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ARRETE ROYAL N° 38 DU 27 JUILLET 1967
organisant le statut social des travailleurs indépendants
(M.B. 29 juillet 1967)
S.1
Adapté, complété ou modifié par
- l’arrêté royal n° 74 du 10 novembre 1967 (M.B. 14 novembre 1967);
- la loi du 9 juin 1970 portant programmation sociale en faveur des tra-
vailleurs indépendants (M.B. 17 juin 1970);
- la loi du 21 décembre 1970 portant création d’un Institut national d'assu-
rances sociales pour travailleurs indépendants (M.B. 25 décembre
1970);
- l’arrêté royal du 13 janvier 1971 (M.B. 25 mars 1971);
- l’arrêté royal du 26 novembre 1971 (M.B. 4 décembre 1971);
- la loi du 12 juillet 1972 (M.B. 14 juillet 1972);
- la loi du 23 décembre 1974 relative aux propositions budgétaires 1974-
1975 (M.B. 31 décembre 1974 - erratum M.B. 3 janvier 1975);
- la loi du 6 février 1976 (M.B. 11 février 1976);
- la loi du 24 décembre 1976 relative aux propositions budgétaires 1976-
1977 (M.B. 28 décembre 1976 - erratum M.B. 21 janvier 1977);
- l’arrêté royal du 18 octobre 1978 (M.B. 18 novembre 1978);
- la loi du 8 août 1980 relative aux propositions budgétaires 1979-1980
(M.B. 15 août 1980 - errata M.B. 9 septembre 1980);
- l’arrêté royal n° 1 du 26 mars 1981 (M.B. 3 avril 1981);
- la loi du 15 juin 1983 (M.B. 4 octobre 1983 - erratum M.B. 27 octobre
1983);
S.2
- l’arrêté royal n° 223 du 7 décembre 1983 (M.B. 15 décembre 1983);
- l’arrêté royal n° 235 du 31 décembre 1983 (M.B. 17 janvier 1984);
- la loi du 15 mai 1984 portant mesures d’harmonisation dans les régimes
de pensions (M.B. 22 mai 1984);
- la loi du 3 décembre 1984 (M.B. 19 décembre 1984);
- l’arrêté royal du 19 décembre 1984 (M.B. 29 janvier 1985);
- la loi du 13 juin 1985 (M.B. 31 juillet 1985);
- l’arrêté royal n° 507 du 31 décembre 1986 portant modification des
règles de contrôle des caisses libres d’assurances sociales pour travail-
leurs indépendants (M.B. 23 janvier 1987);
- la loi du 31 mars 1987 (M.B. 23 avril 1987);
- la loi-programme du 30 décembre 1988 (M.B. 5 janvier 1989);
- l’arrêté royal du 16 mai 1989 (M.B. 23 mai 1989);
- la loi du 14 décembre 1989 (M.B. 22 décembre 1989);
- la loi-programme du 22 décembre 1989 (M.B. 30 décembre 1989);
- l’arrêté royal du 27 février 1990 (M.B. 4 avril 1990);
- l'arrêté royal du 15 janvier 1991 (M.B. 21 mars 1991);
- l'arrêté royal du 10 janvier 1992 (M.B. 5 février 1992);
- la loi du 26 juin 1992 portant des dispositions sociales et diverses
(M.B. 30 juin 1992);
- la loi du 30 décembre 1992 portant des dispositions sociales et diverses
(M.B. 9 janvier 1993);
- la loi du 6 août 1993 portant des dispositions sociales et diverses
(M.B. 9 août 1993);
Mise à jour 21.04.1994 S.3
- la loi du 30 mars 1994 portant des dispositions sociales
(M.B. 31 mars 1994);
- l'arrêté royal du 30 mars 1994 (M.B. 31 mars 1994);
- l'arrêté royal du 2 mars 1995 (M.B. 16 mars 1995);
- la loi du 20 décembre 1995 portant des dispositions sociales
(M.B. 23 décembre 1995);
- loi du 26 juillet 1996 portant modernisation de la sécurité sociale et as-
surant la viabilité des régimes légaux des pensions (M.B. 1er août 1996)
- l'arrêté royal du 18 novembre 1996 portant des dispositions financières
et diverses concernant le statut social des travailleurs indépendants, en
application du titre VI de la loi du 26 juillet 1996 portant modernisation
de la sécurité sociale et assurant la viabilité des régimes légaux des pen-
sions et de l'article 3 de la loi du 26 juillet 1996 visant à réaliser les con-
ditions budgétaires de la participation de la Belgique à l'Union écono-
mique et monétaire européenne (M.B. 12 décembre 1996). Confirmé à
la date de son entrée en vigueur par la loi du 13 juin 1997, article 17, 2°
(M.B. 19 juin 1997);
- l'arrêté royal du 18 novembre 1996 instaurant une assurance sociale en
cas de faillite (M.B. 13 décembre 1996);
- l'arrêté royal du 30 janvier 1997 relatif au régime de pension des travail-
leurs indépendants en application des articles 15 et 27 de la loi du 26
juillet 1996 portant modernisation de la sécurité sociale et assurant la
viabilité des régimes légaux de pensions et de l'article 3, § 1er, 4°, de la
loi du 26 juillet 1996 visant à réaliser les conditions budgétaires de la
participation de la Belgique à l'Union économique et monétaire euro-
péenne (M.B. 6 mars 1997);
- la loi-programme du 10 février 1998 pour la promotion de l'entreprise
indépendante (M.B. 21 février 1998);
- la loi du 25 janvier 1999 portant des dispositions sociales (M.B. 6 fé-
vrier 1999);
- l'arrêté royal du 20 juillet 2000 portant exécution de la loi du 26 juin
2000 relative à l'introduction de l'euro dans la législation concernant les
matières visées à l'article 78 de la Constitution, en ce qui concerne
l'Agriculture et les Classes moyennes (M.B. 30 août 2000).
Mise à jour 2000/1 S.3/1
- la loi-programme du 30 décembre 2001 (M.B. 31 décembre 2001);
- la loi-programme du 2 août 2002 (M.B. 29 août 2002);
- la loi-programme du 24 décembre 2002 (M.B. 31 décembre 2002);
- la loi-programme du 8 avril 2003 (M.B. 17 avril 2003);
- la loi-programme du 22 décembre 2003 (M.B. 31 décembre 2003);
- la loi-programme du 9 juillet 2004 (M.B. 15 juillet 2004);
- la loi-programme du 27 décembre 2004 (M.B. 31 décembre 2004);
- la loi du 13 juillet 2005 concernant l’instauration d’une cotisation an-
nuelle à charge de certains organismes (M.B. 29 juillet 2005);
- la loi du 20 juillet 2005 portant des dispositions diverses (M.B. 29 juil-
let 2005);
- la loi-programme du 27 décembre 2005 (M.B. 30 décembre 2005);
- la loi du 27 décembre 2005 portant dispositions diverses (M.B. 30 dé-
cembre 2005);
- la loi du 20 juillet 2006 portant dispositions diverses (M.B. 28 juillet 2006);
- la loi du 27 décembre 2006 portant dispositions diverses (I) (M.B. 28 dé-
cembre 2006);
- la loi du 26 mars 2007 portant dispositions diverses en vue de la réalisa-
tion de l'intégration des petits risques dans l'assurance obligatoire soins
de santé pour les travailleurs indépendants (M.B. 27 avril 2007);
- la loi du 21 décembre 2007 modifiant la loi du 26 mars 2007 portant des
dispositions diverses en vue de la réalisation de l’intégration des petits
risques dans l’assurance obligatoire soins de santé pour les travailleurs
indépendants (M.B. 28 décembre 2007);
- la loi du 8 juin 2008 portant des dispositions diverses (I) (M.B. 16 juin
2008);
- la loi du 24 juillet 2008 portant des dispositions diverses (I) (M.B. 7 août
2008).
Mise à jour 2008/1 S.3/2
- la loi-programme du 22 décembre 2008 (M.B. 29 décembre 2008, 4ème
édition);
- la loi-programme du 23 décembre 2009 (M.B. 30 décembre 2009, 1ère
édition);
- la loi du 30 décembre 2009 portant des dispositions diverses (M.B. 31
décembre 2009, 3ème édition);
- la loi du 28 avril 2010 portant des dispositions diverses (M.B. 10 mai
2010);
- la loi-programme du 22 juin 2012 (M.B. 28 juin 2012);
- la loi-programme du 27 décembre 2012 (M.B. 31 décembre 2012, 2ème
édition);
- la loi du 16 janvier 2013 modifiant l’arrêté royal du 18 novembre 1996
instaurant une assurance sociale en faveur des travailleurs indépendants
en cas de faillite et des personnes assimilées, en application des articles
29 et 49 de la loi du 26 juillet 1996 portant modernisation de la sécurité
sociale et assurant la viabilité des régimes légaux des pensions et de
l’arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des tra-
vailleurs indépendants (M.B. 15 février 2013);
- la loi-programme du 28 juin 2013 (M.B. 1 juillet 2013, 2ème édition);
- la loi du 24 octobre 2013 concernant le statut social de certaines catégo-
ries de personnes qui exercent un mandat public (1) (M.B. 20 novembre
2013, 2ème édition);
- la loi du 22 novembre 2013 portant réforme du calcul des cotisations
sociales pour les travailleurs indépendants (M.B. 6 décembre 2013);
- la loi du 7 janvier 2014 modifiant l'arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967
organisant le statut social des travailleurs indépendants, en ce qui con-
cerne le statut du conjoint aidant (M.B. 21 janvier 2014, 2ème édition);
- la loi du 25 avril 2014 portant des dispositions diverses en matière de
sécurité sociale (M.B. 6 juin 2014).
Mise à jour 2014/1 S.3/3
TABLE DES MATIERES
Chapitre I Le champ d’application
a) Les travailleurs indépendants
b) Les aidants
c) Dispositions générales
Chapitre II Les obligations
a) L’affiliation à une caisse d’assurances sociales
b) Les cotisations
- Montant des cotisations
A. Avant l’âge de la pension
B. Après l’âge de la pension
C. Début d' activité
D. Dispositions communes
- Dispositions générales applicables à toutes les coti-
sations prévues par ou en vertu du présent arrêté
c) Sanctions
Chapitre III Les prestations
Chapitre IV L’intervention financière de l’Etat
Chapitre V Les structures administratives
a) Les caisses d’assurances sociales pour travailleurs
indépendants
b) L’Institut national d’assurances sociales pour travail-
leurs indépendants
c) La Commission des dispenses de cotisations
Chapitre VI Dispositions générales
Chapitre VII Dispositions transitoires
Mise à jour 2010/4 S.4
page
- 5 -
- 5 -
- 6 -
- 7/1 -
- 8 -
- 8 -
- 8/1 -
- 12 -
- 12 -
- 13 -
- 14 -
- 14/5-
- 16 -
- 19/1-
- 20 -
- 20/1-
- 21 -
- 21 -
- 24 -
- 28/1-
- 29 -
- 33 -
- 33 -
Article 1er.
Le présent arrêté organise le statut social en faveur des travailleurs indépen-
dants et des aidants.
Ce statut social s’étend :
1° aux prestations familiales;
2° aux prestations de retraite et de survie;
3° aux prestations en cas de maladie ou d’invalidité;
[4° aux prestations de l'assurance sociale en cas de faillite.] (70)
Chapitre Ier - LE CHAMP D’APPLICATION
Article 2.
Sont assujettis au présent arrêté et doivent, à ce titre, accomplir les obliga-
tions qu’il impose : les travailleurs indépendants et les aidants.
a) Les travailleurs indépendants
Article 3.
§ 1er. Le présent arrêté entend par travailleur indépendant toute personne
physique, qui exerce en Belgique une activité professionnelle en raison de
laquelle elle n’est pas engagée dans les liens d’un contrat de louage de tra-
vail ou d’un statut.
Est présumée, jusqu’à preuve du contraire, se trouver dans les conditions
d’assujettissement visées à l’alinéa précédent, toute personne qui exerce en
Belgique une activité professionnelle susceptible de produire des revenus
visés à [l’article 23, § 1er, 1° ou 2°, ou à l'[article 30, 2°] du Code des im-
pôts sur les revenus 1992.] (29) (83)
Pour l’application du présent paragraphe, une activité professionnelle est
censée être exercée en vertu d’un contrat de louage de travail lorsque, pour
l’application de l’un des régimes de sécurité sociale en faveur des travail-
leurs salariés, l’intéressé est présumé être engagé, de ce chef, dans les liens
d’un contrat de louage de travail.
[Sous réserve de l'application des articles 5bis et 13, § 3, les personnes qui
sont désignées comme mandataires dans une association ou une société de
droit ou de fait qui se livre à une exploitation ou à des opérations de carac-
tère lucratif, ou qui, sans être désignées, exercent un mandat dans une telle
association ou société, sont présumées, de manière réfragable, exercer une
activité professionnelle de travailleur indépendant.
Mise à jour 2014/1 S.5
L'activité professionnelle de travailleur indépendant, comme mandataire au
sein d'une association ou une société assujettie à l'impôt belge des sociétés
ou à l'impôt belge des non-résidents, est présumée, de manière réfragable,
avoir lieu en Belgique.] (47) (240)
§ 2. [Le Roi peut déterminer la manière dont les présomptions visées au
paragraphe 1er, alinéas 4 et 5, peuvent être renversées.] (241)
§ 3. [...]
Article 4.
[...]
Article 5.
Les journalistes, les correspondants de presse et les personnes qui jouissent
de droits d’auteur ne sont pas assujettis au présent arrêté, s’ils bénéficient
déjà à quelque titre que ce soit, d’un statut social au moins équivalent à ce-
lui organisé par le présent arrêté.
Article 5bis.
[Les personnes chargées d'un mandat dans un organisme public ou privé ou
qui sont membres avec voix consultative d'un organe de gestion d'un orga-
nisme public ou privé, soit en raison des fonctions qu'elles exercent auprès
d'une administration de l'Etat, d'une communauté, d'une région, d'une pro-
vince, d'une commune ou d'un établissement public, soit en qualité de repré-
sentant d'une organisation de travailleurs, d'employeurs ou de travailleurs
indépendants, soit en qualité de représentant de l'Etat, d'une communauté,
d'une région, d'une province, d'une commune ou d'un établissement public,
ne sont pas de ce chef assujetties au présent arrêté.] (123)(136)(216)
________________________
(a) Abrogé par la loi du 06.02.1976 (M.B. 11.02.1976), art. 1, 2° - effet au 01.01.1976.
(b) Abrogé par la loi du 06.02.1976 (M.B. 11.02.1976), art. 2 - effet au 01.01.1976.
(c) Abrogé par la L.-P. du 27.12.2004 (M.B. 31.12.2004), art. 174 - effet au
01.01.2005. Rétabli par la loi du 13.07.2005 (M.B. 29.07.2005), art. 11 - effet
au 01.01.2005 (voir infra). Remplacé par la loi du 24.10.2013 (M.B.
20.11.2013, art. 2 – effet au 01.01.2014.
Mise à jour 2014/1 S.6
RGS/2
(a)
RGS/4
(b)
(c)
b) Les aidants
Article 6.
Le présent arrêté entend par aidant toute personne qui, en Belgique, assiste
ou supplée un travailleur indépendant dans l’exercice de sa profession sans
être engagée envers lui par un contrat de louage de travail.
[Article 6bis.
[...] (84) (107)
Mise à jour 2014/1 S.6/1
Article 7.
Ne sont pas assujettis au présent arrêté en tant qu’aidants :
1° [l'époux ou l'épouse d'un travailleur indépendant, sauf lorsque cet
époux ou cette épouse tombe sous l'application de l'article 7bis;] (1)
(48) (108) (118)
2° les aidants et les aidantes avant le 1er janvier de l’année au cours de
laquelle ils atteignent l’âge de 20 ans, sauf s’ils se sont mariés avant
cette date. Dans ce dernier cas, les intéressés sont assujettis à partir du
trimestre civil au cours duquel le mariage a été contracté;
3° [...]
4° les personnes qui n’exercent qu’occasionnellement une activité en qua-
lité d’aidant. Le Roi détermine ce qu’il y a lieu d’entendre par une ac-
tivité occasionnelle.
[Article 7bis.
[§ 1er. L'époux ou l'épouse d'un travailleur indépendant visé à l'article 2,
qui, [au cours d'un trimestre civil déterminé], n'exerce pas d'activité profes-
sionnelle lui ouvrant des droits propres à des prestations dans un régime
obligatoire de pension et d'allocations familiales et d'assurance contre la
maladie et l'invalidité, au moins égales à celles du statut social des travail-
leurs indépendants, ni ne bénéficie d'une prestation dans le cadre du régime
de la sécurité sociale lui ouvrant de tels droits propres, est présumé, [pour
ce même trimestre civil], à l'exception des trimestres au cours desquels
l'indépendant aidé n'exerce pas d'activité entraînant l'assujettissement au
présent arrêté, être un conjoint aidant et par conséquent être assujetti à cet
arrêté en tant qu'aidant au sens de l'article 6. (122)
[Une activité indépendante propre du conjoint aidant n’empêche toutefois
pas le maintien du statut de conjoint aidant tel que déterminé à l’alinéa pré-
cédent, pour autant que les revenus provenant de cette activité indépendante
propre ne dépassent pas le montant de 3.000 euros par an.] (237)
[L'alinéa 1er] (238) ne s'applique pas au conjoint d'un dirigeant d'entreprise
indépendant visé à l'article 32 du CIR 1992.
Les personnes visées à l'alinéa 1er qui ne satisfont pas à la description de
l'article 6 doivent souscrire une déclaration sur l'honneur pour le renverse-
ment de cette présomption, déclaration dont le Roi fixe les modalités d'ap-
plication. En cas de non respect de cette obligation, il y a perte du droit aux
allocations, sans préjudice de la possibilité pour le Roi d'infliger une
amende administrative de 500 euros maximum. ________________________
(a) Abrogé par la loi du 13.06.1985, art. 1, 2° - effet au 01.01.1985 (M.B.
31.07.1985).
Mise à jour 2014/1 S.7
(a)
RGS/5
RGS/
9ter,
11bis
RGS/3,
§ 2
Le champ d'application de cet article est étendu à l'aidant non marié d'un
travailleur indépendant qui est lié à ce travailleur indépendant, non dirigeant
d'entreprise au sens de [l'alinéa 3] (239), par une déclaration de cohabitation
légale. Le Roi fixe les modalités d'application relatives aux personnes con-
cernées.
§ 2. Par dérogation au § 1er, le conjoint aidant est, [pour les années 2003 et
2004 et pour les deux premiers trimestres de 2005], uniquement assujetti au
régime de l'assurance obligatoire contre la maladie et l'invalidité, secteurs
des indemnités et assurance maternité, conformément aux règles et condi-
tions fixées par le Roi. (124)
Toutefois, le conjoint aidant peut, [pour les années 2003 et 2004 et pour les
deux premiers trimestres de 2005], s'assujettir volontairement à cet arrêté,
conformément aux règles et conditions fixées par le Roi. (124)
§ 3. Par dérogation au § 1er, le conjoint aidant dont la date de naissance est
antérieure au 1er janvier 1956 est uniquement assujetti au régime de l'assu-
rance obligatoire contre la maladie et l'invalidité, secteurs des indemnités et
assurance maternité. Il peut s'assujettir volontairement à cet arrêté confor-
mément aux règles et conditions fixées par le Roi.
Toutefois, le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, déter-
miner des situations dans lesquelles le conjoint aidant dont la date de nais-
sance est antérieure au 1er janvier 1956 est quand même assujetti aux dis-
positions du § 1er.] (109) (117)
c) Dispositions générales
Article 8.
Le Roi peut fixer les modalités d’assujettissement des conjoints lorsqu’une
ou plusieurs activités professionnelles sont exercées conjointement par les
époux et déterminer les cas dans lesquels les conjoints sont présumés exer-
cer des activités professionnelles distinctes.
Article 9.
Dans les articles suivants du présent arrêté, il y a lieu de considérer, sauf
disposition contraire, que les mots “travailleur indépendant” visent et le
travailleur indépendant et l’aidant.
Mise à jour 2014/1 S.7/1
RGS/3,
§ 1,
12, 98
RGS/11
RGS/11
Chapitre II - LES OBLIGATIONS
a) L’affiliation à une caisse d’assurances sociales
Article 10.
§ 1er. [Sauf dans les cas visés au § 2, 5°, toute personne assujettie au pré-
sent arrêté, est tenue [au plus tard le jour où elle débute son activité profes-
sionnelle indépendante] (192) de s’affilier à une des caisses d’assurances
sociales pour travailleurs indépendants dont question à l’article 20, § 1er ou
à la Caisse nationale auxiliaire visées à l’article 20, § 3.] (2)
§ 2. Le Roi détermine :
1° comment […] (193) doit se faire l’affiliation visée au § 1er;
2° les modalités suivant lesquelles l’assujetti peut changer de caisse;
3° dans quelles conditions sont affiliés d’office à la Caisse nationale auxi-
liaire, les assujettis qui auront négligé de faire choix d’une caisse dans
le délai imparti;
4° l’incidence qu’ont sur l’affiliation des membres la fusion des caisses
d’assurances sociales, l’absorption d’une caisse par une autre, la disso-
lution ou le retrait d’agréation d’une caisse d’assurances sociales;
5° [les cas dans lesquels, l’obligation de cotiser n’existant pas, il n’est pas
obligatoire de s’affilier ou dans lesquels, pour cause d'insolvabilité, il
peut être renoncé à l'affiliation d'office à la Caisse nationale auxiliaire
visée à l'article 20, § 3;] (3) (44)
[6° dans quelles conditions les aidants visés à l'article 7bis sont affiliés
d'office à la caisse à laquelle le conjoint travailleur indépendant est af-
filié.] (119)
[7° les cas dans lesquels la caisse d'assurances sociales peut ou doit, afin
de prévenir des abus, refuser une affiliation ainsi que les modalités re-
latives au contrôle en la matière.] (125)
Mise à jour 2009/4 S.8
RGS/6 à
9, al. 1
RGS/10,
96
RGS/9, al.
2
RGS/65,
§ 1, 66
RGS/9,
al.3
RGS/
9 ter
b) Les cotisations
Article 11.
Texte en vigueur jusqu' au 31 décembre 2014
§ 1er. [Les cotisations des assujettis sont exprimées par un pourcentage des
revenus professionnels.] (49) (91)
§ 2. [Par revenus professionnels au sens du § 1er, il y a lieu d’entendre les
revenus professionnels bruts, diminués des frais professionnels et, le cas
échéant, des pertes professionnelles, fixés conformément à la législation
relative à l’impôt sur les revenus, dont l’assujetti a bénéficié en qualité de
travailleur indépendant durant la période au cours de laquelle il était assu-
jetti au présent arrêté [...].] (50) (92)
[Les bénéfices et profits visés à l'article [23, § 1er, 3°, du Code des impôts
sur les revenus 1992], qui se rattachent à une activité antérieurement exer-
cée par l'assujetti, sont considérés être des revenus professionnels au sens de
l'alinéa précédent et sont censés appartenir à l'exercice d'imposition dans
lequel ils sont taxés. Cette disposition est d'application aux bénéfices et
profits qui servent de base au calcul des cotisations dues pour le deuxième
trimestre de 1992 et les trimestres suivants.] (12) (31)
Le calcul des cotisations dues pour une année déterminée se fait sur la base
des revenus professionnels au sens [des alinéas précédents] afférents à
l’exercice d’imposition dont le millésime désigne la deuxième année civile
précédant immédiatement celle au cours de laquelle les cotisations sont
dues. (13)
[Pour l’application du présent paragraphe, les revenus attribués au conjoint
aidant conformément à la législation fiscale sont ajoutés aux revenus de
l'indépendant aidé dans le cas où le conjoint aidant est uniquement assujetti
au régime de l'assurance obligatoire contre la maladie et l'invalidité, secteur
des indemnités.
Pour le calcul des cotisations dues par un travailleur indépendant, aidé par
un conjoint aidant assujetti à cet arrêté et qui se trouve dans une période de
début d'activité, les revenus professionnels de l'année de référence sont di-
minués des revenus sur base desquels les cotisations définitives du conjoint
aidant sont calculées. Le Roi détermine quelles sont les cotisations dues par
le travailleur indépendant aidé tant que les données relatives auxdits reve-
nus du conjoint aidant n'ont pas été communiquées.] (110)
Mise à jour 2013/3 S.8/1
RGS/33,
34
L’Administration des contributions directes est tenue de fournir à l’Institut
national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants les renseigne-
ments nécessaires en vue de la fixation du montant des cotisations dues en
vertu du présent arrêté.
[§ 2bis.[…] (126)(137)
§ 3. En vue du calcul des cotisations, les revenus professionnels visés au § 2 sont
réévalués en fonction des fluctuations de l’indice des prix à la consommation.
[A cet effet, ils sont multipliés par une fraction déterminée par le Roi au
début de chaque année civile. Le dénominateur de cette fraction indique la
moyenne des indices des prix à la consommation de l’année de référence
visée au § 2; le numérateur indique la moyenne des indices des prix à la
consommation présumés pour l'année pour laquelle les cotisations sont
dues. Pour les années 1994, 1995 et 1996, il est ajouté 4,85 points (base
1971 = 100) au numérateur.] (32)
§ 4. […] (51) (76) (93) (164)
(Suite de l'article 11, page S.11)
________________________
(a) Abrogé par la loi du 13.07.2005 (M.B. 29.07.2005), art. 12 - effet au
01.01.2005 (voir infra).
(b) Voir p. suivante.
Mise à jour 2013/3 S.9
(b)
(a)
EXECUTION DE L’ARTICLE 11, § 3
Année Fraction Arrêté royal Article Moniteur belge
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
1,5958/1,1470
1,7391/1,2716
1,8307/1,4454
1,8755/1,5905
2,0039/1,7044
2,1655/1,7877
2,3249/1,8631
2,5329/1,9806
2,6437/2,1333
2,8007/2,3134
2,8897/2,4980
2,8897/2,6436
2,9523/2,7914
2,9965/2,8563
3,1177/2,8897
3,2383/2,9232
3,3139/2,9965
3,3802/3,0971
341,09/313,92
347,04/321,56
351,35/330,41
357,70/338,27
362,95/343,23
363,90/350,31
369,13/356,02
381,34/359,42
388,46/363,44
395,50/372,69
401,87/381,90
414,35/388,18
428,31/394,36
434,00/402,62
444,68/413,83
460,41/421,24
460,41/428,90
472,30/448,19
490,51/447,94
499,59/457,73
501,14/473,91
14.02.1976
07.01.1977
20.12.1977
01.12.1978
20.12.1979
31.12.1980
27.11.1981
22.12.1982
14.12.1983
20.12.1984
03.01.1986
23.12.1986
11.12.1987
12.01.1989
10.01.1990
15.01.1991
18.12.1991
12.01.1993
27.04.1994
30.01.1995
21.12.1995
23.12.1996
22.12.1997
16.12.1998
03.02.2000
24.01.2001
10.01.2002
13.01.2003
31.12.2003
22.12.2004
30.12.2005
09.01.2007
19.12.2007
19.12.2008
18.12.2009
15.12.2010
28.12.2011
12.12.2012
15.12.2013
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
1,1°
09.03.1976
19.01.1977
11-13.01.1978
29.12.1978
08.01.1980
10.02.1981
16.12.1981
25.01.1983
28.12.1983
07.02.1985
06.02.1986
21.01.1987
25.12.1987
21.01.1989
24.01.1990
21.03.1991
30.01.1992
05.02.1993
10.06.1994
03.03.1995
27.02.1996
25.01.1997
14.10.1998
30.12.1998
26.02.2000
09.03.2001
16.02.2002
30.01.2003 (erratum : 26.02.2003)
14.01.2004
31.12.2004
18.01.2006
26.01.2007
28.12.2007 08.01.2009, Ed. 2
06.01.2010
06.01.2011
12.01.2012, Ed. 2
31.12.2012, Ed. 2
20.12.2013, Ed. 4
Mise à jour 2013/3 S.10
§ 5. Lorsqu’une pension de retraite ou de survie ou un avantage en tenant
lieu, pour le paiement desquels interviennent des conditions relatives à
l’exercice d’une activité professionnelle, est effectivement payable à
l’assujetti en vertu du régime de pension des travailleurs indépendants ou
d’un autre régime de pension, l’application des §§ 2 et 3 ne peut avoir pour
effet de faire cotiser l’intéressé, à partir du trimestre au cours duquel cette
pension ou cet avantage prend cours, sur un revenu supérieur [au] revenu
annuel que l’intéressé peut, pour l’année en cause, cumuler avec la presta-
tion dont il bénéficie.
[En ce qui concerne les montants dus pour la période postérieure au 31 dé-
cembre 2002, le bénéficiaire d'une pension de retraite ou de survie ou d'un
avantage en tenant lieu qui a la charge principale d'au moins un enfant peut
toutefois demander à ne cotiser que [sur le] revenu annuel qu'il aurait pu,
pour l'année en cause, cumuler avec la prestation dont il bénéficie s'il n'avait
pas d'enfant à charge, à condition de s'engager à ne pas dépasser cette limite
de revenus.
Le Roi définit ce qu'on entend par la charge principale d'un enfant, déter-
mine les modalités de cette demande et l'incidence du non respect de l'enga-
gement.] (14) (52) (88) (94)
Lorsque le mari ou l’épouse de l’assujetti bénéficie d’une pension de re-
traite dont le montant a été fixé en tenant compte de la déclaration suivant
laquelle le revenu professionnel du conjoint ne dépasse pas le montant auto-
risé par la législation en vertu de laquelle la pension a été accordée,
l’application des §§ 2 et 3 ne peut avoir pour effet de faire cotiser cet assu-
jetti sur un revenu supérieur [audit] montant, tel qu’il est fixé pour l’année
en cause. (14) (52) (95)
Les dispositions des alinéas précédents ne dérogent pas, en ce qui concerne
les intéressés rentrant dans le groupe d’assujettis visés à l’article 12, § 1er,
aux dispositions dudit § 1er.
[§ 6. Pour l'assujetti qui satisfait aux conditions de l'article 107, § 2, B, de
l'arrêté royal du 22 décembre 1967 portant règlement général relatif à la
pension de retraite et de survie des travailleurs indépendants, et dont le re-
venu provenant de l'activité professionnelle comme travailleur indépendant
ou comme aidant ne dépasse pas par année civile la limite de 125 % du
montant mentionné à l'article 107, § 2, A, 2°, de l'arrêté précité, dûment
adapté et indexé conformément aux dispositions du même article, l'applica-
tion des §§ 2 et 3 ne peut avoir pour effet de faire cotiser l'intéressé, à partir
du trimestre au cours duquel la pension ou l'avantage prend cours, sur un
revenu supérieur au montant précité.] (212)
Mise à jour 2013/3 S.11
Texte en vigueur à partir du 1er
janvier 2015
[§ 1er. Les cotisations des assujettis sont exprimées par un pourcentage des
revenus professionnels.
§ 2. Par revenus professionnels au sens du § 1er, il y a lieu d'entendre les
revenus professionnels bruts, diminués des frais professionnels et, le cas
échéant, des pertes professionnelles, fixés conformément à la législation
relative à l'impôt sur les revenus, dont l'assujetti a bénéficié en qualité de
travailleur indépendant durant la période au cours de laquelle il était assu-
jetti au présent arrêté royal.
Les bénéfices et profits visés à l'article 23, § 1er, 3°, du Code des impôts sur
les revenus 1992, ainsi que les indemnités visées à l'article 32, alinéa 2, 2°,
juncto, l'article 31, alinéa 2, 3°, du même Code, qui se rattachent à une acti-
vité antérieurement exercée par l'assujetti, sont considérés être des revenus
professionnels au sens de l'alinéa premier et sont censés relever de l'exercice
d'imposition dans lequel ils sont taxés.
Le calcul des cotisations dues pour une année déterminée - ci-après dé-
nommée année de cotisation - se fait sur la base des revenus professionnels,
au sens des alinéas 1er et 2, afférents à l'exercice d'imposition dont le millé-
sime désigne l'année civile suivant immédiatement celle pour laquelle les
cotisations sont dues.
Par dérogation aux alinéas 1er à 3, les revenus visés à l'article 28, alinéa
1er, 1°, du Code des impôts sur les revenus 1992, ne sont pas considérés
être des revenus professionnels, à condition que le travailleur indépendant :
- soit, n'est plus assujetti au présent arrêté royal au plus tard le 31 dé-
cembre de l'année suivant celle au cours de laquelle lesdits revenus ont
été recueillis;
- soit bénéficie effectivement d'une pension de retraite au plus tard le 31
décembre de l'année suivant celle au cours de laquelle lesdits revenus
ont été recueillis.
Mise à jour 2013/3 S.11/1
RGS/33,
34
Pour l'application du présent paragraphe, les revenus professionnels attri-
bués au conjoint aidant conformément à la législation fiscale sont ajoutés
aux revenus professionnels de l'indépendant aidé dans le cas où le conjoint
aidant est uniquement assujetti au régime de l'assurance obligatoire contre la
maladie et l'invalidité, secteur des indemnités.
Les revenus professionnels au sens des alinéas 1er à 5 sont les revenus pro-
fessionnels tels que communiqués par l'Administration de la fiscalité des
entreprises et des revenus du Service public fédéral Finances.
L'Administration de la fiscalité des entreprises et des revenus du Service
public fédéral Finances est tenue de fournir à l'Institut national d'assurances
sociales pour travailleurs indépendants les renseignements nécessaires en
vue de la fixation du montant des cotisations dues en vertu du présent arrêté
royal.
§ 3. Sans préjudice des dispositions de l'article 13bis, le travailleur indé-
pendant paie provisoirement des cotisations dans l'année de cotisation
même, conformément aux dispositions des articles 12 et 13, calculées sur la
base des revenus professionnels, tels que connus le 1er janvier de l'année de
cotisation, afférents à l'exercice d'imposition dont le millésime désigne la
deuxième année civile précédant immédiatement l'année de cotisation.
Si les revenus professionnels de l'exercice d'imposition visé à l'alinéa 1er ne
sont pas encore connus le 1er janvier de l'année de cotisation, le calcul des
cotisations provisoires pour cette année de cotisation se fait sur la base des
revenus professionnels de l'exercice d'imposition le plus récent précédant
l'exercice d'imposition visé à l'alinéa 1er et pour lequel les revenus profes-
sionnels sont connus le 1er janvier de l'année de cotisation. Dans ce cas, il
est tenu compte de ces derniers revenus professionnels, même si les revenus
professionnels de l'exercice d'imposition visé à l'alinéa 1er seraient encore
connus au cours de l'année de cotisation.
En vue de la détermination du montant des cotisations provisoires visées
aux alinéas 1er et 2, les revenus professionnels concernés sont multipliés
par une fraction fixée au début de chaque année civile par le ministre qui a
le statut social des travailleurs indépendants dans ses attributions. Le déno-
minateur de cette fraction est la moyenne des indices des prix à la consom-
mation de l'exercice d'imposition visé aux alinéas 1er et 2; le numérateur
indique la moyenne des indices des prix à la consommation présumés pour
l'année pour laquelle les cotisations sont dues.
________________________
(a) Voir p. S.10.
Mise à jour 2013/3 S.11/2
(a)
Lorsque l'exercice d'imposition visé aux alinéas 1er à 3 compte moins de
quatre trimestres civils d'assujettissement, les revenus professionnels de
cette année civile incomplète sont convertis en un revenu annuel. A cet ef-
fet, les revenus professionnels sont multipliés par une fraction dont le numé-
rateur est égal à quatre et le dénominateur est égal au nombre de trimestres
civils d'assujettissement au statut social des travailleurs indépendants pen-
dant l'exercice d'imposition en question. La cotisation provisoirement due
est ensuite fixée au prorata du nombre de trimestres civils d'assujettissement
au statut social des travailleurs indépendants pendant l'année de cotisation.
Le travailleur indépendant peut le cas échéant payer pour une année de coti-
sation déterminée des cotisations provisoires supérieures à celles prévues à
l'alinéa 1er, à condition qu'au moment du paiement, il n'y ait pas de dettes
non contestées de cotisations sociales ou d'accessoires exigibles qui soient
impayées, et pour autant que la cotisation maximale ne soit pas dépassée. Le
Roi peut fixer les modalités quant à la manière dont ces paiements sont trai-
tés en vue de leur régularisation ultérieure ou de leur éventuelle imputation
sur d'autres dettes de cotisations ou accessoires exigibles.
Sur la base d'éléments objectifs, la caisse d'assurances sociales auprès de
laquelle il est affilié, peut autoriser le travailleur indépendant, à sa demande,
à payer provisoirement dans l'année de cotisation même des cotisations qui
soient égales à celles qui seraient dues sur la base d'un revenu tel que fixé
ci-après :
a) pour tous les travailleurs indépendants appartenant à la catégorie de
cotisants visée à l'article 12, § 1er : soit payer une cotisation égale à
celle qui est due sur la base d'un revenu de 7.332,30 euros s'ils par-
viennent à démontrer que leur revenu de l'année de cotisation ne dé-
passera pas ce dernier montant; soit payer une cotisation égale à celle
qui est due sur la base d'un revenu de 3.666,15 euros s'ils parviennent
à démontrer que leur revenu de l'année de cotisation ne dépassera pas
ce dernier montant;
b) pour les conjoints aidants appartenant à la catégorie de cotisants visée
à l'article 12, § 1erter : soit payer une cotisation telle que fixée sous a),
soit payer une cotisation égale à celle qui est due sur la base d'un reve-
nu de la moitié de 3.221,08 euros s'ils parviennent à démontrer que
leur revenu de l'année de cotisation ne dépassera pas ce dernier mon-
tant;
Mise à jour 2013/3 S.11/3
c) pour les travailleurs indépendants appartenant à la catégorie de coti-
sants visée à l'article 12, § 2, et les travailleurs indépendants visés à
l'article 37 de l'arrêté royal du 19 décembre 1967 portant règlement
général en exécution de l'arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organi-
sant le statut social des travailleurs indépendants : soit payer une coti-
sation telle que fixée sous le a), soit payer une cotisation égale à celle
qui est due sur la base d'un revenu de 1.920,48 euros s'ils parviennent
à démontrer que leur revenu de l'année de cotisation ne dépassera pas
ce dernier montant, soit ne pas payer de cotisation s'ils parviennent à
démontrer que leur revenu de l'année de cotisation n'atteindra pas
405,60 euros;
d) pour les travailleurs indépendants appartenant à la catégorie de coti-
sants visée à l'article 13, § 1er : soit payer une cotisation telle que fixée
sous le a), soit payer une cotisation égale à celle qui est due sur la base
d'un revenu de 1.920,48 euros s'ils parviennent à démontrer que leur
revenu de l'année de cotisation ne dépassera pas ce dernier montant,
soit ne pas payer de cotisation s'ils parviennent à démontrer qui leur
revenu de l'année de cotisation n'atteindra pas 811,20 euros;
[e) pour les travailleurs indépendants qui, outre leur activité indépendante,
bénéficient d'une pension de retraite, anticipée ou non, ou d'une pen-
sion de survie ou d'un avantage en tenant lieu, en vertu du régime de
pension des travailleurs indépendants ou d'un autre régime de pension
: payer une cotisation égale au seuil en matière d'activité autorisée qui
leur est applicable conformément à l'article 107, §§ 2, 3 et 5 de l'arrêté
royal du 22 décembre 1967 portant règlement général relatif à la pen-
sion de retraite et de survie des travailleurs indépendants;] (244)
Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, déterminer ce
qu'il faut entendre par `éléments objectifs', étant entendu qu'il ne peut s'agir
que d'éléments qui ont un impact direct sur le niveau des revenus profes-
sionnels.
L'autorisation ne peut pas avoir pour effet que des payements de cotisations
déjà effectués soient remboursés au travailleur indépendant.
Le Roi peut déterminer le délai dans lequel, sous peine de nullité, la de-
mande visée à l'alinéa 6 est introduite, la manière dont cette demande doit
se faire, ainsi que la manière dont la caisse d'assurances sociales tient le
dossier, prend la décision et la communique au travailleur indépendant.
Mise à jour 2014/1 S.11/4
Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, en concertation
avec et après avis du Comité général de gestion pour le statut social des
travailleurs indépendants, créé en vertu de l'article 107 de la loi du 30 dé-
cembre 1992 portant des dispositions sociales et diverses, et sans préjudice
de l'application des articles 12, § 1er, alinéa 2 et 12, § 1erter, alinéa 1er,
adapter les montants visés à l'alinéa 6, en ajouter, en supprimer, ou détermi-
ner que l'indépendant puisse lui-même proposer à sa caisse d'assurances
sociales, dans les mêmes conditions que celles définies aux alinéas 6 à 9, le
montant du revenu sur la base duquel il souhaite payer les cotisations provi-
soires. Par les mots "en concertation avec et après avis du Comité général
de gestion pour le statut social des travailleurs indépendants", il est entendu
que les évolutions ici visées ne peuvent être mises en oeuvre antérieurement
à l'évaluation du système par le Comité général de gestion pour le statut
social des travailleurs indépendants prévue à l'article 16 de la loi du 22 no-
vembre 2013 portant réforme du calcul des cotisations sociales pour les
travailleurs indépendants.
§ 4. La caisse d'assurances sociales doit informer, clairement et par écrit,
l'assujetti :
1° du caractère provisoire et exigible de la cotisation visée au paragraphe 3
et à l'article 13bis;
2° de la manière dont cette cotisation sera régularisée ultérieurement;
3° des conséquences que pourrait entraîner cette régularisation.
§ 5. Dès que les revenus professionnels de l'année de cotisation sont com-
muniqués par l'Administration de la fiscalité des entreprises et des revenus
du Service public fédéral Finances, il est procédé sur cette base à la fixation
du montant définitif des cotisations dues pour l'année de cotisation concer-
née. Ceci est dénommé la régularisation. Le Roi détermine la manière dont
s'effectue cette régularisation et la manière dont est adressé à l'intéressé le
décompte annuel de ses cotisations.
Le pourcentage utilisé pour calculer les cotisations dues sur ces revenus
professionnels est celui qui s'appliquait au cours de la période à régulariser.
Mise à jour 2013/3 S.11/5
Lorsque l'année de cotisation compte moins de quatre trimestres civils
d'assujettissement, les revenus professionnels de cette année civile incom-
plète sont convertis en un revenu annuel. A cet effet, les revenus profes-
sionnels sont multipliés par une fraction dont le numérateur est égal à quatre
et le dénominateur est égal au nombre de trimestres civils d'assujettissement
au statut social des travailleurs indépendants pendant l'année de cotisation.
La cotisation due est ensuite calculée au prorata du nombre de trimestres
civils durant lesquels l'intéressé a été assujetti au statut social des travail-
leurs indépendants pendant l'année de cotisation.
Cependant, le travailleur indépendant peut opter pour que la régularisation,
visée aux alinéas 1er à 3, des années de cotisation visées ci-dessous ne soit
pas appliquée. Il peut le demander et l'obtenir s'il est satisfait à toutes les
conditions suivantes :
- la demande doit être introduite au plus tard à la date de prise de cours de
la pension;
- la date de prise de pension doit intervenir au plus tard le 1er janvier
2019;
- le travailleur indépendant cesse toute activité professionnelle indépen-
dante à la date de la prise de cours de la pension;
- cela concerne les régularisations de toutes les années de cotisation si-
tuées dans la période allant de l'année au cours de laquelle la pension
prend cours jusques et y compris la troisième année civile précédant
l'année au cours de laquelle la pension prend cours, à l'exception des an-
nées de cotisation pour lesquelles une régularisation a déjà été effectuée
[à la date de prise de cours de la pension] (245);
- pendant et pour toutes les années de cotisation à prendre en considéra-
tion, le travailleur indépendant ne bénéficie pas de l'application de l'ar-
ticle 11, § 3, alinéa 6.
Le Roi détermine la manière dont la demande visée à l'alinéa 4 doit être
introduite.
Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, modifier la date
du 1er janvier 2019 mentionnée ci-dessus.] (12) (13) (14) (31) (32) (49)
(50) (51) (52) (76) (88) (91) (92) (93) (94) (95) (110) (126) (137) (164)
(212) (217)
Mise à jour 2014/1 S.11/6
[Article 11bis.
§ 1er. Si au moment de la régularisation, visée à l'article 11, § 5, il s'avère
que le travailleur indépendant, qui bénéficiait de l'application de l'article 11,
§ 3, alinéa 6 au cours de l'année de cotisation, n'a pas totalement payé la
cotisation due pour l'année de cotisation au 31 décembre de l'année de coti-
sation, une majoration est due outre la cotisation due pour l'année de cotisa-
tion.
Cette majoration s'élève à 3 % de la partie de la cotisation due pour l'année
de cotisation qui excède le montant de la cotisation dont le travailleur indé-
pendnant était redevable à titre provisoire pour cette même année et qui n'a
pas été payée à la date précitée, et elle est appliquée pour la première fois
après cette même date. Toutefois, si le montant de la cotisation due pour
l'année de cotisation est plus élevé que le montant de la cotisation provi-
soire, visée à l'article 11, § 3, alinéa 1er, fixée dans l'année de cotisation, il
est tenu compte de ce dernier montant pour le calcul des majorations visées
à l'alinéa 1er.
Ensuite, la majoration est chaque fois portée en compte sur la partie de la
cotisation qui n'a pas été payée à l'expiration de chaque trimestre civil sui-
vant, et ce jusqu'à l'expiration du trimestre civil précédant celui au cours
duquel la partie impayée a été payée, ou jusque et y compris le trimestre
civil précédant celui au cours duquel la caisse d'assurances sociales com-
munique la régularisation visée à l'article 11, § 5, au travailleur indépen-
dant.
En outre, dans le cas visé à l'alinéa 1er, lors de la régularisation visée à l'ar-
ticle 11, § 5, une majoration unique de 7 % est appliquée sur la partie de la
cotisation de l'année de cotisation qui restait impayée au 31 décembre de
cette même année de cotisation.
Mise à jour 2013/3 S.11/7
§ 2. Le Roi peut, après avis du Comité général de gestion pour le statut so-
cial des travailleurs indépendants, créé en vertu de l'article 107 de la loi du
30 décembre 1992 portant des dispositions sociales et diverses, par arrêté
délibéré en Conseil des ministres, mettre en oeuvre un système de majora-
tion unique spéciale de cotisations, ainsi qu'un régime de bonification spé-
ciale unique, en plus du système de majorations visé au § 1er, dans les con-
ditions suivantes :
- Il le fait au plus tôt après l'évaluation prévue à l'article 16 de la loi du 22
novembre 2013 portant réforme du calcul des cotisations sociales pour
les travailleurs indépendants;
- le taux d'intérêt de la majoration spéciale et celui de la bonification spé-
ciale sont identiques et s'élèvent à deux fois le taux d'intérêt de la facilité
marginale de prêt de la Banque centrale européenne en vigueur au 1er
janvier de l'année de cotisation. Si le produit de cette multiplication ne
donne pas un nombre entier, il est alors arrondi à l'unité supérieure si la
première décimale s'élève au moins à 5. A défaut, il n'est pas tenu
compte de la partie décimale;
- la majoration spéciale n'est appliquée que lorsque la régularisation, visée
à l'article 11, § 5, porte sur un montant total de cotisations qui dépasse
de manière excessive le montant de cotisations payé pour l'année de co-
tisations concernée au cours de cette même année et ladite majoration
spéciale n'est appliquée que sur le montant de ce dépassement;
- la bonification spéciale est appliquée lorsqu'au moment de la régularisa-
tion, visée à l'article 11, § 5, il s'avère que la cotisation due provisoire-
ment pour cette année de cotisation, déterminée conformément à l'article
11, § 3, alinéa 1er ou 6, est plus élevée que la cotisation finalement due
pour cette année de cotisation, et ladite bonification spéciale est appli-
quée à la différence positive entre les cotisations payées au 31 décembre
de l'année de cotisation conformément à l'article 11, § 3, alinéa 1er ou 6,
et les cotisations finalement dues pour cette année de cotisation.] (218)
Mise à jour 2013/3 S.11/8
Montant des cotisations
A. Avant l’âge de la pension
Article 12.
Texte en vigueur jusqu'au 31 décembre 2014
[§ 1er. Sans préjudice des exceptions visées aux §§ 1erter et 2, les assujet-
tis sont redevables des cotisations annuelles suivantes :
1° 22,00 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui n’excède pas
15.831,12 EUR;
2° 14,16 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui dépasse
15.831,12 EUR mais n’excède pas 23.330,06 EUR.](77) (96) (111) (165)
Pour le calcul des cotisations visées au 1°, les revenus professionnels de
l’assujetti sont présumés atteindre [3.666,15 EUR], si le revenu de réfé-
rence, après application de l’article 11, § 3, n’atteint pas ce montant. Les
cotisations ainsi établies sont dues, même s’il n’a pas été réalisé de béné-
fices pour l’année de référence visée à l’article 11, § 2.] (53) (97) (166)
[Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, augmenter le
montant visé à l'alinéa 1er, 1°, jusqu'au niveau du montant annuel visé à
l'article 7, alinéa 3, de l'arrêté royal n° 50 du 24 octobre 1967 relatif à la
pension de retraite et de survie des travailleurs salariés et adapté conformé-
ment au dernier alinéa du même article.] (73)
[§ 1erbis. […] (167)] (78)
[§ 1erter. Par dérogation au § 1er, alinéa 2, pour le calcul des cotisations
visées au § 1er, 1°, les revenus professionnels du conjoint aidant assujetti à
cet arrêté en vertu de l'article 7bis sont censés atteindre la moitié de
3.221,08 EUR lorsque le revenu de référence, après application de l'article
11, § 3, n'atteint pas la moitié de ce montant. Lesdites cotisations sont dues
même s'il n'a pas été réalisé de bénéfices pour l'année de référence visée à
l'article 11, § 2.
L'assujetti qui, pour un trimestre déterminé, paie une cotisation diminuée en
application de l'alinéa 1er est censé avoir payé, pour ce trimestre, une coti-
sation au moins égale à la cotisation visée au § 1er, alinéa 2.] (112)
Mise à jour 2013/3 S.12
§ 2. [L’assujetti qui, en dehors de l’activité donnant lieu à l'assujettissement
au présent arrêté, exerce habituellement et en ordre principal une autre acti-
vité professionnelle, n’est redevable d’aucune cotisation si ses revenus pro-
fessionnels en qualité de travailleur indépendant, acquis au cours de l’année
de référence visée à l’article 11, § 2, et réévalués conformément à l’article
11, § 3, n’atteignent pas [405,60 EUR]. (98)
[Lorsque lesdits revenus atteignent au moins 405,60 EUR, l’assujetti est
redevable des cotisations annuelles suivantes :
1° 22,00 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui n’excède pas
15.831,12 EUR;
2° 14,16 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui dépasse
15.831,12 EUR mais n’excède pas 23.330,06 EUR.] (99) (168)] (54)
[...] (55) (100)
Le Roi détermine ce qu’il y a lieu d’entendre, pour l’application du présent
paragraphe, par une occupation habituelle et en ordre principal et ce qui
peut y être assimilé.
Le Roi peut, dans les conditions et limites qu’il fixe, étendre l’application
des dispositions du présent paragraphe à certaines catégories d’assujettis qui
ne remplissent pas la condition relative à l’exercice d’une autre activité pro-
fessionnelle.
