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ORGANISATION ET BONNES PRATIQUES RELATIVES A
LA CAMPAGNE DE VACCINATION PPCB & PPR EN RCA
NOTE D’ORIENTATION SUR LES PROCEDURES STANDARD
(SOP)
Septembre 2015
SOMMAIRE
1- Les acteurs et la répartition des tâches/responsabilités
2- Activités préparatoires
a) Acquisition des intrants et pré-positionnement sur le terrain
b) Sensibilisation/Information des communautés d’éleveurs sur la campagne de
vaccination à venir
c) Identification/Recensement et Formation des agents de vaccination
3- Déroulement de la campagne de vaccination
a) Approvisionnement des ONG en intrants vétérinaires
b) Organisation pratique de la vaccination sur le terrain
Les bovins
Les caprins et ovins
c) Déparasitage des animaux avant la vaccination
4- Procédure et bonnes pratiques de vaccination
a) Définition
b) Types de vaccins
c) Conservation des vaccins (chaîne de froid)
d) Procédure de vaccination
Matériel de vaccination
Utilisation des vaccins
e) Les causes d’échec de la vaccination
f) Les réactions post-vaccinales
5- Atelier bilan
6- Rapports
7- Chronogramme
8- Zones ciblées
La présente note définit la démarche, les différents acteurs, la répartition des tâches et
responsabilités, le mode opératoire et le chronogramme des activités liées à la campagne de
vaccination contre la PPCB et la PPR en RCA.
1- Les acteurs et la répartition des tâches/responsabilités
Cette campagne de vaccination va réunir la FAO, l’ANDE, la FNEC et les ONG
(internationales et nationales). Les tâches et responsabilités sont résumées dans le tableau
suivant :
ACTIVITE TACHES PRINCIPALES ACTEURS RESPONSABLE
Acquisition et pré-
positionnement des
intrants
- Définition des spécifications
techniques
- Lancement appel d’offre
- Sélection des fournisseurs
- Emission des bons de commande
- Livraison des intrants à Bangui
par les fournisseurs
- Pré-positionnement dans les
sous-bureaux de la FAO
(transport)
FAO
ANDE
FNEC
ONG
FAO
Information/
Sensibilisation des
communautés
d’éleveurs
- Réunions dans les zones d’action
du projet
- Campagnes médiatiques (radios
locales et nationales, TV, presse
écrite, affiches, etc.)
FNEC
FAO
ONG
MdE
ANDE
FAO
FNEC
ANDE
Identification/
Recensement et
Formation des
agents vaccinateurs
- Missions dans la zone
- Choix des agents vaccinateurs
- Recyclage et/ou formations
ANDE
FNEC
ONG
ANDE
ONG
Lancement officiel
de la campagne de
vaccination
- Cérémonie de lancement
- Déploiement des équipes sur le
terrain
- Vaccination des animaux
MdE, ANDE,
FNEC, FAO,
ONG et
éleveurs/
Agro éleveurs
MdE, FAO
2- Activités préparatoires
a) Acquisition des intrants et pré-positionnement sur le terrain
Période : Août-Septembre
Acteur : FAO
Les intrants, achetés par la FAO, seront livrés à Bangui par les fournisseurs. Ils seront ensuite
transférés dans les bureaux de zones de la FAO (Bambari, Bouar, Bossangoa, Kaga-Bandoro).
La possibilité de disposer du matériel de froid (congélateurs notamment) dans des villes
proches des bases opérationnelles des ONG peut être possible. Les critères de choix de ces
villes sont : la proximité avec une zone de forte concentration du bétail et la facilité de
circulation à véhicule ou à moto.
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b) Sensibilisation/Information des communautés d’éleveurs sur la campagne de
vaccination à venir
Période : Septembre-Octobre
Acteurs : FAO, FNEC, ONG
La campagne d’information va commencer par une sensibilisation sur toute la zone d’action
de la campagne de vaccination, à travers des campagnes d’affichage et des spots radio. Le but
est de préparer le terrain, afin que les éleveurs puissent s’organiser pour disposer les animaux
à des endroits accessibles pour les agents vaccinateurs, d’informer les autorités civiles et
militaires, et choisir les sites d’implantation des parcs de vaccination. Cette campagne
d’information sera effectuée par la FAO, l’ANDE et la FNEC, et les ONG devront également
utiliser et diffuser les outils de communication développés dès le lancement de leurs activités,
en amont des vaccinations.
