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AFGHANISTAN

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Réseau de soutien au progrès des professionnelles des médias

2.

NUMÉRO

PDC/23 AFG/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Association des professionnelles des médias

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Formation et parité hommes/femmes

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation et équipement

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

68 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

59 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

La Voix des femmes afghanes un paysage médiatique mondialisé (VAWGM)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

La VAWGM et le bureau de l'UNESCO à Kaboul

11.

LOCALISATION

Kaboul, Hérat, Mazar-el-Sharif, Jalalabad et kandahar

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Le bureau de l'UNESCO à Kaboul

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Pendant cinq ans, le régime des Talibans a gouverné avec poigne l'Afghanistan, jusqu'à son expulsion vers la fin de 2001. A l'époque des Talibans, les femmes pour leur part ont durement ressenti la lourde chape de ce régime autoritaire ultra conservateur. Aux filles et aux femmes l'éducation à l'école était interdite ainsi que l'emploi hors de leur domicile. Sauf si elles étaient accompagnées d'un parent mâle, elle ne pouvaient pas marcher dans la rue ni prendre un taxi ni faire leur marché quotidien. L'héritage des Talibans consiste en une génération des femmes sans ou ayant peu d'instruction. Les taux d'analphabétisme dans ce pays battent tous les records du monde. Les femmes employées dans les entreprises nationales de presse comme productrices de radio et de TV, réalisatrices ou journalistes, sont revenues en force au travail après le départ des Talibans. La première femme apparue à la télévision nationale après la chute du régime taliban a été vue à l'écran quelques jours après la libération de Kaboul par les forces afghanes et coalisées. Dans le cadre de ses efforts tendant à relancer l'essor des femmes dans les médias et à leur offrir des occasions de formation spécifique, l'UNESCO contribué à la création d'une association professionnelle des femmes afghanes oeuvrant dans le secteur des médias. La première réunion, à laquelle soixante femmes ont pris part, a eu lieu à Kaboul. Elle a élu un comité directeur et élaboré un plan d'action de départ. Le groupe a décidé d'appeler l'association la Voix des femmes afghanes dans le paysage médiatique mondialisé (VAWGM). Cette association a été immatriculée en tant que ONG nationale. Un soutien conséquent de l'UNESCO a permis à la VAWGM d'installer un bureau au Centre culturel et des médias AINA à Kaboul. A l'heure actuelle, la VAWGM a trois cadres administratives à temps plein, une unité de publications destinées aux femmes (le magazine Malalai, le journal Seerat, etc.) et mis au point tout un éventail de formations. Elle étend sa zone d'activité au-delà de Kaboul, jusqu'à Bamiyan. Pour offrir davantage d'informations aux femmes des campagnes, elle a récemment lancé le mensuel Effat qui est diffusé dans toutes les régions du pays. Cependant, pour être réellement efficace dans l'appui apporté aux professionnelles de la radio, de la TV et de la presse écrite des autres grandes villes, telles Hérat, Kandahar, Jalalabad, Mazar-el-Sharif, la VAWGM doit y créer des sections et avoir des espaces de formation initiale et pour les séminaires dans chaque ville. Etant donné le caractère conservateur de la société afghane, il est important que les femmes disposent de leurs propres installations. L'objectif du projet consiste à aider ces bureaux à exister.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

Les bénéficiaires principales de ce projet seront les femmes afghanes qui travaillent dans les médias nationaux ou locaux. Leur nombre est estimé à plus de mille, bien que les chiffres soient incertains. Ces femmes bénéficieront de mécanismes de soutien à la formation et de perspectives réelles de carrière. L'amélioration de leurs compétences professionnelles devraient à l'évidence leur permettre de réaliser des produits de meilleur qualité (programmes, journaux, etc.) pour les femmes d'Afghanistan, et dès, pour la société tout entière.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : - installer des sections de l'association La Voix des femmes afghanes dans le paysage médiatique

mondialisé dans les villes de province comme Hérat, Jalalabar, Kanadhar, Mazar-el-Sharif.

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- mettre en place de petites structures pour la formation et l'organisation de séminaires pour les professionnelles des médias dans quatre villes de province.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Les femmes, et particulièrement dans les campagnes, continuent de subir une grave discrimination dans la société afghane. Il est essentiel qu'elles trouvent leur place dans les médias, qu’elles soient en mesure qu'elles y ont un espace démocratique où elles peuvent exprimer leurs préoccupations et leurs problèmes. Les professionnelles des médias peuvent aider leurs sœurs pour apprendre à lire, saisir les occasions de s'instruire, comprendre leurs droits humains et améliorer la qualité de leur vie. L'objectif général de ce projet est d'apporter de la valeur ajoutée de telle sorte que les sujets intéressants les femmes soient mis en exergue et abordés, contribuant ainsi au développement national.

5. INVESTISSEMENTS : - petit équipement de formation (caméra, magnétoscope, etc.) - ordinateurs et imprimantes pour la formation - matériels pédagogiques - ameublement minimum - expert en formation.

6. RESULTATS :

- des sections de VAWGM équipées créées dans quatre provinces - quatre salles équipées pour des formations/séminaires/ateliers - des recyclages permanents et des activités de soutien à l'avancement professionnel mis en place - au moins vingt femmes formées par mois dans chaque section.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

- la Voix des femmes afghanes dans le paysage médiatique mondialisé (VAWGM) identifie des locaux et du personnel dans quatre villes de province

- la VAWGM élabore des programmes de formation, en collaboration avec le Centre des médias AINA.

- le bureau de l'UNESCO à Kaboul identifie et procède à l'achat d'équipements et apporte son appui administratif et logistique.

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

- La Voix des femmes afghanes dans le paysage médiatique mondialisé crée des sections. - le centre des médias AINA coordonne les sessions de formation. - Le bureau de l'UNESCO à Kaboul apporte son appui logistique et administratif en étroite

coopération avec la VAWGM.

9. VIABILITÉ A LONG TERME : La VAWGM est une ONG reconnue à l'échelle nationale et assistée financièrement par l'UNESCO et d'autres donateurs. Elle met à l'heure actuelle en place ses structures et sa base logistique à Kaboul et dans toute l'Afghanistan. La VAWGM deviendra d'autant plus autosuffisante que les recettes potentielles des cotisations iront croissant. Cependant dans le contexte économique difficile actuelle, l'association a besoin de soutien financier extérieur pour poursuivre son activité. L'UNESCO coopère avec la VAWGM pour mettre au point un business plan préparant l'autosuffisance à moyen terme.

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9. SUIVI DU PROJET : La faculté de journalisme de l'université de Kaboul pourrait être invitée par le PIDC à assurer une évaluation et un suivi indépendants du projet. 11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

La VAWGM a déjà été en visite dans plusieurs provinces et reçoit de bons échos de ses efforts méritoires. De plus, des évaluations à grande échelle ont été effectuées par des ONG internationales travaillant en Afghanistan qui concluent toutes sur la nécessité de soutenir les efforts des professionnelles des médias.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

La VAWGM fera rapport tous les quatre mois, par l'intermédiaire du bureau de l'UNESCO à Kaboul.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

L'Afghanistan est un pays qui se bat pour construire un socle démocratique et des institutions qui encadrent la société civile. La VAWGM, bien qu'encore petite, représente un important enjeu dans ce processus. Sans le soutien de donateurs internationaux, de telles ONG ne sauraient survivre en Afghanistan. Ainsi, ce projet a un rôle de premier plan à jouer en contribuant à mettre en place les principes et les institutions démocratiques dans ce pays.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Caméra enregistreur vidéo, magnétophone audio numérique etc. (x 4) 12 000 Ordinateurs/imprimantes (x 8) 10 000 Tableaux blancs, projecteurs aériens, etc. et fournitures pour la salle de cours (x 4) 8 000 Equipements et fournitures de bureau 2 000 Voyage (en province et vers Kaboul). 6 000 Rénovations (x 4 lieux). 8 000 Honoraires de formation et d’expertise (x 4 lieux). 12 000 Suivi du projet 1 000 TOTAL 59 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Salaires du personnel (12 mois) Frais généraux

6 000 2 000

Communication/voyages 1 000 TOTAL: 9 000

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AFGHANISTAN

1.

TITRE

Création d'un centre de formation à la Radiotélévision d'Afghanistan

2.

NUMÉRO

PDC/23 AFG/02

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Electronique

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Formation et fonctionnement

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Equipement et formation

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

96 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

81 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

La Radiotélévision d'Afghanistan

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

La Radiotélévision d'Afghanistan, le bureau de l'UNESCO à Kaboul et l'Institut d'Asie/Pacifique pour le développent de la radiodiffusion

11.

LOCALISATION

Kaboul, Afghanistan

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Le bureau de l'UNESCO à Kaboul

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

L'Afghanistan sort à peine de vingt-cinq ans de guerre et de destruction. Après la chute du régime des Talibans à la fin de 2001, une autorité de transition a été mise en place pour diriger le pays vers un régime démocratique. Cependant, la tâche du nouveau gouvernement est d'une extrême difficulté, étant donné l'insécurité qui prévaut en Afghanistan et la destruction complète des infrastructures, organismes et services. L'opérateur national de la radiodiffusion, la radiotélévision d'Afghanistan (RTA) a repris ses émissions après avoir cessé de transmettre des signaux de télévision et même la musique à la radio à l'époque des Talibans. La RTA a son siège à Kaboul, avec des stations provinciales qui quadrillent le pays. Son équipement est ancien, mais il fonctionne. En tant qu'unique vrai opérateur de radiodiffusion dans un pays où les taux d'analphabétisme sont élevés et les difficultés topographiques entravent la distribution de la presse écrite, la RTA joue un rôle clé dans la diffusion de l'information dans le pays. A l'heure actuelle, les médias sont dans une période transitoire. Des journaux et des magazines indépendants sont désormais diffusés, tandis qu'on planifie déjà la transformation de la RTA et de l'Agence nationale d'information, Bakhtar, en entreprises. Un séminaire international sur la promotion de médias indépendants et pluralistes organisé récemment par l'UNESCO a apporté son appui à ce processus. Ce projet envisage la création du premier centre de formation entièrement équipé à la RTA à Kaboul. La demande de formation est énorme, l'ensemble du personnel ayant besoin de requalification et de se réorienter avec les nouvelles techniques de radiodiffusion. Ils ont aussi besoin de se familiariser avec le rôle des médias dans une société démocratique et un plus grand accompagnement pour garantir la bonne compréhension de l'importance et la mise en application des principes de la liberté d'expression. Comme la RTA fonctionne à l'heure actuelle sur la base d'un budget zéro (sauf pour les charges récurrentes) le projet soumis au PIDC demande l'achat de la totalité de l'équipement, et la prise en charge de la rénovation et de la réhabilitation des salles de cours.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les principaux bénéficiaires de ce projet sont les quelques 2 500 ou davantage membres du personnel de Radiotélévision d'Afghanistan. Ils recevront des formations dans les domaines variés, y compris le savoir-faire professionnel (production radio/TV, journalisme, etc.), gestion, administration et connaissances collatérales. Un plan de formation articulé sera préparé pour assurer une approche intégrée. Le groupe cible final est, cela va de soi, le public afghan qui bénéficiera d'une meilleure offre de nouvelles et de programmes d'information.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

- créer un centre complètement équipé de formation professionnelle à la Radiotélévision d'Afghanistan

- offrir une formation intégrée de manière permanente, aux quelque 2500 membres du personnel de la RTA.

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4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : En l'absence de formation et de requalification, on ne pourra pas améliorer la qualité et le volume de production des nouvelles, informations et variétés de la RTA. En améliorant les compétences professionnelles du personnel de la RTA, on peut atteindre des programmes éducatifs et relatifs au développement de meilleure qualité. Le centre de formation se propose aussi d'organiser des séminaires et des ateliers sur des sujets comme la liberté d'expression et le rôle d'une radiodiffusion de service public dans une démocratie. L'objectif principal de l'entreprise est faire de la RTA un véritable opérateur national de service public, indépendant sur le plan rédactionnel.

5. INVESTISSEMENTS : - équipement de radio et de TV numériques - ordinateurs et connexion à l'Internet - matériels pédagogiques - formateurs internationaux - matériaux pour la rénovation des locaux - préparation d'un plan national de formation intégrée.

6. RESULTATS - mise à disposition d'un centre de formation complètement équipé - offre d'un cadre de formation par la formation des formateurs - cours/séminaires/ateliers de formation permanente mis organisés pour le personnel de la RTA à

Kaboul et dans des villes de province - au moins 400 membres du personnel (production radio/TV, journalisme, formation des

formateurs, gestion d'entreprise médiatique, etc.) formés au cours de la première année

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : - le bureau de l'UNESCO à Kaboul, l'Institut d'Asie/Pacifique pour le développement de la

radiodiffusion (AIBD) élaborent un plan commun d'équipement et de réhabilitation - l'AIBD et la RTA arrêtent un calendrier de formation intégrée - l'AIBD forme des formateurs de la RTA, arrête un calendrier et organise les formations - le bureau de l'UNESCO à Kaboul procède à l'achat d'équipements et à l'importation d'appareils.

Plan de travail Mois 1: élaboration du plan d'action, commande d'équipements, début de réhabilitation de l'immeuble Mois 2: réception de l'équipement, fin des travaux de rénovation, plan de formations

élaboré Mois 3: début et suite des formations. 8. CADRE INSTITUTIONNEL :

- la Radiotélévision d'Afghanistan mettra à disposition les installations (salles avec ameublement minimum) et prendra à sa charge les frais généraux.

- l'AIBD élabore le calendrier de formations intégrées, recrute des formateurs et assure la mise en œuvre des cours.

- le bureau de l'UNESCO à Kaboul achète les équipements à l'étranger et apporte l'appui logistique et administratif.

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9. VIABILITÉ A LONG TERME : La Radiotélévision d'Afghanistan est le seul opérateur national de radiodiffusion. Il s'assurera que le centre dispose du personnel nécessaire qui lui permette de fonctionner sans à-coup. 10. SUIVI DU PROJET : La BBC (British Broadcasting Corporation) qui a un bureau à Kaboul, pourrait être invitée par le PIDC a effectuer une évaluation indépendante. 11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Le bureau de l'UNESCO est réellement conscient des besoins immenses de la Radiotélévision d'Afghanistan. Le projet soumet une requête introduite par la haute direction de la RTA et le ministère de l'Information et de la Culture au cours d'une rencontre avec le directeur du bureau de l'UNESCO à Kaboul.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

La Radiotélévision d'Afghanistan soumettra tous les quatre mois un rapport sur les activités et l'évolution du projet, par l'intermédiaire du bureau de l'UNESCO à Kaboul et de l'AIBD.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

L'Afghanistan n'a jamais bénéficié de l'assistance du PIDC. Depuis 2001, la RTA a reçu l'appui de l'UNESCO, de la BBC, d'Internews, du Centre baltique des médias, d'IMPACS, de l'Agence américaine de développement international (USAID) et de plusieurs autres agences impliquées dans la formation et l'offre d'équipements. Cependant, le ministère de l'Information et de la Culture a demandé à l'UNESCO d'être la coordinatrice générale des activités de formation aux médias dans le pays. Le projet est la première étape dans cette démarche. L'aide du programme régulier de l'UNESCO est également envisagée pour cumuler avec toute allocation financière que le PIDC aura décidée.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) : Petit studio radio numérique (montage numérique, etc.) Mobilier minimum de montage TV (numérique) et caméras. Ordinateurs (10), LAN et imprimantes. Connexion à l’Internet par satellite Galaxy Formateurs internationaux. Fournitures de sale de classe Matériels didactiques (tableaux blancs, Data-show, etc.) Rénovations. Suivi du projet

15,00020,00015,0003,000

15,0003,0006,0003,0001,000

TOTAL: 81,000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Frais généraux (12 mois). Salaires du personnel (12 mois). Ameublement et installations.

5 0006 0004 000

TOTAL: 15 000

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CAMBODGE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Association de l’Institut de communication du Cambodge et de l’Université royale de Phnom Penh

2.

NUMÉRO

PDC/23 CAM/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Presse écrite et médias électroniques

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement des ressources humaines

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation professionnelle (études supérieures de journalisme)

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

39 500 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

30 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut de communication du Cambodge (CCI) et l’Université royale de Phnom Penh

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

UNESCO

11.

LOCALISATION

Phnom Penh

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Responsable professionnel national du CCI, en collaboration avec l’ACI/Asie

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Au Cambodge, les médias sont dans une large mesure libres et pluralistes, bien que la presse écrite demeure particulièrement politisée. Il a fallu près de dix difficiles années pour que le journalisme cambodgien puisse atteindre son niveau de maturité. Devant le nombre croissant d’organes de presse, la formation en matière de journalisme devient un élément déterminant pour que les médias puissent jouer leur rôle dans le développement d’un Cambodge démocratique. Il est largement reconnu (à la fois par le gouvernement et les professionnels des médias) que le professionnalisme atteint à ce jour dans ce domaine résulte en grande partie de l’importante contribution de l’Institut de communication du Cambodge (CCI). C’est le seul institut de formation reconnu pour les journalistes cambodgiens ; il a pour tâche de maintenir au plus haut niveau le savoir-faire professionnel des journalistes. La majorité des étudiants du CCI souhaitent collaborer avec les organes de presse cambodgiens, ou y travaillent déjà. L’Institut a été créé grâce à un financement UNESCO/PIDC dans le cadre d’un fonds-en dépôt. Au cours d’une période de huit années, il a organisé environ 300 ateliers et séminaires de formation de courte durée, et instauré un cursus d’un an débouchant sur un certificat de journalisme, qui accueille chaque année 40 journalistes sélectionnés, en liaison avec les organes de presse. Depuis 1994, près de 4 000 stagiaires ont participé aux ateliers de formation et aux séminaires organisés soit par le CCI seul, soit en partenariat avec d’autres organismes. Outre l’ensemble des organismes cambodgiens de presse écrite et de l’audiovisuel, plusieurs ONG locales et internationales ainsi que divers départements ministériels ont participé aux programmes du CCI (et certains des participants ont même suivi plusieurs cours). L’un des objectifs principaux du CCI consiste à faire de celui-ci un Institut national de formation en matière de médias, dans un large éventail de disciplines couvrant les besoins exprimés dans ce domaine ; pour cela, il a prévu de s’associer avec l’Université royale de Phnom Penh (RUPP), afin de pouvoir délivrer des formations certifiées de haut niveau. Après avoir formé un noyau de base de journalistes qui possèdent un solide bagage professionnel, le CCI a pris la décision de concrétiser cette association en septembre 2002, en transférant l’Institut dans les locaux mêmes de l’Université. Il est ainsi devenu possible d’accréditer les qualifications obtenues dans le cadre de l’Institut dans les programmes de formation supérieure, et de conférer au certificat de journalisme délivré par le CCI la valeur de diplôme. Au Cambodge, où de nombreux journalistes ne peuvent faire la preuve de leurs qualifications (généralement, ces preuves ont été détruites ou perdues pendant la période des Khmers Rouges et les désordres politiques qui s’en sont suivis), la possibilité de pouvoir obtenir une qualification certifiée, outre l’acquisition d’une formation de haut niveau, permettrait aux journalistes cambodgiens de se savoir les égaux de leurs confrères de la région, au niveau le plus élevé de la qualification professionnelle. En outre, une telle association garantit sur le long terme la viabilité du CCI, dans la mesure où l’Université assurera la gestion de l’Institut, ; de ce fait, les fonds publics permettront d’assurer la poursuite des programmes de formation de l’Institut. Depuis septembre 2001, l’Université royale de Phnom Penh a créé le premier département de Médias et Communication, où 30 stagiaires qualifiés se sont inscrits. Le CCI sera associé à l’Université royale de Phnom Penh avec pour objectif le perfectionnement des journalistes en activité, alors que l’Université propose pour sa part des cours académiques au jeunes étudiants. L’Université considère que cette association s’avérera mutuellement bénéfique. L’intégration du CCI au sein de l’Université royale sera concrétisée à la fin de 2003. L’accord prévoit que les cours diplômants de l’Institut pour les journalistes en activité seront reconnus par l’Université, de telle sorte que ceux qui seront issus du programme de formation de l’Institut pourront être admis au cursus académique de l’Université. Or cela constitue un défi important pour l’Université, car les activités de son programme académique viennent à peine d’être lancés avec des ressources très limitées, et elle va devoir prendre en charge la gestion du CCI avec son programme

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régulier. Il n’en demeure pas moins que cette association est importante, car elle contribue concrètement à l’amélioration et au renforcement du niveau du journalisme au Cambodge. Ce projet est soumis au PIDC afin de permettre à l’Université royale de Phnom Penh et à l’Institut de communication du Cambodge de procéder à une association fructueuse, et faire en sorte que l’Université, en mettant en œuvre les moyens nécessaires pour organiser le cours diplômant, puisse faire du certificat délivré par l’Institut un diplôme universitaire obtenu après un cursus de deux ans.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Ce projet s’adresse d’abord aux journalistes en activité au Cambodge. Il existe dans le pays environ 200 organes de presse écrite et plus de 20 stations de radio-télévision, ainsi que de nombreux journalistes free-lance ; en outre, le nombre de maisons production est en augmentation. Bien que les journalistes en activité soient les bénéficiaires directs du projet, celui-ci aura également un impact sur les étudiants de l’Université qui choisissent le journalisme comme thème de leurs études.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

a) Elever le certificat de journalisme du CCI au niveau d’un diplôme. b) Parvenir à une promotion annuelle de 30 diplômés parmi les journalistes en activité. c) Faire en sorte que l’Université royale de Phnom Penh (RUPP) prenne en charge la gestion de la

formation.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : Renforcer le niveau de qualité des médias et accroître la capacité d’enquête des médias indépendants et pluralistes du Cambodge, éléments fondamentaux d’une démocratie durable.

5. INVESTISSEMENTS : Consultants pour la formation ; stages de formation pour les formateurs locaux ; atelier consacré à la mise au point du cursus ; matériel pédagogique pour le cours diplômant ; coût des auxiliaires pédagogiques.

6. RÉSULTATS :

Formation d’au moins cinq formateurs locaux chargés des cours diplômants au CCI/RUPP. Promotion annuelle de trente journalistes diplômés possédant un haut degré de compétences

professionnelles. Concrétisation de l’association entre le CCI et la RUPP par l’accréditation du diplôme.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

Mois 1 : sélection des consultants pour la formation Mois 2 : stages de formation pour les principaux formateurs Mois 3 : atelier consacré à la mise au point du cursus Mois 3 et 4 : définition du matériel pédagogique (conception et révision) Mois 5 : sélection du premier le lot de stagiaires Mois 6 : début du premier cours diplômant Mois 8 : achèvement du premier cours diplômant et accréditation des diplômes Mois 9 : évaluation du projet.

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8. CADRE INSTITUTIONNEL : A la fin de 2003, la direction de l’Institut de communication du Cambodge sera totalement prise en main par l’Université. Le projet sera mis en œuvre par le CCI sous le contrôle de l’Université. La gestion de la formation sera placée sous le contrôle d’un Conseil consultatif où seront représentés les organes de presse, les organisations de journalistes et l’Université. Le personnel et les ressources de l’Institut et de l’Université seront associés pour exécuter le projet avec l’assistance technique de l’UNESCO.

9. VIABILITÉ A LONG TERME : Après la formalisation de son association, le CCI deviendra partie intégrante de l’Université royale de Phnom Penh. Les frais récurrents de l’Institut seront pris en charge par le budget de l’Université. Alors que les coûts du premier cours diplômant sont prévus dans le présent projet, la poursuite de ces cours sera financée par la combinaison des bourses offertes par les organes de presse et les inscriptions payées par les étudiants. Avec l’affiliation du CCI, l’Université prévoit également la création d’une station de radio (studio-école), qui devrait pouvoir générer quelques revenus au bénéfice du programme de formation. Le premier cursus académique de quatre ans entrepris par l’Université, en cours en ce moment, a pour objectif de fournir un premier groupe d’enseignants en journalisme. En outre, un certain nombre des membres de l’Université sont allés poursuivre à l’étranger leur formation en communication et journalisme. Ainsi, à l’issue des activités de ce projet, une équipe de formateurs locaux sera en mesure d’assurer dans les meilleures conditions le cours diplômant organisé conjointement par le CCI et l’Université royale de Phnom Penh.

10. SUIVI DU PROJET :

Le conseiller régional de l’UNESCO pour la communication et l’information assurera le suivi de ce projet en étroite collaboration avec le bureau de l’UNESCO à Phnom Penh et les organisations professionnelles concernées au Cambodge.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : Une évaluation tripartite (UNESCO/DANIDA et le gouvernement royal du Cambodge) réalisée en 1996, a reconnu l’importance de la contribution du CCI à l’amélioration de la qualité du journalisme au Cambodge. Une autre évaluation, conduite en 1999 par un consultant de l’UNESCO, M. Lin Neumann, dans le cadre général de l’évaluation des médias dans les pays en transition, a reconnu que le Cambodge avait besoin de pouvoir offrir à ses journalistes des moyens de formation professionnelle plus structurés et de niveau plus élevé ; aussi, il a fortement recommandé l’association du CCI à l’Université.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : Le CCI et l’Université fourniront des rapports de suivi tous les quatre mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Projet 510 CMB 62 ( Fonds-en dépôt/Danemark) : Institut communication du Cambodge, phase

III : Développement plan national de formation visant à inclure les médias et les sources d’information du Cambodge dans le cadre du plan national d’enseignement supérieur au sein de l’Université de Phnom Penh : 271 000 $. Le financement de ce projet a été fortement réduit de du fait le de l’annulation de l’accord-cadre avec DANIDA (août 2002).

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Projet PDC/20 CAM/01 – 353 CMB 01 : WMC – Demande d’équipement radio (Cambodge 2001) : améliorer la situation des femmes en encourageant leur prise de conscience grâce aux médias électroniques, et informer le public du rôle important qu’elles jouent dans la société : 27 000 $. Projet achevé.

Projet PDC/21 CAM/01 : Radio nationale FM 96 : accroître la participation communautaire et la qualité des programmes. Etendre l’éventail des choix proposés aux auditeurs en offrant un service de programmes qui n’est généralement pas celui des stations commerciales; améliorer la production par le biais de stages de perfectionnement, particulièrement dans le domaine de la production de programmes participatifs. Financement approuvé par la 45e session du Bureau du PIDC en décembre 2002.

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

A l’origine, les activités prévues dans ce projet auraient pu être mises en œuvre dans le cadre du projet 510 CMB 62 financé par Danida. Malheureusement, l’annulation de l’accord-cadre avec Danida a réduit cette possibilité à néant. Depuis 2000, le CCI a organisé trois cours de journalisme d’un an, réunissant chacun une quarantaine de journalistes ; il est maintenant dûment associé à l’Université royale de Phnom Penh. C’est dans le cadre d’une action commune avec l’Université pour l’amélioration du cursus actuel de formation et celle des cours diplômant de deux ans, qui ont déjà commencé, que cette dernière peut apporter une crédibilité certaine aux programmes, et que ceux qui ont obtenu le diplôme du CCI peuvent être admis à poursuivre leurs études au sein de l’Université. Enfin, il convient de signaler qu’elle a établi un partenariat avec une université américaine, la Ohio State University, initiative qui ne pourra qu’être bénéfique au projet.

APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET : Le CCI offrira les locaux de formation et le personnel dans son nouveau bâtiment situé dans les locaux l’Université, et assurera la gestion et l’accréditation du cours diplômant en liaison avec l’Université royale du Cambodge.

AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : Aucune.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

1. Consultant (définition des contenus de cours) 4 5002. Formateurs 10 0003. Voyages d’étude pour les formateurs 7 0004. Coûts des programmes de formation (y compris l’atelier de définition des contenus)

7 500

5. Suivi du projet 1 000TOTAL 30 000

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2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

1. Soutien logistique administratif 2000 2. Fournitures et matériels 20003. Salaires du personnel 40004. Rédaction de rapports sur le projet 500TOTAL 9 500

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INDE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Formation à l’étude sur la convergence des médias

2.

NUMÉRO

PDC/23 IND/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Information

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Renforcement des ressources humaines et recyclage

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale, avec orientation sous-régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Equipement, expertise

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

65 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

28 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut indien de communication de masse (IIMC) Aruna Asaf Ali Marg, New Delhi-110 067

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Institut indien de communication de masse

11.

LOCALISATION

IIMC, New Delhi ; d’autres centres de formation pourront être envisagés le cas échéant.

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Prof. B.P. Sanjay, directeur de l’IIMP, New Delhi, en liaison avec l’ACI/Asie

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

La convergence des nouvelles technologies de la communication est en passe d’opérer une percée notable au sein des médias. Dans ce scénario, ce ne sont plus les caractéristiques spécifiques d’un média particulier qui déterminent le développement des moyens de communication de masse. Cette convergence a ouvert de vastes horizons à la télévision, à la radio et à l’Internet. On peut également observer ce phénomène de convergence entre la presse écrite et les médias électroniques. Il n’est donc pas surprenant qu’aujourd’hui, la plupart des principaux journaux puissent également être lus sur le réseau Internet. Les télécommunications, les médias et les technologies de l’information font appel à toute la souplesse qu’offre la technologie numérique pour offrir leurs services à l’extérieur de leur domaine traditionnel, à une échelle de plus en plus internationale, voire planétaire. La société indienne se met rapidement à l’heure des nouvelles technologies. Elle se dirige déjà, d’un pas allègre, en direction d’une e-gouvernance et d’un e-commerce. Pour autant, même dans un tel scénario de mutation, où les médias électroniques semblent être en position dominante, l’importance de la presse écrite et de l’édition n’a pas diminué. Pour les informations importantes et les analyses approfondies, les gens font toujours confiance au document écrit et continueront à le faire. Dans les médias, toute crainte de voir la presse remplacée par la télévision ou l’Internet semble hors de propos, ainsi que cela ressort de la croissance continue du secteur de la presse écrite en Inde. La presse et l’édition continueront à servir une démocratie dynamique pendant longtemps encore, en garantissant la transparence et la responsabilité dans les affaires publiques et en sauvegardant les droits des citoyens. La philosophie de ce projet s’articule sur l’émergence d’un nouvel environnement médiatique dans lequel les nouveaux modes d’action des médias et les nouvelles technologies de l’information et de la communication peuvent de plus en plus servir à des applications de masse, inclure l’interactivité et, chaque fois que cela est possible, offrir une autre forme de contenu et de discours. Toutefois, les progrès enregistrés dans ce secteur se limitent à des avancées technologiques, sans que soient vraiment pris en compte les besoins en matière de formation et d’accroissement du niveau de connaissances. L’Institut de formation prend en compte l’évolution continue du paysage médiatique en élaborant de nouveaux programmes et modules de formation. Le présent projet sollicite l’assistance du PIDC afin de permettre à l’IIMC de proposer à ses étudiants une formation pratique axée sur la maîtrise des nouvelles technologies. Il procédera également à l’analyse des politiques conduites dans ce domaine afin de renforcer la capacité des nouveaux médias à favoriser la participation communautaire, par le biais de programmes de formation destinés aux journalistes et communicateurs débutants ou en activité, ainsi qu’à des stagiaires issus de la société civile. Ce projet porte sur l’acquisition d’un équipement axé sur la formation aux technologies multimédias. L’IIMC disposant déjà de studios-écoles et d’une petite infrastructure d’imprimerie, il conviendra d’étudier l’intégration de ce matériel et des logiciels au sein des locaux de l’Institut : il songe à des nœuds multimédias avec connectivité LAN et WAN. Le réseau en place a été conçu dans la perspective de vidéoconférences et de l’enseignement à distance ; dans le même esprit, il pourra envisager d’organiser des sessions interactives de formation en ligne, en temps réel, à l’intention d’étudiants et de stagiaires qui se trouvent dans des régions éloignées.

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2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les journalistes et communicateurs débutants et en activité appartenant aux secteurs de l’administration, des médias et de la société civile, en Inde et dans les régions qui entrent dans la zone d’action de l’Inde : SAARC, ASEAN et CIS.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

a. Etre en mesure d’assurer annuellement la formation d’au moins 50 étudiants de première

année, dans le domaine de la convergence des médias et des nouvelles technologies. b. Former des journalistes et des spécialistes de la communication. c. Assurer la formation d’étudiants issus des pays en développement au journalisme axé sur le

développement.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : Renforcer la démocratie en termes de communication en faveur de l’égalité et de la participation, et favoriser le pluralisme en faisant appel à toutes les ressources du nouveau paysage médiatique.

5. INVESTISSEMENTS :

a. Assistance à l’installation du matériel et du réseau numérique. b. Etude du plan de formation aux nouvelles technologies. c. Recrutement de consultants chargés de mettre en service le réseau et le matériel informatique.

6. RÉSULTATS :

a. Programme régulier de formation sur la convergence et les nouvelles technologies. b. Promotion annuelle de 50 professionnels diplômés.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

Mois 1 : recrutement des experts Mois 2-3 : analyse des besoins en matière de formation Mois 3 : élaboration des cursus de formation Mois 4 : spécification des équipements, acquisition, installation et rapport de suivi Mois 5-6 : mise au point des modules de cours Mois 7 : contrôle des modules de cours dans le cadre d’ateliers spécialisés Mois 8 : révision des modules de cours Mois 9 : début du premier programme régulier de formation et rapport de suivi Mois 12 : évaluation du projet.

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Institut indien de communication de Masse (IIMC) est une académie de formation pour les Services indiens de l’Information. Il offre des diplômes d’études supérieures dans les disciplines du journalisme, de la publicité, des relations publiques et des médias audiovisuels, et organise des cours diplômants en journalisme pour le développement à l’intention des journalistes issus des pays en développement (la 39e session est actuellement en cours). L’IIMC collabore plus particulièrement avec les institutions situées dans les Etats du Nord-Est, région où le niveau de formation professionnelle n’est pas significatif. Avec plus de trente-six ans d’expérience en formation dans le domaine des médias, l’IIMC assurera la mise en œuvre de ce projet. Sa réputation et son bilan d’activité aussi bien dans la région qu’au niveau international sont incontestables.

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9. VIABILITÉ A LONG TERME :

Les activités débuteront dans le cadre du projet, et seront par la suite intégrées dans l’ensemble des activités régulières de l’Institut.

10. SUIVI DU PROJET : Il existe à l’IIMC des mécanismes suffisants qui garantissent la réalisation des objectifs du projet. Toutefois, si cela apparaît nécessaire, l’UNESCO pourra, en liaison avec l’Institut, désigner une agence chargée d’en assurer le suivi.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : Tous les cours de formation aux données à l’IIMC font l’objet d’une évaluation par leurs participants ; elles peuvent être consultées. Les activités prévues dans le cadre de ce projet seront évaluées dans les mêmes conditions.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : L’Institut présentera des rapports d’activité tous les trimestres ou selon toute autre périodicité ; ils incluront, si nécessaire, les appréciations des stagiaires.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Aucune.

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES : L’IIMC a été autorisé par son ministère de tutelle à demander le statut d’université, ce qui va entraîner des changements significatifs dans la nature et la qualité de ses programmes. En outre, il prévoit d’établir des accords la collaboration avec des centres d’enseignement situés dans la région et à l’étranger, pour de bénéfiques échanges d’expériences. L’un des projets sur lesquels il travaille porte sur la création d’un centre consacré aux nouveaux médias et aux nouvelles politiques de communication. Le projet soumis aujourd’hui renforcera sa capacité à créer ce centre. En outre, le directeur, qui collabore à une enquête nationale sur les besoins de l’industrie de la communication face aux problèmes de l’éducation à distance, a conçu un plan dans le cadre duquel l’IIMC deviendra un important centre de formation pour les formateurs, appelé à jouer le rôle de principal centre de documentation dans la région. Ce projet renforcera sa capacité à proposer une formation dans un environnement de convergence des médias. Un poste de doyen a été prévu à cet effet pour la planification et la mise en œuvre des diverses activités. L’on se dirige également vers la conclusion d’un mémorandum d’accord avec des universités comme celle de Medill (USA), qui possède une large expérience en matière de formation de journalistes.

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AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : Aucune.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

1. Equipement (nodules multimédia, LAN & WAN, de vidéoconférence, logiciels

20 000

2. Experts (contenu de cours et formation) 6 0003. Evaluation des besoins en matière de formation 1 0004. Suivi du projet 1 000TOTAL 28 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

1. Personnel 12 000 2. Bourses de formation 12 0003. Frais généraux 12 0004. Rédaction de rapports sur le projet 1 000TOTAL 37 000

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TADJIKISTAN

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Centre de documentation de l’Union des journalistes

2.

NUMÉRO

PDC/23 TAD/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Médias indépendants (presse écrite et audiovisuelle)

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement des ressources humaines

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation, équipement

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

42 000 (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

34 500 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRES DU PROJET

200 journalistes indépendants locaux et 25 fonctionnaires gouvernementaux

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Comité exécutif de l’Union des journalistes

11.

LOCALISATION

Tadjikistan

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Hayot Davlatov, président de l’Union des journalistes du Tadjikistan

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

La constitution du Tadjikistan garantit la liberté de parole et la liberté de la presse. Toutefois, dans les faits, le gouvernement limite sévèrement ce droit. Il exerce un contrôle sur les médias à la fois ouvertement, par le biais de la réglementation, et indirectement grâce à des mécanismes tels que des “conseils amicaux” donnés à des reporters quant aux événements qu’il convient de ne pas couvrir. En outre, il a la maîtrise des presses et de leur approvisionnement en papier, des médias audiovisuels, et il finance la quasi-totalité des publications et des productions. Le manque d’équipements modernes dont souffrent les agences de presse et les organismes de radio-télévision indépendants ont pour effet de limiter l’action de ces médias. Le réseau Internet compte un seul fournisseur d’accès dans le pays, mais le prix élevé des abonnements et une capacité limitée font qu’il demeure hors de portée pour la plupart des journalistes. Par conséquent, les données d’analyse sont souvent basées sur des informations dépassées. Or, le nombre de médias indépendants a poursuivi son expansion au cours de ces dernières années. Plus de 20 journaux privés sont publiés aujourd’hui dans le pays, bien que seul un petit nombre d’entre eux traitent d’événements importants. Il existe un réseau national de télévision géré par l’administration gouvernementale. Ses stations de province couvrent les événements de portée locale sous l’angle officiel. Quelque 25 stations de télévision privées sont réparties dans le pays, mais elles ne sont pas toutes opérationnelles, et à peine quelques-unes peuvent être considérées comme réellement indépendantes. Certaines d’entre elles sont équipées d’un studio. Il n’est pas rare que des journalistes soient sujets aux harcèlements, à l’intimidation et à la violence. Il arrive que ce soit le fait des autorités gouvernementales. Une connaissance insuffisante de leurs droits ne permet pas aux professionnels des médias de jouer le rôle plus actif de “chiens de garde de la société”, ce qui a pour conséquence de conduire les éditeurs et les journalistes à pratiquer l’autocensure par peur des représailles. Prévoir un changement significatif à court terme de la situation paraît pratiquement hors de question. L’Union des journalistes vise à contribuer au développement de médias puissants et indépendants au Tadjikistan en mettant en place un centre de documentation des journalistes. Celui-ci devra être doté d’un matériel moderne permettant aux professionnels des médias de maîtriser la technologie informatique, d’avoir accès aux dépêches de l’actualité internationale par le biais d’Internet et de pouvoir utiliser sans frais un matériel de photocopie. Une bibliothèque juridique devra être constituée, avec une documentation internationale et locale portant sur le droit et la réglementation des médias, la démocratie, les droits de l’homme, la liberté de la presse et de la parole etc. C’est l’équipement de ce centre et l’aménagement de sa bibliothèque qui sont demandés au PIDC. Par ailleurs, cinq sessions de formation sur la réglementation des médias et la sécurité des journalistes seront organisées dans les centres régionaux du pays, à l’intention d’une centaine de participants. Le projet prévoit également la tenue de cinq tables rondes auxquelles participeront 50 professionnels des médias et 25 responsables gouvernementaux. L’Union des journalistes publiera un bulletin mensuel : “Le Miroir des médias tadjiks”, qui sera distribué gratuitement aux organismes tadjiks de communication, aux institutions gouvernementales et aux ONG, aux facultés de journalisme, aux bibliothèques ainsi qu’aux centres de documentation des ONG. La mise en œuvre de ce projet vise à donner un nouvel élan aux organes de communication dans le cadre de la démocratisation du pays.

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2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les retombées de ce projet bénéficieront aux journalistes tadjiks des médias indépendants et gouvernementaux.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

installer un centre de documentation pour les journalistes tadjiks, comportant une bibliothèque juridique et un accès à l’Internet ;

organiser cinq sessions de formation de deux jours consacrées à la réglementation des médias et à la sécurité professionnelle ;

organiser cinq tables rondes sur le thème : “Médias et gouvernement : partenaires ou concurrents ? ” (toutes régions).

lancer la publication mensuelle : “Le Miroir des médias tadjiks”.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Favoriser le développement de médias forts et indépendants au Tadjikistan en facilitant leur accès aux sources d’information.

Renforcer les compétences juridiques et professionnelles des journalistes. Encourager les interactions entre les représentants des médias et les organismes gouvernementaux.

5. INVESTISSEMENTS :

Pour atteindre ses objectifs, le projet prévoit les investissements suivants :

Local de trois pièces pour le centre de documentation (mise à disposition locale). Ordinateurs (quatre Pentium IV : trois sont demandés, un est en service ; imprimante et

photocopieuse : ces deux derniers équipements sont financés par une subvention locale), et mobilier (une partie est demandée, une autre est déjà en place) pour le centre Internet.

Des sessions de formation de deux jours seront organisées par des journalistes qualifiés. Mobilier, documentation juridique et autres équipements pour la bibliothèque sont demandés. Local destiné à la formation et aux tables rondes (offert à Douchanbe et loué dans les régions,). Véhicule et carburant (location pour 12 mois) pour les responsables du projet. Edition du “Miroir des médias tadjiks” par Nodir Publishers (budget requis).

6. RÉSULTATS :

Conception d’un nouveau module de formation pour une session de deux jours sur le droit et la

sécurité. Formation de 100 journalistes tadjiks visant à les sécuriser dans l’expression de leurs opinions sur

les différents aspects de la vie politique et sociale du pays. Organisation de réunions groupant 50 journalistes et 25 fonctionnaires responsables des questions

de presse afin d’étudier les problèmes et rechercher des solutions. De telles réunions sont utiles aux deux parties afin d’éviter les malentendus dans le cadre de leurs rapports.

200 journalistes tadjiks pourront consulter la bibliothèque juridique. 100 journalistes recevront une formation et auront un libre accès à l’Internet. Diffusion de 300 exemplaires du “Miroir des médias tadjiks”. Ce bulletin publiera des articles

consacrés à la situation actuelle des médias au Tadjikistan, aux violations des droits des journalistes, aux nouvelles réglementations dans le domaine de la communication etc.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

Cinq sessions de formation de deux jours et cinq tables rondes dans les principales villes du Tadjikistan.

Constitution d’une bibliothèque juridique dans le cadre du entre de documentation des journalistes.

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Installation de l’Internet dans le cadre du centre. Libre accès des journalistes à l’Internet. Edition et diffusion de 12 numéros du “Miroir des médias tadjiks”. Présentation de rapports sur le déroulement des activités du projet tous les quatre mois.

Mois 1 : remise en état des locaux du centre de documentation ; acquisition des équipements, du

mobilier et de livres ; installation du mobilier et de l’équipement ; finalisation du plan de travail et briefing du personnel ; début de l’élaboration du module de formation et publication mensuelle du “Miroir des médias tadjiks”.

Mois 2 : définition de la liste des participants au séminaire de formation et aux tables rondes ; ouverture du centre de documentation aux journalistes ; mise à disposition des journalistes de toute la documentation juridique nécessaire à leur travail (sur une base permanente) ; début de la formation à l’utilisation de l’Internet, avec un libre accès pour les journalistes (sur une base permanente).

Mois 3 : organisation de sessions de formation à Douchanbe, Kulyab, Khujand, Krorugh et Kurgan-Teppa (3e, 5e, 7e, 9e et 11e mois ).

Les rapports d’activité seront établis sur une base quadrimestrielle, et le rapport financier final sera soumis à l’issue du 12e mois. 8. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Union des journalistes du Tadjikistan a été fondée en 1959, sous l’égide de l’Union des journalistes de l’URSS. Depuis 1992, elle est devenue une ONG indépendante qui compte plus de 1 000 journalistes des médias privés et gouvernementaux. L’Union est membre de la confédération internationale des associations de journalistes. Le présent projet sera mis en œuvre par l’Union, qui dispose du personnel qualifié pour ce faire. Deux formateurs professionnels ont reçu une formation de formateurs en matière d’enseignement pour adultes et disciplines associées, et possèdent une expérience de formation de trois à cinq ans. Ils auront à mettre en œuvre les séminaires prévus dans le cadre du projet. L’Union bénéficie également de la collaboration d’un juriste hautement qualifié pour gérer sa bibliothèque. Il sera appelé à donner des consultations juridiques gratuites à plus de 200 journalistes tadjiks pendant la durée de l’opération. Un spécialiste en informatique sera recruté pour former les journalistes à l’exploitation de l’Internet deux heures par jour, deux fois par semaine. Le centre sera installé dans les bâtiments de la maison d’édition Sharqi Ozod, où sont situées la plupart des organismes de presse écrite du pays. Les locaux seront mis gratuitement à disposition par l’éditeur, dans le cadre de sa contribution au projet. Babilon-T (ISP) fournira un accès au service Internet à 64Mb/sec. La Commission nationale pour l’UNESCO représentée par Mme Lola Dodkhudoeva assurera la coordination des activités du projet en liaison avec le conseiller régional de l’UNESCO pour la communication et l’information.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

A l’issue de la période prévue pour le financement par le PIDC, le centre de documentation poursuivra ses activités. La bibliothèque sera à la disposition de ses utilisateurs, alors que le centre Internet couvrira une partie de ses dépenses en offrant des services à titre onéreux. Mais dans le même temps, les étudiants de départements de journalisme des universités, ainsi que les journalistes des médias indépendants nouvellement créés continueront à bénéficier gratuitement des services du centre. L’Union poursuivra la publication du “Miroir des médias tadjiks” avec le même tirage que pendant la période de financement du projet par le PIDC.

10. SUIVI DU PROJET : L’association Counterpart Tajikistan est recommandée à l’UNESCO pour assurer le contrôle de suivi du projet. Elle possède un important réseau de centres d’appui à la société civile dans la capitale et

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dans les quatre centres régionaux du pays, avec des spécialistes hautement qualifiés dans les activités de mise en œuvre et de contrôle des projets.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Non spécifiées.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

L’Union présentera tous les quatre mois à l’UNESCO des rapports sur l’état d’avancement du projet. Le rapport final et financier sera soumis un mois après la fin de la période de financement par le PIDC.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ : Non spécifiée. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES : Les membres de l’Union ont participé activement à des études réalisées en 2000 par le réseau suisse CIMERA et par l’OSCE sur l’état des médias au Tadjikistan. A l’issue de ces enquêtes, l’Union a organisé un séminaire pour les journalistes sur le thème de la liberté de la presse au Tadjikistan, sponsorisé par le Global Project de l’AED, ainsi qu’une série de séminaires dans cinq centres régionaux, avec le concours de la Commission démocratie de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique. La même année, l’Union a conçu des sessions de formation de trois jours consacrées à l’expérience professionnelle et à la formation juridique, qui se sont tenues dans les régions montagneuses les plus reculées du pays, en collaboration avec l’Association nationale des médias indépendants du Tadjikistan et l’OSCE. La quasi-totalité des participants à ces séminaires ont approuvé l’idée de la création d’un centre de documentation dans la capitale, susceptible de leur offrir une documentation appropriée de haute qualité, ainsi que des services techniques. APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET : La contribution totale de l’Union à ce projet s’élève à l’équivalent de 5 575 dollars. Elle porte sur de l’équipement, les frais relatifs à l’édition du bulletin et les honoraires versés aux auteurs, le véhicule qui servira aux activités du projet, et une part des dépenses entraînées par l’organisation des sessions de formation à Douchanbe. La maison d’édition Shakqi Ozod a accepté de mettre gratuitement trois pièces à la disposition du centre de documentation (ce qui équivaut à 1 800 dollars par an). AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : L’Union a reçu 8 343 dollars de la Commission démocratie de l’ambassade des Etats-Unis afin de préparer 10 formateurs chargés d’organiser les sessions de formation dans tout le pays. Elle a également reçu une aide de 643 dollars du PNUD et 920 dollars du Global Project de l’AED pour conduire un séminaire pour les journalistes consacré à la liberté de la presse au Tadjikistan. L’OSI a couvert les frais relatifs divers projets de l’Union : la publication de la Déclaration universelle des droits de l’homme en tadjik, l’édition des brochures intitulées “ La presse et le marché” et “Le Guide des journalistes”.

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Total 34 500 2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Rubriques Coût

unité Total Rubriques Coût

unit Total

1 2e locat. salle de cours 30 60 7 1 scanner 180 180

2 20 kits de mat. didactique 2 40 8 12 véhicule 120 1 440 3 1 ordinateur Pentium IV 950 950 9 12 salaire

dir/rédac du bulletin

90 1 080

4 1 imprimante LaserJet 1200 450 450 10 12 honoraires des auteurs du bulletin

50 600

5 1 photocopieur Canon 750 750 11 12 loc. centre de documentation

150 1 800

6 1 onduleur APC 500 150 150 7 1 scanner 180 180 Total 7 500 TOTAL GENERAL : : 42 500

Rubriques Coûtunité

Total Rubriques Coût unité

Total

1 Cours de format ion 1 200 6 000 2 cartouches pour imprimante 70 140

2 4 ordinateurs Pentium IV 950 3 600 3 bibliothèque

1 imprimante LaserJet 1200

450 450 fournitures et livres 3 290

1 photocopieur Canon 750 750 abonnements : presse locale et internationale

850

1 télécopieur Panasonic 350 350 4 12 fournit. de bureau 90 1 080

2 cartes informatiques 200 400 5 Communications 1 télécopieur modem 150 150 12 Internet « en ligne » 500 6 000 1 connexions réseaux 170 170 12 téléphone :fax 45 540 4 onduleur APC 600 170 680 6 12 Publication du

bulletin 120 1 440

5 filtres 20 100 7 Suivi 300 1 200 1 scanner 180 180 8 Honoraires 1 récepteur TV 350 350 12 bibliothécaire 90 1 080

1 récepteur TV Sony 550 550 12 gestionnaire du centre Internet

100 1 200

1 magnétoscope vidéo 120 120 12 aide bibliothécaire 70 840 25 cassettes vidéo 2 50 12 coordinateur/projet 110 1 320 3 cartouches pour Canon 130 390 9. Suivi du projet 1 000

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AMERIQUE LATINE ET LES ILES CARAIBES

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement et promotion de la liberté d’expression et de la presse

2.

NUMÉRO

PDC/23 RLA/04

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Promotion de la liberté d’expression et de la presse

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

172 800 dollars( des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

31 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

L’Institut interaméricain des droits humains

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

L’Institut interaméricain des droits humains

11.

LOCALISATION

Mexique, Amérique centrale et République Dominicaine

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

L’Institut interaméricain des droits humains

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Depuis 1997, l’Institut interaméricain des droits humains (IIDR) organise des activités destinées à

promouvoir le contenu et la mise en œuvre de l’article XIII de la Convention américaine sur les droits humains, et il s’est assigné pour rôle d’être une organisation de référence spécialisée dans ce domaine dans cette hémisphère. L’essentiel des activités que l’IIDR a mené à bien concernent (i) six séminaires régionaux intitulés Médias et société démocratique (1996-1999 – AECI) ; (ii) deux projets pilotes de formation à l’intention des juges, législateurs, journalistes et représentants de la société civile, sur le Système interaméricain des droits humains et la liberté d’expression, au Venezuela et au Paraguay (2000-2001 avec la fondation Robert R. McCormick) ; (iii) six études préliminaires sur le statut de la liberté d’expression et un forum intitulé Système interaméricain des droits humains et liberté d’expression en Amérique centrale (23-24 août 2001 – Prodeca) ; et (iv) six essais préliminaires destinés à élaborer un système d’indicateurs des progrès de la liberté d’expression en Amérique centrale (2001 – avec la fondation Ford). Ces activités illustrent la persistance d’un certain nombre d’obstacles à l’exercice de la liberté d’expression et de la presse, dont les entraves suivants :

1. l’existence des dispositions légales – telle l’infraction criminelle dite desacato - qui

autorisent de poursuivre les journalistes et les médias qui font état ou expriment une opinion sur les errements des pouvoirs publics.

2. l’existence des dispositions légales qui entravent l’accès à l’information détenue par les institutions publiques.

3. plusieurs juges et juges de cour suprême, procureurs et avocats généraux sont ignorants des normes et jurisprudence internationales applicables à la liberté d’expression et de la presse.

4. l’existence de pratiques - touchant à la fiscalité, à la répartition de la publicité institutionnelle, etc. - qui confinent à des manières de pression malhonnêtes, directes et indirectes sur les entreprises de presse.

5. la persistance de menaces (appliquées, dans certains cas) d’usage de la force contre des journalistes, ce contre quoi aucune protection légale efficace n’existe et qui restent impunies.

