force radiale
de F2 = 5 153,260[N], tandis que le roulement n°2 (coté starter-generator) est soumis à une force
radiale de F3 = 1 811,449[N].
Tableau 17. Bilan des forces appliquées sur l'axe
Forces Point d’application Direction Sens Intensité
(A) | ↓
(B) | ↑
(C) | ↓
Avec les forces dynamiques F2 et F3 mentionnées dans le tableau ci-dessus, et pour une vitesse de
rotation de 12 000[tr.min-1] et un diamètre d’alésage de 35[mm], utiliser deux roulements comme
celui désigné par le tableau suivant :
Tableau 18. Caractéristiques des roulements [7]
Roulements ouverts
: Charge statique de base
: Charge dynamique de base
[mm]
[mm]
[mm]
[mm]
[mm]
[mm]
35 55 10 38,6 51,4 0,60 5 900 9 600 12 500 14 000
I.2.5.3.8 Dimensions de clavette
Dû au couple moteur et au couple résistant, la clavette est sollicitée par la contrainte de cisaillement.
La force de cisaillement est la force et la section sous contrainte est
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 42
Considérer une clavette. Puis, après le calcul, la section obtenue désignera la clavette ou les
nombres de rainures à utiliser selon leur propriété mécanique.
Figure 34. Disposition de la clavette
Condition de résistance
Détails de calcul
D’après le tableau des clavettes normalisées dans l’Annexe X, la largeur de la clavette est imposée à
10[mm]. Donc, il reste à trouver la valeur de la longueur active dont l’expression est la suivante :
Applications numériques
Alors, la longueur active de la clavette est de .
Désignation de la clavette
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 43
Donc, il faut utiliser une clavette de (Annexe X).
Figure 35. Dessin de la clavette
I.2.5.3.9 Adaptateur et flasque
L’adapter est l’élément qui permet la liaison solidaire en rotation de l’axe et la tête du starter-
generator. La figure proposée suivante montre son montage sur l’axe.
Figure 36. Montage proposé pour la fixation de l'adapteur
Figure 37. 3D de l'adapteur
Figure 38. Dessin de l'adapteur (Annexe VIII)
Ensuite, la figure 32 montre que l’adapteur est fixé sur un flasque montée sur l’axe. Leur mode de
fixation se fera alors par boulons avec tête à centrage.
Enfin, pour éviter l’excentricité du flasque et l’axe, il faut faire un montage de deux goupilles
perpendiculaires comme dans la figure suivante.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 44
Figure 39. Disposition des emplacements des goupilles
I.2.5.3.10 Dimensionnement des goupilles
Figure 40. Disposition des goupilles
Tout d’abord, utiliser deux goupilles montées sur l’axe dont leurs directions sont
perpendiculaires. Choisir ce type de montage afin d’éviter l’excentricité entre l’axe et le flasque.
Condition de résistance
Noter que la résistance au non-matage du flasque porte-adapteur est supérieure à celle admissible
des goupilles et des boulons.
Détails des formules
Utilisant les expressions ci-dessus, on peut écrire :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 45
Applications numériques
Désignation des goupilles (Annexe XI)
En cas de régime maximal, avec dg = 5[mm] la contrainte de cisaillement des
goupilles est supérieure à celle de l’axe ; ce qui veut dire que, les goupilles sont les éléments
fusibles en cas d’éventuelles surcharges.
Alors, les goupilles sont du type : .
I.2.5.3.11 Dimensionnement des boulons
La figure suivante montre plus en détail le système de l’adapteur. Utiliser, pour les boulons, des vis
et écrous à tête centreuse. Ainsi, pour le flasque et l’adapteur proprement dit, mettre des bossages à
centrer sur l’emplacement correspondant aux boulons. Ce principe de montage assure plus
d’isostatisme et évite l’excentricité entre le flasque et l’adapteur.
Figure 41. Ecrou à tête
centreuse
Figure 42. Vis à tête centreuse
Figure 43. Modèle linéaire du montage du système boulons,
flasque, adapteur
o Condition de résistance
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 46
o Détails des formules
L’expression (34) donne la formule suivante :
o Applications numériques
o Désignation des boulons
D’après le calcul et la vérification des contraintes par rapport aux goupilles, des boulons standards
de diamètre de 8 [mm] peuvent être utilisés.
I.2.5.3.12 Vérification des contraintes
Le calcul préliminairement de la contrainte mécanique maximale de chaque élément du montage
(pendant la fonction « Démarrage ») est nécessaire pour vérifier les éléments fusibles, d’où le
tableau suivant :
Tableau 19. Vérification des contraintes
Eléments Axe Clavette Boulons Goupilles
Contraintes maximale [N.mm-2] 4,727 11,935 66,475 170,175
Par constatation, la contrainte maximale des goupilles est la plus élevée ; ceci ne signifie ni plus ni
moins que les éléments fusibles du système de transmission sont les goupilles.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 47
I.2.6 Système de fixation du starter-generator
Figure 44. Collier spécial pour le starter-generator
Figure 45. Un starter-generator avec son support sur avion
Pour faciliter l’ablocage du starter-generator, elle est fixée sur son support à l’aide d’un collier
spécial comme celui montré par la figure ci-dessus.
En sus, on rappelle qu’il y a deux types de starter-generator : starter-generator d’ATR et starter-
generator de TWIN OTTER. Alors, il y aura sur le banc d’essai, pour chacun d’eux : un adapteur
spécial, un support spécial et un collier spécial. Les adapteurs sont semblables, de même pour les
supports et les colliers.
Enfin, ces matériels sont déjà disponibles pour le starter-generator de TWIN OTTER, mais ils
restent à trouver et/ou à concevoir pour celles d’ATR.
I.2.7 Frein électromécanique
Tout d’abord, la résultante de couples sur le banc d’essai (dus aux moments d’inertie de la poulie
n°1 et du rotor de MAS d’entrainement) est inférieure à celle du couple réel sur avion.
Alors, il faut compenser le résidu de ces couples en utilisant un embrayage électromécanique
réglable. La valeur de ce résidu est donnée par l’expression suivante :
Applications numériques :
Accélération angulaire pendant la forte demande en courant pendant le démarrage.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 48
Choisir d’après la valeur précédente, l’embrayage électromécanique dont les caractéristiques sont
mentionnées dans le tableau suivant :
Tableau 20. Caractéristiques de l'embrayage électromécanique sélectionné
Couple nominal
Vitesse maximale
Puissance électrique absorbée
Tension d’alimentation
60 4 000 31 24
I.2.8 Appareillages électriques et sécurité
Tout d’abord, le terme « appareillage électrique » désigne l'ensemble du matériel permettant la mise
sous ou hors tension des portions d'un réseau électrique. Selon la CEI, l'appareillage électrique est
un terme général applicable aux appareils de connexion et à leur combinaison avec des appareils de
commande, de mesure, de protection et de réglage qui leur sont associés, ainsi qu’aux ensembles de
tels appareils avec les connexions, les accessoires, les enveloppes et les charpentes correspondantes.
La CEI distingue l'appareillage de connexion qui est destiné à être utilisé dans le domaine de la
production, du transport, de la distribution et de la transformation de l’énergie électrique. Les
contacteurs, les sectionneurs, les interrupteurs et les disjoncteurs sont regroupés particulièrement en
ce terme. Les assemblages qui comprennent ce type d'appareils font aussi partie de l'appareillage
électrique.
Ensuite, il y a deux catégories d’appareillages électriques, qui sont :
Appareillage à basse tension : s’il s'agit des appareils pour lesquels la tension d'emploi est
inférieure à 1 000 [V] ; et
Appareillage à haute tension : la haute tension regroupe l'ancienne moyenne tension (HTA) et
l'ancienne haute tension (HTB), elle concerne donc les appareils de tension assignée supérieure
à 1 000[V], en courant alternatif, et supérieure à 1 500[V] dans le cas de courants continus.
D’ailleurs, physiquement, la sécurité est l'état d'une situation présentant le minimum de risque. Et,
psychiquement, c’est l'état d'esprit d'une personne qui se sent tranquille et confiante ; pour l'individu
ou un groupe, c'est le sentiment (bien ou mal fondé) d'être à l'abri de tout danger et risque. Mais,
matériellement, elle assure l’aptitude d’un système de s’interrompre face aux risques ou bien plus
les éviter (cas de systèmes à logique flou).
I.2.8.1 Alimentation électrique
L’alimentation en électricité est assurée par des sources 3x380[V]+N et 220/230[V], 50[Hz]. Et, la
source des tensions 24[V] et 28[V], est assurée par un bloc d’alimentation dont la tension d’entrée
est de 220/230[V].
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 49
I.2.8.2 Contacteurs et relais
Contacteurs
Un contacteur est un appareil électromécanique qui permet de commander, avec un petit courant, à
distance, manuellement ou automatiquement, un récepteur qui absorbe un grand courant (Exemples
: moteurs, résistances, etc.). Il est capable d'établir ou d'interrompre le passage de l'énergie
électrique. Il assure la fonction COMMUTATION. En Technologie des Systèmes Automatisées ce
composant est appelé « préactionneur » puisqu'il se trouve avant l'actionneur dans la chaîne des
énergies.
Figure 46. Symbole d'un contacteur dans un
circuit de commande
Figure 47. Structure d'un contacteur
Figure 48. Un contacteur
Figure 49. Equipements supplémentaires d'un contacteur
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 50
On va utiliser dans le banc d’essai les contacteurs de puissance listés dans le tableau suivant :
Tableau 21. Caractéristiques principales des contacteurs de puissance
Utilisation
Nom du
contacteur
dans la figure
17
Tension
de la
bobine
[V]
Courant
maximal
parcourant
les contacts
[A]
Contacts
voulus Désignation
Alimentation principale KP
220/230
55 7 NO LC1 D65
Action du MAS n°1 KM1 55 4 NO
Action du MAS n°2 KM2 5 3 NO
LC1 D09 Action de l’embrayage
électromécanique KFEM 2 3 NO
Première phase
d’excitation du starter-
generator (série)
KES1 880 3 NO
LC1 D900
Deuxième phase
d’excitation du starter-
generator (composée)
KES2 880 3 NO
Test du régulateur KREG 880 3 NO
Liaison du starter-
generator au CDD KGEN1 880 2 NO
Action du starter-generator
(fonction « Démarrage ») KGEN2 880 2 NO
Connexion de la charge
résistive variable KC 880 3 NO
Liaison au CDD
KCDD1 880 5 NO
KCDD2 880 2NO/1NC
KCDD3 880 1 NC
Relais
Un relais électromagnétique est un organe électrique permettant de dissocier la partie puissance de
la partie commande : il permet l'ouverture ou la fermeture d'un circuit électrique par un second
circuit complètement isolé (isolation galvanique) et pouvant avoir des propriétés différentes. Il est
composé principalement d'un électroaimant, qui lorsqu'il est alimenté, transmet une force à un
système de commutation électrique : les contacts. L'électroaimant peut être, suivant les
spécifications et besoins, alimenté en TBT (12[V], 24[V], 48[V]) continu ou alternatif ou en
BT (230[V], 230[V]). Le système de commutation peut être composé d'un ou plusieurs interrupteurs
simples effets appelés contacts NO ou NF, d'un ou plusieurs inverseurs RT. Ces commutateurs sont
adaptés aux courants et à la gamme de tensions à transmettre à la partie puissance. Dans les
systèmes mettant en œuvre une certaine grande puissance, les relais sont appelés des contacteurs.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 51
Divers systèmes mécaniques ou pneumatiques peuvent créer un retard à l'enclenchement ou au
relâchement.
Un relais peut être monostable ou bistable :
Fonctionnement monostable : les contacts commutent quand la bobine est alimentée et le
retour à l'état initial se fait quand la bobine n'est plus alimentée.
Figure 50. Relais monostable
Figure 51. Relais bistable
Figure 52. Relais aux contacts
retard au travail
Figure 53. Relais aux contacts
retard au repos
Figure 54. Structure d'un relais
Figure 55. Un relais
Figure 56. Relais à embase
Fonctionnement bistable à une bobine : la bobine est alimentée pour que les contacts
commutent : l'état ne change pas quand la bobine n'est plus alimentée, un système
mécanique bloque le retour. Pour revenir à l'état initial, la bobine est alimentée à nouveau
pour débloquer le mécanisme, dans certains cas en inversant la polarité de l'alimentation.
Fonctionnement bistable à deux bobines : la première bobine est alimentée pour que les
contacts commutent : l'état ne change pas quand la bobine n'est plus excitée. Pour revenir à
l'état initial, on alimente la deuxième bobine.
Figure 57. Symbole d'un relais bistable à
deux bobines à quatre contacts RT
Figure 58. Un relais bistable à
une bobine
Figure 59. Symbole
d'un relais de
commutation (relais
spécial)
Figure 60. Un
relais monostable
(relais spécial)
Comme dans la figure 18, il nous faut vint-et quatre (24) relais sur le banc d’essai. Ils servent à
actionner les contacteurs de puissance. Ainsi, ils jouent aussi le rôle d’isolation galvanique entre le
NI DAQ et les circuits de puissances.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 52
I.2.8.3 Sécurité et protection
Il s’agit de la sécurité des personnels et les matériels ainsi que leur protection.
I.2.8.3.1 Disjoncteurs
Tout d’abord, un disjoncteur est un dispositif électromécanique, voire électronique, de protection
dont la fonction est d'interrompre le courant électrique en cas d'incident sur un circuit électrique. Il
est capable d'interrompre un courant de surcharge ou un courant de court-circuit ou des défauts
d'isolement dans une installation. Suivant sa conception, il peut surveiller un ou plusieurs
paramètres d'une ligne électrique. Sa principale caractéristique par rapport au fusible est qu'il est
réarmable (il est prévu pour ne subir aucune avarie lors de son fonctionnement). Certains appareils
permettent une télécommande à distance.
Figure 61. Symbole d'un disjoncteur magnétothermique 3P
Figure 62. Structure d'un disjoncteur [29]
Figure 63. Marquage d'un disjoncteur 1P [29]
Figure 64. Disjoncteur différentiel 4P [29]
Ensuite, on a trois (5) circuits : un circuit de puissance de 3x380[V]+N, un circuit de commande de
220/230[V] et un circuit de forte puissance, celui qui muni le starter-generator.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 53
Donc, ces six disjoncteurs sont nécessaires pour ces circuits, à savoir :
un disjoncteur différentiel triphasé pour le circuit de puissance MAS;
un disjoncteur monophasé pour le circuit de ventilation mécanique ;
un disjoncteur monophasé pour le circuit de commande aux contacteurs ;
un disjoncteur monophasé aussi pour le circuit de freinage électromécanique ;
un disjoncteur monophasé de pour le circuit de commande aux relais (avant alimentation
24[V]) ; et
un disjoncteur courant continu pour le circuit de commande aux relais (après alimentation
24[V]).
Enfin, les courants assignés de ces disjoncteurs sont déterminés des façons suivantes :
pour le disjoncteur différentiel triphasé Q1
D’après les documents des matériels à utiliser en aval de ce disjoncteur (selon la figure 17, le bilan
de puissance suivant peut être dressé :
Figure 65. Bilan de puissance du banc d'essai dans pendant le fonctionnement « Génération »
L’intensité de courant assignée a donc pour expression :
Applications numériques :
(Valeur estimative de rendement pour les transmissions synchrones)
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 54
pour le disjoncteur monophasé de ventilation mécanique
L’intensité du courant nominal du MAS n°2 est donnée par la formule :
Applications numériques :
pour le disjoncteur du circuit de freinage
L’intensité du courant absorbé par ce dispositif de freinage est donnée par la formule suivante :
Applications numériques :
Donc, la valeur de l’intensité de courant assigné pour le disjoncteur Q3 doit être immédiatement
supérieure à celle d’IE. Et, la valeur normalisée est de InQ3 = 2[A].
pour le disjoncteur monophasé du circuit de commande première partie (Commande
1 : munie des contacteurs)
L’intensité du courant absorbée par chaque bobine des contacteurs est de IContacteur = 100[mA]. Or,
treize (13) contacteurs seront utilisés. Ce qui donne pour la Commande 1 l’intensité du courant de
ICommande1 = 1,3[A]. Donc, l’intensité du courant assignée pour le disjoncteur Q4 est de InQ4 = 2[A].
pour le disjoncteur courant continu du circuit de commande deuxième partie
(Commande 2: munie des relais)
De même pour la commande 2, l’intensité du courant absorbée par chaque bobine des relais est de
IRelais = 50[mA]. Or, vint-et-quatre (24) relais seront utilisés. Ce qui donne pour la Commande 2
l’intensité du courant de ICommande2 = 1,2[A]. Donc, l’intensité du courant assignée pour le
disjoncteur Q5 est de InQ5 = 2[A].
pour le disjoncteur monophasé avant alimentation en courant continu de la commande
2
D’après la conservation d’énergie, on obtient l’expression du courant ICommande21 suivante :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 55
Applications numériques :
; ; ;
Donc, l’intensité du courant assignée pour le disjoncteur avant alimentation CA/CC est de InQ6 =
1[A].
I.2.8.3.2 Relais thermiques
Par définition, le relais thermique est un appareil électrique qui protège le MAS contre les
surcharges (blocage mécanique, marche sur 2 phases, démarrage trop long) et surveille en
permanence l’intensité absorbée par le récepteur ; ce dispositif ne possède pas de contacts de
puissance, il ne coupe donc pas le circuit de puissance. En cas de surcharge, il détecte ce défaut et
ses contacts auxiliaires doivent commander un autre composant (Par exemple, un contacteur), qui
lui, coupe la puissance.
Ensuite, choisir un relais thermique, c’est définir : son calibre en fonction du courant nominal du
MAS et sa classe de déclenchement en fonction du temps de démarrage (Annexe XII).
Figure 66. Symbole d'un relais thermique
Figure 67. Marquage d'un relais thermique
Figure 68. Du symbole à la réalité d'un relais thermique
Dernièrement, deux (2) relais thermiques sont nécessaires pour notre banc d’essai, l’un pour le
MAS d’entraînement (MAS 1) et l’autre pour le MAS de ventilation (MAS 2).
I.2.8.3.3 Contrôle des bruits
Cette notion fait partie des impacts environnementaux. Elle est plus détaillée dans le paragraphe
IV.1.1 concernant l’étude d’impacts environnementaux et étude de la fiabilité.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 56
I.3 Résultats
I.3.1 Matériels à fournir
I.3.1.1 Bloc d’alimentation
Dans l’enceinte de la zone industrielle de la société, des sources triphasées et monophasées sont
déjà présentes. Mais, la source en tension continue n’est pas encore disponible, d’où le choix du
bloc d’alimentation dont la tension d’entrée est de 220/230 [V] et celle de sortie est variable de 0 à
30[V].
Alors, un bloc d’alimentation dont les caractéristiques électriques sont meilleures que celles
mentionnées dans le tableau suivant, est recommandé.
Tableau 22. Caractéristiques du bloc d'alimentation
Tension d’entrée Tension de sortie Puissance IP
220/230[V] Variable jusqu’à 30[V] 60[W] 55
I.3.1.2 Disjoncteurs
D’après les critères de choix des disjoncteurs (Annexe XIII) et les détails des calculs dans le
paragraphe I.2.8.3.1, le tableau suivant montre les détails des disjoncteurs à utiliser :
Tableau 23. Caractéristiques des disjoncteurs à utiliser
Disjoncteur Protection Polarité Tension assignée Courant assigné
Q1 MAS 1 (Entraînement) Tetrapolaire 3x380[V]+N 63[A]
Q2 MAS 2 (Ventilation) Bipolaire 230[V] CA 5[A]
Q3 FEM Bipolaire 24[V] CC 2 [A]
Q4 Commande 1 Bipolaire 230[V] CA 2 [A]
Q5 Commande 2 Bipolaire 24[V] CC 2 [A]
Q6 Alimentation 24[V] CC Bipolaire 230[V] CA 1 [A]
I.3.1.3 Relais thermiques
Tableau 24. Caractéristiques des relais thermiques à utiliser
Relais thermique Protection Polarité Plage de courant
F1 MAS 1 (Entraînement) Tripolaire Jusqu’à 60 [A]
F2 MAS 2 (Ventilation) Bipolaire Jusqu’à 5 [A]
I.3.1.4 Moteur d’entraînement MAS 1
Il est rappelé que le MAS1 est la source de puissance mécanique pendant le fonctionnement
« Génération » du starter-generator. Il a été déjà vu que la puissance de notre MAS actuel n’arrivera
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 57
pas à fournir la puissance maximale demandée pendant ce fonctionnement, et il doit être changé ou
modifié pour avoir au minimum la puissance active standard de 30[kW] (§ I.2.4.3).
