plan de gestion orlu 2008-2010 pdf
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Plan de gestion 2008-2012
de la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage d’Orlu (09)
Délégation Régionale Sud-Ouest de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage 10 bis, route d’Ax, 31 120 PORTET SUR GARONNE
--- Septembre 2007
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P. MENAUT
P. MENAUT
P. MENAUT P. MENAUT
SOMMAIRE
Introduction ……………………………………………………………………...………….p. 1
SECTION A : DIAGNOSTIC DE LA RESERVE ET ENJEUX DE GESTION ….p. 3-63
A.1 – INFORMATIONS GENERALES SUR LA RESERVE…………………………………..p. 5-18
A.1.1 – Localisation et description sommaire……………………………………….p. 5 A.1.2 – Création de la Réserve. …………………….……………………………….p. 6
1-Evolution du statut de la réserve. 2-Autres dates importantes. 3-Réglementation intérieure.
A.1.3 – Superficie, limites et différents secteurs du site…………………………….p. 8 A.1.4 – Gestion de la Réserve…………………………………………..………….p. 11 A.1.5 – Cadre socio-économique général………………………………………….p. 12 A.1.6 – Inventaires et classements en faveur du patrimoine naturel……….………p. 16 A.1.7 – Evolution historique de l’Occupation du sol de la réserve………………...p. 17
A.2 – ENVIRONNEMENT ET PATRIMOINE NATUREL DE LA RESERVE………………p. 19-53
A.2.1 – Climat……………………………………………………………………...p. 19 A.2.2 – Hydrologie et qualité de l’eau………………………………..……………p. 20A.2.3 – Géologie, géomorphologie et pédologie…………………………………..p. 21
1-Histoire et formations géologiques. 2-Formes et dynamique du relief, hydrographie. 3-Sols.4-Risques naturels
A.2.4 – Les habitats naturels et les espèces……………………..………………….p. 26 1-Les habitats naturels.2-La flore
3-La faune.
A.3 – CADRE SOCIO-ECONOMIQUE ET CULTUREL DE LA RESERVE…………..……p. 54-64
A.3.1 – Le patrimoine culturel, paysager et historique…………………….………p. 54 A.3.2 – Le régime foncier et les infrastructures……………………………………p. 54 A.3.3 – Le contexte socio-économique…………………………………………….p. 55
1-Le SIFPOO propriétaire des terrains de la Réserve. 2-L’ONCFS gestionnaire de la Réserve. 3-Une gestion sylvo-pastorale partagée.
4-Un territoire d’étude et d’expérimentations scientifiques. 5-Un espace voue a d’autres activités professionnelles et de loisirs. 6-Un pôle pédagogique et touristique pour la région.
SECTION B : PLAN DE GESTION : DES OBJECTIFS AUX OPERATIONS…p. 65-78
B.1 – LES OBJECTIFS A LONG TERME DE LA RESERVE……………..…………………..p. 67B.2 – L’ARBORESCENCE DES OBJECTIFS AUX OPERATIONS 2008-2012………...………p. 68
SECTION C : SYNTHESE SUR LES OPERATIONS A ENTREPRENDRE……….p. 79
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INTRODUCTION
Le réseau des réserves gérées par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage – établissement public sous la double-tutelle des ministères chargés de la chasse et de l’agriculture – est actuellement constitué de 35 territoires couvrant une superficie totale de 58 326 hectares. Huit d’entre elles bénéficient du statut de Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage ; elles ont été instituées par arrêté ministériel « soit en raison de leur étendue, soit parce qu’elles abritent des espèces remarquables dont les effectifs sont en voie de diminution sur tout ou partie du territoire national, soit en fonction des études scientifiques et techniques ou des démonstrations pratiques qui y sont menées ».
Instituée en 1998, la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage d’Orlu est spécialisée dans la protection de la faune sauvage de montagne (notamment de l’Isard et du Grand Tétras). L’arrêté ministériel du 5 mai 1998 définit pour cette réserve cinq grandes missions : - la protection de la faune sauvage ; - la recherche scientifique ; - la production d’animaux à des fins de repeuplement ; - la formation d’étudiants, scolaires et l’information du public ; - la formation de chasseurs.
