Paroisse catholique Saint Jean-Baptiste 16 rue Clément Ader 78140 Vélizy Tél 01 39 46 04 92 / Fax 01 39 46 96 92 / sjb-velizy.paroisse@wanadoo.fr http://www.paroissedevelizy.org/

N° 19 - janvier 2010

Sommaire Editorial………………………………………………………..... 3 Vie paroissiale

Dates à venir………………………………………………….. 4 Catéchuménat……………………………………………....... 21 Soirée de réflexion sur le sacerdoce.................................. 10 Une soirée sur l’Eucharistie................................................ 12 Au désert avec Charles de Foucault.................................. 14 Retour sur la rencontre avec les Gens du Voyage............. 8 Des livres sur le marché de Noël........................................ 7 Témoignage et nouvelle mission de Denis Gillet, diacre.... 15 La nouvelle mission d’Etienne Bourdin, diacre................... 16 Pêle-mêle caté.................................................................... 5

Vie de l’Eglise Les vocations...................................................................... 24 Rencontres européennes de Taizé à Poznań..................... 20

Témoignages Méditation de Noël.............................................................. 19 Noël entre A.M.I (s)............................................................. 18

Divers Le poids de rien.................................................................. 17 Habitat et humanisme : un logement pour bâtir un avenir.. 22 Marie................................................................................... 25

Père, Allume dans le cœur de tous les jeunes l’enthousiasme et la joie pour l ’Évangile. Donne-nous en grand nombre les prêtres dont nous avons tant besoin. Ils seront signe de ta miséricorde dans notre monde en quête d’amour. Ils distribueront généreusement le pain de ta Parole et celui de l’Eucharistie aux affamés de justice et de paix. Extrait de la prière pour l’année sacerdotale de Mgr Eric Aumônier

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Editorial Début septembre l’Equipe d’Animation Paroissiale avait proposé trois axes aux différents groupes de la paroisse et à notre communauté chrétienne toute entière :

Approfondir sa vie spirituelle, Vivre la communion et la solidarité, Etre présent dans la ville.

En relisant ce début d’année pastorale, voilà ce qui me vient en mémoire : Approfondir sa vie spirituelle : • le père Loïck Belan est venu nous

parler du sacrement de l’eucharistie, du sens des différentes parties de la messe, comment nous devenons ce que nous recevons : « le corps du Christ »,

• le père Olivier de Rubercy nous a présenté ce qu’était le sacerdoce, celui des prêtres mais aussi celui de tous les baptisés,

• les lycéens sont partis à Taizé, • des catéchistes ont suivi une formation

4 matinées à Vélizy, • des laïcs ont accepté de suivre une

formation diocésaine sur un ou deux ans, sur l’Ecriture, sur l’accompagnement au catéchuménat, sur le credo, sur la vie baptismale…

• les animateurs d’aumônerie se sont retrouvés un week-end complet pour relire leur action, découvrir les nouveaux parcours et réfléchir à leur thème d’année : la charité,

• des laïcs ont participé à des retraites spirituelles,

• les temps de prière au catéchisme comme à l’aumônerie sont soignés et plaisent aux jeunes,

• la Parole de Dieu est lue et méditée, des groupes comme VEA échangent sur leur vie à partir d’elle,

• une récollection pour tous ceux qui exercent une responsabilité sur la paroisse est proposée fin janvier,

• des vêpres dans l’église ont été priées chaque troisième jeudi du mois, comme chaque mardi, sans oublier les temps d’adoration et de réconciliation du vendredi soir,

• une soirée sur l’Encyclique du pape « L’amour dans la vérité » a permis de réfléchir aux implications sociales, culturelles, écologiques, politiques de notre foi…

Vivre la communion et la solidarité : • la sortie du 11 octobre animée par les

scouts, qui permit un réel brassage des générations, la joie d’avoir pu célébrer dans la belle basilique de Senlis avec toute notre communauté dans sa diversité représentée,

• les 6èmes qui ont récolté des vivres, des couches pour bébés et des vêtements pour les enfants des familles de la batellerie de Conflans,

• les 4èmes qui ont écouté le témoignage d’Alain, de notre paroisse, qui œuvre auprès des SDF,

• le Secours Catholique qui agit toute l’année et qui en partenariat avec l’Onde a pu offrir des spectacles à des familles,

• la collecte alimentaire à Auchan, • des attentions aux familles endeuillées,

aux malades isolés, l’initiative toute simple au moment de Noël d’ouvrir les yeux sur ceux qui nous entourent pour leur proposer un petit colis accompagné d’une carte,

• notre soirée avec les Gens du Voyage si riche de découverte, d’échange réel, de rencontre et de foi partagée, priée et chantée,

• la messe du premier dimanche de l’Avent où tous nous avons été envoyés par notre évêque comme acteurs de solidarité,

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• les protestants présents à notre culte et les catholiques présents au temple pour lire une intention de prière commune,

• les repas du réveillon de Noël et du Jour de l’an ouverts à tous…

Etre présent sur la ville, parce que comme le dit l’Evangile une lumière n’est pas faite pour rester sous le boisseau : • la présence des stands des Ailes et de

la paroisse, du Secours Catholique et du CCFD à la fête des associations,

• le stand œcuménique au marché de Noël, pour vivre un Noël autrement,

• nos cartes de vœux et invitations pour célébrer la naissance du Christ,

• les processions dans les rues de Vélizy avec la lumière de Bethléem,

• la présence dans les différentes associations et services de la ville…

Rendons grâce à notre Dieu pour tout cela, pour tout ce qui n’a pu être ici relaté, pour tout ce qui demeure invisible et continuons à progresser et à marcher ensemble, à la suite du Christ, et avec lui !

P. Dominique

Dates à venir

Date Evénement

14 février Repas paroissial et loto des Ailes 13 mars Veillée et nuit de réconciliation

20 mars Soirée sur l'Afrique (projet des scouts au Bénin & Justice et Paix en Afrique)

27 mars Temps fort aumônerie sur la solidarité Mars-avril Rencontres en groupe de quartier 3 avril Veillée Pascale animée par l'aumônerie 9 avril Concert Gospel et Orgue pour une oeuvre humanitaire 13 avril Soirée art & spiritualité sur l’Apocalypse 21-26 avril FRAT des lycéens à Lourdes 24-29 avril Pèlerinage diocésain à Lourdes 2 mai Rassemblement diocésain des communautés africaines des Yvelines 22 mai Confirmation 30 mai Profession de foi 1er avril,16 mai, 6 juin Première communion 12 juin Fête paroissiale de fin d’année avec l'aumônerie

Denis Duhault

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« Pêle-mêle » caté

« Comme l’an passé, mais en mieux ! Et puis aussi : o Une augmentation des inscriptions. o Des enfants demandant le baptême.

….et des animateurs pour les accompagner. »

Telles étaient exprimées mes attentes pour cette année de catéchèse dans le dernier n° du Trait d’union.

Si les inscriptions sont toujours à la baisse malheureusement, je constate une foule de petites choses qui, additionnées les unes aux autres, me réjouissent :

• Les 3 demandes de baptême pour Lucas, Sacha et Samantha.

• Les animateurs qui reprennent une équipe, ceux qui se sont proposés spontanément, ceux qui ont répondu « présent » à une demande de ma part ou du père Dominique.

