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Vision du mois P.4 Enseignement P.9 « J'étais destinée à être sacrifiée aux divinités » Témoignages P.8 Mission Mondiale de la Parole de Vie Rachetés de l’Eternel Méditation P.6 Race élue, sacer- doce royal, nation sainte, peuple ac- quis,... Culture B P.12 La Consécration Les Lévites La dîme & les offrandes Qu’en-pensez vous? P.10 Un enfant de Dieu doit-il boire de l’al- cool ? Evangélisation P.5 Pourquoi suivre Jésus ?

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Nov 2014

Vision du mois P.4

Enseignement P.9

« J'étais destinée

à être sacrifiée

aux divinités »

Témoignages P.8

Mission Mondiale de la Parole de Vie Rachetés de l’Eternel

Méditation P.6 Race élue, sacer-

doce royal, nation

sainte, peuple ac-

quis,...

Culture B P.12

La Consécration

Les Lévites

La dîme & les

offrandes

Qu’en-pensez vous? P.10

Un enfant de Dieu

doit-il boire de l’al-

cool ?

Evangélisation P.5 Pourquoi suivre

Jésus ?

Page 2: P.4 La Consécration · PDF fileempreints d’amour et contemplent ... sable pour mener une vie de sancti-fication. La 9e lettre du mot sanctifi-cation, thème de cette année, est

Ce mois ... dans Rachetés Mag

4

La consécration

Vision du mois

Pourquoi suivre Jésus-Christ?

5 Evangélisation

Race élue, sacerdoce royal, nation

sainte, peuple acquis,...

6 Méditation

Dîme & les offrandes

7 Enseignement

« « ... J'étais destinée à être sacri-

fiée aux divinités. »

8 Témoignages

La cellule de Bab-Ezzoua

9 News de cellule

Un enfant de Dieu doit-il

boire de l’alcool ?

10 Qu’en pensez-vous?

Les Lévites

12 Culture B

Généalogies

Les J’intrus

Mots croisés

13 Jeux

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L’EQUIPE DE RÉDACTION

Vision du mois: Evang. Timothée MAMBA

Evangélisation: Patricia LIKUMBA

Méditation: Matthieu SOBOUA

Enseignement: Gédéon A. FOLLY

Témoignage: Esther V. NDIEMI

News de cellule: Marie SIEWE

Qu’en pensez-vous: Daniel J. MBANTA

Culture G: Daniel J. MBANTA

Jeux: Daniel J. MBANTA / Jacques TABIOU

C hers lecteurs,

Je vous salue tous dans le nom précieux de notre Seigneur Jésus-Christ. Je suis tout exci-

té à l’idée de vous présenter ce nouveau numéro de Rachetés Mag. Nous (mon équipe et

moi) sommes très content de vous compter de plus en plus nombreux parmi les lecteurs de

ce magazine. Merci pour votre confiance, votre fidélité et pour vos retours qui nous permettent

d’améliorer sans cesse la qualité de ce magazine.

Ce mois nous parlons de la consécration. Etre consacré c’est être mis à part pour un service donné.

En tant qu’enfant de Dieu, nous sommes une race élue, un sacerdoce royal et un peuple acquis pour

annoncer les vertus de Christ qui nous a racheté. C’est ce que nous verrons dans la rubrique

« méditation ». Dans la rubrique « Culture Biblique », nous ferons un peu d’histoire en apprenant un

peu plus sur les Lévites qui étaient consacrés à Dieu dans l’ancien testament.

Il y’a un sujet qui fait couler beaucoup de salive parmi les chrétiens, c’est le sujet de la dîme et des

offrandes. Doit t’on encore payer la dîme de nos jours? Nous vous donnons notre vision sur la ques-

tion. Comme d’habitude, nous vous avons donner la parole dans la rubrique « Qu’en pensez-vous? ».

Ce mois vous avez répondu à la question de savoir si un enfant de Dieu devrait boire de l’alcool.

C’est assez intéressant. Je vous laisse vous régaler.

Bonne lecture.

Daniel

Edit

o

Edito

DIRECTION DE LA PUBLI-

CATION

Evangéliste Timothée MAMBA

RÉDACTION EN CHEF

Daniel J. MBANTA

SUPPORT A LA RÉDAC-

TION

Jacques TABIOU

Patricia LIKUMBA

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4 Vision du mois

sacrifice de sa personne, de son

temps, de ses talents, de ses biens.

Le corps consacré à Dieu est le

temple du Saint-Esprit. C’est un sa-

crifice vivant. Il doit être conservé

dans la pureté et la chasteté, sans

faire l’objet d’exposition, de destruc-

tion (par des substances nocives

telles alcool, tabac drogue), ou de

souillure (immoralité sexuelle).

Les yeux loin d’être hautains, sont

empreints d’amour et contemplent

les merveilles de Dieu et de sa loi.

Les mains ne répandent pas le sang

innocent, mais servent le prochain

et acclament le Seigneur!

Les pieds ne se hâtent pas de courir

au mal, mais sont revêtus du zèle de

l’évangile de paix.

La langue n’est pas mensongère,

mais répand la sagesse et la vie.

Le cœur, source de vie, ne médite

pas des projets iniques mais la pa-

role de Dieu, afin d’y obéir et de ré-

ussir toute entreprise.

L’homme intérieur est fortifié par le

Saint-Esprit, l’âme bénit sans cesse

l’Eternel et espère en Lui.

Il est impératif de réserver assez de

temps pour la communion avec

Dieu et pour son œuvre. Mettons au

service les dons reçus, honorons

l’Eternel par nos dîmes, nos of-

frandes, les prémices de nos reve-

nus. Usons de tout ce que nous pos-

sédons pour le glorifier. A l’exemple

de Josué, que notre consécration

appelle celle de nos proches : Josué

24v15 « Et si vous ne trouvez pas

bon de servir l’Eternel, […] Moi et ma

maison, nous servirons l’Eternel »

Grandir dans la consé-

cration

Celui qui se consacre à Dieu se fait

ennemi du diable. Seules une totale

soumission et une entière confiance

en Dieu nous permettront de lui ré-

sister. La soif de Dieu et pour Dieu,

doivent être sans cesse grandis-

santes : toujours plus d’amour,

d’intimité avec Dieu, de connais-

sance et de sagesse ; de joie à servir,

de puissance, de victoires, d’impact

et d’exploits avec Dieu!

Consacre-toi totalement à Dieu au-

jourd’hui et va de gloire en gloire.

LA CONSECRATION Evangéliste Timothée MAMBA

cher ardemment la face du Seigneur

et à désirer sa volonté chaque jour,

et dans tous les domaines de nos

vies. Elle ne se conçoit que dans

une intimité réelle et permanente

avec Dieu, où notre vie constitue

son autel.

Le but de la consécra-

tion

L’apôtre Pierre résume bien le but

de la consécration dans 1Pierre 2v9.

