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z Journal de la Ville de Saint-Marcellin z Janvier 2014 z Soirée des vœux un temps fort du bien vivre ensemble NUMéRO SPéCIAL VœUX 2014 Trait d’union

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Page 1: NuMéro Spécial Vœux 2014 Trait d’union - Saint-Marcellin · acteurs économiques qui créent l’emploi, et eux seu-lement. Et c’est bien à l’échelle plus vaste d’un

z Journal de la Ville de Saint-Marcellin z Janvier 2014 z

Soirée des vœuxun temps fort du bien vivre ensemble

NuMéro SpécialVœux 2014

Trait d’union

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Comme chaque année, c’est avec un immense plaisir qu’avec le Conseil Municipal je vous accueille ici au Dia-pason pour cette cérémonie

des vœux.Au fil des ans, elle s’est inscrite dans la tradition locale. Mais au fond, elle est bien plus qu’une tradition. Cette cérémo-nie des vœux est un moment important auquel chacun d’entre nous est attaché parce qu’elle est l’occasion de nous re-trouver un peu comme affranchis du temps, pour pouvoir échanger librement de manière conviviale.J’ai lu que certains suggéraient, qu’au nom de la rigueur nous aurions dû la supprimer. Comme je l’ai écrit à mon tour, cette cérémonie n’a rien de somptuaire.

D’une année à l’autre, je veille à ce que le budget qu’y consacre la ville soit constant.la rigueur oui bien sûr, et tou-jours, mais non, deux fois non, à la tristesse collective organisée !Et parce qu’elle est un temps fort de la vie de la cité et du vivre ensemble, une occasion de rencontre entre tous dans la simplicité d’un moment de convivia-lité, cette cérémonie est légitime ! J’y tiens, nous y tenons et nous assumons donc sereinement ce choix de favoriser la rencontre entre tous. D’autant que cette cérémonie est l’occasion de re-découvrir deux artistes locaux de talent qui se produisent pour une somme modique justement parce que ces deux enfants du pays jouent « à la maison ».

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le 17 janvier, un Diapason archi-comble. De très nombreux habitants avaient répondu à l’invitation de Jean-Michel revol et de son conseil municipal ainsi que de nombreuses personnalités locales, en particulier, Michèle Bonneton, députée de la 9e circonscription.

Avec mes collègues, permettez-moi de vous souhaiter une très belle année 2014. Nous formons pour vous des vœux, des vœux de succès individuels et collectifs, des vœux de santé parce que c’est la base de tout, des vœux de bonheur parce que c’est là l’essentiel.

Un moment important, car elle est l’occasion de vous dire notre gratitude ; aux chefs d’entreprises, aux bénévoles du monde associatif, aux différents services publics, aux habitants, à chacun, pour votre contribution à la réussite, à la qualité de vie Saint-Marcellinoise, cette ville solidaire et tolérante, inventive et vibrante, riche de sa diversité et de ses cultures.

Un moment important enfin, puisque c’est l’ultime cérémonie des vœux du mandat qui s’achève. Vous le savez puisque je vous l’ai écrit il y a quelques semaines, candidat à ma succession, je

me dois d’observer la règle de droit qui impose, dans le temps de l’élection dans lequel nous sommes entrés, de s’abstenir de recourir aux moyens muni-cipaux pour évoquer les pro-jets d’action. Et, bien entendu, j’entends ce soir me soumettre complètement à cette règle

juste. C’est pourquoi, contrairement aux années précédentes, je m’en tiendrai au seul bilan de l’année écoulée.

Ville solidaire et tolérante, inventive et vibrante, riche de sa diversité et de ses cultures.

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Mais il est une chose que la loi ne m’interdit pas, c’est de toujours vous parler avec mon cœur,

parce que cette ville m’habite, parce qu’avec les 5 lettres du mot « maire » on écrit « aimer », et bien sûr de vous parler en franchise, sans noircir ni embellir le trait.2013, comme les années précé-dentes, a été pour moi extraordi-naire et intense parce que parta-gée avec tous. Elle m’inspire des sentiments forts comme celui d’avoir vu la joie, ici et là, les yeux briller, les visages sourire, les cœurs battre plus fort, les émotions déborder, et le bonheur se partager. Extraordinaire aussi, car d’un bout à l’autre, l’année, comme ce mandat, se sera déroulée sur fond d’une crise sévère, profonde et violente qui a touché et touche beaucoup d’entre nous. Qu’il a donc fallu de l’énergie, de la ténacité pour assumer nos respon-sabilités, tenir le cap et conduire l’action publique !2013, et ces dernières années aussi ont éprouvé notre solidité. Certai-nement, plus que jamais. Il nous a fallu

être solides et solidaires ; solidaires pour rester solides. Car l’un ne va pas sans l’autre. la solidité c’est avant tout la com-pétence qui s’obtient bien sûr par le travail, l’expérience et la méthodo-logie avec laquelle nous agissons.

la solidité c’est aussi ce qui nous permet de garder notre sang froid, qui nous tient bien éloignés de la rumeur et de la polémique stériles.la solidité, c’est encore cette force qui nous pousse à faire,

à agir, à bâtir, à construire, malgré les difficultés et les obstacles, à aller de l’avant, encore et toujours.la solidité, c’est enfin la récolte de ce qui a été semé, les acquis qui vous permettent de maintenir le mouvement concret lorsque tout semble pourtant sus-pendu dans le vide.Je le dis avec toute la conviction du maire-chef d’entreprise qui connaît et maîtrise la situation financière de sa com-mune. Nous sommes solides lorsque nous nous recentrons sur l’essen-tiel, que nous entreprenons pour le bien commun, pour l’intérêt général. Nous sommes solides lorsque nous savons faire preuve d’imagination, d’idées nouvelles, que nous osons innover.

