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PARTENAIRES - Responsable de la Rédaction : Jean-Marc TESTOT
2 bis, Rue de la Tambourine CS 60384 - 52105 SAINT-DIZIER cedex - tel : 03 25 07 36 36 - fax : 03 25 07 36 39
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Toute reproduction, même partielle est soumise à l’accord préalable du MEDEF Haute-Marne
SOMMAIRE
Actualité Juridique…..…..........1
Prix à la consommation...…….7
Informations………….….……..8
Pôle Formation des Industries
Technologiques………….……10
Demandes d’emploi…............12
Fermeture des bureaux..…….13
PARTENAIRES la revue d’actualité du MEDEF Haute-Marne
Jeudi 17 décembre 2015 - N° 275
Michel COUPERT
Actualité juridique et sociale
par accord d’entreprise ou par décision
unilatérale de l’employeur.
Cette indemnité pourra se cumuler avec
la prise en charge obligatoire des frais
d’abonnement aux transports collectifs.
La participation de l’employeur sera exo-
nérée de cotisations sociales dans la li-
mite d’un montant fixé par décret.
L’indemnité kilométrique versée au sala-
rié sera, quant à elle, exonérée d’impôt
sur le revenu.
Loi 2015-992 du 17 août 2015 (art.50)
Une indemnité kilométrique vélo est
créée pour les salariés effectuant leurs
trajets domicile – lieu de travail au
moyen de ce mode de transport. Cette
indemnité reste facultative et est à la
charge de l’employeur.
Le montant de cette indemnité, qui doit
encore être confirmé par décret, devrait
être fixé à 25 centimes d’euro par kilo-
mètre. La prise en charge de cette indem-
nité kilométrique est facultative et pourra
être mise en œuvre, selon les entreprises,
INDEMNITÉ KILOMÉTRIQUE VÉLO POUR LES SALARIÉS
AIDE À L'EMBAUCHE D'UN PREMIER SALARIÉ
INSTRUCTION MINISTÉRIELLE
l’entreprise utilisatrice. En revanche,
en l'absence de précision contraire,
tout contrat de professionnalisation
ou d’apprentissage, quelle que soit sa
durée, conclu dans la période des 12
mois, est un contrat de travail, ce qui
fait échec à l'octroi de cette aide à
l'embauche.
● L'aide ne se cumule pas avec les
autres aides de l'Etat à l'insertion, à
l'accès ou au retour à l'emploi pour
un même salarié mais, elle peut être
cumulée avec d'autres aides ayant le
même objet si elles ne sont pas « éta-
tiques » (ou financées par les fonds
de l’Etat) ou si ces aides ne sont pas
versées au titre du salarié concerné
par l'aide à la première embauche.
Instruction n°DGEFP 2015/303
du 1er octobre 2015
Décret n°2015-806 du 3 juillet 2015
Une instruction de la DGEFP en date du
01/10/15 précise les modalités d'applica-
tion de l'aide à l'embauche d'un premier
salarié.
Pour rappel, l'aide est applicable aux em-
bauches réalisées entre le 09/06/2015 et
le 08/06/2016. Elle est octroyée si l'em-
bauche est réalisée en CDI ou CDD de
plus de 12 mois (hors contrats d’appren-
tissage et de professionnalisation) et que
l'entreprise n'a pas conclu de contrat de
travail dans les 12 mois précédant l'em-
bauche.
Précisions apportées
● Toute entreprise de droit privé, quel
que soit son statut juridique, peut
bénéficier de l'aide si elle n'appar-
tient ni à un groupe ni à une entre-
prise de dimension communautaire.
● Le recours au travail temporaire dans
la période des 12 mois qui précèdent
l'embauche d'un salarié ne fait pas
obstacle au bénéfice de l'aide, le sala-
rié intérimaire n’étant pas salarié de
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Michel COUPERT
[email protected] AIDE TPE JEUNES MINEURS APPRENTIS - TRANSMISSION DES INFORMATIONS
une clé d'identification lui permettant
de s'inscrire sur le téléservice créé par
l'ASP, dénommé "système de libre ac-
cès des employeurs " (SYLAE) ;
● à l'échéance de chaque trimestre et au
plus tard dans les 6 mois suivant son
échéance, l'employeur doit attester de
l'exécution du contrat, par l'intermé-
diaire de son compte dans SYLAE.
Dès lors que toutes les informations sont
transmises, l'ASP verse l'aide de 1 100 € par
trimestre complet effectué.
L'arrêté précise qu'à des fins de contrôle, l'em-
ployeur doit tenir à disposition de l'ASP les
états justificatifs. A défaut, l'ASP peut deman-
der le remboursement des sommes versées.
Décret du 29 juin 2015 (n° 2015-773)
L'arrêté du 12 octobre 2015 précise les moda-
lités de transmission des informations permet-
tant de bénéficier de l'aide "TPE jeunes mi-
neurs apprentis", créée par le décret du 29 juin
2015.
Pour rappel, cette aide vise les entreprises de
moins de 11 salariés recrutant un jeune de
moins de 18 ans en contrat d'apprentissage.
Elle est versée au titre de la première année du
contrat d'apprentissage.
Pour bénéficier de cette aide, l'employeur doit
effectuer les démarches suivantes :
● dès que le contrat est enregistré, il com-
plète le formulaire prérempli de de-
mande d’aide, par l’intermédiaire du
portail de l’alternance. Ces informa-
tions sont ensuite transmises à l'Agence
de services et de paiement (ASP) ;
● une fois le dossier instruit, l'employeur
reçoit, par courrier postal, une notifica-
tion de l'ASP, sur laquelle est indiquée
STAGE - QUOTA MAXIMUM DE STAGIAIRES EN ENTREPRISE
personnes employées au cours des 12 derniers
mois précédant ladite période.
