pathologies des rongeurs de laboratoire - lvts.fr · aspicularis tetraptera (2 à 2,6 mm, coecum +...
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Pathologies des rongeurs de laboratoire
Dr.Brigitte Rault
Causes des maladies
n Infectieuse/parasitaire n Génétique n Vieillissement n Nutritionnelle n Environnementale n Tumeur n Maladie auto-immune/ allergie
Impact
n Risque pour l’homme n Risque zootechnique spécifique n Interférence expérimentale
Atteinte individuelle Atteinte collective Atteinte transmissible
Ou cas réguliers au sein d’un effectif syngénique
Apparition simultanée ou régulière sur un lot d’animaux soumis au même problème
Apparition progressive sur l’ensemble des individus sensibles d’un effectif (épidémie) ou problème persistant dans une collectivité (endémie)
Blessures, maladies du vieillissement, tumeurs, anomalies génétiques, maladies auto-immunes, maladies métaboliques
Pathologies liées à n l’alimentation: carences, intoxications, manque d’eau… n l’environnement: coups de chaleur, taux de NH3 élevé, stress…
Infections et parasitoses (% morbidité variable)
! La consanguinité peut augmenter la fréquence de certains troubles
Les agents pathogènes
n Germes pathogènes → maladie
n Germes opportunistes → maladie chez l’animal immunodéprimé,
contrôlés par la réponse immune n Germes commensaux → Pas de maladie, habitat naturel= peau,
muqueuses
Flore normale d’un individu adulte sain = flore commensale + opportunistes endogènes courants
n Espèces cibles/barrière d’espèce/zoonoses
n Tissus cibles (délai contamination/symptômes)
n Facteurs favorisants (âge, statut physiologique et immunitaire…)
n Circonstances d’infection – Exogène épidémie ou
endémie – Endogène (opportunistes)
cas sporadiques
n Virulence du germe n Réaction de l’hôte
Pathogénicité (aptitude à provoquer une maladie)
Infectiosité (capacité à s’établir et se multiplier chez un hôte)
Les étapes de l’infection
Contamination (voie d’entrée)
Incubation Multiplication du germe à la porte d’entrée( avec ou sans symptômes) Dissémination dans l’organisme Excretion +/- Ac +/-
Phase d’état Multiplication du germe dans les organes cibles (symptômes spécifiques) Excretion ++ Ac + ou ++
Guerison Ac+
Infection chronique ou latente Excretion +/- Ac+/-
Portage Guerison apparente Excretion + Ac +
Les sources
n Les animaux (ou personnes) infectés
malades
En incubation
Porteurs sains
}
}Signes cliniques
Pas de signes cliniques
Transmission des maladies infectieuses
n Indirecte – Persistance de l’agent
infectieux dans l’environnement
– Vecteurs animés ou
inanimés n Verticale
– In utero – À la mise –bas – Transmission directe entre la mère et la
portée
n Directe – Contact – Secrétions contaminées
Les vecteurs de microbes
Conduite à tenir en cas d’infection
n Prévenir et identifier rapidement tout problème infectieux
n Traitements antibiotiques, antiparasitaires mais pas d’antiviraux ni de vaccins chez les rongeurs. Traiter tous les animaux d’une même unité microbiologique.
