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PARTENAIRES - Responsable de la Rédaction : Jean-Marc TESTOT 2 bis, Rue de la Tambourine CS 60384 - 52105 SAINT-DIZIER cedex - tel : 03 25 07 36 36 - fax : 03 25 07 36 39 www.medef52.org - e-mail : [email protected] Toute reproduction, même partielle est soumise à l’accord préalable du MEDEF Haute-Marne SOMMAIRE Actualité Juridique…..…..........1 Prix à la consommation...…….7 Informations………….….……..8 Pôle Formation des Industries Technologiques………….……10 Demandes d’emploi…............12 Fermeture des bureaux..…….13 PARTENAIRES la revue d’actualité du MEDEF Haute-Marne Jeudi 17 décembre 2015 - N° 275 Michel COUPERT coupert@medef52.org Actualité juridique et sociale par accord d’entreprise ou par décision unilatérale de l’employeur. Cette indemnité pourra se cumuler avec la prise en charge obligatoire des frais d’abonnement aux transports collectifs. La participation de l’employeur sera exo- nérée de cotisations sociales dans la li- mite d’un montant fixé par décret. L’indemnité kilométrique versée au sala- rié sera, quant à elle, exonérée d’impôt sur le revenu. Loi 2015-992 du 17 août 2015 (art.50) Une indemnité kilométrique vélo est créée pour les salariés effectuant leurs trajets domicile – lieu de travail au moyen de ce mode de transport. Cette indemnité reste facultative et est à la charge de l’employeur. Le montant de cette indemnité, qui doit encore être confirmé par décret, devrait être fixé à 25 centimes d’euro par kilo- mètre. La prise en charge de cette indem- nité kilométrique est facultative et pourra être mise en œuvre, selon les entreprises, INDEMNITÉ KILOMÉTRIQUE VÉLO POUR LES SALARIÉS AIDE À L'EMBAUCHE D'UN PREMIER SALARIÉ INSTRUCTION MINISTÉRIELLE l’entreprise utilisatrice. En revanche, en l'absence de précision contraire, tout contrat de professionnalisation ou d’apprentissage, quelle que soit sa durée, conclu dans la période des 12 mois, est un contrat de travail, ce qui fait échec à l'octroi de cette aide à l'embauche. L'aide ne se cumule pas avec les autres aides de l'Etat à l'insertion, à l'accès ou au retour à l'emploi pour un même salarié mais, elle peut être cumulée avec d'autres aides ayant le même objet si elles ne sont pas « éta- tiques » (ou financées par les fonds de l’Etat) ou si ces aides ne sont pas versées au titre du salarié concerné par l'aide à la première embauche. Instruction n°DGEFP 2015/303 du 1er octobre 2015 Décret n°2015-806 du 3 juillet 2015 Une instruction de la DGEFP en date du 01/10/15 précise les modalités d'applica- tion de l'aide à l'embauche d'un premier salarié. Pour rappel, l'aide est applicable aux em- bauches réalisées entre le 09/06/2015 et le 08/06/2016. Elle est octroyée si l'em- bauche est réalisée en CDI ou CDD de plus de 12 mois (hors contrats d’appren- tissage et de professionnalisation) et que l'entreprise n'a pas conclu de contrat de travail dans les 12 mois précédant l'em- bauche. Précisions apportées Toute entreprise de droit privé, quel que soit son statut juridique, peut bénéficier de l'aide si elle n'appar- tient ni à un groupe ni à une entre- prise de dimension communautaire. Le recours au travail temporaire dans la période des 12 mois qui précèdent l'embauche d'un salarié ne fait pas obstacle au bénéfice de l'aide, le sala- rié intérimaire n’étant pas salarié de

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PARTENAIRES - Responsable de la Rédaction : Jean-Marc TESTOT

2 bis, Rue de la Tambourine CS 60384 - 52105 SAINT-DIZIER cedex - tel : 03 25 07 36 36 - fax : 03 25 07 36 39

www.medef52.org - e-mail : [email protected]

Toute reproduction, même partielle est soumise à l’accord préalable du MEDEF Haute-Marne

SOMMAIRE

Actualité Juridique…..…..........1

Prix à la consommation...…….7

Informations………….….……..8

Pôle Formation des Industries

Technologiques………….……10

Demandes d’emploi…............12

Fermeture des bureaux..…….13

PARTENAIRES la revue d’actualité du MEDEF Haute-Marne

Jeudi 17 décembre 2015 - N° 275

Michel COUPERT

[email protected]

Actualité juridique et sociale

par accord d’entreprise ou par décision

unilatérale de l’employeur.

Cette indemnité pourra se cumuler avec

la prise en charge obligatoire des frais

d’abonnement aux transports collectifs.

La participation de l’employeur sera exo-

nérée de cotisations sociales dans la li-

mite d’un montant fixé par décret.

L’indemnité kilométrique versée au sala-

rié sera, quant à elle, exonérée d’impôt

sur le revenu.

Loi 2015-992 du 17 août 2015 (art.50)

Une indemnité kilométrique vélo est

créée pour les salariés effectuant leurs

trajets domicile – lieu de travail au

moyen de ce mode de transport. Cette

indemnité reste facultative et est à la

charge de l’employeur.

Le montant de cette indemnité, qui doit

encore être confirmé par décret, devrait

être fixé à 25 centimes d’euro par kilo-

mètre. La prise en charge de cette indem-

nité kilométrique est facultative et pourra

être mise en œuvre, selon les entreprises,

INDEMNITÉ KILOMÉTRIQUE VÉLO POUR LES SALARIÉS

AIDE À L'EMBAUCHE D'UN PREMIER SALARIÉ

INSTRUCTION MINISTÉRIELLE

l’entreprise utilisatrice. En revanche,

en l'absence de précision contraire,

tout contrat de professionnalisation

ou d’apprentissage, quelle que soit sa

durée, conclu dans la période des 12

mois, est un contrat de travail, ce qui

fait échec à l'octroi de cette aide à

l'embauche.

● L'aide ne se cumule pas avec les

autres aides de l'Etat à l'insertion, à

l'accès ou au retour à l'emploi pour

un même salarié mais, elle peut être

cumulée avec d'autres aides ayant le

même objet si elles ne sont pas « éta-

tiques » (ou financées par les fonds

de l’Etat) ou si ces aides ne sont pas

versées au titre du salarié concerné

par l'aide à la première embauche.