Ce que l’on peut demander à des diri-geants, c’est d’avoir le courage de dresser le bilan, la force de prendre leurs responsabilités et la volonté d’indiquer un cap. Je n’accepte pas que nous foncions dans la nuit tous phares éteints !Une parenthèse pour émettre le vœu qu’avec l’élection municipale marquée par des débats, voire des controverses, nous sachions faire preuve de respect de l’autre, et de hauteur. Pour ma part, je veillerai comme je l’ai toujours fait personnellement à la dignité de la cam-pagne électorale.

2013, et ces dernières années aussi ont éprouvé notre solidité.

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Que retenir de l’année 2013 ? Pour ma part, et à titre personnel, la mort de Mandela : un sourire désarmant, le résistant qui refusa de troquer sa libération contre son silence, « l’homme qui montra que le dialogue, la négociation, le compromis, bref, la com-munication entre anciens ennemis dé-passe en efficacité la pure confrontation physique ». Et une image insupportable, celle des 400 migrants morts en mer à lampedusa, ces boat-people du XXIe siècle venus frapper aux fron-tières de l’Europe. Le Pape se rendant sur l’île a eu raison de dénoncer « la culture du bien-être qui rend les hommes insen-sibles aux cris d’autrui et aboutit à une globalisation de l’indifférence. »

On nous avait annoncé une année 2013 difficile. Elle l’aura donc été. Oui, 2013 fut à bien des égards une année parti-culièrement difficile, notamment sur les plans économique et social. Notre société n’est pas en crise mais en métamorphose. Pour faire entendre aux hommes la voie de l’espérance dans un contexte qui était pour son pays autre-ment difficile, Gandhi avait trouvé cette belle formule. Il disait : « un arbre qui tombe fait beaucoup de bruit ; une forêt qui germe ne s’entend pas. »a Saint-Marcellin, sur le front du chômage, par souci constant de trans-parence, je vous informe que le nombre de demandeurs d’emplois a augmenté de 1,53 % en un an. Mais par clarté j’indique que la commune compte 594 chômeurs. oui nous avons connu de bien meilleures années !Comme de nombreuses villes ou terri-toires, Saint-Marcellin et son bassin su-bissent donc aussi les effets de la crise, de l’austérité, et connaissent leur cortège

de souffrances sociales. pour éradiquer le chômage il faut de la croissance, de la compétitivité et donc de la création d’emplois dans le secteur marchand. Même si cela n’est pas de la compétence des Maires.51 licenciements ont été prononcés à l’automne chez Métalpes (ex-Norma-barre-Schneider). Souvenons-nous pour-tant, pour évoquer la fragilité et la rapi-dité des situations, qu’il y a 6 ans à peine, un terrain a été acquis et un parking a été construit par la ville, un terrain a été

vendu pour permettre à l’entre-prise d’investir, de se diversifier en installant sa nouvelle activité de tôlerie fine et peinture ! Si des emplois ont été supprimés, des vies ont été brisées, cela n’est

pas sans incidence non plus sur les finances de nos régies ; près de 90 000 € de dettes ici. Et lorsque vous songez que notre régie d’énergie reverse annuellement 150 000 € d’excédent au budget communal, on vous laisse le soin de mesurer cet effet secon-daire…Bien sûr nous recherchons des industries ou des entreprises porteuses d’avenir.

Que retenir de l’année 2013 ?

Notre société n’est pas en crise mais en métamorphose.

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la plus grande insécurité est donc économique, malgré un tissu et un ré-seau organisé d’entreprises performantes et novatrices. Mais qu’on ne nous raconte pas d’histoires, ce sont les seuls acteurs économiques qui créent l’emploi, et eux seu-lement. Et c’est bien à l’échelle plus vaste d’un territoire inter-communal a minima, que l’on peut aider et accompagner à l’im-plantation d’entreprises. Quant aux formations et qualifications cruciales, elles dépendent des régions et de l’Etat.Oui, le chômage est un défi ardu, mais un défi à relever car un poison détruisant non seulement des compé-tences précieuses et affaiblissant l’écono-mie, mais cassant des vies, déstructurant la société et menaçant le vivre ensemble.

compétitivité internationale et opti-misation de l’organisation obligent, le groupe Legrand, à regrouper toutes ses activités sur le site de la Plaine, cédant

sa propriété foncière avenue de Romans. Un promoteur a été choisi par le groupe pour vendre celui-ci et pour reconstruire à la Plaine ; le compromis a été passé en juillet. Le promoteur est en négociation

avec différentes enseignes de grande distribution. Si la créa-tion de logements semble tou-jours d’actualité, la création de salles de cinéma semblerait légi-timement et économiquement abandonnée ou tout au moins en sommeil.Les seuls groupes municipaux de la Majorité municipale et d’Alain

Tourre ont pris très clairement position sur ce dossier, car pour ce spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment qu’est Legrand, l’enjeu est considérable, tout comme il l’est pour la ville et le territoire, pour l’activité économique et donc pour l’emploi. intégrant les enjeux économiques, il nous faut, ville-centre, valoriser, innover, faire du sens, dans l’équilibre avec le centre-ville et dans la concertation.

il nous faut, ville-centre, va-loriser, innover, faire du sens, dans l’équilibre avec le centre-ville et dans la concertation.