Nous sommes donc consacrés pour

accomplir les vertus de Christ ou

encore proclamer les œuvres magni-

fiques de Dieu. Il nous incombe ain-

si de refléter la lumière qui resplen-

dit sur nous, en nous conduisant

selon la Parole de Dieu afin de le

glorifier et d’éclairer le monde. Ega-

lement, il nous revient de nous

mettre au service de Dieu et d’ac-

complir l’ordre suprême, celui de

faire de toutes les nations des dis-

ciples de Christ. Annoncer la Bonne

Nouvelle fait-il partie de nos priori-

tés? En tant que disciples, combien

de personnes avons-nous ramené à

Christ depuis notre conversion ?

Tout disciple de Christ a reçu

l’autorité pour marcher sur toute la

puissance de l’ennemi. Il doit pro-

clamer la libération des captifs pour

laquelle Jésus-Christ a payé un

grand prix. A tout enfant de Dieu

est assignée une mission précise

selon la grâce départie en chacun.

Dieu a préparé de bonnes œuvres

afin que nous les pratiquions, et cet

accomplissement nécessite une vé-

ritable consécration laquelle nous

permettra de grandir et nous affer-

mir en Christ.

Consécration : tout

son être et toute sa vie

« Ce n’est plus moi qui vis, c’est le

Christ qui vit en moi. Ma vie en tant

qu’homme, je la vis maintenant dans

la foi au Fils de Dieu qui, par amour

pour moi, s’est livré à la mort à ma

place ». Galates 2v20 (Nouvelle Bible

du Semeur).

Consacré à Dieu signifie lui appar-

tenir corps, âme, esprit et éternelle-

ment. C’est être scellé du Saint-

Esprit et marcher selon lui. C’est un

Concept divin

I l nous est arrivé plus d’une fois

d’écouter certaines personnes

faire écho de ce à quoi elles se

sont adonnées toute leur vie, et

de les voir à l’ouvrage. D’aucuns se

sont consacrés à la musique, au

sport, à la médecine, etc, entrete-

nant ainsi une passion, développant

une carrière, exerçant un talent tout

en contribuant à leur épanouisse-

ment et à celui de leur société. La

consécration est chose courante

dans notre quotidien. Mais à l’ori-

gine, elle est un concept divin. Elle

désigne l’acte par lequel une per-

sonne ou un objet est mis à part

pour le service de Dieu et l’exercice

de ce service. Beaucoup ne restrei-

gnent alors la consécration qu’à une

catégorie de chrétiens : les servi-

teurs de Dieu, ministres de l’Evan-

gile, évêques, diacres etc. Or, en vé-

rité, tout racheté, enfant de Dieu,

est consacré. cf 1Pierre 2v9 : « Vous,

au contraire, vous êtes une race

élue, un sacerdoce royal, une nation

sainte, un peuple acquis, afin que

vous annonciez les vertus de celui

qui vous a appelés des ténèbres à

son admirable lumière, ». Il est donc

fondamental de comprendre et de

vivre ce concept selon Dieu lui-

même, d’autant plus qu’une consé-

cration totale à Dieu est indispen-

sable pour mener une vie de sancti-

fication. La 9e lettre du mot sanctifi-

cation, thème de cette année, est un

C: l’initiale de Consécration.

Consacré dès la nou-

velle naissance

Certes, Dieu peut nous consacrer

dès le sein maternel pour une mis-

sion précise, mais nous sommes mis

à part au début de notre vie chré-

tienne quand nous recevons Christ

comme Seigneur et Sauveur. La

consécration est donc une consé-

quence de notre identité chrétienne.

Elle se traduit d’emblée par notre

renoncement à nous-mêmes, à toute

forme d’idolâtrie, et un engagement

ferme à marcher non plus selon la

volonté de l’homme ou de la chair,

mais selon Dieu et par son Esprit.

Elle nous amène désormais à cher-

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5 Evangélisation

le chemin à suivre, il conduit et di-

rige nos pas. Sans Jésus il est im-

possible de vivre le bonheur car

c’est en Lui que se trouve le vrai

bonheur. C'est une assurance et un

bonheur d'avoir Jésus-Christ

comme sauveur et protecteur.

Suivre Jésus c'est la garantie de

mener une vie de sainteté,d'amour,

de paix et de sérénité à l'image de

Christ. Tout ce que nous pou-

vons rechercher de meilleur ici

bas ne se trouve qu’auprès de

Jésus-Christ.

L’assurance d’être avec Lui

lorsqu’Il reviendra

Il y’a beaucoup de théorie sur la vie

après la mort. Mais moi en tant

qu’enfant de Dieu, je sais que je

suis de passage sur la terre et que

ma destination finale c’est le

Royaume des cieux. Christ est allé

me préparer une place à ses côtés et

Il reviendra bientôt me chercher.

Suivre Jésus pour moi c’est donc

me préparer à sa rencontre. Je n’ai

plus peur de la mort, parce que je

sais que tant que je demeure en

Christ et que ses paroles demeurent

en moi, je ne mourrai pas mais je

vivrai pour toujours avec Lui.

Oui, suivre Jésus c’est échapper au

terrible jugement qui est réservé à

tout ceux qui n’auront pas cru en

Christ.

Je finirai par ce passage:

« Et quiconque aura quitté, à cause

de mon nom, ses frères, ou ses

sœurs, ou son père, ou sa mère,

ou sa femme, ou ses enfants, ou

ses terres, ou ses maisons, rece-

vra le centuple et héritera

la vie éternelle » Mat-

thieu 19v29

Tout passera dit la Parole de Dieu.

Les richesses, les trésors, les biens

que nous pouvons amasser sur

terre ont une fin. Marc 8v36 nous

interpelle en ces termes : « Et que

sert-il à un homme de gagner tout le

monde, s’il perd son âme ? ». Jésus

a payé de sa vie pour ton âme et

t'offre en héritage la vie éternelle.

C'est en te laissant conduire par

Jésus-Christ que tu entres en pos-

session de ton héritage.

Moi j’ai choisi de suivre Jésus parce

qu’il est tout pour moi, il m’a rache-

té par son sang, moi, qui autrefois

était dans le pêché, dans les té-

nèbres. Il m'a aimé d'un amour

sans précédant. Le Seigneur a des

projets de paix, de bonheur,

d'amour pour toi comme pour moi.

Il te tend Sa main et te lance cet

appel : « Suis-moi »

Si tu entends cet appel à le suivre,

n'endurcis pas ton cœur. Fais cette

prière :

« Seigneur Jésus-Christ, je sais que

je suis éloigné de toi. Je comprends

que tu es venu par amour pour moi,

donner ta vie afin que je retrouve la

communion avec toi.

Je regrette d’avoir dirigé ma vie seul

jusque là et je te prie d’en prendre la

direction maintenant.

Je te fais confiance pour être à mes

côtés et m’aider à évoluer mainte-

nant selon l’exemple que tu me

donne dans la Bible.

