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NOS PÈRESFrédérique Aguillon / Taysir Batniji / Pere FormigueraGrégoire Korganow / Colette Pourroy / Quentin YvelinLa Conserverie
Expositions du 22 juin au 05 octobre 2019
41e Estivales Photographiques du Trégor
Galerie L’Imagerie, Lannion Chapelle Saint-Samson, Pleumeur-Bodou
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Galerie L’Imagerie19 rue Jean Savidan 22300 Lannion
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41e Estivales Photographiques du Trégor NOS PÈRESFrédérique Aguillon, Taysir Batniji, Pere Formiguera, Grégoire Korganow, Colette Pourroy, Quentin Yvelin et La Conserverie_____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
> À L’Imagerie - 19 rue Jean Savidan, 22300 Lannion : Frédérique Aguillon, Taysir Batniji,
Pere Formiguera, Grégoire Korganow, Quentin Yvelin et La Conserverie
> Exposition du 22 juin au 05 octobre 2019Du 25 au 29 juin et du 03 septembre au 05 octobre :
du mardi au samedi de 10 h 30 à 12 h 30 et de 15 h à 18 h 30.
Du 01 juillet au 31 août :
du lundi au dimanche de 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30, sauf jours fériés.
Entrée libre
> À la Chapelle Saint Samson - 22560 Pleumeur-Bodou : Colette Pourroy
> Exposition du 22 juin au 24 juillet 2019Du lundi au samedi, de 14 h 30 à 18 h 30, sauf jour férié.
Entrée libre
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INAUGURATIONS - RENCONTRES - VISITES COMMENTÉES
> Samedi 22 juin à 11 h : vernissage de l’exposition de Colette Pourroy
Chapelle de Saint Samson, 22560 Pleumeur-Bodou
> Samedi 22 juin à 18 h : vernissage des 41e Estivales et rencontre avec les photographes
L’Imagerie, 22300 Lannion
> Mercredi 18 septembre à 20 h : Conférence / Rencontre avec Anne Delrez, directrice artistique
de La Conserverie - « la photographie vernaculaire »
> Visites commentées des expositions de L’Imagerie par Eric Bouttier, directeur artistique :
- jeudi 11 juillet à 18 h
- vendredi 09 août à 15 h
- jeudi 22 août à 15 h
- samedi 21 septembre à 15 h
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NOS PÈRES La thématique des 41e Estivales place la figure paternelle au centre des questionnements photographiques.
Nos pères : le possessif induit que le point de vue est collectif et tourné vers les générations précédentes. Car
pour qu’il y ait un père, il faut qu’il y ait nécessairement un enfant, et donc un regard porté sur lui. Le regard des
sept auteurs invités est sans équivoque, qui tous ou presque intitulent leur série « Père ». Sans fioriture, sans
adjectif, comme un constat, cependant empreint d’interrogations. Quels ont été nos pères ? Comment ont-ils été ?
Et qu’est-ce qu’un père ? Victor Hugo dans La Légende des siècles le décrit ainsi : Le père c’est
le toit béni, l’abri prospère, / Une lumière d’astre à travers les cyprès, / C’est l’honneur, c’est l’orgueil,
c’est Dieu qu’on sent tout près. Cette figure de la toute puissance, c’est celle du pater familias, archétype hérité de la
Rome antique et fondement de nos sociétés patriarcales. Dans cette conception traditionnelle, le père se définit dans
un rôle social déterminé : il est le chef, ayant droit de vie ou de mort sur les siens. Il est celui qui doit subvenir aux
besoins de la famille et transmettre les valeurs morales. La remise en cause de cette figure d’autorité, qui s’inscrit dans
une re-interrogation sociétale des concepts de masculinité et de parentalité, redéfinit ainsi le(s) rôle(s) du père. En se
tournant vers cette figure, les auteurs interrogent également les notions d’héritage, de modèle, d’engagement, de lien.
La programmation propose un parcours en trois temps, qui s’articule du collectif à l’intime, de l’histoire sociétale aux
fictions individuelles.
Les œuvres présentées en salle 1 proposent un regard collectif sur plusieurs générations de pères. Anne
Delrez, directrice artistique de La Conserverie, s’est ainsi plongée dans sa collection d’albums de famille amateurs pour
en extraire un ensemble d’images vernaculaires qui dessinent une figure paternelle en représentation. Quand il est
photographié en tant que père, c’est-à-dire dans le même cadre que ses enfants, il semble jouer un rôle, montrant une
nouvelle fois à quel point la photographie participe à la construction médiatique d’un archétype. S’inscrivant pleinement
dans notre époque contemporaine, Grégoire Korganow réalise le portrait de pères et de fils qui perturbe nos repères :
le père n’est plus une entité impalpable. Il s’incarne, avec toute la réalité de sa corporalité, dans toute sa matérialité. Le
photographe dévoile une intimité troublante et réinvente une iconographie de la paternité dans laquelle la transmission
est aussi physique : un échange, un contact peau à peau primitif.