Remarques importantes:
* L’étape de la sensibilisation est très importante et le temps nécessaire doit être accordé à
cette étape pour garantir la présentation des animaux lors de la vaccination. Les
sensibilisations permettront également d’informer les éleveurs transhumants pour les faire
venir dans la zone de vaccination (voir section ci-dessous sur l’organisation pratique de la
vaccination sur le terrain).
* Il est important que les ONG soient présentes dès le démarrage des sensibilisations avec la
FAO, la FNEC et l’ANDE pour participer aux messages diffusés et à la prise de contact avec
les éleveurs. Toutes les parties prenantes doivent être associées au maximum à ces
sensibilisations pour avoir le même niveau d’information.
* Il y a également la problématique de la sécurité qui est un facteur très important, en lien
avec la question de la présentation des animaux. Pour traiter cette question, la FAO travaille
en lien étroit avec les forces de sécurité auprès desquelles un plaidoyer est/sera fait pour la
sécurisation des zones de vaccination pendant la campagne en cas de nécessité. Les zones de
vaccination seront ainsi communiquées aux forces de sécurité pour information, avec un
calendrier des activités. Il ne s’agira pas de demander l’intervention des forces de sécurité,
mais seulement de communiquer l’information sur les activités, dans le respect des principes
humanitaires et des guidelines civilo-militaires.
c) Identification/Recensement et Formation des agents de vaccination
Période : Septembre-Octobre
Acteurs : FAO, ANDE, FNEC, ONG
Ensuite, un recensement des agents vaccinateurs ayant déjà participé aux campagnes de
vaccination précédentes va être réalisé. Si nécessaire, ces derniers bénéficieront d’une
formation de recyclage.
Si le nombre de vaccinateurs existant n’est pas suffisant pour couvrir toutes les zones ciblées
et assurer les vaccinations planifiées, la différence sera comblée par l’identification et la
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formation de nouveaux agents qui sera effectuée par l’ANDE. Ces nouveaux agents
vaccinateurs seront idéalement issus des 200 jeunes diplômés formés par la FAO dans le
cadre du PURCARA.
3- Déroulement de la campagne de vaccination
a) Approvisionnement des ONG en intrants vétérinaires
La FAO va prédisposer les intrants au niveau de ses bureaux de zone à Bambari, Bossangoa,
Bouar et Kaga-Bandoro. Ces intrants seront ensuite mis à la disposition des ONG et de
l’ANDE, partenaires d’exécution, dès le lancement de la campagne de vaccination. Le
matériel de froid (réfrigérateurs) sera livré par la FAO dans les bases opérationnelles de
chaque ONG, et celles-ci pourront ensuite aller retirer les vaccins elles-mêmes pour constituer
des petits stocks au fur et à mesure de leurs activités. Pour les bases non accessibles par la
route, le transport par avion pourra être envisagé, aussi bien pour le matériel du froid par la
FAO que pour le transport des vaccins (peu volumineux) par les ONG.
Le renouvellement des stocks des bureaux de zone FAO se fera de façon mensuelle ou
bimensuelle, en fonction du rythme de consommation des vaccins par les ONG sur le terrain.
Les ONG viendront s’approvisionner directement et régulièrement au niveau du bureau de
zone de la FAO situé dans leur zone d’intervention. La FAO veillera au respect de la chaine
du froid et des bonnes pratiques vaccinales, en effectuant régulièrement des missions de suivi
sur le terrain.
Remarque : le matériel de la chaine du froid fourni par la FAO aux ONG devra, à l’issue de
leurs programmes, être remis aux services de l’ANDE.
b) Organisation pratique de la vaccination sur le terrain
La vaccination du cheptel doit être organisée de manière à être la moins gênante possible pour
les populations. Pour cela, les dates de passage dans les villages doivent être planifiées et
soigneusement programmées, en accord avec les éleveurs et les autorités coutumières et
politiques locales. Il faut décider avec eux du nombre, voire de l’identité des personnes qui
aideront les équipes de vaccination à manipuler et à maîtriser les animaux. Il est important de
respecter les jours retenus ensemble avec les éleveurs et les villageois pour que le maximum,
sinon la totalité des animaux soit vaccinée.
Chaque équipe de vaccinateurs doit comporter au moins quatre personnes: un chef
d'équipe, deux à trois vaccinateurs, un secrétaire (ou assistant) pour établir les fiches de
vaccination et un chauffeur.
Chaque équipe doit s’assurer du bon état du matériel de vaccination et de la chaîne de froid
(seringues, aiguilles, marqueur, glacière et glace) et de la quantité de vaccins nécessaire, à la
veille de chaque mission.
