perceval louis lm
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hers amis, je vais vous raconter mon histoire. Pour
commencer, il faut savoir que je m'appelle Perceval De
Pandragon dit le ténébreux, j'ai la vingtaine, je suis en
ce moment en route pour mon adoubement, je me
rends donc au palais de Francfort où règne sur son
majestueux trône le roi Dagobert. Je suis très impatient
d'y être, mais contrairement à ce que je pensais, je ne
suis pas du tout angoissé. En même temps je crois
avoir les qualités requises pour devenir chevalier : je
suis féroce, fort en stratégie et valeureux. Mais comme
tout le monde j'ai mes défauts : je ne suis pas souvent sérieux, et un peu trop
sensible envers mes adversaires.
n arrivant devant le château, je vis une longue file d'attente. Je
compris tout de suite que je n'étais pas le seul à vouloir être
adoubé. J'entendais beaucoup de bruit et de musique. Enfin
dans la cour du roi, je vis des cracheurs de feu, de belles
dames et des jongleurs. Tous étaient là pour amuser la cour.
Devant le roi je mis à trembler, j'avais les mains moites. J'étais
souriant mais au fond de moi j'étais crispé car je savais que
cette cérémonie était très importante. Quelques minutes plus
tard, l'heure de mon adoubement arriva. Je me
mis accroupi et le roi commença son discours.
Me tapant lentement sur les épaules avec une
magnifique épée, je ne comprenais pas
vraiment ce qu'il me disait car j'étais étourdi de
joie. Mais je pus en retenir quelques mots. A la
fin de son allocution, il me remis mon armure,
mes armes et mon épée Bellefire. Ce grand
moment fort en émotions terminé, je me mis en route pour équiper et préparer mon
cheval à partir pour de longs jours de trot.
artis du château avec mon fidèle destrier, je me rendis
rapidement compte que le chemin allait être long. Après de
longues heures de voyage, je trouvais enfin une auberge.
Suite à une excellente nuit je me sentais prêt à partir à
l'aventure. Sur mon cheval, je me demandais ce qui allait
bien pouvoir m'arriver tout au long de ma quête. Allais je
libérer des innocents de créatures néfastes et autres
choses nuisibles ?...
Dans une épaisse foret je me retrouvais soudain nez a nez avec un villageois
tremblant de peur. Sans hésiter je lui demandais ce qui le mettait dans un tel état. Il
me répondis que quelques sentiers plus loin, il y avait une terrible bête, rouge de
colère, munie d'ailes et d'une épaisse pointe au bout de son dos. Il me dit aussi que
ce monstre crachait du feu. Je partis terrasser ce monstre qui menaçant un pauvre
village qui ne demandait que la paix. Mon courage
et moi partîmes au galop. Arrivé devant un
gigantesque dragon je mis pied à terre et courus
derrière une grosse masse de pierres. Le dragon
cracha un jet de flammes sur la roche qui me
protégeait. Je me précipitais sur une charrette qui
me propulsa sur une toiture de terre cuite.
J'esquivais les vagues de feu qui frôlaient mon
armure. Je finis par sauter sur le cou du dragon. Il
se débattait et il m'était extrêmement difficile de
m'agripper à lui. Je saisis enfin ma splendide épée
Bellefire et enfournait mon épée dans sa gueule. Le dragon s'écroula raide mort a
mes pieds. J'avais vaincu la bête. Le village m'acclama et me remercia.
ors de mon passage dans un village voisin, j'avais
appris des habitants qu'une grotte se trouvant an haut
d'une montagne proche renfermait un trésor
inestimable. Ils m'avaient dit aussi que ce trésor était
gardé par un géant. Sachant que mon bon roi était en
guerre et que les caisses du royaume étaient vidées
par des batailles successives je pris la décision d'aller
récupérer cet or pour mon roi et ses sujets. Arrivé
devant la grotte, je mis pied à terre discrètement pour
ne pas réveiller le géant. I était juste à coté et j'étais
bien trop prudent pour croire qu'il dormait profondément. J'entrais dans la grotte et
vis une gigantesque pile de pièces d'or. Mes yeux explorèrent les lieux et
découvrirent une centaine de petites billes rouges au plafond. Je compris qu'il
s'agissait en fait de chauves souris car je découvris ensuite le reste de leur corps.
