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NEWSLETTER 53 e ANNÉE • n° 2298 • DU 18/01/2010 SOMMAIRE ÉVÉNEMENT SÉNÉGAL P. 1 • Wade propose une immense centrale solaire au Sahara AFRIQUE DU NORD ALGÉRIE P. 3 • Sonelgaz investira 30 milliards e dans l’électricité • Entrée de Total sur le permis Ahnet ÉGYPTE P. 4 • Normalisation : accord avec Paris MAROC P. 4 • Développement du réseau d’autoroutes • Deux prêts de l’AFD aux phosphates et à l’irrigation TUNISIE P. 5 • 4 milliards DT d’investissements prévus dans le plan solaire AFRIQUE DE L’OUEST RÉGIONAL P. 6 • Études de l’autoroute Yamoussoukro/ Ouagadougou • Signature d’un accord Uemoa/UE sur les services aériens CÔTE D’IVOIRE P. 7 • Programme d’investissement de 50 milliards de F.CFA MAURITANIE P. 8 • Projets avec des partenaires soudanais NIGERIA P. 9 • Centrale nucléaire avec la Russie ? SÉNÉGAL P. 9 • Prochaine sélection d’un concessionnaire privé pour l’eau potable AFRIQUE CENTRALE CAMEROUN P. 10 • Le projet portuaire de Limbé évalué à plus de 850 millions $ CONGO P. 10 • Egis concessionnaire de trois aéroports GABON P. 11 • Le projet « fer » de Bélinga bientôt renégocié avec la Chine AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE AFRIQUE DU SUD P. 12 • Énergies renouvelables : programme de 100 millions e MAURICE P. 12 • Prochain démarrage des travaux du nouveau terminal de l’aéroport international SSR AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT SÉNÉGAL WADE PROPOSE UNE IMMENSE CENTRALE SOLAIRE AU SAHARA À Copenhague lors de la conférence internationale sur les changements climatiques mi-décembre, le président Abdoulaye Wade a lancé une proposition « au nom de l’Association ‘Sciences sans frontières’ mise en place avec Modibo Diarra, expert malien bien connu qui a travaillé à la NASA sur le projet Pathfinder lancé sur la planète Mars il y a quelques années ». Le chef de l’État suggère « la construction d’une immense centrale solaire au Sahara pour fournir de l’énergie gratuite à l’Afrique et à un coût marginal à l’Europe… La chaleur du Sahara peut fournir à l’Afrique l’énergie dont notre continent a besoin pour maintenant et à l’avenir ». Selon le président Wade, une centrale solaire de 100 000 MW au cœur du Sahara pourra suffire aux besoins du continent africain pendant des décennies. L’Afrique dispose actuellement de 70 000 MW. À titre illustratif, au coût sénégalais du mégawatt solaire qui est actuellement de 4 millions $ et qui pourrait, avec les économies d’échelles, être réduit à 3 millions $, le coût de la centrale saharienne serait en moyenne de 350 milliards $. « Nos experts pourraient nous fournir des chiffres plus précis, ceux que je donne ici n’étant indiqués qu’à titre d’illustration pour montrer qu’une telle centrale est à notre portée ». À ce stade, le secteur privé ne peut pas être intéressé, estime le chef de l’État, car au tarif marginal le profit est zéro, mais il pourrait être chargé du transport de l’électricité et des installations sur le continent. « La centrale d’énergie solaire saharienne pourrait donc fournir à l’Afrique de l’énergie gratuite. L’Europe pourrait être approvisionnée au coût marginal du KW qui sera donc toujours dégressif. On sait que dès la deuxième année le coût de l’énergie solaire est réduit d’un tiers. Au bout de sept à 10 ans, la centrale sera amortie et l’énergie sera aussi gratuite pour l’Europe. Ou presque … Appelons ce projet Europe Afrique Énergie ou ‘projet Eurafen’ ». « Je vais réunir prochainement tous les ingénieurs spécialistes africains pour ce projet », confirmait le chef de l’État fin décembre dans son discours du nouvel an. Le ministre de l’Énergie, Samuel Amete Sarr, a pour sa part annoncé début janvier le lancement en 2010 au Sénégal de deux programmes de promotion de l’énergie solaire. « Un toit, un panneau » et « une case, un panneau », pour inciter les consommateurs à produire eux-mêmes de l’énergie propre et réduire ainsi leur consommation d’électricité. Le coût des deux programmes est à 106 milliards de F.CFA, leur financement étant assuré essentiellement grâce aux réductions des factures réglées à la Senelec. La défiscalisation des équipements solaires devrait en outre faciliter la réalisation de ces projets. Le président Wade a également proposé à Copenhague « quelques initiatives sénégalaises apportées à de grands problèmes dus à la détérioration du climat », dont : Le Mur de l’Atlantique contre l’érosion côtière : « Le coût de ce mur de Casablanca à Lagos, en ne retenant que les côtes sableuses, peut être estimé à 6 milliards $ ». La Grande muraille verte (GMV) contre l’avancée du désert et pour sa recolonisation qui « va de Dakar à Djibouti sur 7 000 km de long et 15 km de large … Elle a été approuvée par l’Union africaine en 2007 … Je renouvelle ici la proposition de faire de la GMV un projet de la Communauté internationale ». 609 Bât. À 77 RUE BAYEN 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Secrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2010 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman. | 1

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N E W S L E T T E R 53e ANNÉE • n° 2298 • DU 18/01/2010

s o m m a i r e

ÉVÉNEMENTSÉNÉGAL p. 1• Wade propose une immense centrale

solaire au Sahara

AFRIQUE DU NORDALGÉRIE p. 3• Sonelgaz investira 30 milliards e dans

l’électricité

• Entrée de Total sur le permis Ahnet

ÉGYpTE p. 4• Normalisation : accord avec Paris

MAROC p. 4• Développement du réseau d’autoroutes

• Deux prêts de l’AFD aux phosphates et à l’irrigation

TUNISIE p. 5• 4 milliards DT d’investissements prévus

dans le plan solaire

AFRIQUE DE L’OUESTRÉGIONAL p. 6• Études de l’autoroute Yamoussoukro/

Ouagadougou

• Signature d’un accord Uemoa/UE sur les services aériens

CÔTE D’IVOIRE p. 7• Programme d’investissement de

50 milliards de F.CFA

MAURITANIE p. 8• Projets avec des partenaires soudanais

NIGERIA p. 9• Centrale nucléaire avec la Russie ?

SÉNÉGAL p. 9• Prochaine sélection d’un concessionnaire

privé pour l’eau potable

AFRIQUE CENTRALECAMEROUN p. 10• Le projet portuaire de Limbé évalué à

plus de 850 millions $

CONGO p. 10• Egis concessionnaire de trois aéroports

GABON p. 11• Le projet « fer » de Bélinga bientôt

renégocié avec la Chine

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD p. 12• Énergies renouvelables : programme de

100 millions e

MAURICE p. 12• Prochain démarrage des travaux

du nouveau terminal de l’aéroport international SSR

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

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NT

SÉNÉGAL

wade propose une immense centrale solaire au saharaÀ Copenhague lors de la conférence internationale sur les changements climatiques mi-décembre, le président Abdoulaye Wade a lancé une proposition « au nom de l’Association ‘Sciences sans frontières’ mise en place avec Modibo Diarra, expert malien bien connu qui a travaillé à la NASA sur le projet Pathfinder lancé sur la planète Mars il y a quelques années ».

Le chef de l’État suggère « la construction d’une immense centrale solaire au Sahara pour fournir de l’énergie gratuite à l’Afrique et à un coût marginal à l’Europe… La chaleur du Sahara peut fournir à l’Afrique l’énergie dont notre continent a besoin pour maintenant et à l’avenir ».

Selon le président Wade, une centrale solaire de 100 000 MW au cœur du Sahara pourra suffire aux besoins du continent africain pendant des décennies. L’Afrique dispose actuellement de 70 000 MW. À titre illustratif, au coût sénégalais du mégawatt solaire qui est actuellement de 4 millions $ et qui pourrait, avec les économies d’échelles, être réduit à 3 millions $, le coût de la centrale saharienne serait en moyenne de 350 milliards $. « Nos experts pourraient nous fournir des chiffres plus précis, ceux que je donne ici n’étant indiqués qu’à titre d’illustration pour montrer qu’une telle centrale est à notre portée ».

À ce stade, le secteur privé ne peut pas être intéressé, estime le chef de l’État, car au tarif marginal le profit est zéro, mais il pourrait être chargé du transport de l’électricité et des installations sur le continent.

« La centrale d’énergie solaire saharienne pourrait donc fournir à l’Afrique de l’énergie gratuite. L’Europe pourrait être approvisionnée au coût marginal du KW qui sera donc toujours dégressif. On sait que dès la deuxième année le coût de l’énergie solaire est réduit d’un tiers. Au bout de sept à 10 ans, la centrale sera amortie et l’énergie sera aussi gratuite pour l’Europe. Ou presque … Appelons ce projet Europe Afrique Énergie ou ‘projet Eurafen’ ».

« Je vais réunir prochainement tous les ingénieurs spécialistes africains pour ce projet », confirmait le chef de l’État fin décembre dans son discours du nouvel an.

Le ministre de l’Énergie, Samuel Amete Sarr, a pour sa part annoncé début janvier le lancement en 2010 au Sénégal de deux programmes de promotion de l’énergie solaire. « Un toit, un panneau » et « une case, un panneau », pour inciter les consommateurs à produire eux-mêmes de l’énergie propre et réduire ainsi leur consommation d’électricité. Le coût des deux programmes est à 106 milliards de F.CFA, leur financement étant assuré essentiellement grâce aux réductions des factures réglées à la Senelec. La défiscalisation des équipements solaires devrait en outre faciliter la réalisation de ces projets.

Le président Wade a également proposé à Copenhague « quelques initiatives sénégalaises apportées à de grands problèmes dus à la détérioration du climat », dont :

Le Mur de l’Atlantique contre l’érosion côtière : « Le coût de ce mur de Casablanca à Lagos, en ne retenant que les côtes sableuses, peut être estimé à 6 milliards $ ».