n Euthanasie des malades et porteurs, isolement et décontamination des zones infectées
décontamination n Gestion sanitaire stricte de la colonie:
– élimination des malades et porteurs (! portage asymptomatique chez les reproducteurs) – Diminution ou arrêt des flux animaux – Redémarrage à partir d’animaux indemnes dans des locaux désinfectés
n « Décontamination des animaux »: – Adoption des nouveaux nés après césarienne aseptique – Transplantation embryonnaire nécessite un schéma de reproduction respectueux des contraintes génétiques, une organisation adoption/transfert par femelles nourrices/porteuses synchronisées, la prise en compte des délais nécessaires à la reconstitution d’un effectif et à la vérification de la décontamination
Parasitoses n Parasite = être vivant qui se développe aux dépens
d’un autre être vivant: l’hôte ≠ prédateur = détruit son hôte ≠ commensal et symbiote = associations à bénéfices
réciproques
n Pouvoir pathogène
n Adaptation parasitaires – Developpement d’organes de fixation – Grand développement de l’appareil digestif et reproducteur
Pathogénie des parasitoses
n Action pathogène des parasites
– Action spoliatrice – Actions mécaniques: obstruction, compression,
traumatisme, irritation – Action toxique – Action antigénique – Rôle vecteur – Action favorisante des infections
Pathogénie des parasitoses
n Réactions de l’organisme – Réactions locales (inflammatoires) – Réactions générales : fébrile, modification de la
formule leucocytaire – Rôle des phénomènes immunologiques:
v Prémunition v Possibilité de vaccination v Utilisation dans le diagnostic immunologique v Amplification des réactions inflammatoires v Auto-immunisation v Anaphylaxie v Immunodépression
Affections cutanées
ectoparasites
Acariens Poux Puces
acariens n Transmission par contact direct n Faible résistance dans le milieu extérieur n Faible prévalence n Symptômes: absence sauf chez animaux à pelage foncé (prurit, alopécie,
dermatite ulcérative) n Diagnostic: microscopique sur prélèvement de poils (raclage, scotch test)
n Infestation mixte n Traitement: ivermectine (! lignées CF-1)
Myobia musculi
n Souris- rats n Localisation: face, cou, région scapulaire +++ n Corps blanc perlé n ♀>♂ n 4 paires de pattes se terminent par un crochet n Σ: alopécie, dermatite ulcérative n Complications: sensibilisation allergie
cutanée (B6, BalbC), infertilité, perte de poids, modulation du système immunitaire
♂
♀
Cycle de 23 j, stade larvaire 10j
24h
Myocoptes musculinus n Rats-souris n Localisation sur tout le corps n Corps blanc avec pattes marrons
– ♀: P1P2 simples avec ventouses
P3P4 courtes et trapues – ♂: P3 organe crampon
P4 élargie se termine par une griffe
n Σ: lorsque les souris sont
stressées, en gestation ou déficience en vit A
♀
♂
radfordia
n Apparence proche de Myobia musculi
n R. affinis chez la souris (P2 avec 2 crochets terminaux
de taille inégale) n R. ensifera chez le rat (P2 avec 2 crochets terminaux de
même taille) R. affinis
poux
n Insectes, 3 paires de pattes, tête/thorax/abdomen n Polyplax serrata, pou suceur de sang n Σ: si présence en grand nombre, irritation +++ et
anémie n Traitement: phénylpyrazolés (fipronil), avermectines n Transmission par contact direct n Développement d’une immunité de l’hôte n Rare en animalerie
Les gales n Gales du corps
– Favorisées par le stress, très contagieuses v Sarcoptes scabiei ( lapin, hamster) v Notoedres cati: lapin, rat, souris v Trixacarus caviae: cobaye
– Prurit, lésions dépilées, squames crouteuses, evolution peut être fatale sans traitement
