n° 371 du 11 mai au 14 juin 2016 - ville d'antony
TRANSCRIPT
salle classée art & essai label Jeune public, répertoire, recherche & découverte
NOS reNdez-vOuS...
mobile étoileSoirée débat p. 6
le voyage de fannyp. 7
money monSterp. 11
café Society p. 4
ma loutep. 4
ellep. 11
N° 371du 11 mai
au 14 juiN 2016
alice de l'autre côté du miroirp. 3
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mimi et liSaDE KATARINA KEREKE-SOVAcourts métrages d’animation, slovaquie, 2011-13, 45mn, v.F.
Film soutenu par l’aFcae
À partir de 5 anS
timide et non-voyante, mimi perçoit le monde différemment grâce à ses autres sens. lisa, sa voisine de pa-
lier délurée, est toujours prête à provoquer des situations amu-santes. ensemble, elles découvrent les univers de leurs voisins, avec l’imagination pour seule frontière…
Ce programme propose de sensibiliser au handicap à tra-vers une démarche originale et intelligente, basée sur l’éveil à soi et à l’autre, mais également sur la mise en avant des forces et des atouts de chacun. Véritable ode à l’imagina-tion débordante des enfants, chaque épisode propose un univers visuel d’une grande créativité, à la fois exubérant et coloré.
Un programme pour sensibiliser au handicap, mais qui montre également à quel point nous nous complétons tous. Une belle leçon d’amitié et de fraternité à partager !
Sortie nationale
Hana et alice mÈnent l’enQuÊte
DE SHUNJI IWAIFilm d’animation, Japon, 2016, 1h40, v.F. et v.o.
À partir de 9-10 anS
alice intègre un nouveau collège où circule une étrange rumeur concernant un meurtre commis un an plus tôt…
Également producteur, scé-nariste et compositeur, Shunji Iwai réalise ici le prequel d’un
film en prises de vues réelles datant de 2004, qui décri-vait la vie ordinaire et l’amitié de deux jeunes filles. Dans cette nouvelle réalisation (pour la première fois en ani-mation), il raconte comment les deux héroïnes se sont rencontrées et livre une œuvre à l’esthétique très per-sonnelle, baignant dans l’irréalisme. L’intrigue de cette véritable énigme policière oscille en effet entre rumeurs et faits avérés, entre apparence et réalité, ce qui lui ap-porte une dimension ludique, tout en faisant écho à la complexité de la psychologie adolescente.
Sous des airs de teen-movie ludique et enjoué, un film à part au sein de l’animation japonaise, à l’image de l’adolescence, sorte de parenthèse hors du monde et du temps. À découvrir !
angry birdSDE CLAY KAYTISFilm d’animation, états-unis/Fin-lande, 2016, 1h30, v.F., 2d et 3d
À partir de 5 anS
dans une île paradisiaque en-tièrement peuplée d’oiseaux heureux, trois d’entre eux ont toujours été mis à l’écart. mais quand arrivent des cochons
verts mystérieux, ce sera la mission de ce groupe de parias de découvrir ce qu’ils trament…
Le jeu finlandais dont est tiré ce film a connu un énorme succès mondial en téléchargement. Ce véritable phénomène a également été adapté sous forme d’une série pour la télévision et d’un parc d’attraction en Finlande.Pour la sortie du film en France, c’est Omar Sy qui double Red, un des personnages principaux, qui s’avère aussi colérique que rouge, tandis qu’Audrey Lamy in-carne Matilda, une psy pour oiseaux.
Venez découvrir ces anti-héros à plumes luttant contre des méchants cochons verts, dorénavant sur grand écran !
enfantS JeuneS pour touStout-petitS jeuNe public
ponyo Sur la falaiSedessin animé, Japon, 2009, 1h36, v.F. dans le cadre d'école et cinéma
À partir de 5-6 anS
le petit Sosuke, cinq ans, ha-bite avec sa mère une maison construite au sommet d’une fa-laise qui surplombe la mer. un beau matin, il découvre une petite fille poisson rouge piégée dans un pot, la sauve, la nomme ponyo et lui promet de la protéger et de s’occuper d’elle…
Magicien moderne, poète unique qui allie les idées les plus originales aux images les plus oniriques, Hayao Miyasaki nous offre une de ces fables bouleversantes dont il a le secret. S’inspirant librement de « La petite sirène » d’Andersen, il nous raconte avec humanisme une histoire d’amour à hauteur d’enfant et nous fait re-découvrir la beauté et la magie du monde, mais aussi sa fragilité.
Véritable symphonie d’images et de sons, ce film enchanteur saura émerveiller les adultes comme les jeunes enfants !
mercredi 18 mai aprÈS la Séance de 14H30 : atelier "À la décou-verte du toucHer" en partenariat avec la médiathèque
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Samedi 4 Juin aprÈS la proJection de 14H : rencontre et séance de dédicaces avec vincent Mahé, illustrateur du livre « demain, les aventures de léo, lou et pablo à la recherche d'un monde meilleur » dans le cadre du festival Jeunesse de l’art de la librairie la passerelle
alice de l’autre côté du miroirDE JAMES BOBINavec Mia Wasikowska , Johnny depp, helena bonham carter, anne hathaway…e-u, 2016, 1h40, v.F. et v.o., 2d et 3d
À partir de 7 anS
alice va devoir replonger au pays des merveilles, pour sau-ver le chapelier fou et aider ses amis à combattre le maître du temps…
« De l'autre côté du miroir » est à l’origine un roman écrit par Lewis Carroll, qui fait suite aux « Aventures d’Alice au pays des merveilles », écrit sept ans aupa-ravant. Sur grand écran, cette nouvelle réalisation est donc également une suite directe au film de Tim Burton sorti en 2010, qui reste ici seulement producteur.On y retrouve les acteurs du premier opus cinématogra-phique et on découvre par ailleurs quelques nouveaux venus, dont le comique Sacha Baron Cohen dans le rôle de Time, un horloger un peu détraqué.
Une nouvelle production Disney, jamais adaptée en dessin animé, qui s’annonce autant baroque que mouvementée !
X-men : apocalypSeDE BRYAN SINGERavec James Mcavoy, Michael Fassbender, Jennifer lawrence…e-u, 2016, 2h30, v.F., 2d et 3d
À partir de 12 anS
depuis les origines de la civilisa-tion, apocalypse, le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant invincible et immortel. Se réveillant après un sommeil de plusieurs milliers d’an-nées, il réunit de puissants mutants dont magneto...
