panel 1 “transport & logistique”
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Panel 1 “Transport & Logistique”
FORUM AFRIQUEdéveloppement 2010
29-30 avril
AFRIQUE DÉVELOPPEMENT
Édition 2010
Bio Express de Karim DIP, Directeur Général de la Compagnie Fruitière de Distribution Maroc
Né le 1er Juillet 1962 à Dakar, Sénégal
Email : [email protected]
Formation : Baccalauréat Master en commerce
Expériences professionnelles :
• 1982–1989 à Dakar–Sénégal : directeur commercial agence Tricopub, communication et conseils
• 1989–1992 à Douala–Cameroun : directeur commercial pour le Groupe, ALM International BAYER
CROP SCIENCE, société de distribution des produits agrochimiques
• 1992–1997 à Douala–Cameroun : directeur général ALM-BAYER, Développement des marchés
commerciaux et suivis des appels d’offres internationaux pour les cultures suivantes : cacao, Hévéas,
Banane marché privé et dans le café en marché régionaux.
• 1997–2001 à Abidjan – Côte d’Ivoire : directeur général ALM-BAYER. La plus importante filiale en
Afrique au sein des marchés de pesticides dans l’agriculture
• 2001–2006 à Saint Louis, Dakar et Nouakchott / Sénégal et Mauritanie : directeur général Groupe
Compagnie fruitière.
• 2001-Création et lancement d’une société maritime MAREXPORT SENEGAL augmentation forte de
la rentabilité de la division des exportations du Sénégal pour les produits frais grâce à la mise en
place d’une ligne maritime hebdomadaire et importation et distribution de banane et ananas pour le
marché sénégalais 12.000 tonnes dés la première année et 1.000 conteneurs exportés.
• 2003 –Les Grands Domaines du Sénégal / Les Grands Domaines de Mauritanie
Création et lancement de 2 projets de production sous serre l’un à Saint Louis et l’autre à Rosso :
Grands Domaines de Mauritanie sur les bords du fleuve Sénégal face aux GDS.
• 2006-2010 Casablanca–Maroc : Directeur Général de la Compagnie fruitière distribution du Maroc ;
Création et implantation de la première Mûrisserie industrielle au Maroc ; lancement de l’escale
maritime à Agadir. Objectifs 15.000 tonnes de bananes importées et distribuées et 1000 conteneurs
exportés ; 10.millions d’€ de CA en 2009, leader dans la grande distribution
Intervention de Karim DIP, Directeur Général de CFDM
Tout d’abord et au nom du Président de la Compagnie Fruitière, M. Robert FABRE, j’ai l’honneur
d’adresser nos vifs remerciements à M. Mohamed EL KETTANI, Président Directeur Général du
Groupe Attijariwafa bank, ses équipes ainsi que le comité d’organisation de nous avoir permis de
participer à cet événement si important pour le Groupe Compagnie Fruitière.
Créée en 1939 à Marseille, cette entreprise familiale est aujourd’hui le premier producteur de fruits
(banane, ananas, fruits exotiques) de la zone Afrique Caraïbes Pacifique.
Son capital est détenu à 60% par la famille fondatrice FABRE et 40 % par le groupe DOLE.
Présent en Afrique notamment au Cameroun, Côte d’ivoire, Ghana, Sénégal et Mauritanie, le Groupe
emploie plus de 20.000 collaborateurs opérant dans 7 pays, exploitant plusieurs milliers d’hectares.
Le groupe produit, transporte et commercialise 500.000 tonnes de fruits dans toute l’Europe en propre.
Le chiffre d’affaires réalisé par le Groupe s’élève à 750 millions d’Euros.
Les métiers du Groupe : production, transport maritime et commercialisation
Dans le domaine de la production :
- En Côte d’ivoire, la production de fruits dépasse aujourd’hui 200.000 tonnes par an. Bananes,
ananas et papayes sont cultivés sur une vingtaine de sites dans le pays couvrant au total près de
3.600 hectares.
- Au Cameroun, les plantations s’étendent sur 4.500 hectares. Chaque année, plus de 137.000 tonnes
de bananes et 14.000 tonnes d’ananas sont chargées sur les bateaux de la Compagnie Fruitière au
départ du port de Douala.
- Au Ghana, deux plantations couvrent ensemble une superficie de 3.500 hectares.