L’arrêté ministériel du 13 décembre 2006 relatif aux réserves de chasse et de faune sauvage exige la réunion une fois l’an d’un comité directeur de la Réserve. Ce comité a entre autres pour missions de « formuler des propositions sur les mesures propres à atteindre les buts poursuivis par la constitution de la réserve » et de « donner son avis sur les modifications et renouvellement du programme de gestion ». L’ONCFS, soucieux de gérer au mieux son réseau des RNCFS, a dépassé ce cadre réglementaire et s’est inspirée du cadre institutionnel des Réserves Naturelles Nationales afin de demander la rédaction d’un plan de gestion quinquennal de la réserve. Ce plan de gestion doit s’appuyer sur « une évaluation scientifique du patrimoine naturel de la réserve et de son évolution », et doit « décrire les objectifs que le gestionnaire s’assigne en vue de la protection des espaces naturels de la réserve ». Il se présente comme un outil pratique permettant d’aider l’ONCFS à mettre en œuvre des ressources humaines et budgétaires pour une période de cinq ans et de tirer le plus grand profit de toutes les expériences passées, positives ou négatives, pour la conservation du patrimoine naturel et de la diversité biologique de la Réserve. Il doit permettre une gestion coordonnée entre les différents intervenants par la programmation de toutes les actions techniques ou scientifiques envisagées sur la Réserve. Il doit également lister les manques en matière d’inventaires, de cartographie et de logistiques qui devront être comblés.
La période de gestion correspondant au premier plan de gestion 2002-2007 de la RNCFS d’Orlu (BARBOIRON A., 2002) arrive à son terme. Il est donc aujourd’hui nécessaire de dresser le bilan du travail accompli au cours des 5 dernières années, ce qui est réalisé dans un premier rapport intitulé « Rapport d’évaluation du plan de gestion 2002-2007 de la RNCFS d’Orlu » (FOULCHE K., 2007). Le travail qui suit correspond quant à lui au nouveau plan de gestion 2008-2012 de la RNCFS d’Orlu (FOULCHE K., 2007). La réalisation de ces deux documents de gestion a été confiée par la Délégation Régionale Sud-Ouest de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage à Kévin Foulché, élève ingénieur à l'Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie de Rennes, dans le cadre d’un stage de fin d'études de six mois validant le Diplôme d'Agronomie Approfondie "Génie de l'Environnement". Ce plan de gestion de « deuxième génération », version actualisée et
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complétée du premier document, joue un rôle particulièrement important en permettant de réviser, modifier et confirmer l’arborescence des enjeux, objectifs et opérations souvent imprécise dans un premier plan de gestion. La méthodologie suivie pour réaliser ce nouveau plan de gestion 2008-2012 de la RNCFS d’Orlu est largement inspirée du « Guide méthodologique des plans de gestion de réserves naturelles » produit par l’ATEN (version 2006).
Ce rapport se divise en trois parties distinctes : - la section A situe la Réserve d’Orlu dans son contexte environnemental et socio-économique. Cette section évalue la valeur du patrimoine et identifie les enjeux de gestion de la Réserve ; - la section B précise les objectifs à long terme et définit les objectifs du plan et les opérations à entreprendre en les fondant sur les enjeux définis précédemment concernant les aspects environnementaux et patrimoniaux, administratifs et réglementaires, humains et logistiques ; - la section C synthétise et liste les grandes opérations techniques et scientifiques à entreprendre ou à compléter.
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SECTION A
DIAGNOSTIC DE LA RESERVEET ENJEUX DE GESTION
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Réserve Nationale de Chasse et de Faune
Sauvage d’Orlu
Figure 1 : Cartes sommaires de situation de la RNCFS d’Orlu.
A.1 – INFORMATIONS GENERALES SUR LA RESERVE.
A.1.1 – LOCALISATION ET DESCRIPTION SOMMAIRE.
La Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage d’Orlu est située en région Midi-Pyrénées sur le territoire de la commune d’Orlu, petit village de 198 habitants situé à 5 kilomètres d’Ax-les-Thermes, aux confins des Pyrénées ariégeoises et catalanes.
