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MARDI 17 JUIN 2008 N° 1429www.20minutes.fr MERCREDI 15 FÉVRIER 2012 N° 2202

CINÉMA

Pourquoi les films biopics ont la cote ? P. 16

GRÈCE

Depuis le vote, Athènes déprime P. 8

LIGUE DES CHAMPIONS

Lyon s’est contenté du strict minimum (1-0) contre Nicosie P. 22

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NICOLAS SARKOZYLE PRÉSIDENT VA LAISSER LA PLACEAU CANDIDAT P.6 et 7 W

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PATROUILLEURS

Partir sur les chemins de la délinquanceà bicyclette P. 3

ÉDITION DE STRASBOURG

L’expérimentation pourrait débuter à la prochaine rentrée des classes. Le lycée Emile-Mathis, à Schiltigheim, a présenté hier son futur projet de learning center, en présence du recteur d’acadé-mie, Armande Le Pellec Muller. Apparu en Grande-Bretagne pour remédier à la désaffection du public pour les biblio-thèques, ce concept vise à rassembler dans un même lieu le Centre d’informa-tion et de documentation (CDI) et l’es-pace de vie scolaire, fréquenté par les 1 200 élèves de l’établissement. « Notre bibliothèque est peu ou mal utilisée. Elle n’est plus en adéquation avec l’attente des usagers. Il nous faut donc coller au plus près des nouvelles pratiques », a expliqué Frédéric Absalon, professeur documentaliste au lycée Mathis. Zone de rencontre entre élèves et enseignants, cet espace de 1 000 m2 se voudra « convi-vial » et ouvert sur les nouvelles techno-logies avec, outre la consultation des livres traditionnels, l’accès à des cours en ligne, aux réseaux sociaux et à des tablettes numériques. W A. G.

ÉDUCATION

Le lycée Mathis va se doter d’un learning center

MERCREDI 15 FÉVRIER 20122 GRAND STRASBOURG

FAITS DIVERSIl tente de tuer une jugeUn homme de 49 ans vient d’être mis en examen pour avoir voulu attenter à la vie d’une juge d’application des peines du tribunal de Strasbourg. Le 20 janvier, alors qu’elle roulait avec son mari et son enfant, elle a remarqué que son véhicule freinait étrangement. Verdict d’un garagiste : les câbles des freins ont été délibérément coupés. Les soupçons se sont portés sur ce quadra, celui-ci ayant déjà suivi la magistrate et incendié le tribunal et le commissariat.

PRÉSIDENTIELLEJanus aide MarineGérard Janus, le maire sans étiquette de Fort-Louis, une commune de 250 habitants située près de Bischwiller, a apporté, hier, son parrainage à Marine Le Pen pour la présidentielle. Il dit avoir agi dans un souci démocratique, car « 20 % de la population doit pouvoir s’exprimer lors de cette élection. »

secondes20

Devant des voyageurs médusés, les danseurs du ballet de l’Opéra du Rhin ont fait hier la promotion de leur spectacle.

INSOLITE

Des danseurs du ballet de l’Opéra du Rhin en pleine gare

Le secret devait rester bien gardé... Jusqu’à 17 h 20 précises hier, personne dans la foule des anonymes de la gare de Strasbourg n’a songé à ce qu’il allait se tramer. Et entre deux appels, annon-çant des retards de train pour cause de météo capricieuse, un air connu de mu-sique pop rock a soudain jailli des haut-

parleurs. Au milieu des voyageurs mé-dusés, 33 danseurs du ballet de l’Opéra national du Rhin ont rejoint une scène improvisée pour un flash-mob inédit. Pendant les 4 minutes d’un titre de David Bowie, ils ont voulu attirer l’attention du public sur l’arrivée, ce soir à 20 h, du spectacle “Let’s dance !” qui se joue

jusqu’à dimanche à l’Opéra, place Bro-glie. Le message ? « L’idée était d’aller chercher de nouveaux publics et montrer que le ballet peut être accessible au plus grand nombre », explique Louise De-vaine, la porte-parole du ballet. A 17 h 24 tapantes, la gare retrouvait sa foule et son train-train habituel. W A. G.

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ARNAUD GUIGUITANT

Q ue les cadres alsaciens se ras-surent. Les prévisions d’em-bauches et de promotions, don-

nées hier par l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) à son siège de Stras-bourg, sont plutôt favorables à l’emploi pour les mois à venir. Mais pas de pré-cipitation, a toutefois nuancé Annick Preux, responsable régionale des ser-vices aux cadres à l’Apec : « Il n’y a pas encore de reprise, a-t-elle précisé. Ce mot-là est pour l’instant banni de notre vocabulaire, mais il y a un encourage-ment. » Selon une étude, réalisée cet automne auprès de 400 sociétés alsa-ciennes « représentatives de l’économie locale », une entreprise sur dix a prévu d’embaucher cette année. « On estime entre 2 890 et 3 670 le nombre de recru-

tements de cadres en 2012, s’avance Gilles Fourchy, consultant Apec en Al-sace. Il y en avait eu 3 600 en 2011. Avec cette fourchette, l’Alsace fait partie des régions les mieux orientées sur le mar-ché de l’emploi. »

LGV, GCO... créateurs d’emploisL’enquête révèle que les entreprises du Bas-Rhin sont plus optimistes que celles du Haut-Rhin. Pour preuve, seules 2 % d’entre elles envisagent de diminuer leurs effectifs cadres; elles sont 7 % dans le Haut-Rhin. La faute à un contexte éco-nomique « morose » touchant le secteur automobile implanté dans le départe-ment. « A l’inverse, les gisements de recrutement se trouvent dans l’industrie et les services. Un emploi sur deux, créé cette année, le sera dans une entreprise de services », poursuit le consultant.

Autres branches à profiter d’un élan de croissance, les services à la personne ou le médico-social. «  Le secteur de la construction va embaucher, grâce à une conjoncture spécifique à l’Alsace, avec le GCO, le chantier de la LGV ou les pro-grammes immobiliers sur la CUS  », rappelle Gilles Fourchy. Le chômage touche 4,2 % des cadres en Alsace. W

EMPLOI Près de 3 000 cadres vont être recrutés cette année, annonce l’Apec

L’OPTIMISME GAGNE LES CADRES

W QUI EMBAUCHER ?Selon l’enquête de l’Apec, les entreprises alsaciennes préféreront « par sécurité » recruter un cadre confirmé plutôt qu’un jeune diplômé. Plus d’une embauche sur deux concernera des cadres avec au moins 5 ans d’expérience.

MERCREDI 15 FÉVRIER 2012 3GRAND STRASBOURG

TOURISME2011 a été une année recordQuelque 11,7 millions de touristes ont déferlé sur l’Alsace en 2011, un chiffre record, selon un bilan du Comité régional du tourisme présenté hier. En 2010, ils étaient 11,5 millions, soit déjà 100 000 de plus qu’en 2009. La région a profité, l’an passé, de la morosité économique et du Printemps arabe qui ont incité les visiteurs à privilégier des destinations plus proches. Avec 6,3 millions de nuitées, l’hôtellerie enregistre sa meilleure année de la décennie.

secondes20Face aux partisans d’un siège unique du Parlement européen à Bruxelles, des voix s’élèvent. L’Association européenne des jeunes entrepreneurs (AEJE) a pu-blié, hier, Le siège dans tous ses Etats, une étude « mettant en lumière les argu-ments mensongers et la mauvaise foi des opposants à Strasbourg ».

G Le coût financier. Dans un rapport pré-senté en février 2011, le député britan-nique Edward McMillan-Scott avançait un coût annuel du Parlement à Stras-bourg de 169 à 203 millions d’euros. Ce pro-Bruxelles a utilisé une estimation datant de 2002, pointe l’AEJE. Il s’est aussi « gardé de préciser que ces chiffres concernent le coût annuel du maintien

des trois lieux de travail » que l’institution occupe en Alsace, Belgique et au Luxem-bourg. Se basant sur des documents du secrétariat général, l’AEJE précise que le « coût réel du Parlement à Strasbourg était de 51,5 millions d’euros en 2010, soit 10 cents par citoyen et par an ! »

G Le coût environnemental. McMillan-Scott clamait aussi que l’empreinte car-bone du siège strasbourgeois était de 18 884,5 tonnes de CO2 par an. Problème soulève l’AEJE, cette affirmation est nourrie par des données couvrant la pé-riode 2000-2006 et « ignore d’importants progrès accomplis depuis ». Ainsi, l’em-preinte ne dépasserait désormais plus les 4 199 tonnes de CO2 par an.

G Actions, réactions. Pour contrecarrer les opposants à la capitale alsacienne, l’AEJE préconise, notamment, que « le gouvernement français et les autorités locales fassent preuve, en synergie, d’une mobilisation politique forte et s’at-tachent à développer une communica-tion offensive et coordonnée. » Autre recommandation : l’accessibilité de la ville doit à tout prix être renforcée. Pour ce faire, l’association suggère de « re-lancer le projet de ligne ferroviaire di-recte Bruxelles-Luxembourg-Stras-bourg » mais aussi « d’aligner la fiscalité pesant sur l’aéroport d’Entzheim » sur celle, bien plus clémente, des plate-formes environnantes en Allemagne et en Suisse. W P. W.