- Au Sénégal, en bordure du fleuve Sénégal, les grands domaines du Sénégal produisent environ
10.000 tonnes de tomates destinées à l’export .
- En Mauritanie, les grands domaines de Mauritanie produisent de la banane et du maraîchage .
Dans le domaine de la logistique :
- l’intégration du transport maritime par la création de la compagnie AEL, a permis une réalisation de
près de 1.000.000 de palettes de fruits transportés par an autour de plusieurs services maritimes.
- Au total ce sont 8 navires spécialisés qui opèrent (réfrigérés ou « Reefers ») couvrant 8 ports au
départ d’Afrique vers l’Europe, en passant par le Maroc. A développer.
- L’avantage considérable de nos opérations logistiques se situe au niveau des escales dans les 2
sens, à la montée comme à la descente. Chaque semaine, nos navires font escale à Agadir pour
décharger des fruits, et charger les emballages cartons fabriqués au Maroc. Au total ce sont 7
millions de cartons soit 26.000 palettes que le Groupe achète tous les ans au Maroc pour expédier
vers l’Afrique dans des délais rapides (moins de 4 jours de mer à partir du port d’Agadir) ; dans le
même temps, nous avons l’avantage d’offrir du fret vers l’Europe et l’Afrique, même si le cœur de
l’activité du groupe reste l’agriculture.
Autre point stratégique
- Les lignes maritimes internationales qui transbordent à Tanger Med permettent aussi de
réceptionner et expédier des volumes importants vers l’Afrique avec la possibilité de valoriser un
savoir-faire associé à un service moderne.
Dans le domaine du commerce, on compte dans le groupe :
- la société EXOFARM, leader français dans la distribution du fruit exotique basé à Rungis,
Dole France et Dole U.K / JP Fresh, 2 sociétés majeures des fruits et légumes en France et au
Royaume-Uni, permettent au groupe d’être un des leaders en Europe en matière de distribution.
Et, forte de sa réussite dans l’intégration des marchés de grandes distributions en Europe, et s’appuyant
sur les possibilités logistiques performantes qui passent au large du Maroc, la Compagnie Fruitière a
décidé de créer en 2007 à Casablanca la CFDM. La première escale lancée.
Nous avons implanté la première mûrisserie moderne au Maroc qui nous a aussitôt permis d’importer
et distribuer dans le Royaume, notre propre production en provenance des pays d’Afrique, et dans le
même temps, d’exporter l’origine Maroc vers l’Europe.
En moins de 3 ans, la Compagnie Fruitière Distribution Maroc s’est naturellement imposée comme le
principal partenaire de la grande distribution locale réalisant en 2009, un CA de 110.000.000 de DH.
Par la suite, un département de Sourcing a été créé à Agadir au cœur des zones de production pour
servir les besoins de la filière commerciale de notre groupe en produits du Maroc.
Conclusion
Terminons en précisant les éléments suivant :
le développement de notre Groupe effectué grâce au soutien de nos partenaires financiers sur le
continent.
Avec l’arrivée du Groupe Attijariwafabank, représentant la plate-forme bancaire panafricaine, nous
sommes convaincus des opportunités nouvelles.
Bio express de Bara Sady, Directeur Général du Port Autonome de Dakar
Email : [email protected]
Formation :
• Maîtrise Es-Sciences Economique de l’Université de Dakar (1981) ;
• Certificat Supérieur en Gestion et Exploitation Portuaire de l’Institut Portuaire d’Enseignement et de Recherche (I.P.E.R) Le Havre, Organisation Maritime Internationale (O.M.I) (1995) ;
• Certificat d’Informatique Portuaire : Antwerp Port Engineering and Consulting (A.P.E.C.) Anvers (Belgique) ;
• Certificat d’Informatique de Gestion à Côte d’Ivoire (1989) ;
• Certificat en Développement des Compétences en Management : World Trade Institut of Pace University New York (CEBOK) Dakar 1999) ;
• Certificat en Communication d’Entreprise.
Expériences professionnelles :
• Chef Service Statistique PAD,
• Chef Service Promotion et Marketing,
• Chef Division Commerciale,
• Directeur Commercial
• Directeur Général PAD,
• Président du Conseil d’Administration des Entrepôts du Sénégal au Mali,
• Représentant de l’Afrique au Comité Directeur de l’Association International des Ports et Rades (IAPH).