Tableau 25. Caractéristiques minimales exigées pour le MAS d'entraînement
Puissance [kW] 30 Fréquence [Hz] 50
Tension [V] 3x380+N Vitesse de rotation nominale [tr.min-1] 1 500
Rendement 0,95 Vitesse de rotation maximale [tr.min-1] 2 700
Classe d’isolement F Courant nominal [A] 60
IP 55 Hauteur de l’axe [mm] 132 à 160
I.3.1.5 Frein électromécanique
(Veuillez voir le tableau 20 page xxx)
I.3.1.6 Relais
Tableau 26. Les relais à utiliser
Désignation des relais Quantité
Relais 24[V] 24
I.3.1.7 Contacteurs et contacts auxiliaires
Tableau 27. Liste des contacteurs recommandés
Désignation standard des contacteurs LC1 D65 LC1 D09 LC1 D900
Quanti té 2 2 9
Tableau 28. Liste des contacts auxiliaires
Désignation des contacts auxiliaires Quantité
Bloc de contacts auxiliaires MCA 4NO 1
Bloc de contacts auxiliaires MCA 2NO/2NC 1
I.3.1.8 Boutons poussoirs : alimentation et arrêt d’urgence des circuits de puissance
Tableau 29. Type de boîte de boutons poussoirs recommandé
Désignation Représentation graphique Quantité
Bloc de boutons poussoirs
1 NO / 1 NC
1
I.3.1.9 Poulies : P1 et P2
Tableau 30. Poulies à utiliser
Matériau des poulies Largeur
Diamètre
Type de denture
Nombre de dents
Quantité
Acier
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 58
I.3.1.10 Altivar
D’après les études qu’on a faite, on doit utiliser un altivar ATV71 (ou autre, mais celui-ci devra
avoir les caractéristiques identiques aux celles d’ATV71). Ces caractéristiques électriques sont les
suivantes :
Tableau 31. Caractéristiques recommandées pour l'altivar à utiliser [8]
Puissance du MAS1 [kW] 30
Présentation sans et avec cellule
Tension d’entrée [V] 3x380
Tension de sortie [V] 3x380
Fréquence d’entrée [Hz] 50
Fréquences de sortie [Hz] 0,1 à 599
IP 55
Type de contrôle de MAS
Contrôle vectoriel de flux avec ou sans capteur
Loi tension/fréquence (deux (2) ou cinq (5) points) - ENA
System
Sur couple transitoire 2,2 Cn pendant deux (2) secondes
1,7 Cn pendant une (1) minute
Nombre de vitesses présélectionnées 16
Nombre d’entrées analogiques 10
Nombre d’entrées logiques 10
Nombre de sorties analogiques 2
Nombre de sorties logiques 4
Nombre de sorties à relais 4
Communication (en option)
Modbus TCP Daisy Chain,
Modbus/Uni Telway, EtherNet/IP, DeviceNet, PROFIBUS
DPV0 et V1, InterBus, CC-Link
Cartes (en option)
Cartes interface pour codeur de type incrémental,
Résolveur, SinCos, SinCos Hiperface®, EnDat®
ou SSI, cartes extension entrées/sorties, carte
programmable “Controller Inside”
Outil de dialogue Terminal déportable IP 54 ou IP 65
Outil de configuration Logiciel de mise en service SoMove
Outils de configuration “Simple Loader” et “Multi-Loader”
Normes et certifications
IEC/EN 61800-5-1, IEC/EN 61800-3 (environnements 1 et
2, C1 à C3), IEC/EN 61000-4-2/4-3/4-4/4-5/4-6/4-11 CE,
UL, CSA, DNV, C-Tick, NOM, GOST
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 59
I.3.1.11 Courroie
Tableau 32. Courroie recommandée
Type de denture Pas de denture Largeur de la courroie Longueur
Courroie dentée AT 10[mm] 100[mm] 1 600[mm]
Désignation
Représentation
graphique
I.3.1.12 Flasque porte-adapteur
Cet élément est à concevoir avec l’acier E360 (ou A70).
I.3.1.13 Axe de la poulie n°2
Cet axe en acier C35 (ou XC38) sera conçu.
I.3.1.14 Roulements
Tableau 33. Caractéristiques des roulements recommandés
Roulements ouverts
: Charge statique de base
: Charge dynamique de base
Quantité
2 35 55 10 38,6 51,4 0,60 5 900 9 600 12 500 14 000
I.3.1.15 Circlips
Tableau 34. Circlips intérieurs à utiliser
Quantité
Présentations Désignation
Diamètre de
l’axe
Diamètre
intérieur
Diamètre
extérieur
Largeur
Epaisseur
2 25 23,2 34,2 3 1,2
4 32 29,6 43 3,6 1,5
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 60
Tableau 35. Circlips extérieurs à utiliser
Quantité
Présentations Désignation
Diamètre de l’alésage
Diamètre extérieur
Largeur
Epaisseur
1 55 59,2 5 2
I.3.1.16 Goupilles
Tableau 36. Listes des goupilles à utiliser
Quantité Désignation Représentation graphique
I.3.1.17 Clavette
Tableau 37. Caractéristiques de la clavette à utiliser
Quantité Désignation Représentation graphique
I.3.1.18 Boulons
Tableau 38. Désignation des boulons recommandés
Désignation Quantité Représentation graphique
I.3.1.19 Adapteurs : ATR et TWIN OTTER
Deux (2) adapteurs semblables seront nécessaires : l’un pour le TWIN OTTER et l’autre pour
l’ATR. Ces adapteurs sont également à concevoir.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 61
I.3.1.20 Support du starter-generator
Le starter-generator est monté sur une couronne (démontable sur le banc et remplaçable selon le
starter-generator à essayer) et est fixé par un collier. Ce type de montage est très pratique pour
faciliter l’ablocage rapide du starter-generator.
La couronne est à concevoir pour le starter-generator d’ATR, mais il y en a déjà pour celle de
TWIN OTTER. Elle est fixée sur le support de l’axe de manière à ce que le nombre de répétitions
de montage/démontage soit le minimum possible.
I.3.2 Perspective du banc d’essai
La figure suivante montre le banc futur fini. Les figures de ses détails sont mentionnées dans
l’annexe XVI.
Figure 69. Perspectives du futur banc d'essai et son pupitre de commande
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 62
I.4 Conclusion
Tout d’abord, les paramètres électriques et mécaniques destinés pour le banc d’essai correspondent
aux ceux que les starter-generators d’ATR et de TWIN OTTER en fonctionnement nominal ou en
fonctionnement de surcharge.
Ensuite, l’étude et la conception du nouveau banc se basent sur des données de départ, qui sont
celles des starter-generators en fonctionnement de surcharge : le courant maximal que le starter-
generator d’ATR peut débiter (800 [A]), sous une tension nominale de 30 [V], dans un intervalle de
vitesse de 5 800 à 12 000 [tr.min-1].
De plus, le banc d’essai permet aussi les tests des autres matériels travaillant avec les starter-
generators, comme les CDD et les régulateurs.
Enfin, le but d’une étude et d’une conception d’une machine est de déterminer les composants à
utiliser, leurs technologies, leurs installations. D’où les choix des matériels à fournir ainsi que la
perspective du banc d’essai vu auparavant.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 63
CHAPITRE II. DESCRIPTION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE
DE LA CHAINE D’ACQUISITION
II.1 Introduction
Le monde physique est par nature analogique (sons, vidéo et informations de détecteurs). Le
traitement numérique du signal permet de convertir des signaux captés sous leur forme analogique
en données numériques et incorpore des techniques de correction et de modification des données de
signaux analogiques pour différentes applications.
Le traitement numérique du signal fait appel aux mathématiques, à la programmation logicielle et à
du matériel informatique de traitement pour manipuler des signaux analogiques.
Le traitement numérique du signal est une technologie de pointe utilisée à vaste échelle dans
nombre d’applications comme dans les automobiles, les appareils domestiques, industriels,
médicaux ou militaires, la reproduction d’images, les télécommunications, l’instrumentation et bien
d’autres.
L’interface nécessaire entre le monde analogique et un traitement numérique donné est réalisé par
des CAN (ou ADC en anglais) et CNA (ou DAC). Le rôle d’un CAN est de convertir un signal
analogique en un signal numérique pouvant être traité par une logique numérique, et le rôle d’un
CNA est de reconvertir le signal numérique une fois traité en un signal analogique.
Figure 70. Conversions et traitement numérique des données
Le cas le plus commun que l’on trouve actuellement dans le champ d'application des capteurs, de
l’acquisition, du traitement des signaux ainsi que les commandes se conforme au synoptique
suivant :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 64
Figure 71. Synoptique de commande
Le sous chapitre suivant nous montre la méthodologie de travail dont l’initiation sur les éléments de
la chaîne d’acquisition et celle de commande, ainsi que le choix des matériels.
II.2 Méthodologie de travail
II.2.1 Initiation sur les éléments de la chaîne d’acquisition et celle de
commande
La transformation de ces gradeurs physiques en grandeur normée, généralement électrique, est
assurée par les capteurs. Leur traitement instantané en grandeur adapté avec la chaîne d'acquisition
et de traitement est équilibré au conditionneur de signal.
II.2.1.1 Les capteurs
Les capteurs sont le premier élément d’une chaîne de mesure ou de contrôle industrielle, et sont
primordiaux. Il transforme une grandeur physique en une grandeur électrique, qui peut être
interprétée par un dispositif de contrôle commande.
Un capteur n'est jamais parfait, il devrait être connu avec la plus grande possibilité de précision, son
état d'imperfection. Si le choix de capteur n'est pas approprié, le reste du traitement ne peut pas
trouver ou réinventer la bonne mesure. Ce qui implique alors que le concepteur d'une chaîne
instrumentale doit faire le bon choix à opérer.
II.2.1.1.1 Les caractéristiques des capteurs
Le capteur traduit une grandeur physique en un signal électrique. Le signal électrique de sortie doit
être effectivement le support de l’information puisque la décision de commande ou simplement
l’interprétation de la mesure est faite à partir du signal et non de l’information elle-même. Les
capteurs, qui sont les « sens » du système d’acquisition, de traitement et de restitution de données,
doivent être choisis avec beaucoup de précision.
Les caractéristiques des capteurs peuvent être classées suivant trois catégories :
o caractéristiques fondamentales : bande passante, résolution ;
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 65
o caractéristiques intrinsèques : sensibilité du capteur, étendue de mesures ou plage de mesures,
caractéristiques de la courbe de transfert, réversibilité ou phénomène d’hystérésis, décalage du zéro
électrique, domaine de non-détérioration, reproductibilité, interchangeabilité ;
o caractéristiques liées à l’environnement : l’influence du milieu sur les caractéristiques
intrinsèques, la pertinence ou la véracité de la mesure par rapport à la grandeur physique.
II.2.1.1.2 Les différents types de capteurs
Il existe plusieurs types de capteur, mais ils peuvent être classés selon la grandeur à mesurer :
longueur, épaisseur, force, poids, pression, déplacement, allongement, position, niveau, vitesse,
température, conductivité, humidité, accélération, vibration, débit de fluides, temps, etc.
A chacune de ces grandeurs peuvent être synchronisé un ou plusieurs types de capteurs avec un
phénomène spécifique : variation de résistance, variation d’induction magnétique, variation
capacité, variation de fréquence, variation de la quantité de l'électricité, variation de flux lumineux,
variation des caractéristiques du composant, etc.
Le tableau ci-dessous, présente des exemples de capteurs classés selon la grandeur mesurée.
Tableau 39. Exemples de capteurs classés selon la grandeur mesurée [14]
Phénomène physique Capteurs
Déplacement et Position - Tachymétrie (génératrice tachymétrie) ;
- Codeur incrémental ;
Force, Pression et Son
- les capteurs de mesures de flexions ;
- les capteurs de mesures de tractions & de compression ;
- capteurs piézo-électrique ;
- capteur effet hall
- le microphone dynamique à bobine mobile ;
- le microphone électrostatique à condensateur ;
- les capteurs de pression absolue ;
- les capteurs de pression différentiels etc.
Lumière
- Photorésistance (utilisé notamment pour faire varier la lumière
artificielle en fonction de la lumière du jour) ;
- Photodiode (utilisé dans la fibre optique) ;
- Phototransistor (utilisé dans les optocoupleurs) ;
- Photographique (Utilisé dans les appareils photos afin de
convertir une lumière en un signal qui sera numérisé afin
d’obtenir une image numérique) etc.
Température
- les thermocouples ;
- détecteurs résistifs ;
- thermistances ;
- thermomètres à quartz ;
- pyromètre à infrarouge, etc.
Humidité Capteur d’hygrométrie
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 66
II.2.1.1.1 Schéma de principe d’un capteur industriel
Figure 72. Principe d'un capteur industriel [14]
Tableau 40. Tableau récapitulatif sur les capteurs [14]
Etendue de
mesure Résolution Sensibilité Précision Rapidité Linéarité
Valeurs
extrêmes
pouvant être
mesurée par le
capteur.
Plus petite
variation de
grandeur
mesurable par
le capteur.
Variation du
signal de
sortie par
rapport à la
variation du
signal d'entrée.
Aptitude du
capteur à
donner une
mesure proche
de la valeur
vraie.
Temps de
réaction du
capteur. La
rapidité est
liée à la bande
passante.
représente
l'écart de
sensibilité sur
l'étendue de
mesure
II.2.1.1.2 Types d’erreur d’un capteur
Comme il a été déjà dit que les capteurs comportent quelques erreurs de mesures qui dépendent de
leur environnement, il existe les : Erreur de linéarité ; Erreur d’hystérésis ; Erreur de zéro ou
«offset» ; Erreur d’échelle ou de gain.
II.2.1.2 La carte d'acquisition
Une carte d'acquisition est un accessoire utilisé dans un micro-ordinateur muni d'entrées
(acquisition de données) et de sorties (pilotage d'un processus), pour automatiser des mesures. Cette
automatisation nécessite deux grandes fonctions :
Acquérir des données en provenance de l'extérieur, c'est le rôle des entrées. (Un
conditionnement éventuel permet d’amener les signaux dans des échelles admissibles pour
la carte. Par exemple +/- 100[V] devient -10[V] à 10[V]) ;
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 67
Faire commander des actions par l'ordinateur, ce sont les sorties qui effectuent cette tâche. (Une
interface de puissance est souvent indispensable pour fournir la puissance
nécessaire).
Figure 73. Emplacement d’une carte d'acquisition [15]
Chacune des fonctions précédentes peut être séparée en deux types différents:
- les grandeurs manipulées sont de type analogique (tension ou courant variant de façon
continue).
- les grandeurs sont des grandeurs logiques (on dit encore tout ou rien ou numérique).
Une carte d'acquisition peut posséder d'autres fonctions, compteurs, temporisateurs etc…
Figure 74. Principe de fonctionnement d’une carte d'acquisition [15]
La notion d'entrées ou de sortie est définie du point de vue d'un observateur placé dans l'ordinateur.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 68
II.2.1.2.1 Lectures d'entrées analogiques
Mesurer une tension (entre -10 et 10[V]), le nombre d’échantillons à lire est à préciser, et la
fréquence à laquelle les lire. Pour obtenir une mesure qui corresponde à un signal que l’on veut, il
faut que la fréquence d’échantillonnage soit au minimum le double de la fréquence maximale
contenu dans le signal (théorème de Shannon).
Figure 75. Signal analogique [16]
La carte d’acquisition doit échantillonner sur une voie à une fréquence maximale de 48[kHz] par
exemple. Pour 2 voies, la fréquence max est divisée par 2, et ainsi de suite. Cela est dû au fait qu’il
n’y a qu’un seul Convertisseur Analogique Numérique pour toute la carte. Un multiplexeur
(équivalent à un aiguillage de train) est donc utilisé pour diriger l’entrée à lire vers le CAN. Les
cartes plus évoluées disposent d’un CAN par voie.
Figure 76. Multiplexeur [16]
II.2.1.2.1.1 Conversion Analogique Numérique (C.A.N.)
Un CAN est un dispositif électronique permettant la conversion d’un signal analogique en un signal
numérique.
Cette première définition pour être complète en appelle deux autres, celles des signaux analogiques
et numériques : - Signal analogique : signal continu en temps et en amplitude.
- Signal numérique : signal échantillonné et quantifié, discret en temps et en
amplitude.
Conceptuellement, la conversion analogique – numérique peut être divisée en trois étapes :
l’échantillonnage temporel, la quantification et le codage.
La figure suivante présente successivement ces trois étapes pour un CAN dont la sortie du signal
numérique est sur 3 bits :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 69
Figure 77 : (i) signal analogique (ii) signal échantillonné (iii) puis quantifié [16]
Un signal analogique, Va(t) continu en temps et en amplitude (i) est échantillonné à une période
d’échantillonnage constante Tech. Un signal échantillonné Vech (k.Tech) discret en temps et continu
en amplitude (ii) est donc obtenu. Ce dernier étant ensuite quantifié, un signal numérique Vq[k]
discret en temps et en amplitude (iii) est obtenu. La quantification est liée à la résolution du CAN
(son nombre de bits).
Caractéristique principale des CAN
Tableau 41. Caractéristiques principales des CAN [16]
CARACTERISTIQUES DESCRIPTIONS
Résolution
Exprimée en nombre de bits ou en % de la
pleine échelle. Définit la valeur de la variation de la tension d'entrée
donnant lieu à une variation d'une unité de la donnée numérique
présente en sortie.
Ex: Un convertisseur à une résolution de 12 bits ou de 0,0244 %
.souvent confondue avec la taille du LSB.
Temps de conversion durée écoulée entre l'instant d'apparition de l'impulsion de début de
conversion et l'instant où la donnée est disponible sur le bus de sortie
Polarité
Un convertisseur peut être bipolaire ou unipolaire selon qu'il peut
accepter ou non des signaux d'entrées symétriques par rapport à zéro.
Dans le cas d'un convertisseur bipolaire, le code de sortie correspond
soit à un code binaire décalé, soit à un code complément à deux, ou un
code appelé amplitude signe (le bit de signe est inversé par rapport au
complément à 2).
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 70
Principaux défauts des CAN
Erreur d'offset : c'est la tension de décalage du zéro. Ce paramètre est réglable par des composants
externes.
Erreur de gain : L'erreur de gain caractérise la différence de tension pleine échelle entre un
convertisseur idéal et un convertisseur réel. Ce paramètre est réglable par des composants externes.
Erreur de linéarité relative : elle est définie comme la différence maximale entre la caractéristique
N(Vin) réelle et la caractéristique idéale Ce paramètre n'est pas réglable.
Architecture des CAN
Il existe deux grandes familles de CAN basées sur deux approches différentes de l’échantillonnage :
les CAN classiques dont la fréquence d’échantillonnage est telle que le spectre du signal converti
occupe quasiment toute la bande de Nyquist (Nyquist Rate ADC) et les CAN à sur échantillonnage
(Oversampling ADC) dont seule une partie réduite du bruit de quantification affecte le signal
converti.
Tableau 42. Récapitulatif sur la conversion Analogique Numérique (CAN) [16]
Type Avantages Inconvénients Utilisation
CAN par comptage Simplicité.
Le temps de conversion dépend
de la valeur de Ve. Nécessite
l’utilisation d’un CNA.
Convertisseur lent temps de
comptage + utilisation d’un
CNA).
Peu utilisé
CAN à
approximations
successives
Durée de conversions
toujours identiques
Nécessite l’utilisation d’un
CNA. Convertisseur assez lent
du fait de l’utilisation d’un
CNA.
Dans les systèmes à μp
(intégré dans le
68HC11A0, etc.)
CAN Flash Rapidité de conversion
(flash)
Nécessite un très grand nombre
de comparateur.
Systèmes rapides
(oscilloscope
numérique, traitement
numérique
du signal vidéo…)
CAN à simple rampe
Plus rapide que les
convertisseurs A/N
utilisant des
CNA
La précision dépend des
composants constituant le
générateur de rampe
(généralement un condensateur
dont la valeur peu dériver dans
le temps).
Dans les systèmes ne
nécessitant pas une
grande précision.
CAN à double rampe
et
triple rampe
Ne dépend plus de la
précision des
composants
Plus lent que le simple rampe
Systèmes de bonne
précision ne nécessitant
pas une grande rapidité
(balance de pesé, etc.)
CAN sigma delta ou
convertisseur 1 bit
Actuellement la
technique de
numérisation qui
donne le maximum de
bits significatifs, pour
un prix raisonnable
Numérisation des
signaux audio…
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 71
II.2.1.2.2 Commande de sorties logiques (D0= Digital Output. 0 ou 1; 0[V] ou 5[V])
Une commande de sorties analogiques sert à envoyer une tension sur un montage. Cette action peut
être utilisée pour commander la mise en marche d'un moteur, allumer une lampe, actionner un
relais, faire avancer un moteur pas à pas (via une interface de puissance).
II.2.1.2.2.1 Conversion numérique analogique CNA
Un convertisseur numérique - analogique permet de traduire une information numérique (binaire)
en une information analogique, c'est à dire en une grandeur physique (courant, tension...).
Le circuit qui réalise cette conversion s’appelle un convertisseur numérique-analogique ou CNA
ou bien encore DAC (Digital-to-Analog Converter).
Figure 78: Symbole CNA [16]
Différents types de convertisseurs numériques analogiques
Contrairement aux convertisseurs analogiques numériques, il existe peu de types différents de
convertisseurs numériques analogiques.
Il y a alors les convertisseurs à réseaux R/2R et les convertisseurs à rapport cyclique variables très
utilisés dans les microcontrôleurs.
Schéma fonctionnel et Fonction de transfert d'un CNA
Figure 79 : Schéma fonctionnel [16]
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 72
Caractéristiques principales des CNA
Tableau 43. Caractéristiques principales des CNA [16]
CARACTERISTIQUES DESCRIPTIONS
Valeur du LSB ou de
l'INCREMENT
Représente la variation de la tension de sortie lorsque l'on incrémente
(augmente d'une unité) le nombre binaire d'entrée. (utilisé aussi pour
les CAN)
FSR (Full Scale Range) Dynamique de sortie = écart entre le minimum et le maximum de la
tension de sortie. (utilisé aussi pour les CAN)
RESOLUTION: exprimée en nombre de bits du convertisseur ou en nombre
d'incréments (LSB) du convertisseur.
Temps d'établissement: temps mis par la tension de sortie pour passer de zéro à la pleine
échelle. lorsque N passe de 0 à Nmax
Linéarité, erreurs de gain
et d'offset s'expriment de la même façon que pour les CAN
Polarité
Un convertisseur Numérique analogique peut être considéré comme un
multiplieur. En effet il effectue une multiplication entre la valeur de la
référence et le nombre à convertir à une constante près
Selon que N est exprimé en code signé ou que Vref
peut être positive ou négative, on dira que l'on a à faire à un
convertisseur à deux quadrans ou à quatre quadrans si les deux
propriétés lui sont acquises.
