numéro 23
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Numéro 23 de la revue marocoptic.comTRANSCRIPT
04 Assemblée générale du SPROF 2014, Vision-X fait peau neuve
Entretien avec M Benhammani, Directeur Général de L’N Optic
Janvier 201523N
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Pour les professionnels de l’optique
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9| Marocoptic.comArika home, 6, rue Melouiya - Agdal - Rabat, Tél: +212 6 61 18 06 90
Pour les professionnels de l’optique
Directeur: Ouail Ouahi | Tél: (+212) 06 62 13 46 33 | email: [email protected]
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SPNOM: Réunion du bureau national
2014, Vision-X fait peau neuve
Numéro 23
Spécificités de la réfraction Basse Vision
Assemblée générale du SPROF
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Sommaire
02 NEWS 20 ANNONCES
Entretien avec M Benhammani, Directeur Général de L’N Optic Essilor
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NewsCommuniqué du syndicat des opticiens de Rabat et régions :Le 31 décembre 2014, le syndicat professionnel régional des opticiens de Rabat et régions a arrêté une campagne de vente de lunettes au quartier Al wifak à Témara. Cette campagne a eu lieu à intérieur d’une mosquée. Le président du syndicat régional de rabat accompagné de quelques collègues et en coordination avec le président du syndicat national ont pu mettre fin à cette campagne grâce à l’aide et l’appui des autorités locales.
Le centre Nafis de formation organisera plusieurs atelier et séminaires:1- Un Atelier d’optométrie à Rabat les 21 et 22 Février 2015.
2- Un Séminaire et/ou Atelier de contactologie (Initiation à l’adaptation des lentilles rigides) à Casablanca les 21 et 22 Mars 2015.
3- Un Atelier de Basse Vision de perfectionnement à Rabat les 11 et 12 Avril 2015.
Brèves
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Les enfants souffrant de troubles visuels peuvent rencontrer de réelles difficultés dans l’apprentissage. Les conséquences sont parfois lourdes…La prévention joue donc un rôle fondamental en matière de santé visuelle.
Essilor Vision Foundation (EVF) a intervenue pour la première fois au Maroc.
300 enfants ont été récemment dépistés, les équipements leurs seront remis très prochainement.
Un dossier complet sera publié dans le prochain numéro de Marocoptic.com.
Bien voir pour mieux vivre …
Essilor : record battu avec -104 dioptries
A Ligny-en-Barrois dans le Meuse,
l’équipe « Verres Spéciaux » de l’usine
Essilor des Battants a réussi une nouvelle
performance.
« Si la précédente réalisation technique,
restée dans toutes les mémoires, portait
sur une commande de -76 dioptries, un
nouveau record vient d’être battu avec
une prescription de -104 dioptries pour
un porteur slovaque. Rencontré durant la
Journée Mondiale de la Vue , Mr. Miskovic
est atteint d’un très impressionnant
kératocône associé à des lésions
traumatiques suite à un accident »
Cette affiche a été posée sur 8 panneaux de 4X3m sur des boulevards stratégiques de la ville de Fès le 3 Janvier. A travers cet affichage, Indo Maroc s’implique dans l’action aux cotés du Syndicat Régional des opticiens de Fès Boulmane dont l’objectif clairement “affiché” dans cette campagne est d’inciter le consommateur à s’interroger sur le bien fondé de ses choix quant à sa santé visuelle ; se trouve-t-il dans un simple local de vente et de lunettes ou s’adresse t-il vraiment à un Opticien diplômé et autorisé par le secrétariat général du gouvernement à exercer en tant que tel ?
Campagne de sensibilisation
Événement
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Le syndicat régional des opticiens d’Oujda et région a tenu son assemblée générale ordinaire le 10 janvier 2015, à cette occasion le bureau régional a présenté le bilan annuel de ses activités, en effet plusieurs actions ont étés entreprises pour défendre la profession dans la région et pour contribuer de façon positive et constructive au côté du Syndicat national à l’assainissement de la profession au niveau national, le président du syndicat national, Mr Hicham Chergui ainsi que Mr Salim Benchekroun, président d’honneur ont fait le déplacement à Oujda pour soutenir les opticiens d’Oujda et régions.
Biolens Lab: présentation sur l’adaptation des lentilles sclérales
Biolens Lab a organisé une présentation sur l’adaptation des lentilles sclérales au Centre Vision Laser à Casablanca, animée par Mr Martin Conway. Les Ophtalmologues et les Opticiens présents ont manifesté un grand intérêt pour le sujet.
Des montures inspirées de lieux contemporains actuels et branchés, pour des hommes et femmes citoyens du monde
Sakura : la couleur travaillée par pliageZen ou Manga ? A vous de choisir Un concept féminin inspiré du japon et de l’origami, dont les branches fines sont réalisées par deux plaques inox superposées en coloris contrastés et équipées d’une charnière flexible pour le confort. Traités toute en finesse en version faces acétate ou faces métal, les produits sont proposés chacun dans 2 coloris ‘manga’ et 2 coloris ‘zen ‘.