[§ 3. [...] (101) ] (56)
Mise à jour 2013/3 S.12/1
RGS/35,
36
RGS/37
§ 1
Texte en vigueur à partir du 1er
janvier 2015
[§ 1er. Sans préjudice des exceptions visées aux §§ 1erter et 2, les assujet-
tis sont redevables des cotisations annuelles suivantes :
1° 22,00 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui n’excède
pas 15.831,12 EUR;
2° 14,16 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui dépasse
15.831,12 EUR mais n’excède pas 23.330,06 EUR.](77) (96) (111) (165)
Pour le calcul des cotisations visées au 1°, les revenus professionnels de
l’assujetti sont présumés atteindre [3.666,15 EUR], [s'ils n'atteignent pas ce
montant] (219). Les cotisations ainsi établies sont dues, même s’il n’a pas
été réalisé de bénéfices pour [l'année de cotisation] (220) visée à l’article
11, § 2.] (53) (97) (166)
[Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, augmenter le
montant visé à l'alinéa 1er, 1°, jusqu'au niveau du montant annuel visé à
l'article 7, alinéa 3, de l'arrêté royal n° 50 du 24 octobre 1967 relatif à la
pension de retraite et de survie des travailleurs salariés et adapté conformé-
ment au dernier alinéa du même article.] (73)
[§ 1erbis. […] (167)] (78)
[§ 1erter. [Par dérogation au § 1er, alinéa 2, pour le calcul des cotisations
visées au § 1er, 1°, les revenus professionnels du conjoint aidant assujetti à
cet arrêté royal en vertu de l'article 7bis sont censés atteindre la moitié de
3.221,08 euros lorsque ceux-ci n'atteignent pas la moitié de ce montant. Les
cotisations ainsi fixées sont dues même s'il n'a pas été réalisé de bénéfices
pour l'année de cotisation visée à l'article 11, § 2.] (221)
L'assujetti qui, pour un trimestre déterminé, paie une cotisation diminuée en
application de l'alinéa 1er est censé avoir payé, pour ce trimestre, une coti-
sation au moins égale à la cotisation visée au § 1er, alinéa 2.] (112)
Mise à jour 2013/3 S.12/2
§ 2. [L’assujetti qui, en dehors de l’activité donnant lieu à l'assujettissement
au présent arrêté, exerce habituellement et en ordre principal une autre acti-
vité professionnelle, n’est redevable d’aucune cotisation si [ses revenus
professionnels en qualité de travailleur indépendant, acquis au cours de
l'année de cotisation visée à l'article 11, § 2, n'atteignent pas 405,60 euros.]
(222)] (98)
[Lorsque lesdits revenus atteignent au moins 405,60 EUR, l’assujetti est
redevable des cotisations annuelles suivantes :
1° 22,00 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui n’excède pas
15.831,12 EUR;
2° 14,16 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui dépasse
15.831,12 EUR mais n’excède pas 23.330,06 EUR.] (99) (168)] (54)
[...] (55) (100)
Le Roi détermine ce qu’il y a lieu d’entendre, pour l’application du présent
paragraphe, par une occupation habituelle et en ordre principal et ce qui
peut y être assimilé.
Le Roi peut, dans les conditions et limites qu’il fixe, étendre l’application
des dispositions du présent paragraphe à certaines catégories d’assujettis qui
ne remplissent pas la condition relative à l’exercice d’une autre activité pro-
fessionnelle.
[§ 3. [...] (101)] (56)
________________________
(*) Art. 1 de l'a.r. du 20.07.2000 qui entre en vigueur le 01.01.2002
(M.B. 30.08.2000).
Mise à jour 2013/3 S.12/3
RGS/35,
36
RGS/37
§ 1
B. Après l’âge de la pension
Article 13.
Texte en vigueur jusqu'au 31décembre 2014
§ 1er. A partir du trimestre au cours duquel il atteint [l'âge de la pension, tel que
défini aux articles 3, § 1er, et 16 de l'arrêté royal du 30 janvier 1997 relatif au
régime de pension des travailleurs indépendants en application des articles 15 et
27 de la loi du 26 juillet 1996 portant modernisation de la sécurité sociale et
assurant la viabilité des régimes légaux des pensions et de l'article 3, § 1er, 4°, de
la loi du 26 juillet 1996 visant à réaliser les conditions budgétaires de la partici-
pation de la Belgique à l'Union économique et monétaire européenne], ou ob-
tient le paiement effectif d’une pension de retraite anticipée en qualité de travail-
leur indépendant ou de travailleur salarié, l’assujetti n’est redevable d’aucune
cotisation si ses revenus professionnels en qualité de travailleur indépendant,
acquis au cours de l’année de référence visée à l’article 11, § 2, et réévalués
conformément à l’article 11, § 3, n’atteignent pas [811,20 EUR] au moins. (74)
(102)
[Lorsque lesdits revenus atteignent au moins 811,20 EUR, l’assujetti est
redevable des cotisations annuelles suivantes, établies sur les revenus pro-
fessionnels visés à l’article 11, §§ 2 et 3 :
1° 22,00 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui n’excède pas
15.831,12 EUR;
2° 14,16 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui dépasse
15.831,12 EUR mais n’excède pas 23.330,06 EUR.
Lorsque lesdits revenus atteignent au moins 811,20 EUR, l’assujetti auquel
les dispositions de l’article 11, § 5, alinéa 1er, sont appliquées ou auraient
pu être applicables, est redevable des cotisations annuelles suivantes, éta-
blies sur les revenus professionnels visés à l’article 11, §§ 2 et 3 :
1° 14,70 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui n’excède pas
15.831,12 EUR;
2° 14,16 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui dépasse
15.831,12 EUR mais n’excède pas 23.330,06 EUR.] (57) (58) (103)
(104) (169)
Mise à jour 2013/3 S.13
[Lorsque lesdits revenus atteignent au moins 811,20 euros, l'assujetti qui
satisfait aux conditions de l'article 107, § 2, B, de l'arrêté royal du 22 dé-
cembre 1967 portant règlement général relatif à la pension de retraite et de
survie des travailleurs indépendants est redevable des cotisations annuelles
suivantes, établies sur les revenus professionnels visés à l'article 11, §§ 2 et
3, le cas échéant plafonnés conformément à l'article 11, § 6 :
1° 14,70 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui n'excède pas
15.831,12 euros;
2° 14,16 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui dépasse 15.831,12
euros mais n'excède pas 23.330,06 euros.] (8) (18) (33) (75) (213)
§ 2. [...] (59) (105)
§ 3. Le Roi détermine les cas dans lesquels les personnes visées par le pré-
sent article sont censées avoir cessé toute activité professionnelle.
§ 4. [...]
Texte en vigueur à partir du 1er
janvier 2015
§ 1er. [A partir du trimestre au cours duquel il atteint l'âge légal de la pension ou
obtient le paiement effectif d'une pension de retraite anticipée en qualité de tra-
vailleur indépendant ou de travailleur salarié, l'assujetti n'est redevable d'aucune
cotisation si ses revenus professionnels en qualité de travailleur indépendant,
acquis au cours de l'année de cotisation visée à l'article 11, § 2, n'atteignent pas
811,20 euros au moins.] (74) (102) (223)
[Lorsque lesdits revenus atteignent au moins 811,20 EUR, l’assujetti est
redevable des cotisations annuelles suivantes, établies sur les revenus pro-
fessionnels visés à l’article 11, §§ 2 et 3 :
1° 22,00 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui n’excède pas
15.831,12 EUR;
2° 14,16 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui dépasse
15.831,12 EUR mais n’excède pas 23.330,06 EUR.
________________________
(a) Abrogé par l’A.R. n° 1 du 26.03.1981, art. 2, 2° - effet au 01.01.1981
(M.B. 03.04.1981).
Mise à jour 2013/3 S.13/1
(a)
RGS/37
§§ 2 et3
[Lorsque lesdits revenus atteignent au moins 811,20 euros, l'assujetti dont la
pension de retraite ou de survie ou un avantage en tenant lieu, pour le paie-
ment desquels interviennent des conditions relatives à l'exercice d'une acti-
vité professionnelle, est effectivement payable, est redevable des cotisations
annuelles suivantes, établies sur les revenus professionnels visés à l'article
11, § 2 :
1° 14,70 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui n'excède pas
15.831,12 euros;
2° 14,16 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui dépasse
15.831,12 euros, mais qui n'excède pas 23.330,06 euros.] (224)] (57)
(58) (103) (104) (169)
[Lorsque lesdits revenus atteignent au moins 811,20 euros, l'assujetti qui
satisfait aux conditions de l'article 107, § 2, B, de l'arrêté royal du 22 dé-
cembre 1967 portant règlement général relatif à la pension de retraite et de
survie des travailleurs indépendants est redevable des cotisations annuelles
suivantes, établies sur les revenus professionnels visés à l'article 11, §§ 2 et
3[…] (246) :
1° 14,70 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui n'excède pas
15.831,12 euros;
2° 14,16 p.c. sur la partie des revenus professionnels qui dépasse 15.831,12
euros mais n'excède pas 23.330,06 euros.] (8) (18) (33) (75) (213)
§ 2. [...] (59) (105)
§ 3. Le Roi détermine les cas dans lesquels les personnes visées par le pré-
sent article sont censées avoir cessé toute activité professionnelle.
§ 4. [...]
________________________
(a) Abrogé par l’A.R. n° 1 du 26.03.1981, art. 2, 2° - effet au 01.01.1981
(M.B. 03.04.1981).
Mise à jour 2014/1 S.13/2
(a)
RGS/37
§§ 2 et3
[C. Début d’activité] (170)
[Art.13bis.
Texte en vigueur jusqu'au 31 décembre 2014
§ 1er. Le Roi détermine, en vue du calcul des cotisations en cas de début ou
de reprise d’activité professionnelle, ce qu’il y a lieu d’entendre par début
ou reprise d’activité professionnelle. Le Roi détermine également les moda-
lités d’exécution du calcul des cotisations en cas de début ou de reprise
d’activité professionnelle pour autant que celles-ci ne soient pas fixées par
la loi.
§ 2. En cas de début d’activité au sens déterminé par le Roi, l’assujetti paie
provisoirement :
1° lorsqu’il appartient au groupe général des cotisants visé à l’article 12,
§ 1er : des cotisations, calculées de la manière suivante :
a) 20,50 p.c. sur un revenu de 3.666,15 EUR jusques et y compris le
dernier trimestre de la première année civile qui comprend 4 tri-
mestres d’assujettissement;
b) 21,00 p.c. sur un revenu de 3.666,15 EUR pour les quatre tri-
mestres d’assujettissement suivants;
c) 21,50 p.c. sur un revenu de 3.666,15 EUR pour chacun des tri-
mestres civils d’assujettissement suivants pour lesquels il n’y a pas
d’année de référence au sens de l’article 11, § 2;
2° lorsqu’il s’agit d’aidants visés à l’article 7bis assujettis volontairement
ou non au statut social des indépendants et appartenant au groupe gé-
néral des cotisants visé à l’article 12, § 1er : des cotisations, calculées
de la manière suivante :
a) 20,50 p.c. sur un revenu de la moitié de 3.221,08 EUR jusques et y
compris le dernier trimestre de la première année civile qui com-
prend 4 trimestres d’assujettissement;
b) 21,00 p.c. sur un revenu de la moitié de 3.221,08 EUR pour les
quatre trimestres d’assujettissement suivants;
c) 21,50 p.c. sur un revenu de la moitié de 3.221,08 EUR pour cha-
cun des trimestres civils d’assujettissement suivants pour lesquels il
n’y a pas d’année de référence au sens de l’article 11, § 2;
Mise à jour 2013/3 S.14
3° lorsque les conditions d’occupation font que l’assujetti pourrait entrer
dans le groupe des cotisants visé à l’article 12, § 2 : des cotisations,
calculées de la manière suivante :
a) 20,50 p.c. sur un revenu de 405,60 EUR jusques et y compris le
dernier trimestre de la première année civile qui comprend 4 tri-
mestres d’assujettissement;
b) 21,00 p.c. sur un revenu de 405,60 EUR pour les quatre trimestres
d’assujettissement suivants;
c) 21,50 p.c. sur un revenu de 405,60 EUR pour chacun des tri-
mestres civils d’assujettissement suivants pour lesquels il n’y a pas
d’année de référence au sens de l’artile 11, § 2;
4° lorsque l’assujetti est visé à l’article 13, § 1er, alinéas 1er et 3 : les
cotisations imposées par la disposition qui lui est applicable, calculées
sur un revenu de 811,20 EUR;
5° lorsque l’assujetti est visé à l’article 13, § 1er, alinéa 1er, sans que
l’alinéa 3 de ce même article lui soit applicable : des cotisations, cal-
culées de la manière suivante :
a) 20,50 p.c. sur un revenu de 811,20 EUR jusques et y compris le
dernier trimestre de la première année civile qui comprend 4 tri-
mestres d’assujettissement;
b) 21,00 p.c. sur un revenu de 811,20 EUR pour les quatre trimestres
d’assujettissement suivants;
c) 21,50 p.c. sur un revenu de 811,20 EUR pour chacun des tri-
mestres civils d’assujettissement suivants pour lesquels il n’y a pas
d’année de référence au sens de l’article 11, § 2.] (171)
Texte en vigueur à partir du 1er
janvier 2015
§ 1er. Le Roi détermine, en vue du calcul des cotisations en cas de début ou
de reprise d’activité professionnelle, ce qu’il y a lieu d’entendre par début
ou reprise d’activité professionnelle. Le Roi détermine également les moda-
lités d’exécution du calcul des cotisations en cas de début ou de reprise
d’activité professionnelle pour autant que celles-ci ne soient pas fixées par
la loi.
Mise à jour 2013/3 S.14/1
§ 2. En cas de début d’activité au sens déterminé par le Roi, l’assujetti paie
provisoirement :
1° lorsqu’il appartient au groupe général des cotisants visé à l’article 12,
§ 1er : des cotisations, calculées de la manière suivante :
a) 20,50 p.c. sur un revenu de 3.666,15 EUR jusques et y compris le
dernier trimestre de la première année civile qui comprend 4 tri-
mestres d’assujettissement;
b) 21,00 p.c. sur un revenu de 3.666,15 EUR pour les quatre tri-
mestres d’assujettissement suivants;
c) 21,50 p.c. sur un revenu de 3.666,15 EUR pour chacun des tri-
mestres civils d’assujettissement suivants pour lesquels il n’y a
pas d’année de référence au sens de l’article [11, § 3, alinéa 1er
]
(225);
2° lorsqu’il s’agit d’aidants visés à l’article 7bis assujettis volontairement
ou non au statut social des indépendants et appartenant au groupe gé-
néral des cotisants visé à l’article 12, § 1er : des cotisations, calculées
de la manière suivante :
a) 20,50 p.c. sur un revenu de la moitié de 3.221,08 EUR jusques et y
compris le dernier trimestre de la première année civile qui com-
prend 4 trimestres d’assujettissement;
b) 21,00 p.c. sur un revenu de la moitié de 3.221,08 EUR pour les
quatre trimestres d’assujettissement suivants;
c) 21,50 p.c. sur un revenu de la moitié de 3.221,08 EUR pour cha-
cun des trimestres civils d’assujettissement suivants pour lesquels il
n’y a pas d’année de référence au sens de l’article [11, § 3, alinéa
1er
] (225);
3° lorsque les conditions d’occupation font que l’assujetti pourrait entrer
dans le groupe des cotisants visé à l’article 12, § 2 : des cotisations,
calculées de la manière suivante :
a) 20,50 p.c. sur un revenu de 405,60 EUR jusques et y compris le
dernier trimestre de la première année civile qui comprend 4 tri-
mestres d’assujettissement;
b) 21,00 p.c. sur un revenu de 405,60 EUR pour les quatre trimestres
d’assujettissement suivants;
c) 21,50 p.c. sur un revenu de 405,60 EUR pour chacun des tri-
mestres civils d’assujettissement suivants pour lesquels il n’y a pas
d’année de référence au sens de l’article [11, § 3, alinéa 1er
] (225);
Mise à jour 2013/3 S.14/2
4° lorsque l’assujetti est visé à l’article 13, § 1er, alinéas 1er et 3 [ou à
l'article 13, § 1er, alinéas 1er et 4] (214) : les cotisations imposées par
la disposition qui lui est applicable, calculées sur un revenu de 811,20
EUR;
5° [lorsque l'assujetti est visé à l'article 13, § 1er, alinéa 1er, sans que les
alinéas 3 ou 4 de ce même article lui soient applicables] (215) : des co-
tisations, calculées de la manière suivante :
a) 20,50 p.c. sur un revenu de 811,20 EUR jusques et y compris le
dernier trimestre de la première année civile qui comprend 4 tri-
mestres d’assujettissement;
b) 21,00 p.c. sur un revenu de 811,20 EUR pour les quatre trimestres
d’assujettissement suivants;
c) 21,50 p.c. sur un revenu de 811,20 EUR pour chacun des tri-
mestres civils d’assujettissement suivants pour lesquels il n’y a pas
d’année de référence au sens de l’article [11, § 3, alinéa 1er
] (225).]
(171)
[§ 3. Les cotisations provisoires, perçues conformément au § 2, sont régula-
risées conformément à l'article 11, § 5.] (226)
Mise à jour 2013/3 S.14/3
[Art. 13ter.
Texte en vigueur jusqu'au 31 décembre 2014 et abrogé avec effet au 1er
janvier 2015 (227)
§ 1er. Les cotisations sont perçues sur la base provisoire visée à l’article
13bis, § 2, aussi longtemps qu’il n’y a pas d’année de référence au sens de
l’article 11, § 2.
La première de ces années de référence est celle qui comprend quatre tri-
mestres d’assujettissement depuis le début d’activité au sens déterminé par
le Roi.
§ 2.
1° Les cotisations provisoires afférentes à la première année civile qui
comprend quatre trimestres d’assujettissement et celles afférentes aux
trimestres qui, le cas échéant, la précèdent, sont régularisées sur base
des revenus professionnels de cette première année civile
d’assujettissement.
Sur ces revenus professionnels est appliqué le pourcentage de cotisa-
tion qui était applicable durant la période à régulariser.
2° Les cotisations provisoires afférentes aux années civiles suivantes sont
régularisées, respectivement, sur base des revenus professionnels de la
deuxième et de la troisième année civile d’assujettissement.
Sur ces revenus professionnels est appliqué le pourcentage de cotisa-
tion qui était applicable durant la période à régulariser.
§ 3. Si l’activité prend fin avant qu’il n’y ait une année civile comportant
quatre trimestres d’assujettissement pouvant servir de base à la régularisa-
tion visée au § 2, 1°, les cotisations provisoires sont considérées comme
définitives, moyennant les réserves suivantes :
1° s’il s’agissait d’un début d’activité au sens de l’article 13bis, § 2, 3°,
4° ou 5°, la caisse d’assurances sociales peut procéder au rembourse-
ment des cotisations provisoires si des éléments objectifs démontrent
que le revenu de leur activité indépendante même si elle avait été
exercée pendant une année comportant quatre trimestres
d’assujettissement, n’aurait pas atteint au moins le revenu minimum à
partir duquel doivent cotiser les personnes visées aux articles 12, § 2
ou 13, suivant le cas;
Mise à jour 2013/3 S.14/4
2° les personnes visées à l’article 37, § 1er, de l’arrêté royal du 19 dé-
cembre 1967 portant règlement général en exécution de l’arrêté royal
n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs in-
dépendants peuvent, à leur demande obtenir de la caisse d’assurances
sociales à laquelle ils sont affiliés, le remboursement des cotisations
provisoires ou la limitation de ces cotisations au montant visé à
l’article 40, § 2, c, deuxième tiret, de l’arrêté royal susvisé du 19 dé-
cembre 1967 s’il résulte d’éléments objectifs que le revenu de leur ac-
tivité indépendante même si elle avait été exercée pendant une année
comportant quatre trimestres d’assujettissement, n’aurait pas, suivant
le cas, atteint 405,60 EUR ou dépassé 1.920,48 EUR.
§ 4. Si l’activité prend fin avant que se soit écoulée une deuxième ou une
troisième année civile comportant quatre trimestres d’assujettissement, pou-
vant servir de base à la régularisation visée au § 2, 2°, les cotisations provi-
soires afférentes à l’année civile en cause sont régularisées sur base des
revenus professionnels de l’année civile d’assujettissement précédente.
Sur ces revenus professionnels est appliqué le pourcentage de cotisation qui
était applicable durant la période à régulariser.
§ 5. Pour l’application des §§ 2 et 4, il y a lieu d’entendre par revenus pro-
fessionnels : le montant communiqué par l’Administration des contributions
directes conformément à l’article 11, § 2, alinéa 6.] (172)
Mise à jour 2013/3 S.14/5
[Article 13quater
Texte en vigueur jusqu'au 31 décembre 2014 et abrogé avec effet au 1er
janvier 2015 (228)
Le Roi accorde, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, une diminu-
tion des cotisations permettant de maintenir la gratuité de l’assurance petits
risques aux travailleurs indépendants en incapacité de travail grave ou de
longue durée visés à l’alinéa suivant. Cette diminution varie en fonction des
majorations des taux de cotisations appliquées depuis le 1er janvier 2008 et
correspond au maximum à une diminution de 2,35 p.c. de ces taux.
Par « travailleurs indépendants en incapacité de travail grave ou de longue
durée » au sens de l’alinéa précédent, on entend les travailleurs indépen-
dants qui :
1° soit, ont leur résidence principale en Belgique, ont atteint l’âge de 15
ans et avant l’âge de soixante-cinq ans, ont été reconnus, par un méde-
cin-inspecteur du Service du Contrôle médical de l’institut, comme
étant incapables d’effectuer un travail lucratif pour une durée supposée
d’au moins un an, en raison de lésions ou de troubles fonctionnels en-
traînant une réduction de la capacité de gain de deux tiers ou plus de
ce qu’une personne de même condition et de même formation peut ga-
gner par son travail.
N’est pas considérée comme un travail lucratif l’activité exercée par le
travailleur indépendant dans les conditions et pendant la durée prévue
à l’article 23bis de l’arrêté royal du 20 juillet 1971 instituant un ré-
gime d’assurance contre l’incapacité de travail en faveur des travail-
leurs indépendants.
Le médecin-inspecteur fixe la durée de l’incapacité de travail et notifie
sa décision à l’intéressé dans le mois suivant l’examen.
Le médecin-inspecteur procède à un nouvel examen dans les trente
jours avant la fin de la période d’incapacité de travail reconnue précé-
demment.
Continuent d’être réputées incapables de travailler les personnes dont
l’incapacité de travail a été reconnue jusqu’à l’âge de soixante-cinq
ans.
L’incapacité de travail est constatée sur demande écrite, adressée, au
fonctionnaire dirigeant du Service du Contrôle médical, par l’intéressé
ou la personne qui est autorisée par la loi à agir pour lui;
Mise à jour 2013/3 S.14/6
2° soit, en application de l’article 2, § 1er, de la loi du 27 février 1987
relative aux allocations aux handicapés, possèdent la reconnaissance
d’incapacité requise pour bénéficier du droit à l’allocation de rempla-
cement de revenus visée dans cette disposition, ou pour lesquels est
reconnue, en application de l’article 2, § 2 ou § 3, de la loi susvisée, la
réduction de l’autonomie exigée pour bénéficier du droit à l’allocation
d’intégration ou à l’allocation pour l’aide aux personnes âgées;
3° soit sont des enfants, qui, en raison d’une incapacité physique ou men-
tale d’au moins 66 % satisfont aux conditions médicales pour ouvrir le
droit aux allocations familiales dont le montant est majoré conformé-
ment à l’article 20 de l’arrêté royal du 8 avril 1976 établissant le ré-
gime des prestations familiales en faveur des travailleurs indépendants;
4° soit, se trouvent dans une période d’invalidité au sens de l’arrêté royal
du 20 juillet 1971 instituant un régime d’assurance contre l’incapacité
de travail en faveur des travailleurs indépendants.
Continuent d’être réputées incapables de travailler les personnes se
trouvant dans une période d’invalidité susvisée à l’âge de la pension,
tel que défini aux articles 3, § 1er, et 16 de l’arrêté royal du 30 janvier
1997 relatif au régime de pension des travailleurs indépendants en ap-
plication des articles 15 et 27 de la loi du 26 juillet 1996 portant mo-
dernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des régimes
légaux des pensions et de l’article 3, § 1er, 4°, de la loi du 26 juillet
1996 visant à réaliser les conditions budgétaires de la participation de
la Belgique à l’Union économique et monétaire européenne;
5° soit sont veuf ou veuve d’un des bénéficiaires visés sous les points 1° à 4°;
6° soit sont l’enfant d’un des bénéficiaires visés sous les points 1° à 5°,
orphelins de père et de mère et bénéficiant d’allocations familiales ou
bénéficiant d’une allocation de remplacement de revenu au sens de la
loi du 27 février 1987 relative aux allocations aux handicapés.
Le Roi détermine les modalités d’ordre pratique en vue de l’octroi de la
diminution de cotisations visée au premier alinéa.] (181)
Mise à jour 2013/3 S.14/7
[D. Dispositions communes] (173)
Article 14.
Texte en vigueur jusqu'au 31 décembre 2014
§ 1er. [Les montants des revenus [repris aux articles 12, 13, 13bis et 13ter]
(174) sont liés à l’indice des prix à la consommation 142,75. En vue de la
perception des cotisations pour une année déterminée, ils sont multipliés par
une fraction fixée par le Roi au début de chaque année. Le dénominateur de
cette fraction est 142,75; le numérateur indique la moyenne des indices des
prix à la consommation (base 1971 = 100) présumés pour l'année en cause.]
(35)
§ 2. [Le Roi peut, après avis du Comité général de gestion pour le statut social
des travailleurs indépendants, institué par l'article 107 de la loi du 30 dé-
cembre 1992 portant des dispositions sociales et diverses, et par arrêté délibé-
ré en Conseil des Ministres, adapter les pourcentages visés aux articles 12 et
13 et le montant du revenu professionnel repris à l'article 12, § 1er, alinéa 2.
Le montant de l'augmentation de cotisation suite à l'adaptation du montant
du revenu professionnel repris à l'article 12, § 1er
, alinéa 2, dont question à
l'alinéa 1er
, ne peut toutefois pas dépasser 175 EUR. ] (60) (106)
§ 3. [...] (61)
Texte en vigueur à partir du 1er
janvier 2015
§ 1er. [Les montants des revenus [repris [aux articles 11, 12, 13 et 13bis]
(174) (229) sont liés à l’indice des prix à la consommation 142,75. En vue
de la perception des cotisations pour une année déterminée, ils sont multi-
pliés par une fraction fixée par le Roi au début de chaque année. Le déno-
minateur de cette fraction est 142,75; le numérateur indique la moyenne des
indices des prix à la consommation (base 1971 = 100) présumés pour l'an-
née en cause.] (35)
§ 2. […] (60) (106) (230)
§ 3. [...] (61)
________________________
(a) Voir page suivante.
Mise à jour 2013/3 S.14/8
(a)
Dispositions générales applicables à toutes les cotisations prévues par
EXECUTION DE L’ARTICLE 14, § 1
Année Fraction Arrêté royal Article Moniteur belge
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
1,5958/1,4859
1,7391/1,4859
1,8307/1,4859
1,8755/1,4859
2,0039/1,4859
2,1655/1,4859
2,3249/1,4859
2,5329/1,4859
2,6437/1,4859
2,8007/1,4859
2,8897/1,4859
2,8897/1,4859
2,9523/1,4859
2,9965/1,4859
3,1177/1,4859
3,2383/1,4859
3,3139/1,4859
3,3802/1,4859
336,24/142,75
342,19/142,75
346,50/142,75
357,70/142,75
362,95/142,75
363,90/142,75
369,13/142,75
381,34/142,75
388,46/142,75
395,50/142,75
401,87/142,75
414,35/142,75
428,31/142,75
434,00/142,75
444,68/142,75
460,41/142,75
460,41/142,75
472,30/142,75
490,51/142,75
499,59/142,75
501,14/142,75
14.02.1976
07.01.1977
20.12.1977
01.12.1978
20.12.1979
31.12.1980
27.11.1981
22.12.1982
14.12.1983
20.12.1984
03.01.1986
23.12.1986
11.12.1987
12.01.1989
10.01.1990
15.01.1991
18.12.1991
12.01.1993
27.04.1994
30.01.1995
21.12.1995
23.12.1996
22.12.1997
16.12.1998
03.02.2000
24.01.2001
10.01.2002
13.01.2003
31.12.2003
22.12.2004
30.12.2005
09.01.2007
19.12.2007
19.12.2008
18.12.2009
15.12.2010
28.12.2011
12.12.2012
15.12.2013
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
1,2°
09.03.1976
19.01.1977
11-13.01.1978
29.12.1978
08.01.1980
10.02.1981
16.12.1981
25.01.1983
28.12.1983
07.02.1985
06.02.1986
21.01.1987
25.12.1987
21.01.1989
24.01.1990
21.03.1991
30.01.1992
05.02.1993
10.06.1994
03.03.1995
27.02.1996
25.01.1997
14.10.1998
30.12.1998
26.02.2000
09.03.2001
16.02.2002
30.01.2003 (erratum: 26.02.2003)
14.01.2004
31.12.2004
18.01.2006
26.01.2007
28.12.2007 08.01.2009, Ed. 2
06.01.2010
06.01.2011
12.01.2012, Ed. 2
31.12.2012, Ed. 2
20.12.2013, Ed. 4
Mise à jour 2013/3 S.15
Dispositions générales applicables à toutes les cotisations prévues par
ou en vertu du présent arrêté
Article 15.
Texte en vigueur jusqu'au 31 décembre 2014
§1er. Les cotisations sont dues par quart dans le courant de chaque tri-
mestre civil ; elles sont perçues par la caisse d’assurances sociales, visée à
l’article 20, § 1er ou § 3, à laquelle l’assujetti est affilié.
Le Roi fixe le mode de perception des cotisations trimestrielles.
Le travailleur indépendant est tenu, solidairement avec l’aidant, au paiement
des cotisations dont ce dernier est redevable ; il en est de même des per-
sonnes morales, en ce qui concerne les cotisations [et l'amende administra-
tive visée à l'article 17bis] (198) dues par leurs associés ou mandataires.
Lorsque le mari aidant est assujetti en lieu et place de son épouse, cette der-
nière est tenue solidairement au paiement des cotisations dont son mari est
redevable.
Dans les cas visés aux deux alinéas précédents, les cotisations peuvent être
réclamées aux personnes solidairement responsables, même si l’assujetti a
obtenu une dispense par décision de la commission visée à l’article 22.
§ 2. La cotisation trimestrielle est due pour les quatre trimestres de l’année
civile au cours de laquelle se situe l’activité professionnelle entraînant
l’assujettissement au présent arrêté.
Toutefois, cette cotisation n’est pas due :
1° avant le trimestre au cours duquel a débuté l’activité en qualité de tra-
vailleur indépendant, ni après le trimestre au cours duquel il a été mis
fin à cette activité, à condition que celle-ci ne doive pas reprendre
normalement l’année suivante;
__________________________
(a) Voir cependant RGS/91, § 3.
Mise à jour 2013/3 S.16
RGS/42
(a)
2° pour le trimestre au cours duquel l’assujetti a atteint [l’âge de la pen-
sion, tel que défini aux articles 3, § 1er, et 16 de l'arrêté royal du 30
janvier 1997 relatif au régime de pension des travailleurs indépen-
dants, en application des articles 15 et 27 de la loi du 26 juillet 1996
portant modernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des
régimes légaux des pensions, et de l'article 3, § 1er, 4°, de la loi du 26
juillet 1996 visant à réaliser les conditions budgétaires de la participa-
tion de la Belgique à l'Union économique et monétaire européenne]
(79) ou obtient, en qualité de travailleur indépendant, une pension de
retraite anticipée, à condition que l’intéressé mette fin à son activité
professionnelle dans le courant de ce trimestre;
3° pour le trimestre au cours duquel s’est produit le décès de l’assujetti.
§ 3. Le Roi détermine dans quelles conditions est dispensé de cotiser le tra-
vailleur indépendant qui a dû suspendre son activité par suite de maladie ou
d’invalidité [ou qui est forcé de cesser son activité, au sens de l’article 2, §
3, de l’arrêté royal du 18 novembre 1996 instaurant une assurance sociale
en faveur des travailleurs indépendants en cas de faillite, de situations y
assimilées ou de cessation forcée.] (210)
§ 4. Le Roi détermine :
1° dans quelles conditions les cotisations sont majorées d’un montant
forfaitaire, d’un certain pourcentage ou suivant ces deux modes cumu-
lés, lorsque l’assujetti n’accomplit pas ou accomplit avec retard les
obligations imposées par ou en vertu du présent arrêté, ainsi que les
cas dans lesquels il peut être renoncé à l’application de ces majora-
tions;
2° la destination du produit de ces majorations;
3° l’incidence du paiement tardif ou partiel des cotisations sur l’octroi des
prestations;
[4° dans quelles conditions les cotisations sont diminuées d'un montant
forfaitaire, d'un certain pourcentage ou suivant ces deux modes cumu-
lés, lorsque l'assujetti accomplit de manière anticipée les obligations
imposées par ou en vertu du présent arrêté; le Roi détermine à cet effet
ce qu'il y a lieu d'entendre par accomplissement anticipé des susdites
obligations] (127);
[5° les cas dans lesquels le travailleur indépendant est dispensé de cotiser,
en vue de favoriser la conciliation entre vie professionnelle et vie pri-
vée des travailleurs indépendants; Il fixe à cet effet les modalités
d’octroi de cette dispense.] (186) __________________________
(a) Voir cependant RGS/91, § 3.
Mise à jour 2013/3 S.16/1
RGS/50
RGS/52
(a)
RGS/44,
48
[§ 5. Lorsque le recouvrement des cotisations et accessoires dus aux caisses
d'assurances sociales pour travailleurs indépendants s'avère trop aléatoire ou
trop onéreux par rapport au montant des sommes à recouvrer, les caisses peu-
vent, dans les limites déterminées par le Roi, par arrêté délibéré en Conseil des
Ministres, renoncer au recouvrement de ces cotisations et accessoires.
Par ailleurs, le Roi détermine, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres,
dans quelles limites les caisses ne doivent pas procéder au remboursement
de cotisations et accessoires ou au paiement d'intérêts moratoires.
Le coût qui découle de la renonciation au recouvrement est à charge du ré-
gime du statut social des indépendants. Le produit qui découle de la renon-
ciation au remboursement est acquis à ce régime.] (89)
Texte en vigueur à partir du 1er
janvier 2015
§1er. Les cotisations sont dues par quart dans le courant de chaque tri-
mestre civil ; elles sont perçues par la caisse d’assurances sociales, visée à
l’article 20, § 1er ou § 3, à laquelle l’assujetti est affilié.
Le Roi fixe le mode de perception des cotisations trimestrielles.
Le travailleur indépendant est tenu, solidairement avec l’aidant, au paiement
des cotisations dont ce dernier est redevable ; il en est de même des per-
sonnes morales, en ce qui concerne les cotisations [et l'amende administra-
tive visée à l'article 17bis] (198) dues par leurs associés ou mandataires.
Lorsque le mari aidant est assujetti en lieu et place de son épouse, cette der-
nière est tenue solidairement au paiement des cotisations dont son mari est
redevable.
Dans les cas visés aux deux alinéas précédents, les cotisations peuvent être
réclamées aux personnes solidairement responsables, même si l’assujetti a
obtenu une dispense par décision de la commission visée à l’article 22.
__________________________
(a) Voir cependant RGS/91, § 3.
Mise à jour 2013/3 S.16/2
RGS/
50bis
RGS/42
(a)
[§ 2. La cotisation trimestrielle est due pour les quatre trimestres de l'année
civile au cours de laquelle se situe l'activité professionnelle entraînant
l'assujettissement au présent arrêté royal.
Toutefois, cette cotisation n'est pas due :
1° avant le trimestre au cours duquel a débuté l'activité en qualité de tra-
vailleur indépendant, ni après le trimestre au cours duquel il a été mis
fin à cette activité, à condition que celle-ci ne reprenne pas normale-
ment l'année suivante;
2° pour le trimestre au cours duquel l'assujetti a atteint l'âge légal de la
pension ou obtient, en qualité de travailleur indépendant, une pension
de retraite anticipée, à condition que l'intéressé mette fin à son activité
professionnelle dans le courant de ce trimestre;
3° pour le trimestre au cours duquel s'est produit le décès de l'assujetti.]
(79) (231)
§ 3. Le Roi détermine dans quelles conditions est dispensé de cotiser le tra-
vailleur indépendant qui a dû suspendre son activité par suite de maladie ou
d’invalidité [ou qui est forcé de cesser son activité, au sens de l’article 2, §
3, de l’arrêté royal du 18 novembre 1996 instaurant une assurance sociale
en faveur des travailleurs indépendants en cas de faillite, de situations y
assimilées ou de cessation forcée.] (210)
§ 4. Le Roi détermine :
1° dans quelles conditions les cotisations sont majorées d’un montant
forfaitaire, d’un certain pourcentage ou suivant ces deux modes cumu-
lés, lorsque l’assujetti n’accomplit pas ou accomplit avec retard les
obligations imposées par ou en vertu du présent arrêté, ainsi que les
cas dans lesquels il peut être renoncé à l’application de ces majora-
tions;
2° la destination du produit de ces majorations;
3° l’incidence du paiement tardif ou partiel des cotisations sur l’octroi des
prestations;
4° […] (127) (232);
[5° les cas dans lesquels le travailleur indépendant est dispensé de cotiser,
en vue de favoriser la conciliation entre vie professionnelle et vie pri-
vée des travailleurs indépendants; Il fixe à cet effet les modalités
d’octroi de cette dispense.] (186) ________________________
(a) En ce qui concerne les pensions, voir infra 72/15, § 1, al. 2 et RGP/15.
En ce qui concerne les prestations familiales, voir infra l’A.R. du 08.04.1976,
art. 36, §§ 2 et 3.
Mise à jour 2013/3 S.16/3
RGS/50
RGS/52
(a)
RGS/44,
48
[§ 5. Lorsque le recouvrement des cotisations et accessoires dus aux caisses
d'assurances sociales pour travailleurs indépendants s'avère trop aléatoire ou
trop onéreux par rapport au montant des sommes à recouvrer, les caisses peu-
vent, dans les limites déterminées par le Roi, par arrêté délibéré en Conseil des
Ministres, renoncer au recouvrement de ces cotisations et accessoires.
Par ailleurs, le Roi détermine, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres,
dans quelles limites les caisses ne doivent pas procéder au remboursement
de cotisations et accessoires ou au paiement d'intérêts moratoires.
Le coût qui découle de la renonciation au recouvrement est à charge du ré-
gime du statut social des indépendants. Le produit qui découle de la renon-
ciation au remboursement est acquis à ce régime.] (89)
Article 16.
Texte en vigueur jusqu'au 31 décembre 2014
§ 1er. Les organismes percepteurs sont chargés du recouvrement des cotisa-
tions, au besoin par voie judiciaire.
§ 2. Le recouvrement des cotisations prévues par le présent arrêté se prescrit
par cinq ans à compter du 1er janvier qui suit l’année pour laquelle elles
sont dues.
La prescription est interrompue :
1° de la manière prévue par les articles 2244 et suivants du Code civil;
2° par une lettre recommandée de l’organisme chargé du recouvrement,
réclamant les cotisations dont l’intéressé est redevable;
3° par une lettre recommandée envoyée par l’Institut national d'assu-
rances sociales pour travailleurs indépendants dans le cadre de la mis-
sion qui lui est dévolue par l’article 21, § 2, 1°, et mettant l’intéressé
en demeure de s’affilier à une caisse d’assurances sociales. [Ladite
lettre recommandée interrompt également, le cas échéant, la prescrip-
tion du recouvrement des cotisations dues par le conjoint aidant de
l'intéressé, visé à l'article 7bis.] (120)
Le Roi détermine la prise de cours du délai de prescription en ce qui con-
cerne les cotisations de régularisation dues dans les cas visés à l’[article
13bis, § 1] (175).
Mise à jour 2013/3 S.17
RGS/49
RGS/
50bis
§ 3. Les actions en répétition de cotisations payées indûment se prescrivent
par cinq ans à compter du 1er janvier de l’année qui suit celle au cours de
laquelle les cotisations indues ont été payées.
La prescription est interrompue :
1° de la manière prévue par les articles 2244 et suivants du Code civil;
2° par une lettre recommandée adressée par l’intéressé à l’organisme qui
a perçu les cotisations et réclamant le remboursement des cotisations
payées indûment.
[Le Roi détermine la prise de cours du délai de prescription en ce qui con-
cerne le remboursement des cotisations payées indûment après régularisa-
tion dans les cas visés à l'[article 13bis, § 1] (175), sans que cela puisse
avoir pour effet que ce délai de prescription soit plus long que celui qui vaut
en cas de recouvrement de cotisations de régularisation.] (63)
[Le Roi peut prévoir des exceptions au délai de prescription des actions en
répétition des cotisations payées indûment après le 30 juin 1983 lorsque le
caractère tardif de la demande de remboursement n'est pas imputable au
travailleur indépendant.] (90)
Texte en vigueur à partir du 1er
janvier 2015
§ 1er. Les organismes percepteurs sont chargés du recouvrement des cotisa-
tions, au besoin par voie judiciaire.
[§ 2. Le recouvrement des cotisations prévues par le présent arrêté royal se
prescrit par cinq ans à compter du 1er janvier qui suit l'année pour laquelle
elles sont dues.
Par dérogation à l'alinéa 1er, le recouvrement des cotisations de régularisa-
tion visées à l'article 11, § 5, se prescrit par cinq ans à compter du 1er jan-
vier de la troisième année qui suit l'année de cotisation.
Mise à jour 2013/3 S.18
La prescription est interrompue :
1° de la manière prévue par les articles 2244 et suivants du Code civil;
2° par une lettre recommandée de l'organisme chargé du recouvrement,
réclamant les cotisations dont l'intéressé est redevable;
3° par une lettre recommandée envoyée par l'Institut national d'assurances
sociales pour travailleurs indépendants dans le cadre de la mission qui
lui est dévolue par l'article 21, § 2, 1°, et mettant l'intéressé en de-
meure de s'affilier à une caisse d'assurances sociales.
Ladite lettre recommandée interrompt également, le cas échéant, la pres-
cription du recouvrement des cotisations dues par le conjoint aidant de
l'intéressé, visé à l'article 7bis.] (120) (175) (233)
§ 3. Les actions en répétition de cotisations payées indûment se prescrivent
par cinq ans à compter du 1er janvier de l’année qui suit celle au cours de
laquelle les cotisations indues ont été payées.
La prescription est interrompue :
1° de la manière prévue par les articles 2244 et suivants du Code civil;
2° par une lettre recommandée adressée par l’intéressé à l’organisme qui
a perçu les cotisations et réclamant le remboursement des cotisations
payées indûment.
[L'action en répétition de cotisations provisoires qui s'avèrent être indues
suite à une régularisation visée à l'article 11, § 5, se prescrit par cinq ans à
compter du 1er janvier de la troisième année qui suit l'année de cotisation.]
(234)
[Le Roi détermine la prise de cours du délai de prescription en ce qui con-
cerne le remboursement des cotisations payées indûment après régularisa-
tion dans les cas visés à l'[article 13bis, § 1] (175), sans que cela puisse
avoir pour effet que ce délai de prescription soit plus long que celui qui vaut
en cas de recouvrement de cotisations de régularisation.] (63)
[...] (90) (235)
Mise à jour 2013/3 S.18/1
[Article 16bis.
§ 1er. Toute créance de l'organisme percepteur des cotisations ayant fait
l'objet d'un titre exécutoire ou [pouvant donner lieu] (143) à saisie conserva-
toire ou qui a fait l'objet d'une ordonnance autorisant la saisie conservatoire
est garantie par une hypothèque légale sur tous les biens [dont le débiteur
est propriétaire [ou nu-propriétaire] (161) ainsi qu'à l'égard des biens sur
lesquels il dispose d'un droit d'usufruit, d'emphytéose ou de superficie]
(153) situés en Belgique et qui en sont susceptibles.
§ 2. L'hypothèque légale ne préjudicie pas aux privilèges et hypothèques
antérieurs; elle ne prend rang qu'à partir de son inscription.
§ 3. L'hypothèque légale est inscrite à la requête de l'organisme percepteur
des cotisations.
L'article 19 de la loi sur les faillites du 8 août 1997 n'est pas applicable à
l'hypothèque légale concernant les créances visées au § 1er et qui sont anté-
rieures au jugement déclaratif de faillite.
§ 4. L'inscription a lieu sur présentation du titre y donnant droit conformé-
ment aux dispositions [du § 1er] (154) et dans le respect du prescrit de l'ar-
ticle 89 de la loi hypothécaire du 16 décembre 1851.
§ 5. L'organisme percepteur des cotisations donne mainlevée dans la forme
administrative, sans être tenu, vis-à-vis du conservateur des hypothèques, de
fournir la justification du paiement des sommes dues.
§ 6. Si avant d'avoir acquitté les sommes garanties par l'hypothèque légale,
les débiteurs désirent en affranchir tout ou une partie des biens grevés, ils en
font la demande à l'organisme percepteur des cotisations. Cette demande
sera admise si l'organisme a déjà ou s'il lui est donné sûreté suffisante pour
le montant de ce qui lui est dû.
§ 7. Les frais de formalités hypothécaires relatives à l'hypothèque légale
sont à charge du débiteur.] (138)
Mise à jour 2013/3 S.18/2
[Article 16ter.
§ 1er. La cession, en propriété ou en usufruit, d'un ensemble de biens, com-
posés entre autres d'éléments qui permettent de retenir la clientèle, affectés
à l'exercice d'une profession libérale, charge ou office, ou d'une exploitation
industrielle, commerciale ou agricole ainsi que la constitution d'un usufruit
sur les mêmes biens, n'est opposable à l'organisme percepteur des cotisa-
tions qu'à l'expiration du mois qui suit celui au cours duquel une [copie cer-
tifiée conforme ou une copie certifiée complète, exacte et véritable par
toutes les parties contractantes] (144) de l'acte translatif ou constitutif a été
notifiée à l'organisme percepteur des cotisations.
§ 2. Le cessionnaire est solidairement responsable du paiement de toute
créance visée à l'article 16bis due par le cédant à l'expiration du délai visé
au § 1er, à concurrence du montant déjà versé ou fourni par lui ou d'un
montant correspondant à la valeur nominale des actions qui ont été attri-
buées en échange du transfert avant l'expiration du délai précité.
§ 3. Les §§ 1er et 2 du présent article ne sont pas applicables si le cédant
joint à l'acte de cession un certificat établi exclusivement à cette fin par les
organismes percepteurs de cotisations dans les trente jours qui précèdent la
notification de la convention.
La délivrance de ce certificat est subordonnée à une demande introduite en
double exemplaire par le cédant auprès de l'organisme percepteur des coti-
sations.
Le certificat est refusé par l'organisme percepteur des cotisations si, au jour
de la demande, le cédant a une dette liquide et certaine à l'égard de l'orga-
nisme ou si la demande est introduite après l'annonce de ou au cours d'un
contrôle par un contrôleur social.
Le certificat est soit délivré soit refusé dans un délai de 30 jours à dater de
l'introduction de la demande par le cédant.
§ 4. Ne sont pas soumises aux dispositions du présent article les cessions
réalisées par un curateur, un commissaire du sursis ou dans le cadre d'une
opération de fusion, de scission, d'apport d'une universalité de biens ou
d'une branche d'activité réalisée conformément aux dispositions du Code
des Sociétés.
§ 5. La demande et le certificat visés au présent article sont établis conformément
aux modèles arrêtés par le Ministre des Classes moyennes.] (139) ________________________ (a) A.M. 13.01.2006 (M.B. 26.01.2006), cf. infra.
Mise à jour 2006/1 S.18/3
(a)
Article 17.
Texte en vigueur jusqu'au 31 décembre 2014
[Les travailleurs indépendants, qui estiment se trouver dans le besoin ou
dans une situation voisine de l’état de besoin, peuvent demander dispense
totale ou partielle des cotisations dues en vertu des articles 12, § 1er et 13,
en s’adressant à la commission visée à l’article 22.] (80) [Ils peuvent égale-
ment demander dispense totale ou partielle des cotisations dues en vertu de
l'[article 13bis, § 1] (176), pour autant que ces cotisations ne soient pas dues
en tant qu'assujetti visé par l'article 12, § 2.] (85)
[Les travailleurs indépendants qui demandent une dispense des cotisations
visées dans le présent article doivent prouver leur état de besoin ou leur
situation voisine de l’état de besoin. Pour apprécier leur état de besoin, la
Commission tient notamment compte des ressources et charges des per-
sonnes qui font partie de leur ménage, à l’exception des personnes pour
lesquelles la preuve est apportée qu’elles sont étrangères à l’activité indé-
pendante des travailleurs indépendants concernés et qu’elles sont en outre
dénuées d’obligation légale de secours et d’aliments à l’égard de ces der-
niers.] (187)
Dans les mêmes conditions, les personnes solidairement responsables en
vertu de l’article 15, § 1er, peuvent demander que cette responsabilité soit
levée en tout ou en partie.
[Le Roi fixe le délai dans lequel les demandes tendant à obtenir le bénéfice
du présent article doivent, sous peine de forclusion, être introduites. Il peut
déterminer des conditions et des critères [supplémentaires] (188) qui per-
mettent d'apprécier l'état de besoin et Il détermine l’incidence des décisions
de dispense sur l’octroi des prestations.] (21)
[Les travailleurs indépendants ou les personnes solidairement responsables
en vertu de l'article 15, § 1er, peuvent contester la légalité de la décision de
la Commission les concernant auprès du tribunal du travail, en application
de l'article 581,1°, du Code Judiciaire. Le tribunal du travail est saisi par
voie de requête contradictoire conformément à l'article 704, § 1er, du Code
judiciaire. La requête est, sous peine de déchéance, introduite dans les 2
mois de la notification de la décision.] (242)
________________________
(a) Cet alinéa n'a pas été repris dans le texte de l'article 17 en vigueur au 1er janvier
2015.
Mise à jour 2014/1 S.18/4
RGS/88
§ 1
RGS/88
§ 2 et
94bis
(a)
[Le Roi détermine les cas dans lesquels les demandes de dispense de cotisa-
tions introduites par les travailleurs indépendants et les demandes de levée
introduites par les personnes solidairement responsables ne sont pas prises
en considération ou sont réputées n’avoir pas été introduites. Lorsque la
demande n’est pas prise en considération ou est réputée n’avoir pas été in-
troduite, la caisse d’assurances sociales pour travailleurs indépendants con-
cernée visée à l’article 20, § 1er ou § 3, en informe le travailleur indépen-
dant ou le responsable solidaire dans un délai et selon une procédure définis
par le Roi.] (128)(189)
Mise à jour 2014/1 S.18/4/1
RGS/88
§ 2, 1°,
al. 2 et
89, §1,
al. 2
Texte en vigueur à partir du 1er
janvier 2015
[Les travailleurs indépendants, qui estiment se trouver dans le besoin ou
dans une situation voisine de l'état de besoin, peuvent demander dispense
des cotisations provisoires dues en vertu du présent arrêté royal, pour autant
que ces cotisations ne soient pas dues en tant qu'assujetti visé par l'article
12, § 2, en s'adressant à la Commission visée à l'article 22.
Les travailleurs indépendants qui demandent une dispense des cotisations
visées au présent article, doivent prouver leur état de besoin ou leur situa-
tion voisine de l'état de besoin. Pour apprécier leur état de besoin, la Com-
mission tient notamment compte des ressources et charges des personnes
qui font partie de leur ménage, à l'exception des personnes pour lesquelles
la preuve est apportée qu'elles sont étrangères à l'activité indépendante des
travailleurs indépendants concernés et qu'elles sont en outre dénuées d'obli-
gation légale de secours et d'aliments à l'égard de ces travailleurs indépen-
dants.
La dispense de la cotisation d'un trimestre déterminé est censée ne jamais
avoir été accordée lorsqu'ultérieurement, lors de la régularisation de la coti-
sation provisoire relative à ce trimestre, il s'avère que les revenus profes-
sionnels qui servent de base pour la régularisation de cette cotisation sont
plus élevés que le double du montant visé à l'article 12, § 1er, alinéa 2.
Par dérogation à l'alinéa 3, la dispense de la cotisation d'un trimestre déter-
miné est maintenue lorsque les revenus professionnels qui servent de base
pour la régularisation de cette cotisation ne dépassent pas 120 % de ceux
que l'indépendant a communiqués pour information pour l'année concernée
dans le courant de la procédure qui a abouti à la dispense, pour autant que
les premiers revenus professionnels cités ne dépassent pas 120 % du double
du montant visé à l'article 12, § 1er, alinéa 2.