• Leur implication, la joie et le dynamisme dont ils font preuve à leur arrivée le mercredi et durant toute la séance.

• Les parents qui apportent leur aide pour la mise en route de la bibliothèque, les rencontres du samedi, les messes caté…

• Les familles qui se remettent en route grâce à la participation au caté de leurs enfants.

• Les bénévoles qui permettent l’accueil de tous les enfants en se chargeant du ramassage en bus, des activités de l’après-midi, du goûter…

• Et puis il y a aussi ces quelques enfants déjà blessés par la vie qui nous sont confiés, auxquels nous sommes plus attentifs, que nous portons dans nos prières plus particulièrement.

Petites sont ces lumières, mais ô combien précieuses ! A l’image de la lumière de Bethléem reçue pendant le temps de l’Avent dans notre paroisse. Petite flamme dont il a fallu prendre soin, mais qui diffusa sa douce et vaillante lumière dans nos foyers jusqu’ à Noël.

Magali

Seigneur, faites de nous des instruments de votre Paix, Là où est la méchanceté, que nous mettions la gentillesse Là où est la colère, que nous mettions le calme Là où sont les bagarres, que nous mettions la Paix

Amen (CM1, équipe de Linda – Prière à la façon de St François d’Assise)

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Pour beaucoup d'entre nous qui avons vécu nos années d'enfance avant le Concile Vatican II, l'évocation de la confession ne suscite guère de souvenirs très agréables.

En effet, quelle démarche difficile n'était-ce, de s'approcher du confessionnal sombre et impressionnant qui nous faisait peur et semblait si peu accueillant !

Le prêtre restait caché dans la pénombre, derrière une grille d'où sortait sa voix, et nous, humbles pécheurs repentants, nous nous tenions agenouillés de l'autre côté, en espérant qu'il ne nous reconnaisse pas... c'était plus rassurant...

Nourrie de ces souvenirs d'enfance, j'étais très agréablement surprise d'observer le 2 décembre, lors de la célébration de réconciliation pour les enfants du catéchisme, avec quelle aisance et simplicité la plupart d'entre eux se sont dirigés vers les prêtres venus recevoir leur confession. La majorité des enfants se sont précipités spontanément et naturellement vers celui qu'ils connaissent et qui les connaît le mieux - le père Dominique !

Quelle leçon pour nous tous! J'ai compris à cet instant que c'était pour eux tout simplement une question de CONFIANCE ! "Seigneur... ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits... "( Mt.11, 25)

Une animatr ice

Plus de 2000 ans après,

• pouvoir admirer des enfants à genoux devant la belle crèche de notre église, leurs visages transformés, illuminés par la lueur des bougies,

• être touchée par celui qui, joignant les mains et fermant les paupières, manifeste son désir de se rapprocher encore davantage de Jésus par la prière,

• les entendre chanter de tout leur cœur le message de l'Espérance et de la Paix,

tout cela me rappelle ces moments de bonheur, vécus il y a bien longtemps, lorsque petite fille, je découvrais moi aussi grâce aux sacrements un magnifique cadeau : l'Amour de Dieu.

Alors, je prends pleinement conscience de la chance que nous avons ici en France de pouvoir vivre librement notre religion, consolidant ainsi notre identité chrétienne.

Une animatrice

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Des livres sur le Marché de Noël ???

ais oui ! Cette année encore, avec nos frères protestants, nous avons proposé un stand de livres de Noël,

Bibles et livres pour enfants sur ce Marché qui prend chaque année de l'ampleur. Le Service des

Animations nous avait trouvé un emplacement central, bien visible ; notre voisin le plus proche était un Père Noël accroché à un réverbère qui semblait nous faire un clin d'oeil ! Le temps fut … un temps de décembre, venteux, humide, frisquet ; mais il ne nous a pas forcé à déménager à l'intérieur de l'Onde. Bien sûr, les matinées et fin de soirée furent peu fréquentées, mais justement, c'est à ces moments-là que des rencontres imprévues et insolites eurent lieu. Moments de grâce, d'écoute et de partage. Les enfants ne s'y sont pas trompés et sont venus nombreux. Ils se sentaient bien, près de la crèche, à dessiner, colorier, fabriquer anges, étoiles et moutons. Malgré la crise économique présente, en arrière plan, le montant des ventes s'est élevé à 930 € (grâce au rayon de soleil du Dimanche ou à l'accueil du Père Dominique venu dimanche après-midi ?).

Le point fort, cette année, fut la préparation, en commun, de prières d'intercession. Ensemble, un petit groupe de catholiques et protestants ont préparé ces prières, puis sont allés les lire aux cultes et aux messes de leurs communautés respectives. Bénédicte et Serge ont bien voulu nous donner leur témoignage (voir ci-dessous). Sur le stand, 21 bénévoles ont accueilli et aidé les visiteurs lors de permanences de deux heures. Mais n'oublions pas les bricoleurs venus tôt et partis tard, qui ont monté ce stand solide et pratique. Conclusion : C'est un bonheur de travailler ensemble, catholiques et protestants, pour proposer de beaux livres, riche de sens, des Bibles, des témoignages. C'est important de se connaître mieux, de réaliser un petit lieu de paix, de beauté et d'accueil ; ce n'est qu'une petite goutte d'eau dans un vaste océan, mais … chaque goutte d'eau est importante, n'est-ce pas ?

Anita Delbor

PS : Une réunion/bilan aura lieu le jeudi 18 février à 18H30 au Temple de Vélizy Vous êtes les bienvenus.

Nous avons eu le privilège de vivre un moment exceptionnel de communion avec nos frères protestants, frères dans le Christ Jésus. Arrivés sous la pluie, l'accueil fut simple, sincère et chaleureux aux offices des Temples de Jouy et Viroflay (un peu d'histoire sur celui de Jouy, un café vite pris, pour être à l'heure à Viroflay). Lors de la prière adressée à Dieu, nous nous sentions tous unis en Christ. A la fin du culte, un vieux monsieur, ouvrier de la première

heure, très ému de ce rapprochement chrétien, a souhaité donner un baiser de paix à Bénédicte. Nous avons senti, de manière presque palpable, la présence divine qui nous unissait dans cette prière commune. Lorsque le coeur parle, tout devient possible aux hommes de bonne volonté.