Je te remercie d’avoir répondu d'ores

et déjà à ma prière et d’agir dans ma

vie. »

Amen

« Je suis la lumière du monde. Celui

qui me suit ne marchera pas dans

les ténèbres, mais il aura la lumière

de la vie.», dit Jésus à son sujet.

(Jean 8v12)

D ieu, par Jésus, s’est ma-

nifesté à l'humanité. IL

nous invite à une

relation d’amour

avec LUI, par la foi et la re-

pentance. La repentance,

parce qu’il faut changer nos

manières de vivre et s’enga-

ger à œuvrer pour le bien

autour de nous et la Foi

parce qu’il nous faut lui

faire confiance et le suivre.

Pourquoi suivre Jésus-Christ, t'es

-tu demandé ? Voici quelques élé-

ments qui m’ont poussés à Le

suivre.

Jésus-Christ est Sauveur,

Sauveur de l’humanité

Par amour pour nous, il a donné sa

vie, il s'est offert en sacrifice. Ce sa-

crifice nous a libéré de nos péchés,

nous a réconcilié avec Dieu le Père.

En Jésus nous avons le salut de

nos âmes. Il est le chemin, la vérité

et la vie (Jean 14v6). Suivre Jésus-

Christ c'est marcher à la suite du

seul qui peut sauver.

C’est le choix de la vraie

vie

« Quel avantage revient-il à l’homme

de toute la peine qu’il se donne sous

le soleil ?» se demandait l'Ec-

clésiaste (Ecclésiaste 1v3). Au-

cun ! Mais en réalité,

l'homme à tout inté-

rêt à se donner la

peine de suivre Jé-

sus.

Parce que Jésus-

Christ nous montre

Pourquoi suivre Jésus-Christ ? Patricia L.

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6 Méditation

L e Seigneur Jésus-Christ

par l’œuvre qu’il a accompli

sur la croix, a adressé à

l’humanité un appel au

salut. Ceux qui y ont répondu sont

seuls ceux qui ont cru en Lui et l’ont

accepté comme Seigneur et Sau-

veur. Le verset de l’épître de Pierre

que nous méditons, donne des qua-

lificatifs à l’assemblée de ceux qui

ont cru en Jésus-Christ, ce que cela

implique et ce à quoi cela appelle.

Cette assemblée constitue

une race élue.

Spirituellement parlant, il y a en

effet plusieurs races parmi les

hommes : race incrédule et perverse

(Mt 17 :17), race de vipère,... Mais

parmi ces différentes races le choix

du Seigneur se portera sur une

seule : c’est la race élue, sélection-

née par le Seigneur sur la base de la

foi en Christ. En effet nous deve-

nons enfants de Dieu par la foi en

Christ (Galates 3 :26) participant

ainsi à la nature divine. Donc la

race élue c’est celle qui a reçu la na-

ture divine.

Cette assemblée constitue

un sacerdoce royal

Christ nous a délivré et transporté

dans un royaume dont Il est lui-

même le Roi (Colossiens 1 :13).

Dans ce royaume nous avons la

fonction de prêtre (sacerdoce) : le

service de Dieu, l’enseignement de

sa parole et l’intercession. Donc

nous sommes les prêtres du grand

Roi.

Race élue, sacerdoce royal, nation sainte,

peuple acquis,... 1Pierre2:9 Cette assemblée constitue

une nation sainte

Une nation parce que les individus

de cette assemblée ont une commu-

nauté d’origine (le royaume des

cieux), de culture (la culture qui est

révélée dans la parole de Christ), de

langue (le parler en langue). Sainte

parce que séparée du mal et mise à

part pour Dieu, celui qui lui a

transmis ses propres valeurs.

Cette assemblée constitue

un peuple acquis

Christ a payé la rançon pour rache-

ter de la mort et de la captivité la vie

de tous ceux qui croiraient en Lui.

Cette rançon n’est autre que sa

propre vie (sang) qu’il a sacrifiée sur

la croix (1 Pierre 1 :18-19). Nous

devenons ainsi sa propriété, son

appartenance: une acquisition de

Dieu.

Ces qualificatifs permettent de com-

prendre ce qu’implique notre foi en

Christ, la consécration ainsi que sa

signification. Nous sommes consa-

crés parce que Dieu nous a élue et a

payé un prix pour notre acquisition

ce qui fait de nous sa propriété donc

un peuple séparé du mal, du monde

puisqu’il est lui-même séparé de ces

choses.

Enfin, toute consécration a son/ses

objectif(s). Ici c’est :

- Annoncer les vertus (hauts faits)

du Seigneur. Le plus haut des faits

du Seigneur c’est le fait qu’Il ait

donné son fils unique enfin que qui-

conque croit en lui ne périsse point

mais qu’il ait la vie éternelle.

- Accomplir les fonctions d’un sacri-

ficateur (citées ci-dessus).

Un point essentiel pour mener une

vie consacrée au Seigneur, c’est le

fait de réaliser qu’à travers le prix

payé pour notre rachat, nous ne

nous appartenons plus à nous

même, mais a Christ qui nous a ra-

chetés. Il est à noter que mener une

vie de consécration n’est pas une

option pour un enfant de Dieu car

c’est sa vie.

Par Matthieu S. 1Pierre2 v 9 (LSG)

9 Vous, au contraire, vous êtes

une race élue, un sacerdoce

royal, une nation sainte, un

peuple acquis, afin que vous an-

nonciez les vertus de celui qui

vous a appelés des ténèbres à

son admirable lumière, Quelques références cités:

Galates3:26-29« 26 Car vous êtes tous fils de Dieu par

la foi en Jésus-Christ; 27 vous tous, qui avez été baptisés

en Christ, vous avez revêtu Christ. 28 Il n'y a plus ni Juif

ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni

homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-

Christ. 29 Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la

postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse.»,

Colossiens 1:12-13 « 12 Rendez grâces au Père, qui vous

a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints

dans la lumière, 13 qui nous a délivrés de la puissance

des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du

Fils de son amour,»

1Pierre:18-19 « 18 sachant que ce n'est pas par des

choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous

avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous

aviez héritée de vos pères, 19 mais par le sang précieux

de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans

tache,»

Méditer la Parole de Dieu partout

en téléchargeant l’une des appli-

cations la Bible sur votre Smart-

phone ou tablette.

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7 Enseignement

L orsqu’on parle d’offrande et/ou de dîme aux

enfants de Dieu, les réactions des uns sont sur-prenantes et les avis des autres sont très parta-

gés. Je dirai simplement avant de commencer

que Dieu nous éclaire afin que nous comprenions quelle

est Sa volonté, ce qui est bon, ce qui Lui plaît, ce qui est

parfait.

Origine des offrandes et la dîme

Le mot offrande apparaît la première fois dans Genèse

4v3-4 où l’on parle des offrandes de Caïn et d’Abel à l’Eternel. Ce récit est suivi des offrandes de Noé (Genèse

8v20) et d’Abram (Genèse 12v7-8) … La lecture des ces

passages nous fait comprendre que les offrandes sont des dons volontaires à Dieu selon la disposition de notre

cœur. La Bible définit l’offrande comme étant un don

non sanglant fait à Dieu, en contraste avec les sacrifices d’animaux. C’est une résolution prise par une personne

qui décide de donner, comme elle veut, à Dieu (Exode

35v5).