En outre, le décret précise qu'un tuteur ne peut
pas être désigné dans plus de trois conven-
tions de stage en cours d’exécution.
Enfin, le décret complète les dispositions rela-
tives aux sanctions administratives. Ainsi,
l’inspection du travail peut demander une co-
pie des conventions aux établissements d’en-
seignement ou organismes d’accueil, afin de
contrôler, notamment, le respect des disposi-
tions relatives au quota et à la durée de pré-
sence du stagiaire dans l'entreprise.
Les dispositions relatives au quota et au tuteur
sont applicables aux conventions conclues à
compter du 29 octobre 2015.
Décret n° 2015-1359 (JO du 28.10.2015)
En cliquant sur ce lien, vous saurez quel est le
montant de la gratification à verser à votre
stagiaire en fonction de la durée du stage
https://www.service-public.fr/simulateur/
calcul/gratification-stagiaire
Le décret du 26 octobre 2015, conformément
aux dispositions de la loi du 10 juillet 2014
relative aux stages, fixe le nombre maximal de
stagiaires susceptibles d’être accueillis au sein
d’un même organisme d’accueil.
Au cours d’une même semaine civile, il ne
peut être accueilli qu’un nombre de stagiaires
limité à 15 % de l’effectif dans les organismes
d’au moins 20 salariés et à 3 stagiaires dans
les organismes en deçà.
Par arrêté, l’autorité académique peut déroger
à ces règles pour l’accueil d’élèves de l’ensei-
gnement secondaire lors des périodes de for-
mation en milieu professionnel. Elle peut por-
ter le seuil à 20 % pour les organismes d’au
moins 30 salariés et à 5 stagiaires pour les
organismes en deçà et limiter la dérogation à
certains secteurs d’activité qu'elle détermine.
Pour apprécier ce quota, l’effectif pris en
compte correspond au nombre total de per-
sonnes physiques employées dans l’organisme
d'accueil au dernier jour du mois civil précé-
dant la période de stage ou, si elle est supé-
rieure, à la moyenne du nombre de ces mêmes
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Michel COUPERT
ployeur pour délit d'entrave. Le mandat avait
donc été donné avant la délivrance de la cita-
tion intervenue en avril 2010. Mais l’intéressé
ayant perdu sa qualité de secrétaire entre la
délivrance de la citation et la date de l’au-
dience du 11 janvier 2011, l’employeur consi-
dérait l’action irrecevable. La Cour d’appel,
approuvée par la Cour de cassation, avait reje-
té l’exception tirée de l’irrecevabilité de l’ac-
tion engagée par le comité d’entreprise. Ap-
préciant souverainement les faits de l’espèce,
elle avait considéré que le secrétaire était tou-
jours membre du comité à la date de l’au-
dience et qu’il s’était vu confier, par un vote
du 10 novembre 2010, soit avant la date de
l’audience, le mandat de continuer à représen-
ter le comité dans la procédure en cours. Ces
constatations lui permettaient donc de con-
clure à la recevabilité de l’action du comité
d’entreprise.
Le comité d’entreprise est donc autorisé à ré-
gulariser la situation si son mandataire perd le
droit de le représenter après la délivrance
d’une citation ou, plus généralement, après
l’introduction de l’action civile devant le juge
pénal.
Cass. crim. 3-11-2015 n° 12-87.163
Le secrétaire du comité d’entreprise mandaté
pour délivrer une citation peut, en cas de perte
de cette qualité après la délivrance de la cita-
tion, mais non de celle de membre du comité,
être mandaté pour continuer de représenter le
comité dans la procédure.
Selon l’article 121 du nouveau Code de procé-
dure civile, dans les cas où elle est susceptible
d'être couverte, la nullité n’est pas prononcée
si sa cause a disparu au moment où le juge
statue. Ainsi, le mandat spécial conféré par le
comité d'entreprise à l'un de ses membres pour
agir en justice est régulier s’il est produit
avant que le juge statue (Cass. soc. 27-6-1990
n° 89-60.003 : RJS 8-9/90 n° 690 ). Toutefois,
les dispositions du Code de procédure civile
relatives aux exceptions de nullité ne sont pas
applicables à l'action de la partie civile intro-
duite devant la juridiction pénale. Ainsi, une
telle action est irrecevable si le mandatement
du secrétaire ou d’un autre membre du comité
intervient alors que l'action civile a déjà été
introduite par l'intéressé (Cass. crim. 30-6-
1998 n° 97-80.398 : RJS 10/98 n° 1242 ).
Dans l’affaire du 3 novembre 2015, le secré-
taire du comité avait été mandaté, en cette
qualité, en janvier 2010, pour poursuivre l'em-
QUE PEUT FAIRE LE COMITÉ D’ENTREPRISE
SI LE SECRÉTAIRE DÉMISSIONNE APRÈS DÉLIVRANCE D’UNE CITATION ?
ACCIDENT DU TRAVAIL : COMMENT CONTESTER SON CARACTÈRE
PROFESSIONNEL APRÈS UNE DÉCISION DÉFINITIVE
d’une décision de prise en charge. Elle a en
effet reconnu à l’employeur la possibilité de
contester l’imputabilité d’une prise en charge
lorsque l’affection de la victime n’a pas été
contractée à son service, notamment s’il fait
l’objet d’une action en reconnaissance de la
faute inexcusable (Cass. 2e civ. 19-12-2013 n°
12-19.995).
La Haute Juridiction va plus loin et ne pose
désormais plus aucune condition pour contes-
ter le caractère professionnel d’un accident du
travail ou d’une maladie dans le cadre d’une
action en reconnaissance de la faute inexcu-
sable.
En effet, l’opposabilité à l’employeur d’une
décision de prise en charge de la caisse ne
saurait priver celui-ci, dont la faute inexcu-
sable est recherchée, de la faculté de remettre
en cause le caractère professionnel de l’acci-
dent.