Réalisations :
• Mobilisation d’un emprunt obligataire sur le marché de l’UEMOA en 2004 (30 milliards FCFA),
• Réalisation des projets de modernisation du port de Dakar :
-extension du Terminal à Conteneurs
-construction d’une plateforme de distribution (port sec) sur 20 ha,
-réhabilitation et modernisation du Môle II du Port de Dakar,
-construction d’une gare maritime internationale au Port de Dakar,
Intervention de Bara Sady
PORT AUTONOME DE DAKARFORUM AFRIQUE DEVELOPPEMENT
Casablanca 29-30 avril 2010
AMELIORATION DE LA QUALITE DES SERVICES PORTUAIRES- DESSERTES DES PAYS ENCLAVES
CAS DU PORT AUTONOME DE DAKAR
BARA SADY -DG PORT AUTONOME DE DAKAR
1. L’OUTIL PORTUAIRE ET LA VISION PORT 2010
2. L’AMELIORATION DE LA QUALITE DU SERVICE
3 LA DESSERTE DE L’HINTERLAND
4 CONCLUSION ET PERSPECTIVES
• Liverpool : 2.500 M• Le Havre : 2.377 M• New York : 3.400
M
• Liverpool : 2.500 M• Le Havre : 2.377 M• New York : 3.400
M
Premier port au sud du Saharatouché à la descente
• Le Cap : 3.600 M• Rio de J : 2.800 M• Le Cap : 3.600 M• Rio de J : 2.800 M
Dernier port touché à la remontée
Port en eaux profondes avec des conditions nautiques exceptionnelles 10
20
17ème3
7éme13ème252éme51er20
RANG *
MONDIAL
NOMBRE
ESCALES
ARMEMENT
26ème
* Source AXSalphaliner
Mole 2
Mole 1
pêcheTAC
Mole 8
Warf pétrolier
TAC 2
Plate forme distribution
Gare maritime
Ville de Dakar
Mole 4Mole 5Port militaire
6 4387 193 7 362
8 2649 062
10 0289375
9905
8552
10063 10000
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
TRAFIC GLOBALTRAFIC GLOBAL
VISION PORT 2010VISION PORT 2010 UNE VOLONTE POLITIQUEUNE VOLONTE POLITIQUE
OBJECTIFS À LONG TERME (2010)PORT DU FUTUR
OBJECTIF À COURT TERME (2004)REORGANISATION ET CERTIFICATION ISO
OBJECTIFS A MOYEN TERME (2005-2007)PROJETS DE DEVELOPPEMENTS
PROGRAMME2003 - 2008
PROGRAMME2008 - 2012
MISE A NIVEAU DES INFRASTRUCTURES
FACILITATION
LE TERMINAL A CONTENEURS ET SON EXTENSIONLE TERMINAL A CONTENEURS ET SON EXTENSION
• AMELIORATION MOBILITE URBAINE
•DECONGESTION TERRE PLEINS ET ACCES
SURFACE GLOBALE : 21 HECTARESCAPACITE DE STOCKAGE : 60.000 METRES CARRES Dont 40 000 METRES CARRES COUVERTES
LA PLATEFORME LOGISTIQUE DAKAR PORTLA PLATEFORME LOGISTIQUE DAKAR PORT
LE MOLE 2 APRES EXTENSIONLE MOLE 2 APRES EXTENSION
ACCUEILNAVIRES ETCARGAISONS24H/24 ET 7J/7
ENLEVEMENT 8H -16H
JOURS OUVRABLES
RETARDS DE LIVRAISONCONGESTION ACCES PORT
FONCTIONNEMENT A FEU CONTINUFONCTIONNEMENT A FEU CONTINU
RESULTATSRESULTATS
TOUT OPERATEUR AGREE PEUT PRETENDRE AU TRANSPORT POURLA LIVRAISON DES CONTENEURS DE ET VERS LES TERMINAUX
PORTUAIRES
LIBERALISATION DU TRANSPORT POURLA LIVRAISON SELON DES CRITERES
DEFINIS ET REGLEMENTES
1. Intégrer les escales des navires, les opérations de manutention etle suivi de la marchandise à l’Import et à l’Export
1. Intégrer les escales des navires, les opérations de manutention etle suivi de la marchandise à l’Import et à l’Export
2. Produire des statistiques en temps réel et à la demande2. Produire des statistiques en temps réel et à la demande
3. Intégrer la communauté portuaire dans un systèmed’informatisation globale avec une base de données partagée
3. Intégrer la communauté portuaire dans un systèmed’informatisation globale avec une base de données partagée
LES OBJECTIFSLES OBJECTIFS
LE SYSTÈME DLE SYSTÈME D’’INFORMATION COMMUNAUTAIREINFORMATION COMMUNAUTAIRE
AVANTAGES TARIFAIRES
MISE A DISPOSITION D’ESPACES