n Gale auriculaire
– Psoroptes cuniculi du lapin – Symptômes parfois discrets (secouement de la
tête) ou très importants (cerumen jaunatre, otite)
Trixacarus caviae
Sarcoptes scabiei
Pseudo-gale
n Cheylitiellose
– Cheyletiella parasitivorax (lapin)
– Lesions prurigineuses, dépilées et squameuses localisées surtout sur le dos et en interscapulaire Zoonose
Les mycoses
n Dermatophytoses: – mycoses contagieuses dues au developpement dans les poils,
griffes et couches cornées de dermatophytes (trichophyton mentagrophytes, microsporum canis)
– Infection subclinique (rare?) – Zoonoses – Lesions dépilées bien circonscrites, nummulaires, erythème,
squames, croutes; localisation préférentielle sur la tête – Diagnostic: microscope, mise en culture de poils, lampe de Wood
Dermatite à staphylocoques Staphylocoques= bacteries commensales non pathogènes (peau, muqueuses) • Lésions crouteuses ou ulcérées craniales ou dorso-cervicales • Favorisées par blessures (bagarre, prurit, études tox) • Infections S. epidermidis ou aureus • Traitement antibiotique en local ou systémique
furonculose
n Staphylococcus aureus, habituellement non considéré comme pathogène
n Pénétration du germe suite à des morsures, bagarres
n Abcès facial chez les souris nude, associé souvent à une conjonctivite
n Abcès préputial chez le mâle (Balb/c et B6)
Corynebacterium bovis n Souris nude homozygote; lignées à peau glabre n SCID sensibles (alopécie, dermatite
squameuse) n « Maladie squameuse », hyperkératose avec
squames jaunes pâles transitoire associée à une perte de poids, morbidité +++, mortalité chez les jeunes non sevrés
n Portage sur la peau et dans la cavité buccale (diagnostic par culture ou PCR)
n Portage asymptomatique chez les animaux immunocompétents (infection transitoire)
n Infection persistante chez nude mais symptômes transitoires
n Traitement antibiotique (ampicilline dans l’eau de boisson) n’élimine pas le portage
n Limitation de la croissance de tumeurs transplantées
Ectromélie (variole de la souris)
n Orthopoxvirus n Contamination par contact direct, urine et fèces n Gravité des symptômes fonction des lignées (C3H, Balb/c,
DBA sensibles; C57BL/6 résistantes): – Forme septicémique rapidement mortelle sans lésions caractéristiques – Forme subaigüe ou chronique avec œdème facial, conjonctivite, lésions
squameuses ou ulcératives sur la tête, alopécie, nécrose queue et extrémités
– Infection latente
n Diagnostic sérologique n ! matériel biologique infecté (cellules tumorales, sérum) n Quasiment éradiqué des animalerie actuelles
Origine environnementale
Habitat ou conditions d’ambiance non adaptés
n Coup de chaleur, déshydratation n Blessures n Pododermatites, non usure des griffes,
mammites n Dégénération rétine (animaux albinos)
Traitement symptomatique et modification des conditions
d’hébergement
Pododermatite ulcérative
n Ne pas confondre avec une tumeur !!
n Pattes arrières (zone facilement souillée, humide et chaude, à replis cutanés, subissant des traumatismes permanents)
n RARE
ringtail n Rat- souris n Constrictions annulaires n Mauvaise conditions environnementales
(humidité < 20% et température élevée) n Pas de traitement, guérison avec
rétablissement conditions optimales
morsures
n Balb/C, Scid, SJL, FVB n Mâle n Morsures queue, zone ano-génitale, tête, épaules, bas du dos n Surinfection n ≠ auto-mutilation
barbering
Anne Marie DeLuca, B.S. "Environmental Enrichment: Does It Reduce Barbering in Mice?" Animal Welfare Information Center Newsletter, 8(2):7-8, Summer 1997.