Cass. 2e civ. 5-11-2015 n° 13-28.373
Le caractère définitif d’une décision de prise
en charge d’un accident du travail, en l’ab-
sence de recours dans le délai imparti, n’em-
pêche pas l’employeur de contester son carac-
tère professionnel, dans le cadre d’une action
en reconnaissance de la faute inexcusable.
En principe, passé le délai de 2 mois suivant
sa notification, la décision de reconnaissance
d’un accident du travail ou d’une maladie pro-
fessionnelle par la caisse primaire d’assurance
maladie est définitive pour l’employeur qui ne
peut donc plus la remettre en cause.
Pour la première fois à notre connaissance, la
Cour de cassation admet que le caractère défi-
nitif de cette décision ne fait pas pour autant
obstacle à ce que l’employeur, dans le cadre
d’une action en reconnaissance de la faute
inexcusable à son encontre, conteste le carac-
tère professionnel de l’accident ou de la mala-
die.
En 2013, la Cour de cassation avait déjà ad-
mis une petite brèche au caractère définitif
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Michel COUPERT
VERS LA FIN DE L’OBLIGATION DE SÉCURITÉ DE RÉSULTAT ?
correctement au stress post-traumatique. En
effet, il avait fait accueillir, au retour de New-
York le 11 septembre 2001, le salarié et tout
l’équipage par l’ensemble du personnel médi-
cal mobilisé pour assurer une présence jour et
nuit et orienter éventuellement les intéressés
vers des consultations psychiatriques. Les
juges ont par ailleurs constaté que le salarié a
été déclaré apte à 4 reprises lors de visites mé-
dicales entre 2002 et 2005 et qu’il a exercé ses
fonctions sans difficulté jusqu’en avril 2006.
Enfin, les éléments médicaux produits, datés
de 2008, ne présentaient pas de lien avec les
événements du 11 septembre 2001.
La Cour de cassation confirme cette décision.
Elle déduit de ces éléments que l’employeur,
ayant pris toutes les mesures prévues par les
articles L 4121-1 et L 4121-2 du Code du tra-
vail, n’a pas méconnu l’obligation légale lui
imposant de prendre les mesures nécessaires
pour assurer la sécurité et protéger la santé
physique et mentale des travailleurs.
L’employeur peut donc s’exonérer de sa res-
ponsabilité s’il démontre avoir respecté les
règles imposées par le Code du travail en ma-
tière d’hygiène et de sécurité, c’est-à-dire no-
tamment avoir mis en place des actions de
prévention des risques professionnels et de la
pénibilité au travail, des actions d'information
et de formation des salariés ainsi qu’une orga-
nisation et des moyens adaptés, en respectant
les principes généraux de prévention (éviter
les risques, évaluer ceux qui ne peuvent pas
être évités, remplacer ce qui est dangereux par
ce qui n’est pas dangereux, etc.).
En cas d’atteinte à la santé ou à la sécurité
d’un salarié, l’employeur ne sera donc plus
systématiquement condamné, dès lors qu’il
pourra démontrer qu’il a pris toutes les me-
sures nécessaires pour préserver cette santé et
cette sécurité. La Cour de cassation entend-
elle substituer une obligation de moyens ren-
forcée à l’obligation de sécurité de résultat?
Telle est la question qui se pose aujourd'hui.
On attend donc avec intérêt ses prochaines
décisions en la matière.
Cass. soc. 25-11-2015 n° 14-24.444
L’employeur justifiant avoir pris les mesures
imposées par le Code du travail en matière de
sécurité ne peut pas être condamné pour man-
quement à son obligation de protéger la santé
des salariés, vient de décider la Cour de cassa-
tion, infléchissant ainsi sa jurisprudence.
La chambre sociale de la Cour de cassation
considère depuis 2002 que l’employeur est
tenu envers le salarié d'une obligation de sécu-
rité de résultat. Dès lors que le risque d’at-
teinte à la santé ou à la sécurité du salarié est
avéré, il peut donc être condamné à verser des
dommages et intérêts pour manquement à
cette obligation. Jugé ainsi notamment en ma-
tière de maladies professionnelles (Cass. soc.
28-2-2002 no 00-11.793), de tabagisme passif
(Cass. soc. 29-6-2005 no 03-44.412) ou encore
de harcèlement moral (Cass. soc. 21-6-2006
no 05-43.914).
Mais dans son arrêt du 25 novembre 2015
promis à une large diffusion, la Haute Cour
admet désormais la possibilité pour l’em-
ployeur de s’exonérer de sa responsabilité,
rejetant ainsi toute condamnation systéma-
tique.
En l’espèce, un salarié, chef de cabine sur les
vols long-courriers dans une compagnie aé-
rienne, avait été pris d’une crise de panique en
2006, alors qu’il partait rejoindre son vol, ce
qui avait conduit à un arrêt de travail. Le sala-
rié concerné avait finalement été licencié en
2011, pour ne pas s’être présenté à une visite
médicale au cours de laquelle le médecin du
travail devait se prononcer sur son reclasse-
ment au sol.
Dès 2008, le salarié avait saisi le Conseil de
prud’hommes d’une demande de condamna-
tion de son employeur pour manquement à
son obligation de sécurité de résultat. Selon
lui, témoin des attentats du 11 septembre 2001
à New-York, la crise de panique dont il a été
victime en 2006 résultait de cet événement
traumatisant dont les conséquences n’avaient
pas été assez suffisamment prises en charge
par l’employeur. Il invoquait notamment l’ab-
sence de suivi psychologique et de proposition
d’un entretien individuel à son retour en
France après les attentats, et le fait que l’em-
ployeur aurait dû prendre ces mesures de lui-
même, sans qu’il n’eût à les demander.
