mon livre de pompei -...

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Dossier réalisé par T. Le Peut - 2012 1 Ecris ton nom ici MON LIVRE DE POMPEI Colle ici une photo ( du Net ou l’une des photos que tu prendras en Italie, à Pompéi ) Collège d’Aubevoye – Classe de …. - 2012

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Dossier réalisé par T. Le Peut - 2012 1

Ecris ton nom ici

MON LIVRE DE

POMPEI

Colle ici une photo ( du Net ou l’une des photos que tu prendras en Italie, à Pompéi )

Collège d’Aubevoye – Classe de …. - 2012

Dossier réalisé par T. Le Peut - 2012 2

L’ERUPTION DU VESUVE

Identifiez sur la carte le Vésuve et les villes de Pompéi, Naples et Herculanum. n ° 4 3 1 2

(Placez les numéros au-dessous de chaque nom, dans le tableau placé sur la ligne ci-dessus.)

Répondez aux questions ci-dessous en double-cliquan t sur les points rouges puis en écrivant votre réponse (qui doit s’inscrire en roug e à la place des points). 1. Quelle est la date de l’éruption du Vésuve ? 24 août 79 après J.-C.

2. Qui était Empereur de Rome à ce moment-là ? Titus

3. Quel écrivain latin a raconté l’éruption en détails dans une lettre ? Pline le Jeune

4. Pompéi et Herculanum n’ont pas disparu de la même manière. Complétez les phrases ci-

dessous en expliquant de quelle façon la cité a disparu :

Pompéi fut ensevelie sous les cendres éjectées par le Vésuve.

Herculanum fut recouverte par la nuée ardente (coulée pyroclastique).

5. Combien d’habitants environ abritait Pompéi ? Entre 10 et 15.000

6. Combien d’habitants environ abritait Herculanum ? Environ 5000

Dossier réalisé par T. Le Peut - 2012 3

LES FOUILLES DE POMPEI

Complétez le texte ci-dessous grâce à Internet (l’a rticle Wikipedia fournit toutes les réponses sauf une, concernant Goethe – à chercher d onc ailleurs).

Collez ici une photo de la maison de Ménandre (choisissez de préférence une photo

provenant de telefonika ou du national geographic).

L’affaire Ménandre - Morts mystérieuses à Pompéi (1e partie)

Pompéi sombre peu à peu dans l’oubli au cours des siècles qui suivent l’éruption dévastatrice. Ce n’est qu’au début du XVIII e siècle que l’on découvre ses ruines. Ainsi que ses trésors : des monnaies, des bijoux, des fresques. Les rois de Naples sont enthousiasmés. Sans prendre la moindre précaution, Charles de Bourbon puis son fils, Ferdinand IV, font procéder à des fouilles pour récupérer les objets de valeur.

L’intérêt pour l’Antiquité connaît alors son essor dans les milieux cultivés européens. Mozart visite Pompéi en 1770, Goethe en 1787 . Ce dernier déclare en découvrant les ruines que l’on ne peut être que « stupéfait par le côté exigu et peu étendu » de cette ville. Il faudra attendre encore un siècle avant que des travaux scientifiques ne soient entrepris de façon systématique. A partir de 1863 , Giuseppe Fiorelli , directeur du Musée national de Naples et directeur des fouilles à Pompéi et à Herculanum, procède au déblaiement des maisons par leur partie supérieure. Il fait aussi réaliser des moulages en plâtre des victimes. Mais un ensemble reste à l’écart des fouilles, dans l’îlot (insula) I-10 : la maison de Ménandre – qui doit son nom à l’une des fresques représentant le poète comique grec Ménandre. Ses vestiges ne sont mis au jour qu’à partir des années 1920, par l’archéologue Amedeo Maiuri. Celui-ci y découvre des occupants, mais aussi un véritable trésor d’argenterie. Lequel reste un mystère à l’heure actuelle. Ce nouveau directeur des fouilles fait dégager, à grand rythme, maison après maison. Ses travaux seront les derniers d’une telle ampleur. Depuis cinquante ans ne sont plus réalisées que des fouilles assez modestes.