Les bovins
Les animaux à vacciner seront rassemblés dans des parcs préalablement construits/réhabilités
par les ONG et la FNEC, si nécessaire. Le choix des sites de vaccination doit se faire de
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manière consensuelle par les éleveurs et les techniciens de l’ANDE, en tenant compte du
contexte de chaque localité et de l’avantage de ne pas trop s’éloigner des villes ou communes.
Les caprins et ovins
La vaccination des petits ruminants se fera dans les quartiers et villages. Les animaux seront
rassemblés, par les propriétaires, au niveau des espaces vides préparés pour la circonstance.
Remarque : les petits ruminants sont très difficiles à rassembler et leur vaccination prend
souvent plus de temps que pour le gros bétail. Une bonne sensibilisation en amont permettra
de pallier à ces difficultés, en assurant que les éleveurs rassemblent leurs animaux la veille de
la vaccination pour être bien prêts le jour J.
Une fois vaccinés, les animaux seront marqués pour éviter les doublons. Pour le marquage on
peut utiliser par exemple (cas simples):
- Le marquage à la peinture : la peinture utilisée doit être soluble au lavage et agréée sans
solvant à risque vis-à-vis du tannage ultérieur du cuir (peinture en pot ou en bombe) ;
- Le marquage au crayon-marqueur : système de marquage très temporaire, couramment
utilisé au cours d’intervention de groupe pour repérer les animaux (vaccination,
traitement, etc.).
Le marquage est réalisé sur le chanfrein, le sommet du crâne ou le dos des animaux pour une
visualisation facile.
Des fiches de vaccination seront également mises à la disposition des agents vaccinateurs
pour recueillir des informations utiles pour chacune des parties. Les informations recueillies
seront compilées par les ONG et l’ANDE, et acheminées à la FAO pour toutes fins utiles.
c) Déparasitage des animaux avant la vaccination
Le déparasitage des animaux avant les vaccinations permet d’obtenir une meilleure réponse
des animaux vis-à-vis des vaccins, et par conséquent une bonne protection. Le déparasitage
devrait être effectué 15 jours au moins avant les vaccinations.
Dans le cadre de cette campagne de vaccination, les produits déparasitant ne seront pas
fournis par la FAO. Ils devront donc être entièrement pris en charge par les ONG partenaires
d’exécution.
Remarque : dans le cas où il ne serait pas possible de faire venir les éleveurs deux fois (pour
le déparasitage et pour la vaccination), ou si pour d’autres raisons il n’est pas possible de faire
le déparasitage avant la vaccination, alors la vaccination sera faite en priorité sans
déparasitage préalable. Le déparasitage pourra éventuellement être fait ensuite. Cependant, si
la vaccination est faite sans déparasitage préalable, il faudra renforcer encore la sensibilisation
sur les risques de mortalité liés à la vaccination des animaux malades, pour que les éleveurs
comprennent ce risque.
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4- Procédure et bonnes pratiques de vaccination
a) Définition
La vaccination est l’inoculation d’une préparation douée du pouvoir antigénique, destinée à
provoquer dans l’organisme auquel on l’administre, la formation d’anticorps à un taux
suffisant. Cette formation d’anticorps va conférer une protection variable en intensité et en
durée, contre l’infection spécifique correspondante à l’antigène.
Remarque importante: Le succès d'une campagne de vaccination repose sur quatre principes
fondamentaux :
- un bon planning et une bonne organisation
- un personnel bien formé, équipé et motivé
- des vaccins de bonne qualité
- une bonne coopération internationale
b) Types de vaccins
Les vaccins existent couramment sous deux formes:
Les vaccins vivants atténués
Les vaccins inactivés ou tués
Les vaccins inactivés sont souvent présentés sous forme liquide: ils doivent être conservés à
la température du réfrigérateur (soit + 4°c). Parmi ces vaccins on a:
- le vaccin du Charbon Symptomatique
- le vaccin de la Pasteurellose
- le vaccin de la Brucellose
- le vaccin de la Fièvre Aphteuse
Les vaccins atténués sont souvent lyophilisés, c’est-à-dire présentés sous forme de pastilles.
Pour une conservation de longue durée (3 ans), ces vaccins doivent être conservés au
congélateur (-20°c). Parmi ces vaccins on a:
- le vaccin de la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB)
- le vaccin de la Peste des Petits Ruminants (PPR)
- le vaccin de la Newcastle (Volailles)
c) Conservation des vaccins (chaîne de froid)
La chaîne de froid est l’ensemble des opérations qui permettent de garder le vaccin au froid
depuis sa fabrication jusqu’au moment de son utilisation, c’est-à-dire l’injection à l’animal.