La Cour d’appel a rejeté la demande de l’inté-
ressé en relevant que l’employeur avait réagi
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Michel COUPERT
la disposition litigieuse prévoit une perte de
jours de congés payés, sans lien avec les
règles d’acquisition ou d’exercice du droit au
repos.
Le Conseil constitutionnel dispose de 3 mois
maximum pour trancher cette question.
On rappellera que, dans ses rapports 2013 et
2014, la Cour de cassation suggérait au légi-
slateur de modifier l’article L 3141-26, au
motif qu’il n’était pas conforme aux exigences
de l’article 7 de la directive 2003/88/CE du 4
novembre 2003, selon lequel les Etats
membres doivent garantir à tout travailleur le
droit à 4 semaines de congés payés.
Cass. soc. QPC 2-12-2015 n° 15-19.597
Saisi d’une QPC, le Conseil constitutionnel va
devoir se prononcer sur la constitutionnalité
de la règle privant le salarié licencié pour
faute lourde de son droit à l’indemnité de con-
gés payés.
Le Conseil constitutionnel est saisi, par la
Cour de cassation, d’une question prioritaire
de constitutionnalité portant sur la conformité
de l’article L 3141-26 du Code du travail, qui
prive le salarié de son indemnité compensa-
trice de congés payés en cas de licenciement
pour faute lourde, à l’article 11 du préambule
de la Constitution de 1946. Selon ce dernier
texte, « la Nation garantit à tous, notamment à
l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la
protection de la santé, la sécurité matérielle, le
repos et les loisirs ».
Pour la Haute Juridiction, cette question pré-
sente en effet un caractère sérieux, en ce que
PAS D’INDEMNITÉ DE CONGÉS PAYÉS EN CAS DE FAUTE LOURDE :
QUE VA DIRE LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL ?
CHSCT : L’OBLIGATION DE PRISE EN CHARGE PAR L’EMPLOYEUR
DU COÛT DE L’EXPERTISE JUGÉE INCONSTITUTIONNELLE
ce titre (Cass. soc. 15-5-2013 n° 11-24.218 :
RJS 7/13 n° 546).
Dans la présente affaire soumise au Conseil
constitutionnel, l’employeur estime qu’il ré-
sulte de cette règle une méconnaissance de
son droit à un recours juridictionnel effectif et
une atteinte à son droit de propriété et à sa
liberté d’entreprendre.
Les Sages donnent raison à l’employeur. Ils
constatent en effet que, s’il est expressément
prévu que le Président du Tribunal de Grande
Instance statue en urgence lorsqu’il est saisi
par l’employeur d’un recours contre une déli-
bération du CHSCT (C. trav. art. R 4614-19 et
R 4614-20), aucune disposition légale ou ré-
glementaire n’impose au juge de statuer dans
un délai déterminé. Cette absence de délai
d’examen du recours, combinée avec l’ab-
sence d’effet suspensif de ce dernier, conduit
nécessairement, selon les juges, à priver l’em-
ployeur de toute protection de son droit de
propriété protégé par l’article 16 de la Décla-
ration des droits de l’Homme et du citoyen de
1789.
Par conséquent, le Conseil Constitutionnel
déclare non conformes à la Constitution les
dispositions de l’article L 4614-13 du Code du
travail relatives au recours exercé par l’em-
Saisi d’une question prioritaire de constitu-
tionnalité par la Cour de cassation, le Conseil
constitutionnel censure la règle imposant à
l’employeur de prendre en charge les frais
d’une expertise sollicitée par le CHSCT,
même lorsqu’elle a été annulée par le juge.
La Cour de cassation a saisi, le 16 septembre
2015, le Conseil constitutionnel d’une ques-
tion prioritaire de constitutionnalité (QPC)
pour savoir si était valable la règle prévue par
l’article L 4614-13 du Code du travail, et telle
qu’interprétée par la jurisprudence, selon la-
quelle l'employeur doit prendre en charge le
coût d'une expertise sollicitée par le CHSCT,
même lorsqu'il en a obtenu l’annulation.
Les Sages y apportent une réponse négative.
Les dispositions sur la prise en charge des
frais d’expertise sont annulées…
En vertu de l’article L 4614-13 du Code du
travail, le coût de l’expertise sollicitée par un
CHSCT est à la charge de l’employeur. Le
recours exercé par ce dernier en annulation de
la décision du CHSCT n’étant pas suspensif, il
arrive très souvent que l'expertise ait été réali-
sée au jour où l'employeur en obtient en jus-
tice l'annulation. Or, la Cour de cassation a
jugé que, même dans cette hypothèse, l’em-
ployeur demeure redevable des frais engagés à
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On peut se demander si la mise en conformité
de ce dispositif ne nécessitera pas une réforme
d’ensemble du financement du CHSCT et/ou
des voies de recours de l’employeur.
L’employeur est donc toujours tenu de payer
les frais d’une expertise sollicitée par le
CHSCT, même s’il en obtient l’annulation en
justice.
Cons. Const. 27-11-2015 n° 2015-500 QPC
ployeur contre la délibération du CHSCT les
services d’un expert, à savoir l’alinéa 1er et la
première phrase de l’alinéa 2. …avec une date
d’effet repoussée au 1er janvier 2017.
Pour éviter de supprimer brutalement le droit
du CHSCT de recourir à un expert, le Conseil
constitutionnel laisse au législateur le temps
de remédier à cette inconstitutionnalité. C’est
pourquoi, il décide de fixer au 1er janvier 2017
la date d’effet de l’abrogation des dispositions
jugées inconstitutionnelles.
En définitive, la charge de la réparation du
dommage est partagée entre l’Etat à hauteur
d’un tiers et l’employeur pour les deux tiers
restants.
Mais, le Conseil d’Etat constate que, à partir
de 1977, les mesures successives prises par les
pouvoirs publics ont été de nature à réduire le
risque de maladie professionnelle liée à
l’amiante, en conséquence de quoi sa respon-
sabilité ne peut plus être mise en cause. La
réparation du dommage reste donc à la charge
exclusive de l’employeur qui n’a pas respecté
la réglementation applicable.