Bénédicte et Serge

M

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Retour sur la rencontre avec les Gens du Voyage Il y a des soirs, comme ça, où se rencontrer pour mieux se connaître, échanger et prier ensemble prend tout son sens. Ce fut le cas le 1er décembre dernier avec les Gens du Voyage. Une rencontre utile et chaleureuse.

ls étaient une trentaine, Gens du Voyage, venus de différents coins des Yvelines et de l’Essonne. Nous étions

environ le même nombre de Vélizy et des environs. Merci à Daniel Boitard, responsable de l’association pour la scolarisation des enfants des Gens du Voyage Yvelines (ASEV), pour la clarté de sa présentation très documentée et animée. Merci à Dorianne Yung, présidente de l’association des Gens du Voyage Yvelines (AGVY), aux cousins et aux amis

pour leurs témoignages d’un vécu souvent difficile. Merci à Michel, missionné par son évêque, qui nous a présenté l’aumônerie catholique des Gens du Voyage, pour l’expression si forte de sa foi et les prières partagées. Merci à sa fille pour les chants et les compositions musicales. Suite à cette soirée, quelques participants nous ont fait part de leurs réactions. Les voici :

I

« Tout d'abord, nous avons été sensibles à tout ce qu'ils nous ont dit et avons découvert certains pans cachés de leur vie. Nous avons apprécié leur qualité de coeur, leur foi, leur courage, leur respect des autres et de la collectivité. Nous les connaissons mal et restons souvent sur des images "plaquées". Comme chez les sédentaires, on peut rencontrer des personnes vivant en marge des règles de tolérance et attirer ainsi le mépris. Ce qui nous a étonné, c'est ce manque de reconnaissance des institutions pour ceux qui travaillent et s'assument : allocations, assurances etc., tout simplement parce qu'ils gardent le mode de vie de leurs ancêtres, mode de vie que nous avons un peu de mal à concevoir, alors qu’il leur apporte une grande entraide et des liens familiaux solides. Il suffit du comportement désagréable voire détestable d'un groupe pour que bascule l'appréciation de ceux qui souhaitent tout simplement avoir un espace pour vivre à leur manière. »

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Si vous souhaitez en savoir plus sur les Gens du Voyage et sur l’AGVY créée en 2008, vous pouvez me contacter (01 39 46 49 42 – daniel.barth@infonie.fr). Un document est également à votre disposition sur les présentoirs de l’église. N’hésitez pas à vous servir.

Daniel Barth pour l’équipe CCFD-Terre Solidaire

« Voici les points que je pense importants et souvent méconnus : • Les Gens du Voyage travaillent, exemple : sédentaires l'hiver sur les

marchés de la région parisienne, itinérants l'été dans les zones touristiques.

• La Mercedes permet de tracter la caravane, cela coûte moins cher que nos pavillons ou appartements.

• Les tracasseries administratives. J'ai été frappée par la foi de Michel et par les témoignages de ses cousins. Je pense que l’on ne choisit pas où l'on naît ; on naît dans un peuple, dans une culture dont on est imprégné. C'est vrai pour nous aussi. Ce n’est pas facile de comprendre des gens différents de nous, même avec de la bonne volonté et un esprit ouvert. »

« Une belle rencontre. Je croyais les connaître lorsque je voyais leurs caravanes envahir nos villes subitement et disparaître aussi rapidement quelques semaines plus tard. Je croyais les connaître lorsque j'écoutais les on-dit qui circulaient sur eux : ils volent, ils salissent. Ce que je découvris le soir de la rencontre, c'est qu'en fait je ne les connaissais pas. J'ignorais tout des stérilisations forcées pour les femmes, j'ignorais qu'ils avaient été exterminés en masse pendant la seconde guerre mondiale. J'ignorais qu'en France, bien qu'ayant la nationalité française, ils n'ont pas de pièce d'identité ; qu'ils ne peuvent acheter un terrain ; que certaines communes leur refusent l'accès à l'eau et à l'électricité contre rémunération. J’ignorais tout cela. Je découvris des gens qui vivent avec leurs anciens et les accompagnent jusqu'à la mort. J'ignorais que certains étaient croyants et de fervents pratiquants. Ce soir-là, j'ai une fois de plus découvert que notre ennemi à tous c'est la méconnaissance de l'autre qui entraîne peur et rejet. Aujourd'hui, je ne porte plus le même regard. Allons vers les autres et dépassons nos préjugés! »

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Soirée de réflexion sur le sacerdoce

Le père Olivier de Rubercy, responsable du service diocésain des vocations, a animé une soirée de réflexion sur le sacerdoce le 19 novembre dernier dans notre paroisse. Première question de son exposé : « Pourquoi une année sacerdotale ? » C’est à l’occasion d’une rencontre avec la congrégation pour le clergé, le 16 mars dernier que le Pape a promulgué une « année sacerdotale » en donnant comme objectif de « favoriser cette tension des prêtres vers la perfection spirituelle dont dépend avant tout l’efficacité de leur ministère(…) Nous célébrons en effet le 150ème anniversaire de la mort du saint curé d’Ars, véritable exemple de pasteur au service du troupeau du Christ ». Puis le père Olivier poursuit en rappelant que c’est le 19 juin que le Pape a ouvert « l’année sacerdotale » par la vénération de la relique du cœur du Curé d’Ars. A cette occasion il s’est adressé aux prêtres, rappelant l’objectif de cette année : « Contribuer à promouvoir un engagement de renouveau intérieur de tous les prêtres afin de rendre incisif et plus vigoureux leur témoignage évangélique dans le monde d’aujourd’hui ».

Cette année sacerdotale se traduit dans notre diocèse par différentes rencontres et célébrations, Parmi elles retenons que du lundi 22 au dimanche 28 mars, nous accueillerons la relique du cœur du curé d’Ars, chaque jour dans une paroisse différente, et le samedi et

le dimanche à cathédrale. La venue de cette insigne relique sera l’occasion de mieux faire connaître la figure du curé d’Ars, d’inviter largement les fidèles à prier pour les prêtres et les vocations par son intercession, de stimuler une réflexion sur le sacerdoce ministériel dans son articulation au sacerdoce baptismal par des catéchèses appropriées à destination des enfants, des jeunes et des adultes, et d’inciter à la conversion pendant le Carême en invitant largement les fidèles à

recevoir le sacrement de la réconciliation. L’autre question importante de l’exposé du père Olivier a été le sacerdoce du Christ, le sacerdoce des prêtres, et le sacerdoce de tous les baptisés. Comment s’articulent-ils ? Avant toutes choses, « sacerdotal » se rapporte au Christ. C’est lui en effet qui est le seul et unique grand Prêtre de la Nouvelle Alliance. Il n’y a pas d’autre prêtre que lui. Son sacerdoce s’est exprimé tout au long de sa vie par le don de sa personne. Rassemblés par lui, il est notre unique Pasteur. Sur la croix, il a offert une fois pour toutes l’unique et parfait sacrifice pour le pardon de nos péchés. Or Dieu a voulu que le sacerdoce de son fils soit partagé par tous les disciples. Baptisés, nous sommes consacrés par l’Esprit Saint pour devenir une demeure spirituelle et un sacerdoce saint. Le Christ a fait de nous le royaume et les prêtres de Dieu son Père (Ap1,6). Aussi dans la liturgie du Baptême le célébrant dit à celui qui vient d’être baptisé « Désormais. tu es membre du corps du Christ et tu participes à sa dignité de prêtre, de prophète et de roi »