EUROPE

Un rapport assied le siège strasbourgeois du Parlement

PHILIPPE WENDLINGPHOTOS : GILLES VARELA

« V TT Alpha, c’est-à-dire Jas-mine et Olivier, vous cou-vrez le secteur de la place

Kléber. VTT Bravo, Renaud et Valentin, celui des Halles... » Hier, 10 h 30, dans une salle de l’hôtel de police, briefing pour les patrouilleurs à VTT, une unité créée il y a dix mois par le ministre de l’Intérieur Claude Guéant. Leur particu-larité : opérer en binôme et non plus en équipage de trois ou quatre fonction-naires comme jusqu’alors. Répartition des zones, présentation des faits mar-quants de la nuit et des recherches de personnes en cours. « Les collègues du Neuhof nous ont signalé trois personnes du quartier, de sexe féminin, qui opére-raient des vols à l’étalage actuellement dans le centre-ville, lâche le lieutenant Pierre Appaldo, le chef de l’unité d’appui. On a des photos de deux de ces trois filles. Consultez-les avant de partir. »

Une délinquance en baisseTrente minutes plus tard, les équipages ont gagné le centre-ville à vélo. « On fait 40 à 45 km par jour », pointe Caroline, l’une des vététistes. Pendant que cer-tains inspectent les abords de la Place des Halles, d’autres recommandent à une femme faisant la manche à la station Rotonde d’aller mettre au chaud les deux enfants qui l’accompagnent. Place Klé-ber, Renaud et Valentin contrôlent une « connaissance », un ancien toxicomane déjà interpellé, avant de se rendre dans une parfumerie, histoire de humer l’am-

biance. « Nous sommes en contact per-manent avec eux, confie le vigile de la boutique. Ça permet des interventions plus rapides. Comme à force les gens le savent, ça en dissuade de voler. »« On attend d’eux de développer un sen-timent sécurisant pour la population, mais pas seulement. Ils sont de vrais acteurs opérationnels dans la lutte contre la délinquance. Les patrouilleurs

sont les chasseurs de la police », a es-timé, hier, le préfet Pierre-Etienne Bisch à l’heure d’un premier petit bilan de la formule, et à quelques semaines de la présidentielle. Dans les secteurs couverts par les 26 pa-trouilleurs à VTT, c’est-à-dire essentiel-lement le centre-ville, « la délinquance de voie publique a régressé de 13 % en 2011 par rapport à 2010 », contre une

baisse globale de 8,3 % dans le départe-ment, note le commissaire Stéphane Lacour. « En opérant à deux, au lieu de le faire à trois ou quatre comme avant, on a pu augmenter le nombre de pa-trouilles et d’interventions. » Le dispositif des patrouilleurs s’applique aussi à des équipages pédestres, en lien, notamment, avec la brigade anticrimi-nalité et celle dédiée aux transports. W

SÉCURITÉ Premier bilan des équipages de deux fonctionnaires lancés il y a dix mois dans la ville

ÇA ROULE POUR LES PATROUILLEURS À VTT

Une matinée ordinaire pour les patrouilleurs : briefing à l’hôtel de police, surveillance et contrôles au centre-ville.

BON PLAN

Apprendre à lire en allemandLe centre culturel alsacien organise, aujourd’hui de 15 h à 16 h dans ses locaux situés 5, boulevard de la Victoire, un atelier de lecture en allemand pour les enfants âgés de 5 à 8 ans. Inscriptions au 03 88 36 48 30.

SPECTACLE

Un album d’Ungerer mis en scèneLa compagnie de théâtre jeune public Les anges nus propose, à partir de vendredi et jusqu’à mardi prochain, une adaptation de l’album de Tomi Ungerer Flix au hall des Chars, situés 11, rue du Hohwald. Pendant une heure et demie, scénographe, musicien et comédien du spectacle seront présents pour raconter et décrire le processus de création.

CONFÉRENCES

Tout savoir sur l’air et ses polluantsL’air intérieur est-il plus pollué que l’air extérieur ? C’est la question qui sera posée demain, à 18 h, à l’amphithéâtre Fresnel de l’Institut de physique, située 3, rue de

l’Université, à l’occasion du cycle des conférences du jardin des sciences. C’est Frédéric de Blay, professeur en pneumologie et en allergologie aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg qui mènera la discussion. Entrée libre.

L’histoire des partis politiquesLe centre socioculturel Victor-Schoelcher, situé 56, rue du Rieth à Cronenbourg, organise demain, à 17 h, un Stammtisch pour parler de l’histoire des partis politiques en France. Entrée libre.

DÉPLACEMENTS

Perturbations quai AltorfferDes travaux sur le réseau électrique ont lieu jusqu’à vendredi, quai Charles-Altorffer, avec un rétrécissement de la voie. Le stationnement est gênant.

INFO-SERVICES

MERCREDI 15 FÉVRIER 20124 GRAND STRASBOURG

20 Minutes Strasbourg2, rue du Saumon. 67000 StrasbourgTél. 03 88 23 96 36 - Fax. 03 88 23 96 30strasbourg@20minutes.frContact commercial : Laurence Kintz : 06 21 96 13 69 lkintz@20minutes.fr

5 °C0 °C

5 °C1 °C

météo

MATIN APRÈS-MIDI

Demain à Strasbourg

Au Sud-Est, autant en emportera le ventLe temps restera souvent maussade avec des pluies ou des bruines faibles. En matinée, il neigera encore sur le Nord-Est avant un rapide redoux. En Méditerranée, mistral et tramontane souffl eront très fort, jusqu’à 100 km/h.

APRÈS-MIDI MATIN

Aujourd’hui à Strasbourg... et en France

ÉDUCATIONDes frais de scolarité à payer une fois en poste ?Pour augmenter les moyens des établissements d’enseignement supérieur, la Conférence des grandes écoles a suggéré hier que les étudiants paient environ 3 000 € de frais de scolarité par an. Ces sommes ne seraient à rembourser après l’obtention du diplôme.

FAITS DIVERSUn adolescent poignardé à mort par un camaradeUn lycéen de 17 ans qui avait été poignardé hier par un autre élève est mort des suites de ses blessures, hier soir, à Bourges (Cher), rapporte Leparisien.fr. L’altercation s’était produite dans l’après-midi, près du lycée. Les raisons du drame restent inconnues. L’auteur des coups de couteau, un jeune de 18 ans en terminale S, a été interpellé et va être présenté à un juge. Son casier judiciaire était vierge.

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MERCREDI 15 FÉVRIER 2012 5FRANCE

WILLIAM MOLINIÉ

B riser sa vie par amour. Florent Gonçalves martèlera aujourd’hui devant les juges du tribunal cor-

rectionnel de Versailles (Yvelines) qu’il ne « regrette rien ». Cet ancien directeur de la maison d’arrêt des femmes de Ver-sailles est poursuivi pour avoir remis à une détenue, qui comparaît pour recel, de l’argent et des puces électroniques afin de téléphoner, au motif qu’ils étaient amoureux. Un amour impossible qui peut lui coûter jusqu’à trois ans de prison et 45 000 € d’amende.

Traitements de faveurL’affaire a été révélée en janvier 2011. Au fil de l’enquête, les policiers se sont aperçus que Florent Gonçalves, 42 ans et bien noté par sa hiérarchie, entretenait depuis fin 2009 une relation particulière avec Emma, 23 ans, détenue pour avoir tendu un piège en janvier 2006 à Ilan Halimi, un jeune juif tué par une bande

surnommée le « gang des barbares ». Messages sur Facebook, SMS, appels téléphoniques… Gonçalves et Emma multiplient les rendez-vous secrets dans la salle informatique. Mais le directeur

n’est pas le seul à vivre une aventure avec elle. Olivier Pinson, un autre sur-veillant, est tombé sous son charme et lui offre des traitements de faveur, ce qui lui vaut d’être poursuivi aujourd’hui dans le dossier. Une bienveillance que deux autres détenues dénoncent au contrô-leur général des lieux de privation et de libertés, qui prévient alors la justice. « On lui reproche d’avoir transmis 300 € et des puces. Or dans le milieu carcéral, c’est courant », lâche, confiant, l’avocat de Gonçalves, Me Pascal Garbarini. W

JUSTICE Un directeur de prison est tombé amoureux d’une détenue

L’EX-MÂTON ET SA TAULARDE SE RETROUVENT SUR LE BANC

Florian Gonçalves.

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W LIVRE CONFESSIONDans Défense d’aimer, à paraître demain aux éditions Presses de la cité, Florent Gonçalves reconnaît ses fautes. « Mais on n’arrête pas l’amour », écrit-il. « Je ne regrette rien, sinon le mal que j’ai pu faire à ceux que j’aime », poursuit-il.