D’autres scientifiques s’intéressent aussi à la maison de Ménandre, comme l’Anglais Roger Ling dans les années 1970, puis l’archéologue italienne Grete Stefani. Mais eux non plus ne parviennent pas à révéler l’identité des victimes retrouvées dans cette villa.

Angelika Franz, National Geographic France n°148, janvier 2012.

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LES MOULAGES DES CORPS Sur cette page, collez des photos de moulages de corps réalisés à Pompéi. Vous donnerez une légende à chaque photo, en expliquant ce qu’on y voit (un homme ou un animal, enfant ou adulte, un morceau d’os, une position particulière, les détails des vêtements ou des corps…). Chaque photo doit être accompagnée de la référence du site où vous l’avez trouvée.

C’est l’époque où [l’archéologue] Fiorelli invente une méthode de moulage des corps : localisant un corps à partir de débris d’os, il envoie du plâtre liquide par un petit conduit jusqu’à occuper l’intégralité du vide ; en effet, les cendres volcaniques s’étaient solidifiées autour des corps des humains et des animaux, épousant leurs formes, dessinant en creux le moindre pli de leurs vêtements, le moindre tressaillement de leurs muscles…

Robert Etienne, Pompéi, la cité ensevelie,Découvertes Gallimard, 1987.

On voit ici le moulage d’un homme réfugié contre un mur. Sa position montre qu’il s’appuyait sur un amas de cendres au moment où il est mort. Origine de la photo : le site ma-planete.com, http://ma-planete.com/blog/view/id_25106/title_Pompei/

Ce moulage d’un crâne montre le squelette préservé dans la roche durant 2000 ans, et enveloppé ensuite par le plâtre pour réaliser le moulage. Origine de la photo : le site routard.com, http://www.routard.com/photos/italie/23258-moulage_de_corps.htm. La photo est ©Joel McMurray (avril 2005).

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LA DATE DE L’ERUPTION Sur cette page, collez des photos représentant les objets cités dans ce texte : dolia, braseros, fruits brûlés. Chaque photo doit être accompagnée d’une légende et de la référence du site où vous l’avez trouvée.

Et si l’éruption avait eu lieu à l’automne ?

Le 24 août 79 est généralement retenu pour dater le dernier jour de Pompéi. Une récente étude, nourrissant une polémique ouverte depuis 1797, a remis cet acquis en question. Et si le Vésuve était entré en éruption à l’automne 79 ?

En effet, certains manuscrits du texte de Pline ne mentionnent pas le neuvième jour avant les calendes de septembre (c’est-à-dire au mois d’août, dans notre calendrier), mais avant celles de novembre, ce qui placerait l’éruption à la fin du mois d’octobre.

De plus, la découverte de dolia, grosses jarres scellées contenant du vin à peine pressé, et de braseros destinés à chauffer les maisons appuierait cette datation automnale.

Enfin, l’étude des graines (chanvre, laurier), plantes (fourrage, herbe en foin) et fruits (noix, figues, alises, olives) trouvés à Pompéi conforterait cette hypothèse. Les historiens devront peut-être bientôt retarder la date de l’éruption de deux mois…

Nicolas Monteix in L’Histoire, juin 2004.

Ci-dessus : un dolium à Pompéi. Source de l’image : http://www.pompeiiinpictures.net/r2/2%2008%2006%20p2.htm

Ci-contre : un champ de dolia à Pompéi. Source de l’image ci-contre : http://www.tazbahn.net/index.php?tag/Romain

Ci-dessous : un brasero retrouvé dans la maison de Julia Felix à Pompéi. Source de l’image : http://en.wikipedia.org/wiki/File:Brasero_de_Pompeya.jpg

Dossier réalisé par T. Le Peut - 2012 6

LES RUES DE POMPEI

Sur cette page, collez des photos des rues de Pompéi, dont une photo montrant clairement un « passage piétons » avec les espaces pour les roues des chars. Donnez une légende à chaque photo et indiquez la référence précise du site où vous l’avez trouvée.

La chaussée est faite de blocs polygonaux de calcaire ou de trachyte, solidement jointoyés. Les déplacements sont donc aisés pour les piétons qui, en cas de pluie, peuvent traverser à pied sec sur de grosses pierres ne laissant entre elles qu’un passage pour les roues des chars.

Robert Etienne, Pompéi, la cité ensevelie,Découvertes Gallimard, 1987.