REALISATION DE LA GARE GROS PORTEURS
ENTREPOTS DU SENEGAL AU MALI
CONTEXTE SOUS REGIONAL
1200 km
980 km 2000 km
2000 km
1200 km
Dakar
Conakry
Abidjan TemaLomé
Bamako8 jours
Le havre
Pays moyens
Mali chemin de fer Route du nordRoute du sud…
Mauritanie Route
Gambie Route
GuinéeConakry
Route
GuinéeBissau
Route
50% SUR LES REDEVANCES MARCHANDISES
10% REMISE TP ET HANGARS
FRANCHISE MARCHANDISES EN TRANSIT 20JOURS ( 10 JOURSPOUR LE TRAFIC NATIONAL)
SYSTÈME D’INCITATION POUR L’OCTROI DE RISTOURNESCOMMERCIALES
PRIORITE D’ACCOSTAGE AU MOLE 3
CONNEXION AU RESEAU FERROVIAIRE INTERNATIONAL
20 000 m2 DE SUPERFICIE DE STOCKAGE ENCEINTE PORTUAIRE
EMASE 30 000m2 a coté de la plateforme de distribution
ENTREPOTS AU MALIENTREPOTS AU MALI
Réceptionnés et en exploitationRéceptionnés et en exploitation
Un outil d’intégration régionale
OPERATEURSPRIVES
CONNEXION RAIL ROUTECONNEXION RAIL ROUTE
LES CERTIFICATIONS
LES PERSPECTIVES
LES RESULTATS OBTENUS
Nette amélioration de la productivité sur la manutention des navires(mvts/ H)
0
20
40
60
80
100
120
juin-08
juil-08 août-08
sept-08
oct-08 nov-08
déc-08
janv-09
févr-09
min
utes
Système de fenêtre d’accostage pour les navires TEMPS DE SERVICE DES CAMIONS 17 MINUTES
• Certification ISO 28 000 (sureté de la chained’approvisionnement) du terminal à conteneurs:
• Vidéo surveillance 24/24 du terminal (backupdes enregistrements)
• Restriction accès contrôle par badgemagnétique
• Navette de circulation et escorte pour touteentrée dans le terminal
Un des rares ports de la sous région certifié ISO28000
• ACCES AU CREDIT POUR LES INSFRASTRUCTURES PORTUAIRES
• REFORMES STRUCTURELLES
• PARTENARIAT PUBLIC PRIVE
Bio Express de BENJELLOUN Mohamed Jamal, Directeur Général du Port Autonome de Dakar
Né le 13/03/1958 à Marrakech, Maroc
Email : [email protected]
Formation :
• Ingénieur de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées de Paris (1983)
• Diplôme des Etudes Approfondies en Génie Mécanique, Université Jussieu Paris (1983)
Expériences professionnelles :
1983-1989 : Chargé des études spéciales, Société Marocaine des Etudes Spéciales et Industrielles - Groupe Office Chérifien des Phosphates- (Maroc)
1989-1990 : Chargé de mission, Direction des Etudes -Crédit Immobilier et Hôtelier-
1990-1993 : Directeur du Développement puis Directeur de l’Exploitation du Port de Tanger - Office d’Exploitation des Ports -
1993-1995 : Directeur du Cabinet - Ministère des Travaux Publics, de la Formation Professionnelle et de la Formation des Cadres -
1995-1997 : Directeur des Affaires Techniques - Ministère des Travaux Publics -
1997-2003 : Directeur des Ports de Casablanca et de Mohammédia - Ministère des Travaux Publics -
2003-2006 : Directeur des Ports et du Domaine Public Maritime et directeur des Ports de Casablanca et Mohammédia - Ministère de l’Equipement –
Depuis 01/11/2006 : Directeur Général de l’Agence Nationale des Ports
Intervention de BENJELLOUN Mohamed Jamal
1
Présentation de l’AgenceNationale des Ports
Jeudi 29Avril 2010
2
1 Présentation du secteur portuaire marocain
2 L’ANP : Facilitateur pour la compétitivité du commerceextérieur
3
PLAN DE LA PRESENTATION
L’ANP : Ouverture à l’international
3 Présentation du secteur portuaire marocain
Offre portuairemarocaine
34 ports, dont 13 ouvertsau commerce extérieur,
Plus de 40 km de quaisdont 54% sont destinés aucommerce,
Plus de 1.000 hectares deterre-pleins.