MERCREDI 15 FÉVRIER 20126 ÉLECTIONS 2012

ANTICIPATIONEstrosi invite à une soirée-annonce de candidatureA sa façon, le maire de Nice, Christian Estrosi, officalise la candidature du Président, comme a pu le constater notre rédaction niçoise qui a reçu ce communiqué. « Christian Estrosi (...) vous invite à suivre l’annonce de la candidature officielle de Nicolas Sarkozy, mercredi (...) à 20 h, au sein de sa permanence parlementaire en présence de nombreux militants. »

PARRAINAGEBesancenot inquiet pour PoutouPhilippe Poutou, candidat du NPA, n’a pour l’instant que 415 parrainages d’élus. « C’est à notre portée, mais ça va se jouer (...) à quelques parrainages près. (...) La seule chose que je demande, c’est d’arrêter de mettre des obstacles au fait d’obtenir ces signatures », a déclaré Olivier Besancenot hier.

échos de campagne

Christine Boutin reine de la négo ? C’est ce que l’on pouvait croire lundi soir lorsque, sur TF1, l’ex-candidate a dé-claré avoir passé une alliance avec le président de la République, qui prévoit notamment la candidature de 100 membres de son parti, le Parti chré-tien-démocrate (PCD), aux prochaines élections législatives. Hier sur BFMTV, elle a redit qu’elle avait « négocié une centaine de places ». Pour un parti qui pèse au mieux 1 % dans les sondages, voilà qui semblait un tour de force. Mais précisions prises auprès de son entourage, l’UMP ne soutiendra en réa-lité que deux candidats boutinistes  : Jean-Frédéric Poisson dans les Yvelines et Maxence Henry dans le Maine-et-Loire. Les autres candidats du PCD se présenteront contre ceux de la majorité présidentielle. « Elle a réussi à faire ac-cepter l’idée qu’il y a aurait des candidats PCD », se réjouit un proche. Sans vrai-ment expliquer ce qui aurait pu l’en em-pêcher vu qu’il « n’y a pas d’accord élec-toral ». W A. S.

INTOX

Boutin survend son deal avec l’UMP

FRANÇOIS SAUVADETVice-président du Nouveau Centre(NC) et ministre de la Fonction publique.

Votre réaction au retrait imminent de la candidature d’Hervé Morin ?Ce n’est pas une surprise, il restait scot-ché depuis des mois dans les sondages entre 0 et 1 %. C’est beaucoup de temps perdu, sa candidature a porté un coup au NC. Il faut maintenant tourner la page de cette aventure personnelle qui est un échec et s’engager très vite dans la cam-pagne auprès de Nicolas Sarkozy.Hervé Morin reste-il le président légitime du Nouveau Centre ?La question ne se pose pas en ces termes. On a des statuts, il sera prési-dent jusqu’au congrès de l’automne 2012. La question se posera lors de ce rendez-vous.Quel regard portez-vous sur la proposition de Nicolas Sarkozy d’organiser des référendums

sur les chômeurs et les étrangers ?Je me reconnais dans les valeurs qui ont été exprimées et portées par le Prési-dent. En revanche, je ne suis pas sûr que le référendum soit le plus adapté pour des sujets aux réponses complexes. Je suis attaché à la démocratie parlemen-taire et au dialogue social.Jean-Louis Borloo a semblé gêné par certaines des propositions

de Nicolas Sarkozy…J’invite chacun dans cette période à sor-tir des postures politiciennes.Vous soutenez Nicolas Sarkozy. Qu’est-ce qui différencie le Nouveau Centre de l’UMP finalement ?Je ne suis pas à l’UMP parce que je n’ai jamais cru au parti unique. Je me sens l’héritier d’une longue histoire politique qui a été portée par l’UDF. Moi, je crois par exemple à une Europe fédérale. Je ne suis pas favorable à une simple gou-vernance financière et économique.Comment comptez-vous peser ?L’UMP ne pourra pas gagner seule les élections législatives, chacun le sait. Je souhaite que nous puissions engager des discussions avec nos partenaires pour avoir un groupe centriste renforcé avec le Parti radical, et tous ceux qui se re-trouveront autour de nos valeurs. L’ob-jectif est de parvenir à constituer un groupe de 60-70 députés. W

RECUEILLI PAR ALEXANDRE SULZER

« Je me reconnais dans les valeurs du Président »

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« Votre entreprise est sauvée », a assuré le président de la République, hier.

ENVOYÉE SPÉCIALE À BOURGOIN-JALLIEU, ANNE-LAËTITIA BÉRAUD

La transformation du président Ni-colas Sarkozy en candidat est en cours. Alors qu’il doit faire son

annonce officielle de candidature à l’Elysée, ce soir sur TF1, le Président s’est rendu hier midi à Bourgoin-Jallieu, en Isère, afin d’annoncer le sauvetage politico-industriel de l’entreprise Pho-towatt, placée en redressement judi-ciaire. Dès son arrivée en voiture – fe-nêtre ouverte, salut de la main aux badauds –, le chef de l’Etat a endossé les habits du candidat. Souriant, ma-quillé, prenant la pose pour une photo ou échangeant quelques mots avec des salariés, Nicolas Sarkozy a visité à un rythme bien éloigné des marathons élyséens les ateliers de cette entreprise de cellules photovoltaïques.

Nicolas Sarkozy réserve sa paroleAccompagné des ministres Xavier Ber-trand, Eric Besson et Nathalie Kos-ciusko-Morizet, dont le nom est évoqué pour être porte-parole du futur candi-dat –, Nicolas Sarkozy s’est posé, de-vant un parterre de salariés, une foule de journalistes et les membres de l’im-posant dispositif de sécurité, en Zorro de l’emploi. « Votre entreprise est sau-vée, si le tribunal l’accepte  ! », a-t-il déclaré. Ajoutant : « Mon engagement, c’est de mettre les moyens pour déve-

lopper Photowatt et son avenir. » EDF, dont le PDG Henri Proglio était aux côtés de Nicolas Sarkozy, s’est engagé à reprendre 345 salariés et à en reclas-ser 85 autres dans le bassin d’emploi de Bourgoin-Jallieu.L’annonce de candidature, tant atten-due par les médias et les salariés, n’a pas eu lieu. A un homme qui lui de-mande : « Alors, candidat ? », Nicolas

Sarkozy répond : « Trop de micros. » Un autre lui glisse  : « On attend que vous parliez. » Il rétorque : « C’est moi qui attend que vous parliez. » Nicolas Sarkozy réserve sa parole, mais dans l’attitude, le rythme, le dis-cours, le candidat point derrière le pré-sident. Réponse de ce secret de poli-chinelle ce soir, à la télévision, pour un grand moment de communication. W

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MAJORITÉ Le chef de l’Etat visitait l’usine Photowatt hier dans l’Isère

SARKOZY A ENTAMÉ SA MUE

MERCREDI 15 FÉVRIER 2012 7 ÉLECTIONS 2012

ENVOYÉE SPÉCIALE ÀSAINT-ÉTIENNE, MAUD PIERRON

N icolas Sarkozy candi-dat ? Quelle nouvelle ! Au milieu des journa-

listes, dans le train (en retard) qui l’emmène à Lyon, François Hollande démine et banalise l’entrée en campagne de son rival. « Ça ne change rien à la situation politique : chacun sa-vait qu’il était candidat et ça ne change rien à ma propre cam-pagne, j’ai mon propre rythme, je le garde  », explique-t-il. D’ailleurs, il ne changera rien à son meeting de Rouen, ni même ne le décalera pour répondre à Nicolas Sarkozy, qui s’expri-mera au « 20 heures » de TF1 peu de temps après son dis-

cours. « Il est candidat, point. Pas besoin de réagir. » Ni ce soir, ni demain. Son agenda est vide, seules quelques réunions à l’abri des médias sont – pour l’instant – prévues. « C’est inté-ressant car c’est Sarkozy qui se cale sur notre agenda », veut croire Najat Vallaud-Belkacem, l’une de ses porte-parole. « Il n’échappera pas à son propre bilan »En cette veille de déclaration de candidature, qui va faire entrer la campagne « dans une nou-velle phase », selon Najat Val-laud-Belkacem, François Hol-lande surjoue presque cette force tranquille du candidat fa-vori des sondages. Le socialiste note que Nicolas Sarkozy se

lance de manière plus « pré-coce » qu’attendu. « Sans doute a-t-il considéré qu’il était urgent de se déclarer », relève-t-il. Les proches de Nicolas Sarkozy promettent une campagne éclair, de nature à donner le tournis au candidat socialiste. Lequel assure ne pas être im-pressionné. « Le coup d’éclat permanent, c’est son mode de

communication depuis 2007, parfois jusqu’à l’épuisement, mais il n’échappera pas à son propre bilan. »Et les meetings de 50 000 per-sonnes annoncés par le camp d’en face ? « Et pourquoi pas 100 000, 200 000 et même un million », ironise-t-il, assurant que « ce qui compte, c’est le nombre d’électeurs ».

Seul avantage qu’il voit à l’of-ficialisation de la candidature de Nicolas Sarkozy : « la cla-rification ». « Il fera des mee-tings et non de fausses réu-nions. Depuis le 1er janvier, il m’a attaqué directement ré-gulièrement  », alors qu’il n’était « que » président. Là, ce sera « sans ambiguité », promet-il. W

PARTI SOCIALISTE L’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy n’inquiète pas le favori des sondages

HOLLANDE JOUE LA FORCE TRANQUILLE

La campagne de François Hollande passait par Lyon (photo) et Saint-Etienne, hier.