Précision et monotonie
Lorsque l'on passe d'un nombre N à N+1 la tension de sortie passe de
à le cas le plus défavorable étant si
a` si alors la tension de sortie
diminue au lieu d'augmenter le convertisseur n'est pas monotone.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 73
Tableau récapitulatif :
Tableau 44. Conversion numérique analogique CNA [16]
Type Avantages Inconvénients Utilisation
CNA à résistances
pondérées Rapidité de conversion
Nécessite des
résistances de précision
très coûteuses.
Dynamique de valeurs
des résistances
importante.
Ces convertisseurs ne
sont quasiment plus
utilisés.
CNA à réseau R /
2R
Peu coûteux. Temps de
conversion acceptables
(ex :AD7524 tc = 0,1 μs)
Précision moyenne
Convertisseurs
fréquemment utilisés
pour des applications de
précision moyenne.
CNA à échelles et
miroirs de courant
Meilleure précision que
les CNA ci-dessus et
rapides (ex : DAC08 tc =
0,15 μs)
Plus coûteux que les
CNA ci-dessus.
Convertisseurs utilisés
pour des applications de
précision
CNA ΔΣ (somme
de
dérivés) ou CNA 1
bit
Très rapide
Convertisseurs utilisés
pour des applications
audio HI-FI.
II.2.1.3 L'optocoupleur
Un optocoupleur est un dispositif composé de deux éléments électriquement indépendant, mais
optiquement couplés, à l’intérieur d’une enveloppe, parfaitement étanche.
Le rôle d’un optocoupleur est soit d’assurer une isolation galvanique (aucune liaison électrique)
entre deux systèmes électriques pour des utilisations diverses comme :
Interface pour la transmission de données.
Commande de structures Basse Tension (Secteur EDF).
Variation de puissance.
Soit de capter une information par le biais de la lumière :
Présence d’obstacles.
Suivi d’une ligne.
Les deux éléments constitutifs de ce dispositif sont à l’entrée, un photoémetteur, dans le visible ou
l’infrarouge, et à la sortie un photorécepteur, photodiode ou le plus souvent phototransistor.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 74
II.2.1.3.1 Symbole
Figure 80. Optocoupleur [17]
II.2.1.3.2 Fonctionnement
La LED de l'optocoupleur se commande comme une LED classique. Un courant proportionnel à
l’intensité lumineuse émise par la LED apparaît sur le photorécepteur (ex : courant de base du
phototransistor).
La diode et le phototransistor sont électriquement indépendants mais optiquement couplés, à
l’intérieur du composant parfaitement étanche à la lumière extérieure.
II.2.1.3.3 Caractéristiques
Les caractéristiques spécifiques d’un optocoupleur sont principalement :
La tension d’isolement entrée-sortie (Isolation Surge Voltage : VISO).
Le courant d’entrée maximum (Forward Current : IF).
Le taux de transfert (Current Transfer Ratio : CTR).
Le courant maximum en sortie (Collector current : IC (dans le cas d’un photo-transistor)).
Le courant résiduel d’obscurité en fonctionnement (Collector –Base Dark Current : ICBO).
La puissance maximum que peut dissiper le boîtier (Total Device Power Dissipation : PD).
II.2.1.3.4 Principales catégories d'optocoupleurs
Tableau 45. Principales catégories d'optocoupleurs [17]
optocoupleur diode / diode
Avec une led et une diode PIN, on obtient un temps de
commutation <10ns, une très bonne linéarité et un taux
de transfert faible de 1% à 10%. Ils sont très rapides et
transmettent une large bande passante (5 à 10 MHz).
optocoupleur diode / transistor
Ce type représente 85% de la production. La led est au
silicium et émet dans l'infrarouge. En sortie, un transistor à gain élevé
permet d'obtenir un taux de transfert entre 50 et 100%. Par contre la
rapidité est réduite, aux environs de 10s et de ce fait, la bande
passante est plus réduite : 0,3 à 0,5 MHz.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 75
optocoupleur diode / darlington
La sortie est prévue avec un transistor double monté en
darlington pour obtenir des gains en courant très élevés.
Le taux de transfert est compris entre 300 et 800%. En contrepartie, le
temps de transfert est de l'ordre de 50s; la bande passante ne dépasse
pas 30[kHz].
optocoupleur diode / triac
En sortie, un triac est déclenché par la lumière émise par la LED. Ce
composant attaque généralement un triac extérieur permettant de
contrôler des puissances importantes. Il est utilisé en remplacement
d'un relais statique avec une parfaite séparation du secteur.
II.2.1.4 Les différents paramétrages de câblage
Dans n'importe quel système de chaîne d’acquisition de données, il est très important de bien
définir les caractéristiques du câblage entre les sources des signaux que constituent les capteurs et
les entrées du système.
Figure 81. Visualisation des câblages importants.
La jonction effective du câble utilisée dépendra à la fois du type de signaux mesuré et du type
d'entrée de système de mesure. Concernant le signal de tension à mesurer, il y a deux classes
distinctes de signaux ceux qui sont référencés à la masse et ceux qu’ils ne le sont pas (les signaux
de flottants).
De même, il y a deux types d'entrée d'acquisition : le système de mesure à entrées simples (Single
Ended) et le système de mesure à entrées différentielles ou flottantes (Differentia1 Input). Le
deuxième type d'entrée est souvent réalisé à partir du premier, c'est-à-dire, une carte d’acquisition à
n entrées simples est souvent employable en n/2 entrées de différentielles.
Ainsi, les possibilités d'interconnexions des divers signaux et entrées sont aux nombres de quatre :
- signal référencé à la masse et entrée simple ; - signal flottant et entrée simple ; et
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 76
- signal référencé à la masse et entrée différentielle ; - signal flottant et entrée différentielle
Mais le choix de l’un de ces câblages dépend des caractéristiques des éléments du type de capteur.
Le tableau ci-après récapitule le rôle de chaque élément déjà cité dans les paragraphes précédents :
Tableau 46. Récapitulatif sur le rôle de chaque élément de la chaine d'acquisition
Eléments Rôles
Le capteur
Il est l'interface entre le monde physique et le monde électrique. Il va délivrer
un signal électrique image du phénomène physique que l'on souhaite
numériser. Il est toujours associé à un circuit de mise en forme.
L’Amplificateur de
signal
Cette étape permet d'adapter le niveau du signal issu du capteur à la chaîne
globale d'acquisition
Le filtre d'entrée
Ce filtre est communément appelé filtre anti-repliement. Son rôle est de
limiter le contenu spectral du signal aux fréquences qui nous intéressent. Ainsi
il élimine les parasites et le bruit de fond. C'est un filtre passe bas que l'on
caractérise par sa fréquence de coupure et son ordre
Le convertisseur
analogique numérique
(CAN)
Il transforme la tension de l'échantillon (analogique) en un code binaire
(numérique).
Le convertisseur
numérique analogique
(CNA)
Il effectue l’opération inverse du CAN, il assure le passage du numérique vers
l’analogique en restituant une tension proportionnelle au code numérique
Le filtre de sortie Son rôle est de « lisser » le signal de sortie pour ne restituer que le signal utile.
Il a les mêmes caractéristiques que le filtre d’entrée
L’amplificateur de
puissance de sortie Il adapte la sortie du filtre à la charge
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 77
II.3 Conclusion
Dans ce chapitre, l’étude sur les chaînes d’acquisition, différents modules qui traitent différents
domaines de mesure et le choix de différents équipements de mesure ont été conçus. Pour chaque
domaine de mesure, le rôle de la métrologie consiste à développer les moyens techniques
permettant de relier les appareils de mesure à l’unité de traitement de données. Tout en passant par
l’étalonnage, le conditionnement des signaux, l’échantillonnage et la conversion analogique
numérique avec le minimum de perte d’information. Ce raccordement se réalise à l’aide de la
chaîne d’acquisition.
Dans le chapitre suivant, l’initiation sur le principe de base de l’API NI-DAQmx et la présentation
du langage de programmation, et de Qt creator, ainsi que les méthodes de programmation avec Qt
creator seront décrits successivement.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 78
CHAPITRE III. ELABORATION DU PROTOTYPE
III.1 Introduction
Tout d’abord, un prototype a été élaboré afin de mieux comprendre et appréhender l’étude faite.
Du coté matériels, ce prototype est identique au banc d’essai à concevoir ; il est constitué d’un
MAS, d’une MCC, un système de transmission par courroie, de capteur de tension, d’une dynamo
tachymétrique, des alimentations électriques continue et alternative et d’une cellule de commande
(ensemble de circuit imprime, de la programmation et de l’ordinateur). Mais, comme son nom
« prototype », il est moins performant que le futur banc d’essai.
Du coté programme, le système d'acquisition de données sur PC exploitent la puissance de
traitement, la productivité, et l'affichage en offrant une solution plus puissante, flexible et rentable
par rapport au système d’acquisition traditionnel de l’ancien banc d’essai.
Ensuite, ce prototype simule (à peu près) le banc d’essai à concevoir. Et, le but est de réaliser les
acquisitions des grandeurs suivantes :
la vitesse de rotation de la MCC ;
la tension aux bornes de la MCC ; et
l’intensité du courant parcourant les charges.
Après plusieurs expériences, constatation fut faite que les résultats des TP ne coïncident pas à ceux
théoriques. Il se pourrait donc que deux résultats soient trouvés après, ceux de TP et de théorie.
L’on doit considérer alors les hypothèses suivantes :
pour le cas théorique :
la résistance de chaque résistor est parfaite ; et
les alimentations sont à la fois sources de tension et de courant parfaites.
pour le cas pratique :
les conditions climatiques ont des effets sur les caractéristiques électriques de chaque
composant : nos essais sont faits dans un endroit de température ambiante de 20[°C],
de pression atmosphérique, d’humidité relative 70% ; et
les alimentations sont à la fois sources de tension et de courant mais limitées dans un
intervalle de 95 à 100 %.
Enfin, ce chapitre sera divisé en deux parties distinctes dont la première partie comprendra
l’élaboration du prototype proprement dit avec les matériels nécessaires pour simuler le banc
d’essai ; la deuxième partie, elle, comprendra l’élaboration du programme pour piloter le prototype
du banc d’essai.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 79
III.2 Méthodologie de travail (solutions techniques)
III.2.1 Elaboration d’un prototype du banc d’essai
III.2.1.1 Présentation du prototype
Figure 82. Schéma de montage du prototype
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 80
III.2.1.2 Principe d’acquisition de la tension aux bornes de la MCC
III.2.1.2.1 Schéma de principe
Quel que soit le mode de fonctionnement du prototype, il y a toujours une ddp aux bornes de la
MCC.
Figure 83. Schéma de l'acquisition de tension
III.2.1.2.2 Relation entre les tensions Ut’ et Ut
La tension aux bornes de la MCC peut atteindre 30[V]. Tandis que la tension d’acquisition
maximale Ut qu’on veut brancher sur le NI DAQ doit être inférieure ou égale à 5[V]. Donc, il faut
utiliser un diviseur de tension à résistors pour diminuer linéairement la plage de tension à celle
d’Ut. Et, ce passage doit être modélisé soit par une formule mathématique appelée « équation
d’étalonnage », soit par une courbe, « courbe d’étalonnage ». Cette relation sera trouvée alors pour
le cas de l’acquisition de tension aux bornes de la MCC.
Pour ne pas confondre les grandeurs théoriques et pratiques, les notations et seront
remplacées par et dans le cas théorique et par et dans le cas pratique.
Cas théorique
En observant la figure 93, l’expression de est:
Ce qui veut dire que la tension est fois moins que celle de .
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 81
Cas pratique ou étalonnage
Cependant, en réalisant quelques essais, l’expression (41) n’est pas valide ; car les résultats d’après
la formule théorique sont différents de ceux obtenus par pratique. Pourtant, les séries des valeurs
ont la même tendance mais leur corrélation est non nulle. Alors, l’étalonnage de notre capteur doit
être effectué.
Dès lors, les données suivantes ont été obtenues pendant les essais réalisés :
Tableau 47. Etalonnage du capteur de tension
Numéro
Tension de sortie
MCC
Tension de sortie
capteur
Numéro
Tension de
sortie MCC
Tension de
sortie capteur
1 5,20 0,52 6 18,78 1,875
2 8,32 0,833 7 20,32 2,031
3 13,26 1,324 8 21,66 2,168
4 16,32 1,63 9 27,50 2,748
5 17,56 1,756 10 34,20 3,418
Et, la courbe d’interprétation de ces données est la suivante :
Figure 84. Etalonnage du capteur de tension
Enfin, l’équation d’étalonnage est celle de la droite de régression linéaire qui donne le le plus
élevé. Dans notre cas, cette équation est la suivante :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 82
III.2.1.2.3 Manière d’acquisition
Etant actuellement dans le cas pratique, donc, l’expression (42) sera utilisée dans les lignes de
programme de la programmation.
III.2.1.3 Principe d’acquisition de la vitesse de rotation de la MCC
III.2.1.3.1 Schéma de principe
Figure 85. Schéma de l'acquisition de vitesse
III.2.1.3.2 Relation entre les tensions n et Uv
Tout d’abord, le capteur de vitesse adopté est une dynamo (une autre MCC), un dispositif qui
permet de donner une tension correspondant à la vitesse de rotation de son rotor. Pourtant, ce
fonctionnement n’est linéaire que sur une certaine plage parce que l’aimantation n’y est pas saturée.
De plus, la tension de sortie maximale de la dynamo tachymétrique peut atteindre 15[V]. Or, la
tension d’acquisition de NI DAQ doit être inférieure ou égale à 5[V]. D’où, la diminution de en
Uv est par l’intermédiaire d’un diviseur de tension comme montre la figure précédente.
Et, pour ne pas confondre les grandeurs théoriques et pratiques, ont été notées et par
et les tensions obtenues dans le cas théorique et par et dans le cas pratique.
Cas théorique
En observant le schéma précédent, les expressions suivantes sont établies :
Or, les formules de Ev et Iv sont :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 83
En utilisant les expressions (43) et (44), la relation théorique entre Uvt et n suivante est obtenue :
Où KDT est la constante du capteur de vitesse. Son expression est :
Cas pratique ou étalonnage
Identique au capteur de tension, après avoir réalisé quelques essais, l’expression (45) n’est pas
valide ; parce que, les résultats d’après la formule théorique sont différents de ceux obtenus par
pratique. Pourtant, les séries des valeurs ont la même tendance mais leur corrélation est non nulle.
Alors, on doit faire aussi l’étalonnage de notre capteur.
Ensuite, ont été obtenues les données suivantes pendant les essais réalisés :
Tableau 48. Etalonnage du capteur de vitesse
Mes
ure
Ten
sion
tota
le
Ten
sion
réduit
e
Fré
quen
ce
Vit
esse
de
rota
tion
Mes
ure
Ten
sion
tota
le
Ten
sion
réduit
e
Fré
quen
ce
Vit
esse
de
rota
tion
1 0,96 0,24 12,00 720 12 6,44 1,56 67,00 4 020
2 1,28 0,32 15,00 900 13 6,76 1,64 69,50 4 170
3 1,76 0,44 18,00 1 080 14 7,20 1,72 75,00 4 500
4 1,80 0,44 19,00 1 140 15 6,78 1,62 70,00 4 200
5 2,35 0,57 24,50 1 470 16 7,07 1,71 72,75 4 335
6 2,62 0,65 27,50 1 650 17 7,70 1,84 82,25 4 935
7 3,44 0,79 34,00 2 040 18 8,56 2,08 89,50 5 370
8 3,80 0,92 39,50 2 370 19 8,80 2,13 93,00 5 580
9 5,25 1,27 55,00 3 300 20 8,93 2,16 95,00 5 700
10 5,59 1,35 58,50 3 510 21 9,51 2,30 100,00 6 000
11 5,79 1,40 61,00 3 660
Et, la courbe d’interprétation de ces données est la suivante :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 84
Figure 86. Etalonnage du capteur de vitesse
Enfin, l’équation d’étalonnage est celle de la droite de régression linéaire qui donne le le plus
élevé. . Dans notre cas, cette équation est la suivante :
III.2.1.3.3 Manière d’acquisition
Maintenant, étant dans le cas pratique, l’expression (47) sera celle utilisée dans les lignes de
programme de la programmation.
III.2.1.4 Principe d’acquisition de l’intensité de courant circulant dans la charge
III.2.1.4.1 Schéma de principe
Figure 87. Schéma de montage de l'acquisition de courant
III.2.1.4.2 Relation entre Ip et Uc
Tout d’abord, le capteur de courant fournit une tension Uc comprise entre 0 à 5[V] en fonction de
l’intensité du courant. En fait, une partie de sa courbe de fonctionnement est linéaire, et sur ce, le
capteur est fiable.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 85
Figure 88. Structure interne du capteur LEM LSTR 6-NP
Source : Datasheet LEM LSTR 6NP
Courbe 1. Courbe de fonctionnement du capteur LEM LSTR 6-
NP donnée par le constructeur
Source : Datasheet LEM LSTR 6NP
Ensuite, cette tension, appelée aussi tension d’acquisition, est introduite directement au NIDAQ.
Mais, cette courbe devra être vérifiée avant d’utiliser ce capteur, d’où, l’étalonnage et sa courbe
suivants :
Tableau 49. Etalonnage du capteur de courant LEM LSTR 6-NP
Numéro Valeur de Ip[A] Valeur de Uc[V] Numéro Valeur de Ip[A] Valeur de Uc[V]
1 -2,500 0,000 6 0,833 3,333
2 -2,000 0,500 7 1,667 4,167
3 -1,667 0,833 8 2,000 4,500
4 -0,833 1,667 9 2,500 5,000
5 0,000 2,500
D’où, l’interprétation du cas pratique du capteur de courant est donnée par la figure suivante :
Figure 89. Etalonnage du capteur de courant
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 86
Enfin, l’équation d’étalonnage est celle de la droite de régression linéaire qui donne le R2 le plus
élevé. Dans notre cas, cette équation est la suivante :
III.2.1.4.3 Manière d’acquisition
Enfin, comme toute acquisition, la tension d’acquisition est dirigée directement vers la NI DAQ.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 87
III.2.2 Elaboration du programme pour le prototype
Dans ce sous paragraphe, l’élaboration d’un programme pour piloter le prototype du banc d’essai
sera développée. Mais avant de procéder à l’élaboration du programme, l’initiation sur le principe
de base de l’API de l’unité d’acquisition de National Instrument, la connaissance sur le langage de
programmation, et la notion sur Qt creator ainsi que la connaissance sur les méthodes de
programmation sont nécessaires.
III.2.2.1 Initiation sur le principe de base de l’API NI-DAQmx [9]
III.2.2.1.1 Présentation de NI-DAQmx
Les périphériques de mesure de National Instruments comprennent les périphériques DAQ tels que
les modules d'E/S multifonctions (MIO) de la série M, les modules de conditionnement de signal et
les modules Switch. Le driver possède une API qui est une bibliothèque constituée de VIs, de
fonctions, de classes, d'attributs et de propriétés servant à créer des applications pour le
périphérique.
NI-DAQmx remplace NI-DAQ traditionnel (ancien driver). NI-DAQmx et NI-DAQ traditionnel
(ancien driver) ont leur propre API, ainsi que leurs propres configurations matérielle et logicielle.
III.2.2.1.2 Concepts clés de NI-DAQmx
Le Concepts clés de NI-DAQmx traite des concepts importants de NI-DAQmx, comme les voies et
les tâches. De même, les façons dont NI-DAQmx traitent le cadencement, le déclenchement, la
bufférisation et le routage des signaux sont fondamentales dans l'API NI-DAQmx.
III.2.2.1.2.1 Voies et tâches dans NI-DAQmx
Les voies virtuelles et les tâches sont les éléments de base de NI-DAQmx.
Les voies virtuelles, désignées parfois par le terme générique "voies", sont des entités logicielles qui
englobent une voie physique et d'autres informations qui formatent les données spécifiques à cette
voie, comme la gamme, la configuration des terminaux et la mise à l'échelle personnalisée. Une
tâche est un ensemble composé d'une ou de plusieurs voies virtuelles et des propriétés de
cadencement, de déclenchement et autres.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 88
Les voies physiques et virtuelles
Voies physiques
Une voie physique est un terminal ou une broche sur lequel peut être mesuré ou généré un signal
analogique ou numérique. Une voie physique unique peut comprendre plusieurs terminaux, comme
dans le cas d'une voie d'entrée analogique en mode différentiel ou d'un port numérique à huit lignes.
Chacune des voies physiques d'un périphérique à un nom unique (par exemple, SC1Mod4/ai0,
Dev2/ao5 et Dev6/ctr3) qui suit les conventions de noms des voies physiques NI-DAQmx.
Voies virtuelles
Les voies virtuelles sont des entités logicielles qui englobent une voie physique et d'autres
informations qui formatent les données spécifiques à cette voie, comme la gamme, la configuration
des terminaux et la mise à l'échelle personnalisée. Pour créer des voies virtuelles, utiliser la fonction
ou le VI DAQmx - Créer une voie virtuelle ou l'Assistant DAQ.
Les voies virtuelles créées avec la fonction ou le VI DAQmx - Créer une voie virtuelle sont
appelées voies virtuelles locales et ne peuvent être utilisées que dans la tâche. Avec cette fonction
ou ce VI, choisir le nom à donner à la voie virtuelle, et ce nom est utilisé dans tout l'environnement
logiciel NI-DAQmx pour faire référence à la voie physique.
Etant créés les voies virtuelles avec l'Assistant DAQ, elles peuvent être utilisées dans d'autres tâches
et y faire référence en dehors du contexte d'une tâche. Comme ces voies peuvent s'appliquer à
plusieurs tâches, elles sont appelées voies virtuelles globales. Des voies virtuelles globales peuvent
être sélectionnées dans l'API NI-DAQmx ou l'Assistant DAQ pour les ajouter à une tâche. En
ajoutant une voie virtuelle globale à plusieurs tâches et en la modifiant avec l'Assistant DAQ, la
modification s'applique à toutes les tâches qui utilisent cette voie virtuelle globale. Ceci implique
que les modifications doivent être enregistrées pour qu'elles puissent devenir disponibles
globalement.