4
Trafic annuel moyen : 71 MT
dont 10 MT pour le transbordement
Conteneurs : 2 Millions EVP dont
1,1 MEVP pour le transbordement et
900 KEVP Import-Export
Trafic & activité des ports marocainsDébut du positionnement du Maroc dans
l’activité du transbordement (Tanger Med);
Ports spécialisés : Mohammedia, Jorf Lasfar, Safi, Kénitra, Tan Tan, Laayoune & Dakhla
Ports polyvalents : Casablanca, Agadir, NadorPorts de pêche :
Progression continue du trafic portuaire(Croissance de l’économie nationale).
5 Système de gouvernance du secteur portuaire
Le secteur portuaire Marocain régi par la loi 15-02 relative auxports qui définit:
•Régulation des activités et desopérateurs;
•Développement etpréservation du patrimoineportuaire;
• Sécurité, sûreté et protectionde l’environnement en milieuportuaire.
• L’Etat : mission deplanification stratégique etréglementation
• L’ANP: Autorité de Policeportuaire et de Régulation dusecteur
• Les Opérateurs : Activités etprestations commerciales
Les trois niveauxd’intervenants.
Les missions del’ANP
6
Mission régulationdes activités et desopérateurs
Définition des besoins, octroi des autorisations etconcessions
Contrôle des respects des engagements desopérateurs
Veille au respect de la concurrence loyale entreopérateurs
Arrête et contrôle le respect des tarifs publicsplafonds
Élaboration des règlements d’exploitation desports et veille sur leurs respects
Missiondéveloppement etpréservation dupatrimoine portuaire
Entretien des ouvrages de protectionEntretien des infrastructures et des
superstructures portuairesMaintient des profondeurs des bassins et des
chenaux (dragage, dévasage, etc.)Gestion des réseauxÉlaboration des plans d’aménagement des ports
Mission sécurité,sûreté et protection del’environnement enmilieu portuaire
Exercice de la police portuaireSécurité et la sûreté dans les ports (Code ISPS,
etc.)Protection de l’environnement en milieu portuaire
Missions de l’ANP
7 Principaux leviers de la loi 15-02
PRINCIPAUX LEVIERS DU NOUVEAU MODEDE GESTION ET D’EXPLOITATION DES PORTS
Clarification des rôles et des missions
Unicité dans la chaîne de manutention
Introduction de la concurrence etencouragement du secteur privé dans lefinancement, la gestion et l’exploitation deports
Définition d’un cadre juridique et réglementaire
8 Retombées de la refonte du secteur portuaire
L’amélioration de la productivité de la manutention, grâce àl’introduction de l’unicité de la manutention
Un Navire=
Un Opérateur=
Une Responsabilité
Conteneur : 22 à 25 Mvt/Heure/Portique (contre 12 à 15)
Céréales : 12 000 à 15 000 Tonnes/Jour (contre 3 500 à 4500)
L’introduction de nouvelles technologies de manutentionRéduction substantielle des coûts globaux de passage portuaireSimplification du mode de facturation des prestations portuairesAugmentation de la capacité de réception du port (investissements
privés et publics)
9 L’ANP : Facilitateur du commerce national
Ambition del’ANP
Mettre à la disposition de l’économie desports performants, sécurisés et intégrés
dans leur environnement national etinternational
DES PORTS PERFORMANTSLa performance de l’outil portuaire national passe par la maîtrise
des trois CCompétitivité
Coût passage portuaire
Communauté portuaire
10 La compétitivité des ports
3ème Terminal àconteneurs
Construction d’un 3ième TC à CasaExtension du port de JorfConstruction du complexe portuaire Nador West Med Construction du port Tanger Med IIConstruction d’un nouveau port dans la région de SafiCréation et l’aménagement de zones logistiques
Le développement de la capacité d’accueil des ports
11
La fluidification du transit portuaire par :L’amélioration des performances des opérateurs (effets de laconcurrence dans les services portuaires)L’introduction de nouvelles technologies de manutention
RTG : engins de parc
Portiques à conteneurs
L’amélioration des indicateurs de productivité (rendements –délai de séjour des navires – etc.) par la coordination des opérations etla simplification des procédures
12
L’amélioration de la connectivité des ports et de lacirculation dans les enceintes portuaires
la réalisation d’une voie centrale quirelie la porte 1 à la porte 6
Largeur d’environ 30 m pour 2*3voies
Réalisation d’une pénétrante àchaque terminal
Schéma decirculation Casa
Viaduc port de Casa
13 L’animation de la communauté portuaire
l’Institut de Formation Portuaire des centres de formation spécialisés(Simulateurs) sur le terrain pour la pratique Formation partagée intra sociétés
D’Importants Investissements pour ledéveloppement des ressources humaines et larequalification du personnel.