Chez Christyl Production
Tendances
Assemblée du syndicat régional de Tanger
Le jeudi 4 décembre a eu lieu l’assemblée générale du syndicat régional de Tanger et région.A cette occasion, les opticiens de Tanger ont renouvelé leur confiance au bureau régional.Voici les membres du bureau :Président: Tligui Ahmed.Vice-Président: Daoudi Najat.Secrétaire Générale : El Ouallanti Sanaavice-secrétaire Générale: Saidi Nizar.Trésorier : Alami Nadia.Vice trésorier: Saouri khalid.Assesseur: Lazrak Meriem
Signature d’une convention de partenariat entre la société Indo Maroc représentée par son directeur général Mr Mustafa SHIMDAT et le syndicat régional de Tanger représenté par son président Mr Ahmed TLIGUI.
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L‘assemblée générale du syndicat régional de Fès-Boulemane qui s’est tenue le 27 décembre 2014 fut
l’occasion de s’arrêter sur le bilan du travail accompli par le bureau régional depuis sa constitution le 21 décembre 2013.
En effet le travail accompli par le syndicat régional de Fès-Boulemane est énorme:
-Organisation et structuration du travail du syndicat, en mettant en place une feuille de route et une méthodologie efficace de travail impliquant non seulement les membres du bureau, mais tous les opticiens de la région désireux de s’impliquer dans la défense et l’assainissement de la profession dans la région.
-Une implication totale au niveau national en jouant pleinement son rôle et en participant activement aux activités du syndicat national et en contribuant aux grandes décisions concernant les dossiers
d’ampleur comme le futur projet de loi ou l’assainissement de la formation d’opticiens. D’ailleurs le syndicat régional de Fès-Boulemane a organisé une journée d’étude concernant le futur projet de loi, les résolutions prises à l’issue de cette journée seront prises en comptes pour élaborer l’action du syndicat national dans son combat pour un projet de loi qui redonnera à la profession son éclat et la place qu’elle mérite.
-Combattre l’informel dans la région est une priorité absolue pour le syndicat régional de Fès-Boulemane, dans ce sens, le bureau régional a multiplié les démarches envers les autorités compétentes de Fès-Boulemane, toutes les portes ont été frappés, des réunions avec les hauts responsables régionaux ont eu lieu, des dizaines de correspondances ont été adressées aux différents départements et administrations concernés, certaines ont aboutis mais d’autres ont été malheureusement infructueuses ce qui a poussé le bureau régional à prendre des
Assemblée générale du SPROF:Bilan positif et Et appel à la mobilisation
mesures plus radicales, en effet un sit-in devant la wilaya de Fès a été programmé afin de faire entendre la voix des opticiens de Fès-Boulemane.
-Communiquer avec les opticiens de Fès et ses régions reste une des priorités du bureau régional, être en contact avec les opticiens et les mettre au courant de l’évolution du travail sur le terrain tout en essayant de les impliquer dans l’action syndicale en les invitant à donner leurs avis et suggestion et en les incitant participer directement aux activités sur le terrain. Le syndicat régional reste ouvert à tous les collègues qui veulent contribuer positivement à la défense de la profession.
-Un travail de communication et de sensibilisation envers les citoyens, un effort colossal a été fait dans ce sens, une campagne d’affichage de banderoles insistant les citoyens à n’aller que chez des opticiens autorisés ; dans ce sens des plaques professionnelles ont été offertes aux opticiens afin de les différencier des
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bricoleurs. Des dépliants contenant tous les opticiens autorisés de la région ont été distribués aux citoyens et déposés chez tous les ophtalmologues de la région ; une émission dans une radio locale a été consacrée à expliquer aux citoyen le rôle de l’opticien et les dangers que représentent les bricoleurs et les charlatans ainsi que les associations de voyous sur leur santé visuelle, et enfin une campagne d’affichage sur les panneaux publicitaires de la ville de Fès a été lancée en collaboration avec Indo Maroc.
Quelques opticiens présents ont pris la parole soit pour féliciter le bureau régional pour le travail accompli soit pour donner leurs avis, remarques et suggestions.
Un diner a été offert à l’honneur des opticiens présents, ces derniers ont souligné l’excellente organisation et l’ambiance fraternelle et conviviale qui a régné toute au long de cette l’assemblée.
Notons que cette assemblée a été sponsorisée par L’N Optic Essilor dont le directeur Général Mr Lhoussine Benhammani a souligné que L’N Optic ne considère pas les opticiens comme des clients mais comme des partenaires avec lesquels il faut œuvrer au quotidien pour l’amélioration de la santé visuelle des citoyens, une présentation de L’N Optic ainsi qu’une tombola ont été aussi programmées lors de cette assemblée.