Red tears du rat
n « chromodacryorrhée » n Porphyrine secrétée par
la glande de Harder n Animal stressé ou
malade
Coup de chaleur de rongeurs
n Thermorégulation par vasodilatation/constriction de la queue
n Température élevée (supérieure à 30°), humidité importante (>80%), faible ventilation et surpopulation = facteurs favorisants
n Augmentation de la fréquence respiratoire, consommation d’eau, mortalité
Attention au froid
n Gangrene des membre chez les nudes (! Transport)
n Necrose du bord de l’oreille chez les Swiss albinos et C3H (froid = facteur favorisant)
Affections digestives
endoparasites
Les oxyures n Aspicularis tetraptera (2 à 2,6 mm, coecum +
partie hautre de l’IG) n Syphacia obvelata (4 à 6 mm; colon) n Cycle monoxène n Symptômes: subclinique le plus souvent;
inflammation intestinal, diarrhées, perturbation de la reproduction, prurit anal avec prolapsus, auto-mutilation
n Diagnostic: scotch test (œufs de Syphacia
obvelata) et examen direct du contenu cæcal ou technique de flottation (Aspicularis tetraptera)
n Œufs très résistants dans l’environnement (>4mois), disséminés par un simple flux d’air
n Forte prévalence en animalerie
Œufs de syphacia obvelata scotch test
Œufs aspicularis tetratepra (test de flottaison)
flagellés n Giardia muris
– Rat, souris – dans IG
– Contamination par ingestion d’ookystes (10min), fecès et parfois vesicule biliaire
– Asymptomatique – Lignées résistantes:; DBA/2,
B10.A, C57BL/6,SJL/2 – Interférences aves études sur le
système digestif et immunitaire
n Spironucleus muris – Rat, souris, hamster – Contamination par ingestion
d’ookystes (1 seul infestant). Présents dans GI et fecès
– Difficile à cultiver – Asymptomatique sauf chez
les jeunes et immunodéprimés si infestation+++: diarrhée, déshydratation ,perte de poids, distension abdo, mort
Flagellés non pathogènes
n Chilomastix intestinalis – souris, cobaye – GI et coecum
n Tritrichomonas muris – Rat, souris, hamster – GI et coecum
Pas de traitement
Cestodes (vers plats)
n Hymenolepis nana (hôte= homme), H.diminuta (hôte=rongeurs)
– zoonose – Cycle direct pour H.nana et indirect pour
H.diminuta – Vers adultes dans la paroi de l’IG (20à 40
mm) – Retard de croissance chez les jeunes – Chez l’homme: anorexie, vomissements,
diarrhée, perte de poids, douleurs abdo, insomnies
– Mise en évidence des œufs par flottaison ou vers adultes à l’autopsie
Cas de la toxoplasmose
• Hôte définitif = chat • Hôte intermédiaire= rongeurs, homme
zoonose
Diarrhées bactériennes
n Apathie n Anorexie n Polydipsie n Hyperthermie n Douleur abdominale n Souillures de la zone périanale n Deshydratation n Décès n Facteurs favorisants:Sevrage, stress, changement
brutal d’alimentation n Transmission possible à l’homme
n Colibacillose n Salmonellose
– S.enteritidis, S.typhimurium – Sensibilité ++du cobaye et chinchilla – Forme inapparente chez rat et souris (portage
chronique); symptômes non spécifiques, épisodes morts brutales, baisse de fertilité, résorption fœtale, avortements
– Diagnostic: culture foie, rate, fèces, NL mésentériques – Elimination des animaux – zoonose
Maladie de Tyzzer
n Bacillus piliformis n Surtout souris, hamster ; rat et cobaye
sensibles n Contamination par ingestion de spores n Diarrhée (pas toujours observée),
anorexie, apathie,poil piqué, amaigrissement rapide, mort
n Lésions hépatiques, cardiaques et/ou intestinales (foyers de nécrose)
n Diagnostic sérologique et histologique n Spores bact très résistantes (1 an à T°
ambiante) n Traitement:
– antibiotique (oxytétracycline) – dépopulation
Epizootique Diarrhea of Infant Mice (EDIM)