L’identification des problèmes et les bons résultats obtenus grâce aux efforts déployés auparavant ont conduit l’IIDR à élaborer un programme régional destiné à rechercher et promouvoir des solutions à ces problèmes, et aussi à former les acteurs principaux aux normes afférentes instaurées au sein du Système interaméricain des droits humains.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

Le projet est destiné pour l’essentiel :

(i) aux journalistes directeurs des entreprises de

presse, et (ii) aux pouvoirs publics : exécutif, législatif et

judiciaire (magistrats, juges) , bureaux des médiateurs des droits humains, chefs d’administrations locales et hommes politiques ;

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(iii) aux représentants de la société civile et aux enseignant etc.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

(i) réaliser des études au Mexique et en République Dominicaine sur la législation

nationale portant sur la liberté d’expression, identiques à celles déjà effectuées dans les pays d’Amérique centrale.

(ii) diffuser l’information sur les normes du Système interaméricain de protection des droits humains relatives à la liberté d’expression et de la presse, auprès des principaux acteurs (de la vie publique) d’Amérique centrale, du Mexique et de la République Dominicaine.

(iii) promouvoir l’incorporation des normes relatives à la liberté d’expression du Système interaméricain dans les législations nationales.

(iv) encourager le dialogue entre les différents secteurs dans les pays et dans la région, portant sur les cadres légaux qui sous-tendent la liberté d’expression et de la presse.

(v) proposer des solutions acceptées par les différentes parties, et (vi) contribuer à informer les journalistes et les directeurs des entreprises de presse sur leurs

droits relatifs à la liberté d’expression et de la presse.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : Promouvoir les normes légales internationales relatives à la liberté d’expression et de la presse en Amérique centrale, au Mexique et en République Dominicaine, par la formation, l’organisation de réseaux et la diffusion de l’information.

5. INVESTISSEMENTS :

(i) compléter les études de diagnostic déjà effectuées dans six pays d’Amérique centrale par deux autres sur l’état de la législation relative à la liberté d’expression et de la presse au Mexique et en République Dominicaine.

(ii) identifier seize acteurs majeurs dans chaque pays (Mexique, République Dominicaine et six pays d’Amérique centrale) en vue de mettre en place un réseau de débat, promotion et diffusion de la législation relative à la liberté d’expression et de la presse.

(iii) former ces acteurs préalablement identifiés aux normes juridiques régissant la liberté d’expression.

(iv) promouvoir, parmi les membres du réseau, l’engagement en faveur des réformes juridiques et les politiques publiques proposées pour améliorer la liberté d’expression et de la presse.

(v) promouvoir les relations entre ces acteurs principaux, l’UNESCO et les organes du Système interaméricain de protection des droits humains.

6. RÉSULTATS :

(i) un manuel de normes juridiques de protection de la liberté d’expression dans le Système interaméricain de droits humains, que doit produire le bureau du rapporteur pour la liberté d’expression de la Commission interaméricain sur les droits de l’homme.

(ii) la formation de cent acteurs majeurs (fonctionnaires, législateurs, juges, journalistes, militants des droits humains) d’Amérique centrale, du Mexique et de la République Dominicaine) aux questions relatives à la liberté d’expression et de la presse dans la région.

(iii) un cadre d’actions concrètes en faveur des réformes juridiques et des choix publiques propres à améliorer la défense et la promotion de la liberté d’expression dans la région.

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(iv) huit études nationales (six pays d’Amérique centrale, le Mexique et la République Dominicaine) et une régionale sur l’Amérique centrale sur l’état de la liberté d’expression et de la presse.

(v) la conception et le développement d’une page web, libre d’accès, pour en diffuser les résultats.

7. ACTIVITÉS : 1 Etudes 1.1 effectuer deux études nationales sur l’état de la législation relative à la liberté

d’expression au Mexique et en République Dominicaine, pour compléter les six autres études effectuées en Amérique centrale.

2 Formation

2.1 organisation de huit forums nationaux (un par pays) réunissant des acteurs majeurs

(juges, législateurs, société civile, journalistes, directeurs d’entreprises de presse, etc.) qui seront formés dans ce domaine et contribueront à valider les rapports nationaux et à proposer des stratégies d’action dans leurs pays respectifs et dans la région dans son ensemble.

2.2 organisation d’un séminaire régional, auquel participera le rapporteur pour la liberté d’expression de la Commission interaméricaine sur les droits humains, pour débattre des problèmes de la liberté d’expression dans la région à la lumières des normes du Système interaméricain, et pour présenter le manuel du bureau du rapporteur.

3 Production

3.1 publication d’un manuel rédigé par le bureau du rapporteur pour la liberté d’expression. 3.2 rédaction d’une proposition de cadre d’actions concrètes en faveur de la promotion de la liberté

d’expression et capables d’assurer l’adoption de normes juridiques du Système interaméricain de protection des droits humains dans la législation nationale.

4 Diffusion

4.1 concevoir la partie du site web de l’IIDR consacrée à la liberté d’expression, dotée de liens électroniques et de la documentation produite par diverses activités institutionnelles ainsi que les résultats de l’exécution du projet (rapports nationaux, études comparatives) et toute l’information importante du point de vue des droits humains sur ce sujet.

6. PLAN DE TRAVAIL :

Activités 2002 – 2003

3

4

5

6

7

8

9

10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8

1. Rapports nationaux 1.1. Identification de consultants en République Dominicaine et au Mexique

1.2. Compilation des rapports

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1.3. Réception et édition des rapports

2. Manuel du bureau du rapporteur

Vulgarisation des principes Mise en page Impression 3 Séminaires nationaux 3.1 Sélection des participants 3.2 Organisation des séminaires 4. Séminaires régionaux 4.1. Préparation de la proposition de cadre

4.2 Sélection des participants 4.3 Organisation des séminaires 5. Création d’un site web 5.1 Conception d’une page web 5.2 Insertion des résultats sur la page web

9. CADRE INSTITUTIONNEL : L’Institut interaméricain des droits humains est une institution universitaire autonome internationale, créée en 1980 au terme d’un accord entre la Cour interaméricaine des droits humains et la République de Costa Rica. L’IIDR est à l’heure actuelle l’un des plus importants centres d’éducation et de recherche universitaire sur les droits humains au monde. Pour l’heure, il met en œuvre plus de 50 projets locaux et régionaux, afin d’assurer la diffusion de ces droits auprès des principales organisations non gouvernementales et institutions publiques de l’hémisphère occidentale. 10. VIABILITÉ A LONG TERME :

L’IIDR tient (la promotion de) la liberté d’expression pour l’une de ses lignes d’action et l’une des composante de sa stratégie. Le centre de promotion et d’assistance en matière électorale (CAPEL) est en charge de ce thème, sous la supervision de l’unité de recherche de l’Institut et d’un responsable de projet. Le programme danois des droits humains pour l’Amérique centrale est prêt à poursuivre son appui aux initiatives tendant à promouvoir la liberté d’expression dans la région.

Le projet a pour objectif la formation d’acteurs majeurs, en particulier des journalistes et des directeurs d’entreprises de presse, pour en faire des promoteurs de la liberté d’expression et de la presse dans leurs pays respectifs. Ils seront des militants pour l’adoption de réformes légales concrètes identifiées lors de forums nationaux de formation.

Un autre objectif consiste par ailleurs à faire du manuel édité par le bureau du rapporteur un document fondamental de référence dans ce domaine, et de même de la partie du site web de l’IIDR consacrée à la liberté d’expression

11. SUIVI DU PROJET : Un professionnel de l’IIDR assurera le suivi du projet. Par ailleurs le programme de liberté d’expression a effectué des évaluations de deux projets de formation en matière de liberté d’expression mis en œuvre en 2000 et en 2001, au Paraguay et au Venezuela, sous le parrainage de la fondation

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McCormick Tribune. 65 % des personnes concernées ont trouvé le projet « excellent » et les 35 % restants « très bon ». 12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Le bénéficiaire soumettra des rapports sur l’état d’avancement du projet, comme il est stipulé dans le contrat à signer avec l’UNESCO pour le suivi de la mise en œuvre, aux dates convenues.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Etudes nationales en République Dominicaine et au Mexique 4 000 Forums nationaux de formation au Mexico et en République Dominicaine 6 700 Préparation du manuel du rapporteur 10 000 Séminaire régional 9 300 Suivi du projet 1 000 TOTAL: 31 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Rapports nationaux au Mexique en République Dominicaine 0 Promotion des rapports de six pays d’Amérique centrale 11 182 Forums nationaux de formation dans les six pays d’Amérique centrale 20 860 Esquisse de la proposition de cadre 23 475 Missions de suivi 15 682 Publications 6 000 Création du site web 6 405 Coordination technique 31 196 Sous-total programme 114 800 Administration (honoraires, salaires, maintenance, amortissement des locaux et des équipements, frais généraux, fournitures, etc.) 27 000 TOTAL PROGRAMME 141 800 L’Institut interaméricain apportera au projet une contribution de 141 800 dollars (des Etats-Unis), prélevés sur des fonds fournis par Prodeca.

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AMERIQUE LATINE ET LES ILES CARAIBES

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Formation continue au multimédia pour renforcer les compétences professionnellesdes journalistes des Caraïbes

2.

NUMÉRO

PDC/23 RLA/05

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Production et diffusion radiophoniques et télévisées

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement et renforcement des ressources humaines

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière et technique

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

174 500 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

83,500 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Les stations de radio et de TV des Caraïbes

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

L’Union des radiotélévisions des Caraïbes (CBU) et le Conseil des médias des Caraïbes (CMC)

11.

LOCALISATION

A la Barbade et dans les autres pays des Caraïbes

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

CBU et CMC

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Ces quinze dernières années, les médias électroniques des pays anglophones des Caraïbes ont été soumis à des mutations spectaculaires occasionnées pour l’essentiel par les percées technologiques et la prolifération de nouveaux médias concurrents. Au cours de cette période, la lame de fond de la libéralisation a entraîné une croissance de 50 à 150 stations de radio, de 20 à 40 chaînes de TV (dont plus de la moitié dans un seul pays). Au même moment, la convergence des techniques a suscité des problèmes et défis nouveaux de savoir-faire pluridisciplinaire pour le fonctionnement efficace des studios. La mise au point du logiciel Internet Protocol (IP) a en particulier conduit à l’apparition de « nouveaux médias » qui défient les acteurs traditionnels de ce secteur industriel.

Tandis que certains gouvernements des Caraïbes adoptaient et mettaient en œuvre des politiques de privatisation de médias décapantes, bien que mal conçues, dans d’autres pays, ils se refusaient à renoncer au contrôle des entreprises par l’Etat, exerçant une menace permanente sur la liberté d’expression et la liberté de l’information.

Face à ces mutations profondes, les journalistes et les producteurs se trouvent, du point de vue professionnel, démunis. Leur grave faiblesse dans la maîtrise de nouvelles technologies, pour répondre à la nouvelle donne de la convergence, pour comprendre les enjeux mondiaux et apporter des réponses professionnelles aux nouvelles exigences affecte l’efficacité de leur défense des idéaux et questions démocratiques dans l’intérêt général. Au bout du compte, plusieurs d’entre eux succombent aux pressions économiques (la publicité) et politiques jusqu’à se compromettre gravement du point de vue professionnel.

Les exigences des flux de l’information dans la région surtout lorsqu’ils touchent aux sujets cruciaux pour le véritable processus d’intégration continuent de déconcerter aussi bien les journalistes que les décideurs dans les médias. L’offre de formation continue rénovée et la requalification de ces acteurs proposée dans ce projet pourra, espère-t-on, favoriser l’adaptation et contribuer à comprendre la nécessité d’ouvrir des perspectives de solutions à ce dilemme. L’utilisation des équipements et des infrastructures techniques de la CBU, du CMC et des stations sera valorisée dans l’offre de produits élaborés dans le cadre du projet.

On espère aussi que les défis pratiques à relever apporteront un plus aux efforts de définition une stratégie adaptée pour les médias et la communication dans le cadre du processus d’intégration régionale. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : L’essentiel du volet formation concerne les journalistes dont les compétences nécessitent une remise à jour pour rester au niveau du nouveau cours des choses dans le monde et de l’évolution de ce secteur industriel, ainsi que les décideurs dans les médias, qui devraient s’engager davantage dans le traitement de questions de politique générale et leur formulation. 3. OBJECTIFS IMMEDIATS :

- organiser douze ateliers de formation multimédias d’une durée de trois jours pour les

journalistes et les décideurs des entreprises de presse, soit au total cent personnes, à la CBU, au CMC et à la radio GED, station communautaire de l’Institut universitaire de Barbade.

- lancer au cours de ces ateliers l’utilisation efficace de salles de classe traditionnelles, de services de radio et de TV par satellite ainsi que le potentiel de rétroaction offert par le protocole Internet (IP) multimédia.

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4. OBJECTIFS DE DEVLOPPEMENT :

Encourager l’utilisation des mécanismes de formation nouveaux, économiques et à longue portée, qui intègrent les technologies médiatiques traditionnelles et d’aujourd’hui pour accélérer l’acquisition et le traitement de l’information par les médias de la région et l’offre d’un choix plus réfléchi au public. Les stations seront encouragées à offrir davantage de formation dans le cadre de programmes de recyclage de leurs professionnels.

5. INVESTISSEMENTS :

- salle de cours - installations de production télévisée - caméras - micros - projecteurs vidéo - magnétoscopes - faisceaux montants de radio par satellite - faisceaux montants de TV par satellite - équipements de connexion à l’Internet - adaptateurs de voie téléphonique (permettant aux auditeurs d’intervenir à l’antenne) - trois formateurs - coordinateur de programme - coordinateurs locaux - enquête d’audience (en cours).

6. RESULTATS : - cent journalistes et décideurs de média en activité formés à l’utilisation des technologies

d’information nouvelles et modernes. - un nouveau kit multimédia contenant la documentation relative aux questions de

développement économique et sociale durable sous forme de cédéroms, DVD et cassette vidéo. - l’information diffusée sur les sites de la CBU et du CMC – et des liens avec les sites des

stations participantes seront créés. - élaboration d’éléments constitutifs d’un projet de nouvelle politique générale à soumettre aux

décideurs des entreprises de presse. - études d’avant et d’après la formation sur son impact auprès du public. 7. ACTIVITES ET PLAN DE TRAVAIL :

Activités

- enquêtes d’avant et d’après projet sur le degré d’intérêt pour et sur l’utilisation de la méthodologie suivie dans ce projet (combinant les résultats des recherches antérieures, les expériences et l’expertise disponibles).

- rédaction et publication du projet de plan de politique sur le recyclage des professionnels de médias en activité dans la région à insérer dans un plan d’ensemble concernant les médias de la région.

- identification et recrutement du coordinateur du projet - conception de modules de formation - sélection d’experts dans le domaine de médias (2 par ateliers) - recrutement de trois formateurs - identification de coordinateurs locaux dans chaque pays participant - validation de la liste et mise à disposition des ressources techniques nécessaires aux ateliers - préparation de la documentation des ateliers - organisation des ateliers - transfert de la documentation des ateliers sur cédéroms et cassettes vidéo pour la vente

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- rapport et évaluation à soumettre aux réunions des médias de la région - post-évaluation.

Plan de travail

- enquêtes d’avant et d’après projet et évaluation : mois 1 septembre 2003 - rédaction et publication du plan de politique générale : mois 3 novembre 2003 - identification et recrutement du coordinateur de projet : mois 1 septembre 2003 - conception de modules de formation : mois2 octobre 2003 - constitution du groupe de médias participants : mois 4 décembre 2003 - recrutement des formateurs : mois 5/6 jan.-fév. 2004 - identification des coordinateurs locaux : mois 6/7 fév.-mar. 2004 - validation et incorporation des ressources techniques : mois 10 juin 2004 - préparation de la documentation écrite et électronique des ateliers : mois 8/9 avril-mai 2004 - organisation des ateliers : mois 12/14/16 août-oct-déc 2004 - conception de la documentation des ateliers sur cédéroms et cassettes : (en cours) - contrôle et supervision : - rapport et évaluations : mois 17 janvier 2005 - post-évaluation : mois 30 février 2006

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Union des radiotélévisions des Caraïbes et sa filiale opérationnelle, la Caribbean Media Corporation, qui ont toutes deux leur siège à la Barbade ont assumé la responsabilité de la conception et de la mise en œuvre de services multimédias et de formation continue dans la région au cours des vingt-cinq dernières années. Elles coordonneront ce projet en collaboration avec les stations de radio et de télévision de toute la Caraïbe. La CBU et le CMC tireront parti de leurs relations fort anciennes avec le secrétariat de la Communauté de la Caraïbe (CARICOM) pour obtenir les informations relatives au processus d’intégration nécessaires pour ranimer la prise de conscience en cours d’atelier.

On impliquera d’autres lieux de formation dans le domaine médiatique, notamment l’Institut universitaire de Barbade, qui organise des stages avec la CBU et le CMC, par le biais de sa station de radio communautaire, radio GED.

La CBU et le CMC feront appel d’une façon sans précédent à leur réseau satellite radio et TV, pour l’enseignement à distance dans le domaine des médias afin de mettre à disposition un laboratoire vivant de formation utilisant le potentiel multimédia du protocole IP , le désormais traditionnel courrier électronique et l’adaptateur de voie téléphonique et l’utilisation du satellite pour atteindre les objectifs du projet.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

Ce projet est conçu pour partie sur la base du partage de coûts avec l’objectif de financer les futurs programmes de formation par les contributions financières des participants et la vente de cédéroms et de cassettes de cours. On envisage de faire payer les nouvelles entreprises du troisième type à la recherche de formation pour leur personnel débutant et pour la formation continue de leurs journalistes, à la fois à la CBU, au CMC et dans les stations. L’impact devrait aussi porter à long terme, grâce à la mise à disposition de cadres formés et à une information du public plus fiable.

10. SUIVI DU PROJET :

Un suivi indépendant du projet, à effectuer par l’Institut supérieur de gestion (IMS), une faculté de l’université des Caraïbes, campus de Mona, et qui est dirigé par un ancien patron de média.

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11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

La CBU et le CMC rédigeront les rapports à l’issue de chaque étape importante : enquêtes, activité préliminaire au démarrage, ateliers et rapport final sur l’ensemble de l’exercice.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

La CBU et le CMC ont reçu dans le passé du matériel informatique et un soutien pour la formation de la part du PIDC, sous forme d’équipements de studio de production radio et de caméras numérique de terrain. Cette assistance a contribué à la diffusion d’émissions de service public comme le programme annuel de prévention anti-sida réalisé en coopération avec le Centre de recherches épidémiologiques de la Caraïbe (CAREC), et à organiser une formation continue d’au moins six professionnels de médias en deux stages de deux semaines au CMC. Les caméras numériques de terrain ont été également obtenues et utilisées pour la formation de collaborateurs à temps partiel et indépendants qui les utilisent désormais pour des émissions publicitaires.

La CBU a commandé une enquête sur les perspectives et les tendances relatives à la radiodiffusion de service public dans la Caraïbe. Ce travail de fond est achevé et il orientera certaines étapes de l’actuel projet. Le CMC est engagé à l’heure actuelle dans un intéressant processus de restructuration pour permettre l’introduction de la formation au multimédia dans son studio. De plus, pour mettre ladite étude à contribution, ainsi que le studio et leurs autres installations, la CBU et le CMC mettront au service du projet les outils nécessaires à la formation comme les prises de courant, les projecteurs et les faisceaux montant sur satellite.

Des contacts ont été pris avec la Banque de développement de la Caraïbe, la Banque mondiale et le Commonwealth of Leaning afin de solliciter leur aide pour la mise en oeuvre de ce projet.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Expertise pour la recherche historique et la publication : 8 000 Coordination du projet : 3 000 Formation: honoraires des formateurs et conseillers techniques : 8 x 12 000

Voyage 4 000 Per diem 8 000

Matériel de production et de reproduction : 5 000 Pigistes de production : 10 000 Temps de satellite pour la TV (27 h pour 2 x

ateliers @ 6h/jour) 21 600 Temps de satellite pour la radio : 3 500 Communications téléphoniques pour recueillir les réactions : 3 000 Communications et divers : 4 400 Sous-total 82 500 Suivi du projet: 1 000 Total 83 500

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2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Coordination du projet: 5 000 Analyse préliminaire des besoins effectuée par la CBU: 4 000 Coordinateurs locaux et internes : 5 000 Temps de satellite pour la TV (27 h pour 2 x ateliers @ 6h/jour ) : 21 600 Services satellite montants pour la radio et la TV: 20 000 Documentation sur le site web de CBU/CMC : 3 000 Equipements de production: 15 000 Studio local et équipements: 7 500 Personnel local de soutien : 6 500 Internet (connexion et utilisation) (4 x ) : 4 000 Sous-total 91 000 TOTAL PRPOJET 174 500

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ARGENTINE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Médias communautaires et ressources humaines

2.

NUMÉRO

PDC/23 ARG/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Station de radio, antenne et télévision communautaires

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Médias communautaires et développement de ressources humaines

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

57 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

31 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Universal Radio (100.3) et Universal TV Colour

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Universal Radio (100.3) et Universal TV Colour

11.

LOCALISATION

Brinkmann, dans la province de Cordoba Argentine

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Universal Radio et Universal TV Colour Directeur : Raul Alberto Possetto

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Depuis le rétablissement de la démocratie en Argentine en 1983, la liberté d’expression est sortie renforcée comme donnée de la vie quotidienne et les principaux médias (ou entreprises multimédias) sont libres dans l’exercice de leur métier et du point de vue commercial. Les grands médias nationaux ont mêlé leur intérêts commerciaux avec d’autres secteurs de l’économie par la diversification de leurs activités, y compris dans le téléphone et l’Internet. L’Argentine évolue dans un système mixte de radiodiffusion qui comprend le service officiel de radiodiffusion, des entreprises privées, universitaires et autres. L’agglomération de Buenos Aires et les chefs-lieux de province concentrent l’essentiel des médias. Le marché est monopolisé par à peine cinq groupes, dont deux (Cablevision et Multicanal) possèdent 80 % de couverture nationale. Le reste est formé de petites entreprises indépendantes et sociétés coopératives qui desservent les petites agglomérations et villes, et les zones rurales. Cable TV contribue à élargir la diffusion de l’information en couvrant les zones où la télévision n’avait pas pénétré et en introduisant une programmation conforme aux centres d’intérêt locaux et régionaux. En dépit de la faiblesse de leurs ressources, les petites entreprises indépendantes ont donné une dimension supplémentaire à la production de contenus d’intérêt communautaire. Ce projet intéresse deux médias de portée communautaire dont l’objectif est de répondre aux besoins des communautés locales : Universal Radio ((FM 100.3), station de radio communautaire émettant sur un rayon de 70 km, qui opère depuis deux ans dans la ville de Buenos Aires, et Universal TV Colour, une structure de télévision mixte qui intègre une antenne communautaire et un circuit de télévision communautaire. Elle opère depuis quinze ans dans la même ville. L’objectif de ce projet est la promotion d’une approche participative de la programmation en incorporant dans la production les secteurs de la communauté les plus ouverts à ce genre d’initiatives : les écoles, les institutions sociales et culturelles et les groupements de voisinage. La participation des enseignants, des animateurs culturels et sociaux, des leaders et des membres de groupements de voisinage fera l’objet d’une formation préalable à l’utilisation de la radio et de la télégénique télévision.

INTERET Les raisons qui ont conduit à élaborer ce projet sont :

- répondre aux demandes du public qui souhaite des services de radio-TV davantage intéressés à son travail, ses besoins professionnels, techniques, éducatifs et culturels.

- la création d’un environnement multimédia intéressé à l’intégration des communautés urbaines et rurales dans des actions qui assurent la participation des citoyens.

- la promotion d’une culture de coopération avec les membres de la communauté et le grand public.

- le renforcement des identités culturelles dans un univers de plus en plus mondialisé.

- l’intérêt porté aux questions relatives à la défense de l’écosystème et de la qualité de la vie.

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Le projet sera mis en œuvre en quatre étapes successives : formation, production de contenus, diffusion et évaluation. La formation des agents sera axée sur l’utilisation des contenus disponibles, des instruments et fondamentaux nécessaires à la production de contenus nouveaux, d’intérêt local ou régional. La production de nouveaux contenus et d’intérêt régional signifie la production de vidéos et de documentaires éducatifs adaptés à ces communautés rurbaines et aussi à l’usage pédagogique pour les introduire dans la programmation des médias communautaires. Le matériel diffusé privilégie les points de vue de vue pédagogique et d’intérêt communautaire. L’évaluation consiste en un travail de recherche tendant à assurer que les contenus et leur présentation répondent aux demandes du public et des auditoires. Enfin, le projet comprend l’acquisition d’équipements pour l’enregistrement sonore.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les bénéficiaires immédiats du projet sont les membres de la communauté qui mettent en œuvre des activités à effet multiplicateur : enseignants de divers niveaux éducatifs, animateurs culturels et sociaux et membres de groupements de voisinage. Les enseignants en tireront profit en utilisant les contenus pour leur tâche quotidienne (la production de programmes éducatifs) et quand ils comprendront le phénomène global que sont les médias de masse (théories, méthodologie, structures et influence des médias de masse). Les animateurs culturels et sociaux et les groupements de voisinage seront formés à la production de contenus qui diffuseront les résultats de leurs activités et ils seront formés aux matières relatives aux structures et aux effets des médias de masse sur l’environnement.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Les deux objectifs fondamentaux concernent la formation à l’utilisation des médias de masse et la production de contenus audiovisuels. La durée envisagée pour la formation sera d’un trimestre et d’un semestre pour la production de programmes. Le projet se propose de former 270 personnes, dont 70 % de femmes et 30 % d’hommes.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : La connaissance des structures des médias de masse, la génération de compétences dans l’utilisation des médias et la production des contenus sont des instruments de base nécessaires pour permettre au citoyen d’aborder et de travailler avec les médias et contribuer à garantir le droit à l’information, qui est un droit essentiel à la démocratie et à la promotion de la liberté d’expression. Les citoyens effectuent des activités dont les effets multiplicateurs touchent toutes les catégories de la communauté (telles que décrites dans les groupes cibles). C’est à ces citoyens que l’on doit la garantie pour la population d‘atteindre une plus grande capacité de communication.

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5. INVESTISSEMENTS : Les éléments nécessaires pour atteindre les objectifs immédiats sont :

a) la formation

- a.1) personnel nécessaire au projet : deux experts ou formateurs en moyens de communication audiovisuelle et deux formateurs à la présentation de programmes audiovisuels.

- a2) ressources d’ordre académique : dix séminaires consacrés à la théorie, à la méthodologie, aux structures et à l’utilisation des médias audiovisuels et dix ateliers à la production et à la présentation de contenus audiovisuels.

- a3) matériels : bibliographie, documentation écrite et équipement. b) la production de contenus

- b.1) personnel nécessaire présentateurs et producteurs de programmes audiovisuels et deux techniciens.

- b2) matériels : 1 équipement d’enregistrement sonore hors studio, 1 projecteur vidéo et consommables (CD, cassettes audio, etc).