Par Ouail Ouahi
Plaque professionnelle
En marge de l’assemblée générale ordinaire de Fès-Boule-
mane qui s’est tenu le 27 décembre 2014, une cérémonie
de remise des plaques professionnelle a eu lieu, en effet
tous les opticiens de la région ont reçu cette plaque qui
contient entre-autre : le nom du magasin, de l’opticien,
son numéro d’autorisation et le logo du syndicat. Cette
initiative entre dans un programme global de sensibilisa-
tion du citoyen, ce dernier doit pouvoir identifier de façon
claire les magasins d’optique autorisés par le secrétariat
générale du gouvernement et éviter ainsi toute confusion.
Soulignons que le SPROF a initié une grande compagne qui
vise à sensibiliser les citoyens de la région des dangers que
représentent les magasins non-autorisés sur leur santé
visuelle.
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SPNOM: Réunion du bureau national
La réunion du bureau national a eu lieu les 27 et 28 décembre 2014 en
marge de l’assemblée générale du syndicat régional de Fès –Boulemane,
20 membres du bureau ont été présents à cette réunion.
Lors de cette réunion, les différentes commissions ont fait leurs rapports
sur l’état d’avancement de leurs travaux :
-la commission juridique dont les membres sont : Mr Hicham Chergui,
Mme Ahkim Amina, Mr Chaoui Ismail et Mr Mohamed El Maalmi, a
présenté la lettre de revendication concernant le futur projet de loi qui
sera adressée au ministère de la santé.
-La commission des mutuelles et assurances dont les membres sont :
Mr Gasmi yassine, Mr Abbadi Amine, Mme Amamou Rajae, a présenté
les différentes lettres et correspondances envoyées aux différents
organismes d’assurances leur demandant de ne rembourser que les
opticiens autorisés par le secrétariat général du gouvernement.
-la commission chargée de la communication dont les membres sont : Mr
Idrissi Abdattaouab, Mr Bettoula Mohamed, Mr Salim Benchekroun, Mr
Boujida Rachid, Mr Anouar Habti Elidrissi, a passé en revue les différents
articles parues dans la presse nationale ainsi que quelques émissions
radiophoniques dont l’objectif est d’informer l’opinion publique de la
situation catastrophique que connait la profession et l’anarchie qui règne
dans le marché de l’optique et de sensibiliser le citoyen des conséquences
que peuvent avoir ces pratiques illégales sur sa santé visuelle.
Ensuite plusieurs points ont étés débattus, des membres du bureau
national ont demandé que quelques points de la lettres de revendications
concernant le futur projet de loi qui sera adressée au ministère de la
santé soient rectifiés.
La contrefaçon et la contrebande ont aussi été débattues lors de cette
réunion, le bureau national a décidé de combattre ces fléaux par tous les
moyens possibles.
Après l’intervention de tous les membres des syndicats régionaux
présents et après les délibérations, le bureau national a décidé
d’organiser un sit-in devant le secrétariat général du gouvernement à
Rabat le 10 mars 2015, cette action vient comme signe de protestation
à la non application des dispositions du Dahir qui régit la profession ; une
lettre de doléances a été rédigée afin qu’elle soit remise au SGG le jour
du sit-in.
Beaucoup d’opticiens ont formulé leur détermination à venir en masse à
ce sit-in, le bureau national demande à tous les opticiens de se mobiliser
et de s’unir afin de faire face aux dangers qui menacent la profession.
Le président du syndicat national Mr Hicham Chergui a remercié tous les
membres du bureau national pour l’énorme travail qu’ils accomplissent
afin de défendre la profession, il a aussi tenu à remercier chaleureusement
le bureau régional ainsi que tous les opticiens de Fès –Boulemane pour
leur chaleureuse hospitalité.
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Entretien avec M.Lhoussine Benhammani, Directeur Général de L’N Optic Essilor
INTERVIEW
M Benhammani, c’est avec grand plaisir que nous nous entretenons à nouveau avec vous.
Quel bilan faites-vous de l’année 2014 pour le Marché de l’optique au Maroc ? Et pour Essilor-LN Optic ?
Pour commencer, je voudrai présenter mes
meilleurs vœux aux lecteurs de Marocoptic.
et à sa rédaction pour ses efforts et la
qualité du travail accompli en 2O14.
L’année 2014 nous confirme que notre
marché manque cruellement de maturité
et de stabilité. C’est un marché qui est
avec un panier moyen très faible, le seul
argument utilisé entre ses différents
acteurs pour se différencier n’étant que le
prix. La concurrence se renforçant, 2014 a
connu une baisse conséquente des prix.