Accident du travail dans une maison de la
culture : la commune peut être corespon-
sable.
Dans la seconde affaire, un employeur, con-
damné pour faute inexcusable à la suite de
l’accident du travail survenu à l’un de ses sala-
riés dans une salle de la maison de la culture
de Clermont Ferrand mise à la disposition de
l’employeur, s’était retourné contre la com-
mune. Ce dernier entendait obtenir le rem-
boursement, correspondant à la part de respon-
sabilité de la commune dans la réalisation du
dommage, de la cotisation supplémentaire
d’accident du travail et de l’indemnisation
supplémentaire accordée à la victime en raison
de cette faute inexcusable.
Rappelant les principes énoncés ci-dessus, le
Conseil d’Etat annule l’arrêt de la Cour d’ap-
pel administrative qui avait débouté l’em-
ployeur de sa demande, au seul motif que ce
dernier avait commis une faute inexcusable. Il
appartiendra donc à la Cour d’appel de renvoi
de condamner la commune à coréparer le
dommage causé si celle-ci a commis une faute,
sauf s’il est établi que l’employeur a délibéré-
ment commis une faute d’une particulière gra-
vité.
CE 9-11-2015 no 342468 CE 9-11-2015 no 359548
Un employeur, même reconnu auteur d’une
faute inexcusable à la suite d’un accident du
travail ou d’une maladie professionnelle, peut
se retourner contre l’administration si celle-ci
a commis une faute ayant concouru à la réali-
sation des préjudices.
Par deux arrêts du 9 novembre 2015, le Con-
seil d’Etat admet que, en cas d’accident du
travail ou de maladie professionnelle, l’em-
ployeur peut, y compris en cas de faute inex-
cusable de sa part, agir en reconnaissance de la
responsabilité de l’administration lorsque cette
dernière a elle-même commis une faute ayant
concouru au dommage. Cette règle ne s’ap-
plique pas dans le cas où l’employeur a délibé-
rément commis une faute d’une particulière
gravité.
Amiante : l’Etat coresponsable pour la pé-
riode antérieure à 1977
La première affaire concerne des salariés
d’une grande entreprise de construction navale
victimes de l’amiante. Pour le Conseil d’Etat,
il convient de distinguer 2 périodes : avant et
après 1977, année à partir de laquelle la régle-
mentation de l’amiante a été de plus en plus
sévère.
Avant 1977, le juge relève que la nocivité de
l’amiante et la gravité des maladies liées à son
exposition étaient déjà connues. Or, les pou-
voirs publics n’avaient pris aucune mesure
propre à limiter ses dangers et l’entreprise, une
société de construction navale qui ne pouvait
ignorer les dangers de cette substance, compte
tenu de son importance, n’avait pas pour au-
tant protégé ses salariés.
En conséquence, le juge estime que tous les
deux sont fautifs et ont concouru au dévelop-
pement de la maladie, mais considère que la
faute de l’employeur ne peut pas être qualifiée
de faute délibérée d’une particulière gravité.
ACCIDENT OU MALADIE PROFESSIONNELLE
LA RESPONSABILITÉ DE L’ETAT PEUT ÊTRE ENGAGÉE
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Michel COUPERT
UNE DÉLÉGATION DE POUVOIRS N’A D’EFFET QUE DANS LE DOMAINE
POUR LEQUEL ELLE A ÉTÉ CONSENTIE
travail pour blessures involontaires et infrac-
tions à la réglementation sur la sécurité des
travailleurs, invoquait une délégation de pou-
voirs consentie à un directeur de travaux.
Celle-ci portait sur l’application des règles en
matière économique et commerciale, en ma-
tière de signalisation de chantiers et dans cer-
tains domaines relevant du droit social tels
que l’embauche et la détermination des condi-
tions de travail. Les juges du fond, dont la
décision est approuvée par la Cour de cassa-
tion, ont considéré que cette délégation ne
pouvait pas l’exonérer de sa responsabilité
pénale : d’une part, le domaine de la signalisa-
tion des chantiers ne recouvrait pas celui de la
sécurité des travailleurs ; d’autre part, l’argu-
ment du gérant selon lequel la délégation en
matière de signalisation des chantiers avait été
de fait étendue aux questions de sécurité par la
convention collective des travaux publics ne
pouvait pas être accueilli car la clause conven-
tionnelle invoquée, décrivant de façon géné-
rale l'activité de management, était imprécise.
Cass. crim. 8-9-2015 n° 14-83.053
Un gérant de société poursuivi pour infraction
aux règles sur la sécurité des travailleurs ne
peut pas échapper à sa responsabilité pénale
en invoquant une délégation de pouvoirs con-
cernant la signalisation du chantier et non le
domaine de la sécurité.
En principe tenu de veiller personnellement à
la stricte et constante application dans l’entre-
prise des règles en matière de sécurité des tra-
vailleurs, le chef d’entreprise peut déléguer
ses pouvoirs en la matière à un préposé pour-
vu de l'autorité, de la compétence et des
moyens nécessaires pour mener à bien cette
mission. En cas d’infraction à ces règles c’est
alors le délégataire qui en sera tenu pénale-
ment responsable.
Encore faut-il qu’il n’y ait aucune ambiguïté
sur l’objet et l’étendue de la délégation con-
sentie par le chef d’entreprise. Il importe en
effet que le délégataire soit précisément infor-
mé de sa mission et des obligations qui en
résultent.
En l’espèce, le gérant d’une société de travaux
publics, poursuivi à la suite d’un accident du
Prix à la Consommation
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Le repli, en partie saisonnier, des prix des ser-
vices de transport et des produits alimentaires
frais ainsi qu'un nouveau recul des prix de
l'énergie sont les principales contributions à la
baisse de l'IPC en novembre. Les prix des pro-
duits manufacturés diminuent eux aussi légè-
rement en novembre.