En salle 2, c’est la figure du père en tant que présence tutélaire qui est interrogée par les deux auteurs.
Taysir Batniji a photographié à Gaza les établissements dans lesquels sont accrochés les portraits
photographiques des pères fondateurs, « maitres des lieux », qui s’inscrivent commes des fantômes dans l’image. Pere
Formiguera a réalisé un portrait de son propre père chaque mois pendant dix ans. Pare semble pourtant inaltérable
face au passage du temps: il demeure, mythifié dans son dépouillement (frontalité, franchise viscérales). Étrangement,
et alors même que le projet respectif des auteurs est d’observer leur disparition, les pères y affirment fortement leur
présence, une présence très ancrée, à la fois bienveillante et autoritaire. Pères-monuments majestueux, en gloire et
glorifiés, mais aussi déjà en déclin.
L’effacement de la figure du pater familias à l’œuvre chez Batniji et Formiguera se poursuit
avec le dernier corpus d’auteurs, qui se déploie en salle 3 de L’Imagerie et à la Chapelle Saint-Samson.
Avec Frédérique Aguillon, Quentin Yvelin et Colette Pourroy, qui se confrontent à leurs origines en interrogeant
leur propre père, ce sont les énigmes des histoires personnelles qui se dessinent, et leurs filiations mystérieuses. À
la multiplicité identitaire qui émerge dans la figure paternelle observée par Frédérique Aguillon, père élucubrateur
insaisissable qui semble revêtir autant de costumes que de vies rêvées, répond le père en quête, habité, bâtisseur de
Quentin Yvelin, en fusion tant avec les éléments qu’avec la matière brute et granuleuse de l’image. Le plus souvent
de dos, le corps morcelé ou les yeux fermés, ces pères sont au centre et pourtant ils s’échappent. Entre présence et
absence, la figure paternelle apparaît cette fois troublée - elle n’est plus en majesté. Elle finit par se dissoudre, se liquéfier
chez Colette Pourroy, qui l’évoque en creux, en ombres et reflets, vaporeux, en présences fantômatiques et mouvantes.
Et si là aussi le père existe, c’est au gré des fictions de l’enfant qui le regarde ou le fantasme, et par là-même l’invente.
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FRÉDÉRIQUE AGUILLON_____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Où vont nos pères ? 2017
Il y a quelques années, je suis partie séjourner au Maroc, pour réaliser le portrait d’un homme. Il avait
alors 80 ans et venait de s’installer à Agadir, désirant sentir à nouveau la terre et le soleil d’Afrique
sur son vieux corps. Son enfance et sa jeunesse l’avaient imprégné de cette atmosphère si particulière
de l’Afrique du Nord, ses odeurs, ses cris, sa vie.
Lorsque je me suis retrouvée face à lui avec mon appareil photographique, je désirais secrètement sonder
cette âme si peu connue de moi. J’espérais mettre à jour la complexité de cet homme et m’assurer de
l’existence de ses émotions. J’avais face à moi un visage, un corps dont les attitudes et les mouvements
étaient uniques. Pourtant au fil des heures et des jours tout m’échappait. L’objectif le figeait sans cesse
dans une attitude qui se répétait chaque jour. J’étais devant une énigme, un abîme qui toujours se dérobait.
Et cette personne devenait un personnage, puis plusieurs dizaines de personnages. Sa silhouette se
démultipliait sans cesse en diverses identités. Qui est cet homme ?
Deux textes de fiction écrits par Soazig Oligo et Gilles Plazy nous emmèneront, à la suite de mes
photographies, sur les rivages de l’imaginaire et de la poésie.
Où vont nos pères ? 2017 Photographie argentique, tirage Fine Art sur papier baryté fibre silk, format 60 x 60 cm.© Frédérique Aguillon
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Née en 1960 à Versailles, Frédérique Aguillon fait ses études aux Beaux-Arts de Quimper et obtient son
diplôme supérieur d’expression plastique en 1987 sur présentation d’un travail de sculpture et de photographie.
Elle s’investit depuis cette date dans son travail de photographie.
