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Formation chef d’équipe
Module GOC Bases du commandement opérationnel
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FORMATION DE CHEF D’EQUIPE
MODULE GESTION OPERATIONNELLE ET COMMANDEMENT
BASES DU COMMANDEMENT OPERATIONNEL
Fascicule stagiaire
Version 01
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SOMMAIRE
1. L’organisation de la chaîne de commandement
2. Les principes du commandement opérationnel
3. Le rôle et les responsabilités du chef d’équipe
4. Notions de prévention appliquée à l’opération
5. Préservation des traces et indices
6. Le compte rendu
7. La communication opérationnelle
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Les points clefs sont marqués du panneau STOP.
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1. L’organisation de la chaîne de commandement
A chaque grade correspond un cadre d’emploi tel que défini dans le tableau ci-dessous. Toutefois les
agents, même s’ils portent des galons ne pourront exercer l’activité ou occuper l’emploi liés à leur grade que s’ils ont validé la formation correspondante.
Dénomination Grades Responsabilité
Equipier Sapeur Lui même
Chef d’équipe Caporal, caporal-chef Un binôme
Chef d’agrès 1 équipe
Sergent, sergent-chef 1 agrès à un binôme
Chef d’agrès tout engin
Adjudant, adjudant-chef 1 agrès
Chef de Groupe Lieutenant 2 à 4 agrès
Chef de Colonne Capitaine 2 à 4 groupes
Chef de Site Commandant
Lieutenant Colonel Colonel
Plus d’une colonne
Jusqu’au 30 avril 2019, les configurations suivantes pourront encore être rencontrées :
� Caporal, caporal-chef : chef d’agrès d’un engin à 1 équipe (VSAV, VID, CID)
� Sergent, sergent-chef : chef d’agrès tout engin.
Notions de COS et DOS
Le commandant des opérations de secours (COS) Le commandement des opérations de secours relève du directeur départemental, sur site il est assuré par le sapeur-pompier le plus ancien dans le garde le plus élevé, dans les conditions fixées dans le règlement opérationnel. Le directeur des opérations de secours (DOS) La direction des opérations de secours est assurée par le maire ou le préfet selon les circonstances.
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2. Les principes du commandement opérationnel
L’environnement et le contexte opérationnel des sape urs pompiers.
Le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques - SDACR.
Il s’agit d’un inventaire à un moment précis, des risques courants et particuliers pour la sécurité des personnes et des biens auxquels doit faire face le service d’incendie et de secours. Il détermine les objectifs de couverture de ces risques à ce moment. C’est un document évolutif qui est actualisé périodiquement.
Il est réalisé par le service prévision du SDIS du Var et visé par le préfet et le président du conseil d’administration du SDIS.
Le règlement opérationnel – RO.
Il a pour objet de fixer les principes d’organisation et de mise en œuvre opérationnelle du SDIS dans le cadre des lois et des règlements en vigueur.
Il précise notamment les consignes opérationnelles relatives aux différentes missions du SDIS, ainsi que les effectifs et matériels minima nécessaires. Il s’applique à l’ensemble du département et à tous les sapeurs-pompiers. Il est consultable auprès des chefs de centre et sur le site internet du SDIS.
L’organisation opérationnelle sur site :
Tout dispositif opérationnel en intervention est sous la responsabilité du commandant des opérations de secours : le COS.
Sur une opération importante celui-ci peut organiser son chantier en secteurs dirigés par des chefs de secteur. Ces secteurs peuvent être géographiques (Secteur nord, sud, intérieur, extérieur…) ou fonctionnels (secteur alimentation, logistique…).
Il est important de respecter la sectorisation mise en place.
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Les principes de base.
Chef d’agrès
Binôme
� Ne donner des ordres qu’aux subordonnés directs,
� Rendre compte au supérieur direct (Radio, voix, croquis…),
� Contrôler les actions menées,
� Contrôler la bonne exécution des ordres.
Chef d’équipe, Equipier
Votre chef d’agrès vous demandera de façon régulière un compte rendu afin de contrôler les actions menées. Ce contrôle permet de s’assurer que les actions demandées sont réalisées ou si elles sont efficaces.
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3. Le rôle et les responsabilités du chef d’équipe
Le chef d‘équipe dispose d’une certaine marge de manœuvre. Une fois ses ordres donnés ou reçus, il
doit assurer le succès de sa mission par tous les moyens mis à sa disposition. Il doit faire preuve pour cela de discipline dans l’exécution des missions, d’esprit de décision et respecter parfaitement les consignes.