S’étendant du hameau des Forges situé à 950 mètres, jusqu’au sommet du Pic de la Grande Porteille culminant à 2 765 mètres d’altitude, la Réserve Nationale d’Orlu regroupe toute la partie supérieure de la vallée de l’Oriège, et recoupe tous les étages de la végétation depuis l’étage montagnard jusqu’à l’étage nival.La topographie de la Réserve est principalement composée d’une grande vallée centrale (la vallée d’En Beys), entourée de plusieurs vallons (Mourtès, Paraou, Naguilhes,…) généralement difficiles d’accès du fait de l’escarpement de leurs flancs. Plus des trois quarts du territoire de la Réserve se situent à des altitudes supérieures à 1 500 mètres et la moitié de la Réserve se trouve au-delà de 2 000 mètres d’altitude.
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930-
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-276
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tranches d'altitudes en m
% de la superficie totale
Source : P. Poulain, 1990.
Figure 2 : Répartition du territoire de la Réserve en fonction de l’altitude.
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Résumé : Territoire de la Réserve en milieu montagnard, dans les Pyrénées ariégeoises.
A.1.2 – CREATION DE LA RESERVE.
1-EVOLUTION DU STATUT DE LA RESERVE.
��1925 : Maurice Burhus acquiert « pour son plaisir » des terrains de chasse. ��1943 : ce riche propriétaire alsacien crée une réserve de chasse privée de 3 700 ha.��1955 : il vend tout ce qu’il possède à la société anonyme « Cellulose Aquitaine »,
qui désire exploiter les ressouchants pour alimenter son usine de pâte à papier de Saint-Gaudens.
��15 juin 1964 : les frais d’exploitation forestière s’avérant trop élevés, la société consent un bail de location du droit de chasse au Conseil Supérieur de la Chasse (CSC).
��28 juillet 1964 : M. VIDON, secrétaire général du CSC, dépose auprès du ministre de l’agriculture une requête en vue de l’approbation de la Réserve de Burhus selon l’arrêté ministériel du 2 octobre 1951.
��20 novembre 1964 : le ministère de l’agriculture érige par arrêté une Réserve Nationale de Chasse dite « Réserve de Burrus » d’une superficie de 4386 ha.
��1974 : les deux communes d’Orlu et d’Orgeix, groupées en un Syndicat Inter-communal Forestier et Pastoral, deviennent propriétaires, le 20 juin, des terrains de la Réserve prenant ainsi la suite de la société anonyme « Cellulose Aquitaine ». Un bail est conclu entre le syndicat et le CSC.
��6 janvier 1975 : l’Office National de la Chasse (ONC), remplaçant le CSC, charge la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ariège de gérer la Réserve.
�� 3 mars 75 : par une convention, le Syndicat Intercommunal Forestier et Pastoral d’Orgeix-Orlu signe un bail avec l’Etat pour le compte de la Protection de la Nature, afin de gérer le territoire de la Réserve pour une durée de 36 ans à compter du 15 juin 1974.
��9 mars 81 : par arrêté du Ministère de l’Environnement et du Cadre de vieabrogeant l’arrêté du 20 novembre 1964 modifié, la Réserve prend le nom de « Réserve Nationale de Chasse d’Orlu » pour une superficie de 4180 ha. Gérée par l’ONC, elle a pour but essentiel de protéger le gibier de montagne et plus particulièrement l’Isard et le Grand Tétras. Cet arrêté prévoit en outre la dénomination d’un directeur de la Réserve et la mise en place d’un comité directeur. Les actes de chasse autorisés sous conditions sur la Réserve sont également mentionnés pour la première fois.
��16 août 1982 : Mr Pierre MENAUT, technicien de l’ONC, est nommé directeur de la Réserve.
��13 mars 1995 : un avenant à la convention du 3 mars 1975 fait connaître que l’Office National de la Chasse se substitue au Service de la Protection de la Nature et des Paysages pour la gestion et la surveillance de la Réserve.
�� 13 février 1996 : la Réserve est instituée en « Réserve de Chasse et de Faune Sauvage » par arrêté préfectoral, sa superficie est de 4247 ha.