Pour ne pas les affoler je ne fis aucun geste brusque. Mais soudain, toutes les
chauves souris se mirent à crier et gesticuler dans tous les sens et réveillèrent
malheureusement le géant. Lorsqu'il me vit, il saisit sa massue et hurla de colère. Il
souleva son arme pour me tuer. Par chance, il rata sa cible et tapa tellement fort au
sol qu'il fit un énorme trou. Il frappa de plus belle mais je perçus son coup à
l'avance. En effet il n'avait qu'un seul œil car il avait perdu le deuxième lors d'un
précèdent combat. Il était aussi très gros et sa massue très lourde. Ce qui me
permit de me défendre et contrer ses attaques. Je poussais son arme et tournais
sur moi même pour arriver derrière son mollet. Je brandis mon épée et en
tranchais les muscles. Le géant tomba sous la douleur pendant que je m'occupais
de saisir son trésor. Il poussa un dernier gémissement et mourut. Je fis une prière
pour que ce valeureux guerrier finisse au paradis des gardiens de trésors. Je
repartis.
De retour au village je pris avec moi quelques hommes pour aller récupérer
le trésor. Après avoir fini de tout charger nous repartîmes. Un quart du groupe
redescendit en ville pour déposer les richesses récoltées. Le reste du groupe et
moi partîmes vers le château du roi Dagobert. Mais ce périple était des plus
dangereux car nous devions traverser la forêt de saperlipopette, la plus
dangereuse des forets du domaine de Flandres. On disait qu'ils s'y trouvaient
loups, araignées géantes, ogres, fantômes, trolles, et toutes sortes de monstres.
Contraints par le fait qu'il était capital d'aller au
château, nous prîmes la décision de passer par cette
redoutable forêt. Au milieu de la nuit, pendant la
traversée de la forêt, les chevaux commencèrent à
montrer des signes de fatigue. Nous nous arrêtâmes
pour les alimenter
et les abreuver. Après plusieurs minutes de repos,
des cris furent entendus par les hommes morts de
faim et de froid. Je me dis pour me rassurer qu'ils
entendaient ces cris seulement à cause de
l'épuisement. Or les cris refirent surface et ils concrétisèrent mes craintes. Soudain,
une meute de dix loups apparut au milieu du chemin. Ils hurlaient de faim. Un d'eux
s'approcha des villageois. Tout le monde recula sous mes ordres. Le loup me
regarda fixement un moment puis me sauta dessus.
J'étais au sol et le repoussais en mettant mon arme en travers de son cou. Je vis
ses crocs frôler le bout de mon heaume.
D'un coup, un homme surgit du groupe de villageois avec un bâton. Il frappa
le loup sur la nuque d'un grand coup sec. Le loup tomba raide mort. L'homme qui
venait de me sauver était très grand et robuste. Sa corpulence était telle que l'on
pouvait le remarquer très facilement. Il m'aida a me relever puis les loups se mirent
a nous tourner autour. Nous nous étions mis dos à dos lorsque l'une bêtes bondit
sur mon compagnon. Il lui mordit le talon mais l'homme le repoussa d'un coup de
pied. L' animal était tellement fatigué que ce dernier effort le tua. Une autre bête
sauta d'un rocher en hauteur, mais le guerrier, très réactif lui porta un coup à la tête
ce qui fractura la mâchoire de l'animal qui s'enfuit de peur. Les sept derniers loups
nous regardaient en grognant et en montrant leurs crocs. Deux sortirent de la
meute en même temps sur le guerrier improvisé. Je le défendis en tranchant an vol,
le ventre de la première bête tandis que l'homme se baissa pour esquiver le
deuxième loup qui s'étala par terre. Le villageois profita du manque d'attention de
l'animal pour lui fracasser le crâne. Quand à moi, je pris mon courage à deux main
et m'avançais devant les six animaux restants. L'un d' eux, le plus jeune, et
surement le plus faible fuit pour ne pas se faire tuer. Les autres restèrent avec
l'idée de nous dévorer. Je brandis donc mon épée et tranchais la tête d'un des
loups pendant qu'un autre s'en prenait a mon camarade. Celui-ci se défendit très
bien : il prit la dague qui était à sa ceinture et l'enfourna de le ventre du loup.
J'ordonnais a mon compagnon de revenir auprès des autres hommes car il était
blessé et je ne voulais pas perdre un si valeureux combattant. D'autant plus lors
d'un voyage au quel il n'était pas obligé de participer.
Les deux dernières bêtes me sautèrent dessus ensemble : l'un d'eux saisit mon
pied pendant que l'autre déchirait mon armure. Les deux loup étaient très robustes,
surement les deux chefs de la meute que l'on venait d'assassiner. Je pris d'une
forte poigne, le cou de l'animal pour écraser sa tête sur un rocher à proximité.
