nous dressons le bilan - stoppauvrete.ch
TRANSCRIPT
RAPPORT ANNUEL2015
NOUSDRESSONSLE BILAN
INTERACTION Rapport Annuel 2015
INTERACTION
QUI EST INTERACTION ?
Interaction est un groupe de travail du Réseau évangelique suisse et responsable de la campagne StopPauvreté.
Siège de l’organisation : GenèveInternet: www.interaction-suisse.ch
Adresse :INTERACTION c/o SEA, Josefstrasse 32, 8005 ZürichTéléphone : +41 43 344 72 00E-Mail : [email protected]
Compte :IBAN CH97 0900 0000 8553 3111 1
INTERACTION (IA) est une fédération de missions, d’œuvres d’en-traide chrétiennes et d’organisations qui s’engagent dans la coo-pération au développement, l’aide humanitaire et la politique de développement. IA est une communauté d’échange d’expériences et un centre de compétence du Réseau Evangélique Suisse (RES) dans les domaines de la coopération au développement, de la poli-tique de développement et de l’aide humanitaire. IA est une asso-ciation au sens du droit suisse. Elle est constituée de 26 organisa-tions membres. Leurs recettes de dons cumulés se sont montées en 2015 à 180 millions CHF. L’activité des membres d’INTERACTION s’étend sur tous les continents.
INTERACTION représente les organisations membres auprès des institutions publiques. Elle les représente sur diverses plateformes liées à la politique de développement. Elle encourage la qualité des prestations des ONG membres, propose et coordonne des offres de formation continue, facilite des collaborations avec d’autres orga-nisations. IA est responsable de la campagne StopPauvreté, qui est un mouvement de sensibilisation aux problèmes liés à la pauvreté. Il s’inscrit dans le mouvement international Défi Michée, lancé en 2004 par l’Alliance Evangélique Mondiale (laquelle représente 600 millions de chrétiens dans 129 pays) en réponse aux Objectifs du Millénaire pour le Développement, lancés par les Nations Unies. En 2015, nous avons dressé le bilan et examiné si la pauvreté dans le monde a effectivement diminué de moitié.
INTERACTION est membre de la plateforme ONG des organisa-tions suisses actives dans la coopération au développement. Elle est aussi membre associé du Réseau Michée (www.micahnetwork.org) et est en contact avec divers acteurs dans la coopération au développement. Une étroite collaboration existe entre IA et la fon-
dation Réseau d’espoir. Le Réseau d’espoir est actif dans l’aide hu-manitaire d’urgence au travers de six membres d’INTERACTION. Les membres d’IA ont, normalement, au minimum l’une des certi-fications suivantes : le code d’honneur RES, le label ZEWO, le label NPO. Ils se sont engagés à suivre un code de conduite rédigé en commun. Ils sont actifs dans une centaine de pays du Sud. Les or-ganisations membres comptent au total plus de 300 collaborateurs avec un contrat de travail en Suisse. Ces derniers sont responsables de plus de 900 projets, surtout dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’agriculture. Plus de 150 projets concernent l’aide humanitaire d’urgence suite à des catastrophes. Par ailleurs, les organisations emploient des centaines d’autres collaborateurs tra-vaillant pour des organisations partenaires actives sur le terrain.
VOICI LES POINTS FORTS EN 2015 :
Au cours de l’exercice passé, les points forts dans les domaines d’action d’INTERACTION ont porté sur les projets suivants.
• Sensibilisation : une conférence sur le thème de la promotion de la paix, un bilan sur les Objectifs du Millénaire pour le Déve-loppement.
• Aide d’urgence humanitaire : nombreuses activités menées par la fondation Réseau d’Espoir, Medair et WorldVision, en faveur des réfugiés syriens dans les zones de crise.
• Coopération au développement : soutien apporté à 16 projets, à hauteur de 420’000 francs au total.
Suisse alémanique:
Peter Seeberger
Suisse romande:Emmanuel Ziehli
DirectionOlivier Tezgören
Coopération au développement
Jean-Daniel André
Sensibilisation Peter Seeberger
Comité
Assemblée générale
Aide d’urgence(coopération avec le
Réseau d’Espoir)
Fabriqué à partir de matériaux recyclés, FSC
2
INTERACTION Rapport Annuel 2015
EDITORIAL
COM
ITÉ
2015
MOT DU PRÉSIDENT Pour notre association, l’année passée a été marquée par la transition, à tous points de vue. D’une part, après 15 ans de travail axé sur les Objectifs du Millénaire, une phase subs-tantielle touchait à sa fin. D’autre part, de nombreux chan-gements de personnel ont donné un nouveau visage tant à l’association qu’au travail de sensibilisation de StopPauvreté.Depuis juin 2015, l’association est dirigée par Olivier Tezgö-ren. En Suisse romande, Emmanuel Ziehli a repris dès le prin-temps les responsabilités de Jean-Daniel André en matière de travail de sensibilisation de StopPauvreté et a mis l’accent sur les médias sociaux et le groupe cible des femmes.Olivier Tezgören et Jean-Daniel André ont par ailleurs explo-ré de nouveaux horizons au cours de l’année avec le centre de compétences dédié à la coopération au développement : d’une part en organisant avec succès la manifestation « Objec-tif terre » à la cathédrale de Lausanne, où notamment Manuel Sager, directeur de la DDC, a dressé le bilan des Objectifs du Millénaire – d’autre part en élargissant le fonds pour les pro-jets de développement d’INTERACTION, qui devrait soutenir les projets de nos membres dans les pays du Sud à hauteur de 600’000 francs l’année prochaine.Enfin, il y a également eu un changement au poste de pré-sident, auquel j’ai accédé à la suite de Norbert Valley après avoir été directeur de l’association pendant près de cinq ans. La continuité de l’association est cependant assurée malgré toutes ces modifications. Nous saluons notamment nos 26 membres, dont certains font partie de l’aventure depuis déjà dix ans. Le partenariat avec la fondation Réseau d’espoir se poursuit également. L’engagement dans le domaine de l’aide humanitaire reste lui aussi à l’ordre du jour de l’année à venir – au Népal, au Proche Orient et dans d’autres foyers de crise. Quant aux défis qui nous attendent, il s’agit du développe-ment durable et des zones de conflit !