��5 mai 1998 : pour son intérêt patrimonial, un arrêté ministériel abroge l’arrêté du 9 mars 1981 et classe la Réserve en « Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage ». Il précise notamment les principaux objectifs alloués à la Réserve.
��Mars 2002 : la gestion de la Réserve est réfléchie au niveau local sous la tutelle de la Délégation Régionale Midi-Pyrénées de l’ONCFS basée à Portet-sur-Garonne (31).
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Résumé :
-Classée successivement en « Réserve Nationale de Chasse » (1981), « Réserve de Chasse et de Faune Sauvage » (1996) et « Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage » (1998) ; -Objectif initial de protection du gibier de montagne, notamment pour l’Isard (Rupicapra pyrenaica pyrenaica) et le Grand Tétras (Tetrao urogallus aquitanicus) ; -Les terrains de la Réserve appartiennent depuis 1974 au SIFPOO et sont gérés par l’ONCFS jusqu’au 15 juin 2010.
Préconisation à intégrer au nouveau
plan de gestion
Réaliser une expertise juridique du statut de la RNCFS d’Orlu afin de s’assurer de la conformité des textes constitutifs et de corriger les erreurs si nécessaire.
2-AUTRES DATES IMPORTANTES.
��1958 : Introduction de la Marmotte dans la Réserve.��1978 : ouverture du refuge gardé d’En Beys, construit sur l’emplacement d’une
ancienne cabane. ��1982 : une importante crue torrentielle déstabilise le bas du cône de Terrès dans la
jasse d’En Gaudu. ��1984 : première année de marquage d’Isards. ��1990 : - premier prélèvement de Marmottes pour des actions de réintroduction.
- premier prélèvement d’Isards pour des actions de réintroduction. ��1991 : construction de « l’abri bus », cabane d’observation, dans la jasse d’En
Gaudu.��1992 : - premiers essais de télé-anesthésie pour la capture d’isards.
- construction du nouveau refuge dans la jasse d’En Gaudu.��1993 : - pose de bornes signalétiques le long du sentier principal et en périphérie de
la Réserve. - premiers essais de capture d’Isards par les filets propulsés.
��1994 : premières captures de chevreaux nouveau-nés. ��1995 : premières prospections Grand Tétras. ��1996 : création du parking du Fanguil (120 places).��1997 : mise en place d’un site de nourrissage pour favoriser le cantonnement du
Gypaète sur la Réserve et première observation d’une aire de nidification d’un couple de Gypaètes sur la Réserve.
��1998 : premier indice de colonisation du Cerf dans la Réserve. ��1999 : première observation de l’Ours. ��2001 : première observation probable du Loup sur la Réserve. ��2002 : premier plan de gestion 2002-2007 pour la Réserve. ��2003 : arrêt du site de nourrissage pour le Gypaète. ��2005 : premier test de comptage d’isards par hélicoptère.
Résumé :-Apparition d’espèces nouvelles sur la Réserve ; -Evolution des méthodes de capture et de suivi des populations d’isards ; -Equipement progressif de la Réserve (signalétique, infrastructures).
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3-REGLEMENTATION INTERIEURE.
Afin de veiller au respect du site, une réglementation stricte s’applique sur l’ensemble de la Réserve.
�� ce qui est autorisé :- l’exécution d’un plan de chasse et la destruction de nuisibles conformément à la loi, - les captures à des fins scientifiques ou pour repeuplement, - les véhicules des personnes intervenant sur le site (Syndicat Forestier et Pastoral
d’Orgeix-Orlu, ONCFS, l’ONF, véhicules de secours, …) - les chiens des bergers, les chiens de secours et les chiens de service utilisés sous le
contrôle de l’ONCFS, - le bivouac de 19 h à 8h
�� ce qui est interdit :- la chasse (sauf dans le cadre des tirs sanitaires), - l’accès des véhicules à moteur (exceptés ceux cités précédemment), - les chiens même tenus en laisse (exceptés ceux cités précédemment), - le camping, - la sortie des sentiers, - l’utilisation d’appareils sonores,
- la cueillette des plantes protégées.