Lorsque, tenant compte des dispositions des alinéas 1er à 4, la dispense
pour un trimestre civil déterminé est effectivement maintenue après la régu-
larisation, cette dispense vaut alors pour le montant de la cotisation trimes-
trielle, telle que fixée suite à cette régularisation.
Le Roi détermine comment et pour quelles années le demandeur commu-
nique ses revenus professionnels dans le courant de la procédure de de-
mande et comment les alinéas 3 et 4 sont appliqués dans les cas où le de-
mandeur ne communique pas ses revenus professionnels dans le courant de
la procédure de demande.
Mise à jour 2013/3 S.18/5
En vue de l'octroi des prestations dans le cadre du statut social des travail-
leurs indépendants, à l'exception des prestations de retraite et de survie et
sous réserve de l'application de l'alinéa 8, les cotisations pour lesquelles la
Commission a accordé dispense, sont censées avoir été payées, même lors-
que la dispense est censée ne jamais avoir été accordée au sens de l'alinéa 3.
Pour l'application de l'article 28, § 2, de l'arrêté royal du 22 décembre 1967
portant règlement général relatif à la pension de retraite et de survie des
travailleurs indépendants, les cotisations pour lesquelles une dispense a été
obtenue, sont censées avoir été payées.
Les personnes qui sont solidairement responsables en vertu de l'article 15, §
1er, et qui estiment se trouver dans le besoin ou dans une situation voisine
de l'état de besoin, peuvent demander que leur responsabilité relative aux
cotisations visées dans le présent arrêté royal soit levée, pour autant que ces
cotisations ne soient pas dues en tant qu'assujetti visé par l'article 12, § 2.
Le Roi détermine ce qu'il y a lieu d'entendre par cotisations visées dans le
présent arrêté royal.
Le Roi fixe le délai dans lequel les demandes tendant à obtenir le bénéfice
du présent article doivent, sous peine de nullité, être introduites. Il peut dé-
terminer des conditions et des critères supplémentaires qui permettent d'ap-
précier l'état de besoin.
Le Roi détermine les cas dans lesquels les demandes de dispense de cotisa-
tions introduites par les travailleurs indépendants et les demandes de levée
introduites par les personnes solidairement responsables ne sont pas prises
en considération ou sont réputées n'avoir pas été introduites. Lorsque la
demande n'est pas prise en considération ou est réputée n'avoir pas été in-
troduite, la caisse d'assurances sociales pour travailleurs indépendants con-
cernée, visée à l'article 20, § 1er ou § 3, en informe le travailleur indépen-
dant ou le responsable solidaire dans un délai et selon une procédure définis
par le Roi.
Les dispositions du présent article ne sont d'application que pour les cotisa-
tions dues pour les trimestres civils situés après le 4e trimestre de l'année
2014.] (21) (80) (85) (128) (176) (187) (188) (189) (236)
Mise à jour 2013/3 S.19
RGS/88
§ 1
RGS/88,
§ 2 et
94bis
RGS/88
§ 2, 1°,
al. 2 et
89, §1,
al. 2
[c) Sanctions] (194)
[Article 17bis.
§ 1er. Encourt une amende administrative de 500 à 2.000 euros par infrac-
tion constatée, tout travailleur indépendant :
1° dont il est constaté par un fonctionnaire compétent de l’Institut natio-
nal d’assurances sociales pour travailleurs indépendants ou par une
personne visée à l’article 23bis qu’il exerce ou a exercé une activité
professionnelle indépendante du chef de laquelle il était tenu de
s’affilier à une caisse d’assurances sociales pour travailleurs indépen-
dants dont question à l’article 20, § 1er, ou à la Caisse nationale auxi-
liaire visée à l’article 20, § 3, sans être effectivement affilié confor-
mément à l’article 10, § 1er, alinéa 1er;
2° dont il est constaté par une personne visée à l’article 23bis qu’il exerce
une autre activité professionnelle indépendante que celle mentionnée
dans la Banque-Carrefour des entreprises en vertu de l’article 6 de la
loi du 16 janvier 2003 portant création d’une Banque-Carrefour des
entreprises, modernisation du registre de commerce, création de gui-
chets-entreprises agréés et portant diverses dispositions et qui, à la
suite des faits précités n’est pas déjà soumis pour ce motif à une sanc-
tion administrative ou pénale en vertu des articles 25 ou 62 de la loi du
16 janvier 2003 portant création d’une Banque-Carrefour des entre-
prises, modernisation du registre du commerce, création de guichets
d’entreprises agréés et portant diverses dispositions;
3° dont les revenus visés à l’article 11, § 2, ont été revus à la hausse après
constatation, faite par l’administration des contributions, d’un cas de
fraude fiscale.
[§ 1bis. Encourt une amende administrative d’un montant équivalent au
montant de la cotisation provisoire visée à l’article 13bis, § 2, 1°, a), toute
personne qui n’a pas de résidence principale en Belgique au sens de la loi
du 8 août 1983 organisant le registre national des personnes physiques et
pour laquelle il est constaté par un fonctionnaire compétent de l’Institut
national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants ou par une
personne visée à l’article 23bis qu’elle s’est affiliée à une caisse visée à
l’article 20 sans démarrer une activité professionnelle.] (208)
Mise à jour 2012/2 S.19/1
§ 2. Le fonctionnaire visé à l’article 17ter peut, s’il existe des circonstances
atténuantes, infliger une amende administrative inférieure au montant mini-
mum visé au § 1er, sans que l’amende puisse être inférieure à 40 p.c. de ce
montant minimum.
En cas de recours contre la décision du fonctionnaire compétent, les juridic-
tions du travail peuvent, s’il existe des circonstances atténuantes, diminuer le
montant d’une amende administrative infligée sous le montant minimum visé
à l’article 17bis, sans que l’amende puisse être inférieure à 40 p.c. du mini-
mum du montant visé à l’article 17bis.
Par la même décision que celle par laquelle il inflige l’amende administra-
tive, le fonctionnaire compétent peut accorder, en tout ou en partie, le sursis
à l’exécution du paiement de cette amende.
Le sursis n’est possible que si le fonctionnaire compétent n’a pas infligé
d’autre amende administrative à l’intéressé pendant la période de référence.
La période de référence est la période d’un an qui précède la date de la
commission de l’infraction qui a donné lieu ultérieurement à la décision in-
fligeant une amende administrative dans laquelle le fonctionnaire compétent
accorde le sursis.
Le sursis vaut pendant un délai d’épreuve d’un an. Le délai d’épreuve com-
mence à courir à partir de la date de la notification de la décision infligeant
l’amende administrative.
Le sursis est révoqué de plein droit lorsqu’une nouvelle infraction est com-
mise pendant le délai d’épreuve et que cette nouvelle infraction entraîne une
décision infligeant une nouvelle amende administrative.
Le sursis est révoqué par la même décision que celle par laquelle est infligée
l’amende administrative pour la nouvelle infraction commise dans le délai
d’épreuve.
L’amende administrative dont le paiement devient exécutoire suite à la révo-
cation du sursis est cumulée sans limite avec celle infligée du chef de la nou-
velle infraction.
Mise à jour 2012/2 S.19/2
En cas de recours contre la décision du fonctionnaire compétent, les juridic-
tions du travail ont les mêmes pouvoirs que ce fonctionnaire en matière de
sursis. Toutes les modalités précitées relatives au sursis sont d’application.
§ 3. Pour l’application du § 1er, 3°, le Roi détermine ce qu’il convient
d’entendre par « constatation d’un cas de fraude fiscale ».
§ 4. La sanction visée au paragraphe 1er, 2° et 3°, n’est pas applicable aux
travailleurs indépendants qui perçoivent en même temps un revenu de rem-
placement et qui à la suite des faits précités perdent temporairement le droit
à ce revenu de remplacement ou qui sont soumis pour ce motif à une autre
sanction administrative ou pénale.] (195)
[Article 17ter.
L’amende administrative dont il est question dans l’article précédent, est
imposée par le titulaire de la fonction de management de l’Institut national
d’assurances sociales pour travailleurs indépendants, visé à l’article 21, § 5,
chargé de la gestion journalière de l’Institut ou par des fonctionnaires au sein
de l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants,
désignés à cet effet par lui. La décision est prise après avoir mis l’intéressé en mesure de présenter ses
moyens de défense. Cette décision mentionne le montant de l’amende et est assortie d’une moti-
vation. Cette décision est envoyée au travailleur indépendant intéressé sous
pli recommandé à la poste. Cet envoi renfermera également une copie des
pièces qui justifient l’application de l’amende administrative, ainsi qu’une
invitation à payer l’amende administrative.
La notification de la possibilité d’infliger l’amende administrative doit avoir
lieu dans les 14 jours ouvrables qui suivent :
- l’affiliation effective auprès d’une caisse d’assurances sociales des
indépendants dans les cas visés à l’article 17bis, § 1er, 1°;
- la prise en considération du fait par l’Institut national pour les assu-
rances sociales des travailleurs indépendants, pour ce qui concerne les
cas visés à l’article 17bis, § 1er, 2° et 3°.
Mise à jour 2012/2 S.19/3
Les caisses agréées d’assurances sociales pour travailleurs indépendants sont
chargées d’encaisser et de percevoir l’amende administrative.
[Dans les cas visés à l’article 17bis, § 1er bis, le montant de la première coti-
sation payée indûment est affecté par la caisse concernée, après avoir retenu
le montant perçu en plus au titre de frais de gestion, au paiement de
l’amende due par la personne concernée.] (209) Ces amendes administratives sont assimilées, en ce qui concerne leur percep-
tion et leur recouvrement, aux cotisations sociales dues.] (196)
[Article 17quater.
Le travailleur indépendant qui conteste la décision imposant l’amende admi-
nistrative, peut, dans les deux mois de la notification et à peine de dé-
chéance, saisir le tribunal du travail d’un recours sous forme de requête. Ce
recours suspend l’exécution de la décision imposant l’amende administra-
tive. La disposition faisant l’objet du premier alinéa est mentionnée dans la déci-
sion imposant l’amende administrative.] (197)
Mise à jour 2012/2 S.19/3/1
Chapitre III - LES PRESTATIONS
Article 18.
§ 1er. Le régime des prestations de retraite et de survie en faveur des tra-
vailleurs indépendants est organisé par l’arrêté royal n° 72 du 10 novembre
1967 relatif à la pension de retraite et de survie des travailleurs indépen-
dants.
§ 2. Le régime des prestations familiales en faveur des travailleurs indépen-
dants est organisé par la loi du 29 mars 1976 relative aux prestations fami-
liales des travailleurs indépendants.
§ 3. Le régime des prestations d’assurance contre la maladie et l’invalidité
en faveur des travailleurs indépendants est organisé dans le cadre de [la loi
relative à l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités coordonnée le
14 juillet 1994.] (177)
Ces prestations sont servies par l’intermédiaire des institutions fonctionnant
dans la cadre de cette dernière loi.
[§ 3bis. Le régime de l'assurance sociale en cas de faillite est instauré par
l'arrêté royal pris en exécution de l'article 29 de la loi du 26 juillet 1996
portant modernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des ré-
gimes légaux de pensions.] (71)
[...] (182) (211)
[§ 4. […] (178)] (36)
[§ 5. Le Roi détermine par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, les
prestations favorisant la conciliation entre la vie professionnelle et la vie
privée des travailleurs indépendants. Il fixe par le même arrêté délibéré en
Conseil des Ministres, les modalités d'octroi de ces prestations.] (142)
Mise à jour 2013/1 S.20
Chapitre IV - L’INTERVENTION FINANCIERE DE L’ETAT
[Article 19.
L’Etat participe au financement du statut social des travailleurs indépen-
dants.
La subvention annuelle de l’Etat pour les différents régimes et secteurs du
statut social des travailleurs indépendants est globalement fixée à 945 218
010 euros et, à partir de l’année budgétaire 2003, inscrite au budget du SPF
Sécurité sociale.
A partir du 1er janvier 1998, ce montant est lié aux fluctuations de l’indice
des prix visé à l’article 2, alinéa 1er, de l’arrêté royal du 24 décembre 1993
portant exécution de la loi du 6 janvier 1989, de sauvegarde de la compéti-
tivité du pays, confirmé par l’article 90 de la loi du 30 mars 1994 portant
des dispositions sociales.
Outre la subvention prévue à l’alinéa 2, à partir de l’année budgétaire 2008,
une subvention complémentaire de l’Etat, est fixée à un montant de 71 500
000 euros, adapté suivant la formule fixée à l’alinéa suivant, et inscrite au
budget du SPF Sécurité sociale.
Le montant visé à l’alinéa précédent, est lié, à partir du 1er janvier 2005 aux
fluctuations de l’indice des prix visé à l’article 2, alinéa 1er, de l’arrêté
royal du 24 décembre 1993 portant exécution de la loi du 6 janvier 1989 de
sauvegarde de la compétitivité du pays, confirmé par l’article 90 de la loi du
30 mars 1994 portant des dispositions sociales.] (163)
(37) (72)
________________________
(a) A.R. 10.03.2006 (M.B. 29.03.2006, 2ème édition), cf. infra.
Mise à jour 2007/2 S.20/1
(a)
Chapitre V - LES STRUCTURES ADMINISTRATIVES
a) Les caisses d’assurances sociales pour travailleurs indépendants
Article 20.
§ 1er. Il est procédé dans le cadre du présent arrêté à l’agréation de caisses
libres d’assurances sociales pour travailleurs indépendants.
Le Roi fixe les conditions d’agréation et de retrait d’agréation de ces
caisses.
Ces caisses adoptent la forme juridique d’une association sans but lucratif
régie par les dispositions de la loi du 27 juin 1921.
Sans préjudice des tâches qui leur sont imparties par ou en exécution des
lois visées à l’article 18, §§ 1 et 2, [ou d'autres lois], ces caisses ont pour
mission :
a) de percevoir auprès de leurs affiliés les cotisations dues en vertu du
présent arrêté et, le cas échéant, d’en poursuivre le recouvrement judi-
ciaire;
b) de les informer et de leur prêter assistance en ce qui concerne leurs
obligations et leurs droits dans le cadre du statut social des travailleurs
indépendants, et les réglementations connexes;
c) [de fournir, à la demande du [Service public fédéral Sécurité sociale]
ou de l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indé-
pendants, tous les éléments en leur possession et indispensables pour
appliquer la législation relative au statut social des travailleurs indé-
pendants et pour en vérifier le respect.] (20) (23) (27) (129)
[Elles transfèrent, suivant les modalités déterminées par le Roi, les cotisa-
tions, majorations et intérêts [,ainsi que les montants résultant de la percep-
tion des amendes administratives visées à l'article 17bis] (199) à l'Institut
national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants.] (38)
§ 2. Le contrôle de la Caisse nationale auxiliaire est exercé par le Ministre
des Classes moyennes. Les modalités de ce contrôle sont fixées par le Roi.
Le contrôle des caisses visées au § 1er est exercé par le Ministre des Classes
moyennes.
Mise à jour 2009/4 S.21
RGS/51
RGS/
41bis
RGS/54
à 59, 61,
65, 66
Le Roi détermine par arrêté délibéré en Conseil des Ministres :
1° les modalités suivant lesquelles ce contrôle est effectué;
2° les cas dans lesquels le Ministre des Classes moyennes peut, dans
l’exercice de ce contrôle, faire appel à la collaboration de l’Institut na-
tional d’assurances sociales pour travailleurs indépendants;
3° dans quels cas et de quelle manière les caisses doivent prendre à leur
charge l’incidence financière de fautes commises dans l’exécution de
la mission qui leur est dévolue.
4° [...]
[§ 2bis. [Afin d'améliorer la perception et le recouvrement des cotisations,
le ministre des Classes moyennes peut donner des directives générales aux
caisses visées au § 1er. Ces directives sont établies sur base de critères de
performance fixés par le Roi, par arrêté délibéré en Conseil des ministres.
Lorsque le contrôle des caisses visées au § 1er fait apparaître :
a) que, en ce qui concerne les cotisations réclamées pour la première fois
dans le courant d'une année déterminée et se rapportant à cette même
année, pour une caisse, le rapport entre les montants perçus et les mon-
tants réclamés est inférieur au pourcentage de perception général y cor-
respondant, ou,
b) que le volume global des cotisations qui restent à percevoir par une
caisse en fin d'année est supérieur à un pourcentage, déterminé par le
Roi, par arrêté délibéré en Conseil des ministres, des cotisations récla-
mées au cours de cette année, avec un minimum de 25 p.c.,
le ministre des Classes moyennes peut déléguer auprès de cette caisse un
fonctionnaire. Celui-ci peut donner au nom du ministre des directives con-
crètes, basées sur les critères de performance visés à l'alinéa 1er.
Les directives concrètes dont question à l'alinéa précédent déterminent l'objec-
tif à atteindre par la caisse concernée en fonction notamment de la quantité de
prestations, de la qualité des prestations et du suivi de la perception.] (130)
S'il s'avère que la caisse n'a pas ou n'a qu'insuffisamment suivi les directives
durant la période imposée par le fonctionnaire visé à l'alinéa précédent, le
Ministre des Classes moyennes peut lui imposer le paiement d'une somme
d'argent.
________________________ (a) Abrogé par la loi du 30.12.1992 portant des dispositions sociales et diverses,
art. 84, 2° - effet au 01.01.1993 (M.B. 09.01.1993).
Mise à jour 2004/2 S.22
(a)
RGS/63
RGS/60
Dans le cas visé sous a), cette somme est égale à la différence entre les coti-
sations réclamées et perçues, multipliée par la différence entre le pourcen-
tage de perception général précité et le pourcentage de perception corres-
pondant à la caisse en cause. Dans le cas visé sous b), le paiement est ex-
primé par un pourcentage, fixé par le Roi, du montant représentant la distor-
sion. Servent de base, à cet égard, les données relatives à l'année visée au
premier alinéa.
Les frais liés à l'intervention de ce fonctionnaire sont à charge de la caisse.
Le Roi détermine les modalités d'application du présent paragraphe.] (41)
[§ 2ter. Pour l'application du présent paragraphe, il y a lieu d'entendre par :
a) le Ministre : le Ministre ayant le statut social des travailleurs indépen-
dants dans ses attributions ;
[b) l'Administration : l'Administration de la Sécurité sociale des travail-
leurs indépendants du Service public fédéral Sécurité sociale] (131);
c) le directeur général : le directeur général de l'Administration mention-
née sous b) ;
d) l'Institut national : l'Institut national d'assurances sociales pour travail-
leurs indépendants visé à l'article 21 du présent arrêté.
Sans préjudice de l'application du § 2, alinéa 3, 3°, du présent article, le
directeur général peut imposer aux caisses d'assurances sociales à titre de
sanction le paiement d'une somme d'argent dans les cas suivants :
1° lorsqu'une caisse d'assurances sociales ne donne pas suite ou donne
une suite insuffisante aux directives, notes ou missions formulées en
application de cet arrêté, soit par le Ministre, soit par l'Administration,
soit par l'Institut national ;
2° lorsqu'une caisse d'assurances sociales ne donne pas suite ou donne
une suite insuffisante aux remarques formulées en application de cet
arrêté, soit par le Ministre, soit par l'Administration, soit par l'Institut
national, à l'occasion de l'examen de cas individuels.
Mise à jour 2004/2 S.22/1
Le directeur général peut imposer cette sanction moyennant une mise en
demeure préalable par lettre recommandée à la poste. Une telle mise en
demeure n'est toutefois pas exigée lorsqu'un délai ou une date déterminée a
été fixé dans les directives, notes, missions ou remarques dont question ci-
avant, en vue de remplir les obligations qui y sont prévues.
La sanction précitée est exprimée par un pourcentage des frais de gestion
recueillis par la caisse d'assurances sociales concernées au cours du deu-
xième trimestre civil précédant celui au cours duquel le fait sanctionnable a
été constaté.
[Le pourcentage s'élève à :
- 0,50 % dans les cas visés à l'alinéa 2, 1°, avec un minimum de 5.000
EUR et un maximum de 15.000 EUR;
- 0,20 % dans les cas visés à l'alinéa 2, 2°, avec un minimum de 1.500
EUR et un maximum de 5.000 EUR.] (132)
Ces sommes doivent être acquittées par la caisse d'assurances sociales au
moyen du produit des cotisations destinées à couvrir ses frais de gestion.
Un recours peut être introduit auprès du Ministre à l'encontre de cette déci-
sion du directeur général.
Le produit de ces sanctions est attribué au Fonds pour l'équilibre financier
du statut social des travailleurs indépendants, visé à l'article 21bis du pré-
sent arrêté.
Le Roi détermine les modalités d'exécution de ce paragraphe.] (45)
§ 3. Une Caisse nationale auxiliaire d’assurances sociales pour travailleurs
indépendants, constituée au sein de l’Institut national d’assurances sociales
pour travailleurs indépendants, exerce les mêmes missions que les caisses
d’assurances sociales libres, en ce qui concerne les assujettis qui s’y sont
volontairement affiliés ou qui ont omis de faire choix d’une caisse
d’assurances sociales, dans le délai qui est fixé en exécution de l’article 10,
§ 2, du présent arrêté.
Cette caisse n’a pas de personnalité juridique distincte de celle de l’Institut
national susvisé, mais sa gestion, soumise au même contrôle que la gestion
générale de cet Institut national, fait l’objet d’une comptabilité distincte.
________________________
(a) Voir infra l’A.R. du 22.12.1970, art. 7
Mise à jour 2009/4 S.22/2
(a)
RGS/60
quater
§ 4. Les frais de gestion des caisses visées au présent article sont à charge
des affiliés. [Ils correspondent aux frais encourus par la caisse pour accom-
plir les missions légales qui lui sont confiées par le présent article et dépen-
dent de la qualité des services offerts par la caisse à ses affiliés. Le niveau
de qualité est déterminé en fonction des obligations légales des caisses à
l’égard de leurs affiliés et de l’Etat.] (202)
La cotisation des affiliés des caisses visées par le § 1er, qui représente leur
participation dans les frais de gestion, est fixée, pour chaque caisse, tous les
ans, par le Ministre des Classes moyennes, après avis de la caisse intéressée.
En prenant sa décision, le Ministre des Classes moyennes tient compte no-
tamment de ce que la caisse d’assurances sociales procède ou non à une
déconcentration de ses services.
[Le Roi peut déterminer les conditions et modalités suivant lesquelles les
caisses d'assurances sociales et la caisse nationale auxiliaire sont autorisées à
réduire les frais de gestion qu'elles réclament à leurs affiliés lorsque les cotisa-
tions sociales sont payées au moyen d'une domiciliation bancaire.] (133)
La cotisation que la Caisse nationale auxiliaire visée au § 3 peut réclamer à
ses affiliés est égale au plus élevé des taux admis pour les caisses visées au
§ 1er.
[En cas de début d’activité au sens de l’article 13bis, § 1er, la caisse
d’assurances sociales informe l’assujetti par écrit de la cotisation visée à
l’alinéa 2 qui lui sera imputée, du mode de calcul de celle-ci et des services
auxquels elle donne droit. La caisse invitera en même temps l’assujetti à
signer un formulaire par lequel il reconnaitra avoir reçu ces informations.
Chaque année, dans le courant du premier mois du premier trimestre civil,
la caisse d’assurances sociales fait connaitre à l’assujetti au moyen d’une
mention explicite sur l’avis d’échéance, tant le montant de la cotisation vi-
sée à l’alinéa 2 dont il lui est redevable pour ce trimestre que le mode de
calcul de celle-ci et les services auxquels elle donne droit.
Mise à jour 2009/4 S.23
Chaque année, dans le courant du premier mois des deuxième, troisième et
quatrième trimestres civils, la caisse d’assurances sociales fait connaitre à
l’assujetti au moyen d’une mention explicite sur l’avis d’échéance le mon-
tant de la cotisation visée à l’alinéa 2 dont il lui est redevable pour ce tri-
mestre.
Lorsque la caisse ne respecte pas les obligations mentionnées dans les trois
alinéas précédents, elle peut être soumise aux sanctions telles que détermi-
nées dans le § 2ter.
Le Roi détermine la manière dont les caisses d’assurances sociales satisfont
aux obligations visées aux alinéas 6 à 8.] (203)
Les cotisations visées au présent paragraphe sont perçues et recouvrées
comme les cotisations visées au chapitre II. Les majorations et intérêts ap-
pliqués à ces dernières cotisations, en vertu de l’arrêté royal pris en exécu-
tion de l’article 15, § 4, 1°, sont également applicables aux cotisations vi-
sées par le présent paragraphe.
Lorsque le produit de la cotisation réclamée en vertu du présent paragraphe
ne suffit pas pour couvrir les frais de gestion de la Caisse nationale auxi-
liaire, le solde est réparti entre l’Institut national d’assurances sociales pour
travailleurs indépendants et l’Institut national d’assurance maladie-
invalidité, suivant des modalités fixées conjointement par le Ministre des
Classes moyennes et par le Ministre de la Prévoyance sociale.
Le produit des cotisations visées par le présent paragraphe ne peut être af-
fecté qu’à la couverture des frais de gestion de la caisse. Les caisses peu-
vent constituer un fonds de réserve. Lorsque ce fonds atteint un montant
déterminé par le Roi, le Ministre des Classes moyennes peut, après avis de
la caisse intéressée, réduire le taux de la cotisation que ladite caisse peut
réclamer à ses affiliés.
Les caisses ne peuvent acquérir des biens immobiliers qu’après autorisation
du Ministre des Classes moyennes.
________________________
(a) Egalement applicable au déficit administratif cumulé de la Caisse nationale
auxiliaire au 31.12.1975 (loi du 06.02.1976, art. 44 - M.B. 11.02.1976).
Voir infra l'A.M. du 20.01.1978.
(b) Voir infra la loi du 15.06.1983, art. 5.
Mise à jour 2009/4 S.23/1
RGS/67
bis
(b)
(a)
[§ 4bis. Le Ministre qui a le statut social des travailleurs indépendants dans
ses attributions détermine chaque année le montant, par affilié, que les
caisses visées au § 1er et que la caisse nationale auxiliaire visée au § 3 doi-
vent transférer à l'Institut national, dont question au § 2ter, à charge de leurs
frais de gestion, afin de couvrir les frais informatiques exposés pour elles
par cet Institut national.] (46)
§ 5. Les caisses visées par le présent article peuvent réclamer aux affiliés en
cause le remboursement des frais qui sont occasionnés par les rappels
qu’elles sont amenées à adresser, le cas échéant, par huissier de justice, à
leurs affiliés en retard de paiement de leurs cotisations ainsi que les frais des
rappels ou des investigations auxquels elles doivent procéder lorsque leurs
affiliés ne fournissent pas les renseignements nécessaires pour établir les
droits aux prestations.
Le Ministre des Classes moyennes peut fixer des montants forfaitaires que
les caisses peuvent réclamer à ce titre.
Les frais visés par le présent paragraphe sont recouvrés comme les cotisa-
tions visées au Chapitre II.
Le présent paragraphe ne vise pas les frais afférents au contentieux judi-
ciaire dont le règlement se fait conformément au Code judiciaire.
[§ 6. Lorsque des prestations visées à l’article 1er, alinéa 2, 2°, ont été payées
sur base de données inexactes ou incomplètes, fournies par une caisse
d’assurances sociales, le ministre des Classes moyennes peut imposer à ladite
caisse le paiement d’une somme d’argent s’élevant à 2.500 EUR par cas indi-
viduel. Cette somme d’argent est mise à charge du produit des cotisations des-
tinées à couvrir les frais d’administration de la caisse en cause.] (134)
[§ 7. Sans préjudice de leur droit de citer devant le juge, les caisses visées
par le présent article peuvent, en tant qu'organismes percepteurs des cotisa-
tions, également procéder au recouvrement des sommes qui leur sont dues
[,ainsi que de l'amende administrative visée à article 17bis] (200) par voie
de contrainte.
Le Roi règle les conditions et les modalités de poursuite par voie de con-
trainte ainsi que les frais résultant de la poursuite et leur mise à charge.]
(140)
Mise à jour 2009/4 S.23/2
RGS/46,
47
RGS/
47bis
b) L'Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants
Article 21.
§ 1er. Il est créé, auprès du Ministère des Classes moyennes, un Institut
national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants, ci-après dé-
nommé “Institut national”.
Cet Institut national est un établissement public doté de la personnalité civile.
Il succède aux droits, attributions et obligations, et recueille l’actif et le pas-
sif de :
1° l’Office national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants,
établissement public créé par l’arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967
organisant le statut social des travailleurs indépendants;
2° l’Office national d’allocations familiales pour travailleurs indépen-
dants, établissement public créé par la loi du 26 juillet 1960 portant
réorganisation des organismes d’allocations familiales.
§ 2. Sans préjudice des tâches qui lui sont confiées par ou en vertu des lois
visées à l’article 18, l’Institut national a notamment pour mission :
1° de vérifier si les personnes assujetties au présent arrêté sont affiliées à
une caisse d’assurances sociales;
2° de tenir le répertoire général des assujettis;
3° de gérer la Caisse nationale auxiliaire d’assurances sociales pour tra-
vailleurs indépendants;
4° de fournir des renseignements statistiques relatifs aux assujettis et aux
bénéficiaires;
5° de procéder, dans le cadre du statut social des travailleurs indépen-
dants, à des études qui lui sont confiées par le Ministre compétent.
[6° de transférer la part des cotisations, majorations et intérêts destinée au
régime de l'assurance contre la maladie et l'invalidité à l'Institut natio-
nal d'assurance maladie-invalidité.] (39)
Le Roi désigne l’organisme chargé de la tenue des comptes individuels des
personnes assujetties au présent arrêté. Il détermine les renseignements que
doivent contenir lesdits comptes individuels. ________________________
(a) Non exécuté. Voir cependant RGS/22, al. 4 et 26 al. 5.
Mise à jour 2004/2 S.24
(a)
[2bis. Dans le cadre du recouvrement transfrontalier des cotisations sociales
dues par des travailleurs indépendants, l'Institut national peut, à la demande
de l'Etat requérant, procéder par voie de contrainte au recouvrement des
sommes dues.
Le Roi règle les conditions et les modalités de poursuite par voie de con-
trainte ainsi que les frais résultant de la poursuite et leur mise à charge.]
(135)
§ 3. L’Institut national est administré par un conseil d’administration com-
prenant :
1° un président;
2° [dix-huit membres dont trois représentent les agriculteurs et quinze les
autres travailleurs indépendants;] (86)
3° deux membres représentant les caisses libres d’assurances sociales
pour travailleurs indépendants;
4° [deux membres qui représentent les organisations familiales;] (87)
5° deux membres représentant respectivement les Ministres ayant la Pré-
voyance sociale et l’Agriculture dans leurs attributions;
6° [le titulaire de la fonction de management chargé de la gestion journa-
lière de l'Institut national et son adjoint.] (113)
Les membres visés aux 5° et 6° n’ont pas voix délibérative.
Mise à jour 2004/2 S.25
Les présidents et membres du conseil d’administration visés aux 2° à 5°
sont nommés par le Roi pour un terme renouvelable de six ans.
Les membres visés au 2° sont choisis sur des listes doubles de candidat pré-
sentées par les organisations professionnelles et interprofessionnelles de
travailleurs indépendants qui réunissent les conditions fixées par le Roi pour
être considérées comme représentatives.
Les membres visés au 4° sont choisis sur des listes doubles de candidats
présentées par les organisations familiales qui réunissent les conditions
fixées par le Roi pour être considérées comme représentatives.
Le Roi nomme deux vice-présidents du conseil dont l’un est choisi parmi
les membres visés au 2°, l’autre parmi les membres visés au 4°.
Il est créé au sein du conseil d’administration un comité de gestion dont la
composition est déterminée par le Roi qui nomme les membres de ce comi-
té.
§ 4. Sans préjudice des dispositions des §§ 5 et 6 du présent article et de la
loi du 16 mars 1954 relative au contrôle de certains organismes d’intérêt
public, le conseil d’administration dispose de tous les pouvoirs nécessaires
à l’administration de l’Institut national, à l’organisation de ses services et à
l’exécution de la mission qui lui est confiée.
[Sans préjudice des dispositions des §§ 5 et 6 du présent article et à l'excep-
tion des titulaires des fonctions de management autres que le titulaire chargé
de la gestion journalière de l'Institut national et son adjoint, le personnel de
l'Institut national est nommé par le Conseil d'administration qui, à son
égard, exerce également l'autorité en matière de mesures disciplinaires. Le
Roi désigne les titulaires des fonctions de management autres que celui
chargé de la gestion journalière de l'Institut national et son adjoint, sur la
proposition du ministre dont dépend l'Institut national et le Conseil d'admi-
nistration de l'Institut national, après présentation du titulaire de la fonction
de management chargé de la gestion journalière de l'Institut national. Le Roi
fixe, par arrêté délibéré en Conseil des ministres, leur statut et la procédure
de désignation.] (114)
________________________
(a) Voir l’arrêté du 06.12.2006 du conseil d’administration de l’INASTI fixant le
plan de personnel de l’INASTI (M.B. 19.01.2007).
(b) Voir l’A.R. du 30.11.2003 (M.B. 16.12.2003), modifié par l’A.R. du
12.07.2004 (M.B. 13.08.2004).
Mise à jour 2007/1 S.26
RGS/70
(a)
(b)
RGS/95,
§§ 2 et 3
RGS/95,
§§ 1 et 3
Le Roi détermine :
1° la répartition de la compétence visée par les deux premiers alinéas du
présent paragraphe entre le conseil d’administration et le comité de
gestion;
2° dans quelles conditions et limites le conseil d’administration et le co-
mité de gestion peuvent déléguer leurs pouvoirs;
3° l’organisation du secrétariat du conseil d’administration et du comité
de gestion.
§ 5. [L'Institut national est dirigé par le titulaire de la fonction de manage-
ment chargé de la gestion journalière de l'institution, désigné par le Roi par
arrêté délibéré en Conseil des Ministres, sur la proposition du ministre dont
dépend l'institution et du Conseil d'administration de l'institution.
Le Roi fixe le statut et la procédure de désignation par arrêté délibéré en
Conseil des Ministres.
Le titulaire de la fonction de management a la haute direction de l'Institut
national.
Il introduit les affaires devant le Conseil d'administration et le Comité de
gestion. Il fait à ces instances toutes les propositions qu'il juge utiles en vue
d'améliorer le fonctionnement et l'organisation de l'Institut national.
Il veille à l'exécution des décisions prises par le Conseil d'administration et
par le Comité de gestion.
Il assure la représentation de l'Institut national dans les actes judiciaires et
extrajudiciaires.
Dans les limites tracées par le Conseil d'administration, il peut déléguer
certains pouvoirs à des fonctionnaires de l'Institut national.] (115)
§ 6. [Le titulaire de la fonction de management chargé de la gestion journa-
lière de l'institution est assisté et, en cas d'absence ou d'empêchement, rem-
placé par un adjoint-titulaire d'une fonction de management.
Cet adjoint est nommé par le Roi, par arrêté délibéré en Conseil des Mi-
nistres, sur la proposition du ministre dont dépend l'institution et du Conseil
d'administration de l'institution.
Le Roi fixe le statut et la procédure de désignation par arrêté délibéré en
Conseil des Ministres.] (116) ________________________
(a) Voir l'A.R. du 13.03.2003 (M.B. 14.03.2003), complété par l'A.R. du
04.04.2003 (M.B. 18.04.2003). Ces 2 A.R. ont été annulés par l'arrêt du Con-
seil d'Etat du 16.09.2003 (n° 122.881). Voir ensuite l'A.R. du 24.10.2003 (M.B.
10.11.2003) et l'A.R. du 30.11.2003 (M.B. 16.12.2003). Ce dernier A.R. a été
modifié par l’A.R. du 12.07.2004 (M.B. 13.08.2004), l’A.R. du 27.04.2005
(M.B. 17.05.2005), l'A.R. du 17.10.2006 (M.B. 16.11.2006) et l'A.R. du
12.10.2006 (M.B. 21.11.2006).
Mise à jour 2006/3 S.27
RGS/69,
71, § 2
RGS/77
RGS/71,
§ 1
(a)
(a)
§ 7. Le Roi détermine l’organisation générale de l’Institut national en pré-
voyant notamment la création de bureaux régionaux.
§ 8. En fixant les règles concernant l’organisation générale de l’Institut na-
tional, le Roi prend les mesures nécessaires afin qu’apparaisse d’une façon
précise à quel secteur du statut social des travailleurs indépendants se rap-
portent les opérations financières de cet Institut.
Article 21bis.
[§ 1er. Il est institué un Fonds pour l'équilibre financier du statut social des
travailleurs indépendants auprès de l'Institut national d'assurances sociales
pour travailleurs indépendants.
Le Fonds pour l'équilibre financier du statut social des travailleurs indépen-
dants a pour but, exclusivement au moyen des revenus qui lui sont attribués,
de contribuer à l'équilibre financier [de la gestion financière globale du sta-
tut social des travailleurs indépendants, visée à l'article 2, alinéa 1er, de
l'arrêté royal du 18 novembre 1996 visant l'introduction d'une gestion finan-
cière globale dans le statut social des travailleurs indépendants, en applica-
tion du chapitre Ier du titre VI de la loi du 26 juillet 1996 portant moderni-
sation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des régimes légaux des
pensions.] (81) Il est alimenté par des revenus qui lui sont attribués par ou
en vertu d'une loi.
§ 2. [.....] (82)
________________________
(a) Voir infra l’a.r. du 22.12.1970.
(b) Voir l’a.m. du 26.02.1979.
Mise à jour 2004/2 S.28
RGS/79
(b)
(a)
[§ 4. Le fonds pour l’équilibre financier du statut social des travailleurs in-
dépendants est alimenté par les économies réalisées dans la « garantie de
revenus aux personnes âgées » et le « revenu garanti » suite à
l’augmentation des pensions minimums indépendants après déduction du
coût de l’augmentation de la « garantie de revenus aux personnes âgées »
chez les indépendants.
Pour 2004, en exécution de l’alinéa précédent, le montant est fixé à
1.270.000 EUR ; pour les années suivantes et ce jusqu’en 2007, le Roi, par
arrêté délibéré en Conseil des Ministres, adapte ce montant en fonction de
l’économie nette constatée en exécution de l’alinéa précédent.] (121)
c) La Commission des dispenses de cotisations
Article 22.
Il est institué auprès du Ministère des Classes moyennes une Commission Il
est institué auprès [du Service public fédéral Sécurité sociale] (190) une
Commission des dispenses de cotisations.
[Cette Commission est chargée de statuer, sans appel, sur les demandes de
dispense totale ou partielle de cotisations introduites par les assujettis visés
à l’article 17, que ces demandes aient été introduites en français, en néer-
landais ou en allemand] (25). [...] (4)(191)
Le Roi peut étendre la compétence de la Commission à des cotisations pré-
vues par un des régimes visées à l’article 18 et qui, sans avoir un caractère
obligatoire, sont destinées à faire naître ou à maintenir le droit aux presta-
tions.
Le Roi détermine la composition et le fonctionnement de cette Commission.
[...] (26)
[Pour toutes contestations dirigées contre le ministre qui a le statut social
des travailleurs indépendants dans ses attributions relatives à une décision
prise par la Commission des dispenses de cotisations, la comparution en
personne au nom de l’État peut être assurée par tout fonctionnaire de la DG
Indépendants du SPF Sécurité sociale] (243)
________________________
(a) Art. 86 de la loi du 30.12.1992 portant des dispositions sociales et diverses :
"La Commission visée à l'article 22 du même arrêté royal continue, au-delà de
la date d'entrée en vigueur du présent chapitre, de statuer sur les demandes en
révision dont elle a déjà été saisie à cette date."
Mise à jour 2014/1 S.28/1
RGS/80
à 94
(a)
RGS/91,
§ 1
Chapitre VI. - DISPOSITIONS GENERALES
Article 23.
Les administrations publiques, notamment les administrations relevant du
département des Finances ainsi que les administrations communales, sont
tenues de fournir aux services et établissements publics, à leurs agents dû-
ment mandatés, aux institutions privées et aux juridictions, les renseigne-
ments qui leur sont nécessaires en vue de l’application du présent arrêté et
des régimes visés à l’article 18 du présent arrêté.
Ces administrations publiques sont tenues de communiquer, sans déplace-
ment, aux agents dûment mandatés des services et établissements publics
tous actes, pièces, registres et documents quelconques qu’elles détiennent et
de leur laisser prendre tous renseignements, copies ou extraits, qu’ils juge-
raient nécessaires en vue de l’application du présent arrêté et des régimes
visés à l’article 18 du présent arrêté.
Sauf dérogation prévue par le Roi, lesdites administrations publiques ne
peuvent exiger le paiement d’aucune somme à titre de rétribution ou autre,
pour la délivrance et la transmission d’actes dressés dans le cadre de
l’obligation qui leur est faite par l’alinéa 1er, ni pour les renseignements
donnés à cette occasion.
Les mêmes administrations ne peuvent, en exécutant l’obligation qui leur
est faite par le présent article, imposer directement ou indirectement des
charges aux personnes, services, institutions ou juridictions, auxquels sont
destinés les actes que délivrent ou les renseignements que fournissent les-
dites administrations.
Le Roi fixe le montant de l’indemnité qui est accordée aux fonctionnaires
du département des Finances en raison des prestations effectuées à l'occa-
sion de l’enquête sur les ressources préalable à l’octroi de la pension de
travailleur indépendant. Cette indemnité est à charge de l’Institut national
d’assurances sociales pour travailleurs indépendants.
S.29
[Article 23bis.
§ 1er. Les institutions publiques et privées, ainsi que les personnes phy-
siques et les personnes morales sont obligées de communiquer aux fonc-
tionnaires dûment mandatés de l’Institut national et de l’Administration
visée à l’article 20, § 2ter, toutes informations utiles et doivent leur per-
mettre de consulter livres, registres, documents, bandes ou tout autre sup-
port d’information, en vue de l’application du statut social des travailleurs
indépendants.
Les pièces rédigées par lesdits fonctionnaires font foi jusqu’à preuve du
contraire. La preuve contraire peut être apportée par toute voie de droit.
[Les constatations faites par les inspecteurs sociaux des autres services
d’inspection sociale, visés dans la loi du 16 novembre 1972 concernant
l’inspection du travail, les officiers de police judiciaire ou par les fonction-
naires chargés de la surveillance du respect d’autres législations peuvent
être utilisées, avec leur force probante, par les fonctionnaires de l’Institut
national.] (201)
§ 2. [Les inspecteurs sociaux et les contrôleurs sociaux de l’Institut natio-
nal] (204) surveillent l’exécution des obligations résultant de l’application
du présent arrêté et des régimes visés à l’article 18. Ils s’assurent notam-
ment que tous les travailleurs indépendants qui sont tenus de s’affilier à une
caisse d’assurances sociales pour travailleurs indépendants s’acquittent de
cette obligation.
[Les inspecteurs sociaux et les contrôleurs sociaux de l’Institut national
exercent cette surveillance conformément aux dispositions de la loi du 16
novembre 1972 concernant l’inspection du travail.] (205)
[…] (206)
[…] (206)
[…](206)] (64) (183)
Mise à jour 2012/1 S.29/1
[Article 23ter.
§ 1er. Les notaires requis de dresser un acte ayant pour objet l’aliénation ou
l’affectation hypothécaire d’un immeuble, d’un navire ou d’un bateau, sont
personnellement responsables du paiement des créances visées à l’article
16bis pouvant donner lieu à l’inscription hypothécaire, s’ils n’en avisent pas
les organismes percepteurs de cotisations de sécurité sociale :
1° au moyen d’une procédure utilisant les techniques de l’informatique,
via la Banque-carrefour de la sécurité sociale;
2° par tout autre moyen permettant de signer l’avis et de conférer date
certaine à son envoi, lorsque l’envoi ne peut être effectué conformé-
ment au 1°.
Si l’acte envisagé n’est pas passé dans les trois mois à compter de
l’expédition de l’avis, celui-ci sera considéré comme non avenu.
§ 2. Si l’intérêt de l’organisme percepteur des cotisations l’exige, il notifie
au notaire avant l’expiration du douzième jour ouvrable qui suit la date
d’expédition de l’avis prévu au § 1er et au moyen d’une procédure utilisant
les techniques de l’informatique, via la Banquecarrefour de la sécurité so-
ciale, le montant des créances pouvant donner lieu à inscription de
l’hypothèque légale sur les biens faisant l’objet de l’acte.
Mise à jour 2010/2 S.29/1/1
Lorsque l’envoi de la notification ne peut être effectué au moyen d’une procé-
dure utilisant les techniques de l’informatique, les organismes percepteurs de
cotisations de sécurité sociale procèdent à la notification par tout autre moyen
conférant date certaine à son envoi et permettant de la signer.
[§ 3. Lorsque l’acte visé au § 1er est passé, la notification visée au § 2 em-
porte saisie-arrêt entre les mains du notaire sur les sommes et valeurs qu’il
détient en vertu de l’acte pour le compte ou au profit du débiteur de
l’organisme percepteur de cotisations de sécurité sociale et vaut opposition
sur le prix au sens de l’article 1642 du Code judiciaire dans les cas où le
notaire est tenu de répartir ces sommes et valeurs conformément aux articles
1639 à 1654 du Code judiciaire.
Sans préjudice des droits des tiers, lorsque l’acte visé au § 1er est passé, le
notaire est tenu, sous réserve de l’application des articles 1639 à 1654 du
Code judiciaire, de verser entre les mains de l’organisme percepteur de coti-
sations de sécurité sociale, au plus tard le huitième jour ouvrable qui suit la
passation de l’acte, les sommes et valeurs qu’il détient en vertu de l’acte
pour le compte ou au profit du débiteur de l’organisme percepteur, à con-
currence du montant des créances qui lui a été notifié en exécution du
§ 2.
En outre, si les sommes et valeurs ainsi saisies-arrêtées sont inférieures à
l’ensemble des sommes dues aux créanciers inscrits et aux créanciers oppo-
sants, le notaire doit, sous peine d’être personnellement responsable de
l’excédent, en informer les organismes percepteurs des cotisations, au plus
tard le premier jour ouvrable qui suit la passation de l’acte :
1° au moyen d’une procédure utilisant les techniques
de l’informatique,via la Banque-carrefour de la Sécurité sociale;
2° par tout autre moyen permettant de signer l’information et de conférer
date certaine à son envoi, lorsque l’envoi ne peut être effectué confor-
mément au 1°.
Sans préjudice des droits des tiers, la transcription ou l’inscription de l’acte
n’est pas opposable aux organismes percepteurs de cotisations de sécurité
sociale, si l’inscription de l’hypothèque légale a lieu dans les huit jours ou-
vrables qui suivent l’envoi de l’information prévue à l’alinéa précédent.
Sont inopérantes au regard des créances des organismes percepteurs de coti-
sations de sécurité sociale notifiées en exécution du § 2, toutes les créances
non inscrites pour lesquelles saisie ou opposition n’est pratiquée qu’après
l’expiration du délai prévu à l’alinéa 2.] (179)
Mise à jour 2008/1 S.29/2
§ 4. Les inscriptions prises après le [délai visé au § 3, alinéa 4] ou pour sû-
reté de créances qui n’ont pas été notifiées, conformément au § 2, ne sont
pas opposables au créancier hypothécaire, ni à l’acquéreur qui pourra en
requérir la mainlevée.(180)
§ 5. La responsabilité encourue par le notaire, en vertu des §§ 1er et 3, ne
peut excéder, suivant le cas, la valeur du bien aliéné ou le montant de
l’inscription hypothécaire, déduction faite des sommes et valeurs saisies-
arrêtées entre ses mains.
§ 6. Les §§ 1er à 5 sont applicables à toute personne habilitée à donner
l’authenticité aux actes visés au § 1er.
§ 7. Aucun acte passé à l’étranger et ayant pour objet l’aliénation ou
l’affectation hypothécaire d’un immeuble, d’un navire ou d’un bateau ne
sera admis en Belgique, à la transcription ou à l’inscription dans les re-
gistres d’un conservateur des hypothèques, s’il n’est accompagné d’un certi-
ficat de l’organisme percepteur des cotisations.
Ce certificat doit attester que le propriétaire ou l’usufruitier n’est pas débi-
teur auprès de l’organisme percepteur des cotisations ou que l’hypothèque
légale garantissant les sommes dues a été inscrite.
§ 8. Les fonctionnaires publics ou les officiers ministériels chargés de
vendre publiquement des meubles dont la valeur atteint au moins 250 euros,
sont personnellement responsables du paiement des sommes dues au mo-
ment de la vente aux organismes percepteurs de cotisations de sécurité so-
ciale par le débiteur concerné par la saisie, s’ils n’en avisent pas les orga-
nismes percepteurs de cotisations de sécurité sociale, au plus tard dans les
deux jours ouvrables qui suivent la vente :
1° au moyen d’une procédure utilisant les techniques de l’informatique,
via la Banque-carrefour de la sécurité sociale;
2° par tout autre moyen permettant de signer l’avis et de conférer date
certaine à son envoi, lorsque l’envoi ne peut être effectué conformé-
ment au 1°.
Les fonctionnaires publics ou les officiers ministériels chargés de procéder
à la distribution par contribution des deniers saisis-arrêtés, au sens de
l’article 1627 du Code judiciaire, sont personnellement responsables du
paiement des sommes dues à l’organisme percepteur des cotisations par le
débiteur au moment de la distribution par contribution, si, avant d’y procé-
der, ils n’en avisent pas les organismes percepteurs de cotisations de sécuri-
té sociale :
Mise à jour 2008/1 S.29/3
1° au moyen d’une procédure utilisant les techniques de l’informatique,
via la Banque-carrefour de la sécurité sociale;
2° par tout autre moyen permettant de signer l’avis et de conférer date
certaine à son envoi, lorsque l’envoi ne peut être effectué conformé-
ment au 1°.
La notification du montant des sommes dues faite par l’organisme percep-
teur des cotisations, au moyen d’une procédure utilisant les techniques de
l’informatique, au plus tard avant l’expiration du douzième jour ouvrable
qui suit la date d’expédition de l’avis prévu aux alinéas précédents, emporte
saisie-arrêt entre les mains des fonctionnaires publics ou officiers ministé-
riels mentionnés à l’alinéa 1er.
Lorsque l’envoi de la notification ne peut être effectué au moyen d’une pro-
cédure utilisant les techniques de l’informatique, les organismes percepteurs
de cotisations de sécurité sociale procèdent à la notification par tout autre
moyen conférant date certaine à son envoi et permettant de la signer.
Les dispositions prévues dans le présent paragraphe sont applicables aux
fonctionnaires publics ou officiers ministériels chargés de vendre des
meubles conformément aux articles 1526bis et suivants du Code judiciaire.
§ 9. Moyennant l’accord du débiteur, les banques soumises à la loi du 22
mars 1993 relative au statut et au contrôle des établissements de crédit, les
entreprises soumises à l’arrêté royal n° 225 du 7 janvier 1936 réglementant
les prêts hypothécaires et organisant le contrôle des entreprises de prêts
hypothécaires, ainsi que les entreprises hypothécaires soumises à la loi du 4
août 1992 relative au crédit hypothécaire, sont autorisées à adresser uni-
quement par lettre recommandée à la poste, l’avis prévu au § 1er et quali-
fiées pour recevoir la notification visée au § 2.
La remise d’une attestation par ces organismes au notaire relativement à
l’envoi de l’avis et à la suite y donnée par le ou les organismes percepteurs
des cotisations, substitue la responsabilité des organismes visés à l’alinéa
1er à celle du notaire.
Mise à jour 2006/3 S.29/4
§ 10. Dans les cas où l’avis visé aux §§ 1er et 8 est envoyé au moyen d’une
procédure utilisant les techniques de l’informatique, la date d’envoi dudit
avis s’entend comme étant la date de l’accusé de réception communiqué par
la Banque-carrefour de la sécurité sociale, après réception par celle-ci de
l’accusé de réception émanant de l’organisme percepteur de cotisations de
sécurité sociale ou du service compétent pour recevoir et transmettre cet
avis.
Dans les cas où les informations visées au § 3 et les notifications visées aux
§§ 2 et 8 sont envoyées au moyen d’une procédure utilisant les techniques
de l’informatique, la date de ces informations et notifications est celle de
leur envoi.