La Grande muraille verte (GMV) contre l’avancée du désert et pour sa recolonisation qui « va de Dakar à Djibouti sur 7 000 km de long et 15 km de large … Elle a été approuvée par l’Union africaine en 2007 … Je renouvelle ici la proposition de faire de la GMV un projet de la Communauté internationale ».

609 Bât. À 77 RUE BAYEN 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie spécialeISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334Reproduction interdite 2010 © IC PUBLICATIONS

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Décès de Jean Peter, fondateur d’Ediafric-La Documentation africaine (15 août 1922-21 décembre 2009)

Jean Peter a fondé en 1957 l’hebdomadaire Le Bulletin de l’Afrique noire, le premier et le plus connu d’un nombre considérable de publications et d’ouvrages économiques et juridiques sur le continent africain. Grâce à ses contacts au sein des milieux financiers et des affaires, il réussissait toujours à se procurer avant les autres des documents confidentiels sur le développement des pays africains. Il avait l’art de réutiliser cette information inédite pour en faire profiter ses lecteurs. Ediafric devient une véritable institution et le plus grand centre de documentation économique

sur l’Afrique francophone. Après 40 ans de bons et loyaux services consacrés à l’Afrique, Jean Peter avait changé complètement de cap et repris le chemin de l’université. Il écrit une thèse de doctorat sur Vauban dont il était devenu un des meilleurs spécialistes. Passionné , il a rédigé une dizaine d’ouvrages sur l’architecte militaire, un véritable exploit.L’équipe d’IC Publications rend ici hommage au fondateur du groupe qu’il a profondément marqué par sa très forte personnalité.

n Le salon professionnel Halal-expo se tiendra les 30 et 31 mars 2010 à Paris au Parc des expositions de la Porte de Versailles, Hall 3 (www.parishalalexpo.com).Avec 500 milliards e, le marché mondial du halal progresse rapidement. En France, la communauté musulmane représente environ 5 millions de personnes et pèse plus de 4 milliards e.« Dans un contexte où l’offre de produits halal s’élargit et s’internationalise, Halal-Expo accueille de plus en plus d’exposants non européens », précise Antoine Bonnel, directeur du salon. « Aujourd’hui, nous sommes confrontés à un marché fortement concurrentiel où les grands distributeurs restent encore timides, à l’exception du groupe Casino, qui après avoir lancé son site d’information sur la traçabilité halal, sort la première gamme de charcuteries MDD Halal sous sa marque Wassila ».

Lutte contre La corruption : SiemenS diStribuera 100 miLLionS $

L’initiative de Siemens fait partie de l’accord global conclu entre la Banque mondiale et le groupe allemand le 2 juillet 2009.

Les entités pouvant bénéficier de financements comprennent toutes celles qui luttent contre la corruption : ONG, organisations internationales, associa-tions et universités à travers le monde. Les demandes de financement doivent être envoyées à Siemens au plus tard le 31 janvier 2010. Le groupe de la Banque mondiale aura un droit d’audit de l’utilisa-tion de ces ressources et un droit de veto sur la sélection par Siemens des bénéfi-ciaires des fonds.

L’accord global avec Siemens est parti d’une enquête menée par les services du vice-président de la Banque mondiale chargé de l’Intégrité sur les pratiques frau-duleuses et de corruption dans le cadre du « Projet de transport urbain de Moscou » financé par la Banque.

n Projet de développement des régimes de gestion durable des pêches par l’approche écosystémique ; une convention de prêt de 23 milliards de F.CFA a été signée fin décembre à Abidjan par le ministre de la Production animale et des ressources halieutiques, Alphonse Douaty, et le représentant de la FAO, Marie Noelle Koyara.« Ce programme promeut la prise en compte de la dimension ‘écosystème’ dans la gestion des pêches alors que jusque-là, l’accent a été mis prioritairement sur les ressources et sur l’effort de pêche », a indiqué le ministre, ajoutant que ce programme couvre 32 pays. Les fonds sont mis à la disposition par la Norvège via la FAO.

n Le Programme pour le développement des infrastructures en afrique (PiDa) bénéficie d’un don d’assistance technique de 1,7 million $ approuvé mi-décembre à Jeddah par la Banque islamique de développement (BID).

n alain Cousin a été reconduit à la présidence du conseil d’administration d’Ubifrance, l’Agence française pour le développement international des entreprises, par décret du président de la République en date du 25 décembre 2009.

AFRIQUE DU NORD

rÉGionalprojet de conStruction de 11 centraLeS SoLaireS

La Banque mondiale a annoncé mi-décembre un investissement de plus de 5,5 milliards $ en vue de la construction de 11 centrales solaires thermodynamiques dans cinq pays arabes : Algérie, Égypte, Jordanie, Maroc et Tunisie.

Le Fonds pour les technologies propres, qu’elle gère avec d’autres institutions multilatérales, a décidé d’affecter 750 millions $ pour construire ces centrales d’ici trois à cinq ans. Près de 4,85 milliards $ seront en outre mobilisés par d’autres investisseurs grâce à l’impulsion donnée par la Banque.

Ces fonds doivent permettre la construction d’infrastructures pouvant produire « environ 1 GW » et de tripler ainsi la capacité de

production mondiale des centrales solaires thermodynamiques, qui permettent de produire de l’électricité le plus souvent grâce à des miroirs ou des capteurs paraboliques concentrant les rayons solaires de manière à chauffer un fluide (eau ou huile synthétique par exemple) jusqu’à créer de la vapeur qui entraîne une turbine.

Les résultats attendus du plan d’investissement sont : la réduction de gaz à effet de serre d’au moins 1,7 million de tonnes d’équivalent CO2 par an ; environ 900 MW de capacité installée en centrales solaires thermo-dynamiques d’ici à 2020 ; et une diminution du coût des centrales solaires en $/m2 durant la durée du programme.

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AFRICAN BUSINESSn acquisition de trois remorqueurs de haute mer annoncée fin décembre par le directeur général du Groupement d’intérêt commun des entreprises portuaires (GIC-EP), Badreddine Bouzouidja.Les contrats ont été signés à Alger entre les entreprises portuaires d’Alger, d’Arzew et de Skikda et la société émiratie Grandweld Dubai Contrats, pour un montant de 81 millions e.Les délais de livraison de ces navires, dont le coût unitaire est de l’ordre de 27 millions e, sont de 26 mois pour le port de Skikda, de 29 mois pour celui d’Arzew et de 31 mois pour le port d’Alger. Le financement est assuré par le Crédit populaire d’Algérie (CPA) à travers un crédit à conditions avantageuses couvrant 85 % du montant.

n attribution de contrats pour la construction de quatre barrages fin décembre par l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT) pour un montant total de 19,56 milliards DA, soit environ 196 millions e : Cosider TP Algérie construira deux barrages, dont l’un à Soubella dans la wilaya de M’sila (délai 40 mois, 5,84 milliards DA) et l’autre à Seklafa sur l’oued M’zi dans la wilaya de Laghouat (délai 28 mois, 4,86 milliards DA).L’entreprise nationale Hydrotechnique réalisera le barrage de Beni Slimane à Médéa (délai 34 mois, 4,21 milliards DA). L’entreprise chinoise CGGC construira le barrage de Z’hor dans la wilaya de Skikda (délai 37 mois, 4,65 milliards DA).Le ministère des Ressources en eaux a programmé la réalisation de 19 barrages à travers le territoire au titre du programme quinquennal 2010-2014 ; ce programme permettra d’atteindre une capacité globale de stockage estimée à 9,1 milliards de m3 pour l’approvisionnement des citoyens en eau potable et l’irrigation des terres agricoles.

alGÉrieSoneLgaz inveStira 30 miLLiardS e danS L’éLectricité

La concrétisation du plan d’urgence de 2 000 MW, initié en 2006 en vue de répondre à la demande en énergie prévue en 2010 et 2011, a été annoncée par Sonel-gaz fin décembre. « Le couplage du deuxième groupe turbine à gaz de la centrale d’Alger port, d’une puissance de 2x36 MW, constitue la dernière opération qui clôture la mise en œuvre de l’ensemble du programme ».

Cinq autres centrales sont en régime d’essai (essais préliminaires et fonctionnels, essais de montée en puissance, réglage...) jusqu’à leur mise en service et leur transfert à l’exploitation : Relizane (3x154 MW), Batna (2x127 MW), Larbaâ (4x140 MW), M’sila (2x250 MW) et Annaba port (2x36 MW). La centrale d’Oran-Est (2x40 MW) a été mise en service en mars 2008.

Initié par la Société algérienne de production d’électricité (SPE), filiale du groupe Sonelgaz, le plan d’urgence de 2 000 MW compte ainsi sept centrales élec-triques de type turbine à gaz pour un coût d’investissement de près de 2 milliards $.

Le P-DG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, indiquait début janvier que les investissements destinés à la production d’énergie électrique atteindront quelque 3 000 milliards DA, soit 30 milliards € envi-ron, à l’horizon 2019.

« Près de la moitié de ce montant, soit 1 200 milliards DA, sera investie vers 2015-2016 ».

Concernant l’effacement de la dette de l’entreprise évaluée à 300 milliards DA, Bouterfa indiquait : « Nous avons eu des assurances de la part du gouvernement afin que notre programme de développement ne souffre pas de contraintes ».

alGÉrieentrée de totaL Sur Le permiS ahnet

Total a remporté mi-décembre, avec son partenaire portugais Partex (Groupe Gulben-kian), l’appel d’offres pour l’acquisition d’une participation de 49 % sur le permis Ahnet, dans le cadre du deuxième appel à concurrence lancé par l’Agence algérienne nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft).

Situé dans le Sud-Ouest algérien à proximité de la ville d’In Salah, le périmètre d’explo-ration et d’exploitation Ahnet couvre une superficie de 17 358 km2 où 12 structures à gaz ont déjà été découvertes.