L. C

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GAUCHEMélenchon n’a pas apprécié l’interview de HollandeJean-Luc Mélenchon n’a pas du tout apprécié l’interview accordée par François Hollande au quotidien britannique The Guardian. Le candidat PS y déclare : « Aujourd’hui, il n’y a pas de communistes en France... La gauche a gouverné pendant quinze ans durant lesquels elle a libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et à la privatisation. »  Je suis le candidat des communistes, il est mauvais observateur », a répliqué le candidat du Front de gauche.

échos de campagneUne semaine après sa question polé-mique au ministre de l’intérieur, Claude Guéant, Serge Letchimy n’a pas été sanctionné, hier matin par le bureau de l’Assemblée nationale. « Il ne s’est pas dégagé de consensus pour pronon-cer une sanction à l’égard de Serge Letchimy », a annoncé le président de l’Assemblée, Bernard Accoyer. Le dé-puté martiniquais a pu s’expliquer de-vant les 22 membres du bureau sur ses propos assimilant l’analyse de Claude Guéant sur l’inégalité des civilisations

à du nazisme. « Nous restons dans un pays de liberté et de respect de la dé-mocratie », a-t-il déclaré à la sortie. Avec l’absence de certains députés UMP pourtant sommés d’être présents par un texto du groupe UMP, la gauche s’est retrouvée majoritaire, hier, lors de cette réunion. Ce qui a facilité cette dé-cision. « J’ai toujours dit que c’était une décision qui appartenait au bureau de l’Assemblée nationale et que je n’avais aucun sentiment à exprimer », a dé-claré Claude Guéant au Figaro. W M.GO.

ASSEMBLÉE

L’incident Letchimy est clos

Serge Letchimy a pu s’expliquer, hier, sur ses propos assimilant l’analyse de Claude Guéant sur l’inégalité des civilisations à du nazisme.

C. P

LATI

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REU

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Dans l’équipe de campagne de Fran-çois Hollande, il est Monsieur Sécurité, celui qu’on verrait bien au ministère de l’Intérieur. François Rebsamen n’a donc pas échappé aux questions sur ce thème lors de son passage hier à « Mardi politique », l’émission hebdo-madaire de RFI, en partenariat avec Le Point et 20 Minutes. « Les socialistes n’ont jamais été laxistes », a assuré le sénateur-maire de Dijon, pour qui la priorité doit tout de même revenir à « la prévention » et aux sanctions « équili-brées » si François Hollande s’empare de l’Elysée. Lui plaide pour une remise en ordre du ministère de l’Intérieur : « Il y a eu trop de copinage. Trop d’amis du Président ont été mis aux postes à res-ponsabilité. » Pour François Rebsamen, c’est clair : il faut « rompre tous les liens entre le pouvoir et le parquet ». « Fran-çois Hollande les coupera, il s’y est en-gagé », assure ce lieutenant pour qui le PS n’a pas à craindre la « balladurite », cette maladie des sondages qui s’effon-drent au dernier moment. W G. W.

« MARDI POLITIQUE »

François Rebsamen en toute sécurité

Aujourd’hui sur

W CHAT avec Jean-Vincent Placé, sénateur EELV et président du comité de campagne d’Eva Joly, vous répondra demain à partir de 18 h.

MERCREDI 15 FÉVRIER 20128 MONDE

SYRIELe pilonnage s’intensifieLes forces de Bachar al-Assad ont bombardé hier pour le onzième jour consécutif la ville de Homs. Les attaques ont aussi été étendues à d’autres localités près de Damas.

GUINÉE ÉQUATORIALEPerquisition chez le filsdu président à ParisUne perquisition a été menée hier au domicile parisien du fils du président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, visé par une plainte dans l’enquête sur des richesses détenues en France par des dignitaires africains.

THAILANDEUn Iranien blessé par la bombe qu’il transportaitUn Iranien a perdu une jambe, hier à Bangkok, dans l’explosion de la bombe qu’il transportait, rapportent les autorités. D’autres explosions avaient eu lieu auparavant dans la capitale.

secondes20« Il reste tout à faire, constate Imad, 27 ans, employé d’une ONG européenne. En fait, malgré ce que nous pensions aux lendemains du 11 février 2011, presque rien n’a changé. Nous devons, nous, les jeunes de la place Tahrir, nous mobiliser pour arriver au pouvoir et nous assurer que le Conseil suprême des forces ar-mées [CFSA] aura bien passé le relais en juin prochain. » Sauf que les élections passent [les législatives à l’automne der-

nier, les sénatoriales actuellement] sans que les jeunes de Tahrir semblent réus-sir à concrétiser leurs élans révolution-naires dans les urnes. « On a raté cette échéance, reconnaît Imad. Mais il faut que l’on se prépare pour les prochaines élections et que l’on change de stratégie : que l’on aille parler au peuple, comme le font le Parti de la liberté et de la justice et Al-Nour [les Frères musulmans et les Salafistes, près de 60 % des sièges au

Parlement]. » Les jeunes ne sont pas les seuls à s’être fait confisquer leurs es-poirs politiques. Les femmes aussi ont disparu des écrans : elles sont seule-ment onze à siéger aujourd’hui à l’As-semblée.

Lieu de rendez-vousdes marchands ambulantsLa grande gagnante semble-t-il, c’est l’insécurité. Taxis, commerçants, tous se plaignent d’une violence dont l’Egypte se croyait jusqu’alors épargnée. Epicentre de la révolution, la place Tahrir, est de-venu le lieu de rendez-vous des mar-chands ambulants. On slalome désor-mais entre les graffitis et les odeurs d’urine. Toute voilée de noir, une femme avec une poussette marche au bras de son mari, longue barbe et zebiba, la marque du musulman pieux. « Tiens, voilà la nouvelle famille égyptienne », ironise Chaban, documentariste franco-phone. Musulman pratiquant, il a du mal à se reconnaître dans ces pratiques re-ligieuses ostentatoires. Le Caire compte 20 millions d’âmes et presque autant de cas particuliers. Pas facile d’y trouver le consensus. W ENVOYÉE SPÉCIALE

AU CAIRE, ARMELLE LE GOFF

ÉGYPTE

Place Tahrir, la démocratie au rythme de ses ratés

Les marchands ambulants ont pris possession de la place Tahrir, au Caire.

V. W

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ENVOYÉE SPÉCIALE À ATHÈNES, LUCIE ROMANO

De la fumée s’échappe encore de ce qu’il reste de l’Attikon. Le cinéma

historique d’Athènes, la capitale grecque, a brûlé dans la nuit de dimanche à lundi. A deux pas du Parlement et de la place Syn-tagma, où a eu lieu une mani-festation monstre contre le nouveau plan de rigueur. Des vieilles dames emmitouflées haussent les épaules, accablées par le spectacle. Un groupe d’hommes débat longuement. Qui a bien pu brûler ce cinéma ? La police, assurent les uns. Les anarchistes, affirment les autres. Carri Vasso travaille l’été sur une petite île touristique. Elle est de toutes les manifes-tations et elle ne comprend pas ce qui a pu se passer. « C’était

familial, il y avait des enfants, et même des nonnes ! » D’autres parlent au contraire d’anarchie, en fin de cortège. Des devan-tures de magasins, des distribu-teurs de billets et même le marbre de certaines colonnes ont été brisés.

DéfaitisteRue Voukourestiou, Christina Vassou range des sacs à main pendant que des artisans instal-lent une nouvelle vitrine dans le magasin qui l’emploie. Elle gagne 1 100 € par mois, « un bon salaire qui va baisser progres-sivement. Qu’est-ce que je peux y faire ? Les législatives à venir, ça ne changera rien. La seule alternative, c’est la banqueroute pour repartir de zéro sur des bases saines. » La Grèce est au bord du gouffre, mais la vie continue et Smaragda Tzortzaki

vient de récupérer le document officiel qui lui permettra de re-prendre la pharmacie de son père. Pas de quoi rassurer cette future maman de 30 ans  : « L’Etat ne paie pas ce qu’il doit aux pharmacies alors nous ne sommes payés que de la petite part à la charge du patient. » Une femme pressée enjambe un abribus carbonisé avenue de l’Académie. «  Si ça peut être pire ? Ça peut toujours être pire ! lâche-t-elle, défaitiste. Nous ne sommes qu’au milieu du déclin. J’espère que je me trompe et que mon fils de 13 ans trouvera du travail. »Aucune manifestation impor-tante n’est pour l’instant pré-vue, mais les cortèges sont quotidiens. Hier des retraités, puis des travailleurs sociaux ont hurlé des slogans devant le ministère du Travail. W

GRÈCE Depuis le vote d’un nouveau plan d’austérité dimanche, les Athéniens dépriment

« NOUS NE SOMMES QU’AU DÉBUT DU DÉCLIN »

Hier, les passants s’agglutinaient encore devant le cinéma l’Attikon, qui a brûlé dans la nuit de dimanche à lundi.