Elle a publié deux ouvrages : Passeur solitaire (1996) et Ceci est mon corps (mai 2005, Éditions Le Temps qu’il
fait). Ses photographies sont présentées en France et à l’étranger. L’Imagerie de Lannion a montré pour la
première fois la série Ceci est mon corps en décembre 2005, tandis que la Galerie der Stadt de Remscheid
(Allemagne), le château de Sainte Suzanne (Mayenne), et le Musée de La Roche Sur Yon ont exposé l’ensemble
de son travail au cours de l’année 2006. Le festival Encontros da Imagem à Braga (Portugal) a exposé sa série
Ceci est mon corps à l’occasion de son édition intitulée Fronteiras do genero. En 2009 elle participe au projet
collectif « Carnets d’artistes » exposé à Quimper, Lannion, Vitré et Saint-Cloud. Elle réalise à cette occasion
un livre d’artiste intitulé Les nuits, inspiré de l’œuvre de l’écrivain Kawabata, Les Belles endormies.
www.frederiqueaguillon.fr
Où vont nos pères ? 2017 Photographie argentique, tirage Fine Art sur papier baryté fibre silk, format 60 x 60 cm.© Frédérique Aguillon
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TAYSIR BATNIJI_____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Pères, 2006
Cette série de « portraits photographiques », élaborés entre 2005 et 2006 dans des boutiques, cafés, usines et
autres espaces de travail à Gaza, a pour sujet les portraits encadrés des « maîtres des lieux » (le plus souvent
le père fondateur du commerce, disparu, ou, plus rarement, l’actuel patron), accrochés derrière un comptoir,
mis en évidence sur les rayonnages ou dissimulés parmi un amas de produits et de marchandises variant selon
la spécialité du magasin… « Compositions inconscientes » agencées par les propriétaires des lieux.
Un sociologue pourrait voir, à travers ce travail, un questionnement de la place du père dans la société
palestinienne ou arabe, la perpétuation du pouvoir hiérarchique et de l’autorité qu’il exerce, après sa mort,
à travers son image… Ici, ce geste est plutôt une manière, pour le successeur (le fils ou un proche), de rendre
hommage au « père » afin qu’il garde sa place et reste présent dans le lieu qu’il a fait naître, fait vivre, et dans
lequel il a passé la majeure partie de sa propre vie… Marquer ce lieu de la présence de celui dont on a hérité.
Au-delà de toute analyse sociologique ou culturelle, donc, et comme dans certains de mes travaux antérieurs,
cette série de photographies participe à un intérêt personnel pour cet état (ou non-état ?) d’absence présente,
ou de présence absente, d’état « entre ». La représentation de la disparition et le rapport qui se crée entre
l’image du « père » et les éléments qui constituent le champ photographique délimité par le cadrage (l’image
dans l’image) est, en quelque sorte, pour le marchand, une tentative inconsciente d’établir un rapport entre
l’environnement contextuel présent et l’histoire du lieu. Pour ma part, ce travail est aussi, plus largement, une
façon de questionner l’histoire et l’actualité.
Je m’interroge aussi sur la rencontre, ici, entre sphère intime et sphère publique : le portrait du « père », à
la fois « monument » privé, référent familial, rappel social du patriarche, et mémoire généalogique publique
(collective) du lieu de commerce ; le magasin, à la fois espace de vie (dedans) et lieu d’échange commun,
quotidien et permanent (dehors). À l’image de la porte ouverte du lieu de commerce, la frontière entre ces
deux sphères est poreuse, ambiguë, indistincte. Ni privé ni public : un espace « entre ».
Taysir Batniji, 2006, texte co-écrit avec Sophie Jaulmes 1 : Terme emprunté à Walker Evans
Pères, 2006 photographie argentique, tirage jet d’encre sur papier Hahnemühle, format 60 x 40 cm, © Taysir Batniji - courtesy de l’artiste et des galeries Sfeir Semler (Hambourg/Beyrouth) et Eric Dupont (Paris)
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Pères, 2006 photographie argentique, tirage jet d’encre sur papier Hahnemühle, format 60 x 40 cm, encadrement 78,8 x 60,3 cm © Taysir Batniji - courtesy de l’artiste et des galeries Sfeir Semler (Hambourg/Beyrouth) et Eric Dupont (Paris)
Taysir Batniji est né à Gaza, Palestine, en 1966. Il a étudié l’art à l’université nationale An-Najah de Naplouse,
avant de poursuivre des études en France à l’École nationale supérieure d’art de Bourges entre 1995 et
1997. Depuis, il vit et travaille entre la France (Paris) et la Palestine où, dans cet entre-deux géographique
et culturel, il développe une pratique artistique pluridisciplinaire (dessin, installation, objets / sculpture,
performance, etc.) dans laquelle l’image, photographie et vidéo, est au centre depuis 2000.