Total (47 %), associé à Partex (2 %) et Sonatrach (51 %), mènera une campagne d’appréciation et de développement des découvertes sur le permis Ahnet.

Un plan de développement sera soumis aux autorités avant mi-2011 pour une mise en production prévue en 2015. Le permis Ahnet recèle de très importantes ressources en place (environ 500 milliards de m3 de gaz) qui doivent permettre d’assurer une produc-tion gazière d’au moins 4 milliards de m3 par an, conformément à ce que le contrat avec Sonatrach prévoit, indique Total.

Le périmètre de Hassi Berkaïz a par ailleurs été attribué par l’Alnaft à un consortium composé des compagnies thaïlandaise Pttep et chinoise Cnooc. Le groupe espagnol Cepsa, le groupe russe Gazprom et le consortium composé de TPAO (Turquie), d’ONGC (Inde) et de Danagas étaient en lice pour ce périmètre. Le périmètre du Sud-Est illizi a été remporté par le consortium composé de la compagnie espagnole Repsol, de GDF Suez et de la compa-gnie italienne ENEL.

« Nous pensons que trois blocs sur 10 proposés, ce n’est pas mauvais étant donné les circons-tances et le fait que ces blocs sont très intéressants pour le développement des gisements de gaz », a déclaré le ministre de l’Energie et des mines, Chakib Khelil.

prochaine miSe en conceSSion du port d’oran

« Un projet de partenariat concernant le terminal à conteneurs du port d’Oran est inscrit au programme du ministère des Transports, ainsi que de la Société de gestion et des parti-cipations des ports (Sgp-Sogeports) », indiquait fin décembre Fayçal Khelil, président du directoire de l’entreprise.

« Cette opération ne sera ni une privatisation ni une cession de cette infrastructure portuaire, mais plutôt une concession sous forme de partenariat en respect des nouvelles règles régissant les Investissements directs étrangers dans le cadre de la loi de Finances complémentaire 2009, en vertu desquelles la participation algérienne doit être majoritaire dans la société mixte qui sera réalisée entre l’entreprise du port d’Oran et ses futurs parte-naires dans ce projet ».

Deux accords de concession avaient été signés en novembre 2008 entre chacune des deux entreprises portuaires d’Alger et de Djendjen et le groupe émirati DP World pour une durée de 30 ans, avec un engagement d’investir dans un premier temps plus de 100 millions € sur les cinq premières années.

L’entreprise portuaire de Béjaïa a été pour sa part la première à réaliser un partenariat de gestion de terminal à conteneurs avec une société spécialisée de Singapour, Portek, dans le cadre d’une concession de 20 ans.

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AFRIQUE DU NORDAFRIQUE DU NORD

MAROC Nouvelles installations de stockage de gaz à Jorf LasfarAmina Benkhadra, ministre de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, a inauguré début janvier à Jorf Lasfar l’extension d’un terminal de réception et de stockage de gaz propane appartenant à Afriquia Gaz, filiale d’Akwa Group. La ministre a également visité le chantier d’extension du terminal de gaz butane de la société, dont la mise en service est prévue pour septembre 2011.Le chantier d’extension de la capacité de stockage a été lancé en septembre 2007 pour porter la capacité totale de 6 400 tonnes à plus de 17 000 t.Ces deux terminaux, qui s’étendent sur 5 hectares, avec une capacité de 2 600 t. pour le propane et 14 800 t. pour le butane, permettront de renforcer la sécurité d’approvisionnement du pays, qui dépend à 100 % de l’importation.Ce projet représente un investissement de 340 millions Dh, le nouveau site constituant le plus grand terminal de stockage aérien du Maroc.La consommation nationale de propane est actuellement de l’ordre de 2 millions de t. par an, selon Benkhadra. À l’horizon 2015, la consommation de gaz sera de l’ordre de 2,7 millions de t./an.

n Le projet de réhabilitation et construction de routes rurales (phase 2) bénéficie d’un prêt de 30 millions $ approuvé mi-décembre à Vienne par le Fonds de l’OPEP.

ÉGYPTEn Normalisation : accord avec Paris signé mi-décembre par Olivier Peyrat, directeur général d’Afnor (organisme de normalisation français) et Mohamed Hany Barakat, président d’EOS (Egyptian Organization for Standardization and Quality).L’accord de coopération a pour enjeu principal d’accompagner (EOS) dans le développement et la mise en place d’une marque de conformité aux normes dont ne dispose pas encore l’Égypte. Cette signature marque également la volonté de l’Égypte de rapprocher son système de normalisation et plus généralement son infrastructure qualité de ceux de l’Union européenne, dans le cadre de l’accord d’association signé entre l’Égypte et l’UE.Selon une étude d’Afnor, les normes volontaires apparaissent comme de puissants leviers économiques : la normalisation contribue à 25 % de la croissance du PIB français. Cet accord ouvre donc de grandes perspectives pour l’Égypte.

n Le Projet de développement des systèmes d’assurance santé, qui vise à améliorer la pérennité financière et l’efficacité des opérations d’assurance santé sociale, bénéficie d’un prêt BIRD de 75 millions $ approuvé fin décembre par la Banque mondiale.

LIBYEn Création d’une société de production de tuyaux avec l’entreprise chimique japonaise sokai Ltd ; l’accord a été signé fin décembre à Tripoli par le Libyan African Investment Portfolio (LAP).Dénommée Libye-Eyslon Sokai pour la fabrication des tuyaux, cette société mixte sera la première dans le secteur de la fabrication des tuyaux plastiques renforcé avec de la fibre, destinés aux adductions d’eau, aux réseaux d’assainissement et à l’irrigation.Selon le directeur de la Société de holding libyo-africain de l’industrie et des mines, également directeur général du Complexe des industries plastiques de Garabouli, Aboubacar Belgacem Hasnaoui, la fabrication des tuyaux démarrera courant 2010.

n La quatrième Foire de Tripoli pour la publicité, l’édition et le marketing « TiFa 2010 » se déroulera du 8 au 11 mars à Mastigua (banlieue de Tripoli), organisée par la société libyenne « Waha Expo », en collaboration avec l’Office général libyen des foires.

MAROCn Le projet de développement du réseau de transport et de répartition de l’électricité de l’Office national de l’électricité (ONE) bénéficie d’un prêt de 100 millions UC équivalent à 109,82 millions e approuvé signé mi-décembre avec la Banque africaine de développement (BAD).Le projet bénéficiera à l’ONE et aux abonnés des zones subissant des chutes de tensions élevées ; aux villes nouvelles qui seront raccordées au réseau ; aux unités industrielles ; aux producteurs indépendants d’électricité, qui disposeront d’un réseau fiable pour évacuer la production de leurs centrales ; aux structures d’accueil touristique. En outre, il favorisera le parachèvement du Programme d’électrification rurale globale.La réduction des pertes d’électricité permettra d’économiser 376 GWh et d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 183 000 tonnes/an de CO2.

marocdeuX prÊtS de L’aFd auX phoSphateS et à L’irrigation

Un prêt de 240 millions € à l’Office chéri-fien des phosphates (OCP) a été approuvé mi-décembre par l’Agence française de développement (AFD) pour la construction d’un système de minéroduc pour le trans-port de phosphate par voie humide.

Avec des réserves prouvées équivalant à plus de la moitié des réserves mondiales, le Maroc est aujourd’hui le troisième produc-teur mondial de phosphate brut et, depuis 1997, le premier exportateur. L’OCP est la première entreprise du Maroc. Le transport du phosphate des mines de Khourigba vers Jorf Lasfar et Casablanca est assuré par voie ferrée. Le minéroduc permettra le transport hydraulique de toute cette production, ce qui permettra d’améliorer la compétitivité de l’OCP et d’éviter 712 000 tonnes par an d’émissions de gaz à effet de serre.

Un prêt de 40 millions € en faveur du projet d’aménagement hydro-agricole du Moyen Sebou (seconde tranche) a par ailleurs été signé mi-décembre à Rabat par le ministre de l’Économie et des finances, Salaheddine Mezouar, et le directeur général de l’AFD, Jean-Michel Severino.

Le projet comprend notamment la construction d’un réseau d’irrigation en conduite sous pression sur 4 000 ha, avec des aménagements anti-érosifs et de désen-clavement autour des surfaces irriguées.

L’AFD avait accordé en 1995 un concours de 24 millions € pour la première tranche du projet d’une superficie de 6 000 ha ; ces périmètres ont été mis en eau en 2000 et 2001.

marocdéveLoppement du réSeau d’autorouteS

Le 20e anniversaire de la Société natio-nale des autoroutes du Maroc (ADM), célé-bré mi-décembre 2009, a été présidé par Karim Ghellab, ministre de l’Équipement et des transports.

Le réseau autoroutier actuel représente 916 km. Le rythme de construction est passé de 40 km par an durant la décennie 1990 à 100 km/an puis 160 km/an respec-tivement durant les première et deuxième moitiés des années 2000-2009, a indiqué le ministre.

Le programme des travaux comprend l’achèvement des tronçons Marrakech-Agadir et Fès-Oujda respectivement en 2010 et 2011 et le lancement dans les prochains mois des travaux de construction de 384 km, notamment l’autoroute péri-phérique de Rabat (41 km) et les tronçons Berrechid-Beni Mellal (172 km), El Jadida-Safi (140 km) et Casablanca-Berrechid via Tit Mellil, a précisé Ghellab.

À l’horizon 2015, le réseau autoroutier atteindra 1 800 km et reliera toutes les villes de plus de 400 000 habitants.