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les commerçants et artisans sont aussi une source majeure d’emplois. Dans ce contexte économique fragile, accentué par la concurrence de l’ouver-ture dominicale des grandes surfaces, par l’évolution des modes de vie, par la concurrence des ventes via Internet* notamment, (*La vente via Internet ne représentait certes que 5 % du chiffre d’affaires du commerce de détail en 2010, mais elle croît au rythme de 25 % par an), le commerce du centre-ville réussit encore à surprendre par sa vitalité, pour le plaisir des habitants, clients fidèles ou de pas-sage, satisfaits de pouvoir bénéficier de la proximité, de la chaleur et du conseil qu’offrent commerçants et artisans du centre-ville. Pour pallier de profondes mutations, pour soutenir commerçants et artisans, nous avons eu la chance avec le Syndicat mixte et les communautés de communes de rece-voir en juin dernier une subvention de 210 000 € de l’Etat pour la réalisation d’une première tranche de l’opération collective de modernisation en milieu rural. aide essentielle pour préserver ce lien social qui nous tient tous à cœur. Deux contacts ont par ailleurs été noués pour qu’une ou des enseignes non concurentielles du centre-ville intègrent nos anciennes halles, cadre exceptionnel de 400 m2, et stratégique au maintien du dynamisme du centre-ville.

Le début de mon intervention relatant la situation économique vous a sans doute troublés. Parce que c’est aussi une ques-tion de crédibilité, je ne pouvais esquiver ces difficultés. Certains tenteront de « construire sur le sable des émotions plus que sur le ciment des convictions », alors que l’avenir ap-pelle une vision à long terme, un projet, une responsabilité collective et citoyenne. pour être audible il faut être crédible.

pour autant, il y a de multiples rai-sons d’être optimistes, des raisons profondes auxquelles nous devons souscrire pour dépasser les difficultés du moment !Des distinctions nationales qui honorent notre ville et contribuent à son rayonne-ment. D’abord, en début d’année, le 1er Prix national « Santé au travail », organisé par la MNT (Mutuelle Nationale Territoriale) en partenariat avec l’IRPS (l’institut des risques psycho-sociaux) et l’AMF (Associa-

tion des Maires de France). Pas le plus parlant pour les ha-bitants, mais un prix plein de sens ! Il a été décerné à la ville et aux agents du service d’aide à domicile « Vill’à Dom » pour

notre politique de prévention. La santé au travail des agents est un gage de santé de toute structure qui les emploie. Et, bien entendu, la santé du personnel va de pair avec l’efficience de la structure et donc de la qualité des services d’intérêt général rendu à l’usager ; dans le cas présent, nos Aînés de Saint-Marcellin ! Belle gratification, après celle de 2005, le 1er Prix National Vieillir en France, récom-pensant nos actions en faveur des Aînés de notre ville.

il y a de multiples raisons d’être optimistes, des raisons profondes

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Ensuite, la remise exceptionnelle par le journal L’Equipe, du Challenge de la ville la plus sportive de France 2013, (moins de 20 000 habitants), le 27 septembre dernier. Ce prix honore nos associations, bénévoles, sportifs, et nos différentes équipes municipales. Décerné par un jury composé de représentants du Ministère de la jeunesse et des sports, du Comité national olympique et sportif français, de l’Association des maires de France, de la Fédération nationale des offices munici-paux du sport, il consacre les efforts d’une ville, mais surtout la straté-gie et la cohérence de sa politique sportive, sa politique éducative et sociale. Belle reconnaissance du tra-vail de chacun !

Mais il y a encore d’autres raisons d’être optimistes et fiers. l’action ne vaut que par le sens qu’on lui donne, le pouvoir n’a jamais été un objectif, il doit défendre un humanisme, un pro-jet de partage. Etre Maire commande une vision, une exigence, un but, une passion, une constance, une aptitude à ras-sembler. Nous avions des objectifs, nous les avons atteints. Ce que nous nous étions promis, nous l’avons fait. Une nou-velle fois, nous avons été « gestionnaires », nous avons été « bâtisseurs ».Nous avons été « Gestionnaires», l’argent public étant rare il est utilisé de façon sérieuse et rationnelle, pour conci-lier ambition et raison, le nécessaire et le possible. Le désendettement de la ville s’est pour-suivi, ramenant depuis 1996 la dette par habitant en capital restant dû de 2 023 € à 946,10 €. Quant à la fiscalité, les taux communaux d’imposition n’ont pas changé en 2013. ils n’ont donc pas évolué depuis 1997, soit 16 ans sans aug-mentation ! C’est notre bataille face à la vie chère et pour votre pouvoir d’achat.

Qui plus est, la Chambre régionale des comptes vient de rendre son examen de gestion sur la période 2008-2012, un rapport qui méritait que notre Conseil municipal y consacre une séance entière, lu de A à Z pour s’interdire toute synthèse partielle ou partiale. C’est l’honneur, la rigueur et le sérieux de notre assemblée.instance compétente et indépen-dante, la Chambre régionale des comptes a ceci de bon qu’elle ne souffre pas de contestation partisane. oui le cré-dit de la parole publique passe par la qualité et l’objectivité des exper-tises publiques. « La situation financière de la com-mune est saine,… l’endettement modéré. »

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Nous avons aussi été «Bâtisseurs», d’actions et d’investissements im-portants pour le bien-être des Saint-Marcellinoises et des Saint-Marcellinois, pour conserver toujours un temps d’avance, une ville modernisée et attractive.conformément à nos engagements, nous avons dit ce que nous ferions, et nous avons fait ce que nous di-sions.Ainsi, pour répondre à vos préoc-cupations et à vos besoins, l’année 2013 a été marquée par la continuité d’investissements : la seconde et dernière tranche de rénovation extension, du Gym-nase Carrier d’une part et de son avenue d’autre part ; la rénovation-extension du Centre de loisirs « Les P’tits Loups », premier bâtiment basse consommation de la commune ; l’achèvement de la rénovation de la Médiathèque après l’extension de l’espace jeunesse l’an dernier ; la réno-vation de la rue Guilland, du Forum ; la poursuite du renforcement de la vidéo-protection pour votre sécurité et tranquillité, et puis les rénovations en cours votées en décisions modificatives à l’au-tomne, de l’aire de jeux du Champ de Mars, des jardins familiaux du Faubourg Vinay, ou d’une partie de l’avenue du Vercors dont les travaux démarreront en février.

