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RAPPORT DE STAGE
DEVELOPPEMENT ORGANISATIONNEL, RENFORCEMENT DES
CAPACITES DES ORGANISATIONS FEMININES DE BASE, DEMARCHE
LOGIQUE DE PLANIFICATION ET DE CONCEPTION DES PROJETS
ONG ONIDE
Présenté par Virginie MARTIN, étudiante à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble, Master
« Organisation Internationale : OIG, ONG »
Durée du stage : 30 juin 2008 – 28 août 2008
Maîtres de stage : Moïse SAWADOGO, Idrissa ABDOU MOUSSA
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Remerciements
Je présente, tout d’abord, mes remerciements à :
Monsieur le Préfet du Département de Kollo, El hadj Ousseini MOUSSA
Messieurs les chefs de services départementaux du développement agricole et du
développement communautaire de Kollo, Zika BOUBACAR ALZOUMA et Karidjo
Sa majesté le Chef du Canton de Namaro, Amirou Doudou BONWALA
Monsieur le Maire de la commune rurale de Namaro, Seyni MOUNKAILA
Pour avoir permis le bon déroulement de mon stage,
Je remercie ensuite les membres des groupements consultés pour leur coopération ,
Je tiens à remercier tout particulièrement :
Moïse SAWADOGO, coordinateur des programmes de l’ONIDE et ami, pour avoir
été de nouveau à mes côtés pendant le séjour et pour m’avoir si bien encadrée durant le stage,
Idrissa ABDOU MOUSSA, président de l’ONIDE, pour m’avoir permis de faire le
stage dans son organisation et pour m’avoir si chaleureusement accueillie dans sa famille. Je
le remercie aussi d’avoir partagé ses connaissances et sa vision du Niger et du développement,
Je remercie enfin ceux et celles sans qui ce séjour n’aurait pas été aussi agréable : Mariama,
Zeinabou, Fayçal, Moutaleb, Nasser, Bello, Habiboulaye, Moussa, Abdel Aziz, Ismaël, Razak
et tous les autres que j’ai rencontrés et qui m’ont acceptée.
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Table des matières
INTRODUCTION .....................................................................................................................3
Présentation générale du secteur des ONG nigériennes....................................................... 3
Présentation de l’ONG ONIDE............................................................................................... 4
Objectif du stage ....................................................................................................................... 6
DEROULEMENT DU STAGE ...............................................................................................7
Présentation de la zone d’action.............................................................................................. 7
Diagnostic organisationnel et participatif des groupements féminins des villages de Namaro I et II ........................................................................................................................... 9
Les projets élaborés et proposés............................................................................................ 12
CONCLUSION .......................................................................................................................18
Perspectives du projet de formation en vie associative et rôle à venir au sein de l’ONIDE.................................................................................................................................................. 18
Opinion personnelle sur le stage ........................................................................................... 19
TABLE DES ANNEXES.......................................................................................................22
3
Introduction
« Le développement est une donnée fondamentale de l’Afrique contemporaine » :
comme le souligne très justement Jean-Pierre Olivier de Sardan dans un ouvrage intitulé
Anthropologie et développement : essai en socio-anthropologie du changement social1 , le
développement, entendu comme l’amélioration significative et durable des conditions
d’existence d’une population donnée, apparaît comme la préoccupation majeure du Niger. Il
n’y a pas un journal télévisé qui ne présente les efforts fournis pas le gouvernement et les
services du Président Mamadou Tandja pour concrétiser les espoirs du développement.
Toutefois, l’objectif d’une vie meilleure pour tous est loin d’être atteint : le Niger se place, en
effet, parmi les derniers du classement de l’Indice du Développement Humain (IDH) élaboré
par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). En outre, le Secrétaire
général des Nations Unies, Mr Ban Ki-moon, a émis de nombreuses réserves concernant la
réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement d’ici 2015. La situation de la
population nigérienne est donc critique mais cet état n’a pas été synonyme de découragement
et d’abandon : de nombreux acteurs nationaux et internationaux continuent à déployer leurs
moyens humains et financiers afin de résoudre la problématique du développement qui a
cours depuis des décennies.
Parmi les acteurs oeuvrant pour l’amélioration des conditions de vie des nigériens, il
faut désormais compter sur les organisations non gouvernementales nigériennes.
Présentation générale du secteur des ONG nigériennes.
Ancienne colonie française, le Niger a accédé à l’indépendance le 03 août 1960. Le
Niger a connu une vie politique tumultueuse dont quinze (15) ans de parti unique, quatorze
(14) ans de dictature militaire, trois (03) coups d’états, deux (02) régimes de transition et deux
(2) régimes issus d’élections démocratiques.
Jusqu’en 1991, le mouvement associatif était bâillonné et les syndicats embrigadés par
les différents pouvoirs qui se sont succédés. Ce n’est qu’à partir de la conférence nationale
souveraine de 1991 que le mouvement associatif a connu son envol avec la création des partis
1 OLIVIER DE SARDAN Jean-Pierre, Anthropologie et développement : essai en socio-anthropologie du changement social, Paris, Karthala, 1995
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politiques, des ONG, de syndicats dans tous les secteurs, des associatifs féminines et
paysannes.
Aujourd’hui, on estime à 800 le nombre d’organisations non gouvernementales de
nationalité nigérienne oeuvrant sur le territoire national. C’est un nombre important mais il est
nécessaire de souligner que seulement 200 environ (soit 25%) mènent des activités effectives
et ne sont pas utilisées pour obtenir des fonds à des fins personnelles.
Présentation de l’ONG ONIDE
L’organisation Nigérienne pour le Développement Endogène (ONIDE) est une
organisation non gouvernementale nationale de développement créée en 2001 et autorisée à
exercer ses activités par l’arrêté N° 050/MJ/AT/DGAPJ/DLP du 14 février 2001
L’ONG a signé le protocole d’accord Type ONG/Gouvernement n°
070/2006/DONGAD pour la période 2006-2010.
L’ONG ONIDE intervient dans les régions de Tillabéri, Dosso, Tahoua, Niamey, et
Maradi.
Elle est actuellement présidée par Monsieur Idrissa ABDOU MOUSSA, ingénieur
géomètre de formation.
? Ressources humaines
Elle est animée par des :
- Cadres supérieurs (2 sociologues, 1 économiste, 1 juriste, 1 agroéconomiste, 1 agro-
pastoraliste, 2 agronomes, 1 psychologue, 3 spécialistes en science de l’éducation, 2
ingénieurs en génie civil, 1 ingénieur forestier, 2 médecins, 1 ingénieur géomètre, 1
licencié en soins infirmiers ;
- Cadres moyens (2 techniciens de développement rural, 1 technicien supérieur de génie
rural, 1 technicien forestier, 1 infirmier diplômé d’Etat, 3 instituteurs, 2 instituteurs
adjoints) ;
- Agents techniques (1 agent de développement, 3 animateurs, 1 agent d’hydraulique).
Issus de disciplines variées et disposant d’une longue expérience, ces cadres nigériens ont
voulu mettre leurs compétences au service du développement local pour le bien être de
population.
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? Ressources financières
En 2008, le capital social de l’ONG s’élève à 1.250.000 FCFA, soit environ 1 908 euros. Ces
sources de financement propres à l’ONIDE se répartissent également entre les cotisations des
membres et les subventions pour la location du siège.
En ce qui concerne le financement des projets, il faut noter qu’ils sont majoritairement
financés par des bailleurs de fonds extérieurs ; de différentes natures, puisqu’il peut s’agir
d’institutions (Services de l’Etat, Ambassades) ou d’organisations non gouvernementales
étrangères. Par conséquent, on observe une certaine dépendance de l’ONG vis-à-vis des
bailleurs de fonds, ce qui peut avoir des conséquences sur la nature des activités et leur bon
déroulement.
? Activités menées
L’ONIDE a été créée pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie des
populations rurales à travers la promotion d’actions concrètes s’inscrivant dans le processus
d’auto promotion social et de la lutte contre la pauvreté. Elle intervient dans les domaines de
la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, la promotion des activités génératrices de revenu
et des micro-entreprises rurales et la préservation de l’environnement.
Basée à Niamey, ONIDE a mis en place des antennes statutaires au niveau local
notamment dans la commune rurale de Namaro pour appuyer les populations locales dans
leurs initiatives de développement.
L’ONIDE a réalisé plusieurs activités qui ont donné des résultats et qui vont de
l’animation, la sensibilisation à l’exécution de micro-projets en matière de gestion des
ressources naturelles, de santé primaire et de genre.
? La création de banques céréalières dans la commune rurale de Karma ;
? L’appui à la sécurité alimentaire par des travaux de restauration de sols dégradés dans
la commune rurale de Namaro ;
? Formation à la vie associative et sensibilisation sur les IST/VIH/SIDA dans les
communes rurales de Lamordé et de Namaro.
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Objectif du stage
L’ONG ONIDE m’a intégrée dans son équipe afin que j’effectue un stage d’une durée
de deux mois (du 29 juin au 28 août 2008). Au sein de l’équipe composée du président
nommé plus haut et de Mr Moïse Sawadogo, coordinateur des programmes de l’ONG, j’avais
comme mission globale l’élaboration d’un projet de développement avec les groupements
féminins des villages de Namaro I et II dans la commune rurale de Namaro.