L. R

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ÉCONOMIE

« La crise sera relative pour les cadres en 2012 », assure d’emblée Pierre Lamblin, directeur du département études et recherche de l’Apec, qui pré-sentait hier les perspectives de recrute-ments des cadres pour cette année. L’incertitude qui pèse sur la croissance française se retrouve dans les prévi-sions : entre 164 000 et 195 000 cadres devraient être embauchés en 2012, soit une évolution possible comprise entre -  10 % et +  8 % par rapport à 2011. « Grâce à certains secteurs moteurs, la crainte d’un décrochage brutal des re-crutements comme en 2009 (avec 143 000 embauches sur l’année) n’est pas de mise », confirme Marie-Françoise Leflon, présidente de l’Apec. Enfin, concernant les cinq années à venir l’Apec prévoit une stabilité des recrutements en 2013 et une sortie de crise en 2014 « avec plus de 200 000 recrutements dans l’année », prédit Pierre Lamblin. Patience donc. W DELPHINE BANCAUD

EMPLOI

Les cadres ne connaissent pas la criseFINANCES

Moody’s met la note française sous pressionMoody’s a abaissé la perspective de la note AAA de la France de stable à négative lundi soir. Une décision qui est la conséquence, selon l’agence de notation, des incertitudes qui planent sur la zone euro et des ambitions de Paris en matière de réduction des déficits.

SOCIALLes salariés de Florange sonnent l’alarmeLes syndicats de l’usine ArcelorMittal de Florange (Moselle), dont les haut-fourneaux sont à l’arrêt pour une durée indéterminée, craignent la fermeture définitive du site. Ils ont peur que celle-ci intervienne après l’élection présidentielle et qu’elle entraîne la disparition d’un millier d’emplois.

secondes20

MATHIEU BRUCKMÜLLER

La crise ? Quelle crise ? En 2010, les quarante dirigeants du CAC 40 ont touché en moyenne une rémuné-

ration totale de 4,11 millions d’euros, options et actions comprises, soit un bond de 34 %. Le cabinet Proxinvest, qui a compilé ces chiffres, n’hésite pas à parler de « hausse spectaculaire ».

Moins bien payés que les BritishDans le détail, voici comment se décom-pose leurs émoluments: 995 000 € en rémunération fixe (24  % du total), 1 374 000 € en variable annuel (33 %), 647 000 € en options (16 %), 574 000 € en actions (14 %) et 524 000 € en autres éléments, comme les avantages en na-ture et les jetons de présence d’adminis-trateur (13 %). Si la rémunération de ces présidents exécutifs n’atteint que 50 % de la paie de leurs collègues britan-niques, 70 % de leurs homologues ita-

liens et 80 % de leurs voisins espagnols, suisses ou allemands, elle est 16 % plus élevée qu’en Hollande, en Belgique ou en Irlande et même 150 % supérieure à la Scandinavie.Le patron le mieux payé en France est le président du géant des cosmétiques L’Oréal, Jean-Paul Agon, qui a touché 10,7 millions d’euros en 2010. W

CAC 40 Leur rémunération a grimpé de 34 %

LES PATRONS AVANCENT EN PAIE

Jean-Paul Agon, le boss de L’Oréal, a touché 10,7 millions d’euros en 2010.

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ESSO

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SIPA

avec .frle site expert de l’éco

MERCREDI 15 FÉVRIER 2012 9PLANÈTE

La station des Saisies, en Savoie, vise la labellisation ISO 14001 et a mis en route une navette électrique.

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AUDREY CHAUVET

I l fait près de - 20 °C en ce début février aux Saisies, en Savoie, mais sous l’épais

manteau neigeux, la vie est en-core bien présente  : tétras-lyres, renards ou hermines grignotent les épines des sapins ou les rongeurs qui s’aventu-rent dans la zone Natura 2000, toute proche des pistes de ski et des sentiers de balade en raquettes. Pas facile de faire comprendre aux skieurs que vingt-six espèces protégées vi-vent ici : « La plus grosse me-nace est le hors-piste  », ex-plique François Drillat, de l’Office national des forêts (ONF), qui gère la zone. Cet espace protégé a conduit la station des Saisies à se lancer dans une démarche globale de

protection de l’environnement, qui se traduira par la certifica-tion ISO 14001. Le tracé des pistes a été défini avec l’ONF et pour limiter la pollution en cas de fuite, les da-meuses utilisent une huile bio-dégradable. Le gasoil a été remplacé par du fioul domes-tique, qui émet moins de soufre, et les dameurs ont été formés à l’éco-conduite. «  Avant, on laissait tourner les machines vingt minutes avant de partir, témoigne Dominique Bec-cherle, dameur. En dix ans, la consommation de carburant a été réduite de moitié. » Depuis décembre, une navette électrique arpente la station, parcourant 110  km par jour, même par grand froid. Gros avantage à la montagne : les batteries se rechargent dans la

descente, et le bus ne fait ni bruit ni fumée.

Le ski écolo est tendanceA l’image des Saisies, de nom-breuses stations misent sur le respect de la nature pour attirer les touristes. Un label « Flocon vert », décerné par l’association Mountain Riders qui publie déjà un éco-guide des stations, pour-rait bientôt voir le jour. Si elles sont encore en retard sur leurs voisines germaniques, où des éoliennes et des panneaux so-laires alimentent les remontées mécaniques, les stations fran-çaises progressent dans la ges-tion de leurs déchets et l’acces-sibilité en transports en commun. Reste le problème des canons à neige, gourmands en eau et en énergie. Et là, c’est la météo qui a le dernier mot. W

MONTAGNE Comment concilier tourisme, ski et préservation de l’environnement ?

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Vierge du 24 août au 23 septembre De la nouveauté, voilà qui peut vous donner des ailes et vous permettre de vous renouveler. Une chance, non ?

Balance du 24 sept. au 23 octobre Vous essayez de ne pas tenir compte des contrariétés du jour. Garder votre sang-froid n’est pas si facile.

Scorpion du 24 oct. au 22 nov.

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Capricorne du 22 déc. au 20 janvier Vous réagissez dès qu’une situation ne vous convient pas. De manière à ne pas vous laisser submerger.

Verseau du 21 janvier au 18 février Pas la peine de faire des courbettes sous votre nez, vous savez pertinemment où chacun veut en venir.

Poissons du 19 février au 20 mars Même si cela n’est pas perceptible, sachez que l’on vous admire pour vos qualités humaines avant tout.

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Solution du sudoku n° 1198 1 2 9 8 7 4 3 6 5 3 5 7 6 2 9 8 1 4 6 4 8 3 5 1 9 7 2 5 1 3 2 9 6 7 4 8 4 8 6 7 1 5 2 9 3 9 7 2 4 8 3 1 5 6 8 3 4 9 6 7 5 2 1 2 9 5 1 4 8 6 3 7 7 6 1 5 3 2 4 8 9

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20 Minutes, 2 759 000 lecteurs, LNM 15+1er quotidien national (TNS Epiq 2010)50-52, bd Haussmann, CS 10300 75427 Paris Cedex 09Tél. : 01 53 26 65 65 Fax : 01 53 26 65 10Fax rédaction : 01 53 26 65 68E-mail : info@20minutes.frEdité par 20 Minutes France, SAS au capital de 5 694 848 €, RCS Paris 438 049 843Actionnaires : Schibsted ASA, Sofiouest,

Spir Communication, Schibsted Print Media ASPrésident, directeur de la publication : Pierre-Jean BozoDirecteur de la rédaction Print : Yvon MézouDirecteur général adjoint en charge des revenus : Renaud Grand-ClémentDirecteur de l’exploitation : Frédéric LecarmeRédacteurs en chef Print : Acacio Pereira et Nicolas CoispletRédacteur en chef Publishing : Laurent BainierDirecteur général Web : Antoine ClémentRédactrice en chef Web : Clémence LemaistreDirectrice du marketing et de la communication : Nathalie DesaixDirecteur des ressources humaines : Sébastien GoffingsDirecteur administratif et financier : Benoît CharpentierImpression : Maury, Sego, IPS,Weiss Drück, Midi Print, RPI, Reiff Zeitungs Drück, RotoGaronne© 20 Minutes France, 2012. Dépôt légal : à parution.Nos ISSN : 1632-1022, 1762-5386, 1762-5416, 1762-5424, 1768-1391, 1768-1405, 1771-1142, 1777-8301, 2108-2529, 2109-2192, 2109-1544, 2109-134X, 2109-1277

MERCREDI 15 FÉVRIER 2012 11PAUSE

12 CINÉMA

CAROLINE VIÉ

S i le nom de Luis Guzman ne vous dit rien, vous connaissez certai-nement le visage sévèrement

buriné de cet acteur portoricain qui in-carne un pilote d’hélicoptère calamiteux dans Voyage au centre de la Terre 2 : L’île mystérieuse de Brad Peyton. « J’étais ravi de me voir en 3D car, comme ça, je suis trois fois plus beau, et je ne vais plus faire peur aux enfants », plaisante ce quinquagénaire souriant.