L’œuvre de Taysir Batniji, souvent teintée d’impermanence et de fragilité, puise son inspiration dans son
histoire subjective, mais aussi dans l’actualité et l’histoire. Par le biais d’une approche distanciée, il détourne,
étire, joue avec son sujet initial, de manière à proposer un regard poétique, parfois grinçant, sur la réalité.
Après sa première exposition personnelle à Paris en 2002, ses œuvres ont été largement exposées en Europe
et dans le monde, y compris à la Biennale de Venise ; au Jeu de Paume à Paris; au Martin-Gropius-Bau de
Berlin; à la Kunsthalle de Vienne; au Witte de With de Rotterdam et au V&A Museum à Londres.
Taysir Batniji est représenté par les galeries Sfeir-Semler (Hambourg/Beyrouth) et Eric Dupont (Paris).
www.taysirbatniji.com
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PERE FORMIGUERA_____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Pare, 1991 - 2000
Pare est une suite de neuf portraits photographiques du père de l’artiste, extraite de sa série intitulée
Cronos (1991 - 2000), « une réflexion sur le passage du temps à travers des portraits mensuels réalisés
avec différents modèles sur une période de dix ans. L’imperceptibilité des différences entre deux images
consécutives devient une preuve au fil des années. Cronos est le portrait du temps » (Pere Formiguera).
Chaque mois, Formiguera invite une trentaine de modèles de tous âges, issus de son cercle intime
et participants volontaires (d’une petite fille d’un an à ses propres parents, âgés de 75 ans au début
du projet). Il réalise dix prises de vues en noir et blanc de chacun : cinq de face et cinq de profil - et
tous les sept mois environ, il réalise également une série de dos. Il les photographie ainsi pendant dix ans,
avec la même rigueur.
Les neuf photographies qui composent Pare ont été réalisées entre juillet 1991 et juillet 1999.
Leur composition minimaliste (fond sombre, lumière artificielle et cadrage resserré qui offrent précisément
au regard la matière du visage) statufie le modèle, minéral, qui semble flotter en dehors de toute
réalité géographique et temporelle. La répétition des images crée comme une pulsation à mesure que son
visage se déploie de façon circulaire dans l’espace (face - profil - dos - face), comme s’il s’enroulait tout autour
de nous, dans un face-à-face quasi mythologique avec le temps qui passe, subtilement, mais immuablement.
Proche de la statuaire, Pare se déploie dans l’espace en neuf photographies tel un buste posé sur un socle
tournant, que l’on fait tourner pour le reprendre, par petites touches, minutieusement.
Un ouvrage monographique présentant le projet Cronos a été publié aux éditions Actar en 2000 à
l’occasion de son exposition éponyme au Centre d’Art Santa Mònica (Barcelone).
Ces neuf photographies font partie de la collection du Centre national des arts plastiques (Cnap).
FORMIGUERA PerePare
de la série CronosFNAC 01-399 (9)
Centre national des arts plastiques© Adagp, Paris / Cnap
Crédit photographique : visuel fourni par la Galeria Forum (Tarragone, Espagne)
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Né en 1952 et mort en 2013 à Barcelone, Pere Formiguera est un des photographes espagnols les plus
importants de sa génération. Il commence à prendre des photographies en 1969. Entre 1971 et
1977, il étudie l’histoire de l’art à l’Université autonome de Barcelone, tout en se concentrant
sur la photographie. À ses débuts, il réalise divers travaux avec Joan Fontcuberta, notamment
en 1983 la série Fauna. En 1994, il remporte le prix du meilleur livre pour enfants de l’année,
décerné par le ministère de la Culture, grâce aux illustrations du livre pour enfants Pulgarcito.