Simplification et rationalisation desprocédures de contrôle des différentsintervenants dans la chaîne du transitportuaire
Optimisation du circuit d’information entre lesdifférents acteurs portuaires (EDI)
14 Coût global de passage portuaire
La compétitivité des ports passe entre autre par la maîtrise du coûtglobal de passage portuaire. L’ANP veille sur :
Le contrôle des niveaux de performances desopérateursLa fixation des tarifs publics plafonds;Le contrôle des tarifsLa garantie la transparence des tarifs et de lafacturation;
15
DES PORTS SURS ET SÉCURISESLa complexité des activités portuaires et la multiplicité desintervenants dans les ports imposent la mise en place de règles etmesures de sécurité et de sûreté. A cet effet, l’ANP veille sur :
La conformité des ports aux normes nationales et internationalesde police, sûreté, sécurité et de l’environnementLa mise en place du plan de prévention, de protection etd’intervention (Plan de sûreté, Plans portuaires de sécurité, plansd’intervention et de lutte contre la pollution)Mise en place des règlements d’exploitation
16
DES PORTS INTÉGRÉS DANS LEURENVIRONNEMENT NATIONAL ETINTERNATIONALL’ouverture des ports sur l’environnement se matérialise pard’importants projets de requalification, de valorisation et de mise àniveau de sites portuaires
17
Ouverture du port de Casablancasur son environnement
18
19
Mise à niveau du port de Ras Kebdana
20
Nombre d’accords signés avec les pays africains : 19
16 pays africains liés avec l’ANP par des accord de coopération :
Afrique du Sud, Cameroun, Liberia, Sénégal, Angloa, Républiquedu Congo, République démocratique du Congo, Côe d’Ivoire,Bénin, Mauritanie, Soudan, Egypte
L’ANP assure également la présidence de l’Union desAdministrations Portuaires du Nord de l’Afrique (UAPNA)
Sur le plan international, l’ANP a fait de son ouverture sur lemonde portuaire régional un choix stratégique.
L’ANP : Ouverture à l’international
21
Etudes et expertise : Travaux & équipements portuaires,Signalisation maritime, Régulation portuaire, Code ISPS,Logistique portuaire, Lutte contre la pollution, etc;
Formation & développement des compétences;
Echanges d’informations (Trafics portuaires, Indicateurs deperformance, Techniques de manutention, Nouvelles méthodes etprocédures de gestion, etc.);
Assistance par des experts marocains sur des thèmes particuliers: gestion d’un terminal, sécurité, transit des produits dangereux,etc.
Principaux axes de coopération
22
MERCI POUR VOTREATTENTION
Bio Express de Nabyl LAKHDAR, Directeur de la Facilitation et de l’Informatique à l’Administration des Douanes et Impôts Indirects
Email : [email protected]
Formation :
Octobre 1995- Juin 1996 - Formation bancaire + stages pratiques dans les différents départements du Crédit du Maroc
1995- Diplôme d’ingénieur d’Etat de l’Ecole Centrale de Lille (Ex IDN), option Informatique et Gestion.