6. RÉSULTATS :

Ce projet couvre une aire géographique de plus de 54 000 km carrés ne comprenant que des centres urbains et des communautés urbaines de moins de 20 000 habitants . Ces villes sont situées dans les départements suivants : San Justo, Rio Primero et Cruz de Eje dans la province de Cordoba. Les autres départements sont San Cristobal, Castallanos, Las Colonias et San Martin dans la province de Santa Fe, en Argentine. Dix zones de moins de cinquante kilomètres carrés chacune définies de manière à tirer le meilleur parti des ressources disponibles. Les résultats attendus sont les suivants :

- formation de 250 personnes à la connaissance, et à l’utilisation des médias de masse pour

la production de programmes audiovisuels. - production de 500 vidéos (documentaires, éducatifs et/ou institutionnels) sur l’histoire des

villes, des établissements (zones rurales), du voisinage et sur les personnages caractéristiques du pays.

7. ACTIVITÉS :

Pour atteindre ces objectifs, les actions suivantes seront nécessaires :

a) la mise en œuvre du projet dans dix zones permettra une meilleure répartition des

ressources, qui seront supervisées dans chacune des zones par un(e) coordinateur(trice) formé(e) sur une radio ou une télévision de proximité, qui leur servira de socle tangible.

b) le suivi académique des formateurs exercé par la faculté des sciences de l’information de l’université nationale de Cordoba ou des instituts privés pour les séminaires, ateliers et pour la production.

c) la constitution d’un groupe de recherche formée de bénéficiaires du projet pour l’évaluation des résultats.

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8. PLAN DE TRAVAIL :

Le plan de travail défini envisage la mise en œuvre des activités en une période de neuf mois. Première étape : préparation à la mise en œuvre du programme de communication avec les bénéficiaires et adaptation des thèmes intéressant le projet. Période approximative : du 1er février au 10 mars 2003.

Deuxième étape: formation des personnels – un atelier et un séminaire pour chaque zone déterminée. Période approximative : du 15 mars au 15 juin 2003. Chaque formateur aura la responsabilité de cinq séminaires de trois jours et d’autant d’ateliers d’une semaine. Le séminaire comprendra les questions théoriques et pratiques telles que la méthodologie, la structure et l’utilisation des médias audiovisuels. Les ateliers visent à dispenser une formation essentiellement pratique en techniques de présentation audiovisuelle adaptée à ce sujet aussi courant que spécifique.

Troisième étape: la production de programmes audiovisuels commencera lorsque les questions ad hoc seront définis dans les ateliers.

1) des équipes constitués par des membres du personnel (des médias) et des étudiants des écoles,

voisins ou collaborateurs d’institutions sociales et culturelles commenceront le travail d’identification des sources de documentation, le recueil et la sélection des informations collectées, et des interviewes avec les principaux personnages des scénarios qui seront mis en scène. Période approximative : du 20 juin au 31 juillet 2003.

2) une fois l’information et la documentation sélectionnées, viendra le moment d’écrire les scénarios. Période approximative : du 1er au 20 août 2003.

3) les personnels formés seront les acteurs des programmes de radio et de télévision sous le regard des présentateurs, producteurs et techniciens. Période approximative : du 25 août au 25 octobre 2003.

Quatrième étape : conformément au mot d’ordre «250 villes se racontent », le 11 novembre 2003, les résultats seront diffusés simultanément. A cet effet, les radios et télévisions (stations de radiodiffusion en FM, chaînes de télévision par câble, et systèmes de TV en clair tels le MMDS et la très haute fréquence) des différentes zones participant au projet, seront mises à contribution. 9. CADRE INSTITUTIONNEL : Universal Radio et Universal TV Colour seront les maîtres d’œuvre du projet. Elles auront en charge toute l’organisation, la sélection des communautés qui seront les centres d’un réseau intégré des dix zones de moins de 50 km carrés chacune. Les activités initiales du projet viseront à déterminer le niveau d’engagement des bénéficiaires potentiels. Les références sur l’expérience passée à la radio et à la télévision ou l’intérêt porté à la formation dans les domaines indiqués seront pris en compte. Les personnels chargés des tâches de formation et de production auront à superviser les progrès de chaque module ou stage de formation. Ces équipes comprendront des enseignants de la faculté des sciences de l’information de l’université nationale de Cordoba ou des instituts privés. Sur le plan local, l’action sera coordonnée avec les organismes locaux qui apporteront leur soutien dans la mise en œuvre des volets de formation. On fera appel aux registres des services provinciaux des ministères de l’Education et de la Culture (pour le recrutement des formateurs).

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10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Pour assurer l’autosuffisance (à terme) de ce projet, les médias de masse qui ont la charge de sa mise en œuvre ont obtenu le soutien d’institutions privées et d’organismes officiels ainsi que des entreprises intéressées à sa pérennité. On a entamé le processus d’obtention d’une autorisation légale pour créer une fondation dont les objectifs sont la promotion et le développement de la communication, de l’éducation et de la culture.

11. SUIVI DU PROJET :

Le conseiller régional de l’UNESCO pour la communication et l’information pour l’Amérique latine.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Comme indiqué au point 8 ci-dessus, le plan de travail sera articulé en quatre phases.

Le premier rapport sera prêt avant le 30 juin 2003. Il fera le point sur la réalisation des étapes relatives à la préparation et à la formation mises en œuvre entre le 15 février et le 15 juin 2003.

Le deuxième rapport sera rédigé avant le 15 novembre 2003 pour évaluer les résultats des dernières étapes consacrées à la production et à la diffusion/transmission des programmes audiovisuels, mises en œuvre entre le 20 juin et le 11 novembre 2003.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ACTIVITES PREPARATOIRES La conception et l’élaboration du projet prennent appui sur l’importance des besoins des zones urbaines (de moins de 20 000 habitants) , besoins relatifs à la formation et à l’utilisation des médias audiovisuels à l’école et dans d’autres institutions sociales et culturelles. Après avoir défini les aires géographiques des services à offrir, plusieurs réunions ont eu lieu les inspecteurs des zones ou régions éducatives des départements de San Justo, Rio Primero et Cruz del Eje dans la province de Cordoba et San cristobal, Las Colonias et San Martin dans la province de Santa Fe. La vision d’ensemble du projet, la métthode de sélection des bénéficiaires et l’engagement dont ils doivent faire montre pour le succès du projet y ont été expliqués. Des suggestions ont été enregsitrées pour améliorer la mise en œuvre du projet. Des contacts avec les directeurs des médias et télévisions locaux et régionaux ont été noués en vue de leur faire part du contenu du projet et de les inviter à y prendre part à titre de co-participants de sa mise en œuvre. Dans tous les cas, les réponses ont été positives. CONTRIBUTIONS DU BENEFICIAIRE Universal Radio et Universal TV Colour (basées à Brinkmann, dans la province argentine de Cordoba), société qui pilote le projet, apporte en contribution toute la structure de direction, le soutien administratif aux ateliers et séminaires, les ressources humaines (journalistes, présentateurs, ingénieurs du son , cadreurs et techniciens), l’infrastructure technique et l’administration du projet.

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ASSISTANCES FOURNIES PAR D’AUTRES DONATEURS Les entreprises et fondations suivantes apportent un soutien financier et technique : la fondation sociale et culturelle San José, l’Institut Salesiano, l’Agence de développement rural de l’INTA, la mairie de Brinkmann, le Comité régional du nord-est de la province de Cordoba, la fondation Arcor, la fondation San Cor et l’entreprise frigorifique La Piamontesa. La radio nationale General Gregores dans la province de Santa Cruz a reçu une assistance du PIDC en 1999 pour moderniser son équipement.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) : Personnel en charge du projet m/h 1 coordinateur du projet 12 6 000

2 formateurs en médias audiovisuels 6 3 000 2 formateurs dans la réalisation de contenus audiovisuels 6 6 000 5 interprètes et/ou producteurs de contenus audiovisuels 20 5 000 2 opérateurs et/ou techniciens 4 4 000 1 personnel auxiliaire 12 3 000 Matériels et équipement 1 équipement d’enregistrement du son en extérieur 2 000 1 projecteur vidéo 3 000 1 série de matériels de soutien de technique 1 000 Suivi du projet 1 000 Total 31 000

Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : Personnel en charge du projet m/h 2 consultants en éducation non formelle 6 3 000

2 présentateurs 4 2 000 2 cadreurs 4 2 000 1 technicien 2 1 500 1 opérateur son 2 1 500 1 opérateur vidéo 2 1 500 1 personnel administratif 3 1 000 Matériels Soutien administratif aux ateliers et séminaires 3 000 Bibliographies, journaux 4 000 Diffusion (imprimés, promotion, presse) 2 500 Dépenses de voyage 3 000 Divers (plusieurs) 1 000 Total 26 000

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BAHAMAS

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement des médias communautaires pour la veille de l’environnement

2.

NUMÉRO

PDC/23 BHA/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Médias communautaires

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Médias traditionnels et modernes

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière et technique

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

306 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

57 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRES DU PROJET

Le sous-comité médias et développement, de la Commission de l’environnement, des sciences ettechnologies des Bahamas (BEST)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Le sous-comité médias et développement de la BEST

11.

LOCALISATION

New Providence et îles Family, Bahamas

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Le sous-comité médias et développement de la BEST

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

La presse est relativement libre aux Bahamas. Sept nouvelles stations de radio FM ont vu le jour ces dix dernières années à la suite de la mise en œuvre progressive de la politique de libéralisation nationale. Quatre de ces stations opèrent à partir de New Providence, notamment à Grand Bahama, Abaco et Eleuthera. Toutes les îles habitées sont desservies par la radio et le téléphone alors que 90 % des îles ayant une population de plus de cent habitants ont accès à l’ électricité publique ; les autres îles ont recours à des groupes électrogènes à diesel. Le câble est disponible sur les îles principales, aussi l’accès à l’Internet est-il offert par quatre fournisseurs de services. Quatre-vingt-dix-huit pour cent des ménages ont accès à la télévision par câble. Les quotidiens édités dans quelques îles principales sont convoyés par avion pour diffusion dans tout le pays. Quatre d’entre eux paraissent à New Providence et un dans chacune des six autres îles. Des centres de documentation multimédias ont été implantés sur les îles principales pour encourager l’accès du public à l’information et aux connaissances, et tenir lieu de centres de formation et d’animation. Bien que les organes de presse semblent en quantité suffisante, le potentiel d’exploitation véritable de cette ressource est encore un défi. Fragiles sur le plan économique et géographique (quatre immenses ouragans désastreux en dix ans), les Bahamas dépendent lourdement de leur environnement comme principale source de revenu. Le pays a déployé des efforts constants, en s’appuyant sur les grand médias, mais sans grand succès, pour aborder les questions relatives aux préoccupations et à l’éducation à l’environnement. Ce projet tend à tirer profit d’une approche plus ciblée et plus précise des médias d’orientation communautaire, y compris les médias traditionnels et modernes, comme vecteurs d’instillation de prise de conscience de la responsabilité individuelle et soutiens au processus de prise de décision sur les comportements des membres de la communauté par rapport à l’environnement. C’est pourquoi le projet envisage l’adoption d’une stratégie durable, centrée sur les médias communautaires, pour changer les mentalités des différents groupes sociaux cibles dans le sens d’une action, publique et concrète, favorable à l’objectif. Cinq communautés insulaires pilotes ont été d’emblée choisies pour ce projet, à savoir Abaco, Andros, Exuma, Grand Bahama et New Providence. En combinant les médias traditionnels, l’Internet et l’infrastructure actuelle d’enseignement à distance, le projet vise à renforcer les ressources humaines pour les enquêtes et la collecte d’information, les méthodologies facilitant l’accès à l’information comme la gestion et l’utilisation de portails et de bases de données, la production et le conditionnement d’émissions pour les médias communautaires, la mise en réseau et les échanges « en ligne », et l’engagement à tous les niveaux, comme principaux instruments du processus de mise en place d’une veille communautaire en faveur d’un environnement sain et fécond. Le projet entend utiliser les structures, les équipements et les installations des organisations communautaires qui pourraient déjà exister, offrir en tant que de besoin divers équipements et accessoires performants de production sur le terrain pour former un noyau de personnes qui auront la charge d’assurer la pérennité du projet.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : i. écoles: enseignants et élèves, associations de parents d’élèves. ii. membres des communautés : enfants et jeunes gens, fonctionnaires locaux, groupements

civiques et églises, agents revêtus des pouvoirs de police, pêcheurs. iii. écologistes

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iv. ONG nationales v. hommes politiques vi. représentants de médias traditionnels vii. populations migrantes.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

I. début du processus d’instillation d’une culture de réflexion et de conduite

responsable au niveau communautaire eu égard à l’environnement, en utilisant les médias traditionnels et modernes.

II. renforcement des capacités médiatiques communautaires pour que les médias puissent jouer leur rôle de prescripteurs de changements bénéfiques.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT : Renforcement de la capacité de communiquer et de la participation démocratique, par la promotion du libre arbitre, de la liberté d’expression et de l’échange d’informations et connaissances par un recours diversifié aux médias.

5. INVESTISSEMENTS : i. coordination à New Providence et aux îles Family ii. infrastructure : enseignement à distance, télécommunications, transport inter insulaire et de

surface. iii. portail sur la prise de conscience des problèmes d’environnement. iv. équipements et matériels. v. les centres de documentations multimédias et leurs bâtiments. vi. les formateurs et conseillers techniques. vii. charges locales : électricité, eau potable, meubles et fournitures. viii. transport entre îles et logistique des formateurs et conseillers techniques.

6. RÉSULTATS :

i. accroissement de visites au portail à hauteur d’au moins cent internautes la minute. ii. émissions et/ou messages publicitaires produits, diffusés et testés dans différentes

communautés. iii. 2 à 4 ateliers et séminaires pratiques organisés dans cinq îles. iv. 4 à 6 élèves et enseignants de chaque île concernée formés à la production de

messages vidéo pour la diffusion à la radio et à la télévision. v. démonstration d’approches les plus dynamiques aux problèmes relatifs à

l’environnement. vi. mise en réseau et échange permanent par l’Internet et les médias traditionnels aux

sein des communautés et entre les communautés des îles concernées.

7. ACTIVITÉS : i. administration et gestion d’un portail sur les pratiques relatives à l’environnement à New

Providence et aux îles Family. ii. 2 à 4 séminaires pratiques par île pour les médias traditionnels et les écologistes pour

préparer et diffuser les messages comportant des préoccupations environnementales. iii. 2 à 4 ateliers par île pour quatre à six formateurs en production de médias de masse pour la

production de messages ciblés destinés au grand public. iv. forums communautaires et réunions de quartiers selon la nécessité.

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v. création et administration d’un forum Internet pour les écoles et le grand public. vi. initiation à la vidéo communautaire, aux techniques radio et de presse écrite pour les

réseaux et les échanges inter îles. vii. modernisation de l’équipement informatique et d’enregistrement en extérieur. viii. suivi et rapports. ix. post-évaluation.

8. PLAN DE TRAVAIL :

Activités Dates i. gestion du portail sur la prise de conscience environnementale : oct-déc. 2003 ii. séminaires pratiques pour les écologistes des médias traditionnels : sept. 2003-Sept. 2004 iii. formation à la production de médias de masse : juin 2003-mars 2004 iv. forums communautaires et réunions urbaines : juil. 2003-Sept. 2004 v. lancement et organisation d’un forum Internet : juil. 2003-déc. 2004 vi. initiation à la vidéo, à la radio et à la presse communautaires : juil. 2003-avril 2004 vii. modernisation de l’équipement informatique et de reportage : mars – juillet 2003 viii. rapports et évaluations : janvier 2003-déc. 2004 ix. post-évaluation : 2005

9. CADRE INSTITUTIONNEL : Le projet sera mis en œuvre par le sous-comité médias et développement de la BEST, organisme public qui a pour mission la promotion dans les médias des activités relatives à l’environnement , aux sciences et aux technologies. Cet organe comprend des écologistes, des spécialistes du développement communautaire, et des professionnels de médias. Le cous-comité travaillera en étroite collaboration avec l’Institut universitaire des Bahamas (COB), la section de documentation de l’enseignement (LRS) du Service d’enseignement à distance du ministère de l’Education, le département de tourisme écologique du ministère du Tourisme et la Société de radiotélévision des Bahamas (ZNS). Le COB mettra son expertise à la disposition du projet, notamment ses compétences en matière d’enquêtes, de compilation de bases de données et de gestion de la documentation. LRS gérera un dispositif de formation utilisant l’enseignement à distance tandis que le département de tourisme écologique fournira la documentation sur l’environnement. ZNS apportera son concours dans la formation à l’initiation aux techniques de base et à la diffusion nationale et à de petites campagnes de promotion.

10. VIABILITÉ A LONG TERME : Une approche intégrée sera adoptée dès le début pour assurer une participation sans restriction de tous les partenaires. L’option ‘formation des formateurs’ sera à l’honneur dans tous les ateliers et séminaires. On envisage aussi une mise en réseau et une supervision électronique exercée en permanence. Ce projet devrait être un modèle pour les stratégies futures d’engagement en faveur des questions relatives au développement.

11. SUIVI ET ÉVALUATION DU PROJET : Le projet sera coordonné sur place et suivi par la Commission nationale des Bahamas pour l’UNESCO en étroite collaboration avec l’ACI/CAR/UNESCO.

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12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : La Commission nationale des Bahamas pour l’UNESCO s’engage à remettre un rapport intérimaire tous les quatre mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Les Bahamas ont bénéficié pour la première fois du soutien du PIDC en 2000, pour la mise en oeuvre d’un projet régional intitulé « Numérisation de collections audiovisuelles d’organes de radiodiffusion des Caraïbes ». Ce projet est d’ores et déjà lancé et son exécution devrait être achevée vers le milieu de 2003.

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

Recherche préliminaire et création d’une banque de données (sondages d’opinions, l’état de l’accès à l’information dans chaque communauté insulaire, compilation des données existantes sur les activités liées à la prise de conscience en matière d’environnement, introduites dans une base de données appelée à devenir un portail sur ce problème aux Bahamas) devraient être réalisées au cours du premier semestre de 2003.

Une série d’activités, y compris la collecte des données, l’appel à des consultants, des symposiums sur l’environnement et le développement ont été réalisées au cours des six dernières années qui ont mis l’accent sur la nécessité de faire appel à des médias plus innovants pour changer les mentalités vis-à-vis des problèmes d’environnement. Il y a eu notamment :

a. les sommets environnementaux des enfants en 1996 et 2002. b. l’organisation d’une exposition sur les sciences, les technologies et les

mathématiques mettant l’accent sur la protection de l’environnement marin, en 1998.

c. la collecte des données des ONG spécialisées en matière d’environnement en 2000.

d. le symposium de la Société nationale d’environnement des Bahamas et les forums du ministère de l’Ecotourisme et de l’Environnement.

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

• Coordination locale • Frais généraux (dont coordination, électricité, eau potable,

meubles et fournitures) • Salaires des ingénieurs techniques (six h/h en temps partiel) • Infrastructures et locaux (enseignement à distance, télé -

communications et Internet, centres de documentation multimédias, transport inter îles et terrestres) TOTAL:

TOTAL GENERAL:

5 000

10 000

30 000

200 000245 000306 000

• Amélioration et gestion des sites et portails : • Honoraires des formateurs et conseillers techniques: • Productions multimédias: • Modernisation de l’équipement informatique existant,

accessoires et logiciels : • Equipement d’enregistrement en extérieur – magnétoscopes

numériques, enregistreurs, etc : • Ateliers, réunions ou séminaires (y compris les matériels, les

voyages et le per diem) : Sous-total: Suivi du projet TOTAL:

2 0003 0006 000

10 0005 000

30 000

56 0001 000

57 000

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MEXIQUE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Diffusion et formation pour la mise enconformité et la mise en œuvre de la loi fédéralesur la transparence et l’accès à l’informationgouvernementale publique

2.

NUMÉRO

PDC/23 MEX/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Promotion de la liberté d’expression et de la presse

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

61 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

31 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

L’Association mexicaine pour le droit à l’information (AMEDI)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

L’Association mexicaine pour le droit à l’information (AMEDI)

11.

LOCALISATION

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

L’Association mexicaine pour le droit à l’information (AMEDI)

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

En 1977 le congrès de l’Union des Etats-Unis du Mexique a complété l’article 6 de la Constitution générale de la République par ce paragraphe : « Le droit à l’information sera garanti par l’Etat » (1). Cet additif a ouvert un débat autour de la nécessité de mettre en place un cadre légal pour garantir aux Mexicains leur droit à l’information. En 1980, la chambre des représentants a organisé des auditions publiques dans six régions du pays, en vue de consulter à ce propos différents secteurs liés aux médias et de rassembler leurs propositions pour préparer un projet d’amendement de l’article six de la Constitution. Dans le cadre de l’élaboration de son plan national de développement, en 1983, le président de l’époque, Miguel de la Madrid, a réuni un forum consultatif populaire sur la communication sociale. En 1995, la chambre des représentants a créé une Commission spéciale de communication sociale chargée de « consulter la population et recueillir les opinions pour mettre en œuvre et préserver la liberté d’expression, garantir le droit à l’information et adapter le cadre légal aux mutations technologiques survenues dans les secteurs de l’information et de la communication ». La Commission spéciale a organisé un référendum national. Deux initiatives, soumises à la chambre des représentants en 1996, en furent les résultats. Les propositions tendant à réglementer le droit à l’information, à reformuler et à adapter le cadre légal en vigueur à l’usage des médias mexicains ont été soumises à toutes les consultations. Néanmoins, les réticences des hommes d’affaires, les intérêts économiques et politiques des gouvernements PRI successifs et de l’opposition à ce parti qui détenait la majorité au congrès jusqu’en 1988, ont empêché les réformes. Grâce au changement politique, on a redoublé d’effort pour réglementer le droit à l’information. Le 11 juillet 2001, le député Luis Miguel Jeronimo Barbosa Huerta, du groupe parlementaire PRD, a déposé une proposition de loi pour l’accès à l’information relative aux activités administratives et du pouvoir exécutif fédéra »l. Le 30 novembre 2001, le président Fox a présenté l’initiative législative fédérale pour la transparence et l’accès à l’information. Sur la base d’une proposition formulée par un groupe de citoyens, d’universitaires et de représentants de journaux, le 6 décembre 2001, le PRI, le PRD et le PT Convergence démocratique ont déposé une initiative législative fédérale pour l’accès à l’information publique. Le 24 avril 2002, la chambre des représentants réunie en plénière a approuvé par 411 voix le rapport sur le projet de loi fédérale sur la transparence et l’accès à l’information gouvernementale publique. Le projet de loi a alors été transmis pour être débattu au Sénat qui l’a approuvé à l’unanimité le 30 avril de cette même année. La loi a paru au journal officiel de la Fédération le 11 juin 2002. L’Association mexicaine pour le droit à l’information part du point de vue selon lequel le droit à l’information représente pour chaque individu une possibilité réelle et effective de rechercher, recevoir, produire et répandre l’information de toute nature, par n’importe quel canal ou moyen qu’il (ou elle) choisit, et que pour atteindre cet objectif, la garantie pleine et entière d’un droit à l’information est absolument nécessaire. Le droit à l’information est compris dans le présent document comme la faculté pour toute personne de demander et recevoir une information appropriée, fiable, pluraliste et complète sur tout sujet d’intérêt public. Il paraît également important à l’association de rappeler qu’il est de la responsabilité de l’Etat de garantir ce droit. Les membres de l’AMEDI considèrent que l’approbation de la loi comme un progrès important, mais ils croient qu’elle n’est pas une garantie pour une application complète du droit à l’information. C’est pourquoi ils soumettent ce projet, dont l’objectif principal est de diffuser le contenu de la loi et de former les citoyens ainsi que les différents secteurs concernés par la mise en pratique de cette loi. (1) Article 6 : «L’expression des idées ne peut être l’objet d’une enquête juridique ou administrative, sauf dans les cas où la morale et les droits des tiers sont mis en cause, ou lorsque cela peut provoquer un crime ou perturber l’ordre public ; le droit à l’information est garanti par l’Etat ».

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2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

a) membres d’organisations de la société civile concernées par la défense des droits humains, la

communication et la veille de l’action politique publique. b) enseignants et étudiants de questions relatives à la communication, avec la collaboration

particulière des universités qui font partie du Conseil national pour l’éducation et la recherche en sciences de la communication.

c) journalistes et médias nationaux et de province.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : a) formation de citoyens, enseignants et étudiants en sciences de la communication, membres

d’organisations civiles et journalistes sur l’utilisation de la loi fédérale sur la transparence et l’accès à l’information gouvernementale publique.

b) offre de conseil spécifique à la demande. c) conseil et suivi spécial pour éclairer des cas controversés. d) création d’un espace accessible où les citoyens peuvent obtenir l’information sur les sujets tels

que la réforme du cadre légal relatif à l’exercice d’activités liées à l’information, la création de mécanismes clairs d’accès aux données générées avec des fonds publics, les organisations de citoyens telles que l’institution de l’ombudsman (médiateur, l’observation ou la demande de respect des lois relatives à l’information, etc.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

L’examen méticuleux et la réflexion collective relatifs à l’application des lois en vigueur sur le droit à l’information, pour éviter l’indifférence en cas d’application arbitraire des dispositions légales.

5. INVESTISSEMENTS :

- spécialistes en droit à l’information, choisis parmi les membres de l’AMEDI. - ordinateur portable, projecteurs pour diapositives et copies de la documentation à

distribuer pendant les ateliers. - coordinateur du volet formation du projet. - une équipe de quatre personnes, y compris un coordinateur technique des ateliers, pour

les quatre phases du projet.

6. RÉSULTATS :

- formation d’enseignants et étudiants accédant aux écoles de CONEICC. - formation de responsables de 40 organisations non gouvernementales dont le centre

d’activité concerne la défense des droits humains et la communication. - formation des collaborateurs des principaux médias de la capitale et du reste du pays.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

20 ateliers dirigés par des spécialistes, des juristes et des experts en communication. Chaque atelier durera trois jours. Les 20 ateliers seront organisés en une période d’un an et seront articulés de la manière suivante :

- prévenance, conseil et suivi. - conseil et suivi particuliers pour éclairer des cas controversés.

:

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Activités en 2003 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1. 20 ateliers 10 ateliers à Mexico 10 ateliers en province 2. Accueil, expertise 3. Expertise spéciale et suivi

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

La première phase du projet comprend 20 ateliers dirigés par des spécialistes, des juristes et des experts en communication. Chaque atelier dure trois jours et leurs objectifs sont :

1. la formation 2. des études de cas sur la manière de requérir l’information. 3. la création de liens avec les organisations nationales et internationales intéressantes.

La deuxième phase sera focalisée sur la prévenance, le conseil et le suivi, afin de fournir les conseils les plus pertinents aux citoyens et organisations intéressées.