L’exécution parfaite de la mission doit être l’unique objectif du chef d’équipe. Il doit donc agir avec rigueur en toutes circonstances. Pour la bonne exécution de la mission, le chef d’équipe doit avant tout s’assurer qu’il dispose des moyens nécessaires et demander ceux qui lui manquent ou viendraient à lui manquer.
L’équipe :
C’est une équipe de sapeurs-pompiers chargée de l’exécution d’une tâche commune. Généralement elle est composée d’un chef d’équipe et d’un équipier (binôme). La composition peut différer selon les activités. Le chef d’équipe en a la responsabilité. Il s’assure de la compréhension de la mission par son équipier, et en assure la sécurité.
Le chef d’équipe est responsable de l’équipier, il joue un rôle clé dans l’efficacité et la sécurité.
Rendre compte :
Dans l’exécution de la mission donnée par le chef d’agrès, le chef d’équipe doit faire preuve de rigueur et d’initiative. Il se doit d’assurer l’encadrement de son équipier et de lui donner avec précision toutes les informations et l’appui nécessaire à l’accomplissement de cette tâche.
Toute initiative dictée par les circonstances doit faire l’objet d’un compte-rendu immédiat au chef d’agrès. A l’issue de la mission, il rend compte de manière précise, claire et concise.
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4. Notions de prévention appliquée à l’opération (PAO)
Les préventionnistes et les porte-lances ont un objectif commun : assurer une continuité et une cohérence
entre les mesures retenues par les premiers et les actions réalisées par les seconds. Les principes de la prévention incendie étant :
• Éviter la naissance du feu dans le bâtiment • Limiter la propagation des flammes et des gaz de combustion • Assurer l’évacuation rapide des occupants
Le comportement au feu La réaction au feu est la représentation d'un matériau en tant qu'aliment du feu (combustibilité,
inflammabilité), définie par le classement M. La résistance au feu c'est la durée de temps durant lequel l'élément de construction joue son rôle de
limitation de la propagation. La réaction au feu La combustibilité est la quantité de chaleur émise par combustion complète du matériau tandis que
l'inflammabilité est la quantité de gaz inflammable émise par le matériau. On note ainsi les cinq catégories du classement M :
Classes Caractéristiques Exemples de matériaux
M0 Produit incombustible, ininflammable
Pierre, brique, ciment, tuiles, plomb, acier, ardoise, céramique, plâtre, béton, verre, laine de roche, laine minérale, cuivre, zinc, fer, fonte, stuc, mortier de chaux, silico-calcaire.
M1 Produit combustible, ininflammable
Matériaux composites, PVC, dalles minérales de faux-plafonds, polyester, bois ignifugé
M2 Produit combustible, difficilement inflammable
Moquette murale, panneau de particules
M3 Produit combustible, moyennement inflammable
Bois (y compris lamellé-collé), revêtement sol caoutchouc, moquette polyamide, laine.
M4 Produit combustible, facilement inflammable
Papier, polypropylène, tapis fibres mélangées
NC Produit non classé ou non testé
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La résistance au feu
La notion de résistance au feu est définie par trois critères de classement : � résistance mécanique ou force portante notée R � étanchéité aux flammes et gaz notée E � isolation thermique (chaleur) notée I
De ces critères on classera les éléments de construction en trois catégories :
� SF (Stabilité au Feu), critère de résistance mécanique ou charge donc R � PF (Pare-Flamme), critère de résistance mécanique et d'étanchéité aux flammes/gaz donc RE � CF (Coupe-Feu), critères de résistance mécanique, d'étanchéité aux flammes/gaz et d'isolation thermique donc REI
Les critères SF, PF, et CF sont notés en fractions d’heures (1/4h, 1/2h, 3/4h, 1h, 1h1/2, 2h, 3h, 4h, 6h).
Pour en savoir plus : le classement européen. Les euroclasses sont la norme de référence européenne qui reprend le classement M des matériaux dans
un tableau de correspondance. Les euroclasses sont un système de classement en sept catégories d’exigence : A1, A2, B, C, D, E (F correspondant au NC du classement M). On distingue ensuite les sols (par l’indice fl pour « floorings ») des autres éléments de construction. Contrairement au classement de résistance au feu, les euroclasses sont exprimés en minutes (15, 20, 30, 45, 60, 90, 120, 180, 240, 360).