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TUNISIEn La réalisation de l’autoroute sfax-Gabès, première étape vers Ras-Jedir, a été examinée mi-décembre par le gouvernement.Le projet consiste en la réalisation de 152 km d’autoroutes entre les deux villes et la construction d’une bretelle assurant la jonction entre l’autoroute et la route nationale n° 16 reliant Gabès à Kébili.Le projet comprend 67 ouvrages d’art, 205 ouvrages hydrauliques dont 10 grands ponts, et quatre échangeurs.Un accord de crédit a par ailleurs été signé mi-décembre à Tunis, entre la société Tunisie autoroute et la Banque européenne d’investissement (BEI) pour un montant de 234 millions e, soit 445 millions DT.

n La société américaine « Tethys oil and mining inc » a obtenu mi-décembre le permis de recherche d’hydrocarbures « Mahdia », dans le cadre d’un contrat de partage de production avec l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP).Le permis « Mahdia » couvre une superficie de 3 780 km2 au large du golfe de Hammamet.Le programme de travaux de la période initiale, fixée à trois ans, comprend le forage d’un puits d’exploration.

n mise en production du champ gazier « Hasdrubal » mi-décembre à 106 km au large de Sfax dans le golfe de Gabès, par BG Tunisia (ex-BritishGas) et l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP). Ce champ produit 100 millions de pieds cubes par jour environ, ainsi que du pétrole et des condensats (16 000 bep/j).

n L’acquisition de 20 automotrices pour répondre à la demande croissante de transport de voyageurs sur les grandes lignes, a été examinée mi-décembre par le conseil des ministres, dans le cadre du renouvellement du parc de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) et de l’amélioration de la qualité des services.

n Le projet d’interconnexion des barrages d’elhouareb et de sidi saad pour le programme de développement de l’irrigation à Kairouan bénéficie d’un financement Istisna’a de 12,3 millions $ approuvé mi-décembre à Jeddah par la Banque islamique de développement (BID).

n Prochaine ouverture du « royal elyssa spa Cinq mondes & Thalasso », centre de 14 000 m2 doté de piscines, saunas, hammams… à Monastir, à côté du « Radisson Blu Resort & Thalasso », hôtel de 280 chambres totalement rénové et rouvert début novembre par le Rezidor Hotel Group (coté à la bourse de Stockholm, direction générale à Bruxelles).

tunisie4 miLLiardS dt d’inveStiSSementS prévuS danS Le pLan SoLaire

Le Plan solaire tunisien (PST), lancé mi-décembre à Gammarth par le ministère de l’Industrie, de l’énergie et des PME, concerne l’ensemble des énergies renouvelables et comporte 40 projets d’énergie solaire, d’énergie éolienne, d’efficacité énergétique et d’interconnexion électrique sous-marine entre la Tunisie et l’Italie. Le coût total du programme est évalué à près de 4 milliards DT (environ 2,12 milliards €), dont 3 milliards DT à financer par le secteur privé. Selon Afif Chelbi, ministre de l’Industrie, de l’énergie et des PME, le PST sera également financé par le Fonds national de maîtrise de l’énergie.

Le PST prévoit en 2010 l’exten-sion du programme actuel du « Prosol thermique » (hôtellerie et bâtiments collectifs), le lancement du programme « Prosol électrique » pour la construction de 5 000 maisons solaires, la réalisation de centrales solaires pour la production d’électricité (CSP)…

Le séminaire de lancement réunissait des représentants d’institutions interna-tionales, de bailleurs de fonds, d’opéra-teurs internationaux et nationaux dans le domaine des énergies renouvelables.

démarrage deS travauX du port Financier de tuniS en Septembre

Le président de la Société du projet du Port financier de Tunis, Issam Youssef Jinahi, a annoncé fin décembre la réalisa-tion de la première partie du programme à partir de septembre 2010, après l’acquisi-tion du terrain nécessaire.

Les investissements directs relatifs à cette première phase sont évalués entre 160 et 180 millions $. Ils comprennent la réali-sation de l’infrastructure du port (routes, réseaux d’eau potable, d’électricité, de gaz, de communications, d’assainissement et d’évacuation des eaux de pluies), la réali-sation d’un terrain de golf, d’une marina et du centre financier lui-même.

Un contrat de 14 millions DT a été conclu avec la Société tunisienne d’ingénierie infor-matique (Studi) pour les maquettes de l’in-frastructure du projet (achèvement en juin)

et un second contrat de 10 millions DT avec SCET Tunisie pour la gestion de l’infrastruc-ture du projet.

Le coût total du projet, dont toutes les composantes seront achevées dans sept ans, représente 4 à 5 milliards $.

Le port financier prévu à El Hasiane, dans la délégation de Kalâat Andalous (gouvernorat de l’Ariana), qui s’étendra sur près de 520 hectares, comprend quatre composantes principales : un centre d’af-faires, un centre d’investissement bancaire et de conseil, un centre d’assurance « Takaful » et une école internationale de commerce.

Les promoteurs du projet sont Beit Ettamwil Al Khaliji, la Banque centrale de Tunisie (BCT) et PricewaterhouseCoopers (PwC).

MAROCn alcatel-Lucent a annoncé mi-décembre avoir été choisi par Maroc Telecom, opérateur global fixe, mobile et Internet du Royaume, comme intégrateur système de sa solution de facturation et d’assistance clientèle, et pour faire évoluer toutes les plates-formes de facturation du mobile vers une nouvelle version convergente et complètement intégrée.Maroc Telecom, en partenariat avec la Banque centrale populaire et Attijariwafa bank, a par ailleurs lancé début janvier le premier service de transfert d’argent et de paiement par téléphone mobile, baptisé MobiCash.

TUNISIEn Démarrage du projet de développement agricole intégré de sidi Bouzid ; selon Abdessalem Mansour, ministre de l’Agriculture et des ressources hydrauliques, le coût du projet s’élève à 51 millions DT, dont 35 % financés par l’État et 53 % par le Fonds saoudien de développement (FSD) (75 milliards de riyals saoudiens).Le projet porte sur la mise en valeur de 6 450 hectares, l’aménagement pastoral et forestier d’une superficie de plus de 6 400 hectares, la réalisation de périmètres irrigués sur 650 hectares, l’adduction de l’eau potable vers trois régions, l’aménagement de 71 km de pistes vicinales et la création de 605 projets au profit des jeunes et de la femme rurale.Le ministère prévoit de réaliser ce projet en moins de cinq ans, la réalisation d’unités agroalimentaires relevant du secteur privé.

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6 | | N° 2 298 | DU 18/01/2010

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BURKINA FASOn Le port sec de Bobo-Dioulasso sera inauguré le 22 janvier ; lancés en décembre 2006, les travaux de cette gare routière internationale sont estimés à plus de 6,5 milliards de F.CFA.Le projet comprend deux composantes : une plate-forme multimodale pour le traitement du fret national et international, et un port franc. La plate-forme multimodale, qui vient d’être réalisée, se compose de six volets : les magasins sous et hors douane, le terminal à conteneurs, le terre-plein destiné au transit et au stationnement des camions de marchandises diverses et des citernes, les bureaux, le matériel de manutention et un embranchement de ferroutage. Son financement est assuré par un consortium de banques locale constitué de la BICIA-B, la BCB, la BIB, la BACB, la SGBB et la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.Le financement du port franc, 2e phase du projet, est en cours de négociation ; il réunira les infrastructures d’accueil des PME exportatrices et les services d’accompagnement.

n Les travaux de renforcement du tronçon de la route nationale n° 1 (rN1) ouagadougou-sakoinsé, qui comprennent terrassements, renforcement et reconstruction de la chaussée en béton bitumineux, réhabilitation et aménagement des ouvrages existants, construction de huit aires de stationnement et mise en place de signalisation, sont attribués après appel d’offres international au groupement d’entreprises Fadoul Technibois et Cogeb International pour un montant global de 26 763 millions de F.CFA TTC avec un délai d’exécution de 18 mois.Le financement est assuré par l’IDA (Banque mondiale).

BURKINA FASO

n recherche d’un partenaire technique de référence pour la ges tion de l’abat toir frigorifique de oua ga dou gou, annoncée fin décembre par le ministre du Commerce, de la promotion de l’entreprise et de l’artisanat, Mamadou Sanou, et le ministre des Ressources animales, Sékou Bâ.« Le pays élève beau coup d’ani maux, mais une bonne par tie est ven due sur pied à l’étran ger ce qui en traîne d’énormes pertes pour les éle veurs », indique le ministère des Ressources animales.« Le par te naire stra té gique doit non seule ment être pro fes sion nel, mais aussi dis po ser de ca pa ci tés pour mettre l’abat toir aux normes mo dernes », souligne pour sa part Mamadou Sanou. L’abat toir de Oua ga dou gou avait été ré ha bi li té en 2004 pour plus de 2,7 mil liards de F.CFA, sur fi nan ce ment taïwa nais.Le gou ver ne ment souhaite « faire du pays, un grand ex por ta teur de viande dans la ré gion ouest-afri caine », a précisé Sékou Bâ.

n approbation de deux financements (39 millions e) par l’agence française de développement (aFD) mi-décembre, dont :. un prêt de 32 millions e à la Société nationale d’électricité du Burkina (Sonabel), société publique, pour consolider son réseau de transport moyenne tension. Le programme développera également un projet de centrale solaire photovoltaïque ;. et une subvention de 7 millions e pour soutenir le Programme national d’approvisionnement en eau potable et assainissement (PN-AEPA) en milieu rural.

rÉGionalétudeS de L’autoroute YamouSSoukro/ouagadougou

Charles Koffi Diby et Noël Bembamba, ministres ivoirien et burkinabé de l’Éco-nomie et des finances, ont examiné fin décembre à Ouagadougou les possibilités de financement du projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro/Ouagadougou.

Les ministres ont décidé d’adresser aux bailleurs de fonds une requête conjointe de financement pour l’étude de faisabilité, dont le coût global est estimé à 5,2 milliards de F.CFA, et « ont réaffirmé l’engagement de leurs États respectifs à contribuer au finan-cement de cette étude ».

Le gros œuvre des travaux de l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro « est maintenant presque à 5 km de Yamoussoukro », selon le président ivoirien Laurent Gbagbo.