Instruction n°DGEFP 2015/303

du 1er octobre 2015

Décret n°2015-806 du 3 juillet 2015

Une instruction de la DGEFP en date du

01/10/15 précise les modalités d'applica-

tion de l'aide à l'embauche d'un premier

salarié.

Pour rappel, l'aide est applicable aux em-

bauches réalisées entre le 09/06/2015 et

le 08/06/2016. Elle est octroyée si l'em-

bauche est réalisée en CDI ou CDD de

plus de 12 mois (hors contrats d’appren-

tissage et de professionnalisation) et que

l'entreprise n'a pas conclu de contrat de

travail dans les 12 mois précédant l'em-

bauche.

Précisions apportées

● Toute entreprise de droit privé, quel

que soit son statut juridique, peut

bénéficier de l'aide si elle n'appar-

tient ni à un groupe ni à une entre-

prise de dimension communautaire.

● Le recours au travail temporaire dans

la période des 12 mois qui précèdent

l'embauche d'un salarié ne fait pas

obstacle au bénéfice de l'aide, le sala-

rié intérimaire n’étant pas salarié de

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[email protected] AIDE TPE JEUNES MINEURS APPRENTIS - TRANSMISSION DES INFORMATIONS

une clé d'identification lui permettant

de s'inscrire sur le téléservice créé par

l'ASP, dénommé "système de libre ac-

cès des employeurs " (SYLAE) ;

● à l'échéance de chaque trimestre et au

plus tard dans les 6 mois suivant son

échéance, l'employeur doit attester de

l'exécution du contrat, par l'intermé-

diaire de son compte dans SYLAE.

Dès lors que toutes les informations sont

transmises, l'ASP verse l'aide de 1 100 € par

trimestre complet effectué.

L'arrêté précise qu'à des fins de contrôle, l'em-

ployeur doit tenir à disposition de l'ASP les

états justificatifs. A défaut, l'ASP peut deman-

der le remboursement des sommes versées.

Décret du 29 juin 2015 (n° 2015-773)

L'arrêté du 12 octobre 2015 précise les moda-

lités de transmission des informations permet-

tant de bénéficier de l'aide "TPE jeunes mi-

neurs apprentis", créée par le décret du 29 juin

2015.

Pour rappel, cette aide vise les entreprises de

moins de 11 salariés recrutant un jeune de

moins de 18 ans en contrat d'apprentissage.

Elle est versée au titre de la première année du

contrat d'apprentissage.

Pour bénéficier de cette aide, l'employeur doit

effectuer les démarches suivantes :

● dès que le contrat est enregistré, il com-

plète le formulaire prérempli de de-

mande d’aide, par l’intermédiaire du

portail de l’alternance. Ces informa-

tions sont ensuite transmises à l'Agence

de services et de paiement (ASP) ;

● une fois le dossier instruit, l'employeur

reçoit, par courrier postal, une notifica-

tion de l'ASP, sur laquelle est indiquée

STAGE - QUOTA MAXIMUM DE STAGIAIRES EN ENTREPRISE

personnes employées au cours des 12 derniers

mois précédant ladite période.

En outre, le décret précise qu'un tuteur ne peut

pas être désigné dans plus de trois conven-

tions de stage en cours d’exécution.

Enfin, le décret complète les dispositions rela-

tives aux sanctions administratives. Ainsi,

l’inspection du travail peut demander une co-

pie des conventions aux établissements d’en-

seignement ou organismes d’accueil, afin de

contrôler, notamment, le respect des disposi-

tions relatives au quota et à la durée de pré-

sence du stagiaire dans l'entreprise.

Les dispositions relatives au quota et au tuteur

sont applicables aux conventions conclues à

compter du 29 octobre 2015.

Décret n° 2015-1359 (JO du 28.10.2015)

En cliquant sur ce lien, vous saurez quel est le

montant de la gratification à verser à votre

stagiaire en fonction de la durée du stage

https://www.service-public.fr/simulateur/

calcul/gratification-stagiaire

Le décret du 26 octobre 2015, conformément

aux dispositions de la loi du 10 juillet 2014

relative aux stages, fixe le nombre maximal de

stagiaires susceptibles d’être accueillis au sein

d’un même organisme d’accueil.

Au cours d’une même semaine civile, il ne

peut être accueilli qu’un nombre de stagiaires

limité à 15 % de l’effectif dans les organismes

d’au moins 20 salariés et à 3 stagiaires dans

les organismes en deçà.

Par arrêté, l’autorité académique peut déroger

à ces règles pour l’accueil d’élèves de l’ensei-

gnement secondaire lors des périodes de for-

mation en milieu professionnel. Elle peut por-

ter le seuil à 20 % pour les organismes d’au

moins 30 salariés et à 5 stagiaires pour les

organismes en deçà et limiter la dérogation à

certains secteurs d’activité qu'elle détermine.

Pour apprécier ce quota, l’effectif pris en

compte correspond au nombre total de per-

sonnes physiques employées dans l’organisme

d'accueil au dernier jour du mois civil précé-

dant la période de stage ou, si elle est supé-

rieure, à la moyenne du nombre de ces mêmes

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ployeur pour délit d'entrave. Le mandat avait

donc été donné avant la délivrance de la cita-

tion intervenue en avril 2010. Mais l’intéressé

ayant perdu sa qualité de secrétaire entre la

délivrance de la citation et la date de l’au-

dience du 11 janvier 2011, l’employeur consi-

dérait l’action irrecevable. La Cour d’appel,

approuvée par la Cour de cassation, avait reje-

té l’exception tirée de l’irrecevabilité de l’ac-

tion engagée par le comité d’entreprise. Ap-

préciant souverainement les faits de l’espèce,

elle avait considéré que le secrétaire était tou-

jours membre du comité à la date de l’au-

dience et qu’il s’était vu confier, par un vote

du 10 novembre 2010, soit avant la date de

l’audience, le mandat de continuer à représen-

ter le comité dans la procédure en cours. Ces

constatations lui permettaient donc de con-

clure à la recevabilité de l’action du comité

d’entreprise.

Le comité d’entreprise est donc autorisé à ré-

gulariser la situation si son mandataire perd le

droit de le représenter après la délivrance

d’une citation ou, plus généralement, après

l’introduction de l’action civile devant le juge

pénal.