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Tenue au feu de divers matériaux
Les matériaux d’origine minérale En général, les pierres sont incombustibles. Cependant, soumises à de fortes variations de températures,
certaines ont tendance à se fissurer et à éclater.
Les matériaux cuits Les matériaux à base d’argile offrent une résistance à la chaleur d’autant plus grande qu’ils ont été cuits à
de hautes températures. Cependant, les briques subissent un retrait susceptible de provoquer la chute des murs chauffés sur une seule face.
Le fer et l’acier
L’acier se dilate sous l’action de la chaleur et offre une mauvaise résistance et stabilité au feu. A partir de 200°C, la résistance au feu commence à diminuer. Elle devient nulle au-delà de 500° à 800°C. Cette température est rapidement atteinte en cas d’incendie.
Les pièces d’acier se déforment et cèdent sous l’action de la chaleur, provoquant l’effondrement total ou partiel du bâtiment. Les poutres métalliques en se dilatant, peuvent disloquer les murs et les planchers.
Le bois
Le comportement du bois en cas d’incendie varie en fonction de ses dimensions, de son essence et de son taux d’humidité. Les bois durs et denses comme le chêne s’enflamment plus difficilement que les bois tendres comme le sapin. Les bois à forte section (plus de 60 mm) brûlent lentement sans se déformer et conservent plus longtemps une bonne résistance au feu.
Verre, laine de verre
Le verre mince éclate sous l’action de la chaleur. Il laisse alors passer les gaz de combustions et les fumées, propageant l’incendie.
Le verre armé possède une excellente résistance au feu. Cependant, en position horizontale les baies vitrées soumises à l’incendie se détachent de leur cadre et tombent.
La laine de verre est un excellent isolant thermique, mais elle est livrée en sandwich entre deux feuilles de papier. La ouate de verre accumule la chaleur et les gaz de distillations lors d’un incendie, pouvant générer un embrasement généralisé lors d’un apport d’air.
Plastiques
Tous les plastiques brûlent en dégageant des vapeurs et fumées toxiques.
Les toitures
Le feu dans une toiture peut entraîner : � La transmission du feu à l’ensemble de la toiture avec un risque d’effondrement de celle-ci. � La transmission du feu à une structure porteuse avec un risque d’effondrement total. � La transmission du feu à des bâtiments voisins par rayonnement ou transport de particules enflammées.
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Notions de construction
La terminologie en construction métallique
1. Poteau 2. montant 3. traverse 4. poutre de rive 5. contreventement 6. contreventement vertical 7. contreventement rasant 8. pannes faîtières 9. pannes courantes 10. pannes basses 11. fermes 12. bracon
La terminologie d’une construction classique
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Moyens facilitant l’intervention des secours
Les différents moyens de secours Les moyens de secours des établissements recevant du public peuvent comporter : � Des moyens d'extinction, � Des dispositions visant à faciliter l'action des sapeurs-pompiers, � Un service de sécurité incendie, � Un système de sécurité incendie pouvant comprendre : � Un système de détection automatique d'incendie, � Un système de mise en sécurité incendie, � Un système d'alarme, � Un système d'alerte
Les moyens d'extinction
On distingue : � Les robinets d'incendie armés ; � Les déversoirs ponctuels ; � Les éléments de construction irrigués ; � Les bouches et poteaux d'incendie ; � Les colonnes sèches ; � Les colonnes en charge (dites humides) ; � Les installations d'extinction automatique ou à commande manuelle ; � Les appareils mobiles ; � Divers moyens (réserves de sable, couvertures, etc.).
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Les robinets d'incendie armés Communément appelés RIA, ils sont positionnés à l'intérieur des bâtiments le plus près possible et à
l'extérieur des locaux à protéger. Le jet de lance doit pouvoir atteindre n'importe quel point du local. Dans les locaux à risques importants, tout point de la surface de ces locaux doit pouvoir être battu par
au moins deux jets de lance (longueur de tuyaux = 20 à 30 m). Dans tous les cas, la pression minimale de fonctionnement ne doit pas être inférieure à 2,5 bars au
robinet incendie armé le plus défavorisé (pression maximum de service = 12 bars). Pour faciliter le contrôle de cette pression, le RIA le plus défavorisé est équipé d'un manomètre avec
robinets à 3 voies. Les RIA sont alimentés par une canalisation d'eau en pression desservie par les conduites publiques.