Cette nouvelle réalisation - la quatrième de Brian Syn-ger consacrée aux mutants et également troisième opus d’une deuxième trilogie - est à ce jour la production la plus coûteuse de la franchise. En effet, ce véritable film catas-trophe comprend de nombreuses et spectaculaires scènes de destruction massive ! Après Professor X, Magneto ou Mystique, on y retrouve d’autres personnages présents dans la première trilogie, comme Jean Grey ou Diablo, mais interprétés par de nouveaux comédiens.
Tremblez X-Men, car Apocalypse, le tout premier mu-tant aux pouvoirs divins, est sorti de son tombeau !
demain
et aussi
et aussi
avril et le monde truQué
À partir de 8 anS
Film soutenu par l’aFcae - cristal du long métrage au Festival d’annecy
Sept ans de développement ont été nécessaires pour cette
production française, qui n’est pas l’adaptation d’une des bandes dessinées de Jacques Tardi, mais la trans-position très réussie de son univers graphique, sous sa direction. Le scénario conjugue avec malice uchronie (réécriture de l’histoire en modifiant un élément du pas-sé), fantastique et écologie, offrant une torsion du réel qui engendre de nombreux rebondissements et favorise l’invention visuelle.
Un univers rétro futuriste d’une grande richesse, des personnages souvent tru-culents, une folle aventure empreinte d’humour, de ten-dresse et de poésie farfelue. Un plaisir pour tous !
Samedi 14 maiÀ 16H :
Film précédé d’une présentation du festival bd des bulles dans la ville
vendredi 3 Juin À 20H15
Soirée mutantSX-MEN APOCALYPSE (2D) précédé
d’un Quiz sur les mutations au cinéma et de l’excellent programme MUTATIONS EN
COURS qui regroupe cinq courts métrages GORES, fantastiques
et drôles
tarifs : 8€ (-26 ans) / 10€
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Sortie nationale
ma louteDE BRUNO DUMONT
avec Juliette binoche, vale-ria bruni-tedeschi, Fabrice luchini…France, 2016, 2h02, v.o.
sélection officielle Festival de cannes 2016
été 1910. l’improbable inspecteur machin et son sagace adjoint malfoy en-quêtent sur d’inquiétantes disparitions…
Avec son nouveau film, qui s’inscrit un peu dans la veine du « P’tit Quinquin », Bruno Dumont semble affirmer une nouvelle tonalité dans son cinéma.Si cette histoire en costumes située au début du 20ème siècle, prend parfois des accents burlesques (gags de répétitions, dimensions fantastiques ou irréelles) elle se teinte aussi de noirceur et de cruauté. Le réalisateur s’amuse en effet avec les situations incongrues, les para-doxes, joue sur les non-sens, voire le grotesque, en étant toujours sur le fil, entre moquerie et provocation.La formidable distribution du film - interprétation vo-lontairement outrancière et grands numéros d’acteurs - participe pleinement de l’atmosphère étrange que dé-gage le film qui prend aussi des accents théâtraux. Me-née par un Fabrice Luchini physiquement transformé et exultant toujours dans le registre comique, elle bénéficie aussi de la présence de Juliette Binoche, magistrale, et Valeria Bruni-Tedeschi, odieuse à souhait.L’intrigue (avec aussi comme personnages récurrents un couple de policiers aux allures de Laurel et Hardy) construite autour d’une sombre affaire de disparitions mystérieuses sur les plages du Nord se teinte d’une di-mension policière. Parallèlement à l’enquête, Dumont brosse une galerie de personnages (servie aussi par des comédiens non professionnels) dont la monstruosité de certains peut créer un malaise. Il dénonce ainsi en creux le choc des cultures et les différences de classes, ou encore les usages des grandes familles, les alliances consanguines et contre nature dans un tableau aussi ef-frayant que drôle d’une certaine bourgeoisie. Pour servir son propos, le film tourné dans un superbe Cinémascope sur la Côte d’Opale, magnifie les splendides paysages sauvages et maritimes qui deviennent un per-sonnage à part entière. La composition de certains plans, tels des tableaux vivants font parfois écho au dadaïsme.
Un film aux accents de drame qui pourra en dérouter certains.
Du 11 au 17 mai
Du 18 au 31 maiTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
la croiSette eSt (auSSi) À antony mercredi 11 mai À 19H :
projection précédée de la retransmission en direct de la cérémonie d’ouverture du 69ème Festival de cannes
(présentée par l'acteur laurent lafitte)
Sortie nationale
café SocietyDE WOODY ALLENavec Jesse eisenberg, Kristen stewart, steve carell…e-u, 2016, 1h38, v.o.
Film d’ouverture Festival de cannes 2016
dans les années 1930, un jeune homme se rend à Hollywood dans l’espoir de travailler dans l’industrie du cinéma et se retrouve plon-gé dans l’effervescence de la café Society qui a marqué cette époque…
Woody Allen, qui a toujours refusé d’être en lice pour la Palme d’or, fera l’ouverture pour la troisième fois du Festival de Cannes, après « Hollywood Ending » et « Midnight in Paris ». Le cinéaste est un habitué du Festival puisqu’il s’agit de sa quatorzième sélec-tion hors compétition, de « Hannah et ses sœurs » à « L’Homme irrationnel », en passant par « Vicky Christina Barcelona ».Comme souvent, il réunit une distribution presti-gieuse. Kristen Stewart joue pour la première fois sous la direction de Woody Allen aux côtés de Jesse Eisenberg (« Back Home », « Batman v Superman ») et du comédien tragi-comique Steve Carell qui re-trouve le cinéaste douze ans après « Melinda et Me-linda » pour lequel il avait eu un petit rôle. Le New-Yorkais, qui vient de fêter ses 80 ans, poursuit ainsi sa vie de metteur en scène nomade commencée en 2005 avec « Match Point », tourné à Londres ; depuis, l’auteur de « Manhattan » n’a situé qu’un film à New York.