Cass. crim. 3-11-2015 n° 12-87.163

Le secrétaire du comité d’entreprise mandaté

pour délivrer une citation peut, en cas de perte

de cette qualité après la délivrance de la cita-

tion, mais non de celle de membre du comité,

être mandaté pour continuer de représenter le

comité dans la procédure.

Selon l’article 121 du nouveau Code de procé-

dure civile, dans les cas où elle est susceptible

d'être couverte, la nullité n’est pas prononcée

si sa cause a disparu au moment où le juge

statue. Ainsi, le mandat spécial conféré par le

comité d'entreprise à l'un de ses membres pour

agir en justice est régulier s’il est produit

avant que le juge statue (Cass. soc. 27-6-1990

n° 89-60.003 : RJS 8-9/90 n° 690 ). Toutefois,

les dispositions du Code de procédure civile

relatives aux exceptions de nullité ne sont pas

applicables à l'action de la partie civile intro-

duite devant la juridiction pénale. Ainsi, une

telle action est irrecevable si le mandatement

du secrétaire ou d’un autre membre du comité

intervient alors que l'action civile a déjà été

introduite par l'intéressé (Cass. crim. 30-6-

1998 n° 97-80.398 : RJS 10/98 n° 1242 ).

Dans l’affaire du 3 novembre 2015, le secré-

taire du comité avait été mandaté, en cette

qualité, en janvier 2010, pour poursuivre l'em-

QUE PEUT FAIRE LE COMITÉ D’ENTREPRISE

SI LE SECRÉTAIRE DÉMISSIONNE APRÈS DÉLIVRANCE D’UNE CITATION ?

ACCIDENT DU TRAVAIL : COMMENT CONTESTER SON CARACTÈRE

PROFESSIONNEL APRÈS UNE DÉCISION DÉFINITIVE

d’une décision de prise en charge. Elle a en

effet reconnu à l’employeur la possibilité de

contester l’imputabilité d’une prise en charge

lorsque l’affection de la victime n’a pas été

contractée à son service, notamment s’il fait

l’objet d’une action en reconnaissance de la

faute inexcusable (Cass. 2e civ. 19-12-2013 n°

12-19.995).

La Haute Juridiction va plus loin et ne pose

désormais plus aucune condition pour contes-

ter le caractère professionnel d’un accident du

travail ou d’une maladie dans le cadre d’une

action en reconnaissance de la faute inexcu-

sable.

En effet, l’opposabilité à l’employeur d’une

décision de prise en charge de la caisse ne

saurait priver celui-ci, dont la faute inexcu-

sable est recherchée, de la faculté de remettre

en cause le caractère professionnel de l’acci-

dent.

Cass. 2e civ. 5-11-2015 n° 13-28.373

Le caractère définitif d’une décision de prise

en charge d’un accident du travail, en l’ab-

sence de recours dans le délai imparti, n’em-

pêche pas l’employeur de contester son carac-

tère professionnel, dans le cadre d’une action

en reconnaissance de la faute inexcusable.

En principe, passé le délai de 2 mois suivant

sa notification, la décision de reconnaissance

d’un accident du travail ou d’une maladie pro-

fessionnelle par la caisse primaire d’assurance

maladie est définitive pour l’employeur qui ne

peut donc plus la remettre en cause.

Pour la première fois à notre connaissance, la

Cour de cassation admet que le caractère défi-

nitif de cette décision ne fait pas pour autant

obstacle à ce que l’employeur, dans le cadre

d’une action en reconnaissance de la faute

inexcusable à son encontre, conteste le carac-

tère professionnel de l’accident ou de la mala-

die.

En 2013, la Cour de cassation avait déjà ad-

mis une petite brèche au caractère définitif

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VERS LA FIN DE L’OBLIGATION DE SÉCURITÉ DE RÉSULTAT ?

correctement au stress post-traumatique. En

effet, il avait fait accueillir, au retour de New-

York le 11 septembre 2001, le salarié et tout

l’équipage par l’ensemble du personnel médi-

cal mobilisé pour assurer une présence jour et

nuit et orienter éventuellement les intéressés

vers des consultations psychiatriques. Les

juges ont par ailleurs constaté que le salarié a

été déclaré apte à 4 reprises lors de visites mé-

dicales entre 2002 et 2005 et qu’il a exercé ses

fonctions sans difficulté jusqu’en avril 2006.

Enfin, les éléments médicaux produits, datés

de 2008, ne présentaient pas de lien avec les

événements du 11 septembre 2001.

La Cour de cassation confirme cette décision.

Elle déduit de ces éléments que l’employeur,

ayant pris toutes les mesures prévues par les

articles L 4121-1 et L 4121-2 du Code du tra-

vail, n’a pas méconnu l’obligation légale lui

imposant de prendre les mesures nécessaires

pour assurer la sécurité et protéger la santé

physique et mentale des travailleurs.

L’employeur peut donc s’exonérer de sa res-

ponsabilité s’il démontre avoir respecté les

règles imposées par le Code du travail en ma-

tière d’hygiène et de sécurité, c’est-à-dire no-

tamment avoir mis en place des actions de

prévention des risques professionnels et de la

pénibilité au travail, des actions d'information

et de formation des salariés ainsi qu’une orga-

nisation et des moyens adaptés, en respectant

les principes généraux de prévention (éviter

les risques, évaluer ceux qui ne peuvent pas

être évités, remplacer ce qui est dangereux par

ce qui n’est pas dangereux, etc.).

En cas d’atteinte à la santé ou à la sécurité

d’un salarié, l’employeur ne sera donc plus

systématiquement condamné, dès lors qu’il

pourra démontrer qu’il a pris toutes les me-

sures nécessaires pour préserver cette santé et

cette sécurité. La Cour de cassation entend-

elle substituer une obligation de moyens ren-

forcée à l’obligation de sécurité de résultat?

Telle est la question qui se pose aujourd'hui.

On attend donc avec intérêt ses prochaines

décisions en la matière.

Cass. soc. 25-11-2015 n° 14-24.444

L’employeur justifiant avoir pris les mesures

imposées par le Code du travail en matière de

sécurité ne peut pas être condamné pour man-

quement à son obligation de protéger la santé

des salariés, vient de décider la Cour de cassa-

tion, infléchissant ainsi sa jurisprudence.