La troisième phase concerne le complément de conseil dans des cas spéciaux, pour fournir des conseils circonstanciés et un suivi aux personnes dépourvues d’information dans des cas controversés.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

a) AMEDI s’engage à compléter la différence entre le montant alloué par le PIDC, après un éventuel approbation, et le coût total du projet.

b) vente au moins à prix coûtant lors des ateliers. d) vente de la documentation générée par l’activité. e) vente de livres aux ateliers.

10. SUIVI DU PROJET :

L’AMEDI est plus que désireuse de suivre la proposition de l’UNESCO de nommer un responsable de suivi du projet.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Les évaluations tiendront compte des données suivantes :

- rapports de spécialistes dirigeant les séminaires. - rapport du coordinateur désigné par l’AMEDI pour diriger les ateliers et rapport des agences et

organisations bénéficiaires. - questionnaires aux participants pour évaluer le projet.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Sur la base des rapports précédents, l’AMEDI procédera à l’évaluation générale du projet.

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C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ : - L’AMEDI n’a jamais reçu d’assistance du PIDC avant de projet. - L’AMEDI a pris part à diverses activités de promotion en faveur du vote de la loi sur le droit à

l’information, à Mexico (entre autres : conférences nationales et internationales, actions communes avec le congrès et d’autres organisations, etc.).

- Soutien financier en espèces offert par des universités et des organisations non gouvernementales (pour le défraiement de spécialistes, les dépenses de voyage, la bibliographie, les salles, etc.).

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

ATELIERS

Ateliers Coût à l’unité Total

10 ateliers à Mexico 1 000 10 000 10 ateliers en province

1 000

10 000

Transport pour les ateliers de province (5 ateliers).

2 000

10 000

Suivi du projet

1 000

TOTAL :31 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : ACCUEIL ET EXPERTISE DANS DES CAS DEFINIS.

Rubriques Coût mensuel Coût total (1 an) Personnel de soutien 1 000 12 000 Dépenses opérationnelles 500 6 000

TOTAL:18 000

SUIVI DES CAS SPECIAUX.

Rubrique Coût mensuel Coût total (1 an) Consultations spéciales (honoraires

du juriste) 1 000 12. 000

Coût total des phases du projet : 61 000

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ETATS ARABES

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement des capacités et des installations pour la formation des membres de l'ASBU grâce aux nouvelles technologies

2.

NUMÉRO

PDC/23 RAB /01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Radiodiffusion

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Formation

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière, équipement

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

172 000 dollars (des Etats-Unis d'Amérique)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

75 000 dollars (des Etats-Unis d'Amérique)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

L'Union des radiotélévisions des Etats arabes (ASBU)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

L'ASBU

11.

LOCALISATION

6 rue des Entrepreneurs, B.P. 250, 1080 Tunis Cedex

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

L'ASBU

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

L'Union des radiotélévisions des Etats arabes, organisation sans but lucratif, a été créée en 1969 dans le cadre de la Ligue des Etats arabes. Elle a pour objectif la promotion et le développement de la coopération entre ses radiodiffuseurs de membres et s'efforce d'améliorer les capacités de la radiodiffusion dans les Etats arabes, grâce, entre autres, à:

- la complémentarité entre les organisations membres dans tous les domaines de services de

la radiodiffusion. - l'offre de formation au personnel de ses organisations membres et notamment les directeurs

de rédaction, producteurs, journalistes, ingénieurs et techniciens. - l'élévation du niveau des compétences des journalistes, ingénieurs et techniciens pour la

production de programmes radio et de télévision . - l'amélioration permanente des matériels, programmes et méthodes de formation à son centre

de formation de Damas en vue de se maintenir au niveau de l'évolution technologique et des exigences professionnelles dans le domaine de l'information audiovisuelle.

- la coordination des échanges de divers programmes de radio et de TV entre membres et des efforts pour augmenter le volume et améliorer les programmes échangés.

- la coordination des échanges d'experts entre membres dans les divers domaines techniques et de programmation pour y atteindre une complémentarité accrue.

Depuis 1982, l'ASBU a mis au point un programme de formation sérieux dispensée à son centre de formation à Damas: près de vingt cours sont organisés et dispensés chaque année, au bénéfice de plus de 400 agents du personnel de ses organisations membres. Bien que le Centre de formation fonctionne avec efficacité et améliore le niveau et la qualité de ses stagiaires, ce qui constitue le résultat des efforts de son équipe et d'un suivi régulier effectué par divers groupes et comités de l'ASBU pour la formation, l'évolution observée dans les médias audiovisuels imprime un tel rythme qu'elle requiert des investissements supplémentaires pour former et mettre à niveau le personnel de radio et de télévision.

Salles de classe et formation interactive sont essentielles, cependant les contraintes budgétaires et le nombre d'agents qu'une entreprise (membre) peut libérer à un moment imposent des restrictions sur les offres de formation. Devant cet état des choses, l'ASBU a commencé à examiner les possibilités d'organiser des formations à distance tout en étudiant l'expérience des pionniers dans ce domaine (notamment en télé médecine et dans certaines universités).

Le siège de l'ASBU à Tunis a installé à cet effet un réseau autonome de transmission par satellite pour améliorer les échanges de programmes radio, pour des téléconférences, les échanges de données, les appels téléphoniques d'un membre à l'autre là où ces équipements offrir:

- de l'interaction entre formateur et stagiaires grâce à la téléconférence. - des possibilités d'envoi rapide et sécurisé de cours et de données électroniques.

En vue de doter la formation à distance de l'interaction indispensable, l'ASBU est tenue d'installer également un réseau autonome de transmission par satellite à son Centre de formation de Damas pour offrir en direct des cours et d'autres éléments nécessaires à la formation en sus d'éléments audio et des données. Elle doit aussi installer du matériel de réception vidéo dans les salles de classe des organisations membres, les autres équipements (la téléconférence et la réception des données notamment) étant déjà disponibles. Ces équipements requièrent des ressources financières considérables, dont l'ASBU a pu obtenir une partie, tout en recherchant entre-temps un financement extérieur. Dans ce contexte, l'aide demandée au PIDC permettra d'acheter l'équipement de transmission vidéo et audio, tandis que l'ASBU prendra en

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charge sur ses propres ressources la formation de techniciens indispensable pour les mettre au niveau des technologies nouvelles, ainsi que le coût de l'intégration de ces équipements.

Il convient de rappeler que plusieurs organisations membres de l'ASBU appartiennent à des pays inscrits par les Nations Unies sur la liste des pays des moins avancés (c'est le cas de Djibouti, de la Mauritanie, de la Somalie, du Soudan et du Yémen). Leurs besoins en matière de formation vont grandissant en parallèle avec l'évolution des techniques et technologies de la radio et de la TV, et un apport financier important (pour les frais de voyage, d'hébergement, de séjour, etc.) doit être disponible pour répondre à leurs besoins. La formation à distance permettra la formation de leur personnel sans bourse délier…virtuellement .

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

Les organisations de radiotélévision membres de l'ASBU, et en particulier celles des pays les moins avancés.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

- offrir des occasions de formation au plus grand nombre possible d'agents des organisations

membres de l'ASBU au pays. - offrir une solution économique aux organisations qui ne sont pas en mesure d'envoyer des

stagiaires suivre des formations organisées au Centre de Damas (des économies de frais de voyage, d'hébergement, et d'autres dépenses indispensables).

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

La formation est une affaire importante pour toutes les organisations. Et en particulier, si l'on considère la vitesse des percées et mutations technologiques dans le domaine de la radiodiffusion sonore et TV, il y a un besoin réel d'étudier les diverses solutions novatrices et pratiques pour former davantage de radiodiffuseurs aussi efficacement et économiquement que possible. Depuis l'apparition de technologies numériques dans la radiodiffusion au cours des deux décennies écoulées, les membres de l'ASBU ont commencé à se lancer dans le numérique pour améliorer la qualité de leur son et image et élargir les possibilités d'adapter et de réutiliser leurs programmes audio et vidéo.

A cet égard, la direction générale de l'ASBU a particulièrement apprécié l'initiative de ses organisations membres qui lui ont demandé d'effectuer une étude de faisabilité de formations à distance en vue de diversifier les offres de formations du Centre de formation radio et TV de l'ASBU. Elle a également apprécié leur suggestion d'inscrire la mise en œuvre des activités de cette nature dans le travail de l'ASBU, l'ASBU étant convaincue que cette orientation élargira l'offre de formations à un plus grand nombre possible d'agents des organisations arabes de radio et de TV. De plus, l'ASBU croit que le fait pour l'Union d'être propriétaire de moyens techniques appropriés (l'ASBU était locataire d'ArabSat et avait installé un réseau autonome de transmission par satellite pour des échanges radio et de données), son équipement technique et ses installations au Centre de formation faciliteront le démarrage de ce projet essentiel.

Plus particulièrement, l'ASBU espère:

- offrir des occasions de formation au pays au plus grand nombre possible d'agents des

organisations membres de l'ASBU. - offrir des solutions économiques aux organisations incapables d'envoyer des stagiaires

suivre des formations organisées au Centre de Damas. - offrir aux organisations membres de l'ASBU la possibilité de disposer de leur propre

documentation sur les formations offertes par le Centre grâce à la TV et à l'enregistrement numérique afin de disposer de références nombreuses en matière de formation, utilisables par la suite pour la formation d'autres agents de leur personnel.

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- réunir un certain nombre de formations choisies, organisées et supervisées par le Centre de formation de l'ASBU et concernant diverses questions de formation à la radio et à la TV et qui soient au niveau des tendances actuelles en matière de formation et d'enseignement à distance.

5. INVESTISSEMENTS :

En collaboration avec Newtec (Belgique) et International Data Casting (Canada), l'ASBU a conçu le projet de manière à obtenir des transmissions vidéo par compression de même bonne qualité que les téléconférences. Cet usage est considéré comme une utilisation économique du satellite. Le dispositif comprendra un faisceau montant à partir du Centre de Damas et vingt stations de réception installées dans les organisations membres.

Phase I

A l'heure actuelle, l'ASBU a signé un accord de coopération avec l'Organisation arabe pour l'éducation, la science et la culture (ALECSO), couvrant un certain nombre de domaines de la culture et de l'information, dont, pour l'essentiel, la coopération dans le domaine de l'enseignement distance. A cet effet, l'ALECSO aura à son siège un réseau autonome de transmission par satellite doté de nécessaires faisceaux montants pour permettre d'organiser la formation à distance. Les commissions nationales pour l'ALECSO de divers pays arabes pourront bénéficier de cours dispensés par ce moyen en utilisant les installations que les organisations de radio et de TV membres de l'ASBU mettront en place. L'ALECSO a accepté les facilités d'enseignement à distance suivantes:

- une salle de cours appropriée au siège de l'ALECSO à Tunis équipée de toutes les

installations nécessaires à l'enseignement à distance. - une station pour faisceau montant parfaitement équipée du matériel nécessaire pour la

montée du signal vidéo, de services de courrier électronique et de télécopie et téléphone nécessaires à l'enseignement à distance.

- moderniser à titre gracieux les équipements de réception pour les stations de radio et TV membres de l'ASBU éloignées. Ces stations seront modernisées par dotation d'équipements nécessaires à la réception de signaux vidéo, et les services de télécopie et téléphone indispensables à l'enseignement à distance.

De son côte l'ASBU assurera:

- la supervision et le fonctionnement du réseau - la mise à disposition de l'ALECSO des salles de cours de ses membres - l'offre des horaires (cours) nécessaires.

Phases II

Toutes les organisations membres de l'ASBU disposeront d'une station de réception prête à la formation à distance; l'ASBU mettra en place une station de faisceau montant à son Centre de formation pour commencer son projet pilote de formation. Ce qui implique un coût additionnel pour lequel l'ASBU recherche une assistance financière extérieure. 6. RESULTATS

Les personnels des organisations membres de l'ASBU formés à des coûts réduits.

7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : Cf. ci-dessus le point 5: "Investissements"

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Mois 1: finalisation de la spécification de l'équipement et commande Mois 2-8: commande, réception et installation de l'équipement Mois 9: formation de techniciens (aux frais de l'ASBU) Mois 10: début de fonctionnement du nouvel équipement 8. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le programme de formations de l'ASBU est mis en œuvre par le Centre de formation de Damas, qui a un directeur général, quatre directeurs et sept techniciens à temps plein. Le programme de formation est élaboré avec deux ans d'avance par des comités spécialisés en programmation, radio, TV, sport et questions techniques.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

L'ASBU entend s'assurer que les techniciens seront formés à la pleine utilisation du nouvel équipement aussitôt qu'il aura été installé et à le faire fonctionner de la manière la plus rentable possible.

10. SUIVI DU PROJET :

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : 12. RAPPORTS D'ACTIVITE DE L'ORGANISME BENEFICIAIRE : Le bénéficiaire s'engage à soumettre un rapport intérimaire tous les quatre mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

La 20e session du conseil du PIDC a accordé ( projet 353-RAB-01) un financement de 45 000 $ (dont 4 000 $ réservés à l'évaluation) pour l'acquisition d'un magnétophone vidéo numérique et de matériel de montage non linéaire destinés à renforcer les échanges de programmes de TV et de radio entre pays arabes et opérateurs privés de radiotélévision, en particulier dans les domaines de l'information, du sport, d'émissions culturelles et éducatives et pour promouvoir les échanges interculturels au sein du monde arabe, en offrant aux téléspectateurs un choix élargi pour qu'ils s'ouvrent à d'autres sociétés et réalités. Ce projet a été bien exécuté et donne entière satisfaction.

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

L'ASBU a créé un dispositif d'échange de programmes et d'informations par satellite pour les stations de télévision de la région arabe; de même, ce dispositif permet des contacts directs entre les membres et le Centre de formation; par ailleurs, l'échange de données et de documentation est assuré, ce qui facilite la formation à distance. On voudra bien noter que l'ASBU a consacré 92 000 $ à l'achat d'antennes, d'équipements de téléconférence et d'échange de données et documentation installés au Centre de formation, en sus des accessoires nécessaires. L'ALECSO a déjà fourni les stations de réception vidéo aux organisations membres de l'ASBU, qui seront installées sous peu.

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APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET :

L'ASBU assurera le fonctionnement et mettra à disposition le personnel nécessaire aux équipements de production et de transmission. Elle prendra aussi à sa charge les dépenses relatives à l'élaboration des cours et d'autres programmes.

AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC :

Aucune autre assistance n'a été envisagée.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

L'ASBU possède des devis de l'entreprise qui a mis en place le réseau autonome de transmission par satellite. Cette entreprise est en mesure de moderniser le système en utilisant les installations actuelles, de manière à s'adapter à la nouvelle donne, ce qui évitera l'incompatibilité et tout autre risque. De plus, l'entreprise fournira l'équipement nécessaire à un coût compétitif. Station de liaison montante: SSPA (tableau transistorisé synchronisé), modulateurs, châssis, sortie IFL, combinateur IFL, MPEG serveur et ses accessoires: 59 000 2 cours de formation : 15,000 Suivi du projet: 1 000 _______ TOTAL: 75 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : l’équipement (echonet, caméra, micro, mixeur, armoire et autres accessoires) les logiciels) : 45 000 Salaires du personnel: 12 000 Services liés au test de réception, à l’installation, et à la documentation, formation et adaptation professionnelle : 40 000 _______ TOTAL: 97 000

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PROJET INTERREGIONAL

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Réduire le fossé numérique en intensifiant les campagnes en faveur de la liberté de la presse, grâce à l’équipement en TIC

2.

NUMÉRO

PDC/23 INT/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Tous les médias, la liberté d’expression au sens large

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Liberté de la presse

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Interrégional et régional

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

55 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

40 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Au moins six des 35 organisations membres de l’IFEX dans des pays en développement ou en transition et éventuellement d’autres groupes demembres

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

« Journalistes canadiens pour la liberté d’expression », qui gère le réseau de l’IFEX sous la supervision du conseil d’administration de l’IFEX

11.

LOCALISATION

Moyen-Orient-Afrique du Nord, Afrique de l’Est, Asie du Sud, Amérique latine, Communauté des Etats indépendants (CEI), Europe de l’Est

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Le centre de documentation du réseau de l’IFEX

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

On estime à 75 % la part de la population mondiale qui vit sous des graves contraintes s’agissant de la liberté d’expression et des médias de masse. Bien qu’on enregistre des améliorations concernant la liberté de la presse dans quelques pays, des problèmes surgissent dans d’autres, et l’on se doit de rester sans cesse vigilant pour la veille des conditions d’exercice de la liberté de la presse. Le Système d’échange international pour la liberté d’expression (IFEX) est considéré comme l’un des groupes les plus innovants et les plus performants dans l’utilisation des moyens de communication et de la technologie de l’Internet pour son travail de défense de la liberté d’expression et de la presse. Réseau mondial de 57 organisations, IFEX est dirigé depuis son centre de documentation, administré au nom du réseau par l’association des Journalistes canadiens pour la liberté d’expression (CJFE) basée à Toronto (Canada). Le réseau utilise les TIC les plus modernes pour diffuser l’information, les rapports ainsi qu’une lettre d’information hebdomadaire à plus de 4 000 groupes et personnes dans 123 pays.

Cependant, mettre en place l’IFEX n’a pas été de tout repos - surtout quand on a dû faire face à la fracture numérique grandissante. Tandis que plusieurs membres de l’IFEX situés dans le Nord ont mené des campagnes et recouru à des modes de communication ultra-sophistiquées utilisant les TIC, plusieurs membres des pays en développement ou en transition font encore face aux besoins les plus élémentaires en ce qui concerne l’acquisition des TIC : absence d’infrastructures, de connaissances de base et de la culture nécessaires à l’utilisation de l’Internet dans leur pays ; coût exorbitant d’utilisation de l’Internet ; accès limité au matériel et aux logiciels, etc. IFEX accorde une grande importance au développement des moyens de communication de ses membres, un effort qui fait partie de son travail de promotion et de renforcement du partenariat. Cette demande du soutien du PIDC est rédigée en prenant appui sur une enquête menée par IFEX qui a montré que des groupes de ses membres ont davantage besoin du soutien des TIC que d’autre chose pour progresser dans leur travail. Toutes les parties du projet sont des innovations, jamais mises en œuvre auparavant par IFEX.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

Ce sont près de six sur les 35 organisations membres d’IFEX situées dans les pays en développement ou en transition, et des groupes qui envisagent de devenir membres. Certains de ces groupes sont petites et encore au début de leur expansion, tandis que d’autres sont plus grands tout en ayant encore besoin d’aide pour améliorer leur équipement de TIC. (On peut consulter la liste des membres d’IFEX sur : www .ifex .org) . Les groupes partenaires avec lesquels IFEX travaillera promeuvent et défendent la liberté d’expression dans les régions suivantes : Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA), Afrique de l’Est, Asie du Sud, Amérique latine, Communauté des Etats indépendants (ex-URSS) et Europe de l’Est.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Savoir-faire par la formation technique et au militantisme : la formation sera donnée pour la première fois à trois ou quatre groupes. Cette formation sera dispensée par des experts locaux et par le personnel du centre de documentation. Ces groupes devraient en être renforcés grâce à un meilleur savoir-faire en ce qui concerne leur engagement par l’utilisation de l’Internet. IFEX donnera à ses 35 groupes membres (du Sud) un manuel destiné à l’amélioration de leur utilisation des TIC pour leur travail de défense de la liberté d’expression.

Transfert de savoir-faire et formation : plusieurs organisations de pays en développement et en transition verront accroître leur potentiel d’établir des communications fiables et peu onéreuses avec

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des partenaires internationaux ou régionaux, ce à quoi elles n’ont jamais eu accès auparavant. Un nouveau partenariat serait ainsi amorcé.

Hébergement et formation : trois ou quatre groupes recevront une assistance pour la création de leur site web propre, dont l’importance croît plus que jamais dans l’organisation d’une campagne internationale. Seront également disponibles l’hébergement sur un site, l’acquisition de logiciels, et une formation initiale à la gestion d’un site.

L’équipement de TIC de ce projet sera fourni par d’autres donateurs.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Le soutien du PIDC permettra aux groupes de mener, à l’international et dans leurs propres régions et pays, des campagnes plus efficaces en faveur de la liberté d’expression. Elles seront en mesure de mieux préparer les rapports destinés aux campagnes d’alerte sur les menaces à l’encontre de la liberté d’expression, de prendre part aux activités militantes du réseau d’IFEX, de diffuser l’information au niveau de la région et entre les régions, et de collaborer avec d’autres à des initiatives communes. A plus long terme, les ressources financières de ce projet renforceront la liberté d’expression dans des pays en cause et ainsi ils contribueront au développement de la démocratie.

Les résultats seront aussi d’une grande utilité pour réduire le fossé numérique, qui est essentiel au développement de la démocratie. Le renforcement des moyens de communication des organisations qui contribuent à la diffusion de l’information apporte une pierre à l’instauration d’une culture mieux ancrée dans le libre échange de l’information et de médias indépendants.

5. INVESTISSEMENTS - soutien continu et formation dispensée par des experts locaux (des mêmes pays ou régions) le

cas échéant et du personnel de la centre de documentation dans le domaine de la gestion de site, et des stratégies d’utilisation de l’Internet pour les campagnes d’actions d’alerte.

- formation des groupes à la création et à la gestion du site web. - hébergement des sites de certains membres et assistance à l’accession à la Toile. - formation aux aspects les plus modernes de l’utilisation de l’Internet pour les campagnes

d’actions d’alerte. - participation à d’autres groupes formés pour partager d’expériences. - le personnel d’IFEX rédigera et mettra régulièrement à jour le manuel de TIC, il supervisera la

mise en œuvre du projet et sera en contact avec toutes les organisations participantes. - la remise à jour régulière de l’information sur les TIC et leurs ressources sur le site d’IFEX.

6. RESULTATS Tous les groupes participants auront un assortiment des équipements suivants :

- un site web nouveau ou rénové qui sera régulièrement remis à jour et comprendra une

information de qualité sur la liberté d’expression. - du matériel et des logiciels nécessaires à leur travail en faveur de la liberté d’expression sur

l’Internet. - un accès plus fiable et moins onéreux à l’Internet et/ou l’hébergement de site. - un usage plus fréquent de l’Internet pour les campagnes en faveur de la liberté d’expression

pour établir des relations d’amitié nouvelles ou plus étroites avec d’autres groupes de la région ou de l’étranger, et prendre part aux campagnes.

Tous les membres d’IFEX seront ainsi en mesure de:

- avoir des communications plus régulières et plus solides avec les groupes participant au projet. - avoir un accès rapide sur le site d’IFEX à une information récente et utile relative aux TIC. - tirer profit de davantage d’informations sur les pays où se trouvent des groupes cibles.

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7. ACTIVITÉS :

- un soutien et une formation continus en TIC seront apportés aux groupes là où les conditions le

permettent. Cette offre sera fournie dans des sessions de formation par des experts ainsi que grâce à un soutien continu et « en ligne » de partenaires. Cet appui consistera en soutien technique en nature et en soutien à des groupes pour la maîtrise de l’utilisation de l’Internet pour les campagnes et l’engagement militants.

- des partenariats et la formation entre groupes seront encouragés dans la mesure du possible pour amorcer un partage de savoir-faire dans la maîtrise des TIC et l’engagement militant. Ce partenariat se fera par courrier électronique et téléphone, et le cas échéant par visites de l’organisation dispensatrice d’expertise pour travailler dans des tête-à-tête avec le personnel du groupe (assisté).

- formation dispensée par le personnel d’IFEX sur l’utilisation de l’Internet pour les campagnes d’actions d’alerte, de recherche pour et de conception des alertes.

- le personnel du centre de documentation offrira aux groupes un hébergement fiable et financièrement abordable, en particulier dans les cas où les coûts nationaux sont exagérément élevés.

- le manuel d’exploitation des TIC sera rédigé par le personnel d’IFEX et mis en ligne. Le personnel enverra par ailleurs une version imprimée de ce document à tous les 57 membres d’IFEX. Des copies seront également disponibles pour des non-membres d’IFEX. Il donnera l’information nécessaire à la création d’un site, au travail militant effectué sur l’Internet, à l’information sur le droit de l’Internet, et comprendra de nombreux liens avec des sites traitant des TIC.

8. PLAN DE TRAVAIL : Toutes les activités seront menées sur une période de douze mois. La formation sera dispensée tout au long de l’année. Le calendrier des sessions de formation sera établi en consultation avec les organisations concernées pour assurer une efficacité maximale. Le manuel d’exploitation de TIC sera rédigé vers la fin du premier trimestre de la période présumée du projet et sera mis à jour tout au long de l’année. 9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le centre de documentation d’IFEX, administré par la CJFE, mettra en œuvre tous les volets de ce projet. Son personnel travaillera avec chacune des organisations choisies pour veiller à ce que toutes les activités sont exécutées comme prévu. Le personnel et les membres partenaires comptent sur et travailleront avec les instances des Nations Unies concernées par l’exploitation des TIC, telles UNITE, une initiative qui permet aux gens de tous les pays de mettre à titre bénévole leur savoir-faire et leur temps pour partager les bienfaits de la révolution numérique avec les pays en développement, et avec le PNUD, qui tirent profit de l’expertise et des meilleures pratiques développées de par le monde pour définir des stratégies propres à combler le fossé numérique.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Le centre de documentation d’IFEX travaille avec tous ses membres des pays en développement ou en transition de manière continue pour qu’ils puissent parvenir à l’autosuffisance. Le soutien qu’il leur apporte comprend des subventions versées en temps et heure dans le cadre du Programme de développement d’IFEX, aide nécessaire pour obtenir l’assistance de donateurs et le soutien à la préparation la documentation accompagnant les appels à des collectes de fonds.

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11. SUIVI DU PROJET :

IFEX possède une longue expérience de supervision de projet.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES : Une évaluation exhaustive sera effectuée à la fin du projet. La réussite des activités sera validée par le Comité de développement d’IFEX et le personnel du centre de documentation d’IFEX.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Le soumissionnaire rédigera un rapport trimestriel des progrès accomplis par le projet.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

- assistances antérieures reçues du PIDC : les subventions les plus récentes du PIDC ont été versées en 1998 (81 000 dollars des Etats-Unis et en 2000 (34 000 $) ,

- activités préparatoires à la soumission du projet au PIDC : tous les membres d’IFEX du Sud ou des pays en transition ont fait l’objet d’une enquête portant sur leurs nouveaux besoins en équipement de TIC.

- contributions du soumissionnaire pendant la durée du projet : ressources en temps et personnel et quelques équipements.

- assistances autres que celle du PIDC : un soutien est envisagé de la part du Sida et Hivos (respectivement agences d’aide au développement de Suède et des Pays-Bas) pour soutenir des activités additionnelles concernant les TIC.