Marc Jost, président
Johannes Günthardt, vice-président, directeur de Tearfund, Schaffhausen, de 2010 à 2015
Mikaël Amsing, directeur Morija, Larringes, France, depuis 2009
Adi Förster, directeur communication « Alliance Missionnaire Evangélique », Endingen, depuis 2013
Linus Pfister, directeur de « Aide aux Eglises dans le Monde », président de la Fondation « Réseau d’Espoir », Steffisburg, depuis 2010
Reto Gerber, directeur World Vision Suisse, Dübendorf, depuis 2014
Christian Simonin, directeur Mission övangelique au Tchad, Moutier, depuis 2014
L’ANNÉE DES TRANSITIONS
L’année 2015 a été marquée, certes, par les nombreux change-ments de postes internes, mais aussi par le bilan réussi de la campagne StopPauvreté 2015. Inspirée des Objectifs du Millé-naire pour le Développement élaborés par l’ONU, cette cam-pagne a été lancée en 2004 dans le cadre de la campagne inter-nationale « Défi Michée ». Il était évident pour les initiateurs que la revendication des pays signataires ne suffirait pas pour atteindre les objectifs ambitieux. Il fallait également de puissants mouvements de la société civile et, particulièrement parmi les chrétiens, déclarer clairement la volonté de travail-ler ensemble à la transformation globale de notre société, de faire régner la justice, d’aimer la miséricorde et d’avancer humblement dans la vie. Le prophète Michée l’avait formulé ainsi en son temps, d’où le nom de la campagne internationale.Le travail de sensibilisation accompli en dix ans est impres-sionnant et a notamment été salué par la Direction du déve-loppement et de la coopération (DDC) de la Confédération. Des milliers de personnes et de nombreuses institutions ont en effet été sensibilisées par le biais de conférences, de publications, de conseils ou d’actions créatives visant à lut-ter contre la pauvreté dans le monde. Ce travail de qualité a d’ailleurs permis à StopPauvreté d’obtenir pour les trois ans à venir la poursuite de la collaboration avec la DDC et par là même, un soutien financier substantiel.Bien que l’ONU ait enregistré des progrès notables pour tous ses objectifs en 2015, 700 millions de personnes vivent encore dans une pauvreté extrême, 800 millions n’ont pas assez à manger et il manque à un milliard de personnes l’accès à l’eau potable. Afin de permettre à tous les habitants de notre pla-nète de vivre dans des conditions justes, les 193 États membres de l’ONU se sont engagés à l’automne 2015 à poursuivre les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’Agenda 2030, qui constitue d’ailleurs le nouveau cadre de référence pour la campagne de sensibilisation StopPauvreté.Il reste donc du pain sur la planche, et ce tant au niveau du travail local des œuvres d’entraide d’INTERACTION dans les pays du Sud que dans les pays du Nord, où la campagne continuera ces prochaines années à exhorter des particuliers, des organisations et divers décideurs à œuvrer en faveur d’un mode de vie plus juste.
Olivier Tezgören, secrétaire général
3
INTERACTION Rapport Annuel 2015
STOPPAUVRETÉ 2015
BILAN STOPPAUVRETÉ 2013-2015
La sensibilisation de la population suisse constitue une base im-portante en vue de la réduction de la pauvreté dans le monde. De-puis 2004, StopPauvreté attire l’attention de chrétiens de Suisse alémanique et de Suisse romande au sujet de la justice mondiale et d’un mode de vie durable. Les Objectifs du Millénaire définis par l’ONU arrivant à leur terme, StopPauvreté tire également le bilan du travail effectué ces dernières années.
D’après l’ONU, certains résultats importants ont été atteints : le nombre des personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour a par exemple baissé de 1,9 à 0,84 milliard. En outre, 2,6 mil-liards de personnes ont désormais accès à de l’eau potable propre et 91 % de tous les enfants peuvent aller à l’école primaire. Les églises et œuvres chrétiennes ont largement contribué à cela.
CHIFFRES ÉLOQUENTS CONCERNANT LES TROIS DERNIÈRES ANNÉES DE CAMPAGNE :2300 personnes se sont réunies lors d’une fête œcuménique et de trois conférences nationales de StopPauvreté, où interve-naient des personnalités telles que la conseillère fédérale Simo-netta Sommaruga ou la lauréate du prix Nobel de la paix Leymah Gbowee.