RÉGIONALn signature d’un accord horizontal sur les services aériens mi-décembre à Bruxelles entre l’Union européenne et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) (Bénin, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo).Pour donner suite aux arrêts « ciel ouvert » rendus par la Cour de justice de l’Union européenne le 5 novembre 2002, cet accord supprime les restrictions liées à la nationalité que comportaient les accords bilatéraux sur les services aériens passés entre les États membres des deux organisations et autorise les compagnies aériennes de l’UE à assurer des liaisons entre un État membre de l’UE et un État membre de l’UEMOA si un accord bilatéral a été conclu entre ces États et si des droits de trafic sont disponibles.Il s’agit du premier « accord horizontal » conclu avec une autre organisation régionale.

BÉNIN

n La société indienne Jupiter impex, agréée en septembre 2007 par la Zone franche industrielle du Bénin, a signé fin décembre avec le gouvernement un accord de 1 053 millions de F.CFA pour la reprise de 65 % de l’Industrie du bois du Bénin (IBB), filiale de l’Office national du bois (ONAB), précédemment détenue à 100 % par l’État béninois.Cette convention de cession partielle de l’IBB est l’aboutissement d’un nouveau processus d’appel d’offres international lancé en septembre 2009, cinq ans après des tentatives infructueuses en février 2004.Pour Geeta Punjabi, présidente du Groupe indien, « il est temps que cette société à potentiel élevé retrouve ses lettres de noblesse ».Selon Pascal Koupaki, ministre d’État en charge du Développement, il est prévu l’introduction de nouvelles technologies, un investissement de 3 milliards de F.CFA entre 2010 et 2011 en vue du renforcement des capacités de transformation et de la diversification de la production de l’usine de Saclo, la vulgarisation de la technologie de valorisation des déchets de bois…Le solde du capital de l’IBB sera réparti comme suit : 10 % pour l’État représenté par l’ONAB, 10 % pour le public béninois, 7 % pour les collectivités locales, 5 % pour le personnel de l’IBB et de l’ONAB, et 3 % pour les populations riveraines impliquées dans la gestion participative des forêts.

n Le projet de route Kandi-segbana-frontière du Nigeria bénéficie d’un prêt de 11 millions $ approuvé mi-décembre à Vienne par le Fonds de l’OPEP.

BÉninréhabiLitation d’une Ligne éLectrique ht

Le mi nistre bé ni nois des Fi nances et de l’éco no mie, Idriss Daou da, et le re pré sen-tant pour l’Afrique de l’Ouest de la Banque eu ro péenne d’in ves tis se ment (BEI), Gus taaf Heim, ont signé mi-décembre à Cotonou, un accord de prêt de 32 mil lions € pour le fi nan ce ment par tiel du pro jet de ré ha bi li ta tion de la ligne 161 kV Lo mé- Co to nou- Onig bo lo, soit 290 km.

Le projet, dont le coût total a été estimé à 73,2 millions €, est financé conjoin-tement par la BEI (47,8 %), la Banque mondiale (24,6 %), la KFW allemande (19,1 %) et 8,5 % pour la Communauté électrique du Bénin (CEB, appartenant au Bénin et au Togo).

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CÔTE D’IVOIREn Prochain démarrage de l’exploration des gisements de fer de la zone du mont Gao par Tata steel Côte d’ivoire (TsCi) ; le permis d’exploration couvrant les départements de Man, Bangolo et Guiglo a été octroyé, et le démarrage des travaux est prévu pour début 2010.TSCI est un partenariat entre Tata Steel et la Société de développement minier de la Côte d’Ivoire (Sodemi) détenue à 100 % par l’État ivoirien.TSCI est également partenaire du projet de mise en valeur des gisements de fer du Nimba (mont, en langue locale) à cheval sur la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Liberia.

GAMBIEn La construction du pont sur le fleuve Gambie (gestion gambienne) a été évoquée lors de la récente visite d’amitié effectuée par le chef de l’État sénégalais. Les deux ministres des Affaires étrangères doivent prochainement se retrouver pour en discuter.

MAURITANIEn Le projet d’extension de la centrale électrique de Nouakchott va obtenir un financement complémentaire de 10 millions de dinars koweïtiens (environ 24,3 millions e) du Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades).

MALIn « La production industrielle de l’or a atteint 49 tonnes et demie en 2009 », selon le chef de l’État. « Les recettes pour les finances publiques sont de l’ordre de 130 milliards de F.CFA. La production artisanale de l’or est estimée à 4 tonnes ».

cÔte d’iVoireprogramme d’inveStiSSement de 50 miLLiardS de F.cFa

La Société d’exploitation du terminal de Vridi (SETV, Groupe Bolloré) acquiert huit nouveaux portiques de parc RTG pour conteneurs d’un coût de près de 7 milliards de F.CFA en 2010. Ces équipements seront montées sur place, indiquait fin décembre le directeur régional Afrique du groupe Bolloré, Lionel Labarre.

Un plan d’investissement de 50 milliards de F.CFA est prévu jusqu’en 2013. Après

les huit portiques, la SETV recevra six portiques de quai en 2011 et procédera à la réfection des quais 21 et 22 pour un coût de 10 milliards de F.CFA.

Pour le projet d’exploitation de l’uranium d’Imouraren par Areva au Niger, « nous essayons de convaincre les responsables d’Areva de passer par le port d’Abidjan ». Le responsable de Bolloré souhaite que le projet de voie ferrée Abidjan/Niger

soit relancé avec la réalisation de 500 km supplémentaires entre Ouagadougou et Niamey.

« Nous continuons le développement, d’avoir confiance en la Côte d’Ivoire, d’investir, en espérant que cette année les élections seront au rendez-vous, parce que nous sommes persuadés que si les élections ont lieu, la croissance va revenir ».

prochaine eXtenSion de L’aéroport d’abidjan

Le président Laurent Gbagbo a signé mi-décembre un décret portant approba-tion de la convention de concession pour le développement, l’extension, le renouvel-lement, la modernisation, l’entretien et l’exploitation de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

L’adoption de ce texte, qui reconduit la concession avec Aéroport international d’Abidjan (Aeria), doit permettre à la Côte

d’Ivoire de relancer le programme d’in-vestissement ainsi que les projets majeurs de valorisation du pôle aéroportuaire de Port-Bouët : la construction d’une nouvelle aérogare de fret moderne de grande capa-cité ; la construction d’une aérogare char-ter et pèlerins ; l’extension de l’aérogare pour atteindre une capacité de 3 millions de passagers et l’accueil des avions de nouvelle génération ; l’aménagement d’une

zone d’activités tertiaires ; et la construction d’une académie de formation des métiers de l’aviation civile et de la météorologie.

La nouvelle concession entraîne par ailleurs : l’élargissement de l’objet de la concession ; une plus grande responsabilisation du concession-naire dans la coordination globale des activités aéroportuaires ; une meilleure rémunération de l’État concédant ; et la mise en place d’indica-teurs d’évaluation assorti de pénalités.

malirépartition du produit de La vente de La SoteLma

Maroc Telecom (Groupe Vivendi 53 %) a acquis début juillet 51 % du capital de la Société des télécommunications du Mali (Sotelma) pour un montant de 275 millions €, soit 180,4 milliards de F.CFA.

Le président Amadou Toumani Touré a présenté début novembre l’affectation du produit de cette vente, de manière à « en faire un véritable soutien à la croissance écono-mique ». L’enveloppe est répartie en huit axes, et un plan social :

• Assainissement des finances publiques. Coût : 40 000 millions de F.CFA. Part : 22,17 % ;• Développement des ressources humaines. Coût : 17 508 millions de F.CFA. Part :

9,71 % (dont Enseignement supérieur 7 655 millions de F.CFA, Enseignement secondaire 6 900 millions de F.CFA et Santé 2 953 millions de F.CFA) ;

• Infrastructures et équipements. Coût : 14 610 millions de F.CFA. Part : 8,10 % ;• Développement de l’agriculture. Coût : 15 900 millions de F.CFA. Part : 8,81 % ;• Amélioration du cadre de vie. Coût : 23 914 millions de F.CFA. Part : 13,26 % ;• Soutien au financement du développement des PME-PMI. Coût : 10 000 millions de

F.CFA. Part : 5,54 % ;• Réforme économique et amélioration de la gouvernance. Coût : 6 900 millions de

F.CFA. Part : 3,83 % ;• Investissements publics en partenariat avec les bailleurs de fonds. Coût : 36 557 millions

de F.CFA. Part : 20,27 % ;• Plan social. Coût : 15 000 millions de F.CFA. Part : 8,32 %.Le Premier ministre Modibo Sidibé a présidé fin décembre une réunion du Comité

technique de suivi de l’utilisation de ces ressources, qui concernent de nombreux ministères et ont été réparties sur les exercices budgétaires 2009 à 2012.

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MAURITANIEn Le Canadien sNC-Lavalin a conclu un contrat avec la société nationale industrielle et minière (sNim) mi-décembre pour des services d’ingénierie, d’approvisionnement et de gestion de la construction (IAGC) dans le cadre du projet de concentrateur de minerai de fer près de Zouérate (cf. ABN n° 2297). Le coût total des nouvelles installations s’élève à environ 630 millions $. Les activités d’ingénierie et d’approvisionnement ont commencé, et les travaux de construction devraient démarrer en 2010, pour s’achever au début de 2013.

n signature d’un accord-cadre de coopération 2009-2013 avec l’agence internationale de l’énergie atomique (aiea) mi-décembre à Vienne par le ministre de la Santé, le Dr Cheikh El Moktar Ould Horma Ould Babana.Les activités seront concentrées dans la gestion des ressources en eau souterraine et de surface, la santé humaine, notamment pour combattre le cancer, l’agriculture et l’élevage…, la sûreté radiologique et la sécurité nucléaire, ainsi que le soutien aux activités futures d’exploitation des matériaux radioactifs. La mise en place de l’Autorité nationale de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaire (ARSN) dès le 1er trimestre 2010 devrait permettre le démarrage effectif de la coopération avec l’Agence.

n Le projet de construction de la route atar-Tidjikja va recevoir un prêt de 75 millions de riyals saoudiens (environ 13,9 millions e) du Fonds saoudien de développement (FSD).

n Le projet de développement de l’irrigation autour du lac r’Kiz bénéficie d’un financement de 12,92 millions $ signé début décembre à Nouakchott avec la Banque islamique de développement (BID).La BID va également accorder un prêt de 10 millions $ pour le financement complémentaire du projet de Faculté des sciences et techniques de Nouakchott.