La chambre sociale de la Cour de cassation

considère depuis 2002 que l’employeur est

tenu envers le salarié d'une obligation de sécu-

rité de résultat. Dès lors que le risque d’at-

teinte à la santé ou à la sécurité du salarié est

avéré, il peut donc être condamné à verser des

dommages et intérêts pour manquement à

cette obligation. Jugé ainsi notamment en ma-

tière de maladies professionnelles (Cass. soc.

28-2-2002 no 00-11.793), de tabagisme passif

(Cass. soc. 29-6-2005 no 03-44.412) ou encore

de harcèlement moral (Cass. soc. 21-6-2006

no 05-43.914).

Mais dans son arrêt du 25 novembre 2015

promis à une large diffusion, la Haute Cour

admet désormais la possibilité pour l’em-

ployeur de s’exonérer de sa responsabilité,

rejetant ainsi toute condamnation systéma-

tique.

En l’espèce, un salarié, chef de cabine sur les

vols long-courriers dans une compagnie aé-

rienne, avait été pris d’une crise de panique en

2006, alors qu’il partait rejoindre son vol, ce

qui avait conduit à un arrêt de travail. Le sala-

rié concerné avait finalement été licencié en

2011, pour ne pas s’être présenté à une visite

médicale au cours de laquelle le médecin du

travail devait se prononcer sur son reclasse-

ment au sol.

Dès 2008, le salarié avait saisi le Conseil de

prud’hommes d’une demande de condamna-

tion de son employeur pour manquement à

son obligation de sécurité de résultat. Selon

lui, témoin des attentats du 11 septembre 2001

à New-York, la crise de panique dont il a été

victime en 2006 résultait de cet événement

traumatisant dont les conséquences n’avaient

pas été assez suffisamment prises en charge

par l’employeur. Il invoquait notamment l’ab-

sence de suivi psychologique et de proposition

d’un entretien individuel à son retour en

France après les attentats, et le fait que l’em-

ployeur aurait dû prendre ces mesures de lui-

même, sans qu’il n’eût à les demander.

La Cour d’appel a rejeté la demande de l’inté-

ressé en relevant que l’employeur avait réagi

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la disposition litigieuse prévoit une perte de

jours de congés payés, sans lien avec les

règles d’acquisition ou d’exercice du droit au

repos.

Le Conseil constitutionnel dispose de 3 mois

maximum pour trancher cette question.

On rappellera que, dans ses rapports 2013 et

2014, la Cour de cassation suggérait au légi-

slateur de modifier l’article L 3141-26, au

motif qu’il n’était pas conforme aux exigences

de l’article 7 de la directive 2003/88/CE du 4

novembre 2003, selon lequel les Etats

membres doivent garantir à tout travailleur le

droit à 4 semaines de congés payés.

Cass. soc. QPC 2-12-2015 n° 15-19.597

Saisi d’une QPC, le Conseil constitutionnel va

devoir se prononcer sur la constitutionnalité

de la règle privant le salarié licencié pour

faute lourde de son droit à l’indemnité de con-

gés payés.

Le Conseil constitutionnel est saisi, par la

Cour de cassation, d’une question prioritaire

de constitutionnalité portant sur la conformité

de l’article L 3141-26 du Code du travail, qui

prive le salarié de son indemnité compensa-

trice de congés payés en cas de licenciement

pour faute lourde, à l’article 11 du préambule

de la Constitution de 1946. Selon ce dernier

texte, « la Nation garantit à tous, notamment à

l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la

protection de la santé, la sécurité matérielle, le

repos et les loisirs ».

Pour la Haute Juridiction, cette question pré-

sente en effet un caractère sérieux, en ce que

PAS D’INDEMNITÉ DE CONGÉS PAYÉS EN CAS DE FAUTE LOURDE :

QUE VA DIRE LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL ?

CHSCT : L’OBLIGATION DE PRISE EN CHARGE PAR L’EMPLOYEUR

DU COÛT DE L’EXPERTISE JUGÉE INCONSTITUTIONNELLE

ce titre (Cass. soc. 15-5-2013 n° 11-24.218 :

RJS 7/13 n° 546).

Dans la présente affaire soumise au Conseil

constitutionnel, l’employeur estime qu’il ré-

sulte de cette règle une méconnaissance de

son droit à un recours juridictionnel effectif et

une atteinte à son droit de propriété et à sa

liberté d’entreprendre.

Les Sages donnent raison à l’employeur. Ils

constatent en effet que, s’il est expressément

prévu que le Président du Tribunal de Grande

Instance statue en urgence lorsqu’il est saisi

par l’employeur d’un recours contre une déli-

bération du CHSCT (C. trav. art. R 4614-19 et

R 4614-20), aucune disposition légale ou ré-

glementaire n’impose au juge de statuer dans

un délai déterminé. Cette absence de délai

d’examen du recours, combinée avec l’ab-

sence d’effet suspensif de ce dernier, conduit

nécessairement, selon les juges, à priver l’em-

ployeur de toute protection de son droit de

propriété protégé par l’article 16 de la Décla-

ration des droits de l’Homme et du citoyen de

1789.

Par conséquent, le Conseil Constitutionnel

déclare non conformes à la Constitution les

dispositions de l’article L 4614-13 du Code du

travail relatives au recours exercé par l’em-

Saisi d’une question prioritaire de constitu-

tionnalité par la Cour de cassation, le Conseil

constitutionnel censure la règle imposant à

l’employeur de prendre en charge les frais

d’une expertise sollicitée par le CHSCT,

même lorsqu’elle a été annulée par le juge.

La Cour de cassation a saisi, le 16 septembre

2015, le Conseil constitutionnel d’une ques-

tion prioritaire de constitutionnalité (QPC)

pour savoir si était valable la règle prévue par

l’article L 4614-13 du Code du travail, et telle

qu’interprétée par la jurisprudence, selon la-

quelle l'employeur doit prendre en charge le

coût d'une expertise sollicitée par le CHSCT,

même lorsqu'il en a obtenu l’annulation.

Les Sages y apportent une réponse négative.