En 1997, il remporte le prix de l’innovation à la Foire internationale de Bologne pour son livre photo
intitulé Se llama cuerpo. En 2010, il reçoit le prix Sant Cugat pour sa carrière artistique. Son travail
photographique se trouve dans les collections de divers musées tels que le MOMA à New York,
le MNCARS à Madrid ou le MNAC, MACBA et CCCB à Barcelone. Il a été parallèlement commissaire
de diverses expositions et membre consultatif des départements de photographie de la Fondation
Joan Miró et du Musée national d’art de Catalogne (MNAC). Il a également écrit de nombreux textes sur la
photographie dans divers livres, catalogues et magazines spécialisés.
www.pereformiguera.com
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FORMIGUERA PerePare, juillet 1999de la série CronosFNAC 01-399 (9)Centre national des arts plastiques© Adagp, Paris / CnapCrédit photographique : visuel fourni par la Galeria Forum (Tarragone, Espagne)
FORMIGUERA PerePare, septembre 1998
de la série CronosFNAC 01-399 (9)
Centre national des arts plastiques© Adagp, Paris / Cnap
Crédit photographique : visuel fourni par la Galeria Forum (Tarragone, Espagne)
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GRÉGOIRE KORGANOW_____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Père et fils, 2010 - 2019
Qu’est-ce qu’un père ? Qu’est-ce qu’un fils ? Quel est lien qui les unit ? Le sang ? L’amour ? La transmission ?
L’héritage ? Je photographie des pères, de 20 à 80 ans, debout, torse nu, avec leur fils de quelques minutes
pour les plus jeunes ou entrés dans la cinquantaine pour les plus âgés. Ils sont proches, souvent peau contre
peau.
J’ai débuté ce travail en 2009 avec un premier dyptique : un autoportrait avec mon fils et un avec mon père.
C’est le premier (et à ce jour le seul) de mes travaux qui met en scène mon intimité. J’ai ensuite photographié
mes amis, mes voisins, des connaissances de l’école de mes enfants. Puis j’ai passé une annonce sur les réseaux
sociaux. Très vite des pères et des fils que je ne connaissais pas se sont portés volontaires. Et j’ai enrichi ma
série de portraits par des résidences d’artiste dans toute la France : je me suis installé dans une banlieue
populaire, à la campagne, dans une ville nouvelle, une maternité... Depuis 2015, je prolonge cette série à
l’étranger : après une résidence à Rio au Brésil et une en Chine, je prévois de photographier des pères et fils
en Afrique, en Europe Centrale et en Amérique du Nord...
En regardant ces portraits d’hommes, on recherche les ressemblances. On scrute les traits du visage, on
compare les gestes, les attitudes. On imagine une histoire. On tente de percer le mystère de la relation.
La nudité des corps jette le trouble, brouille un peu les pistes.
Fabio et Noah, Père et fils, Brésil 2015© Grégoire Korganow
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En 2015, les prises de vue pour la série Père et fils ont fait l’objet d’un film documentaire de Stéphane Mercurio, Quelque chose des hommes, diffusé sur France 2 et récompensé par plusieurs prix.
Père et fils est une production Libre champ - en partenariat avec Processus
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Diplômé des Arts Appliqués à l’école Estienne, Grégoire Korganow commence sa carrière comme
photojournaliste en 1991 et réalise pendant vingt ans des travaux pour des journaux internationaux de renom
(Libération, New York Times, National Geographic, Marie Claire, de l’air, … ). Photographe engagé dans le
réel, il prend le parti des invisibles, s’intéresse au hors-champ, puis à l’infime. Ses travaux personnels sont
régulièrement exposés notamment à la Maison européenne de la photographie, aux Rencontres d’Arles, à la
Triennale de Milan, au Three Shadows Art Center de Pékin ou au Musée des Beaux-Arts de Chongqing en
Chine. Plusieurs de ses séries ont donné lieu à l’édition d’ouvrages : Père et fils (2016, Neus) ; Prisons 67065
(2015, Neus, Édition Les Belles lettres) ; J’étais mort (2010, Édition Le Clou dans le fer) ; Patagonie, histoires
du bout du monde (2004, Édition Solar) ; Avoir 20 ans à Santiago du Chili (2003, Éditions Alternatives).
Il conduit régulièrement des ateliers en France et à l’étranger, et enseigne la photographie à l’Université
Paris 1 en 2012. Depuis quelques années, il signe plusieurs films expérimentaux : Les Voyageurs (FIHDH de
Genève, 2018), Un temps de rêves (Festival OVNI, 2017 et 2018), L’invitation (Festival européen du film court,
Nice, 2018). Depuis 2017 avec le soutien de Fondations et d’Institutions, il poursuit son travail sur les prisons
françaises en utilisant les médiums de la photographie et du film.
www.korganow.net
Erio et Diven, Père et fils, France 2011© Grégoire Korganow
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COLETTE POURROY_____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Père (saga familiale 1), 2013« Au clair de son ombre »
Colette Pourroy brouille les pistes.
Ses images nous attrapent à notre insu. Nous flottons avec elles entre réalité et fiction, mémoire et rêve, nous
naviguons entre passé et présent. Nous pénétrons sur un territoire visuel où les références et les influences se
croisent, se mêlent, nourrissent une narration personnelle, intime et pourtant universelle.