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Le qualificatif « sacerdotal » désigne donc d’abord le Christ. Il désigne aussi les baptisés qui forment un « sacerdoce saint ». Il désigne enfin les prêtres et les évêques. La caractéristique de leur sacerdoce est qu’il est hiérarchique et ministériel. Hiérarchique parce qu’il place les évêques et les prêtres en situation d’autorité vis-à-vis des fidèles, une autorité spirituelle qu’ils exercent au nom du Christ, Tête et Pasteur de son peuple. Ce sacerdoce conféré par l’ordination est vraiment une participation au sacerdoce du Christ et il ne peut s’exercer que d’une façon ministérielle à l’exemple du Christ qui s’est fait le dernier de tous et le serviteur de tous. La grâce de l’ordination n’est pas une sorte de privilège que le prêtre reçoit pour lui et qui le mettrait à part des autres. Le prêtre n’est pas prêtre pour lui. Il est prêtre pour les autres. Vous connaissez sans doute cette expression de St Augustin : Pour vous je suis évêque, avec vous je suis chrétien. C’est le Curé d’Ars qui répétait à ses paroissiens : le prêtre n’est pas pour lui… Il est pour vous. Pour accomplir avec une réelle fécondité son ministère, le prêtre doit donc s’enraciner toujours plus profondément dans le mystère du Christ. Il est

appelé par grâce à ne faire qu'un avec lui pour devenir sa vivante image. Le père Olivier poursuit en disant que ce que les personnes attendent des prêtres qui leur sont envoyés, c’est qu’ils soient de fidèles témoins du Christ et de son Evangile. Si le Christ est le seul médiateur entre Dieu et les hommes, le prêtre en participant sacramentellement à cette unique médiation est placé lui aussi en quelque sorte en position de médiateur. Quelles sont les trois dimensions de son ministère : 1. Il reçoit de Dieu sa

Parole pour en être le serviteur fidèle.

2. Il reçoit de Dieu un pouvoir sacré pour qu’en célébrant au nom et en la personne du Christ, il puisse le rendre présent et agissant par les sacrements.

3. Il reçoit de Dieu la grâce d’être configuré au Bon Pasteur, pour pouvoir guider sa communauté sur les chemins de la foi et de la mission.

Si par sa vie et son ministère, le prêtre est profondément uni au Christ, il est aussi profondément lié à l’Eglise. On ne peut pas concevoir un prêtre sans Eglise et une Eglise sans

prêtre. Le ministère du prêtre est constitutif de la vie de l’Eglise. Il appartient à une Eglise locale, il est ordonné par son évêque à qui il promet obéissance et il reçoit de lui sa mission. Sa mission, il l’exerce en communion avec les prêtres du même presbyterium et il l’accomplit en collaboration avec les laïcs. Le père Olivier poursuit en précisant que le prêtre apparaît donc comme un signe visible de la présence du Christ ressuscité à son Eglise. Il est au service de son unité. Croyez-moi, poursuit le père Olivier, c’est très exigeant pour lui. C’est un homme pécheur qui compte sur la miséricorde de Dieu pour pouvoir tendre vers une vie toujours plus sainte afin d’entraîner sur le chemin de la sainteté tous ceux qui sont confiés à son ministère. Cette soirée s’est terminée par un dialogue avec les nombreuses personnes venues à cette soirée, sur la vie sacerdotale et une présentation de la Maison saint Jean-Baptiste à Versailles qui accueille pendant une année des jeunes hommes se posant la question d’une vocation sacerdotale.

Merci au Père Olivier de Rubercy de nous avoir autorisé à rapporter les propos de son exposé.

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Une soirée sur l’Eucharistie avec le Père Loïck Belan Le 19 octobre dernier, le Père Loïck Belan est venu à Vélizy pour nous parler de l’Eucharistie. Deux questions étaient posées :

1. Comment l’Eucharistie nous fait-elle entrer dans le mystère de communion à travers le déroulement du rituel de la messe ?

2. Quel est le sens du ministère du prêtre dans l’Eucharistie ?

ne expression dit : « L’Eglise fait l’Eucharistie et l’Eucharistie fait l’Eglise ». Si l’on conçoit assez

aisément que ce soit l’Eglise qui fasse l’Eucharistie, comment inversement l’Eucharistie fait-elle l’Eglise ? C’est le Christ qui fait l’Eglise. La liturgie est la rencontre de Dieu qui est à l’œuvre avec son fidèle, ses fidèles dans leur démarche de foi. A cause de cela la liturgie eucharistique « fait » l’Eglise, elle sert cette rencontre, elle est cette rencontre. Rites d’ouverture : Le signe de croix : Il ouvre la liturgie et, à la fin, il envoie. Il nous ouvre à la connaissance du Dieu Père, Fils et Esprit. On peut certes assister à la liturgie sans y participer, mais nous sommes invités par le Christ à travers elle à participer à son propre mystère. Ce qui était visible dans la vie terrestre de notre Rédempteur est passé

dans les mystères sacramentels. Quand on approche les sacrements, on approche la sainte humanité du Christ. Dans ces mystères sacramentels, Dieu se fait proche « à nous toucher ». Mais plus on est proche plus quelque chose échappe. On n’épuise pas le mystère à toucher de façon aussi proche, bien au contraire. A ce propos voici un extrait d’une interview de Michel Serrault : « Quand vous avez beaucoup travaillé, appris toutes les langues du monde, pratiqué toutes les techniques et les sports, vu beaucoup de gens, lu énormément de livres… l’essentiel est dans ce qui vous échappe. Moi qui suis chrétien, je pense qu’il y a là la présence de l’Esprit. C’est la même chose dans la liturgie : c’est ce qui vous échappe qui est le plus beau. » L’Eglise se rassemble avec des gens divers. La première chose qu’on voit au début de l’assemblée, ce sont tous ces gens différents. Des gens qui nous sont

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donnés par Dieu. Et un prêtre est donné à cette assemblée pour la qualifier comme assemblée du Seigneur et pas simplement comme un club d’amis. Ce qui me donne la certitude d’être en communion avec toute l’Eglise c’est le prêtre et pas le fait que les chants me plaisent ou pas, que le prêtre me plaît ou pas. Ensemble nous faisons le Corps du Christ avec les assemblées du monde entier. Pour faire ce Corps dans la liturgie avec des gens qui sont différents, pour entre le début et la fin être devenus des frères, il nous est donné un rituel pour que l’on passe tous par le même chemin, c'est-à-dire par Jésus-Christ agissant par son Esprit. Le rituel est un ensemble de lois qui nous disent comment célébrer pour que la prière de l’Eglise ne se trompe pas de Sauveur. Chant d’entrée : Il indique un début, il est là pour regrouper tout le monde, il doit annoncer le temps liturgique du moment, il accompagne l’entrée des ministres : c’est le Christ qui survient (pas monsieur le curé). Le prêtre salue d’abord l’autel qui symbolise le Christ, puis l’assemblée : c’est du Christ que le prêtre tient son rôle, c’est du Christ que l’assemblée se reçoit. 1er dialogue : S’il n’y a pas de dialogue, il n’y a pas de liturgie. Car il faut qu’il y ait des « preneurs » à la grâce de Dieu, sinon ça plane ! que l’assemblée réponde. Oraison : Prière d’ouverture : le prêtre entraîne les fidèles à se tourner vers Dieu, par le silence, l’écoute et l’Amen. Nous sommes debout (signe de notre résurrection dans le Fils ressuscité). La liturgie est fondée sur le dialogue entre le Christ et les fidèles par la médiation du prêtre (Amen, Nous rendons grâce à Dieu…). La liturgie de la Parole : La Parole, c’est le Christ en acte de parole aujourd’hui. Le prêtre agit en personne du