Types de voies virtuelles
On peut créer des voies virtuelles de types différents en fonction du type de signal (analogique,
numérique ou compteur) et de la direction (entrée ou sortie). Ces voies peuvent être des voies
virtuelles globales ou locales.
o Voies d'entrée analogique
Les voies d'entrée analogique mesurent différents phénomènes physiques en utilisant des capteurs
différents. Le type de voie à créer dépend du type de capteur et/ou du phénomène à mesurer.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 89
Par exemple, vous pouvez créer des voies pour mesurer la température avec un thermocouple,
mesurer le courant, mesurer la tension ou mesurer la tension avec excitation.
o Voies de sortie analogique
NI-DAQmx supporte deux types de phénomènes : la tension et le courant. Vous pouvez utiliser des
échelles personnalisées si la sortie du périphérique se rapporte à une autre unité de mesure.
o Voies d'entrée/sortie numérique
Pour les voies numériques, vous pouvez créer à la fois des voies numériques basées sur ligne et
basées sur port. Une voie basée sur ligne peut comporter une ou plusieurs lignes numériques d'un ou
de plusieurs ports d'un périphérique. La lecture ou l'écriture sur une voie basée sur ligne n'affecte
pas les autres lignes du matériel. Vous pouvez répartir les lignes d'un port particulier entre plusieurs
voies et utiliser ces voies simultanément dans une ou plusieurs tâches, mais les lignes d'une voie
donnée doivent toutes être soit des lignes d'entrée soit des lignes de sortie. De plus, les voies d'une
tâche doivent toutes être soit des voies d'entrée soit des voies de sortie. En outre, pour certains
périphériques, les lignes d'un port donné doivent toutes être soit des lignes d'entrée, soit des lignes
de sortie. Consultez la documentation de votre périphérique pour trouver les spécifications de votre
périphérique.
Une voie basée sur port représente une collection fixe de lignes sur le périphérique. La lecture ou
l'écriture sur un port affecte toutes les lignes du port. Le nombre de lignes du port (couramment
appelé largeur de port) dépend du matériel et varie typiquement de 8 (périphériques MIO) à 32
lignes (modules numériques SCXI).
Tâches dans NI-DAQmx
Une tâche est un ensemble d'une ou de plusieurs voies virtuelles qui comprend le cadencement, le
déclenchement et d'autres propriétés. D'un point de vue conceptuel, une tâche représente la mesure
ou la génération qu’on veut réaliser. Toutes les voies à l'intérieur d'une tâche doivent avoir le même
type d'E/S, comme entrée analogique ou sortie de compteur. Cependant, une tâche peut comporter
des voies pour des types de mesure différents, comme voie d'entrée analogique de température et
voie d'entrée analogique de tension. Pour la plupart des périphériques, une seule tâche par sous-
système peut s'exécuter à la fois, mais certains périphériques peuvent exécuter plusieurs tâches
simultanément. Avec certains périphériques, des voies de plusieurs périphériques peuvent être
inclues dans une tâche. Pour effectuer une mesure ou une génération avec une tâche, les étapes
suivantes sont nécessaires :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 90
1. Créez ou chargez une tâche. On peut créer des tâches de manière interactive avec l'Assistant
DAQ ou par programmation dans l’environnement logiciel tel que LabVIEW ou
LabWindows/CVI.
2. Configurez les propriétés de voie, de cadencement et de déclenchement selon les besoins.
3. En option, on peut effectuer diverses transitions d'état de tâche pour préparer la tâche à
l'opération spécifiée.
4. Lisez ou écrivez les échantillons.
5. Supprimez la tâche.
Répétez les étapes 2 à 4 si besoin est pour une application. Par exemple, une fois la lecture ou
l'écriture des échantillons accomplie, les propriétés de voie virtuelle peuvent être reconfigurées, de
cadencement et de déclenchement, puis lire ou écrire des échantillons supplémentaires en fonction
de cette nouvelle configuration.
Si la tâche requiert des valeurs de propriétés différentes des valeurs par défaut, le programme doit
définir ces propriétés à chaque exécution. Par exemple, en exécutant un programme qui définit une
propriété A à une valeur différente de sa valeur par défaut puis en exécutant un autre programme
qui ne définit pas la propriété A, le second programme utilise la valeur par défaut de la propriété A.
La seule façon de ne pas avoir à définir ces propriétés par programmation à chaque fois qu'un
programme s'exécute est d'utiliser des voies virtuelles et/ou des tâches créées avec l'Assistant DAQ.
Syntaxe des voies physiques
Cette syntaxe est utilisée pour faire référence aux voies physiques et aux groupes de voies
physiques dans NI-DAQmx.
Noms des voies physiques
Les noms des voies physiques sont composés d'un identificateur de périphérique et d'une barre
oblique (/) suivie d'un identificateur de voie. Par exemple, si la voie physique est Dev1/ai1,
l'identificateur de périphérique est Dev1 et l'identificateur de voie est ai1. Pour les E/S analogiques
et les E/S de compteur, les identificateurs de voie combinent le type de la voie, comme entrée
analogique (ai), sortie analogique (ao) et compteur (ctr), avec un numéro de voie, comme dans
l'exemple suivant : ai1ctr0
Pour les E/S numériques, les identificateurs de voie spécifient un port, ce qui inclut toutes les lignes
de ce port : port0
Ou l'identificateur de voie peut spécifier une ligne d'un port : port0/line1
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 91
Toutes les lignes ont un identificateur unique. Vous pouvez donc utiliser des lignes sans spécifier à
quel port elles appartiennent. Par exemple, line31 équivaut à port3/line7 sur un périphérique doté de
quatre ports 8 bits.
Gammes de voies physiques
Pour spécifier une gamme de voies physiques, utilisez un deux-points entre deux numéros de voies
ou deux noms de voies physiques : Dev1/ai0:4 Dev1/ai0:Dev1/ai4
Pour les E/S numériques, vous pouvez spécifier une gamme de ports en plaçant un deux-points (:)
entre deux numéros de ports : Dev1/port0:1
Une gamme de lignes peut être également spécifiée : Dev1/port0/line0:4 Dev1/line0:31
Vous pouvez spécifier des gammes de voies en ordre inverse : Dev1/ai4:0 Dev1/ai4:Dev1/ai0
Dev1/port1/line3:0
Listes de voies physiques
Dans une liste, utilisez des virgules pour séparer les gammes et les noms de voies physiques comme
ci-dessous : Dev1/ai0, Dev1/ai3:6 Dev1/port0, Dev1/port1/line0:2
Génération des noms de voies
NI-DAQmx attribue des noms aux voies virtuelles locales que vous créez par programmation avec
l'API NI-DAQmx si vous n'indiquez pas de noms pour ces voies.
Tableau 50. Choix de voie
Spécification d'un nom pour les voies, les tâches et les échelles
Les consignes suivantes sont à suivre pour nommer les voies, les tâches et les échelles :
Utiliser des caractères alphanumériques.
Ne pas utiliser de caractères non alphanumériques, sauf dans les cas suivants :
o Dans NI-DAQmx 7.4 ou version ultérieure, les tirets sont autorisés dans les noms de voies,
de tâches et d'échelles.
o Les espaces sont autorisés.
o On peut utiliser des tirets bas (_) dans les noms de voies, de tâches ou d'échelles, mais ceux-
ci ne peuvent pas commencer par un tiret bas, comme _Dev1, par exemple.
Remarque : D'autres caractères non alphanumériques peuvent être utilisés lorsque vous créez des
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 92
voies, des tâches et des échelles, mais l'exportation de cette configuration sur un autre système
risque de ne pas se faire correctement, surtout si la langue du système d'exploitation de cet autre
système est différente.
On ne peut pas utiliser plus de 256 caractères.
III.2.2.1.2.2 Cadencement et déclenchement
Le cadencement et le déclenchement sont importants dans NI-DAQmx. La section Horloges
explique les horloges et le handshake. La section Déclenchement présente les déclenchements,
comme le déclenchement de démarrage et le déclenchement de référence, et les types de
déclenchement courants, comme déclenchement sur front analogique et déclenchement sur front
numérique.
Cadencement matériel vs cadencement logiciel
Un cadencement logiciel ou matériel peut être utilisé pour contrôler quand un signal est généré.
Avec un cadencement matériel, un signal numérique, comme une horloge sur votre périphérique,
contrôle la fréquence de la génération. Avec le cadencement logiciel, la fréquence à laquelle les
échantillons sont générés est déterminée par le logiciel et le système d'exploitation plutôt que par le
périphérique de mesure. Une horloge matérielle peut s'exécuter beaucoup plus vite qu'une boucle
logicielle. De plus, une horloge matérielle est plus précise qu'une boucle logicielle.
Dans NI-DAQmx, le cadencement matériel peut être sélectionné avec la fonction ou le VI
Cadencement avec horloge d'échantillonnage ou en définissant l'attribut/propriété Type de
cadencement pour l'échantillonnage à Horloge d'échantillonnage. Si cela n’est pas fait ou que
l'attribut/propriété Type de cadencement pour l'échantillonnage soit défini à Sur demande,
sélectionner le cadencement logiciel.
o Horloges
Les fronts numériques périodiques mesurent le temps ; ils sont appelés horloges. Les horloges, par
exemple une horloge de base de temps d'échantillonnage ou l'horloge de base de temps à 20[MHz],
marquent le passage du temps ou sont utilisées pour aligner d'autres signaux dans le temps. En
général, contrairement aux déclenchements, les horloges n'engendrent pas d'actions et le nom des
horloges ne fait pas référence à des actions. L'horloge d'échantillonnage est une exception
importante.
o Types de cadencement d'échantillonnage
NI-DAQmx a introduit le concept de type de cadencement d'échantillonnage. Chaque type de
cadencement d'échantillonnage est un stimulus différent qui déclenche la production d'un
échantillon. Lorsque la fonction ou le VI Cadencement est sélectionné, il faut sélectionner le type
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 93
de cadencement pour l'échantillonnage. Il existe aussi un attribut/propriété pour définir les types de
cadencement d'échantillonnage suivants :
Horloge d'échantillonnage — Un front numérique produit chaque échantillon. Presque tous les
périphériques sont dotés d'une horloge embarquée dédiée à la production périodique de ces
fronts. Même si les fronts ne sont pas périodiques, comme ce peut être le cas quand la source
d'horloge n'est pas l'horloge embarquée dédiée, vous utilisez le cadencement d'horloge
d'échantillonnage. Le cadencement d'horloge d'échantillonnage est un type de cadencement
matériel.
Sur demande — À chaque exécution de la fonction ou du VI Lire ou Écrire, le périphérique
produit les échantillons demandés aussi vite que possible. Dans ce mode, les attributs/propriétés
Quantité d'échantillons sont ignorés. Le cadencement sur demande est un type de cadencement
logiciel.
Détection de changement — Le cadencement par détection de changement capture des
échantillons sur les voies physiques numériques lorsque NI-DAQmx détecte un changement (un
front montant, un front descendant, ou les deux) sur un ou plusieurs ports ou lignes numériques.
Le cadencement par détection de changement diminue la quantité de données numériques qu'une
application doit traiter.
La détection de changement a un inconvénient qu'il faut garder à l'esprit : le risque de débordement
sur certains périphériques. Le débordement survient lorsque NI-DAQmx ne peut pas lire un
échantillon avant l'événement Détection de changement suivant. Dans ce cas, un ou plusieurs
échantillons peuvent être manqués.
Par programmation, la fonction ou le VI de cadencement est ajoutée par détection de changement en
spécifiant les voies physiques sur lesquelles il faut détecter les changements de fronts montants ou
descendants. Les débordements peuvent être recherchés en utilisant l'attribut/propriété
Débordement dans votre application une fois la tâche lancée.
Handshake — Le type de cadencement d'échantillonnage par handshake est utilisé pour acquérir
ou générer des données numériques avec le protocole 8255. Beaucoup de périphériques ont une
puce 8255, et d'autres périphériques simulent le protocole 8255 par défaut avec le type de
cadencement par handshake.
Handshake en rafale — Le cadencement par handshake en rafale acquiert ou génère des
données numériques sur les lignes de données avec un protocole temporisé. Ce type de
cadencement utilise trois signaux de contrôle : l'horloge d'échantillonnage, le déclenchement de
pause et l'événement Prêt pour le transfert. Les données sont transférées sur chaque front actif de
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 94
déclenchement par fenêtre analogique. Si le signal de déclenchement est numérique, sélectionner un
déclenchement sur front numérique en indiquant en général une des broches PFI comme source :
Front analogique
Niveau analogique
Fenêtre analogique
Front numérique
Niveau numérique
Pattern numérique
Logiciel
Synchronisation
Les opérations synchronisées sont créées par le routage de signaux de cadencement et de contrôle.
La synchronisation peut s'effectuer entre plusieurs périphériques ou au sein d'un même
périphérique, par exemple en synchronisant une entrée et une sortie analogiques d'un périphérique
de la série M. Les signaux de cadencement et de contrôle qui synchronisent des opérations sont
divisés en trois catégories : les horloges, les déclencheurs et les événements.
Ces signaux sont routés en connectant deux terminaux entre eux. Le fait de sélectionner un terminal
comme source d'une horloge ou d'un déclencheur construit un chemin. Sur les périphériques PCI, le
bus RTSI fournit les chemins d'accès pour le routage de signaux. Sur les périphériques PXI, le bus
de déclenchement PXI fournit ces mêmes chemins d'accès. Pour que NI-DAQmx trouve une ligne
de déclenchement PXI libre, vous devez effectuer une identification du châssis PXI dans MAX.
Pour que NI-DAQmx trouve une ligne RTSI libre, vous devez créer un câble RTSI dans MAX et
sélectionner les périphériques que vous voulez raccorder. Vous pouvez découvrir quelles routes
sont possibles en référençant un tableau de routes possibles dans MAX.
Sur certains périphériques, on synchronise une entrée analogique, une sortie analogique et des voies
d'entrée et de sortie numériques à partir de plusieurs modules en incluant ces voies dans la même
tâche. Toutes les voies à l'intérieur d'une tâche doivent avoir le même type, comme entrée
analogique ou sortie de compteur.
III.2.2.1.2.3 Lecture et écriture de données
Cette section traite de la bufférisation et de la sélection des formats de données et de l'organisation.
Bufférisation
Un buffer est un stockage temporaire dans la mémoire de l'ordinateur pour les échantillons acquis
ou à générer. Typiquement, ce stockage, appelé aussi buffer de tâche, est alloué à partir de la
mémoire de l'ordinateur. Pour les opérations d'entrée, un mécanisme de transfert de données
transfère les échantillons du périphérique dans le buffer, où ils attendent l'appel de la fonction ou du
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 95
VI Lire qui copie les échantillons dans l’application. Pour les opérations de sortie, la fonction ou le
VI Écrire copie les échantillons dans le buffer où ils attendent que le mécanisme de transfert de
données les transfère sur votre périphérique.
Sélection de l'organisation et du format des données de lecture et
d'écriture
NI-DAQmx fournit plusieurs VIs et fonctions pour la lecture et l'écriture des données. Dans la
plupart des cas, vous pouvez utiliser plusieurs options. Cette section présente les options et donne
des conseils utiles pour sélectionner l'option la meilleure. Certaines organisations et certains formats
de données ne sont pas pris en charge dans tous les logiciels de développement.
Les VIs de lecture et d'écriture ont deux critères de sélection principaux : format des données et
organisation des données. Le format des données concerne le type des données renvoyées. Par
exemple, les lectures de compteur peuvent renvoyer des entiers ou des formats à virgule flottante.
La deuxième catégorie, organisation des données, concerne la structure dans laquelle les données
sont renvoyées. Par exemple, les lectures analogiques peuvent avoir diverses organisations de
tableaux ou scalaires.
Mécanismes de transfert de données
Il y a quatre méthodes principales pour transférer des données via le bus PCI : Accès direct à la
mémoire (DMA), Requête d'interruption (IRQ), E/S programmées et USB en bloc.
o Accès direct à la mémoire (DMA)
Le DMA est un mécanisme qui permet de transférer les données entre le périphérique et la mémoire
de l'ordinateur sans utiliser l'UC. De ce fait, le DMA est le mécanisme de transfert de données le
plus rapide. National Instruments utilise la technologie matérielle et logicielle DMA pour obtenir de
hauts débits de transfert et augmenter l'utilisation du système. Le DMA est la méthode de transfert
de données par défaut pour les périphériques DAQ qui le supportent.
Remarque Les périphériques USB et DAQCard ne supportent pas le DMA.
o Requête d'interruption (IRQ)
Les transferts IRQ comptent sur l'UC pour traiter les requêtes de transfert de données. Le
périphérique avertit l'UC quand il est prêt à transférer des données. La vitesse du transfert de
données est étroitement liée à la vitesse à laquelle l'UC peut traiter les requêtes d'interruption. Si
vous utilisez des interruptions pour acquérir des données plus rapidement que l'UC n'est capable de
traiter ces interruptions, le système risque de se bloquer.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 96
o E/S programmées
Les E/S programmées représentent un mécanisme de transfert de données qui n'utilise pas de buffer
; à la place, l'ordinateur lit et écrit directement sur le périphérique. Les opérations à cadencement
logiciel (sur demande) typiques utilisent des E/S programmées.
o USB en bloc
L'USB en bloc est un mécanisme de transfert de données en continu bufférisé basé sur messages.
Cette méthode ultra-rapide est le mécanisme de transfert par défaut des périphériques USB.
o Mappage de mémoire
Le mappage de mémoire est une technique qui permet de lire et d'écrire directement sur un
périphérique à partir du programme, ce qui évite les ralentissements dus au passage par le driver qui
opère au niveau du noyau du système d'exploitation. Le passage par le noyau est plus sûr mais plus
lent. Le mappage de mémoire est moins sûr car il expose une page mémoire de 4 ko à votre
programme, mais il est plus rapide. Le mappage de mémoire est le mécanisme par défaut si votre
périphérique le supporte.
Enregistrement de données TDMS
TDMS (Technical Data Management Streaming) est un format de fichier binaire qui permet un
enregistrement ultra-rapide des données dans un fichier. Si vous activez l'enregistrement des
données TDMS, NI-DAQmx peut transférer directement les données en continu du buffer du
périphérique au disque dur. NI-DAQmx améliore les performances et diminue l'espace disque
utilisé en écrivant les données brutes dans le fichier TDMS et en incluant séparément les
informations de mise à l'échelle pour les utiliser lors de la lecture du fichier TMDS. Vous pouvez
aussi lire les données pendant l'enregistrement sur disque.
Pour optimiser les performances, on peut suivre ces conseils :
Utilisez un périphérique PCI Express ou PXI Express avec une matrice RAID.
Contentez-vous d'enregistrer les données. Dans le cas d'acquisitions ultra-rapides,
l'enregistrement et la lecture simultanée des données peuvent ralentir les performances.
Si vous enregistrez et lisez les données, assurez-vous que le nombre d'échantillons par voie à
lire est exactement divisible par la taille de secteur du disque dur.
Si vous configurez manuellement la taille du buffer, choisissez un multiple de 8 fois la taille
de secteur du disque dur. Par exemple, si votre taille de secteur est 512 octets, votre taille de
buffer pourrait être 4 096 échantillons.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 97
National Instruments fournit plusieurs mécanismes pour la lecture des fichiers TDMS, y compris le
support logiciel dans LabVIEW, LabWindows/CVI, ANSI C, DIAdem et Measurement Studio. De
plus, National Instruments fournit un plug-in Microsoft Excel.
III.2.2.1.2.4 Routage de signaux
Une API de routage unique contrôle désormais tous les routages numériques des périphériques de
mesure NI. Le routage de signal contrôle l'acheminement des déclenchements ou des signaux
numériques via le matériel comme les multiplexeurs numériques ou les bus de déclenchement
publics.
Voici une liste de base des fonctionnalités de l'API de routage de signaux :
API de routage de signaux unique pour tous les périphériques supportés par NI-DAQmx
Routage entre plusieurs périphériques : une route peut s'étendre sur deux périphériques
Support d'inverseur logique
Prévention du double pilotage sur les bus de déclenchement publics
III.2.2.1.2.5 Terminaux
Un terminal est un emplacement nommé où un signal est soit généré (en sortie ou produit), soit
acquis (en entrée ou consommé). Un terminal qui ne peut produire qu'un seul signal est souvent
nommé d'après ce signal. Un terminal d'entrée qui ne peut être utilisé que par un seul signal est
souvent nommé d'après l'horloge ou le déclenchement qui utilise ce signal. Les terminaux qui sont
utilisés pour plusieurs signaux ont des noms génériques, comme RTSI, PXITrig ou PFI.
III.2.2.1.2.6 Étalonnage
Il existe deux types d'étalonnage, l'étalonnage de voie et l'étalonnage de périphérique.
L'étalonnage d'un périphérique consiste à vérifier la précision de la mesure du périphérique et à
effectuer un ajustement en cas d'erreur de mesure. La vérification consiste à mesurer les
performances du périphérique et à comparer ces mesures aux spécifications publiées. Pendant
l'étalonnage, on fournit et lit des niveaux de tension ou d'autres signaux en utilisant des étalons
externes, puis on ajuste les constantes d'étalonnage du périphérique. Les nouvelles constantes
d'étalonnage sont stockées dans l'EEPROM. Ces constantes d'étalonnage sont chargées à partir de la
mémoire selon les besoins pour compenser l'erreur des mesures prises par le périphérique. Il existe
deux sortes d'étalonnage : l'étalonnage externe et l'auto-étalonnage.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 98
III.2.2.1.2.7 Périphériques simulés NI-DAQmx
Cette section présente des informations sur le cadencement et le déclenchement, le comportement
des tâches, et la lecture et l'écriture de données avec des périphériques simulés NI-DAQmx.