Quant à la dîme, c’est avec Abraham, qu’il est fait men-tion pour la première fois de la dîme (Genèse 14v17-20).

Il la donna de manière volontaire, en signe de recon-

naissance car Melchisédech* lui fit comprendre que c’est Dieu qui est intervenu dans la victoire qu’il avait

obtenu. Ensuite, c’est Jacob qui donna sa dîme (Genèse

28v20-22) toujours de manière volontaire. Par la suite, la dîme fut imposée dans la loi de Moïse (Deutéronome

14v22-29, 26v12) pour éduquer les enfants d’Israël à

cause de la dureté de leur cœur. Et Dieu a institué 4

dîmes différentes sous l'ancienne alliance : la dîme AUX Lévites (Nombres 18v24), La dîme DES Lévites (la dîme

des dîmes, Nombres 18v25-31), La dîme personnelle

pour le pèlerinage annuel (Deutéronome 14v22-26), La dîme des orphelins, des pauvres, et de l'étranger

(Deutéronome 14v28-29).

Par ces quelques passages bibliques, nous voyons que la dîme est un don à Dieu, est une question de foi (pour

Abraham et Jacob), de soumission et d’obéissance (dans

la loi de Moïse). La Bible définit la dîme comme le 1/10e

de la bénédiction de Dieu. Elle peut provenir de notre

travail, d’une personne, d’une entreprise, etc…

Signification des offrandes et de la dîme

Nous voyons à travers la Parole que notre Dieu est un

Dieu d’offrande. Il donna lui-même l’exemple en s’of-frant à la croix par amour pour nous (Jean 3v16). De

même, nous sommes nous aussi

appelés à honorer Dieu et à être re-connaissants. La première offrande

que Dieu nous demande, c’est notre

vie entière (offrande de notre vie se-lon Romains 12v1), ce qui sera de

notre part un culte, une adoration véritable. Par la

Dîme et les offrandes, nous sommes appelés à adorer Dieu. Or, l’adoration est un sacrifice offert à Dieu à

cause de Sa grâce dans nos vies. Mais un sacrifice, une

offrande n'a de valeur que parce qu'il nous coûte. (1

Chronique 21v22-24, Marc 12v41-44)

Abraham avait compris cela et n’a pas hésité lorsque

Dieu lui demanda d’offrir ce qu’il avait de plus cher, son unique fils Isaac. Il s’est dit, Dieu a parlé, Il me de-

mande, je Lui donne tout car tout vient de Lui. Il avait

la foi que Dieu est puissant, même pour ressusciter les

morts; aussi recouvra-t-il son fils par une sorte de ré-

surrection (Hébreux 11v19).

Nous accordons aux hommes et aux choses de la vie

plus d’importance et de temps qu'à Dieu. L’offrande que nous donnons à Dieu détermine l'importance, la place,

et la valeur qu’Il a dans nos vies. Dieu ne demande pas

aux hommes ce qu’Il n’a pas lui-même fait. Il nous a

donné le meilleur c'est-à-dire Lui-même. Cette offrande de Dieu a changé nos vies. Aussi notre offrande à Dieu

doit changer nos vies et celles de nos familles. Si nous

allons dans une église et que nous profitons de son en-seignement, de sa vie, et de ses bienfaits, il est tout à

fait naturel, et même moralement obligatoire de partici-

per à sa solidification (Galates 6v6).

Doit-on payer la dîme? Et si oui pourquoi?

Nous devons faire la différence entre la dîme dans la loi

et en dehors de la loi. Sous la grâce, la dîme est une re-

commandation de Dieu, dans la loi c’est une obligation. C’est ainsi que la dîme ne se paie plus dans la grâce,

comme dans la loi, mais elle se donne.

Dîme de tout ou uniquement de l’argent?/

Combien donner comme dîme et offrandes ?

Nous pouvons donner la dîme de tout car dans la loi, les

4 types de dîmes ne concernaient pas seulement l’ar-

gent. A la question « combien? » je répondrai ce que Dieu nous met à cœur de donner, et faisons-le toujours

avec joie (2 Corinthiens 9v5-11). C’est ainsi que nous

serons vraiment bénis car c’est un acte de foi que nous

posons (sans la foi nul ne peut être agréable à Dieu).

Pour la dîme, la Parole de Dieu nous recommande de

donner même au-delà du 1/10e de ce que Dieu nous

donne.

A qui donner nos offrandes et dîmes et à quoi

servent-elles ?

Nous donnons la dîme et les offrandes à Dieu, même si

ce sont les serviteurs de Dieu qui le récupèrent (Lévitique 27v30). Ce que nous donnons sert à l’avance-

ment de l’œuvre de Dieu. Jésus-Christ était capable

d’appeler à l’existence ce qui n’existe pas pourtant, il était assisté par des hommes et des femmes dans son

ministère par leurs biens (Luc 8v1-3).

Les offrandes et les dîmes réjouissent le cœur de Dieu,

tout comme notre obéissance à sa Parole.

Nous sommes libres mais nous devons être reconnais-

sants. Toute moisson nécessite une semence, c’est un

principe spirituel, soyons tout simplement reconnais-

sants avec un cœur vrai.

QUE DIEU NOUS AIDE

La dîme et les offrandes ? Par Gédéon F.

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8 Témoignage

C’était en 2005. J'ai été dans une assemblée où je con-

nu la délivrance et l’expérience de nouvelle naissance.

Et là, ma vie spirituelle changea totalement, je connus

une bonne croissance dans ma relation avec le Sei-

gneur.

Mais suite à des différends, je quittai l'assemblée. Je

me sentis abandonnée et seule. J'éprouvai un vide

que même ma famille ne pouvait combler et per-

dis confiance en toute personne. Je continuai

tout de même à prier le Seigneur pour qu'il me

donne un père dans la foi car j'avais besoin

d'entendre et d'être enseignée sur Sa parole.

Un jour, je rendis visite à mes filles à Angers.

La plus grande me demanda de l'accompagner

à une réunion de prière. La perspective d'être

dans une assemblée et de faire confiance à nou-

veau me faisait peur, mais je finis par y aller. Je suis

sortis de cette réunion de prière comblée parce que

j'avais une famille en Christ, je n'étais plus seule. Je

suis retournée dans mon Île de la Réunion en toute

quiétude.

Mais suite à des différends, je quittai l'assem-

blée. Je me sentis abandonnée et seule.

J'éprouvai un vide que même ma famille ne

pouvait combler et perdis confiance en toute

personne. Je continuai tout de même à prier le

Seigneur pour qu'il me donne un père dans la

foi car j'avais besoin d'entendre et d'être ensei-

gnée sur Sa parole. Un jour, je rendis visite à

mes filles à Angers. La plus grande me deman-

da de l'accompagner à une réunion de prière.