Christ. Toutes les paroles de la liturgie de la Messe sont des paroles de la Bible mises en prière. C’est Dieu qui nous parle. C’est pour cela qu’il est important que les micros marchent et que les lectures soient audibles ! La liturgie de l’Eucharistie : La procession des offrandes exprime le don de nos vies fait à Dieu, porté à l’autel. Nous revenons par la suite pour Le recevoir dans la communion. Le Christ s’offre en sacrifice d’action de grâce et tous, nous sommes associés à son sacerdoce. Tout ce qui a été réussi ou raté, tragique ou irrattrapable, tout cela est passé au Christ qui le porte au Père. Pour que nos mains vides soient remplies du don du Christ. Les rites de communion : « Le but de l’Eucharistie est que, dans l’adoration et grâce à la manducation, les communiants deviennent ce qu’ils reçoivent : le Corps mystique du Christ. » (C. Duschesneau) En communiant à l’unique Pain de vie, qui est le Christ, nous devenons un seul Corps (1 Co 10,17, Ep 4, 4-13). Saint Augustin disait à ses paroissiens : « devenez ce que vous recevez ». C’est le geste de la fraction du Pain et du partage qui le signifie. Liturgie de l’envoi ou rite de conclusion : C’est la fin de l’assemblée. Mais la vie de l’Eglise continue toute la semaine (sens des annonces) jusqu’à la prochaine assemblée. Le prêtre dit : « Le Seigneur soit avec vous » puis il bénit et envoie dans la Paix du Christ.

Notes prises par l'Equipe d'Animation Paroissiale

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Au désert avec Charles de Foucauld Comme chaque année, pour fêter l’Epiphanie, Liliane Wackernie a offert une très belle séance de projection à tous les membres du Mouvement Chrétien des Retraités et aux paroissiens qui souhaitaient y participer.

près toutes les courses effrénées dans les grands magasins et les lumières éblouissantes de nos

cités, Liliane a proposé de nous conduire au désert du frère Charles de Foucauld : ASSEKREM, ce qui en langue touarègue signifie : « Regarde et Arrête-toi ». Et maintenant, Liliane nous offre à tous quelques très beaux extraits de lettres du frère Charles de Foucauld. ASSEKREM Je suis dans mon château de montagnes, comme vous dites, enchanté de toute manière de cette résidence : la plus belle vue du monde qui, par sa beauté et son immensité, élève l’âme vers le Créateur, des couchers de soleil merveilleux qui font penser au déclin de la vie et à la paix éternelle, la solitude et en même temps de grands avantages pour les relations avec les Touaregs ; quand on vient jusqu’ici, on ne peut partir tout de suite, il faut se reposer, manger, passer la nuit, et cela établit vite des relations très amicales. L’ ASSEKREM Ce m’est une vraie douceur d’habiter l’Assekrem avec sa si belle nature, ses grands horizons et son grand vent.

Je suis absolument seul en haut d’un mont qui domine presque tous les autres. La vue est merveilleuse, le regard embrasse le massif de l’Ahaggar qui va descendant vers le nord et vers le sud jusqu’aux immenses plaines désertes. ASSEKREM

L’ermitage est on ne peut plus commode ; la chapelle est on ne peut plus recueillie et très bien ; la chambre est

claire et assez grande pour qu’on puisse y vivre à deux, et en se serrant, à trois. La vue est plus belle qu’on ne peut ni le dire ni l’imaginer. Rien ne peut donner une idée de la forêt de pics et d’aiguilles

rocheuses qu’on a à ses pieds : c’est une merveille. On ne peut la voir sans penser à Dieu ; j’ai peine à détacher mes yeux de cette vue admirable, dont la beauté et l’impression d’infini rapprochent tout du Créateur ; en même temps, sa solitude et son aspect sauvage montrent combien on est seul avec Lui, et combien on n’est qu’une goutte d’eau dans la mer.

Janine Sonnet Pour le MCR

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Trait d’union n°19 janvier 2010 15

Témoignage et nouvelle mission de Denis Gillet, diacre « Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres avec une vraie sagesse ; par des psaumes, des hymnes et de libres louanges, chantez à Dieu, dans vos coeurs, votre reconnaissance. » St Paul Colossiens - Ch 3 16

e voilà en marche vers 15 ans de Diaconat, 15 ans à cheminer avec vous,

partageant les eucharisties, les moments forts de la vie de la paroisse, accompagnant nos curés depuis 1978 : le père Jacques Pied, puis Maurice Eyraud qui m’éveilla à l’appel du Seigneur, Thierry de Lastic avec qui je vécu ma deuxième mission et enfin aujourd’hui le Père Dominique Pellet notre actuel curé. Pas à pas votre présence, votre confiance m’ont permis de grandir spirituellement et ainsi d’accompagner des groupes comme VEEA, (groupe de réflexion sur notre vie à partir de l’Evangile) et aussi des groupes de prières qui ont mis en évidence l’importance que représente cette communion de Dieu avec les hommes. Au point d’en être bouleversé, au point d’essayer de partager ces instants dans une communion de cœur et d’Esprit avec vous et ceux et celles que je peux rencontrer dans ma vie de tous les jours. C’est dans cet esprit que Monseigneur Eric Aumonier m’a demandé d’orienter ma mission actuelle :

« A partir d’initiatives comme le groupe de prière du mardi ou de

la liturgie des Heures, vous porterez une attention particulière à la proposition de la prière de l’Eglise célébrée en Eglise. Puis vous essayerez de favoriser des lieux de rencontre fraternelle. Et vous travaillerez au lancement d’un groupe nouveau VEEA tout particulièrement à destination des néophytes, nouveaux confirmés ou recommençant à croire » (extraits de ma lettre de mission)

D’autres points sont également précisés sur ma vie professionnelle ainsi que sur ma vie familiale. Je ne peux que renouveler mes remerciements à votre égard, si ces années ont changé notre couple, elles ont aussi fait évoluer mon cœur et mon âme. Servir est déjà un grand honneur, aimer et être aimé est un projet d’avenir sans cesse à vivre et partager. Que vos prières nous accompagnent prêtres et diacres, les « humbles et inutiles serviteurs » que nous sommes. Amitiés fraternelles.

Denis, diacre

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Trait d’union n°19 janvier 2010 16

La nouvelle mission d'Etienne Bourdin, diacre : l'évangélisation à destination des 30-45 ans

ul besoin d'être statisticien pour constater que notre Eglise de Vélizy est démunie de paroissiens

dans la tranche d'âge 25 - 45 ans. Pourquoi cette absence ? Cette tranche d'âge correspond à une période importante de la vie, celle où l'on se construit, dans un contexte social qui est souvent contraignant. Les gens de cet âge sont-ils accaparés par les soucis de la vie familiale ou professionnelle ? contraints par le stress ? déracinés ? seuls ? attirés par des divertissements attractifs ? indifférents à la messe ? ignorants de notre présence ? Quelle qu'en soit la raison, nous ne pouvons pas être indifférents à cela ; en effet, cette carence donne l'impression que nous ne sommes pas sensibles à la vie des femmes et des hommes de cet âge, et que nous sommes peu énergiques dans la mission d'évangélisation que nous a confiée Jésus Christ. De plus, cette absence rend très problématique la transmission de la foi aux enfants. Notre évêque l'a bien compris, puisqu'il m'a confié cette nouvelle mission :

« Je vous demande de mettre en oeuvre un projet d'évangélisation à destination des 30-45 ans de la paroisse de Vélizy. Vous connaissez les enjeux spécifiques de cette période de vie, tant affectifs, familiaux que professionnels ou sociaux. Avec ceux que vous appellerez à ce projet, vous

aurez à coeur que la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ soit annoncée au-delà du cercle des pratiquants habituels. » Il s'agit d'aller à la rencontre de ces personnes, comme Jésus le faisait, car l'Evangile les concerne aussi bien sûr. Aller au-devant d'eux, mais pas n'importe comment : « Cela ne peut se faire qu'en leur offrant une amitié réelle et désintéressée, sans condescendance, faite de confiance et d'estime profondes. » (voir encadré). « Avec ceux

que vous appellerez à ce projet » me précise l'évêque. si vous connaissez des personnes de

cette tranche d'âge, jeunes familles ou jeunes professionnels, qui ne viennent pas à la paroisse, mais que vous pensez utile de contacter : dites-le moi.