95 œuvres d’entraide ont participé aux différentes manifestations.
850 manuels du cours « just people », deuxième édition, ont été mis en circulation (3000 exemplaires lors de la première édi-tion).
29 projets ont été nominés en 2014 pour les quatre catégories du prix StopPauvreté et présentés dans divers médias.
30’000 exemplaires du flyer « Vivre de façon plus juste … mais comment ? » ont été distribués en allemand et en français.
600 bols de riz ont été servis aux participantes de trois confé-rences pour femmes, pour rappeler la frugalité des repas des plus pauvres de ce monde.
5 ouvrages ont été rédigés ou traduits par StopPauvreté, avec un tirage total de quelque 50’000 exemplaires.
980 églises ont participé aux actions de jeûne « Bol de riz » et « Fair breakfast » ainsi qu’aux campagnes internationales « EX-POSED » (contre la corruption) et « Shine a light » (gestion res-ponsable des matières premières).
55’000 personnes ont été touchées en Suisse par le biais d’ar-ticles de presse, d’émissions de radio ou de spots télé.
500 églises ont bénéficié d’informations grâce à la série « Ideen für Change Maker » (idées pour initiateurs de changement).
10 rencontres-repas ont eu lieu à Berne et à Zurich avec des per-sonnes qui souhaitent vivre au quotidien selon un mode durable.
22’000 magazines StopPauvreté ont été mis en circulation en Suisse romande en trois ans.
Outre ces résultats chiffrés, des groupes régionaux et de nom-breuses églises ont sensibilisé un grand nombre de personnes avec leurs manifestations en faveur d’un monde plus juste et plus durable. Des centaines de bénévoles ont par ailleurs prêté main forte lors de nos conférences.
4
CONFÉRENCE STOPPAUVRETÉ 2015
INTERACTION Rapport Annuel 2015
CONFÉRENCE DE PAIX STOPPAUVRETÉ
Leymah Gbowee, lauréate du prix Nobel de la paix et militante pacifiste du Liberia, a enthousiasmé les 400 participants à la conférence « Promouvoir la paix ». L’histoire de son combat pa-cifiste contre l’ancien dictateur Charles Taylor témoigne de son grand courage et de sa confiance en Dieu. Son message exigeant a éveillé une grande résonance dans l’assistance, mais aussi au-près de différents médias (écouter le message sur http://www.stoparmut.ch/konferenz/konferenz-archiv/konferenz3/pro-gramm/).
Il est par ailleurs clairement ressorti des exposés de Manuel Sager et Lukas Amstutz, respectivement directeur de la DDC et théologien de la paix, que la promotion de la paix était une mis-sion biblique qui contribue de manière décisive à la lutte contre la pauvreté. De nombreux ateliers ont véhiculé des idées pra-tiques pour s’engager pour la paix au quotidien. Les visiteurs de notre site Internet ont largement consulté notre brochure PDF « Bleiben Sie dran », présentant des actions en faveur d’un monde plus pacifique.
La conférence a une nouvelle fois fixé des règles dans le do-maine de la durabilité : les émissions de CO2 sont limitées au-tant que possible et compensées, et les déchets sont recyclés. De plus, un rapport volumineux sur la durabilité, consultable sur notre site Internet, donne des informations sur les mesures qui ont été prises.
La fête de clôture « Celebration and Sorrow » et le soutien appor-té à la Déclaration de Michée en faveur d’un engagement conti-nu de l’Eglise en Suisse à lutter contre la pauvreté ont marqué un point final digne pour les Objectifs du Millénaire.
DÉCLARATION DE MICHÉE
Extrait tiré de la Déclaration de MichéeAccording to the Micah Call for ACTION, we Christians in SWIT-ZERLAND commit ourselves to follow the example of JESUS CHRIST and to demonstrate LOVE in action by living justly, in simplicity with generosity and equity. With God’s help we will be agents of RECONCILIATION, HEALING divisions and conflicts and enabling communities to live at PEACE.
5
6 INTERACTION Rapport Annuel 2015
STOP PAUVRETÉ POINTS FORTS
POINTS FORTS 2015
L’année dernière, la campagne StopPauvreté a de nouveau mis sur pied plusieurs manifestations et appelé à un engage-ment politique pour des structures plus justes.
FESTIVAL OF HOPENous avons créé pour les associations de jeunes chrétiens le Festival of Hope autour du concours entre équipes « Amazing Race ». Différentes étapes sur le parcours invitaient les partici-pants à réfléchir au changement de comportement sur les sujets suivants : l’environnement, la justice, notamment la corruption, le harcèlement moral, l’eau propre pour tous, la traite des êtres humains, la consommation responsable et la prévention des dé-chets. Des exposés et récits passionnants puis un concert se sont enchaînés sur une scène. Un autre point fort de la manifestation était le XXL-Kicker, où les joueurs ont eu l’occasion de person-nellement ressentir l’injustice et de développer des idées favori-sant un mode de vie responsable.