De manière plus spécifique, il s’agis sait de faire la connaissance des femmes membres
des groupements afin de prendre conscience de leur conditions de vie et comprendre leurs
modes de fonctionnement au sein des organisations communautaires de base (OCB). A partir
de là, j’avais pour travail d’établir avec elles un diagnostic de leur situation afin de leur
proposer un projet de développement adéquat qui leur permettrait d’améliorer leur
fonctionnement et leurs activités. Une fois le projet établi et validé par elles, il sera présenté à
des organisations non gouvernementale françaises, des services des Nations Unies (dont le
FNUAP) et des bailleurs de fonds afin d’obtenir leur soutien dans la réalisation des projets
proposés. En effet, si les volontés sont bien présentes pour aider les populations, l’ONIDE ne
dispose que de peu de ressources financières. Ainsi, la recherche de fonds pour financer les
activités constituent un travail important et indispensable pour lui permettre de mener à bien
ses projets.
Outre la mise en place du projet de développement avec les groupements féminins, ce
stage a pour objectif de faire découvrir le secteur des ONG de développement nigériennes. En
tant qu’étudiante en sciences politiques et me destinant à une carrière dans le domaine des
organisations internationa les, ce stage a aussi pour but la découverte et la compréhension de la
philosophie, des activités, du fonctionnement et de la méthodologie d’une ONG nationale. En
effet, les étapes préalables à l’élaboration même du projet ont occasionné l’utilisation d’outils
et méthodes ainsi que l’immersion dans le mode de fonctionnement de ONIDE.
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Déroulement du stage
Le stage avait pour objet l’élaboration d’un projet de développement en direction des
groupements féminins des villages de Namaro I et II. Nous verrons dans cette partie les
différentes étapes qui ont permis d’atteindre cet objectif.
Présentation de la zone d’action
Il s’agit de présenter ici le milieu dans lequel a été élaboré le projet. L’étude de la zone
d’action et des acteurs intervenant dans cette zone constitue la première étape du travail. Il est
en effet nécessaire d’identifier les différents acteurs et les caractéristiques du milieu afin
d’établir dans de bonnes conditions le diagnostic de la situation des groupements féminins.
Ceux-ci ne sont pas des entités autarciques dans la mesure où elles interagissent avec leur
milieu en travaillant à l’amélioration des conditions de vie de leur communauté. Ces femmes
produisent des effets sur leur environnement : il est donc indispensable de prendre en
considération leur réalité.
La zone du projet est la commune rurale de Namaro. Elle est située à l’est de Tillaberi
et à l’extrême ouest du Département de Kollo sur la rive droite du fleuve Niger. Elle est à
soixante cinq kilomètres de Tillabéri et à quatre vingt cinq Km du chef lieu de département
de Kollo.
La commune rurale de Namaro est limitée :
? au Nord par le fleuve ayant à sa rive gauche la commune rurale de Karma,
? au Sud par la commune rurale de Torodi ( Département de Say ),
? à l’Est par la commune rurale de Bitinkodji
? à L’Ouest par la sirba ayant à sa rive gauche les communes rurales de
Gothèye et de Dargol ( Département de Téra )
La commune de Namaro compte trente cinq villages administratifs, dont Namaro I et
Namaro II, et plusieurs hameaux . Elle couvre une superficie de 990 Km2 pour une population
estimée à 40.818 habitants. La population comprend des Songhaï en majorité, des Zarma, des
Peul, des Bella, et des Haoussa. Les noyaux de peuplement les plus élevés se situent le long
du fleuve ( 18 villages ) et de la sirba ( 10 villages ).
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Le relief de la commune est constitué par :
? La Vallée du fleuve Niger dans un socle granito magnétique
? Le plateau formé par la bordure continental – terminal
? La vallée de la sirba sur un socle granitique
La commune est traversée par deux cours d’eau importants : il s’agit du fleuve Niger
( menacé d’ensablement par les koris ) et son affluent la sirba.
Sur le plan infrastructures, la commune rurale de Namaro dispose de :
- Un collège d’enseignement secondaire, dix huit écoles traditionnelles, trois medersa
- Un centre de santé intégré, trois cases de santé
- Une mini adduction d’eau potable ( MAEP ), quarante six forages dont six hors d’usage,
sept puits villageois
- Trois marchés hebdomadaires ( Namaro, Hondey Zeino, Lata )
La commune rurale de Namaro est traversée d’Est en Ouest par une route latéritique
reliant Niamey au bac Farié. C’est la seule route de la commune et elle est en mauvais état. A
partir de Tillabéri, on accède à la commune par la route bitumée Tillabéri - Niamey jusqu’au
bac Farié, la traversée du fleuve par le bac et la route latéritique Bac Farié – Niamey.
La commune de Namaro est essentiellement rurale. L'agriculture et l'élevage occupent la
totalité de la population Les paysans pratiquent une agriculture de subsistance basée sur des
céréales à faible valeur monétaire telles que le mil (75 % de la production céréalière) et le
sorgho (21%). Les rendements de ces cultures sont très faibles, dus essentiellement à la pauvreté
des sols, la dégradation de l’environnement, l’insuffisance et l’irrégularité des pluies, le faible
apport d’intrants agricoles, le très faible niveau de mécanisation et la pression parasitaire. Il
s’ensuit donc une faible production agricole, insuffisante pour couvrir les besoins alimentaires
d’une population de plus en plus croissante.
Les échanges commerciaux et les activités génératrices de revenus sont basés sur les
produits agro-sylvo-pastoraux.
L’islam est la religion pratiquée par l’ensemble de la population. Sa pratique constitue un
facteur de cohésion sociale.
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Les structures organisationnelles traditionnelles sont les associations féminines et de
jeunesse.
Les structures modernes sont représentées par les groupements ( paysans, éleveurs,
femmes, etc…) et les représentations des partis politiques.
Les femmes de la commune rurale de Namaro, comme partout ailleurs au Niger,
vivent dans des conditions physiques, matérielles et juridiquement inadéquates et sont
confrontées à la persistance des pesanteurs socioculturelles qui influencent d’une façon ou
d’une autre tous les domaines de la vie socio-économique. Malgré cette précarité manifeste,
les femmes font preuve d’un grand dynamisme et d’un certain esprit d’initiative pour
améliorer leurs conditions concrètes d’existence. La présence même de nombreux
groupements féminins dans les villages de Namaro I et II marque la volonté des femmes de
mener des activités d’auto promotion et de développement communautaire. Un groupement
féminin peut être défini comme une association de femmes mettant en commun leurs efforts
et leurs ressources afin de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de leur
communauté. Les femmes sont donc conscientes de l’intérêt qu’elles poursuivent et elles sont
prêtes à partic iper à toute activité qui renforce leur dignité et qui favorise leur épanouissement
socioéconomique.
Diagnostic organisationnel et participatif des groupements féminins des villages de Namaro I et II
Une fois l’étude du milieu d’intervention effectuée, il s’agit d’établir un diagnostic
complet et précis de la situation des groupements féminins de Namaro. Le diagnostic consiste
à dresser un tableau exhaustif du fonctionnement interne et des activités menées par les
femmes membres des groupements ainsi que leurs besoins et attentes. En fait, il a pour
fonction de mettre en lumière les points forts et les points faibles, les opportunités et les
blocages des groupements afin d’élaborer avec elles les projets de développement les plus
adéquats et les plus adaptés à leurs besoins.
L’établissement du diagnostic a donné lieu à l’utilisation de différents outils de recueil
de données et d’informations. Comme le souligne le titre de ce paragraphe, il s’agit d’un
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diagnostic participatif : les femmes membres des groupements ont été invitées à expliciter
d’elles mêmes les qualités et les défauts de leur organisation ainsi que leurs besoins. Cette
approche participative est une condition indispensable au succès et à l’efficacité du projet de
développement dans la mesure où elle garantie le respect de la demande et de la volonté
locale. On peut noter ici que les femmes interviewées sont conscientes de l’état de leur
situation dans le sens où elles ont décrit d’elles mêmes leurs qualités et leurs défauts. Cet
esprit critique est sans aucun doute une qualité indéniable qui permettra à ces femmes
d’inscrire leur organisation dans la durée dans la mesure où elles l’amélioreront
régulièrement.
Le diagnostic s’est déroulé en plusieurs étapes :
? l’élaboration des outils
Pour mieux organiser l’analyse organisationnelle des OCB, l’équipe a élaboré la
méthodologie et les guides d’entretien. Une méthode participative détaillée en plusieurs
étapes a été élaborée en commun accord avec l’équipe opérationnelle de l’ONG ONIDE. Pour
faciliter la collecte des données, six critères d’appréciation des OCB ont été définis avec
l’équipe : la légitimité, l’efficacité, l’efficience, la continuité, la planification/suivi/auto-
évaluation, et le partenariat. Deux critères ont été retenus pour analyser leur environnement :
il s’agit des opportunités et des blocages.