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Le tableau combine les points D.1 et D.2 - sessions de formation en TIC : 11 080 (3-4 formations dans les pays partenaires) - formation en actions d’alerte sur l’Internet : 5 300 (assistances aux nouveaux membres d’IFEX pour la mise en forme, l’écriture, etc.) - création du site web : 7 340 Création du site : (3-4 groupes) Hébergement de sites : (3-4 groupes) Accès au site : mise à jour, évaluations et améliorations Logiciels pour les sites (3-4 groupes) Formation continu du bénéficiaire - informations du site d’IFEX utiles aux groupes du Sud : 3 970

Recherche et mise à jour des Informations concernant les TIC Traduction

- manuel de TIC : 4 410 Production, traduction et diffusion Mise à jour en ligne et version papier Copies destinées à la diffusion - suivi du projet: 1 000 - administration du projet (6 %) : 2 960 TOTAL : 40 000 Note : d’autres donateurs, tels Sida et Hivos, accorderont une assistance estimée à 15 000 dollars, pour l’achat d’équipements informatiques et de

technologies de l’Internet.

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CENTRES COMMUNAUTAIRES

MULTIMEDIAS

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BURUNDI

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Femmes pour la paix par les médias (Dushirehamwe - "Réconcilions-nous") Centre de documentation pour la paix et Centre communautaire multimédia

2.

NUMÉRO

PDC/22 BDI /01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Centre de documentation pour la paix, radiodiffusion et TIC

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Médias communautaires, formation de ressources humaines pour la paix

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation, équipement, assistance technique

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

83 000 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

72 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Dushirehamwe-"Réconcilions-nous" - Centre de documentation pour la paix et CCM - Bujumbura

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Dushirehamwe-"Réconcilions-nous" et l'UNESCO

11.

LOCALISATION

Bujumbura (Burundi)

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Dushirehamwe avec l'assistance de l'UNESCO

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Le Burundi est un pays en crise…au plan politique, économique et social. Depuis octobre 1993, le pays a souffert de violence ethnique massive, qui a entraîné la mort de plus de 200 000 personnes et le déplacement de 800 000 autres - dont plus de 54 % sont des femmes. On estime que près de 70 % des six millions de citoyens burundais vivent au-dessous du seuil de pauvreté et seulement 35 % de la population de plus de 15 ans peuvent lire et écrire.

En ce qui concerne les médias, le Burundi compte quatre stations de radio FM et une station à ondes courtes. Le paysage médiatique du Burundi comprend aussi une chaîne de TV et un pourvoyeur de services Internet. Et malgré la propriété privée de plusieurs stations de radio, le libre échange d'informations n'est pas chose courante. En fait, le répertoire mondial de la liberté de la presse, édité par Reporters sans frontières, classe le Burundi au 72e rang sur 139 pays du point de vue du respect de la liberté de la presse.

C'est pourquoi, pour promouvoir la paix dans cette région déchirée par la guerre et accroître le libre échange d'idées, nous proposons la création d'un centre communautaire multimédia (CCM) à Bujumbura. Les centres communautaires, qui combinent la radiodiffusion avec l'Internet et les nouvelles technologies qui leur sont associées, ont la faculté d'atteindre, desservir, impliquer et améliorer la vie des communautés entières dans les pays en développement, en apportant leur appui à l'éducation, à la santé, à la sécurité alimentaire, à la bonne gouvernance, à la démocratisation et, beaucoup plus importante dans cette région, à la paix. Ce centre comprendra aussi une très grande bibliothèque de documentation sur la paix et la réconciliation pour favoriser les efforts pour la paix déployés dans la région.

L'attention portée au rôle des femmes dans l'instauration d'une culture de la paix dans la région est une composante importante. Trop souvent, les femmes ne sont représentées que comme des victimes dans les conflits violents. Le projet entend promouvoir les femmes en tant qu'actrices majeures dans la quête de réponses pacifiques au conflit. Le principal groupe communautaire qui met ce projet en œuvre, Dushirehamwe ("réconcilions-nous") travaille depuis 1995 avec des femmes et des organisations de femmes dans les Grands Lacs à renforcer la capacité des femmes à jouer un rôle décisif dans la recherche et la pérennisation de la paix dans la région.

La catégorie de médias soutenus dans le cadre de ce projet implique d'y intégrer les TIC y compris la station de radio communautaire (station de radio dont la communauté est propriétaire et qui dessert une entité définie sans but lucratif) et un télé-centre (un équipement communautaire qui offre à la communauté des médias et la documentation sur la paix à l'usage de la communauté et à des fins de développement).

De plus, le point central de ce projet comprend trois aspects uniques: l'implication des professionnelles au niveau le plus élémentaire pour l'instauration de la paix et la diffusion de messages de paix, un programme de formation exhaustive à l'intention de ces femmes pour la meilleure manière de tirer profit de technologies pour diffuser leurs messages de paix et un suivi permanent et actif, et un mécanisme d'évaluation propre à mesurer l'impact des activités mises en œuvre dans le cadre de ce programme.

Les objectifs particuliers de développement du millénaire que le Centre de documentation pour la paix et le télé-centre communautaire multimédia de Bujumbura se proposent de traiter concerne la promotion de la parité hommes/femmes et l'autonomisation des femmes. De plus, le projet aborde un sujet de grande importance pour le développement : la promotion de la paix au Burundi et dans toute la région des Grands Lacs.

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2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : - des femmes de communautés de base de la région déjà organisées pour être les pionnières de la

promotion de la paix au Burundi - dans le cadre du réseau Dushirehamwe. - les populations pauvres et illettrées des campagnes, les populations déplacées qui ont été

gravement affectées par dix ans de conflit ethnique au Burundi.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : - renforcer la participation dynamique des professionnelles des médias et des groupes de la

société civile de la base pour qu'ils participent activement à l'instauration et à la consolidation de la paix grâce au renforcement des ressources humaines et des compétences professionnelles.

- renforcement l'offre de documentation relative à la paix par la création d'un CCM où les gens (femmes, homme, jeune) peuvent se rencontrer, débattre, apprendre, échanger les expériences, sur la paix et la résolution des conflits. Le centre est aussi considéré comme un cadre de collecte des informations sur les meilleures pratiques dans le champ de la paix. En effet, le centre aura besoin de rapports, lettres d'information, études de cas, vidéos et d'abonnements à d'autres centres pour la paix qui effectuent de par le monde des études sur la paix.

- renforcer la maîtrise de l'informatique parmi les populations cibles en vue de la diffusion de l'information, pratiques et principes économiques, sociaux et relatifs à la culture de la paix.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

La diffusion de la culture de la paix dans la population cible comme préalable à la diffusion de l'information, les pratiques et les principes économiques, sociaux et relatifs à la culture de la paix.

5. INVESTISSEMENTS : équipements: 4 ordinateurs et leur installation (avec onduleurs et accès Internet) 2 imprimantes 1 scanner 1 téléviseur 1 répéteur et une radio portative 1 enregistreur portable locaux: un espace de réunion pour étudier et débattre de la paix formation: une formation intensive en radio organisée à Bujumbura pour une une durée de cinq jours à l'intention de dix représentantes du réseau Dushirehamwe au cours de la première année formateurs: les premiers formateurs doivent être des spécialistes de la

production radio et les deuxième et troisième sessions de formation devraient comprendre les femmes formées à la première session de manière à ce que les stagiaires s'entraînent mutuellement.

6. RÉSULTATS :

- la création d'un centre communautaire de documentation multimédia possédant des ouvrages sur la paix et la résolution de conflits et par ailleurs équipé d'une petite station de radio, de la connexion à l'Internet et d'autres services de bureau (imprimantes, scanners, etc.).

- à ce centre l'équipement pourrait aussi être utilisé pour la confection de lettres d'information et de brochures de promotion de la paix

- 10 journalistes formées à l'Internet par radio, à la production de débat et à la collecte de l'information - toutes productions axées sur la promotion de la paix.

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7. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL : Les activités du centre communautaire multimédia comprennent: - les activités préparatoires à l'identification de méthodes de travail - l'achat et l'installation de l'équipement - la formation des bénévoles chargés du fonctionnement quotidien - la formation de bénévoles à la production de programmes radio par et pour la population locale

en langues locales pour promouvoir la paix - la production sur place de lettres d'information et de tracts pour promouvoir la paix - la formation de journalistes en couverture de situation de pré- et de conflit.

Activités/mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Activités préparatoires

Coordination et sessions de formation d’un groupe communautaire de dix femmes du réseau Dushirehamwe. Session 1 : notions de collecte d’informations Session 2 : collecte poussée d’informations (radio) Session 3 : collecte d’information pour promouvoir la paix

Recherche, achat et installation des équipements et vérification systématique de leur efficacité

Vérification systématique des progrès du

CMC et de son utilité

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

- la coordination générale du projet sera effectuée sous les auspices du bureau du conseiller régional de l'UNESCO pour la communication et l'information en Afrique de l'Est. Ce bureau sera chargé de l'achat du matériel initial et de la coordination de la formation à la radiodiffusion

- l'UNESCO proposera des journalistes formateurs issus de centres de formation au journalisme de la région

- de plus, le réseau Dushirehamwe sera la principale organisation communautaire qui fournira le personnel et assurera le fonctionnement du centre de documentation pour la paix et du centre communautaire multimédia.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

- par des sessions régulières de formation au niveau communautaire et la formation de formateurs issus de la communauté, le centre de documentation pour la paix et le centre communautaire multimédia auront un accès constant à un vivier permanent de personnel, bénévoles, intervenants désireux de partager le savoir-faire en TIC et les stratégies pour la paix avec la communauté

- d'autres donateurs/financiers seront contactés, y compris l'USAID.

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10. SUIVI DU PROJET :

L'évaluation de la réussite et de la pertinence de ce projet sera effectuée au troisième, huitième et douzième mois du programme. Le suivi sera confié à un expert indépendant qui utilisera les données qualitatives et quantitatives réunies au centre communautaire multimédia.

11. EVALUATIONS EFFECTUEES Aucune à l'heure actuelle.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE : Le soumissionnaire fera régulièrement rapport tous les quatre mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

- la Maison de la presse de Bujumbura

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

Entretiens avec les parties prenantes au Burundi, y compris les administrations publiques, les associations de professionnelles des médias, l'association de journalistes, la maison de la presse et la coopération internationale.

Entretiens avec d'autres donateurs potentiels, en particulier avec l'USAID pour un éventuel financement. Entretiens avec d'autres partenaires possibles, des ONG et administrations publiques. Collectif des associations des ONG du Burundi (CAFOB), coordinatrice du Centre de presse des femmes de Bujumbura, Mme Spes Muhakanizi, avec Nkeye Sow, représentant d'International Alert, messages envoyés à la Ligue burundaise des droits humains (M. Pie Ntakuratima) et au Centre canadien d'études et de coopération international (M. Joseph Nindorera).

APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET :

- Personnel bénévole - Fonctionnement quotidien du CCM - Divers projets de collecte de fonds pour pérenniser le CCM AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : USAID

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Unités Equipement non réutilisable et réutilisable Achat et installation de 4 PC multimédias avec onduleurs et carte de réseau) 2 500 4 10 000Imprimantes 2 000 2 4 000Téléviseurs 500 2 1 000Répéteur et radios portatives 3 000Enregistreurs portables 100 5 500Meubles de bureaux et locaux 12 000Fournitures 1 000Acquisition initiale de la documentation sur la paix et abonnements 2 500SOUS-TOTAL 34 000FORMATION Formation intensive de 5 jours à Bujumbura (Trois fois l’an)

Représentat(e)s du réseau Dushirehamwe (10) Hébergement 50x5=250x 3 10 7 500 Déplacement local 50 x 3 10 1 500 Matériel didactique 1 000 x 3 3 000

Honoraires, voyage et hébergement 5 000 3 15 000SOUS-TOTAL 27 000Experts Coordination (personnel du CCM) 4 200Formateurs (CCM) (2) 600 2 1 200SOUS-TOTAL 5 400Suivi du projet 1 000Divers 4 600TOTAL 72 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

Le réseau Dushirehamwe sera responsable de la mise à disposition du personnel et de bénévoles pour le fonctionnement quotidien du Centre de documentation pour la paix et le Centre communautaire multimédia. Le réseau Dushirehamwe coordonnera par ailleurs les sessions de formation en invitant les femmes intéressées et en fixant le calendrier. Leurs membres apporteront aussi leur concours à ces formations. Le réseau Dushirehamwe mettra également à disposition une équipe de bénévoles pour assurer le suivi quotidien du CCM. Les collaborateurs du réseau auront aussi la responsable de faire rapport sur l'évolution du CCM, y compris l'information sur l'utilisation par la population du centre de documentation, le temps d'antenne de la radio, les statistiques d'utilisation de l'équipement informatique et de toutes les demandes écrites ou orales adressées par la communauté au CCM.

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CAMEROUN

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Centre multimédia des jeunes de Garoua

2.

NUMÉRO

PDC/23 CMR/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Multimédia

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Communication

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Appui technique et matériel

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

72 500 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

35 500 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Jeunes

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Ministère de la Jeunesse et des Sports (MINJES)/Ministère de la Communication (MINCOM)/ UNESCO

11.

LOCALISATION

Garoua ( province du Nord)

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Ministère de la Jeunesse et des Sports( MINJES)

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Depuis le retour du multipartisme au Cameroun au début des années 90, le paysage audiovisuel est caractérisé par une multitude de médias aux tons aussi divers que variés. Cet élan de libéralisme a atteint une autre dimension avec l’implantation des radios privées émettant en bande FM. Si la TV échappe à ce mouvement, reste que l’apparition du câble et du satellite permet aujourd’hui à tout Camerounais câblé de regarder le programme de son choix.

On ne saurait terminer cet état des lieux sans évoquer les NTIC qui constituent la fenêtre du Cameroun sur le monde.

L’environnement institutionnel favorise l’éclosion et l’émergence de tous les médias depuis qu’on est passé du régime des autorisations préalables à celui des simples déclarations à posteriori. Toutefois, en dépit de cette libéralisation tous azimuts, l’accès aux NTIC et même à des radios reste limité pour les jeunes surtout lorsqu’on s’éloigne des métropoles que sont Douala et Yaoundé. Et ceci d’une part en raison des coûts prohibitifs d’accès à ces médias (lorsqu’ils existent) et d’autre part en raison même de leur inexistence. En effet, très peu de villes disposent d’une radio ou d’un centre multimédia.

C’est pour remédier à cela que le gouvernement, à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports qui a en charge la définition et la gestion des politiques de jeunesse, se propose de doter progressivement les jeunes des périphéries de centres multimédias comprenant notamment de l’Internet et de radios FM mobiles.

Les problèmes éventuels que rencontreront ces centres multimédias et FM mobiles pourront être la méconnaissance de l’outil informatique et les difficultés de langue dues parfois à un analphabétisme chronique des jeunes (surtout dans les régions septentrionales). Les solutions envisagées seront entre autres la vulgarisation de l’outil informatique grâce à l’organisation des sessions de formation gratuites ; mais aussi la confection des programmes radio multilingues (animation en langues locales dominantes et en langues officielles que sont le français et l’anglais). La mise sur pied de ces centres multimédias sera d’un apport décisif dans la promotion de la culture démocratique en milieu jeune et aussi dans la vulgarisation et la démocratisation de l’accès des jeunes aux NTIC.

1. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

Le projet bénéficie prioritairement aux jeunes âgés de 15 à 30 ans quelles que soient leurs activités ou leur niveau d’instruction.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

A travers la radio FM Mobile : créer un cadre de libre expression des jeunes pour permettre à ces derniers de débattre des

différents problèmes sociaux auquels ils sont confrontés (MST, sida, drogue, prostitution, mariage précoce, abandon scolaire (surtout pour les jeunes filles)

permettre aux jeunes d’organiser et d’animer les campagnes de sensibilisation contre les MST , le sida et autres fléaux sociaux. A travers le centre multimédia :

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Vulgariser les NTIC en milieu jeune par une approche participative • permettre à une majorité des jeunes d’accéder à l’Internet grâce à des sessions de formation

gratuites de courtes durées. • créer des espaces d’échange entre les jeunes du Cameroun et ceux du monde et favoriser les

brassages interculturels et les échanges d’expériences. • créer un centre de documentation virtuel pour permettre aux jeunes d’accéder à des écrits et

revues traitant des questions diverses intéressant la jeunesse (MST, sida, drogue, prostitution, échange d’expériences, etc.)

3. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

En offrant aux jeunes des espaces de libre expression et de débats sur les problèmes les concernant, le centre multimédia consolide l’esprit démocratique et renforce la liberté d’expression. Par ailleurs la mise à la disposition des jeunes de l’Internet et des NTIC dans les villes autres que Douala et Yaoundé accroît les capacités de communication des jeunes du Cameroun.

4. INVESTISSEMENTS ( pour chaque centre) :

A- Equipements : Informatique

- 10 ordinateurs - 05 imprimantes

- 10 onduleurs

- 01 photocopieur

- 01 serveur

Radio :

- 01 radio FM mobile (émetteur + antenne inclus) B- Formation - Formation des jeunes aux NTIC et des facilitateurs et techniciens de maintenance

C- Monitoring - Suivi du projet

5. RÉSULTATS :

Un nombre total de 10 jeunes seront formés pour l’animation radio par an Un nombre total de 100 jeunes seront formés en informatique par an Un nombre total de 1 000 jeunes auront accès à l’Internet et aux NTIC par an Une radio FM Mobile équipée et opérationnelle Un centre multimédia de 10 ordinateurs opérationnelsK

6. ACTIVITÉS :

Acquisition des équipements Installation des équipements Formation des jeunes aux NTIC et à l’animation de la radio FM Formation des facilitateurs et techniciens de maintenance

Rédaction des rapports d’activité

7. PLAN DE TRAVAIL :

Mars 2003 : achat et installation des équipements Avril 2003 : formation des facilitateurs et techniciens de maintenance

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Mai-juin 2003 : formation des jeunes (2 sessions de formation)

8. CADRE INSTITUTIONNEL : Le projet est une initiative du ministère de le Jeunesse et des Sports (MINJES) qui en est le maître d’œuvre. Et il bénéficie de l’appui technique du ministère de la Communication.

9. VIABILITÉ A LONG TERME : Les charges de fonctionnement du personnel permanent incombent au budget autonome du MINJES

Les charges de maintenance et des frais divers (électricité, eau, téléphone et personnel bénévole) seront absorbés par le budget du MINJES ou par l’apport d’éventuels partenaires (municipalité par exemple)

10. SUIVI DU PROJET : Le projet sera suivi par le bureau sous régional de l’UNESCO pour l’Afrique centrale à Yaoundé.

11. EVALUATIONS EFFECTUEES : Une évaluation ex ante a été faite sur les jeunes des provinces septentrionales faisant ressortir leur difficulté d’accès aux NTIC et aux médias (dont le nombre est très limité).

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

• Le MINJES s’engage à produire et à déposer au bureau sous régional de l’UNESCO un rapport

tous les quatre mois.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Assistance fournie par le PIDC dans le passé

Aucune assistance du PIDC dans le passé

Les activités préparatoires réalisées avant la soumission de projet au PIDC

- des réunions sectorielles sur la définition des stratégies de mise en oeuvre d’une politique efficace d’imprégnation des jeunes aux NTIC.

- des missions conjointes MINJES/MINCOM ont été envoyées sur le terrain pour évaluer l’accès des jeunes aux médias et aux NTIC

- identification du site devant prioritairement abriter le projet qui bien entendu est appelé à s’étendre progressivement dans les autres localités.

- les études de faisabilité du projet ont été menées - après la soumission du projet au PIDC, il y aura inscription au budget autonome du

MINJES pour l’exercice 2003 (1er janvier – 31 décembre) des frais d’aménagement des locaux devant abriter le centre multimédia.

L’apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet

Le MINJES compte apporter au projet l’aménagement des locaux avec leurs infrastructures de

base (bureaux, téléphone, eau, électricité).

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Le MINJES met également à la disposition du projet le personnel requis avec l’appui du ministère de la Communication pour le volet radio FM.

Autres aides sollicitées

Aucune autre aide que celle du PIDC n’est sollicitée pour l’instant.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Désignation Coût Equipements

- Informatique : • 10 ordinateurs • 03 imprimantes • 10 onduleurs • 01 photocopieur • 01 serveur

- Radio : • Une radio FM mobile

15 0003 0002 5003 0004 500

5 000Formation

Formation des jeunes (deux sessions) Formation des facilitateurs et techniciens de maintenance

4 0002 500

Suivi du projet 1 000Total 35 500

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

Désignation Coût Aménagement d’un local (bureau, toilet tes, espaces) 28 500Equipements :

- bureaux équipés des tables à cloisons + chaises - connexion eau + électricité

2 500700

Fonds de roulement (entretien, redevance eau et électricité, frais de gardiennage, etc.) 4 300Rapports réguliers d’activités 1000Total 37 000

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DOMINIQUE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement des moyens de production et de diffusion de programmes à contenu local pour les médias de masse dans le cadre de centres communautaires multimédias

2.

NUMÉRO

PDC/23 DMI/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Médias communautaires

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Radio, télévision, presse écrite et NTIC

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière et technique

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

68 000 dollars( des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

55 000 dollars (des Etats-Unis)

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Trois groupes communautaires de base, ouverts aux problèmes des jeunes et des populations autochtones

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Une sélection d’ONG spécialisées dans le développement communautaire, en étroite collaboration avec la Commission nationale dominicaine pour l’UNESCO

11.

LOCALISATION

Le pays de Carib, Grand Bay et Dubique en zone rurale dominicaine

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

La Commission nationale dominicaine pour l’UNESCO, en consultation avec l’ACI/CAR/UNESCO

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION : La Dominique a une population estimée à 73 000 habitants. Le pays compte 294 lignes de téléphones fixes et seize téléphones mobiles pour mille personnes. Près de seize pourvoyeurs de services « en ligne » opèrent dans le pays et plus de 2 000 personnes sont connectées à l’Internet. L‘économie du pays repose sur l’agriculture, et pour l’essentiel sur la culture de la banane. La menace programmée de l’abandon du système de préférence généralisée au bénéfice de ce produit dans l’Union européenne et le marasme économique qui s’en suivra sont des sujets de préoccupation générale. Le tourisme est un vrai défi : le littoral est accidenté et le pays n’a pas d’aéroport international. Le pays vit à l’heure de la libéralisation du secteur des médias et des télécommunications. Il est largement couvert par la radio (90 % du territoire), la télévision (70 %) et la presse écrite (3 %). Des quatre stations de radio à couverture nationale, trois sont propriétés privées. Seule Radio Dominica, gérée par le Service de radiodiffusion de la Dominique (DRS), est propriété publique. Les trois chaînes de télévision sont aussi privées. Il en va de même dans la presse écrite, dont trois des quatre hebdomadaires sont privés. En dépit d’une vaste couverture nationale par la radio et d’un accès général à la télévision et au câble, l’information produite localement, censée aider les citoyens à formuler leur mode propre de développement, est pour l’essentiel insuffisante. Une des solutions envisagées est de réorganiser le mécanisme de régulation qui supervise la programmation des médias pour créer plus de concurrence…et d’ainsi réduire l’hégémonie des entreprises médiatiques publiques. L’autre solution revient à poursuivre les objectifs identifiés dans le cadre du programme d’action stratégique de l’UNESCO lancé au cours du précédent biennum et intitulé Focus on Caribbean, programme qui mettait l’accent sur la nécessité de mettre d’urgence en place des centres communautaires multimédias dotés d’infrastructures électroniques additionnelles nécessaires à la transmission locale, par la radio et la télévision, de la presse écrite, du son, de la photographie et de la vidéo. Le programme envisageait aussi l’accès à l’Internet pour le téléchargement aussi bien que l’édition d’informations destinées à la consommation communautaire, nationale et internationale. Des centres multimédias ont été créés dans au moins trois communautés rurales de la Dominique : Dubique, le pays de Carib et Grand Bay. Le présent projet vise à accélérer la croissance de centres multimédias en y introduisant le volet de médias traditionnels nécessaires au soutien et à la promotion des initiatives relatives au développement, développées au niveau communautaire et à la contribution efficace à la création de ressources, d’un marché d’emplois plus porteur et à la réduction de la pauvreté et au niveau communautaire et au niveau national. La mise en place de mécanismes propres à la production et à la diffusion d’une information d’intérêt communautaire de qualité par et pour les communautés est nécessaire pour contribuer de manière décisive à l’autonomisation des communautés et faire une plus grande place aux questions qui affectent la vie et les moyens d’existence des citoyens tout en contribuant à une meilleure prise de décision. Ceci est particulièrement important à cette époque de crise économique qui prévaut dans le pays qui est dépourvu de mécanismes propres à engager décidément les citoyens dans le processus de développement. La diversification et la propriété privée des entreprises de presse sont particulièrement encouragées au niveau communautaire, à la lumière de leur adéquation au contenu de programmes locaux, à la liberté d’expression et au développement. Ce projet vise à faciliter l’élaboration d’une documentation écrite du genre lettres d’information, affiches, bulletins et de matériel audio destinés aux médias communautaires et nationaux, de la

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production de l’illustration photographique numérique pour les magazines et les journaux, de clips audio et vidéo, et de programmes pour la consommation des radios et télévisions locales et via l’Internet ainsi que la création de pages en ligne sur divers thèmes sectoriels.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES : Les bénéficiaires finaux sont trois communautés rurales qui recevront du matériel audio, vidéo et écrit en ligne pour la formation et divers équipements adaptés aux besoins, pour compléter les équipements des centres multimédias à Salybia, dans le pays de Carib, au groupe de jeunes de Grand Bay et à la structure d’appui communautaire de Dubique.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

- l’élaboration et la diffusion au niveau communautaire de contenus conçus et produits en

toute indépendance pour les médias de masse en faisant appel aux technologies traditionnelles et nouvelles.

- l’instauration d’une culture d’utilisation de technologies de l’information et de la communication comme instruments de partage et de diffusion du savoir local et de stimulation du développement.

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Utiliser les médias interactifs d’intérêt communautaire pour susciter chez les citoyens la formation d’une opinion éclairée ainsi qu’une prise de participation et un engagement plus actifs dans les affaires locales.

5. INVESTISSEMENTS :

- personnel pour le projet : un directeur - consultation pour l’étude de faisabilité destinée procéder à un état des lieux des

ressources et aptitudes au niveau de la communauté, des comportements face aux médias, à l’évaluation du degré de préparation de la communauté, de sources de revenus possibles que peuvent générer le contenu des médias, etc.

- équipement additionnel : postes de travail multimédias avec onduleur, imprimante, production radio et télévisée pour accompagner la stratégie de mise en œuvre, logiciels de montage, logiciels de console de montage, de CD, etc ; trois caméscopes vidéo numériques, de l’équipement de production audio numérique sur le terrain ; de l’équipement de transmission radio et les accessoires minima de studio ; des formateurs en matière de production son, caméra, vidéo, en journalisme et en lettres d’information en ligne ; des visites d’inspection et de contrôle ; le rapport final et l’évaluation.