FAIRESEITEN.CHPour celles et ceux qui souhaitent vivre l’amour du prochain au quotidien en consommant de façon responsable, le guide d’achat en ligne faireseiten.ch permet de trouver des articles classés par rubriques telles que aliments, vêtements, chaussures et acces-soires, sport et jeux, produits ménagers et décoration. L’inven-taire, qui comporte plus de 1000 entrées de magasins et de res-taurants vendant des produits issus du commerce équitable, peut être complété par les clients.
INITIATIVE POUR DES MULTINATIONALES RESPONSABLESPour contribuer à la mise en place d’une politique fiscale et environnementale plus juste, qui nécessite l’introduction d’une obligation de diligence pour les multinationales, StopPauvreté a récolté plus de 800 signatures en faveur de l’initiative pour des multinationales responsables.
MANIFESTATIONS AVEC UN IMPACTLes offres « Anlässe mit Wirkung » (manifestations avec un impact) et « Nachhaltige Organisation » (organisation durable) ont incité des personnes à utiliser leurs marges de manœuvre dans leur paroisse ou sur leur lieu de travail. Cet engagement est encouragé non seulement en Suisse, dans le cadre de conseils individuels et de rencontres-repas, mais aussi au niveau mon-dial : StopPauvreté a en effet présenté l’initiative « Nachhaltige Organisation » à la Conférence internationale du Réseau Michée à Lima et ainsi lancé une action mondiale qui durera jusqu’à la prochaine conférence, en 2018.
CÉLÉBRATION La fin de l’année a été couronnée par une fête œcuménique à la Cathédrale de Lausanne. 1000 invités dont 60 représentants d’œuvres d’entraide ont remercié Dieu pour les résultats positifs obtenus avec les Objectifs du Millénaire et se sont ralliés aux nouveaux Objectifs de Développement Durable de l’ONU. Cela a également été l’occasion de relever le rôle prophétique de l’Église pour aborder les injustices et réclamer une politique cohérente.
6
INTERACTION Rapport Annuel 2015
STOP PAUVRETÉ : QUELLE SUITE ?
PERSPECTIVES DE STOPPAUVRETÉ
L’humanité est confrontée à des défis humanitaires colossaux. Le changement climatique cause des sécheresses et des inon-dations qui provoquent des famines. Plus de 60 millions de per-sonnes sont en fuite en raison conflits armés. Parallèlement, de plus en plus d’États diminuent leurs aides au développement et érigent des grillages contre les réfugiés. Comment réagir en tant que chrétien ? La mission de Dieu envers les plus démunis nous pousse à agir. Avec les Objectifs de Développement Durable (voir l’encadré), la communauté internationale s’est fixé un nou-veau cadre d’action, à la mise en œuvre duquel nous participons. StopPauvreté adhère à l’objectif visé d’éradiquer complètement l’extrême pauvreté d’ici 2030.
Plan d’action en cinq étapes pour les trois années à venir 1. Contenus : activités de sensibilisation basées sur des recher-
ches théologiques et scientifiques.2. Produits : développement des outils d’apprentissage et de
communication pour les groupes cibles.3. Actions : communication des contenus à un large public.4. Qualification : formation des personnes intéressées en leur
donnant les moyens de transmettre leurs connaissances de ma-nière crédible.
5. Transformation : soutien apporté aux actions des groupes et individus et hommage rendu à leurs réalisations.
Peter Seeberger directeur, 70 %
Emmanuel Ziehli coordinateur Suisse romande, 50 %
Wiebke Suter-Blume durabilité/ commerce équitable, 80 %
Rebecca Stankowski événements, 30 %
Nicole Schmarewski stagiaire, back-office, 50 %
Objectifs de Développement Durable (ODD) : de quoi s’agit-il ?Contrairement aux OMD, toutes les nations ont participé à la for-mulation des ODD et tous les États sont tenus de les poursuivre. De nouveaux objectifs climatiques ont ainsi été définis, qui ne pourront être atteints que par une réduction drastique des émis-sions de CO2 dans les pays industriels. Chaque État, y compris la Suisse, doit élaborer un plan d’action national visant, entre autres, à lutter contre les inégalités sociales. Il ne s’agit donc plus uniquement de soutenir les pays pauvres dans leur déve-loppement mais de contribuer à la préservation de la création et d’œuvrer pour plus de justice sociale.Les 17 objectifs et leurs 169 sous-objectifs forment le cadre d’ac-tion pour les 193 États signataires jusqu’en 2030.En dehors des acteurs politiques et économiques, la société civile est elle aussi appelée à prendre part à cette évolution en adop-tant un mode de vie durable et responsable. Cela ne signifie pas uniquement donner de l’argent mais consommer moins et gérer les ressources limitées de la planète de façon plus responsable.
7
8 INTERACTION Rapport Annuel 2015
COOPÉRATION AU DÉVELOPPEMENT
CENTRE DE COMPÉTENCES POUR LA COOPÉRATION AU DÉVELOPPEMENT
Par le biais du centre de compétences pour coopération au développement, INTERACTION soutient des projets menés par des organi-sations chrétiennes de développement dans les pays du Sud, en particulier par des :- ateliers et plateformes dédiés à l’échange d’expériences- aides à la rédaction de propositions de projet bien définis- évaluations, par une commission d’experts, de projets qui ont été soumis- contributions financières accordées à des projets évalués
Atelier « projet »Les ONG apprécient beaucoup l’atelier « projet » car il conduit les participants à un résultat concret et utile. En 2015, neuf par-ticipants ont suivi les six jours d’atelier. Les huit projets ont été finalisés, évalués par la commission d’experts d’IA et ont obtenu du Fonds projets des contributions financières substantielles. Chaque étudiant bénéficie du travail d’analyse et des retours des autres participants et peut profiter d’un coaching individuel de quatre mois.Le Fonds projets de StopPauvreté a soutenu 16 projets en 2015, leur accordant des aides d’un montant total de plus de 400’000 francs.