? L’échantillonnage
Douze OCB menant des activités différentes ou similaires, et situés dans les villages
de Namaro I et II ont servi d’échantillonnage pour la collecte des données. Les critères de leur
choix sont :
- la dynamique organisationnelle par rapport à la gestion collective de l’OCB
- ces OCB se sont unis dans un réseau de groupements et ont une vision
commune du développement de la zone
- les OCB participent ensemble à des travaux d’intérêt communautaire
Ces groupements sont :
1. Tun Ga Goyni Bonsé
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2. Gomni
3. Niya da Kokari
4. Gomni Koubey
5. Soudji Tadjo
6. Alhamdoulilahi
7. Bonkaney
8. Albarkanta
9. Soudji
10. Sayé
11. Soudji da Gomni
12. Bonferey
? La collecte des données
L’ONG ONIDE a réalisé des entretiens en petits groupes auprès de plusieurs femmes de
ces groupements afin de recueillir les informations nécessaires à l’établissement du
diagnostic. Ils ont été conduits le 12 et 13 juillet 2008 avec Mr Idrissa Abdou Moussa,
coordinateur national de l’ONG ONIDE, Mr Sawadogo Moïse, coordinateur des programmes
de l’ONG et Kadi Maliki, animatrice des groupements. Les entretiens ont été conduits en
songhaï (langue locale) et en français. Des exemples et des éclaircissements ont été utilisés
pour faciliter la compréhension et la participation des membres des organisations consultées.
Les outils de collecte des données utilisés lors des entretiens sont les suivants :
- Fiche de collecte de données et d’informations générales sur les groupements : cette
fiche a pour objet l’identification et l’analyse de l’ensemble des réalités socio-
économiques des femmes en partant de ce qu’elles vivent, de ce qu’elles savent, de
ce qu’elles veulent et de ce qu’elles peuvent.
- Outils de collecte de données utilisés pour l’analyse des organisations
communautaires de base (OCB) : cet outil a permis de compléter et d’affiner les
informations récoltées à l’aide de la fiche citée plus haut.
Ces entretiens ont permis de mettre en lumière un certain nombre de points forts et de
points faibles caractérisant le fonctionnement interne des groupements féminins. Cela a été
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synthétisé à l’aide d’un tableau « Informations par OCB rencontrée » reprenant différents
critères (légitimité, efficacité, efficience, continuité, planification/suivi/auto-évaluation,
partenariat) et détaillant pour chacun les points forts, les points faibles et les suggestions
d’amélioration.
Par ailleurs, l’ONG ONIDE a établi l’emploi du temps quotidien d’une femme de
Namaro afin de mieux percevoir leurs conditions de travail et d’existence. De même, un
calendrier saisonnier a été réalisé pour rendre plus visible le découpage des activités tout au
long de l’année. En effet, il paraît important d’avoir à l’esprit la gestion du temps et des
activités de ces femmes pour proposer les projets de développement au meilleur moment et
quand elles en ont le plus besoin.
Deux semaines après la récolte des données, une rencontre de restitution a été
organisée avec les représentantes des douze OCB. Elle a permis d’apporter les premiers
amendements au document de synthèse sur l’analyse organisationnelle des OCB et de
proposer deux sous-projets pour les douze groupements.
Les projets élaborés et proposés
Les femmes membres des groupements nous ont fait part de leurs besoins en formations et
des activités qu’elles voudraient développer, et partant de leurs points forts et faibles
identifiés durant les entretiens, nous avons été conduit à leur proposer deux projets de
développement. Il s’agit d’un projet de formation en vie associative et d’un projet de
maraîchage.
Le projet de formation en vie associative
Après l’analyse des données récoltées auprès de ces femmes, il apparaît que les
groupements consultés possèdent un certain nombre de qualités. Parmi celles-ci, nous
pourrions citer, entre autres, l’implication de toutes les femmes dans les activités du
groupement, ce qui souligne leur envie et leur volonté de participer activement au
développement de leur communauté. En outre, nous pouvons mentionner l’existence d’outils
permettant de gérer et de contrôler les activités, mettant ainsi en avant une certaine capacité
organisationnelle indispensable au bon déroulement des activités. Enfin, il est nécessaire de
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préciser que ces groupements féminins ont d’ores et déjà établi des partenariats avec les ONG
CARE et AQUADEV. Ces relations avec ces organisations sont à la fois des sources de
financement et de formations qui permettent aux femmes de s’appuyer sur une aide
extérieure. Malheureusement, l’appui financier de ces partenaires se révèle insuffisant dans la
réalisation des principales activités des groupements et ne bénéficie pas à tous les membres.
Cependant, ces groupements connaissent un certain nombre de défauts dans le
fonctionnement interne de l’organisation qui affectent leur efficacité et limitent le succès de
leurs entreprises. Parmi les points faibles concernant la vie associative des groupements, nous
avons constaté ceci :
- L’inexistence de procès-verbaux des rencontres et assemblées générales organisées par
les groupements et la non consignation du bilan des activités. Ces manquements
empêchent l’archivage des données et des informations, et par conséquent, leur
consultation en cas de besoins.
- La mauvaise compréhension du règlement intérieur et des statuts. Cela nuit au bon
fonctionnement interne de l’organisation dans la mesure où les membres ne sont pas
pleinement conscients et avertis de leurs droits et devoirs au sein de la structure.
- La mauvaise circulation des informations qui sont souvent passées sous silence,
déformées et non cons ignées. Cela nuit profondément à la restitution et la mise en
pratique de ces informations.
- L’absence de planification, de mécanismes de suivi et d’auto évaluation. Cette absence
met en exergue le fait que les groupements n’ont pas développé une vision réaliste de
leurs activités. En effet, la planification, qui correspond à une gestion du temps et des
activités, est une condition sine qua none à l’efficacité et à la pérennité des activités.
De même, les outils de suivi et d’auto évaluation sont indispensables pour mesurer la
pertinence et la rentabilité des activités menées. En somme, ces mécanismes sont
obligatoires si l’on veut se projeter dans une perspective de développement
communautaire durable. Ces différents outils ne sont pas encore maîtrisés par les
membres des groupements.
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- Une conscience limitée du rôle et des activités des partenaires. Les femmes des
groupements ont tendance à considérer les partenaires comme de simples bailleurs de
fonds. Or, ce type de relation ne peut véritablement bénéficier aux deux parties. Au
contraire, elles doivent travailler main dans la main afin de maximiser les résultats de
leurs entreprises communes.
- L’absence de cadres de concertation entre les partenaires. Cela nuit surtout aux
groupements dans le sens où ils peuvent être l’objet d’actions similaires et/ou
contradictoires, paralysant ainsi leurs efforts.
Ces points faibles entravent la bonne pratique de la vie associative des groupements
féminins et limitent l’efficacité de leurs activités. Dans ces conditions, il paraît difficile
d’envisager et de mener sereinement de nouvelles activités. Dès lors, l’ONG ONIDE a
proposé un projet de formation en vie associative des membres et des comités de gestion des
douze groupements féminins présents à Namaro afin d’améliorer le fonctionnement interne de
leur organisation et, de là, rendre plus efficaces et pérennes leurs futures activités.
Ce projet a pour objectif global de renforcer les capacités organisationnelles et
managériales des groupements bénéficiaires, les doter d’outils et de compétences nécessaires
en matière de vie associative et d’auto développement des communautés.
Les objectifs spécifiques sont :
1. Conscientiser les participantes sur l’esprit et la pratique associative
2. Amener les participantes à bien comprendre les règlements structurants leur
organisation
3. Faire connaître aux participantes les enjeux et problèmes liés à l’administration et à la
gestion des organisations associatives.
4. Former et/ou renforcer les comités de gestion propres à chaque groupement afin
d’améliorer la légitimité et l’efficacité de sa gestion.
5. Améliorer la communication interpersonnelle entre les membres pour une meilleure
restitution et application de l’information.
6. Transmettre aux participantes les outils et compétences pour planifier, suivre et
évaluer leurs activités
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Concernant les résultats, nous attendons :
- 289 femmes des groupements ont été formées en vie associative.
- Les participantes ont pris conscience de l’esprit et de la pratique associative
- 75% des femmes comprennent le fonctionnement institutionnel d’une organisation de
développement.
- 75% des femmes ont la capacité pour faire face aux problèmes liés à l’administration et à
la gestion de l’organisation.
- Les membres des comités de gestion se sont familiarisées avec quelques approches
permettant de mieux administrer une organisation.
- Tous les groupements formés élaborent des PV de rencontres ainsi que des rapports
d’activités de leur structure.
- Les 12 comités de gestion ont renforcé leurs capacités opérationnelles.
- Bonne circulation de l’information au sein des groupements
- Restitution régulièrement pratiquée par les membres des groupements
- Les groupements formés maîtrisent les outils de planification, de suivi et d’évaluation de
leurs activités
La mise en œuvre de ces objectifs sera faite à travers des séances de formation qui se
dérouleront sur six jours. Durant ces sessions, différents thèmes seront abordés :
- Initiation à l’esprit et la pratique associative
- Principes associatifs
- Gestion d’une organisation - La circulation de l’information :
- Responsabilité et gestion :
- Techniques de planification, de suivi et d’ évaluation des activités de l’OCB
- Partenaires au développement et réseau des groupements
Enfin, le projet de formation en vie associative a donné lieu à l’établissement d’un budget
prévisionnel ainsi que d’un plan de financement qui seront proposés à différents bailleurs de
fonds dont le soutien est indispensable à la bonne conduite du présent projet.
