PEN - AR - VIRRevue de l’École navale - N° 37 - Mai 2015

CHAMPIONNAT DE FRANCEMONOTYPES HABITABLES

DU 14 AU 17 MAI 2015

Toutes les informations sur www.gpen.fr

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LEQuartier-maître Marie Riou et second-maître Billy Besson

Depuis 2013, la Brestoise Marie Riou et le Nantais Billy Besson, associés pour voguer sur Nacra 17, ont remporté de nombreux titres :

• champions du monde en 2013 (Nacra 17 et F18),

• vainqueurs de la Sailing World Cup de Palma en avril 2014,

• vainqueurs du Test Event de Rio en août 2014,

• champions du monde de la Fédération Internationale de Voile en septembre 2014,

• médaillés de bronze à l’ISAF Sailing World Cup à Miami en février 2015,

• médaillés d’or lors de la coupe d’Europe de Voile olympique à Palma en avril 2015,

• vainqueurs de la Sailing World Cup de Hyères en avril 2015.

Le 7 novembre 2014, le quartier-maître Marie Riou et le second-maître Billy Besson se sont engagés au sein de l’Armée des Champions.

Le Nacra 17 a été choisi comme catamaran en double mixte par la Fédération Internationale de Voile pour les Jeux Olympiques de 2016.

Les parrains de l’événement

Le Grand Prix, quelques chiffres clés

6 titres de Champion de France décernés à l’issue de la compétition aux classes suivantes :J80, Diam24, Open 5.70, Corsaire, Longtze, Seascape 18.

7 équipages de l’École navale qui vont disputer l’épreuve : deux Open 5.70, deux Longtze, deux J80 et le DIAM24 West Courtage-École navale, skippé par Simon Moriceau et

Christian Ponthieu, vainqueurs 2014 du Grand Prix en J80.

8 nationalités représentées cette année : il s’agit de la Grande-Bretagne (forte délégation en J80 et Seascape 18),l’Espagne, la Slovénie, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse et bien sûr, la France.

10 classes présentes :J80, Open 570, Diam24, Longtze, Mach 6.50, Seascape 18, J22, Corsaire, Cormoran, 5.5M JI.

20 Diam24, les premiers Sportboats monotypes à trois coques et transportables, qui participeront au premier Championnat de France de la série, dont le 1er titre sera décerné au Grand Prix !

30 à 40 milles, la taille moyenne des parcours pour les novateurs Diam24, véritables machines à avaler les milles,qui cavalent sans souci à plus de 20 nœuds de moyenne.

40 bateaux présents lors de la première édition, répartis en trois séries : les Surprise, les Class 8 et les 747 One Design. Aujourd’hui, ce nombre est multiplié par cinq.

58 bateaux composant la plus grosse flotte de la 13ème édition, les J80. Le J80 est le monotype habitable le plus répandu au monde en compétition.

100 concurrents qui prendront le départ, sous le pont de Recouvrance, en Stand Up Paddle.

180 bateaux attendus et 1250 sportifs engagés dans la 14ème édition du Grand Prix de l’Ecole Navale.

2009 : l’année depuis laquelle la Fédération Française de Voile fait confiance aux organisateurs du GPENet a choisi l’épreuve pour être le championnat de France Monotypes Habitables.

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LEDIAM 24 West Courtage - École navale

Partageons notre passion pour gagner ensemble !

Le Diam 24 West Courtage – École navale, qui a tiré ses premiers bords sur la rade de Brest à la rentrée

2014, réunit autour de lui un équipage composé de navigateurs au palmarès éloquent, de sportifs de haut niveau de la Défense, mais aussi d’élèves, tous animés d’une passion commune, partagée par leurs institutions respectives, avec une ambition simple, celle d’entraîner dans leur projet les partenaires qui le rejoignent autour d’une ambition commune : gagner ensemble.

La saison 2015 se déroulera en deux temps : la première partie sera consacrée aux épreuves du circuit Diam 24, avec l’événement phare que représente le Grand Prix de l’École Navale, au cours duquel se disputera le titre de champion de France de la série. Le début de l’été sera quant à lui marqué par la participation du bateau au Tour de France à la voile, avec un plateau exceptionnel de 31 bateaux aux équipages affutés. Il s’agira là du grand retour de l’École navale dans cette compétition. Grâce au partenariat mis en place avec West Courtage, elle sera la seule grande école présente sur le Tour 2015 !

Qui sont-ils ?Directeur du projet, Ewan Lebourdais, passionné de sports nautiques et de photographie, est l’initiateur du projet. Directeur de la société West Courtage, il soutient

depuis de nombreuses années les sportifs de la West Team, et

sert également comme lieutenant de vaisseau dans la réserve citoyenne.« J’ai apprécié le

rapprochement avec la Marine nationale par le biais de l’École navale. Ayant créé mon entreprise dans le domaine de la

gestion de patrimoine et du courtage de crédit

immobilier il y a 10 ans sur Brest, j’ai naturellement, soit par le biais de mes clients, soit à titre personnel, développé un lien privilégié avec cette institution. Cette union nous a ouvert, à moi et à l’école, la possibilité de candidater pour le retour de la Marine sur le Tour de France Voile 2015 ! Mon entreprise seule n’aurait jamais pu l’entreprendre, et je crois l’inverse vrai. Notre projet sportif est atypique. Seule grande école engagée sur le Tour, nous concurrençons pourtant les grandes écuries,

et les valeurs d’apprentissage avec des élèves à bord, mais aussi de haute technologie, correspondent tout à fait à l’idée du sport de haut niveau que je me fais en général ! ».