6. RÉSULTATS :

- la réalisation d’enquête d’avant et de fin de projet - l’équipement de trois centres communautaires multimédias de moyens communautaires de

production et de transmission radio ; production et montage vidéo, et presse écrite. - un noyau de quatre personnes par communauté formées à la mise en ondes de programmes

et au journalisme en « ligne », etc. - un nouveau programme radio par semaine, et des clips audio pour les émissions de service

public et pour la publicité commerciale. - un journal « en ligne » par communauté et des articles dans les hebdomadaires locaux. - 3 documentaires vidéo à diffuser par communauté. - le renforcement de capacités d’autogestion, l’accent mis clairement sur les questions

locales et la méthodologie pour résoudre les problèmes. - des programmes sur DVD et CD-Rom destinés à la diffusion. - l’évaluation du projet.

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7. ACTIVITÉS :

Activité Période Responsable Recrutement du personnel Sept-oct 2003 Commission nationale

UNESCO-PIDC Installation d’un comité de mise en oeuvre dans chaque communauté

Oct-déc 2003 Commission nationale UNESCO-PIDC

Pré et post-évaluations: analyse des habitudes médiatiques des communautés, évaluation de leur niveau de préparation, autres besoins et demandes; évaluation de bonne fin du projet.

Nov 2003-féb 2004 Commission nationale UNESCO

Préparation des locaux pour l’équipement et la production.

Nov 2003-féb 2004 Communautés/ Gouvernement

Acquisition et installation de l’équipement et des accessoires.

Mars-mai 2004 UNESCO-PIDC

Formation initiale et : méthodologies de recherche; marketing “en ligne”; rédaction de scénario; production de packaging pour diffusion à l’antenne, médias « en ligne » et locaux, lobbying et activité promotionnelle, travail en équipe, etc.

Mars 2004-mars 2005 UNESCO-PIDC/NAC

Stages pour le personnel de production dans des télé-centres communautaires multimédias existants: – série de courts stages dans d’autres télé-centres communautaires multimédias spécialisés dans l’intégration des médias modernes et traditionnels pour le développement.

Mars 2005 UNESCO-PIDC/ Commission nationale

Suivi et évaluation.

Rapport tous les quatre mois

UNESCO-PIDC

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Sur place, le projet sera mis en œuvre sous la supervision d’organisations communautaires déjà opérationnelles. Les trois communautés sont bien organisées et prêtes, au nom de leurs mandants, à prendre les décisions concernant la main-d’œuvre et les ressources locales nécessaires au projet. Comme c’est déjà le cas, ces organisations seront organisées et supervisées au niveau national par la Commission nationale de la Dominique pour l’UNESCO et elles rendront compte à la Commission nationale sur une base trimestrielle qui rapportera à l’UNESCO.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

On fera diverses offres de services payantes aux usagers, au public et aux entreprises privées qui ont des missions de service public. Dans les prévisions effectuées chaque année, l’équipement reçu apparaîtra sous forme d’investissement (plutôt que de don).

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11. SUIVI DU PROJET :

Radio Ged de l’Institut d’enseignement supérieur de Barbade suivra les progrès du projet en collaboration avec l’UNESCO.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

• L’organisme bénéficiaire s’engage à produire un rapport d’activité tous les trimestres.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

- Assistance antérieure du PIDC

La Dominique a reçu une assistance du PIDC en 1993 pour une somme de 35 000 dollars destinée à l’achat d’équipement et à la formation de la société Marpin Television et en 1994 un montant de 37 000 dollars pour la production de programmes télévisés de vulgarisation par les Services d’information du gouvernement. Les deux projets ont été mis en œuvre avec succès et les post-évaluations ont été effectuées.

- Activités préparatoires effectuées avant la soumission au PIDC

Deux ordinateurs installés à Dubique en 2001 dans le cadre du programme Focus on the Caribbean sont actuellement opérationnels. Dans le pays de Carib, les bâtiments sont en cours de préparation pour abriter la production et la diffusion radio et les équipements de studio fonctionnent. La formation initiale en matière de radio communautaire a été dispensée à un membre de cette communauté en avril 2002. A Grand Bay, les ordinateurs sont en place et fonctionnent dans les bâtiments de l’école secondaire locale et une radio communautaire est d’ores et déjà opérationnelle. A Dubique, l’équipement informatique installé dans le cadre du programme Focus on the Caribbean est à la disposition de la communauté. Des missions de consultant et de membres du personnel ont eu lieu en 2001-2002 et des réunions avec des fonctionnaires et des membres de la communauté organisées sur place.

- Apports envisagés par le soumissionnaire pendant la mise en œuvre du projet : - personnel de soutien et bénévoles locaux - assistance et/ou contribution à l’installation des équipements - fourniture des extensions du câblage et de la connexion à l’Internet - fourniture de bâtiments et du mobilier - câblage électrique - frais généraux. - Sources d’assistance autres que le PIDC

- Il y a des contacts avec le PNUD pour l’obtention d’un soutien à l’étude de faisabilité et à

la rédaction du rapport final ainsi que pour la formation en matière d’engagement (communautaire).

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

Coûts spécifiques Sommetotale

Dont

Activités Personnel

Matériels /

équipements Voyage Réunion

Divers

PIDC Contribution du

bénéficiaire

Bilans de pré- et post- mise en oeuvre 3 000 300 500 200 4 000 4 000

Directeur du projet (temps partiel) et personnel local (temps partiel), conseillers techniques

5 000 200 500 100 5 800 5 800

Formateurs: infos: 3 sem; photos en-ligne : 3 sem; prod. son 2 sem; vidéo : 2 sem

7 500 ------ 4 500 12 000 12000

Ateliers de formation initiale et d’acquisition de connaissances

2 200 2 000 1000 500 5 700 5 700

Préparation des locaux, frais généraux, sécurité

6 000 2 000 1 500 500 10 000 3 000 7 000

Acquisition et installation des équipements (production vidéo et radio et logiciel de montage)

2 000 14 000 500 1 000 17 500 16 500 1 000

Production et diffusion de matériels communautaires spécifiques via le site web, imprimés

1 000 3 000 1 000 0 5000 4 000 1 000

Partage des connaissances sur le développement (sur réseau « en ligne » et en tête-à-tête)

0 0 2 000 2 000 4 000 2 000 2 000

Diffusion des leçons dispensées (via site web, imprimés, CD Rom)

2 000 1 000 0 0 3 000 1 000 2 000

Sous-total 67 000 54 000 13 000Project monitoring 0 1 000 1 000

Total PIDC 55 000 En cas de financement insuffisant, le projet sera réduit en fonction de la somme allouée

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AGENCES DE PRESSE

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AFGHANISTAN

A. IDENTIIFCATION DU PROJET

1. TITRE Réforme de l’agence d’information Bakhtar et formation de journalistes

2. NUMERO PDC/23 AFG/03

3. CATEGORIE DE MEDIA Agence d’information

4. DOMAINE DE PRIORITE DU PIDC Formation et développement

1. PORTEE

(Nationale, régionale, interrégionale)

Nationale

6. TYPE D’AIDE DEMANDEE Formation, publications, mise en oeuvre du projet

7. COUT TOTAL DU PROJET 128 000 dollars (des Etats-Unis)

8. MONTANT DEMANDE AU PIDC 77 000 dollars

9. BENEFICIAIRE DU PROJET Agence d’information Bakhtar/Institut de recherche sur la guerre et la paix (IWPR)

10. MAITRE D’ŒUVRE Institut de recherche sur la guerre et la paix

11. LOCALISATION Kaboul, Afghanistan

12. PROJET PREPARE PAR

DECISION DU CONSEIL : DECISION DU BUREAU :

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1. Historique et justification Un an après la conférence de Bonn, les médias afghans sont toujours médiocres et l’offre d’informations fiables aux Afghans par leurs propres médias est presque inexistante.

Premier fournisseur d’informations, l’agence d’information Bakhtar (BIA) épouse les pratiques soviétiques, d’après lesquelles les « journalistes » servent avant tout à recueillir, corriger et traduire les comptes rendus des rencontres officielles fournis par les ministères, la police et d’autres institutions officielles. Aucune enquête n’y trouve place. Les bureaux de province fonctionnent à peine et ne communiquent qu’occasionnellement avec le siège, handicapés par de médiocres liaisons téléphoniques et par la censure des autorités locales. Cette production sans substance et sans intérêt sert de contenu de fond aux informations de la TV et de la radio d’Etat, et est diffusée auprès de la presse officielle et indépendante. En même temps, dans tout le secteur des médias, les compétences sont à reconstruire. L’enquête est pour l’essentiel une idée inconnue et la compréhension élémentaire du choix et de l’économie du sujet est limite. La prose poétique et la controverse l’emportent sur les faits, la clarté et l’analyse. Il est quasi impossible d’apprendre quelque chose sur l’Afghanistan d’aujourd’hui par les médias de ce pays.

Néanmoins, des engagements ont été pris pour réformer cet état des choses et l’enthousiasme en faveur du changement, en particulier chez les jeunes professionnels de médias, est grand. C’est ainsi que, lors de la conférence sur les médias organisée à Kaboul en septembre 2001 sous l’égide de l’UNESCO, le vice-ministre de la Culture a donné son accord pour accroître par étapes le flux de l’information et renforcer l’indépendance des médias. Le plus important des ces engagements concerne la professionnalisation de la Bakhtar et sa transformation en fournisseur d’informations et de nouvelles de service public. Cette transformation signifie que l’on ambitionne d’utiliser l’Internet, de renforcer les reportages en province et de satisfaire d’autres besoins d’information. Le vice-ministre et le directeur général de la BIA soutiennent sans réserve ce projet et ils ont promis leur collaboration et leur concours. A ce jour, l’expérience de l’IWPR, qui travaille avec plus de 300 journalistes, en matière de projets de formation pratique en Afghanistan, en partie grâce au soutien du département du Développement international (équivalent britannique du ministère de la Coopération au développement) permet d’affirmer non seulement que les journalistes afghans débutants ont beaucoup à apprendre mais qu’ils montrent un grand enthousiasme pour acquérir un nouveau bagage professionnel.

Plus spécifiquement, le projet s’efforcera de satisfaire les besoins clairement identifiés suivants :

- le déficit en matière d’information : il y a dans la presse afghane un manque cruel

d’informations fiables, d’abord en raison de la diffusion d’informations de style communiqués officiels plutôt que de résultats d’enquêtes basées sur les faits, par l’agence d’information Bakhtar, et via la BIA, par la TV et la radio d’Etat, les journaux et les autres médias du pays. Ce projet lance un processus de réforme en profondeur de la BIA pour en faire une source d’informations fiables pour tous les médias afghans, tout en diffusant de solides enquêtes effectuées dans le cadre du projet pour être publiées dans tous les médias locaux actuels.

- bas niveau journalistique professionnel : après vingt-cinq ans de guerre, et des périodes de domination communiste, des seigneurs de la guerre, des Talibans, le journalisme afghan, qui manque de tradition professionnelle, a peu ou pas de rédacteurs en chef, de journalistes et de formateurs expérimentés, se retrouve au niveau zéro. Les capacités élémentaires nécessaires à des enquêtes responsables font défaut. Le projet propose aux journalistes une formation intensive et de longue durée en entreprise, dispensée selon une méthode éprouvée d’ateliers et de projets de reportage pratiques et de suivis et d’évaluations fréquentes, d’entraînements et d’autres méthodologies. C’est à long terme la meilleure manière d’opérer un véritable transfert de connaissances et d’expérience.

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- «donner la parole aux Afghans » : en raison du poids de la communauté internationale dans l’évolution de la situation politique, sécuritaire et humanitaire en Afghanistan, il est important de donner aux Afghans la faculté d’apporter leurs propres points de vue au débat et d’enquêter sur l’actualité de leur pays, dans la presse locale, régionale et internationale. Notre proposition entend contribuer à définir les choix de politiques et de solutions pratiques et à apporter un appui critique au processus d’appropriation de cette démarche, essentielle pour la viabilité à long terme du projet. Le réseau bien implanté de l’IWPR - il fournit dans le pays aux journaux et à d’autres médias afghans, à la région et à l’international via l’Internet, le courrier électronique (près de 10 000 lecteurs) et la reprise de ses dépêches par la presse (par exemple le service de dépêches de Knight Ridder) - offrent aux Afghans un espace unique, tout en leur fournissant une motivation essentielle de prendre part aux sessions de formation.

- soutien à l’emploi initial : des journalistes à l’esprit libre sont essentiels à la construction d’un nouvel environnement pour les médias et l’information en Afghanistan. Cependant l’absence d’emploi rémunéré dans la profession expose les journalistes à la corruption, à exercer d’autres métiers et pour ceux qui en ont les qualifications, à occuper un emploi bien rémunéré même dans une position subalterne dans les organisations internationales. L’IWPR offre une modeste pige pour les articles publiés sous son égide.

- intégration régionale et nationale : le projet recherche l’intégration politique et sociale en travaillant avec et enquêtant sur les populations de toute origine ethnique et groupe du pays. Cette démarche implique un engagement véritable de travailler avec des femmes journalistes : on relèvera le concours qu’apporte à ce projet la directrice nationale, une femme formatrice et journaliste dotée d’une vaste expérience internationale, et la coordinatrice du projet est une femme afghane, ancienne reporter au service mondial de la BBC.

2. Description des groupes cibles Le projet a pour destinataires les journalistes, rédacteurs en chef et les entreprises de presse afghans, auxquels il s’agit de dispenser de la formation et avec lesquels partager l’information, et à l’agence d’information d’Etat, à laquelle il s’agit d’apporter l’expertise nécessaire à l’élaboration du programme portant sa transformation en organe indépendant producteur d’informations fiables et d’informations sur le pays.

Formation et expertise pour les journalistes débutants et les professionnels en entreprise Depuis mars 2002, plus de 300 candidats au métier et professionnels en entreprise ont accompli une série de cycles de formation de trois semaines et plus de 80 ont bénéficié d’une formation individuelle dans le cadre de la formation aux techniques rédactionnelles. Les demandes sollicitant la disponibilité et le savoir-faire de l’équipe de formation continuent d’affluer au fur et à mesure que les journalistes de la place entendent parler du projet et voient la qualité de ses résultats. Dans le cadre de ce projet, cent journalistes seront formés en six mois.

Renforcement du savoir-faire professionnel et réforme de l’agence d’information Bakhtar (BIA)

L’IWPR adaptera la méthode, déjà appliquée en Afghanistan, pour la formation au journalisme, à la direction de la rédaction et au personnel de la BIA. Dans la mesure où la BIA quadrille tout le pays et fournit aussi l’essentiel de l’information à Radio Afghanistan, l’extension de ce projet à la BIA bénéficiera non seulement aux journalistes de l’agence travaillant à Kaboul, mais aussi aux journalistes de province, aux lecteurs de la presse régionale et aux nombreux auditeurs illettrés de la radio qui dépendent de la BIA pour leur information.

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La formation destinée à la BIA comportera un appui aux principaux rédacteurs, à la direction et au vice-ministre dont elle dépend dans le cadre du processus d’assistance à la Bakhtar pour l’élaboration des détails de son plan de transformation qui requérra un changement profond de ses habitudes. Requalification de la presse écrite de province L’assistance fournie à ce projet permettra à l’IWPR d’étendre ses activités de formation aux provinces. Dans l’espoir que cette démarche sera conjointement menée – grâce à l’appui de l’UNESCO – avec la création d’un réseau de centres de médias de province. L’IWPR travaillera aussi avec les bureaux provinciaux de la Bakhtar. Des formateurs internationaux iront régulièrement encadrer les ateliers et les entraînements pratiques en province, et les former à l’échange d’informations et d’articles destinés à la publication. Cette extension permettra de relier la province et la capitale et d’augmenter le nombre de journalistes et d’entreprises de presse assistés dans le cadre du projet. . Formation de journalistes issus de groupes minoritaires Aussi bien à Kaboul même qu’au cours des sessions de formation de province, l’équipe de formateurs de l’IWPR mettra tout en œuvre pour former des journalistes prometteurs issus de communautés minoritaires ou sous-représentés.

Formation des femmes journalistes Aussi bien à Kaboul qu’au cours des sessions de formation en province, l’équipe de formateurs de l’IWPR donnera des instructions précises pour recruter et former un pourcentage déterminé de femmes. Cette démarche bénéficiera aux femmes stagiaires de trois manières : formation professionnelle, augmentation de revenus à la fin de la formation aux techniques rédactionnelles et incorporation des points de vue de femmes grâce à la publication concertée des articles dans l’ensemble de la presse. D’ores et déjà, l’IWPR emploie un journaliste afghan expérimenté comme coordinateur de projet pour l’assistance à la promotion de professionnelles. A ce jour, les sessions de formation ont comporté une participation de femmes à hauteur de 30 % et ce pourcentage est appelé à augmenter.

3. Objectifs immédiats Les objectifs immédiats du projet visent le renforcement de contenus basés sur les faits et la qualité générale du traitement des nouvelles et de l’information par les médias afghans, des entreprises de presse indépendantes, de l’agence d’information d’Etat Bakhtar, grâce à un processus intensif de formation, de diffusion de l’information et de réforme dans les médias.

4. Objectifs de développement Le projet contribue directement aux priorités essentielles du développement propres à soutenir la bonne gouvernance, la réhabilitation humanitaire, la société civile, la communication régionale et l’échange. La dramatique pénurie d’informations fiables et l’absence de médias couvrant l’ensemble du pays, entravent le dévouement à l’intérêt général, la responsabilité, la communication entre provinces, la compréhension et l’expression d’une voix nationale en faveur d’un débat afghan public sur l’avenir de l’Afghanistan.

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5. Investissement

L’investissement comprend : - deux formateurs de niveau international - deux rédacteurs locaux - un reporter - trois traducteurs - un consultant technique - une équipe de soutien à la formation et à la direction (Londres) - un soutien logistique (Londres) - l’élaboration d’un plan de formation comprenant la BIA - des matériels de formation - un manuel du journaliste afghan - des bureaux - des ordinateurs - des télécommunications - un suivi et une évaluation.

6. Résultats Parmi les résultats attendus figurent:

- une moyenne de 20 articles d’information ou d’analyse et 40 dépêches de connotation humanitaire tous les mois, rédigés par des journalistes de Kaboul, Mazar-el-Sharif et Kandahar.

- des projets additionnels de recherche et d’enquête approfondie, conçues et effectuées en collaboration avec les entreprises de presse partenaires locales.

- de « brèves » produites par la BIA, sur les questions humanitaires, dans une présentation adaptée à la publication dans les journaux et pour être diffusées par la radio nationale et les stations provinciales.

- publications régulières concertées dans la presse locale de tous les articles rédigés dans le cadre du projet, traduits en langues dari et pachto, ainsi qu’en anglais.

- sessions régulières de formation et de discussions, y compris pour la planification du projet et les ateliers d’évaluation avec la participation de journalistes, séminaires de formation pratique bi-hebdomadaires et tables rondes mensuelles consacrées à des débats.

- mise à jour quotidienne du site web de l’IWPR et envoi et diffusion hebdomadaires par courrier électronique à l’international des articles rédigés localement grâce à l’Internet.

A titre d’activité particulière réservée à la BIA, le projet offrira :

- une formation pratique « en entreprise » dispensée par des formateurs internationaux de

l’IWPR, par le biais d’un programme en interne spécialement élaboré pour les journalistes de la BIA.

- une production accrue grâce aux reportages de la BIA réalisés dans le cadre du projet, sur des problèmes internationaux, humanitaires et régionaux, produits en langues locales.

- une formation spécialisée en petits reportages pour faciliter leur utilisation en l’état de la BIA à l’antenne de la radio.

- des ateliers pour préparer à titre d’exercices des projets de reportages pratiques, et pour offrir aux journalistes l’évaluation, les réactions et le suivi de leur progrès général.

- des ateliers avec la rédaction et la direction de la Bakhtar pour leur requalification en techniques de base du journalisme international, dans certains aspects de l’édition et dans les rudiments de la gestion d’une agence de presse.

- un rapport exhaustif , y compris les étapes de la transformation et les perspectives de réformes de la BIA.

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7. Activités

Les tâches de base comprennent :

- la formation au savoir-faire professionnel : des modules de formation comme en atelier, qui mettent l’accent sur les fondamentaux du journalisme comme la structure, les techniques de l’interview, etc. ainsi que sur le reportage de format international et sur d‘autres thèmes. Les ateliers, organisés une fois par semaine au Centre afghan des médias et d’une manière générale pour 20 à 30 journalistes, ont pour document de référence Reporting the Future : The Afghan Journalists Training Handbook, manuel de formation de l’IWPR rédigé en dari, pachto et anglais. Les ateliers s’adressent aux candidats journalistes ou aux professionnels qui ont besoin de soutien dans les connaissances de base et les concepts fondamentaux du métier. Cette formation comprendra dans la mesure du possible des journalistes de la BIA, de l’hebdomadaire trilingue Kabul Weekly, du magazine féminin Malalai, du mensuel Zanbele-e Gham, et des pigistes travaillant pour diverses autres publications. Des ateliers provinciaux auront lieu à Herat, Mazar-el-Sharif et Kandahar.

- formation pratique en entreprise : la formation pratique, individualisée, à la rédaction

d’articles, porte sur un « entraînement » deux fois par semaine dirigé par des formateurs afghans recrutés sur place, sous la supervision d’un formateur international. Les stagiaires débattent des idées d’articles, proposent et rédigent des projets d’articles, et travaillent au reportage, à l’écriture et à la révision. La dernière étape comporte une récapitulation détaillée sous la supervision d’un formateur international de manière à passer en revue la structure, les faits et la présentation et à produire des articles de qualité publiable, dans une ambiance de stimulation propice à l’évaluation. Les thèmes couvrent toute la gamme des sujets humanitaires, politiques et sociaux : la pénurie d’eau, la crise du logement à Kaboul, l’attitude du gouvernement intérimaire afghan à l’égard de la communauté internationale et des ONG, et les problèmes que pose le retour des réfugiés. La démarche comprend aussi des reportages sur le terrain, pour sortir les journalistes de la capitale, et des projets d’enquête collective menée par plusieurs journalistes dans des endroits divers.

- publication nationale et internationale : la formation pratique a pour résultats une production

hebdomadaire publiée de concert par des journaux en langues dari et pashtoun. Parmi ces journaux figurent les publications suivantes : Anis, Armagan-e-Mahsel, Bahar, Farda, Hewad, Kabul Weekly, Kabul Times, Mashal, Seerat. De plus, tous les articles sont diffusés à l’international via un site web multilingue et auprès d’utilisateurs par courrier électronique. Des articles choisis sont par ailleurs repris grâce au Service d’articles de fonds de Knight Ridder et envoyés par d’autres moyens à des publications internationales.

8. Plan de travail

Mois 1 à 12 : Activité 1 : acquisition des connaissances Ateliers hebdomadaires en modules de formation : Pourquoi êtes-vous journalistes ?/ Journalisme international/ Droits humains et journalisme/ Les styles ‘maison’/ Les sauvegardes du métier/ Les sources/ La structure des articles/ L’utilisation des détails/ Les citations/ Le choix des sujets/ Le journalisme économique/ Les sources d’information. Ateliers consacrés à deux thèmes : la presse et les questions des communautés ethniques/ La presse et les organisations internationales/ L’actualité médiatique nationale et internationale/ Le traitement de questions internationales et régionales/ La presse et la loi/ Les femmes et les médias/

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La presse et l’armée/ La presse et le reportage en situation de conflit et d’après conflit/ La presse et la loi/ La presse et les questions des communautés ethniques / Les femmes et les médias/ La presse et les questions des communautés ethniques. Cycle de formation de trois semaines de l’IWPR pour préparer trois articles destiné aux journalistes souhaitant écrire pour l’IWPR Ateliers pour les journalistes de la BIA Ateliers pour la rédaction en chef et la direction de la Bakhtar pour leur requalification en rudiments de base du journalisme, de l’édition et de la gestion d’une agence d’information. Activité 2 : formation pratique en entreprise Formation en tête-à-tête à la rédaction d’articles par séances « d’entraînement » hebdomadaires. Discussion de tout projet d’article, et début de la rédaction Edition, révision et évaluation de tous les articles Commentaires et évaluation en tête-à-tête avec le journaliste Programme de rédaction en style ‘maison’ pour les journalistes de la BIA Projets d’enquêtes et d’investigations approfondies effectuées et réalisées en collaboration et en partenariat avec des entreprises de presse locales. Activité 3 : publication dans le pays et à l’étranger

Production mensuelle de 20 informations, analyses et articles de fond et de 40 articles de nature humanitaire traduits en dari et pachto

Publication concertée des articles dans la presse afghane Production de « brèves » Mise à jour quotidienne du site web de l’IWPR, envoi hebdomadaire et diffusion par courrier électronique d’informations locales, grâce à l’Internet. 9. Cadre institutionnel

Prenant appui sur le Centre des médias de Kaboul, dans le cadre du présent projet, il sera fait appel aux services de deux formateurs internationaux, y compris une journaliste expérimentée de 34 ans, ancienne de la rédaction et du service de formation de l’agence Reuters. Le personnel comprend en outre deux journalistes afghans qui promettent, dans le cadre de ce projet, comme de futurs formateurs potentiels, une coordinatrice de projet afghane expérimentée, plus des traducteurs afghans et un soutien administratif pour le projet. Un manuel destiné à la formation « Reporting the Future : A Handbook for Afghan Journalists » a été rédigé et fournit une base au programme de formation. Des traducteurs locaux, avec un appui venu de Londres, assurent la traduction prévue en dari et pachto. Un dispositif complexe destiné à l’envoi d’articles en pachto par l’Internet a été créé et le site web local mis en place. Un réseau de publications locales et internationales reçoivent régulièrement l’analyse de l’actualité, les articles et les enquêtes de l’IWPR pour publication concertée. L’IPWR de Londres offre un soutien à la formation, à la rédaction, à la direction et au plan logistique quand la nécessité se fait sentir.