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Le projet de maraîchage
Les femmes des groupements de Namaro consacrent beaucoup de temps et d’efforts
aux activités maraîchères. Il semble par conséquent pertinent d’élaborer avec elles un projet
visant à consolider et améliorer leurs activités de maraîchage. Ce projet, élaboré par Moïse
Sawadogo – coordinateur des programmes, se composera notamment d’un appui financier
pour l’achat de matériels (motopompes, pulvérisateurs, arrosoirs, binettes et intrants ) mais
aussi de formations visant à améliorer le rendement des cultures et la façon dont elles
cultivent (technique de fabrication de blocs à urée, maraîchage biologique, technique de
production de plants en pépinière, technique de reboisement). Enfin, il s’agira d’encourager
les femmes à mettre en place des unités de transformation des produits locaux (légumes,
fruits, sésame, piment) car ces activités peuvent être source de revenus importants, la
transformation conférant une valeur ajoutée au produit.
Plus précisément, l’objectif global du projet de maraîchage est de contribuer à lutter
contre la pauvreté en milieu rural et l’insécurité alimentaire par l’augmentation des revenus
des femmes des douze groupements bénéficiaires d’ici 2010.
Les objectifs spécifiques sont :
- Améliorer la maîtrise des techniques de production maraîchère des femmes
bénéficiaires ;
- Augmenter la capacité de production des légumes ;
- Améliorer les revenus monétaires des membres des 12 groupements bénéficiaires.
Afin d’atteindre ces objectifs, plusieurs activités seront mises en œuvre sur une période de
douze mois :
- recrutement d’un technicien contractuel pour le suivi régulier des opérations sur le
terrain. Un technicien maraîcher sera responsabilisé pour s’occuper entièrement du
suivi des opérations de production des femmes pour toute la campagne de contre
saison (novembre à mars)
- formations techniques des femmes. Dans le cadre du renforcement de leurs
compétences de production de légumes, les membres des groupements seront formés
sur les techniques de culture de contre saison pendant sept jours.
- suivi et évaluation des activités maraîchères sous la supervision de l’ONG ONIDE.
- appui en intrants et matériels.
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Les résultats attendus sont :
R.1.1 289 femmes membres des groupements sont formées aux techniques de production
maraîchère
R.1.2 90% des femmes formées conduisent mieux leurs activités
R.2.1 Les productions locales maraîchères sont augmentées, diversifiées et mieux valorisées
R.3.1 L’accès aux moyens de production par les femmes est amélioré
R.3.2 Les revenus monétaires des bénéficiaires augmentent de façon durable à travers
l’activité du maraîchage
R.3.3 Un suivi de proximité est assuré
R.3.4 80% des femmes bénéficiaires ont vu leurs capacités renforcées et leurs conditions de
vie améliorées
Le travail d’élaboration de ces projets de déve loppement m’a permis de me familiariser
avec la rédaction d’un programme destiné a être présenté à différentes organisations et
bailleurs de fonds. Il m’a permis de voir concrètement comment était pensé un projet de
développement. De plus, le fait que je sois autonome dans la rédaction du projet (on ne m’a
fourni que le canevas du dossier) constitue un point fort dans ma formation car je suis
désormais capable de rédiger par moi-même un projet de développement.
Les projets de formation en vie associative et de maraîchage ont été présentés aux femmes
des groupements lors d’une dernière rencontre à Namaro. Lors de la séance de synthèse, nous
avons insisté sur le fait que la réussite de ces projets n’ était pas uniquement conditionnée à
l’obtention de subventions. Elle nécessite aussi et surtout une participation active de la part
des membres des groupements féminins. Autrement dit, nous leur avons fait comprendre que
ONIDE ne viendra pas réaliser les activités à leur place dans la mesure où l’organisation
souhaite situer son action dans l’appui et non dans l’assistanat. Par conséquent, leur
engagement doit être total dans tous les domaines.
18
Conclusion
La conclusion de ce rapport de stage sera consacrée à la mise en perspective des projets de
développement présentés ci-dessus, de mon rôle à venir au sein de l’ONIDE et à mon opinion
personnelle sur le stage.
Perspectives du projet de formation en vie associative et rôle à venir au sein de l’ONIDE
Durant ce stage, j’ai travaillé sur les premières étapes d’un projet de développement : le
diagnostic de terrain et l’élaboration du projet. Mais, du chemin reste à faire pour qu’il
devienne réalité. En effet, il reste à le soumettre à des bailleurs de fonds et que ceux-ci
acceptent de le financer. Pour une ONG comme ONIDE, leur appui financier est crucial pour
la réalisation de ses objectifs dans la mesure où cette source de financement est majoritaire
dans le budget de l’organisation. Par ailleurs, il reste à le mettre concrètement en œuvre, c’est-
à-dire réaliser les séances de formations auprès des femmes membres des groupements. Enfin,
une fois les femmes formées, il s’agit d’assurer le suivi et l’évaluation du projet afin de
relever les impacts de notre démarche auprès des femmes en particulier, et de la communauté
en général. A ce propos, je compte revenir l’année prochaine afin de réaliser le suivi et
l’évaluation du projet de formation.
D’autre part, mon travail au sein de ONIDE ne va pas s’arrêter lors de mon retour en
France. En effet, je me suis engagée à assurer la représentation de l’ONIDE en France et
proposer le projet élaboré durant le stage à des organisations françaises qui pourront établir un
partenariat avec l’organisation nigérienne pour l’appuyer dans ses activités. Les organisations
nigériennes ne disposent encore que de peu de moyens et il semble indispensable qu’elles
établissent de sains et solides partenariats avec des structures occidentales afin que celles-ci
puissent les appuyer financièrement. A ce propos, nous pensons qu’à terme les ONG
occidentales ne devraient appuyer que matériellement et financièrement les ONG du Sud pour
que celles-ci deviennent les véritables actrices du développement de leur pays. Autrement dit,
nous plaidons en faveur d’une diminution de l’action directe des ONG françaises sur le terrain
dans la mesure où leurs activités sont limitées par un certains nombres de blocages dont nous
avons parlé plus haut.
19
Par ailleurs, dès mon retour en France, je vais travailler à la mise en place d’une
correspondance entre des collégiens nigériens et des collégiens français. Ce projet relève de
l’éducation au développement, domaine qu’il s’agit d’approfondir si l’on souhaite réellement
construire un monde « plus juste et solidaire », comme se plaisent à nous le faire espérer de
nombreuses ONG. En effet, nous pensons que le changement des mentalités et des pratiques
qui expliquent aujourd’hui les inégalités entre les pays est indispensable pour réellement
s’inscrire dans une perspective de développement durable.
Opinion personnelle sur le stage
Il s’agit de mon premier stage au sein d’une organisation non gouvernementale. Après
avoir étudié le fonctionnement et les activités des ONG de développement françaises dans le
cadre de mon mémoire de troisième année, j’ai fait le choix de conna ître le fonctionnement et
les activités d’une ONG du Sud. J’estime, en effet, que le travail des ONGD françaises n’est
pas actuellement le plus efficace pour relever le défi du développement, présenté comme
« objectif du millénaire » par les Nations Unies. J’avais donc envie de voir comment les
individus se mobilisent dans les pays du Sud pour remédier aux problèmes de la pauvreté, et
ce d’autant plus que je me destine à une carrière dans les organisations internationales.
Sans surprise, ce stage a été extrêmement enrichissant dans la mesure où il m’a permis
d’atteindre l’objectif personnel que je lui assignais, c’est-à-dire la compréhension du
fonctionnement d’une ONG nigérienne. Celui-ci est totalement différent de ce que j’aurais pu
imaginer et cela tient au fait que j’avais le schéma de fonctionnement d’une ONG française en
tête. En effet, en France, les ONG sont devenues un secteur professionnel à part entière dans
le sens où elles sont composées par des techniciens et des spécialistes du développement qui
travaillent à plein temps sur ces questions et sont rémunérés pour leurs services. En fait, on
pourrait comparer les ONG de développement françaises à des prestataires de service de
solidarité internationale. Au contraire, l’ONIDE ne correspond pas à ce schéma car elle est
formée par des cadres qui consacrent bénévolement du temps aux activités de la structure. Si
on peut voir un certain aspect technicien dans les ressources humaines de l’organisation, on
est loin de l’aspect professionnel puisque l’ONIDE ne constitue pas leur « gagne-pain » ni
leur activité principale. Par conséquent, je dois dire que j’ai été un peu déroutée au début par
la souplesse du fonctionnement de l’ONIDE.
20
Il a été, d’autre part, très formateur dans le sens où j’ai eu l’opportunité de mettre en
pratique les outils permettant l’élaboration d’un projet de développement. Outre leur mise en
pratique, l’utilisation de ces outils m’a permis de me faire une idée sur la pertinence de leur
mise en œuvre sur le terrain. Afin de réaliser l’étude de terrain et d’établir le diagnostic, nous
avons procédé à des entretiens avec les femmes des groupements féminins. Il s’agissait
d’interviews semi-directives dans le sens où un certain nombre de questions guidaient la
discussion. Mais les femmes entretenues disposaient d’une liberté de parole qui leur
permettait de développer et d’aller plus loin dans les questions posés, notamment en nous
faisant part de leurs opinions. Cet aspect subjectif de la discussion est d’une valeur tout aussi
importante que les données techniques fournies sur l’organisation si l’on considère que
l’attitude des acteurs a un impact sur son fonctionnement. Par conséquent, j’estime qu’il s’agit
là d’un outil pertinent pour établir un diagnostic sur un groupe donné.