« Ne pas oublier d’où on vient »C’est par pure chance que Luis Guzman, travailleur social à New York, s’est re-trouvé sur le plateau de la série « Deux flics à Miami » en 1984. « Je suis allé au casting dans l’espoir de m’offrir une voiture d’occasion », se souvient Guz-man. Si la voiture a été cassée en quinze jours, sa carrière dure toujours puisqu’il

est devenu l’un des acteurs fétiches de Paul Thomas Anderson (Magnolia) et de Steven Soderbergh (Traffic). « Il faut croire que m’essayer, c’est m’adop-ter », s’amuse-t-il, avant d’avouer plus sérieux : « J’aurais pu facilement être cantonné dans les rôles de gangsters, mais j’ai eu la chance que des cinéastes voient ma gentillesse naturelle sous mon physique de brute. » Gentil, Luiz Guzman l’est aussi dans la vie puisqu’il continue à aider des jeunes en difficulté entre deux tournages. « Ne pas oublier d’où on vient est la clé de l’équilibre », dit-il. Sa prestation farfelue dans Voyage au centre de la Terre 2 pourrait bien le faire connaître par le public familial qu’il aimerait tant conquérir. W

FAN Luis Guzman à la conquête du grand public

UNE GUEULE ET UN GRAND CŒUR

W AVENTURESCe deuxième volet reprend très librement l’œuvre de Jules Verne en renouvelant les effectifs. Vanessa Hudgens (High School Musical), Luis Guzman, Michael Caine et Dwayne Johnson entourent Josh Hutcherson pour des aventures peuplées de bestioles surdimensionnées.

R. P

HIL

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Luis Guzman incarne un pilote d’hélico dans Voyage au centre de la Terre 2.

Toutes les bandes-annonces

sont sur

14 CINÉMA

CAROLINE VIÉ

S ylvie Testud dirige une Juliette Binoche rayonnante dans La Vie d’une autre, comédie vitaminée

où une femme d’affaires se réveille en ayant oublié quinze années de son exis-tence. Ses tentatives pour reprendre sa famille, son couple au bord de la rup-ture, et son travail en main sont au centre de ce film dynamique, où Ma-thieu Kassovitz incarne un époux large-ment dépassé par les événements. La réalisatrice a évoqué cette première expérience pour 20 Minutes.

Pourquoi avoir choisi de porter à l’écran le roman éponyme de Frédérique Deghelt (éd : Livre de Poche) ? Le livre m’a fait rêver. J’aime l’idée qu’on peut avoir une seconde chance, celle de devenir ce que l’on voulait être et que la vie nous a fait oublier. L’hé-roïne va pouvoir tout recommencer.

La direction d’acteurs vous a comblée ?C’est vraiment une expérience formi-dable car on se comprend entre comé-diens. On sait comment expliquer ce que l’on souhaite et ça, c’est magique sur-tout quand on travaille avec des acteurs aussi réceptifs que Juliette et Mathieu.

Quel est votre état d’esprit au moment de la sortie du film ? Je suis terrorisée ! Quand on n’est qu’actrice sur un projet, on n’a pas l’im-pression d’en être à ce point respon-sable. J’ai vraiment peur de décevoir ceux qui ont tant misé sur moi tant pro-fessionnellement que financièrement.

Aimeriez-vous pouvoir changer comme votre héroïne ?Je le fais constamment car je suis ac-trice ! Je peux me transformer d’un film à l’autre, changer de vie, de milieu, d’ap-parence… C’est l’une des raisons pour lesquelles j’adore ce métier. W

SYLVIE TESTUD Elle signe son premier film

« J’AIME L’IDÉE D’UNE SECONDE CHANCE »

Comédienne et romancière, Sylvie Testud a réalisé La Vie d’une autre.

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Philippe Faucon secoue le spectateur en décrivant l’itinéraire de trois en-fants pas gâtés par la société. La Dé-sintégration suit le parcours de jeunes Lillois, galériens du quotidien des cités, qui finiront par trouver un sens à leur vie (et à leur mort) dans l’isla-misme radical. Ces portraits de ter-

roristes en devenir autopsient la ré-volte de personnages désespérés par un avenir bouché. Le réalisateur de La Trahison ne nous ménage pas davan-tage que ses personnages. Son film est passionnant pour la façon dont il témoigne d’une réalité douloureuse qu’on prend en pleine face. W C. V.

SOCIAL

La désintégration

MERCREDI 15 FÉVRIER 201216 CINÉMA

CAROLJNE VIÉ

M eryl Streep repartira-t-elle avec l’oscar de la meilleure actrice 2012 pour La Dame de

fer de Phyllida Lloyd ? L’actrice réussit dans tous les cas à ressembler à l’ex-Premier ministre britannique comme deux gouttes de thé Earl Grey. Elle part grande favorite à moins que la statuette soit donnée à Michelle Williams, épa-tante Marilyn Monroe dans My Week with Marilyn de Simon Curtis (sortie le 4 avril).

Un destin et une starLes biopics ont la cote, surtout depuis que Marion Cotillard a fait le plein de récompenses dans La Môme (2007) d’Oli-vier Dahan, qui a attiré plus de cinq mil-lions de spectateurs dans les salles françaises avant de cartonner en Asie et aux Etats-Unis. Le public aime retrouver des têtes connues sur l’écran. « Normal, estimait Philip Seymour Hoffman, osca-risé en 2006 pour Truman Capote, il est

facile de se rendre compte du travail d’un acteur quand on peut comparer sa pres-tation à l’image d’une personnalité. »Pour réussir à l’international, encore faut-il s’attaquer à une figure populaire dans le monde entier. Entendre qu’il est

plus facile de vendre Edith Piaf au Japon que le pourtant excellent Promeneur du Champ-de-Mars qui valu un césar à Mi-chel Bouquet pour sa prestation en Fran-çois Mitterrand. Même chez nous les figures du showbiz payent mieux que les politiciens, la « force tranquille » n’ayant drainé que 500 000 spectateurs. Reste à savoir ce que donneront Jérémie Rénier dans Cloclo et Thierry Neuvic dans la peau d’Yves Montand, les prochaines biographies à venir. En attendant celle de Grace Kelly, pour laquelle Olivier Dahan recherche sa future actrice… W

BIOPIC Meryl Streep devient Margaret Thatcher dans « La Dame de fer »

LES FILMS 100% BIO FAVORISENT LA RÉCOLTE DES PRIX

Meryl Streep en lice pour l’oscar.

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A W UNE DAME QUI DÉÇOIT

Curieuse idée que d’avoir confié ce biopic à Phyllida Lloyd, réalisatrice de Mamma Mia ! Son absence de point de vue sur la politique de la Dame finit par taper sur les nerfs malgré le talent de Meryl Streep.

Une Péruvienne expatriée en Es-pagne pour l’amour d’un mauvais garçon accepte de s’occuper d’un vieux monsieur dans Amador. Elle va être confrontée à un cas de conscience l’obligeant à choisir entre confort et morale. Fernando León de Aranoa, réalisateur du délicieux Les Lundis au soleil (2001), laisse le temps au temps autour de son héroïne in-carnée par Magali Solier, découverte dans Fausta (2009) La simplicité de l’intrigue et le dépouillement de la mise en scène font naître l’émotion sans jamais sombrer dans le pathos. La protagoniste du film existe déli-catement comme en apesanteur dans un monde hostile. On se laisse emporter par la petite musique de cette chronique permettant à une oubliée de la société de se faire en-tendre sur grand écran. Amador se laisse déguster à menues bouchées pour mieux en apprécier la saveur exquise parfumée d’humanité et de tendresse. W C.V.

COUP DE CŒUR

On aime aimer « Amador »

« Guérir, ensemble ». (USA, 2011). Avec Ellen Pompeo, Patrick Dempsey. Callie est très faible et souffre de ne pas pouvoir voir son bébé. Mère et fille reçoivent l’autorisation de rentrer chez elles.

Réalisation : Philippe Niang (Fr., 2012). « Le Combat des aigles ». AvecJimmy Jean-Louis. Toussaint, ancien esclave révolté, se retourne contre son allié espagnol.

Présenté par Louis Laforge. « Unesco : les 40 ans du patrimoine mondial ». Invitée : Irina Bokova. Depuis la Cité de l’Architec-ture et du Patrimoine.

Ligue des champions. 8e

de finale aller. En direct. Le Milan AC de Zlatan Ibra-himovic reçoit les Gunners d’Arsenal de Robin Van Persie et de leur joker de luxe, Thierry Henry, avant son retour à New York.

·· Comédie dramatique d’Asghar Farhadi (Iran, 2009). 1h55. VO. AvecGolshifteh Farahani. En Iran, un groupe d’amis se détend sur les bords de la mer Caspienne. Une des invitées disparaît.

Présenté par Stéphane Plaza. « Sandrine et Gilles ». C’est à Saint-Arnoult-en-Yvelines que vivent Sandrine, Gilles et leur tribu. « Emmanuelle ». Cette mère de famille vit dans le Val-d’Oise.