Le nouveau film de Woody Allen. Du 25 au 31
maiTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
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le filS de JoSepHD’EUGÈNE GREENavec victor ezenfis, natacha regnier, Mathieu amalric…France, 2016, 1h54
marie a caché à son fils l’existence de son père, mais l’adolescent découvre son géniteur inconnu : un éditeur parisien, immoral et insensible. dans sa quête, il tombe aussi sur le frère de ce dernier, Joseph…
Divisé en tableaux, chacun reprenant un épisode de la Bible, le nouveau film d’Eugène Green aborde de manière très singulière la paternité en conjuguant avec brio l’ironie, le sublime et le
trivial. Partant d’une réinterprétation de l’histoire d’Abraham sacrifiant son fils, et fidèle à lui-même, l’auteur du « Pont des Arts » et de « La Sapienza » continue à exploiter son style hiératique caractéristique qu’il combine à une approche plus comique (par opposition à ses précédents films) en jouant avec les éléments de la comédie romantique. Attaché à son esthétique, il revendique l’atonalité du jeu des acteurs (dont Natacha Regnier et Mathieu Amalric) au bénéfice d’un amour sourcilleux de la langue française et de ses liaisons, de musique baroque, de plans frontaux, quasi pasoliniens dans leur sacralité.
Eugène Green signe une œuvre inclassable, étonnamment drôle, aux accents bibliques.
dalton trumboDE JAY ROACHavec bryan cranston, helen Mirren, John Goodman…états-unis, 2016, 2h04, v.o.
Film soutenu par l’aFcae
en 1943, à Hollywood, dalton trumbo est le scénariste le plus en vogue. mais sa notoriété ne l’empêche pas de se retrouver dans la tourmente lorsque l’ap-pareil gouvernemental entre-prend d’identifier les éléments subversifs au sein de l’industrie du cinéma…
Dalton Trumbo fut la figure emblématique de la chasse aux sorcières qui frappa Hol-
lywood après la Seconde Guerre mondiale. Interdit de travail, il dû utiliser des noms d’emprunt pour écrire et trouvera le moyen d’obtenir par deux fois l’Oscar du meilleur scénario. Le film décrit ce sombre chapitre de l’histoire américaine, marquée notamment par une paranoïa collective et les excès qu’elle engendre, et explore les conséquences de cette vie professionnelle clandestine sur la vie familiale. Dominé par l’interpréta-tion de Bryan Cranston (« Breaking Bad »), le film met aussi en scène des personnages secondaires bien cro-qués : John Goodman est ainsi savoureux dans la peau d'un producteur de série Z et Helen Mirren se distingue dans le rôle d'une chroniqueuse dont les écrits font trembler le Tout-Hollywood.
Le parcours du scénariste blacklisté Dalton Trumbo offre une passionnante plongée dans l’Amérique pa-ranoïaque de l’après-guerre.
d’une pierre deuX coupSDE FEJRIA DELIBAavec Milouda chaqiq, brigitte rouan, Zinedine soualem…France, 2016, 1h23
prix du public - Festival premiers plans d’angers 2016
Zayane, femme immigrée algé-rienne de 70 ans, mène une vie simple et ordinaire jusqu’au jour où elle reçoit une mystérieuse lettre d’algérie qui va bousculer sa routine...
Ce premier long métrage romanesque et émouvant de l’ac-trice Fejria Deliba (« Inch’Allah dimanche », « Tout ce qui brille »…) est un film choral qui mêle un huis clos et un road movie : d’un côté le voyage de cette vieille dame (elle n'est pas sans rappeler la Fatima de Philippe Faucon) qui n’est jamais sortie de sa cité depuis son arrivée en France ; de l’autre, la maison où ses enfants se retrouvent pour tenter de comprendre ce qui a entraîné son départ soudain, ces derniers découvrant un pan de la vie de leur mère qu'ils ne connaissaient pas.Avec beaucoup de spontanéité, de sincérité et une belle énergie, cette comédie humaine en forme de portrait de famille ne manque pas d’humour, même si elle aborde des sujets sérieux, comme l’illettrisme, la place de la femme ou le déracinement.
Entre mélo et cinéma social, un film généreux et positif.
et aussi
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et aussi
Sortie nationale
JulietaDE PEDRO ALMO-DOVARavec emma suarez, adriana ugarte…espagne, 2016, 1h38, v.o.
sélection officielle Festival de cannes 2016
Julieta, cinquante-cinq ans, essaie d’écrire à sa fille tout ce qu’elle a gardé se-cret depuis une trentaine d’années. une fois sa confession écrite, elle ne sait où l’envoyer, n’ayant plus la moindre nouvelle d’elle depuis une douzaine d’années…
Le vingtième film du cinéaste espagnol (« Parle avec elle », « Volver »…) évoque le destin, la culpabilité et cette force mystérieuse et insondable qui nous pousse à quitter les personnes que nous aimons, en les ef-façant de notre vie comme si elles n’avaient jamais compté. Il décrit ainsi la souffrance que cet abandon brutal cause à la personne qui en est victime.Après le moins réussi « Les amants passagers », Pedro Almodovar semble renouer avec la fibre mélodramatique qui lui a ouvert les portes de Cannes (la grande époque de « Tout sur ma mère »). Il a com-mencé dès 2010, pendant le tournage de « La Piel que habito », à réfléchir à cette adaptation d’un recueil de nouvelles de l’écrivaine canadienne Alice Munro. Et, alors qu’elles se passent à Vancouver, le metteur en scène décida de changer de langue, de culture et de géographie et de transposer l’histoire originale en Espagne. Les trois nouvelles ont Julieta pour hé-roïne, mais ne se suivent pas. Ce sont trois histoires distinctes et le cinéaste ibérique a inventé ce qui manquait pour qu’elles n’en fassent qu’une. Ainsi, son nouvel opus aux accents de thriller évoque la vie de Julieta, à deux périodes de sa vie (à 30 et 50 ans) interprétée par deux comédiennes : Emma Suarez et Adriana Ugarte. La fidèle Rossy de Palma prend aussi de nouveau part au film de son cinéaste fétiche.Alors que son auteur est pris dans une embarras-sante tourmente médiatique (les Panama Papers), formons le vœu que cela n’entache pas ses qualités artistiques.