Rue de Pompéi bordée de maisons à encorbellement. On voit ici un passage piéton et une fontaine. Source de l’image : http://www.crdp-strasbourg.fr/main2/albums/pompei/index.php?img=6&parent=65

Deux touristes traversent cette rue de Pompéi en utilisant un antique passage pour piétons. L’espace entre les pierres était calculé pour permettre le passage des roues des chars. Source de l’image : http://crdp.ac-besancon.fr/arelab/phttq_pompei.htm

Rue de Pompéi. Source de l’image : http://www.archeologiesenchantier.ens.fr/spip.php?article20, photo ©Mathilde Carrive.

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CHERCHEZ… ET TROUVEZ ! Grâce au Net, dites à quel endroit précis de Pompéi correspond chaque photo. Rédigez à droite de l’image une légende sur le modèle suivant :

- en titre , ce qui est représenté sur la photo ; - en texte , l’explication de ce qu’était cet endroit.

Difficulté : niveau 1

Thermopolium au laraire Le thermopolium est une boutique où l’on vendait nourriture et boisson, conservées dans les jarres du comptoir. Au bout du comptoir, un laraire est peint sur le mur.

Difficulté : niveau 2

Le Grand Théâtre Le Grand Théâtre, placé à côté du petit théâtre ou Odéon, accueillait des représentations de pièces de théâtre.

Difficulté : niveau 3

Le temple d’Apollon On voit au premier plan l’autel, placé au pied du podium menant au temple d’Apollon, tout près du Forum de Pompéi.

Difficulté : niveau 3

Le forum Le forum est le lieu de réunion de la cité, où l’on trouve des bâtiments consacrés à la vie politique, au commerce et à la religion. Au fond, on aperçoit les colonnes et le podium du temple de Jupiter. A l’arrière-plan se dessine le Vésuve.

Dossier réalisé par T. Le Peut - 2012 8

Difficulté : niveau 1

Une rue de Pompéi Dans cette rue, bordée de trottoirs, on voit un passage pour piétons et une fontaine publique.

Difficulté : niveau 3

Statue du Faune Cette statue de Faune – créature mi-homme mi-bouc qui accompagnait le dieu Bacchus – ornait le bassin de l’atrium de la Maison du Faune.

Difficulté : niveau 2

La fresque de la Villa des Mystères Cette fresque orne les murs de la Villa des Mystères, à qui elle donne son nom. Elle représente la préparation d’une jeune femme pour son mariage ou, selon certains, une cérémonie secrète (Mystère) en l’honneur de Bacchus.

Difficulté : niveau 1

L’amphithéâtre Dans l’amphithéâtre se déroulaient des combats de gladiateurs, ou des combats contre des animaux.

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MYSTERE A POMPEI : JOUEZ LES DETECTIVES

Squelettes et pioches de la maison de Ménandre, © National Geographic, photographie de Berthold Steinhilber

L’affaire Ménandre - Morts mystérieuses à Pompéi (2e partie)

(suite de la page 3) C’est un cas épineux. Dans les années 1920, les fouilleurs de l’équipe d’Amedeo Maiuri

y ont dénombré dix-huit corps : dix dans le couloir, entre les pièces nobles et le logement des esclaves, trois dans l’écurie, deux dans la chambre de l’intendant du domaine. Qui étaient ces morts ? Des membres de cette riche famille de propriétaires ou bien leurs esclaves logés tout à côté afin d’être toujours disponibles ? Surtout, derrière l’entrée d’une salle à manger, on a retrouvé trois autres corps, à côté de pics et de pioches. Mystère !

Pourquoi y avait-il des outils auprès de ces cadavres ? Ces gens étaient-ils des habitants de la maison ? Et, sinon, qu’y faisaient-ils ? S’agissait-il de pillards à la recherche de trésors, dont parlent les sources antiques ? « Savaient-ils qu’il y avait de l’argenterie dans la cave de cette demeure ? », s’interroge [l’archéologue Jens-Arne] Dickmann. Pour élucider ces questions, il s’appuie sur les rapports de fouilles et les publications de collègues. Son principal outil est son expérience. Son savoir-faire, c’est sa capacité à recombiner les connaissances précédentes avec ses propres observations.