§ 11. Les renseignements que contiennent les avis, informations et notifica-
tions sont identiques qu’ils soient transmis au moyen d’une procédure utili-
sant les techniques de l’informatique ou par tout autre moyen conférant date
certaine à l’envoi et permettant de les signer.
Lorsqu’ils sont envoyés par tout autre moyen conférant date certaine à
l’envoi et permettant de les signer, ces avis, informations et notifications
sont établis conformément aux modèles arrêtés par le ministre des Classes
moyennes ou son délégué qui, le cas échéant, désigne les services compé-
tents pour recevoir et transmettre ces avis, informations et notifications.
Lors de l’envoi des avis, informations et notifications mentionnés ci-dessus,
adressés à ou émanant de l’organisme percepteur, les personnes concernées
sont identifiées au moyen du numéro d’identification visé à l’article 8 de la
loi du 15 janvier 1990 relative à l’institution et à l’organisation d’une
Banque-carrefour de la Sécurité sociale, ainsi que du numéro
d’identification visé à l’article 5 de la loi du 16 janvier 2003 portant créa-
tion d’une Banque-Carrefour des entreprises, modernisation du registre de
commerce, création de guichetsentreprises agréés et portant diverses dispo-
sitions.
Le Roi règle l’application des §§ 7 et 9.
Mise à jour 2006/3 S.29/5
§ 12. Lorsque l’avis visé aux §§ 1er et 8 n’est pas introduit par une procé-
dure utilisant les techniques de l’informatique, les informations et notifica-
tions consécutives à cet avis ne peuvent être envoyées selon cette procédure
mais exclusivement par tout autre moyen conférant date certaine à leur en-
voi et permettant de les signer.
Lorsque la notification visée aux §§ 2 et 8 n’est pas introduite par une pro-
cédure utilisant les techniques de l’informatique, les informations consécu-
tives à cette notification ne peuvent être envoyées selon cette procédure
mais exclusivement par tout autre moyen conférant date certaine à son envoi
et permettant de la signer.
Lorsque l’usage d’un autre moyen est mis en oeuvre, l’avis, l’information
ou la notification envoyé par cet autre moyen prévaut sur l’envoi éventuel
du même avis, de la même information ou de la même notification par une
procédure utilisant les techniques de l’informatique dès lors que la date de
l’envoi informatique diffère de la date de l’envoi par tout autre moyen tel
que visé à l’alinéa précédent.
§ 13. L’origine et l’intégrité du contenu des avis, informations et notifica-
tions visés aux §§ 1er, 2, 3 et 8, en cas d’envoi au moyen d’une procédure
utilisant les techniques de l’informatique, doivent être assurées au moyen
des techniques de protection adaptées.
§ 14. Pour que les notifications visées aux §§ 2 et 8 emportent valablement
saisie-arrêt lorsqu’elles sont envoyées au moyen d’une procédure utilisant
les techniques de l’informatique, elles doivent être revêtues d’une signature
électronique, implémentée selon l’une des techniques suivantes :
- création d’une signature électronique à l’aide d’une carte d’identité
belge;
- création d’une signature digitale à l’aide d’une clé privée accordée à un
fonctionnaire compétent ou à la personne désignée à cette fin par le con-
seil d’administration de l’organisme percepteur des cotisations, et ac-
compagnée d’un certificat délivré à ce fonctionnaire ou à cette personne
désignée, où tant la clé privée que le certificat sont stockés de manière
sécurisée dans la mémoire de l’ordinateur;
Mise à jour 2006/3 S.29/6
- création d’une signature digitale à l’aide d’une clé privée accordée à une
institution et accompagnée d’un certificat délivré à cette institution, où
tant la clé privée que le certificat sont stockés de manière sécurisée dans
la mémoire d’un ordinateur;
- création d’une signature électronique avancée au sens de l’article 2, 2°,
de la loi du 9 juillet 2001 fixant certaines règles relatives au cadre juri-
dique pour les signatures électroniques et les services de certification.
Quelle que soit la technique appliquée, il est garanti que seules les per-
sonnes habilitées ont accès aux moyens avec lesquels la signature est créée.
Les procédures suivies doivent par ailleurs permettre à la personne physique
responsable de l’envoi d’être identifiée correctement, ainsi que d’identifier
correctement le moment de l’envoi.
Ces données doivent être conservées par l’expéditeur pendant une période
de dix ans et, en cas de litige, elles doivent être produites dans un délai rai-
sonnable.] (141) (145) (146) (147) (148) (149) (150) (151) (152) (155)
(156) (157) (158) (159) (162)
[Article 23quater.
§ 1er. Les notaires requis de rédiger l’acte ou certificat d’hérédité visé à
l’article 1240bis du Code civil sont personnellement responsables du paie-
ment des dettes, susceptibles d’être notifiées conformément au § 2, du dé-
funt, de ses héritiers et légataires dont l’identité est mentionnée dans l’acte
ou le certificat, ou des bénéficiaires d’une institution contractuelle consentie
par le défunt s’ils n’en avisent pas les organismes percepteurs de cotisations
de sécurité sociale :
1° au moyen d’une procédure utilisant les techniques de l’informatique,
via la Banque-Carrefour de la sécurité sociale;
2° par tout autre moyen permettant de signer l’avis et de conférer une
date certaine à son envoi, lorsque l’envoi ne peut être effectué confor-
mément au 1°.
Mise à jour 2012/1 S.29/7
S’agissant de dettes dans le chef du défunt, la responsabilité visée à l’alinéa
1er est limitée à la valeur de la succession.
S’agissant de dettes dans le chef d’ayants droit, la responsabilité visée à
l’alinéa 1er est limitée à la valeur des avoirs qui échoient à l’ayant droit
dont l’identité est mentionnée dans l’acte ou le certificat et à propos duquel
la responsabilité du notaire est engagée.
Si l’acte ou certificat envisagé n’est pas dressé dans les trois mois à compter
de l’expédition de l’avis, celui-ci sera considéré comme non avenu.
L’avis mentionne l’identité du défunt, de ses héritiers ou légataires, ainsi
que du bénéficiaire éventuel d’une institution contractuelle.
§ 2. Si l’intérêt de l’organisme percepteur des cotisations l’exige, il notifie
au notaire requis de dresser l’acte ou le certificat, avant l’expiration du dou-
zième jour ouvrable qui suit la date d’expédition de l’avis prévu au § 1er et
au moyen d’une procédure utilisant les techniques de l’informatique, via la
Banque-Carrefour de la Sécurité sociale, le montant des dettes à charge du
défunt ou d’une autre personne mentionnée dans l’avis.
Lorsque l’envoi de la notification ne peut être effectué au moyen d’une pro-
cédure utilisant les techniques de l’informatique, les organismes percepteurs
de cotisations de sécurité sociale procèdent à la notification par tout autre
moyen conférant une date certaine à son envoi et permettant de la signer.
Les dettes qui sont susceptibles d’être notifiées en application de l’alinéa
1er sont toutes les dettes en principal et accessoires à l’égard de l’organisme
percepteur des cotisations de sécurité sociale qui sont couvertes par un titre.
§ 3. Dans le certificat d’hérédité ou au pied de l’expédition de l’acte
d’hérédité, il est fait mention, soit de l’absence de notification de dettes en
vertu du § 2, tant dans le chef du défunt que dans le chef d’une ou plusieurs
personnes mentionnées dans l’avis et destinataires du certificat ou de
l’expédition, soit du paiement des dettes notifiées en vertu du § 2, le cas
échéant à intervenir au moyen des fonds détenus auprès du débiteur.
Mise à jour 2012/1 S.29/8
Le cas échéant, la mention du paiement intervenu ou à intervenir est ajoutée
ou complétée par le notaire dans le certificat d’hérédité ou au pied de
l’expédition de l’acte d’hérédité.
Le notaire qui délivre un certificat d’hérédité ou une expédition de l’acte
d’hérédité portant des mentions inexactes relatives à l’absence de notifica-
tion ou au paiement des dettes dont l’existence a été notifiée en vertu du §
2, encourt la même responsabilité que le notaire qui contrevient à
l’obligation visée au § 1er. Cette responsabilité est toutefois limitée au mon-
tant non recouvré du fait de ces inexactitudes.
§ 4. Sous peine d’être personnellement responsable du paiement des dettes
aux organismes percepteurs de cotisations de sécurité sociale, notifiées en
vertu du § 2, celui qui libère des avoirs d’un défunt conformément à l’article
1240bis du Code civil ne peut le faire de manière libératoire qu’à condition
qu’il résulte clairement de l’acte ou du certificat qu’aucune notification au
sens du § 2 n’a été faite.
Par dérogation à l’alinéa précédent, la libération des avoirs du défunt con-
formément à l’article 1240bis du Code civil peut se faire de manière libéra-
toire à l’héritier, au légataire ou au bénéficiaire d’une institution contrac-
tuelle qui présente l’acte ou le certificat ou une expédition de cet acte men-
tionnant :
1° que toutes les dettes éventuellement notifiées conformément au § 2 au
nom du défunt et au nom de cet héritier, légataire ou bénéficiaire d’une
institution contractuelle ont été payées ou;
2° que la libération des avoirs peut avoir lieu au profit de cet héritier, léga-
taire ou bénéficiaire d’une institution contractuelle, après paiement de
ses dettes notifiées, au moyen des fonds détenus auprès du débiteur.
§ 5. La responsabilité visée au § 4 est limitée à la valeur des avoirs libérés
au profit des débiteurs mentionnés dans la notification visée au § 2.
§ 6. Dans les cas où l’avis visé au § 1er est envoyé au moyen d’une procé-
dure utilisant les techniques de l’informatique, la date d’envoi dudit avis
s’entend comme étant la date de l’accusé de réception communiqué par la
Banque-Carrefour de la sécurité sociale, après réception par celle-ci de
l’accusé de réception émanant de l’organisme percepteur de cotisations de
sécurité sociale ou du service compétent pour recevoir et transmettre cet
avis.
Mise à jour 2012/1 S.29/9
Dans les cas où les notifications visées au § 2 sont envoyées au moyen
d’une procédure utilisant les techniques de l’informatique, la date de ces
notifications est celle de leur envoi.
§ 7. Les renseignements que contiennent les avis et notifications sont iden-
tiques qu’ils soient transmis au moyen d’une procédure utilisant les tech-
niques de l’informatique ou par tout autre moyen conférant une date cer-
taine à l’envoi et permettant de les signer.
Lorsqu’ils sont envoyés par tout autre moyen conférant une date certaine à
l’envoi et permettant de les signer, ces avis et notifications sont établis con-
formément aux modèles arrêtés par le Ministre qui a les Indépendants dans
ses attributions ou son délégué qui, le cas échéant, désigne les services
compétents pour recevoir et transmettre ces avis et notifications.
Lors de l’envoi des avis et notifications mentionnés ci-dessus, adressés à ou
émanant de l’organisme percepteur, les personnes concernées sont identi-
fiées au moyen du numéro d’identification visé à l’article 8 de la loi du 15
janvier 1990 relative à l’institution et à l’organisation d’une Banque-
Carrefour de la Sécurité sociale, ainsi que du numéro d’identification visé à
l’article 5 de la loi du 16 janvier 2003 portant création d’une Banque-
Carrefour des Entreprises, modernisation du registre de commerce, création
de guichets-entreprises agréés et portant diverses dispositions.
§ 8. Lorsque l’avis visé au § 1er n’est pas communiqué par une procédure
utilisant les techniques de l’informatique, les notifications consécutives à
cet avis ne peuvent être envoyées selon cette procédure mais exclusivement
par tout autre moyen conférant une date certaine à leur envoi et permettant
de les signer.
Lorsque l’usage d’un autre moyen est mis en oeuvre, l’avis ou la notifica-
tion envoyé par cet autre moyen prévaut sur l’envoi éventuel du même avis
ou de la même notification par une procédure utilisant les techniques de
l’informatique dès lors que la date de l’envoi informatique diffère de la date
de l’envoi par tout autre moyen tel que visé à l’alinéa précédent.
Mise à jour 2012/1 S.29/10
§ 9. L’origine et l’intégrité du contenu des avis et notifications visés aux §§
1er et 2, en cas d’envoi au moyen d’une procédure utilisant les techniques
de l’informatique, doivent être assurées au moyen des techniques de protec-
tion adaptées.
§ 10. Pour que les notifications visées au § 2 soient valables lorsqu’elles
sont envoyées au moyen d’une procédure utilisant les techniques de
l’informatique, elles doivent être revêtues d’une signature électronique, im-
plémentée selon l’une des techniques suivantes :
- création d’une signature électronique à l’aide d’une carte d’identité
belge;
- création d’une signature digitale à l’aide d’une clé privée accordée à
un fonctionnaire compétent ou à la personne désignée à cette fin par le
conseil d’administration de l’organisme percepteur des cotisations, et
accompagnée d’un certificat délivré à ce fonctionnaire ou à cette per-
sonne désignée, où tant la clé privée que le certificat sont stockés de
manière sécurisée dans la mémoire de l’ordinateur;
- création d’une signature digitale à l’aide d’une clé privée accordée à
une institution et accompagnée d’un certificat délivré à cette institu-
tion, où tant la clé privée que le certificat sont stockés de manière sé-
curisée dans la mémoire d’un ordinateur;
- création d’une signature électronique avancée au sens de l’article 2, 2°,
de la loi du 9 juillet 2001 fixant certaines règles relatives au cadre ju-
ridique pour les signatures électroniques et les services de certifica-
tion.
Quelle que soit la technique appliquée, il est garanti que seules les per-
sonnes habilitées ont accès aux moyens avec lesquels la signature est créée.
Les procédures suivies doivent par ailleurs permettre à la personne physique
responsable de l’envoi d’être identifiée correctement, ainsi que d’identifier
correctement le moment de l’envoi.
Ces données doivent être conservées par l’expéditeur pendant une période
de dix ans et, en cas de litige, elles doivent être produites dans un délai rai-
sonnable.
Mise à jour 2012/1 S.29/11
§ 11. Les paragraphes 1er à 10 sont applicables de la même manière à toute
personne ou service habilité à établir un certificat d’hérédité visé à l’article
1240bis du Code civil.] (207)
Mise à jour 2012/1 S.29/12
Article 24.
Quiconque participe, à quelque titre que ce soit, à l’application du présent
arrêté et des régimes visés à l’article 18 du présent arrêté, est tenu de gar-
der, en dehors de l’exercice de ses fonctions, le secret le plus absolu au su-
jet des faits, documents ou décisions, dont il a eu connaissance à cette occa-
sion.
Les articles 66, 67 et 458 du Code pénal sont applicables à la violation du
secret visé à l’alinéa précédent.
Article 25.
L’arrêté royal du 31 mars 1933 concernant les déclarations à faire en ma-
tière de subventions, indemnités et allocations de toute nature qui sont, en
tout ou en partie, à charge de l’Etat, est applicable aux déclarations à faire
en vue d’obtenir les prestations prévues par les régimes visés à l’article 18.
Article 26.
§ 1er. A l’article 162 du Code des droits d’enregistrement, d’hypothèque et
de greffe, la 35e bis est remplacé par la disposition suivante :
“35°bis. Les actes, jugements et arrêts relatifs à l’exécution des lois et rè-
glements concernant le statut social des travailleurs indépendants”.
§ 2. A l’article 59 du Code des droits de timbre, le 49°bis est remplacé par
la disposition suivante :
“49°bis. Les actes dressés ou délivrés pour l’exécution des lois et règle-
ments concernant le statut social des travailleurs indépendants”.
________________________
(a) Voir page suivante.
S.30
(a)
Arrêté royal du 31 mai 1933
concernant les déclarations à faire en matière de subventions et alloca-
tions de toute nature, qui sont, en tout ou en partie, à charge de l’Etat.
Article 1er.
Toute déclaration faite à l’occasion d’une demande tendant à obtenir ou à con-
server une subvention, indemnité ou allocation qui est, en tout ou en partie, à
charge de l’Etat, doit être terminée par les mots : “J’affirme sur l’honneur que
la présente déclaration est sincère et complète”.
Si le déclarant ne sait ou ne peut signer, l’affirmation est faite par lui ver-
balement, soit devant le fonctionnaire qui reçoit la déclaration, soit devant
le bourgmestre ou son délégué.
Est puni d’un emprisonnement de huit jours à un an, celui qui fait sciem-
ment une déclaration fausse ou incomplète.
Si, en suite d’une telle déclaration, il reçoit une subvention, indemnité ou alloca-
tion à laquelle il n’a pas droit ou à laquelle il n’a droit que partiellement, il est
puni des peines prévues à l’article 496 du Code pénal.
Article 2.
Toute personne qui sait n’avoir plus droit à l’intégralité d’une subvention,
indemnité ou allocation, prévue à l’article 1er est tenue d’en faire la décla-
ration.
Celui qui, n’ayant pas fait cette déclaration, accepte une subvention, in-
demnité ou allocation, ou partie d’une subvention, indemnité ou allocation,
sachant qu’il n’y a plus droit, est puni des peines prévues à l’article 508 du
Code pénal.
Article 3.
La restitution des sommes indûment payées est ordonnée d’office par le
tribunal saisi de la poursuite.
Article 4.
Toutes les dispositions du livre 1er du Code pénal sont applicables aux
infractions prévues par les articles précédents.
S.31
Article 27.
§ 1er. Les modifications suivantes sont apportées à l’article 22 de la loi du
9 août 1963 instaurant et organisant un régime d’assurance obligatoire
contre la maladie et l’invalidité, modifiée par la loi du 24 décembre 1963 :
1° l’alinéa 1er, 1°, est remplacé par la disposition suivante :
“1° aux travailleurs indépendants et aux aidants soumis à la législa-
tion organisant le statut social en faveur des travailleurs indépen-
dants”;
2° les alinéas 5 et 6 sont remplacés par la disposition suivante :
“le Roi fixe, en respectant les dispositions prévues au titre VIII de la
présente loi, qu’Il peut adapter à cet effet, le montant et la répartition
de la subvention de l’Etat destinée à l’assurance en faveur des per-
sonnes visées à l’alinéa 1er, 1°”.
§ 2. L’article 45, § 3 de la même loi est remplacé par les dispositions sui-
vantes :
“§ 3. Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, prévoir une
assurance-indemnités, en faveur des personnes visées à l’article 22, alinéa
1er, 1°.
Il fixe les conditions dans lesquelles cette assurance est applicable,
l’importance des indemnités payées et le montant de la subvention de l’Etat
destinée à cette assurance”.
Article 28.
La loi du 10 juin 1937 étendant les allocations familiales aux employeurs et
aux non-salariés ainsi que la loi du 31 août 1963 relative à la pension de
retraite et de survie des travailleurs indépendants sont abrogées dans la me-
sure où elles imposent des obligations aux personnes qui y sont assujetties.
S.32
Article 29.
Dans l’énumération qui figure à l’article 1er, B de la loi du 16 mars 1954
relative au contrôle de certains organismes d’intérêt public, l’"Office natio-
nal des pensions pour travailleurs indépendants” est remplacé par l’”Office
national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants”.
Article 30.
Les arrêtés royaux prévus par les Chapitres I et II du présent arrêté ainsi que
ceux qui sont prévus par les articles 22, 31, § 2, 2°, et 36 sont pris sur la
proposition conjointe du Ministre des Classes moyennes et du Ministre de la
Prévoyance sociale.
Les autres arrêtés royaux à prendre en vertu du présent arrêté le sont sur la
proposition du Ministre des Classes moyennes.
Chapitre VII - DISPOSITIONS TRANSITOIRES
Article 31.
§ 1er. La caisse de pension pour travailleurs indépendants, créée au sein de
l’organisme visé à l’article 5, § 1er, 1°, de la loi du 31 août 1963 relative à
la pension de retraite et de survie des travailleurs indépendants, est mise en
liquidation avec effet au 1er janvier 1968.
Le Roi détermine les modalités de cette liquidation.
§ 2. Est retirée, à la date qui sera fixée par le Roi, l’agréation :
1° des caisses libres de pension pour travailleurs indépendants;
2° des caisses mutuelles libres d’allocations familiales.
________________________
(a) Depuis 01.01.1971 : “Institut national d’assurances sociales pour travailleurs
indépendants” (loi du 21.12.1970, art. 2 - M.B. 25.12.1970), repris à l’art. 1er,
D, de la loi du 16.03.1954 depuis le 01.01.1986 (a.r. n° 431 du 05.08.1986, art.
1 - M.B. 21.08.1986).
(b) Voir l’a.r. du 19.12.1967 (M.B. 28.12.1967).
(c) Voir - l’a.r. du 22.01.1968 (M.B. 01.02.1968);
- l’a.r. du 02.09.1968 (M.B. 10.09.1968).
S.33
(c)
(b)
(a)
§ 3. A la date du retrait d’agréation, les valeurs représentatives des réserves
mathématiques et du fonds de réserve des caisses libres de pension pour
travailleurs indépendants, sont transférées à la caisse d’assurances sociales à
la création de laquelle a participé la caisse de pension.
Le Roi détermine la destination du fonds de prévision constitué par les
caisses mutuelles libres d’allocations familiales au moment où l’agréation
leur est retirée, ainsi que le mode de liquidation desdites caisses.
§ 4. Le Roi peut, dans les conditions qu’Il détermine, prendre les disposi-
tions en vue du reclassement des travailleurs qui ont été licenciés par suite
du retrait de l’agréation des caisses libres de pension ou des caisses mu-
tuelles libres d’allocations familiales.
Il peut notamment fixer les conditions dans lesquelles les allocations à
charge de l’Office national sont accordées à ces travailleurs ou aux em-
ployeurs qui les réengagent.
Article 32.
§ 1er. Par dérogation aux dispositions de l’article 20, § 1er, deuxième ali-
néa, peuvent seules être agréées en tant que caisses libres d’assurances so-
ciales pour travailleurs indépendants pouvant fonctionner dans le cadre du
présent arrêté à partir du 1er janvier 1968 :
1° les associations sans but lucratif créées conformément à la loi du 27
juin 1921, qui réunissent les conditions suivantes :
a) avoir pour objet l’accomplissement des missions confiées aux
caisses d’assurances sociales dans le cadre du statut social des
travailleurs indépendants;
b) avoir adressé une demande d’agréation au Ministre des Classes
moyennes, sous pli recommandé à la poste, au plus tard le 30
septembre 1967;
c) joindre à leur demande un document, dont résulte qu’au moins une des
caisses de pension, visées à l’article 31, § 2, 1°, et au moins une des
caisses mutuelles d’allocations familiales, visées à l’article 31, § 2, 2°,
ont participé à la création de la caisse d’assurances sociales et ont, à
l’égard de leurs membres, désigné cette caisse en vue de l’application
de l’article 34 du présent arrêté;
________________________
(a) Voir l’a.r. du 02.09.1968 (M.B. 10.09.1968).
(b) Non exécuté.
S.34
(b)
(a)
2° les associations sans but lucratif, créées conformément à la loi du 27
juin 1921, qui réunissent les conditions visées au 1°, a et b, et qui doi-
vent en outre :
a) être créées à l’initiative d’une organisation de travailleurs indé-
pendants qui satisfait aux conditions requises pour être représen-
tée au sein de la Chambre nationale professionnelle ou de la
Chambre nationale interprofessionnelle des Classes moyennes,
ou à l'initiative d’une organisation agricole représentative;
b) joindre à leur demande un document dont résulte qu’au moins
une des caisses mutuelles d’allocations familiales, visées à
l’article 31, § 2, dont 5.000 membres au moins, assujettis au 30
septembre 1967, sont affiliés, par l’intermédiaire de la caisse in-
téressée, auprès de la caisse de pension pour travailleurs indé-
pendants de la Caisse générale d’épargne et de retraite, a partici-
pé à la création de la caisse d’assurances sociales et a, à l’égard
de ses membres, désigné cette dernière caisse en vue de
l’application de l’article 34 du présent arrêté.
§ 2. Les associations qui réunissent les conditions visées au 1er, 1° ou 2°,
sont agréées par le Roi.
§ 3. Le Roi détermine dans quelles conditions il peut être procédé au retrait
de l’agréation des caisses visées au § 1er.
§ 4. Toute demande d’agréation, qui ne répond pas aux conditions visées au
§ 1er, est examinée dans le cadre des dispositions qui sont prises par le Roi
en vertu de l’article 20, § 1er du présent arrêté et sort ses effets au plus tôt
le 1er janvier 1969.
________________________
(a) Voir - l’a.r. du 04.10.1967 (M.B. 22.11.1967);
- les a.r. du 23.10.1967 (M.B. 22.11.1967);
- l’a.r. du 30.11.1973 (M.B. 28.02.1974);
- l’a.r. du 30.06.1981 (M.B. 29.07.1981).
S.35
RGS/67
(a)
Article 32bis.
§ 1er. S’il apparaît, après le 30 septembre 1967, qu’aucune caisse d'assu-
rances sociales n’a pu être constituée dans une des régions linguistiques du
pays, le Roi peut, par dérogation à l’article 32, agréer en tant que caisse
libre d’assurances sociales pour travailleurs indépendants, pouvant fonc-
tionner dans le cadre du présent arrêté à partir du 1er janvier 1968, les asso-
ciations sans but lucratif constituées conformément à la loi du 27 juin 1921,
qui réunissent les conditions suivantes :
1° avoir leur siège dans la région linguistique en cause;
2° avoir pour objet l’accomplissement des missions confiées aux caisses
d’assurances sociales dans le cadre du statut social des travailleurs in-
dépendants;
3° être créées à l’initiative d’une organisation visée à l’article 32, § 1er,
2°, a;
4° joindre à leur demande un document dont résulte qu'au moins une des
caisses mutuelles d’allocations familiales visées à l’article 31, § 2, 2°,
comptant au moins 30.000 membres assujettis au 30 septembre 1967,
dont 5.000 au moins sont affiliés auprès de la caisse de pension pour
travailleurs indépendants de la Caisse générale d’épargne et de re-
traite, a participé à la création de la caisse d’assurances sociales et a
désigné cette dernière caisse en vue de l’application de l’article 34 du
présent arrêté.
§ 2. Les demandes d’agréation fondées sur les dispositions du présent ar-
ticle doivent, sous peine de forclusion, être introduites par lettre recomman-
dée adressée au Ministre des Classes moyennes au plus tard le 30 novembre
1967.
Les dispositions de l’article 32, § 3 sont applicables aux caisses d'assu-
rances sociales agréées par application du présent article.
________________________
(a) Voir l’a.r. du 27.12.1967 (M.B. 12.01.1968).
(b) Voir l’a.r. n° 74 du 10.11.1967, art. 14 (M.B. 14.11.1967).
S.36
(b)
(a)
Article 33.
A partir de la date de la publication du présent arrêté, les personnes affiliées
à une caisse libre de pension pour travailleurs indépendants ou à la caisse de
pension pour travailleurs indépendants de la Caisse générale d’épargne et de
retraite, restent affiliées à cette caisse de pension.
De même, les personnes affiliées à une caisse mutuelle libre ou spéciale
d’allocations familiales ou à l’Office national d’allocations familiales, res-
tent affiliées à cette caisse ou à cet Office national suivant le cas.
Toutefois, pour l’application de l’article 34, le travailleur indépendant est
censé être affilié à la caisse de pension ou à la caisse mutuelle d'allocations
familiales suivant le cas, auprès de laquelle il aurait été affilié à partir du 1er
janvier 1968 en vertu d’une demande de mutation dûment notifiée, avant la
date visée à l’alinéa 1er, à l’organisme qu’il entendait quitter.
Article 34.
§ 1er. Les assujettis qui, sont au 31 décembre, 1967 affiliés à une caisse
libre de pension pour travailleurs indépendants sont affiliés d’office à la
caisse d’assurances sociales pour travailleurs indépendants à la création de
laquelle a participé leur caisse de pension.
§ 2. Les assujettis qui sont, au 31 décembre 1967, affiliés à la caisse de pen-
sion pour travailleurs indépendants de la Caisse générale d’épargne et de
retraite ou à une caisse de pension qui n’a pas participé à la création d’une
caisse d’assurances sociales pour travailleurs indépendants, qui constituent
leur fonds de pension par l’affectation d’un immeuble ou d’un contrat
d’assurance sur la vie ou qui ne sont pas connus comme étant assujettis au
régime de pension des travailleurs indépendants, sont affiliés d’office, sui-
vant le cas :
1° à la caisse d’assurances sociales pour travailleurs indépendants à la
création de laquelle a participé la caisse mutuelle libre d’allocations
familiales à laquelle ils sont affiliés;
2° à la Caisse nationale auxiliaire visée à l’article 20, § 3, s’ils sont affiliés à
une caisse mutuelle spéciale d’allocations familiales ou à l'Office national
d’allocations familiales pour travailleurs indépendants, s’ils ne sont pas
connus comme étant assujettis dans le régime des allocations familiales
pour non-salariés ou s’ils sont affiliés à une caisse mutuelle d’allocations
familiales qui n’a pas participé à la création d’une caisse d’assurances so-
ciales pour travailleurs indépendants.
S.37
RGS/
100
RGS/96
Toutefois, les assujettis visés au 2° du présent paragraphe, affiliés à la
Caisse mutuelle spéciale d’allocations familiales pour la batellerie et le re-
morquage, sont affiliés d’office à la caisse d’assurances sociales à la créa-
tion de laquelle a participé la Caisse mutuelle libre d’allocations familiales
établie à la même adresse que la caisse mutuelle spéciale susvisée.
Article 35.
Le Roi détermine :
1° les modalités d’affiliation à une caisse d’assurances sociales, des assu-
jettis qui ne sont pas visés à l’article 34;
2° les modalités suivant lesquelles est régularisée la situation des per-
sonnes qui n’ont pas accompli leurs obligations en matière de pension
ou en matière d’allocations familiales pour la période qui se situe
avant le 1er janvier 1968.
Le Roi indique notamment l’organisme compétent pour percevoir les cotisa-
tions et en poursuivre le recouvrement judiciaire et pour payer les presta-
tions arriérées.
Article 36.
§ 1er. La Commission des dispenses de cotisations, visée à l’article 22, est
également habilitée à accorder dispense totale ou partielle des cotisations
dues dans le cadre de l’assurance-soins de santé des travailleurs indépen-
dants et se rapportant à la période antérieure au 1er janvier 1968.
Le Roi détermine l’incidence d’une décision de dispense totale ou partielle
sur l’octroi des prestations.
________________________
(a) Non exécuté.
(b) (c) Voir infra l’a.r. du 09.06.1969.
S.38
RGS/94
bis, al. 1
(c)
(a)
(b)
§ 2. La commission dont question au § 1er statue sur les demandes de dis-
pense totale ou partielle qui sont pendantes, à la date d’entrée en vigueur du
présent arrêté, devant la Commission des recouvrements ou devant le Comi-
té restreint institué auprès de la Commission consultative du contrôle et du
contentieux.
La commission visée au § 1er est également saisie des demandes introduites
après la date d’entrée en vigueur du présent arrêté, qui se rapportent à des
cotisations de pension ou d’allocations familiales qui étaient échues avant
cette date.
§ 3. Le Roi peut étendre la compétence de la Commission des dispenses de
cotisations, visée par le présent article, à des cotisations qui sans avoir un
caractère obligatoire, sont destinées à faire naître ou à maintenir le droit aux
prestations.
Article 37.
§ 1er. Le Roi nomme à l’une des fonctions visées à l’article 21, §§ 5 et 6,
les fonctionnaires visés à l’article 48, §§ 2 et 3, de la loi du 31 août 1963
relative à la pension de retraite et de survie des travailleurs indépendants.
Ces fonctionnaires maintiennent au moins les avantages dont ils bénéficient
en vertu du statut qui leur est applicable à la date d’entrée en vigueur du
présent arrêté.
§ 2. Par dérogation à l’article 21, § 7, du présent arrêté, le Ministre des
Classes moyennes nomme auprès de l’Office national d’assurances sociales
pour travailleurs indépendants, à un grade pécuniairement au moins équiva-
lent, les membres du personnel de l’Office national des pensions pour tra-
vailleurs indépendants.
Leur ancienneté reste acquise en ce qui concerne directement ou indirecte-
ment leur statut pécuniaire.
S.39
RGS/101,
§ 3
Dans les mêmes conditions et au plus tard jusqu’au 31 décembre 1968, le
Ministre des Classes moyennes et le Ministre de la Prévoyance sociale peu-
vent conjointement nommer auprès de l’Office national d’assurances so-
ciales pour travailleurs indépendants, des membres du personnel de l’Office
national d’allocations familiales pour travailleurs indépendants et de la
Caisse mutuelle spéciale pour allocations familiales de l’industrie et du
commerce diamantaires.
§ 3. Si, conformément à l’article 38, l’entrée en vigueur de l’article 21, § 7, du
présent arrêté est fixé à une date antérieure au 1er janvier 1968, les mesures qui y
sont visées, peuvent être prises sans que soit requis l’avis du conseil
d’administration de l’Office national.
Article 38.
Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur aux dates fixées par le
Roi et au plus tard le 1er janvier 1968.
*
S.40
LOI DU 9 JUIN 1970
portant programmation sociale en faveur des travailleurs
indépendants
(M.B. 17 juin 1970)
_____
Extraits
_____
S.41
Chapitre V - DISPOSITIONS GENERALES
Article 28.
La disposition qui fait l’objet de l’article 5bis, inséré dans l’arrêté royal n° 38 du
27 juillet 1967 par l’article 1er de la présente loi, est également applicable dans
le cadre de la loi du 31 août 1963 relative à la pension de retraite et de survie des
travailleurs indépendants.
Article 35.
Les alinéas 3 et 4 de l’article 22 de la loi du 9 août 1963 instituant et orga-
nisant un régime d’assurance obligatoire contre la maladie et l’invalidité
modifié par la loi du 24 décembre 1963, sont abrogés.
Article 36.
L’article 581 du Code judiciaire est remplacé par les dispositions suivantes :
“Art. 581. Le tribunal du travail connaît :
1° des contestations relatives aux obligations résultant des lois et règle-
ments en matière de statut social, de prestations familiales,
d’assurance obligatoire maladie-invalidité et de prestations de re-
traite et de survie en faveur des travailleurs indépendants, ainsi que
de l’application des sanctions administratives qui s’y rapportent;
2° des contestations relatives aux droits résultant de ces lois et règle-
ments, ainsi que de l’application des sanctions administratives qui
touchent à ces droits.”
_______________________
(a) Voir page suivante.
S.42
(a)
L’article 581 du Code judiciaire, dans sa rédaction en vigueur au 1er
janvier 1993, dispose comme suit :
“Le tribunal du travail connaît :
1° des contestations relatives aux obligations résultant des lois et règle-
ments en matière de statut social, de prestations familiales,
d’assurance obligatoire maladie-invalidité et de prestations de re-
traite et de survie en faveur des travailleurs indépendants;
2° des contestations relatives aux droits résultant de ces lois et règle-
ments;
3° des contestations fondées sur le titre V (relatif à l’égalité de traitement
entre les hommes et les femmes en ce qui concerne les conditions de
travail et l’accès à l’emploi, à la formation et à la promotion profes-
sionnelles ainsi que l’accès à une profession indépendante) de la loi
de réorientation économique et sur ses arrêtés d’exécution, qui con-
cernent les professions indépendantes;
4° des contestations relatives à l’obligation, pour les bénéficiaires de
revenus professionnels non liés à l’indice des prix à la consommation,
de verser une cotisation sociale de solidarité en vertu des arrêtés
royaux n° 12 du 26 février 1982 et n° 186 du 30 décembre 1982;
5° des contestations relatives à l’obligation, pour les travailleurs indé-
pendants, de verser une cotisation de modération des revenus en vertu
de l’arrêté royal n° 289 du 31 mars 1984;
6° des contestations relatives à l’obligation pour les isolés et les fa-
milles sans enfants, dans le secteur des travailleurs indépendants,
de payer une cotisation spéciale en vertu des arrêtés royaux n° 38
du 30 mars 1982, n° 160 du 30 décembre 1982, n° 218 du 7 no-
vembre 1983 et n° 290 du 31 mars 1984;
7° des contestations relatives à l’application de l’arrêté royal n° 464 du
25 septembre 1986 consolidant les mesures relatives à la modération
des revenus des travailleurs indépendants;
[8° des contestations relatives à l'obligation pour les sociétés de payer
une cotisation destinée au statut social des travailleurs indépendants
en vertu du chapitre III du titre III de la loi du 26 juin 1992 portant
des dispositions sociales et diverses, et du chapitre II du titre III de la
loi du 30 décembre 1992 portant des dispositions sociales et di-
verses".] (28)
Mise à jour 01.01.1993 S.43
Article 37.
A l’article 1410, § 4, alinéa 1er, du Code judiciaire, les mots “de l’Office
national des pensions pour travailleurs indépendants” sont remplacés par
les mots “des organismes publics et privés chargé de l’application de la
législation en matière de statut social des travailleurs indépendants”.
Article 38.
L’article 85 des dispositions modificatives qui font l’objet de l’article 3 de
la loi du 10 octobre 1967 contenant le Code judiciaire est abrogé.
S.44
LOI DU 12 JUILLET 1972
modifiant certaines dispositions en matière de statut social
des travailleurs indépendants
(M.B. 14 juillet 1972)
_____
Extrait
_____
S.45
Chapitre III - DISPOSITIONS GENERALES ET TRANSITOIRES
Article 21.
§ 1er. Les personnes qui ont affecté un immeuble ou un contrat d’assurance
sur la vie à la constitution de leur fonds de pension dans le cadre de la légi-
slation relative à la pension de retraite et de survie des travailleurs indépen-
dants sont redevables pour le second semestre de l’année 1972 des cotisa-
tions établies sur les bases fixées par l’article 12, § 1, alinéas 1 et 2 de
l’arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 tel qu’il est modifié par l’article 11 de
la présente loi, étant entendu que la cotisation de 10,50 p.c. qui y est visée
est ramenée à 6,50 p.c. L’article 14, § 2, de l’arrêté royal n° 38 du 27 juillet
1967 tel qu’il est modifié par la présente loi est applicable au produit de
cette cotisation.
Cette cotisation n’est pas constitutive de rentes.
Le Roi détermine :
1° les avantages que les contrats d’assurance sur la vie doivent garantir
pour que l’affectation puisse être maintenue;
2° l’importance de l’inscription hypothécaire requise pour que l'affecta-
tion d’un immeuble puisse être maintenue;
3° comment il peut être mis fin, volontairement ou d’office aux affecta-
tions d’un immeuble ou d’un contrat d’assurance sur la vie et quelles
sont les obligations qui en découlent pour le travailleur indépendant.
________________________
(a) RGS/14, telle que cette disposition était en vigueur avant le 01.01.1976.
S.46
(a)
RGS/19
RGS/14,
20 à 26
§ 2. A partir du 1er janvier 1973, il est mis fin pour l'avenir aux affectations
d'un immeuble ou d'un contrat d'assurance sur la vie.
Lesdites affectations continuent à couvrir la période antérieure au 1er jan-
vier 1973. Toutefois, le Roi détermine comment il peut être mis fin volon-
tairement ou d’office aux affectations d’un immeuble couvrant ladite pé-
riode et quelles sont les obligations qui en découlent pour le travailleur in-
dépendant.
Le Roi détermine l’incidence de l’alinéa 1 sur les capitaux affectés en ma-
tière d’assurance sur la vie pour la période antérieure au 1er janvier 1973.
________________________
(a) RGS/18 et 24, telles que ces dispositions étaient en vigueur avant le 01.01.1976.
S.47
(a)
LOI DU 6 FEVRIER 1976
modifiant certaines dispositions en matière de statut social
des travailleurs indépendants
(M.B. 11 février 1976)
_____
Extrait
_____
S.48
Chapitre III - DISPOSITIONS GENERALES
Article 39.
§ 1er. Les prêts représentatifs des réserves mathématiques ou du fonds de
réserve, constitués avant le 1er janvier 1976 dans le cadre de la gestion du
secteur de la capitalisation, consentis à l’Institut national d’assurances so-
ciales pour travailleurs indépendants ou aux établissements publics qui l’ont
précédé, par les caisses de pension et par les caisses d’assurances sociales
pour travailleurs indépendants, sont censés être remboursés, à la date
d’entrée en vigueur de la présente loi, par la prise en charge, par ledit Insti-
tut national, des rentes constituées avant le 1er janvier 1976.
Il en est de même en ce qui concerne les intérêts afférents à ces prêts.
§ 2. Les caisses d’assurances sociales transfèrent à l’Institut national
d’assurances sociales pour travailleurs indépendants le produit des biens qui
étaient la contrepartie des réserves mathématiques ou du fonds de réserve et
qui ne sont pas visés au § 1er.
La contre-valeur de ces biens est transférée au moment de leur réalisation.
Le Roi peut fixer un rapport minimum à transférer à l’Institut national en ce
qui concerne les biens immobiliers visés par le présent paragraphe.
________________________
(a) Les dispositions d’exécution (RGP/189 à 195) ont été abrogées par l’a.r. du
20.09.1984, art. 76 - effet au 01.01.1984.
S.49
(a)
LOI DU 23 JUILLET 1980
instituant une Commission royale chargée de préparer la
codification, l’harmonisation et la simplification de la lé-
gislation relative à la sécurité sociale dans le cadre de la
réforme globale de cette législation
(M.B. 23 août 1980)
S.50
Article 1er.
Il est institué une Commission royale chargée de la codification,
l’harmonisation et la simplification de la législation relative à la sécurité
sociale dans le cadre de la réforme globale de la sécurité sociale.
Article 2.
§ 1er. Par sécurité sociale, l’on entend :
1. la sécurité sociale des travailleurs salariés;
2. le statut social des indépendants;
3. la sécurité sociale du personnel du secteur public;
4. les régimes légaux des prestations garanties.
§ 2. Cette énumération n’est pas limitative.
Article 3.
La Commission est composée d’un président, d’un vice-président apparte-
nant à un régime linguistique différent, de quatre experts appartenant aux
milieux académiques et scientifiques, de douze membres des Chambres
législatives et d’autant de membres suppléants, de dix représentants choisis
paritairement au sein, d’une part, des organisations représentatives des tra-
vailleurs et, d’autre part, des organisations représentatives des employeurs
et des travailleurs indépendants, et d’autant de membres suppléants.
Article 4.
Le président élabore des textes à soumettre à l’examen de la Commission. Il
établit un rapport contenant un avant-projet de Code de la sécurité sociale,
accompagné d’un exposé des motifs et d’un rapport des travaux de la
Commission. Il dirige le secrétariat de la Commission.
S.51
Article 5.
La Commission peut organiser toutes les auditions qu’elle juge utiles à la
réalisation de ses objectifs.
Article 6.
Le rapport final sera transmis aux Chambres législatives ainsi qu’au Gou-
vernement au plus tard le 31 décembre 1982.
La Commission pourra déposer des rapports intérimaires ou partiels avant
cette date.
Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des ministres, proroger la mis-
sion de la Commission après le 31 décembre 1982 pour le terme qu’il fixe.
La Commission peut soumettre au Parlement des problèmes concernant
certaines options politiques à prendre.
Article 7.
La Commission peut requérir des Ministres ou des institutions ou services
publics compétents les renseignements administratifs nécessaires.
Elle peut également faire exécuter des enquêtes pour certaines matières.
Article 8.
Le Roi nomme le président, le vice-président et les membres de la Commis-
sion et arrête leur statut.
Article 9.
Le Roi détermine les frais de fonctionnement de la Commission et de la
composition de son secrétariat. Il peut faire appel à des fonctionnaires de
services publics existants.
S.52
LOI DU 15 JUIN 1983
modifiant certaines dispositions en matière de statut social
des travailleurs indépendants
(M.B. 4 octobre 1983)
_____
Extrait
_____
S.53
Chapitre III - DISPOSITION GENERALE
Article 5.
§ 1er. Sans préjudice de la faculté visée par le § 3, deuxième alinéa, les
biens meubles et immeubles, à l’exception des créances hypothécaires, que
les caisses d’assurances sociales pour travailleurs indépendants détiennent
encore et qui forment la contrepartie des réserves mathématiques et du
fonds de réserve, constitués dans le régime de pension des travailleurs indé-
pendants, sont transférés à l’Institut national d’assurances sociales pour
travailleurs indépendants.
§ 2. En ce qui concerne les biens meubles, ce transfert se fait suivant les
modalités arrêtées par l’Institut national susvisé et au plus tard dans le mois
qui suit la date de la publication de la présente loi.
§ 3. En ce qui concerne les immeubles, ce transfert se réalise de plein droit
à la date d’entrée en vigueur de l’arrêté royal constatant qu’ils constituent
une contrepartie des réserves mathématiques ou du fonds de réserve.
Le Roi peut, sur demande de la caisse d’assurances sociales intéressée, for-
mulée par lettre recommandée à la poste adressée au Ministre des Classes
moyennes dans le mois qui suit la publication de la présente loi, autoriser la
caisse à transférer l’immeuble où est établi son siège à son fonds de réserve
visé par l’article 20, § 4, septième alinéa, de l’arrêté royal n° 38 du 27 juil-
let 1967 organisant le statut social des travailleurs indépendants. Dans ce
cas, la caisse doit verser à l’Institut national susvisé la valeur vénale corres-
pondante. L’arrêté royal autorisant un tel transfert peut permettre à la caisse
d’échelonner le paiement de la valeur vénale sur une période de cinq ans au
maximum, moyennant paiement d’un intérêt fixé par ce même arrêté; dans
ce cas, la créance de l’Institut national est garantie par une hypothèque lé-
gale sur le bien en question.
La valeur vénale visée à l’alinéa précédent est fixée par le receveur compé-
tent de l’enregistrement et des domaines.
________________________
(a) Effet au 04.10.1983.
S.54
(a)
§ 4. L’article 39, § 2, de la loi du 6 février 1976 modifiant certaines disposi-
tions en matière de statut social des travailleurs indépendants reste appli-
cable :
1° aux créances hypothécaires;
2° aux autres biens, jusqu’à la date de leur transfert à l’Institut national.
[...]
S.55
LOI DU 8 AOUT 1983
organisant un Registre national des personnes physiques
(M.B. 21 avril 1984)
_____
Extraits
_____
S.56
Article 1er.
Le Registre national est un système de traitement d’informations qui assure,
conformément aux dispositions de la présente loi, l'enregistrement, la mé-
morisation et la communication d’informations relatives à l’identification
des personnes physiques.
Article 2.
Sont inscrites au Registre national :
1° les personnes inscrites aux registres de population ou aux registres des
étrangers, tenus dans les communes;
2° les personnes inscrites aux registres tenus dans les missions diploma-
tiques et les postes consulaires belges à l’étranger.
Un numéro d’identification est attribué à chaque personne lors de la pre-
mière inscription de celle-ci au Registre national. Le Roi fixe les règles
selon lesquelles ce numéro est composé.
Article 3.
Pour chaque personne, les informations suivantes sont enregistrées et con-
servées par le Registre national :
1° les nom et prénoms;
2° le lieu et la date de naissance;
3° le sexe;
4° la nationalité;
5° la résidence principale;
6° le lieu et la date du décès;
7° la profession;
8° l’état civil;
9° la composition du ménage.
________________________
(a) Voir infra l’a.r. du 03.04.1984.
S.57
(a)
Les modifications successives apportées aux informations visées à l’alinéa
1er, ainsi que leur date de prise d’effet sont mentionnées au Registre natio-
nal.
A la demande d’une administration communale, d’autres informations peu-
vent être enregistrées par le Registre national. Leur communication n’est
autorisée qu’à l’autorité publique qui les a fournies.
Les informations sont conservées pendant trente ans à compter du jour du
décès de la personne à laquelle elles sont relatives.
Article 4.
Les autorités chargées de la tenue des registres visés à l’article 2 transmet-
tent d’office au Registre national les informations mentionnées à l’article 3,
alinéas 1er et 2.
Elles sont responsables de la conformité des informations transmises aux
actes et documents qu’elles détiennent.
Le Roi fixe les modalités de transmission des informations.
Article 5.
Le Roi autorise l’accès au Registre national aux autorités publiques, aux
organismes d’intérêt public visés par la loi du 16 mars 1954 relative au con-
trôle de certains organismes d’intérêt public, aux notaires et huissiers de
justice, pour les informations qu’ils sont habilités à connaître en vertu d’une
loi ou d’un décret.
Le Roi, après avis de la commission visée à l’article 12, peut, par arrêté
délibéré en Conseil des ministres, étendre l’accès à des organismes de droit
belge qui remplissent des missions d’intérêt général. Le Roi désigne nomi-
nativement ces organismes.
________________________
(a) Voir l’a.r. du 03.04.1984 (M.B. 21.04.1984) modifié par l’a.r. du 18.07.1985
(M.B. 01.08.1985).
(b) Voir infra les a.r. des :
- 27.09.1984 (Ministre des pensions);
- 12.09.1985 (Ministère des Classes moyennes et I.N.A.S.T.I.);
- 10.09.1986 (Caisses d’assurances sociales pour travailleurs indépendants).
S.58
(a)
(b)
Article 6.
Lorsque les autorités publiques ou les organismes d’intérêt public visés à
l’article 5, alinéa 1er, peuvent, en vertu de la loi ou du décret, demander aux
communes des informations autres que celles mentionnées à l’article 3 le
Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des ministres et après l’avis de la
commission visée à l’article 12, imposer aux communes la transmission de
ces informations par l’intermédiaire du Registre national. Les informations
ainsi transmises ne sont pas conservées au Registre national.
Article 7.
La transmission des informations par les pouvoirs locaux et les prestations
du Registre national peuvent donner lieu à des rétributions fixées par le Roi.
Article 8.
Après avis de la commission visée à l’article 12 et par arrêté délibéré en
Conseil des ministres, le Roi peut autoriser les autorités publiques et les
organismes visées à l’article 5 à faire usage du numéro d’identification dans
les limites et aux fins qu’Il détermine.
L’avis de la commission est publié au Moniteur belge en même temps que
l’arrêté royal.
Article 9.
L’utilisation du numéro d’identification du Registre national sans y être
autorisé ou à d’autres fins que celles en vue desquelles l’autorisation a été
donnée, est interdite.
[...]
________________________
(a) Voir infra les a.r. du :
- 10.09.1986 (Ministère des Classes moyennes et I.N.A.S.T.I.);
- 10.09.1986 (Caisses d’assurances sociales pour travailleurs indépendants).
S.59
(a)
Article 11.
Les personnes qui, dans l’exercice de leurs fonctions interviennent dans la
collecte, le traitement ou la transmission des informations visées par les
articles 3 et 5 sont tenues au secret professionnel. Elles doivent en outre
faire toute diligence pour tenir les informations à jour, corriger les informa-
tions erronées et supprimer les informations périmées ou obtenues par des
moyens illicites ou frauduleux.
Elles doivent prendre toute précaution utile afin d’assurer la sécurité des
informations enregistrées et empêcher notamment qu’elles soient défor-
mées, endommagées ou communiquées à des personnes qui n’ont pas obte-
nu l’autorisation d’en prendre connaissance.
Elles doivent s’assurer du caractère approprié des programmes servant au
traitement automatique des informations ainsi que de la régularité de leur
application.
Elles doivent veiller à la régularité de la transmission des informations.
Article 12.
Une commission consultative ayant un pouvoir d’investigation est consti-
tuée.
Le Roi en règle la composition et le fonctionnement par arrêté délibéré en
Conseil des ministres.
Cette commission a pour mission de donner, soit d’initiative, soit sur de-
mande du Ministre de la Justice, des avis sur toute question relative à la
protection de la vie privée dans le cadre de la présente loi, eu égard à
l’évolution et à la mise en œuvre des techniques de gestion automatisée de
l’information.
________________________
(a) Voir l’a.r. du 20.04.1984 (M.B. 26.04.1984).
S.60
(a)
Cette commission émet dans les soixante jours de la réception de la de-
mande, les avis prévus par les articles 5, 6 et 8.
Au terme de ce délai, l’avis de la commission est réputé favorable.
Sans préjudice de toute voie de recours devant les tribunaux, la commission
examine les plaintes datées et signées qui lui sont adressées relativement à
l’application de la présente loi.