Le nouvel Almodovar : un drame au parfum de mystère.
mobile étoileDE RAPHAËL NADJARIavec Géraldine pailhas, luc picard, Felicia shulman…France/canada, 2016, 1h59
passionnée et obstinée, Hannah dirige une chorale à montréal avec son mari mais, depuis quelques temps, ils peinent à maintenir leur groupe vocal à flot. alors qu’ils re-crutent une jeune fille fragile et surdouée qui leur redonne de l’espoir, l’ancien professeur d’Hannah arrive à montréal avec une ancienne partition perdue…
Tournée majoritairement au Québec, cette coproduction du franco-israé-
lien Raphaël Nadjari (« Strange Course of Events »), et premier film en langue française (après quelques longs métrages en an-
glais et en hébreu), accorde une large place aux chants liturgiques. Le
réalisateur y mélange les langues et les voix, les accents et les mélodies (composées par Jérôme Lemonnier, avec la grande voix québécoise Natalie Choquette) et donne à voir et à entendre la passion pour une musique oubliée. Si le film démarre un peu comme un documen-taire, l’intrigue se construit autour du magnifique per-sonnage central féminin de soprano qu’incarne avec grande crédibilité Géraldine Pailhas. En posant la question grave de la tradition et de son poids, avec intimité, sécularisme et originalité, Nadjari dessine avec sobriété les portraits d’êtres unis par la musique et réussit à faire des morceaux de musique des personnages à part entière du récit.
Une passionnante réflexion sur la musique, le sacré et le rôle du cinéma.
Du 11 au 17 mai Du 18 au 24 mai
Du 25 au 31 maiTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
Jeudi 12 mai À 20H30 Soirée-débat avec le compositeur Jérôme leMonnier
mercredi 17 mai À 21H :avant-premiÈre cannoiSe
découvrez le film en même temps que la croisette !
SunSet SongAdapté d’un classique de la littérature écossaise, cette œuvre épique et intime s’ap-puyant sur un portrait de femme éprise d’émancipation, nous conte avec délicatesse le douloureux changement d’une époque bouleversée par la pre-mière guerre mondiale.Accompagné par des ballades écossaises qui portent à mer-veille l’ambiance de cette saga
paysanne, le récit alterne épisodes dramatiques et mo-ments joyeux, dans des décors magnifiés par le talen-tueux chef opérateur Michaël McDonough.
Un mélodrame romantique au cœur de la campagne écossaise du début du 20ème siècle.
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Sortie nationale
le voyage de fannyDE LOLA DOILLONavec léonie souchaud, cécile de France, stéphane de Groodt, Fantine harduin…France, 2016, 1h34
en 1943, fanny, 13 ans, va devoir fuir et mener un groupe d’enfants livrés à eux-mêmes jusqu’à la frontière Suisse…
Inspiré de faits réels et en partie adapté d'un livre éponyme, ce film montre la Seconde Guerre Mondiale avec les yeux de ces jeunes enfants juifs envoyés pour les protéger dans des foyers, contraints de fuir et de se débrouiller par eux-mêmes. Une fois en-
core, Cécile de France (ainsi que Stéphane de Groodt, dans un petit rôle) est très convaincante, mais les véri-tables vedettes du film sont évidement les enfants, pour certains très jeunes, avec des caractères différents, des personnalités fortes et attachantes, avec en tête la jeune et remarquée Léonie Souchaut, à l’aise dans les scènes de "meneuse" de troupe, celles plus intimes ou encore certaines plus joyeuses, propres à l’enfance. Tan-tôt grave, tantôt léger, le film trouve son équilibre entre suspense et émotion, réservant de jolies scènes durant lesquelles l’insouciance de l’enfance dissipe la tragédie. En contant cet incroyable périple à travers la France oc-cupée jusqu’à la Suisse, terre d’asile, la réalisatrice Lola Doillon (« Et toi t’es sur qui ? ») évoque avec sensibilité une période trouble de notre histoire vue à hauteur d’enfants.La réalisatrice signe un récit d’apprentissage et d’émancipation qui, malgré le contexte historique, prend des accents d’épopée et confronte sa jeune héroïne à des expériences émotionnelles fortes : l’amour, l’amitié, l’aban-don, l’injustice, la peur de la mort, la solidarité et le poids des responsabilités.
L’incroyable destin d’une fillette, récit de vie juste et touchant qui fait œuvre de mémoire. À découvrir en famille.
Du 18 au 24 mai
mr. HolmeSDE BILL CONDONavec ian McKellen, laura linney…r-u/e-u, 2016, 1h44, v.o.
en 1947, Sherlock Holmes, de-puis longtemps à la retraite, vit paisiblement dans le Sus-sex, avec sa gouvernante et son fils, un détective amateur. mais la quiétude recherchée n’est que de façade car une
affaire vieille de 50 ans le hante encore et toujours…
Superposant trois histoires, ce film adapté du roman « Les Abeilles de Monsieur Holmes » (publié en 2000) se construit comme un puzzle dont les pièces manquantes se reconstituent au fil du récit. Le film aux accents de thriller propose une histoire d’enquête, mais d’une façon plus feutrée et intimiste (voire introspective) que dans d’autres adaptations cinématographiques. Totalement portée par le comédien britannique Ian McKellen (juste mélange d’intelligence, de subtilité et de caractère gro-gnon) cette évocation brosse en effet avant tout le por-trait d’un homme qui avec l’âge réalise la dureté de ca-ractère dont il a fait preuve envers les autres et lui-même. À travers l’évocation d’un héros qui est un homme avant d’être un détective, ce film en costumes, plein d’élégance, offre une image soignée et une mise en scène classique dans un style très BBC.
Une histoire touchante et originale qui montre le visage inattendu de Sherlock Holmes, celui de l’homme derrière le mythe.
Du 25 au 31 maiTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
tracKSDE JOHN CURRANavec Mia Wasikowska, adam driver, emma booth…australie, 2016, 1h52, v.o.
en 1975, une jeune femme en quête de sens abandonne sa vie urbaine, pour traverser le désert australien sur 2700 km, accompagnée de son chien et de quatre chameaux imprévisibles...
Inspiré d’une histoire vraie immortalisée à l’époque par le National Geographic, ce film suit les efforts et les difficultés de cette jeune femme déterminée, incarnée corps et âme par la comédienne australienne Mia Wa-sikowska (interprète notamment d’« Alice au pays des merveilles »).Son parcours en solitaire, ponctué de quelques ren-contres (avec des aborigènes, un improbable couple et la présence régulière d’un photographe) révèle un personnage un peu désabusé du genre humain, qui a du mal à s’enraciner quelque-part. Se sentant nulle part chez elle, c’est finalement loin de tout qu’elle ira cher-cher le réconfort d’un renouveau et d’une réconciliation avec les autres et avec elle-même durant cet incroyable voyage dans l’immensité des paysages grandioses aus-traliens.