La perspective d'être dans une assemblée et de

faire confiance à nouveau me faisait peur,

mais je finis par y aller. Je suis sortis de cette réunion

de prière comblée parce que j'avais une famille en

Christ, je n'étais plus seule. Je suis retournée dans

mon Île de la Réunion en toute quiétude.

Aujourd’hui, je rends grâce au Seigneur pour cette fa-

mille des rachetés qu'Il m’a permis de rencontrer. De

plus il m’a donné un père dans la foi, auprès de qui j'ai

appris à faire confiance, à recevoir la parole, pour gran-

dir et être épanouie dans ma marche avec Dieu et cette

famille. Même dans la souffrance, je garde l'amour que

le Seigneur m’a donné, je lui fais confiance et je conti-

nue à le chercher plus profondément de moi-même et

avec cette famille. Ce que j'ai recherché depuis ma

conversion, une vie aux temps de l'église primitive.

Dorcas B.

« ... J'étais destinée à être sacrifiée aux

divinités. »

L e monde est sous la puissance de Satan, qui rend les hommes captifs et malheureux. Mais gloire soit rendue au Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu paru afin de détruire les œuvres du

diable (1Jean 3:8) et pour délivrer tous ceux qui étaient retenus dans la servitude toute leur vie (Hébreux 2 :15) ; concrètement , Ça donne ceci par exemple….

Je suis issue d'une famille où régnaient beau-

coup de souffrances et très peu de joie. De

l'enfance à l'adolescence les visions

étranges furent l'objet de mes tourments.

Dès l'âge de 9 ans je voyais des esprits et

je faisais des crises. Les diagnostics mé-

dicaux n'ont révélé tour à tour que des

crises d'épilepsie, maladies nerveuses et

angoisses, sans pour autant les soigner. Ni

les fréquentations dans les différents temples de sor-

ciers, ni les prières du curé chez qui ma mère décida

de m'emmener n'avaient apporté la moindre solution.

Les crises devenaient de plus en plus fortes avec la pu-

berté. Ma mère, désespérée, ne savait plus quoi faire.

Elle qui, avant moi, avait perdu quatre

enfants à la naissance par la puissance

des divinités.

Souvent quand on regarde un film d'hor-

reur on se dit que ce n’est pas réel. Pour-

tant le mal existe, mais on ne s’en rend

compte que lorsqu’on est victime ou

sous l'emprise du mal. De quoi étais-je

victime ?

Mon père était serviteur dans un temple,

il rapportait toute sorte de repas sacrifi-

catoires à la maison. Pauvres que nous

étions, nous avions l'habitude d'en man-

ger. Mes visions et crises avaient-t-elles

un lien avec ce que je mangeais ? Non

seulement j'étais destinée à être sacrifiée aux divinités,

mais il m'était interdit de manger toute viande sacrifiée

en l'honneur de ces divinités. Chose que je ne savais

pas. Le diable me réclamait, c'était mon tour.

Le temps passait, petit-à-petit je me mis, à l'âge de 17

ans, à chercher Dieu, en priant réellement et faisant

du catéchisme. Solitaire, j'allais dans le cimetière prier,

étant assoiffée de cette vie spirituelle qui me faisait du

bien. Je pleurais souvent devant les crucifix, croyant

que Dieu pouvait m'entendre. Ma vie changea, mais

construite selon ma volonté. J’eus mes enfants, mais

j'étais toujours habitée par des esprits. Un jour un ami

me parla de Jésus-Christ et je lui demandai une Bible.

Touchée par les paroles de la Bible que je lisais toute

seule, j'ai accepté le Seigneur Jésus dans ma vie.

SOUS L’EMPRISE DE SATAN

LA TRANSFORMATION

DIEU EST FIDELE

LA PUISSANCE SALVATRICE DE JESUS-CHRIST

Témoignage recueilli par Esther N.

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9 News de cellule

L a vie des chrétiens de la première église telle

que relatée dans Actes 2:42-47 reste à la fois

un modèle et un défi pour toute famille en

Christ. Par la grâce de Dieu, les frères de la

Cité Universitaire Bab-Ezzouar 3 (CUB3), s’efforcent

chaque jour de vivre ainsi au sein de la cellule qui y a

vu le jour il y’a 3 ans déjà. Une expérience profonde et

riche et qu’ils ont bien voulu partager avec nous.

La Naissance de la cellule

Située dans la banlieue est d’Alger, la commune de

Bab-Ezzouar est non seulement un pôle économique,

mais aussi un grand centre universitaire. Elle abrite

plusieurs résidences universitaires, dont la CUB3.

Cette dernière accueille de nombreux étudiants

(uniquement de sexe masculin) tant algériens que

subsahariens. Ayant réalisé que leur vie n’a pleine-

ment de sens que si le Seigneur demeure en eux et

qu’ils demeurent en Lui, trois frères, Jesus, Jacob et

Abay de pays différents (Guinée équatoriale, Centra-

frique et Tchad) alors résidents de cette cité, décident

en 2011 de s’organiser au sein d’une cellule. Ils se

réunissent dans la semaine pour passer des moments

dans la prière, partager la parole, mais aussi, évangé-

liser d’autres étudiants, qui les rejoignent peu à peu.

Structuration et évolution

C’est ainsi que le nombre de frères s’accroît et au bout

de quelques mois, ils sont désormais plus d’une di-

zaine à se réunir régulièrement. L’organisation se pré-

cise. Le jeudi soir, début de weekend (en Algérie), ils

se retrouvent de 20h à 21h pour la cellule : moments

de prière, louange et adoration, partage de la parole,

témoignages. Le vendredi c’est la sortie d’évangélisa-

tion et le samedi 16h à 18h est consacré à l’interces-

sion. En outre, ils prient ensemble chaque matin à 6h

et chaque soir à 20h pour recommander la journée et

la nuit entre les mains du Seigneur. La communion

fraternelle est également accentuée par des veillées,

des sorties de réjouissance et de découverte en com-

pagnie des sœurs, des moments chaleureux

(anniversaires, soutenances…)

Plusieurs responsables sont établis pour assurer la

bonne marche de cette famille. Le premier coordonne

l’ensemble des activités de la cellule ; quant aux deux

autres, ils sont impliqués dans le suivi et l’évangélisa-

tion. Le suivi est essentiel pour s’affermir dans la foi

chrétienne; il est destiné à ceux qui sont nés de nou-

veau et/ou ont besoin d’encadrement ; l’évangélisa-

tion permet de gagner de nouvelles personnes à

Christ. Un trésorier assure la gestion de la caisse de

la cellule.

Certes les persécutions n’ont pas manqué. Il y’a eu

parfois le découragement ou le refroidissement de cer-

tains frères, des difficultés de plusieurs ordres, des mo-

ments de trouble, mais par la grâce de Dieu, le soutien

des frères et sœurs dans la prière, les encouragements

et enseignements à distance par téléphone ou sur place,

les frères ont toujours persévéré et la cellule ne cesse de

croître.