La commission fait savoir à l’auteur de la plainte, au plus tard dans les deux
mois de la réception, si elle estime que la plainte est fondée ou non.
La commission peut requérir le concours d’experts. Elle peut charger un ou
plusieurs de ses membres éventuellement assistés d’experts, de procéder à
des vérifications sur place avec l’autorisation préalable du juge d’instruction
du lieu où les vérifications doivent être opérées.
La commission dénonce au procureur du Roi les infractions dont elle a con-
naissance.
Sans préjudice de l’alinéa précédent, les membres de la commission et les
experts dont le concours est requis, sont astreints au secret professionnel
pour les faits, actes ou renseignements dont ils ont pu avoir connaissance,
en raison de leurs fonctions.
[...]
S.61
ARRETE ROYAL N° 281 DU 31 MARS 1984
portant certaines modifications temporaires au régime de
liaison à l’indice des prix à la consommation du Royaume
de certaines prestations de sécurité sociale et dépenses du
secteur public et accordant une prime de rattrapage à
certains bénéficiaires de prestations sociales
(M.B. 7 avril 1984)
Confirmé à la date de son entrée en vigueur, par la loi du 6 décembre 1984,
art. 8, 11° (M.B. 18 décembre 1984)
Modifié par
- l’arrêté royal n° 420 du 18 juillet 1986 (M.B. 2 août 1986) confirmé à la
date de son entrée en vigueur, par la loi du 15 décembre 1986, art. 9, 6°
(M.B. 19 décembre 1986).
_____
Extraits
_____
S.62
Article 1er.
Le présent arrêté est applicable aux prestations et montants sociaux qui, en
application de la loi du 2 août 1971 ou de la loi du 1er mars 1977, sont liés
à l’indice des prix à la consommation ou sont adaptés conformément à ces
lois, lorsqu’ils sont accordés ou mentionnés dans les dispositions légales ou
réglementaires relatives à :
1° l’assurance obligatoire contre la maladie et l’invalidité (secteur in-
demnités);
2° les allocations familiales;
3° les pensions de retraite et de survie visées à l’article 38 de la loi du 5
août 1978 de réformes économiques et budgétaires, les pensions de re-
traite et de survie des travailleurs salariés et les pensions de retraite et
de survie des travailleurs indépendants;
4° les prépensions;
5° les prestations sociales pour les bénéficiaires de la sécurité sociale
d’outremer;
6° les pensions d’invalidité des ouvriers mineurs et assimilés;
7° les accidents du travail;
8° les maladies professionnelles;
9° l’emploi et le chômage;
10° le pool des marins de la marine marchande.
Article 2.
§ 1er. Du 1er avril 1984 au 31 décembre 1986, les dispositions légales et
réglementaires liant les prestations et les montants sociaux, visés à l'article
1er, à l’indice des prix à la consommation ne produisent leurs effets que
dans les limites suivantes :
1° pour 1984 :
elles ne portent pas d’effet lors de la première indexation postérieure
au 31 mars 1984, étant entendu que la deuxième indexation posté-
rieure à cette date sera basée sur les prestations et les montants sociaux
dus pour mars 1984;
S.63
2° pour 1985 :
elles ne produisent pas d’effet lors de la première indexation posté-
rieure au 31 décembre 1984, étant entendu que la deuxième indexation
postérieure à cette date se fera sur la base des prestations et montants
sociaux dus pour décembre 1984;
3° pour 1986 :
elles ne produisent pas d’effet lors de la première indexation posté-
rieure au 31 décembre 1985, étant entendu que la deuxième indexation
postérieure à cette date se fera sur la base des prestations et montants
sociaux dus pour décembre 1985.
4° A défaut, dans l’année 1986, des indexations prévues au 3°, les dispo-
sitions légales et réglementaires visées dans la phrase introductive du
présent paragraphe ne produiront pas leurs effets lors de la première
indexation postérieure au 31 décembre 1986 étant entendu que la deu-
xième indexation postérieure au 31 décembre 1986 se fera sur base
des prestations sociales et montants dus pour le mois de décembre
1986.
§ 2. Le Roi peut, par arrêté délibéré en conseil des Ministres, déterminer
que la modération prévue pour 1986 n’est pas ou n’est que partiellement
appliquée, si par assainissement structurel ou grâce à la croissance de
l’activité économique, un résultat équivalent peut être obtenu pour la sécuri-
té sociale.
§ 3. Afin d’apporter des corrections tenant compte des charges et de la ca-
pacité financière des familles, le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des
Ministres, déterminer que les dispositions du présent article ne sont pas ou
partiellement applicables sur certains montants et prestations sociales, visés
à l’article 1er du présent arrêté.
[...]
________________________
(a) Voir infra l’a.r. du 25.04.1984 (prestations familiales).
S.64
(a)
Article 4.
Certains bénéficiaires de prestations à revenu modeste ont droit, pendant la
période visée à l’article 2 du présent arrêté, à une prime de rattrapage forfai-
taire qui ne donne pas lieu à une augmentation du montant de la prestation
sociale.
Le Roi détermine, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, les condi-
tions et les modalités d’octroi ainsi que le montant de cette prime.
[...]
Article 6.
Le Roi peut adapter les dispositions des articles 11, § 3, et 14, § 1er, de
l’arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 portant organisation du statut social
des travailleurs indépendants, aux dispositions du présent arrêté.
Article 7.
Le présent arrêté entre en vigueur le 1er avril 1984.
________________________
(a) Voir infra l’a.r. du 24.01.1985 (prime de rattrapage à certains pensionnés et à
certains invalides).
(b) Exécuté par l’a.r. du 19.12.1984 (M.B. 29.01.1985).
S.65
(b)
(a)
LOI DU 1er AOUT 1985
portant des mesures fiscales et autres
(M.B. 6 août 1985)
_____
Extraits
_____
S.66
Chapitre VI - PROTECTION DES PERSONNES CREANCIERES ET
DEBITRICES DE CERTAINS POUVOIRS PUBLICS ET
ORGANISMES D'INTERET PUBLIC
Article 87.
§ 1er. L’exigibilité des créances de l’Etat au titre de l’impôt des personnes
physiques, de l’impôt des sociétés, de l’impôt des non-résidents et de la taxe
sur la valeur ajoutée et l’exigibilité des créances de l’Office national de sé-
curité sociale et de l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs
indépendants sont suspendues dans le cas où le débiteur, personne physique
ou personne morale de droit privé, possède une ou des créances certaines,
exigibles et libres de tout engagement à l’égard des tiers, dont lui sont rede-
vables en raison de travaux, de fournitures ou de services, l’Etat ou les or-
ganismes d’intérêt public visés par la loi du 16 mars 1954 relative au con-
trôle de certains organismes d’intérêt public, que le Roi désigne par arrêté
délibéré en Conseil des Ministres.
La suspension de l’exigibilité ne peut intervenir qu’à concurrence des mon-
tants de la ou des créances de la personne physique ou morale débitrice.
§ 2. Les intérêts moratoires relatifs aux créances de l’Etat et à celles de
l’Office national de sécurité sociale et de l’Institut national d’assurances
sociales pour travailleurs indépendants continuent à courir, mais leur exigi-
bilité est suspendue pendant le même temps que celle du principal. Les
amendes et pénalités qui sont les sanctions de retards de paiement ne seront
pas dues.
§ 3. La prescription pour le recouvrement des créances de l’Etat, de l’Office
national de sécurité sociale et de l’Institut national d’assurances sociales
pour travailleurs indépendants, visées au paragraphe 1er, est suspendue aus-
si longtemps que l’exigibilité de ces créances est suspendue en application
du présent article.
________________________
(a) Voir infra l’a.r. du 11.10.1985.
S.67
(a)
§ 4. Les dispositions prévues aux paragraphes 1er à 3 s’appliquent, dans les
mêmes conditions, à l’exigibilité des créances de la Caisse nationale auxi-
liaire d’assurances sociales pour travailleurs indépendants et des Caisses
libres d'assurances sociales pour travailleurs indépendants, agréées dans le
cadre de l’arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des
travailleurs indépendants.
Article 88.
Le Roi détermine, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres :
1° les conditions dans lesquelles une créance visée à l’article 87 peut être
réputée certaine, exigible et libre de tout engagement à l’égard des
tiers;
2° les formes qui peuvent être requises lorsque la personne de droit privé
demande la suspension visée à l’article 87, ainsi que les conditions qui
peuvent être exigées du demandeur en matière d’honorabilité quant à
ses obligations financières;
3° les conditions dans lesquelles l’Etat, l’Office national de sécurité so-
ciale, l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indé-
pendants et les caisses d’assurances sociales pour travailleurs indépen-
dants, visées à l’article 87, paragraphes 1er et 4, lorsqu’ils possèdent
une créance dont l’exigibilité est suspendue en vertu de l’article 87,
peuvent réclamer directement à l’Etat ou à l’organisme d’intérêt public
débiteur, le paiement en principal, intérêts, amendes et pénalités de la
dette due en raison de travaux, de fournitures ou de services.
Article 89.
La réclamation du paiement visée à l’article 88, 3° vaut saisie-arrêt entre les
mains de l’Etat ou de l’organisme d’intérêt public débiteur.
________________________
(a) Voir infra l’a.r. du 11.10.1985.
S.68
(a)
Article 90.
Le Roi fixe la date d’entrée en vigueur des articles 87 à 89.
Chapitre VII - AUTRES MESURES
[...]
Article 93.
L’article 581 du Code judiciaire est complété comme suit :
“4° des contestations relatives à l’obligation, pour les bénéficiaires de
revenus professionnels non liés à l’indice des prix à la consommation,
de verser une cotisation sociale de solidarité en vertu des arrêtés
royaux n° 12 du 26 février 1982 et n° 186 du 30 décembre 1982;
5° des contestations relatives à l’obligation, pour les travailleurs indé-
pendants, de verser une cotisation de modération des revenus en vertu
de l’arrêté royal n° 289 du 31 mars 1984;
6° des contestations relatives à l’obligation, pour les isolés et les fa-
milles sans enfants, dans le secteur des travailleurs indépendants,
de payer une cotisation spéciale en vertu des arrêtés royaux n° 38
du 30 mars 1982, n° 160 du 30 décembre 1982, n° 218 du 7 no-
vembre 1983 et n° 290 du 31 mars 1984.”
________________________
(a) 01.01.1986 (a.r. du 11.10.1985, art. 7).
(b) Voir supra renvoi sous l’art. 36 de la loi du 09.06.1970.
S.69
(b)
(a)
LOI DU 30 DECEMBRE 1992
portant des dispositions sociales et diverses
(M.B. 9 janvier 1993)
_____
Extraits
_____
Modifiée par:
- l’arrêté royal du 18 novembre 1996 visant l'introduction d'une gestion
financière globale dans le statut social des travailleurs indépendants, en
application du chapitre Ier du titre VI de la loi du 26 juillet 1996 portant
modernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des régimes
légaux des pensions (M.B. 13 décembre 1996);
- la loi du 22 décembre 2008 portant des dispositions diverses (I) (M.B.
22 décembre 2009, 4ème édition).
Mise à jour 2008/2 S.70
Titre III - CLASSES MOYENNES ET STATUT SOCIAL DES
TRAVAILLEURS INDEPENDANTS
[...]
Chapitre III - CONSTITUTION D'UN COMITE GENERAL DE
GESTION POUR LE STATUT SOCIAL DES TRAVAILLEURS
INDEPENDANTS
Article 107.
Il est créé auprès du Ministère des Classes moyennes un Comité général de
gestion pour le statut social des travailleurs indépendants, dénommé ci-
après le Comité général de gestion.
Article 108.
§ 1er. [Le Comité général de gestion est composé de douze membres ayant
voix délibérative, dont le président, deux membres ayant voix consultative
et un secrétaire, tous nommés par le Ministre qui a le statut social des tra-
vailleurs indépendants dans ses attributions, ainsi que du délégué du Mi-
nistre des Finances auprès de l'Institut national d'assurances sociales pour
travailleurs indépendants.] (65)
§ 2. Les membres ayant voix délibérative sont désignés comme suit :
1° Cinq représentants des organisations interprofessionnelles des travail-
leurs indépendants, sur la proposition de la section interprofessionnelle
du Conseil supérieur des Classes moyennes;
2° Un représentant des organisations agricoles, sur la proposition du
Conseil national de l'agriculture;
3° Deux représentants du Ministre qui a le statut social des travailleurs
indépendants dans ses attributions;
4° Un fonctionnaire dirigeant de l'Administration des affaires sociales du
Ministère des Classes moyennes;
5° L'administrateur général de l'Institut national d'assurances sociales
pour travailleurs indépendants;
6° Un représentant du Ministre des Pensions, sur sa proposition;
7° Un représentant du Ministre des Affaires sociales, sur sa proposition.
Mise à jour 1997/1 S.71
§ 3. Le Ministre qui a le statut social des travailleurs indépendants dans ses
attributions, nomme le président parmi les membres du Comité général de
gestion.
§ 4. Les membres ayant voix consultative sont désignés comme suit :
1° Un sur la proposition de l'Association des caisses d'assurances sociales
pour travailleurs indépendants;
2° Un sur la proposition du Collège intermutualiste.
§ 5. Pour chaque membre, il doit être proposé un suppléant, qui doit égale-
ment être nommé par le Ministre ayant le statut social des travailleurs indé-
pendants dans ses attributions et qui participe aux travaux du Comité géné-
ral de gestion en l'absence du membre effectif.
Pour les membres visés au § 2, 3°, 6° et 7°, les suppléants sont nommés
respectivement parmi les fonctionnaires dirigeants de l'Administration des
Affaires sociales du Ministère des Classes moyennes, de l'Office national
des pensions et de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité, sur la
proposition, respectivement, du Ministre qui a le statut social des travail-
leurs indépendants dans ses attributions, et du Ministre des Affaires so-
ciales.
§ 6. [La durée du mandat du président, des membres, des membres sup-
pléants et du secrétaire est de six ans. Le mandat est renouvelable.] (184)
Article 109.
§ 1er. Le Comité général de gestion a une compétence générale pour formu-
ler des propositions, donner conseil, exécuter ou faire exécuter des études et
donner des recommandations concernant toutes matières afférentes au statut
social des travailleurs indépendants.
§ 2. Le Comité général de gestion peut exercer ses compétences de sa
propre initiative ou à la demande du Ministre qui a le statut social des tra-
vailleurs indépendants dans ses attributions, ou, pour les matières qui les
concernent, à la demande du Ministre des Pensions ou du Ministre des Af-
faires sociales.
Mise à jour 2008/2 S.72
Article 110.
§ 1er. Le Ministre qui a le statut social des travailleurs indépendants dans
ses attributions, le Ministre des Pensions et le Ministres des Affaires so-
ciales peuvent demander l'avis du Comité général de gestion concernant
toute matière relevant de ce statut social et qui les concerne.
Ils sont toutefois tenus, excepté dans les cas d'urgence, de demander l'avis
de ce Comité général de gestion en ce qui concerne :
1° les lignes de force de la politique à mener;
2° tous les avant-projets de loi se rapportant au statut social des travail-
leurs indépendants;
3° [.....] (66)
§ 2. Le Comité général de gestion émet un avis dans le délai mentionné dans
la demande d'avis. Ce délai ne peut toutefois être inférieur à dix jours ou-
vrables.
§ 3. Les avis du Comité général de gestion sont publics après leur commu-
nication au Ministre qui a demandé l'avis.
Article 111.
Le Comité général de gestion a en outre pour mission spécifique :
1° d'exercer, conjointement avec le Ministre qui a le statut social des tra-
vailleurs indépendants dans ses attributions, l'autorité sur la gestion fi-
nancière globale du statut social des travailleurs indépendants, plus
particulièrement concernant les missions suivantes, dont l'exécution
incombe à l'Institut national d'assurances sociales pour travailleurs in-
dépendants :
a) de gérer et de répartir les ressources de la gestion financière glo-
bale du statut social ;
b) de mener une gestion de trésorerie globale ;
c) de contracter, conformément à l'article 5, des emprunts pour fi-
nancer les régimes et secteurs du statut social ;
d) d'assurer le suivi de l'ensemble des ressources et dépenses, sur la
base des données provenant des organismes de paiement concer-
nés par le statut social ;
Mise à jour 1997/1 S.73
e) de gérer et de placer les ressources et réserves non réparties de la
gestion financière globale ;
f) de gérer la dette du statut social] (67) ;
[2° d'établir, en perspective pluriannuelle, les prévisions budgétaires glo-
bales du statut social des travailleurs indépendants et soumettre au
Gouvernement, en vue de l'établissement des budgets et du contrôle
budgétaire, un rapport concernant l'évolution des ressources et des dé-
penses, les lignes d'action prioritaires et la manière dont l'équilibre du
régime peut être assuré ;
3° de fixer, en tenant compte des besoins, la répartition des ressources
globales entre les différents régimes et secteurs du statut social des
travailleurs indépendants et d'en informer le Ministre qui a le statut so-
cial des travailleurs indépendants dans ses attributions ;] (68)
4° la préparation et la rédaction d'instructions relatives à l'organisation et
à l'exécution de la pension libre complémentaire, instaurée par l'article
52bis de l'arrêté royal n° 72 du 10 novembre 1967 relatif à la pension
de retraite et de survie des travailleurs indépendants ;
5° de formuler des recommandations relatives à la gestion des régimes de
l'assurance complémentaire, notamment en matière d'assurance mala-
die-invalidité, secteur des soins de santé-petits risques ;
6° de prendre connaissance de plaintes d'ordre général concernant l'appli-
cation du statut social des travailleurs indépendants, de faire parvenir
celles-ci aux organismes compétents et de formuler au besoin des re-
commandations destinées aux organes d'application pour l'améliora-
tion de la prestation de service;
7° d'approuver les instructions données aux caisses d'assurances sociales
pour travailleurs indépendants, en application de l'article 20 de l'arrêté
royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des travail-
leurs indépendants.
[Le Roi peut, sur la proposition ou après avis du Comité général de gestion,
préciser les dates, les délais et les procédures se rapportant à l'exécution des
missions visées à l'alinéa 1er, 1°, 2° et 3°.] (69)
Mise à jour 1997/1 S.73/1
Article 112.
§ 1er. Le Comité général de gestion décide à la majorité simple; en cas de
partage des voix, la voix du président est décisive.
§ 2. Le Comité général de gestion rédige chaque année un rapport concer-
nant ses travaux et établit son budget.
Article 113.
Pour l'exécution de ses missions, le Comité général de gestion peut faire
appel à des experts et créer des groupes de travail.
En tout cas, le Comité général de gestion demandera l'avis des organisations
familiales agréées en ce qui concerne ses propositions en matière de presta-
tions familiales.
Article 114.
§ 1er. L'Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépen-
dants assure le secrétariat du Comité général de gestion.
§ 2. Les frais de fonctionnement du Comité général de gestion et de son
secrétariat sont à la charge de l'Institut prénommé.
[§ 3. Le secrétaire du Comité général de gestion est désigné parmi les
membres du personnel de l’Institut national d’assurances sociales pour tra-
vailleurs indépendants sur proposition du président du Comité général de
gestion et de l’administrateur général de l’Institut national d’assurances
sociales pour travailleurs indépendants.] (185)
Mise à jour 2008/2 S.74
Article 115.
§ 1er. Le Roi détermine le montant et les conditions d'octroi des jetons de
présence et des indemnités pour frais de séjour aux membres du Comité
général de gestion et aux membres des groupes de travail, le montant et les
conditions d'octroi des indemnités pour frais de séjour et services accomplis
aux experts auxquels il est fait appel, ainsi que, pour toutes les personnes
précitées, les conditions de remboursement de leurs frais de déplacement.
§ 2. Le Roi détermine le statut administratif et pécuniaire du secrétaire.
Article 116.
Le Comité général de gestion établit son règlement d'ordre intérieur, lequel
règle au moins :
1° les compétences du président ainsi que la manière dont il est remplacé
en cas d'absence;
2° les tâches et le fonctionnement du secrétariat;
3° la manière de convoquer et de délibérer;
4° la fréquence des réunions;
5° la manière dont, chaque année, le budget est établi et les frais de fonc-
tionnement sont déterminés;
6° les conditions dans lesquelles le Comité général de gestion peut faire
appel à des experts ou des groupes de travail permanents ou tempo-
raires.
Ce règlement est soumis pour approbation au Ministre qui a le statut social
des travailleurs indépendants dans ses attributions, après que le Conseil
d'administration de l'Institut national d'assurances sociales pour les travail-
leurs indépendants ait approuvé les règles selon lesquelles le budget et les
frais de fonctionnement du Comité général de gestion sont déterminés.
Article 117.
Les dispositions du présent chapitre entrent en vigueur le 1er janvier 1993.
________________________
(a) A.R. du 07.08.1995 (M.B. 07.10.1995).
Mise à jour 1996/1 S.75
(a)
(a)
[...]
Chapitre V - ORGANISATION DE L'UTILISATION DES
INFORMATIONS DU REGISTRE NATIONAL DES PERSONNES
PHYSIQUES PAR L'ADMINISTRATION ET LES ORGANISMES
COOPERANTS CHARGES DE L'APPLICATION DE LA
REGLEMENTATION EN MATIERE DE SECURITE SOCIALE DES
TRAVAILLEURS INDEPENDANTS
Article 119.
Pour l'application du présent chapitre, il faut entendre par :
a) "Registre national" : le Registre national des personnes physiques;
b) "Administration des affaires sociales" : l'Administration des affaires
sociales du Ministère des Classes moyennes;
c) "Institut national" : l'Institut national d'assurances sociales pour tra-
vailleurs indépendants;
d) "Caisses d'assurances sociales" : les caisses libres d'assurances so-
ciales pour travailleurs indépendants et la Caisse nationale auxiliaire
d'assurances sociales pour travailleurs indépendants, visées à l'article
20 de l'arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social
des travailleurs indépendants.
Article 120.
L'Administration des affaires sociales, l'Institut national et les caisses
d'assurances sociales sont tenues, dans le cadre des missions qui leur sont
imposées, de s'adresser au Registre national des personnes physiques pour
obtenir les informations visées à l'article 3, alinéas 1er, 1° à 9°, et alinéa 2,
de la loi du 8 août 1983 organisant un Registre national des personnes phy-
siques, ou en vérifier l'exactitude.
Il n'est permis de faire appel à une autre source que dans la mesure où les
informations nécessaires ne peuvent être obtenues au Registre national.
Mise à jour 01.01.1993 S.76
Article 121.
Les informations visées à l'article 120, obtenues au Registre national, ont
une force probante jusqu'à preuve du contraire.
Article 122.
Lorsque la preuve contraire des informations fournies par le Registre natio-
nal est acceptée par l'Administration des Affaires sociales, l'Institut national
ou une caisse d'assurances sociales, ceux-ci communiquent le contenu des
informations ainsi acceptées au Registre national et y joignent les docu-
ments justificatifs.
Article 123.
L'envoi de documents à un travailleur indépendant ou à toute autre personne
physique concernée et le paiement des montants dus par une caisse d'assu-
rances sociales ou par l'Institut national, ont lieu à leur domicile principal au
sens de l'article 3, alinéa 1er, 5°, de la loi du 8 août 1983 organisant un Re-
gistre national des personnes physiques.
Il peut toutefois être dérogé à cette obligation sur demande écrite, adressée
par l'intéressé au service compétent.
Article 124.
Le Roi peut déterminer les conditions et modalités dans lesquelles les in-
formations échangées, communiquées, enregistrées, conservées ou repro-
duites par une technique électronique, photographique, optique ou toute
autre, de même que leur reproduction sur un support lisible, sont probantes
pour l'application de la sécurité sociale des travailleurs indépendants et pour
l'application de toute autre législation dont les administrations ou orga-
nismes coopérants énumérés à l'article 119 sont chargés.
________________________
(a) Exécuté par l'a.r. du 28.11.1995 (M.B. 29.12.1995). Voir ci-après les p. S.210
et suiv.
Mise à jour 2000/1 S.77
(a)
Article 125.
Le Roi est autorisé à modifier les dispositions légales relatives à la sécurité
sociale des travailleurs indépendants pour les mettre en concordance avec
l'utilisation, imposée par le présent chapitre, des informations visées à l'ar-
ticle 3, alinéa 1er, 1° à 9°, et alinéa 2, de la loi du 8 août 1983 précitée.
Article 126.
Le Roi fixe pour chaque disposition du présent chapitre la date d'entrée en
vigueur.
________________________
(a) Par l'a.r. du 28.11.1995 (M.B. 06.01.1996) la date d'entrée en vigueur est fixée
au 01.04.1996.
Mise à jour 1996/1 S.78
(a)
PAGES RESERVEES
S.79 à 99
INDEX A.1
(arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967)
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L.14.12.1989
L.P.22.12.1989
a.r.27.02.1990
a.r.15.01.1991
a.r.10.01.1992
L.26.06.1992
1
2, 1°
2, 2°
4
289, § 1
289, § 2
290, § 1
290, § 2
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70, 2°
70, 3°
71, 1°
71, 2°
72, 1°
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01.01.1991
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22.12.1989
30.12.1989
04.04.1990
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05.02.1992
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INDEX A.2
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L.06.08.1993
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85, 1°
85, 2°
101
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114, 2°
115
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116, 2°
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01.07.1992
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01.01.1994
01.07.1994
19.08.1994
01.01.1993
30.06.1992
09.01.1993
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09.08.1993
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Mise à jour 21.04.1994 S.100/1
INDEX A.3
(arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967)
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a.r.02.03.1995
L.20.12.1995
a.r.18.11.1996
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(gestion globale)
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01.01.1995
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16.03.1995
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Mise à jour 1997/1 S.100/1a
INDEX A.4
(arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967)
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a.r.18.11.1996
(gestion globale)
a.r.18.11.1996
(assurance faillite)
loi 26.07.1996
a.r.30.01.1997
L.P.10.02.1998
L.25.01.1999
L.P.30.12.2001
13, 2°
13, 4°
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21, 2°
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199, 2°
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01.01.1997
01.07.1997
11.08.1996
01.07.1997
01.01.1997
(a.r.28.09.1998, art. 3
M.B. 28.11.1998)
01.01.1998
(a.r.28.09.1998, art. 4
M.B. 28.11.1998)
01.07.1997
16.02.1999
01.01.1997
01.01.1998
(*)
16.02.1999
01.01.2002
13.12.1996
01.08.1996
06.03.1997
21.02.1998
06.02.1999
31.12.2001
________________________
(*) Art. 15 de la loi-programme du 30.12.2001 entre en vigueur à la date détermi-
née par le Roi.
Mise à jour 2001/2 S.100/1b
INDEX A.5
(arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967)
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L.P.02.08.2002
L.P.24.12.2002
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2,1°
2,2°
2,3°
2,4°
2,5°
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3,2°
3,3°
3,4°
3,5°
3.6°
4,1°
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4,3°
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29.08.2002
10.01.2003
01.01.2003
29.08.2002,
2ème édition
31.12.2002,
1ère édition
Mise à jour 2002/2 S.100/1c
INDEX A.6
(arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967)
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L.P. 08.04.2003
L.P. 22.12.2003
L.P. 09.07.2004
L.P. 27.12.2004
30,1°
30,2°
30,3°
30,4°
42
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180,2°
180,3°
180,4°
180,5°
180,6°
181
01.02.2003
01.01.2003
01.01.2003
25.07.2004
01.01.2003
01.01.2005
10.01.2005
01.01.2005
10.01.2005
17.04.2003,
1ère édition
31.12.2003,
1ère édition
15.07.2004,
2ème édition
31.12.2004
2ème édition
Mise à jour 2004/2 S.100/1d
INDEX A.7
(arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967)
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L. 13.07.2005
L. 20.07.2005
L.P. 27.12.2005
L. 27.12.2005
L. 20.07.2006
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69,3°
69,4°
69,5°
69,6°
69,7°
69,8°
165,1°
165,2°
01.01.2005
01.01.2006 (*)
01.10.2005 (*)
[- §§ 1 à 6: à fixer par le
Roi
- §§ 7, 9, 10: 01.01.2006
- § 8: à fixer par le Roi] (*)
01.01.2006
09.01.2006
07.08.2006
29.07.2005,
2ème édition
29.07.2005,
3ème édition
30.12.2005,
2ème édition
30.12.2005,
2ème édition
28.07.2006,
2ème édition
(*) Art. 70 loi du 27.12.2005 portant dispositions diverses (M.B. 30.12.2005, 2ème édition), e.v. 31.12.2005.
Mise à jour 2006/2 S.100/1e
INDEX A.8
(arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967)
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L. 20.07.2006
L 27.12.2006 (I)
L.26.03.2007
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L.8.06.2008 (I)
L.24.07.2008 (I)
166,1°
166,2°
166,3°
166,4°
166,5°
166,6°
95
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4,2°
4,3°
4,4°
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13,1°
13,2°
58,1°
58,2°
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07.08.2006
01.03.2007
01.01.2008
01.01.2008
26.06.2008
17.08.2008
28.07.2006,
2e édition
28.12.2006,
3e édition
27.04.2007,
2e édition
28.12.2007,
2e édition
16.06.2008,
2ème
édition
07.08.2008
Mise à jour 2013/3 S.100/1f
INDEX A.9
(arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967)
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L.P. 22.12.2008
L. 22.12.2008 (I)
L.P. 23.12.2009
L. 30.12.2009
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83, 2°
83, 3°
84, 1°
84, 2°
85, 1°
85, 2°
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24, 1°
24, 2°
08.01.2009
08.01.2009
01.01.2010 (a)
01.04.2010
10.01.2010
29.12.2008,
4e édition
29.12.2008,
4e édition
30.12.2009,
1e édition
31.12.2009,
3e édition
_________________________________ (a) Voir la loi du 18 janvier 2010 modifiant l'article 96 de la loi-programme du 23 décembre 2009 (M.B.,
15.02.2010).
Mise à jour 2011/1 S.100/1g
INDEX A.10
(arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967)
Réf. Modification
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L. 28.04.2010
L.P. 22.06.2012
L.P. 27.12.2012
L. 16.01.2013
L. 28.06.2013
L. 24.10.2013
L. 22.11.2013
88,1°
88,2°
88,3°
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73,1°
73,2°
2
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(a)
10.01.2013
(b)
01.01.2013
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01.01.2015
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28.06.2012
31.12.2012
15.02.2013
01.07.2013,
2ème édition
20.11.2013,
2ème édition
06.12.2013,
2ème édition _______________
(a) L'article 23 de la loi-programme du 22 juin 2012 (M.B. 28.06.2012) est rédigé comme
suit:
"Les articles 20 à 22 entrent en vigueur à une date déterminée par le Roi, par arrêté délibéré
en Conseil des Ministres, et au plus tard le 1er juillet 2012".
L'article 1er de l'arrêté royal du 2 juillet 2012 exécutant l’article 23 de la loi-programme du 22
juin 2012 (M.B. 09.07.2012) est rédigé comme suit:
"Les articles 20 à 22 de la loi-programme du 22 juin 2012 entrent en vigueur au 1er juillet
2012".
(b) L'article 13 de la loi du 16 janvier 2013 modifiant l’arrêté royal du 18 novembre 1996
instaurant une assurance sociale en faveur des travailleurs indépendants en cas de faillite et
des personnes assimilées, en application des articles 29 et 49 de la loi du 26 juillet 1996 por-
tant modernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des régimes légaux des pen-
sions et de l’arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs
indépendants (M.B. 15.02.2013) est rédigé comme suit:
"La présente loi produit ses effets le 1er octobre 2012, pour les cessations au sens de
l’article 1erbis de l’arrêté royal du 18 novembre 1996 instaurant une assurance sociale en
faveur des travailleurs indépendants en cas de faillite, de situations y assimilées ou de cessa-
tion forcée, qui ont lieu à partir de cette date".
Mise à jour 2013/3 S.100/1h
INDEX A.11
(arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967)
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
218
219
220
221
222
223
224
225
226
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231
232
233
234
235
236
237
238
239
240
241
L. 22.11.2013
L. 07.01.2014
L. 25.04.2014
3
4, 1°
4, 2°
4, 3°
4, 4°
5, 1°
5, 2°
6, 1°
6, 2°
7
8
9, 1°
9, 2°
10, b)
10, c)
11, a)
11, b)
11, c)
12
2, 1°
2, 2°
2, 3°
37, 1°
37, 2°
01.01.2015
17.01.2014
06.06.2014
06.12.2013,
2ème édition
21.01.2014,
2e editie
06.06.2014
Mise à jour 2014/1 S.100/1i
INDEX A.12
(arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967)
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
242
243
244
245
246
L. 25.04.2014
39
40
41, 1°
41, 2°
42
16.06.2014
01.01.2015
06.06.2014
Mise à jour 2014/1 S.100/1j
LOI DU 30 MARS 1994
portant des dispositions sociales
(M.B. 31 mars 1994)
_____
Extraits
_____
Modifié par
- la loi du 20 décembre 1995 portant des dispositions sociales
(M.B. 23.12.1995).
Mise à jour 1996/1 S.100/2
[...]
Titre II - ASSURER L'EQUILIBRE FINANCIER DE LA SECURITE
SOCIALE
[...]
Chapitre III - ATTRIBUTION DES MOYENS POUR LE
FINANCEMENT DES MESURES DE PROMOTION DE L'EMPLOI
ET DE SAUVEGARDE DE LA COMPETITIVITE.
[...]
Article 14
Les recettes provenant des modifications du régime fiscal des revenus mobi-
liers et immobiliers telles que fixées aux articles 29, 30, 1° et 2°, 31, 35 à 42
de la loi-programme du 24 décembre 1993, et aux articles 1er, 21, 22, 40 à
49 de la loi du 30 mars 1994 portant exécution du plan global en matière de
fiscalité, et à l'article 2, 5°, de l'arrêté royal du 18 février 1994 modifiant
l'arrêté royal/C.I.R. 1992 en ce qui concerne le coefficient de revalorisation
pour les revenus cadastraux et l'évaluation forfaitaire des avantages de toute
nature obtenus autrement qu'en espèce, sont affectées [pour les années
1994, 1995] au Fonds pour l'équilibre financier de la sécurité sociale, visé à
l'article 39bis de la loi du 29 juin 1981 établissant les principes généraux de
la sécurité sociale des travailleurs salariés. (1)
Néanmoins, 10 p.c. des recettes provenant des modifications visées à l'ali-
néa 1er du régime fiscal des revenus mobiliers et immobiliers sont affectés
[pour les années 1994, 1995] au Fonds pour l'équilibre financier du statut
social des travailleurs indépendants, visé à l'article 21bis de l'arrêté royal n°
38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs indépen-
dants, inséré par la loi du 6 août 1993. (2)
Pour les années 1994 et 1995, le transfert visé à l'alinéa 2 est respective-
ment diminué de 400 millions de francs et 300 millions de francs.
________________________
(a) En vertu de l'art. 85 de la loi du 20.12.1995 concernant les dispositions sociales,
le décompte définitif relatif à l'année 1994 des montants à transférer au Fonds
pour l'équilibre financier de la sécurité sociale est fixé à 17.140 millions de
francs.
(b) En vertu du même art. de la loi du 20.12.1995, le décompte définitif relatif à
l'année 1994 des montants à transférer au Fonds pour l'équilibre financier du
statut social des travailleurs indépendants est fixé à 1.439 millions de francs.
Mise à jour 1996/1 S.100/3
(a)
(b)
Chapitre IV - DISPOSITIONS RELATIVES AUX SUBVENTIONS
DE L'ETAT
Article 15
Par dérogation aux dispositions [...] de l'arrêté royal du 30 juillet 1964 por-
tant les conditions dans lesquelles l'application de la loi du 9 août 1963 ins-
tituant et organisant un régime d'assurance obligatoire soins de santé et in-
demnités est étendue aux travailleurs indépendants, et aux dispositions de
l'article 73, alinéa 1er, 3° et 4°, de l'arrêté royal du 20 juillet 1971 instituant
un régime d'assurance contre l'incapacité de travail en faveur des travail-
leurs indépendants, les subventions de l'Etat dans le régime de l'assurance
obligatoire soins de santé et indemnités pour l'exercice 1994 sont fixées
comme suit :
[...]
- Régime des indépendants (en millions de francs) :
- soins de santé : 7.663,3
- indemnités : 2.317,0
[...]
Titre X - CONFIRMATION ET MODIFICATION DE L'ARRETE
ROYAL DU 24 DECEMBRE 1993 PORTANT EXECUTION DE LA
LOI DU 6 JANVIER 1989 DE SAUVEGARDE DE LA
COMPETITIVITE DU PAYS
Chapitre II - MODIFICATIONS ET ADAPTATIONS
[...]
Article 94.
Pour l'application du présent article, on entend par "professions libérales"
celles dont l'activité revêt un caractère intellectuel prépondérant exercées à
titre personnel, contre rémunération, et en dehors d'un lien de subordination,
sans distinction entre l'activité exercée individuellement, en groupe ou sous
forme d'association.
Mise à jour 1997/5 S.100/4
A partir du 23 janvier 1995 et jusqu'au 31 décembre 1996, les rétributions
ayant trait à des prestations, effectuées par les titulaires de professions libé-
rales, qui font l'objet de règlements portant tarification, barèmes, hono-
raires, tarifs ou abonnements, ne peuvent excéder celles en vigueur au 15
novembre 1993 pour les mêmes prestations liées à l'évolution de l'indice des
prix à la consommation, visé à l'article 14 de l'arrêté royal du 24 décembre
1993 portant exécution de la loi du 6 janvier 1989 de sauvegarde de la
compétitivité du pays.
Dans le chef des praticiens de l'art de guérir et des auxiliaires paramédicaux
visés à l'article 2, l) et m), de la loi du 9 août 1963 instituant et organisant
un régime d'assurance obligatoire soins de santé et indemnités, la condition
visée à l'alinéa précédent est censée être remplie lorsqu'ils n'ont pas refusé
d'adhérer à un accord visé à l'article 34 de ladite loi ou, respectivement, ont
adhéré à une convention visée à l'article 26 de la même loi, prévoyant une
adaptation de leurs honoraires et prix dont l'impact budgétaire global res-
pecte l'effort de modération visé à l'alinéa précédent.
Article 95.
Les tarifs des notaires et huissiers de justice ne peuvent dépasser, du 23
janvier 1995 au 31 décembre 1996, ceux en vigueur au 15 novembre 1993,
le cas échéant liés à l'évolution de l'indice des prix à la consommation, tel
que visé à l'article 14 de l'arrêté royal du 24 décembre 1993 portant exécu-
tion de la loi du 6 janvier 1989 de sauvegarde de la compétitivité du pays.
Mise à jour 1997/5 S.100/4/1
Article 96.
1° L'article 15 du même arrêté du 24 décembre 1993, est abrogé.
2° Les infractions aux articles 8 à 14 du même arrêté et aux articles 94 et
95 de la présente loi sont punies d'une amende de cinquante francs à
dix mille francs.
Le Livre Ier du Code pénal, y compris le chapitre VII et l'article 85, est ap-
plicable aux conditions visées à l'alinéa 1er.
[...]
Titre XI - COTISATION SPECIALE POUR LA SECURITE
SOCIALE
Article 106
[...]
§ 4. Ce Titre n'est toutefois pas applicable aux familles visées à l'article 125,
2°, du Titre XII.
Mise à jour 1997/5 S.100/4/2
[...]
Titre XII - CLASSES MOYENNES ET STATUT SOCIAL DES
TRAVAILLEURS INDEPENDANTS
[...]
Chapitre III - DISPOSITIONS DIVERSES
Article 125
L'Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants
transmet chaque année au Ministère des Finances :
1° les données signalétiques des personnes qui sont redevables d'un mon-
tant supplémentaire, par suite de la modification prévue à l'article 116
de la présente loi, ainsi que le montant précis de ce supplément ;
2° les données signalétiques des travailleurs indépendants qui font partie d'un
ménage au sein duquel, ni elles-mêmes, ni leur conjoint n'exercent, au 1er
janvier de l'année de cotisation, en dehors de leur activité principale en
qualité d'indépendant, habituellement et en ordre principal une autre activi-
té professionnelle, aux termes de l'article 12, § 2, de l'arrêté royal n° 38 du
27 juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs indépendants, ain-
si que des personnes qui font partie d'un ménage dont les membres bénéfi-
cient, au 1er janvier de l'année de cotisation, uniquement de pensions qui
sont entièrement octroyées sur base de l'arrêté royal n° 72 du 10 novembre
1967 relatif à la pension de retraite et de survie des travailleurs indépen-
dants.
Article 126
Le Roi est autorisé à adapter la terminologie utilisée dans les lois et les arrê-
tés royaux numérotés qui sont relatifs au statut social des travailleurs indé-
pendants et aux droits et obligations qui en découlent, à celle utilisée dans le
Code des impôts sur les revenus 1992.
Mise à jour 21.04.1994 S.100/5
Article 127.
§ 1er. Les modifications visées aux articles 113 et 114 sont applicables, en
ce qui concerne les revenus qui servent de base pour le calcul des impôts
sur les revenus, à partir de l'exercice d'imposition 1992.
§ 2. Les articles 116 et 125 entrent en vigueur le 1er avril 1994.
§ 3. Les articles 120 et 121 entrent en vigueur le 1er juillet 1994.
§ 4. Les autres dispositions de ce titre produisent leurs effets le 1er janvier
1994.
Mise à jour 21.04.1994 S.100/6
INDEX A.4
(loi du 30 mars 1994)
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
1
2
L.20.12.1995
86, 1°
86, 2°
01.01.1996
23.12.1995
Mise à jour 1996/1 S.100/7
LOI DU 21 DECEMBRE 1994
portant des dispositions sociales et diverses
(M.B. 23 décembre 1994)
_____
Extraits
_____
Modifiée par
- la loi du 20 décembre 1995 (M.B. 23 décembre 1995);
- la loi du 26 juillet 1996 (M.B. 1er août 1996);
- la loi du 2 janvier 2001 (M.B. 13 janvier 2001).
Mise à jour 2001/1 S.100/8
[...]
Titre V - FINANCEMENT ALTERNATIF DE LA SECURITE
SOCIALE
Article 89.
[.....] (3)
Article 90.
[.....] (3)
________________________
(a) Abrogé par l'art. 67 de la loi-programme du 02.01.2001 (MB 13.01.2001).
Mise à jour 2001/2 S.100/9
(a)
(a)
TABLEAU A
Adaptation du pourcentage qui est prélevé du produit de la TVA
et destiné au financement alternatif de la sécurité sociale
(Article 89, § 1er de la loi du 21 décembre 1994)
Année % Arrêté royal Moniteur belge
1997
1998
1999
2000
20,24110
20,2411
20,313
17,83142
07.08.1997
13.01.1998
34.03.1999
14.12.2000
23.09.1997
23.01.1998
27.05.1999
25.01.2001
Mise à jour 2001/2 S.100/10
TABLEAU B
Adaptation de la clé de répartition du prélèvement
du produit de la TVA affecté à la sécurité sociale
(Article 89, §§ 2 et 3 de la loi du 21 décembre 1994)
An-
née
Fonds pour l'équi-
libre financier de la
sécurité sociale des
travailleurs
Fonds pour l'équi-
libre financier du
statut social des tra-
vailleurs
Arrêté royal Moniteur
belge
1997
1998
1999
2000
94,46 %
94,46 %
94,46 %
95,05 %
94,46 %
94,46 %
94,46 %
4,95 %
07.08.1997
13.01.1998
24.03.1999
14.12.2000
23009.1997
23.01.1998
27.05.1999
25.01.2001
Mise à jour 2001/2 S.100/11
INDEX A.5
(loi du 21 décembre 1994)
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
1
2
3
L.20.12.1995
L.26.07.1996
L.P.02.01.2001
88
5, § 3
67
02.01.1996
01.01.1997
01.01.2001
23.12.1995
01.08.1996
13.01.2001
Mise à jour 2001/1 S.100/11/1
ARRETE ROYAL DU 18 NOVEMBRE 1996
visant l'introduction d'une gestion financière globale dans
le statut social des travailleurs indépendants, en applica-
tion du chapitre Ier du titre VI de la loi du 26 juillet 1996
portant modernisation de la sécurité sociale et assurant la
viabilité des régimes légaux de pensions
(M.B. 13 décembre 1996)
_____
Extraits
_____
Confirmé à la date de son entrée en vigueur par la loi du 13 juin 1997, ar-
ticle 17, 1° (M.B. 19 juin 1997).
Modifié par:
- l'arrêté royal du 18 novembre 1996 instaurant une assurance sociale en
faveur des travailleurs indépendants en cas de faillite et des personnes
assimilées, en application des articles 29 et 49 de la loi du 26 juillet
1996 portant modernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité
des régimes légaux des pensions (M.B. 13 décembre 1996);
- la loi du 15 janvier 1999 portant des dispositions budgétaires et diverses
(M.B. 26 janvier 1999) ;
- la loi du 31 janvier 2007 modifiant la loi du 23 décembre 2005 relative au pacte
de solidarité entre générations (1) en vue d'introduire un nouveau système de fi-
nancement de l'assurance maladie (M.B. 20 avril 2007);
- la loi du 26 mars 2007 portant dispositions diverses en vue de la réalisa-
tion de l'intégration des petits risques dans l'assurance obligatoire soins
de santé pour les travailleurs indépendants (M.B. 27 avril 2007).
- la loi du 21 décembre 2007 modifiant la loi du 26 mars 2007 portant des
dispositions diverses en vue de la réalisation de l’intégration des petits
risques dans l’assurance obligatoire soins de santé pour les travailleurs
indépendants (M.B. 28 décembre 2007);
- la loi-programme du 22 décembre 2008 (M.B. 29 décembre 2008, 4ème
édition);
- la loi-programme du 23 décembre 2009 (M.B. 30 décembre 2009, 1ère
édition).
Mise à jour 2009/4 S.100/12
Chapitre Ier - DISPOSITIONS PREALABLES
Article 1er.
Pour l'application du présent arrêté, il y a lieu d'entendre par :
1° statut social : le statut social des travailleurs indépendants organisé par
l'arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des
travailleurs indépendants ;
2° arrêté royal n° 38 : l'arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le
statut social des travailleurs indépendants ;
3° Comité général de gestion : le Comité général de gestion pour le statut
social des travailleurs indépendants, institué par l'article 107 de la loi
du 30 décembre 1992 portant des dispositions sociales et diverses ;
4° Institut national : l'Institut national d'assurances sociales pour travail-
leurs indépendants, créé par l'article 21 de l'arrêté royal n° 38 du 27
juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs indépendants ;
5° cotisations : les cotisations, intérêts, majorations et accessoires enrôlés
ou perçus en vertu de l'un des régimes de cotisations énumérés à l'ar-
ticle 4, §§ 2 et 3.
Article 2.
Avec effet au 1er janvier 1997, une gestion financière globale est instaurée
pour l'ensemble des régimes et secteurs du statut social des travailleurs in-
dépendants.
L'exécution de cette gestion globale est confiée à l'Institut national.
Mise à jour 1997/1 S.100/13
Chapitre II - RESSOURCES DE LA GESTION FINANCIERE
Article 3.
Les ressources globales du statut social comprennent :
1° les produits des régimes de cotisations énumérés à l'article 4 ;
2° une subvention globale de l'Etat, visée à l'article 19 de l'arrêté royal n° 38 ;
3° [les revenus du financement alternatif, visés à l’article 66 de la loi-
programme du 2 janvier 2001, destinés au Fonds pour l’équilibre fi-
nancier du statut social des travailleurs indépendants, visé à l’article
21bis de l’arrêté royal n° 38] (12);
4° d'autres revenus qui trouvent leur origine dans ou en vertu de la loi ;
5° les legs, emprunts et intérêts de capitaux.
Article 4.
§ 1er. Toutes les cotisations enrôlées ou perçues à partir du 1er janvier
1997, en exécution des régimes de cotisations mentionnés au § 2, sont inté-
gralement affectées au financement de la gestion financière globale du statut
social.
§ 2. Les régimes de cotisations visés au § 1er sont ceux repris dans les lois
et arrêtés suivants, ou dans les arrêtés pris en exécution de ceux-ci :
1° la loi du 30 juin 1956 relative à la pension de vieillesse des travailleurs
indépendants, abrogée par la loi du 28 mars 1960 ;
2° la loi du 28 mars 1960 relative à la pension de retraite et de survie des
travailleurs indépendants, abrogée par la loi du 31 août 1963 ;
3° la loi du 31 août 1963 relative à la pension de retraite et de survie des
travailleurs indépendants, abrogée par l'arrêté royal n° 72 du 10 no-
vembre 1967 ;
Mise à jour 2008/2 S.100/14
4° l'arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des
travailleurs indépendants ;
5° l'arrêté royal n° 72 du 10 novembre 1967 relatif à la pension de retraite
et de survie des travailleurs indépendants ;
6° l'arrêté royal n° 38 du 30 mars 1982 fixant, dans le secteur des travail-
leurs indépendants, une cotisation spéciale temporaire à charge des
isolés et des familles sans enfant ;
7° l'arrêté royal n° 160 du 30 décembre 1982 fixant, dans le secteur des
travailleurs indépendants, une cotisation spéciale à charge des isolés et
des familles sans enfant ;
8° l'arrêté royal n° 218 du 7 novembre 1983 fixant, dans le secteur des
travailleurs indépendants, pour l'année 1984, une cotisation spéciale à
charge des isolés et des familles sans enfant ;
9° l'arrêté royal n° 290 du 31 mars 1984 fixant, dans le secteur des tra-
vailleurs indépendants, une cotisation spéciale à charge des isolés et
des familles sans enfant ;
10° le chapitre III du titre III de la loi du 26 juin 1992 portant des disposi-
tions sociales et diverses, relatif à l'instauration d'une cotisation unique
à charge des sociétés, destinée au statut social des travailleurs indé-
pendants ;
11° le chapitre II du titre III de la loi du 30 décembre 1992 portant des
dispositions sociales et diverses, relatif à l'instauration d'une cotisation
annuelle à charge des sociétés destinée au statut social des travailleurs
indépendants ;
12° l'arrêté royal du 29 décembre 1967 relatif aux droits des anciens co-
lons dans le cadre du régime de pension de retraite et de survie des
travailleurs indépendants.
§ 3. Les cotisations dues en vertu des arrêtés suivants :
1° l'arrêté royal n° 12 du 26 février 1982 relatif à la cotisation sociale de
solidarité à charge des bénéficiaires de revenus professionnels non liés
à l'indice des prix à la consommation ;
Mise à jour 1997/1 S.100/15
2° l'arrêté royal n° 186 du 30 décembre 1982 relatif à la cotisation sociale
de solidarité due pour l'année 1983 par les bénéficiaires de revenus
professionnels non liés à l'indice des prix à la consommation ;
3° l'arrêté royal n° 289 du 31 mars 1984 portant certaines mesures tempo-
raires relatives à la modération des revenus des travailleurs indépen-
dants en vue de la réduction des charges publiques et l'équilibre finan-
cier du statut social des travailleurs indépendants ;
4° l'arrêté royal n° 464 du 25 septembre 1986 consolidant les mesures
relatives à la modération des revenus des travailleurs indépendants ;
et perçues à partir du 1er janvier 1997, de même que les soldes déjà perçus
et encore disponibles au 31 décembre 1996 en vertu de ces arrêtés, sont
affectés annuellement selon l'ordre suivant :
1° les remboursements à effectuer dans le cadre des arrêtés précités ;
2° la couverture des frais découlant, pour l'Institut national, des missions
confiées à cet organisme dans le cadre desdits arrêtés ;
3° pour le solde, soit à la gestion financière globale telle qu'instaurée par
le présent arrêté, soit, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, au
Fonds de participation, créé par l'article 73 de la loi du 27 juillet 1992
portant des dispositions fiscales et financières, en vue du financement
de missions spécifiques dans le secteur des petites et moyennes entre-
prises.
Article 5.
En vue du financement de la gestion financière globale du statut social, dans
les limites de la loi du 16 mars 1954 relative au contrôle de certains orga-
nismes d'intérêt public, d'une part des emprunts peuvent être contractés avec
garantie de l'Etat, et d'autre part les fonds et crédits disponibles peuvent être
placés.