n Rotavirus n Transmission oro-fecal,
contact direct, aérosols n Diarrhée jaunâtre,
obstruction zone périanale et mort; dilatation intestinale (gaz), les mères continuent à allaiter les petits (≠ MHV)
n Diagnostic sérologique
Helicobacter
n 20 espèces pathogènes (H. hepaticus, bilis, rodentium, typhlonius) commensales ou opportunistes
n Rat et hamster ne développent pas de maladie mais sont des réservoirs
n Asymptomatique très longtemps; certaines
lignées colite, prolapsus rectal n H.bilis et hepaticus à l’origine d’hépatites
chroniques (nécrose) chez A/J, BALB/c, C3 et SCID vers 6 mois. Chez les immunocompétents, carcinome hépatique
n Diagnostic par PCR-culture n Traitement antibiotique (metronidazole
+ampicilline) transfert d’embryon ou césarienne aseptique
MHV
• Coronavirus, différentes espèces avec virulence et organotropisme variable
• Spécifique souris • Forte contagiosité • Pathogène le plus commun des
animaleries conventionnelles et chez souris sauvages
• Transmission: contact direct, supports inanimés, poussières aériennes (! tumeurs et cellules), transmission verticale
MHV
n Resistant – congélation/décongélation – chaleur: 30mn à 56°C – pH acide Conservation 30jours à 4°C et indéfinie à 70°C
n Sensible: – Solvants lipidiques – Dessication – désinfectants
clinique MHV
n Forme enzootique (la plus fréquente), subclinique
– Adultes immunisés suite à infection, élimination du virus en 3-4 sem , pas de portage chez les IC
– Protection des nouveaux nés par Ac maternels puis infection
– Infection perdure au sein de la population (jeunes = source de contamination)
Clinique MHV n Forme épizootique (clinique)
v Observée chez jeunes naifs en cages ouvertes Diarrhée (si espèce entérotropique) avec mortalité importante
v Infection subclinique chez les adultes
n Syndrome de déperissement chez les souris nude – mortalité
Clinique MHV
Fonction : n Âge : jeunes 7-13j plus susceptibles
avec symptômes diarrhée, encéphalite, absence milk spot, mortalité adultes: perte de poids, baisse de la reproduction, urines foncées, faible mortalité
n genotype et statut immunitaire de l’hôte
Clinique MHV
Fonction virulence et organotropisme espèce MHV:
• enterotropique: réplication voie respiratoires sup et intestins , peu de dissémination vers autres organes – Surtout les jeunes atteints, décès 48h
post-infection • Polytropique (respiratoire): réplication
dans la cavité nasale et poumons puius dissémiation vers autres organes (foie, cerveau, moelle osseuse…) – Signes neurologiques (syndrome
vestibulaire, parésie post) surtout chez ID
diagnostic � Serologie (Elisa/IFA) chez IC � PCR fèces animaux infectés ou sérologie animaux sentinelles � Histopathologie (à confirmer par séro ou PCR)
� Polytrope: foyers blancs de nécrose à la surface foie (hémorragiques chez ID, hyperplasie nodulaire hépatique avec fivbrose, foyers de nécrose splénique, splénomégalie), foyers nécrotiques rate, thymus, nœuds lymphatiquew, moelle osseuse, péritonite
� Enterotrope: syncytium endothélial des vaisseaux lymphatiques, hyperplasie muqueuse intestinale…
traitement
n Pas de traitement n Élimination des animaux et repopulation
(transfert d’embryons) n Arrêt de la reproduction min 4-8
semaines avec arrêt des introductions , élimination ectoparasites, hebergement en IVC
Parvovirus (MPV et MVM)
n Transmission par contact direct ou indirect avec fèces ou urine contaminés, lait, secrétions nasales
n Très contagieux n Très grande résistance dans le milieu n Peu pathogène :asymptomatique (pb d’élevage: mort
embryonnaire, malformation fœtale…) – Interférence avec les études d’embryogenèse, reproduction et