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« Le Seigneur nous a envoyés évangéliser les hommes. Mais as-tu déjà réfléchi à ce que c’est qu’évangéliser les hommes ? Évangéliser un homme, vois-tu, c’est lui dire : Toi aussi, tu es aimé de Dieu dans le Seigneur Jésus. Et pas seulement le lui dire, mais le penser réellement. Et pas seulement le penser, mais se comporter avec cet homme de manière qu’il sente et découvre qu’il y a en lui quelque chose de sauvé, quelque chose de plus grand et de plus noble que ce qu’il pensait, qu’il s’éveille ainsi à une nouvelle conscience de soi. Tu ne peux le faire qu’en lui offrant ton amitié. Une amitié réelle, désintéressée, sans condescendance, faite de confiance et d’estime profondes. Il nous faut aller vers les hommes. La tâche est délicate. Le monde des hommes est un immense champ de lutte pour la richesse et la puissance. Et trop de souffrances et d’atrocités leur cachent le visage de Dieu. Il ne faut surtout pas qu’en allant vers eux nous leur apparaissions comme une nouvelle espèce de compétiteurs. Nous devons être au milieu d’eux les témoins pacifiés du Tout Puissant, des hommes sans convoitises et sans mépris, capables de devenir réellement leurs amis. C’est notre amitié qu’ils attendent, une amitié qui leur fasse sentir qu’ils sont aimés de Dieu et sauvés en Jésus-Christ. »

Eloi Leclerc - Sagesse d'un pauvre.

Trait d’union n°19 janvier 2010 17

si vous souhaitez rejoindre la toute petite équipe qui va se mettre en place : contactez-moi.

Voici des idées qu'il est possible de leur proposer : • soirées-repas-partages :

vie quotidienne, évangile... • groupes de foyers, réunissant 5 ou 6

couples

• lieux d'entraide • week-ends de retraite. Puisse ce travail apostolique être fécond, avec le soutien des paroissiens et sous l'action de l'Esprit Saint.

Etienne Bourdin, diacre Contact : 01 47 50 54 84 -

etienne.bourdin@wanadoo.fr

Le poids de rien - « Dis-moi combien pèse un flocon de

neige ? » demande la mésange charbonnière à la colombe.

- « Rien d’autre

que rien », fut sa réponse. Et la mésange raconta alors à la colombe une histoire :

« J’étais sur la branche d’un sapin quand il se mit à neiger. Pas une tempête, non, juste comme un rêve, doucement, sans violence. Comme je n’avais rien de mieux à faire, je commençai à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais.

Il en tomba 3 751 952. Lorsque le 3 751 953 ème tomba sur la branche, rien d’autre que rien, (comme tu l’as dit), celle-ci cassa. » Sur ce, la mésange s’envola. La colombe, une autorité en matière de paix depuis l’époque de Noé, réfléchit un moment et se dit finalement : « Peut-être ne manque t-il qu’une personne pour que tout bascule et que le monde vive en paix.

Transmis par l’aumônerie du centre chirurgical Marie Lannelongue

du Plessis-Robinson

Trait d’union n°19 janvier 2010 18

Noël entre "A.M.I"(s)

a neige est tombée en abondance. Cet après-midi, je me rends à la Résidence Wagner pour assister à

la messe anticipée de Noël. En arrivant, ma première pensée va vers la personne âgée que j'ai visitée en ces lieux et qui nous a quitté cette année. J'entre dans le hall que les résidentes avaient décoré avec goût, puis dans la salle où je reçois un accueil très chaleureux. La messe commence par "Il est né le divin enfant" qui servira de thème à l'homélie. Celle-ci se déroule avec la participation de l'assemblée (25 personnes environ). Le Père Guitel qui la prononce est si proche que je sens l'émotion me gagner. Je n'étais sans doute pas la seule dans ce cas. Heureusement, le dynamisme du Père fait revenir bien vite le sourire sur tous les visages. J'observe et j'admire les marques d'attention prodiguées aux unes et aux autres avec beaucoup de délicatesse.

Deux situations m'interpellent : • Comment cette dame de 102 ans, en

fauteuil roulant, peut-elle encore trouver force et énergie pour parvenir à se lever au moment de la Consécration?

• Comment cette

autre personne peut-elle répondre avec autant de conviction et d'audace au prêtre qui la questionnait sur l'intensité de sa voix? (voix forte)

« C'est ma foi mon Père! » Pour moi une seule réponse s'impose : elles ont reçu l'aide de l'Esprit-Saint.

La messe se termine. La prière qui nous unissait ce soir-là, bien que ponctuée d'agitations diverses, n'en n'était pas moins ardente et fraternelle. J'y ai trouvé une véritable communion de coeur et d'esprit. Je remercie toutes les personnes avec qui j'ai pu partager ce réel moment de joie.

Marie-Joëlle

L Jésus a manifesté une tendresse particulière pour les personnes malades ou exclues. Le groupe AMI (Amitié Malades Isolés) veut être le reflet de cette tendresse de Jésus pour les personnes âgées, malades ou isolées, en assurant : • Une présence fraternelle auprès des

personnes, quelles que soient leurs convictions religieuses,

• Un lien entre la paroisse et les personnes croyantes, mais isolées à cause de l’âge ou de la maladie, et désireuses de recevoir la communion.

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Méditation de Noël Etes-vous toujours bien attentifs aux homélies ?

Moi assez souvent, je l’avoue, ma pensée s’évade… une idée, une phrase, un mot me touchent, résonnent de façon particulière, je m’en saisi et pfft !...ma réflexion s’échappe, comme au cours de cette bouleversante nuit de Noël 2009. J’ai eu envie de coucher sur le papier ce que l’Esprit a fait naître en moi ce soir-là. Je vous le fais partager ici…

A Noël, dans cet enfant de la crèche Dieu, le Seigneur tout puissant se fait dépendant de nous, Il se remet entre nos mains. Entre les mains aimantes de Marie. Entre les mains protectrices de Joseph. C’est sa volonté, son désir de venir à nous dans la fragilité d’un enfant à aimer et à protéger.