________________________
(a) Exécuté par l'a.r. du 01.12.1998 (MB 19.01.1999), modifié par l'a.r. du
04.07.2001 (MB 11.07.2001).
Mise à jour 2001/2 S.100/16
(a)
Chapitre III - DEPENSES DE LA GESTION FINANCIERE
Article 6.
§ 1er. Les recettes de la gestion financière globale du statut social sont, en
fonction des besoins, réparties entre les différents régimes et secteurs du
statut social, après déduction :
- des frais d'administration de l'Institut national ;
- du déficit en matière de frais de fonctionnement de la Caisse nationale
auxiliaire d'assurances sociales pour travailleurs indépendants ;
- du transfert vers le secteur des soins de santé […] (6) en application de
l'article 7 du présent arrêté ;
- des remboursements en capital et intérêts des emprunts contractés.
[§ 1erbis. Dès l’exercice 2008, par dérogation aux dispositions du § 1er,
sans préjudice de la couverture des besoins de trésorerie journalière, la par-
tie des recettes de la gestion financière globale du statut social due au finan-
cement de l’assurance obligatoire soins de santé, au titre de l’exercice, est
limitée conformément aux dispositions du présent paragraphe.
Le montant dû pour un exercice N en vertu de cette limitation est équivalent
au montant dû, au titre du présent paragraphe, pour l’exercice N-1 auquel
est appliqué le taux de croissance des recettes effectives disponibles de coti-
sations entre l’exercice N-1 et l’exercice N-2. L’exercice N désigne
l’exercice en cours, l’exercice N-1 désigne l’exercice précédant et
l’exercice N-2 celui précédant le N-1.
Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, neutraliser une
partie du montant dû au titre de l’alinéa précédent. La neutralisation a pour
but d’annuler l’impact, sur le taux de croissance des recettes effectives dis-
ponibles de cotisations, de décisions prises par l’autorité fédérale et ayant
pour objet d’augmenter les recettes de cotisations en vue de financer des
initiatives nouvelles.
Mise à jour 2007/2 S.100/17
Le Roi peut aussi, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, corriger le
taux de croissance des recettes effectives disponibles de cotisations pour le
calcul du montant visé à l’alinéa 2 et ce, seulement pour limiter ou neutrali-
ser l’impact négatif d’un changement de politique sur le taux de croissance
des cotisations sociales précité. De plus, cette correction ne peut être appli-
quée que si l’impact du changement de politique sur le financement de la
gestion globale a été complètement compensé et ce de manière brute.
Pour l’application du présent paragraphe, les recettes effectives disponibles
de cotisations d’un exercice, sont la somme des différents produits effectifs
disponibles de cotisations affectées suivantes :
- toutes les cotisations perc¸ues en exécution des régimes de cotisations
repris dans les lois et arrêtés suivants, ou dans les arrêtés pris en exécu-
tion de ceux-ci :
1° la loi du 30 juin 1956 relative à la pension de vieillesse des travail
leurs indépendants, abrogée par la loi du 28 mars 1960;
2° la loi du 28 mars 1960 relative à la pension de retraite et de survie
des travailleurs indépendants, abrogée par la loi du 31 août 1963;
3° la loi du 31 août 1963 relative à la pension de retraite et de survie
des travailleurs indépendants, abrogée par l’arrêté royal n° 72 du
10 novembre 1967;
4° l’arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des
travailleurs indépendants;
5° l’arrêté royal n° 72 du 10 novembre 1967 relatif à la pension de re
traite et de survie des travailleurs indépendants;
6° l’arrêté royal n° 38 du 30 mars 1982 fixant, dans le secteur des tra
vailleurs indépendants, une cotisation spéciale temporaire à charge
des isolés et des familles sans enfant;
7° l’arrêté royal n° 160 du 30 décembre 1982 fixant, dans le secteur
des travailleurs indépendants, une cotisation spéciale à charge des
isolés et des familles sans enfant;
8° l’arrêté royal n° 218 du 7 novembre 1983 fixant, dans le secteur
des travailleurs indépendants, pour l’année 1984, une cotisation
spéciale à charge des isolés et des familles sans enfant;
Mise à jour 2007/2 S.100/17/1
9° l’arrêté royal n° 290 du 31 mars 1984 fixant, dans le secteur des
travailleurs indépendants, une cotisation spéciale à charge des iso
lés et des familles sans enfant;
10° le chapitre III du titre III de la loi du 26 juin 1992 portant des dis
positions sociales et diverses, relatif à l’instauration d’une cotisa
tion unique à charge des sociétés, destinée au statut social des tra
vailleurs indépendants;
11° le chapitre II du titre III de la loi du 30 décembre 1992 portant des
dispositions sociales et diverses, relatif à l’instauration d’une coti
sation annuelle à charge des sociétés destinée au statut social des
travailleurs indépendants;
12° l’arrêté royal du 29 décembre 1967 relatif aux droits des anciens
colons dans le cadre du régime de pension de retraite et de survie
des travailleurs indépendants;
13° la loi du 13 juillet 2005 concernant l’instauration d’une cotisation
annuelle à charge de certains organismes;
- les cotisations dues en vertu des arrêtés suivants :
1° l’arrêté royal n° 12 du 26 février 1982 relatif à la cotisation sociale
de solidarité à charge des bénéficiaires de revenus professionnels
non liés à l’indice des prix à la consommation;
2° l’arrêté royal n° 186 du 30 décembre 1982 relatif à la cotisation
sociale de solidarité due pour l’année 1983 par les bénéficiaires de
revenus professionnels non liés à l’indice des prix à la consomma
tion;
3° l’arrêté royal n° 289 du 31 mars 1984 portant certaines mesures
temporaires relatives à la modération des revenus des travailleurs
indépendants en vue de la réduction des charges publiques et
l’équilibre financier du statut social des travailleurs indépendants;
4° l’arrêté royal n° 464 du 25 septembre 1986 consolidant les mesu
res relatives à la modération des revenus des travailleurs indépen
dants.
Le Roi, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, peut modifier cette
liste de cotisations.
Mise à jour 2007/2 S.100/17/2
Par produits effectifs sont visés les produits des cotisations réellement per-
çues, à savoir après déduction des réductions de cotisations de sécurité so-
ciale octroyées en vertu des lois et arrêtés repris dans le présent arrêté.
Par produits disponibles des cotisations sont visés le solde des cotisationsa-
près déduction des affectations suivantes :
- les remboursements à effectuer dans le cadre des arrêtés cités à l’alinéa
précédent;
- la partie du solde des cotisations attribuée, par arrêté délibéré en Conseil
des ministres, au Fonds de participation, créé par l’article 73 de la loi du
28 juillet 1992 portant des dispositions fiscales et financières, en vue du
financement de missions spécifiques dans le secteur des petites et
moyennes entreprises.
Le Roi peut modifier cette liste d’affectations.
Ces recettes effectives disponibles seront isolées et leur total indiqué sépa-
rément dans une annexe aux comptes d’exécution du budget. Le taux de
croissance des recettes effectives disponibles de cotisations entre l’exercice
N-1 et l’exercice N-2 est déterminé au moment de l’approbation desdits
comptes. Les comptes d’exécution du budget visés dans le présent para-
graphe sont ceux établis, pour chaque exercice, par l’Institut national
d’assurances sociales pour travailleurs indépendants en application de
l’article 11, a) de l’arrêté royal du 22 juin 2001 fixant les règles en matière
de budget, de comptabilité et de comptes des institutions publiques de sécu-
rité sociale soumises à l’arrêté royal du 3 avril 1997 portant des mesures en
vue de la responsabilisation des institutions publiques de sécurité sociale.
Si la limitation visée à l’alinéa 1er est à l’origine de marges, celles-ci sont
affectées à la couverture des besoins de trésorerie et, pour le surplus, aux
réserves du système. Ces marges ne sont pas affectées au financement de
nouvelles initiatives dans les branches de la sécurité sociale autres que les
soins de santé.
Mise à jour 2007/2 S.100/17/3
Pour l’exercice 2008, le taux de croissance des recettes effectives disponibles de
cotisations entre l’exercice N-1 et l’exercice N-2 sera appliqué à la partie des re-
cettes de la gestion financière globale du statut social affectée en 2007 au finance-
ment de l’assurance obligatoire soins de santé en vertu du § 1er, diminués des mon-
tants inhérents au paiement des dépassements de l’objectif budgétaire des soins de
santé des années antérieures.
[Pour l’exercice 2008, le montant limité défini en vertu des alinéas précé-
dents est majoré.
Cette majoration est calculée au départ d’un montant de base de 402.660
milliers EUR, en prix 2005, adapté à l’évolution de l’indice santé et multi-
plié par le coefficient d’adaptation pour l’année 2008.
Le coefficient d’adaptation visé à l’alinéa précédent est égal au taux de
croissance visé à l’alinéa 2 tel qu’il s’appliquera pour l’exercice 2008.
L’adaptation à l’indice santé se fait en multipliant par le rapport de l’indice
santé moyen de l’année 2007 à celui de l’année 2004.] (4) (11)
§ 1erter. Lorsque pour un exercice, les dépenses dans le cadre de
l’assurance obligatoire soins de santé sont supérieures à l’objectif budgé-
taire annuel global fixé en application de l’article 40, § 1er, de la loi du 14
juillet 1994 précitée, la partie des recettes de la gestion financière globale
du statut social due au financement de l’assurance obligatoire soins de san-
té, au titre de l’exercice, telle que prévue au paragraphe précédent, est com-
plétée d’un montant correspondant à un pourcentage du dépassement tenant
compte, notamment, de l’article 198, § 3 de la même loi.
Mise à jour 2007/2 S.100/17/4
Le Roi, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres et après avis du Comité
de gestion du statut social des travailleurs indépendants, fixe le pourcentage
du dépassement mis à charge de la gestion financière globale du statut so-
cial des travailleurs indépendants ainsi que les conditions et modalités de
versement de cette intervention complémentaire. L’Etat ne contribue pas à
ladite intervention complémentaire.
Cet arrêté est commun avec l’arrêté prévu au § 1erter de l’article 24 de la
loi du 29 juin 1981 établissant les principes généraux de la sécurité sociale
des travailleurs salariés. L’arrêté commun prévu à la phrase précédente
reprendra une clé de répartition du montant complémentaire visé au premier
alinéa. Cette clé de répartition sera pour chaque gestion globale égale à leur
pourcentage défini au § 1erquater respectivement de l’article 6 du présent
arrêté et de l’article 24 de la loi du 29 juin 1981 établissant les principes
généraux de la sécurité sociale des travailleurs salariés.
§ 1erquater. Dès l’exercice 2008, par exercice, sans préjudice des
§§ 1erbis et 1erter, des moyens financiers additionnels sont affectés au fi-
nancement de l’assurance obligatoire soins de santé.
Ces moyens financiers additionnels correspondent au pourcentage d’un
montant. Ce montant correspond aux dépenses reprises au budget de
l’assurance soins de santé fixé en application de l’article 16, § 1er, 3°, de la
loi du 14 juillet 1994 précitée, pour cet exercice, diminué de :
a) un montant correspondant à la partie des recettes de la gestion financière
globale du statut social due en vertu du § 1erbis pour cet exercice;
b) un montant correspondant à la partie des moyens financiers globalisés due
en vertu du § 1erbis de l’article 24 de la loi du 29 juin 1981 établissant les
principes généraux de la sécurité sociale des travailleurs salariés pour cet
exercice;
c) un montant correspondant à la somme des recettes propres, destinées au
régime de soins de santé, visées à l’article 22, § 2, b), pour cet exercice, et
reprise dans la clôture provisoire telle qu’établie en vertu de l’article 202, §
2, de la loi du 14 juillet 1994 précitée.
Le pourcentage visé à l’alinéa précédent correspond à la division du mon-
tant visé au a) de l’alinéa précédent par la somme des montants visés au a)
et b) du même alinéa.] (3)
Mise à jour 2007/2 S.100/17/5
[§ 1erquinquies. Dès l’exercice 2008, sans préjudice des § 1erter et
§ 1erquater, le montant résultant du § 1erbis est augmenté de deux mon-
tants.
Le premier montant est égal à 182 060 milliers EUR et est adapté annuelle-
ment au taux de fluctuation de l’indice moyen des prix à la consommation.
Le second montant correspond au surcoût des frais d’administration des
organismes assureurs et s’élève à 11 410 milliers EUR. Ce montant ne fait
l’objet d’aucune indexation.] (5)
§ 2. Les régimes et secteurs concernés sont les suivants :
a) le régime des pensions de retraite et de survie, instauré par l'arrêté
royal n° 72 du 10 novembre 1967 relatif à la pension de retraite et de
survie des travailleurs indépendants ;
b) le régime des prestations familiales, instauré par la loi du 29 mars 1976
relative aux prestations familiales des travailleurs indépendants ;
c) le régime de l'assurance obligatoire soins de santé et indemnités, […]
(7) secteur des indemnités instauré par l'[arrêté royal du 20 juillet 1971
instituant une assurance indemnités et une assurance maternité en fa-
veur des travailleurs indépendants et des conjoints aidants] (13);
[d) l'assurance sociale en cas de faillite] (1);
[e) les dispositions favorisant la conciliation entre la vie professionnelle et
la vie privée des travailleurs indépendants;
f) les dispositions prévoyant une extension de l’assurance en cas de fail-
lite aux cas de cessation forcée] (14).
Mise à jour 2007/2 S.100/17/6
Article 7.
§ 1er. Annuellement et pour la première fois en 1997, une partie du produit
des cotisations payées dans le cadre du statut social par les personnes visées
à l'article 12, § 2, de l'arrêté royal n° 38 et les personnes assimilées, ainsi
que par les personnes auxquelles les dispositions de l'article 11, § 5, alinéa
1er, du même arrêté sont appliquées, est transférée à l'Institut national
d'assurance maladie-invalidité au profit du secteur soins de santé […]. (8)
[…] (9)
§ 2. Dans les limites du produit total des cotisations visées au § 1er :
- le transfert est calculé au moyen de la formule suivante :
A (X-1 / X-2)
A étant égal au transfert de l'année antérieure, X-1 et X-2 étant égaux au
total des personnes visées au § 1er qui sont assujetties au statut social
des travailleurs indépendants au 31 mars de, respectivement, la première
et la deuxième année précédant l'année pour laquelle le transfert est cal-
culé ;
- le montant du transfert n'est pas inférieur à 3.000 millions de francs, fixé
à l'indice-pivot 119,53 (base 1988 = 100) des prix à la consommation et
lié aux fluctuations de l'indice des prix visé à l'article 2, alinéa premier,
de l'arrêté royal du 24 décembre 1993 portant exécution de la loi du 6
janvier 1989 de sauvegarde de la compétitivité du pays, confirmé par
l'article 90 de la loi du 31 mars 1994 portant des dispositions sociales, et
il est adapté chaque année au 1er janvier.
§ 3. Pour le calcul du montant du transfert pour 1997, A est fixé à 3.188
millions de francs.
[§ 4. Par dérogation aux dispositions du § 2, la valeur de A est fixée à
3.447,6 millions de francs pour le calcul du montant de transfert pour
1998.] (2)
Mise à jour 2007/2 S.100/18
Chapitre IV - CONSOLIDATION DE LA DETTE DU PASSE
Article 8.
§ 1er. Le solde de la dette dont question dans la loi de redressement du 10
février 1981 relative aux Classes moyennes et l'article 17 de la loi du 20
juillet 1991 portant des dispositions budgétaires, est, de même que les em-
prunts conclus après le 31 décembre 1980 en faveur du régime des pensions
et le solde éventuel dû par le statut social à l'assurance obligatoire contre la
maladie et l'invalidité pour l'année budgétaire 1995, consolidé au 31 dé-
cembre 1996, après imputation des réserves éventuelles. La gestion de cette
dette est confiée à l'Institut national, sous la surveillance du ministre ayant
le statut social des travailleurs indépendants dans ses attributions.
§ 2. La dette non encore amortie du statut social, arrêtée au 31 décembre
1994, à l'égard de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité, en ce qui
concerne le secteur soins de santé, est fixée à 40 % du montant des em-
prunts contractés par l'Institut national d'assurance maladie-invalidité en
cours à cette date, et est mise à charge du statut social.
Les emprunts contractés à cet effet par l'Institut national sont ajoutés à et
consolidé avec la dette visée au § 1er.
§ 3. Par un arrêté délibéré en Conseil des Ministres, le Roi détermine le
plan d'apurement de la dette consolidée en application des §§ 1er et 2.
_________________________
(a) Voir a.r. du 8.12.1998 (M.B. 31.12.1998).
Mise à jour 1999/1 S.100/19
(a)
Chapitre V - ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Article 9.
§ 1er. Il est créé auprès de l'Institut national un groupe de travail budgétaire
composé des fonctionnaires dirigeants de l'Institut national, de l'Office des
Pensions, de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité et de l'Admi-
nistration de la Trésorerie du Ministère des Finances, ou de leurs représen-
tants ainsi que du délégué du Ministre des Finances auprès de l'Institut na-
tional. Ce groupe de travail est présidé par le fonctionnaire dirigeant de
l'Administration du statut social des indépendants du Ministère des Classes
moyennes et de l'Agriculture ou son représentant.
§ 2. Ce groupe de travail doit assister le Comité général de gestion dans
l'exécution de ses missions visées à l'article 111, alinéa 1er, 1°, 2° et 3° de
la loi du 30 décembre 1992 portant des dispositions sociales et diverses et
contribuer, en collaboration avec l'Institut national, à l'établissement des
tableaux de trésorerie constituant la base de la politique générale de trésore-
rie.
Article 10.
Il est institué, auprès de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité,
une cellule administrative Indépendants, composée de fonctionnaires dudit
Institut. Cette cellule est chargée spécialement du suivi de la problématique
[…] (10) des indemnités pour travailleurs indépendants et assiste le Comité
général de gestion pour le statut social des travailleurs indépendants et ses
groupes de travail dans le cadre de l'exécution de leurs missions mention-
nées à l'article 111, 1°, 2° et 3° de la loi du 30 décembre 1992 portant des
dispositions sociales et diverses, tel que modifié par le présent arrêté.
Mise à jour 2007/2 S.100/20
Chapitre VI - MODIFICATIONS DE LA LOI DU 30 DECEMBRE
1992 PORTANT DES DISPOSITIONS SOCIALES ET DIVERSES
Articles 11 - 13
Chapitre VII - AUTRES DISPOSITIONS MODIFICATIVES ET
ABROGATOIRES
Article 14.
§ 1er. Dans l'article 5, alinéa 2, 2°, de l'arrêté royal du 5 août 1986 portant
règlement général sur le budget et la comptabilité des organismes d'intérêt
public appartenant à la catégorie D, visés par la loi du 16 mars 1954, modi-
fié par l'arrêté royal du 15 mai 1995 modifiant l'arrêté royal du 5 août 1986
portant règlement général sur le budget et la comptabilité des organismes
d'intérêt public appartenant à la catégorie D visée par la loi du 16 mars
1954, les mots Institut national d'assurances sociales pour travailleurs in-
dépendants sont insérés après les mots Office national des vacances an-
nuelles.
§ 2. Un article 5ter, libellé comme suit, est inséré dans le même arrêté :
Article 5ter : A partir de 1997, les ressources de la gestion globale du sta-
tut social des travailleurs indépendants ne seront plus reprises dans la pré-
figuration budgétaire concernant les secteurs soins de santé, indemnités,
allocations familiales et pensions. Les soldes, soit la différence entre les
ressources et les dépenses, reflètent les besoins des différents secteurs.
Articles 15 - 17
_________________________
(a) Les modifications ont été intégrées dans la loi concernée reprise aux p. S.70 et
suiv.
(b) Les modifications et les abrogations ont été intégrées dans les dispositions con-
cernées à consulter dans notre coordination.
Mise à jour 1997/1 S.100/21
(a)
(b)
Chapitre VIII - DISPOSITIONS FINALES
Article 18.
Les réserves cumulées du régime des prestations familiales en faveur des
travailleurs indépendants, arrêtées au 31 décembre 1996, sont affectées à
l'apurement du mali éventuel du secteur des soins de santé du statut social
pour l'année budgétaire 1996.
Article 19.
Le présent arrêté entre en vigueur le 1er janvier 1997, à l'exception des ar-
ticles 5 et 18, qui produisent leurs effets le 1er septembre 1996.
Mise à jour 1997/1 S.100/22
INDEX
GESTION FINANCIERE GLOBALE
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
a.r.18.11.1996
(assurance faillite)
L.15.01.1999
L.31.01.2007
L.26.03.2007
L.21.12.2007
L.P. 22.12.2008
L.P. 23.12.2009
17
26
2
5, 1°
5, 2°
9, 1°
9, 2°
10, 1°
10, 2°
11
2
204
205,1°
205,2°
94
01.07.1997
01.01.1998
30.04.2007
01.01.2008
01.01.2008
03.01.2001
01.01.2003
01.01.2006
01.04.2010
13.12.1996
26.01.1999
20.04.2007,
3e éd.
27.04.2007,
2e éd.
28.12.2007,
2e éd.
29.12.2008,
4e éd.
30.12.2009,
1e éd.
Mise à jour 2009/4 S.100/23
LOI DU 26 JUILLET 1996
portant modernisation de la sécurité sociale et assurant la
viabilité des régimes légaux des pensions
(M.B. 1er août 1996)
_____
Extraits
_____
Mise à jour 1997/1 S.100/24
[.....]
Titre VI - STATUT SOCIAL DES INDEPENDANTS
Chapitre Ier - GESTION FINANCIERE GLOBALE
SECTION 1 - INTRODUCTION D'UNE GESTION FINANCIERE
GLOBALE
Article 23.
En vue de gérer efficacement les opérations financières de l'ensemble des
régimes et secteurs du statut social des travailleurs indépendants, le Roi
peut prendre, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, toutes les me-
sures utiles afin de permettre à l'Institut national d'assurances sociales pour
travailleurs indépendants de mener une gestion financière globale et, plus
particulièrement, de déterminer les compétences du Comité général de ges-
tion du statut social pour travailleurs indépendants.
SECTION 2 - FIXATION ET EVOLUTION DE LA SUBVENTION DE
L'ETAT
Article 24.
§ 1er. L'article 19, alinéa 2, de l'arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organi-
sant le statut social des travailleurs indépendants, est remplacé par la dispo-
sition suivante :
La subvention annuelle de l'Etat pour les différents régimes et secteurs du
statut social des travailleurs indépendants est globalement fixée à 38.130
millions de francs et, à partir de l'année budgétaire 1997, inscrite au bud-
get du Ministère des Classes moyennes et de l'Agriculture.
A partir du 1er janvier 1998, ce montant est lié aux fluctuations de l'indice
des prix visé à l'article 2, alinéa 1er, de l'arrêté royal du 24 décembre 1993
portant exécution de la loi du 6 janvier 1989, de sauvegarde de la compéti-
tivité du pays, confirmé par l'article 90 de la loi du 30 mars 1994 portant
des dispositions sociales.
Mise à jour 1997/1 S.100/25
§ 2. Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, abroger,
compléter, modifier ou remplacer les dispositions existantes relatives aux
subventions de l'Etat au statut social des travailleurs indépendants et les
mettre en concordance avec le § 1er du présent article.
SECTION 3 - GESTION DE LA DETTE
Article 25.
Les emprunts éventuels, contractés par l'Institut national d'assurances so-
ciales pour travailleurs indépendants en vue, d'une part, de rembourser la
part du statut social des travailleurs indépendants dans les emprunts con-
tractés par l'Institut national d'assurances maladie-invalidité avant le 1er
janvier 1995 et, d'autre part, de régler le solde éventuel dû par le secteur des
travailleurs indépendants pour les années budgétaires 1995 et 1996, peu-
vent, avec les emprunts contractés par l'Institut national d'assurances so-
ciales pour travailleurs indépendants après le 31 décembre 1980, être con-
solidés et joints à la dette cumulée en application de la loi de redressement
du 10 février 1981 relative aux Classes moyennes et de l'article 17 de la loi
du 20 juillet 1991 portant des dispositions budgétaires, suivant les modalités
déterminées par le Roi, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres.
Chapitre II - MAINTIEN DE L'EQUILIBRE FINANCIER
Article 26.
Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, modifier la réglementa-
tion relative aux cotisations des personnes visées à l'article 12, § 2, de l'arrêté
royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs indépen-
dants.
Mise à jour 1997/1 S.100/26
Chapitre III - ASSURANCE SOCIALE
SECTION 1 - SUPPLEMENT DE PENSION
Article 27.
Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres et sans hypothé-
quer l'équilibre financier du régime, prendre toutes les mesures utiles pour
réformer l'allocation spéciale visée l'article 152 de la loi du 15 mai 1984
portant mesures d'harmonisation dans les régimes des pensions.
SECTION 2 - PENSION COMPLEMENTAIRE
Article 28.
Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, prendre toutes les
mesures utiles afin de renforcer les pensions complémentaires pour les tra-
vailleurs indépendants, sans hypothéquer l'équilibre financier du régime.
SECTION 3 - PRESTATIONS EN CAS DE FAILLITE
Article 29.
Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres et selon les condi-
tions déterminées par Lui, sans hypothéquer la viabilité du statut social des
travailleurs indépendants, prendre toutes les mesures utiles en vue d'instau-
rer une assurance sociale pour les travailleurs indépendants faillis et les
personnes qui leur sont assimilées, gérants, administrateurs et associés actifs
de sociétés commerciales qui ont été déclarées en faillite.
Mise à jour 1997/1 S.100/27
Chapitre IV - SIMPLIFICATION
Article 30.
Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, simplifier et har-
moniser les règles relatives à l'assujettissement et à l'obligation de cotiser de
manière à garantir une application uniforme du statut social des travailleurs
indépendants.
Chapitre V - STRUCTURES ADMINISTRATIVES ET PROCEDURES
Article 31.
En vue de l'augmentation de la concentration de la gestion du statut social
des travailleurs indépendants dans le chef du Comité général de gestion du
statut social des travailleurs indépendants et de l'Institut national d'assu-
rances sociales pour travailleurs indépendants, le Roi peut, par arrêté déli-
béré en Conseil des Ministres, prendre toutes les mesures utiles pour modi-
fier, réorganiser, simplifier et renforcer les structures administratives, de
gestion et consultatives, ainsi que les procédures du statut social des travail-
leurs indépendants.
Article 32.
Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, modifier la légi-
slation qui règle la création, l'organisation et les compétences des services
d'inspection de l'Administration du statut social des indépendants auprès du
Ministère des Classes moyennes et de l'Agriculture ainsi que de l'Institut
national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants, afin de garan-
tir un fonctionnement plus efficace de ces services.
Mise à jour 1997/1 S.100/28
[.....]
Titre X - LA MODERNISATION DE LA GESTION DE LA
SECURITE SOCIALE
Chapitre III - RESPONSABILISATION DES PARASTATAUX
SOCIAUX
Article 47.
Afin d'optimaliser l'efficacité des organismes publics de sécurité sociale, le
Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des ministres, élaborer un nouveau
cadre fonctionnel pour ces organismes. Ce nouveau cadre fonctionnel pour-
suivra les objectifs suivants :
1° définir avec précision, sous la forme d'un contrat d'administration con-
clu entre le Gouvernement et l'organisme, les tâches que l'organisme
devra assumer en vue de l'accomplissement de ses missions légales, les
objectifs quantifiés, ainsi que l'efficacité et la qualité de ses tâches, et
le mode de calcul des crédits de gestion qui seront affectés à l'exécu-
tion de ces tâches ;
2° octroyer à ces organismes une autonomie de gestion plus étendue dans
le cadre du contrat d'administration et ce, par le biais :
a) en révisant les règles et les procédures administratives concernant
le budget et les comptes, le cadre du personnel, le recrutement et
l'emploi de personnel statutaire et contractuel et l'affectation des
crédits de gestion ;
b) en renforçant le rôle des organes de gestion ;
3° axer le contrôle administratif et budgétaire sur le respect de la législa-
tion et des objectifs visés dans le contrat d'administration par le ren-
forcement du rôle et de la responsabilisation des commissaires de
Gouvernement ;
4° responsabiliser davantage les organismes par l'instauration d'un sys-
tème de sanctions positives et négatives en fonction de l'appréciation
de la mesure selon laquelle les objectifs visés au contrat d'administra-
tion ont été atteints.
Mise à jour 1997/3 S.100/28/1
[.....]
Titre XII - DISPOSITIONS FINALES, TRANSITOIRES ET
ABROGATOIRES
Article 49.
Les arrêtés pris en vertu des articles 6 et 9 et des titres III à X de la présente
loi peuvent abroger, compléter, modifier ou remplacer les dispositions lé-
gales en vigueur.
[.....]
Article 51.
§ 1er. L'habilitation conférée au Roi par les titres III à IX et X, chapitre III,
expire le 30 avril 1997. Les arrêtés pris en vertu de ces titres cessent de
produire leurs effets à la fin du sixième mois qui suit leur entrée en vigueur,
s'ils n'ont pas été confirmés par la loi avant cette date, et en tout cas, le 31
décembre 1997 au plus tard.
Les arrêtés pris en vertu des articles 6, 9 et du titre X, chapitres Ier et II, et
du titre XI, cessent de produire leurs effets à la fin du sixième mois qui suit
leur entrée en vigueur, s'ils n'ont pas été confirmés par la loi avant cette
date.
§ 2. Les arrêtés confirmés par la loi au sens du § 1er ne peuvent être modi-
fiés, complétés, remplacés ou abrogés que par une loi.
Mise à jour 1997/1 S.100/29
Article 52.
Le Roi peut coordonner les lois qu'Il modifie en application de la présente
loi, ainsi que les dispositions qui les auraient expressément ou implicitement
modifiées au moment où ces coordinations seront établies.
A cette fin, Il peut :
- modifier l'ordre, la numérotation et, en général, la présentation des dis-
positions à coordonner ;
- modifier les références qui seraient contenues dans les dispositions à
coordonner, en vue de les mettre en concordance avec la numérotation
nouvelle ;
- modifier la rédaction des dispositions à coordonner en vue d'assurer leur
concordance et d'en unifier la terminologie, sans qu'il puisse être porté
atteinte aux principes inscrits dans ces dispositions ;
- arrêter l'intitulé de la coordination.
Le Roi peut, en outre, adapter la présentation des références que font aux
dispositions reprises dans la coordination d'autres dispositions qui n'y sont
pas reprises.
Mise à jour 1997/1 S.100/30
ARRETE ROYAL DU 19 AOUT 1997
portant instauration d'une cotisation unique à charge des
producteurs d'électricité, en application des articles 2, §§
2 et 3, et 3, § 1er, 4° et 5°, de la loi du 26 juillet 1996 vi-
sant à réaliser les conditions budgétaires de la participa-
tion de la Belgique à l'Union économique et monétaire eu-
ropéenne.
(M.B. 29 août 1997 + erratum 21 janvier 1998)
Mise à jour 1998/1 S.100/31
Article 1er.
§ 1er. Pour l'exercice d'imposition 1998 uniquement, les producteurs d'élec-
tricité visés à l'article 34 de la loi du 28 décembre 1990 portant des disposi-
tions fiscales et financières, modifié par l'article 33 de la loi du 28 décembre
1992 portant des dispositions fiscales, financières et diverses, et l'article 25
de la loi du 20 décembre 1995 portant des dispositions fiscales, financières
et diverses, sont redevables, outre la cotisation spéciale visée audit article,
d'une contribution exceptionnelle de 1.500 millions de francs.
L'article 35, § 2, de la même loi est applicable pour la détermination de la
quotité de la cotisation exceptionnelle due dans le chef de chaque produc-
teur d'électricité.
Les dispositions des articles 36 et 37 de la même loi sont aussi applicables à
ladite cotisation exceptionnelle.
§ 2. Du montant de la contribution, visée au paragraphe précédent,
- 1.350 millions de francs sont attribués à la Gestion financière globale de
la sécurité sociale des travailleurs salariés, visée à l'article 21 de la loi du
29 juin 1981 établissant les principes généraux de la sécurité sociale des
travailleurs salariés, remplacé par l'article 5 de l'arrêté royal du 8 août
1997 portant des mesures en vue du développement de la gestion glo-
bale, en application de l'article 9 de la loi du 26 juillet 1996 portant mo-
dernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des régimes lé-
gaux des pensions et de l'article 3, § 1er, 4°, de la loi du 26 juillet 1996
visant à réaliser les conditions budgétaires de la participation de la Bel-
gique à l'Union économique et monétaire européenne, et
- 150 millions de francs sont attribués à la gestion financière globale du
statut social des travailleurs indépendants, instaurée par l'article 2 de
l'arrêté royal du 18 novembre 1996 visant à l'introduction d'une gestion
financière globale dans le statut social des travailleurs indépendants, en
application du Chapitre Ier du Titre VI de la loi du 26 juillet 1996 por-
tant modernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des ré-
gimes légaux des pensions.
Mise à jour 1998/1 S.100/32
LOI-PROGRAMME DU 10 FEVRIER 1998
pour la promotion de l'entreprise indépendante
(M.B. 21 février 1998 - erratum M.B. 2 décembre 1998)
_____
Extraits
_____
Modifié par :
- la loi du 11 mai 2003 (M.B. 6 juin 2003).
Mise à jour 2004/1 S.100/33
Titre II - CAPACITES ENTREPRENEURIALES
[...]
Chapitre II - STAGIAIRE-INDEPENDANT
[...]
_________________________ (a) Le Chap. II du Titre II comprenant les art. 19 à 22 est, à partir du 01.07.2003,
abrogé (art. 10 de la loi du 11.05.2003, M.B. 06.06.2003 et art. 1er de l'A.R. du
26.06.2003, M.B. 01.07.2003).
Mise à jour 2004/1 S.100/34
(a)
PAGE RESERVEE
Mise à jour 2004/1 S.100/35
LOI DU 26 MARS 1999
relative au plan d'action belge pour l'emploi 1998 et portant des
dispositions diverses
(MB 1er avril 1999)
_____
Extraits
_____
Modifié par :
- la loi programme du 19 juillet 2001 pour l'année budgétaire 2001
(MB 28 juillet 2001, deuxième édition)
Mise à jour 2001/2 S.100/35/1
[...]
Chapitre II. – MISE EN OEUVRE DU PLAN D'ACTION BELGE
POUR L'EMPLOI 1998
[...]
SECTION 7 - ACTIONS AVEC DECOTE – STOCK OPTIONS
Sous-section 1ère - Options sur actions
Article 46.
[Le montant total du produit de l'imposition des avantages visés aux articles
42, § 1er et 43, § 8, est attribué, selon les pourcentages fixés en exécution
de l'article 66, § 2, 3°, de la loi du 2 janvier 2001 portant des dispositions
sociales, budgétaires et diverses, à l'ONSS-gestion globale visée à l'article
5, alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin 1969 révisant l'arrêté-loi du 28 dé-
cembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs, et au fonds pour
l'équilibre financier du statut social des travailleurs indépendants, visé à
l'article 21bis de l'arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut
social des travailleurs indépendants.] (1)
Mise à jour 2001/2 S.100/35/2
INDEX
(loi du 26 mars 1999 relative au plan d'action belge pour l'emploi 1998
et portant des dispositions diverses)
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
1
L.P. 19.07.2001
28
28.07.2001
28.07.2001,
2e édition
Mise à jour 2001/2 S.100/35/3
LOI-PROGRAMME DU 2 JANVIER 2001
(M.B. 13 janvier 2001)
_____
Extraits
_____
Adapté, complété ou modifié par :
- la loi du 20 juillet 2001 visant à favoriser le développement de services
et d'emplois de proximité (M.B. 11 août 2001);
- la loi-programme du 30 décembre 2001 (M.B. 31 décembre 2001);
- la loi-programme du 2 août 2002 (M.B. 29 août 2002);
- la loi-programme du 24 décembre 2002 (M.B. 31 décembre 2002);
- la loi-programme du 22 décembre 2003 (M.B. 31 décembre 2003);
- la loi-programme du 9 juillet 2004 (M.B. 15 juillet 2004);
- la loi-programme du 27 décembre 2004 (M.B. 31 décembre 2004);
- la loi-programme du 11 juillet 2005 (M.B. 12 juillet 2005);
- la loi du 3 juillet 2005 portant des dispositions diverses relatives à la
concertation sociale (M.B. 19 juillet 2005);
- la loi du 20 juillet 2005 portant des dispositions diverses
(M.B. 28 juillet 2005);
- la loi du 23 décembre 2005 relative au pacte de solidarité entre les géné-
rations (M.B. 30 décembre 2005);
- la loi-programme du 20 juillet 2006 (M.B. 28 juillet 2006);
- la loi-programme (I) du 27 décembre 2006 (M.B. 28 décembre 2006);
- la loi du 31 janvier 2007 modifiant la loi du 23 décembre 2005 relative
au pacte de solidarité entre générations (1) en vue d'introduire un nou-
veau système de financement de l'assurance maladie (M.B. 20 avril
2007) ;
- la loi du 26 mars 2007 portant dispositions diverses en vue de la réalisa-
tion de l'intégration des petits risques dans l'assurance obligatoire soins
de santé pour les travailleurs indépendants (M.B. 27 avril 2007);
Mise à jour 2008/1 S.100/36
- la loi du 21 décembre 2007 portant des dispositions diverses (I) (M.B.
31 décembre 2007, 3ème édition);
- la loi-programme du 8 juin 2008 (M.B. 16 juin 2008, 2ème édition).
- la loi-programme du 22 décembre 2008 (M.B. 29 décembre 2008, 4ème
édition);
- la loi-programme du 17 juin 2009 (M.B. 26 juin 2009, 2ème édition);
- la loi du 30 décembre 2009 portant des dispositions diverses (M.B. 31
décembre 2009, 3ème édition);
- la loi-programme du 22 juin 2012 (M.B. 28 juin 2012).
Mise à jour 2012/1 S.100/36/1
[...]
Titre X – AFFAIRES SOCIALES ET PENSIONS
[...]
Chapitre VII. - FINANCEMENT ALTERNATIF
Article 65.
L'Etat fédéral est habilité à reprendre des dettes dans les régimes de la sécurité so-
ciale des travailleurs salariés et des travailleurs indépendants à concurrence de :
1° 34.048,2 millions de francs belges pour le régime des travailleurs salariés;
2° 23.500 millions de francs belges pour le régime des travailleurs indépendants.
La somme visée à l'alinéa 1er, 1°, comprend le remboursement au 1er mars 2001 de 2.500
millions de francs belges à l'Office national des vacances annuelles.
Le Roi fixe, par arrêté délibéré en Conseil des ministres, la liste des emprunts qui
seront repris par l'Etat fédéral.
Article 66.
§ 1er. A partir du 1er janvier 2001, 23,514 % du produit de la taxe sur la valeur
ajoutée sont prélevés sur cette taxe et affectés à la sécurité sociale.
Le montant fixé conformément à l'alinéa 1er ne peut toutefois être inférieur au mon-
tant de [4.418.251 milliers EUR] (2) et est adapté annuellement au taux de fluctua-
tion de l'indice moyen des prix à la consommation. [En cas d’insuffisance du pro-
duit de la T.V.A. pour effectuer les paiements des montants dus en application de :
1° la décision du Conseil du 29 septembre 2000 relative au système des res-
sources propres des Communautés européennes (2000/597/CE, Euratom);
2° l’article 43 de la loi-programme du 11 juillet 2005;
3° l’article 36, 1°, de la loi spéciale du 16 janvier 1989 relative au financement
des Communautés et des Régions;
4° des articles 66, § 1er, § 2, § 3bis, § 3sexies, 4e alinéa, § 11, § 13, et 67bis, de
la présente loi;
5° l’article 116 de la loi-programme du 27 décembre 2006;
6° des articles 190 et 191 de la loi-programme du 24 décembre 2002;
7° l’article 21ter de la loi du 29 avril 1999 relative à l’organisation du marché de
l’électricité;
8° des articles 57 à 59 de la loi-programme du 22 décembre 2008, un montant
complémentaire peut être prélevé, [pour les années 2009 à 2014 incluse] (61),
sur les recettes du précompte professionnel sans que ce prélèvement puisse
être supérieur au montant de l’insuffisance constatée des recettes de T.V.A.]
(56)(58)
________________________
(a) Exécuté par l'a.r. du 04.04.2001 (MB 21.04.2001).
Mise à jour 2012/1 S.100/37
(a)
[A partir du 1er janvier 2002 le montant minimum visé à l'alinéa précédent est augmenté de [41.333
milliers EUR] (8). Ce dernier montant est aussi adapté annuellement au taux de fluctuation de
l'indice moyen des prix à la consommation.] (3)
Sur la proposition du Comité de gestion de la sécurité sociale, le Roi peut majorer le
montant obtenu à l'alinéa 1er ou 2 du coût de la réduction des cotisations personnelles ou
patronales.
Le Roi peut adapter le montant du financement alternatif en vue de constituer des ré-
serves destinées aux dépenses futures dans la sécurité sociale.
[Après avis du Comité de gestion de la sécurité sociale, [le Roi majore du coût des titres-
services le montant du financement alternatif.]] [Ce coût comprend les dépenses du fonds
de formation titres-services.] (1) (44) (45)
[Le Roi peut adapter le montant du financement alternatif en fonction du financement des
conventions de premier emploi qui font partie, dans le secteur public, des projets globaux
visés à l'article 43 de la loi du 24 décembre 1999 pour la promotion de l'emploi.] (10)
[Le Roi peut majorer le montant du financement alternatif du coût du complément de 5
% de l'allocation de chômage temporaire visé à l'article 114, § 6, de l'arrêté royal du 25
novembre 1991 portant réglementation du chômage.] (13)
[Le Roi peut majorer le montant du financement alternatif en vue de financer le coût du
bonus emploi.
Le Roi peut majorer le montant du financement alternatif en vue de financer l'accord de
coopération relatif à l'économie sociale.] (23)
[Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, majorer le montant du finan-
cement alternatif en vue du financement du Fonds d'indemnisation des travailleurs licen-
ciés en cas de fermeture d'entreprises.
Le Roi peut majorer le montant du financement alternatif [en vue de promouvoir le financement de
l’activation des demandeurs d’emploi avec une capacité de travail diminuée] (59), institué auprès de
l'Office national de Sécurité sociale.] (29)
[Le Roi peut majorer le montant du financement alternatif en vue de financer le coût des
cellules de mise à l'emploi.] (37)
§ 2. Après déduction de :
1° un montant de [40.902 milliers EUR] (4) par an en faveur de l'Office national de
sécurité sociale des administrations provinciales et locales aux fins de financer les ini-
tiatives autres que les initiatives policières visées à l'article 1er, § 2quarter, de la loi du
1er août 1985 portant des dispositions sociales. [Pour l'année 2006, le montant visé
dans l'alinéa précédent est augmenté de 700 milliers d'euros;] (38) [Pour l’année
2007, le montant de 40.902 milliers d’euros est réduit à un montant de 20.902 mil-
liers d’euros.] (46);
Mise à jour 2009/4 S.100/37/1
2° un montant fixé par arrêté royal délibéré en Conseil des ministres, destiné au
financement de l'encadrement administratif des agences locales pour l'emploi vi-
sées à l'article 8 de l'arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité so-
ciale des travailleurs;
3° le montant fixé conformément au [§ 1er, alinéa 4] (6), destiné à l'O.N.S.S.-
Gestion globale, visé à l'article 5, alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin 1969 révi-
sant l'arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des tra-
vailleurs;
[4° un montant de 25.384 milliers EUR destinés au financement d'un congé édu-
cation payé;] (5)
le solde du montant obtenu au § 1er est attribué de la façon suivante :
1° à raison de 95,77 % à l'O.N.S.S.-Gestion globale;
2° à raison de 4,23 % au Fonds pour l'équilibre financier du statut social
des travailleurs indépendants, visé à l'article 21bis de l'arrêté royal n°
38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs indé-
pendants.
[5° un montant fixé par arrêté royal délibéré en Conseil des Ministres destiné au
financement des indemnités d'attente accordées aux travailleurs de l'industrie du
charbon et de l'acier qui ont perdu leur emploi;
6° un montant de 10.460 milliers EUR destiné à l'Office national de Sécurité so-
ciale en compensation des cotisations sur les allocations, primes et indemnités du
personnel non-dues par les zones de police]; (9)
[7° le montant de la majorisation visée au § 1er, alinéa 6, destiné à [l'O.N.S.S. -
gestion globale]; (22)
8° un montant, fixé par arrêté royal délibéré en Conseil des ministres, destiné
à l'Office national de l'Emploi pour le financement des conventions de pre-
mier emploi qui font partie, dans le secteur public, des projets globaux vi-
sés à l'article 43 de la loi du 24 décembre 1999 pour la promotion de l'Em-
ploi]; (11)
[9° le montant de la majoration visée au § 1er, alinéa 8, destiné à [l’ONSS -
gestion globale]; (14) (24)
[10° le montant de la majoration visée au § 1er, alinéa 9, destiné à l'O.N.S.S.-
gestion globale;
11° le montant de la majoration visée au § 1er, alinéa 10, destiné à l'Office natio-
nal de l'Emploi]; (25)
[12° le montant de la majoration visée au § 1er, alinéa 11, destiné au Fonds
d'indemnisation des travailleurs licenciés en cas de fermeture d'entreprises;
13° le montant de la majoration visée au § 1er, alinéa 12, destiné [à l’ONSS-
Gestion globale;] (60).] (30)
[14° le montant de la majoration visée au § 1er, alinéa 13, destiné à l'O.N.S.S.-
gestion globale.] (39)
Mise à jour 2009/4 S.100/38
§ 3. Les montants fixés selon la méthode déterminée au § 1er et répartis
selon la clé de répartition prévue au § 2, sont diminués de :
1° 34.048,2 millions de francs belges pour l'an 2001 en ce qui concerne
l'O.N.S.S.-Gestion globale;
2° [44.621 milliers EUR pour l'année 2002, [66.931 milliers EUR pour
l'année 2003, [49.121 milliers EUR pour l'année 2004 [, 110.988,8 mil-
liers EUR pour l’année 2005 [et 149.700,8 milliers euros pour l'année
2006.] (7) (15) (18) (28) (32) (40) [Un montant unique de 94.254,4 mil-
liers euros sera versé en 2006 à l'administration de la Trésorerie en pro-
venance de la trésorerie de la gestion financière globale du statut social
des travailleurs indépendants; ce montant tiendra lieu d'apurement du
solde pour la compensation de la prise en charge par l'autorité fédérale
des dettes dans le régime de la sécurité sociale des travailleurs indépen-
dants conformément à l'article 65 de la loi du 2 janvier 2001 portant des
dispositions sociales, budgétaires et diverses.] (41)
[§ 3bis. Pour l'année 2004, le montant attribué à l'O.N.S.S.-gestion globale,
en vertu des §§ 1er et 2 est augmenté exceptionnellement de 1.510.985 mil-
liers EUR.] (16) [Dès le 1er janvier 2005, le montant visé à la phrase pré-
cédente est porté à [1.551.887 milliers EUR.] (26)(31)
[Pour l’année 2004, le montant attribué à l’O.N.S.S.-gestion globale, en
vertu des §§ 1er et 2 et de l’alinéa précédent, est augmenté de 22.190 mil-
liers EUR.
Pour l’année 2004, le montant attribué au Fonds pour l’équilibre financier du
statut social des travailleurs indépendants visé à l’article 21bis de l’arrêté royal
n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs indépen-
dants, en application des §§ 1er, 2 et 3, est augmenté de 1.270 milliers EUR et
18.750 milliers EUR. [Dès le 1er janvier 2005, le montant attribué au Fonds
pour l'équilibre financier du statut social des travailleurs indépendants visé à
l'article 21bis de l'arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut so-
cial des travailleurs indépendants, en application des §§ 1er, 2 et 3, est aug-
menté de 4.120 milliers EUR, 50.000 milliers EUR, 33.000 milliers EUR et
44.000 milliers EUR.] (27) [Les montants de 4.120 milliers d'euros et 50.000
milliers d'euros sont portés respectivement à 7.920 milliers d'euros et 75.000
milliers d'euros pour l'année 2006 [et à 13.168 milliers d’euros] (47) et
100.000 milliers d'euros dès le 1er janvier 2007.] (42) [Le montant de 100.000
milliers d’euros est porté à 164.500 milliers d’euros en 2008 et à 187.580 mil-
liers d’euros à partir du 1er janvier 2009.] (53) (54) (55)
Mise à jour 2008/2 S.100/38/1
[A partir du 1er janvier 2007 le montant attribué à l’O.N.S.S.-gestion glo-
bale, en vertu des §§ 1er et 2 et des alinéas précédents, est augmenté de
534.200 milliers d’euros au titre de financement alternatif du bonus emploi
ainsi que de 200.000 milliers d’euros au titre d’avance annuelle sur le finan-
cement alternatif du coût des titres-services ainsi que de 4.000 milliers
d’euros.] (48)
Pour les années 2005 à 2007, un montant exceptionnel, déterminé par arrêté
royal délibéré en Conseil des ministres, pourra être attribué au régime des
salariés et au régime des indépendants afin d’assurer l’équilibre budgétaire.
En ce qui concerne le régime des indépendants, ce montant exceptionnel ne
sera pas répercuté sur le plan de remboursement de la dette générée en
2001, sauf dans la mesure où ce régime dégagerait des surplus ; les éven-
tuels surplus, tant dans le régime des salariés que dans le régime des indé-
pendants, ne pourront en effet être utilisés pour des mesures nouvelles mais
devront contribuer au maintien du solde à financer.] (19)
[§ 3ter. Suite à la désaffectation du fonds budgétaire « Fonds pour
l’emploi », qui a été créé auprès du Service public fédéral Emploi, Travail
et Concertation Sociale en application de l’article 4 de l’arrêté royal n° 181
du 30 décembre 1982 créant un Fonds en vue de l’utilisation de la modéra-
tion salariale complémentaire pour l’emploi, les montants suivants sont at-
tribués pour l’année 2004 :
1° 100.189.901,02 EUR à l’O.N.S.S.-gestion globale,
2° 51.860.098,98 EUR à l’O.N.S.S. pour l’apurement des créances de
l’O.N.S.S. à l’égard du fonds budgétaire « Fonds pour l’emploi ».] (20)
[§ 3quater. Pour l’année 2004, un montant de 22.635.110,6 EUR est attri-
bué à l’Office national de sécurité sociale sur un compte séparé, tel que visé
à l’article 35, § 5, E, 2° de la loi du 29 juin 1981 établissant les principes
généraux de la sécurité sociale des travailleurs salariés.
Le montant mention à l’alinéa précédent peut seulement être libéré après
accord des ministres compétents pour l’Emploi, les Affaires sociales, la
Santé publique et le Budget, à l’exception d’un montant de 11.472.207,21
EUR.] (21)
[§ 3quinquies. Pour l'année 2006 [ainsi que pour l'année 2007] (49), un
montant de 58.976 milliers d'euros est attribué à l'Office national de l'em-
ploi en vue du cofinancement des dépenses en matière de congé-éducation
payé.] (33)
Mise à jour 2006/3 S.100/38/2
[§ 3sexies. A partir du 1er janvier 2006, un montant de 1.500 milliers d'eu-
ros est prélevé des recettes de la taxe annuelle sur les opérations d'assu-
rances et est alloué au Fonds pour l'équilibre financier du statut social des
travailleurs indépendants visé à l'article 21bis de l'arrêté royal n° 38 du 27
juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs indépendants. Ce
montant est adapté annuellement au taux de fluctuation de l'indice des prix à
la consommation.
Le montant fixé conformément à l'alinéa précédant est ensuite versé par
l'Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants à l'Of-
fice national de l'Emploi à titre de financement du coût, en fonction de l'uti-
lisation des titres-services octroyés aux travailleuses indépendantes dans le
cadre de l'aide à la maternité.
Le Roi règle, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, les modalités de
ce versement à l'Office national pour l'Emploi.