Une épopée à la fois épique et intimiste, source de dépaysement, d’apaisement et de sérénité spiri-tuelle.
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Du 18 au 24 mai
vendeurDE SYLVAIN DESCLOUSavec Gilbert Melki, pio Marmai, sara Giraudeau…France, 2016, 1h29
Serge est l’un des meilleurs ven-deurs de france. avec son fils, les relations sont assez distendues. en proie à de graves difficultés financières, gérald se résout pourtant à demander l’aide de son
père pour devenir vendeur…En brossant le portrait d’un homme et en évoquant sa passion d’un métier rarement représenté à l’écran, ce premier film affirme une véritable originalité du sujet et réussit dans sa description d’une profession et d’un milieu vu de l’intérieur à les rendre attractifs. En évoquant les rapports père-fils (les vieilles rancœurs refaisant surface), l’histoire s’attache aussi au thème de la transmission et le passage de relais d’une génération à l’autre prend des allures d’éternel recommencement. Le film offre une réflexion sur le temps qui passe, la so-litude et le déracinement. Grâce à l’interprétation bril-lante de Gilbert Melki, modèle parfait du père indigne, cette histoire d’un naufrage programmé - à la fois dans le domaine privé et professionnel - dégage une forme de noblesse résignée. La prise de conscience tardive et particulièrement touchante de cet homme qui dresse le bilan de sa vie passée et cherche à se racheter in ex-tremis sans pour autant tirer du sursaut ultime de sa conscience paternelle une quelconque satisfaction et ses questionnements tardifs sur sa vie et les raisons de son existence sont montrées avec sensibilité et réus-sissent à instaurer une empathie.
Un premier film pudique sur la transmission porté par Gilbert Melki.
paulinaDE SANTIAGO MITREavec dolores Fonzi, esteban lamo-the, cristian salguero…argentine/brésil/Fr., 2015, 1h43, v.o.
Grand prix semaine de la critique 2015
paulina, 28 ans, décide de re-noncer à une brillante carrière d’avocate pour se consacrer à
l’enseignement dans une région défavorisée d’argentine. À peine arrivée, elle est violemment agressée par une bande de jeunes, parmi lesquels elle reconnaît certains de ses élèves…
Après le succès d’« El Estudiante », le jeune cinéaste et scénariste argentin Santiago Mitre brosse le portrait d’une idéaliste, héroïne entêtée dans ses choix, même après avoir été victime de la violence, son obstination et sa quête d’idéaux touchant même à l’irrationnel et à la folie. Sa jeune interprète réussit à nous faire partager et comprendre le cheminement complexe d’une pensée avec laquelle le film fait corps.Ce drame aux accents de thriller qui oscille entre la critique sociale et le parcours initiatique en forme de chemin de croix, s’avère aussi éprouvant que capti-vant. Adoptant un style documentaire propre au ciné-ma sud-américain, le réalisateur témoigne de la réali-té contemporaine de son pays, tout en instaurant une tension sourde, laissant affleurer une violence psycho-logique.
Le portrait d’un personnage féminin engagé aussi complexe que fascinant.
Jeudi 19 mai
À 20H30 Soirée-débat avec les coureurs del'association route 109 et le service des sports de la ville d'antony
free to runDE PIERRE MORATH
documentaire, belgique/Fr./suisse, 2016, 1h40
partout dans le monde, nous sommes des millions à courir.pourtant, il y a à peine 50 ans, cette pratique était uniquement ré-servée aux hommes, cantonnée aux stades, avec des règles strictes…
Associant témoignages inédits et images d’archives, ce documentaire raconte pour la première fois la fabuleuse épopée de la course à pied, sport solitaire, marginal et militant devenu passion universelle. Il n’y a pas si longtemps, ceux qui s’aventuraient à courir dans la nature sans être des champions étaient considérés au mieux comme des excentriques, et au pire comme de dangereux subversifs, mais dans le tumulte des
années 60, ce sport devint un acte de liberté, de dépassement et d’expression de soi-même. À travers l’histoire d’in-connus comme de personnalités (par exemple la coureuse Kathrine Switzer, que l’on avait voulu empêcher de courir le marathon de Boston, ou Fred Lebow, créateur du marathon de New York), le film explique des dizaines d’années de changements sociaux, en racontant l’épopée de ce sport et comment il est devenu non seulement un besoin de liberté mais aussi un business.
Au-delà d’un documentaire sur la course à pied, une bouffée d’air frais et un hymne à la liberté.
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Du 25 au 31 mai
et aussi
red amneSiaDE WANG XIAOSHUAIavec lü Zhong, shi liu…chine, 2015, 1h45, v.o.
une veuve retraitée voit sa vie basculer quand elle commence à recevoir de mystérieux appels anonymes…
Le cinéaste chinois de « Beijing Bicycle » et « Shanghaï Dreams » brosse le portrait sensible d'une vieille dame tourmentée par les ombres et les souvenirs envahissants de son passé. À travers ce prisme, il s’intéresse aussi aux conséquences intimes des restrictions imposées après la révolution culturelle et la toute-puissance du parti. Le film offre ainsi un terrible témoignage sur la Chine d’aujourd’hui, toute à son développement et dans le déni de son
passé pourtant pas si lointain, montrant en toile de fond une société chinoise dont les fondements évoluent irrémé-diablement, les liens entre générations se faisant plus ténus. Cette peinture subtile des changements de comporte-ment d’une génération à l’autre, et de l’impact du mode de vie moderne sur la relation aux anciens, alterne moments comiques, dramatiques ou tragiques. Cette œuvre sensible convoquant les fantômes du passé, pour mieux renier l’illusion d’une morale qui n’appartiendrait qu’aux vieilles générations, réussit à mélanger une touche d’absurdité et de surréalisme, moments fantasmes et quotidien répétitif. En instaurant une atmosphère inquiétante, entre cau-chemar et réalité, le film prend les accents d'un conte moderne sur la culpabilité.