Cette baisse se traduit forcément par
une baisse de la marge des magasins,
compromettant leur business model. Nous
l’observons chaque jour avec de plus en
plus d’opticiens ayant des difficultés de
trésorerie.
Pour Essilor LN OPTIC, nous avons fait
globalement une bonne année grâce à
des produits innovants et des services
tous créateurs de valeur. Pour développer
encore plus cette stratégie, nous avons
lancé un atelier de montages en octobre et
intégré l’activité instruments en novembre.
Vous dites que 2014 a connu une baisse des prix, d’après vous à qui a-t-elle bénéficiée ?
À mon avis, personne. Elle est dramatique
pour les opticiens, elle n’est pas non
plus intéressante pour les fournisseurs.
Enfin pour le consommateur, même si le
coût de l’équipement est moindre, cela
ne compense pas sa perte de qualité,
entrainant une insatisfaction globale.
Le cercle est vicieux, puisque l’opticien
connaissant une baisse de sa marge,
reporte la pression sur ses fournisseurs. On
observe alors que certains d’entre eux se
lancent désespérément dans des remises
de plus en plus fortes décrédibilisant leurs
produits. Bien sûr la marge de l’opticien
s’en retrouve à court terme améliorée. Mais
la concurrence a pour effet très rapidement
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de réduire le prix au consommateur
final. L’opticien connait alors une baisse
de marge encore plus forte.
Ce cycle s’est accéléré en 2014 et
le consommateur est désorienté ne
sachant plus à qui se fier. Il ne peut
pour comparer les différentes offres
que s’appuyer sur le prix. La guerre
des devis est lancée. Pourtant, la
motivation initiale d’un porteur est
de bien voir, mais elle ne rencontre
aucune résonnance.
Comment sortir de ce cercle que vous venez de décrire ?
Il n’y a pas de recette miracle. Il nous
faut ensemble penser de manière
totalement différente. Nous devons
remettre du professionnalisme dans
toutes nos actions.
Pour qu’un consommateur soit
satisfait, il est crucial que l’ensemble
de la chaine optique fasse
convenablement et en harmonie
son travail. Cette chaine se compose
de 3 acteurs : l’ophtalmologiste,
l’opticien et le fournisseur. La Santé
Visuelle des marocains ne pourra
être bonne sans.
Au niveau de l’opticien, sa stratégie
et un positionnement clair en tant
qu’expert de la Vision est essentiel.
La formation continue est alors un
moyen nécessaire pour mettre à
niveau ses équipes.
Que penser alors des fournisseurs qui livrent aux non diplômés ? Ne détruisent ils pas de la valeur sur le Marché ?
Je souhaiterai rappeler que pour être
dans la légalité en matière de Code
de Commerce, nous considérons
une personne opticienne si elle
possède un diplôme reconnu et
une autorisation d’exercer délivrée
par le Secrétariat Général du
Gouvernement.
Maintenant pour répondre à votre
question, je dirai que l’on protège
la valeur si les marques premium
restent vendues uniquement
auprès des opticiens diplômés.
A ma connaissance, c’est le cas
aujourd’hui.
Les Syndicats Régionaux ont demandé aux fournisseurs de signer un protocole sur la livraison de verres aux non diplômés, qu’en pensez-vous ?
À ma connaissance un seul
fournisseur a été contacté pour
signer ce protocole.
Malheureusement et pour le
moment, les bricoleurs font partie
de l’environnement de l’opticien
marocain. . Ils trouveront toujours
où acheter des verres de stock
et progressifs chinois de bas de
gamme.
Pour moi la solution la plus efficace
devra se réaliser en associant tous
les fournisseurs à cette démarche,
la solution doit être globale et à
l’échelle nationale. Certes cette
initiative demandera beaucoup de
volonté et de courage mais je suis
convaincu qu’on arrivera tous à un
compromis qui satisfera toutes les
parties.
Je suis en contact permanent
avec nos amis du Syndicat des
opticiens, nous travaillons en étroite
collaboration pour améliorer et
assainir le marché de l’optique dans
notre pays.
Comment vous voyez l’évolution du Marché en 2015?
Comme je vous l’ai dit auparavant,
une seule solution pour l’opticien
aujourd’hui: se perfectionner sans
relâche pour créer de la valeur et
être perçu par son environnement
comme expert de la Santé Visuelle.
Je suis optimiste, notre Marché est
jeune et promoteur. D’après une
étude, près de 200.000 personnes
deviendront presbytes chaque
année. Il ne faut pas se voiler la
face, ce marché est convoité par
beaucoup de franchises et de
chaines qui sont elles aussi une
menace potentielle pour l’opticien
indépendant marocain. Il faut
donc qu’il s’arme et se prépare en
renforçant son professionnalisme et
en ayant un positionnement clair.
Que fera Essilor LN OPTIC dans tout ça en 2015?