FRANCE 5FRANCE 4 W9 NRJ 12TMC DIRECT 8

20.40 Phantom, le masque de l’ombreTéléfilm. Avec Ryan Car-nes. Un étudiant endosse la tenue du «Fantôme» par vengeance.23.25 Monte le son !

20.35 La Maison France 5Magazine. Présenté par Stéphane Thebaut. « Le mobilier malin ». « Concep-tion architecturale et éco-nomies d’énergies »...21.25 Silence, ça pousse !

20.50 Enquêtes criminellesMagazine. Présenté par Sidonie Bonnec. « Obses-sion meurtrière : l’affaire Geneviève Montillet »...22.50 Enquêtes criminelles Magazine.

20.35 SanctuarySérie. « Hallucination ». « Le débarquement des phéno-mènes ». Avec AmandaTapping, Robin Dunne.22.30 Fear Itself Série (4 épisodes).

20.55 Eternel ColucheDivertissement. Présenté par Laurence Boccolini. « 2/2 ». Coluche décroche un César pour «Tchao Pan-tin» en 1984.00.15 Fan des années 90

20.40 France / Pays-BasFootball. Match amical féminin. En direct. Les Bleues de Bruno Bini accueillent les Pays-Bas.22.50 Les Maîtres de l’humour Divertissement.

MERCREDI 15 FÉVRIER 201218 TV-MÉDIAS

ALICE COFFIN

C ’est qui le meilleur, le plus beau, le plus costaud, hein, c’est qui ? Sur les réseaux sociaux, sur

Facebook, et surtout Twitter, il y a par-fois un peu de cela. Le classement « La vie sociale des médias d’actualité », publié aujourd’hui par Hopscotch et Like Me I’m Famous, nourrit pourtant d’autres ambitions. Certes son objet est de révéler « Qui sont les médias cham-pions de Facebook et Twitter ? ». Mais, insiste Jérôme Lascombe, le président de l’agence Hopscotch, « ce qu’on vou-lait, c’est vérifier le préjugé selon lequel les médias sociaux sont en train de tuer la presse. Eh bien, non, notre étude montre qu’il y a une vraie interaction et que la presse s’est bien approprié ces réseaux. »

La presse écrite en trio de têteOui, car parmi les quarante médias de presse écrite nationale ou régionale, de

radio, de télé, du Web passés au crible de quatre critères (lire encadré) les mieux classés sont les titres de presse. Dans l’ordre, Le Parisien, Le Monde, Le Figaro. 20 Minutes est 6e. A la 4e et 5e

places, « les surprises de ce classe-ment », estime Jérôme Lascombe : RFI et France 24. « Ce ne sont pas des mé-dias à l’audience de masse, mais ils ont beaucoup d’influence à l’international. » Suite du classement : L’Express 7e, Li-bération 8e et Europe 1 9e. Un classe-ment dont « la méthodologie sera sû-rement discutée », s’amuse Lascombe. Oui, ça s’appelle du commentaire… et les réseaux sociaux adorent ça ! W

RÉSEAUX SOCIAUX Le classement des médias sur Facebook et Twitter

IL ÉTAIT UN LIEU OÙ LA PRESSE ÉCRITE N’ÉTAIT PAS EN CRISE

La page Facebook de 20 Minutes.

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BOO

K W CRITÈRES

1. La puissance communautaire : nombre de fans sur Facebook ou d’abonnés sur Twitter.2. La vivacité : nombre de posts ou tweets publiés.3. L’engagement conversationnel : nombre de commentaires, like ou retweet.4. L’influence : selon buzz, listes d’appartenance…

AUDIENCES DE L’HIVEREffet Whitney pour TMCPlus de deux millions de personnes ont vu The Bodyguard lundi soir, avec Whitney Houston. TMC décroche la cinquième place de la soirée avec une part d’audience record de 7,5 %.

Kaboul met les abonnés de Canal+ dans sa KitchenExcellents débuts pour la série française « Kaboul Kitchen », qui a rassemblé 940 000 abonnés de Canal+, soit 14,6 % d’entre eux. C’est la meilleure audience en prime pour une série de comédie depuis la création de la chaîne cryptée.

TUBE DE L’ÉTÉYodélice, rebelle pour ArteL’artiste français réinterprétera un titre des Doors pour le « Summer of rebels », le thème de l’été 2012 d’Arte rythmé par des chansons. Le clip de Yodélice sera diffusé sur la chaîne, ainsi que dans les festivals de musique et au ciné.

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VOTRE SOIRÉE TÉLÉ

MERCREDI 15 FÉVRIER 201220 STRASBOURG SPORT

FLORÉAL HERNANDEZ

L es revers s’enchaînent pour les Illkirchoises. Dans le Finistère, face à Leon Tregor (66-60), sa-

medi, elles ont concédé leur sixième défaite d’affilée en LF2. «  Ça me bouffe », peste Philippe Breitenbucher, l’entraîneur. « J’ai du mal à garder le sourire, poursuit l’intérieure Céline Schmitt-Sendner. On n’a pas gagné de-puis le 3 décembre [face au Centre fé-déral 69-51], ça commence à faire long pour le groupe. »

« J’en veux à tout le monde »Malgré cette période difficile, l’inquié-tude n’est pas encore de mise à la SIG.Car les blessures (Westelynck, Kadila, Njonkou, Mauler) ont handicapé l’équipe. Les défaites ne sont pas infa-mantes. « Ça se joue dans un mouchoir de poche », constate Schmitt-Sendner. Et jusqu’à présent, « le groupe vit bien », renchérit Breitenbucher.

Schmitt-Sendner, meilleure marqueuse illkirchoise (15,2 points), avoue tout de même des sautes d’humeur après un revers. «  Je suis enragée pendant quelques minutes. J’en veux à tout le monde. A moi, au coach, à mes coéqui-pières. Car il y a toujours un moment où l’une de nous fait une connerie. Puis tout rentre dans l’ordre et je dédramatise », explique l’infirmière dans le civil.Un succès contre Perpignan, samedi, panserait les plaies. Le hic, c’est que les Catalanes sont premières et restent sur quatorze victoires consécutives en LF2. Une septième défaite de rang est donc

envisagée par la SIG. Une huitième aussi, car le week-end suivant, elles se déplacent à... Perpignan pour remettre en ordre leur calendrier. « Il n’y a pas [encore ?] péril en la de-meure », affirme Luc Pfister, le prési-dent du club. Car la SIG compte – au moins – deux points d’avance sur le premier relégable (si on prend déjà en compte le résultat du match aller de Perpignan). « Mais la pression com-mence à venir », constate Breitenbu-cher. Lui et ses joueuses aimeraient la faire redescendre autour d’un verre de la victoire samedi. W

BASKET Les filles de la SIG restent sur six défaites consécutives en LF2

LES ILLKIRCHOISES ONTDU MAL À GARDER LE SOURIRE

W FACE À PERPIGNAN, LE RETOUR AVANT L’ALLERUn avion en retard et le calendrier de la SIG est détraqué. Les Illkirchoises reçoivent Perpignan, leader de la LF2, samedi à 20 h, rue de la Poste.Un match comptant pour la phase retour du championnat. Le samedi 25 février, les filles de la SIG se rendront en Catalogne jouer la rencontre aller. Prévue le 22 octobre, celle-ci n’avait pu se disputer, car l’aviondes Illkirchoises affichait 3 h 15 de retard au départ d’Entzheim.

LA PHOTO ( Fortunes diverses pour Compaoré, Arron et Baala au meeting de LiévinPour son premier concours de la saison, Benjamin Compaoré (S2A), ci-contre a terminé 2e du concours du triple saut du meeting de Liévin, hier, avec un bond à 17,14 m. Seul l’Italien Donato, grâce à un saut à 17,24 m, l’a devancé. Christine Arron, nouvelle licenciée du S2A, a terminé 3e de son 60 m en 7’’34. Un temps insuffisant pour se qualifier pour la finale. Pas plus de réussite pour Mehdi Baala sur 1500 m. Le miler strasbourgeois licencié à Lille s’est contenté d’une 8e place en 3’39’’42, distancé de plus de 5 secondes par le Marocain Iguider. M

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Un sourire et les joues rosies trahis-sent la fierté d’Alex Vencel de voir son fils, Alex Vencel, 15 ans, retenu pour un stage de détection de l’équipe de France U16. Gardien comme son père, Alex Vencel Jr a appris lundi « via le site de la FFF et sans (s)’y attendre  » qu’il faisait partie des 50 joueurs retenus pour trois jours de stage la semaine prochaine à Claire-fontaine. Un autre Strasbourgeois l’accompagnera : le milieu Muham-met Cil. Le jeune gardien reconnaît que cette convocation lui met « un peu de pression, mais j’y vais pour prendre du plaisir ». Né à Strasbourg et ayant toujours vécu en France, Vencel Jr revendique sa double culture : française et slovaque. Ly-céen à Jean-Monnet, le jeune portier sait qu’il est sélectionnable pour les deux pays. Mais il n’a « aucune idée » du choix qu’il fera si la question se pose. Lui se préoccupe de faire ses gammes sous le regard exigeant et fier de son père. W F. H.