cancéro n Spécificité n Infection persistante des NL avec MPV (≠MMV) n Pas de traitement: transfert d’embryon ou césarienne aseptique +
décontamination des locaux
Parvovirus rat
n 2 sérotypes: Kilham Rat Virus et Toolan H-1
n Transmission oro-fécale, parfois in utero n Asymptomatique mais parfois hemorragie
SNC, hypoplasie cerebelleuse et/ou chute de la reproduction (mort embryonnaire)
n Infection persistante, modulation de la réponse immunitaire
Citrobacter rodentium
n Jeunes >adultes n Mortalité importante C3H/HeJ,
C57BL/6, DBA/2J, NIH Swiss n Infection transitoire
(4sem):selles molles, prolapsus rectal chez les jeunes
n Hyperplasie du colon (descendant)
n Traitement AB (tetracycline); Transfert d’embryons, cesarienne
Murine norovirus (MNV)
n Transmission orofécale n Forte prévalence n Absence de signes cliniques chez les
immunocompétents et plupart des immunodéprimés n Excretion dans les feces plusieurs mois après infection n Interférence pour les études en immunologie n Persistance dans le milieu
Malocclusion des dents
n Fréquente chez rongeurs et lapins
n Congénitale, traumatique n Incisives, molaires et prémolaires
(cobaye) n Entraine des difficultés de
préhension des aliments et des lésions buccales
n Symptômes: ptyalisme, anorexie, amaigrissement voir décès
n Diagnostic par examen de la cavité buccale
n Traitement: coupe des incisives (2/3 mois), voire extraction
n Elimination de la reproduction
Trichobezoard lapin
Affections respiratoires
Mycoplasmose (pneumonie chronique, maladie respiratoire chronique)
n Mycoplasma pulmonis n Souris; rat n Transmission horizontale et verticale n Asymptomatique le plus souvent;
syndrome bronchopulmonaire: jetage, eternuements, râles, dyspnée, apathie, anorexie, ataxie locomotrice, torticolis, infertilité possible
n Traitement des signes cliniques (tetracyclines)
Pasteurella pneumotropica n Transmission par aérosol, oro-
fécale, contact avec secretions infectées
n Opportuniste, proliférant en présence d’autres agents pathogènes (Sendaï, mycoplasmes)
n Asymptomatique; – conjonctivite chez les jeunes,
jetage oculo-nasal, torticolis – Abcès cutanés, métrite chez
les immunodéficients n Diagnostic par culture n Traitement anitibiotique
(enrofloxacine) Souris SCID
Virus Sendaï
n Paramyxovirus n Transmission par contact direct, peu résistant n Diminution de la fécondité, difficultés respiratoires;
infection fatale chez immunodéficients et DBA/2 n Action immunodépressive prédisposante aux
infections secondaires n Pas de portage: contrôle par arrêt de la reproduction
pendant 2 mois, élimination des jeunes et nouveaux-nés pendant cette période
n Diagnostic sérologique
Coronavirus (rat)
n Rat Coronavirus (RCV): infection respiratoire
n Sialodacryoadenitisvirus (SDAV): infection des voies respiratoires supérieure, glandes lacrymales, submandibulaires et parotides
n Contagiosité +++ ;mortalité faible n Pas de portage et infection latente n Jeunes les + atteints: exophtalmie,
œdème de la face et du cou, coryza coloré
n Guerison en 2 à 4 sem n Contrôle par arrêt de la reproduction
2 mois
Virus de la pneumonie (PVM)
n Souris, rat, hamster, cobaye n Asymptomatique chez les animaux
immunocompétents (pas de portage et infection transitoire mais ! souris KO et transgéniques)
n Pneumonie chronique chez souris nude, létale
Affections nerveuses
Lymphocytic ChorioMeningitis Virus LCMV
n Zoonose: symptômes pulmonaires ou nerveux n Infection persistante subclinique si infection in utero
ou 24h post-partum;Transmission verticale n Virus dans les urines, salive, lait n Source d’infection: transplantation tumeurs ou