Je ne vous cache pas qu’on est
assez ambitieux cette année encore
plus que les précédentes.
En matière d’innovation et de
lancements produits avec le
lancement en production locale de
Varilux S et Varilux E series.
En terme d’éducation, avec
le renforcement de la visite
médicale, la présence dans les
séminaires médicaux marocains
et internationaux et le lancement
d’Essilor Academy.
En terme d’accompagnement
des opticiens avec une équipe
commerciale de 7 personnes et
l’ouverture d’une 8ème agence de
proximité à Safi en fin de janvier.
Propos recueillis par:
OuailOuahi
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Salon de l’optique de Dubaï:
2014, Vision-X fait peau neuveLe salon international de Dubaï Vision-X s’est déroulé cette année du 25 au 27 Novembre. Marocoptic.com, partenaire officiel de l’événement a fait le déplacement pour vous transmettre les ambiances d’un salon qui n’en est plus à ses débuts, mais qui cherche résolument à se positionner comme RDV incontournable dans son domaine.
Et de quinze ! Vision X cette année a réussi son pari de changer de formule sans perdre en qualité ni en potentiel. Dans les précédentes éditions, le rendez vous émirati de l’optique avait pour habitude de se dérouler au mois de Mai ou Avril, cette année les organisateurs ont opté pour le mois de Novembre « plus adéquat pour les visiteurs ».Mehdi Gaurat, désigner créateur à Vanessa et Mehdi (France), qui expose pour la première fois à Dubaï: « La fréquentation est encore timide au niveau de la quantité mais par contre elle est précieuse au niveau de la qualité ».Sylvain LeMat, Cv Lens (Chine), exposant qui participe pour la deuxième fois : « Le grand intérêt de ce
salon c’est de pouvoir approcher des marchés qui visitent moins les autres salons, ça permet de toucher des gens du moyen orient, d’Iran, du Liban, de Syrie, du Yémen… Nous avons un contact plus proche à partir de ce salon. »Le hall World Trade Center de Dubaï où est organisé le salon
est de taille moyenne, mais les marques et les exposants sont presque tous là. Entre ateliers de perfectionnement, les expositions des différents stands et les diverses activités proposées sur place, les visiteurs n’ont que l’embarras du choix.
Le Dubai Vision-X est divisé en deux zones. La Vision
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Salon de l’optique de Dubaï:
Care Opti où les derniers équipements médicaux et techniques sont introduits, et la vision du mode de vie où il est question de l’innovation et des développements du marché des articles de lunetterie et d’accessoires de mode.Opticiens, ophtalmologues exposants ainsi que d’autres professionnels de l’optique
affluent de partout dans le monde et profitent de l’occasion pour faires leurs achats et pour trouver de nouveaux partenaires commerciaux.
Le salon est bien situé au niveau géographique : Dubaï, entre Asie Europe est
Afrique semble être un hub bien trouvé pour aller à la conquête d’autres marchés. Les organisateurs ne cachent pas d’ailleurs leur volonté de positionner l’événement comme RDV incontournable aussi bien pour l’Asie et le moyen orient mais aussi pour l’Europe et l’Afrique du nord.
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par Oussama .Abaouss
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5 questions à Lucy Mc Phail, Manager événementiel chargé du Vision-X Propos recueillis par O.A
Comment pouvez-vous présenter Vision-X aux lecteurs de Marocoptic.com?
Vision-X est le seul événement dédié au domaine de l’optique dans la région du moyen orient. On y trouve aussi bien les nouveautés du domaine médical (ophtalmologie, optométrie...) que celles relatives aux nouvelles modes aux tendances ainsi qu’aux techniques et technologies.
Vision-X est-il dans l’ensemble plutôt pensé et destiné aux opticiens avant tout ?
Notre salon est destiné aux professionnels de la vue. C’est un RDV pour les opticiens, mais on peut aussi y trouver d’autres produits et activités, dédiées à l’ophtalmologie voire à l’orthoptie. Cette année nous avons eu une augmentation du nombre des visiteurs ophtalmologues.
Est-ce que Vision-X est l’événement le plus important en son genre dans la région ?
Oui. Il n’ya pas d’autres événement s professionnel les comparables à Vision-X dans la région. On peut dire que c’est la plus importante manifestation professionnelle destinée à la vision dans toute la zone. Vision X continue d’ailleurs d’évoluer et de susciter l’intérêt de plus en plus de monde, y compris en Afrique du Nord. Cette année nous avons eu beaucoup de visiteurs venus du Maroc mais aussi de Tunisie, d’Algérie et du Soudan.
Quand vous dites que vision X continue d’évoluer, vous sous-entendez que le nombre de visiteurs et d’exposants augmente ?