Atelier « Crowd funding »INTERACTION souhaite également soutenir ses membres dans le développement de nouveaux instruments de recherche de finan-cement. À l’automne 2015, IA a proposé pour la première fois un cours d’une journée sur le crowd funding, avec quatre experts. Le cours a suscité un vif intérêt parmi les 15 participants, qui ont décidé de lancer en collaboration avec IA une plateforme com-mune de crowd funding en 2016.
Projets Pays Cofinancement par INTERACTION 2015
ODD objectif 2 : Faim zéro
Appui aux producteurs de café (FH Suisse) Rwanda CHF 9’500Formation en agroécologie (FH Suisse) Rwanda CHF 10’000Centre de formation agricole (Jéthro) Burkina Faso CHF 29’636Sécurité alimentaire (Medair) Afghanistan CHF 50’000
ODD objectif 3 : Bonne santé
École et centre pour aveugles (MEB) Burkina Faso CHF 30’000Approvisionnement en eau, hôpital (Interserve) Nepal CHF 50’000
ODD objectif 4 : Éducation de qualité
Écoles primaires de brousse (SME) Tchad CHF 24’600Formations en informatiques (SME) Tchad CHF 16’000ProFeDa écoles informatiques (MET) Tchad CHF 9’000Centre de formations polytechniques (MET) Tchad CHF 8’500Alphabétisation (Wycliffe) Tchad CHF 50’000Centre pour handicapés (Morija) Burkina Faso CHF 16’000Écoles pour les enfants réfugiés (AEM) Indonésie CHF 50’000
ODD objectif 7 : Énergie propre
Fabrication et promotion de fours solaires (MET) Tchad CHF 28’000
ODD objectif 8 : Travail décent et croissance économique
Micro-crédit au service de femmes (ASSAFI – CEMADEF) Congo CHF 30’000
Projets soutenus en 2015
Plus d’informations sur les projets soutenus sur www.interaction-schweiz.ch/projets
8
© M
orija
/Cha
ntal
Der
vey
INTERACTION Rapport Annuel 2015
COOPÉRATION AU DÉVELOPPEMENT
UN FONDS – PLUSIEURS ŒUVRES D’ENTRAIDE
LE FONDS PROJETS STOPPAUVRETÉLe Fonds projets StopPauvreté permet à INTERACTION d’aug-menter le soutien aux projets de ses membres. Il met à disposition de chefs d’entreprise, de fondations, d’églises ou de personnes pri-vées des compétences pour que leur contribution puisse être bien utilisée et réponde aux besoins de manière pertinente.
Actif depuis 5 ans, le Fonds projets StopPauvreté a accordé jusqu’à 500’000 francs par an à des projets d’ONG chrétiennes impliquées dans l’aide humanitaire et le développement. Entre 10 et 15 projets sont ainsi soutenus chaque année à raison d’au maximum 50’000.– francs par an et par projet et 50 % maximum du budget total.
Critères d’évaluation 1. Le projet répond-il à une demande locale pertinente ?2. Le projet risque-t-il de créer une dépendance financière ?3. Le projet est-il intégré dans un plan directeur gouvernemental ?4. Le projet répond-il aux besoins physiques, sociaux et spirituels
des bénéficiaires ?5. L’organisation a-t-elle les capacités financières et les qualifica-
tions suffisantes pour mettre en place ce projet ?6. Les activités proposées sont-elles pertinentes et planifiées de
manière efficace et économique ?7. Quel type d’impact positif ou négatif ce projet aura-t-il sur l’as-
pect genre, l’économie locale, l’écosystème, le renforcement des capacités ?
Assurance qualitéUne commission d’évaluation de projets d’INTERACTION est composée de 6 experts reconnus dans le monde du développe-ment. Elle offre des garanties de qualité à toutes les personnes prêtes à investir dans cette dynamique. Elle se réunit deux fois par année pour examiner les nouveaux projets qui sont soumis pour une durée de 3 ans maximum. Un accès facilité est donné aux petites ONG qui reçoivent un appui personnalisé pour la pré-sentation de leur projet.
9
INTERACTION Rapport Annuel 2015
AIDE D’URGENCE
MESSAGE D’ESPOIR, CONTRE VENTS ET MARÉES
Au vu des événements de l’année écoulée, on est en droit de se demander s’il est encore juste d’espérer. Toutes les informations concernant les désastres humanitaires, les flux de réfugiés et les catastrophes naturelles sont accablantes. Et pourtant, il n’est nul-lement naïf de parler d’espoir.