Gethsémani, Jésus homme libre, s’ajuste à la volonté de son Père manifestée lors de l’Incarnation. Jésus, le Fils de Dieu se donne totalement aux hommes. Il se remet entre nos mains Entre des mains violentes, des poings fermés. Entre des mains lâches. Et c’est dans cet homme meurtri, brisé, qui pardonne, que nous reconnaissons notre Dieu.

A chaque Eucharistie le Christ se remet entre nos mains. Des mains qui ont aimé, Des mains qui ont guéri, Des mains qui ont volé, Des mains qui ont fait souffrir, Des mains avides d’amour, Des mains qui se tendent par habitude, Des mains…. Qui reçoivent un simple morceau de pain avec ferveur.

Qui donc est ce Dieu, notre Dieu, qui bouleverse ainsi notre logique humaine ?

C’est devant ce petit nourrisson, cet homme défiguré par la souffrance, ce simple mélange de farine et d’eau que nous plions le genou.

Notre Dieu est autre, inattendu. Il nous touche, il convertit nos cœurs par la seule force de son amour, par son humilité ; faisant fi de toute raison.

Qu’il est bon de rentrer dans cette folie de Dieu, folie du don, folie d’amour.

Une paroissienne de Noël

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Rencontres européennes de Taizé à Poznań

u 29 décembre 2009 au 2 janvier 2010 ont eu lieu les rencontres européennes de Taizé à Poznań,

en Pologne. Taizé est une communauté œcuménique qui a pour vocation l’accueil des jeunes tout au long de l’année. On peut y rencontrer des jeunes de toute l’Europe, voire de pays plus lointains. Nous étions trente jeunes du diocèse à y participer. Parmi nous, beaucoup d’anciens grands jeunes de l’aumônerie de Vélizy ! Chaque rencontre européenne est marquée par une culture particulière et un contexte unique. Cette année, la rencontre de Poznań nous a permis de découvrir l’enthousiasme des Polonais à vivre leur foi, mais aussi la générosité sans bornes des familles qui nous ont accueillis. Nous avons été intégrés le temps de notre pèlerinage à la vie des paroisses, ce qui nous a permis de prendre conscience de la richesse de l’Eglise locale. Nous participions le matin à une prière, puis nous échangions avec des jeunes de différentes nationalités sur la lettre de Chine écrite par Frère Aloïs, le prieur de la communauté. Nous nous retrouvions le midi et le soir pour les grands temps de prière dans le hall des expositions. En participant à différents carrefours, l’après-midi, nous avons pu réfléchir et

écouter des témoignages sur de nombreux thèmes : certains se sont interrogés sur comment écouter ce qui habite nos profondeurs et répondre à l’appel du Christ, d’autres ont encore assisté à des débats sur la sécurité internationale, ou sur la place des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans nos vies…

L'accueil des familles polonaises restera dans nos cœurs. Cette ouverture sur les autres était emplie de confiance, ils ont su partager avec nous ce qu'ils avaient. A travers cette simplicité du partage nous sentons en nous le Christ qui nous interpelle, et qui

nous invite à nous ouvrir aux autres. Un témoignage qui nous a beaucoup frappés a été celui d'un père de famille qui nous a expliqué qu'après la chute du bloc soviétique, sa vie avait été transformée. En effet, pour bon nombre d'entre nous, le fait d'avoir été élevé sous une démocratie peut paraître normal, mais qu'en est-il pour tous ceux qui ne sont libres que depuis peu ? Alors cette question que Frère Aloïs pose dans sa lettre de Chine résonne différemment en nous : Que faisons-nous de notre liberté ?

Annaëlle Moye Robin Carton

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Catéchuménat

Quelle joie d’accompagner des adultes dans leur cheminement spirituel pour approfondir leur relation à Dieu !

’équipe d’accompagnement au catéchuménat a la joie de participer au cheminement spirituel de neuf

adultes ; ils manifestent un désir d’approfondir leur relation à Dieu avec la perspective de recevoir un sacrement : cinq d’entre eux demandent le Baptême, deux l’Eucharistie et deux la Confirmation.

Les échanges que nous vivons avec les catéchumènes nous font voir combien l’Esprit Saint agit et touche chacun. Il vient à la rencontre de celui qui Le cherche dans des expériences heureuses ou difficiles. On peut affirmer, comme dit le père René Luc dans son livre, que « Dieu frappe en plein cœur », qu’Il suscite le désir profond de se laisser transformer et conduire.

Vouloir approfondir sa relation à Dieu donne le désir de mieux Le connaître. Or la connaissance de Dieu ne peut se faire que par la lecture de la Bible et la recherche de sens à Lui donner ; c’est pourquoi, toutes les trois semaines environ, chaque catéchumène retrouve son accompagnant pour mieux comprendre la Parole de Dieu et essayer d’en vivre. Il ne s’agit pas de donner un enseignement, mais de permettre un cheminement déjà commencé et de donner le goût de Dieu pour que l’accompagné fasse son expérience chrétienne.

Quand on vit un tel partage avec un catéchumène, on reçoit beaucoup car il nous enrichit, nous enseigne, nous interpelle dans notre propre foi, et très

souvent c’est le catéchumène qui devient notre aîné parce qu’il nous fait découvrir ou redécouvrir des aspects de notre foi. Par son expérience personnelle, l’accompagné nous fait aussi sentir la présence vivante de l’Esprit Saint qui appelle, même celui qui pouvait en paraître loin et dont rien ne laissait soupçonner qu’un jour il se laisserait toucher par la grâce de Dieu.

Pour enrichir la rencontre du catéchumène avec le Christ et pour qu’il puisse déjà la vivre en Eglise dans une dimension encore plus large que la paroisse, notre diocèse et notre doyenné leur font diverses propositions : • une rencontre avec Mgr. Aumonier,

évêque de Versailles, • trois veillées de prière dans l’année

dans trois paroisses différentes • et des temps de partage de foi avec

d’autres accompagnés du doyenné.

Le diocèse invite les catéchumènes à vivre un grand moment dans leur cheminement : leur appel décisif où pour la première fois ils se retrouvent tous et sont appelés chacun par leur prénom par l’évêque. Quant aux futurs confirmands, ils auront une retraite en avril et leur confirmation sera célébrée le 6 juin à la cathédrale Saint-Louis à Versailles où nous tous, paroissiens, sommes invités à participer par la présence ou la prière.

Catherine Duhault, coordinatrice du catéchuménat sur la

paroisse

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Trait d’union n°19 janvier 2010 22

Habitat et humanisme : Un logement pour bâtir un avenir Vous souhaitez venir en aide aux mal-logés, mais vous ne savez pas comment faire : pourquoi pas avec l’association « Habitat et Humanisme » ?

epuis plus de 20 ans, l’association « Habitat et Humanisme » est engagée auprès des mal-logés,

ceux qui vivent dans des conditions inacceptables (logements insalubres, précaires et surpeuplés). Créée à Lyon en 1985 par Bernard Devert, ancien professionnel de l’immobilier devenu prêtre, « Habitat et Humanisme » est aujourd’hui une Fédération reconnue d’utilité publique répandue dans de grandes villes françaises. Quels sont les objectifs fixés par « Habitat et Humanisme » ? • Permettre à des familles et des

personnes seules en difficulté d’avoir un logement à loyer très modéré,

• Créer une mixité sociale au sein des grandes villes,

• Porter un autre regard sur les plus défavorisés de son quartier.