Colette Pourroy a reconstitué et mis en scène ses années d’enfance. Et plus particulièrement le souvenir de
son père dont elle ébauche ici un portrait en creux. Elle ne livre pas ici le récit d’une relation douloureuse
ou conflictuelle. Aucun pathos, aucun malaise, aucun voyeurisme. Elle explore une absence à qui elle donne
corps et âme.
L’expressionnisme allemand de Friedrich Murnau ou de Fritz Lang traverse également plusieurs des
compositions de Colette Pourroy. Sa culture et son apprentissage visuel participent aussi à la construction de
ses images. Ces influences, conscientes ou non, donnent un caractère universel à la série. Elle peut librement
résonner, vibrer et ramener chacun à sa propre histoire intime, à ses propres souvenirs ou émotions, à ses
propres petites madeleines de Proust cinématographiques, photographiques ou littéraires.
C’est dans ce théâtre d’ombres et de lumière que Colette Pourroy dresse le portrait de ce père évanescent.
Les apparitions de cette silhouette, dans un escalier, au fronton d’un mur, sur le rideau d’une fenêtre, sont
suivies d’une lueur, d’une attente. D’un espoir délicat et frêle. Mais d’un espoir.
Olivier Bourgoin
Ombre tatiesque, extrait de la série Père (saga familiale 1), 2013photographie argentique, format 30 x 30 cm, encadrement 50 x 70 cm© Colette Pourroy
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Colette Pourroy vit et travaille à Paris et en Provence. Formée à l’ENSAD, à la Villa Arson à Nice,
elle se spécialise en graphisme et photographie. Elle exerce durant trente ans dans l’édition à Paris en
free-lance, avant de se consacrer entièrement à la photographie à partir de 2008, en lien avec
Nathalie Luyer, VISAVIS international. Dès 2003, elle participe régulièrement à des expositions en
France et à Paris. Ses photos sont réalisées en argentique, sans retouche, et ses tirages sur papier baryté
mat à l’agrandisseur.
Colette Pourroy expose régulièrement en France et à l’étranger (Mind’s Eye galerie, Paris ; Galerie Huit,
Arles ; Galerie Atelier du Midi, Arles ; Art Karlsruhe, Galerie Charron (Allemagne) ; Mois de la Photo à Paris,
Little Big Gallery ; Galerie du Centre Iris, Paris,...). Ses photographies font partie de collections publiques
(Bibliothèque Nationale de France - Richelieu, Maison Européenne de la Phographie) et privées en France et
à l’étranger. En 2017, elle publie Ève réincarnée et à l’été 2019 Rouge était sa couleur, tous deux chez André
Frères Éditions.
www.colettepourroy.com
Silhouette au rideau, extrait de la série Père (saga familiale 1), 2013photographie argentique, format 30 x 30 cm, encadrement 50 x 70 cm© Colette Pourroy
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QUENTIN YVELIN _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Pectus Excavatum_ Ec = 1⁄2 mv2, 2018
Le pectus excavatum, « thorax en entonnoir » est une malformation du thorax congénitale. Elle se traduit par
une excavation du thorax qui peut être plus ou moins prononcée, symétrique ou non. Dans la moitié des cas, le
pectus excavatum est idiopathique. La malformation n’entraîne normalement aucune complication, elle peut
cependant engendrer des difficultés respiratoires.
Le vent est de l’air en mouvement, et comme tout corps en mouvement on peut lui associer une énergie
cinétique, elle est en fonction de la masse et de la vitesse du volume d’air. Si on considère que la masse
volumique de l’air (masse de l’air par unité de volume) est constant, on peut dire que l’énergie fournie par le
vent est fonction de sa vitesse : Ec = 1⁄2 mv2 (où Ec s’exprime en joules, m en kilogrammes et v en mètres par
seconde par rapport au référentiel).
Dans ce récit elliptique, celui d’un homme dont la vision se matérialise au sein d’un mode de vie ascétique,
l’énergie cinétique du vent et la restauration d’une éolienne deviennent la métaphore d’une quête de
transcendance et l’accès à une respiration spirituelle, loin du matérialisme.
La malformation dont souffre cet homme, Pectus Excavatum, une excavation du thorax, qui entraîne parfois
des difficultés respiratoires, apporte à cette recherche d’un nouveau souffle une résonance symbolique et
cathartique.