1989 - 1992 Classes préparatoires au lycée Lakanal à Paris
1989 - Baccalauréat série sciences mathématiques au lycée Moulay Youssef de Rabat
Expériences professionnelles :
Octobre 1995 – Décembre 1997
CREDIT DU MAROC (Banque)
Casablanca / Maroc
• Direction des Affaires Internationales
• Financements en devises (animation de séminaires pour les clients du Crédit du Maroc)
• Correspondant Banking
• Mise en relation d’affaires import – export
Depuis Janvier 1998
ADMINISTRATION DES DOUANES ET IMPOTS INDIRECTS Casablanca, Rabat / Maroc
janvier 1998-Octobre 2002
Service des Programmes et évaluations (chef du service à partir de septembre 1999)
Octobre 2002- Novembre 2009
Chef de la division de l’Informatique
Novembre 2009 à ce jour
Directeur de la Facilitation et de l’Informatique Missions
Intervention de Nabyl LAKHDAR
Comment la douane accompagne les secteurs du transport et de la logistique ?
L’administration des douanes assure une mission économique qui prend de plus en plus d’ampleur,
eu égard aux contraintes de la nouvelle économie.
La réussite de cette mission est tributaire de la contribution de chacun des acteurs du commerce
extérieur dans l’amélioration de sa compétitivité intrinsèque.
Dans ce cadre, l’administration des douanes a adopté un mode de gestion qui prône le développement
de synergies avec la communauté des affaires.
La vision de l’Organisation Mondiale des Douanes au 21ème siècle, place le partenariat douane/
entreprise au cœur des stratégies visant la modernisation des administrations douanières et le
soutien de la capacité concurrentielle des économies.
Ainsi, le partenariat avec le secteur privé constitue aujourd’hui la démarche pour un accompagnement
réussi et des facilitations adaptées aux besoins des activités.
Le fruit de cette démarche réside dans l’ensemble des mesures touchant les cadres réglementaires
et procédurals et un soutien particulier aux projets d’infrastructure d’envergure nationale tels
Tanger Med sans oublier ceux à caractère industriel tel que Renault.
Simplification et facilitation des procédures douanières
La simplification des procédures s’inscrit dans le cadre d’un processus de réformes et de
modernisation engagé par l’administration depuis des années, visant l’optimisation des circuits de
dédouanement à travers l’allégement des formalités, leur uniformisation et harmonisation, voire
la suppression de certaines d’entre elles.
La douane dispose aujourd’hui d’outils, de méthodes de travail et de produits adaptés aux modèles
de gestion adoptées par l’entreprise :
- un instrument juridique moderne, répondant aux standards internationaux et qui est régulièrement
amendé pour répondre aux exigences du contexte économique ;
- des procédures douanières simplifiées. On peut citer à titre d’exemple :
• des supports déclaratifs simplifiés et des déclarations douanières à 100% via internet ou par EDI ;
• des possibilités de crédit pour l’enlèvement des marchandises
• l’adoption du concept de bureau de domiciliation: il s’agit, à l’image d’une agence bancaire,
d’un bureau douanier, choisi par l’opérateur économique et centralisant toutes les opérations
de dédouanement ;
• l’encouragement du dédouanement anticipé pour plus de célérité ;
• des facilités de cautionnement pouvant aller jusqu’au simple engagement de l’entreprise ;
• l’agrément pour l’ouverture de MEADs, des zones sous douane permettant le stockage des
marchandises en vue de leur dédouanement. Une dématérialisation de plus en plus poussée.
Dans le même objectif, l’administration des douanes et impôts indirects fait de l’informatisation
en général, et de la dématérialisation en particulier, un levier en matière de simplification des
procédures du commerce extérieur.
Cette démarche vise l’adaptation des procédures douanières pour un passage progressif au « zéro
papier ».
Le circuit actuel a déjà connu ces dernières années la concrétisation de très nombreuses mesures
de facilitation, constituant ainsi les jalons d’une dématérialisation totale. A titre d’exemple, on peut
citer : l’informatisation de la totalité du circuit de dédouanement, le paiement électronique, l’édition
de la mainlevée (autorisation d’enlèvement) chez l’opérateur, le crédit d’enlèvement national, le
devis estimatif, la caution globale,…
Poursuivant cet même objectif, l’administration a inscrit dans son plan d’action, au titre de cette
année, la suppression de la formalité de dépôt physique de la déclaration sommaire, rendant ainsi
la procédure de mise en douane complètement dématérialisée.