Les dispositions sur la prise en charge des

frais d’expertise sont annulées…

En vertu de l’article L 4614-13 du Code du

travail, le coût de l’expertise sollicitée par un

CHSCT est à la charge de l’employeur. Le

recours exercé par ce dernier en annulation de

la décision du CHSCT n’étant pas suspensif, il

arrive très souvent que l'expertise ait été réali-

sée au jour où l'employeur en obtient en jus-

tice l'annulation. Or, la Cour de cassation a

jugé que, même dans cette hypothèse, l’em-

ployeur demeure redevable des frais engagés à

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On peut se demander si la mise en conformité

de ce dispositif ne nécessitera pas une réforme

d’ensemble du financement du CHSCT et/ou

des voies de recours de l’employeur.

L’employeur est donc toujours tenu de payer

les frais d’une expertise sollicitée par le

CHSCT, même s’il en obtient l’annulation en

justice.

Cons. Const. 27-11-2015 n° 2015-500 QPC

ployeur contre la délibération du CHSCT les

services d’un expert, à savoir l’alinéa 1er et la

première phrase de l’alinéa 2. …avec une date

d’effet repoussée au 1er janvier 2017.

Pour éviter de supprimer brutalement le droit

du CHSCT de recourir à un expert, le Conseil

constitutionnel laisse au législateur le temps

de remédier à cette inconstitutionnalité. C’est

pourquoi, il décide de fixer au 1er janvier 2017

la date d’effet de l’abrogation des dispositions

jugées inconstitutionnelles.

En définitive, la charge de la réparation du

dommage est partagée entre l’Etat à hauteur

d’un tiers et l’employeur pour les deux tiers

restants.

Mais, le Conseil d’Etat constate que, à partir

de 1977, les mesures successives prises par les

pouvoirs publics ont été de nature à réduire le

risque de maladie professionnelle liée à

l’amiante, en conséquence de quoi sa respon-

sabilité ne peut plus être mise en cause. La

réparation du dommage reste donc à la charge

exclusive de l’employeur qui n’a pas respecté

la réglementation applicable.

Accident du travail dans une maison de la

culture : la commune peut être corespon-

sable.

Dans la seconde affaire, un employeur, con-

damné pour faute inexcusable à la suite de

l’accident du travail survenu à l’un de ses sala-

riés dans une salle de la maison de la culture

de Clermont Ferrand mise à la disposition de

l’employeur, s’était retourné contre la com-

mune. Ce dernier entendait obtenir le rem-

boursement, correspondant à la part de respon-

sabilité de la commune dans la réalisation du

dommage, de la cotisation supplémentaire

d’accident du travail et de l’indemnisation

supplémentaire accordée à la victime en raison

de cette faute inexcusable.

Rappelant les principes énoncés ci-dessus, le

Conseil d’Etat annule l’arrêt de la Cour d’ap-

pel administrative qui avait débouté l’em-

ployeur de sa demande, au seul motif que ce

dernier avait commis une faute inexcusable. Il

appartiendra donc à la Cour d’appel de renvoi

de condamner la commune à coréparer le

dommage causé si celle-ci a commis une faute,

sauf s’il est établi que l’employeur a délibéré-

ment commis une faute d’une particulière gra-

vité.

CE 9-11-2015 no 342468 CE 9-11-2015 no 359548

Un employeur, même reconnu auteur d’une

faute inexcusable à la suite d’un accident du

travail ou d’une maladie professionnelle, peut

se retourner contre l’administration si celle-ci

a commis une faute ayant concouru à la réali-

sation des préjudices.

Par deux arrêts du 9 novembre 2015, le Con-

seil d’Etat admet que, en cas d’accident du

travail ou de maladie professionnelle, l’em-

ployeur peut, y compris en cas de faute inex-

cusable de sa part, agir en reconnaissance de la

responsabilité de l’administration lorsque cette

dernière a elle-même commis une faute ayant

concouru au dommage. Cette règle ne s’ap-

plique pas dans le cas où l’employeur a délibé-

rément commis une faute d’une particulière

gravité.

Amiante : l’Etat coresponsable pour la pé-

riode antérieure à 1977

La première affaire concerne des salariés

d’une grande entreprise de construction navale

victimes de l’amiante. Pour le Conseil d’Etat,

il convient de distinguer 2 périodes : avant et

après 1977, année à partir de laquelle la régle-

mentation de l’amiante a été de plus en plus

sévère.

Avant 1977, le juge relève que la nocivité de

l’amiante et la gravité des maladies liées à son

exposition étaient déjà connues. Or, les pou-

voirs publics n’avaient pris aucune mesure

propre à limiter ses dangers et l’entreprise, une

société de construction navale qui ne pouvait

ignorer les dangers de cette substance, compte

tenu de son importance, n’avait pas pour au-

tant protégé ses salariés.

En conséquence, le juge estime que tous les

deux sont fautifs et ont concouru au dévelop-

pement de la maladie, mais considère que la

faute de l’employeur ne peut pas être qualifiée

de faute délibérée d’une particulière gravité.

ACCIDENT OU MALADIE PROFESSIONNELLE

LA RESPONSABILITÉ DE L’ETAT PEUT ÊTRE ENGAGÉE

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7

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Michel COUPERT

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UNE DÉLÉGATION DE POUVOIRS N’A D’EFFET QUE DANS LE DOMAINE

POUR LEQUEL ELLE A ÉTÉ CONSENTIE

travail pour blessures involontaires et infrac-

tions à la réglementation sur la sécurité des

travailleurs, invoquait une délégation de pou-

voirs consentie à un directeur de travaux.

Celle-ci portait sur l’application des règles en

matière économique et commerciale, en ma-

tière de signalisation de chantiers et dans cer-

tains domaines relevant du droit social tels

que l’embauche et la détermination des condi-

tions de travail. Les juges du fond, dont la

décision est approuvée par la Cour de cassa-

tion, ont considéré que cette délégation ne

pouvait pas l’exonérer de sa responsabilité

pénale : d’une part, le domaine de la signalisa-

tion des chantiers ne recouvrait pas celui de la

sécurité des travailleurs ; d’autre part, l’argu-

ment du gérant selon lequel la délégation en

matière de signalisation des chantiers avait été

de fait étendue aux questions de sécurité par la

convention collective des travaux publics ne

pouvait pas être accueilli car la clause conven-

tionnelle invoquée, décrivant de façon géné-

rale l'activité de management, était imprécise.