Exemple de robinet d’incendie armé avec à gauche la signalétique qui
signale sa position dans l’établissement.
Les déversoirs ponctuels
Les déversoirs ponctuels sont des dispositifs destinés à noyer instantanément les locaux où ils sont installés (eau ou mousse) ; ils sont implantés en fonction du risque à défendre et constituent une "force de frappe très puissante et instantanée dans des zones particulières" (minimum de 0,5 bars et 250l/minute). Ils sont surtout utilisés dans des ERP très particuliers tels que les théâtres par exemple ou en milieu industriel.
Déversoir mousse. ►
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Les éléments de construction irrigués
Il s'agit de rideaux d'eau composés de canalisations munies de diffuseurs adaptés pouvant être imposés pour améliorer la résistance au feu de certains éléments de construction (cloisons, rideaux, portes etc.).
Les bouches et poteaux d’incendie privés
Les bouches et poteaux d’incendie privés sont alimentés par les canalisations des établissements intéressés, voir par des réservoirs dédiés à la lutte contre le feu ; Les emplacements des points d'eau doivent être : � Facilement accessibles en permanence ; � Signalés conformément aux normes en vigueur, � Situés à 5 mètres au plus du bord de la chaussée ou de l'aire de stationnement des engins d'incendie.
Exemple de réserve d’eau incendie avec les poteaux incendie qui y
sont reliés.
Les colonnes sèches
Les colonnes sèches sont des canalisations fixes, rigides, installées à demeure dans certaines constructions. Elles sont obligatoires dès lors que des locaux à risques importants sont aménagés dans les étages dont le plancher bas est à plus de 18 m du niveau accessible aux engins des sapeurs-pompiers. Elles sont uniquement destinées aux sapeurs-pompiers qui doivent les mettre en charge en arrivant.
Les colonnes sèches sont normalement installées dans les escaliers.
Vérifier la présence des bouchons obturateurs des demi-raccords d’alimentation à chaque étage en montant.
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◄ Orifices d’alimentation extérieurs.
Prises de refoulement à utiliser par les binômes dans
les locaux. ►
Les colonnes humides Les colonnes humides sont des canalisations fixes, rigides, de 100 mm de diamètre installées dans les IGH (Immeubles de grande hauteur de plus de 50 mètres). Elles sont maintenues sous pression permanente au moyen de réservoirs d’eau et de pompes. Elles sont normalement installées dans cages d’escalier ou dans des gaines, elles doivent alors être signalées par des panneaux.
Les colonnes humides disposent d’une prise de réalimentation accessibles aux véhicules de secours afin de garder le dispositif sous pression jusqu’à extinction total du sinistre.
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Les extincteurs
Les extincteurs appartiennent à la catégorie des moyens mobiles ; à ce titre on distingue :
� Les extincteurs portatifs ; � Les extincteurs sur roues ; � Les seaux et seaux pompes d'incendie.
Ces moyens permettent au personnel de l'établissement ou au public d'intervenir rapidement sur un début d'incendie.
Implantation La règle générale exige que l'utilisateur potentiel n'ait pas plus de 15 m à parcourir pour atteindre un
appareil ; on doit trouver au moins un extincteur par fraction de 200 m² de surface des locaux. Les appareils doivent être adaptés aux risques à défendre.
Quel type d’extincteur faut-il utiliser ? � Classe A : Eau avec ou sans additif A3F, poudre ABC, mousse � Classe B : Poudre BC, ABC, eau + additif, anhydride carbonique, mousse � Classe C : Poudre BC, poudre ABC, gaz inertes (CO2…) � Classe D : Sable, ciment, produits spéciaux � Classe F : Poudre spécifique
Code de couleurs des poignées Un code de couleurs sur la poignée, se rencontre de plus en plus fréquemment pour
distinguer les différents types extincteurs : � Extincteur à poudre : étiquette ou capuchon de fond jaune, � Extincteur à eau ou mousse : étiquette ou capuchon de fond bleu, � Extincteur au CO2 : étiquette ou capuchon de fond gris.
Extincteur à eau Extincteurs à poudre Extincteurs au CO2
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Le cas particulier de la classe F
Les agents extincteurs permettant d'éteindre les feux de classe B (liquides inflammables), ne sont pas suffisamment efficaces sur les feux d'huiles et de graisses de cuisson. C'est pourquoi il a été créé une nouvelle classe "F" qui tient compte des températures d'auto inflammation de ces foyers particulier d'incendie (de 340 à 360° C environ).