Cadencement et déclenchement dans les périphériques simulés NI-DAQmx
Les périphériques simulés NI-DAQmx ont les caractéristiques de cadencement et de déclenchement
suivantes :
Les périphériques simulés NI-DAQmx simulent le cadencement pour les tâches d'entrée
analogique, d'entrée numérique et de sortie en continu. Le cadencement n'est pas simulé
pour les tâches de compteur.
Les périphériques simulés NI-DAQmx ne provoquent pas l'exécution d'une boucle cadencée.
Les périphériques simulés NI-DAQmx supportent les événements logiciels. Cependant, les
événements qui dépendent du matériel, comme l'événement d'horloge d'échantillonnage, ne
sont pas supportés.
Les déclenchements ont toujours lieu immédiatement.
Les timers chien de garde n'expirent pas.
Comportement des tâches des périphériques simulés NI-DAQmx
Les tâches NI-DAQmx qui utilisent des périphériques simulés NI-DAQmx sont vérifiées comme les
tâches utilisant des périphériques physiques. Si une propriété est définie à une valeur non valide,
l'erreur renvoyée pour un périphérique simulé NI-DAQmx est identique à celle renvoyée pour un
périphérique physique. Toutes les ressources nécessaires à la tâche sont réservées pour les
périphériques simulés NI-DAQmx. Les lignes RTSI, les lignes de déclenchement PXI, les voies
DMA, les compteurs, etc. sont comptés et réservés comme pour les périphériques physiques.
Lecture et écriture de données avec des périphériques simulés NI-DAQmx
Tous les périphériques simulés NI-DAQmx renvoient des données d'entrée analogique sous forme
d'un signal sinusoïdal à pleine échelle avec 3% de bruit à pleine échelle. Lorsque la tâche comporte
plusieurs tâches, les données de chaque voie sont décalées de 5° dans le temps. Les données
numériques sont toujours renvoyées comme si chaque port 8 bits était un compteur binaire. Les
données de compteur sont toujours renvoyées comme 0.
Les données écrites sur un périphérique simulé NI-DAQmx sont mises à l'échelle comme s'il
s'agissait d'un périphérique physique.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 99
III.2.2.1.3 Principes des mesures
Les principes des mesures couvrent des informations indépendantes des API qui peuvent nous aider
dans le développement d'applications. Les rubriques comprennent une explication des différents
types de signaux, des capteurs couramment utilisés avec les périphériques de mesure, du
conditionnement de signaux et des principes du contrôle.
III.2.2.1.3.1 Présentation du système de mesure : matériel et NI-DAQmx
La figure suivante offre une vue d'ensemble du système de mesure, montrant comment le
phénomène physique réel est transmis à notre application de mesure.
Figure 90 : Vue d'ensemble du système de mesure
Les capteurs et les transducteurs détectent des phénomènes physiques. Les éléments de
conditionnement de signaux conditionnent ces phénomènes physiques de sorte que le périphérique
de mesure puisse recevoir les données. L'ordinateur reçoit les données par l'intermédiaire du
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 100
périphérique de mesure. Le logiciel contrôle le système de mesure, précisant au périphérique de
mesure à quel moment il doit acquérir ou générer les données, et sur quelles voies. Le logiciel prend
aussi les données brutes, les analyses et les présente dans un format que vous pouvez comprendre,
comme un graphe, un graphe déroulant ou un fichier de rapport.
Le driver NI-DAQmx peut être utilisé à partir des logiciels d'application NI ou de n'importe quel
environnement de programmation qui supporte les appels de DLL (Dynamic Link Libraries) au
moyen d'interfaces ANSI C. Quel que soit l'environnement de programmation, l’application DAQ
utilise NI-DAQmx, comme le montre la figure.
III.2.2.1.3.2 Types de signaux
Un signal est classé comme analogique ou numérique selon la façon dont il transmet les
informations. Un signal numérique (ou binaire) n'a que deux niveaux discrets : un niveau haut (on)
et un niveau bas (off). Par contre, un signal analogique contient des informations qui varient de
façon continue dans le temps. Les principaux types de signaux sont présentés dans la figure
suivante.
Figure 91. Type des signaux
Considérations portant sur les connexions analogiques
Pour mesurer des signaux analogiques, on doit connaître la source du signal, c'est-à-dire s'il s'agit
d'une source mise à la masse ou flottante. Il faudrait aussi tenir compte du système de mesure :
différentiel, asymétrique référencé ou asymétrique non référencé.
o Connexion de signaux d'entrée analogique
Les connexions de signaux varient en fonction du périphérique, du bloc de connexion et du module
de conditionnement du signal. L'Assistant DAQ contient des diagrammes de connexion qui
montrent les connexions aux terminaux pour toutes les mesures analogiques en entrée les plus
courantes comme la mesure de contrainte, de température, de courant, de tension, etc.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 101
III.2.2.1.3.3 Conditionnement de signaux
Les capteurs peuvent générer des signaux électriques pour mesurer des phénomènes physiques,
comme la température, la force, le son ou la lumière. Pour mesurer des signaux provenant de
transducteurs, on doit les convertir en une forme acceptable par un périphérique DAQ. Par exemple,
la tension en sortie de la plupart des thermocouples est très petite et peut être affectée par le bruit. Il
faudrait donc peut-être amplifier ou filtrer le signal en sortie du thermocouple avant de le numériser.
La manipulation des signaux en préparation à leur numérisation est appelée conditionnement du
signal. Parmi les types courants de conditionnement de signaux, il faut compter :
Amplification
Linéarisation
Excitation d'un transducteur
Isolation
III.2.2.1.3.4 Capteurs communs
En fonction de votre application, vous devrez utiliser différentes sortes de capteurs. Ceux qui sont
couramment utilisés sont les : jauges de contrainte, thermocouples, thermistances, encodeurs
angulaires, encodeurs linéaires, capteurs à pont et capteurs de température à résistance (RTD).
III.2.2.1.3.5 Présentation du contrôle
Dans une application de contrôle classique, le but est de contrôler une ou plusieurs variables de
processus, comme la température. Les capteurs mesurent la variable de processus dans le système
dynamique et fournissent les données à l'application de contrôle. Le point de consigne est la valeur
définie pour la variable de processus. Un comparateur détermine s'il existe une différence entre la
variable de processus et le point de consigne. Si une différence existe et que le système de contrôle
estime qu'elle est assez significative, le compensateur analyse les données et détermine quel est
l'actionneur approprié pour amener le système plus près du point de consigne.
Figure 92. Schéma sur la présentation du contrôle
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 102
III.2.2.1.4 Applications courantes
Il existe plusieurs types de phénomènes physiques qu’on peut mesurer et générer avec la carte
d’acquisition de National Instrument en se basant sur le principe que NI-DAQmx utilise.
Mais pour notre cas, prendre comme par exemple la mesure de la tension continue/alternative, et la
génération de tension continue.
III.2.2.1.4.1 Mesure de la tension
La plupart des périphériques de mesure peuvent mesurer, ou lire, la tension. Les deux mesures de
tension les plus courantes sont la mesure du courant continu et du courant alternatif.
Figure 93. Mesure de la tension
Mesure de tension continue (CC)
La tension CC est utile pour mesurer des phénomènes qui varient lentement avec le temps, comme
la température, la pression ou la déformation. Avec les signaux CC, il importe de mesurer avec
exactitude l'amplitude d'un signal à un moment précis.
Exemple de la vitesse du vent
La figure suivante représente un diagramme de câblage typique pour un anémomètre dont les
valeurs de sortie vont de 0 à 10[V], ce qui correspond à une vitesse du vent de 0 à environ
320[km.h-1] (200[mph]). Utilisez l'équation suivante pour mettre les données à l'échelle :
(49)
Selon cette équation, une mesure de 3[V] correspond à une vitesse de vent de 60[mph] (soit
96[km.h-1])
(50)
A noter que le diagramme de câblage dans la figure qui suit utilise une résistance, R, du fait qu'un
anémomètre n'est généralement pas une source de signal mise à la masse. Si, par exemple, le
transducteur de l'anémomètre était déjà mise à la masse, l'utilisation d'une résistance provoquerait
une boucle de mise à la masse et donnerait lieu à des lectures erronées.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 103
Figure 94. Exemple de la vitesse du vent
Moyennage
Le moyennage permet d'améliorer la précision des mesures en présence de signaux bruyants ou de
signaux qui varient rapidement.
La figure qui suit indique à quoi ressemblerait une vitesse de vent réelle sur une période de temps.
En raison des rafales de vents, les valeurs de vitesse apparaissent bruyantes. Notez qu'une lecture de
vitesse du vent d'environ 45 [km.h-1] (29[mph]) est une vitesse de pointe qui pourrait donner
l'impression que la vitesse se maintient à 45[km.h-1]. Une représentation plus exacte consiste à
calculer la vitesse moyenne du vent sur une courte période de temps.
Figure 95. Moyennage
La raison la plus courante qui justifie le moyennage est d'éliminer le bruit produit par les lignes
électriques de 50 ou 60[Hz]. Le champ magnétique oscillant autour des lignes électriques est
susceptible d'introduire des tensions de bruit sur un câblage transmetteur non blindé. Comme le
bruit d'une ligne de tension est sinusoïdal, c'est-à-dire qu'il a la forme d'une onde sinusoïdale, la
moyenne sur une période est égale à zéro. Si vous utilisez une fréquence de balayage qui est un
multiple du bruit et des données moyennées pour un multiple des périodes, vous pourrez ainsi
éliminer le bruit émis par la ligne électrique. Un exemple qui s'applique à la fois à 50 et 60[Hz] est
d'échantillonner à raison de 300 échantillons par seconde et de faire la moyenne de 30 points. Notez
que 300 est un multiple de 50 et de 60. Une période du bruit de 50[Hz] est égale à 300/50 = 6
points. Une période du bruit de 60[Hz] est égale à 300/60 = 5 points. La moyenne de 30 points est
un multiple de ces deux périodes, ce qui garantit que vous obtiendrez la moyenne de périodes
entières.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 104
Mesure de la tension Alternative CA
La tension CA est un signal qui augmente, réduit et inverse continuellement la polarité. La tension
CA est courante dans les appareils ménagers et les appareils de laboratoire ou industriels car la
plupart des lignes de tension fournissent une tension CA. Vous pouvez mesurer des tensions CA
afin de déterminer les valeurs maximales, minimales et entre deux pics d'un signal. La valeur entre
deux pics d'un signal correspond à la variation maximale de la tension, du maximum au minimum.
Tension CA et valeur efficace (Veff)
La tension, le courant et la puissance ne sont pas des valeurs constantes car les signaux CA
alternent. Toutefois, vous pouvez utiliser Veff (valeur efficace) pour mesurer la tension, le courant et
la puissance ; par exemple une charge connectée à une source de 120[V] CA produit la même
alimentation que la même charge connectée à une source de 120[V] CC. Avec la valeur efficace
(Veff), la formule de l'alimentation pour la tension CC s'applique également à la tension CA. Pour
les ondes sinusoïdales, Vrms = sqrt(Vpic). Comme les voltmètres lisent Vrms, la tension de 120[V] CA
d'une prise murale typique aux U.S.A. a réellement une valeur de pic d'environ 170[V].
Organigramme de programmation de mesure de tension
L'organigramme suivant décrit les principales étapes requises dans une application NI-DAQmx
pour mesurer la tension.
Figure 96. Organigramme de programmation de mesure de tension
III.2.2.1.4.2 Génération de tension continue
Possibilité de générer des signaux CC d'échantillons simples ou des signaux de plusieurs
échantillons variant dans le temps.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 105
Échantillons uniques — Signaux stables inclus
Les échantillons uniques sont utilisés si le niveau du signal est plus important que la fréquence de
génération. Par exemple, générez un échantillon à la fois s’il faut générer un signal constant, ou CC.
Un cadencement logiciel ou matériel (si votre périphérique prend en charge le matériel de
cadencement) est utilisé pour contrôler à quel moment le périphérique génère un signal.
Plusieurs échantillons variant dans le temps
Utiliser plusieurs échantillons si la fréquence de génération est aussi importante que le niveau du
signal, comme c'est le cas pour un signal sinusoïdal CA. Les générateurs de fonctions constituent un
type courant de périphérique que vous pouvez programmer pour produire certains types de
waveforms, comme les signaux sinusoïdaux, triangulaires et carrés.
La génération d'échantillons multiples, appelée aussi sortie analogique bufférisée, met en œuvre les
étapes suivantes :
1. L’application écrit plusieurs échantillons dans un buffer.
2. Tous les échantillons contenus dans ce buffer sont ensuite envoyés au périphérique selon le
cadencement que vous avez spécifié. Des logiciels ou du matériel de cadencement (si le
périphérique prend en charge le matériel de cadencement) peuvent être utilisés pour
contrôler à quel moment le périphérique génère un signal.
La section qui suit contient des organigrammes de programmation généraux utilisables lors de
création d’une application. Des organigrammes de programmation pour des applications courantes
existent, comme la génération de tension et la génération de courant.
Dans les organigrammes de programmation, de nombreuses applications incluent aussi des
fonctions de contrôle explicites pour démarrer, arrêter et réinitialiser la tâche.
Les fonctions et les VIs fournissent les fonctionnalités principales de l'API NI-DAQmx. Par
exemple, NI-DAQmx inclut des fonctions de cadencement, de déclenchement, de lecture et
d'écriture d'échantillons. Toutefois, pour des fonctionnalités avancées, Visual C++, Visual C#,
Visual Basic .NET et LabVIEW requièrent des propriétés. ANSI C et LabWindows/CVI utilisent
les fonctions Obtenir et Définir un attribut.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 106
Organigramme de programmation d'une sortie analogique finie
L'organigramme suivant décrit les principales étapes requises dans une application NI-DAQmx
pour générer un nombre fini d'échantillons de tension dans une génération bufférisée.
Figure 97 : Organigramme de programmation d'une sortie analogique finie
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 107
Organigramme de programmation d'une sortie analogique continue
L'organigramme suivant décrit les principales étapes requises dans une application NI-DAQmx
pour générer des échantillons de tension de manière continue.
Figure 98. Organigramme de programmation d'une sortie analogique continue
Organigramme de programmation d'une sortie analogique à un seul
échantillon
Générer un seul échantillon est une opération sur demande. En d'autres termes, NI-DAQmx génère
une valeur d'une voie en entrée et renvoie immédiatement cette valeur. Cette opération ne requiert
pas de bufférisation ou de cadencement matériel. Avec NI-DAQmx, on peut aussi générer des
échantillons à partir de plusieurs voies.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 108
Figure 99. Organigramme de programmation d'une sortie analogique à un seul échantillon
III.2.2.1.5 Création d'une application en ANSI C
NI-DAQmx possède une API en C qu’on peut utiliser pour créer des applications. Pour créer une
application, effectuer les étapes suivantes :
1. Créer un nouveau projet.
2. Ouvrir les fichiers source nouveaux ou existants (.c) et ajouter le fichier d'en-tête NI-
DAQmx, et nidaqmx.h dans les fichiers de code source.
3. Ajouter la bibliothèque d'importation NI-DAQmx nidaqmx.lib, au projet.
4. Construire ensuite l’application.
III.2.2.2 Présentation du langage de programmation [18]
C++ est choisi comme langage de programmation à cause sa fiabilité, efficacité.
Apparu au début des années 90, le langage C++ est actuellement l’un des plus utilisés dans le
monde, aussi bien pour les applications scientifiques que pour le développement des logiciels. En
tant qu’héritier du langage C, le C++ est d’une grande efficacité. Mais il a en plus des
fonctionnalités puissantes, comme par exemple la notion de classe, qui permet d’appliquer les
techniques de la programmation-objet.
Un programme écrit en C++ se compose généralement de plusieurs « fichiers-sources ». Il y a deux
sortes de fichiers-sources :
– ceux qui contiennent effectivement des instructions ; leur nom possède l’extension .cpp,
– ceux qui ne contiennent que des déclarations ; leur nom possède l’extension .h (signifiant
“header” ou en-tête).
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 109
Le développement d’un programme passe par trois phases successives :
1. écriture et enregistrement des différents fichiers-source,
2. compilation séparée des fichiers .cpp, chacun d’eux donnant un fichier-objet portant le
même nom, mais avec l’extension .obj,
3. lien des fichiers-objets (assurée par un programme appelé linker) pour produire un unique
fichier-exécutable, portant l’extension .exe ; ce dernier pourra être lancé et exécuté
directement depuis le système d’exploitation.
Comparaison avec les autres langages
Il convient de noter que :
contrairement au Pascal, le C++ fait la différence entre lettres minuscules et majuscules : par
exemple, les mots toto et Toto peuvent représenter deux variables différentes.
tout programme comporte une fonction (et une seule) appelée main() : c’est par elle que
commencera l’exécution.
Nouveaux concepts
C++ ajoute à C trois notions importantes et quelques améliorations, moins fondamentales mais
intéressantes :
Classes et objets: notion fondamentale et qui est le cœur même de la programmation
orientée objets.
Surcharge de sélection : c’est la possibilité de définir des traitements (fonctions) à un niveau
conceptuel plus élevé qu’en programmation classique, en reportant sur le compilateur le
maximum de détails de mise en œuvre, en particulier les traitements associés aux types des
arguments d’appel.
Héritages : c’est la possibilité de construire de nouveaux objets par réutilisation (dérivation)
et modification d’objets existants (surcharge fonctionnelle).
Surcharges d’opérateurs : c’est une extension des règles d’écritures arithmétiques classiques
à des objets non scalaires.
Entrées/sorties par streams : c’est une amélioration élégante des mécanismes de
lecture/écriture de données.
Classe ou fonctions patrons (templates). Il s’agit d’un mécanisme d’aide à l’écriture des
codes C++, permettant de définir, sous une forme semi-symbolique, des traitements
similaires. Cette possibilité n’est disponible que depuis peu de temps dans les compilateurs
C++.
Gestion d’erreurs et exceptions : C++ a introduit, tout récemment, des principes sophistiqués
de gestion des erreurs et problèmes en exécution.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 110
Le choix de C++, pour une introduction à la conception objets, est dû au fait que c’est aujourd’hui
LE langage de développement orienté objets.
Des langages antérieurs, comme SmallTalk, sont trop peu répandus pour justifier un investissement.
D’autres, comme le récent langage Java, sont plus spécialisés et prennent donc tout leur intérêt dans
des environnements bien particuliers (Internet).
En tout état de cause, il est fortement déconseillé d’utiliser des extensions par trop spécifiques à une
plateforme. Des fichiers source C, toto.c, et C++, toto.C, valides sur une plateforme Unix vont
provoquer des collisions de noms en cas de migration vers un système qui ne distingue pas la casse
des noms de fichiers (VMS, MS-DOS).
Programmer un ordinateur, c’est lui fournir une série d’instructions qu’il doit exécuter. Ces
instructions sont généralement écrites dans un langage dit « évolué », puis, avant d’être exécutées,
sont traduites en « langage machine » (qui est le langage du microprocesseur). Cette traduction
s’appelle « compilation » et elle est effectuée automatiquement par un programme appelé
« compilateur ».
III.2.2.3 Présentation de Qt creator [19]
Qt (prononcé officiellement en anglais cute (/kjuːt/) mais couramment prononcé Q.T.1) :
une API orientée objet et développée en C++ par Qt Development Frameworks, filiale
de Digia. Qt offre des composants d'interface graphique (widgets), d'accès aux données, de
connexions réseaux, de gestion des fils d'exécution, d'analyse XML, etc.
par certains aspects, elle ressemble à un framework lorsqu'on l'utilise pour concevoir des
interfaces graphiques ou que l'onarchitecture son application en utilisant les mécanismes
des signaux et slots par exemple.
Qt permet la portabilité des applications qui n'utilisent que ses composants par
simple recompilation du code source.
Les environnements supportés sont les Unix (dont GNU/Linux) qui utilisent le système graphique X
Window System ou Wayland,Windows, Mac OS X et également Tizen. Le fait d'être
une bibliothèque logicielle multiplate-forme attire un grand nombre de personnes qui ont donc
l'occasion de diffuser leurs programmes sur les principaux OS existants.
Qt supporte des bindings avec plus d'une dizaine de langages autres que le C++, comme Java,
Python, Ruby, Ada, C#, Pascal, Perl, Common Lisp, etc.
Qt est notamment connu pour être la bibliothèque sur laquelle repose l'environnement
graphique KDE, l'un des environnements de bureau les plus utilisés dans le monde GNU/Linux.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 111
Qt fut distribué par Trolltech sous la licence GPL. En 2008, Nokia rachète Trolltech, et en 2009
Nokia décide de changer la licence pour LGPL, permettant la création de logiciel propriétaire sans
obtenir une autorisation ou licence de revente de Qt.
Figure 100. Présentation de Qt Creator
Qt ne propose qu'une version 32 bits du QtSDK pour Windows. Il est cependant possible de
compiler les sources de Qt avec un compilateur C++ 64 bits pour développer des applications pour
Windows 64 bits.
III.2.2.3.1 Architecture
Structure générale
L'API Qt est constituée de classes aux noms préfixés par Q et dont chaque mot commence par une
majuscule (ex: QLineEdit), c'est la typographie CamelCase. Ces classes ont souvent pour attributs
des types énumérés déclarés dans l'espace de nommage Qt. Mis à part une architecture en pur objet,
certaines fonctionnalités basiques sont implémentées par des macros (chaîne de caractères à traduire
avec tr, affichage sur la sortie standard avec qDebug...).
Les conventions de nommage des méthodes sont assez semblables à celles de Java :
le lowerCamelCase est utilisé, c'est-à-dire que tous les mots sauf le premier prennent une majuscule
(ex: indicatorFollowsStyle()), les modificateurs sont précédés par set, en revanche les accesseurs
prennent simplement le nom de l'attribut (ex : text()) ou commencent par is dans le cas des booléens
(ex : isChecked()).