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Pectus Excavatum_ Ec = 1⁄2 mv2, 2018 photographies argentiques et fanzine, formats divers © Quentin Yvelin
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Pectus Excavatum_ Ec = 1⁄2 mv2, 2018 photographies argentiques et fanzine, formats divers © Quentin Yvelin
Quentin Yvelin, né en 1988, vit et travaille en Bretagne. Formé à l’université Paris 8 (Photographie et art
contemporain) puis à l’EESAB - site de Lorient, il s’oriente vers la photographie et l’édition graphique.
Son travail oscille entre documentaire subjectif et fiction, et emprunte aussi bien les formes du journal
photographique que des installations qui mêlent dessins, textes et images. Depuis quelques années, ses
recherches le conduisent à interroger des modes de vie et des imaginaires en marge qui s’inscrivent dans
un minimalisme et un mysticisme renouvelés. Les photographies présentées ici dessinent une cartographie
à la fois énigmatique et initiatique au sein de laquelle des individus sont en recherche, en quête d’une
transformation. Ses photos sont réalisées en argentique et ses fanzines sont autoédités. Quentin Yvelin
expose régulièrement (Lendroit éditions, Dos Mares, Galerie Le Lieu, Artothèque de Vitré, Mains d’Œuvres)
et participe à des salons d’éditions (offprint, Multiples, Paper and print, Cosmos Arles Books).
www.cargocollective.com/quentin-yvelin
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LA CONSERVERIE, un lieu d’archives _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Père, 2019
Lorsque s’est posée la question de cette possible exposition, ma première pensée a été : le père, ce grand
absent de la photographie de famille. J’avais souvenir d’avoir vu, au sein des milliers de photographies
archivées à La Conserverie, des ombres portées, des pères un peu à l’écart mais surtout un père derrière son
objectif. Un père qui englobe du regard les bouts d’instants de ses proches, de sa famille de son histoire. Celui
qui est en dehors, à côté de la scène.
Et puis, non, à bien y regarder, il est bien là ce père, il est présent dans notre iconographie familiale. Cependant
il me semble quelque peu différent des autres protagonistes. Il prend corps pour cette image, il paraît extrait
du cours des choses durant l’instant photographié, comme s’il portait sur ses épaules le devoir d’incarner la
figure paternelle en son entier. Il est figure, il est sujet, il est en situation de père. Il est ce que l’on attend de
lui, ce que l’on projette : celui qui tient, qui porte, fait face : il pose.
Par sa présence au milieu d’enfants, la structure familiale devient triangle, solide, droite. De ses bras, de ses
mains il fait cercle, il fait lien. Il est avec, il crée l’ensemble. De son statut il sait aussi glisser en vacances. Alors
il s’agenouille, se couche, joue, n’est pas sérieux. Et là encore : il tient des bras, des jambes, des bouts de pieds.
Il tient, il est en dessous, il est autour avec ses grands bras qui enserrent, ses mains données.
Dans ces photographies issues des albums des uns et des autres, le père n’est pas ordinaire quotidien. Il est
regardé, magnifié, valorisé. Le père est beau, ample. Je ne peux m’empêcher de me souvenir que devant
celui-ci, il y a certainement le regard de l’épouse, de la mère photographe. De la femme et de ses projections.
Et ici, de mes projections.
Ces photographies ont été choisies dans le fonds iconographique du Conservatoire National de l’Album de
Famille de La Conserverie.
Anne Delrez, directrice artistique de La Conserverie, avril 2019
Galerie L’Imagerie19 rue Jean Savidan 22300 Lannion
02 96 46 57 25 [email protected]
© La Conserverie © Dominique Pemerle
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Galerie L’Imagerie19 rue Jean Savidan 22300 Lannion
02 96 46 57 25 [email protected]
Depuis 2009, Anne Delrez recueille, interroge, témoigne d’archives photographiques dites de famille.
La Conserverie est le lieu, au 8 rue de la Petite Boucherie à Metz (Grand Est) que l’artiste a ouvert
pour transmettre ces précieuses images à tous les publics et accueillir des artistes contemporains.
Ayant constitué un véritable patrimoine visuel fort de plus de 26 000 images, la Conserverie
est aujourd’hui reconnue en France pour son travail sur la photographie vernaculaire.