Je ne m’attarderai pas sur cha-cun des ces investissements, qui soutiennent bien sûr l’acti-vité économique d’entreprises du BTP et l’emploi. Ils s’ins-crivent dans notre politique en faveur de la jeunesse, représentant des enjeux éducatifs et sociaux. cette attention à tous les enfants, est la traduction de notre attachement à l’idéal républicain. idéal qui nous rassemble, qui nous protège, qui nous élève !

Notre médiathèque : un symbole, quand il s’agit de rénover, d’agrandir un lieu de

lecture publique qui s’ouvre au numérique. « L’intolérance, on le sait, est fille de l’ignorance. C’est donc par les armes de l’esprit et du savoir qu’il faut lutter. »Ces équipements s’inscrivent

aussi dans notre démarche partici-pative et ambitieuse d’agenda 21 municipal reconnu « agenda 21 local France » par le Ministère de l’Ecologie et du Développement durable pour 2013 au titre de la 8e session de reconnais-sance, où 60 communes seulement furent distinguées.

Ces Agendas 21 sont des occasions privilégiées de définition de stratégies pour l’avenir, sortant du « courtermisme » pour affirmer une approche prospective !

« Passer du siècle des vanités à celui de l’humilité » comme l’écrit Nicolas Hulot. L’Agenda 21 répond alors pour nos concitoyens à une question simple : comment avancer dans la voie de la tran-sition écologique et du développement durable près de chez moi et en faire un levier pour améliorer mon quotidien ?

conformément à nos engagements, nous avons dit ce que nous ferions, et nous avons fait ce que nous disions.

cette attention à tous les enfants, est la traduction de notre attachement à l’idéal républicain.

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Très simplement, nous savons pouvoir dire que nous avons agi collectivement ensemble, avec sincérité, pugnacité et détermination, sagesse et clairvoyance. Cela constitue un socle, un exemple sur lesquels nous appuyer pour nous projeter toujours dans l’avenir. Cela n’aurait pas été possible sans votre confiance, sans nos rencontres mul-tiples en réunions de quartier ou réunions publiques. Des moments au cœur de la citoyenneté qui répondent à une demande perma-nente et croissante de participer à la décision publique, et donc au débat citoyen.

Cela n’aurait pas été possible non plus sans des agents municipaux où chacun,

à quelle que place qu’il soit, a une responsabilité émi-nente. C’est ainsi, aussi, parce que oui, le capital humain est la principale richesse de toute organi-sation et de notre mairie

en particulier, que nous avons souhaité que la carte de vœux de cette année 2014, présente le service public communal, cette communauté de travail d’hommes et de femmes qui représente 39 métiers différents.

le capital humain est la principale richesse de toute organisation

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Comme le chantent dans « Course contre la honte » Grand Corps Malade et Richard Bohringer, hôtes du Diapason et du Salon du livre, « sur l’avenir de nos enfants il pleut de plus en plus fort, c’est bien notre futur qui gronde. L’éga-lité est en travaux et il y a beaucoup trop de déviations ! »La pauvreté progresse, (Cf l’Observatoire des inégalités), même dans notre pays, l’un des pays qui reste l’un des plus riches du monde. Dans ce contexte de crise sociale qui s’exacerbe, les maires protègent, défendent les plus démunis et les personnes vulnérables. l’action de notre ccaS, comme de notre ser-vice jeunesse est donc primordiale, développant des services à la popu-lation, aux jeunes et aux familles, veillant aux personnes fragilisées physiquement et économiquement.

Elément nouveau selon le 4e Baromètre de l’action sociale locale, la précari-sation croissante des personnes âgées. Les difficultés des personnes âgées à « joindre les deux bouts » sont une réalité observée par de nombreux CCAS, en milieu urbain comme en zone rurale. De fait, qui plus est parce qu’en 2050 une personne sur trois aura 60 ans ou plus, (quant aux plus de 80 ans, leur population devrait passer de

3 millions à 8,4 millions en 2060, soit + 179 %), nous élus, avons de nouveaux défis à relever :

- progression quantitative et qualitative des besoins des personnes âgées et de leurs familles- besoin continu de formation et de professionnalisation des intervenants à domicile et des agents du CCAS assurant l’accueil et l’accompagnement des usa-gers. - fortes contraintes financières liées à la progression de la demande sociale dans son ensemble.