Résumé : La Réserve n’est pas un espace « conservé sous cloche » : elle permet la réalisation d’activités variées cadrées par une réglementation précise.
Préconisation à intégrer au nouveau
plan de gestion
Mieux signaler l’entrée dans un espace voué à des objectifs de gestion et bénéficiant d’une réglementation (panneaux plus visibles et plus explicites dès l’entrée de la Réserve).
A.1.3 – SUPERFICIE, LIMITES ET DIFFERENTS SECTEURS DU SITE.
D’une superficie totale de 4247 ha, les terrains de la Réserve appartiennent depuis 1974 au Syndicat Intercommunal Forestier et Pastoral d’Orgeix-Orlu de façon indivise.
Résumé :La Réserve d’Orlu se classe parmi les espaces protégés de grande taille, avec des secteurs qui sont plus souvent fréquentés par les utilisateurs (gestionnaire, public) que d’autres.
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Carte 1 : Limite de la RNCFS d’Orlu
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Carte 2 : Vue générale sur la RNCFS d’Orlu
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A.1.4 – GESTION DE LA RESERVE.
Par la convention du 3 mars 1975, révisée le 13 mars 1995, le Syndicat Intercommunal Forestier et Pastoral d’Orgeix-Orlu confie la gestion et la surveillance des terrains de la Réserve à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage pour une durée de 36 ans à compter du 15 juin 1974, ensuite renouvelable par reconduction tacite tous les 9 ans. Le montant annuel du loyer s’élève actuellement à 7165 € (invariable jusqu’au 15 juin 2010).
Pour la gestion de la Réserve, l’ONCFS s’appuie sur un comité directeurcomprenant :
- le préfet de l’Ariège, qui préside les réunions du comité ; - le directeur régional de l’environnement de Midi-Pyrénées ; - le directeur général de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ; - le directeur général de l’Office National des Forêts ; - le directeur de la Direction Départementale de l’Equipement et de l’Agriculture de
l’Ariège ; - le président de la Fédération Régionale des Chasseurs de Midi-Pyrénées ; - le président de la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ariège ; - les maires des communes d’Orlu et d’Orgeix ; - un représentant de l’ONCFS autre que le directeur général.
En pratique, la plupart de ces membres se font représenter. A ce comité directeur, peut s’ajouter à titre consultatif :
- les présidents des Associations Communales de Chasse Agréées d’Orlu et d’Orgeix, - le président du Syndicat Intercommunal Forestier et Pastoral d’Orgeix-Orlu, - un représentant de l’Office du Tourisme des vallées d’Ax.
Ce comité se réunit une fois par an afin de faire le bilan d’activité de l’année passée et définir le plan de travail pour l’année suivante. Durant cette réunion, M. Pierre Menaut, technicien de l’ONCFS et directeur de la Réserve depuis 1982, expose le rapport d’activités de l’année écoulée puis présente les projets envisagés par l’ONCFS. Ces propositions sont alors discutées, analysées puis approuvées ou non par l’ensemble des membres du comité directeur.
Résumé :
- Les 4247 hectares de la Réserve sont des terrains communaux appartenant au Syndicat Intercommunal Forestier et Pastoral d’Orgeix-Orlu depuis 1974 ; - Ces terrains sont loués à l’ONCFS depuis 1975 jusqu’à l’échéance du 15 juin 2010, date à partir de laquelle l’ONCFS devra renégocier la gestion de la Réserve ; - L’ONCFS met en œuvre les dispositions des programmes de gestion avisés par le comité directeur.
Préconisations à intégrer au nouveau
plan de gestion
- Restructurer et affiner le contenu du rapport d’activités annuel de la Réserve ; - Formaliser un plan de travail pour l’année de gestion à venir.
(Des modèles de rédaction de ces rapports devront être proposés)
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A.1.5 – CADRE SOCIO-ECONOMIQUE GENERAL.