En complément du montant fixé aux alinéas précédents, un montant de 2.400
milliers d'euros est prélevé du produit de la taxe sur la valeur ajoutée (43) et
est attribué à l'Office national de l'Emploi en vue du financement du coût des
titres-services mentionnés à l'alinéa précédent. Ce montant est adapté annuel-
lement au taux de fluctuation de l'indice des prix à la consommation.] (34)
[§ 3septies. A partir de l’année 2008, les montants fixés selon la méthode
déterminée au § 1er et répartis selon la clé de répartition prévue au § 2,
sont :
1° diminués de 182 060 milliers d’euros en ce qui concerne l’O.N.S.S.-
gestion globale;
2° augmentés de 182 060 milliers d’euros en ce qui concerne le Fonds pour
l’équilibre financier du statut social des travailleurs indépendants visé à
l’article 21bis de l’arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le sta-
tut social des travailleurs indépendants.
Ces montants sont adaptés annuellement au taux de fluctuation de
l’indice moyen des prix à la consommation.] (52)
Mise à jour 2007/2 S.100/38/3
§ 4. Le pourcentage fixé au § 1er est appliqué sur le produit mensuel de la
taxe sur la valeur ajoutée. Les montants visés au § 2, modifiés [conformé-
ment au §§ 3 et 3bis] (17), sont calculés et versés par tranches mensuelles.
[§ 5. A partir du 1er janvier 2003 un montant de 62 500 mille euros est
repris sur les recettes d'accises sur la vente de tabacs manufacturés et alloué
selon un clé de répartition 80-20 à l'O.N.S.S.-gestion globale, visé à l'article
5, alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin 1969 révisant l'arrêté-loi du 28 dé-
cembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs, d'une part et au
Fonds pour l'équilibre financier du statut social des travailleurs indépen-
dants visé à l'article 21bis de l'arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organi-
sant le statut social des travailleurs indépendants d'autre part. Ce montant
est adapté annuellement au taux de fluctuation de l'indice moyen des prix à
la consommation.] (12)
Mise à jour 2007/2 S.100/38/3/1
[§ 6. A partir du 1er janvier 2006, 15 % du produit du précompte mobilier
sont prélevés de cette taxe et sont attribués à la sécurité sociale.
Le montant fixé conformément à l'alinéa 1er ne peut être inférieur à 430.350
milliers d'euros et est adapté annuellement au taux de fluctuation de l'indice
moyen des prix à la consommation.
Le montant précité est alloué selon une clé de répartition 90-10 à l'O.N.S.S.-
gestion globale, visé à l'article 5, alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin 1969
révisant l'arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des
travailleurs, d'une part, et au Fonds pour l'équilibre financier du statut social
des travailleurs indépendants visé à l'article 21bis de l'arrêté royal n° 38 du
27 juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs indépendants,
d'autre part. Cette clé de répartition est applicable dès 2006.] (35)
[§ 7. A partir du 1er janvier 2007 un montant est prélevé des recettes de
l'impôt des personnes physiques et de l'impôt des sociétés et est attribué à la
sécurité sociale à titre d'effet retour fiscal sur les nouvelles réductions de
cotisations sociales patronales.
Le Roi détermine annuellement le montant visé à l'alinéa précédent par un
arrêté délibéré en Conseil des Ministres.
Le montant précité est alloué à l'O.N.S.S.-gestion globale, visé à l'article 5,
alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin 1969 révisant l'arrêté-loi du 28 décembre
1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs.] (36)
[§ 9. Pour 2007, 15.000 milliers d’euros des revenus de l’impôt des personnes
physiques, de l’impôt des non résidents personnes physiques, de l’impôt des
sociétés et de l’impôt des non résidents sociétés, entre autre suite à la loi du 26
novembre 2006 portant une mesure d’accompagnement pour l’actualisation
des réserves par les diamantaires agréés, sont affectés à la sécurité sociale.
Le montant mentionné à l’alinéa précédent est adapté annuellement à la
modification exprimée en pourcentage de l’indice moyen des prix à la con-
sommation.
Le montant précité est affecté selon une clé de répartition 90-10 à
l’O.N.S.S.-gestion globale, visé à l’article 5, alinéa 1er, 2°, de la loi du 27
juin 1969 révisant l’arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité
sociale des travailleurs, d’une part, et au Fonds pour l’équilibre financier du
statut social des travailleurs indépendants, visé à l’article 21bis de l’arrêté
royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs
indépendants, d’autre part.
Mise à jour 2006/3 S.100/38/4
§ 10. Il est attribué, du produit de l’impôt des personnes physiques, un mon-
tant de 5.000 milliers d’euros à l’O.N.S.S.-gestion globale, visé à l’article 5,
alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin 1969 révisant l’arrêté-loi du 28 décembre
1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs, et ce, au titre d’effet
retour fiscal de l’accord social ayant trait au secteur des soins de santé et qui
fut conclu en 2005 entre le gouvernement fédéral et les associations repré-
sentatives des travailleurs et employeurs concernées.
Le montant mentionné est adapté annuellement au taux de fluctuation de
l’indice moyen des prix à la consommation.
§ 11. A partir du 1er janvier 2007 est attribué, du produit de la taxe sur la
valeur ajoutée, un montant de 22.051 milliers d’euros à l’O.N.S.S.-gestion
globale, visé à l’article 5, alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin 1969 révisant
l’arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travail-
leurs. Le montant mentionné est adapté annuellement au taux de fluctuation
de l’indice moyen des prix à la consommation.
§ 12. A partir du 1er janvier 2007 est attribué, du produit de l’impôt des
sociétés, un montant de 30.000 milliers d’euros à l’O.N.S.S.-gestion glo-
bale, visé à l’article 5, alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin 1969 révisant
l’arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travail-
leurs. Le montant mentionné est adapté annuellement au taux de fluctuation
de l’indice moyen des prix à la consommation.] (50)
[§ 13. A partir de l’année 2008, deux montants sont prélevés des recettes de
l’Etat et sont attribués respectivement à l’ONSS-gestion globale, visé à
l’article 5, alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin 1969 révisant l’arrêté-loi du 28
décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs et au Fonds
pour l’équilibre financier du statut social des travailleurs indépendants visé
à l’article 21bis de l’arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut
social des travailleurs indépendants.
Mise à jour 2007/2 S.100/38/4/1
Les montants visés à l’alinéa précédent correspondent respectivement, par
exercice, au montant des moyens financiers additionnels tels que définis au
§ 1erquater de l’article 24 de la loi du 29 juin 1981 établissant les principes
généraux de la sécurité sociale des travailleurs salariés et au montant des
moyens financiers additionnels tels que définis au § 1erquater de l’article 6
de l’arrêté royal du 18 novembre 1996 visant l’introduction d’une gestion
financière globale dans le statut social des travailleurs indépendants, en
application du chapitre premier du titre VI de la loi du 26 juillet 1996 por-
tant modernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des régimes
légaux de pensions.
Les montants visés à l’alinéa précédent ne peuvent être déterminés qu’après
établissement des comptes de l’exercice N-1. Dès lors, une estimation de
ces montants est utilisée en cours d’exercice. Cette estimation est arrêtée
lors du budget initial de l’exercice et est, le cas échéant, revue lors du con-
trôle budgétaire. Ces montants estimés sont versés durant l’exercice par 12
tranches mensuelles égales.
Le montant visé au deuxième alinéa pour un exercice diminué du montant
visé au 3e alinéa pour le même exercice est versé avant la fin du dernier
trimestre de l’exercice. Si la date visée à la phrase précédente n’est pas res-
pectée, le montant est majoré d’un intérêt, calculé au taux du marché, et
couvrant la période entre la date de paiement et la date de fin de l’exercice.
Si le montant visé au 3e alinéa est supérieur au montant visé au deuxième
alinéa, le montant visé à la première phrase est négatif et il y aura donc ré-
gularisation. Si la régularisation n’a pas été effectuée avant la date de fin
d’exercice, c’est la régularisation qui est majorée d’un intérêt, calculé au
taux du marché, et couvrant la période entre la date de paiement et la date
de fin de l’exercice.] (51)
Mise à jour 2007/2 S.100/38/4/2
Exécution de l'article 66, §13
Année Montant
Salariés (en milliers d' EUR)
Montant
Indépendants (en milliers d' EUR)
Arrêté
royal
Date
d'effet
Moniteur
belge
2008
2009
2010
2011
2012
575.310
949.063
1.776.451
2.912.369
1.325.698
57.845
92.524
177.132
293.542
130.778
12.08.2008
07.06.2009
09.02.2010
23.03.2011
08.05.2012
29.09.2008
20.07.2009
13.03.2010
21.04.2011
18.05.2012
19.09.2008
2e édition
10.07.2009
2e édition
03.03.2010
11.04.2011
2e édition
08.05.2012
2e édition
Mise à jour 2012/1 S.100/38/4/3
[§ 14. A partir du 1er janvier 2009 un montant de 47 000 milliers d’euros
est prélevé annuellement des recettes de l’impôt des personnes physiques et
est attribué à l’ONSS-gestion globale, visé à l’article 5, alinéa 1er, 2°, de la
loi du 27 juin 1969 révisant l’arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la
sécurité sociale des travailleurs, pour financer l’augmentation de la pension
minimum des travailleurs salariés.] (57)
Mise à jour 2009/2 S.100/38/4/3/1
LOI-PROGRAMME DU 2 JANVIER 2001
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
L. 20.07.2001
L.P. 30.12.2001
L.P. 02.08.2002
L.P. 24.12.2002
L.P. 22.12.2003
L.P. 09.07.2004
5
32,1°
32,2°
32,3°
32,4°
32,5°
32,6°
7,1°
7,2°
212,1°
212,2°
212,3°
257,1°
257,2°
257,3°
257,4°
257,5°
129
130
131
132
270
11.08.2001
01.01.2002
01.01.2002
10.01.2003
10.01.2004
25.07.2004
01.01.2004
01.01.2004
11.08.2001
30.12.2001
29.08.2002,
2ème édition
31.12.2002,
1ère édition
31.12.2003,
1ère édition
15.07.2004,
2ème édition
Mise à jour 2005/3 S.100/38/5
INDEX.²
LOI-PROGRAMME DU 2 JANVIER 2001
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
L.P. 27.12.2004
L.P. 11.07.2005
L. 03.07.2005
L. 20.07.2005
L. 23.12.2005
L.P. 20.07.2006
51
52,1°
52,2°
53,1°
53,2°
15
19
20
14
88,1° (art. 45 L.P. 20.07.2006)
88,2°
88,3°
88,4°
88,5°
39
40,1°
40,2°
41,1° et 45
41,2°
42
43
10.01.2005
22.07.2005
29.07.2005
07.08.2005
09.01.2005
07.08.2006
31.12.2004,
2ème édition
12.07.2005,
2ème édition
19.07.2005
28.07.2005
30.12.2005,
2ème édition
28.07.2006,
2ème édition
Mise à jour 2006/2 S.100/38/6
INDEX.3
LOI-PROGRAMME DU 2 JANVIER 2001
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
L.P. 27.12.2006
L31.01.2007
L. 26.03.2007
L. 21.12.2007 (I)
L.P. 08.06.2008
L.P. 22.12.2008
L.P. 17.06.2009
L. 30.12.2009
L.P. 22.06.2012
103,1°
103,2°
104
105,1°
105,2°
106
107
2
6
26
30
207
50, 1°
50,2°
42
44, 1°
44, 2°
37
30.04.2007
01.01.2008
10.01.2008
26.06.2008
08.01.2009
01.01.2009
01.01.2009
17.04.2009
01.01.2012
28.12.2006,
3ème édition
20.04.2007
3e éd.
27.04.2007,
2e éd.
31.12.2007,
3ème édition
16.06.2008,
2ème édition
29.12.2008,
4ème éd.
26.06.2009,
2ème éd.
31.12.2009,
3ème éd.
28.06.2012
Mise à jour 2012/1 S.100/38/7
LOI-PROGRAMME DU 19 JUILLET 2001 POUR L'ANNEE
BUDGETAIRE 2001
(MB 28 juillet 2001, 2e édition)
_____
Extraits
_____
Mise à jour 2001/2 S.100/39
[...]
Titre IV - FINANCES
[...]
Chapitre IV – FINANCEMENT ALTERNATIF
Article 29.
Les montants mentionnés à l'article 66, § 1er, alinéa 2, et § 2, 1°, de la loi
du 2 janvier 2001 portant des dispositions sociales, budgétaires et diverses
sont pour l'année budgétaire 2001 augmentés une seule fois de 1.750 mil-
lions de francs belges.
Pour l'année budgétaire 2001, le montant visé à l'article 66, § 2, 1°, de la
même loi et adapté conformément à l'alinéa 1er, peut également être utilisé
aux fins de financer les initiatives policières, visées à l'article 1er, § 2quater,
de la loi du 1er août 1985 portant des dispositions sociales.
Mise à jour 2001/2 S.100/40
LOI-PROGRAMME DU 24 DECEMBRE 2002
(M.B. 31 décembre 2002)
____
Extraits
____
Modifié par :
- la loi-programme (I) du 26 décembre 2013 (MB 31 décembre 2013, Ed.
2).
Mise à jour 2013/3 S.100/40/1
(…)
Titre II – AFFAIRES SOCIALES ET PENSIONS
(…)
Chapitre 11 – STATUT SOCIAL DES ARTISTES
(…)
SECTION 2 CREATION D'UNE COMMISSION "ARTISTES"
Article 172.
§ 1er. Une commission des artistes est instituée, dénommée ci-après " la
Commission ", composée de fonctionnaires de l'Office national de sécurité
sociale et de l'Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indé-
pendants et elle est présidée par une personnalité indépendante.
La commission peut recueillir l'avis d'experts.
§ 2. Cette Commission est chargée :
1° d'informer à leur demande, les artistes de leurs droits et obligations en
matière de sécurité sociale découlant de leur assujettissement à la sé-
curité sociale des travailleurs salariés ou au statut social des travail-
leurs indépendants;
2° de donner des avis, sur demande d'un artiste ou de sa propre initiative
sur la question de savoir si l'affiliation d'un artiste visée à l'article
1erbis de la loi du 27 juin 1969 révisant l'arrêté-loi du 28 décembre
1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs au régime d'assu-
rance sociale des travailleurs indépendants correspond à la réalité so-
cio-économique;
3° de délivrer sur requête de l'artiste, une déclaration d'indépendant dans
les conditions et selon les modalités fixées par arrêté royal délibéré en
Conseil des ministres. Pendant la durée de validité de la déclaration
d'indépendant, l'artiste est présumé exercer de manière irréfragable une
activité d'indépendant en relation avec les prestations artisanales ou la
fourniture d'oeuvres artistiques pour lesquelles la déclaration d'indé-
pendant a été délivré;
Mise à jour 2013/3 S.100/40/2
[4° de délivrer la carte d'artiste visée à l'article 17sexies de l'arrêté royal
du 28 novembre 1969 pris en exécution de la loi du 27 juin 1969 révi-
sant l'arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale
des travailleurs, selon les modalités fixées par le Roi;
5° de délivrer le visa visé à l'article 1bis, § 1er, alinéa 2, de la loi du 27
juin 1969 révisant l'arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sé-
curité sociale des travailleurs, selon les modalités fixées par le Roi;
6° de donner des avis quant aux projets de lois, d'arrêtés et tous projets de
normes qui lui sont soumis par l'auteur de ces projets.] (1)
§ 3. [Le Roi fixe, par un arrêté royal délibéré en Conseil des Ministres, les
modalités d'organisation, de composition et de fonctionnement de cette
commission. Il peut notamment prévoir que la composition est modifiée en
fonction de la nature des dossiers qui sont lui sont soumis.] (2).
§ 4. Les travaux de la Commission précitée doivent être évalués dans le
cadre d'une évaluation générale au plus tard deux ans après l'entrée en vi-
gueur de la présente loi, dans un rapport qui doit être déposé auprès des
Chambres législatives fédérales.
[§ 5. Un recours contre ces décisions peut être introduit devant le tribunal
du travail par les parties dans le mois suivant sa notification à celles-ci par
lettre recommandée à la poste.
La décision devient définitive si aucun recours n'est introduit.
Par cette action en justice, les actions de la première instance, de l'instance
d'appel et de l'instance en cassation sont entendues.] (3)
Mise à jour 2013/3 S.100/40/3
INDEX.
LOI-PROGRAMME DU 24 DECEMBRE 2002
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
1
2
3
L.P. 26.12.2013
22
23,1°
23,2°
01.01.2014
31.12.2013,
Ed. 2
Mise à jour 2013/3 S.100/40/4
LOI DU 13 JUILLET 2005
Concernant l’instauration d’une cotisation annuelle à charge de cer-
tains organismes
(M.B. 29 juillet 2005 - erratum M.B. 14 septembre 2005)
Adaptée, complétée ou modifiée par:
- la loi du 27 décembre 2005 portant dispositions diverses (M.B. 30 dé-
cembre 2005);
- la loi du 20 juillet 2006 portant dispositions diverses (M.B. 28 juillet 2006);
- la loi du 22 décembre 2008 portant des dispositions diverses (I) (M.B. 29
décembre 2008, 4ème édition);
- la loi-programme du 23 décembre 2009 (M.B. 30 décembre 2009, 1ère
édition);
- la loi-programme du 22 juin 2012 (M.B. 28 juin 2012);
- la loi du 24 octobre concernant le statut social de certaines catégories de
personnes qui exercent un mandat public (M.B. 20 novembre 2013, 2ème
édition).
Mise à jour 2013/3 S.100/41
Chapitre Ier – DISPOSITION PRELIMINAIRE
Article 1er.
La présente loi règle une matière visée à l'article 78 de la Constitution.
Chapitre II – DEFINITIONS
Article 2.
Pour l'application de la présente loi on entend par :
a) "Institut national" : I'Institut national d'assurances sociales pour travail-
leurs indépendants;
b) "Organisme" : la personne morale privée ou publique dans laquelle au
moins une des personnes visées sous c) pour laquelle une rétribution est
attribuée ou prévue, est présente;
c) ["Personne qui exerce un mandat public" : une personne physique ou
morale qui est chargée d'un mandat dans un organisme public ou privé
ou qui est membre avec voix consultative d'un organe de gestion d'un
organisme public ou privé, soit en raison des fonctions qu'elle exerce
auprès d'une administration de l'Etat, d'une communauté, d'une région,
d'une province, d'une commune ou d'un établissement public, soit en
qualité de représentant d'une organisation de travailleurs, d'employeurs
ou de travailleurs indépendants, soit en qualité de représentant de l'Etat,
d'une communauté, d'une région, d'une province, d'une commune ou
d'un établissement public;] (10)
d) "Année de cotisation" : l'année civile au cours de laquelle l'organisme
est assujetti aux dispositions de la présente loi;
e) "Rétributions" : tous les revenus généralement quelconques obtenus en
raison ou à l'occasion de l'exercice du mandat et qui sont imposables
conformément au Code des impôts sur les revenus 1992, à l'exception du
remboursement des dépenses propres à l'organisme et des revenus pour
lesquels une cotisation est déjà perçue en vertu de la législation sociale.
Mise à jour 2013/3 S.100/42
Chapitre III – COTISATION
Article 3.
§ 1er. Les organismes visés à l'article 2, b), sont assujettis à la présente loi.
§ 2. Par dérogation au § 1er, n'est pas assujetti à la présente loi tout organe
consultatif désigné nommément par le Roi.
§ 3. Les organismes sont tenus de s'inscrire à l'Institut national dans les trois
mois qui suivent le fait qui entraîne leur assujettissement à la présente loi.
§ 4. L'organisme qui néglige de s'inscrire à I'Institut national dans le délai
prévu au § 3 est mis en demeure par l'Institut national par lettre recomman-
dée à la poste. S'il ne s'inscrit pas volontairement dans les trente jours qui
suivent la date de l'envoi par la poste de la mise en demeure, il est inscrit
d'office.
Article 4.
Les organismes sont annuellement redevables d'une cotisation s'élevant à
[23 pour cent] (8) du montant excédant 200 euros, attribué par eux à titre de
rétributions, au cours de l'année précédant l'année de cotisation, à chaque
personne qui exerce un mandat public.
Le montant de 200 euros visé à l'alinéa 1er est lié à l'indice des prix à la
consommation [406,15 (base 1971 = 100)] (3).
[En vue du calcul de la cotisation pour une année déterminée, le montant
visé à l'alinéa précédent est multiplié par une fraction dont le dénominateur
est 406,15 et dont le numérateur est l'indice des prix à la consommation du
mois de novembre de l'année qui précède celle pour laquelle la cotisation
est due.
Par dérogation à l'alinéa précédent, l'augmentation du montant visé au deu-
xième alinéa n'est appliquée que si le montant dûment indexé est supérieur à
10 EUR au montant en vigueur. Le montant de l'augmentation est arrondi
au nombre inférieur, multiple de 10 EUR.] (4)
Article 5.
§ 1er. Les organismes communiquent, avant le 1er juillet de chaque année
de cotisation, les données déterminées en exécution de l'article 7, 2°.
______________________
(a) A.R. 06.03.2007 (M.B. 13.03.2007), cf. infra.
Mise à jour 2010/2 S.100/43
(a)
§ 2. La cotisation visée à l'article 4 est versée à I'Institut national avant le
1er juillet de chaque année de cotisation.
§ 3. [Les montants perçus en vertu des dispositions de la présente loi sont,
déduction faite des frais d’administration de I’Institut national relatifs à la
cotisation, prioritairement affectés à la gestion financière globale du statut
social des travailleurs indépendants visée à l’article 2 de l’arrêté royal du 18
novembre 1996 visant l’introduction d’une gestion financière globale dans
le statut social des travailleurs indépendants, en application du chapitre Ier
du titre VI de la loi du 26 juillet 1996 portant modernisation de la sécurité
sociale et assurant la viabilité des régimes légaux des pensions, jusqu’à concur-
rence du montant visé dans le tableau de l’exposé général du budget initial de
l’année. Les frais d’administration relatifs à cette cotisation sont calculés annuel-
lement par l’Institut national dans le cadre de la clôture des comptes.
Le solde des montants perçus en vertu des dispositions de la présente loi est af-
fecté, d’une part, à la gestion financière globale du statut social des travailleurs
indépendants visée à l’article 2 de l’arrêté royal du 18 novembre 1996 visant
l’introduction d’une gestion financière globale dans le statut social des travail-
leurs indépendants, en application du chapitre Ier du titre VI de la loi du 26 juil-
let 1996 portant modernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des
régimes légaux des pensions et, d’autre part, à I’ONSS Gestion globale, visé à
l’article 5, alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin 1969 révisant l’arrêté-loi du 28 dé-
cembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs, en vertu d’une répar-
tition fixée annuellement par arrêté royal délibéré en Conseil des Ministres.] (6)
§ 4. Les cotisations visées par la présente loi sont, pour ce qui concerne les
impôts sur les revenus, de même nature que les cotisations qui sont dues en
vertu de la législation sociale.
Article 6.
[Une majoration d'un pour cent par mois civil de retard de paiement est ap-
pliquée sur la partie des cotisations qui n'a pas été payée à temps.
Cette majoration est appliquée jusque et y compris le mois au cours duquel
soit l'organisme a payé la cotisation due, soit une procédure judiciaire a été
engagée du chef de ce retard, soit l'Institut national d'assurances sociales
pour travailleurs indépendants a fait signifier à l'organisme la contrainte
contenant commandement à payer la cotisation due.] (5)
Mise à jour 2008/2 S.100/44
Article 7.
Le Roi détermine par arrêté délibéré en Conseil des Ministres :
1° les modalités d'inscription;
2° les données que l'organisme doit transmettre à I'Institut national, ainsi
que les modalités de leur transmission;
3° les modalités de paiement;
4° […] (7)
Mise à jour 2008/2 S.100/44/1
5° les cas dans lesquels il peut être renoncé à l'application des majorations;
6° les cas dans lesquels l'Institut national peut renoncer au recouvrement
des cotisations et accessoires lorsque le recouvrement apparaît incertain
ou trop contraignant compte tenu du montant des sommes à recouvrir;
7° les modalités de contrôle dans le cadre de l'application de la présente loi.
Article 8.
Sont sanctionnés d'une amende de 100 euros à 1.250 euros les organismes
qui violent les dispositions des articles 3, § 3, 4, alinéa 1er, et 5, §§ 1er et 2.
Article 9.
§ 1er. L'Institut national est chargé du recouvrement des cotisations, des
majorations et des frais, au besoin par voie judiciaire.
[§ 1erbis. Sans préjudice de son droit de citer devant le juge, l'Institut na-
tional peut, en tant qu'organisme percepteur des cotisations, également pro-
céder au recouvrement des sommes qui lui sont dues par voie de contrainte.
Le Roi règle les conditions et les modalités de poursuite par voie de contrainte
ainsi que les frais résultant de la poursuite et leur mise à charge.] (1)
§ 2. L'Institut national peut exiger de l'organisme inscrit le remboursement
des frais causés par les lettres de rappel qui ont dû être adressées aux orga-
nismes, éventuellement par voie d'huissier de justice, en cas de paiement
tardif des cotisations.
§ 3. Le recouvrement de la cotisation prévue par la présente loi se prescrit
par cinq ans à compter du 1er janvier de l'année qui suit l'année pour la-
quelle elle est due.
La prescription est interrompue :
1° de la manière prévue par les articles 2244 et suivants du Code civil;
2° par lettre recommandée à la poste ou sommation d'huissier, par laquelle
I'Institut national réclame la cotisation due.
§ 4. L'action en répétition d'une cotisation payée indûment se prescrit par
cinq ans à compter du 1er janvier de l'année qui suit celle au cours de la-
quelle la cotisation a été indûment payée.
Mise à jour 2006/2 S.100/45
La prescription est interrompue :
1° de la manière prévue par les articles 2244 et suivants du Code civil;
2° par lettre recommandée à la poste adressée par l'organisme à I'Institut
national qui a perçu la cotisation, et par laquelle le remboursement de la
cotisation payée indûment est réclamé.
[Article 9bis.
Les articles 16bis, 16ter, [23ter et 23quater] (9) de l'arrêté royal n° 38 du 27
juillet 1967 organisant le statut social des indépendants, s'appliquent dans le
cadre de la présente loi.] (2)
Article 10.
Les organismes sont tenus de communiquer aux fonctionnaires dûment ha-
bilités de l'Institut national toutes les informations nécessaires, et de leur
permettre de consulter les livres, registres, documents ou tout autre support
d'information en vue de l'application de la présente loi.
Chapitre IV – MODIFICATIONS DE L'ARRETE ROYAL N° 38 DU
27 JUILLET 1967 ORGANISANT LE STATUT SOCIAL DES
TRAVAILLEURS INDEPENDANTS
Article 11.
L'article 5bis de l'arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut
social des travailleurs indépendants, abrogé par la loi-programme du 27
décembre 2004, est rétabli dans la rédaction suivante :
"Art. 5bis. Les personnes chargées d'un mandat dans un organisme public
ou privé, soit en raison des fonctions qu'elles exercent auprès d'une adminis-
tration de I'Etat, d'une communauté, d'une région, d'une province, d'une
commune ou d'un établissement public, soit en qualité de représentant d'une
organisation de travailleurs, d'employeurs ou de travailleurs indépendants,
soit en qualité de représentant de I'Etat, d'une région, d'une communauté,
d'une province ou d'une commune, ne sont pas de ce chef assujetties au pré-
sent arrêté."
Article 12.
L'article 11, § 2bis, du même arrêté, inséré par la loi-programme du 27 dé-
cembre 2004, est abrogé.
Mise à jour 2012/1 S.100/46
Chapitre V – DISPOSITION TRANSITOIRE
Article 13.
§ 1er. Par dérogation à l'article 3, § 3, l'organisme soumis à l'application de
la présente loi au 1er janvier 2005 doit s'inscrire à l'Institut national avant le
1er septembre 2005.
§ 2. Pour 1'année de cotisation 2005, la cotisation doit, par dérogation à
l'article 5, § 2, être versée avant le 1er décembre 2005.
Chapitre VI – DISPOSITIONS FINALES
Article 14.
La présente loi produit ses effets le 1er janvier 2005.
Article 15.
Les arrêtés royaux à prendre en vertu de la présente loi le sont sur la propo-
sition du Ministre qui a les Classes moyennes dans ses attributions.
________________________
(a) A.R. 10.08.2005 (M.B. 17.08.2005), voir infra.
Mise à jour 2005/3 S.100/47
(a)
INDEX
LOI DU 13 JUILLET 2005
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
L. 27.12.2005
L. 20.07.2006
L. 22.12.2008 (I)
L.P. 23.12.2009
L.P. 22.06.2012
L. 24.10.2013
65
66
72,1°
72,2°
168
27
28
97
22
3
09.01.2006
01.01.2006
01.01.2005
07.08.2006
01.01.2005
01.01.2005
01.01.2010
(a)
01.01.2014
30.12.2005,
2ème édition
28.07.2006,
2ème édition
29.12.2008,
4ème édition
30.12.2009,
1ère édition
28.06.2012
20.11.2013,
2ème édition
_______________
(a) L'article 23 de la loi-programme du 22 juin 2012 est rédigé comme suit:
"Les articles 20 à 22 entrent en vigueur à une date déterminée par le Roi, par arrêté délibéré
en Conseil des Ministres, et au plus tard le 1er juillet 2012".
L'article 1er de l'arrêté royal du 2 juillet 2012 exécutant l’article 23 de la loi-programme du 22
juin 2012 (M.B. 09.07.2012) est rédigé comme suit:
"Les articles 20 à 22 de la loi-programme du 22 juin 2012 entrent en vigueur au 1er juillet
2012".
Mise à jour 2013/3 S.100/48
LOI DU 23 DECEMBRE 2005
relative au pacte de solidarité entre les générations
(M.B. 30 décembre 2005)
_____
Extraits
_____
Adaptée, complétée ou modifiée par :
- la loi-programme (I) du 27 décembre 2006 (M.B. 28 décembre 2006).
Mise à jour 2006/3 S.100/49
[…]
Titre II - CLASSES MOYENNES
[…]
Chapitre II - LIAISON AU BIEN-ETRE
Article 5.
§ 1er. Tous les deux ans, le gouvernement prend une décision au sujet d'une
enveloppe financière pour une adaptation à l'évolution générale du bien-être
de toutes ou de certaines prestations de la sécurité sociale des travailleurs
indépendants.
A cet effet, il peut, entre autres, s'appuyer sur les rapports du Comité d'étude
sur le vieillissement et du Conseil supérieur des Finances.
Cette adaptation peut être une modification d'un plafond ou seuil de reve-
nus, ou du montant d'une prestation, minimale ou non. Le cas échéant, les
modalités d'adaptation peuvent être différentes par régime, par plafond ou
seuils de revenus ou par prestation au sein d'un régime, ou encore par caté-
gorie de bénéficiaire de prestation.
La décision visée à l'alinéa 1er sera prise pour la première fois au plus tard
au cours de l'année 2006.
§ 2. La décision visée au § 1er est précédée d'un avis conjoint du Comité
général de Gestion pour le statut social des travailleurs indépendants et du
Conseil Central de l'Economie relatif à la répartition et à l'importance des
moyens financiers fixés conformément à la présente loi et destiné pour le
mécanisme structurel d'adaptation au bien-être. Cet avis tient compte de
l'évolution des revenus professionnels des travailleurs indépendants et de la
nécessité d'obtenir un équilibre financier durable au sein de la sécurité so-
ciale des travailleurs indépendants. Dans ce cadre, une attention est égale-
ment accordée à la croissance économique, au coût du vieillissement, au
rapport entre le nombre de bénéficiaires de prestations et le nombre de per-
sonnes actives, au souci de ne pas créer de nouveaux pièges à l'activité ou
d'accroître les pièges existants.
Le Comité général de Gestion pour le statut social des travailleurs indépen-
dants et le Conseil Central de l'Economie peuvent, entre autres, s'appuyer en
la matière sur les rapports du Comité d'étude sur le vieillissement et du
Conseil supérieur des Finances.
Mise à jour 2005/3 S.100/50
§ 3. En l'absence de l'avis visé au § 2 avant le 15 septembre de l'année au
cours de laquelle la décision visée au § 1er doit être prise, un avis est censé
avoir été donné et le gouvernement prend la décision visée au § 1er et la
motive d'une manière circonstanciée.
Dans ce cas, le gouvernement demande un avis conjoint du Comité Général
de Gestion pour le statut social des travailleurs indépendants et du Conseil
Central de l'Economie au sujet de sa décision motivée, dont question à l'ali-
néa précédent. En l'absence d'avis dans le mois suivant la demande du gou-
vernement, un avis est censé avoir été donné.
§ 4. Si le gouvernement déroge à l'avis visé au § 2 ou au § 3, il doit le moti-
ver expressément.
§ 5. En vue de l'exécution de la décision visée au § 1er, le Roi peut, par
arrêté délibéré en Conseil des Ministres, abroger, compléter, modifier ou
remplacer les dispositions légales applicables dans les différents régimes de
prestations.
[§ 6. Dès 2010, la décision visée au § 1er devra tenir compte et prendre en
charge l’éventuel surcoût engendré par la décision relative à la période bi-
annuelle précédente.
§ 7. Pour la période 2009-2010, dans le cadre de l’avis visé au § 2, la dé-
termination de l’enveloppe visée au § 1er et fixée en application de l’article
6 de la présente loi fera l’objet d’une concertation entre le gouvernement et
les partenaires sociaux sur base d’un avis préalable rendu à ce sujet par le
Comité d’étude sur le vieillissement.] (1)
Article 6.
Dès 2008, l'enveloppe mentionnée à l'article précédent est au moins équivalente à la
somme de l'estimation des dépenses suivantes calculées pour toutes les branches de
la sécurité sociale des travailleurs indépendants :
- une adaptation annuelle au bien-être de 0,5 % de toutes les allocations
sociales de remplacement à l'exclusion des allocations forfaitaires;
- une adaptation annuelle au bien-être de 1 % de toutes les allocations
sociales forfaitaires;
- une augmentation annuelle de 1,25 % des plafonds pris en compte pour
le calcul des allocations sociales de remplacement.
Dès 2009, cette enveloppe est fixée et attribuée de manière bi-annuelle.
Cette enveloppe bi-annuelle est calculée de la même manière qu'à l'alinéa
précédent tenant compte que les dépenses seront estimées pour chacune des
années de la période bi-annuelle.
[…]
Mise à jour 2006/3 S.100/51
INDEX
LOI DU 23 DECEMBRE 2005
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
1
L. 27.12.2006
173
01.01.2007
28.12.2006,
3ème édition
Mise à jour 2006/3 S.100/52
LOI-PROGRAMME DU 20 JUILLET 2006
(M.B. 28 juillet 2006)
_____
Extraits
_____
Adaptée, complétée ou modifiée par :
- la loi-programme (I) du 27 décembre 2006 (M.B. 28 décembre 2006).
Mise à jour 2006/3 S.100/53
[…]
Titre III – AFFAIRES SOCIALES
[…]
Chapitre V – INAMI ET GESTIONS GLOBALES
Article 46.
Le produit des contributions des demandeurs destinées à alimenter le fonds
provisionnel visé à l’article 191, alinéa 1er, point 15octies, de la loi relative
à l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités, coordonnée le 14
juillet 1994, sont versés par l’INAMI aux gestions globales des travailleurs
salariés et des travailleurs indépendants.
Par gestion globale des travailleurs salariés et gestion globale des travail-
leurs indépendants il est entendu respectivement : l’O.N.S.S.-gestion glo-
bale, visé à l’article 5, alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin 1969 révisant
l’arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travail-
leurs, d’une part, et le Fonds pour l’équilibre financier du statut social des
travailleurs indépendants visé à l’article 21bis de l’arrêté royal n° 38 du 27
juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs indépendants, d’autre
part.
Le montant total transféré en 2006 est de 79 millions d’euros qui se répartit
entre les gestions globales salariés et indépendants pour respectivement
75.768 milliers euros et 3.232 milliers euros.
[Le montant total transféré en 2007 est de 21 millions d’euros qui se répartit
entre les gestions globales salariés et indépendants pour respectivement
20.141 milliers euros et 859 milliers euros.] (1)
Lorsqu’il sera fait appel au fonds provisionnel tel qu’il est prévu à l’article
191, alinéa 1er, point 15octies il appartiendra aux gestions globales de ré-
alimenter celui-ci des montants nécessaires. La clé de répartition de la ré-
alimentation du fonds par chaque gestion globale est celle qui découle des
montants repris à l’alinéa précédent.
[Une convention sera conclue entre l’INAMI, l’O.N.S.S. et l’INASTI afin
de convenir des modalités de placement, dès 2008, du produit des contribu-
tions.] (2)
[…]
Mise à jour 2006/3 S.100/54
INDEX
LOI-PROGRAMME DU 20 JUILLET 2006
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
1
2
L.P. 27.12.2006
110,1°
110,2°
07.01.2007
28.12.2006,
3e édition
Mise à jour 2006/3 S.100/55
LOI-PROGRAMME (I) DU 27 DECEMBRE 2006
(M.B. 28 décembre 2006)
_____
Extraits
_____
Adaptée, complétée ou modifiée par :
- la loi-programme du 22 décembre 2008 (M.B. 29 décembre 2008, Ed. 4);
- la loi-programme du 23 décembre 2009 (M.B. 30 décembre 2009, Ed. 1);
- la loi du 30 décembre 2009 portant des dispositions diverses (M.B. 31
décembre 2009, Ed. 3).
- la loi-programme du 4 juillet 2011 (I) (M.B. 19 juillet 2011);
- la loi modifiant le Titre XIII de la loi-programme (I) du 27 décembre
2006, en ce qui concerne la nature des relations de travail (M.B. 11 sep-
tembre 2012, Ed. 2);
- la loi modifiant le chapitre 8 du titre IV de la loi-programme (I) du 27
décembre 2006 et le Code pénal social (M.B. 27 novembre 2013, Ed. 3).
Mise à jour 2013/3 S.100/56
(…)
Titre IV – AFFAIRES SOCIALES
(…)
CHAPITRE IV. – FONDS D'AVENIR
Article 111.
[Il est créé un fonds dénommé « fonds pour l’avenir des soins de santé ». Ce
fonds appartient pour 90 % à la gestion globale ONSS, visée à l’article 5,
alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin 1969 révisant l’arrêté-loi du 28 décembre
1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs et pour 10 % à la gestion
financière globale du statut social des travailleurs indépendants visée à
l’article 2 de l’arrêté royal du 18 novembre 1996 visant l’introduction d’une
gestion financière globale dans le statut social des travailleurs indépendants,
en application du chapitre Ier du titre VI de la loi du 26 juillet 1996 portant
modernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des régimes lé-
gaux des pensions. L’Office national de sécurité sociale gère ce fonds, sur la
base d’une convention, au nom et pour le compte de la gestion globale
ONSS d’une part, et de la gestion financière globale du statut social des
travailleurs indépendants d’autre part. L’Institut national d’assurance mala-
die-invalidité participe à l’élaboration de la convention précitée.] (1).
Ce fonds est créé afin de participer, au plus tôt dès 2012, aux investisse-
ments nécessaires pour adapter le système des soins de santé au vieillisse-
ment de la population.
Ce fonds est alimenté, en 2007, de 288.600 milliers d’euros et de 20.400
milliers d’euros par respectivement l’ONSS-gestion globale, visé à l’article
5, alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin 1969 révisant l’arrêté-loi du 28 dé-
cembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs, d’une part, et
par [la gestion financière globale du statut social des travailleurs indépen-
dants visée à l’article 2 de l’arrêté royal du 18 novembre 1996 visant
l’introduction d’une gestion financière globale dans le statut social des tra-
vailleurs indépendants, en application du chapitre Ier du titre VI de la loi du
26 juillet 1996 portant modernisation de la sécurité sociale et assurant la
viabilité des régimes légaux des pensions] (4), d’autre part.
[Les versements faits en 2007 dans le fonds pour l’avenir des soins de santé,
créé au sein de l’Institut national d’assurance maladie-invalidité, deviennent
la propriété du fonds visé à l’alinéa 1er, ainsi que les produits financiers
générés par ces versements.] (2)
Mise à jour 2012/1 S.100/57
Ce fonds est alimenté d’éventuels boni annuels en soins de santé de
l’ONSS-gestion globale, visé à l’article 5, alinéa 1er, 2°, de la loi du 27 juin
1969 révisant l’arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité so-
ciale des travailleurs, d’une part et du Fonds pour l’équilibre financier du
statut social des travailleurs indépendants visé à l’article 21bis de l’arrêté
royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs
indépendants, d’autre part. Les bonis visés à la phrase précédente sont défi-
nis par le Roi par arrêté délibéré en conseil des ministres.
[Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, dans le cadre de
la fixation de l’objectif budgétaire global annuel de l’assurance soins de
santé, déterminer les autres montants qui sont affectés à ce fonds.
A partir de l’année 2009, les montants remboursés par les hôpitaux à
l’Institut national d’assurance maladie-invalidité dans le cadre de l’article
56ter de la loi relative à l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités,
coordonnée le 14 juillet 1994, sont affectés au fonds.] (3)
[Pour les années 2010 et 2011, les intérêts générés par le fonds sont transfé-
rés, à raison de 90 p.c. à l’ONSS-gestion globale précité et à raison de 10
p.c. à la gestion financière globale précitée dans le statut social des travail-
leurs indépendants.] (6)
(…)
Mise à jour 2012/1 S.100/57/1
CHAPITRE VIII. - DECLARATION PREALABLE POUR LES
TRAVAILLEURS SALARIES ET INDEPENDANTS DETACHES
SECTION 1RE. - CHAMP D’APPLICATION ET DEFINITIONS
Article 137.
Pour l’application du présent chapitre et de ses arrêtés d’exécution, on en-
tend par :
1° travailleurs salariés : les personnes qui fournissent des prestations de
travail, contre rémunération et sous l’autorité d’une autre personne;
2° travailleurs salariés détachés : les personnes visées au point 1° qui
effectuent temporairement ou partiellement une prestation de travail en
Belgique et qui, soit,
a) travaillent habituellement sur le territoire d’un ou plusieurs pays
autres que la Belgique,
b) ont été engagés dans un pays autre que la Belgique;
3° employeurs : les personnes physiques ou morales qui occupent les
travailleurs visés au 2°;
4° […] (25)
5° […] (25)
6° […] (25)
Mise à jour 2013/3 S.100/57/2
7° travailleurs indépendants : toutes les personnes physiques, qui exercent
une activité professionnelle en raison de laquelle elles ne sont pas en-
gagées dans les liens d’un contrat de travail ou d’un statut;
8° travailleurs indépendants détachés :
a) les personnes visées au point 7° qui exercent temporairement ou par-
tiellement une ou plusieurs activités indépendantes en Belgique sans y
résider de manière permanente et qui travaillent habituellement sur le
territoire d’un ou plusieurs pays autres que la Belgique,
b) les personnes venant de l’étranger qui se rendent en Belgique dans le
but d’y exercer temporairement une activité professionnelle indépen-
dante ou de s’y installer temporairement comme indépendant;
9° […] (25)
10° […] (25)
11° […] (25)
Article 138.
Le présent chapitre s’applique :
- aux travailleurs salariés détachés et à leurs employeurs;
- […] (26)
- aux travailleurs indépendants détachés;
- […] (26)
Mise à jour 2013/3 S.100/58
Le Roi peut exclure de l’application du présent chapitre, le cas échéant dans
les conditions qu’Il détermine, et compte tenu de la durée de leurs presta-
tions en Belgique ou de la nature de leurs activités, des catégories de tra-
vailleurs salariés détachés et leurs employeurs […] (27).
Le Roi peut aussi exclure de l’application du présent chapitre, le cas
échéant dans les conditions qu’Il détermine, et compte tenu de la durée de
leurs prestations en Belgique ou de la nature de leurs activités, des catégo-
ries de travailleurs indépendants détachés […] (28).
[…]
SECTION 3. - DECLARATION PREALABLE POUR LES INDEPENDANTS
DETACHES
Sous-section 1ère - La déclaration préalable
Article 153.
Préalablement à l’exercice de l’activité professionnelle d’un travailleur in-
dépendant détaché sur le territoire belge, celui-ci ou son mandataire doit
effectuer, auprès de l’Institut national d’assurances sociales pour travail-
leurs indépendants une déclaration par voie électronique, établie conformé-
ment à l’article 154, selon les modalités déterminées par le Roi.
[…] (29)
Lorsque l’indépendant détaché ou son mandataire […] (30) sont dans
l’incapacité de faire cette déclaration par voie électronique, ils peuvent
l’adresser, par fax ou par courrier, à l’Institut national d’assurances sociales
pour travailleurs indépendants, selon les modalités fixées par cette institu-
tion.
_______________________
(a) A.R. 20.03.2007 (M.B. 28.03.2007), cf. infra
Mise à jour 2013/3 S.100/59
(a)
Dès que la déclaration visée aux alinéas précédents est effectuée, le décla-
rant reçoit un accusé de réception conformément à l’article 3 de la loi préci-
tée du 24 février 2003. Lorsque la déclaration a été faite par fax ou par
courrier l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indépen-
dants délivre un accusé de réception par fax ou par courrier suivant un mo-
dèle qu’il établit.
Le Roi détermine le délai dans lequel une déclaration préalable peut être
annulée.
Lorsque le détachement se prolonge au-delà de la durée initialement prévue,
le déclarant doit procéder à une nouvelle déclaration préalablement à la fin
de la durée du détachement initialement prévue.
Article 154.
Le Roi détermine les groupes de données qui doivent figurer dans la décla-
ration préalable visée à l’article 153.
L’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants dé-
finit le contenu de ces groupes de données.
Sous-Section 2. - Obligation des utilisateurs finaux ou des commanditaires
Article 155.
Toute personne auprès de laquelle ou pour laquelle sont occupés, directe-
ment ou en sous-traitance, des personnes visés à l’article 137, 8° […] (31),
doit communiquer par voie électronique, préalablement au début de
l’occupation de ces personnes, les données d’identification des personnes
qui ne sont pas en mesure de présenter l’accusé de réception délivré con-
formément à l’article 153, alinéa 4, du présent chapitre, à l’Institut national
d’assurances sociales pour travailleurs indépendants, selon le cas, suivant
les modalités déterminées par le Roi.
Dès que la déclaration visée à l’alinéa précédent est effectuée, le déclarant
reçoit un accusé de réception conformément à l’article 3 de la loi précitée
du 24 février 2003.
Le Roi détermine les modalités et les groupes de données qui doivent figu-
rer dans cette déclaration.
________________________
(a) A.R. 20.03.2007 (M.B. 28.03.2007), cf. infra
Mise à jour 2013/3 S.100/60
(a)
(a)
(a)
L’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants dé-
finit le contenu de ces groupes de données.
Le Roi peut désigner les personnes dispensées de cette obligation.
SECTION 4. - SURVEILLANCE ET SANCTIONS
Article 156.
Sans préjudice des attributions des officiers de la police judiciaire, les fonc-
tionnaires désignés par le Roi surveillent le respect du présent chapitre et de
ses arrêtés d’exécution.
Ces fonctionnaires exercent cette surveillance conformément aux disposi-
tions de la loi du 16 novembre 1972 concernant l’inspection du travail.
Article 157.
Sans préjudice des articles 269 à 274 du Code pénal, sont punis d’un empri-
sonnement de huit jours à un an et d’une amende de 500 à 2.500 euros ou
d’une de ces peines seulement :
1° l’employeur, ses préposés ou mandataires qui ne se sont pas conformés
aux dispositions du présent chapitre et de ses arrêtés d’exécution;
l’amende est appliquée autant de fois qu’il y a de travailleurs à l’égard
desquels une infraction a été commise, sans toutefois que le total des
amendes ne puisse excéder 125.000 euros ;
2° l’institution où le stagiaire suit ses études où sa formation profession-
nelle qui ne s’est pas conformée aux dispositions du présent chapitre et
de ses arrêtés d’exécution; l’amende est appliquée autant de fois qu’il
y a de stagiaires à l’égard desquels une infraction a été commise, sans
toutefois que le total des amendes ne puisse excéder 125.000 euros ;
3° le travailleur indépendant détaché qui ne s’est pas conformé aux dis-
positions du présent chapitre et de ses arrêtés d’exécution ;
_______________________
(a) A.R. 20.03.2007 (M.B. 28.03.2007), cf. infra
Mise à jour 2007/1 S.100/61
(a)
4° l’institution où le stagiaire indépendant suit ses études ou son pro-
gramme d’accès à une profession libérale qui ne s’est pas conformée
aux dispositions du présent chapitre et de ses arrêtés d’exécution;
l’amende est appliquée autant de fois qu’il y a de stagiaires à l’égard
desquels une infraction a été commise, sans toutefois que le total des
amendes ne puisse excéder 125.000 euros ;
5° toute personne qui fait obstacle à la surveillance organisée en vertu du
présent chapitre.
Article 158.
Sans préjudice des articles 269 à 274 du Code pénal, sont punis d’une
amende de 250 à 2.500 euros toute personne qui ne s’est pas conformée aux
dispositions des articles 141 et 155; l’amende est appliquée autant de fois
qu’il y a de travailleurs salariés ou indépendants détachés à l’égard desquels
une infraction a été commise, sans toutefois que le total des amendes ne
puisse excéder 125.000 euros.
Article 159.
En cas de récidive dans l’année qui suit une condamnation antérieure, la
peine peut être portée au double du maximum.
Article 160.
L’employeur est civilement responsable des amendes auxquelles ses prépo-
sés ou mandataires ont été condamnés.
Article 161.
§ 1er. Toutes les dispositions du livre Ier du Code pénal, le chapitre V ex-
cepté, mais le chapitre VII compris, sont applicables aux infractions visées
par le présent chapitre.
§ 2. L’article 85 du Code précité est applicable aux infractions visées par le
présent chapitre sans que le montant de l’amende puisse être inférieur à 40 %
des montants minima visés par le présent chapitre.
Article 162.
L’action publique résultant des infractions aux dispositions du présent cha-
pitre et des arrêtés pris en exécution de celle-ci se prescrit par cinq ans à
compter du fait qui a donné naissance à l’action.
Mise à jour 2006/3 S.100/62
SECTION 5. — DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 163.
L’Office national de sécurité sociale et l’Institut national d’assurances so-
ciales pour travailleurs indépendants tiennent une base de données relative
aux travailleurs salariés [et indépendants] (32), dans laquelle sont reprises,
conformément aux règles déterminées par le Roi, des données en prove-
nance d’autres instances.
La Banque-carrefour de la sécurité sociale tient par travailleur [et indépen-
dant] (33) concerné, identifié au moyen du numéro d’identification visé à
l’article 8, § 1er, 2°, de la loi du 15 janvier 1990 relative à l’institution et à
l’organisation d’une Banque-carrefour de la sécurité sociale, un aperçu des
autres numéros d’identification qui ont étés attribués à l’intéressé dans son
pays d’origine ou, le cas échéant, dans d’autres pays de l’Union européenne.
Moyennant une autorisation du comité sectoriel de la sécurité sociale visé à
l’article 37 de la loi précitée du 15 janvier 1990, les données de la base de
données visée au premier alinéa peuvent être mises à la disposition d’autres
instances, via la Banque-carrefour de la sécurité sociale, pour
l’accomplissement des tâches qui sont confiées à celles-ci par ou en vertu
d’une loi, d’un décret ou d’une ordonnance.
Article 164.
Les déclarations de détachement, visées à l’article 8 de la loi du 5 mars 2002
transposant la directive 96/71/C.E. du Parlement européen et du Conseil du 16
décembre 1996 concernant le détachement de travailleurs effectué dans le
cadre d’une prestation de services et instaurant un régime simplifié pour la
tenue de documents sociaux par les entreprises qui détachent des travailleurs
en Belgique et à l’article 6ter de l’arrêté royal n° 5 du 23 octobre 1978 relatif
à la tenue des documents sociaux, qui ont été envoyées, avant la date d’entrée
en vigueur de la présente la loi, à la D.G. Contrôle des lois sociales du S.P.F.
Emploi, Travail et Concertation Sociale continuent à sortir leurs effets
jusqu’au terme prévisible du détachement en Belgique qui a été renseigné
dans la déclaration de détachement, pour une durée maximale de six mois.
_______________________
(a) A l'article 163, alinéa 2, après le mot "travailleur", il faut lire l'adjectif "salarié".