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le triple a, le seul qui vaille, la meilleure des notations est celle de l’anticipation, de l’adaptation, et de l’accompagnement. ces défis, nous les avons anticipés, nous les relevons déjà ! La vieillesse n’est pas une calamité, elle signe au contraire les formidables progrès du siècle ; on n’est pas « vieux » aujourd’hui à 75 ou 80 ans comme hier !Nous poursuivons donc nos actions et investissements : 30 000 repas fournis pour l’année 2013, dont 2/3 sont livrés au domicile de l’usager. Soit près de 85 repas par jour distribués. la cuisine du foyer a été réaménagée.Un programme d’animations est mis en place depuis janvier 2012 ; construit autour de temps forts, en lien avec les autres services de la mairie (culturel, loi-sirs et échanges…), il fédère tant les usa-gers que les partenaires autour de temps d’animations nécessaires au bien vivre ensemble. La salle 4G inaugurée le 19

mars, permet également des échanges intergénérationnels et la découverte des nouvelles technologies pour les plus anciens.Un service accompagnement en minibus de 9 places mis en place en juin permet le transport des personnes bénéficiaires du portage des repas au foyer-restaurant et la participation aux animations les après midi. Depuis plusieurs mois, avec l’association Siel Bleu, des programmes d’activités physiques adaptées sont aussi réali-sés. Objectifs : améliorer la confiance en soi, l’image de soi, mais aussi préserver le plus longtemps possible l’autonomie et la forme physique, retrouver confiance après une hospitalisation, sortir du domi-cile en marchant en tout sécurité et plus longtemps, proposer la gym aidant/aidé avec des jeux ludiques. Un cycle « prévention des chutes » a vu le jour.Une subvention d’équilibre de 120 000 $

est apportée par notre ville pour tout cela.

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l’aide au chauffage a été multipliée par 3, (11 630 $ en 2012 ; 37 000 $ en 2013), le nombre de personnes aidées a été multiplié par 2, (86 pers. en 2012 ; 170 en 2013). le transport à la demande est aussi en hausse avec 3 500 trajets / an, et 11 500 $ à charge du CCAS.Le service itinérant de nuit apporte une réponse complémentaire aux be-soins des usagers et de leurs aidants familiaux, un répit. 1 500 heures réali-sées. Mais surtout, 50000 heures sont réalisées pour favoriser le maintien à domicile de 350 personnes âgées ; essentiellement des personnes seules, des femmes de plus de 80 ans avec une perte d’autonomie importante (GIR 3/2) et des besoins importants d’aide à la personne. 50 agents sont mobilisés en 2013, soit 38 Equivalent Temps Plein (ETP).Un plan de formation pluriannuel impor-tant est réalisé par notre ville. Le 1er prix national MNT, « Santé au travail », est venu récompenser le travail de tous. Tout comme la certification AFNOR est venue cet été couronner des années de travail, de rigueur et d’efforts. Une parenthèse, alors que j’évoque le champ du social et de la santé, pour indiquer que l’hôpital de Saint-Marcellin, compte désormais 50 lits de Soins de Suite et de réadaptation en hospi-talisation complète, (12 supplémen-taires), avec l’extension réalisée ; nous retravaillons sur le dossier d’ouverture du ccNp le samedi après midi. L’ac-tivité 2013 est supérieure à 7 000 pas-sages.

Le champ social ne doit pas se réduire au traitement de la précarité et de l’exclu-sion. Notre objectif ne doit pas être seulement d’accompagner les per-sonnes en difficultés mais d’éviter qu’elles le deviennent ! il s’agit de passer de l’action sociale curative à une logique de développement et de valorisation des actions pré-

ventives et collectives, de mettre en place une politique sociale tou-jours plus proche des besoins de la population, avec la participation des habitants et un partenariat réel d’acteurs locaux, associatifs.Par exemple, en matière de logement,

avec l’Opac 38, rue de la Liberté, nous apportons du confort aux locataires par une meilleure isolation ther-mique leur permettant de maîtriser, de diminuer le coût des charges de chauffage.A l’heure du chacun pour soi, de la défiance, de l’affaisse-

ment des liens et repères, au moment où le superflu des uns est sans limites alors que l’essentiel des autres n’est pas satisfait, permettez-nous de remercier en particulier les associations de solidarité de notre ville, et leurs bénévoles, croix-rouge, res-taurants du cœur, Secours catholique, Secours popu-laire. parce qu’une société désunie est une société désarmée, nous avons encore accru le soutien municipal en-vers elles ! 14 910 € en 2013, une aide multipliée par plus de trois depuis 2008.

Notre objectif ne doit pas être seu-lement d’accompa-gner les personnes en difficultés mais d’éviter qu’elles le deviennent !

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Et puis 2013, ce fut bien entendu d’autres actions et chantiers, votre Conseil munici-pal se réunissant à 18 reprises !Celui des rythmes scolaires. réussir demain la réforme supposait les in-dispensables temps d’information, de concertation et de consultation, des parents d’élèves, des enseignants, des personnels municipaux et des asso-ciations. Ce fut fait, il ne pouvait à nos

yeux en être autrement. Combien de partenaires de la communauté éducative dans d’autres com-munes auraient aimé être associés à ce point !Le retour à cinq jours de classe dans la semaine est absolument nécessaire, (comment pouvions-nous avec des programmes plus copieux, apprendre plus et mieux en travaillant moins ?), mais cette

mesure seule ne sera pas suffisante. Réussir la réforme nécessitera un inves-tissement financier et humain bien réel. l’échec scolaire a en effet un coût financier et social d’une tout autre importance. Le bon sens peut-il l’em-porter sur les petits calculs politiques et le bonheur de nos enfants sur l’égoïsme des adultes ? 2013 a donc été marquée par l’élaboration du Projet éducatif local (PEL), travail qu’il convient désormais d’achever. Un service interactif, le Portail famille, a vu le jour, destiné à la gestion des activités périscolaires et extrascolaires. Ces réalisa-tions, ces actions, et j’aurais pu en citer plein d’autres, (Activ’Jeunes, bourses au permis de conduire, chantiers jeunes, …), reflètent l’ambition de notre ville dans le domaine de l’éducation, car nos enfants sont notre bien le plus précieux. Nous avons à cœur de leur assurer le meilleur avenir possible.