Pour l’édition de cette année, nous avons noté une grande diversité des pays de provenance des visiteurs mais aussi des exposants. Nous en sommes à 26 pays. La superficie dédiée à la manifestation est 65% plus grande que celle de la précédente édition. Nous avons aussi constaté une augmentation du nombre d’exposants (150), ainsi qu’une
augmentation de plus de 40% du nombre global des visiteurs (4268 visiteurs uniques).
Qu’en est-il des opticiens ou exposants Marocains qui sont intéressés pour assister à la prochaine édition 2015 ?
Le Maroc, l’Algérie est les pays d’Afrique du Nord sont un marché intéressant et très important pour nous. Nous préparons des packages pour les visiteurs et/ exposants Marocains qui veulent participer à notre événement en 2015. En venant ici, ils auront non seulement la possibilité d’accéder à des opportunités d’affaires et de formation mais aussi celle de visiter la ville de Dubaï joignant ainsi l’utile est l’agréable. Nous espérons que les professionnels Marocains ne manqueront pas de participer à notre prochaine édition en 2015 (prévue du 7 au 9 Décembre 2015).
Consultez notre vidéo Web-reportage sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=tY1LngZi4t4
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Rue Ibn Tachfine, immeuble le calme, Mohammedia 20800, Tél: 05 23 30 49 55
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Spécificités de la réfraction Basse Vision
Ecrit parHamid Nafis
On imagine abusivement que le rôle des lunettes n’est rempli que si elles permettent la restitution d’une acuité visuelle proche de 10/10. En réalité, il ne faut pas perdre de vue que l’objectif d’une correction optique est simplement de compenser un défaut de focalisation de l’image sur rétine et ainsi d’apporter une vision de qualité optimisée au porteur. Cependant, les limites de chacun sont uniques et si certaines personnes atteignent aisément 15/10, d’autres ne dépasseront pas le 1/10.
Qu’importe l’acuité visuelle, notre rôle est de réaliser une réfraction de qualité et adaptée à chaque sujet afin de lui proposer les corrections optiques les plus efficaces susceptibles de rendre l’image perçue la plus nette possible.
Le schéma général d’une réfraction est le même quel que soit le patient concerné. Pourtant, lorsque celui-ci est déficient visuel, il nécessite de la part du réfractionniste quelques adaptations.
Toute réfraction débute par une histoire de cas. C’est un moment clé car il offre l’opportunité de découvrir la personne qui nous consulte et notamment de prendre connaissance de la présence d’une déficience visuelle.
Il existe une multitude d’expression d’une malvoyance. Afin de simplifier l’exposé on discernera ici celles entrainant une vision tubulaire, la vision centrale étant épargnée (rétinite pigmentaire, glaucome évolué…) de celles générant un scotome plus ou moins intense et plus ou moins étendu, la vision centrale présentant alors une baisse de sensibilité (dégénérescences maculaires, cataracte…).
Comprendre à quel type de malvoyance nous avons à faire est primordial pour orienter le choix des échelles d’acuité, la taille des lettres et des distances que nous choisirons pour réaliser notre réfraction.
Nous apprenons d’autre part qu’elles sont les
implications de cette « basse-vision » sur le fonctionnement quotidien de notre patient et nous pouvons, en accord avec lui, fixer les objectifs de sa visite.
La seconde étape de la réfraction correspond aux relevés des capacités visuelles brutes ou obtenues avec les équipements optiques déjà possédés. Si notre sujet a une vision tubulaire, nous lui présenterons dès le départ des caractères de taille moyenne à petite afin de ne pas le mettre en position d’échec en lui imposant des caractères de grande taille qui ne s’inscriront pas dans son champ visuel (CV). Au contraire, si notre sujet présente un scotome central, nous opterons volontiers pour des caractères de grande taille en l’encouragent à bouger les yeux et la tête.
Dans tous les cas, pour déterminer avec précision les capacités visuelles d’une personne malvoyante, il est primordial de lui laisser du temps d’utiliser correctement son champ visuel en trouvant une fixation efficace qu’elle soit centrée ou excentrée. Ainsi, les échelles logarithmiques sont destinées aux petites acuités et les échelles décimales réservées aux plus hautes. De manière à bien distinguer les capacités de vision des difficultés de fixation, nous devrons noter le nombre de lettres lues par ligne, les positions particulières adoptées par notre patient et qualifier la lecture.
Par ailleurs, il est intéressant de posséder des échelles d’acuités à faibles contrastes également. En effet, en cas de scotome central relatif débutant (DMLA débutante par exemple), l’acuité visuelle (AV) à fort contraste pourra être conservée et le CV non encore impacté. Le seul moyen d’objectiver la gêne visuelle décrite sera de rechercher l’AV à faible contrastes qui sera alors effondré.
Enfin, nous débutons toujours le relevé des capacités visuelles d’un sujet déficient visuel en binoculaire. Cela nous permet de ne pas décourager ou affoler notre patient face aux difficultés de son œil le moins performant.