Les extincteurs permettant d'éteindre les feux de classe "F" doivent fonctionner au maximum pendant 40 secondes, ce qui est une durée très nettement supérieure aux autres extincteurs ; ils doivent par ailleurs tenir compte de l'environnement constitué par des appareils électriques dans les cuisines.
On commence à rencontrer ce dispositif d'extinction dans de nombreuses cuisines de restaurant au-dessus des appareils de cuisson. Il se compose de trois éléments :
� Une unité centrale � Un dispositif de détection de flammes et de diffusion automatique d'agent extincteur (déclenchement à 70°) : � Un boîtier de commande manuelle déporté pneumatique
Buses de diffusion Boitier de commande manuel déporté
Cuve à pression auxiliaire de l’unité centrale
Unité centrale
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Installation fixe d'extinction automatique à eau (IFEA)
Plus connue sous l'appellation de sprinkler , ce type d'installation peut équiper tout ou un partie d'un ERP. (par exemple dans un magasin de plus de 3 000 m²)
Cette installation permet de détecter un début d’incendie, de déclencher l’alarme, et de noyer très rapidement toute la surface d'un local qui en est équipé. En principe, il s'agit des locaux à risques particulier d'incendie (réserves, parcs de stationnement souterrains, etc.)
On compte généralement un diffuseur pour 12 m² de plancher avec une
installation assurant pendant une heure un débit 3,5 l/mn et par m² sur une surface impliquée de 20 m².
L’alimentation se fait par des pompes alimentées par le réseau urbain et/ou par une réserve.
Tête d’extinction automatique avec
l'ampoule de détection en rouge qui éclate lorsqu’elle est soumise à la chaleur.
Différentes têtes ↓
Tête d’extinction en action ↓
Poste de conduite d’une IFEA ↓
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Dispositions visant à faciliter l'action des sapeurs-pompiers Plusieurs dispositifs sont destinés à faciliter l'action des sapeurs-pompiers, tels
� L'affichage du plan de l'établissement à l'accès des secours. � Des balcons, passerelles, échelles, terrasses etc. Permettant d'accéder aux locaux mal dégagés ; � Des tours d'incendie permettant d'accéder directement aux niveaux sinistrés � Des trémies pratiquées dans les planchers facilitant l’accès aux sous-sols.
Les moyens de secours concourant à la sécurité dans l'établissement recevant du public peuvent être complétés par un service de sécurité incendie composé de personnes désignées par l'exploitant et entraînées à la manœuvre des moyens de secours et/ ou des agents de sécurité incendie qualifiés SSIAP,
Véhicule de secours du service de sécurité de Disneyland Paris ↑
Equipe de sécurité incendie dans un ERP ►
� Le système de sécurité incendie (SSI) comprenant : o Le système de détection incendie, o Le système de mise en sécurité incendie, o Le système d'alarme.
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Les dispositifs de désenfumage :
Objectifs :
� Extraire en début d’incendie, une partie des fumées et des gaz de combustion, � Maintenir praticable les escaliers et les couloirs de circulation destinés à l’évacuation du public, � Limiter la propagation de l’incendie, � Faciliter l’intervention des secours.
Que doit-on désenfumer ?
� Les locaux, � Les escaliers, � Les circulations horizontales.
Le désenfumage peut se réaliser naturellement ou mécaniquement suivant l'une des méthodes suivantes :
� Balayage de l'espace que l'on veut maintenir praticable par apport d'air neuf et évacuation des fumées, � Différence de pression entre le volume que l'on veut protéger et le volume sinistré mis en dépression relative, � Combinaison des deux méthodes ci-dessus.
Quatre techniques sont couramment employées pour assurer le désenfumage :
� Désenfumage Naturel � Désenfumage Mécanique et naturel � Désenfumage Naturel et mécanique � Désenfumage Mécanique
Le désenfumage naturel Il s'effectue soit directement, soit par l'intermédiaire de conduits communiquant avec l'extérieur. Les évacuations de fumées sont réalisées par :
� Des ouvrants en façade, � Des exutoires, � Des bouches,
Les amenées d'air sont réalisées soit par :
� Des ouvrants en façade, � Les portes des locaux donnant sur l'extérieur ou sur des volumes largement aérés, � Par des escaliers non encloisonnés, � Par des bouches.