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Autres chantiers, l’aire d’accueil des gens du voyage et le PLU.Un nouveau plu a été approuvé, avec des corrections pour ne répondre qu’aux ob-servations du juge administratif, et pour bien sûr relancer la construc-tion sur la ville. L’annulation n’a pas été sans conséquences sur les plans économique et financier, et surtout pour les dépositaires de projets. Pour autant, il est à nouveau aussitôt attaqué !Considérant les contraintes extrêmement fortes pesant sur la ville, pour trouver un emplacement correspondant à une aire de 25 places qui ne soit pas struc-turellement coûteuse à aménager, considérant la nécessité de ne pas modi-fier l’économie du PLU approuvé en 2007 et ne pas exposer le document d’urba-nisme à une interprétation du juge admi-nistratif car le site de Daumont ne fut pas remis en cause, le conseil Municipal s’est engagé à rechercher une autre localisation avant 2016.

Et puis j’ai souhaité évoquer en Conseil municipal le projet de déplacement du lieu de culte d’habitants de confession musulmane, (projet certes strictement privé !), ou la situation d’une famille Rom dans notre ville. la transparence et la franchise sont plus qu’une exigence, elles sont une chance ! Je sais bien que nationalement, depuis des semaines ces sujets sont utilisés comme un thème des prochaines échéances municipales et européennes, et que comme toujours en période de crise économique, on joue sans vergogne sur la peur de l’étran-ger en faisant des boucs-émissaires parfaits ! Peu importe.

Je veux dire, redire, que la laïcité n’est pas la négation de la religion. au contraire, elle est acceptation et ouverture, protection et tolérance. Pour le projet de déplacement du lieu de

culte, et quelle que soit sa reli-gion, je veux dire et répéter très simplement que chacun a droit à un lieu digne. Merci M. Tourre

d’avoir rappelé cela en séance publique. Il n’y aura ni minaret, ni coupole, et pas non plus d’appels à la prière, d’ailleurs, y en a-t-il aujourd’hui ? Quant à la famille Rom, elle a un projet et elle est accompagnée et suivie par le Secours Catholique, la ville et le Conseil général.Et sur ce sujet encore, mon rôle de Maire est bien de veiller à ne pas dresser les gens les uns contre les autres. Il est de rechercher non pas le conflit mais le consensus, non pas la division mais le rassemblement, c’est de construire une société apaisée, une société de concorde, qui soit main tendue : res-pect, justice, fraternité.

Ne pas dresser les gens les uns contre les autres

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Dans notre vie quotidienne, l’intercom-munalité prend un rôle grandissant.Et bien sûr, la question des ordures ménagères… Si, face à la nécessité de prendre à bras le corps la question de l’accroissement continuel des vo-lumes des déchets, et donc du coût, j’assume le choix de la mise en place de la redevance incitative qui a conduit à une nouvelle organisation de ce service public intercommunal, je ne me satisfais nullement du fonctionnement actuel du service qui est loin d’être au standard de la qualité minimale du service attendu par les usagers.La question des ordures ménagères est une épine plantée dans le talon de chacune des équipes mu-nicipales en place, même si la compétence est inter-communale, Communauté de communes et Sictom. C’est une vraie difficulté même si les initiatives que nous avons prises pour en limiter les conséquences au quotidien portent leurs fruits et ont permis de stabiliser la quantité de dépôts sauvages. Cette question sensible est un peu

comme le sparadrap du capitaine Had-dock : quoi qu’on fasse, elle continue de nous coller aux doigts ! Chacun sait bien que nous nous sommes engagés dans une démarche longue, complexe, parce qu’induisant des changements de comportements. C’est d’ailleurs l’un des enjeux du prochain mandat que de trouver les voies et les moyens de traiter le problème au fond, sans démagogie.

De la même manière nous voulons réaf-firmer que oui l’intercommunalité a été, est et sera synonyme de solidari-tés. Nos destins sont liés, et l’avenir de nos communes, oui c’est l’inter-communalité.

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pour autant, devons-nous tous penser et voter la même chose ? Devions-nous accepter sans intervenir, nous élus municipaux de St-Marcellin, ville-centre de 8 200 habitants qui joue un rôle-moteur, qui a ses problématiques, qu’un délégué communautaire de Saint-Marcellin représente 911 habitants alors que d’autres élus d’autres communes en représentent 55 ? Non, évidemment car un tel déséquilibre n’est pas acceptable.Devons-nous ne pas, ne jamais ques-tionner, et qui plus est ne pas rappeler que les magistrats de la Chambre régio-nale des comptes constatent à la Communauté de communes, « la dégradation marquée de la situation financière », « des indicateurs de gestion défavora-blement orientés. » Ces mêmes magistrats qui soulignent que « la réalisation d’investisse-ments nouveaux est actuel-lement compromise ainsi que la capacité de la Com-munauté de communes à assurer à moyen terme, la maintenance des équipements récents. »Par delà nos clivages et sensibilités, ces rapports sont des éléments d’information précieux et de réflexion utile. Ils doivent constituer une source d’inspiration pour tout élu, désormais élu au suffrage uni-versel direct. la redéfinition de l’inter-communalité, dans ses compétences comme dans sa géographie est d’ail-leurs un autre enjeu du prochain mandat. Dans sa conférence de presse mardi, le Président de la République vient d’appeler à « en finir avec les enchevê-trements, les doublons et les confu-sions », « simplifier plus pour dépen-ser moins. »

Aqualline, la nouvelle station d’épuration construite par le Sivom d’agglomération que je préside, témoigne de l’efficacité

de l’action publique au service d’une gestion responsable de l’eau, au meil-leur coût pour l’usager ! Car, disons-nous les choses clairement, l’amélioration du traitement des effluents et donc de la qualité de l’eau rendue au milieu naturel représente, bel et bien, un coût supplé-

mentaire pour l’usager. Mais l’augmentation de la part de l’assainissement, la plus lourde sur la facture d’eau de nos régies municipales, aurait été autrement plus consé-quente pour lui, si nous n’avions pas fait ce choix judicieux de la mutualisa-tion.