[…]

Agenouillé sur le sol de l’une des pièces, Jens-Arne Dickmann mesure un trou dans le mur à l’aide d’un mètre pliant. On tombe sur ces ouvertures partout à Pompéi : des brèches ovales percées dans les murs, tout juste assez larges pour permettre à un homme de s’y glisser. C’est par là qu’entraient et sortaient les pillards, se frayant un chemin à travers les cendres et les lapilli – des fragments de lave et des scories. « Quelque temps après l’éruption du volcan, une commission créée tout exprès à Rome a opéré le transfert de statues et de colonnes, de poutres et de parements, précise Dickmann tout en jetant un œil par le trou dans la pièce voisine. Les auteurs antiques Dion Cassius et Suétone nous renseignent même sur les coupables : les curatores Campaniae restituendae, nommés parmi les sénateurs et les anciens magistrats, qui avaient pour tâche d’organiser la reconstruction des villes encore habitables autour de la région du Vésuve. » […] « Certains pillards appartenaient probablement à des bandes organisées assez importantes », avance Dickmann.

(La suite en page suivante)

Dossier réalisé par T. Le Peut - 2012 10

Avez-vous bien lu l’encadré précédent ? Pour le pro uver, répondez à ces questions : 1. Comment s’appelle l’archéologue qui enquête sur les morts de la maison de Ménandre ? Jens-Arne Dickmann 2. Combien de corps a-t-on retrouvé dans cette maison ? 18 3. Quel détail insolite intrigue l’archéologue au sujet des trois derniers morts découverts ? Ces corps ont été retrouvés à côtés de pics et de pioches. 4. Qui pouvaient bien être ces trois morts ? C’étaient peut-être des pillards venus après l’ensevelissement de Pompéi. 5. Quel était le rôle de la commission créée à Rome après l’éruption du Vésuve ? Son rôle était « d’organiser la reconstruction des villes encore habitables autour de la région du Vésuve ». Et une dernière question, dont la réponse ne se tro uve pas dans le texte : 6. L’expression curatores Campaniae restituendae signifie « responsables de la reconstruction de la Campanie » : qu’appelle-t-on la Campanie ? C’est la région de l’Italie qui contient Naples, Pompéi et Herculanum.

*** Dans la suite de l’article du National Geographic, saurez-vous tirer les mêmes conclusions que l’archéologue, en complétant ses de ux phrases laissées inachevées ?

L’affaire Ménandre - Morts mystérieuses à Pompéi (3e partie)

(suite de la page 9) L’un des squelettes est visiblement plus petit que les deux autres : un enfant ou un

adolescent accompagnait les voleurs lors de leur expédition. Pour Dickmann, cela est tout à fait logique : « Ils ont emmené des enfants parce que ceux-ci sont moins grands et moins lourds. Ils pouvaient ainsi passer par des ouvertures beaucoup plus étroites et leur poids risquait moins de provoquer des éboulements de gravats. »

L’archéologue passe la tête par l’un des trous et désigne les bords de l’ouverture : « Vous voyez, ce côté-ci est nettement plus large que l’autre. C’est donc d’ici qu’ils ont ouvert le mur à coups de pioches. » Avec précaution, il passe un doigt tout près d’une brèche : « Et ici, manifestement, ils ont tapé à côté. » En étudiant la direction des coups de pioche et l’enfilade des trous, on peut retracer le cheminement des brigands à travers la maison de Ménandre. Dickmann a relevé trois parcours différents.

Parfois, pourtant, les trous sont si petits que même un enfant n’aurait pas pu s’y glisser. « Ce n’étaient sans doute que des lucarnes permettant de voir rapidement si la pièce de l’autre côté du mur était vide ou bloquée. »

Angelika Franz, National Geographic France n°148, janvier 2012. Une dernière question : si ces trois morts sont bien des pillards entrés dans la maison après l’éruption du Vésuve, comment expliquez-vous qu’ils soient morts là, alors que la catastrophe était terminée ? Ils ont sans doute été pris dans un éboulement alors qu’ils exploraient la maison.

L’un des murs peints de la maison de Ménandre. Au fond, à droite, l’un des trous par lesquels les pillards ont pu pénétrer dans la maison. (Photo Berthold Steinhilder, © National Geographic)