Toutefois, il semble plus pertinent lorsqu’il est utilisé par une organisation nigérienne
auprès de populations nigériennes. En effet, nous avons constaté un certain nombre de
blocages lorsque nous l’avons utilisé. Et plus généralement, nous pourrions étendre ces
défauts à l’ensemble des ONG de développement françaises intervenant directement sur le
terrain. Pendant les entretiens, nous avons relevé trois raisons qui ont empêché de les mener
correctement. D’une part, je suis blanche et cette différence est porteuse d’un certain nombre
d’images, de clichés et de préjugés, surtout chez des populations rurales. Il est fréquent de
n’être considéré que comme un bailleur de fonds. Ici, un travail de changement des mentalités
apparaît indispensable afin que les porteurs de projet occidentaux qui souhaitent vraiment
travailler et appuyer les populations ne soient pas considérés comme des « banques
ambulantes ». D’autre part, je ne comprend ni ne parle le songhaï : par conséquent, un
interprète est indispensable. Le problème qui se pose ici est celui de la traduction qui ne me
permet pas forcément de déceler les sous-entendus et les non-dits, d’autant plus que je ne
connais pas réellement leurs conditions de vie. Pourtant, dans la majorité des cas (pour ne pas
dire dans tous les cas), le personnel des ONG françaises ne fait pas l’effort d’apprendre la
langue locale. Nous passerons sur les raisons qui peuvent expliquer cette paresse, mais elle
constitue un inconvénient certain à la bonne conduite des projets de développement français
sur le terrain. Il semble par conséquent indispensable de considérer l’apprentissage de la
langue comme une condition participant au succès du projet de développement. Enfin, ces
femmes ne me connaissent pas, je suis une étrangère. Toutefois, l’intégration est difficile
d’autant plus que je ne suis pas restée suffisamment de temps là-bas pour qu’elles s’habituent
à ma présence. Par conséquent, il y a toute une série de causes qui ont limité l’efficacité de
21
mon intervention lors des entretiens. Plus généralement, si les ONG de développement
occidentales rencontrent ce type de limites, on comprend pourquoi elles ne possèdent qu’une
connaissance restreinte des réalités et spécificités locales qui vient bloquer le projet de
développement. Au contraire, l’intervention des ONG nigériennes apparaît comme plus
efficace tout simplement car elles sont composées par des nigériens.
Enfin, il a aussi été enrichissant car il m’a permis d’entrer en contact direct avec la réalité
du terrain. J’ai ainsi pu découvrir les conditions de vie des femmes en milieu rural et les
opportunités/blocages de leur environnement.
Je voudrais finir avec le point fort de ce stage. Paradoxalement, ce point ne fait pas partie
du stage à proprement parlé mais il a contribué à en faire une expérience unique et
enrichissante. Pendant deux mois, j’ai vécu au cœur d’une famille nigérienne : celle de Idrissa
Abdou Moussa, président de l’ONIDE, qui m’a accueilli chaleureusement au sein de son
foyer. Le fait de vivre parmi eux, d’être véritablement immergée dans leur quotidien
constitue, selon moi, la meilleure chose pour en apprendre un maximum sur la culture
nigérienne. Grâce aux très nombreuses discussions que j’ai pu avoir avec Idrissa Abdou
Moussa, ses enfants et les jeunes du quartier, j’ai l’agréable impression d’avoir approfondi
mes connaissances sur la société nigérienne et d’avoir évolué dans mes réflexions sur le
développement.
22
Table des annexes
Annexe 1 : Outils de collecte des données utilisés pour
l’analyse des organisations communautaires de base
(OCB)………………………………………………………….…p.23
Annexe 2 : Fiche de collecte de données et d’informations
générales sur les groupements ………………………..….p.28
Annexe 3 : Les informations par OCB rencontrées
(échantillon : groupements féminins de Gomni et Tun Ga
Goy Ni Bonsé)……………………………………………..….p.31
Annexe 4 : Fiche d’expérience de l’ONIDE………………p.35
23
Annexe 1 : Outils de collecte des données utilisés pour
l’analyse des organisations communautaires de base
(OCB)
1. Aspects organisationnels 1.1. Critères d’appréciation Il s’agit de :
1- La légitimité 2- L’efficacité 3- L’efficience 4- La continuité 5- La planification, le suivi et l’auto évaluation 6- Le partenariat
1.2. Le guide d’entretien Il s’adresse aux membres des OCB (entretien en petits groupes) et aux personnes ressources (entretiens individuels). 1.2.1. La légitimité Les repères pendant l’entretien sont :
- L’image de l’OCB auprès des adhérents (es) - La confiance des autorités vis à vis de l’OCB - La place et le role de l’OCB dans la décentralisation - La reconnaissance juridique - La représentativité des membres
Le guide contient les questions suivantes : 1) Quelle est la composition de votre OCB ? Nombre de membres, nombre d’hommes, nombre de femmes : 2) Qui sont les dirigeants (es) du groupe ? 3) Ont-ils la confiance de tous les membres ? 4) Quel rôle jouent - t’ils au sein de l’OCB et vers l’extérieur.
24
5) Comment les dirigeants (tes) sont t’ils (elles) arrivés (es) aux postes de responsabilité ? Par élection ou Comment ? 6) Arrivez-vous à changer de dirigeants (tes) ? si oui, pourquoi ? 7) Comment élisez-vous les membres dirigeants ? 8) Qui sont présents à l’assemblée générale ? 9) Quelles sont les personnes qui ont l’habitude de prendre la parole pendant l’assemblée générale ? 10) Votre organisation est-elle reconnue ? Par qui ? 1.2.2 L’efficacité Les repères pendant l’entretien sont :
- Les biens et services produits - Les objectifs de l’OCB - La gestion et l’implication des membres - Les contributions et participations des membres
Les questions à poser sont : 1) Que recevez-vous de l’OCB ? 2) Quelles sont les ressources dont vous disposez dans votre OCB et comment les gérez-vous ? 3) Les membres sont-ils impliqués dans la gestion ? Comment ? 4) Faites-vous souvent le contrôle de la gestion ? Comment ? 5) Les membres participent t’ils régulièrement aux rencontres de l’OCB ? 6) Quelles sont les différentes contributions que les membres apportent au sein de l’OCB ? 7) Avez-vous des organes de contrôle de la gestion de l’OCB ? (cahiers de présence, cahier de crédit, PV de rencontres, etc…)
25
1.2.3 L’efficience Les repères pendant l’entretien sont :
- Règlements - Gestion des conflits - Bilan des activités - Style de direction
Les questions à poser sont : 1) Existe t-il des règlements pour l’OCB et pour la gestion de vos activités ?
2) Comment ont-ils été mis en place ? Par qui ?
3) Sont-ils compris et acceptés par les adhérentes à l’OCB ? 4) Existe t-il une entente parfaite entre les membres de l’OCB ? 5) Quels sont les cas de mésentente et comment le groupement les règle t-elle ? 6) Comment l’OCB planifie t-elle ses activités ? 7) L’OCB fait-elle le bilan de ses activités ? A quelle période de l’année ?
8) Quelles sont les activités qui marchent bien ? 9) Quelles sont les activités qui ne marchent pas bien ? Pourquoi ?
1.2.4 La continuité Les repères pendant l’entretien sont :
- Mécanismes de circulation de l’information - Communication avec l’environnement - Restitution (Comment ? Profit pour l’OCB ?)
Les questions à poser sont :
1) Quelles sont les réunions et AG que l’OCB doit tenir ?
2) Comment le fait-elle ? Pourquoi ?
26
3) Organise -t’elle des réunions de restitution ? Lesquelles et comment ? 4) Que font les membres de l’OCB des informations apprise pendant la restitution ? 5) Comment les membres de l’OCB reçoivent - ils l’information ? 6) Quelles types d’information reçoivent -ils ? 7) Les membres de l’OCB ont-ils peur de parler pendant la réunion ? 1.2.5 Planification, suivi et auto évaluation Les repères pendant l’entretien sont :
- mission, vision - Suivi, évaluation de la prochaine campagne - Planification de l’execution et prise en compte de la décentralisation
Les questions à poser sont : 1) Est-ce que vous vous réunissez pour faire la planification de vos activités (c’est-à-dire ce que votre OCB compte mener comme activités les 12 prochains mois) ? 2) Que comptez-vous faire comme activités dans les 12 prochains mois ? 3) Quand vous menez une activité, qui s’occupe du suivi ? Avec quoi suit-on les activités ? 4) Avez-vous l’habitude d’évaluer vos activités ? Qui fait quoi ? 1.2.6 Partenariat Les repères pendant l’entretien sont :
- Collaboration et complémentarité avec les partenaires et autorités décentralisées.
Les questions à poser sont : 1) Qui sont vos partenaires ? 2) Quelles sont les activités de vos partenaires au sein de l’OCB ?