Un thriller émouvant au cœur d’une Chine fantôme.
dégradéCe film palestinien utilise le huis-clos d’un salon de coif-fure (à l’instar des libanaises de « Caramel ») comme une caisse de résonance des ten-sions d’un pays (la guerre gronde dehors, mais les affron-tements restent hors champ) qui libère la paroles et les confidences de ces femmes de
tous âges (dont la formidable et impériale comédienne Hiam Habbas) qui ne se connaissent pas, sont issues de milieux sociaux différents et vont réagir diversement à la situation, tout en débattant parfois avec frivolité sur leurs conditions d’épouses.Entre bavardages, commérages, soins de beauté, éclats de voix ou de balles, cette comédie noire située à Gaza, adopte un point de vue original et montre la vie quo-tidienne dans l’enclave palestinienne. Ce contexte étrange et surréaliste (inspiré d’un fait réel) permet ain-si aux frères réalisateurs de nous raconter la Palestine et ses conflits à travers ce groupe féminin. En brossant le portrait de ce microcosme à la fois symbolique et ré-aliste, les réalisateurs ont souhaité montrer que la vie continue, résiste et espère malgré tout.
Un huis-clos féminin drôle et angoissé.
baden badenCe premier long métrage d’une jeune réalisatrice venue du court métrage nous conte avec entrain et une bonne dose d’op-timisme une histoire simple avec une pincée de rêve. Rachel Lang brosse le portrait intros-pectif d’une jeune fille moins naïve qu’il n’y paraît, féministe et amoureuse, qui crie sa liberté
en revendiquant son indépendance et qui transcende une énergie folle, mais qui, pour avancer, doit combattre ses vieux démons.Ce parcours initiatique inversé, avec pour fil conducteur et prétexte un motif burlesque et surtout symbolique (son obsession à remplacer la baignoire de sa grand-mère par une douche), illustre son passage à l’âge adulte et sa volonté de se lancer un défi, de bâtir quelque chose de concret. Autour de l’exhalation de son héroïne, une jeune fille ordinaire qui croque dans la vie à pleines dents et qui, comme Voltaire, a simplement décidé d’être heureuse, est réunie une distribution réjouissante de seconds rôles.Ancré dans le réel où priment les moments de joie, les émotions et les rêveries, flirtant avec le burlesque et s’ou-vrant à l’allégorie, ce film est tout à la fois entraînant et mélancolique, révélant une réalisatrice de talent.
À la fois réaliste et burlesque, un premier long mé-trage revigorant !
Du 1er au 7 juinTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
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Du 25 au 31 mai Du 1er au 7 juin
Sortie nationale
a WarDE TOBIAS LINDHOLMavec pilou asbaek, tuva novotny…danemark, 2016, 1h55, v.o.
au cours d’une bataille contre les talibans, un jeune soldat est grièvement blessé et claus michael pedersen, commandant de compa-gnie danois, prend instinctivement
la décision de bombarder la zone afin de permettre l’arrivée d’un hélicoptère de secours…
Pour évoquer la guerre en Afghanistan, le réalisateur adopte une double ligne narrative autour de la résilience et de l’adaptation de l’humain, en suivant d’une part le com-mandant Pedersen et sa caserne afghane, et d’autre part sa famille restée au Danemark. Néanmoins, le sujet du film est moins la guerre en soi que la capacité d’une armée à faire réellement preuve de déontologie. Au travers du portrait d’un soldat, le scénario interroge ainsi la possibilité d’éviter les dégâts collatéraux sur la population civile et surtout la difficulté d’effectuer des choix tactiques ou raisonnés.Réalisateur de l’efficace « Hijacking », Tobias Lindholm pro-pose ici un film articulé en deux parties. La première (qui n’est pas sans faire penser aux enjeux développés dans le fameux « Démineurs » de Kathryn Bigelow), située en Afghanistan, montre la difficulté de la tâche des militaires sur le terrain. La seconde, plus intime, de retour au Dane-mark, prend la forme d’un procès où interfèrent la volonté d’être honnête et le cas de conscience du commandant. Le procès devient alors le lieu d’une manipulation des faits, qui n’est autre que le résultat d’un refoulement de la guerre auquel tous (commandant, épouse, soldats, avocat) parti-cipent.
L’absurdité de la guerre à hauteur d’hommes.
cHala, une enfance cubaine
D'ERNESTO DARANASavec armando valdes Freire…cuba, 2014, 1h48, v.o.
Film soutenu par l’aFcae
À partir de 12 anS
chala, jeune cubain malin et dé-brouillard, est livré à lui-même. élevé par une mère défaillante qui lui témoigne peu d’amour, il prend soin d’elle et assume le foyer. ce serait un voyou des rues sans la
protection de carmela, son institutrice…
D’une grande maîtrise narrative, ce film témoigne de l’héritage des grands mélodrames latino-américains. Porté par des comédiens très charismatiques, il touche à quelque chose d’universel : le bouillonnement de l’enfance, porteur d’espoir et de promesses. Aussi mal-gré un contexte difficile et de grande précarité, le ré-alisateur choisit plutôt l’éclatante lumière du jour à la noirceur, ou au désespoir. Le film offre aussi un beau portrait d’enseignante altruiste, pilier d’une certaine éducation morale.
Une chronique de la jeunesse pleine d’énergie et d’espoir, tableau sans concession de la vie à Cuba, mais aussi évocation d’une société en pleine transi-tion entre deux générations.
et aussi
Jeudi 26 mai à 20h30 : Soirée court métrageLES NUITS EN OR
Le temps d’une soirée, l’Académie des César (en collaboration avec un collectif de cinémas, dont Le Sélect) vous invite à découvrir un programme ex-
ceptionnel constitué de certains des meilleurs courts métrages primés par les plus grandes Académies de Cinéma du monde entier (détail des films sur Internet
et au cinéma), dont les César du Meilleur Film de Court Métrage (« La Contre-allée ») et du Meilleur
court métrage d'Animation (« Le Repas dominical »).
Un programme inédit de plus de deux heures pré-sentant toute la richesse du film court.
du 8 au 14 juinTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
demainCyril Dion (cofondateur du mou-vement Colibris avec Pierre Rabhi) et Mélanie Laurent ont rencontré les pionniers qui ré-inventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocra-tie et l ’ édu-
cation pour livrer un documen-taire qui est devenu au fil des se-maines un véritable phénomène.