De même, de part sa position au centre de la chaîne du commerce extérieur, la douane œuvre
sans relâche pour étendre la dématérialisation aux autres intervenants dans les opérations du
commerce extérieur.
Cette volonté s’est traduite par la contribution active de la douane dans la mise en place d’un système
d’information de la communauté portuaire (PortNet) pour traiter l’ensemble des échanges
des flux documentaires liés aux opérations du commerce extérieur portuaire.
L’exploitation imminente de cette plateforme présente de nombreux avantages, tant pour les
acteurs publics que privés, en termes d’échanges de l’information, électroniquement et en temps
réel, permettant ainsi de mieux coordonner leurs interventions respectives.
Un partenariat exemplaire
L’administration des douanes assure une mission économique qui prend de plus en plus d’importance
et dont la réussite est étroitement liée à l’intensité du partenariat avec le secteur privé. La vision
de la douane au 21ème siècle, vision développée par l’OMD place le partenariat douane-entreprise
au cœur des stratégies visant la modernisation des administrations douanières. La douane
marocaine se conforme à cette vision et, pour lui donner corps, a mis en place un programme dit
de catégorisation des entreprises.
Il consiste à sélectionner les entreprises susceptibles d’être investies de la confiance de la douane,
sur la base d’un cahier de charge, en vue de leur accorder un package de facilités douanières. Ce
statut constitue une première étape avant l’accès çà celui d’Opérateur Economique Agréé (OEA),
reconnu internationalement qui vise à assurer une meilleure sécurité de la chaîne logistique de
bout en bout.
Ce statut d’OEA est en cours de mise en œuvre. Le texte législatif a été intégré au Code des
Douanes et les textes d’application sont en cours d’adoption.
Une contribution importante à la stratégie pour le développement du secteur de la logistique au
Maroc
Dans le cadre de sa contribution aux grands projets structurants du gouvernement, la douane a bien
évidemment participé à l’élaboration du contrat programme 2010-2015 relatif à la Stratégie intégrée
pour le développement de la compétitivité logistique du Maroc, signé sous la présidence de Sa Majesté
le Roi le 23/04/2010 et prévoyant la création de zones logistiques multi-flux destinées, entre autres, aux
flux conteneurs et céréales, aux services de distribution et d’outsourcing.
En effet, ce type de plate forme est de nature à permettre non seulement de promouvoir l’économie
régionale mais également à contribuer considérablement à la décongestion des enceintes portuaires et,
partant, à la réduction du délai de séjour et de dédouanement des marchandises dans ces enceintes.
La maîtrise de la logistique a pour effet la réduction des coûts de transport, de stockage et de
conditionnement accompagné d’une amélioration du service. L’ensemble de ces facteurs se répercute
directement sur les performances, la captation et la pérennisation des investissements.
Projet Renault Maroc à Melloussa
Dans le cadre de la politique du gouvernement visant le développement des zones franches
d’exportation au Maroc, une convention a été conclue avec le groupe Renault-Nissan pour la
création d’une unité de montage de véhicules dans l’espace franc dit « Melloussa ».
L’administration des douanes a mis tout en œuvre pour un accompagnement soutenu de ce projet
à travers la confection de procédures adaptées aux spécificités de l’activité projetée et de mesures
de facilitation pour le dédouanement des marchandises, tant à l’occasion de leur entrée que suite
à leur sortie de la zone franche.
L’ensemble des mesures convenues et les modalités de leur application feront l’objet d’une
convention qui sera signée le 26 mai prochain.
La coopération Sud-Sud, un choix stratégique
La coopération internationale, notamment avec les pays africains est un axe fondamental car nous
en tirons des bénéfices mutuels. Deux chiffres pour illustrer cette coopération.
D’abord en matière de formation, la douane a, à ce jour, accueilli et formé dans son centre de
formation exactement 658 douaniers africains. Nous avons actuellement une promotion de 34
douaniers africains qui suivent une formation théorique mais aussi pratique que ce soit au niveau
des bureaux douaniers ou de l’entreprise.
Le nombre de pays bénéficiaire est, lui, de 20.
En matière de coopération bilatérale, de très nombreuses délégations douanières africaines sont
venues s’enquérir de l’expérience marocaine et des consultants douaniers marocains certifiés par
l’OMD ont réalisé des missions d’assistance, voire d’audit sur des thématiques particulières 0telles
que la valeur en douane ou les régimes économiques.