À propos des crises, justement, des nouvelles encourageantes sont à noter : dans 72 pays sur 129, l’Objectif du Millénaire des Nations unies visant à diviser par deux la proportion des per-sonnes sous-alimentées a été atteint. La mortalité infantile recule au niveau mondial, la malnutrition diminue et de plus en plus d’enfants vont à l’école. Des objectifs similaires sont attendus dans la lutte contre la malaria, la tuberculose et le traitement du VIH. Si la situation générale demeure précaire dans de nombreux endroits, on observe des améliorations durables.
Il en est ainsi car de nombreuses personnes et organisations continuent résolument de braver les difficultés, de lever des fonds, d’assister les déplacés, d’accueillir les apeurés, de nourrir les affamés, de renforcer les défavorisés, d’aider les victimes à se relever, de soigner les malades, d’aider à reconstruire ce qui a été détruit, de redonner espoir aux désespérés. Dieu en soit loué.
Offrir de l’aide et des perspectives en cas de catastrophesVoilà la mission du Réseau d’espoir. Ayant pour principe d’« ai-mer et agir de façon inconditionnelle, comme Jésus-Christ », il œuvre à ce que les personnes dans le besoin ne se retrouvent pas seules et sans aide.En 2015, des actions de collecte ont été lancées en faveur des vic-times de crise ou de catastrophe en Syrie/Iraq, en Ukraine orien-tale et au Népal. Les montants suivants ont pu être recueillis :Syrie : CHF 3’242’896.00Népal : CHF 1’233’754.00Ukraine orientale : CHF 424’192.00
Des projets nouveaux ou en cours ont permis d’avancer sur de nom-breux points, permettant par exemple aux personnes concernées : - de retourner dans leur lieu d’origine (Soudan du Sud)- de bénéficier de soins de santé minimaux (République centra-
fricaine, Soudan du Sud)- de subvenir à nouveau à leurs besoins (Philippines)- d’être approvisionnées en biens de première nécessité (Ukraine
orientale)- de recevoir des produits d’aide humanitaire, y compris dans
des endroits reculés (Syrie/Iraq)- de se protéger, dans un premier temps, contre les éléments et,
à plus long terme, d’avoir des logements antisismiques (Népal)
Le Réseau d’espoir existe depuis 2003 dans le but de créer une coopération dans le domaine des secours d’urgence en cas de catastrophe. Afin d’assurer une structure solide à cette coopé-ration, six œuvres de bienfaisance chrétiennes ont créé la fon-dation Réseau d’espoir en août 2011. Les six œuvres partenaires – le CACP, la Mission chrétienne pour les pays de l’Est, l’Aide aux Eglises dans le Monde, Intermission, Licht im Osten et TearFund Suisse – sont toutes membres d’INTERACTION.
10
INTERACTION Rapport Annuel 2015
AGAPE INTERNATIONAL
Secteurs: Formation, santé, sécurité alimentaire, aide d’urgenceRégions d’intervention: Asie, Amérique du Sud, AfriqueBudget: CHF 2,7 mio.www.agape.ch
COMITÉ D’ACTION POUR LES CHRÉTIENS PERSÉCUTÉS
Secteurs: Droits de l’Homme & liberté religieuse, aide au développementRégions d’intervention: Asie, Europe de l’Est, AfriqueBudget: CHF 5,5 mio.www.avc-ch.org
BETSALEEL
Secteurs: Education, santé, sécurité alimentaireRégions d’intervention: TchadBudget: CHF 250’000
www.betsaleel.ch
ASSAFI-CEMADEF
Secteurs: micro-crédit et formationRégions d’intervention: RD CongoBudget: CHF 210’503
www.assafi.org
MISSION CHRÉTIENNE POUR LES PAYS DE L’EST
Secteurs: aide d’urgence, édu-cation, économie, lutte contre la traite des êtres humainsRégions d’intervention: Euro-pe de l’Est, AsieBudget: CHF 5,96 mio.www.ostmission.ch
DIACONIA
Secteurs: Aide d’urgence, éducation, économie,agricultureRégions d’intervention: Albanie, Arménie, Népal, RoumanieBudget: CHF 5 mio.www.diaconia.org
MISSION EVANGÉLIQUE AU TCHAD
Secteurs: Formation, santé, énergie solaireRégions d’intervention: TchadBudget: CHF 500’000
www.tschadmission.org
FOOD FOR THE HUNGRY (FH SUISSE)
Secteurs: Sécurité alimentaire, éducation, santéRégions d’intervention: Burundi, Rwanda, RD Congo, OugandaBudget: 1,6 mio.www.fh-suisse.org
FRONTIERS
Régions d’intervention: Monde islamiqueBudget: 4 mio.
www.frontiers.ch
AIDE AUX EGLISES DANS LE MONDE
Secteurs: Sécurité alimentaire, économie, liberté religieuseRégions d’intervention: Afrique, Asie, Moyen Orient, Europe de l’EstBudget: CHF 14,3 mio.www.hmk-aem.ch
INTER-MISSION
Secteurs: Education, santé, économieRégions d’intervention: Inde, Pakistan, Brésil, RwandaBudget: CHF 1,9 mio.