Cass. crim. 8-9-2015 n° 14-83.053

Un gérant de société poursuivi pour infraction

aux règles sur la sécurité des travailleurs ne

peut pas échapper à sa responsabilité pénale

en invoquant une délégation de pouvoirs con-

cernant la signalisation du chantier et non le

domaine de la sécurité.

En principe tenu de veiller personnellement à

la stricte et constante application dans l’entre-

prise des règles en matière de sécurité des tra-

vailleurs, le chef d’entreprise peut déléguer

ses pouvoirs en la matière à un préposé pour-

vu de l'autorité, de la compétence et des

moyens nécessaires pour mener à bien cette

mission. En cas d’infraction à ces règles c’est

alors le délégataire qui en sera tenu pénale-

ment responsable.

Encore faut-il qu’il n’y ait aucune ambiguïté

sur l’objet et l’étendue de la délégation con-

sentie par le chef d’entreprise. Il importe en

effet que le délégataire soit précisément infor-

mé de sa mission et des obligations qui en

résultent.

En l’espèce, le gérant d’une société de travaux

publics, poursuivi à la suite d’un accident du

Prix à la Consommation

Jean-Marc TESTOT [email protected]

Le repli, en partie saisonnier, des prix des ser-

vices de transport et des produits alimentaires

frais ainsi qu'un nouveau recul des prix de

l'énergie sont les principales contributions à la

baisse de l'IPC en novembre. Les prix des pro-

duits manufacturés diminuent eux aussi légè-

rement en novembre.

En novembre 2015, l'indice des prix à la consom-

mation (IPC) se replie, baissant de 0,2 % après

une hausse de 0,1 % en octobre. Corrigé des va-

riations saisonnières, il diminue de 0,1 % sur un

mois. Sur un an, les prix à la consommation sont

stables, après une légère hausse en octobre

(+0,1 %).

hors tabac, qui sert à l’indexation du SMIC. Il

diminue de 0,2% en novembre 2015 pour at-

teindre une baisse de 0,1% sur un an.

Vous trouverez, ci-dessous, l’indice des prix à

la consommation des ménages du premier

quintile de la distribution des niveaux de vie,

JANV FEV. MARS AVRIL MAI JUIN JUILL AOUT SEPT. OCT. NOV. DEC.

2014 126,18 126,79 127,33 127,38 127,36 127,33 127,03 127,58 126,93 126,97 126,77 126,93

2015 125,60 126,41 127,17 127,43 127,70 127,58 127,22 127,60 126,94 126,99 126,68

JANV FEV. MARS AVRIL MAI JUIN JUILL. AOUT SEPT. OCT. NOV. DEC.

2014 126,93 127,63 128,20 128,15 128,19 128,14 127,73 128,29 127,80 127,84 127,62 127,73

2015 126,45 127,28 128,12 128,27 128,57 128,47 127,94 128,35 127,84 127,91 127,67

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Jean-Marc TESTOT

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INDUSTRIE ENVIRONNEMENT SECURITE

Ces prestations sont :

● Accompagnement à la mise en place de

systèmes de management ISO 14001,

OHSAS 18001, systèmes intégrés Qua-

lité Sécurité Environnement,

● Veille règlementaire en environnement

et/ou en sécurité/santé au travail,

● Audit règlementaire en environnement

et/ou en sécurité/santé au travail,

● Audit de préparation pour des certifica-

tions ISO 14001 et/ou OHSAS 18001

● Sensibilisation et formation dans les

domaines de l’environnement et/ou de

la sécurité/santé au travail, pour l’ac-

quisition et le renforcement des compé-

tences sur le site,

● Réalisation de dossiers Installations

Classées pour la Protection de l’Envi-

ronnement.

Pour en savoir plus consulter la plaquette

ci-jointe : Cliquer ici

ou contacter :

Marie CHARMEL Industrie Environnement Sécurité

Parc technologique Henri Farman

3, rue Max Holste - CS 110 004 - 51685

REIMS CEDEX 2

Tél. : 03 26 89 66 20 - Fax : 03 26 89 66 29

La SA Industrie Environnement Sécurité a

été mise en place en 1999 par les quatre

Chambres Syndicales Territoriales de la Mé-

tallurgie de Champagne-Ardenne (Union des

Industries et Métiers de la Métallurgie de la

Marne, des Ardennes, de la Haute-Marne et

de l’Aube) et par la Chambre Syndicale Terri-

toriale de la Chimie de Champagne-Ardenne

(Union des Industries Chimiques), qui en sont

actionnaires, pour accompagner les entre-

prises industrielles dans leurs démarches envi-

ronnementales, ainsi que dans leurs actions de

santé et de sécurité au travail.

Son objectif est de faire des obligations envi-

ronnementales et de sécurité un vecteur de

compétitivité.

Forte de l’expérience acquise dans la mise en

place de systèmes de management de l’envi-

ronnement de type ISO 14001, Industrie Envi-

ronnement Sécurité développe depuis 2001

ses activités dans le domaine de l’évaluation

des risques professionnels et, plus globale-

ment, du management de la sécurité/santé au

travail de type OHSAS 18001.

Tout naturellement, cette évolution permet

aujourd’hui à cette société d’accompagner par

du conseil et de la formation le personnel des

entreprises.

LES AIDES A L’EMPLOI

Selon le type d’aides, n’hésitez pas à contacter

la DIRECCTE ou Pôle emploi.

Cliquer ici pour accéder au détail des aides

à l’emploi

Vous trouverez, via le lien ci-après, le panora-

ma des aides à l’emploi dont peuvent bénéfi-

cier les entreprises (à jour au 31 octobre

2015).

Informations générales

LES MATINALES TECHNOLOGIQUES EN HAUTE-MARNE

Thème : « TRIZ, un outil d’innovation»

02 février 2016 à Nogent - 23 février 2016 à Saint-Dizier

Autres thèmes

Les objets connectés : 13 avril 2016 à Nogent et le 26 avril 2016 à Saint-Dizier

Bois et agro-industrie : 11 juin 2016 à Nogent et le 28 juin 2016 à Saint-Dizier

Attention,

l’inscription

est obliga-

toire.