27
3) Les activités menées par les partenaires profitent t-elles aux membres de l’OCB ? 4) Existe t-il un protocole de collaboration entre l’OCB et les partenaires ? Sinon comment faire pour améliorer la collaboration ? 5) Combien d’OCB existe t-il dans votre localité ? 6) Existe t-il un cadre de concertation ou une organisation d’ensemble entre les différentes OCB ? 7) Que fait votre OCB pour appuyer le développement communautaire du village ? Quelles sont les activités concrètes ?
28
Annexe 2 : Fiche de collecte de données et d’informations générales sur les groupements
DIAGNOSTIC PARTICIPATIF
FICHES DE COLLECTE DE DONNEES ET D’INFORMATIONS GENERALES SUR LES GROUPEMENTS
L’idéal est d’identifier et d’analyser ensemble les réalités socio-économiques des femmes en partant de ce qu’elles vivent, de ce qu’elles savent,
de ce qu’elles veulent et de ce qu’elles peuvent.
Nom du groupement Nombre de
membres Date de création
Membres du
bureau
Fréquence des
réunions du bureau
Fréquence des AG
Document outils de
gestion
Localisation
Sources de financement
Mécanisme de contrôle
Affiliation à une structure financière
décentralisée
29
Activités déjà menées
Formations déjà reçues
Difficultés rencontrées
Forces générales
Faiblesses générales
Expérience en matière de crédit et autres
30
Partenaires ou collaborateurs externes
Besoins en formation
Besoins d’activités (voulues des femmes )
Activités sollicités et retenues
Remarques particulières
31
Annexe 3 : Les informations par OCB rencontrées,
échantillon.
Nom du village : Namaro I
OCB : Groupement féminin Tun Ga Goyni Bonsé
Date de l’entretien : 13/07/08
Nombre de participants : 12
Critères Points Forts Points faibles Suggestions
d’amélioration
Légitimité Reconnaissance
juridique
Bonne image du
groupement auprès des
membres
Participation comme
acteur du
développement local
RAS RAS
Efficacité Ressources internes
AGR, embouche
Existence d’outils de
gestion
Une personne désignée
pour contrôler
l’effectivité des
activités
Implication de tous les
membres
AG occasionnelles
Inexistence de PV de
rencontres
Jeunesse de l’OCB
Mécanismes de
contrôle de gestion
inadaptés
Rendre régulière la
fréquence des AG
Etablir un PV de
rencontre
Création d’un comité de
gestion
Formation des membres
du CDG
Efficience Existence de
règlements et de
mécanismes de gestion
des conflits
Bilan des activités
Entente parfaite entre
Bilan non consigné
Règlement intérieur et
statuts non compris
par tous les membres
Difficultés à
déterminer les activités
Etablir des rapports écrits
des bilans
Formation et recyclage
des membres en vie
associative
Améliorer la capacité de
32
les membres qui ne marchent pas réflexion des membres
Continuité Tous les membres ont
droit à la parole
Réunions de restitution
de l’information
Informations mises en
pratique
Circulation de
l’information entre les
membres
Mauvaise circulation
de l’information entre
les membres
Pas de PV des
réunions
Déformation des
informations
Certains membres ne
veulent pas parler des
faiblesses
Formation en
communication inter
personnelle
Disposer de moyens de
communication adaptés
aux compétences du
groupement
Améliorer le feed back
Planification,
suivi, auto-
évaluation
Une personne désignée
pour le suivi des
activités
Absence de
planification
Pas d’auto-évaluation
Pas de visions réalistes
des activités futures
Absence de
mécanismes de suivi
Formation en
planification, suivi et
évaluation
Renforcement des
capacités d’auto-réflexion
des membres du
groupement
Mise en place d’un suivi
interne des actvités
Partenariat Relations avec Care,
Aquadev et ONIDE
Réseau de
groupements féminins
Participation aux
travaux
communautaires
Relations informelles
de collaboration avec
les partenaires
Pas de cadre de
concertation entre les
partenaires
Les membres ne
maîtrises pas les
domaines
d’intervention des
partenaires
Rendre formelles les
relations de partenariat
Créer un cadre de
concertation et
d’échanges entre
membres
Séances d’information sur
les partenaires et leurs
activités, sur le rôle et
l’utilité du réseau
33
Nom du village : Namaro I
OCB : Groupement féminin Gomni
Date de l’entretien : 12/07/08
Nombre de participants : 5
Critères Points Forts Points faibles Suggestions
d’amélioration
Légitimité Reconnaissance
juridique
Bonne image du
groupement auprès des
membres
Participation comme
acteur du
développement local
RAS RAS
Efficacité Ressources internes
AGR, embouche
Existence d’outils de
gestion
Implication de tous les
membres
Inexistence de PV de
rencontres
Gestion personnalisée
du groupement
Formation d’un leadership
féminin
Etablir un PV de
rencontre
Création d’un comité de
gestion
Formation des membres
du CDG
Efficience Existence de
règlements et de
mécanismes de gestion
des conflits
Bilan des activités
Entente parfaite entre
les membres
Bilan non consigné
Règlement intérieur et
statuts non compris
par tous les membres
Style de direction
inadaptée
Etablir des rapports écrits
des bilans
Formation et recyclage
des membres en vie
associative
Continuité Tous les membres ont
droit à la parole
Réunions de restitution
Mauvaise circulation
de l’information entre
les membres
Formation en
communication inter
personnelle
34
de l’information
Informations mises en
pratique
Circulation de
l’information entre les
membres
Pas de PV des
réunions
Disposer de moyens de
communication adaptés
aux compétences du
groupement
Améliorer le feed back
Planification,
suivi, auto-
évaluation
Une personne désignée
pour le suivi des
activités
Absence de
planification
Pas d’auto-évaluation
Pas de visions
réalistes des activités
futures
Absence de
mécanismes de suivi
Formation en
planification, suivi et
évaluation
Renforcement des
capacités d’auto-réflexion
des membres du
groupement
Mise en place d’un suivi
interne des actvités
Partenariat Relations avec Care,
Aquadev et ONIDE
Réseau de
groupements féminins
Participation aux
travaux
communautaires
Relations informelles
de collaboration avec
les partenaires
Pas de cadre de
concertation entre les
partenaires
Les membres ne
maîtrises pas les
domaines
d’intervention des
partenaires
L’appui apporté par
les partenaires ne
profitent pas à tous les
membres
Rendre formelles les
relations de partenariat
Créer un cadre de
concertation et d’échanges
entre membres
Séances d’information sur
les partenaires et leurs
activités, sur le rôle et
l’utilité du réseau
35
Annexe 4 : Fiche d’expérience de l’ONG ONIDE
INFORMATIONS GENERALES
1-NOM DE L'ORGANISME:
SIGLE :ORGANISATION NIGEIENNE POUR UN DEVELOPPEMENT ENDOGENE ( ONIDE )
2-COORDONNEES
LOCALISATION DU SIEGE :
VILLE : NIAMEY
QUARTIER : BANIFANDOU 2
RUE :170, RUE 113 BF – COM 3
NIGERIENNE : X ÉTRANGERE : ?
ADRESSE A NIAMEY :
BP :10 028
TEL : 00 227 96 96 75 41
FAX :00 227 20 73 49 86
EMAIL : [email protected]
SITE :www.onide-endogene.org
ADRESSE À L’INTÉRIEUR DU PAYS :
3- STATUT JURIDIQUE
TYPE : X ONG ? ASSOCIATION ? AUTRE, A PRECISER
DATE D’AGREMENT : 14 FEVRIER 2001 DATE D’ACCREDITATION :
NO D’AGREMENT: Arrêté N°050/MI/AT/DGAPJ/DLP
NO PAT 2006-2010 : 070/2006/DONGAD
NUMERO DE SECURITE SOCIALE (CNSS) :
4- REPRESENTANTS OFFICIELS
nom :Mr Abdou Moussa Idrissa TITRE :PRESIDENT
SUPPLEANT, NOM : Mme HADIO HAROUNA TITRE :TRESORIERE
36
ORGANISATION INTERNE
5-ORGANISATION INTERNE
PROTOCOLE D’ACCORD TYPE NO : PAT N° 070/2006/DONGAD
DESIGNATION DU BUREAU EXECUTIF: X ÉLECTION ? NOMINATION ? AUTRE (PRECISER)
LES MEMBRES DU BUREAU SONT-ILS SALARIES DE LA STRUCTURE : NON
DATE DE LA DERNIERE AG. : 12 JANVIER 2008
PERIODICITE DE L’ASSEMBLEE GENERALE : ANNUELLE
DATE DE LA DERNIERE REUNION DU BUREAU EXECUTIF : 25 JANVIER 2008
NOMBRE DE MEMBRES DE LA STRUCTURE
H : 35 F : 150
6-IMPLANTATION AU NIVEAU REGIONAL (ANTENNES OPERATIONNELLES)
L’ONG ONIDE dispose de: - Antennes régionales : Niamey, Tillabéri, Dosso, Maradi, Tahoua - Antennes départementales :Kollo, Téra, Filingué, Say, Boboye, Madaoua, Aguié, Bouza - Antennes communales :Niamey COM 3, Namaro, Karma, Hamdallaye, Kouré, N’Dounga, Liboré, Kirtachi, Bitinkodji, Torodi, Tagazar, Immanan, Koygolo, Gazaoua, Gangara, Tchadoua, Kokorou,
7-EFFECTIFS OPERATIONNELS DE LA STRUCTURE (PAR ORDRE D’IMPORTANCE):
IDENTIFICATION FONCTION QUALIFICATIONS P(I) C(2 B(3 1 ABDOU MOUSSA Idrissa Coordonnateur
ING.GEOMTRE X
2 MOUMOUNI AFIZOU Formateur vie associative
ING. AGRONOME X
3 SAWADOGO MOISE Chargé des programmes
ING.FORESTIER et DEVPT DURABLE
X
4 HADIO HAROUNA TRESORIERE ENSEIGNANTE X
5 SEINI MOUSSA FORMATEUR LICENCE EN SOINS INFIRMIERS
X
6 MARIAMA ABDOU ANIMATRICE agent dev.rural
X
7 SALAMATOU MAHAMADOU SECRETAIRE informaticienne
X
8 ZIRBINE MOUNKAILA SOCIOLOGUE MATRISE SOCIO
X
9
10
(1)PERMANENT ), (2) CONTRACTUEL/TEMPORAIRE, (3) BENEVOLE
37
MOYENS LOGISTIQUES
8-MOYENS LOGISTIQUES
LOCAL : X LOCATION, ? PROPRIETE
MOYENS DEPLACEMENT (AUTO, MOTO)
AUTO, NOMBRE : 02 MOTO, NOMBRE : 01 VÉLO, NOMBRE : 00 AUTRE :
EQUIPEMENT (MOBILIER, MATERIEL DE BUREAU, ETC.)