Un film joyeux et optimiste et d’une indéniable valeur pédago-gique. Indispensable !
lundi 6 Juin À 20H30
Soirée-débat avec le mouvement colibris en partenariat avec les associa-tions remed, et objectif déve-loppement durable de l’école centrale paris
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Du 1er au 7 juin
tHe nice guySDE SHANE BLACKavec ryan Gosling, russell crowe, Kim basinger…états-unis, 2015, 1h45, v.o.
hors compétition Festival de cannes 2016
dans le los angeles des années 70, deux détectives privés enquêtent sur le prétendu suicide d’une star du cinéma porno. l’enquête semble simple, pourtant les compères se retrouvent rapidement dans un en-
grenage qui risque de les dépasser…
Réalisateur de « Kiss Kiss Bang Bang » et « Iron Man 3 », Shane Black revient avec un polar déjanté qui plonge Ryan Gosling et Russel Crowe dans le Los Angeles des années 70. Il signe un «buddy-movie» à l’ancienne autour d’une intrigue farfelue animée par ces deux attachants bras cassés, détec-tives privés aux méthodes d’investigation peu scrupuleuses.Si on a vu son talent exploser dans des drames tels « Drive », « Only God Forgives » ou « The Place Beyond The Pines », le beau Ryan Gosling s’illustre ici dans le registre comique en osant l’autodérision et désacralisant son image de sex-sym-bol (aidé par ses rouflaquettes et les pattes d’eph’ !). L’extra-vagant binôme qu’il forme avec Russel Crowe évolue dans une reconstitution réussie de Los Angeles, entre requins d’Hollywood, starlettes, activistes hippies, lobbies industriels et tueurs sans scrupules, sur fond de musique disco.
Castagne, sexe, disco, scandale pour le tandem inédit Ryan Gosling et Russel Crowe.
money monSterDE JODIE FOSTERavec jack o’connell, George clooney, Julia roberts…états-unis, 2016, 1h40, v.o.
hors compétition Festival de cannes 2016
un spectateur ayant perdu tout son argent en suivant les conseils d’un gou-rou de la finance décide de prendre ce dernier en otage pendant son émission de télévision...
Pour son quatrième long métrage en tant que réalisatrice (et le second en compétition à Cannes après « Le complexe du Cas-tor »), Jodie Foster orchestre les retrouvailles entre George Cloo-ney et Julia Roberts, douze ans après « Ocean’s Twelve ». Celle-ci interprète l’assistante d’un gourou des finances à Wall Street, star du petit écran, pris en otage en direct par un spectateur ivre de colère pour avoir été ruiné par les conseils de ce soi-disant ex-pert, Jack O’Connell (« Les poings contre les murs ») incarnant ce jeune homme en révolte.
Julia Roberts et George Cloo-ney dans un thriller sur fond de crise financière.
elleDE PAUL VERHOEVENavec isabelle huppert, laurent lafitte, anne consigny, charles berling, virginie efira…France/all., 2015, 2h10
sélection officielle Festival de cannes 2016
À la tête d’une grande entre-prise de jeux vidéo, michèle gère ses affaires comme sa vie sentimentale : d'une main de fer. lorsqu’elle est violée chez elle par un mys-térieux inconnu, elle reste inébranlable en apparence…
Aussi adulé que mal aimé, le Hollandais Paul Verhoe-ven (« Robocop », « Total Recall », « Basic Instinct », « Black Book »…) revient après dix ans d’absence avec cette adaptation du roman de Philippe Djian « Oh... », produit et tourné en France (l’amoralité de l’histoire semble avoir rendu difficile une production aux États-Unis).Centré sur un personnage féminin complexe, le film propose un portrait glaçant dénué de tout sentimentalisme, de tout conformisme, à rebours des clichés et de la bien-pensance, ni politiquement ni sexuellement correct. De tous les plans, seule Isabelle Huppert (à qui l’écrivain avait déjà pensé en écrivant le roman) pouvait incarner cette femme cynique, froide et sans illusions, mais aussi fragile, qui s’enfonce dans une spirale infernale et perverse. La sophistication du scénario, aussi extravagant que captivant, du montage et de la mise en scène (dont certaines scènes peuvent heurter les sensibilités) permet de donner corps à des personnages cruel-lement saisissants de vérité, interprétés notamment par Charles Berling, Laurent Lafitte, Virginie Effira et la trop rare Judith Magre. Savant dosage de ré-alisme et de fantaisie très noire, sans oublier une dose de dérision, le récit, machiavélique qui tient en haleine et ne laisse aucun répit au spectateur, ex-plore les champs de la perversité, de la domination et des démons intérieurs.
Verhoeven signe un film tendu et percutant porté par Isabelle Huppert.
du 8 au 14 juinTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
du 8 au 14 juinTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
X-men : apocalypSeSitué dans les années 80, ce nouvel épisode réalisé par Brian Singer, met en scène le premier et le plus puissant des mutants de l’univers X-Men : Apocalypse !
Sortie nationale
retour cHeZ ma mÈreD’ÉRIC LAVAINEavec Josiane balasko, alexandra lamy, Mathilde seigner…France, 2016, 1h30
Stéphanie, contrainte de revenir chez sa mère, est confrontée à une mère aimante mais envahis-sante, puis à ses frères et sœurs qui vont faire ressurgir les ran-cœurs et les griefs du passé…
Le point de départ de cette comédie repose sur un phé-nomène de société bien réel, celui des quadragénaires obligés de s’installer à nouveau chez leurs parents, ces cohabitations forcées nécessitant souvent de faire preuve d’une infinie patience, surtout quand, comme ici, l’entourage ne facilite rien !À partir de ce postulat, Éric Lavaine développe un récit qui enchaine situations comiques et quipropo (on n’est parfois pas loin du théâtre de boulevard) et livre un portrait aussi acidulé que cruel des relations familiales, exacerbées lors de scènes où ressortent les tensions, jalousies et mesquineries entre frères et sœurs, donnant lieu à des dialogues savoureux, même si une certaine tendresse est bien présente. Le réali-sateur s’amuse aussi à inverser le schéma traditionnel mère-fille, notamment quand la mère doit cacher des secrets amoureux à ses enfants, démontrant qu’il n’y a pas d’âge pour connaitre l’amour.Dans le rôle de la mère, on retrouve la généreuse Jo-siane Balasko qui accueille Alexandra Lamy, entourées de Mathilde Seigner, Jérôme Commandeur et de l’ex-cellent Philippe Lefebvre.
Une comédie familiale savou-reuse mais aussi un peu pi-quante.