Avant de conclure, dans cette salle de spectacles du Diapason dont nous vou-lons rappeler qu’elle accueille annuel-lement 10 000 spectateurs sur la seule programmation culturelle municipale, dont le nombre d’abonnés a augmenté de 65 % entre 2012 et 2013 franchissant la barre des 500, avec une fréquentation des spectacles hors têtes d’affiches de + 20 %, nous voulons dire qu’elle joue aus-si un rôle économique, qu’elle est fac-teur d’attractivité et de bien vivre ensemble en ville et sur le territoire. il est bien là aussi l’esprit d’inter-communalité de la ville-centre, en apportant une importante contribution au développement d’un territoire vivant et attractif. cet esprit, cette respon-sabilité impose de « cultiver nos convergences plutôt que d’attiser les braises de nos différences. »

la redéfinition de l’intercom-munalité, dans ses compétences comme dans sa géographie est d’ailleurs un autre enjeu du prochain mandat

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En mai dernier nous célébrions le 20e anniversaire du jumelage entre nos deux communes de Grafing et de Saint-Marcel-lin, célébrant aussi le 50e anniversaire du Traité de l’Elysée.Je, nous n’oublierons jamais, la pré-sence de notre collègue Maire et Ami Rudolf Heiler, présent à nos côtés le 8 mai devant le Monument aux Morts, nous recueillant tous, avec en illustra-tion sonore, en français et en allemand « Gottingen », l’hymne à la réconciliation franco-allemande, l’hymne à la paix de Barbara. Barbara, une petite fille juive et pauvre pendant la guerre, une « hors-la-loi. » Barbara, (Monique Serf de son vrai nom), que « la guerre avait jetée là », à Saint-Marcellin à l’été 43, tout près du Vercors qui résistait.Cette présence, ce geste, nous l’avons res-senti comme un honneur, un geste fort, un gage de confiance en l’avenir, une occasion privilégiée de démontrer la solidité et la pérennité de l’amitié qui lie nos deux villes et nos deux pays.

l’Europe c’est d’abord la paix, un bien précieux. Et regardez la carte du monde ! A sa seule lecture, on voit bien pourquoi il faut être Européen. Parce que quand on regarde cette carte, on voit l’Europe dans un coin et on voit bien l’immensité de la Chine, de l’Afrique, des Amériques, de l’Asie. On voit bien que dans ce monde là si on n’est pas ensemble tous les Euro-péens réunis, dans cette Union, on ne va plus compter, on ne va plus peser ! Il nous faut défendre sans états d’âme et sans naïveté nos intérêts, mais aussi nos idées, une certaine idée du

monde, les valeurs universelles qui sont les nôtres. Je n’accepterai pas que l’avenir de nos en-fants se fasse à Wall Street et se défasse à Pékin. Je veux que l’Europe soit à la table des discussions, voilà pourquoi il faut être Européen !Je veux le réaffirmer l’Europe n’est pas le problème elle doit être la solution, mais si la jeunesse n’a pas d’espoir, je crains que l’Europe n’ait pas d’avenir.

Et en cette année 2014 où l’on célèbre le 100e anniversaire de la Grande guerre, les 70 ans de la libé-ration, « pensons à nos Aînés qui subirent des années de guerre et de barbarie, qui par millions versèrent leur sang pour que nous vivions libres ! Avaient-ils encore, au sortir de ces guerres, des meilleures raisons que nous d’espérer dans l’humanité ? Pas vraiment ! Se sont-ils pour autant aban-donnés au désespoir, aux prédictions les plus funestes, à ruminer leurs rancunes, leurs rancœurs, à broyer du noir ? Non !Pour bâtir un monde différent qu’ils vou-laient meilleur, ils ont fait preuve d’in-novation, de détermination et nous en avons croqué bien des fruits, au cours des Trente glorieuses. OUI, les temps sont difficiles, les temps sont durs, il nous arrive de douter mais parce que les succès, le bonheur sont des édifices qui se bâtissent, se chérissent et s’entretiennent par la confiance mutuelle. » oui nous avons le devoir d’un opti-misme de volonté !

BoNNE aNNéE 2014 !

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Les 23 et 30 mars prochains, l’élection des conseillers municipaux coïncidera avec celle des conseillers communautaires.Cette innovation résulte de la loi du 17 mai 2013 soucieuse de développer l’égal accès des hommes et des femmes aux mandats locaux et de renforcer la légitimité de l’intercommunalité. Il s’agit là d’une excellente nouvelle car cette modification constitue un enjeu important pour les listes minoritaires qui, suivant le pourcentage des suffrages exprimés, pourront ainsi siéger au conseil communautaire et y exprimer valablement leur point de vue.Un sondage récent paru dans « Le Parisien » stipule que 55% seulement des français sont intéressés par ces élections, soit 7 points inférieurs au même type d’étude effectué à l’occasion des élections de 2008.63% des personnes interrogées souhaitent que les électeurs « se prononcent uniquement sur les enjeux locaux » (contre 57% avant les municipales de 2008). Il appartient à la sagesse des Saint-Marcellinois d’améliorer ces courbes en allant voter !Saint-Marcellin, ville centre et sa communauté de communes vont ainsi prochainement connaître de nouveaux conseillers. Ces renouvellements, gages d’un nouveau souffle doivent permettre à ces instances de repartir sur de nouvelles bases de travail avec des échanges confiants et apaisés.Comme nous l’avons déjà évoqué au début de l’année 2013, aucun d’entre nous ne sollicitera de mandat, ce qui lève ainsi toute ambiguïté et fera taire certaines rumeurs.Nous remercions celles et ceux qui au cours de ces six dernières années nous ont manifesté leur confiance et souhaitons à l’ensemble de la population une bonne année 2014, porteuse d’espoir.