3 BUREAUX, 3 FAUTEUILS, 10 CHAISES, 3 MICRO ORDINNATEURS, 2 IMPIMANTES, 1 FAX, 1 POSTE INTERNET,
EQUIPEMENT UTILISES POUR LA CONDUITE DES ACTIVITES :
MATERIEL ROULANT, MATERIEL INFORMATIQUE, MATERIEL DE COMMUNICATION, APPAREIL PHOTO NUMERIQUE, MATERKEL DE PROJECTION, LOCAUX DU SIEGE DE L’ONG. PRECISER LES EQUIPEMENTS/MATERIELS DIFFICILEMENT DISPONIBLES OU MANQUANTS :
PHOTOCOPIEUSE, PROJECTEUR VIDEO, SCANNER, CAMERA VIDEO NUMERIQUE, MOTO CROSS, VEHICULE TOUT TERRAIN
9-COMPTABILITE ET RAPPORTS D’ACTIVITES:
COMPTABILITE : X OUI ? NON RAPPORT D’ACTIVITES : X OUI ? NON
12-MECANISMES DE CONTROLE FINANCIER
X COMMISSAIRE AU COMPTES, ? AUDIT, PAR : ? AUTRE, PRECISER : ..................................................................................................................................... 10- COMPOSITION DU CAPITAL SOCIAL ET/OU SOURCES DE FINANCEMENT PROPRES
COTISATIONS DES MEMBRES (SPECIFIER SOURCE ET MONTANT OU %)
- COTISATIONS STATUTAIRES : 450 000 F CFA
- COTISATIONS SPECIALES : 200 000 F CFA
DONS, LEGS ET SUBVENTIONS (SPECIFIER SOURCE ET MONTANT OU %) :
- SUBVENTIONS LOCATION SIEGE : 600 000 F CFA
PRESTATIONS DE SERVICES (SPECIFIER SOURCE ET MONTANT OU %):
.....................................................................................................................................
AUTRE (SPECIFIER SOURCE ET MONTANT) :
.....................................................................................................................................
TOTAL ONG : 1 250 000 F CFA
11-DOMICILIATION BANCAIRE
NOM DE LA BANQUE : SONIBANK
NUMERO DU COMPTE : 251 110 91341/26
38
Informations sur les mandats et l’expérience 12- MISSION ET OBJECTIFS DE L'ORGANISME
L’ONG ONIDE A POUR OBJECTIFS L’ORGANISATION, LA SENSIBILISATION ET LA MOBILISATION DES POPULATIONS EN VUE D’AMELIORER LEURS CONDITIONS DE VIE A TRAVERS DES ACTIONS DANS LES DOMAINES SUIVANTS :
- L’AMELIORATION DU CADRE DE VIE - L’AMELIORATION DE LA SANTE - L’AMELIORATION DU NIVEAU D’INSTRUCTION DES FEMMES - L’ANIMATION DES JEUNES ET LA CREATION D’EMPLOIS - L’AMELIORATION DE LA PRODUCTION AGRICOLE ET LA CREATION
DE BANQUES CEREALIERES
13-STRATEGIES
- APPROCHE PARTICIPATIVE
- DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE
- APPROCHE EN GENRE
- SENSIBILISATION 14-DOMAINES D’EXPERTISE PRECIS
- SENSIBILISATION IST/VIH/SIDA
- SECURITE ALIMENTAIRE
- DEVELOPPEMENT RURAL ET DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE
- ENVIRONNEMENT
- RENFORCEMENT DES CAPACITES DES ORGANISATIONS LOCALES
15-LANGUES DE TRAVAIL AVEC LES COMMUNAUTES
- ZARMA, HAOUSSA, PEULH
16-REGIONS D'INTERVENTION ACTUELLEMENT COUVERTES PAR ORDRE DECROISSANT : BASE D’EXPERIENCE DEMONTREE UNIQUEMENT
NOMBRE ACTIONS EN (SANTE/SIDA)
- NIAMEY, TILLABERI, DOSSO, MARADI, TAHOUA
ZONES URBAINES/PERI-URBAINES COUVERTES DANS LES REGIONS
- KOLLO, COMMUNE NIAMEY III, COMMUNE NIAMEY V, AGUIE, BOUZA, MADAOUA, BOBOYE
ZONES RURALES COUVERTES
39
- NAMARO, KARMA, KIRTACHI, BITINKODJI, KOYGOLO, TORODI, LIBORE, HAMDALLAYE, KOKOROU, GALMA, GAZAOUA, GANGARA, TAGAZAR, IMMANAN, GALMA, KOYGOLO
EXTENSION PREVUE (REGION, DATE:
- ZINDER ET AGADEZ EN 2009
40
20-LOCALISATION SUR BASE D’EXPERIENCE UNIQUEMENT
TYPE D’ACTION DÉJÀ RÉALISÉES GROUPES CIBLES
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 P G M O C A E
NAMARO X X X X X
KARMA X X
HAMDALLAYE X X
BITINKODJI X X X
KIRTACHI X
KOYGOLO X
LIBORE X
NIAMEY X X X X X
TORODI X X X
1 : SENSIBILISATION/IEC 7 : RECHERCHE QUALITATIVE (FOCUS GROUP, ETC.) P : POPULATIONS EN GENERAL 2 : RENFORCEMENT CAPACITES 8 : ELABORATION DE MATERIEL DIDACTIQUE/IEC G : GROUPES VULNERABLES 3 – ACTES MEDICAUX 9 : FORMATION EN COMMUNICATION INTER-PERSONNELLE M : SEROPOSITIFS ET MALADES SIDA 4 : SOUTIEN PSYCHO-SOCIAL 10 : MARKETING SOCIAL O : ORPHELINS DU SIDA ET FAMILLES 5 –APPUI ORGANISATIONS BASE 11 : ELABORATION/EXECUTION PLANS COMMUNICATION C : ORGANIS. COMMUNAUTAIRES 6 : RECHERCHE QUANTITATIVE STRATEGIQUES (ONG, ASS., FEMMES, JEUNES, ETC.)
12 : PLANIFICATION/EXECUTION DE IEC/FORMATIONS A : ASS. PROFESSIONNELLES ET RELIG. E : ORGANISMES/EXECUTANTS AUPRES DES COMMUNAUTES.