9

9

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ARMEE ET MEDEF : DES PAROLES AUX ACTES

DINER-RENCONTRE PATRONAL

AU CHÂTEAU DE TANNOIS (55) : UNE BELLE REUSSITE !

nécessité pour les entreprises françaises

d’apprendre à « chasser en meute », la

question des délais de paiement, le cross

funding…

Son intervention a été appréciée des chefs

d’entreprises présents par sa clarté, sa lu-

cidité à intégrer la réforme selon les sujets

bref, intervention sans ambages et terrain

comme on apprécie de les avoir. De nom-

breux échanges ont d’ailleurs eu lieu suite

à cette intervention.

La rencontre s’est poursuivie en toute con-

vivialité autour d’un diner qui a permis de

favoriser les échanges entre patrons Haut-

Marnais et Meusiens.

Un nouveau rendez-vous est programmé

avec Thibaut Lanxade en Haute-Marne au

printemps, afin de rencontrer et passer un

peu plus de temps avec les entrepreneurs

de TPE/PME.

Sur invitation conjointe des MEDEF

Haute-Marne et Meuse, ce ne sont pas

moins de 50 chefs d’entreprises qui se

sont retrouvés mardi 15 décembre en soi-

rée au Château de Tannois.

Un franc succès lié au déplacement de

Thibault Lanxade, vice-président du ME-

DEF national, en charge des TPE/PME.

Le vice-président du MEDEF nous a fait

un point d’actualité économique et so-

ciale, avec les défis à relever à court terme

dans notre pays. Le MEDEF est force de

propositions dans un contexte économique

particulièrement morose, et souhaite avan-

cer de façon énergique sur la compétitivité

des entreprises, la simplification adminis-

trative, la réforme du droit du travail, les

conditions d’un choc pour l’emploi,

l’assouplissement de la loi pénibilité, mais

également sur la transition numérique, la

Jean-Marc TESTOT

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Jean-Marc TESTOT

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STRUCTURES ASSOCIEES

PROCESS COM® : être en phase avec ses équipes

Le Pôle Formation des Industries Technologiques propose une formation sur 4 jours afin de

mieux se connaître et développer ses compétences en communication, apprendre à connaître ses

interlocuteurs et développer une communication individualisée. Le Pôle Formation champarden-

nais est le seul à compter une formatrice certifiée Kahler Communication.

Ce process est un modèle d’observation et de communication, fruit des recherches menées par

Taibi Kahler, docteur en psychologie à l’Ecole d’analyse transactionnelle, développé en partena-

riat avec la NASA et couronnée par le prix scientifique Eric Berne en 1977, un an après la mise

en place de ce modèle. Depuis, 820 000 personnes ont été profilées dans le monde et

850 formateurs et coachs certifiés. « Il faut 3 ans pour s’approprier l’outil pour le formateur »,

remarque Marie Thiebaut, Formatrice en communication professionnelle, certifiée Pro-

cess Com®.

Un outil axé sur le management et la connaissance de soi

L’école ne forme pas toujours à la communication et pourtant, celle-ci est primordiale pour le

management. « Développer la motivation, l’organisation par projet, des partenariats aux cul-

tures différentes, une autre approche client sont les enjeux. Le point commun à ces défis : la

communication. Il faut alors prendre en compte la spécificité de chacun, lui permettre de donner

le meilleur de lui-même, aussi et surtout dans les situations du conflit d’intérêt ».

L’Homme au cœur de la performance de l’entreprise

Un process qui démontre que la performance de l’entreprise sera toujours dans l’Homme. Alors,

quand il y a une situation de conflit, c’est une affaire de personnes bien réelles. Il faut donner du

sens, rassembler les forces, gérer les tensions et résister au stress.

Process Communication® permet de comprendre les personnalités, la sienne et celle des autres.

« C’est un modèle immédiatement opérationnel qui permet une communication efficace ».

Il y a alors deux concepts, la manière de dire les choses en faisant attention au fond et les com-

portements humains qui sont composés des caractéristiques de 6 types de personnalité : travaillo-

mane, persévérant, empathique, promoteur, rêveur et rebelle. « A 7 ou 8 ans, elles sont déjà ac-

quises » précise Marie Thiebaut.

Le modèle permet de désamorcer les mécanismes du stress, d’identifier les vecteurs de motiva-

tion d’un individu et à l’inverse, éviter les comportements pouvant causer le stress, le malaise, la

mécommunication.

Les objectifs de cet outil sont donc de mieux communiquer et de gagner en efficacité, un enjeu

au cœur de toute entreprise humaine. Se former à Process Com® permet de comprendre sa per-

sonnalité et celle des autres, de développer son leadership et la cohésion d’équipe et d’apprendre

à gérer son stress et celui des autres. Ainsi, comprendre et gérer les difficultés relationnelles sont

les atouts offerts par le modèle Process Com®.

BOOSTEZ VOTRE MANAGEMENT AVEC

PROCESS COMMUNICATION MODEL®

Sylvie, 29 ans, qui a suivi la formation de 4 jours, est en-

chantée. « Cela change beaucoup de choses. On apprend sur

les autres, mais aussi sur soi. Je profite tous les jours main-

tenant d’avoir appris. J’ai mon stress qui a diminué en com-

municant mieux avec les gens autour de moi. La formation

est très importante pour moi et elle est acquise pour long-

temps », témoigne-t-elle.

Venez découvrir

Process Com®

le 6 janvier 2016

à Rosières Près

Troyes.

+ d’infos auprès de

votre Conseiller en

formation

Pôle Formation

Haute-Marne

Jean-François JAMKA

06 31 01 94 83

Jean-francois.jamka@formation-

industries-ca.fr

Pôle Formation Aube

Agnès COLLIQUET

06 32 30 80 38

agnes.colliquet@formation-

industries-ca.fr

Damien CHATARD

damien.chatard@formation-

industries-ca.fr

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EVENEMENTS !

REMISE DES DIPLÔMES

Le vendredi 30 octobre 2015 s’est tenue au Parc des Expositions de Reims la première

remise régionale des diplômes et des qualifications professionnelles du Pôle Formation

des Industries Technologiques de Champagne-Ardenne.

Traditionnellement organisée dans chaque département,

cet évènement annuel a pris cette année une dimension

régionale, suite au rapprochement des outils de forma-

tion de la branche professionnelle des industries

technologiques de Champagne-Ardenne :

le CFA de l’Industrie et l’AFPI Champagne-Ardenne.