L'autre essaya de m'arracher la jambe avec vigueur.Je saisis mon épée qui n'était pas très loin et la plantais dans le corps de bête.
Après ce combat sanglant et extrêmement fatiguant nous mangeâmes les loups
puis nous repartîmes vers le château. Sans autre embuche, nous arrivâmes sains et saufs
devants le palais.
Le roi m'invita a à un bon repas. Mes valeureux camarades n'en
demandaient pas plus. Un cartographe indiqua au villageois, qui
m'avaient courageusement aidé, un chemin pour éviter la forêt
de Saperlipopette. Ils repartirent avec de nouveaux habits et le
ventre bien rempli. Le roi leur avait aussi donné des provisions
et de nouveaux chevaux bien plus robustes et résistants que les
ânes qu'ils avaient utilisé pour le voyage. Mon compagnon qu'il
s'était valeureusement battu à mes côtés et qui m'avait sauvé fut
soigné par le meilleur docteur selon mes souhaits. Il eu un
bandage et me remercia. Tous partirent vers leur village. Une fois partis, je
m'appétais moi même a y aller, seulement le roi me reteint. Il m'expliqua pourquoi :
une grande guerre,préparée par le roi Tailler de la région de l'Angleterre du Sud,
allait éclater
Il me dit qu'il avait besoin de ses meilleurs chevaliers. Il me répéta plusieurs fois de
bien me reposer pour être en forme le jour de la grande bataille. Quelques
semaines plus tard, le roi me leva
a l'aube. J'aperçus par la fenêtre au moins quatre centaines d'hommes prêts a
partir pour une guerre:
ils avaient déjà mis leur armure et ils étaient tous sur leur monture. Je me préparais
en vitesse et une fois équipé, nous nous mîmes en route.
Arrivés sur le front, nous vîmes l'armée ennemie installée devant nos lignes. Ces
soldats savaient qu'ils ne reviendraient surement pas tous en vie à leur palais. Nos
archers se mirent en place. Ils
commencèrent a tirer leur premières
flèches . Un homme cria et toutes les
flèches partirent en même temps. Le ciel
devint noir de flèches. Quand elles furent
retombées une centaine d'hommes
tombèrent au sol raides morts. Les archers
firent plusieurs séries de tirs jusqu'au moment ou les munitions furent épuisées. Au
moins deux cents hommes ennemis furent tués. Les archers privés de flèches,
saisirent leur épée et montèrent au front. A ce moment les soldats chargés de
mettre en action les catapultes, coupèrent les cordes et les pierres volèrent pour
aller s'écraser sur les ennemis. Les hommes décollaient du sol sous les énormes
secousses des pierres qui atterrissaient dans grande plaine du champ de bataille.
D'énormes mottes de terre se soulevaient, emportées par les pierres qui arrivaient
à très grande vitesse sur les ennemis. Une autre centaine d'hommes fut tuée.
Nos chevaliers foncèrent quand les réserves de
pierres furent écoulées. Les deux armées se
rapprochèrent très rapidement. Quand les premières
lances s'entrechoquèrent, une cinquantaine
d'hommes tomba à terre. Les chevaux affolés
écrasaient les hommes qui étaient tombés. Aucun de
nos chevalier ne perdit la vie à ce moment là.
Nous finissions de tuer les les derniers chevaliers
ennemis pendant que leurs fantassins courraient vers
la mort. Nous étions encore sur nos chevaux lorsqu'ils
arrivèrent. Nous étions surélevés par rapport à eux, ce
qui nous permettait de les tuer plus facilement. Ils étaient une centaine. Nos
archers prirent les devants. Touts les hommes se battirent. Les coups étaient
violents, les armures se déchiraient,
le sang giclait partout, les épées transperçaient les corps, les hommes tombaient
au sol. Nous avions perdu une vingtaine d'hommes lorsque les derniers barbares
furent tués. Le reste des anglais fut emprisonné tandis que d'autres partaient pour
servir le roi en entrant dans l'armée ou en aidant pour des tâches diverses au
château. Nous avions vaincu l'ennemi. La gloire était à nous a présent. Nous
rentrâmes au château victorieux. Les fêtes n'en finissaient plus. Les dames riaient
autant que les hommes. Le roi fut heureux comme le reste de sa seigneurie.
Jusqu'à la fin de mes jours, le royaume fut en paix.