cellules n Formes cliniques:
– IPI:viremie et excretion permanente, retard de croissance, glomerulonéphrite vers 7/10 mois avec ascite et mort
– Infectés non tolerants:virémie mais non excretion. Mort ou guerison
n Euthanasie
Virus de Theiler (GDVII)
n Picornavirus n Souris (rat) n Asymptomatique; souches virulentes:
convulsions, hyperexcitabilité, paralysie membres inférieurs, mortalité++
n Contamination oro-fécale n Modèle de poliomyélite et démyelinisation en infection expérimentale
Infection et parasites des rongeurs présentant un risque pour l’homme
Agent Espèces cibles Niveau de confinement
Dermatophtytes Nombreuses (environnement) teigne
2 Zoonose
Giardia sp Rongeurs (environnement) enterite
2
Hantavirus Rongeurs Fièvre hemorragique avec syndrome rénal
3
Echinococcus Carnivores (rongeurs = hôtes intermédiaires) hydatidose
3 Zoonose
Hymenolepis nana Rongeurs (homme) Troubles digestifs
2
Leptospira interrogans Nombreuses (rongeurs…), ,environnement
2 Zoonose
Pasteurella multocida Nombreuses Pasteurellose d(inoculation
2
Salmonella sp Nombreuses Atteinte digestive
2
Streptobacillus moniliformis Rongeurs (rat) Fièvre d'Haverhill
2 Zoonose
LCMV Rongeurs (souris) meningite
2 (3 souche neurotrope)
Chlamydophila psittaci Oiseaux, rongeurs sauvages (rare) Infection multisystémique
3
agent Espèce et maladie
Ectromélie (poxvirus) Souris: morbidité variable (léthargie-morrtalité) selon souches virales et murines en cause
EDIM (rotavirus) Souris: entérite des nouveaux-nés
Kilham Rat Virus Mouse Minute Virus
Atteintes embryonnaires et néonatales lors d'épizooties dans les colonies naïves
MHV et SDAV (coronavirus)
MHV/souris et SDAV/rat: symptômes lors d'épizooties dans les colonies naïves: troubles respiratoires/viscéraux/chez l'adulte, mortalité des nouveaux nés. Forte contagiosité, forte prévalence
Mycoplasma pulmonis Rongeurs: morbidité +++ dans les souches murines sensibles (pneumonie exsudative) Endémies subcliniques dans de nombreuses espèces de rongeurs
Agents des gales Rongeurs: morbidité variable selon les conditions d'entretien et les souches murines
Sendaï virus (paramyxovirus)
Rats/souris: morbidité +++ en cas d'épizooties dans les colonies naïves: infections respiratoires et troubles de la reproduction Forte contagiosité et forte prévalence
Infections et parasites des rongeurs présentant une contagion et morbidité élevées
néoplasies n Tumeurs mammaires
Souples, vascularisées, contenu parfois nécrotique, invasive (ablation difficile), induite par MMTV
n Lymphosarcome
n Tumeurs pulmonaires spontanées – Bénignes: fréquentes
chez animaux âgés – malignes: +rare
Tumeurs mammaires
Cobaye 30 % adénocarcinome Majorité bénignes, rares métastases
Souris Adénocarcinome Métastases Origine virale
Rat Majorité bénignes (- 10 % adénocarcinomes, fibroadenomes)
Hamster Souvent bénignes
Chien 50 % malignes, métastases femelles>mâles
urolithiase
Chez le rat âgé Asymptomatique ou incluant hématurie, cystite ou anurie, obstruction
lignée particularités
BALB/c Albinos, opacité cornéenne, conjonctivite, blépharite, abcès periorbital, surdité sénile
C3H/He Agouti, aveugle, opacité cornéenne et surdité sénile, susceptibilité au MMTV (tumeurs mammaires)
FVB/N Aveugle, épilepsie, hyperplasie mammaire mais tumeurs mammaires rares
C57BL/6 Hydrocephalie, micro ou anophtalmie, dégénerescence cochléaire sénile, alopécie, malocclusion, dermatite à staphylocoques
références
LaboratoryAnimals (1999) (suppl 1), S1:39-S1:87
n Pathologie: – http://www.radil.missouri.edu/info/dora/mousepag/
mouse.htm – http://cmr.asm.org/cgi/content/full/11/2/231#B605
MERCI