En novembre 2015, l'indice des prix à la consom-
mation (IPC) se replie, baissant de 0,2 % après
une hausse de 0,1 % en octobre. Corrigé des va-
riations saisonnières, il diminue de 0,1 % sur un
mois. Sur un an, les prix à la consommation sont
stables, après une légère hausse en octobre
(+0,1 %).
hors tabac, qui sert à l’indexation du SMIC. Il
diminue de 0,2% en novembre 2015 pour at-
teindre une baisse de 0,1% sur un an.
Vous trouverez, ci-dessous, l’indice des prix à
la consommation des ménages du premier
quintile de la distribution des niveaux de vie,
JANV FEV. MARS AVRIL MAI JUIN JUILL AOUT SEPT. OCT. NOV. DEC.
2014 126,18 126,79 127,33 127,38 127,36 127,33 127,03 127,58 126,93 126,97 126,77 126,93
2015 125,60 126,41 127,17 127,43 127,70 127,58 127,22 127,60 126,94 126,99 126,68
JANV FEV. MARS AVRIL MAI JUIN JUILL. AOUT SEPT. OCT. NOV. DEC.
2014 126,93 127,63 128,20 128,15 128,19 128,14 127,73 128,29 127,80 127,84 127,62 127,73
2015 126,45 127,28 128,12 128,27 128,57 128,47 127,94 128,35 127,84 127,91 127,67
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INDUSTRIE ENVIRONNEMENT SECURITE
Ces prestations sont :
● Accompagnement à la mise en place de
systèmes de management ISO 14001,
OHSAS 18001, systèmes intégrés Qua-
lité Sécurité Environnement,
● Veille règlementaire en environnement
et/ou en sécurité/santé au travail,
● Audit règlementaire en environnement
et/ou en sécurité/santé au travail,
● Audit de préparation pour des certifica-
tions ISO 14001 et/ou OHSAS 18001
● Sensibilisation et formation dans les
domaines de l’environnement et/ou de
la sécurité/santé au travail, pour l’ac-
quisition et le renforcement des compé-
tences sur le site,
● Réalisation de dossiers Installations
Classées pour la Protection de l’Envi-
ronnement.
Pour en savoir plus consulter la plaquette
ci-jointe : Cliquer ici
ou contacter :
Marie CHARMEL Industrie Environnement Sécurité
Parc technologique Henri Farman
3, rue Max Holste - CS 110 004 - 51685
REIMS CEDEX 2
Tél. : 03 26 89 66 20 - Fax : 03 26 89 66 29
La SA Industrie Environnement Sécurité a
été mise en place en 1999 par les quatre
Chambres Syndicales Territoriales de la Mé-
tallurgie de Champagne-Ardenne (Union des
Industries et Métiers de la Métallurgie de la
Marne, des Ardennes, de la Haute-Marne et
de l’Aube) et par la Chambre Syndicale Terri-
toriale de la Chimie de Champagne-Ardenne
(Union des Industries Chimiques), qui en sont
actionnaires, pour accompagner les entre-
prises industrielles dans leurs démarches envi-
ronnementales, ainsi que dans leurs actions de
santé et de sécurité au travail.
Son objectif est de faire des obligations envi-
ronnementales et de sécurité un vecteur de
compétitivité.
Forte de l’expérience acquise dans la mise en
place de systèmes de management de l’envi-
ronnement de type ISO 14001, Industrie Envi-
ronnement Sécurité développe depuis 2001
ses activités dans le domaine de l’évaluation
des risques professionnels et, plus globale-
ment, du management de la sécurité/santé au
travail de type OHSAS 18001.
Tout naturellement, cette évolution permet
aujourd’hui à cette société d’accompagner par
du conseil et de la formation le personnel des
entreprises.
LES AIDES A L’EMPLOI
Selon le type d’aides, n’hésitez pas à contacter
la DIRECCTE ou Pôle emploi.
Cliquer ici pour accéder au détail des aides
à l’emploi
Vous trouverez, via le lien ci-après, le panora-
ma des aides à l’emploi dont peuvent bénéfi-
cier les entreprises (à jour au 31 octobre
2015).
Informations générales
LES MATINALES TECHNOLOGIQUES EN HAUTE-MARNE
Thème : « TRIZ, un outil d’innovation»
02 février 2016 à Nogent - 23 février 2016 à Saint-Dizier
Autres thèmes
Les objets connectés : 13 avril 2016 à Nogent et le 26 avril 2016 à Saint-Dizier
Bois et agro-industrie : 11 juin 2016 à Nogent et le 28 juin 2016 à Saint-Dizier
Attention,
l’inscription
est obliga-
toire.
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ARMEE ET MEDEF : DES PAROLES AUX ACTES
DINER-RENCONTRE PATRONAL
AU CHÂTEAU DE TANNOIS (55) : UNE BELLE REUSSITE !
nécessité pour les entreprises françaises
d’apprendre à « chasser en meute », la
question des délais de paiement, le cross
funding…
Son intervention a été appréciée des chefs
d’entreprises présents par sa clarté, sa lu-
cidité à intégrer la réforme selon les sujets
bref, intervention sans ambages et terrain
comme on apprécie de les avoir. De nom-
breux échanges ont d’ailleurs eu lieu suite
à cette intervention.
La rencontre s’est poursuivie en toute con-
vivialité autour d’un diner qui a permis de
favoriser les échanges entre patrons Haut-
Marnais et Meusiens.
Un nouveau rendez-vous est programmé
avec Thibaut Lanxade en Haute-Marne au
printemps, afin de rencontrer et passer un
peu plus de temps avec les entrepreneurs
de TPE/PME.