Les germes contenus dans les vaccins sont sensibles à la chaleur, par conséquent une rupture
de la chaîne de froid entraînera leur destruction irréversible.
Éléments de la chaîne:
- Chambre froide (+ 4°c)
- Congélateur (-20°c)
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- Réfrigérateur (+ 4°c)
- Glacière ou flacons isothermes et boîtes à glaces (+2°C à +8°C)
- Seringue
A noter sur la conservation des vaccins depuis les bases opérationnelles jusqu’aux sites de
vaccination (conservation pendant le transport) : il est important de noter que les vaccins
lyophilisés n’ont pas besoin d’être conservés à -20° jusqu’au moment de la vaccination de
l’animal. En effet, la température de -20° est pour permettre la conservation longue durée du
vaccin (jusqu’à 3 ans). Mais en dehors de cette nécessité, il y a un temps de conservation
possible à +4°, qui peut aller jusqu’à 7 jours entre la sortie du congélateur (dans les bases
des ONG/ANDE) et la vaccination, à condition qu’il n’y ait pas de rupture de ces +4° pendant
cette période. Cette conservation pendant le transport sera assurée au moyen des glacières que
la FAO fournira aux partenaires de mise en œuvre, qui sont conçues spécialement pour la
conservation et le transport des vaccins et produits médicaux, et peuvent garder la température
à l'intérieur (+2°C à +8°C) entre 2 et 7 jours.
Il est important de noter qu’une fois dilué, le vaccin doit être conservé à +4° et être utilisé au
maximum 2-3h après dilution. Le mieux est donc de le diluer sur place près du site de
vaccination.
d) Procédure de vaccination
La vaccination n’est pas un acte banal. Il est essentiel de respecter quelques règles et cela dans
un double but :
- Obtenir la protection optimale conférée par le vaccin
- Eviter tout risque d’incident post-vaccinal
Matériel de vaccination
Pour effectuer les vaccinations, le vaccinateur dispose d’un jeu de seringues à curseur,
d’aiguilles, d’une glacière et éventuellement de pinces à marquer.
Utilisation des vaccins
Les vaccins liquides sont utilisés directement sans dilution préalable. Par contre les vaccins
lyophilisés sont employés avec des diluants appropriés.
Vaccin contre la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB)
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Cas des vaccins lyophilisés
Les vaccins lyophilisés se présentent sous forme de pastille dure, compacte. La dilution se fait
en plusieurs étapes:
1. On prépare le vaccin en examinant d’abord l’aspect du vaccin lyophilisé : s’il y a des
signes de moisissure ou d’effritement, ne pas l’utiliser.
2. Prendre un flacon de diluant dans la glacière : mesurer la quantité de solution de dilution
équivalente au nombre de doses vaccinales nécessaires à mettre dans le flacon de dilution.
3. Prélever 5 ml de la quantité de diluant ainsi mesuré dans une seringue préalablement
bouillie (stérile).
4. Transférer ces 5 ml dans le flacon de vaccin à travers le bouchon ; quand on introduit
l’aiguille au centre du bouchon, le flacon du vaccin n’exerce aucune pression sur le piston
de la seringue, il faut qu’un peu de diluant remonte dans le flacon, ce qui indique la
présence d’un vide dans celui-ci. Si cela ne se produit pas, ne pas utiliser ce flacon.
5. Retourner le flacon de vaccin plusieurs fois jusqu’à ce que la pastille soit en suspension
dans le diluant.
6. Avec la même seringue et la même aiguille, aspirer le vaccin en suspension puis le
transférer dans la quantité de diluant initialement mesurée.
7. Retirer l’aiguille et retourner le flacon de dilution plusieurs fois jusqu’à ce que la
suspension du vaccin soit uniforme.
8. Le vaccin alors bien dilué et prêt à être utilisé doit être remis au frais dans la glacière pour
éviter tout réchauffement.
Remarques :
* Le diluant doit être réfrigéré avant d’être mélangée au vaccin (PERIVAX...).
* Pour une meilleure gestion des vaccins et respect de la chaîne de froid, il est conseillé de
préparer un nombre de doses correspondant au maximum au nombre d’animaux à vacciner à
chaque endroit.