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 112
Arborescence des objets
Les objets Qt (ceux héritant de QObject) peuvent s'organiser d'eux-mêmes sous forme d'arbre.
Ainsi, lorsqu'une classe est instanciée, on peut lui définir un objet parent. Cette organisation des
objets sous forme d'arbre facilite la gestion de la mémoire car avant qu'un objet parent ne soit
détruit, Qt appelle récursivement le destructeur de tous les enfants.
Cette notion d'arbre des objets permet également de débugger plus facilement, via l'appel de
méthodes comme QObject::dumpObjectTree() et Object::dumpObjectInfo()
Compilateur de meta-objets
Le moc (pour Meta Object Compiler) est un préprocesseur qui, appliqué avant compilation du code
source d'un programme Qt, génère des meta-informations relatives aux classes utilisées dans le
programme. Ces meta-informations sont ensuite utilisées par Qt pour fournir des fonctions non
disponibles en C++, comme les signaux et slots et l'introspection.
L'utilisation d'un tel outil additionnel démarque les programmes Qt du langage C++ standard. Ce
fonctionnement est vu par Qt Development Frameworks comme un compromis nécessaire pour
fournir l'introspection et les mécanismes de signaux. À la sortie de Qt 1.x, les implémentations
des templates par les compilateurs C++ n'étaient pas suffisamment homogènes.
Signaux et slots
Les signaux et slots permettent d'interconnecter des objets Qt entre eux :
un signal est un évènement envoyé par un objet (exemple : clic de la souris sur un bouton) ;
un slot est une fonction réalisant l'action associée à un signal.
Tout objet Qt peut définir des signaux, et des slots pour recevoir des signaux en provenance d'autres
objets Qt.
Connexion
Un signal peut être connecté :
à plusieurs slots : la méthode slot de l'objet est appelée quand le signal est émis ;
à plusieurs autres signaux : l’émission du signal provoque également l'émission de ces autres
signaux.
Un slot peut recevoir plusieurs signaux, c'est à dire qu'on peut connecter le même slot à plusieurs
signaux.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 113
La connexion entre un signal et un slot s'effectue en appelant la méthode statique connect de la
classe QObject. Cette méthode possède 5 paramètres :
sender : L'objet source du signal ;
signal : Le signal émis par l'objet source ;
receiver : L'objet receveur du signal ;
slot : Le slot du receveur connecté au signal ;
type : (optionnel) Type de connexion (automatique par défaut).
Seuls les 4 premiers sont obligatoires.
Le slot doit posséder une signature compatible avec le signal auquel il est connecté. C'est-à-dire :
Il doit posséder le même nombre de paramètre ou moins que le signal. Les paramètres
manquants seront ignorés (voir l'exemple précédent pour le slot finArchivage()connecté au
signal fichierRecu(QString)).
Ces paramètres doivent être du même type.
Un signal retourne toujours void.
Un slot peut retourner une valeur, cependant celle-ci est ignorée par le signal. Elle ne sert que
si le slot est invoqué directement, comme n'importe quelle autre méthode de la classe.
Concepteur d'interface
Qt Designer est un logiciel qui permet de créer des interfaces graphiques Qt dans un environnement
convivial. L'utilisateur, par glisser-déposer, place les composants d'interface graphique et y règle
leurs propriétés facilement. Les fichiers d'interface graphique sont formatés en XML et portent
l'extension .ui.
Lors de la compilation, un fichier d'interface graphique est converti en classe C++ par
l'utilitaire uic. Il y a plusieurs manières pour le développeur d'employer cette classe :
l'instancier directement et connecter les signaux et slots
l'agréger au sein d'une autre classe
l'hériter pour en faire une classe mère et ayant accès ainsi à tous les éléments constitutifs
de l'interface créée
la générer à la volée avec la classe QUiLoader qui se charge d'interpréter le fichier
XML .ui et retourner une instance de classe QWidget
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 114
qmake
Qt se voulant un environnement de développement portable et ayant le MOC comme étape
intermédiaire avant la phase de compilation/édition de liens, il a été nécessaire de concevoir
un moteur de production spécifique. C'est ainsi qu'est conçu le programme qmake.
Ce dernier prend en entrée un fichier (avec l'extension .pro) décrivant le projet (liste des fichiers
sources, dépendances, paramètres passés au compilateur, etc.) et génère un fichier de projet
spécifique à la plateforme. Ainsi, sous les systèmes UNIX qmake produit un Makefile qui contient
la liste des commandes à exécuter pour génération d'un exécutable, à l'exception des étapes
spécifiques à Qt (génération des classes C++ lors de la conception d'interface graphique avec Qt
Designer, génération du code C++ pour lier les signaux et les slots, ajout d'un fichier au projet, etc.).
Le fichier de projet est fait pour être très facilement éditable par un développeur. Il consiste en une
série d'affectations de variables. En voici un exemple pour un petit projet:
TARGET = monAppli
SOURCES = main.cpp mainwindow.cpp
HEADERS = mainwindow.h
FORMS = mainwindow.ui
QT += sql
Ces déclarations demandent que l'exécutable soit nommé monAppli, donne la liste des fichiers
sources, en-têtes et fichiers d'interface graphique. La dernière ligne déclare que le projet requiert le
module SQL de Qt.
III.2.2.3.2 Outils de développement
Qt Development Frameworks fournit un ensemble de logiciels libres pour faciliter le
développement d'applications Qt :
Qt Designer est un concepteur d'interface graphique, il enregistre les fichiers .ui ;
Qt Assistant permet de visualiser la documentation complète de Qt hors-ligne ;
Qt Linguist est un outil dédié aux traducteurs, il leur permet d'ouvrir les fichiers .ts qui
contiennent les chaînes de caractères à traduire, et d'entrer ensuite leur traduction ;
Qt Creator est l'environnement de développement intégré dédié à Qt et facilite
la gestion d'un projet Qt. Son éditeur de texte offre les principales fonctions que sont
lacoloration syntaxique, le complètement, l'indentation, etc. Qt Creator intègre en son
sein les outils Qt Designer et Qt Assistant ;
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 115
Qt Demo présente un ensemble de petits programmes (sous forme d'exécutables et de
sources) qui montrent les fonctionnalités offertes par la bibliothèque.
Qt Installer Framework est un outil permettant de créer facilement des programmes
d'installations.
Même si Qt Creator est présenté comme l'environnement de développement de référence pour Qt, il
existe des modules Qt pour les environnements de développement Eclipse et Visual Studio . Il
existe d'autres EDI dédiés à Qt et développés indépendamment de Nokia,
comme QDevelop et Monkey Studio.
III.2.2.4 Méthodes de programmation avec Qt ou autres [19]
Le but d'un programme est d'exécuter une tâche. Pour réaliser celle-ci, il faut donner à l'ordinateur
une liste d'instructions qu'il va effectuer. Il existe plusieurs manières de traiter ces instructions.
Ainsi nous allons voir, et surtout comprendre, différentes manières d'exécuter des instructions.
La programmation séquentielle
Dans cette technique classique de programmation, les instructions du programme sont exécutées
selon des séquences prédéfinies ne dépendant que de la valeur des données accédées par le
programme.
Cette technique permet de faire des programmes de calcul, des fonctions de service (par exemple un
serveur réseau) et des programmes avec des interfaces opérateur très simples ("programmes
console").
Par contre il n'est pratiquement pas possible de faire des interfaces opérateurs ergonomiques avec
des fenêtres multiples, du graphique, la prise en compte de la souris.
o Traitement séquentiel des évènements
Les fonctions de traitement d'évènement sont en principe exécutées les unes à la suite des autres
sans être interrompues. Il faut attendre qu'une fonction soit terminée pour rechercher l'évènement
suivant, il n'y a pas de prise en compte de priorité à l'intérieur du processus.
Une fonction de traitement d'évènement ne se met pas en attente sauf exceptionnellement pour des
courtes durées. Si elle a besoin d'attendre pour poursuivre son traitement, elle pourra générer un
nouvel évènement qui sera traité plus tard, armer un "timer" qui générera un évènement au bout
d'un délai, ou déléguer la suite du traitement à un "thread" (voir le sous paragraphe suivant). Il y a
cependant un cas particulier, celui de l'affichage de boites de dialogue modales qui met en attente.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 116
La programmation multithread
Pour exécuter un programme le système d'exploitation charge son code exécutable en mémoire et
crée un processus. Un processus comprend deux parties : le code exécutable du programme (non
modifié), et une zone de variables qui est réservée en mémoire, et où seront rangées toutes les
variables nécessaires pour l'exécution du programme, qu'elles soient allouées statiquement,
dynamiquement ou automatiquement à l'entrée dans un bloc d'instructions.
Il est possible de lancer plusieurs processus sur un même programme, ils s'exécuteront en parallèle
et de façon indépendante, et chaque processus aura sa zone de mémoire particulière pour ses
variables.
Les processus ont des zones de mémoires de variables indépendantes, et ne peuvent donc partager
leurs variables. Pour échanger des informations entre processus, il faudra avoir recours à d'autres
moyens (fichiers disque ou bases de données partagés, "sockets"...). En lançant un processus, un
"thread" principal est créé. Ce "thread" principal peut créer d'autres "threads", qui peuvent créer des
"threads"… et les "threads" peuvent se détruire…
Les "threads" s'exécutent en parallèle mais partagent les données du processus. En général un seul
des "threads" est capable de traiter les messages d'évènement et s'exécute en mode évènementiel.
Les autres "threads" s'exécutent en mode "séquentiel".
Les traitements qui demandent des mises en attente (par exemple une procédure d'échange réseau)
peuvent être mis dans des threads séquentiels.
Le partage par tous les "threads" des données du processus peut poser des problèmes si un "thread"
vient lire des variables qu'un autre "thread" est en train de modifier. Pour résoudre ce genre de
conflit les systèmes d'exploitation et les bibliothèques ou les langages fournissent des primitives de
synchronisation.
La programmation parallèle
La programmation parallèle consiste à exécuter simultanément plusieurs programmes,
qui coopèrent pour réaliser un but commun et/ou qui sont en compétition pour la possession de
ressources.
L'exécution parallèle peut se faire :
sur une machine ne disposant que d'un seul processeur partagé (10[ms] sont accordées
successivement à chacun des programmes) ;
sur une machine ayant plusieurs processeurs, chacun prenant en charge l'un des programmes
(s'il y a moins de processeurs que de programmes, chaque processeur pourra en exécuter
plusieurs) ;
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 117
sur plusieurs machines différentes, reliées par un réseau de communication. Chacune des
machines pourra comprendre un ou plusieurs processeurs, et dérouler des programmes selon
les deux premiers principes ci-dessus. La synchronisation et la communication de données
entre les machines seront effectuées par des messages échangés.
o Intérêt
Meilleure utilisation du processeur, grâce à la multiprogrammation
Partage des ressources (coûteuses) entre plusieurs personnes ;
Qualité de service pour l'utilisateur ;
Réactivité des programmes aux commandes de l'utilisateur (bouton arrêt) ;
Meilleur découpage des programmes ;
Rapidité accrue d'exécution sur des machines possédant plusieurs processeurs ;
Rapidité accrue d'exécution sur un réseau ;
III.2.2.5 Conception du programme pour piloter le prototype du banc d’essai
III.2.2.5.1 Structure du projet
Figure 101. Structure du projet
Le projet comporte trois feuilles de travail Bloc 1, Bloc 2 et Bloc 3.
La feuille de travail Bloc 1 est utilisée pour protéger le programme à l'aide d'un mot de passe, la
feuille de travail Bloc 2 est utilisée pour le choix des voies virtuelles et la feuille de travail Bloc 3
est utilisée pour la simulation.
Chaque feuille de travail a une feuille de code correspondante où sont écrites les procédures liées à
la feuille.
III.2.2.5.2 Description des deux IGU (Interface Graphique Utilisateur)
« Bloc 2 »
Dans le sous paragraphe III.2.2.1.2.1 du chapitre III, il est important de configurer les propriétés de
voie pour pouvoir créer une tache.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 118
L'IGU (figure 109) comporte une suite de cadres regroupant des contrôles selon leurs fonctions.
Les trois premiers cadres qui suivent sont tous groupés dans un seul « Group Box » avec une
étiquette où est inscrit "Analog Input".
Pour la tâche « acquisition de la tension », on a utilisé les contrôles suivants : un Group Box avec
une étiquette où est inscrit "Voltage", utilisé pour placer un « ComboBox » qui permet de choisir la
voie voulue pour l’acquisition.
Le deuxième cadre est utilisé pour la tâche « acquisition du courant », dont un Group Box avec une
étiquette où est inscrit "Current", utilisé pour placer un « ComboBox » qui permet de choisir la
voie voulue pour l’acquisition.
Pour la tâche « acquisition de la vitesse angulaire du moteur à courant continu », le troisième cadre
contient un Group Box avec une étiquette où est inscrit "Speed" pour placer un « ComboBox » qui
permet de choisir la voie voulue pour l’acquisition.
Enfin, le dernier cadre contient un Group Box avec une étiquette où est inscrit "Analog Output",
utilisé pour l’emplacement d’un « ComboBox » qui permet de choisir la voie voulue pour le
« commande output », et deux boutons d'option dont l'un pour valider la configuration et l'autre
pour revenir à la précédente fenêtre.
Figure 102. Interface Graphique Utilisateur « Bloc 2 »
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 119
« Bloc 3 »
Comme il a été vu dans le chapitre III section introduction, le but est de réaliser les acquisitions des
grandeurs comme la vitesse de rotation de la MCC, la tension aux bornes de cette dernière, et
l’intensité du courant parcourant les charges.
En premier lieu, des différents paramètres comme la tension de sortie du MCC, le courant de
charge, ainsi que la vitesse angulaire à laquelle le MCC tourne sont requis. En second lieu, une
interface de commande est aussi indispensable pour le programme afin de commander le prototype.
Ces quatre paramètres sont placés dans l'IGU (figure 110) à l'aide de Qt Designer.
L'IGU comporte une suite de cadres regroupant des contrôles selon leurs fonctions.
Pour l’affichage de la tension, on a utilisé les contrôles suivants : un Group Box avec une étiquette
où est inscrit "Voltage", utilisé pour placer un afficheur numérique «LCD Number », et un
« Label» pour l’affichage de la voie virtuelle choisie.
Le deuxième cadre est utilisé pour l’affichage du courant de charge, dont un Group Box avec une
étiquette où est inscrit "Current", utilisé pour placer un afficheur numérique, et un « Label » pour
l’affichage de la voie virtuelle choisie.
Pour l’affichage de la vitesse angulaire du moteur à courant continu, le troisième cadre contient un
Group Box avec une étiquette où est inscrit "Speed" pour placer un afficheur numérique, un
afficheur analogique « Dail », et un « Label » pour l’affichage de la voie virtuelle choisie.
Pour le lancement de programme « Acquisition », le quatrième cadre contient un Group Box avec
une étiquette où est inscrit "Command Input", pour placer deux boutons d'option dont l'un pour
lancer le programme « Acquisition » et l'autre pour l'arrêter.
Enfin, le dernier cadre contient un Group Box avec une étiquette où est inscrit "Command Output",
utilisé pour l’emplacement d’une zone de texte « Line Edit » pour inscrire la valeur de la tension
qu’on veut générer, un « Label» pour l’affichage de la voie virtuelle choisie, un afficheur
numérique «LCD Number » pour afficher la valeur de la tension générée, et deux boutons d'option
dont l'un pour générer une tension et l'autre pour arrêter la génération de tension.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 120
Figure 103. Interface Graphique Utilisateur « Bloc 3 »
III.2.2.5.3 Les procédures principales
Dans cette section seront décrits successivement la présentation de l'organigramme du programme
d’acquisition/commande, les procédures d'événements, ainsi que les procédures générales
principales.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 121
III.2.2.5.3.1 Présentation de l'organigramme de l’acquisition de données à l’aide
de NIDAQmx
Figure 104. Organigramme de l’acquisition de données
Conformément aux principes de mesures décrites au sous paragraphe III.2.2.1.3 , l'organigramme de
l’acquisition de données est représenté sur la figure 111.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 122
III.2.2.5.3.2 Présentation de l'organigramme de programmation d'une sortie
analogique à l’aide de NIDAQmx
Figure 105. Organigramme de programmation d'une sortie analogique
Conformément à la génération de tension décrite au sous paragraphe III.2.2.1.4.2, l'organigramme
de programmation d'une sortie analogique est représenté sur la figure 113.
III.2.2.5.3.3 Les procédures d'événements
La liste des procédures d'événement, les procédures d'événement simples et la particularité de la
procédure cmdStartIn_Click constituent cette section.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 123
Liste des procédures d'événement
La liste des procédures d'événement et leurs fonctions respectives sont relatées dans le tableau 51
suivant :
Tableau 51. Liste des procédures d'évènement
PROCEDURE FONCTION
Pour Bloc 2
comboBox_voltage_Click Choisir la voie virtuelle à associer à la tache tension
comboBox_current_Click Choisir la voie virtuelle à associer à la tache
courant
comboBox_speed_Click Choisir la voie virtuelle à associer à la tache
vitesse.
comboBox_cmd_Click Choisir la voie virtuelle à associer à la tache
commande
cmd_valide_Click Valide les paramètres de configuration
cmd_back_Click Revenir à la feuille de travail précédente
Pour Bloc 3
cmdStartIn_Click Lance le programme d’acquisition
cmdStopIn_Click Arrête le programme d’acquisition
cmdExit_Click Quitter le programme
cmdBack_Click Revenir à la feuille de travail précédente
cmdStartOut_Click Lance le programme de commande
cmdStopOut_Click Arrête le programme de commande
Les procédures d'événement peuvent être constituées par des procédures d'événement simples et
d'autres procédures qui présentent des particularités.
o Les procédures d'événement simples
Les événements utilisés dans le programme sont les événements Load, et Click.
L'événement Load de la feuille de travail principale Bloc 3 charge la feuille avec les propriétés des
voies virtuelles choisies dans la feuille de travail Bloc 2, et initialise les propriétés de ses afficheurs
(afficheur analogique, afficheurs numériques, ...).
Les procédures d'événement restantes sont des procédures d'événement click.
Dans le programme, la plupart de ces procédures appellent d'autres programmes pour accomplir les
tâches qui leur sont confiées.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 124
o La particularité de la procédure cmdStartIn_Click et cmdStartOut_Click
La procédure « cmdStartIn_Click » est utilisée pour lancer la procédure d’acquisition.
Au moment où la feuille de travail Bloc 3 est lancée, le programme initialise les variables
paramètres des QtObject et charge les propriétés des paramètres de voie virtuelle de chaque tâche à
effectuer (tension, courant,…).
Lorsque l’évènement click « cmdStartIn_Click » est exécuté, ce dernier fait appel à la fonction qui
exécute la classe thread qui fait changer la variable entière i à l’aide d’un timer.
A chaque fois que le variable i change, le QtObject « QThread » fait appel aux fonctions
d’acquisition (Voltage acquisition, current acquisition, speed acquisition) à l’aide de l’instruction
connect () qui lui permet de se connecter aux fonctions citées précédemment.
Ces trois fonctions ont pour rôle chacune de :
- utiliser l’API de NI-DAQmx pour accéder aux valeurs acquises lors d’un
échantillonnage à l’ instant t, afin de les affecter à une variable (exemple float64 val).
- traiter cette variable selon les caractéristiques de chaque périphérique d’acquisition
respective (Voir Etalonnage des périphériques section).
Une fois que ces trois fonctions sont effectuées, le programme affiche les résultats et répète ces
lignes d’instructions jusqu’à ce que la fonction qui exécute la classe Thread soit stoppée à l’aide de
l’évènement cmdStopIn_Click.
La procédure « cmdStartOut_Click » est utilisée pour lancer le programme de génération de
tension.
Lorsque l’évènement click « cmdStartOut_Click » est exécuté, ce dernier fait appel à la fonction
qui exécute la génération de la tension à l’aide de la classe « MotirIn ».
L’évènement click « cmdStopOut_Click » arrêt l’évènement click « cmdStartOut_Click ».
III.2.2.5.3.4 Les procédures générales principales
Les procédures générales principales comprennent la procédure utilisée pour l’acquisition de
donnée et pour la génération de tension continue.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 125
La procédure utilisée pour l’acquisition de donnée
L'algorithme pour l’acquisition de donnée se traduit par l’organigramme de la figure 113 suivante.
Figure 106. Organigramme principal de l’acquisition de donnée
Le détail de l’algorithme de la section acquisition de tension, du courant, de vitesse (Voltage
Acquisition, Current Acquisition, Speed Acquisition), est développé dans la figure 114 suivante.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 126
Figure 107. Organigramme spécifique de l'acquisition de donnée
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 127
L’algorithme de la fonction « Call MotorIn » qui utilise l’API du NIDAQmx pour l’acquisition de
donnée se traduit par la figure suivante.
Figure 108. Organigramme de fonctionnement de l’API du NIDAQmx (MotorIn.h)
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 128
Conformément à l’étalonnage des périphériques décrits au sous paragraphe III.2.2.1.2.6 (page 106),
il est indispensable de faire un étalonnage à un périphérique de mesure car la précision de mesure
est primordiale dans le domaine de la métrologie afin d’effectuer un ajustement en cas d'erreur de
mesure.
Donc, l’algorithme de la fonction « Data Treatment » qui traite les données acquises en fonction de
l’étalonnage de chaque matériel d’acquisition (Pont diviseur de tension, LEM, tachymètre), se
traduit par les trois figures suivantes.
Figure 109. Organigramme du traitement de donnée pour l’acquisition de tension (Voltage Acquisition)
Figure 110. Organigramme de programmation du traitement de donnée pour l’acquisition de courant (Current Acquisition)
Figure 111. Organigramme de programmation du traitement de donnée pour l’acquisition de vitesse
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 129
La procédure utilisée pour la génération de tension continue
L'algorithme pour la génération de tension continue se traduit par la figure suivante.