Le skipper, Simon Moriceau, responsable de Projet Voile chez Interface Concept, a effectué 2 préparations olympique en 470, et son palmarès est éloquent : Champion de France de Course au large en équipage en M34 (2011), et en 2014 en J80, champion de France, vainqueur de la Coupe de France et vice-champion d’Europe.

« Le Diam 24 est un super challenge, un bon moyen de se mettre à la page car l’évolution de notre sport passe par le multicoque. A la confirmation que le Tour de France passait sur 3 coques, je me suis dit qu’il ne fallait pas rater ce créneau, je voulais en être ! C’est la première saison du projet West Courtage - École navale, avec une belle et jeune équipe, autant sur l’eau qu’à terre. Nous apprenons tous les jours et nous inspirons des grosses écuries comme Spindrift ou Groupama qui perdurent. Le but cette année ? Construire le projet, le rendre viable et s’implanter dans le paysage de la voile Française. Intégrer des élèves, jeunes régatiers, dans un circuit professionnel de haut niveau, constitue un véritable challenge : nous sommes la seule équipe à faire de la formation sur le circuit. Nous avons l’ambition d’avoir un projet qui perdure dans le temps, et pour former des navigants directement «à la source», il est indéniable que l’Ecole navale constitue un très bon vivier. Nous avons commencé les navigations avec l’aspirant Vuylsteke, qui présente un profil très intéressant : dynamique, engagé et à l’écoute, je pense qu’il va pouvoir intégrer rapidement les navigants du bateau ».

Aspirant Aymeric Vuylsteke, officier-élève en deuxième année à l’École navale.« J’ai choisi l’option voile sportive, et grâce aux moyens nautiques de l’école, j’ai participé à de nombreuses régates en France et à l’étranger, en particulier en Open 5.70 et en Longtze. J’ai une chance énorme de faire partie du projet Diam 24, cela me permet de côtoyer et d’échanger avec des navigateurs de très haut niveau. Mais c’est également la modernité et les performances du support qui rendent les navigations très riches en enseignements. L’objectif est maintenant ma participation au Tour de France à la Voile en juillet prochain ».

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«Traité de navigation», par le capitaine de frégate Charles Lorieux

Le cours de navigation de l’École navale demeurait inchangé depuis 1988. La formation des futurs chefs de quart et commandants des

bâtiments de la Marine nationale avait pourtant évolué au gré des nouveautés technologiques, des modifications de méthodes et règlements maritimes internationaux. Il était donc nécessaire de réécrire un cours pour définir comment naviguer en 2015 et dans la décennie à venir.

Le « Traité de navigation » se place volontairement dans la continuité des cours de navigation de l’École navale depuis sa création en 1830. Ce traité accompagne le lecteur dans l’élaboration d’une méthode de navigation, fondée sur la compréhension de la mer et des marins. L’objectif est de donner au marin la souplesse nécessaire pour mener sereinement ses missions, transits ou loisirs. Il expose notamment les fonctionnements des équipements électroniques (GPS et cartographie électronique) pour mieux en comprendre leurs atouts et limites. Il

revisite les méthodes traditionnelles (navigation astronomique, estime) pour en conserver la substance et leur donner un contour nouveau.

La publication de ce traité aux éditions Vagnon témoigne de la volonté d’ouvrir ces connaissances à la communauté maritime. Les marins des flottes de commerce, de pêche et de plaisance y trouveront les méthodes pour accompagner leurs navigations aussi diverses que passionnantes.

L’auteur, Charles Lorieux, a été professeur de navigation à l’École navale de 2008 à 2011 et est actuellement responsable des questions de manœuvre et navigation à la Force d’Action Navale. Ce traité a hérité du savoir-faire de la Marine en navigation. Les instructeurs de l’École navale, en particulier Christophe le Guen, professeur de 2011 à 2014, ont été impliqués dans ce projet. Le lieutenant de vaisseau ® Ewan Lebourdais et les photographes de la Marine nationale l’ont magnifiquement illustré. Le « Traité de Navigation » sera en vente au prix de 55 euros dans les librairies, shipchandlers et par internet, à compter du19 juin 2015, aux éditions Vagnon.

En février 2011, dans la continuité du « printemps arabe », la révolte gronde en Libye, mais les manifestations sont réprimées dans le sang. Le 17 mars, le Conseil

de sécurité des Nations Unies autorise l’utilisation de la force armée pour protéger la population libyenne. La participation française à l’engagement militaire international prendra le nom d’opération Harmattan. Au cœur du dispositif, la Marine nationale déploie toutes ses composantes (bâtiments de surface, sous-marins, avions et hélicoptères, commandos) et plus de 5 000 marins sur le théâtre d’opérations. Ces hommes et femmes vont alors vivre pendant plusieurs mois une aventure hors norme, et donner les plus belles preuves de leurs qualités et de leurs capacités.

Car cette bataille qui a été livrée, sur mer et dans le ciel, n’a pas de précédent, dans son ampleur comme dans son intensité, depuis la guerre d’Indochine.Le livre « La Marine dans la guerre de Libye » retrace l’historique détaillé des événements militaires de cette guerre, entrecoupé de brefs éléments de contexte.Fruit de deux ans de travail, le livre a pu voir le

jour grâce à la participation de nombreux acteurs de la marine, en premier lieu

les commandants d’unités, qui ont participé à sa rédaction.Le texte est illustré par plus de 200 photographies d’époque dont la plupart inédites. Il est disponible au prix de 28,50 euros en librairies.

«La Marine dans la guerre de Lybie»,par le capitaine de frégate Jean-Michel Roche