Du 8 au 14 juin
Sortie nationale
la nouvelle vie de paul SneiJderDE THOMAS VINCENTavec thierry lhermitte, Géraldine pailhas, Guillaume cyr…France, 2016, 1h54
un homme tente de se recons-truire après avoir été le seul survivant d’un accident d’as-censeur dans lequel sa fille est décédée.
Pour son retour au grand écran après des incursions du côté de la série TV (quelques épisodes de « Bor-gia », « Tunnel » et « Versailles »), Thomas Vincent a choisi d’adapter le roman « Le cas Sneijder » de Jean-Paul Dubois. Tourné à Montréal, ce film réunit une distribution québécoise autour du français Thierry Lhermitte (et de sa compatriote Géraldine Pailhas) qui incarne tout en pudeur et intériorité cet homme physiquement et psychiquement détruit qui va peu à peu retrouver le chemin vers la liberté. En suivant sa lente et douloureuse reconstruction et son étonnante émancipation, l'histoire s'attache à brosser avec sensibilité et sans pathos le portrait introspectif de cet homme tout en portant un regard ironique sur le ridicule du monde et son inhumanité. En suivant son cheminement au plus près de sa caméra, le cinéaste crée une empathie immédiate avec ce personnage et nous donne à partager et ressentir ses maux et ses démons intimes.Avec ce quatrième long métrage, Thomas Vincent (« Karnaval », « Je suis un assassin »…) signe une histoire à la fois glaçante, dérisoire et drôle, dont le récit situé dans les paysages enneigés du Québec, donne une force métaphorique au film et offre la possibilité de sortir du réalisme tout en étant dans le réel. Le film réussit à instaurer un étonnant dé-calage entre le drame et des séquences loufoques (notamment par des présences canines), et à nous faire rire des choses les plus tristes. Et malgré les thèmes évoqués – le deuil, la culpabilité, la lâcheté, la démission – ce drame ne s’avère pas plombant mais bercé de mélancolie.
Entre gravité et ironie, une histoire de recons-truction et la renaissance d’un homme et d’un père.
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dimancHe 29 mai À 16H30 avant-premiÈreSpécial fÊte deS mÈreS tarif réduit (5,5€) si vous venez avec votre mère !
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Du 1er au 7 juin
du 22 au 28 juinTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
JoyeuSe fÊte deS mÈreSAprès « Valentine’s Day » et « Happy New Year », le réali-sateur du cultissime « Pretty Woman » puise de nouveau son inspiration dans la thématique des jours de fêtes, sources iné-puisables de ressorts à la fois comiques et dramatiques. Garry Marshall continue de nous conter des histoires d’amour roma-nesques et romantiques et passe au crible les relations mère-en-
fants et retrouve sa comédienne fétiche Julia Roberts (qui partage l’affiche avec Jennifer Aniston).Une comédie chorale autour des relations entre les mères et leurs enfants.
Du 8 au 14 juin
Sortie nationale
diamant noirD’ARTHUR HARARIavec niels schneider, august diehl, hans peter cloos…France, 2016, 1h55
prix spécial du jury - Festival du film policier de beaune
À la mort de son père dont il impute le destin tragique à sa famille, des diamantaires anver-sois, pier ulmann retourne parmi ces derniers dans le but secret d’obtenir réparation…Ce premier film nous conte le récit d’une vengeance fa-miliale (une variation autour du thème d’Hamlet, avec l’histoire d’un jeune homme qui, pour assouvir son funeste
dessein, entre dans un milieu qu’il ne connaît pas), dans un univers qui n’a étonnamment jamais été le décor central d’une fiction. Le quartier diamantaire d’Anvers constitue ainsi un cadre romanesque et très cinémato-graphique dont la peinture réaliste s’avère être une ma-tière d’une richesse inattendue, mêlant cosmopolitisme, histoires familiales complexes, sagas artisanales et ca-pitalistes et surtout passion pour un objet proprement fascinant : le diamant. Le jeune réalisateur signe un film noir aux multiples fa-cettes qui dépeint dans le même temps une réalité spé-cifique et un parcours individuel tragique. L’esthétique du film épouse parfaitement les codes du genre et son atmosphère n’est pas sans rappeler certains films poli-ciers des années 70 (Corneau ou Melville) traversés d’une lueur d’optimisme malgré la terrifiante réalité dépeinte.
Un film noir introspectif et lumineux, récit d’une vengeance au suspense tendu, dans le milieu iné-dit des diamantaires.
cycle Julien duvivierJulien duvivier a signé quelques-uns des plus beaux films français des années 1930-50, entouré des meilleurs dia-loguistes (charles Spaak, Henri Jeanson…) et comédiens (Jean gabin, michel Simon, louis Jouvet, viviane romance…). ce touche-à-tout brillant et inspiré venu du théâtre, grand directeur d’acteurs, technicien virtuose et témoin cruel de son temps, s’est imposé comme un auteur majeur. plusieurs de ses chefs-d’œuvre sont aujourd’hui réédités dans de très belles versions restaurées à (re)découvrir sur grand écran.
du 11 au 17 mai : paniQue (1946)Après un meurtre, seul le misanthrope Monsieur Hire semble indifférent. La foule réclame le coupable…
un film d’après-guerre, oppres-sant et pessimiste, sombre mais brillant, avec michel Simon.
du 18 au 24 mai : la belle éQuipe (1936)Des ouvriers au chômage gagnent à la loterie et ouvrent une guinguette…
un éloge de la liberté et de la fra-ternité emblématique de l’année 1936, entre avènement du front populaire et guerre civile espa-gnole. avec Jean gabin, charles vanel et viviane romance.
du 25 au 31 mai : la fin du Jour (1939)Une maison de retraite pour acteurs nécessiteux est cham-boulée par l’arrivée d’un nou-veau pensionnaire…
le film préféré de son auteur, hommage aux comédiens, sur des dialogues savoureux signés
charles Spaak. avec michel Simon et louis Jouvet.
vendredi 17 juin à 21h : au bonHeur deS dameS (1929) en ciné-concertUne jeune orpheline provinciale arrive à Paris et s’installe chez son oncle, dont le petit com-merce est menacé par le flam-boyant grand magasin d’en face.
duvivier transpose (avec des moyens considérables pour l’époque) le roman de Zola dans le paris en pleine mutation des années 20.
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