Mise à jour 2013/3 S.100/63
(a)
Article 165.
Si les activités sur le territoire belge, visées aux articles 139 et 153, ont dé-
buté avant l’entrée en vigueur de la présente loi, le délai pour faire la décla-
ration préalable expire 6 mois après l’entrée en vigueur du présent chapitre.
SECTION 6. — REGISTRE NATIONAL DES PERSONNES PHYSIQUES
Article 166.
L’article 3, alinéa 1er, de la loi du 8 août 1983 organisant un Registre na-
tional des personnes physiques, modifié par les lois des 24 mai 1994 et 25
mars 2003, est complété comme suit :
«14° la situation de séjour pour les étrangers visés à l’article 2. ».
Article 167.
Le présent chapitre entre en vigueur le 1er avril 2007.
(…)
Titre VI. – CLASSES MOYENNES
(…)
CHAPITRE III. - FONDS POUR LE BIEN-ETRE DES
INDEPENDANTS
Article 253.
Il est créé à l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indé-
pendants un fonds dénommé « Fonds pour le Bien-être des Indépendants ».
Ce Fonds est créé afin de participer au financement des prestations du statut
social des travailleurs indépendants.
Ce Fonds est alimenté par le solde positif qui sera dégagé à la fin de chaque
exercice comptable, et pour la première fois à partir de l’exercice comptable
2006, sous réserve des fonds nécessaires en vue d’assurer les besoins jour-
naliers en trésorerie.
Mise à jour 2012/1 S.100/64
[Les produits financiers générés par ce Fonds sont destinés à la gestion fi-
nancière globale du statut social des travailleurs indépendants, visée à
l’article 2 de l’arrêté royal du 18 novembre 1996 visant l’introduction d’une
gestion financière globale dans le statut social des travailleurs indépendants,
en application du chapitre Ier du titre VI de la loi du 26 juillet 1996 portant
modernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des régimes lé-
gaux des pensions.] (7)
Article 254.
L’article 253 entre en vigueur le jour de la publication de la présente loi au
Moniteur belge.
(…)
Titre XIII. - NATURE DES RELATIONS DE TRAVAIL
CHAPITRE IER. - DISPOSITIONS GENERALES
Article 328.
Pour l’application du présent titre, il y a lieu d’entendre par :
1° « loi du 27 juin 1969 » : loi du 27 juin 1969 révisant l’arrêté-loi du 28
décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs ;
2° « arrêté royal n° 38 » : arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant
le statut social des travailleurs indépendants ;
3° « loi du 29 juin 1981 » : loi du 29 juin 1981 établissant les principes
généraux de la sécurité sociale des travailleurs salariés ;
4° « institutions de sécurité sociale » : institutions chargées de
l’application des législations en matière de sécurité sociale, ainsi que
tous les services chargés du contrôle de cette application ;
Mise à jour 2012/1 S.100/64/1
5° « relation de travail » : collaboration professionnelle portant sur la
prestation d’un travail par une partie en qualité soit de travailleur sala-
rié, soit de travailleur indépendant, étant entendu qu’il y a lieu
d’entendre :
a) par « travailleur salarié » : la personne qui s’engage dans un contrat de
travail à fournir, contre rémunération, un travail sous l’autorité de
l’autre partie au contrat, l’employeur ;
b) par « travailleur indépendant » : la personne physique qui exerce une
activité professionnelle en dehors d’un lien d’autorité visé sous a) et
qui n’est pas engagée dans les liens d’un statut.
[CHAPITRE II. – COMMISSION ADMINISTRATIVE DE
REGLEMENT DE LA RELATION DE TRAVAIL] (10)
[Article 329.
§ 1er. Une commission administrative de la relation de travail est instituée
avec plusieurs chambres.
§ 2. Les chambres de la commission administrative visées au paragraphe
premier sont chacune composées d’un nombre égal de membres désignés
sur proposition du Ministre qui a les Classes moyennes dans ses attributions
parmi le personnel de son administration ou de l’Institut national
d’assurances sociales pour travailleurs indépendants, d’une part, et de
membres désignés sur la proposition des Ministres qui ont les Affaires so-
ciales et l’Emploi dans leurs attributions parmi les membres du personnel de
leurs administrations ou de l’Office national de Sécurité sociale d’autre part.
Chaque chambre est présidée par un magistrat professionnel.
Mise à jour 2012/2 S.100/65
§ 3. Aucun membre des Chambres ne peut exercer la fonction de fonction-
naire qui relève de l’autorité des Ministres ayant dans leurs attributions les
Affaires sociales, les Classes moyennes et l’Emploi, et qui est chargé de
surveiller le respect de l’application des législations en matière de sécurité
sociale et de droit du travail.
§ 4. Les membres des Chambres sont nommés par le Roi.
§ 5. Le Roi détermine la composition et le fonctionnement de la commission
administrative.
§ 6. La commission administrative peut décider d’entendre des experts du
ou des secteurs concernés ou de la ou des professions concernées.] (11)
Article 330.
[…] (24)
_________________________ (a) A.R. nommant les membres de la Commission Administrative de règlement de la
relation de travail 11.02.2013 (M.B. 21.02.2013, Ed. 2)
(b) A.R. relatif à la composition et au fonctionnement des chambres de la Commis-
sion Administrative de règlement de la relation de travail de 11.02.2013 (M.B.
21.02.2013, Ed. 2)
Mise à jour 2013/1 S.100/66
(a)
(b)
CHAPITRE III. - PRINCIPES
Article 331.
Sans pouvoir contrevenir à l’ordre public, aux bonnes moeurs et aux lois
impératives, les parties choisissent librement la nature de leur relation de
travail, dont l’exécution effective doit être en concordance avec la nature de
la relation. La priorité est à donner à la qualification qui se révèle de
l’exercice effectif si celle-ci exclut la qualification juridique choisie par les
parties.
Article 332.
[Soit lorsque l’exécution de la relation de travail laisse apparaître la réunion
de suffisamment d’éléments incompatibles avec la qualification donnée par
les parties à la relation de travail, appréciés conformément aux dispositions
de la présente loi et de ses arrêtés d’exécution, soit lorsque la qualification
donnée par les parties à la relation de travail ne correspond pas à la nature
de la relation de travail présumée, conformément au chapitre V/1 et que
cette présomption n’est pas renversée, il y aura une requalification de la
relation de travail et application du régime de sécurité sociale correspon-
dant, sans préjudice toutefois des dispositions suivantes :
1) l’article 2, § 1er, 1° et 3°, de la loi du 27 juin 1969, l’article 2, § 1er, 1°
et 3°, de la loi du 29 juin 1981 et l’article 3, §§ 1er et 2, de l’arrêté royal
n° 38, ainsi que toute disposition prise sur la base de ces dispositions;
2) de manière générale, toute disposition légale ou réglementaire imposant
ou présumant de manière irréfragable l’exercice d’une profession ou
d’une activité déterminée en qualité de travailleur indépendant ou de
travailleur salarié au sens de la présente loi.] (12)
Les éléments visés à l’alinéa 1er sont appréciés sur la base des critères gé-
néraux tels que définis à l’article 333 et, le cas échéant, des critères spéci-
fiques d’ordre juridique ou socio-économique déterminés conformément à
la procédure d’avis du chapitre V.
Mise à jour 2012/2 S.100/67
CHAPITRE IV. - LES CRITERES GENERAUX
Article 333.
§ 1er. Les critères généraux dont il est question à l’article précédent et
qui permettent d’apprécier l’existence ou l’absence du lien d’autorité
sont :
- la volonté des parties telle qu’exprimée dans leur convention, pour au-
tant que cette dernière soit exécutée conformément aux dispositions de
l’article 331;
- la liberté d’organisation du temps de travail;
- la liberté d’organisation du travail;
- la possibilité d’exercer un contrôle hiérarchique.
§ 2. Sans préjudice des dispositions visées à l’article 332, les contraintes
inhérentes à l’exercice d’une profession qui sont imposées par ou en vertu
d’une loi, ne peuvent être prises en considération pour apprécier la nature
d’une relation de travail.
§ 3. Les éléments suivants sont, à eux seuls, impuissants à qualifier adéqua-
tement la relation de travail :
- l’intitulé de la convention;
- l’inscription auprès d’un organisme de sécurité sociale;
- l’inscription à la Banque-carrefour des entreprises;
- l’inscription auprès de l’administration de la T.V.A.;
- la manière dont les revenus sont déclarés à l’administration fiscale.
Mise à jour 2006/3 S.100/68
CHAPITRE V. - LES CRITERES SPECIFIQUES
[…] (13)
Article 334.
[§ 1er. Le Roi peut établir une liste de critères spécifiques propres à un ou
plusieurs secteurs, à une ou plusieurs professions, à une ou plusieurs catégo-
ries de professions ou à une ou plusieurs activités professionnelles qu’Il
détermine. Cette liste complète les critères visés à l’article 333.] (14)
§ 2. Ces critères spécifiques ne peuvent consister qu’en des éléments relatifs
à la présence ou l’absence d’un lien d’autorité. Ils ne peuvent déroger aux
critères déterminés à l’article 333 et ne doivent pas nécessairement consister
en un des éléments du § 3.
§ 3. Cette liste de critères spécifiques peut comporter notamment des élé-
ments d’ordres socio-économique et juridique suivant :
- la responsabilité et le pouvoir de décision sur les moyens financiers afin
de maintenir la rentabilité de l’entreprise;
- la garantie de paiement périodique d’une rémunération;
- l’investissement personnel et substantiel dans l’entreprise avec du capi-
tal propre et la participation personnelle et substantielle dans les gains et
les pertes de l’entreprise;
- la possibilité d’engager du personnel ou se faire remplacer;
- se présenter comme une entreprise à l’égard du cocontractant et des
tiers;
- travailler dans ses propres locaux et/ou avec du matériel propre.
§ 4. En cas de concours entre des critères par secteur, des critères par pro-
fession, et/ou des critères par catégorie d’une profession, les derniers cités
priment sur les précédents.
Mise à jour 2012/2 S.100/69
[…] (13)
[Article 335.
Le Roi ne peut exercer la compétence qui Lui a été reconnue par l’article
334 qu’après avis : 1) du Comité de direction du Bureau fédéral d’orientation du Service
d’information et de recherche sociale, tel que prévu à l’article 6 du Code
pénal social,
2) des commissions ou sous-commissions paritaires compétentes. Cet avis
est donné par le Conseil national du Travail lorsque plusieurs commis-
sions paritaires sont compétentes. A défaut d’une commission ou sous-
commission paritaire compétente ou effective, cet avis est donné par le
Conseil national du travail, 3) du Conseil supérieur des Indépendants et des P.M.E., qui ne rend son
avis qu’après avoir consulté les secteurs et professions concernés, et s’il
existe, l’ordre ou l’institut professionnel établi par la loi pour la profes-
sion concernée. Ces trois organes donnent leurs avis dans un délai de quatre mois après la
demande faite par le Ministre qui a l’Emploi dans ses attributions, le Mi-
nistre qui a les Affaires sociales dans ses attributions ou le Ministre qui a les
Classes moyennes dans ses attributions.
Si, dans le délai imparti, aucun avis conforme et unanime n’est remis, le Roi
ne peut établir des critères spécifiques pour le ou les secteurs, la ou les pro-
fessions, la ou les catégories de professions ou la ou les activités profes-
sionnelles concernés que par un arrêté royal délibéré en Conseil des Mi-
nistres. Les ministres visés à l’alinéa 2 peuvent demander aux organes visés à
l’alinéa 1erde donner leurs avis soit de leur propre initiative soit à la de-
mande des commissions ou sous-commissions paritaires compétentes, du
Conseil national du Travail, du Conseil supérieur des Indépendants et des
P.M.E. ou des organisations qui y sont représentées.
Si les ministres compétents reçoivent simultanément plusieurs demandes
visant à solliciter l’avis des organes mentionnés à l’alinéa 1er, ils établissent
un calendrier pour l’introduction des demandes d’avis en question.] (15)
Mise à jour 2012/2 S.100/70
[…] (13)
Article 336.
[…] (24)
[…] (13)
Article 337.
[…] (24)
Mise à jour 2012/2 S.100/71
[CHAPITRE V/1. - PRÉSOMPTION CONCERNANT LA
NATURE DE LA RELATION DE TRAVAIL] (16)
[Article 337/1.
§ 1er. Ce chapitre est applicable aux relations de travail qui se situent dans
le cadre suivant : 1° l’exécution des activités énumérées à l’article 20, § 2, de l’arrêté royal
n° 1 du 29 décembre 1992, relatif aux mesures tendant à assurer le
paiement de la taxe sur la valeur ajoutée; 2° l’exercice de l’activité consistant à effectuer pour le compte de tiers,
toutes sortes de surveillance et/ ou des services de garde; 3° le transport de choses et ou personnes pour le compte de tiers, à
l’exception des services d’ambulance et le transport de personnes avec
un handicap; 4° Les activités qui ressortent du champ d’application de la commission
paritaire pour le nettoyage, qui ne sont pas déjà visées au 1°.
§ 2. La liste prévue au paragraphe 1er peut être élargie par le Roi après
avoir demandé l’avis: 1) du Comité de direction du Bureau fédéral d’orientation du Service
d’information et de recherche sociale, tel que prévu à l’article 6 du Code
pénal social,
2) des commissions ou sous-commissions paritaires compétentes. Cet avis
est donné par le Conseil national du Travail lorsque plusieurs commis-
sions paritaires sont compétentes. A défaut d’une commission ou sous-
commission paritaire compétente ou effective, cet avis est donné par le
Conseil national du Travail, 3) du Conseil supérieur des Indépendants et des P.M.E., qui ne rend son
avis qu’après avoir consulté les secteurs et professions concernés, et s’il
existe, l’ordre ou l’institut professionnel établi par la loi pour la profes-
sion concernée.
Ces trois organes doivent donner leurs avis dans un délai de quatre mois
après la demande faite par le Ministre chargé de l’Emploi, le Ministre des
Affaires sociales ou le Ministre compétent pour les Classes moyennes.
Mise à jour 2012/2 S.100/71/1
Si, dans le délai imparti, aucun avis conforme et unanime n’a été remis, le
Roi ne peut reprendre dans le champ d’application de ce chapitre le ou les
secteurs, la ou les professions, la ou les catégories de professions ou la ou
les activités professionnelles concernés que par arrêté délibéré en Conseil
des Ministres.
Les ministres visés à l’alinéa 2 peuvent demander aux organes visés à
l’alinéa 1er de donner leurs avis soit de leur propre initiative soit à la de-
mande des commissions ou sous-commissions paritaires compétentes, du
Conseil national du Travail, du Conseil supérieur des Indépendants et des
P.M.E., ou des organisations qui y sont représentées.
Si les ministres compétents reçoivent simultanément plusieurs demandes
visant à solliciter l’avis des organes mentionnés à l’alinéa 1er, ils établissent
un calendrier pour l’introduction des demandes d’avis en question.
§ 3. Ce chapitre n’est pas applicable aux relations de travail familiales. Par relations de travail familiales, on entend : a) les relations de travail entre des parents et des alliés jusqu’au troisième
degré inclus et entre des cohabitants légaux au sens de la loi du 23 no-
vembre 1998 instaurant la cohabitation légale; b les relations de travail entre une société et une personne physique, celle-
ci étant un parent ou un allié jusqu’au troisième degré inclus ou un co-
habitant légal soit de celui qui à lui seul, soit de ceux qui ensemble dé-
tiennent plus de 50 pour cent des actions de la société en question.] (17)
[Article 337/2.
§ 1er. Les relations de travail visées à l’article 337/1, sont présumées
jusqu’à preuve du contraire, être exécutées dans les liens d’un contrat de
travail, lorsque de l’analyse de la relation de travail il apparaît que plus de
la moitié des critères suivants sont remplis: a) défaut, dans le chef de l’exécutant des travaux, d’un quelconque risque
financier ou économique, comme c’est notamment le cas :
- à défaut d’investissement personnel et substantiel dans l’entreprise
avec du capital propre, ou,
- à défaut de participation personnelle et substantielle dans les gains et
les pertes de l’entreprise;
Mise à jour 2012/2 S.100/71/2
b) défaut dans le chef de l’exécutant des travaux, de responsabilité et de
pouvoir de décision concernant les moyens financiers de l’entreprise
dans le chef de l’exécutant des travaux; c) défaut, dans le chef de l’exécutant des travaux, de tout pouvoir de déci-
sion concernant la politique d’achat de l’entreprise; d) défaut, dans le chef de l’exécutant des travaux, de pouvoir de décision
concernant la politique des prix de l’entreprise, sauf si les prix sont léga-
lement fixés; e) défaut d’une obligation de résultats concernant le travail convenu; f) la garantie du paiement d’une indemnité fixe quel que soient les résultats
de l’entreprise ou le volume des prestations fournies dans le chef de
l’exécutant des travaux; g) ne pas être soi-même l’employeur de personnel recruté personnellement
et librement ou ne pas avoir la possibilité d’engager du personnel ou de
se faire remplacer pour l’exécution du travail convenu; h) ne pas apparaître comme une entreprise vis-à-vis d’autres personnes ou
de son cocontractant ou travailler principalement ou habituellement pour
un seul cocontractant; i) travailler dans des locaux dont on n’est pas le propriétaire ou le locataire
ou avec du matériel mis à sa disposition, financé ou garanti par le cocon-
tractant.
§ 2. Lorsqu’il apparaît que plus de la moitié des critères, visés au para-
graphe 1er ne sont pas remplis, la relation de travail est présumée de ma-
nière réfragable être un contrat d’indépendant. Cette présomption peut être renversée par toutes voies de droit et notam-
ment sur la base des critères généraux fixés dans la présente loi.
§ 3. Le Roi peut, selon la même procédure que celle prévue à l’article 335,
prévoir des critères spécifiques propres à un ou plusieurs secteurs, une ou
plusieurs professions, une ou plusieurs catégories de professions ou à une
ou plusieurs activités professionnelles qu’Il détermine, et qui remplacent ou
complètent les critères visés au paragraphe 1er. Ces critères doivent contenir des éléments qui ont un rapport avec une dé-
pendance socio-économique ou une subordination juridique.] (18)
Mise à jour 2012/2 S.100/71/3
[CHAPITRE VI. – LES DÉCISIONS RELATIVES À LA
QUALIFICATION DE LA RELATION
DE TRAVAIL PAR LA COMMISSION ADMINISTRATIVE.] (19)
Article 338.
[§1er. Les chambres de la commission visée à l’article 329 ont comme
tâche de rendre des décisions relatives à la qualification d’une relation de
travail déterminée. Ces décisions produisent leurs effets pour une durée de 3
ans dans les cas visés au § 2, alinéas 2 et 3.] (20)
[§2. Ces décisions sont rendues à l’initiative conjointe de l’ensemble des
parties à la relation de travail, lorsque les parties saisissent la chambre com-
pétente de la commission administrative dans un délai d’un an à compter de
l’entrée en vigueur de la présente loi ou de l’arrêté royal visé aux articles
334, 337/1 ou 337/2 pour autant qu’il soit applicable à la relation de travail
concernée.
Ces décisions peuvent également être rendues à l’initiative d’une seule par-
tie à la relation de travail, dans le cas où celle-ci commence une activité
professionnelle de travailleur indépendant et en fait la demande lors de son
affiliation à une caisse d’assurances sociales visée à l’article 20 de l’arrêté
royal n° 38, et ceci soit au moment de l’affiliation soit dans un délai d’un an
à partir du début de la relation de travail.
Ces décisions peuvent enfin être rendues à l’initiative de toute partie à une
relation de travail ou à une relation de travail envisagée dont le statut de
travailleur salarié ou de travailleur indépendant est incertain, et qui en fait la
demande directement à la commission administrative, soit préalablement au
début de la relation de travail soit dans un délai d’un an à partir du début de
la relation de travail.
Dans ce cadre, les règles et modalités de la mission des caisses d’assurances
sociales visées à l’article 20 de l’arrêté royal n° 38 seront arrêtées par le
Roi.] (20)
___________________________ (a) A.R. relatif à la composition et au fonctionnement des chambres de la Commis-
sion Administrative de règlement de la relation de travail de 11.02.2013 (M.B.
21.02.2013, Ed. 2)
Mise à jour 2013/1 S.100/72
(a)
§ 3. Aucune décision ne peut être donnée :
1° lorsqu’au moment de l’introduction de la demande, les services com-
pétents des institutions de sécurité sociale ont ouvert une enquête ou
une instruction pénale a été ouverte concernant la nature de la relation
de travail;
2° lorsqu’une juridiction du travail a été saisie ou s’est déjà prononcée
sur la nature de la relation de travail concernée.
§ 4. Ces décisions lient les institutions [représentées au sein de la commission
administrative] (20) ainsi que les caisses d’assurances sociales visées à l’article
20 de l’arrêté royal n° 38, sauf :
1° lorsque les conditions relatives à l’exécution de la relation de travail et
sur lesquelles la décision s’est fondée sont modifiées. Dans ce cas, la
décision ne produit plus ses effets à partir du jour de la modification
de ces conditions;
2° lorsqu’il apparaît que les éléments à la qualification de la relation de
travail qui ont été fournis par les parties l’ont été de manière incom-
plète ou inexacte. Dans ce cas, la décision est censée n’avoir jamais
existé.
Les institutions de sécurité sociale demeurent donc habilitées à procéder à
un contrôle du maintien des éléments ayant fondé la décision de la chambre
administrative.
§ 5. Un recours contre ces décisions peut être introduit devant les juridic-
tions du travail par les parties dans le mois suivant sa notification à celles-ci
par lettre recommandée à la poste.
La décision devient définitive si aucun recours n’est introduit.
Cette action en justice s’entend de la première instance, de l’instance
d’appel et de l’instance en cassation.
Mise à jour 2012/2 S.100/73
§ 6. La partie qui a obtenu une décision de [la chambre compétente de la
commission administrative] (20) dans les conditions prévues par le présent
article peut obtenir une nouvelle décision de cette dernière.
[§ 7. Chaque année, la commission administrative établit un rapport repre-
nant sa jurisprudence.] (20)
CHAPITRE VII. - DISPOSITIONS FINALES
[Article 339.
Le présent titre est applicable sans préjudice du pouvoir souverain des cours
et tribunaux d’apprécier la nature d’une relation de travail déterminée,
compte tenu des critères généraux, et, le cas échéant des critères spécifiques
et/ou de la présomption prévue au chapitre V/1.
Lorsqu’une institution de sécurité sociale conteste la nature d’une relation
de travail, elle est tenue de consulter préalablement la jurisprudence de la
commission administrative visée à l’article 329.] (21)
Article 340.
[§ 1er. Dans les hypothèses de requalification de la relation de travail visées
au § 6, la rectification des cotisations de sécurité sociale dues s’appliquera
pour la période antérieure à la requalification depuis l’entrée en vigueur, le
cas échéant, de l’arrêté royal visé à l’article 334, 337/1 et 337/2 applicable à
la relation de travail concernée et compte tenu du délai de prescription de
l’article 42 de la loi du 27 juin 1969 et de l’article 16 de l’arrêté royal n°
38.] (22)
§ 2. En cas de requalification en relation de travail salariée, par dérogation
aux dispositions du chapitre IV de la loi du 27 juin 1969, et sans préjudice
de l’application du régime de sécurité sociale des travailleurs salariés, la
rectification ne portera que sur les cotisations proprement dites, à
l’exclusion des majorations, intérêts et autres frais ou sanctions prévues au
chapitre IV de ladite loi, et sous déduction des cotisations dues durant cette
période à l’organisme percepteur de cotisations de sécurité sociale des tra-
vailleurs indépendants.
Mise à jour 2012/2 S.100/74
De même, dans ces hypothèses, les cotisations dues durant la période anté-
rieure à la requalification à l’organisme percepteur de cotisations de sécurité
sociale des travailleurs indépendants, demeurent acquises et ne pourront
être récupérées par le travailleur dont la relation de travail a été requalifiée.
Sans préjudice des barèmes salariaux, la rémunération mensuelle du travail-
leur salarié, hors cotisations patronales de sécurité sociale et avant déduc-
tion du précompte professionnel, est réputée être égale à la moyenne men-
suelle des revenus attribués en tant que travailleur indépendant et diminuée
de la moyenne mensuelle des cotisations de sécurité sociale dues à
l’organisme percepteur des cotisations de sécurité sociale des travailleurs
indépendants.
§ 3. En cas de requalification en relation de travail indépendante, par déro-
gation aux dispositions de l’arrêté royal n° 38, et sans préjudice de
l’application du régime de sécurité sociale des travailleurs indépendants, la
rectification ne portera que sur les cotisations proprement dites, à
l’exclusion des majorations et intérêts, et sous déduction des cotisations
personnelles dues durant cette période à l’Office national de sécurité sociale
des travailleurs salariés.
De même, dans ces hypothèses, les cotisations personnelles dues durant la
période antérieure à la requalification à l’Office national de sécurité sociale
des travailleurs salariés, demeurent acquises et ne pourront être récupérées
ni par le travailleur dont la relation de travail a été requalifiée, ni par son
ancien employeur.
§ 4. Annuellement et pour la première fois l’année suivant l’année d’entrée
en vigueur du présent article, un décompte global est établi conjointement
par l’O.N.S.S.-gestion globale et la gestion financière globale du statut so-
cial des travailleurs indépendants. Le montant de ce décompte est transféré
d’une gestion globale à l’autre avant la fin de l’année où le décompte est
établi.
Le décompte visé au précédent alinéa repose sur les principes suivants : les
cotisations dues durant la période antérieure à la requalification par le tra-
vailleur dont la relation de travail a été requalifiée doivent être reversées à
l’autre gestion globale, diminuées du montant des prestations effectivement
octroyées au travailleur durant la même période.
Le Roi arrête le mode de calcul et les modalités de détermination de ce dé-
compte global.
Mise à jour 2006/3 S.100/75
§ 5. Dans les hypothèses de requalification de la relation de travail visées au
§ 6, aucune sanction pénale n’est applicable.
§ 6. Les hypothèses visées par le présent article sont les suivantes :
- affiliation volontaire de l’employeur auprès de l’Office national de sécu-
rité sociale lorsque cette affiliation prend cours au plus tard à
l’expiration du délai de six mois à dater de l’entrée en vigueur de la pré-
sente loi [ou par les arrêtés royaux prévus dans les articles 334, 337/1 et
337/2 applicables à la relation de travail concernée] (22);
- saisine de la chambre compétente de la section administrative par toutes
les parties à la relation de travail, dans les conditions définies à l’article
338, § 2, alinéa 1er, lorsque les parties se conforment à la décision ren-
due dans un délai de 6 mois.
Article 341.
Lorsque, dans le cas visé à l’article 338, § 2, alinéa 2, la Commission cons-
tate une inadéquation entre une relation de travail et la qualification donnée
par les parties à la relation de travail, la requalification ne vaut que pour
l’avenir.
Article 342.
Le présent titre fera l’objet d’une évaluation par le Conseil National du Tra-
vail et le Conseil Supérieur des Indépendants et des Petites et Moyennes
Entreprises deux ans après son entrée en vigueur.
CHAPITRE VIII. - ENTREE EN VIGUEUR
Article 343.
Le présent titre entre en vigueur le premier jour du mois qui suit celui de sa
publication au Moniteur belge, [à l’exception des articles 329, 337/2, § 1er
en 2, 338, 339, 341 qui entrent en vigueur le 1er janvier 2013] (5) (8) (9)
(23).
[En ce qui concerne les articles 329, 337/2, §§ 1er en 2, 338, 339, 341, le
Roi peut fixer une date d’entrée en vigueur antérieure à celle mentionnée à
l’alinéa 1er.] (23)
Mise à jour 2012/2 S.100/76
INDEX1
LOI-PROGRAMME (I) DU 27 DECEMBRE 2006
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
L.P. 22.12.2008
L.P. 23.12.2009
L. 30.12.2009
L.P 04.07.2011
L. 25.08.2012
114, 1°
114, 2°
114, 3°
114, 4°
127
76
80, 2°
47
23
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
01.01.2008
01.01.2009
08.01.2009
01.01.2008
01.01.2010
31.12.2009
01.01.2009
01.01.2010
21.09.2012
01.01.2012
21.09.2012
29.12.2008, Ed. 4
30.12.2009
31.12.2009, Ed. 3
19.07. 2011
11.09.2012
Mise à jour 2013/3 S.100/76/1
INDEX2
LOI-PROGRAMME (I) DU 27 DECEMBRE 2006
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
25
26
27
28
29
30
31
32
33
L. 11.11.2013
2
3, 1°
3, 2°
3, 3°
6, 1°
6, 2°
7
8, 1°
8, 2°
01.07.2013 27.11.2013, Ed. 3
Mise à jour 2013/3 S.100/76/2
LOI DU 1er MARS 2007 PORTANT DES DISPOSITIONS
DIVERSES (III)
(M.B. 14 mars 2007)
_____
Extraits
_____
Mise à jour 2007/1 S.100/77
[…]
Titre VII – AFFAIRES SOCIALES
Chapitre Ier
– GESTION FINANCIERE DE LA SECURITE SOCIALE
Article 76.
Le Roi détermine, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, les modali-
tés de répartition entre la gestion financière globale de la sécurité sociale
visée à l’article 5, 2°, de la loi du 27 juin 1969 révisant l’arrêté-loi du 28
décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs et la gestion
financière globale du statut social des travailleurs indépendants, visée à
l’article 2, alinéa 1er, de l’arrêté royal du 18 novembre 1996 visant
l’introduction d’une gestion financière globale dans le statut social des tra-
vailleurs indépendants, en application du chapitre Ier du titre VI de la loi du
26 juillet 1996 portant modernisation de la sécurité sociale et assurant la
viabilité des régimes de pension, de la charge financière des adaptations
forfaitaires dans les régimes de pension pour travailleurs salariés et pour
travailleurs indépendants fondées sur les articles 5 à 6 et 72 à 73 de la loi du
23 décembre 2005 relative au pacte de solidarité entre les générations.
[…]
Mise à jour 2007/1 S.100/78
LOI-PROGRAMME DU 23 DECEMBRE 2009
(M.B. 30 décembre 2009)
_____
Extraits
_____
Adaptée, complétée ou modifiée par :
- la loi-programme du 29 mars 2012 (M.B. 6 avril 2012, Ed. 3).
Mise à jour 2012/1 S.100/78/1
(…)
TITRE V AFFAIRES SOCIALES
(…)
Chapitre 5 – DOTATIONS SECURITE SOCIALE
Article 73.
Pour les années 2010 et 2011, un montant particulier de la subvention de
l’Etat est versé à l’ONSS-gestion globale, visé à l’article 5, alinéa 1er, 2°,
de la loi du 27 juin 1969 révisant l’arrêté-loi du 28 décembre 1944 concer-
nant la sécurité sociale des travailleurs, et à la gestion financière globale
dans le statut social des travailleurs indépendants, visée à l’article 2 de
l’arrêté royal du 18 novembre 1996 visant l’introduction d’une gestion fi-
nancière globale dans le statut social des travailleurs indépendants, en ap-
plication du chapitre Ier du titre VI de la loi du 26 juillet 1996 portant mo-
dernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des régimes légaux
des pensions. Ce montant particulier de la subvention de l’Etat est inscrit au
budget du SPF Sécurité sociale.
Le montant particulier de la subvention de l’Etat s’élève à 2.552.382.000
euros pour l’année 2010 et à 2.770.440.000 euros pour l’année 2011. Ces
montants sont répartis selon une clé de répartition de 90 p.c. pour la gestion
globale précitée des travailleurs salariés et de 10 p.c. pour la gestion finan-
cière globale précitée des travailleurs indépendants.
La moitié de ce montant est versée pendant l’année en cours en douze
tranches mensuelles égales, l’autre moitié le 15 novembre de l’année en
cours.
Mise à jour 2012/1 S.100/78/2
Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, adapter le mon-
tant de la moitié restante, visée dans l’alinéa précédent, sur la base des nou-
velles données concernant le produit intérieur brut de l’exercice budgétaire
concerné, telles que prévues dans le budget économique visé à l’article 108,
g), de la loi du 21 décembre 1994 portant des dispositions sociales et di-
verses, ou sur la base de nouvelles données concernant la situation budgé-
taire générale des régimes de sécurité sociale pour l’exercice budgétaire
concerné. Cette adaptation peut s’effectuer dans le courant de l’exercice
budgétaire et au plus tard le 30 juin de l’année suivante. Si l’adaptation a
lieu après le 1er décembre de l’exercice budgétaire concerné (t), il sera tenu
compte de l’effet de celle-ci soit pour le montant de la dotation spéciale de
l’exercice budgétaire suivant (t+1), soit pour le montant de la subvention de
l’Etat ordinaire, comme prévu respectivement au titre Ier, chapitre Ier, sec-
tion 1re, de la loi du 29 juin 1981 établissant les principes généraux de la
sécurité sociale des travailleurs salariés et à l’article 19 de l’arrêté royal n°
38 du 27 juillet 1967 organisant le statut social des travailleurs indépen-
dants.
[Article 73 bis.
Pour les années 2012, 2013 et 2014, une dotation d’équilibre de la sécurité
sociale est versée à l’ONSS-gestion globale, visé à l’article 5, alinéa 1er, 2°,
de la loi du 27 juin 1969 révisant l’arrêté-loi du 28 décembre 1944 concer-
nant la sécurité sociale des travailleurs, et à la gestion financière globale
dans le statut social des travailleurs indépendants, visée à l’article 2 de
l’arrêté royal du 18 novembre 1996 visant l’introduction d’une gestion fi-
nancière globale dans le statut social des travailleurs indépendants, en ap-
plication du chapitre Ier du titre VI de la loi du 26 juillet 1996 portant mo-
dernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des régimes légaux
des pensions. Cette dotation d’équilibre de la sécurité sociale est inscrite au
budget du SPF Sécurité sociale.
Afin d’assurer l’équilibre financier de la sécurité sociale et de garantir la
continuité du paiement des prestations sociales, le Roi détermine chaque
année, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, le montant annuel de la
dotation d’équilibre de la sécurité sociale de telle sorte que la sécurité so-
ciale n’ait ni surplus ni déficit sur ses « comptes établis dans le cadre du
système européen de comptabilité nationale (SEC) ».
Ce montant est réparti selon une clé de répartition de 90 p.c. pour la gestion
globale des travailleurs salariés précitée et de 10 p.c. pour la gestion finan-
cière globale des travailleurs indépendants précitée. La moitié de ce mon-
tant est versée pendant l’année en cours en douze tranches mensuelles
égales; l’autre moitié le 15 novembre de l’année en cours.] (1)
Mise à jour 2012/1 S.100/78/3
Exécution de l'article 73 bis
Année Montant
Salariés (en milliers d' EUR)
Montant
Indépendants (en milliers d' EUR)
Arrêté
royal
Date
d'effet
Moniteur
belge
2012
3.637.218
404.135
04.07.2012
01.01.2012
04.07.2012
Mise à jour 2012/1 S.100/78/4
Article 74.
L’Etat fédéral, par l’intermédiaire de l’Administration de la Trésorerie, oc-
troie à l’ONSS-gestion globale un prêt sans intérêts d’un montant de
1.712,80 millions d’euros en 2010 et 1.066,10 millions d’euros en 2011,
selon les modalités suivantes :
1.712,80 millions d’euros dont la moitié le premier jeudi du mois de
février 2010 et l’autre moitié le 5 décembre 2010;
1.066,10 millions d’euros dont la moitié le premier jeudi du mois de
février 2011 et l’autre moitié le 5 décembre 2011.
Ce prêt est remboursé en 20 ans à raison d’un vingtième à partir de 2012,
payable et exigible à terme échu le 31 décembre de chaque année et, pour la
première fois le 31 décembre 2012.
Le Roi peut, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, adapter les mon-
tants visés à l’alinéa 1er, sur la base des nouvelles données concernant le
produit intérieur brut de l’exercice budgétaire concerné, telles que prévues
dans le budget économique visé à l’article 108, g), de la loi du 21 décembre
1994 portant des dispositions sociales et diverses.
Article 75.
Le présent chapitre entre en vigueur le 1er janvier 2010, [à l’exception de
l’article 73bis qui produit ses effets le 1er janvier 2012 et cesse d’être en
vigueur le 31 décembre 2014]. (2)
Mise à jour 2012/1 S.100/78/5
INDEX A
LOI-PROGRAMME DU 23 DÉCEMBRE 2009 (I)
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
1
2
L.P. 29.03.2012 (I) 42
43
16.04.2012
06.04.2012,
3ème
édition
Mise à jour 2012/1 S.100/78/6
LOI DU 28 AVRIL 2010 PORTANT DES DISPOSITIONS DIVERSES
(M.B. 10 mai 2010)
_____
Extraits
_____
Adaptée, complétée ou modifiée par :
- loi du 29 décembre 2010 portant des dispositions diverses (I) (M.B. 31
décembre 2010, Ed. 3);
Mise à jour 2010/4 S.100/79
(…)
TITRE X – INDÉPENDANTS
Chapitre Ier
– CREATION DU REGIME DE L’ENTREPRENEUR
REMPLAÇANT
Section 1re - DU CONTRAT DE REMPLACEMENT INDEPENDANT
Article 78.
Le contrat de remplacement indépendant est le contrat à durée déterminée
par lequel un travailleur indépendant, personne physique ou gérant d’une
personne morale, qui suspend temporairement son activité professionnelle,
se fait remplacer par un autre indépendant, ci-après dénommé
″l’entrepreneur remplaçant″, afin d’assurer la continuité de son entreprise
commerciale, artisanale ou non-commerciale de droit privé, ou de son acti-
vité professionnelle.
L’entrepreneur remplaçant peut être tout travailleur indépendant inscrit dans
le Registre des Entrepreneurs remplaçants, visé à l’article 80.
Article 79.
L’indépendant qui souhaite se faire remplacer et l’entrepreneur remplaçant con-
cluent par écrit, avant le début du remplacement, un contrat de remplacement ré-
pondant aux conditions de la présente section.
Ce contrat ne peut, dans le chef de l’indépendant remplacé, courir sur une période
supérieure à trente jours par année civile, ce nombre maximum de jours pouvant
être prolongé des périodes suivantes d’inactivité de l’indépendant remplacé :
1° toute période d’incapacité primaire et d’invalidité visée à l’article 7 de l’arrêté
royal du 20 juillet 1971 instituant une assurance indemnités et une assurance
maternité en faveur des travailleurs indépendants et des conjoints aidants;
2° toute période de maternité visée à l’article 93 de l’arrêté royal du 20 juillet
1971 précité;
[3° toute période au sens de l’arrêté royal du 22 janvier 2010 accordant une allo-
cation en faveur du travailleur indépendant qui cesse temporairement son ac-
tivité pour donner des soins palliatifs à un enfant ou à son partenaire, avec un
maximum d’un trimestre;
4° toute période de cessation temporaire d’activité pour s’occuper d’un enfant
gravement malade au sens de l’article 50 de l’arrêté royal du 19 décembre
1967 portant règlement général en exécution de l’arrêté royal n°38 du 27 juil-
let 1967 organisant le statut social des travailleurs indépendants, avec un
maximum d’un trimestre.] (1)
Mise à jour 2010/4 S.100/80
Le Roi détermine, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, les autres
périodes d’inactivité qui peuvent être prises en compte pour la prolongation
de la période visée à l’alinéa précédent.
Pour la durée du contrat, l’indépendant remplacé ne peut pas exercer son
activité professionnelle habituelle, ni aucune autre activité professionnelle.
Outre la mention de la limite de la durée du remplacement, le contrat, établi
conformément aux précédents alinéas, mentionne la référence à la présente
loi et le numéro d’entreprise attribué à l’entrepreneur remplaçant dans le
registre des Entrepreneurs remplaçants, au sens des articles 80 et 81, par la
Banque-Carrefour des Entreprises créée par la loi du 16 janvier 2003 por-
tant création d’une Banque-Carrefour des Entreprises, modernisation du
registre de commerce, création de guichets d’entreprises agréés et portant
diverses dispositions.
Les actes juridiques que l’entrepreneur remplaçant peut effectuer au nom et
pour le compte de l’entrepreneur qui souhaite se faire remplacer seront éga-
lement énumérés, sans pour autant que cette liste doive avoir un caractère
exhaustif.
En aucun cas, la responsabilité de l’Etat ne peut être engagée dans
l’exécution du contrat de remplacement indépendant.
Section 2 - DES ENTREPRENEURS REMPLAÇANTS
Article 80.
Il est créé au sein du SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie
un ″Registre des Entrepreneurs remplaçants″, dénommé ci-après ″le re-
gistre″.
Ce registre a pour objectif de répertorier toutes les personnes qui se portent
candidates pour conclure un contrat de remplacement indépendant, ci-après
dénommées les ″candidats entrepreneurs remplaçants″.
Mise à jour 2010/4 S.100/81
Ne peuvent être inscrites dans ce registre que les personnes respectant à titre
personnel les conditions d’inscription préalables visées par l’article 39, 3o,
de la loi du 16 janvier 2003 portant création d’une Banque-Carrefour des
Entreprises, modernisation du registre de commerce, création de guichets
d’entreprises agréés et portant diverses dispositions, ou toute autre condi-
tion déterminée par le Roi, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres.
Le Roi détermine les données qui figurent dans le registre, notamment en
matière de compétences.
Article 81.
§ 1er. Le candidat entrepreneur remplaçant se fait inscrire dans le registre
par le guichet d’entreprises de son choix, comme visé dans la loi du 16 jan-
vier 2003 portant création d’une Banque-Carrefour des Entreprises, moder-
nisation du registre de commerce, création de guichets-entreprises agréés et
portant diverses dispositions.
Le Roi détermine les modalités d’inscription, de renouvellement et de dé-
sinscription dans le registre.
Les motifs de refus d’inscription, de modification ou de radiation dans le
registre et les possibilités de recours sont ceux prévus respectivement par
les articles 39 et 40 de la loi du 16 janvier 2003 portant création d’une
Banque-Carrefour des Entreprises, modernisation du registre de commerce,
création de guichets-entreprises agréés et portant diverses dispositions.
§ 2. Le Roi fixe, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, le montant du
droit d’inscription dans le registre et celui de la contribution personnelle des
utilisateurs du registre.
Les montants ainsi fixés peuvent être adaptés par le Roi au 1er janvier en
fonction de l’indice moyen des prix à la consommation pour autant que le
montant indexé soit supérieur d’au moins 0.50 EUR par rapport au montant
applicable. Le montant de l’augmentation est arrondi vers le bas à un mul-
tiple de 0,50 EUR.
Le Roi détermine, par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, le pourcen-
tage des droits d’inscription visés au présent article qui peut être retenu par
les guichets d’entreprises agréés comme rétribution de leur intervention en
application de la présente loi.
_________________________________ (a) A.R. du 20.07.2010 (M.B. 02.08.2010)
(b) A.R. du 20.07.2010 (M.B. 02.08.2010)
(c) A.R. du 19.07.2010 (M.B. 29.07.2010, Ed. 2)
(d) A.R. du 19.07.2010, cité au (c)
Mise à jour 2010/4 S.100/82
(b)
(c)
(d)
(a)
Section 3. - DU STATUT SOCIAL DE L’ENTREPRENEUR
REMPLAÇANT
Article 82.
Les entrepreneurs remplaçants enregistrés dans le registre visé aux articles
80 et 81 qui ont conclu un contrat de remplacement au sens des articles 78
et 79 sont, dans le cadre et pour la durée d’exécution de ce contrat, présu-
més exercer, de manière irréfragable, cette activité en dehors des liens d’un
contrat de louage de travail ou d’un statut.
Si les conditions du présent chapitre ne sont pas respectées, la présomption
ne s’applique pas.
Section 4. - DISPOSITIONS DIVERSES
Article 83
Les modalités pratiques d’utilisation du registre sont fixées par le Roi, par
arrêté délibéré en Conseil des Ministres.
Article 84
Au moment où débute l’exécution du premier contrat de remplacement,
l’entrepreneur remplaçant doit être inscrit dans la Banque-Carrefour des
Entreprises conformément au Titre III de la loi du 16 janvier 2003 portant
création d’une Banque-Carrefour des Entreprises, modernisation du registre
de commerce, création de guichets-entreprises agréés et portant diverses
dispositions et de l’arrêté royal du 22 juin 2009 portant sur les modalités
d’inscription des entreprises non-commerciales de droit privé dans la
Banque-Carrefour des Entreprises.
Article 85
L’entrepreneur remplaçant qui a l’intention d’exercer une activité autre que
celle pour laquelle il est déjà inscrit dans le registre a l’obligation de de-
mander au préalable une modification de son inscription dans le registre au
guichet d’entreprises de son choix.
__________________________________ (a) A.R. du 19.07.2010 (M.B. 29.07.2010, Ed. 2)
Mise à jour 2010/3 S.100/83
(a)
Article 86
La personne qui ne souhaite plus avoir la qualité d’entrepreneur remplaçant
a l’obligation de demander sa désinscription du registre au guichet
d’entreprises de son choix.
Article 87
Le présent chapitre entre en vigueur à une date déterminée par le Roi et au
plus tard le 1er juillet 2010.
(…)
Mise à jour 2010/2 S.100/84
INDEX A
(Loi du 28 avril 2010 portant des dispositions diverses)
Réf. Modification
introduite par
Article Date d’effet Moniteur
belge
1
L. 29.12.2010
189
10.01.2011
31.12.2010,
3e édition
Mise à jour 2010/4 S.100/85
LOI PROGRAMME DU 27 DECEMBRE 2012
(M.B. 31 décembre 2012)
____
Extraits
____
Mise à jour 2012/2 S.100/86
(…)
Titre III - FRAUDE SOCIALE ET APPLICATION CORRECTE DE
LA LOI
Chapitre Ier - LUTTE CONTRE LA FRAUDE AU DÉTACHEMENT
(…)
SECTION 2 - ABUS DE DROIT
Article 22.
Pour l’application du présent chapitre, l’on entend par :
1° « Les règlements européens de coordination »:
a) Le titre II du Règlement (CEE) n° 1408/71 du Conseil du 14 juin
1971 relatif à l’application des régimes de sécurité sociale aux tra-
vailleurs salariés et à leur famille qui se déplacent à l’intérieur de la
Communauté;
b) Le titre III du Règlement (CEE) n° 574/72 du Conseil du 21 mars
1972 fixant les modalités d’application du Règlement (CEE) n°
1408/71 relatif à l’application des régimes de sécurité sociale aux
travailleurs salariés, aux travailleurs non-salariés et aux membres de
leur famille qui se déplacent à l’intérieur de la Communauté;
c) Le Règlement (CE) n° 859/2003 du Conseil du 14 mai 2003 visant
à étendre les dispositions du Règlement (CEE) n° 1408/71 et du
Règlement (CEE) n° 574/72 aux ressortissants de pays tiers qui ne
sont pas déjà couverts par ces dispositions uniquement en raison de
leur nationalité;
d) Le titre II du Règlement (CE) n° 883/2004 du Parlement européen
et du Conseil du 29 avril 2004 portant sur la coordination des sys-
tèmes de sécurité sociale;
e) Le titre II du Règlement (CE) n° 987/2009 du Parlement européen
et du Conseil du 16 septembre 2009 fixant les modalités
d’application du règlement (CE) no 883/2004 portant sur la coordi-
nation des systèmes de sécurité sociale;
f) Le Règlement (UE) n° 1231/2010 du Parlement européen et du
Conseil du 24 novembre 2010, visant à étendre le Règlement (CE)
no 883/2004 et le Règlement (CE) no 987/2009 aux ressortissants
de pays tiers qui ne sont pas déjà couverts par ces Règlements uni-
quement en raison de leur nationalité;
Mise à jour 2012/2 S.100/87
2° « Guide pratique » : guide pratique pour la détermination de la législation
applicable aux travailleurs sur le territoire de l’Union européenne, de
l’Espace économique européen et la Suisse élaboré par la Commission
administrative;
3° « Commission administrative » : la Commission administrative pour la
coordination des systèmes de sécurité sociale;
4° « institutions publiques de sécurité sociale » : les organismes publics
ainsi que les services publics fédéraux chargés de l’application de la lé-
gislation en matière de sécurité sociale;
5° « inspecteurs sociaux » : les inspecteurs sociaux au sens de l’article 16,
1°, du Code pénal social.
Article 23.
Il est question d’abus relatif aux règles visant à déterminer la législation
applicable dans les Règlements européens de coordination, lorsqu’il est fait
application à l’égard d’un travailleur salarié ou indépendant des dispositions
des Règlements de coordination à une situation dont les conditions qui sont
fixées dans les règlements et qui sont précisées dans le Guide pratique ou
dans les décisions de la Commission administrative ne sont pas respectées,
afin de se soustraire à la législation de sécurité sociale belge qui aurait dû
être appliquée à cette situation si les dispositions réglementaires et adminis-
tratives précitées avaient été correctement respectées.
Article 24.
§ 1er. Lorsque le juge national, une institution publique de sécurité sociale ou un
inspecteur social constate un abus visé au présent chapitre, le travailleur salarié ou
indépendant concerné sera assujetti à la législation belge de sécurité sociale si cette
législation avait dû être appliquée conformément aux dispositions réglementaires et
administratives citées à l’article 22.
§ 2. La législation de sécurité sociale belge s’appliquera à partir du premier jour où
les conditions de son application sont remplies, en tenant compte des délais de
prescription prévus à l’article 42, alinéa 1er, deuxième phrase, de la loi du 27 juin
1969 révisant l’arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des
travailleurs, et à l’article 16 de l’arrêté royal n° 38 du 27 juillet 1967 organisant le
statut social des travailleurs indépendants.
Mise à jour 2012/2 S.100/88
Article 25.
Il appartient à l’institution ou à l’inspecteur qui invoque l’abus visé à l’article 23,
d’apporter la preuve de cet abus.
(…)
Mise à jour 2012/2 S.100/89
LOI DU 22 NOVEMBRE 2013
portant réforme du calcul des cotisations sociales pour les travailleurs
indépendants
(M.B. 6 décembre 2013)
_____
Extraits
_____
Mise à jour 2013/3 S.100/90
Chapitre Ier - DISPOSITION INTRODUCTIVE
(…)
Chapitre II - MODIFICATIONS DE L'ARRETE ROYAL N° 38 DU 27
JUILLET 1967 ORGANISANT LE STATUT SOCIAL DES
TRAVAILLEURS INDEPENDANTS
(…)
Chapitre III - MODIFICATIONS D'AUTRES LEGISLATIONS
Article 13
(…)
Article 14
(…)
Chapitre IV – EVALUATION
Article 16.
La présente loi fera, à l'initiative du ministre qui a les Indépendants dans ses
attributions, l'objet d'une évaluation par le Comité général de gestion pour le
statut social des travailleurs indépendants, créé en vertu de l'article 107 de
la loi du 30 décembre 1992 portant des dispositions sociales et diverses,
dans les quatre années après son entrée en vigueur.
Chapitre V - DISPOSITION TRANSITOIRE
Article 17.
Les cotisations sociales relatives à des trimestres civils d'assujettissement au
statut social des travailleurs indépendants antérieurs à la date d'entrée en
vigueur de la présente loi, sont calculées et perçues conformément aux dis-
positions en vigueur le jour précédant celui de la date d'entrée en vigueur de
la présente loi. ________________________
(a) Modification de l'article 15 de l'A.R. n°72 du 10 novembre 1967 relatif à la
pension de retraite et de survie des travailleurs indépendants.
(b) Modification de l'article 5 de l'A.R. du 30 janvier 1997 relatif au régime de pen-
sion des travailleurs indépendants en application des articles 15 et 27 de la loi
du 26 juillet 1996 portant modernisation de la sécurité sociale et assurant la via-
bilité des régimes légaux des pensions et de l'article 3, § 1er, 4°, de la loi du 26
juillet 1996 visant à réaliser les conditions budgétaires de la participation de la
Belgique à l'Union économique et monétaire européenne.
Mise à jour 2013/3 S.100/90/1
(a)
(b)
Chapitre VI - ENTREE EN VIGUEUR
Article 18.
La présente loi entre en vigueur le 1er janvier 2015.
Mise à jour 2013/3 S.100/90/2