Sur invitation conjointe des MEDEF
Haute-Marne et Meuse, ce ne sont pas
moins de 50 chefs d’entreprises qui se
sont retrouvés mardi 15 décembre en soi-
rée au Château de Tannois.
Un franc succès lié au déplacement de
Thibault Lanxade, vice-président du ME-
DEF national, en charge des TPE/PME.
Le vice-président du MEDEF nous a fait
un point d’actualité économique et so-
ciale, avec les défis à relever à court terme
dans notre pays. Le MEDEF est force de
propositions dans un contexte économique
particulièrement morose, et souhaite avan-
cer de façon énergique sur la compétitivité
des entreprises, la simplification adminis-
trative, la réforme du droit du travail, les
conditions d’un choc pour l’emploi,
l’assouplissement de la loi pénibilité, mais
également sur la transition numérique, la
Jean-Marc TESTOT
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STRUCTURES ASSOCIEES
PROCESS COM® : être en phase avec ses équipes
Le Pôle Formation des Industries Technologiques propose une formation sur 4 jours afin de
mieux se connaître et développer ses compétences en communication, apprendre à connaître ses
interlocuteurs et développer une communication individualisée. Le Pôle Formation champarden-
nais est le seul à compter une formatrice certifiée Kahler Communication.
Ce process est un modèle d’observation et de communication, fruit des recherches menées par
Taibi Kahler, docteur en psychologie à l’Ecole d’analyse transactionnelle, développé en partena-
riat avec la NASA et couronnée par le prix scientifique Eric Berne en 1977, un an après la mise
en place de ce modèle. Depuis, 820 000 personnes ont été profilées dans le monde et
850 formateurs et coachs certifiés. « Il faut 3 ans pour s’approprier l’outil pour le formateur »,
remarque Marie Thiebaut, Formatrice en communication professionnelle, certifiée Pro-
cess Com®.
Un outil axé sur le management et la connaissance de soi
L’école ne forme pas toujours à la communication et pourtant, celle-ci est primordiale pour le
management. « Développer la motivation, l’organisation par projet, des partenariats aux cul-
tures différentes, une autre approche client sont les enjeux. Le point commun à ces défis : la
communication. Il faut alors prendre en compte la spécificité de chacun, lui permettre de donner
le meilleur de lui-même, aussi et surtout dans les situations du conflit d’intérêt ».
L’Homme au cœur de la performance de l’entreprise
Un process qui démontre que la performance de l’entreprise sera toujours dans l’Homme. Alors,
quand il y a une situation de conflit, c’est une affaire de personnes bien réelles. Il faut donner du
sens, rassembler les forces, gérer les tensions et résister au stress.
Process Communication® permet de comprendre les personnalités, la sienne et celle des autres.
« C’est un modèle immédiatement opérationnel qui permet une communication efficace ».
Il y a alors deux concepts, la manière de dire les choses en faisant attention au fond et les com-
portements humains qui sont composés des caractéristiques de 6 types de personnalité : travaillo-
mane, persévérant, empathique, promoteur, rêveur et rebelle. « A 7 ou 8 ans, elles sont déjà ac-
quises » précise Marie Thiebaut.
Le modèle permet de désamorcer les mécanismes du stress, d’identifier les vecteurs de motiva-
tion d’un individu et à l’inverse, éviter les comportements pouvant causer le stress, le malaise, la
mécommunication.
Les objectifs de cet outil sont donc de mieux communiquer et de gagner en efficacité, un enjeu
au cœur de toute entreprise humaine. Se former à Process Com® permet de comprendre sa per-
sonnalité et celle des autres, de développer son leadership et la cohésion d’équipe et d’apprendre
à gérer son stress et celui des autres. Ainsi, comprendre et gérer les difficultés relationnelles sont
les atouts offerts par le modèle Process Com®.
BOOSTEZ VOTRE MANAGEMENT AVEC
PROCESS COMMUNICATION MODEL®
Sylvie, 29 ans, qui a suivi la formation de 4 jours, est en-
chantée. « Cela change beaucoup de choses. On apprend sur
les autres, mais aussi sur soi. Je profite tous les jours main-
tenant d’avoir appris. J’ai mon stress qui a diminué en com-
municant mieux avec les gens autour de moi. La formation
est très importante pour moi et elle est acquise pour long-
temps », témoigne-t-elle.
Venez découvrir
Process Com®
le 6 janvier 2016
à Rosières Près
Troyes.
+ d’infos auprès de
votre Conseiller en
formation
Pôle Formation
Haute-Marne
Jean-François JAMKA
06 31 01 94 83
Jean-francois.jamka@formation-
industries-ca.fr
Pôle Formation Aube
Agnès COLLIQUET
06 32 30 80 38
agnes.colliquet@formation-
industries-ca.fr
Damien CHATARD
damien.chatard@formation-
industries-ca.fr
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EVENEMENTS !
REMISE DES DIPLÔMES
Le vendredi 30 octobre 2015 s’est tenue au Parc des Expositions de Reims la première
remise régionale des diplômes et des qualifications professionnelles du Pôle Formation
des Industries Technologiques de Champagne-Ardenne.
Traditionnellement organisée dans chaque département,
cet évènement annuel a pris cette année une dimension
régionale, suite au rapprochement des outils de forma-
tion de la branche professionnelle des industries
technologiques de Champagne-Ardenne :
le CFA de l’Industrie et l’AFPI Champagne-Ardenne.