FOOTBALL

Alex Vencel chez les Bleuets

MERCREDI 15 FÉVRIER 201222 SPORT

À LYON, STÉPHANE MARTEAU

Il n’était pas forcément prévu qu’il débute la rencontre. Mais Rémi Garde n’a pas eu à regretter son choix. En

titularisant Alexandre Lacazette à la place de Jimmy Briand, l’entraîneur lyonnais a privilégié la forme du mo-ment. Auteur de quatre buts depuis le début de l’année, l’attaquant internatio-nal espoir a confirmé qu’il est actuelle-ment en pleine bourre puisque c’est lui qui a fait sauter le verrou de l’Apoel Ni-cosie (1-0), hier, lors du 8e de finale aller de la Ligue des champions. Déjà très actif en première période, ce pur produit du centre de formation lyonnais a déblo-qué la situation au retour des vestiaires d’une frappe enroulée (58e). On peut toutefois s’étonner que Rémi Garde ait décidé de le sortir dans la minute sui-vante plutôt que Michel Bastos qui tarde à retrouver son niveau de la première partie de saison. Mais l’OL a obtenu l’es-sentiel. Il s’est imposé en préservant sa cage inviolée et abordera le match re-tour dans trois semaines, à Nicosie, en ballottage favorable. Devant son public, la formation chy-priote sera bien obligée de se découvrir, ce qui n’est vraiment pas inscrit dans ses gènes. L’Apoel a en effet été fidèle à sa réputation, celle d’une équipe sans génie, mais très solide défensivement,

à l’image de son défenseur central bré-silien Paulo Jorge qui a sauvé nombre de situations délicates. Positionnés très bas, les Chypriotes ont abandonné la possession du ballon à leurs adver-

saires pour tenter de mieux les contrer. Mais ils ont terminé la rencontre en ayant adressé une seule frappe à Hugo Lloris contraint de s’employer devant Manduca (88e). Les Lyonnais, eux, ont parfaitement suivi les consignes de Rémi Garde, qui avait réclamé de la pa-tience et de la rigueur. L’entraîneur lyonnais souhaitait aussi voir ses joueurs mettre du rythme. Alexandre Lacazette, entre autres, s’est chargé de répondre à ses attentes. W

Alexandre Lacazette a inscrit le seul but de la rencontre.

LIGUE DES CHAMPIONS Face aux Chypriotes de l’Apoel Nicosie (1-0), les Lyonnais ont longtemps buté sur une défense très regroupée

L’OL A TROUVÉ L’OUVERTURE

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W BARCELONE PEUT COMPTER SUR ALEXIS SANCHEZL’attaquant chilien du Barça a inscrit hier soir deux buts (1-3) à Leverkusen. Messi a marqué le 3e. Les Catalans, plutôt poussifs en ce début d’année, prennent une jolie option sur la qualification en quart de finale.

Officiellement, il n’y aura pas de pot de départ. Demain matin, Thierry Henry videra le casier qu’il remplit depuis deux mois à Arsenal, puis s’envolera pour les Etats-Unis où l’attend une dernière sai-son avec les New York Red Bull. S’il entre en jeu face au Milan AC, ce soir, le meilleur buteur de l’histoire des Gun-ners disputera son dernier match avec Arsenal. Enfin, peut-être. « Si Arsenal a besoin d’aide un jour, je serai dans le coin. On ne peut jamais dire jamais », glissait samedi l’ex-attaquant des Bleus au sujet d’un possible retour en jan-vier 2013.Arsène Wenger aimerait d’ailleurs le conserver un peu plus, ce qui « n’est pas anodin, selon Patrice Ferri, obser-

vateur de la Premier League sur Canal+. Je pense qu’Henry est prêt à faire son retour à la fin de son contrat aux Etats-Unis. Mais jouer deux mois ou une sai-son, c’est pas la même chose… »

« Une période formidable »Le Frenchie de 34 ans a fait mieux en six semaines que Fernando Torres en sept mois avec Chelsea. Mais égale-ment mieux qu’Archavine (1 but en championnat), Chamakh (1 but), ou Park Chou Young (1 but), ses trois coéqui-piers à Arsenal. « Cela a été une période formidable pour lui, de revenir dans le club qu’il supporte et de lui apporter autant, glisse le milieu Aaron Ramsey. C’est une très belle histoire. » W R. S.

Thierry Henry aura été canon

Dernier match ce soir pour Henry .

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C’est l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. Dans ses discussions avec le Comité d’organisation du tournoi des VI Nations, la Fédération française de rugby n’a pas vraiment eu de gain de cause, même si elle a sauvé l’essentiel. Non, le France-Irlande ne sera pas re-porté en début de saison prochaine, comme elle le souhaitait, mais au di-manche 4 mars à 16 h, toujours au Stade de France. Un moindre mal, puisque à l’origine le Comité voulait placer cette rencontre le samedi 3 à 18 h, en pleine collusion avec le choc du Top 14 Cler-mont-Toulouse. «  Ils ont rejeté notre demande, car il fallait que ce match soit joué dans la fenêtre du Tournoi, explique Jacques Laurans, responsable français au sein du comité. Après cet échec, il a fallu beaucoup discuter pour que notre deuxième souhait soit réalisé. » Consé-quence directe, un doublon de plus s’ajoute entre Top 14 et équipe de France. De plus, la FFR, qui a annoncé par la voix de son président, Pierre Camou, vouloir rembourser les billets du match annulé, va devoir rapidement mettre en place les dispositifs pour y parvenir. W B. V.

RUGBY

France-Irlande le 4 mars

RUGBYChabal en AustralieLe 3e ligne star, évincé du Racing-Métro, va jouer un match avec le club de 3e division australienne, Balmain, le 25 février.

Les mêmes Bleus que contre l’IrlandeLe sélectionneur du XV de France a reconduit pour le match en Ecosse, le 26 février, le groupe de 23 joueurs qui devait participer à la rencontre face à l’Irlande.

TENNISLa Slovénie pour les BleuesLa France accueillera la Slovénie en match de barrage du groupe mondial II de la Fed Cup les 21 et 22 avril, selon le tirage au sort effectué hier. « C’est un tirage favorable ! Par rapport à la Chine ou à la Biélorussie qui étaient des adversaires potentiels, on ne va vraiment pas se plaindre », estime le capitaine de l’équipe, Nicolas Escudé.

secondes20

MERCREDI 15 FÉVRIER 2012 23IMMOBILIER

CORALIE DONAS

Pour bâtir son patrimoine ou pré-parer sa retraite, beaucoup de particuliers investissent dans la

pierre. Traditionnellement, la résidence principale est le premier achat d’un par-cours immobilier, puis vient l’investisse-ment locatif. Il faut se poser les bonnes questions pour trouver un bien qui cor-responde à son budget et sera loué.

G Neuf ou ancien ? Dans un même sec-teur, l’ancien est souvent moins cher que le neuf. Autre avantage, il permet d’accéder à des biens localisés en centres-villes, parfois dans des im-meubles de caractère. Autant d’atouts pour la revente. Acheter dans le neuf intéressera plus des profils fortement imposés, grâce à la réduction d’impôt Scellier qui l’accompagne. En 2012, l’in-vestisseur peut réduire sa fiscalité jusqu’à 13 % du montant du bien (certi-fié BBC) acheté, plafonné à 300 000 €.

G Petit ou grand ? « C’est le finance-ment qui indique ce qu’on va pouvoira-

cheter, il ne faut pas consommer tota-lement sa capacité d’épargne », prévient Fabrice Haehl, responsable gestion privée chez Advisiale. Un studio peut convenir pour un premier investis-sement, en raison de son prix de départ

et d’un montant de loyer plus élevé au mètre carré. Toutefois, son emplace-ment doit être stratégique. Le public ciblé – étudiants, jeunes travailleurs… – correspond plutôt à une localisation du bien dans des grandes villes. Ces

locataires étant aussi plus mobiles, il faudra prévoir d’en chercher régulière-ment de nouveaux, et de mener plus fréquemment des travaux de rafraîchis-sement. « Pour choisir le bien, posez-vous toujours la question “Est-ce que j’y habiterais moi-même” », recom-mande aussi Me Jean-Louis Le Boulc’h, avocat à Annecy.

G Nu ou meublé ? Un logement meublé ou nu dans l’ancien bénéficie de ré-gimes fiscaux spécifiques (abattement sur les loyers, amortissement, déduc-tion des charges). Si l’acquéreur choisit d’acheter un bien neuf sous le régime Scellier, le logement devra obligatoire-ment être loué nu. Les baux attachés à ces deux formes de location diffèrent.

G Pour combien de temps ? « Il s’agit d’un investissement pertinent à condi-tion de l’inscrire sur le long terme », préconise Jean-Louis Le Boulc’h. Il est conseillé de réaliser son achat lorsque l’on dispose d’une bonne visibilité sur sa situation économique sur les pro-chaines années. W

INVESTISSEMENT LOCATIF Avant d’agir, il faut prendre le temps de se poser les bonnes questions

CIBLER JUSTE LORS D’UN PREMIER ACHAT

Dans le cas d’un investissement locatif, une petite surface sera plus rentable.

A. G

ELEB

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