Un impact multidimensionnel

L’apport de la cellule dans la vie de ses membres est as-

sez considérable. Beaucoup témoignent avoir été radica-

lement transformés et restaurés. Ils se sont véritable-

ment attachés au Seigneur, à la connaissance de sa pa-

role, à marcher dans la sanctification et œuvrer chacun

pour étendre le royaume de Christ.

Le Seigneur accomplit de grandes choses au milieu

d’eux. Il a manifesté sa puissance, répandu son Esprit

avec ses fruits et dons, et même des miracles ont accom-

pagné certains d’entre eux. L’amour ne cesse de grandir,

et se traduit au quotidien par l’hospitalité des frères, où

la chambre de chacun est celle de tous ; les repas cuisi-

nés à tour de rôle sont pris ensemble ; un soutien mu-

tuel, sur tous les plans : financier, matériel, familial, so-

cial, éducatif, sportif avec l’apprentissage de choses nou-

velles telles la coiffure, la musique…La grâce du Sei-

gneur n’a pas épargné les familles des membres de cette

cellule. Certains parents se sont détournés de toute

mauvaise voie et ont donné leur vie à Jésus-Christ; Il y’a

même eu des guérisons miraculeuses, des promotions,

des réconciliations: la puissance de Dieu ne connaît au-

cune limite!

Aujourd’hui cette cellule ne compte pas s’arrêter en si

bon chemin. Les frères sont motivés à continuer sur

cette voie, en se fortifiant davantage, en incitant les

autres à les imiter, en allant vers eux, leur prêchant

l’amour de Jésus. A chacun de prendre exemple sur eux

et les soutenir en prière. Ce que Dieu a opéré au milieu

d’eux et à travers eux, ce qu’ils ont vécu est possible

pour chacun de nous, quels que soient nos occupations,

nos responsabilités, nos milieux. Joignons-nous à ceux

qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur et persévérons

ensemble car deux valent mieux qu’un, et la gloire de

Dieu sera notre partage.

La cellule de BAB-EZZOUAR

Yolande Marie et Jacob Fleury.

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Par Daniel MB.

B ien-aimés je vous salue

dans le nom précieux de

Jésus et je suis très heu-

reux de vous retrouver ce

mois dans cette rubrique que vous

appréciez tout particulièrement. Ce

mois notre rubrique « Qu’en pensez-

vous? » vous a encore donné la pa-

role et la question posée était : Un

enfant de Dieu doit-il boire de l’al-

cool? » Question très intéressante

qui ne fait pas toujours l’unanimité

dans les réponses. Voici quelques

propos recueillis par l’équipe de ré-

daction.

Evrard (Angers, France)

A mon

avis, un

chré t i en

ne doit

pas pren-

dre d'al-

cool. Je

tiens néanmoins à préciser qu'au-

cun verset de la Bible ne l'interdit ou

ne dit clairement que c'est un péché

de boire de l'alcool. Par contre, la

Bible condamne tout excès et plu-

sieurs versets nous conseillent de

nous tenir très loin des boissons eni-

vrantes de peur que nous oublions

les lois du Seigneur (Proverbes 31:4-

5). L'alcool a des effets néfastes sur

nos pensées et nos agissements

comme nous le montre Proverbes

23:29–35. La Bible nous met égale-

ment en garde, en nous disant de ne

pas sous-estimer le vin car il finit

par mordre comme un serpent.

Marie S. (Yaoundé, Cameroun)

Oui, un enfant de Dieu peut boire de

l’alcool. Néanmoins, tout m’est per-

mis mais tout n’est pas utile ; tout

m’est permis mais je ne me laisserai

pas asservir par quoi que ce soit,

nous disent les Saintes Ecritures.

(1Corinthiens 6:12). Concrètement,

pour ma part, je sais que l’excès

d’alcool nuit gravement à la santé

et que consommé modérément, il

ne m’est pas vraiment utile, sauf

si recom-

mandé dans

des situa-

tions pré-

cises comme

ce fut le cas

pour Timo-

thée, dans

1Timothée

5:23. Alors, je peux m’en passer

sans toutefois l’exclure; car il

peut avoir des occasions

sobres où cela m’est propo-

sé : j’ai alors le libre

choix et le total con-

trôle par la grâce de

Dieu (ma préférence étant de l’eau

ou du jus). Ainsi, bien que ce ne

soit pas un péché, je ne fais pas

de la consommation modérée d’al-

cool une habitude, bien au con-

traire. Car ne nous-y trompons

pas, l’ivresse a toujours commen-

cé par un verre, et Satan est ma-

lin, il use de tous les moyens.

Beaucoup sont pris au piège! Ne

lui donnons pas accès. A bon en-

tendeur, salut !

Lilian NAKATO (Alger, Algerie)

Greetings to you all in the Mighty

and Glorious name of Jesus

Christ. Can a child of God take

alcohol? My answer is NO. First of

all, by defini-

tion a child of

God is so-

meone that

has the ind-

welling pre-

sence of God

in His /Her

life (John 1:12-13).That’s the Ho-

ly Spirit. My body is His temple (1

Corinthians 3:16, 1 Corinthians

6:19-20), His purpose is to make

10 Qu’en pensez vous?

me become like Jesus Christ by cau-

sing me to develop the Christ-like

desires. Anything that enters my bo-

dy should honor and glorify Jesus

Christ in me, it should also help my

spirit man to grow and not to weaken

Him; otherwise if it does the contrary

to me, then it has to be dealt away

with. Remember in Romans 12: 1-

2 , the Bible instructs us not to be

conformed to the standards of

this world, but to be renewed in

our minds ( it is by the word of

God ) not alcohol.

Taking alcohol is a desire

of the flesh (Galatians

5:21), a child of God

is to be led of the

Spirit of God (Romans 8:14) and not

of the flesh? The Holy Spirit leads us

into all Truth (John 16:13). Before

drinking alcohol ask yourself this

question; DOES THE HOLYSPIRIT

LEAD ME INTO TAKING ALCOHOL?

If Yes go on, if No, then that’s your

flesh which is doing that, which

needs to be disciplined to conform to

God’s Word. Stay blessed.

Samuel M. (Bamako, Mali)

Pour ma part je ne répondrai ni par

« Oui » ni par « Non » mais je me con-

tenterai de réexposer ce qui est ins-

crit dans

la Bible.

Même si

l’alcool a

plusieurs

d é f i n i -

tions, je

crois qu’il s’agit bien ici de l’alcool

comme ensembles des boissons al-

coolisées ou encore liqueurs fortes,

de tout ce qui peut rendre soule, ivre,

perturbant ainsi l’état de la cons-

cience. Pour Jean Delay, l'alcool et

l'opium constituent de profonds mo-

dificateurs de l'individualité psy-

chique. L'alcool peut engendrer non

seulement des ivresses, des délires

Un enfant de Dieu doit-il

boire de l’alcool ?