NIGERn maurice Freund a annoncé « la reprise des vols de Point-Afrique sur Agadez » lors d’une réunion début janvier à Niamey conjointement avec Sani Morou Fatouma, la ministre nigérienne du Tourisme et de l’artisanat. « Nous nous sommes rendus compte du retour de la paix », soulignait le président de l’organisme de voyage français.Un circuit sécurisé a été défini en collaboration avec les forces de défense et de sécurité. « Nous avons aussi retenu d’organiser une activité événementielle dans la région d’Agadez, avec la reprise des vols Point Afrique, soit quatre pour cette saison », indique la ministre.

MALIn accord pour la réalisation du schéma directeur d’extension des superficies aménagées de l’office du Niger signé début janvier à Bamako entre le Millenium Challenge Account (MCA-Mali), financé par les États-Unis, et l’entreprise chinoise Sinohydro.Ce projet de 21 milliards de F.CFA va permettre la mise en valeur de 200 000 ha d’ici à 2020 grâce à l’élargissement du canal adducteur. Sinohydro réalisera également des ouvrages régulateurs et des installations annexes, le délai d’exécution des travaux étant de 24 mois.Le nouveau P-DG de l’Office du Niger, Kassoum Denon, a été installé fin décembre à Ségou en remplacement de Seydou Idrissa Traoré, admis à la retraite.L’Office du Niger, qui dispose d’un potentiel de plus d’un million d’hectares dont près de 100 000 ha aménagés, a réalisé, pendant la campagne agricole 2008-2009, 595 000 tonnes de riz paddy, soit près de 53 % des besoins en consommation de riz des Maliens.

n « La construction de l’autoroute à péage Bamako-ségou sur 226 km représente un projet phare », a déclaré le Président Amadou Toumani Touré. « Le gouvernement mettra tout en œuvre pour le bouclage de son financement au cours de l’année 2010. La réalisation de l’autoroute Bamako-Koulikoro, avec un pont à Koulikoro, relève du même ordre de priorité ».En matière d’infrastructures routières, rappelle le chef de l’État, l’année 2009 a été marquée par la poursuite des travaux des tronçons Sékokoto-Bafing-Falémé du corridor Bamako-Dakar par le sud ; Kayes-Diamou-Bafoulabé ; Bougouni-Sikasso ; Bandiagara-Bankass-Koro-frontière du Burkina Faso ; Sévaré-Douentza ; Bamako-Kangaba ; Niono-Gomacoura-Nampala-Léré-Niafunké-Tonka-Diré-Goundam et Tombouctou.« La construction du 3e pont de Bamako se déroule à un bon rythme. L’échangeur multiple est sorti de terre et reconfigure jour après jour le rond-point de la Colombe ».

NIGER Accord franco-coréen pour l’uraniumAreva et Kepco (Korea Electric Power Corporation) ont annoncé mi-décembre leur accord de partenariat dans la société d’exploitation du gisement d’Imouraren. Il permettra à Kepco d’entrer de façon indirecte à hauteur de 10 % dans la société d’exploitation « Imouraren SA », détenue conjointement par Areva et l’État du Niger. Dans le cadre de cet accord, le groupe coréen pourra enlever 10 % de la production de la mine sur sa durée de vie ; cet uranium sera exclusivement utilisé pour alimenter ses réacteurs nationaux.Situé au nord du Niger, à 80 km au sud d’Arlit, Imouraren est aujourd’hui considéré comme l’un des principaux gisements d’uranium au monde, souligne Areva. L’exploitation de la mine démarrera en 2013 avec une capacité de production initiale de 5 000 tonnes par an, et s’échelonnera sur une durée de plus de 30 ans.

mauritanieprojetS avec deS partenaireS SoudanaiS

À l’occasion de la deuxième session de la commission mixte mauritano-soudanaise de coopération réunie fin décembre à Nouakchott, Maty Mint Hamadi, commissaire à la Promotion des investissements, a signé avec Ibra-him Moussa El Khalifa, directeur géné-ral de l’entreprise Danvodio, et Abdel Basset Hamza, directeur général de la société Zewaya, des accords portant sur des projets d’investissement relatifs à la création d’une usine de sucre, d’un hôtel cinq étoiles et d’un complexe commer-cial, tous à Nouakchott.

Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, ministre de l’Industrie et des mines, a signé avec le directeur général de Danvodio un mémorandum d’entente sur le renforce-ment de la coopération dans les domaines des mines et de l’industrie.

M o h a m e d o u O u l d M o h a m e d Mahmoud, président de la Chambre mauritanienne de commerce, d’indus-trie et d’agriculture, et Lafdhal Ould Boutah, pour la Confédération natio-nale du patronat mauritanien, ont signé avec Ali Mohamed El Hacen Brissi, pour l’Union des employeurs souda-nais, un accord portant notamment sur la création d’un établissement bancaire destiné à garantir le financement des projets d’investissement communs et à contribuer à la production en matière d’agriculture et d’élevage.

Naha Mint Mouknass, ministre des Affaires étrangères et de la coopération, et le Dr Tidjani Saleh Fadil, ministre souda-nais de la Coopération internationale, ont pour leur part signé 12 accords relatifs au commerce, aux ports maritimes, aux inves-tissements…

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SÉNÉGALn reprise de 34 % de la société africaine de raffinage (sar) par le Groupe Ben Laden ; le contrat avec le groupe saoudien a été signé mi-janvier. « Nous avions plusieurs propositions dont les Iraniens, mais nous avons fait le choix du Groupe Ben Laden avec comme condition qu’il investisse pour doubler la capacité de production de la SAR et la porter à 4 millions de tonnes par an sur un délai de trois ans et de renforcer la capacité de stockage de 10 000 tonnes supplémentaires », a déclaré le ministre de l’Énergie, Samuel Amete Sarr.

niGeriacentraLe nucLéaire avec La ruSSie ?

À la suite de la signature en juin d’un accord de coopération avec le Nigeria dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, un contrat a été conclu mi-décembre à Mos cou entre le mi nistre ni gé rian des Sciences et de la tech no lo gie, Al has san Bako Zaku, et le di rec teur de l’Agence russe de l’éner gie ato mique, Ro sa tom Ser gei Ki riyen ko, en vue de construire la pre mière cen trale nu cléaire nigériane « dès que pos sible ».

Selon Ki riyen ko, cet ac cord « large » cou vre des do maines comme le dé ve lop pe ment des in fra struc tures nu cléaires, la re cherche fon da men tale et ap pli quée, les études de fai sa bi-li té d’un ré ac teur de re cherche et d’une cen trale nu cléaire, la pro duc tion et l’uti li sa tion de ra dio-iso topes et la for ma tion des per son nels… « L’accord comprend les mines d’ura nium, mais ceci est plutôt théo rique, car le pays ne dis pose pas de grandes res sources d’ura nium, mais des ter ri toires in ex plo rés ».

Pour ré pondre à la de mande croissante d’élec tri ci té, d’en vi ron 150 mil lions d’ha bi tants, le Ni ge ria, pays le plus peu plé d’Afrique, a de man dé l’appui de l’Agence in ter na tio nale de l’éner gie ato mique (AIEA) pour éla bo rer les plans d’une ca pa ci té nu cléaire pouvant atteindre 4 000 MW d’ici à 2025.

Conduite par son directeur général, Yukiya Amano, une délégation de l’Agence a été reçue en ce sens mi-décembre à Abuja par le vice-président du Nigeria, Goodluck Jonathan.

L’AIEA envisage également des formations, la fourniture d’équipements et des missions scientifiques pour aider le Nigeria à renforcer ses centres de radiothérapie et de médecine nucléaire contre le cancer.

réhabiLitation du réSeau Ferroviaire

Un contrat de 813 millions $ a été signé fin décembre avec la société Costain (West Africa) plc, filiale locale du groupe britannique Costain, pour la réhabilitation de la voie ferrée Jebba-Kano. Les travaux s’étaleront sur 10 mois.

« Nous nous attendons à une hausse du PIB, pour devenir l’une des économies les plus fortes du continent à l’horizon 2020, grâce au réseau de transport ferroviaire », a déclaré le ministre des Transports, Isa Bio, et « l’administration a fait en sorte que le secteur des chemins de fer devienne l’un des domaines clés du programme en sept points du président de la République ».

La relance des transports ferroviaires réduira la pression sur les transports routiers, et donc le nombre d’accidents de la circulation.

privatiSation de La Société nationaLe de manutention aéroportuaire

Le gou ver ne ment fé dé ral a vendu fin décembre la to ta li té de ses parts dans la so cié té na tio nale Sky po wer Avia tion Hand ling Company Ltd (Sahcol) à Skyway Aviation Company pour 335 mil lions $.

Sky po wer, constituée en 1996 après la création des quatre fi liales de la dé funte Ni ge ria Air ways, avait six ac qué reurs potentiels : Moore As so ciates, TAK Conti nen tal, Pan Ex press Ser vices, Eras korp Consor tium, Sky way Avia tion et Avia tion Hand ling Part ners.

Selon le Bu reau of Public Enterprises (BPE), qui a effectué à la vente, dans la cadre de la po li tique de pri va ti sa tion du gou ver ne ment, 49 % des ac tions de vront être cédées au pu blic.

Le di rec teur gé né ral du BPE, Chris to pher Anyan wu, a in vi té les repreneurs à lancer le plus ra pi de ment pos sible le plan de dé ve lop pe ment de l’en tre prise figurant dans l’ac cord de ces sion.

sÉnÉGalprochaine SéLection d’un conceSSionnaire privé pour L’eau potabLe

Le président Abdoulaye Wade a reçu début janvier Ali Fissi Fihri, directeur général de l’Office national de l’eau potable et directeur général de l’Office national de l’électricité, envoyé spécial du roi du Maroc Mohammed VI, en compagnie de Gallo Samb de l’Inspection générale de l’État (IGE).