www.intermission.ch
INTERSERVE.CH
Secteurs: Education, santé, économie,environnementRégions d’intervention: Monde arabe, AsieBudget: CHF 700’000
www.interserve.ch
JÉTHRO
Secteurs: Agriculture, sécurité alimentaire, formation profes-sionelleRégions d’intervention: Burki-na Faso, zones du SahelBudget: CHF 180’000association-jethro.org
MISSION LÈPRE SUISSE
Secteurs: Aide médicale, Réhabilitation et intégration, prévention Régions d’intervention: Asie du Sud, Niger, RD CongoBudget: 1,3 mio.www.missionlepre.ch
LICHT IM OSTEN (LIO)
Secteurs: Formation, écono-mie, aide d’urgenceRégions d’intervention: Europe de l’Est, Balkans, Asie centraleBudget: CHF 4,4 mio.
www.lio.ch
LICHT IN LATEINAMERIKA (LIL)
Secteurs: Formation, santé, agricultureRégions d’intervention: Costa Rica, Honduras, Panama, NicaraguaBudget: CHF 500’000www.lil.ch
MEDAIR
Secteurs: Aide d’urgence et reconstruction, santé et nutrition, eau - assainissement hygièneRégions d’intervention: GlobalBudget: CHF 70 mio.www.medair.org
MISSION AVIATION FELLOWSHIP
Secteurs: Logistique, Commu-nicationRégions d’intervention: GlobalBudget: 2,7 mio.
www.maf-swiss.org
MISSION EVANGÉLIQUE BRAILLE
Secteurs: Education, sécuritéalimentaire, formation, réha-bilitationRégions d’intervention: Af-rique occidentale et centraleBudget: CHF 500’000www.mebraille.ch
MORIJA
Secteurs: Nutrition, eau-assainissement-hygiène, santé, education, développement ruralRégions d’intervention: Burki-na Faso, Togo, Tchad, CamerounBudget: CHF 2,5 mio.www.morija.org
ALLIANCE MISSIONNAIRE EVANGÉLIQUE
Secteurs: Santé, education, développement ruralRégions d’intervention: Afrique occidentale et centrale, Brésil, Chine, Sri Lanka, CambodgeBudget: 5,7 mio.www.ame-info.org
SERVING IN MISSION (SIM)
Secteurs: Santé, formation, développement, médiasRégions d’intervention: Asie, Afrique, Amérique LatineBudget: CHF 2,3 mio.
www.sim.ch
SERVICE DE MISSIONS ET D’ENTRAIDE
Secteurs: Éducation de base, formation professionnelle, perfectionnement professionnelRégions d’intervention: Afrique, Asie, Moyen OrientBudget: CHF 907’500www.sme-suisse.org
TEARFUND SCHWEIZ
Secteurs: Formation, santé de base, sécurité alimentaire, aide d’urgenceRégions d’intervention: Afrique, Amérique Latine, AsieBudget: CHF 4 mio.www.tearfund.ch
WORLD VISION SUISSE
Secteurs: Coopération au dé-veloppement, aide d’urgence, droits de l’enfantRégions d’intervention: GlobalBudget: CHF 60,2 mio.
www.worldvision.ch
WYCLIFFE
Secteurs: EducationRégions d’intervention: Asie, Pacifique, Afrique, Amérique Latine, parfois aussi Europe et Amérique du NordBudget: CHF 4,4 mio.www.wycliffe.ch
26 MEMBRES
MEMBRES D’INTERACTION
11
Interaction Jahresbericht 2015
BILA
NZ 2015
BILA
N 2015
BITTE 90° WENDEN!
12
31.12.201531.12.2014
Flüssige Mittel
47’516 133’183
LiquiditésFoderungen
13’766 28’488
Créances
Vorräte2’052
4’676 Stocks
Aktive R
echnungsabgrenzungen42’500
13’431 A
ctifs de régularisationTotal U
mlaufverm
ögen105’833
179’778 Total actifs circulants
TOTA
L AK
TIVEN105’833
179’778 TO
TAL D
ES ACTIFS
Verbindlichkeiten61’466
42’487 D
ettesP
assive Rechnungsabgrenzungen
4’242 12’686
Passifs de régularisation
Total kurzfristiges Fremdkapital
65’79855’173
Total capitaux étrangers à court terme
Fonds Sensibilisierungsarbeit und -projekte7’311
81’405 Fonds Sensibilisation
Fonds Kom
petenzzentrum E
ntwicklungszusam
menarbeit
- 2’216
Fonds Centre de com
pétences AD
Total zweckgebundenes Fondskapital
7’311 83’621
Total fonds affectés
Erarbeitetes freies K
apital40’984
24’791 C
apital libre généréJahresergebnis
-8’170 16’193
Résultat annuel
Total Organisationskapital
32’814 40’984
Total capital de l’organisation
TOTA
L PASSIVEN
105’833 179’778
TOTA
L PASSIFS
01.01. Zuw
en- dungen(extern)
Erträge aus
Leistungen/Ü
briges
InterneE
rtrags-Zuw
eisung
Interne Fonds-
Um
lagen
Verwendung
für Aufw
and (extern)
31.12.
Dons
Produits
et Recettes
divers
Attributions internes
Allocationsde fonds
Charges
externes
Sensibilisierungsarbeit und -projekte81’405
289’886 117’276
- -
-481’255 7’311
SensibilisationK
ompetenzzentrum
Entwicklungszusam
menarb.