En son sein l’artiste imagine des expositions (Recueils, Le Château d’eau, Toulouse mars 19 ; Arweider,
exposition avec Julie Luzoir, FRAC - Fondation Hermès, Saint Louis-les-Bitche, janvier 2017 ;
Votre photo mérite un agrandissement, Galerie le Lieu, Lorient, juin 2016) et imagine des livres
d’images (L’autobiographie comme mensonge, édition de La Conserverie, octobre 2017 ; Se tenir, 2017 ;
Charles et Gabrielle, photographes, 2003).
www.cetaitoucetaitquand.fr
© La Conserverie © Monsieur Gallo
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Galerie L’Imagerie19 rue Jean Savidan 22300 Lannion
02 96 46 57 25 [email protected]
WORKSHOPS_____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
> « Le Pacte autobiographique » animé par Taysir Batniji les mardi 09, mercredi 10, jeudi 11 et vendredi 12 juillet 2019.
En prenant comme thématique de travail l’autobiographie, les stagiaires seront accompagnés pendant 4
jours par Taysir Batniji afin d’élaborer, à partir de leurs propres matières artistiques, un projet individuel, de
sa conception à sa présentation finale. Tout médium ou moyen d’expression est le bienvenu : photos, vidéos,
textes, croquis, dessins, graphisme... Ateliers de prises de vues et de réalisations plastiques, échanges et
références artistiques permettront à chacun de s’interroger sur son propre pacte autobiographique et sur la
représentation de soi.
> « Portraits intimes » animé par Grégoire Korganow les lundi 05, mardi 06, mercredi 07 et jeudi 08 août 2019.
Un stage intense qui permettra d’alterner réflexions, prises de vues et editing. Comment représenter l’autre
en photographie, lui accorder une place centrale pour raconter, étonner, témoigner, sensibiliser, questionner…
? L’objectif sera d’aborder quelques dispositifs qui permettent de jouer avec la posture, la distance, les
expressions de celui que l’on photographie et de donner du sens, de la cohérence aux choix de traitements
envisagés. Ces séances pourront s’organiser en studio ou en extérieur. Les participants accompagnés par
Grégoire Korganow travailleront avec des modèles de leur choix. Chacun essaiera de retranscrire un parti
pris, une envie, une idée…
> « (re) Découvrir la photo argentique noir et blanc » par Jean-François Rospape les lundi 19, mardi 20 et mercredi 21 août 2019.
Les débuts de la photographie (montage) / Découverte de l’appareil-photo et de son fonctionnement (du
sténopé au réflex) / Prises de vues (argentique noir et blanc) / Le développement du négatif / Photogramme
et sténopé : faire des photographies sans appareil / Agrandir une photo ...
> Renseignements et inscriptions : Galerie L’Imagerie : 02 96 46 57 25 - [email protected]
RÉSIDENCES D’ARTISTES_____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Accueilli en résidence de création par L’Imagerie en mai 2019 avec le soutien de la Drac Bretagne, Grégoire
Korganow a réalisé une vingtaine de portraits de pères et de fils de la région du Trégor. Ces portraits inédits
sont présentés à L’Imagerie dans un diaporama en complément de son exposition Père et fils.
Frédérique Aguillon sera accueillie en résidence de création et animera des ateliers de pratique artistique
(Portraits de famille) au Centre de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelles de Trestel à l’automne
2019, dans le cadre du Dispositif Diagonal d’éducation à l’image avec le soutien du ministère de la Culture, et
du Dispositif Culture / Santé (ARS et Drac Bretagne).
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L’IMAGERIE_____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
> CONTACTS
19 rue Jean Savidan 22300 Lannion
02 96 46 57 25
www.galerie-imagerie.fr
Galerie L’Imagerie19 rue Jean Savidan 22300 Lannion
02 96 46 57 25 [email protected]
Les Estivales Photographiques du Trégor sont organisées par L’Imagerie,
avec le soutien de la Ville de Lannion, de la Ville de Pleumeur-Bodou, du Conseil
départemental des Côtes d’Armor, du Conseil régional de Bretagne et du Ministère
de la Culture (DRAC Bretagne), et avec le concours de l’OMCL de Pleumeur-Bodou.
L’Imagerie est membre des réseaux Art Contemporain en Bretagne et Diagonal.
Président : Daniel Collobert
Direction artistique : Eric Bouttier
Remerciements : Frédérique Aguillon, Taysir Batniji, Anne Delrez, Pere Formiguera,
Grégoire Korganow, Colette Pourroy, Quentin Yvelin, Mélanie Roger, Yves Robert,
Pascal Beausse, Violaine Daniels, le Centre national des arts plastiques, Jean-François
Rospape, Patrick Le Bescont, Francis Goeller, Antoine Leblond, Christelle Broudic, Dominique
Citeau, les bénévoles de l’OMCL de Pleumeur-Bodou, les bénévoles de L’Imagerie.
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