Les deux villages en aval de la Réserve sont ceux d’Orlu et d’Orgeix. Depuis une quarantaine d’années, tous deux démontrent un même dynamisme local, à l’image de la commune d’Orlu :
- dont le niveau de population a presque doublé en 40 ans
- dont le taux de population active ayant un emploi a augmenté depuis 20 ans
- dont le taux de variation s’est inversé durant cette même période, notamment par l’évolution positive du solde migratoire
- dont le nombre de logements a pratiquement doublé en 40 ans, résidences principales comme résidences secondaires, traduisant ainsi un développement assez équilibré entre le tourisme et les activités industrielles qui permettent de garder les habitants sur la commune.
Population active ayant un emploiEvolution de19991990 à 1999 1982 à 1990
Ensemble 68 11,5 % 27,1 %Hommes 43 10,3 % 5,4 %Femmes 25 13,6 % 100,0 %
Figure 5 : Evolution du taux de variation d’Orlu de 1968 à 1999
Source : Recensements de la population, dénombrements (www.insee.fr).
Source : INSEE, Recensement de la population de 1999 (www.insee.fr).
Figure 3 : Evolution de la population d’Orlu de 1968 à 1999
Figure 4 : Evolution du taux d’emploi de la population d’Orlu de 1982 à 1999 Source : INSEE, Recensement de la population de 1999 (www.insee.fr).
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Evolution du nombre de logements1968 1975 1982 1990 1999
Ensemble des logements 88 91 109 142 169
Résidences principales 41 48 58 72 79Résidences secondaires 36 36 47 69 83Logements vacants 11 7 4 1 7Source : Recensements de la population, dénombrements (www.insee.fr).
Les communes d’Orlu et d’Orgeix adhèrent en outre à la communauté de communes des Vallées d’Ax, inscrite elle-même dans le Pays de Foix-HauteAriège. Elles ne font en revanche pas partie de la zone d’étude du futur Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises, mais elles se situent en périphérie directe du Parc Naturel Régional des Pyrénées Catalanes.
Source : Conseil Général de l’Ariège (www.cg09.fr).
Figure 6 : Evolution du nombre de logements à Orlu de 1968 à 1999
Carte 3 : Le territoire de la Réserve d’Orlu dans le réseau des communes de l’Ariège.
RNCFS OrluCommune d’Orlu
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Source : Conseil Général de l’Ariège (www.cg09.fr).
Source : Conseil Général de l’Ariège (www.cg09.fr).
Carte 4 : Le territoire de la Réserve d’Orlu dans le réseau des communautés de communes de l’Ariège.
Carte 5 : Le territoire de la Réserve d’Orlu dans le réseau des Pays de l’Ariège.
RNCFS Orlu
RNCFS Orlu
Commune d’Orlu
Commune d’Orlu
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Source : Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises (www.projet-pnr-ariege.com).
Carte 6 : Le territoire de la Réserve d’Orlu et le territoire d’étude du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises.
Carte 7 : Le territoire de la Réserve d’Orlu et le territoire du Parc Naturel Régional des Pyrénées Catalanes.
RNCFS Orlu
RNCFS Orlu
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Orlu est une commune qui est en avance en matière d’économie touristique. Elle possède de plus une autre source de revenu qui est l’activité électrique (taxes professionnelles). L’existence de la RNCFS est un élément clé de la situation socio-économique de la commune d’Orlu. Part l’attrait touristique qu’elle engendre, elle permet à des structures touristiques de s’implanter et de créer de nouvelles activités (notamment l’Observatoire de la Montagne). La proximité d’un pôle comme Ax-les-Thermes, avec tous les principaux services, est aussi un élément prépondérant dans le développement de la vallée de l’Oriège et de la commune d’Orlu.
Résumé : La RNCFS d’Orlu s’inscrit dans un territoire au contexte socio-économique dynamique où elle joue son rôle d’élément clé.
A.1.6 – INVENTAIRES ET CLASSEMENTS EN FAVEUR DU PATRIMOINE NATUREL.
Par sa situation géographique et topographique, le site abrite nombre d’espèces sauvages emblématiques des montagnes telles que l’Isard, la Marmotte, le Gypaète barbu, le grand Tétras, l’Aigle royal, le Desman et bien d’autres.
Le territoire de la RNCFS d’Orlu se situe tout d’abord dans un réseau plutôt dense de Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique.