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11 Qu’en pensez vous? aigus et chroniques, des psychoses

hallucinatoires, mais aussi des

troubles du caractère avec irascibili-

té, jalousie morbide, perversions

sexuelles, impulsions criminelles, et

même la démence, affaiblissement

global, progressif et irrémédiable des

facultés mentales. A la lumière de

tout ceci, je réexpose ce que la Bible

dit :

Proverbes 23 :20-21 « 20 Ne sois pas

parmi les buveurs de vin, parmi ceux

qui font excès des viandes:21Car

l'ivrogne et celui qui se livre à des ex-

cès s'appauvrissent, et l'assoupisse-

ment fait porter des haillons.»

Luc 21:34 « 34Prenez garde à vous-

mêmes, de crainte que vos cœurs ne

s'appesantissent par les

excès du manger et du

boire, et par les soucis de

la vie, et que ce jour ne vienne

sur vous à l'improviste. »

Esaie 5:22 « 22Malheur à ceux

qui ont de la bravoure pour boire

du vin, et de la vaillance pour mê-

ler des liqueurs fortes. »

Romain 13:13 « Marchons

honnêtement, comme en plein jour,

loin des excès et de l'ivrognerie, de la

luxure et de l'impudicité, des querelles

et des jalousies. »

1corinthiens 6:9-10 « 9Ne savez-

vous pas que les injustes n'hériteront

point le royaume de Dieu? Ne vous y

trompez pas: ni les impudiques, ni les

idolâtres, ni les adultères, 10ni les ef-

féminés, ni les infâmes, ni les voleurs,

ni les cupides, ni les ivrognes, ni les

outrageux, ni les ravisseurs, n'hérite-

ront le royaume de Dieu. »

En conclusion, si telle est la condi-

tion de l’alcool, il est mieux de rete-

nir le conseil de l’Apôtre Paul qui

dit : « 21Ne prends pas! Ne goûte pas!

Ne touche pas! 22Préceptes qui tous

deviennent pernicieux par l'abus, et

qui ne sont fondés que sur les ordon-

nances et les doctrines des hommes? 23Ils ont, à la vérité, une apparence de

sagesse, en ce qu'ils indiquent un

culte volontaire, de l'humilité, et le

mépris du corps, mais ils sont sans

aucun mérite et contribuent à la satis-

faction de la chair. » (Col2:21-23).

Même si la Bible n’interdit pas

noir sur blanc l’alcool, je ne con-

nais pas aussi un verset qui re-

commande l’alcool comme un pré-

cepte. Si Paul avait con-

seillé le vin à Timothée,

c’était à cause de son

problème de santé,

non pas juste pour le

plaisir. Nous savons

tous que l’alcool a des

vertus thérapeutiques

(Luc10 :34 « Il s'approcha, et

banda ses plaies, en y versant de

l'huile et du vin » ; 1Timothée

5:23 « …mais fais usage d'un peu

de vin, à cause de ton estomac et

de tes fréquentes indispositions »).

J’ai aussi compris que tout

homme a sa raison, mais que la

raison de tous n’a pas la vérité. Il

est avantageux d’écouter que de

se créer sa propre voie de vie.

Que le Seigneur éclaire la pen-

sée de tous pour toujours faire

la part des choses.

Christian (Bordeaux, France)

La Bible (qui est notre seule

source de foi) nous interdit-elle de

boire de l’alcool ? Ou bien encore

cela offense t-il notre Dieu, est-ce

un péché ? Sont autant de ques-

tions exprimant la même chose et

auxquelles les réponses divergent

beaucoup. Dans l’ancienne al-

liance, le vin et les boissons eni-

vrantes étaient interdits à ceux

qui voulaient ou étaient appelés à

se consacrer à l’Eternel (Nombres

6:3, Lévitiques 10:9, Luc 1:15).

Nous tous qui avons cru en Jésus

-Christ, sommes devenus d’office

un royaume de sacrificateurs

pour Dieu (Apo. 1:6, Apo. 5:9), un

sacerdoce royal, une nation sainte

(1Pierre 2:9). Toutefois nous fai-

sons partie d’une nouvelle alliance

plus excellente (Hébreux 8:6),

nous ne sommes plus sous les

mêmes ordonnances de l’ancienne

alliance concernant les aliments,

les boissons, les ablutions, les

fêtes, les sabbats… que la Bible

qualifie d’ombre des choses à ve-

nir (Colossiens 2:16) ou bien

encore d’ordonnances char-

nelles imposées seulement

jusqu’à une époque de réfor-

mation. La parole de Dieu

nous met en garde tout de

même sur une chose à évi-

ter : l’ivrognerie (habitude de

boire de l’alcool en excès)

considérée comme de la dé-

bauche selon Ephésiens 5:18

et faisant partie des œuvres de la

chair (Galates 5:19-21) aux côtés de

la jalousie, des querelles, des excès

de table… dont les auteurs n’hérite-

ront pas le royaume de Dieu.

Il apparait donc clairement dans la

perspective de la nouvelle alliance,

que toucher, goûter ou boire modé-

rément de l’alcool ne souillent aucu-

nement celui qui le fait contraire-

ment à ce que croiraient certains

chrétiens.

Personnellement, je ne bois ni ne

goûte à l’alcool car j’ai compris qu’il

n’y a pas un grand fossé entre le

camp «boire modérément l’alcool» et

le camp «addiction à l’alcool» et qu’il

est très facile de passer du premier

au deuxième tandis qu’il est telle-

ment pénible de faire l’inverse. Alors

pourquoi se créer des combats gra-

tuits ? Pourquoi ouvrir une porte au

diable dont la mission consiste à DE-

ROBER, EGORGER ET DETRUIRE ?

Paul écrivait aux corinthiens, sous

l’inspiration de l’Esprit de Dieu que

tout est permis mais tout n’est pas

utile (1 Corinthiens 10 :23). Je viens

d’un pays où boire de l’alcool fait

partie de la culture, on dit que l’al-

cool rassemble les gens, les unit,

produit la joie… mais ce qu’un en-

fant de Dieu trouve dans le corps de

Christ est incomparable : il trouve

l’amour sans hypocrisie qui ne dé-

pend pas de l’alcool, Car le royaume

de Dieu, ce n'est pas le manger et le

boire, mais la justice, la paix et la

joie, par le Saint-Esprit (Romains

14 :17)

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L es Lévites sont connus comme étant la tribu

d'Israël consacrée depuis toujours à Dieu. Dans ce numéro où nous parlons de la con-

sécration, j'ai mené une petite

étude sur cette tribu. Qui étaient les Lé-

vites ? Pourquoi cette consécration de génération en génération ?

Quelle était exactement leur fonction ?

Je vous livre le résultat de mon étude.

