newsletter immobilier #2 - satec immobilier 2.pdf · newsletter immobilier #2 author: agathe.mace...
TRANSCRIPT
ÉDITO
Pour la 2ème édition de sa Newsletter, SATEC Immobilier se
penche à nouveau sur la gestion des sinistres et sur les règles
qui l'entourent en Droit des Assurances.
V O T R E A C T U A L I T É A S S U R A N C E
Interruption de prescription =
La prescription n'est pas suspendue mais juste reculée. À
compter de l'acte d'interruption, un nouveau délai de 2
ans commence à courir.
Ne pas confondre...
Une Newsletter de SATEC Immobilier
Suspension de prescription =
Le cours de la prescription est temporairement arrêté,
sans effacer le délai déjà couru.
Il est une autre notion qui ne doit pas être ignorée en
Assurance : le principe de prescription biennale.
Faire face à des sinistres, dont 90% sont des dégâts des eaux,
voici en effet le quotidien des Professionnels de l'Immobilier,
et particulièrement des Syndics de Copropriété.
Lors de notre dernière édition, nous avions abordé le sujet de
la Convention IRSI (Convention d'Indemnisation et de
Recours des Sinistres Immeuble).
Zoom sur cette notion essentielle, pour que les sinistres que
vous gérez ne soient pas prescrits avant même d'avoir été
indemnisés.
2ANS
c 'est le délai après
lequel les sinistres sont
prescrits
À savoir
Ainsi, il ne faut pas confondre
la prescription biennale ET le délai prévu
contractuellement pour le versement de la valeur à
neuf.
Pour que le versement de la
valeur à neuf intervienne, le
dossier ne doit pas être
légalement prescrit.
La prescription biennale est
une prescription légale à
laquelle le contrat ne peut
déroger.
LA PRESCRIPTION, COMMENT ÇA MARCHE ?
En tant que
Professionnels de
l'Immobilier, vous êtes
amenés à faire face à
divers sinistres.
Le suivi de ces sinistres
peut parfois être
chronophage combiné
à vos activités courantes,
pourtant il n'est pas à
prendre à la légère.
En effet, en Assurance, il
existe un principe de
prescription biennale.
Un sinistre non traité au
bout de 2 ans sera donc
clos sans possibilité de
recours.
"Toutes actions dérivant d'un contrat d'assurance sont prescrites par deux ans à compter de l'événement qui y donne naissance". C'est par cette phrase que
l’article L.114-1 du Code des
Assurances pose le principe
de la prescription biennale,
et stipule donc que
l'indemnité découlant de
l'application des garanties
contractuelles ne peut être
versée que dans un délai de
2 ans à compté de la
survenance du sinistre.
Principe de laprescription biennale
Opposabilité de laprescription
Proposition de règlement
émanant de l'assureur
2
Pour protéger l'assuré,
quelques règles existent
néanmoins en matière
d'opposabilité de la
prescription.
Le contrat doit en effet
stipuler, non seulement les
causes spéciales
d'interruption de la
prescription figurant à
l'article L.114-2 du Code des
Assurances, mais également
les causes ordinaires
d'interruption prévues par
les articles 2240 et suivants
du Code Civil.
Interruption de laprescription
Les actes interruptifs de
prescription découlent
naturellement des actes qui
peuvent intervenir lors de la
gestion d'un sinistre :
Désignation d'un expert
Émission de règlement
par l'assureur
3
CE QU'IL FAUT RETENIR
L'indemnité découlant de l'application des garanties contractuelles ne peut
être versée que dans un délai de 2 ans à compter de la survenance du sinistre
Le délai de 2 ans peut être interrompu et, à compter de la date d'interruption,
un nouveau délai de 2 ans commence à courir
La prescription biennale est une prescription légale à laquelle le contrat ne
peut déroger
Les réclamations adverses restent soumises à la prescription de Droit Commun
(5 ou 10 ans selon les cas)
L'opposabilité de la prescription suppose que le contrat stipule les causes
spéciales d'interruption (Code des Assurances) ET les causes ordinaires (Code Civil)
Envoi d'un lettre
recommandée par le
courtier à l'assureur
SATEC Immobilier pour sa
part, a mis en place une
extraction automatique
permettant l'envoi d'un fichier
mensuel à chaque
gestionnaire sinistre, attirant
son attention sur les dossiers
arrivant prochainement à
prescription.
La procédure est alors la
suivante :
La date de prescription est
modifiée si un des actes
interruptifs de prescription
précité est intervenu
Une lettre LRAR est
envoyée à l'assureur si
aucun des actes
interruptifs de prescription
précité n'est intervenu
La date à laquelle
interviennent ces actes de
gestion constitue le point de
départ d'un nouveau délai de
2 ans.
Dans ce contexte, il est du
devoir du courtier de veiller
au suivi des prescription, mais
également de conseiller son
client sur l'intérêt
d'interrompre une
prescription ou non.
Devoir du courtier
Zoom 2 : Quellesprécautions en cas d'ordrede remplacement ?
Zoom 1 : Dossiers ouvertsavec une provision pardéfaut
Nos gestionnaires sinistres
adressent une relance
régulière afin de rappeler à
l'assuré les éléments en
attente pour l'instruction du
dossier.
Au bout de la 3ème relance,
l'assuré est informé que sans
retour sous 15 jours le dossier
sera définitivement clos.
Afin de ne pas aggraver la
sinistralité de nos assurés, les
dossiers ne justifiant pas
l’intervention de l'assureur
malgré 3 relances ne font
l'objet d'aucune interruption
de prescription.
En tant qu'assuré, l'ordre de
remplacement vous permet
de changer d'intermédiaire
d'assurance si vous n'êtes pas
satisfait du service rendu.
Cependant, en cas de
changement de courtier par
ordre de remplacement, il
convient de vérifier auprès du
précédent courtier que les
dossiers en cours
susceptibles de versement
d'une indemnité ont bien fait
l'objet d'une interruption de
prescription.