Nous débutons ensuite la recherche de la compensation optique. Celle-ci sera réalisée à partir de la charte visuelle précédemment sélectionnée et placée à la distance nécessaire. Souvent le test doit être placé à moins de 5 mètres et dans ce cas il faut compenser l’accommodation induite par cette proximité.
La compensation habituellement portée ou bien si elle est possible la compensation donnée par l’auto réfractomètre ou skiascopie sont des points de départ possibles.
Quelle qu’elle soit, cette correction de départ est toujours placée dans une lunette d’essais à l’aide de verres non diaphragmés afin de laisser notre patient se placer de manière à exploiter librement son CV tout au long de l’examen. Nous commençons par faire chuter, à l’aide de verres convexes, l’AV du sujet d’une à deux lignes de lettre afin de nous assurer qu’il n’accommode pas. Nous recherchons ensuite la sphère puis le cylindre et, si celui-ci est modifié, réalisons une ultime vérification de sphère. Dans le cas ou notre patient présente une déficience visuelle, il faut distinguer deux situations :
Si la vision est tubulaire avec une AV bien conservée, la recherche de sphère sera réalisée de manière classique en optant pour des encadrements de l’ordre de +/-0,50δ voir de +/-0,25δ et la recherche du cylindre avec un cylindre par retournement (CCR) de l’ordre de +/-0,50δ (recherche de l’axe) et +/-0,25δ (recherche de la valeur).
S’il y a présence d’un scotome relatif engageant la vision centrale, l’AV est plus faible et la sensibilité de la rétine moins performante. Rechercher la sphère en utilisant des encadrements de +/-0,25δ n’a alors pas de sens puisque le sujet ne peut pas distinguer de différences entre ces deux sphères impactant peu la qualité d’une image déjà bien dégradée. Il faut donc commencer par recherche quelle sensibilité possède la rétine du sujet examine.
Rechercher la sphère en utilisant des encadrements de +/-0,25δ n’a alors pas de sens puisque le sujet ne peut pas distinguer de différences entre ces deux sphères impactant peu la qualité d’une image déjà bien dégradée. Il faut donc commencer par recherche quelle sensibilité possède la rétine du sujet examine.
Nous passons ensuite à la recherche de l’astigmatisme. Lorsque la méthode du cylindre croisé par retournement est choisie, deux points doivent retenir notre attention. D’abord, il faut choisir un CCR de valeur suffisante (+/-1,00δ et +/-0,50δ) pour que le sujet, malgré une sensibilité rétinienne abaissée, puisse percevoir des différences.
D’autre part, au cours de ce test nous devons lui proposer de fixer des lettres de taille plus importante tout en vérifiant que ces lettres soient toujours lues avec le CCR.
Au terme de cette recherche d’astigmatisme, il arrive que la valeur du cylindre déterminée soit bien plus important que celui habituellement porté par le sujet. Il convient alors de s’interroger sur la réalité de cet astigmatisme. En effet, la présence d’un fort astigmatisme. C’est pourquoi, dans pareille situation, il faut vérifier que ce cylindre permet effectivement une amélioration des capacités visuelles du sujet, valider la plus petite valeur permettant ce gain et la tester en statique comme en dynamique. Si l’astigmatisme est modifié au cours de cette étape, nous devons naturellement et de la même manière revérifier la sphère.
La compensation optique du première œil déterminée, nous procédons de la même façon avec le second œil. Dans une réfraction dite « classique », à la recherche de la réfraction monoculaire succède l’équilibre bioculaire et binoculaire. Dans une réfraction « basse-vision », cette étape ne peut-être réalisée que si le sujet présente des iso acuités et des fixations centrées relativement symétriques. Dans la majorité des cas, nous limitons à réaliser un équilibre binoculaire suivi d’un essai subjectif des nouvelles compensations déterminées. Cet essai subjectif présente plusieurs objectifs. D’abord, c’est l’occasion de retirer, s’il est présent, le verre convexe permettant de compenser la proximité lorsque la charte d’acuité utilisée lors de la réfraction a été rapprochée de notre patient.
De plus, il permet de s’assurer que le sujet déficient visuel supporte bien en statique comme en dynamique les corrections proposées et qu’il perçoit en situation réelle (hors contexte expérimentale de la salle d’examen) une amélioration de sa vision.
Notons par ailleurs, que nous pouvons volontairement ajuster la correction finale aux distances habituellement utilisées par notre patient. Par exemple, on peut proposer à une dame ne saurant jamais de son petit appartement une correction de loin légèrement plus convexe d’avantage en rapport avec sa réalité du « loin ».