Le président de la République a, ensuite, fait part au conseil des ministres de « sa ferme volonté de créer les conditions d’un meilleur approvisionnement des Sénégalais en eau potable. Il s’est, à cet effet, engagé à aller vers la mise en place d’une convention de concession avec une société privée afin d’assurer une gestion quantitative et quali-tative de l’eau, conformément au cahier des charges qui lui sera soumis ».

Un appel d’offres sera lancé prochaine-ment en vue de la sélection d’un concession-naire privé.

La Sénégalaise des eaux (SDE), filiale du Groupe Bouygues, assure actuellement la production et la distribution d’eau dans les principales villes sénégalaises (près de 5 millions d’habitants desservis, 138 millions de m3 produits en 2008 pour un chiffre d’affaires de 59,8 milliards de F.CFA).

Après une première période de 10 ans (23 avril 1996 – 22 avril 2006), le contrat d’affermage a été prolongé de cinq ans.

grandS projetS à Saint-LouiS

Le Comité d’organisation de la célébra-tion des 350 ans de Saint-Louis a été reçu début janvier par le chef de l’État, qui a évoqué, entre autres projets de dévelop-pement, la mise en place d’une station d’épuration.

Évoquant la question de la brèche de Gokhou Bath, le chef de l’État a fait part des assurances des experts selon lesquels elle ne présenterait aucun danger. Il est d’ailleurs prévu la réalisation d’un grand port fluvio-maritime (25 milliards de F.CFA) dans cette embouchure du fleuve Sénégal. En revanche, le rétrécissement de la langue de Barbarie du fait de l’érosion côtière constitue, pour le chef de l’État, un sujet de préoccupation. Il a également demandé au gouvernement de se pencher sur la question du dessalement de l’eau de mer à Saint-Louis pour laquelle il a préco-nisé la mise en place d’une usine qui, tout en produisant de l’eau potable, fournirait en même temps de l’électricité.

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ANGOLAn inauguration du nouvel aéroport international de mukanka à Lubango fin décembre dans la province de Huila, en vue de l’actuelle Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2010). Réalisé par la société brésilienne Andrade Gutierrez et l’entreprise portugaise Zagope pour un investissement de 141 millions $, Lubango, second aéroport international de l’Angola, dispose d’une piste principale allongée de 2 900 à 3 200 m et large de 60 m, et peut accueillir six avions comme les Boeing 777 ou 747.La capacité de l’aéroport international de Luanda a pour sa part été doublée de 1,8 à 3,6 millions de passagers par an après des travaux d’extension de 153 millions $. n Démarrage des travaux de construction de logements sociaux par deux sociétés chinoises, Huaxi Group Company et la Compagnie internationale de construction de Haishan de la province du Sichuan, mi-décembre dans le district de Camama, banlieue au Sud de Luanda.La première phase du projet représente 174 millions $, à financer par la Banque chinoise de développement. n La compagnie nationale sonangol va exploiter du pétrole en irak, où elle a participé récemment à un appel d’offres international. La société a obtenu les champs de Najma et Qayar, dont les réserves en huile lourde sont estimées à plus d’un million de barils.

CAMEROUNn Le groupe camerounais afriland First Bank a accordé un prêt de 45 milliards de F.CFa à la société nationale de raffinage (sonara), pour l’extension/modernisation de sa raffinerie.Signé mi-décembre, ce prêt « va nous permettre de financer une bonne partie de la première phase de notre projet baptisé Sonara 2010 », a déclaré Charles Metouck, directeur général de la raffinerie, dont la capacité devrait passer de 2,1 à 3,5 millions de tonnes par an, avec possibilité de traiter du brut camerounais (production nationale moyenne de 85 000 b/j).Évaluée à 130 milliards de F.CFA, la première phase d’extension de la Sonara sera également financée pour 14 milliards de F.CFA sur fonds propres de l’entreprise et par un consortium de banques locales.

n inauguration mi-décembre de la centrale thermique de Yassa réalisée par la société Kribi Power Development Company (KPDC), filiale d’AES-Sonel ; cette unité qui injectera 86 MW dans le réseau interconnecté Sud représente un investissement de 62,8 milliards de F.CFA, contre des prévisions de départ de 52,2 milliards de F.CFA. Afriland First Bank, Ecobank, la Bicec, le Crédit agricole SCB, et Standard Chartered Bank ont accordé 39 milliards de F.CFA, complétant les fonds propres de AES-Sonel et le soutien de la SFI.La construction de la centrale à gaz de Kribi, d’une puissance 216 MW, constitue le second projet de la KPDC.

CAMEROUNn Lancement des travaux d’installation de 3 200 km de câble à fibre optique fin décembre à Kyé-Ossi, au Sud du Cameroun ; financé sur prêt de 52 millions $ (24 milliards de F.CFA) du gouvernement chinois, représentant 85 % de l’investissement, le projet sera réalisé en 18 mois par l’entreprise chinoise Huawei. Le solde du financement sera assuré par le Cameroun.Les grandes villes camerounaises comme Bertoua dans l’Est, Garoua, Maroua et Kousséri dans le Nord, Bamenda dans l’Ouest, Buea et Limbé dans le Sud-Ouest, seront ainsi connectées au réseau à fibre optique, dont la longueur passera de 1 941 km à plus de 5 000 km.

n Prochaine construction d’une centrale hydroélectrique à mékin sur le Dja ; l’accord de prêt de 337 millions de yuans (environ 22,8 milliards de F.CFA), signé début janvier avec la China Exim Bank, représente 85 % du coût total. Le projet comprend un barrage créant une retenue d’eau de 940 millions de m3, une centrale de 12 MW et une ligne de 63 KW sur 40 km. Les travaux commenceront en 2010 et dureront 36 mois.

camerounLe projet portuaire de Limbé évaLué à pLuS de 850 miLLionS $

L’étude de faisabilité du port en eaux profondes de Limbé a été présentée fin décembre, deux ans après la signature du mémorandum d’entente entre les gouverne-ments camerounais et coréens qui ont confié l’étude à la Limbe Port Development Corpora-tion (LPDC), un organisme de droit camerou-nais financé par les Sud-coréens. Le complexe serait construit sur quatre sites principaux, concernant les activités commerciales et industrielles, le cabotage, le terminal à conte-neurs et l’exportation du pétrole sur le site de la Société nationale de raffinage (Sonara). « La construction du port de Limbé intègre la vision globale de développement des infrastructures portuaires, avec un plan d’industrialisation entre Limbé et la métropole économique de Douala », a déclaré le secrétaire d’État aux Transports Mefiro Oumarou.

Le trafic prévisionnel, en phase de lance-ment en 2012, serait de 5 millions de tonnes de marchandises (200 000 conteneurs par an), pour atteindre 40 millions de t. à l’horizon 2050 selon l’étude.

Le coût du projet est évalué à 852 millions $ (environ 392 milliards de F.CFA). Des études effectuées précédem-ment par les Américains : Don Breazeale and Associates, Ustda… avaient estimé le projet à 270 millions $.

conGoegiS conceSSionnaire de troiS aéroportS

Le gouvernement congolais a signé mi-décembre avec le groupe français Egis (filiale de la Caisse des dépôts et consignations) la convention de concession pour le dévelop-pement, l’exploitation et la maintenance de ces aéroports. Egis Avia (à travers sa filiale Segap, commune avec la Chambre de commerce de Marseille Provence) et Egis Projects seront les actionnaires majoritaires et partenaires techniques de référence de la société concessionnaire Aerco (Aéroports du Congo).

Egis et ses partenaires exploiteront pour une durée de 25 ans : l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville avec un trafic d’environ 800 000 passagers et 75 000 tonnes de fret (6e aéroport d’Afrique en fret) ; l’aéroport A.A. Neto de Pointe-Noire avec un trafic de 650 000 passagers et 85 000 tonnes de fret (5e aéroport d’Afrique en fret) ; et le nouvel aéroport d’Ollombo situé dans le nord du Congo dans une zone qui devrait connaître un fort développement économique porté par l’industrie minière.

Le programme d’investissement initial demandé au concessionnaire comprend la construction des clôtures de sécurité des aéroports et une amélioration des installations de fret. Les études et supervision ont été réalisées par Egis Bceom International et Egis Avia.

RD CONGOn achèvement des travaux de réhabilitation d’un groupe de 178 mW dela Centrale hydroélectrique d’inga ii, à l’arrêt depuis 2006 ; les travaux, exécutés par l’entreprise italienne Franco Tosi, ont été financés par le Canadien MagEnergy, à hauteur de 11,88 millions $ sur un total de 13 millions $.

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CONGOn Les perspectives de démarrage des travaux du Projet eau et développement urbain (PeDU) élaboré en 2009, qui comprend deux composantes : infrastructures urbaines (80 millions $), et appui au secteur de l’eau (42,5 millions $) ont été examinées mi-décembre par le ministre de l’Énergie et de l’hydraulique, Bruno Jean Richard Itoua, et une délégation de la Banque mondiale conduite par Mahine Diop.Le lancement du projet est fixé en mai 2010.

RWANDAn Le Projet de bonne gestion de la terre, de collecte de l’eau et d’irrigation des collines qui vise à accroître le niveau de productivité et le degré de commercialisation de l’agriculture à flanc de collines dans les zones cibles, bénéficie d’un crédit IDA de 34 millions $ approuvé fin décembre par la Banque mondiale.