Cette cérémonie vise à féliciter les récipiendaires ayant

validé leur formation dans l’industrie en 2015 :

● les 350 apprentis ayant obtenu leur diplôme en alternance (CAP/BEP, BAC

PRO, BTS, Licence Pro, Diplôme d’Ingénieur)

● les 300 salariés et demandeurs d’emploi ayant validé leur formation par une

qualification professionnelle de branche (CQPM – Certificat de Qualification

Paritaire de la Métallurgie)

● les 56 stagiaires des Ecoles du Management UIMM (formation qualifiante en

management de la branche professionnelle)

Groupe de récipiendaires (BTS et Licence Pro)

Ainsi, il s’agit pour les récipiendaires, d’une double réussite : l’obtention d’une valida-

tion reconnue des compétences acquises durant leur formation (diplôme de l’Education

Nationale ou certificat de qualification professionnelle), mais également la garantie d’une

insertion professionnelle réussie. 85% des apprentis sortis du Pôle Formation sont en

situation d’emploi 6 mois après la validation de leur formation !

Eric ANTOINE a offert une conférence/spectacle lu-

dique, légère et profonde: « Optimystique ».

Le magicien/humoriste a entraîné le public avec surprise

dans un voyage vers la force de conviction, au travers

de numéros de mentaliste révélés, d’histoires vécues et

de jeux de rôles participatifs.

Damien CHATARD

damien.chatard@formation-

industries-ca.fr

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DEMANDES D’EMPLOI Florence MATUCHET

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H - 52 ans

MODELEUR MECANICIEN BOIS

Compétences : Création et fabrication de bijoux. Fabrication modèles, maquettes et prototypes

industriels. Lecture de plans 2 et 3 axes. Etude moulage. Etude de fabrication. Réalisation d’outil-

lage. Contrôle

Expériences professionnelles : Modeleur (2013-2015). Consultant Modeleur (2011). Modeleur

(2010). Modeleur maquettiste (2007-2009, 2005-2006, 1994-2003), …

Formations : CAP Art et Technique de la Bijouterie—Joaillerie (2012). CAP Modeleur Mécani-

cien Bois (1981)

H

RESPONSABLE PIECES DE RECHANGE

Expériences professionnelles : Responsable pièces de rechange (2013-2015). Responsable adjoint

de site (2009-2011). Directeur SAV et pièces de rechange (1992-2009). Responsable logistique

(1990-1992). Directeur adjoint, responsable d’exploitation (1986-1990). Responsable manutention

portuaire, consigne maritime, douane (1980-1986).

Formations : Ecole Supérieure des Transports (1986). Ecole des techniciens du Transport (1980).

Anglais professionnel

Réf : 15/2656

Réf : 15/2657

H - 43 ans

INGENIEUR GENERALISTE

Expériences professionnelles : Responsable Atelier Fonte (2014-2015). Responsable des Opéra-

tions Industrielles (2006-2014). Superviseur de production (2003-2015). Responsable planning et

approvisionnement (2000-2002).

Domaines de compétences : Gestion industrielle/gestion de projets. Management. ERP. Relations

avec partenaires sociaux. QHSE. Lean.

Formations : Diplôme en Génie des Systèmes Mécaniques (1999). DUT Génie Mécanique et Pro-

ductique (1995). Perfectionnement Lean (2014). Basique QHSE, ergonomie (2014). Formation au

management (2015)

Réf : 15/2658

13

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Florence MATUCHET

[email protected]

CONGES DE NOEL

FERMETURE

Nous vous informons que les bureaux de l’UIMM Champagne-Ardenne

Site de la Haute-Marne seront fermés

du mercredi 23 décembre 2015 au soir jusqu’au lundi 4 janvier 2016.

Nous vous remercions de votre compréhension

et vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d’année.

Jean-Marc TESTOT

[email protected]

Réf : 15/2659

H - 52 ans

DIRECTEUR GENERAL - DEVELOPPER ET GERER UNE PMI

A POTENTIEL DE CROISSANCE A L’INTERNATIONAL

Expériences professionnelles : Directeur Général (2004-2014). Directeur Commercial Export

(1993-2004). Responsable de zone export (1990-1993). Responsable de zone export (1986-1989).

Domaines de compétences : Etablir une stratégie de développement. Optimiser le BFR. Ouvrir des

marchés, créer et animer une équipe commerciale. Gestion de projets transversaux. Fédérer des

équipes, gérer le changement. Gestion IRP. European Business School Anglais et espagnol courant

H -

Postes visés : Acheteur, Assistant du Responsable Logistique, Approvisionneur,

Gestionnaire des transports, Administrateur Des Ventes.

Expériences professionnelles :

Juin 2014/Déc. 2015 : (Intérim) au sein d’une entreprise métallurgique. Gestionnaire ADV et logis-

tique (secteur automobile) et Approvisionneur matière première.

Mai 2014 : (Intérim) Assistant d’exploitation logistique et de transport

Janv/Avr. 2013 : Réseau National de Conseil en Pilotage d’Entreprises : étude de marché et de pro-

jet pour devenir franchisé.

Mai 2011/Nov. 2012 : (CDD) Administrateur des ventes export, puis assistant marketing (mi-

temps) et Responsable des transports (mi-temps) au sein d’un magasin de pièces et services ;

Sept 2009/Mars 2011 : (Intérim) Acheteur pièces pour un constructeur d’autobus.

Déc. 2007/Juin 2009 : Conseiller clientèle au sein d’une banque

Janv. 2007/Juin 2007 (CDD) Représentant commercial B to B.

Janv. 2005/Août 2006 (CDD) : Assistant commercial et marketing

Domaines de compétences : Achats, Logistique, Transport : négociation prix et délais, optimisation

des transports, optimisation des stocks et des seuils de réapprovisionnement. Passation et suivi des

commandes.

Anglais : Niveau professionnel. Allemand : Niveau professionnel.

Informatique : SAP, BaaN, DRAW IO, Gantt Project, Planning PME, Suites Office et OpenOffice,

Item Trans, Axapta, TX2.

Formation : Formation Supérieure de Responsable en Logistique - Master 2 en gestion spécialisa-

tion marketing, Echange universitaire Erasmus, Classe préparatoire aux grandes écoles section HEC.

Réf : 15/2660