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Le désenfumage mécanique Il s'effectue par des extractions mécaniques de fumée et des amenées d'air naturelles ou mécaniques disposées de manière à assurer un balayage du volume concerné ; ce balayage peut être complété par une mise en surpression relative des espaces à mettre à l'abri des fumées. L'extraction des fumées est réalisée par des bouches raccordées à un ventilateur d'extraction ; les amenées d'air mécaniques sont réalisées par des bouches raccordées à un ventilateur de soufflage.
Evacuation des fumées Trappe de désenfumage Arrivée d’air
Désenfumage des escaliers Les escaliers encloisonnés peuvent être désenfumés par balayage naturel ou par une mise en surpression permettant d'éviter l'envahissement des fumées provenant du couloir. Le désenfumage par extraction mécanique dans un escalier est strictement interdit. Le principe de désenfumage repose sur l'installation d'un châssis en partie supérieure de la cage d'escalier et d'une amenée d'air en partie basse de la cage d'escalier. Ces deux éléments doivent avoir une surface géométrique libre d'au moins 1 m². Dispositifs de déclenchement Les grands principes de désenfumage exposés ci-dessus nécessitent une infrastructure technique permettant le déclenchement des différents dispositifs concourant à ce désenfumage en cas d'incendie.
Signalétique (Exemple)
Commandes de dispositif de désenfumage. Dispositif pneumatique de déclenchement du désenfumage naturel.
Ces différents dispositifs sont constitués de volets, clapets, bloc-portes, rideaux, exutoires, ouvrants etc. Le volet est un dispositif d'obturation placé à l'extrémité d'un conduit ; il peut être ouvert ou fermé en position d'attente (commande automatique ou manuelle). Le clapet est un dispositif d'obturation placé à l'intérieur d'un conduit ; il est normalement en position d'ouverture.
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Plans d’établissement Afin de cheminer à l’intérieur d’un établissement, le chef d’équipe doit être capable de trouver et de lire le plan de l’établissement quand celui-ci est disponible. Généralement celui-ci se trouve à l’entrée sur un support amovible. Il indique de manière schématique :
o Les espaces d'attente sécurisés, o Les cloisonnements principaux, o Les divers locaux techniques, o Les dispositifs et commandes de sécurité, o Les organes de coupure des fluides, o Les organes de coupure des sources d'énergie, o Les moyens d'extinction fixes et d'alarme.
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5. Préservation des traces et indices
Face à une situation suspecte à l’appel, à l’arrivée sur les lieux ou en cours d’intervention, certaines règles
simples peuvent faciliter l’enquête et quelquefois éviter que les primo intervenants soient incriminés. Figer les lieux :
Ne déplacer que ce qui est strictement nécessaire pour le bon déroulement de l’opération. D’ailleurs la phase de déblai se fera en concertation avec les enquêteurs. Eviter toute pollution par des éléments extérieurs :
Pour le secours à personnes, utiliser un itinéraire unique pour se rendre à la victime et ressortir, en règle générale : repérer son cheminement, retenir son parcours, baliser le cheminement si nécessaire. Utiliser le moins d’eau possible (maitrise des techniques de lance) Engagement minimum : seul le personnel nécessaire sera engagé dans la zone de travail. Dans le cadre du secours à personnes, le chef d’agrès pourra faire une reconnaissance et contrôler s’il y a nécessité de porter secours. Ne laisser aucun déchet après intervention (gants, compresses, aiguilles, bouteilles d’eau…) Port des gants pour tous les intervenants même s’ils ne sont pas en contact avec la victime. Définir la photo de la scène à l’arrivée des premier s intervenants :
Observer les lieux en arrivant (position de la victime, localisation du foyer, nombre de foyers, position des ouvrants – cassés, fracturés, ouverts ou fermés…) Eventuellement prendre une photo si un appareil photo est disponible. (Qui pourra être remise à l’enquêteur et versée au dossier, elle fera alors partie intégrante du secret de l’enquête) Signaler (en notant si nécessaire) les déplacements d’objets, de personnes, l’emport d’objets avec le VSAV en cas de transport (médicaments par exemple). Répondre sérieusement et précisément aux questions que les enquêteurs vous poseront à leur arrivée et lors de leur enquête. Conserver à proximité les éventuels témoins. Pendaison : conserver le nœud (couper la corde) Partenaires
Le Technicien en Identification Criminelle de Proximité (TICP). Les Techniciens en Identification Criminelle (TIC). Les enquêteurs privés RCCI mandatés par le tribunal.