Figure 112. Organigramme de la génération de tension continue
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 130
L’algorithme de la fonction « Call MotorOut » qui utilise l’API du NIDAQmx pour la génération
de tension continue se traduit par la figure suivante.
Figure 113. Organigramme de fonctionnement de l’API du NIDAQmx (MotorOut.h)
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 131
III.3 Résultats
III.3.1.1 Choix des matériels
III.3.1.1.1 Choix de la carte d’acquisition
La carte d’acquisition de National Instrument, NI DAQ6009 (figure 121), a été choisie de façon à
répondre aux différents types de capteurs mises en jeu. Elle possède 8 entrées analogiques, 2 sorties
analogiques, 12 entrées/sorties numériques et un convertisseur analogique/numérique
numérique/analogique CAN/NA de 12bits embarqué. Elle présente une fréquence d’échantillonnage
de 48 Kilo échantillons/seconde.
Les sorties analogiques génèrent un signal de fréquence maximale 150[Hz] et d’amplitude variable
de 0 à 5[V]. Les entrées analogiques peuvent acquérir des signaux de fréquence maximale 48[kHz]
et d’amplitude allant de – 5[V] à + 5[V].
Figure 114. La carte d'acquisition NI DAQ6009
Les périphériques NI USB-6008/6009 disposent d’un connecteur USB, de maintien de câble USB,
de deux connecteurs de type bornier à vis pour les E/S ainsi que d’un indicateur LED, comme
l’indique la figure 122 suivante.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 132
Figure 115 : Vues du haut et de l’arrière des périphériques NI USB-6008/6009
Les périphériques NI USB-6008/6009 disposent d’un connecteur USB pour une interface USB
pleine
vitesse. Le câble USB est maintenu en enfilant une attache dans la bague de maintien du câble puis
en resserrant autour un câble USB en forme boucle, comme l’indique la figure suivante.
Figure 116 : Maintien des périphériques NI USB-6008/6009
Avant de connecter ou d'installer la carte d’acquisition multifonctions avec l’ordinateur, il est
nécessaire d'installer le driver de matériel approprié. Ce dernier est livré avec le matériel.
La Description du brochage et des signaux de la carte d’acquisition NI USB 6009 se trouve dans
l’annexe XXII.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 133
III.3.1.1.2 Choix des capteurs
o LEM
La technologie de LEM, LSTR 6-NP (figure 124) a été choisie pour mesurer le courant car ce type
de capteur possède une plage de mesure qui correspond à notre gamme de mesure.
Pour le brochage du périphérique LEM 6-NP avec la NI-DAQ 6009, il faut se référer à l’annexe
XXIII (datasheet LEM).
Figure 117 : LEM LTSR 6-NP
o Tachymètre
D’abord, le tachymètre a été choisi comme instrument de mesure de la vitesse de rotation par
l'intermédiaire d’un moteur à courant continu (figure 125). Ici, il est relié directement avec le MCC.
Figure 118 : MCC Globe motors 28[V] CC
Ensuite, la tension de sortie du MCC varie entre 0 à 28[V] CC et celle du tachymètre entre 0 à
10[V] CC. Ce qui implique qu’il est déconseillé de brancher directement le MCC et le tachymètre
avec la carte d’acquisition car la tension d’entrée supportée par NI-DAQ 6009 est de 5[V] CC.
Donc, pour assurer la protection de la carte d’acquisition, deux ponts diviseurs de tension sont
utilisés afin de réduire les tensions de sortie du MCC et du tachymètre : l’un pour la tension de
sortie du MCC et l’autre pour celle du tachymètre.
Enfin, les détails électriques, mécaniques et thermiques de ce matériel sont vus dans l’Annexe XV.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 134
III.3.1.1.3 Choix du MAS
Tableau 52. Caractéristiques du MAS
Tension
nominale
Courant
maximal
Vitesse
nominale
Variateur de
vitesse
Température ambiante
optimale
220/230[V] CA 3[A] 6 000 [tr.min-1] Rhéostatique 25[oC]
III.3.1.1.4 Choix du MCC
Tableau 53. Caractéristiques du MCC (Annexe XV)
Tension à vide Tension nominale Courant maximal Vitesse nominale Température
ambiante optimale
34[V] CC 28[V] 3[A] 6 000[tr.min-1] 25[oC]
III.3.1.1.5 Choix de la charge
Tableau 54. Caractéristiques des lampes pour charges
Tension nominale Puissance nominale Quantité
12[V] CC 10[W] 4
III.3.1.1.6 Les relais
Tableau 55. Caractéristiques des relais
Tension nominale Résistance Quantité
12[V] CC 400[Ω] 3
III.3.1.1.7 Les optocoupleurs
Tableau 56. Caractéristiques utiles des optocoupleurs
Désignation Tension
nominale LED
Tension maximale
PHOTOTRANSISTOR
Courant maximal
PHOTOTRANSISTOR Quantité
PC111 5[V] CC 70[V] 50[mA] 2
III.3.1.1.8 Alimentations disponibles
Tableau 57. Les sources d'alimentation disponibles
Source 1 Source 2 Source 3
12[V] / 4[A] CC 18[V] / 6[A] CC 220/230[V] CA
III.3.1.1.9 Transmission mécanique par courroie
Tableau 58. Caractéristiques générales du système de transmission
Poulie 1
(montée sur le MAS)
Poulie 2
(montée sur la MCC) Courroie Entraxe
Ød01 = 7[mm] Ød02 = 18[mm] Ødcourroie = 3[mm] a = 125[mm]
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 135
III.4 Conclusion
D’abord, un prototype a été réalisé pour illustrer le banc d’essai à concevoir. Il a été construit à
partir des éléments disponibles à notre portée. Et, un programme nommé Starter-Generator Test
Bench Software pour le piloter a été élaboré.
Puis, la NI DAQ et tous les capteurs ont été étalonnés : de vitesse, de tension, de courant. Et,
effectuées quelques mesures : tension, courant, vitesse, afin de vérifier la pertinence des
acquisitions des valeurs de ces grandeurs physiques.
Enfin, ce prototype est servi pour montrer le principe de fonctionnement du banc d’essai, le système
des commandes ainsi que le système d’acquisition des données et leur traitement.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 136
CHAPITRE IV. ETUDE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX, LA
FIBILITE ET LA MAINTENANCE
IV.1 Etude d’impacts environnementaux
Ce chapitre consiste à déterminer les effets indésirables provoqués par le banc d’essai, comme les
vibrations mécaniques, les éventuelles perturbations électriques dans les sources d’alimentation, le
changement de température de l’enceinte, les pollutions telles que les bruits sonores, les huiles
usées, la pollution de l’air ambiant.
De plus, y sont étudiés aussi les phénomènes physiques extrants qui sont nuisibles au banc d’essai,
comme le bruit électromagnétique, les perturbations électriques, les chocs électriques, le champ
électrostatique, les vibrations mécaniques.
Alors, maintenant, entamons ces impacts du banc d’essai sur l’environnement et le personnel.
IV.1.1 Contrôle des bruits et climatisation
On doit maîtriser et éviter les bruits, surtout le bruit électromagnétique et la vibration mécanique,
parce qu’ils sont respectivement nuisibles aux dispositifs de mesures et aux dispositifs mécaniques.
Il est possible de les réduire au minimum possible par l’utilisation de chambre anéchoïque pour le
bruit électromagnétique et par contrôle des balourds pour les vibrations mécaniques.
De plus, ces bruits existent et persistent toujours aux environs des systèmes comme le nôtre. Donc,
il faut adopter des matériels favorables, tels que ceux qui sont cités ci-après, pour la détection de
l’évolution de ces bruits au niveau du banc d’essai, ainsi que d’assurer la santé des agents
personnels.
IV.1.1.1 Système de détection du bruit sonore
Il sert à détecter le seuil minimal du bruit sonore industriel autorisé. Car, selon les normes ISO/ICS
13.140 (ISO 226 : 2003) et AFNOR NF S 31 - 101 « Le bruit est un phénomène acoustique
produisant une sensation auditive considérée comme désagréable ou gênante. ».
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 137
Figure 119. Un capteur de son analogique [22]
Figure 120. Echelle du bruit [21]
Figure 121. Exemple d'un schéma de montage d'un capteur de
bruit sonore [22]
Tableau 59. Seuils règlementaires définis pour les expositions professionnelles au bruit sonore [21]
Seuil
Exposition moyenne
(pendant huit 8
heures de temps)
Niveau de crête
(impulsion)
Valeur d’exposition inférieure déclenchant l’action 80 dB (A) 135 dB (C)
Valeur d’exposition supérieure déclenchant l’action 85 dB (A) 137 dB (C)
Valeur limite d’exposition 87 dB (A) 140 dB (C)
IV.1.1.2 Système de détection du bruit électromagnétique
Il capte le bruit électromagnétique. Il est utilisé pour capter le niveau maximum tolérable de ce type
de bruit afin d’éviter la perturbation de mesures (ISO/TC 199 : Sécurité des machines).
Figure 122. Capteur d'onde électromagnétique [23]
Figure 123. Un exemple de montage d'un capteur d'onde
électromagnétique [23]
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 138
Figure 124. Classification graphique des ondes électromagnétiques [24]
Les ondes ou rayonnements ionisants sont à éviter fortement parce qu’ils détruisent directement les
cellules du corps humain. Ainsi, les valeurs limites admises lors d’une exposition professionnelle
sont dans le tableau suivant :
Tableau 60. Valeurs limites admises des ondes électromagnétiques [25]
Fréquence
Champ magnétique
Induction magnétique
Champ électrique
Puissance
Statique 163 200 40 -
Fréquence
Champ magnétique
Induction magnétique
Champ électrique
Puissance
16 et 2/3 1 200 1,5 20 -
50 400 0,5 10 -
400 50 0,062 1,25 -
30 000 24,4 0,0307 0,61 -
Fréquence
Champ magnétique
Induction magnétique
Champ électrique
Puissance
13,56 0,16 0,20 61 10
27,12 0,16 0,20 61 10
40,68 0,16 0,20 61 10
433,92 0,17 0,21 62,5 11
990 0,24 0,30 90 22,5
1 800 0,34 0,42 127 45
2 450 0,36 0,45 137 50
5 800 0,36 0,45 137 50
24 125 0,36 0,45 137 50
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 139
IV.1.1.3 Système de détection de vibration mécanique
Il permet la détection du seuil maximal tolérable de la vibration (ISO/TC 199) : Sécurité des
machines).
Figure 125. Capteur de vibration DFR0052 [26]
Figure 126. Exemple de montage d'un capteur de vibrations [26]
Tableau 61. Valeurs limites des vibrations selon les classements des machines industrielles [27]
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 140
IV.1.1.4 Climatisation
La température de l’air ambiant a impact sur les matériels ainsi que sur le système de mesure. Donc,
selon la norme ISO/TC 200 concernant la sécurité des machines de mesures, il est conseillé de
climatiser l’enceinte du banc pour que la mesure soit meilleure. Par exemple, les résistivités des
conducteurs électriques, les dimensions des objets, le fonctionnement des composantes
électroniques surtout le NI DAQ, les valeurs données par les capteurs sont vulnérables au
changement de température ambiante.
Enfin, la température locale est variable et elle peut dépasser la 20ºC, qui est la température
ambiante recommandée pour la plupart des matériels électriques et mécaniques tels que
l’ordinateur, les capteurs, le NI DAQ, les câbles, les MAS, le ventilateur, l’axe, la courroie, etc.
IV.1.2 Alertes et avertissements
Selon la norme OHSAS 18001 et DIN 4844 (norme permettant de mettre en place un système de
management de santé et de sécurité au sein de l'entreprise pour assurer un développement durable),
les panneaux des signalisations et des instructions en cas d’accidents sont primordiaux, et les
alertes en cas d’avertissements doivent être à la fois sonores (sirènes) et visibles (des clignotants
rouge ou des feux tricolores).
Panneaux de signalisations des dangers électriques
Figure 127. Quelques panneaux de signalisations avec indication des dangers électriques
Figure 128. Panneaux de signalisations de Dangers Electriques sans
indication qui signifient directement : « Attention, sous très haute tension »
Figure 129. Panneau de signalisation sans
indication qui signifie : "Danger Electriques" [28]
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 141
Panneaux de signalisations d’EPI
Figure 130. Port de chaussures
de sécurité obligatoire
Figure 131. Protection de la
main
Figure 132. Port de tenue de
travail obligatoire
Figure 133. Port obligatoire
de charlotte pour les femmes
Panneaux de signalisations d’autres dangers
Figure 134. Attention !
Figure 135. Attention ! La
surface est chauffante.
Figure 136. Attention ! Risque
d'incendie !
Figure 137. Attention ! Système
mécanique tournant !
Panneaux de signalisations d’interdictions
Figure 138. Interdiction pour les personnels non
autorisés
Figure 139. Défense de fumer (et évidemment
de boire dans l'enceinte du banc d'essai)
Figure 140. Accès interdit
Figure 141. Interdiction de toucher
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 142
Panneaux de signalisations de sauvetage
Figure 142. "Direction à suivre" en cas de sauvetage
Figure 143. Téléphone pour le
sauvetage et premiers secours
Figure 144. "Sorite et issue de secours"
Figure 145. Premiers secours
Figure 146. Rinçage des yeux
Panneaux de signalisations de feu
Figure 147. Panneau
d'alarme d'incendie
Figure 148. Panneau de
bouche d'incendie
Figure 149. Panneaux d'extincteurs
IV.1.3 Clôture [28]
Pour la sécurité de personnes et matériels environnant le banc d’essai, il faut clôturer la partie
puissance de la machine qui est l’ensemble de la transmission par courroie, du starter-generator, du
MCC et du frein.
Figure 150. Exemple de clôtures à proposer
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 143
IV.2 Etude de fiabilité
Par définition, la fiabilité est la qualité de ce qui est fiable. Elle détermine la capacité d’un système,
d’une machine, de fonctionner sans défaillance dans un temps et des conditions déterminés.
IV.2.1 Hypothèses
Pour évaluer numériquement la fiabilité de notre banc d’essai, il s’avère utile d’énumérer quelques
hypothèses, qui sont :
- la charge maximale admissible sur le banc doit être dans une durée bien définie afin de ne pas
fatiguer la machine ;
- le NI DAQ doit être calibré (ou étalonné) chaque année selon le constructeur ;
- la base temporelle des calculs de la fiabilité totale est de cinq ans maximum ;
- pas de vibration mécanique ni jeux dans la clavette, les goupilles et les roulements ; et
- pas d’excentricité entre l’axe du starter-generator et celui de l’axe de la poulie n°2.
IV.2.2 Notion de la fiabilité
D’abord, la manière de calculer la fiabilité est en fonction de la structure du montage du système.
La valeur indicative de la fiabilité est donnée par celles des éléments constitutifs du système.
Ensuite, la formule de la fiabilité pour un élément ou groupe d’éléments portant le numéro i d’un
système s’exprime par la modélisation suivante :
(51)
De plus, le banc d’essai est un système en série sans redondance et reprise. Dans ce cas,
l’expression relative à la fiabilité, dite fiabilité du système, est donc :
(52)
Dernièrement, les valeurs estimatives des RTi ont respectivement données par les constructeurs des
éléments ou groupes d’éléments. Quant à notre cas, elles sont groupées dans le tableau dans le
paragraphe suivant.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 144
IV.2.2.1 Fiabilités des éléments constituant le banc d’essai
Tableau 62. Valeurs estimatives des fiabilités des éléments ou groupe d'éléments constitutifs du banc d'essai pour un MTBF de cinq
ans
Numéro i Elément/Groupe n°i RTi Numéro i Elément/Groupe n°i RTi
Partie mécanique Partie électrique
1 MAS 1 1 15 Contacteurs 1
2 MAS 2 1 16 Relais 1
3 Roulements 1 17 Optocoupleurs 1
4 Courroie 0,99 18 Conditionneurs des signaux 0,99
5 Poulies 1 19 Alimentation AC/DC 1
6 Axe 1 20 Disjoncteurs 1
7 Goupilles 1 21 Boutons poussoirs 1
8 Boulons 1 22 NI DAQ 6218 1
9 Flasque 1 23 Ordinateur 1
10 Adapteur 1 24 Câbles 0,99
11 Support de starter-
generator 1 26 Capteurs 1
12 Collier 1 27 Climatiseur 1
13 Bâti 1 28 Autres 1
14 FEM 0,99
Source : Datasheet de chaque élément – Par expérience – Données des constructeurs
IV.2.2.2 Valeur indicative de la fiabilité du système
En appliquant la formule (52) sur les valeurs numériques données du tableau 62, on obtient une
fiabilité totale de RT = 0,96059. Ce qui veut dire, au début de période d’exploitation du banc d’essai
la fiabilité totale est au maximum (RT =1). Mais, même si l’utilisation du banc d’essai pendant sa
période d’exploitation est optimale, il y toujours de moindre dégradation par utilisation. Et, après
cette période, une fiabilité estimative de système de RT = 96,059% sera obtenue. Alors, pour
l’amélioration anticipée de la performance du banc d’essai, une étude de sa maintenance dans le
paragraphe ci-après sera faite.
IV.2.3 Maintenance du banc d’essai
D’abord, la maintenance est définie comme l’ensemble des opérations destinées à assurer le bon
fonctionnement d’un matériel ou une machine, à empêcher sa dégradation.
Ensuite, la maintenance peut montrer sous plusieurs formes, telles que :
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 145
la maintenance corrective : c’est la maintenance en cas de panne, elle peut être in situ ou
échange standard ;
la maintenance préventive : il s’agit d’un ensemble de mesures parant à certains risques. Elles
peuvent être systématique ou conditionnelle ;
la maintenance systématique : on en sert pour garder le bon fonctionnement d’un système.
Elle est faite en fonction d’un paramètre physique du système considéré, par exemples :
changement des roulements chaque 100 000 heures, révision générale du banc d’essai tous les
deux ans ; et
la maintenance conditionnelle : elle est utilisée aussi pour garder le bon fonctionnement d’un
système mais elle exige certaine performance par rapport à la maintenance systématique,
parce qu’on a besoin des indicateurs de performance comme les capteurs. Puisqu’il s’agit de
dégradation d’un matériel quelconque du système, cette maintenance ne pourra pas fortement
périodique.
De plus, voici un organigramme qui montre à la fois les types de maintenance, leur hiérarchie et
leur catégorie.
Figure 151. Hiérarchie de la maintenance
Enfin, des détails primordiaux sur la maintenance des parties : mécanique, électrique et thermique
seront abordés.
IV.2.3.1 Maintenance de la partie mécanique
Tout d’abord, la maintenance de la partie mécanique est périodique au temps de fonctionnement,
par exemple, les roulements et la transmission doivent être graissés toutes les 200 heures de
fonctionnement.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 146
De plus, il se peut qu’il y ait de vérification suivi d’étalonnage sur certain matériel
électromécanique comme le FEM.
De même, la vérification des éléments fréquemment montés et démontés, comme le collier,
l’adapteur, les boulons, est primordiale.
Enfin, pendant l’entretien du banc d’essai, il est nécessaire de suivre les étapes établies dans
l’organigramme ci-après.
Figure 152. Maintenance de la partie mécanique
L’explication des étapes de cet organigramme est la suivante :
l’étape nettoyage est composée des taches, qui sont :
• dégraissages de transmission et les roulements et l’axe ;
• balayage des environs du banc et de l’enceinte où il situe ;
• soufflage des matériels a cage comme les MAS, etc.
pendant l’étape de vérification, les points suivants doivent être expertisés :
• jeux de récupération : qui est entre le bâti et les arbres des roulements ;
• serrage : ajustement entre l’axe et les moyeux des roulements, entre la clavette et l’axe,
entre les poulies et leurs clavettes, entre le flasque et les goupilles ;
• état de la courroie : qui est défini par état des dentures et de la graisse, les dimensions ;
• état des goupilles : on les vérifie si elles sont cisaillées ;
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 147
• état des boulons : on les vérifie aussi s’ils sont déjà matés par force de répétition des
montages ;
• état de l’adapteur : qui est défini par l’état du jeu des rainures de tête et ceux des
emplacements des boulons ;
• sécurité des éléments en mouvement : il s’agit de vérifier l’état des grilles de protection
des éléments en rotation ;
• état de fonctionnement du FEM : vérification si la relation entre courant injecté et force
de freinage obtenue, tient toujours. Sinon, on procède immédiatement à son étalonnage
avant d’utiliser le banc d’essai ;
• état d’excentricité entre l’axe et le support du starter-generator : cette excentricité doit
être évitée car son existence détruira le banc ; et
• état du collier : c’est seulement le collier qui fixe le starter-generator sur son support, il
facilite leur blocage et leur déblocage rapide.
dans l’étape « maintenance et amélioration d’éléments défaillants », il s’agit de faire de
réparation (maintenance corrective in situ) ou d’éventuel remplacement (maintenance
corrective avec échange standard) d’éléments défaillants, par exemple :
remplacement : de courroie, des goupilles, des boulons, de collier ;
étalonnage de FEM ; et
remise en forme : de l’adapteur, de l’axe, de grilles de protection des éléments en rotation.
si un élément sur la machine a été enlevé, le remettre à sa place après réparation ; ou bien,
remettre à sa place un autre identique neuf ou maintenu.
l’étape « graissage » est le moment de faire le graissage de tous les éléments qui s’engrènent,
comme, la transmission (composée des poulies et de courroie), l’adapteur et les roulements.
l’étape « test du banc d’essai » s’agit de faire tourner un peu le banc pour vérifier ses
fonctionnement ainsi pour bien repartir la graisse et l’huile dans les roulements.
IV.2.3.1 Maintenance de la partie électrique
Premièrement, la maintenance des MAS ainsi que leurs alimentations sont primordiales pour qu’ la
totalité de leurs puissances utiles. L’environnement propre (non-poussiéreux), sec, sans vibration
mécanique, et avec l’alimentation électrique stable, leur permettent de fonctionner normalement.