Qui sont les Lévites? Pour comprendre qui étaient les Lé-

vites, je suis remonté dans le temps et dans les registres généalogiques

israélites. Abraham (le père de la

foi) engendra Isaac qui à son tour

engendra Esaü et Jacob. Jacob aus-si appelé Israël eut douze fils de Rachel, Léa et de leurs

servantes Bilha et Zilpa. Ce sont ses fils qui formeront

les douze tribus d'Israël (Genèse 29 à 35). Les Lévites sont les descendants de Levi le 3e fils de Jacob et de

Léa.

Pourquoi les Lévites et pas une autre tribu ? Dans Nombres 3v12-13 il est dit : « Voici, j'ai pris les Lévites du milieu des enfants d'Israël, à la place de tous les premiers-nés, des premiers-nés des enfants d'Israël; et les Lévites m'appartiendront. 13 Car tout premier-né m'appartient; le jour où j'ai frappé tous les premiers-nés dans le pays d'Égypte, je me suis consacré tous les pre-miers-nés en Israël, tant des hommes que des animaux: ils m'appartiendront. Je suis l'Éternel. » Ce seul passage

suffit à nous expliquer pourquoi les Lévites et pas une

autre tribu. Ceci relève de la souveraineté de Dieu et ne

doit pas faire l’objet d’une quelconque discussion.

Organisation et fonctions des Lévites Lors de leur exode vers la terre promise, le peuple d’Israël est en permanence en train de se déplacer con-

duis par le Seigneur (le jour, par une colonne de nuée,

la nuit par une colonne de feu). Les Lévites sont donc

disposés autour de la tente d’assignation pour assurer

son transport et son fonctionnement.

Pour comprendre la fonction et l’organisation des Lé-

vites, mon étude m'a mené dans les chapitres 4 et 5 du livre des Nombres. Ces deux chapitres me permettent

de regrouper les Lévites en catégories.

Parmi les Lévites, certains sont sacrificateurs ce sont

principalement Aaron et ses fils (Nadab, Abihu, Eléazar et Ithamar). Tous les autres Lévites* s'occupent de

diverses fonctions dans le temple sous la direction

d’Ithamar qui est leur chef. Voici la classification :

Les Aaronites : constitués d’Aaron et de ses fils. Ce

sont les prêtres. Ils reçoivent l’onction sacerdotale pour

œuvrer comme sacrificateur. Ils s'occupent essentielle-

ment de la préparation du lieu Très Saint et de la coor-dination des travaux effectués dans le temple par les

autres Lévites. Ce sont les seuls à pouvoir toucher les

Les Lévites

12 Culture B

Par Daniel MB.

ustensiles sacrés. Personne d'autres ne peut entrer

dans le lieu Très Saint ni toucher des objets en prove-nance de ce lieu, sous peine de mort. C'est une

fonction assez rigoureuse et qui de-

mande obéissance et soumission

aux règles établies par Dieu. Les fils aînés d’Aaron Nadab et Abihu subi-

ront d’ailleurs les conséquences de

la désobéissance aux règles insti-tuées par Dieu lorsqu’ils amène-

ront du feu étranger dans le lieu

Très Saint. Moïse et les Aaronites campaient devant le tabernacle à

l’orient de la tente d’assignation.

Les Guershonites (F i l s de

Guershon):

Ce groupe de Lévites s'occupe du transport des outils

du tabernacle et de la tente (tapis, rideaux, cordages,

...). Ils campent derrière le tabernacle à l’Occident.

Leur chef est Eliasaph.

Les Kehathites (fils de Kehath):

Ils sont en charge du transport des choses du lieu Très

Saint (l’arche de l’alliance, la table, le chandelier, les autels, les ustensiles du sanctuaire avec lesquels on

fait le service,...). Ils campent du côté méridional du

tabernacle. Leur chef est Elitsaphan, fils d’Uziel.

Les Merarites (Fils de Merari) :

Ils s'occupent du transport des planches du taber-

nacle, de ses barres, ses colonnes, ses bases, ses

pieux, et des cordages. Ils campent du côté septentrio-

nal du tabernacle. Leur chef est Tsuriel.

La vie des Lévites La fonction et l’organisation des Lévites sont légère-ment différentes après l’exode et la distribution de la

terre promise aux tribus d’Israël. Les Lévites ne sont

plus des transporteurs de l’arche. Au quotidien, ils ai-dent également les sacrificateurs en leur apportant le

bois, l’eau et tout le nécessaire pour les sacrifices. Ils

chantent et jouent des instruments dans le temple et

dans les autres cérémonies. Ils s’appliquent à l’étude de la loi et sont des juges des villes dans lesquelles ils

se trouvent mais toujours subordonnés aux sacrifica-

teurs. Les Lévites qui œuvrent dans le temple doivent être âgés de 30 à 50 ans selon une recommandation du

Seigneur. Dieu pourvoit à leur subsistance en leur

donnant toutes les dîmes des grains, des fruits et des animaux dans Israël (Nombres 18v21-24). Les Lévites à

leur tour donnent la dîme de qu'ils reçoivent aux sacri-

ficateurs. Les Lévites ne reçoivent pas de territoires, lors du partage de la terre promise, ils sont dispersés

dans les différentes tribus où ils s’assurent les fonc-

tions sacerdotales.

Aujourd’hui, nous enfants de Dieu sommes à l’image des Lévites: un peuple acquis pour annoncer les vertus

de Dieu. Que Dieu nous aide à le réaliser.

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13 Jeux

Compléter cet arbre généalogique en rem-

plaçant les ‘?’ par les personnes corres-

pondantes.

Les astérisques (*) correspondent aux 12 tribus

d’Israël.

GénéalogieGénéalogieGénéalogie Proposé par Daniel MB.

111

222

Parmi les J-personnages ci-dessous, les-

quels sont des Lévites?

LesLesLes JJJ’intrus’intrus’intrus

Mots croisésMots croisésMots croisés

Horizontalement

4- Ces deux l'entouraient à la croix

8- Pierre, Jacques et Jean en fut témoins

9- Tueur de géant

10- Son nom signifie jugement divin

Verticalement

1- Avant d'être le père de la foi

2- L'Esprit descendit sur eux ce jour

3– Pierre le fit trois fois

5- Réservés parmi les douze

6- Désignent quelqu'un qui se plaint constamment

7- Il éveille la conscience du peuple

1 2 3

4

5

6

7

8

9

10

Proposé par Jacques T.

A– Jacques

B– Jozabad

C– Jacob

D– Jonathan

E– Jitsehar

F– Josué

G- Job

H- Jérémie

I- Jean Baptiste

J– Jéthro

Rep: B-E-F-I

Rep: Dans le prochain numéro

Rep: Dans le prochain numéro

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21 jours de jeûne et de prière pour rendre grâce à Dieu pour l’année

écoulée et Lui recommander la nouvelle année.

Du 1 au 21 Décembre 2014

Grande de veillée de prière

pour débuter l’année 2015 dans

la présence du Roi de Gloire.

31 Décem

bre Lieu: Angers