Administration du vaccin
1. Une fois les animaux regroupés et recensés, on remplit le couloir de contention tout en
faisant attention aux animaux qui tombent et surtout aux veaux qui risquent de se faire
écraser.
2. Remplir la seringue d’inoculation en veillant à ce qu’elle ne contienne aucune bulle d’air.
Pour cela appuyer sur le piston de la seringue et le flacon de vaccin retourné (le flacon se
trouve placé au-dessus de la seringue). Tirer ensuite le piston pour remplir la seringue
avec la quantité désirée.
3. Vérifier que la seringue est bien réglée pour la dose recommandée.
4. S’assurer que l’animal est bien contentionné (couloir de contention, à défaut,
immobilisation par terre).
5. Le lieu d’injection se situe généralement en arrière de l’épaule. Pincer la peau, la relever
et introduire l’aiguille.
6. Vérifier qu’elle est juste sous la peau et qu’elle ne l’a pas transpercée.
7. Injecter la dose de vaccin.
8. Procéder au marquage des animaux vaccinés selon le vaccin.
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Remarques :
* II est conseillé de vacciner tous les animaux du même côté.
e) Les causes d’échec de la vaccination
Le non-respect de certaines règles est à l’origine d’échec vaccinaux. Ces causes sont multiples
et dépendent de :
Qualité du vaccin
* Rupture de la chaîne de froid
* Absence de vide dans le flacon
* Aspect de la pastille, moisissure, effritement, etc.
* Titre du vaccin
Dilution
* Mauvaise dilution
* Solution de dilution non réfrigérée
Manipulateur (Vaccinateur)
* Non-respect du délai d’utilisation après dilution
* Matériel d’inoculation défaillant ou non désinfecté
Animal
* Autre maladie ou incubation de la même maladie
* Animal qui ne réagit pas (âge,...)
f) Les réactions post-vaccinales
Sont considérées comme réactions post-vaccinales toutes les réactions anormales consécutives
à l’inoculation d’un vaccin (fièvre, œdème, abcès, avortement, mortalités).
Autrefois fréquentes avec le vaccin T1/44 (contre la PPCB), elles sont aujourd’hui rares, voire
inexistantes, grâce à l’amélioration des procédés de fabrication et des techniques de
vaccination.
5- Atelier bilan
Un atelier sera organisé avec la participation de tous les acteurs, à partir de la troisième
semaine du mois de janvier 2016 pour faire le bilan général de la campagne de vaccination
assorti des recommandations nécessaires. Ce rapport sera diffusé largement aux partenaires,
ainsi qu’à travers les différents canaux de diffusion médiatique.
6- Rapports
A la fin de la campagne de vaccination, chaque acteur produira un rapport d’activités qu’il
transmettra à la FAO pour exploitation et compilation. Un rapport général sera ensuite élaboré
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par la FAO après l’atelier bilan, avec les recommandations sur l’ensemble de la campagne de
vaccination. La FAO adressera une copie du rapport final de la campagne de vaccination au
Ministre en charge de l’Elevage.
7- Chronogramme
Le chronogramme des activités se présente comme suit :
ACTIVITES
2015 2016
Août Sept Oct Nov Déc Janv Fév Mars
Sensibilisation-Information
Identification et formation des
agents vaccinateurs
Acquisition des intrants
Positionnement des intrants
Lancement de la vaccination
Déroulement de la vaccination
Rapports d'activités partenaires
Missions de suivi FAO
Coordination des activités
Atelier bilan
Rapport général FAO
8- Zones ciblées
ANNEXE : PRÉSENTATION DE QUELQUES VACCINS UTILISÉS
Nom du
vaccin
Pathologie
concernée
Espèces
animales Présentation Conservation Dose
Voie
d’administ
ration
Durée
immunité
Périvax T1-
SR
PPCB Bovins Lyophilisé
Fl. 50 doses
- 20°C 1 ml SC 8-12 mois
Ovipesto
vax
PPR Ovins
caprins
bovins
Lyophilisé
Fl. 50 doses
- 20°C 1 ml SC 8-12 mois
Anthravax Charbon
bactéri.
bovins
Ovins
caprins
Lyophilisé
Fl. 100 doses
- 20°C 1 ml
0,5 ml
0,5 ml
SC 12 mois
Symptovax Charbon
Sympto.
bovins
Ovins
Liquide
Fl. 125 doses
+ 4°C 2 ml SC 12 mois
Pastovax Pasteurellose bovins Liquide
Fl. 125 doses
+ 4°C 2 ml SC 12 mois