RD CONGOn Brussels airlines a approuvé le lancement d’une nouvelle compagnie en RDC, a annoncé mi-décembre le transporteur belge ; le projet nommé « Korongo » sera développé avec le groupe belge George Forrest International (GFI), présent depuis 1922 dans la province du Katanga (Sud-Est). « Brussels Airlines et GFI travaillent intensivement à la mise en place de l’organisation et des opérations de la nouvelle compagnie aérienne régionale » qui « devra répondre à l’ensemble des critères internationaux en matière de sécurité et sera basée, en principe, à Lubumbashi ». Cette nouvelle compagnie n’a aucun lien avec le précédent projet de compagnie régionale, AirDC, envisagé avec le Congolais Hewa Bora, interdit en Europe, souligne enfin la compagnie belge.

n Kinshasa accueillera du 24 au27 mars 2010 le quatrième Congrès africain du pétrole exposition (Cape iV), qui rassemblera 16 pays (Angola, Algérie, Bénin, Congo, RDC, Cameroun, Guinée Équatoriale, Égypte, Gabon, Côte d’Ivoire, Libye, Tchad, Soudan, Afrique du Sud, Mauritanie et Nigeria) disposant de plus de 100 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole. La manifestation est organisée par l’Association des producteurs de pétrole africain (APPA), le ministère des Hydrocarbures et Ame Trade Ltd.

GABONn succès du puits d’exploration omGW-1 (Gwedidi-1) annoncé par maurel & Prom mi-décembre ; situé à 8 km au Nord-Ouest du centre de production d’Onal, sur le permis d’exploration Omoueyi, ce puits a atteint la profondeur de 1 765 m. Une demande d’Autorisation exclusive d’exploitation (AEE) sera déposée au 1er semestre 2010.« Cette découverte est un succès », souligne le Groupe « qui entend renforcer son programme d’exploration dans cette région proche des champs d’Onal et d’Omko et qui recèle encore un potentiel tant en termes de production que de réserves ».

n managem (Groupe marocain oNa) va entreprendre les travaux de la mine d’or de Bakoudou, près de Moanda (Haut Ogooué) ; l’aménagement du site doit démarrer en janvier, pour une mise en exploitation en juin 2011. L’investissement est évalué à 32 millions $ (environ 15 milliards de F.CFA). Les réserves de minerai sont estimées à près de 580 000 tonnes, soit 47 600 onces, mais pourraient atteindre 1,12 million de tonnes.« On a d’autres projets en cours de prospection et on pense à une durée de vie beaucoup plus importante dans le futur », a déclaré mi-décembre à Libreville le responsable de la branche « Métaux précieux » de Managem, Youssouf El Hajjam.

CAMEROUNn Première pierre d’un programme de 1 200 logements sociaux à olimbe, entrée Nord de Yaoundé, posée mi-décembre par le Premier ministre Philemon Yang ; 60 immeubles de quatre niveaux (20 appartements) sont prévus sur une superficie de 96 000 m2, pour un coût total de 24 milliards de F.CFA.Le financement des travaux, qui s’achèveront en janvier 2011, sera assuré par le Crédit foncier du Cameroun (CFC), et la commercialisation des logements par la Société immobilière du Cameroun (SIC), opérateur public dans l’immobilier.

GABONn signature de la convention de construction et d’exploitation du Complexe métallurgique de moanda début janvier à Libreville par l’État gabonais et la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) (Groupe Eramet).Le complexe assurera la production silico-manganèse et de manganèse métal, pour un coût évalué à près de 135 milliards de F.CFA. La mise en service est prévue fin 2012.

n Le groupe sud africain imbani a signé mi-décembre avec le Gabon un protocole d’accord pour le remodelage de la Société gabonaise de raffinage (Sogara).Ce partenariat, qui doit être finalisé avant mars 2010, prévoit notamment pour la partie gabonaise la facilitation de l’acquisition d’un terrain approprié pour la construction d’une nouvelle raffinerie. La partie sud-africaine s’engage à formuler une proposition technique et financière devant définir les caractéristiques de la nouvelle raffinerie et les conditions de fermeture de l’ancienne. « En partenariat avec Sinopec (Chine), Imbani Petroleum a récemment conclu un contrat de trois ans évalué à 1,7 milliard de rands (107 milliards de F.CFA) pour remodeler la raffinerie du Gabon », indique Imbani.

n La société mohan exports (india) étudie les possibilités d’investir dans l’exploitation du sous-sol gabonais, principalement pour le manganèse, ainsi que pour l’uranium, a indiqué début janvier à Libreville son directeur général, Mohan Puri.« Pour l’instant, je ne peux pas concrètement dire ce que nous allons faire. Nos techniciens sont à la tâche, et dans un proche avenir, nous pourrons décliner la nature exacte que prendront nos investissements au Gabon ».

GaBonLe projet « Fer » de béLinga bientôt renégocié avec La chine

Les responsables chinois de la Compa-gnie minière de Bélinga (Comibel), reçus mi-décembre à Libreville par le ministre des Mines, Julien Nkoghe Bekalé, ont remis les études de faisabilité et d’impact environnemental du projet d’exploitation du gisement de fer (1 600 milliards de F.CFA au total, contrat signé en 2006), réclamées depuis plusieurs mois par les autorités gabonaises. Selon Comibel, ces études sont « assez complètes, globales et détaillées. Elles donnent une prévision assez claire sur le futur de ce projet… C’est une étude suffi-sante pour que les décisions soient prises ».

« Le ministre a donné certaines instruc-tions, surtout pour nous demander d’avancer encore plus vite dans le dossier Bélinga. Nous sommes d’accord avec lui », a précisé le vice-président de la China National Machinery & Equipment Import & Export Corp. (CMEC), principal actionnaire de la Comibel, Jin Chunsheng. Mais « jusqu’à aujourd’hui, la convention relative à l’exploitation du gisement de fer de Bélinga n’est pas encore ratifiée par le Gabon. Sans cette ratification, nous voyons mal comment avancer à grands pas… Le ministre a souligné la préoccupation du peuple gabonais, des écologistes, etc. Ce sont des raisons acceptables, raisonnables… Nous attendons la lettre officielle du ministre qui précisera les termes de référence sur lesquels il faudra rediscuter. À ce moment là, nous allons décider ».

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N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER PRÉSENTE À TOUS SES LECTEURS SES MEILLEURS VŒUX POUR L’ANNÉE 2010

AFRIQUE DU SUDn La Trans-Caledon Tunnel authority (TCTa) a obtenu mi-décembre un prêt de 70 millions e de l’Agence française de développement (AFD) et pourrait recevoir un financement de 80 millions e de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour un projet de transfert d’eau destinée à alimenter l’agglomération de Durban.Le projet Mooi Mgeni Transfert Scheme phase 2 (MMTS-2), mis en œuvre par l’entité publique TCTA, vise à accroître de 15 % la capacité du système Mgeni, qui alimente en eau potable de Durban et sa région. Ce projet concerne en la construction d’un barrage sur la rivière Mooi, permettant de créer une retenue d’eau de 140 millions de m3, d’une station de pompage et d’une canalisation de transfert d’une partie de cette eau vers le système de Mgeni. Les travaux s’étendront sur deux ans, la mise en eau du barrage étant prévue pour juin 2012. Le projet d’un coût total de 200 millions e fait partie d’un ensemble de mesures destinées à fournir un accès à l’eau à 5,5 millions de personnes à l’horizon 2025, contre 4,9 millions aujourd’hui.

OUGANDAn Le projet de formation professionnelle bénéficie d’un prêt de 22,95 millions $ approuvé mi-décembre à Vienne par le Fonds de l’OPEP.

AFRIQUE DU SUD Énergies renouvelables : programme de 100 millions eLa Banque européenne d’investissement (BEI) a décidé début décembre d’accorder un prêt de 40 millions e à FirstRand Bank afin d’appuyer des projets dans les domaines des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique sur l’ensemble du territoire sud-africain. Ce prêt, premier financement que la BEI consacre spécifiquement à l’efficacité énergétique en Afrique du Sud, financera des investissements dans une palette d’initiatives de lutte contre le réchauffement climatique. Le total des investissements dans les projets admissibles actuellement en réserve est estimé à 100 millions e ; la BEI en couvrira 40 %. L’objectif dominant de ces initiatives sera la cogénération industrielle, mais d’autres cibles probables sont le soutien à des projets d’énergies renouvelables, la valorisation thermique et électrique des déchets et des gaz de décharge et les installations visant l’efficacité énergétique dans les bâtiments résidentiels, publics et commerciaux.

LESOTHOn Le projet de la metolong authority, une agence sous tutelle du ministère des Ressources naturelles, comprend un barrage, une usine de traitement d’eau, des réservoirs de stockage et un système de transfert pour alimenter en eau potable des zones des basses terres, dont la capitale Maseru.La Banque européenne d’investissement (BEI) a été contactée pour financer le système de transfert seulement, les autres composantes, dont le barrage de Metolong, étant totalement financés par la Banque mondiale, la Millenium Challenge Corporation (MCC) américaine et des institutions financières arabes.La BEI envisage d’apporter 100 millions e, pour un coût total de 200 millions e.

MAURICEn Prochain démarrage des travaux du nouveau terminal de l’aéroport international ssr (sir seewoosagur ramgoolam) ; un accord a été signé fin décembre par Rajiv Servansingh et Wang Shaotong, respectivement président d’Airport Terminal Operations Ltd (Atol) et vice-président de la China State Construction Engineering Corporation Ltd. Atol est une société créée spécialement pour assurer le financement, la construction et la gestion du terminal.Le nouveau terminal (57 000 m2) pourra accueillir jusqu’à 4 millions de passagers par an pour un investissement de 333 millions $ financé sur prêt concessionnel chinois (300 millions $) et par l’État mauricien (33 millions $).

AFRIQUE DU SUDn acquisition de 100 % de Danone Clover par Danone, qui a signé mi-décembre un accord avec le groupe Clover ; celui-ci s’engage à vendre à Danone la part du capital (45 %) qu’il détenait dans leur filiale commune, pour un montant de 1 085 millions de rands (près de 100 millions e). Danone détiendra ainsi la totalité de la filiale, leader des produits laitiers frais en Afrique du Sud (44 % du marché).

OUGANDAn Le Projet de développement du secteur des transports, qui comprend l’amélioration de l’état du réseau routier national d’une part ; et le renforcement des capacités de gestion dans les domaines de la sécurité routière, des routes nationales et du secteur des transports en général d’autre part, bénéficie d’un crédit IDA de 190 millions $ approuvé mi-décembre par la Banque mondiale.