Cette cérémonie vise à féliciter les récipiendaires ayant
validé leur formation dans l’industrie en 2015 :
● les 350 apprentis ayant obtenu leur diplôme en alternance (CAP/BEP, BAC
PRO, BTS, Licence Pro, Diplôme d’Ingénieur)
● les 300 salariés et demandeurs d’emploi ayant validé leur formation par une
qualification professionnelle de branche (CQPM – Certificat de Qualification
Paritaire de la Métallurgie)
● les 56 stagiaires des Ecoles du Management UIMM (formation qualifiante en
management de la branche professionnelle)
Groupe de récipiendaires (BTS et Licence Pro)
Ainsi, il s’agit pour les récipiendaires, d’une double réussite : l’obtention d’une valida-
tion reconnue des compétences acquises durant leur formation (diplôme de l’Education
Nationale ou certificat de qualification professionnelle), mais également la garantie d’une
insertion professionnelle réussie. 85% des apprentis sortis du Pôle Formation sont en
situation d’emploi 6 mois après la validation de leur formation !
Eric ANTOINE a offert une conférence/spectacle lu-
dique, légère et profonde: « Optimystique ».
Le magicien/humoriste a entraîné le public avec surprise
dans un voyage vers la force de conviction, au travers
de numéros de mentaliste révélés, d’histoires vécues et
de jeux de rôles participatifs.
Damien CHATARD
damien.chatard@formation-
industries-ca.fr
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DEMANDES D’EMPLOI Florence MATUCHET
H - 52 ans
MODELEUR MECANICIEN BOIS
Compétences : Création et fabrication de bijoux. Fabrication modèles, maquettes et prototypes
industriels. Lecture de plans 2 et 3 axes. Etude moulage. Etude de fabrication. Réalisation d’outil-
lage. Contrôle
Expériences professionnelles : Modeleur (2013-2015). Consultant Modeleur (2011). Modeleur
(2010). Modeleur maquettiste (2007-2009, 2005-2006, 1994-2003), …
Formations : CAP Art et Technique de la Bijouterie—Joaillerie (2012). CAP Modeleur Mécani-
cien Bois (1981)
H
RESPONSABLE PIECES DE RECHANGE
Expériences professionnelles : Responsable pièces de rechange (2013-2015). Responsable adjoint
de site (2009-2011). Directeur SAV et pièces de rechange (1992-2009). Responsable logistique
(1990-1992). Directeur adjoint, responsable d’exploitation (1986-1990). Responsable manutention
portuaire, consigne maritime, douane (1980-1986).
Formations : Ecole Supérieure des Transports (1986). Ecole des techniciens du Transport (1980).
Anglais professionnel
Réf : 15/2656
Réf : 15/2657
H - 43 ans
INGENIEUR GENERALISTE
Expériences professionnelles : Responsable Atelier Fonte (2014-2015). Responsable des Opéra-
tions Industrielles (2006-2014). Superviseur de production (2003-2015). Responsable planning et
approvisionnement (2000-2002).
Domaines de compétences : Gestion industrielle/gestion de projets. Management. ERP. Relations
avec partenaires sociaux. QHSE. Lean.
Formations : Diplôme en Génie des Systèmes Mécaniques (1999). DUT Génie Mécanique et Pro-
ductique (1995). Perfectionnement Lean (2014). Basique QHSE, ergonomie (2014). Formation au
management (2015)
Réf : 15/2658
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Florence MATUCHET
CONGES DE NOEL
FERMETURE
Nous vous informons que les bureaux de l’UIMM Champagne-Ardenne
Site de la Haute-Marne seront fermés
du mercredi 23 décembre 2015 au soir jusqu’au lundi 4 janvier 2016.
Nous vous remercions de votre compréhension
et vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d’année.
Jean-Marc TESTOT
Réf : 15/2659
H - 52 ans
DIRECTEUR GENERAL - DEVELOPPER ET GERER UNE PMI
A POTENTIEL DE CROISSANCE A L’INTERNATIONAL
Expériences professionnelles : Directeur Général (2004-2014). Directeur Commercial Export
(1993-2004). Responsable de zone export (1990-1993). Responsable de zone export (1986-1989).
Domaines de compétences : Etablir une stratégie de développement. Optimiser le BFR. Ouvrir des
marchés, créer et animer une équipe commerciale. Gestion de projets transversaux. Fédérer des
équipes, gérer le changement. Gestion IRP. European Business School Anglais et espagnol courant
H -
Postes visés : Acheteur, Assistant du Responsable Logistique, Approvisionneur,
Gestionnaire des transports, Administrateur Des Ventes.
Expériences professionnelles :
Juin 2014/Déc. 2015 : (Intérim) au sein d’une entreprise métallurgique. Gestionnaire ADV et logis-
tique (secteur automobile) et Approvisionneur matière première.
Mai 2014 : (Intérim) Assistant d’exploitation logistique et de transport
Janv/Avr. 2013 : Réseau National de Conseil en Pilotage d’Entreprises : étude de marché et de pro-
jet pour devenir franchisé.
Mai 2011/Nov. 2012 : (CDD) Administrateur des ventes export, puis assistant marketing (mi-
temps) et Responsable des transports (mi-temps) au sein d’un magasin de pièces et services ;
Sept 2009/Mars 2011 : (Intérim) Acheteur pièces pour un constructeur d’autobus.
Déc. 2007/Juin 2009 : Conseiller clientèle au sein d’une banque
Janv. 2007/Juin 2007 (CDD) Représentant commercial B to B.
Janv. 2005/Août 2006 (CDD) : Assistant commercial et marketing
Domaines de compétences : Achats, Logistique, Transport : négociation prix et délais, optimisation
des transports, optimisation des stocks et des seuils de réapprovisionnement. Passation et suivi des
commandes.
Anglais : Niveau professionnel. Allemand : Niveau professionnel.
Informatique : SAP, BaaN, DRAW IO, Gantt Project, Planning PME, Suites Office et OpenOffice,
Item Trans, Axapta, TX2.
Formation : Formation Supérieure de Responsable en Logistique - Master 2 en gestion spécialisa-
tion marketing, Echange universitaire Erasmus, Classe préparatoire aux grandes écoles section HEC.
Réf : 15/2660