2’216 427’376
16’285 43’182
- -489’058
- C
entre de compétences A
DTotal Zw
eckgebundenes Fondskapital83’620
717’262 133’561
43’182 -
970’313 7’311
Total fonds affectésE
rarbeitetes freies Kapital
24’791 -
- -
16’193 -
40’984 C
apital libre généréJahresergebnis
16’193 93’253
895 -43’182
-16’193 -59’136
-8’170 R
ésultat annuelTotal O
rganisationskapital40’984
93’253 895
-43’182 -
-59’13632’814
Total capital de l’organisation
Total Betriebskapital
124’604 810’515
134’455 -
- -1’029’450
40’125C
apital d’exploitation
RE
CH
NU
NG
ÜB
ER
DIE
VER
ÄN
DE
RU
NG
DE
S KA
PITA
LS 2015D
ÉC
LAR
ATION
SUR
LES M
OU
VEM
EN
TS DE
CAP
ITAU
X 2015
Auf Franken gerundet.
Arrondi au franc près.
BE
TRIE
BSR
EC
HN
UN
G 2015
CO
MP
TES D
’EX
PLO
ITATION
2015TOURNER 90° S’IL VOUS PLAÎT!
31. 12. 201531. 12. 2014
Spenden590’824
183’037 D
ons privésB
eiträge der öffentlichen Hand (D
EZA
)170’000
183’205 C
ontributions des pouvoirs publiques (DD
C)
Mitgliederbeiträge
49’691 55’439
Cotisations des m
embres
Ertrag aus Zuwendungen
810’515 421’681
Total recettes des donations
Ertrag aus B
eratung und Vernetzung67’475
43’995P
roduits des conseils et networking
Übrige E
rträge66’981
90’077 R
ecettes diversesErtrag aus erbrachten Leistungen
134’455 134’072
Recettes pour des services rendus
TOTA
L BE
TRIE
BSE
RTR
AG
944’970 555’753
TOTA
L DE
S RE
CE
TTES
Sensibilisierungsarbeit und -projekte-481’255
-475’788 Sensibilisation (projets)
Kom
petenzzentr. Entwicklungszusam
menarbeit
-489’058 -57’517
Centre de com
pétences AD
Direkter Leistungsaufw
and (Projekte)
-970’313 -533’305
Dépenses directes - P
rojets
Verwaltungsaufw
and-59’105
-44’440 Frais d’adm
inistration
TOTA
L BE
TRIE
BSA
UFW
AN
D-1’029’418
-577’745 TO
TAL D
ES D
ÉP
EN
SES
BE
TRIE
BSE
RG
EB
NIS
-84’448 -21’992
RÉ
SULTAT D
’EX
PLO
ITATION
FINA
NZE
RG
EB
NIS
-32-106
RÉ
SULTAT FIN
AN
CIE
R
ER
GE
BN
IS VOR
FON
DSVE
RÄ
ND
ER
UN
G-84’479
-22’097 R
ÉSU
LTAT INTE
RM
ÉD
IAIR
E
Zuweisung zw
eckgebundene Fonds-
-154 A
ttributions à fonds affectésVerw
endung zweckgebundene Fonds
76’309 38’445
Prélèvem
ent fonds affectésTO
TAL VE
RÄ
ND
ER
UN
G ZW
EC
KG
EB
. FON
DS
76’309 38’291
RÉ
SULTAT D
ES FO
ND
S AFFE
CTÉS
JAH
RE
SER
GE
BN
IS-8’170
16’193 R
ÉSU
LTAT AN
NU
EL
Auf Franken gerundet.
Arrondi au franc près.
RA
PP
OR
T DE VÉR
IFICATION
La comptabilité et les com
ptes annuels d’Interac-tion sont révisés par H
ST Treuhand AG, Thiera-
chern. L’organe de contrôle confirme que pour
l’exercice arrêté au 31.12.2015, il n’a pas rencon-tré d’élém
ents permettant de conclure que les
comptes annuels, avec un total des actifs se m
on-tant à C
HF 105’833.45 et une perte annuelle de
CH
F 8’170.01, ne correspondent pas à une image
fidèle du patrimoine, de la situation financière
et des résultats, en accord avec les directives Sw
iss GA
AP R
PC 21. Par ailleurs, il n’a pas ren-
contré d’éléments perm
ettant de conclure que les com
ptes annuels et la direction ne sont pas conform
es à la loi et aux statuts.
REVISIO
NSB
ERICH
T
Die B
uchführung und Jahresrechnung von In-teraction w
ird von HST
Treuhand AG
, Thiera-
chern geprüft. Sie bestätigt für das am 31.12.2015
abgeschlossene Geschäftsjahr, auf keine Sach-
verhalte gestossen zu sein, aus denen geschlos-sen w
erden müsste, dass die Jahresrechnung
mit einer B
ilanzsumm
e von CH
F 105’833.45 und einem
Jahresverlust von CH
F 8’170.01 nicht ein den tatsächlichen Verhältnissen entsprechendes B
ild der Vermögens-, Finanz- und Ertragslage in
Übereinstim
mung m
it den Richtlinien von Sw
iss G
AA
P FER 21 verm
ittelt. Ferner ist sie nicht auf Sachverhalte gestossen, aus denen geschlossen w
erden müsste, dass Jahresrechnung und G
e-schäftsführung nicht G
esetz und Statuten ent-sprechen.