Concrètement que propose « Habitat et Humanisme » ? 1. Un logement et un accompagnement

pour mieux bâtir son avenir : • Une famille ou une personne isolée à

faible revenu peut accéder à un logement pendant une durée déterminée ( le temps de la recherche et stabilité d’emploi). Il s’agit de « logements passerelles » appartenant à l’association ou à des particuliers et gérés par des agences immobilières à vocation sociale (il en existe 7 en France).

• Les locataires sont aussi accompagnés dans leurs démarches de réinsertion sociale par des gens à proximité des logements, des salariés de l‘association et des services sociaux publics (CCAS, …) .

2. Une économie plus solidaire pour

donner une autre dimension à votre argent :

• La foncière « Habitat et Humanisme » est nationale.

Pour l’achat d’un logement, la foncière apporte 30% des fonds, plus des subventions de l’Etat non négligeables. Les emprunts faits auprès des banques sont récupérés par les loyers perçus. • La foncière a besoin de souscripteurs

pour vivre. Chacun apporte de l’argent pour sa région. Il peut être actionnaire (l’action est à 142 euros) et garder son action 5 ans ou plus. Au terme des 5 premières années, il peut récupérer son argent, faire un don ou prolonger.

• Si on a des portefeuilles boursiers, des fonds communs de placements sont proposés par des banques, comme le Crédit Mutuel et LCL. Mais cette formule profite moins à l’association.

• On peut aussi ouvrir un contrat assurance vie avec l’association. Attention l’argent reste bloqué 8 ans et rapporte 3,83 %.

• On peut ouvrir des livrets d’épargne avec 2 banques, le Crédit Coopératif et le Crédit Mutuel. Les intérêts sont alors partagés à 50 % entre l’association et le possesseur du livret.

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Actions concrètes à Versailles, près de chez nous • Pour mobiliser le monde étudiant, des

opérations ont été organisées dans les universités ; il s’agissait de demander aux étudiants de vendre sur la voie publique ou aux sorties des églises, un petit colis avec à l’intérieur une clé (symbole de l’accession au logement), un sac de course et un tract sur l’association.

• A Versailles, un immeuble, situé au 35 rue d’Angiviller, a été entièrement restauré pour contenir des appartements de types 1 à 4. Il peut ainsi accueillir des familles et des personnes seules à très faibles ressources. Elles accèdent ainsi à des loyers très modérés et peuvent aussi bénéficier d’un accompagnement (visites amicales, aide aux démarches administratives, recherche d’emploi,…) assuré par des bénévoles résidant dans le quartier.

Et nous à Vélizy, que pouvons-nous faire ? Si vous êtes intéressés, vous pouvez vous renseigner auprès de l’association en consultant les sites suivants : www.habitat-humanisme.org ile-de-France@habitat-humanisme.org epargne.solidaire@habitat-humanisme.org Un tract sera également affiché au fond de l’église. Toutefois, si vous souhaitez qu’une réunion ou une soirée soit organisée sur le thème, ou que des bénévoles viennent nous présenter l’association, merci d’adresser vos souhaits à Catherine et Denis DUHAULT par courriel à « familleduhault@sfr.fr » ou en appelant au 01 34 65 36 08.

Trait d’union n°19 janvier 2010 24

Les vocations Entendre l’Appel du Seigneur : Oui, Comment ?

ans chaque diocèse, il existe un service diocésain des vocations qui comme son nom l’indique,

accueille jeunes et moins jeunes, hommes ou femmes, parents ou enfants afin de soutenir l’éveil et l’accompagnement de toutes les vocations chrétiennes. Des entretiens avec un membre du service des vocations peuvent permettre d’acquérir des réponses pour un discernement. On peut également bénéficier d’un accompagnement spirituel ou participer à des retraites ou à des groupes de recherche sur une période d’une année qui pourra aboutir à un choix de vie vers le sacerdoce ou la vie religieuse.

La MAISON SAINT JEAN-BAPTISTE, 29 Boulevard de Glatigny à Versailles accueille les jeunes hommes qui veulent consacrer une année au discernement et à la formation spirituelle. Au bout de cette année, certains décident d’entrer au séminaire. Bien sûr chacun d’entre nous est appelé à encourager ceux et celles qui se posent des questions sur un choix de vie vers le sacerdoce ou la vie religieuse. D’autre part en permanence nous sommes invités à prier pour les vocations.

Parmi les groupes de prière, il en est un plus spécifique que le service diocésain nous propose : Il s’agit du MONASTERE INVISIBLE. Rappelons nous que les vocations sont des dons de Dieu qu’il faut demander dans la prière et le Monastère Invisible propose à des personnes seules, en famille ou en communauté, à des groupes de prière, de s’engager à prier pour les vocations à un horaire fixe chaque jour, chaque semaine, ou chaque

mois. Une feuille envoyée chaque mois aux personnes qui prennent cet engagement aide à la prière et une récollection ou un pèlerinage a lieu annuellement. Les inscriptions se font au service diocésain des vocations. Sur place dans notre paroisse, vous pouvez contacter le Père Dominique pour

toutes questions concernant les vocations. Dans chaque paroisse, une personne déléguée par le curé assure le lien avec le service diocésain des vocations. C’est le correspondant du service diocésain des vocations et actuellement cette mission est assurée par Claude Garreau. Avec le père Dominique et

toutes les bonnes volontés, nous envisageons d’organiser une veillée de prière pour les vocations en cette année sacerdotale et autour de la journée mondiale de prière pour les vocations qui aura lieu le dimanche 11 avril, le 2ème dimanche de Pâques. Nous pouvons aussi faire appel aux responsables du service diocésain des vocations et c’est ainsi que le 19 novembre dernier, nous avons organisé une soirée de réflexion sur le sacerdoce avec son responsable, le père Olivier de Rubercy, dont nous vous avons rapporté quelques extraits page 10.

Claude Garreau tél 01 39 46 51 39

Service diocésain des vocations 16 rue Mgr Gibier Versailles, 01 30 97 68 79 Permanence mardi et mercredi.

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MARIE

Etoiles prophétiques ! Une jeune fille de la maison de David enfantera. Comblée de la grâce divine, En elle, la VIE prend corps.

THEOTOKOS (*) Digne de revêtir la pourpre royale. En elle, le FIAT et le STABAT se confondent Et nous accueillent.

Sa main gauche, en un geste de tendresse, Serre sur son cœur son Enfant, Le Maître de l’Univers et du Temps. « JE SUIS » est son nom. De sa main droite, Marie intercède pour chacune et chacun d’entre nous, Auprès de son Fils, dans la Gloire du Père. Elle montre le chemin de la Vie Au carrefour de la Croix.

Son Fils, le Verbe de Dieu, devenu notre chair, Confiant, s’abandonne, Marie, Notre Mère, Figure de l’Eglise Contemplant le mystère De la Rencontre en deux visages. Deux regards. Deux bouches. Marie-Eglise suspendue aux lèvres de son Seigneur Comme pour mieux en goûter la Parole. Cœur-à-cœur d’Eternité.

Liliane Wackernie (*) Theotokos, grec pour signifier : « la Mère de Dieu »

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