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18-EXPERIENCE EN LUTTE CONTRE LE SIDA (3 DERNIERES ANNEES)
projet 4 PROJET DE SENSIBILISATION SUR LES IST /VIH/SIDA DANS LA COMMUNE RURLE DE BITINKODJI
DATE
2005
BUDGET GÉRÉ
1 500 000
DUREE SERVICES
CINQ (05) semaineS
TYPE DE SERVICES RENDUS (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION
iec en vie associative ett sur les ist/vih/sida coordonnées et références du bailleur de fonds (sources de financement) :ONG ONIDE DES COMMUNAUTES : COMMUNE RURALE DE BITINKODJI
projet 5 FORMATION ET SENSIBILISATION SUR
LES IST/VIH/SIDA CHEZ LES JEUNES DE
15 A 35 ANS DE LA COMMUNE RURALE DE
NAMARO
DATE 2007-2008
BUDGET GERE
3 534 460
DUREE SERVICES
SIX (06) MOIS
TYPE DE SERVICES RENDUS (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION)
SENSIBILSATION ET FORMATION SUR LES IST/VIH/SIDA COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS (SOURCES DE FINANCEMENT) :
PROGRAMME MULTI SECTORIEL DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA DE TILLABERI DES COMMUNAUTES : COMMUNE RURALE DE NAMARO
projet 6 FORMATION ET SENSIBILISATION SUR LES IST/VIH/SIDA CHEZ LES JEUNES DE 15 A 35 ANS DE LA COMMUNE RURALE DE HAMDALLAYE
DATE 2007-2008
BUDGET GERE 5 596 000
DUREE SERVICES SIX (06) MOIS
TYPE DE SERVICES RENDUS (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION) SENSIBILSATION ET FORMATION SUR LES IST/VIH/SIDA COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS (SOURCES DE FINANCEMENT) : PROGRAMME MULTI SECTORIEL DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA DE TILLABERI. DES COMMUNAUTES : COMMUNE RURALE DE HAMDALLAYE
projet 7 SOUTIEN SOCIOECONOMIQUE DE 50 ORPHELINS ET ENFANTS VULNERABLES DE LA COMMUNE NIAMEY III
DATE 2007-2008
BUDGET GERE 9 450 000
DUREE SERVICES SIX (06) MOIS
TYPE DE SERVICES RENDUS (IEC, FORMATION, APPUI ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION)
SOUTIEN EN ALIMENTATION, HABILLEMENT, SCOLARITE, SANTE
COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS (SOURCES DE FINANCEMENT) :
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PROGRAMME MULTI SECTORIEL DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA DE NIAMEY DES COMMUNAUTES : COMMUNE NIAMEY III NOMBRE D’ANNEES A TEMPS PLEIN D’ACTIONS EN MTS/SIDA (EN CORRELATION AVEC LES EXPERIENCES CITEES) : TROIS (03) ANNEES
EXPIRIENCE DE L’ONG ONIDE (ACTIVITES REALISEES) 17-EXPERIENCE DANS DES DOMAINES CIBLANT LES POPULATIONS VULNERABLES (I) (3 DERNIERES ANNEES)
projet 1 CREATION DE QUATRE (04) BANQUES CEREALIERES DANS LE NORD DE LA COMMUNE RURALE DE KARMA
DATE 2007-2008
BUDGET GERE
14 000 000
DUREE SERVICES
uNE ANNEE
TYPE DE SERVICES RENDUS (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION)
CONSTRUCTION DES MAGASINS ET APPROVIONNEMENT DE 400 TONNES DE CEREALES, FORMATION EN GESTION ET EN VIE ASSOCIATIVE, SUIVI SUR 10 MOIS COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS (SOURCES DE FINANCEMENT) :
CELLULE CRISES ALIMENTAIRES (CCA) DES COMMUNAUTES : COMMUNE RURALE DE KARMA
projet 2 PRISE EN CHARGE PSYCHOSOCIAL DE 50 ORPHELINS DANS LA COMMUNE NIAMEY III
DATE
2007
BUDGET GÉRÉ
750 000
DUREE SERVICES TROIS (03) MOIS
TYPE DE SERVICES RENDUS (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION) PRISE EN CHARGE PSYCHOSOCIAL COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS (SOURCES DE FINANCEMENT) :
ong onide
DES COMMUNAUTES : COMMUNE NIAMEY III
projet 3 PROJET D’EMBOUCHE OVINE REPRODUCTRICE AU PROFIT DE 50 FEMMES DES VILLAGES DE NAMARO I ET II
DATE
2007
BUDGET GÉRÉ 4 500 000
DUREE SERVICES
TYPE DE SERVICES RENDUS (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION)
ACTVITES GENERATRICES DE REVENUS A TRAVERS L’EMBOUCHE ET LA REPRODUCTION COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS (SOURCES DE FINANCEMENT) :
ong ZEBUNET s/c dr vias, cel : 96 96 43 96
DES COMMUNAUTES : COMMUNE RURALE DE NAMARO
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ACTIVITES EN COURS
19-ACTIVITES EN COURS
projet 1 SOUTIEN PSYCHOSOCIAL DE CINQUANTE (50) ORPHELINS ET ENFANTS VULNERABLES DANS LA COMMUNE NIAMEY III
DATE
2008
BUDGET GERE
8 768 000
DUREE SERVICES
trois (03) mois
LOCALISATION : COMMUNE NIAMEY III
TYPE DE SERVICES PRESSENTIS (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION)
soutien psychosocial
COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS PRESSENTI (SOURCES DE FINANCEMENT) :
PROGRAMME MULTI SECTORIEL DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA DE LA COMMUNAUTE
URBAINE DE NIAMEY
DES COMMUNAUTES : ORPHELINS ET ENFANTS VULNERABLES NIAMEY COMMUNE III
projet 2
APPUI SOCIO-ECONOMIQUE AUX FAMILLES VULNERABLES DE LA COMMUNE RURALE DE NAMARO PAR DES ACTIVITES D’EMBOUCHE OVINE
DATE
2008
BUDGET GÉRÉ
4 500 000
DUREE SERVICES
une (01) année
TYPE DE SERVICES (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION)
embouche ovine de reproduction au profit de 50 familles vulnerables
COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS (SOURCES DE FINANCEMENT) :
zebunet s/c dr vias, cel : 96 96 43 96
DES COMMUNAUTES : COMMUNE RURALE DE NAMARO
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ACTVITES PLANIFIEES
25-ACTIVITES PLANIFIEES
projet 1 PROJET DE RECUPERATION DES TERRES
DEGRADEES ET DE FORMATION DE 10
PEPINIERISTES DANS LA COMMUNE
RURALE DE NAMARO
DATE
2008
BUDGET GERE
19 182 120
DUREE SERVICES
dix (10) mois
LOCALISATION : COMMUNE RURALE NAMARO
TYPE DE SERVICES PRESSENTIS (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION)
formation et préservation de l’environnement
COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS PRESSENTI (SOURCES DE FINANCEMENT) :
KYAT (GRANDE BRETAGNE)
DES COMMUNAUTES : COMMUNE RURALE DE NAMARO
projet 2 PROJET DE CREATION D’UN CENTRE D’APPUI A L’AUTO PROMOTION ET A LA FIXATION DES JEUNES PAYSANS DANS LEURS TERROIRS DE LA COMMUNE RURALE DE NAMARO (DEPARTEMENT DE KOLLO)
DATE
2008
2010
BUDGET GÉRÉ
399 351 030
DUREE SERVICES
trois (03) années
TYPE DE SERVICES (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION)
formation et lutte contre l’exode rural
COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS (SOURCES DE FINANCEMENT) :
kyat (grande bretagne)
DES COMMUNAUTES : COMMUNE RURALE DE NAMARO
projet 3 PROJET D’APPUI AUX PRODUCTEURS
AGRICOLES DES VILLAGES DE NAMARO I
ET II, HANDEY TAGUI ET HONDEY
ZEINO DANS LA COMMUNE RURALE DE
NAMARO
DATE
2008
BUDGET GERE
33 000 000
DUREE SERVICES
trois (03) mois
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LOCALISATION : COMMUNE RURALE DE NAMARO
TYPE DE SERVICES PRESSENTIS (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION)
Appui a la production agricole
COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS PRESSENTI (SOURCES DE FINANCEMENT) :
Kyat (Grande Bretagne) DES COMMUNAUTES : COMMUNE RURALE DE NAMARO
projet 4 PROJET D’APPUI AUX ACTIVITES SOCIO ECONOMIQUES DES FEMMES
DATE
2008
2010
BUDGET GÉRÉ
44 424 400
DUREE SERVICES
trois (03) années TYPE DE SERVICES (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION)
agr, maraichage, renforcement des capacites, formation
COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS (SOURCES DE FINANCEMENT) :
ambassade des usa
DES COMMUNAUTES : COMMUNE RURALE DE NAMARO
projet 5
AMALIORATION DU CONTEXTE ET DES CONDITIONS D’APPRENTISSAGE DES ELEVES DE L’ECOLE QUARTIER DU VILLAGE DE NAMARO
DATE
2008
BUDGET GÉRÉ
26 765 936
DUREE SERVICES
dix (10) mois
TYPE DE SERVICES (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION)
construction de classes et equipements didactiques
COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS (SOURCES DE FINANCEMENT) :
ambassade du canada
DES COMMUNAUTES : COMMUNE RURALE DE NAMARO
projet 6 PROGRAMME TRIENNAL DE REDYNAMISATION DES ACTIVITES DES ORGANISATIONS COMMUNAUTAIRES DE BASE DE 65 VILLAGES DU DEPARTEMENT DE KOLLO
DATE
2008
2010
BUDGET GÉRÉ
582 756 000
DUREE SERVICES
trois (03) années
TYPE DE SERVICES (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION)
agr, maraichage, elevage, agriculture, renforcement des capacites, formation
COORDONNEES ET REFERENCES DU BAILLEUR DE FONDS (SOURCES DE FINANCEMENT) :
coordination sud (France)
DES COMMUNAUTES : GROUPEMENTS DU DEPARTEMENT DE KOLLO
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projet 7
PROGRAMME DE PARRAINNAGE D’ENFANTS DE FAMILLE TRES DEMUNIES DE TROIS COMMUNES RURALES DU DEPARTEMENT DE KOLLO
DATE
2008
2010
BUDGET GÉRÉ
130 555 000
DUREE SERVICES
trois (03) années
TYPE DE SERVICES (IEC, FORMATION, APPUI AUX ONG/OBC, SUIVI, EVALUATION)
prise en charge scolaire, renforcement des capacites, formation
coordonnées et références du bailleur de fonds (sources de financement) :coordination sud (France)
DES COMMUNAUTES : GROUPEMENTS DU DEPARTEMENT DE KOLLO