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10. Viabilité à long terme Le projet prend en compte la viabilité à long terme de deux manières. L’agence d’information d’Etat ne sera rentable que si elle se réforme. Si elle ne change pas et continue comme actuellement, elle est vouée à l’insignifiance et au bout du compte à l’échec. Grâce au lancement du processus de réforme de la BIA, le projet vise pour l’essentiel à instaurer un journalisme de qualité et à jouer clairement le jeu du marché qui peut à long terme permettre à l’agence de survivre. En terme de formation, le projet met l’accent sur la viabilité de deux façons : dans la capacité de tous les journalistes à acquérir les connaissances professionnelles qui peuvent être mises en pratique au sein des médias afghans sur le long terme, et en commençant à former des formateurs afghans (formation des formateurs) et des journalistes expérimentés qui peuvent à terme remettre à l’honneur la pratique du reportage basé sur les faits dans la communauté médiatique afghane sur la base d’une formation formelle ou en entreprise. Par l’investissement intensif dans le savoir-faire individuel, le projet renforce par ailleurs la force de l’exemple au sein des médias afghans. Comme l’IWPR l’a constaté dans d’autres pays en développement, ce sont des personnalités exemplaires qui, avec le temps, deviendront les nouveaux professionnels afghans de médias qui seront en mesure d’assurer la viabilité économique sur le long terme, sur la base de la qualité et de la fiabilité des articles. 11. Suivi du projet Le suivi et l’évaluation auront lieu à différents niveaux, sur le terrain, au niveau de la mise en œuvre et des personnels de soutien et par le biais d’un bilan établi par le conseil d’administration ou d’un audit professionnel externe, conformément à la législation britannique et comme stipulé par le conseil d’administration de l’IWPR : L’IWPR effectuera des contrôles financiers exhaustifs et établira les procédures de définition des choix de politiques comme suit :

- l’IWPR fonctionne selon un système comptable basé sur l’analyse des coûts. Tous les mois, on rapproche les relevés bancaires de la comptabilité informatique. Les rapports financiers sont établis tous les mois par comparaison des dépenses et recettes avec les prévisions budgétaires, par chapitre et activité. Les écarts constatés sont corrigés de manière appropriée et les budgets sont régulièrement analysés en fonction des projections des recettes.

- toute dépense doit être autorisée par un bon d’achat avant d’être effective. L’autorisation est faite en fonction de l’allocation budgétaire et dans le cadre approuvé. Toute dépense nécessite deux signatures autorisées.

- les comptes de l’IWPR font chaque année l’objet d’audit externe indépendant par des réviseurs qualifiés nommés en assemblée générale annuelle. Les auditeurs rédigent aussi un commentaire sur les comptes, qui est présenté au conseil d’administration. Les auditeurs ont pour instructions de réaliser des audits de projet ou de subvention à la demande des donateurs.

En terme d’impact général :

- le personnel du projet consulte régulièrement les participants, les partenaires et les autres

décideurs. - l’encadrement passe en revue les réalisations du projet en consultation avec les donateurs, des

ONG et OIG internationales et avec d’autres experts. - le conseil d’administration suit les résultats du projet en comparaison avec les objectifs et au

regard de son impact.

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Ce projet comprendra une évaluation initiale en amont de la BIA et une sorte de rapport sur l’évaluation des recommandations du projet, qui à leur tour permettront d’effectuer un suivi des résultats du projet. 12. Evaluations effectuées Une évaluation préliminaire des besoins de la presse écrite afghane a été effectuée à la demande du Département de l’information du public des Nations Unies avec le soutien du ministère britannique du Développement international, qui comprenait des consultations à Kaboul, à Islamabad et à Peshawar. Parmi les décideurs locaux consultés figuraient des rédacteurs en chef, des éditeurs et des journalistes de journaux d’Etat et de la jeune presse indépendante, ainsi que des universitaires et des responsables du gouvernement intérimaire. Le rapport a mis au jour des perspectives réelles pour la presse écrite d’influer sur le cours des choses dans le pays et de renforcer le soutien du public au processus de reconstruction et de démocratisation L’évaluation représente le point de départ pour les futures évaluations. 13. Rapports d’activité de l’organisme bénéficiaire L’IWPR soumettra un rapport trimestriel sur les activités et l’évolution du projet.

C. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES Grâce au soutien du ministère britannique du Développement international, l’IWPR a lancé en mars 2002 un projet de formation et d’information sur les questions humanitaires basé à Kaboul, avec un projet additionnel à Peshawar (au Pakistan) destiné aux journalistes qui y travaillent. Caractérisé par l’approche centrée sur une formation pratique intensive de l’IWPR, depuis ses débuts le projet bénéficie de l’appui supplémentaire de donateurs (dont l’Union européenne et l’Agence pour le développement international des Etats-Unis d’Amérique) et a obtenu des résultats significatifs, notamment :

- formation : plus de 300 journalistes formés dans des ateliers de trois mois au cours de sessions destinées à acquérir les connaissances de base.

- résultats : publication de 200 articles (en anglais, dari et pachto) de niveaux international, plus 300 autres articles des stagiaires écrits et révisés.

- information : au moins 5 à 10 articles publiés chaque semaine dans l’ensemble de la presse afghane.

- prise de parole internationale : unique site web comprenant des informations produites par des journalistes afghans en trois langues ; diffusion directe par courrier électronique auprès de plus de 10 000 experts abonnés à l’Internet.

- documentation : édition de seul manuel de formation pratique de journalistes en anglais, dari et pachto.

- archives historiques : production, en collaboration avec la Bakhtar, du projet de reportage sur la Loya Jirga et de la transcription en trois langues du compte-rendu des travaux de cette historique Loya Jirga.

- renforcement de ressources humaines : début de la formation spécialisée des journalistes et rédacteurs en chef de la Bakhtar en vue d’alimenter la TV, la radio et la presse écrite sur l’ensemble du pays et lancement du processus de consultation en vue de la transformation de ce média d’Etat en institution de service public.

L’IWPR est la seule organisation qui offre des formations intensives en journalisme pratique de haut niveau en Afghanistan. Il travaille en étroite collaboration avec le centre des médias Aina (de Kaboul)

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soutenu par l’UNESCO, avec des ONG internationales et nationales, et les médias qui ont leur base au centre, en plus de plus d’une douzaine d’entreprises de médias locales et d’autres ONG locales. L’IWPR est bien placé pour mettre en œuvre ce programme de formation et de développement des médias et plus particulièrement d’assumer le rôle nouveau d’expert en mesure de satisfaire les divers besoins en matière de formation de la BIA.

D. BUDGET Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) : Postes Montants en dollars 1. formateurs 27 500 2. frais de formation 5 900 3. ateliers et forums de discussion 8,800 4. publications 9,200 5.frais spéciaux (environnement de formation dangereux et assurances)

5,200

6.frais de mise en oeuvre (location de bureaux, charges récurrentes, etc.)

6,100

7. communications 6,400 8. administration (10%) 6,900 9. Suivi du project 1 000

TOTAL 77,000

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AMERIQUE LATINE ET LES ILES CARAIBES

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Réseau latino-américain de communication pour les droits de l’enfant

2.

NUMÉRO

PDC/23 RLA/02

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Communication pour le développement

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Formation et transfert de technologie

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Régionale (Amérique latine)

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

56 300 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

31 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

ANDI – agence d’information pour les droits de l’enfance

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

ANDI – agence d’information pour les droits de l’enfance

11.

LOCALISATION

Brasilia, Brésil

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

L’Agence d’information pour les droits de l’enfance (ANDI)

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

L’Agencia de Noticias por los Derechos de la Infancia (ANDI), ou agence d’information pour les droits de l’enfant, est une ONG brésilienne fondée en 1992 et dont la mission est la promotion et la défense des droits des enfants et des adolescents grâce à une stratégie combinant la recherche, la formation de professionnels de médias, et la rédaction de guides et d’informations destinés aux journalistes. En mars 2000, ANDI a mis en place Red ANDI, un réseau de sept organisations brésiliennes elles aussi impliquées dans la promotion des droits des enfants et des adolescents, en vue de renforcer leurs activités de formation de journalistes et d’améliorer la couverture des questions relatives aux enfants et à la jeunesse dans les médias.

Forte du succès de cette expérience à l’échelle nationale, ANDI a décidé en août 2002 de créer une section latino-américaine, en coopération avec Save the Children, en vue de mettre en place un réseau régional en Amérique latine destiné à la promotion des droits des enfants et des adolescents dans les médias identique à celui qui existe au Brésil. En octobre 2002, ANDI a organisé au Brésil une rencontre latino-américaine sur les expériences en matière de communication et l’enfance et l’adolescence, réunissant huit organisations latino-américaines concernées par les droits de l’enfant, en vue de définir des stratégies régionales et un plan d’action. Les pays représentés étaient l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, le Costa Rica, le Guatemala, le Paraguay et le Pérou. Les bureaux de l’UNESCO et de l’UNICEF à Brasilia ont également pris part à cette réunion. Un des résultats concrets de la réunion a été la création d’un Réseau latino-américain de communication pour les droits de l’enfant ainsi qu’un plan de travail de trois ans qui commence en janvier 2003. C’est ce projet de Réseau de communication latino-américain pour les droits de l’enfant qu’ANDI soumet au PIDC. ANDI sollicite le financement du premier exercice de ce projet. Il s’agit d’un projet novateur pour l’Amérique latine et d’un projet susceptible d’apporter la méthodologie et l’expertise technologique aux autres organisations participantes. Les centres d’intérêt du réseau sont : la promotion d’un développement humain durable, des droits humains, de la liberté d’expression, et des droits de l’enfant. Nous espérons aussi que, grâce au travail systématique du réseau avec les médias, y compris la formation, mobiliser l’opinion publique en faveur de ces thèmes.

2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

a) 8 ONG latino-américaines actives dans la communication pour la promotion des droits des

enfants et des adolescents :

1. Centro de Educacion y Comunication Eco Jovenes Bolivia (Bolivie) 2. Corporacion Asociacion Chilena Pro Naciones Unidas (ACHNU) (Chili) 3. Asociacion Servicio de noticias de la Mujer (SEM) (Costa Rica) 4. Coordinadora Intitucional de Promocion por los Derechos de la Ninez

(CIPRODENI) (Guatemala) 5. Centro Nicaraguense de Promocion de la Juventud y la Infancia “Dos Generaciones”

(Nicaragaua) 6. Fundacion La Luciemaga (Argentine) 7. Asociacion Global (Global Infancia) (Paraguay) 8. Institutio Superior de Comunicacion y Diseno Toulouse Lautrec, (Pérou).

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b) d’autres organisations intéressées qui ont fait part de leur intérêt pour l’expérience d’ANDI en Amérique latine et qui souhaiteraient devenir membres du réseau.

c) des journalistes, des personnes actives dans le domaine social, des enfants, des adolescents et la société en général dans les pays où ce projet sera mis en oeuvre. Dans le processus d’identification des organisations bénéficiaires de ce projet, l’égalité des sexes et le quota de participation (les femmes représentaint 50 % des participants) seront pris en compte.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

La mise au point de la méthodologie et des stratégies propres à améliorer la couverture médiatique et les sources d’information pour la promotion des droits de l’enfant et de l’adolescent. .

4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

La promotion d’une culture de propagation et de défense des droits de l’enfant et de l’adolescent en Amérique latine, grâce au suivi, à la recherche et à la formation des médias, culture qui doit être par ailleurs compatible avec la liberté d’expression et d’opinion, et avec celle de la presse.

5. INVESTISSEMENTS :

- formation de chacune des ONG participantes à la méthodologie et aux stratégies utiles à la création d’une unité de suivi, d’analyse et de formation des médias de communication au sein de ces organisations.

- conception d’activités et de produits de diffusion de l’information à publier par l’intermédiaire de journalistes et d’autres réseaux de communication et médias, ainsi que par les animateurs du secteur social.

- promotion du réseau latino-américain.

6. RESULTATS

Formation et transfert de technologies

- 32 personnes, quatre par organisation, formées dans les différentes méthodologies d’analyse d’articles de presse et de leur classement par thèmes et sources d’information, ainsi qu’à l’élaboration des stratégies de fourniture, d’orientation et de formation de journalistes.

- création d’une unité chargée du suivi, de l’analyse et de la formation des médias dans chaque pays du réseau .

Production et diffusion de l’information Des produits stratégiques d’information seront mis au point et diffusés par chacune des ONG participantes dans son pays et aussi par l’intermédiaire du réseau, dont :

au plan national

- la création d’un bulletin quotidien national, diffusé par courrier électronique, comprenant un

résumé des principaux affaires et articles paraissant dans les médias sur les enfants et les adolescents dans chaque pays du réseau.

- identification d’un thème hebdomadaire accompagné de suggestions à l’intention des journalistes.

- mise au point d’un calendrier national des principaux activités, événements, nouvelles sources d’information et actualités relatifs aux enfants et aux adolescents.

- étude nationale annuelle faite d’analyses qualitatives et quantitatives de la couverture par les médias des thèmes relatifs aux enfants et aux adolescents.

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au plan régional

- création d’un bulletin électronique hebdomadaire pour l’Amérique latine reprenant des résumés des principales affaires et articles parus dans les médias de la région sur les enfants et les adolescents. Le bulletin sera édité et distribué par ANDI.

- identification, en coopération avec tous les membres, des thèmes d’action pour l’ensemble du réseau, qui sera mis à jour tous les six mois.

- création d’une banque de données de thèmes sociaux, y compris les droits de l’enfant, afin de mettre au point un répertoire de spécialistes, organisations sociales, sujets et problèmes de ce domaine.

- enquête régionale menée tous les deux ans, sur un sujet précis relatif aux droits de l’enfant, coordonnée par ANDI.

- création d’une page web, hébergée par ANDI, pour le réseau. Promotion du réseau

- le produit du réseau latino-américain de communication pour les droits de l’enfant sera diffusé au plan régional auprès des journalistes, et aux personnes concernées par les questions sociales liées aux problèmes relatifs aux droits de l’enfant.

Formation et transfert de technologie

- production, traduction et impression des documents en espagnol, anglais et portugais. - organisation et tenue de huit sessions de formation pour les ONG participant au réseau. - organisation d’un atelier de formation à Brasilia des dirigeants d’institutions membres du

réseau sur la méthodologie propre au suivi, à l’analyse et à la formation. Cet atelier sera aussi l’occasion de la première réunion du conseil d’administration du réseau chargée d’arrêter un plan d’action stratégique, y compris dans ses aspects financiers, qui garantisse l’autosuffisance du réseau.

- organisation de trois ateliers par an dans chacun des huit pays. - rédaction et diffusion du manuel de formation. - organisation d’ateliers destinés à la collecte de fonds.

Production et diffusion de l’information

- planification, recherche et collecte de données, rédaction, impression et diffusion de divers produits du réseau conçus pour répondre à ses différents besoins.

- établissement de rapports directs, ateliers et rencontres avec des journalistes pour promouvoir les produits et les objectifs du réseau.

Promotion du réseau d’Amérique latine

- production, impression et diffusion de la documentation sur le réseau. - évaluation, publication et extrapolation des expériences, thèmes et idées, etc. - établissement de contacts avec d’autres réseaux d’information. - organisation d’un concours pour la presse. - analyse des possibilités d’extension du réseau à d’autres organisations et à d’autres pays. - production d’un rapport final sur les résultats du projet.

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1. ACTIVITÉS ET PLAN DE TRAVAIL :

Année I Activités 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Formation et transfert de la méthodologie de ANDI

1.1. Production, traduction et impression de manuels sur la méthodologie de ANDI en espagnol, portugais et anglais.

X X X

1.2. Organisation et tenue de huit missions de formation pour des ONG membres du réseau et /ou d’autres ONG candidates au titre de membres du réseau

X X X X X X X X X X X

Promotion du réseau ANDI Latina 1.3. Production, impression et diffusion du matériel d’information sur le réseau ANDI Latina

X

1.4 Présentation du rapport et des comptes finaux

X

8. CADRE INSTITUTIONNEL

Le projet sera mis en œuvre et coordonné par la section latino-américaine d’ANDI en coopération avec les autres secteurs opérationnels d’ANDI, sous la haute supervision de son conseil exécutif. Les principales tâches de la coordination seront la gestion de l’extension des activités du réseau et des accords (de coopération), le respect des échéances des rencontres et des objectifs, la régulation des communications et du flux des informations, l’organisation des rencontres et des échanges du réseau, la coordination des activités des partenaires du réseau, la coordination du processus d’extrapolation des expériences, la promotion et l’ouverture du réseau à des nouvelles organisations, la supervision des contrats de consultants.

Pour assurer la participation active des organisations membres, un conseil exécutif sera mis en place et chargé de la mise en œuvre du plan d’action du réseau, qui sera l’instance délibérative de prise de décisions stratégique. Les membres du conseil exécutif devront être les principaux dirigeants des organisations membres du réseau et d’ANDI. L’UNESCO sera invitée à certaines réunions en tant que conseil. Le projet sera dirigé par un adjoint au directeur spécialement recruté pour le projet et placé sous la supervision du directeur financier d’ANDI.

9. VIABILITÉ A LONG TERME :

Lorsque le projet aura commencé, les organisations membres seront formées et déployées pour mettre en œuvre les activités. Le fait que ces organisations soient déjà un réseau permettra au conseil exécutif d’apporter son soutien à chacune d’entre elles. ANDI possède une longue expérience dans la collecte de fonds. Et un volet du projet concerne l’organisation de séminaires pour former les organisations à la collecte de fonds. Il importe de garder à l’esprit que les organisations bénéficiaires du projet sont des structures expérimentées qui ont déjà engrangé une large expérience de la collecte de fonds pour d’autres programmes. (Cf. la liste des alliances stratégiques et des sources de collecte de fonds au point Activités préparatoires avant la soumission du projet ci-dessous).

10. SUIVI DU PROJET :

La méthodologie mise au point par ANDI permet un niveau élevé de contrôle et d’évaluation. Quelques exemples d’indicateurs de suivi comprennent des adjonctions, des suggestions de re-

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affectation, la manière dont la donne a évolué, l’évolution de la qualité de la recherche et la diversification des sources d’information consultés par les journalistes quand ils traitent les nouvelles. Le contrôle trouvera sa place par le biais des évaluations.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Lors de la réunion d’octobre (2002 ) à Brasilia, ANDI et les huit organisations participantes se sont mises d’accord sur la faisabilité du projet de création d’un Réseau ANDI Latina et l’exécution du plan d’action, les deux démarches prenant appui sur les méthodologies et les stratégies dont ANDI a d’ores et déjà démontré l’efficacité.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Le conseil exécutif préparera des documents d’information au cours de l’exécution du projet de Réseau ANDI Latina. En outre, le conseil exécutif soumettra les rapports intérimaires conformément aux dates arrêtées avec l’UNESCO et dans le cadre des ressources financières et des calendriers adoptés par l’organisation.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ASSISTANCE FOURNIE PAR LE PIDC DANS LE PASSÉ :

Aucune. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES :

Pour une bonne mise en œuvre du projet, ANDI avait créé Editoria de America Latina, et commencé à identifier les organisations partenaires potentielles du réseau. La réunion latino-américaine sur « les expériences en communication, l’enfant et l’adolescent » a été organisée et les résultats de cette rencontre ont été systématiquement enregistrés et concrétisés.

Outre les 30 000 dollars attendus du PIDC, ANDI envisage une contribution de 25 000 dollars alloués par d’autres donateurs pour financer ce projet. ANDI a noué des alliances stratégiques avec la Banque nationale de développement économique et social (BNDES), le Conseil national des directeurs de l’enfance et de l’adolescence (Conanda), la Fondation pour un nouveau journalisme (FNP), la Fondation Abrinq pour droits de l’enfant, la Fondation Avina, la Fondation W.K. Kellogg, l’Institut latino-américain des Nations Unies pour la prévention des délits et le traitement de la délinquance (ILANUD), l’Institut Ayrton Senna, le ministère brésilien de l’Education, le département de l’enfance et de l’adolescence du secrétariat national des droits humains (dépendant du ministère de la Justice), la coordination des MST et du sida du ministère de la Santé, l’OIT, la section suédoise de Save the Children, l’Union Européenne, l’UNESCO, l’UNICEF, la Fondation mondiale de l’enfance (WCF) et avec l’Institut pour le développement et l’investissement social, entre autres institutions.

ANDI a reçu le soutien financier de : l’Association brésilienne des magistrats et des promoteurs de l’enfance et de la jeunesse (ABMP), l’Association Projeto Aprendiz do Futuro, CENPEC, Editora Segmento, la Fondation Stichiting Dean, la Fondation Victor Civita, l’Institut d’études économiques et sociales (INESC), l’Institut Xerox du Brésil, McCann Erikson Brésil, Microsoft, Modus Faciendi, Prévention orientée vers les garçons et les filles en danger/USAID, la revue Imprensa et les Auditeurs associés Trevisan.

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APPORT DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE PENDANT LA DURÉE DU PROJET :

Voir Activités préparatoires ci-dessus. AIDE SOLLICITÉE AUPRÈS DE SOURCES AUTRES QUE LE PIDC : Voir plus haut Activités préparatoires.

D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

- production, traduction et impression de documents en espagnol, anglais et portugais : 8 000 - huit missions de formations auprès des organisations membres du réseau : 13 000 - production, impression et diffusion de la documentation et de l’information sur le réseau : 2 000 - coordinateur du projet : 4 500 - 1 ordinateur portable : 2 000 - matériels : 500 -suivi du projet 1 000 TOTAL : 31 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) : - infrastructures au Brésil (électricité, télécommunications, etc.) : 10 000 - coordination et administration du projet : 5 000 - adjoint pour la communication : 1 800 - experts : 3 000 - adjoint administratif : 3 000 - rapports et document final de projet : 500 - Montage et production de produits envisagés : 2 000 TOTAL : 25 300

Coût total du projet : 56 300 dollars (des Etats-Unis)

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MAURITANIE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement des capacités de fonctionnement de l’Agence mauritanienne d’information (AMI)

2.

NUMÉRO

PDC/23 MAU/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIA

Agence de presse

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement des ressources humaines

5.

PORTÉE (NATIONALE, RÉGIONALE, INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Etude de développement, formation (phase I); équipement d’une banque de données (phase II)

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

107 800 dollars (des Etats-Unis)

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

79 000 dollars

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Agence mauritanienne d’information (AMI)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Agence Mauritanienne d’Information

11.

LOCALISATION

Nouakchott, Mauritanie

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Nacer Mehal

DÉCISION DU CONSEIL :

DÉCISION DU BUREAU :

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B. PRÉSENTATION

1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION :

Créée en 1974, l'Agence mauritanienne d’information dispose d'un personnel de 132 éléments, dont 60 journalistes, travaillant principalement au siège à Nouakchott. Les correspondants permanents sont basés à travers le vaste territoire du pays dans les principales agglomérations : Aleg, Atar, Ayoun, Kaidi, Kifa, Nema, Nouadhibou, Rosso, Selibaby, Tijibja et Zouerate. Le financement de l'agence est assuré par l'Etat. La production/jour de l'agence oscille entre 40 et 50 dépêches destinées essentiellement aux médias locaux et aux institutions, le tout au nombre d'une dizaine. Les sources d'information de l'agence depuis l'extérieur sont l'AFP, la DPA (allemande), l'APS (algérienne), la MAP (marocaine) et l'agence panafricaine PANA. La transmission se fait par le biais de l'Internet ou à travers une platine locale sur Nouakchott. Les responsables de l'AMI souhaiteraient parvenir à terme à un développement pour faire face à la demande exprimée par les nouveaux titres indépendants (50 sur les 400 autorisés) et pour soutenir le processus de démocratisation de la vie nationale. Jusqu'à l'heure actuelle, il existe en Mauritanie, selon les indications fournies par le directeur général de l’agence, vingt-sept partis politiques agréés, 622 associations et ONG, trois associations de journalistes, vingt-six ONG étrangères et trois centrales syndicales. L'Agence mauritanienne d’information est une jeune agence, disposant de peu de moyens qu'elle met au service de la dizaine d'utilisateurs que sont les journaux d'Etat et privés, la radio et la télévision publiques. Dans le processus de démocratisation de la vie publique en Mauritanie, il serait hautement utile d'accompagner ce processus en aidant cette agence à se développer, à parfaire son niveau général et à s’insérer dans le paysage médiatique en devenant une source crédible pour les médias nationaux. Pour atteindre un premier degré de performance, l'AMI a besoin surtout de la mise à niveau de son personnel tant rédactionnel que technique, puis d'instruments de prise en charge de sa production. La solution proposée dans l'immédiat est d'accéder à la demande urgente de formation tout en lançant une expertise à même de définir le plan de développement de cette agence. L'aide à l'équipement, pour aussi modeste qu'elle soit, doit constituer la seconde étape. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES :

Les groupes cibles sont les journalistes et les ingénieurs informaticiens.

3. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Le nombre de personnes à former est de soixante pour les journalistes et de trois ingénieurs pour la partie technique. 4. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :

Développer une agence de presse peut participer à rendre plus disponible la matière aux journaux indépendants et à enrichir la sphère médiatique, tout en contribuant aux capacités de communication

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dans un pays désertique dans sa presque totalité et où les radios locales, au nombre de quatre, jouent un rôle essentiel (elles sont basées à Aleg, Barkeol, Nouadhibou et Rosso). 5. INVESTISSEMENTS :

Il est souhaitable d'envisager deux formateurs pour un séjour de deux mois et deux experts chargés pendant un mois d'élaborer le plan de développement à moyen terme de l'agence.

6. RÉSULTATS : Le retour sur investissement est surtout quantifiable dans la capacité des journalistes de mieux maîtriser les techniques professionnelles et des ingénieurs de maîtriser les nouvelles technologies.

7. ACTIVITÉS : Le choix des formateurs à la compétence reconnue, pour amoindrir des coûts et aussi pour assurer des formations en arabe-français tel que suggéré par l'AMI.

8. PLAN DE TRAVAIL :

Il s'agira simplement de convenir avec l'agence mauritanienne de la meilleure organisation possible du déroulement des stages, y compris le canevas de formation et le profil demandé, ainsi que le calendrier possible. 9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Après les discussions avec le bénéficiaire, il a été retenu un mois de préparation de la mise en œuvre du projet une fois confirmé par le PIDC.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Le PIDC, à travers le bureau de l’UNESCO à Rabat, pilotera et désignera les formateurs et les experts, et l'AMI se chargera de leur hébergement qui est la part de l'agence au financement du projet.

11. SUIVI DU PROJET : Ce thème ne posera pas de problèmes insurmontables sitôt le projet adopté. On pourrait faire appel soit au CFPJ de Paris ou à d'autres instituts de formation pour obtenir les formateurs.

12. EVALUATIONS EFFECTUEES : 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

L'AMI s'est engagée dans la lettre d'accompagnement du projet à fournir un rapport d'activités tous les quatre mois selon les termes de l'accord du PIDC.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Le PIDC n'a jamais apporté d'aide à l'Agence mauritanienne d’information dans le passé. Les activités préparatoires ont été définies au cours de la mission du rapporteur du PIDC. L'apport du bénéficiaire est indiqué dans la rubrique "budget" ci-dessous.

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D. BUDGET

1. Budget concernant les apports du PIDC (en dollars des Etats-Unis) :

PHASE I • Formation : 44.000 • Frais de transport 4.000 • Honoraires ($10.000/mois) 40.000 • Etude de développement 24.000 TOTAL 68 000 Suivi du projet 1 000 PHASE II Mise en place d’une banque de données 10 000

TOTAL DEMANDE AU PIDC 79 000

2. Budget concernant les apports de l’organisme bénéficiaire (en dollars des Etats-Unis) :

• Formation 21600 • Etude de développement 7 200 TOTAL : 28 800