Alain Tourre, Emeraude Burdeyron, Denis Cavat

Les vœux de la Municipalité, au Diapason, n’ont pas échappé à la pagaille déjà constatée en 2013. Si ce moment pourtant apprécié de beaucoup permet au Maire de présenter bilan et projets à la population, à vouloir trop en faire, en mélangeant spectacle et communication, cette manifestation de notre vie saint-marcellinoise en perd ton son sens ! Cette cérémonie doit être repensée vers une conception plus solennelle dans un lieu plus adapté. Le hall du Diapason n’est qu’un lieu de passage qui ne permet pas l’échange et la convivialité qui doivent prévaloir lors de pareil rendez-vous.Il n’est pas acceptable de réitérer une telle bousculade autour d’un buffet alors qu’une ambiance sereine et chaleureuse devrait accompagner les vœux que chacun échange. Interpelé sur le coût et la pertinence d’une telle cérémonie par un lecteur du Mémorial, le Maire affirme sans ambages que celle-ci est à budget constant et qu’un tel événement lutterait contre la tristesse ambiante ! Il faut avoir une bien courte mémoire pour oublier qu’avant 2012 le programme était habituellement beaucoup plus modeste.Tout était prévu, même un chauffeur de salle qui animait et déclenchait des applaudissements non spontanés.Fallait-il la présence d’artistes pour faire digérer le discours fleuve d’un maire autocentré sur l’apologie de sa politique, multipliant jusqu’à la caricature, les citations empruntées à de vrais grands hommes, pour faire oublier combien son propre discours est finalement bien creux !

Sylvie Mocellin-Chapre, Jean-Marie Chanron, Roger Grillot

Tribune politique

GroupE DE la MaJoriTé GroupE aGir pour SaiNT-MarcElliN

GroupE DES NoN iNScriTS

2205 jours à vos côtés ! Un Diapason qui affichait complet, une assistance très attentive aux propos du maire. Une vraie convivialité entre Saint-Marcellinois de tous horizons. Deux artistes jouant “à la maison”, conjuguant leurs talents et leur complicité pour offrir à un public de tous âges un beau moment musical. Ces vœux 2014 ont été un temps fort permettant de favoriser la rencontre les Saint-Marcellinois qui ont pu se retrouver dans la fraternité et oublier un instant la morosité ambiante. Il est bien là le savoir vivre ensemble des Saint-Marcellinois. Ces vœux étaient aussi les derniers d’un mandat qui s’achève dans quelques semaines. À travers cette chronique nous mettons donc un point final au bas de la dernière de toutes les pages que nous avons écrites avec vous, tout au long de ses six années.S’il ne nous appartient pas de dire si nous avons bien travaillé avec pour seul objectif l’intérêt de nos concitoyens !Au terme de notre mandat, l’équipe des élus de la majorité municipale tient à adresser un grand et chaleureux merci aux Saint-Marcellinois. À ceux qui nous ont fait confiance et encouragé comme à ceux qui, dans un esprit constructif, nous ont adressés, ici et là, des observations. Les uns et les autres nous ont aidés à nous mobiliser jour après jour et à nous dépasser pour que Saint-Marcellin ait toujours un temps d’avance et que tous les habitants, quelles que soient leur condition ou leur opinion, s’y trouvent bien et y vivent mieux.

La Majorité municipale

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Journal de la Ville de Saint-MarcellinCourriel : [email protected] Janvier 2014 - N°83Crédit photos : Service communication, D.R., Sylvain FaisanMaquette : Service CommunicationImpression : imprimerie des Eaux-ClairesImprimé sur papier blanchi sans chloreISSN 1282-8238 - Dépôt légal à parution

à voir sur le site internet de la villele reportage vidéosur la soirée des vœux

www.saint-marcellin.fr

➜Trait d’union

Automne 43Résistance et répressionsExpoSiTioN iTiNéraNTEdu 29 janvier au 15 février 2014Médiathèque - Saint-MarcellinEntrée libre Horaires : Mardi :14h-18h - Mercredi : 10h-12h/14h-18h Jeudi : 13h30-16h - Vendredi : 14h-19h - Samedi : 9h-12h/14h-16hRenseignements 04 76 38 81 22

Mercredi 12 février 2014Salle de conférence - Espace St-Laurent

projection documentaire et conférence« Automne 43 - été 44, l’Isère en guerre »par Gil Emprin, auteur du livre « Gaston Valois ou la République à en mourir »

10h Conférence réservée aux scolaires Saint-Marcellinois Entrée sur inscription

14h30 Conférence réservée aux adhérents de l’Université Inter-Âges du Dauphiné Entrée sur inscription

17h Conférence gratuite ouverte au public Entrée sur inscription au 04 76 38 81 22

Les conférence prévues à 14h30 et 17h seront précédées par la projection du film docu-mentaire « La traque de la résistance »Un film du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, réalisé par Fance Images Production.

Exposition proposée par le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère avec le soutien du Conseil Général de l’Isère et la ville de Grenoble.