Deuxièmement, il en est de même pour les équipements de mesures tels que les capteurs, les
conditionneurs des signaux et le NI DAQ. Ils devront être étalonnés périodiquement selon leurs
périodes respectives ; mais, leurs maintenances sont systématiques quand il s’agit de révision
générale du banc d’essai. De plus, l’ordinateur doit être propre, que son environnement soit non-
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 148
poussiéreux, privé de vibration mécanique, isolé des ondes électromagnétiques nuisibles et des
champs électrostatiques très forts, sec et climatisé.
Troisièmement, il est nécessaire de garder toujours la propreté, la température ambiante et la
sécheresse des parties électroniques, qui munissent les relais, les optocoupleurs et les composantes
électroniques, du banc d’essai. Leur vérification devra être périodique, de même pour les
contacteurs de puissance.
Dernièrement, les résistivités des câbles électriques et la performance de la charge résistive devront
être vérifiées périodiquement aussi.
IV.2.3.2 Maintenance de la climatisation
Le système de climatisation offre aux personnels qui mettent en œuvre le banc d’essai et à
l’enceinte du dit banc, une ambiance de température réglable et de HR de 70% pour l’enceinte des
personnels et une ambiance de température comprise entre 0 et 20ºC et de HR de 0% pour
l’enceinte du banc. Alors, si le système de climatisation n’arrive pas à satisfaire ces paramètres, il
est nécessaire de passer immédiatement à sa maintenance systématique avant d’utiliser le banc
d’essai.
IV.2.3.3 Maintenances strictement systématiques
Certains éléments principaux du banc d’essai doivent être entretenir systématiquement parce que
leurs dégradations pourront être fatales pour les biens matériels, les personnels et les mesures.
Alors, de peur que des erreurs de mesures et/ou des incidents d’accidents apparaissent lors de
l’utilisation du banc, on doit impérativement rendre compte les activités citées ci-après :
Vérification des températures, des pressions et des humidités relatives à chaque fois entrée dans
la zone du banc ;
Etalonnage : des capteurs, de NI DAQ ;
Vérification des câbles électriques ;
Expertise de l’état : des roulements, de la courroie, des boulons, des goupilles, de l’adapteur, du
collier ; et
Contrôle de système de sécurité : des incendies, des personnels et des biens matériels.
Vérification des températures, des pressions et des humidités relatives
Il a été déjà vu ces conditions sont utiles pour les personnels, le banc d’essai et ses environs. Donc,
il est impératif de les vérifier avant d’utiliser le banc. En cas de détection de défauts ou
d’insatisfaction, il est mieux de régler d’abord ce problème.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 149
Etalonnage des capteurs et de NI DAQ
Il est évident d’étalonner périodiquement les capteurs. Mais, meilleur est de les étalonner à chaque
fois que des changements soient trouvés. C’est de même pour le NI DAQ.
Vérification des câbles électriques
Chaque câble doit être normalisé selon ses utilisations. Même aucun défaut n’est aperçu sur les
câbles, il est bon de les vérifier au moins une fois par an.
Expertise des quelques éléments mécaniques
o Roulements
En cas de moindre défaut sur l’un des roulements, il faut les changer immédiatement. Sinon, ils
seront changés après leur durée de vie donnée par le constructeur. Mais entre temps, ils devront être
bien maintenus périodiquement.
o Courroie
A chaque utilisation du banc d’essai, il est mieux d’inspecter la courroie afin de connaître un peu
son état. Si une moindre crique et/ou une fibre est trouvée coupée, il faut enlever la courroie et la
changer.
o Boulons – Goupilles - Flasque
Tout d’abord, ces éléments mécaniques sont sollicités par des contraintes composées pendant le
fonctionnement du banc d’essai.
Ensuite, les boulons sont sollicités en même temps par la traction et le cisaillement, tandis que les
goupilles sont par le matage et le cisaillement.
De plus, le flasque est sollicité aussi par le matage mais l’effet de ces contraintes est déjà évité
l’introduction des conditions de rupture dans le calcul. D’où la notion de vérification des contraintes
qui explique qu’avant le matage du flasque, il y a d’abord destruction des goupilles.
Enfin, s’il y a matage et/ou cisaillement de goupilles et/ou déformation des boulons et/ou matage de
la flasque, il faut changer les goupilles et/ou boulons en échange standard et remettre en forme la
flasque.
o Adapteur – Collier
A force de répétition, les dimensions de l’adapteur et du collier peuvent être modifiées. Et, ils
pourront être rapidement inutiles. En cas d’existence de fissure sur le collier ou ses boulons
commence à être foireux, il doit être changé immédiatement. De même pour l’adapteur, si un jeu
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 150
énorme est observé à sa tête et/ou ses trous de boulons sont matés, le remettre en forme comme le
cas du flasque.
Contrôle de système de sécurité : des incendies, des personnels et des biens matériels
La sécurité des biens matériels est très importante mais celle des humains doit l’être encore plus.
Les divers détecteurs et capteurs devront être révisés périodiquement et a courte durée. De plus, il
est primordial aussi de rendre compte l’efficacité des équipements d’incendies telle que les
extincteurs, les gans ainsi que les EPI.
IV.3 Conclusion
En guise de conclusion, la santé est primordiale pour les personnels surtout quand ils travaillent. Et,
que les machines qu’ils utilisent ne gênent ni eux-mêmes ni les environs par des signaux nuisibles.
D’où, la référence normalisée des tous les composants du banc d’essai, du système des mesures, du
système des commandes, de la sécurité et la climatisation du chambre où le banc est installé, des
niveaux des bruits acceptables.
Et, l’utilisation du banc dans ces conditions normales donnera une fiabilité élevée qui est justifiée
par : sa performance élevée du coté mécanique et électromécanique, sa rapidité du coté commande
et acquisition des données ainsi que leur traitement, son rendement, sa maintenance et ses impacts
aux environnements sur son niveau de nuisibilité très atténué selon la norme en vigueur.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page 151
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce travail, il ne serait pas osé de dire que toutes les parties nécessaires élaborées à la
bonne compréhension de l’étude ont été mentionnées et que cet ouvrage trouvera sa place dans la
documentation technique d’AIR MADAGASCAR. Et ceci, dans le respect des priorités de la
compagnie qui visent le bien-être et la sécurité de ses clients.
Les paramètres électriques et mécaniques destinés pour le banc d’essai futur correspondent à ceux
des starters-generators d’ATR et de TWIN OTTER en fonctionnement nominal et en
fonctionnement surcharge. L’étude et la conception du nouveau banc se basent essentiellement sur :
la capacité du banc à supporter un Starter-generator d’ATR en surcharge et la possibilité de
réalisation des tests des CDD et des régulateurs de TWIN OTTER ;
la recommandation de la technologie numérique pour les systèmes de commande et
d’acquisition des données ;
le fait que toutes les grandeurs physiques à mesurer sur banc sont identiques à celles réelles
sur avion ; et
la priorité accordée à la sécurité des biens matériels et du personnel.
D’où, en conséquence, le choix des matériels nécessaires à fournir fait dans le premier chapitre ainsi
que la représentation en perspective du banc futur dans l’annexe XVI.
D’une part, un prototype muni des quelques capteurs (capteurs de tension, de courant et de vitesse)
a été créé pour illustrer le banc d’essai à concevoir, construit à partir des matériels disponibles à
notre disposition. Il sert à montrer le principe de fonctionnement du banc futur, le système des
commandes ainsi que le système d’acquisition des données et leur traitement.
D’autre part, un logiciel nommé Starter-Generator Test Bench Software a été élaboré pour piloter le
prototype et acquérir les données (valeurs des grandeurs physiques) issues des capteurs utilisés. Il
permet aussi de traiter ces données et de piloter le banc futur.
Etant donné l’importance de la santé et de la sécurité du personnel et des biens matériels,
l’installation des appareillages pour la sécurité, la gestion de maintenance et de sûreté de
fonctionnement s’imposent pour que le banc soit fiable et que les usagers puissent travailler
confortablement.
Enfin, ce mémoire étant déjà une contribution pour le bon fonctionnement du banc futur, sa
réalisation optimiserait les dépenses d’Air Madagascar. Du côté machines de l’entreprise, nombreux
bancs d’essais utilisent la technologie analogique. Vu l’évolution de la technologie, il serait mieux
d’adopter la technologie numérique et d’envisager de permettre à la fois au système de basculer en
mode pilotage automatique et manuel.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page a
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIE
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CD-ROM
[11] - DVD d'accompagnement. "NI-DAQmx 9.7.5 Driver Software/Device Documentation" ;
[12] - CD-ROM d’accompagnement. « Qt Creator Manual 3.0.0.0 »;
WEBOGRAPHIE
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mesure/downloadFile/file/Les_capteurs.pdf?nocache=1289041293.82. Date de consultation :
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[15] - Titre : «TP Carte d'acquisition Dossier travail demandé » ; Source : http://moodle.lp-andre-
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[20] - Titre : « Introduction à la Programmation Parallèle » ; Source :
http://fr.openclassrooms.com/informatique/cours/html5-web-workers-le-monde-parallele-
du-javascript/introduction-a-la-programmation-parallele ; Date de consultation : mai 2014.
[21] - Bruitparif, Le bruit en Ile-de-France disponible sur < www.bruitparif.fr >.
[22] - Schéma electronique.Net, détecteur de vibration acoustique disponible sur <
http://www.schema-electronique.net >.
[23] - ELECTROSMOG, Analyse des nuisances disponible sur < http://www.delta-
service17.com/gt-le-bruit-electromagnetique/s23.html >.
[24] - Asbl ABBET, Association Bruxelloise pour le Bien-être au Travail disponible sur <
http://www.abbet.be/ >.
[25] - ISO, Gestion des perturbations électromagnétiques (ISO/IEC 14443-3:2011) disponible sur
< http://www.iso.org/ >.
[26] - Schéma electronique.Net, capteur de vibration mécanique disponible sur <
http://www.schema-electronique.net >.
[27] - ISO, Vibrations et chocs mécaniques et leur surveillance (ISO/TC 108) disponible sur <
http://www.iso.org/ >.
[28] - SETON, Zone sécurisée (Travailler en sécurité) disponible sur <http://www.seton.be/>.
[29] - LEGRAND, Disjoncteurs disponible sur < http://www.legrand.com >.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page I
ANNEXES
Annexe I. Facteur d’engrènement c1
Facteur
d’engrènement c1
Application Courroie soudée sans fin AdV 09 6 Courroie ouverte AdV 07 12 Transmission linéaire avec haute précision de positionnement 4
Source : Forbo-Siegling France
Annexe II. Facteur de fonctionnement c2
Facteur de
fonctionnement c2
Condition de fonctionnement En continu Surcharge de courte durée Surcharge de courte durée Surcharge de courte durée
Source : Forbo-Siegling France
Annexe III. Facteur d’accélération c3
Facteur d’accélération c3
Rapport de transmission
Source : Forbo-Siegling France
Annexe IV. Quelques poulies standard
Largeurs des courroies 16 20 25 32 50 75 100 150
Largeurs des poulies 23 27 32 40 60 85 110 160
42 50 70
min max 12 36,38 42 28 8 25 14 42,74 48 32 8 30 15 45,93 52 32 8 34 16 49,11 55 35 8 36 17 52,29 58 40 18 55,48 61 40 8 44 19 58,66 64 44 8 46 94 297,39 302 263 95 300,57 306 267 96 303,76 310 269 97 306,94 312 273 98 310,13 315 279
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page II
Annexe V. Coefficients de sécurité liés au système de transmission
Sur la dynamique : coefficient de sécurité s1
Récepteurs Moteur électrique
Moteur électrique
Moteur électrique
Petites masses à
accélérer et marche
régulière
à à à
Masses à accélérer
moyennes et marche
régulière
à à à
Masses à accélérer
moyennes et chocs
importants
à à à
Masses à accélérer et
chocs importants à à à
Masses à accélérer et
chocs très importants à à à
On note que les freinages d’urgence sont tenus compte du couple de pointe du frein.
Sur la transmission : coefficient de sécurité s2
Rapport de transmission Coefficient de sécurité
Annexe VI. Coefficient de sécurité d’une poutre sollicitée en contraintes composées
Les coefficients de sécurité sont des paramètres permettant de dimensionner des dispositifs.
Lorsque l'on conçoit un dispositif, il faut s'assurer qu'il remplisse ses fonctions en toute
sécurité pour l'utilisateur. Il faut pour cela connaître la charge à laquelle il sera soumis. Le terme «
charge » est utilisé de manière générale : puissance électrique pour un circuit électrique, force pour
un dispositif mécanique, etc. Cela mène au dimensionnement du dispositif : choix de la section du
fil débitant le courant, section de la poutre supportant la structure, etc.
Mais la connaissance des charges normales en utilisation ne sont pas suffisantes : il faut
prévoir la possibilité d'une utilisation inadaptée : imprudence de l'utilisateur, surcharge accidentelle
ou prévue, défaillance d'une pièce, événement extérieur imprévu, etc. On utilise pour cela un
coefficient de sécurité, noté habituellement :
soit on l'utilise avant le calcul de dimensionnement :
en multipliant la charge en fonctionnement par s, ou bien
en divisant la charge maximale admissible par s ;
soit on l'utilise après le calcul, en multipliant ou en divisant le résultat dans le sens
d'une plus grande sécurité.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page III
Les valeurs indicatives des coefficients de sécurité sont mentionnées dans le tableau suivant :
Coefficient de
sécurité Charges exercées sur la
structure
Contraintes dans la
structure Observations
Régulières et connues Connues Fonctionnement
constant sans à-coups
Régulières et assez bien
connues Assez bien connues
Fonctionnement usuel
avec légers chocs et
surcharges modérées
Moyennement connues Moyennement
connues
Mal connues ou incertaines Mal connues ou
incertaines
Annexe VII. Résistance élastique au cisaillement (ou glissement)
La résistance élastique Reg, proportionnelle à Re, marque la limite élastique du matériau dans le sens
transversal.
Acier doux
Acier mi-dur Acier dur
Fontes
Annexe VIII. Dessin de définition : de l’axe de la poulie n°2, de l’adapteur et du flasque
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page V
Annexe IX. Principales dimensions normalisées des clavettes
Diamètre
Largeur
Hauteur
Ecart de
chanfrein
Distance
de fond
(arbre)
Distance
de fond
(moyeu)
Longueur
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page VI
Annexe X. Catalogues des clavettes parallèles
Les clavettes mentionnées dans le tableau suivant, sont conformées à la norme
ou (1 Bout rond, 1 Bout carré). Elles sont stockées en acier ayant une
résistance à la traction minimale de .
Largeur a[mm] 2 3 4 5 6 8 10 12 14 16 18 20 22 25 28
Hauteur h[mm] 2 3 4 5 6 7 8 8 9 10 11 12 14 14 16
Longueur L[mm]
6
8
10
12
14
15
16
18
20
22
25
28
30
32
35
40
45
50
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page VII
Annexe XI. Caractéristiques des quelques goupilles cylindriques
Diamètre dg[mm] 2 2,5 3 4 5 6 8 10
Matériau Acier dur rectifié m6 ou h8
Longueur Lg[mm] Disponible
20 24 28 30 32 36 40 45 50 55 60
Source : Société TECHNIFAST – http://www.technifast.eu
Annexe XII. Critères de choix d’un relais thermique - Classe de déclenchement des relais
thermiques
Si les relais thermiques protègent les moteurs contre les surcharges en régime établi, ils
doivent également permettre leur démarrage quelle que soit leur durée. A cet effet, les relais
thermiques sont généralement proposés selon trois versions dites « classes de déclenchement ».
Le graphique ci-dessous résume pour chaque classe de déclenchement et pour divers courant
de surcharge, les plages de déclenchement (en secondes) des relais thermiques.
Remarque : L’intensité minimale de déclenchement est égale, en général, à 1,15 fois
l’intensité de réglage.
RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina et NAMBININTSOA Pierre Léonard, GI5 Page VIII
Annexe XIII. Critères de choix des disjoncteurs
Le choix d’un disjoncteur s’effectue en fonction :
de la norme d’installation : R.G.I.E ;
des normes des produits :
o la NF C 61-410 associée à la norme NF EN 60898 pour les applications domestiques ; et
o la NF C 63-120 associée à la norme NF EN 60947-2 pour les autres applications.
des caractéristiques du réseau : tension, fréquence.
de la tension assignée :
o le courant assigné ou calibre (en ampères), est en relation avec l'intensité admissible selon
les règles de la NF C 15-100. L’intensité du In, doit être comprise entre et .
Il est impératif d’avoir :
- , le courant d’emploi est le courant nominal ou maximal de la charge ;
- est le courant nominal du dispositif ; et
- , le courant admissible dans la canalisation, est l’intensité maximale autorisée dans la ligne.
Elle est fonction de différents paramètres tels que mode de pose de la ligne, température, etc.
o et le pouvoir de coupure (PdC) ou courant maximal que peut couper le disjoncteur.
de la courbe de déclenchement : les normes des disjoncteurs imposent au moins l’existence des
courbes B, C et D. Sinon, il y en a 5 (Z, B, C, D ou MA). Le choix de la courbe de
fonctionnement du disjoncteur se fait en fonction :
- du type de récepteurs (résistif ou inductif) ;
- et du type d’installation électrique à protéger (domestique, distribution, moteur ...).
de l’environnement : le type de local, la température, la section et la nature des câbles en aval.
des impératifs d’exploitation : la sélectivité, les auxiliaires de commande.
le nombre de pôles (uni + neutre, bi, tri, tétra polaire), il est fonction du réseau et de la charge.
le modèle (modulaire, compact,..), imposé par le courant .
la présence ou non d’un déclencheur thermique.
éventuellement le nombre et le type des contacts auxiliaires.
les dispositifs de protection annexe (manque de courant, DDR)
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Annexe XIV. Abaque de courroie AT et quelques catalogues de AT 10-100
Type de denture Simple denture (SD) Double denture (DL)
Caractéristiques
Longueur L[mm] 1 300 1 320 1 350 1 360 1 400 1 480 1 500 1 600 1 700 Nombre de dents Z[dents] 130 132 135 136 140 148 150 160 170
Annexe XV. Caractéristiques du MCC et du tachymètre
Le MCC et le tachymètre sont reliés directement.
Caractéristiques du MCC
Tension à vide Tension nominale Courant maximal Vitesse nominale Température
ambiante optimale
34[V] CC 28[V] 3[A] 6 000[tr.min-1] 25[oC]
Caractéristiques du tachymètre
Tension à vide Vitesse nominale Température ambiante optimale
10[V] CC 6 000[tr.min-1] 25[oC]
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Annexe XVI. Représentation en perspective
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Annexe XVII. Datasheet NI DAQ 6009
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Annexe XVIII. Datasheet LEM LSTR 6-NP
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Auteurs : NAMBININTSOA Pierre Léonard RAKOTONIAINA Tojo Nandrianina
Tél. : +26132 74 367 83 / +26133 18465 24 +26133 04 503 76
E-mail : [email protected] [email protected]
Titre du mémoire : « ETUDES ET AMELIORATION D’UN ANCIEN BANC D’ESSAI DE
STARTER-GENERATOR D’UN TWIN OTTER POUR POUVOIR SUPPORTER UNE
GENERATRICE D’UN ATR, AU SEIN DE LA SOCIETE NATIONALE MALAGASY DE
TRANSPORTS AERIENS AIR MADAGASCAR »
Nombre de pages : 150
Nombre de figures : 152
Nombre de tableaux : 62
RESUME
Le but du présent mémoire est de faire une étude complète d’un ancien banc d’essai pour STARTER-
GENERATOR d’un TWIN OTTER afin de le réhabiliter et de l’améliorer ensuite à l’aide des
nouvelles technologies de pointes en se basant sur les données initiales, qui sont celles des starter-
generators en fonctionnement de surcharge.
Les différentes études sur les chaînes d’acquisition ont abouti aux différents modules qui traitent
différents domaines de mesure. Pour chaque domaine de mesure, le rôle de la métrologie consiste à
développer les moyens techniques permettant de relier les appareils de mesure à l’unité de traitement
de données. Tout en passant par l’étalonnage, le conditionnement des signaux, l’échantillonnage et la
conversion analogique numérique avec le minimum de perte d’information. Ce raccordement se
réalise à l’aide de la chaîne d’acquisition.
Un prototype a été réalisé pour illustrer le banc d’essai à concevoir. Un programme nommé Starter-
Generator Test Bench Software pour le piloter a été élaboré. Ce prototype est servi pour montrer le
principe de fonctionnement du banc d’essai, le système des commandes ainsi que le système
d’acquisition des données et leur traitement.
ABSTRACT
This present report is to make a complete study of an old test bench for STARTER-GENERATOR of
a TWIN OTTER in order to rehabilitate it and then to improve it using new technologies of points
while being based on the initial data, which are those of the starters-generators under operation of
overload.
The various studies on the chains of acquisition led to the various modules which treat various fields
of measurement. For each field of measurement, the role of metrology consists in developing average
the techniques making it possible to connect measuring equipment to the data processing treatment
unit. All via the calibration, the conditioning of the signals, sampling and digital analogical
conversion with the minimum of loss of information. This connection is carried out using the chain of
acquisition.
A prototype was constructed to illustrate the test bench to be conceived. A program named Starter-
Generator Test Bench Software to control it was elaborate. This prototype is used for to show the
principle of operation of the test bench, the system of the orders as well as the system of acquisition
of the data and their treatment.
Mots-clés : altivar - capteurs – carte d’acquisition – courroie crantée – Starter-generator Test Bench
Software
Directeurs de mémoire : Monsieur ANDRIAMANOHISOA Hery Zo et
Monsieur ANDRIAMBOAVONJY Jaona