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6. Le compte rendu
Le compte rendu au chef d’agrès doit être clair, précis et concis, et indiquer :
� La position géographique de celui qui le transmet « Je suis » � La situation « Je vois » � Si action menée : laquelle et son efficacité « Je fais »
Exemple :
JE SUIS « je suis » au niveau de la chambre au 1er étage.
JE VOIS « je vois » un violent feu de mobilier dans une chambre de 12m² environ;
JE FAIS « je procède » à l’attaque directe du foyer à l’aide de la DMR, lance efficace
Il est effectué le plus tôt possible et renouvelé à chaque fois que la situation évolue sur le terrain ou
que le chef d’agrès lui en fait la demande. Il peut être fait oralement ou par radio.
Il peut être complété, si besoin, par une demande de matériel, de moyen ou de personnel qui se traduit par : « Je demande »
JE DEMANDE « je demande » un binôme avec du matériel de déblai
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7. La communication opérationnelle
Communiquer avec son équipier.
Le chef d’équipe doit rester constamment en contact avec son équipier, visuellement ou à la voix, garantissant ainsi la sécurité du binôme.
Communiquer avec son chef d’agrès ou chef de secteur :
Les échanges avec l’un ou l’autre se font généralement par radio, mais peuvent également se faire à la voix en s’appuyant ou non sur un support écrit facilitant la compréhension du compte rendu ou de la mission (croquis des locaux explorés ou désigner le local sinistré sur un plan par exemple.) Par radio, il faut utiliser des fréquences ou DIR tactiques pour ne pas encombrer le réseau opérationnel :
Secteur
géographique Réseau numérique Réseau analogique
Groupement Ouest DIR 663 Canal 04
Groupement Centre DIR 653 Canal 33
Groupement Est DIR 674 Canal 04
D’autres DIR et fréquences tactiques sont disponibles sur demande au CODIS.
C’est le chef d’agrès qui désignera au chef d’équipe la DIR ou la fréquence tactique à utiliser.
Pour en savoir plus : ordre de service TRANS0133
Rappel : envoyer un appel de détresse.
� Sur le réseau analogique les appels de détresse s’effectuent sur le canal 08.
� Sur le réseau numérique ANTARES les appels de détresses se passent sur une COM prioritaire ouverte par un appui long sur le bouton d’appel d’urgence des postes. ►►►
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Communiquer avec les sinistrés et les victimes.
Le chef d’équipe a un rôle prépondérant lors de la prise de contact avec les sinistrés, impliqués ou victimes. Toujours en première ligne lorsque des sinistrés sont abordés pour être évacués, confinés ou simplement rassurés.
Quelque soit la situation, il devra, tout en restant calme, être
rassurant et persuasif en donnant les directives d’évacuation ou de déplacement de sinistrés.
Il devra utiliser un langage clair et simple en ayant à l’esprit que les interlocuteurs, même s’ils sont chez eux sont dans une situation anormal voir de détresse. Il ne faut pas
Communiquer avec les partenaires.
Le chef d’équipe peut être amené à expliquer une situation, ou donner des informations à des partenaires. Ceci devra toujours se faire en compagnie ou sur ordre du chef d’agrès.
Il se peut également que le binôme soit mis à disposition d’un
partenaire pour l’assistance à l’exécution d’une tâche technique. Le chef d’équipe devra garder à l’esprit que ces partenaires ne connaissent pas forcément notre langage technique et nos procédures. Il veillera sur sa sécurité tout en tenant compte des directives techniques de ce dernier.
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Rédacteur en chef Lieutenant-colonel Jean-Christophe MARTINI
Création Eric ULRICH
Rédaction et mise en forme Eric ULRICH
Relecture et validation Capitaine Philippe ARNAUD
Principales donnée(s) source(s)
REAC tronc commun SPV Règlement d’instruction et de manœuvre Règlement et directives opérationnels Sites internet :
� formationssiap.net � cours-ssiap.com
Crédit photographique SDIS 83, 06 et 84
Mise à jour jeudi 27 mars 2014
Version 01
Imprimeur Imprimé par nos soins
Direction départementale des services d’incendie et de secours du Var 87, boulevard du colonel Michel Lafourcade, quartier le Fournas
CS 30255 83300 DRAGUIGNAN
04 94 60 37 00