Enfin, nous proposons une étude de la vision de près avec essais d’addition si nécessaire. La personne âgée déficiente visuelle nous
confie souvent « la correction de près la plus forte possible ». En effet, une addition de 3.75δ est la plus importante intégrable dans des verres progressifs…. Pour autant, en verres unifocaux, nous pouvons intégrer des additions bien plus grandes et choisir, selon le contexte, de la proposer en binoculaire ou, à défaut, en monoculaire. Le sujet doit d’avantage se rapprocher de son plan de lecteur, ce qui nécessite habituellement une période d’apprentissage.
Cependant, il obtient ainsi la possibilité de percevoir le texte d’avantage grossi sans avoir recourt à aucun système spécifique.
Dans tous les cas, l’utilisation d’un éclairage d’appoint, orienté sur le texte lu et utilisé en complément de l’éclairage ambiant permet à notre patient malvoyant d’optimiser ses capacités et son confort de lecture.
Nous pouvons leur proposer du matériel spécifique au domaine de la basse-vision et notamment des systèmes grossissants. Cependant, en l’absence d’une bonne réfraction préliminaire, nous ne parviendrons qu’à grossir une image qui peut-être floue. Pour être efficace, nous devrons alors grossir au-delà du besoin réel du sujet et ainsi lui imposer inutilement un champ de vision réduit.
C’est pourquoi connaitre les spécificités d’une réfaction « basse-vision » est aujourd’hui primordial et proposer un bilan optique à toute personne malvoyante constitue un pré-requis indispensable à tout essais de matériel spécifique.
L’atelier de basse vision qui a eu lieu à Rabat les 10 et 11 janvier 2015 avec Mme Geneviève PREVOST et Mr Hamid NAFISS
Le Prochain Atelier de Basse Vision de perfectionnement aura lieu à Rabat les 11 et 12 Avril 2015.
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Péripéties d’un opticien Marocain
S’il y’a un parcours du combattant digne de ce nom dans l’expérience de l’opticien fraichement diplômé, c’est bien celui qu’il abordera au moment de vouloir demander son autorisation pour exercer son métier. Là aussi les choses semblent danser du Tango. Un pas en avant, deux en arrière. Il y’a des années comme ça ou l’on touche la volonté des responsables et autorités compétentes de faire des efforts pour améliorer les réalités, puis les suivent d’autres années ou les réalités finissent par venir à bout des efforts des uns et des autres.
La question qui m’est souvent revenue dans cette histoire d’autorisation d’exercer le métier c’est Pourquoi ?
Pourquoi faut-il attendre que j’aie les moyens d’investir dans une nouvelle installation pour enfin avoir le droit de demander mon autorisation d’exercer ? Pourquoi dois-je suivre la procédure et les lois, sur mon temps et mes frais pour obtenir le sésame tant convoité alors que d’autres ne se sont tout simplement pas cassé la tête et ne semble d’ailleurs aucunement inquiétés ? Pourquoi quelqu’un qui n’a jamais fait d’études en optique-lunetterie arrive à ouvrir son « magasin » plus vite qu’un opticien diplômé qui fait ses démarches selon les règles en vigueur ?...
Comme le comment n’est jamais très loin du pourquoi, toutes ces questions et bien d’autres peuvent aussi se conjuguer dans la perspective du comment.
Comment se fait-il que la théorie en terme d’application des lois soit aussi décalé que les réalités qu’on trouve dans la pratique ? Comment ça se fait une fois installé et autorisé, que l’on soit sujet à moult impôts et droits fiscaux, alors que « l’autre » -pourtant ni diplômé et encore moins autorisé- ne paye pas les mêmes contributions, sans se priver de squatter une profession et d’en bousiller le marché ?
Le truc avec les procédures et les lois en vigueur, c’est que c’est un outil formidable pour organiser et
réglementer les pratiques professionnelles et de la vie courante, tant qu’ils sont applicables à tous et surtout tant qu’ils sont pensées pour protéger l’intérêt de ceux qui sont du côté de la loi. Quand les exceptions, les privilégiés et les magouilleurs arrivent à contourner et à violer cet état des choses, les lois deviennent une tare qui désavantage ceux qui pourtant n’ont rien à se reprocher.
Heureusement qu’on voit depuis quelques année un syndicat qui se mobilise qui fédère et qui fait bouger les choses. Heureusement qu’on a des confrères qui ne se limitent pas à l’observation et à la critique, mais qui ont décidé de prendre le taureau par les cornes, parce que les choses ne s’arrangeront pas autrement. Je souhaite d’ailleurs leur rendre ici le plus vibrant des hommages, pour leur efforts et abnégation.
Bonne année 2015 à tous.
Par Oussama Abaouss
L’autorisation d’exercer
261, BD ABDELMOUMEN Imm: B, N° 12, 2ème étage - Tél: 05 22 86 14 01
Afrique Optical
Distribué par:
Opty Distribution: N° 221, magasin n°2, bloc Q2 lots Hadika hay oued fes, Fès, Tél: +212 535 64 58 16
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