Source : INPN (www.inpn.mnhn.fr).
La zone de la Réserve constitue en elle-même une ZNIEFF de type 1 (730012138 RESERVE NATIONALE D’ORLU) et fait partie intégrante d’une autre ZNIEFF de type 2 (703312137 VALLEES D’ORLU, D’ORGEIX ET MASSIF DE LA DENT D’ORLU). Les espèces et habitats déterminants de ces ZNIEFF sont dans l’ensemble spécifiques du milieu montagnard.
Le site de la Réserve est également intégré dans une Zone Spéciale de Conservation et dans une Zone de Protection Spéciale dans le cadre du réseau Natura 2000.La ZSC est dénommée « QUERIGUT, LAURENTI, RABASSOLES, BALBONNE, LA BRUYANTE et HAUTE-VALLÉE DE L’ORIÈGE » (FR7300831). Elle comprend la partie intégrale de la Réserve d’Orlu ainsi que le massif du Donezan plus à l’Est.
Carte 9 : Le territoire de la Réserve d’Orlu et la ZSC FR7300831.
AriègeFOIX
Ariège
RNCFS ORLU
DONEZAN
Source : DOCOB ZSC FR7300831
Carte 8 : Le réseau des ZNIEFF dans la zone de la RNCFS d’Orlu.
RNCFS Orlu
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Habitats et espèces d’intérêts communautaires sont nombreux dans ce site et sont à l’origine de son éligibilité à la procédure Natura 2000. L’Office National des Forêts est l’opérateur local de ce site. Le document d’objectifs a été validé en mairie d’Orlu le 26 janvier 2006, sa mise en œuvre reste désormais à réaliser.
La ZPS est quant à elle encore au stade de proposition. La présence sur le site des trois espèces pyrénéennes de galliformes de montagne (grand Tétras, Lagopède alpin, Perdrix grise des Pyrénées) ainsi que de rapaces comme le Gypaète barbu et l’Aigle royal a conduit à cette proposition d’aire de protection.Le périmètre de la ZPS correspond à la totalité du territoire de la Réserve d’Orlu. Des secteurs supplémentaires un peu plus en aval dans la vallée de l’Oriège (Dent d’Orlu, En Seys, versants du Pic de la Calmette et du Perejat) avaient initialement été proposés, mais ils n’ont pas été retenus par la suite.
Résumé :
- RNCFS d’Orlu incluse dans une ZNIEFF de type 1, une ZNIEFF de type 2, une ZSC et une ZPS ; - Nombreux habitats et espèces à forte valeur patrimoniale, auxquels l’ONCFS a contribué par sa gestion.
A.1.7 – EVOLUTION HISTORIQUE DE L’OCCUPATION DU SOL DE LA RESERVE.
Le territoire de la Réserve, à l’image de bien d’autres secteurs dans les Pyrénées, a connu de profonds bouleversements de ses paysages au cours des siècles derniers.L’histoire forestière très particulière de ces régions a d’abord joué un grand rôle. Au 19ème s., pour la fabrication du charbon de bois, la composition et la structure des futaies ont été artificiellement simplifiées, les rendant alors peu favorables à la biodiversité forestière. C’est ensuite l’abandon des parcelles cultivées ou pâturées, des estives ou des terres de parcours au cours de la première moitié du 20ème siècle, et plus précisément entre 1914 et 1960, qui a conduit à la fermeture progressive des milieux, parfois accélérée par des boisements volontaires. Si certaines espèces favorisées par le vieillissement des forêts, telles que les invertébrés saproxyliques, peuvent tirer bénéfice de cette évolution, les espèces liées aux milieux ouverts ou hétérogènes, initialement présentes, risqueraient elles de décroître, voire disparaître, si cette tendance de fermeture ne s’infléchissait pas.
Photos 1 et 2 : Reboisements dans les secteurs érodés de Jouéou (Haute-Garonne) en 1898 (Photo A: ArchivesRTM) et ce même secteur de Jouéou un siècle plus tard, en 1990 (Photo B : E. Ménoni / ONCFS). Cette comparaison illustre la fermeture des milieux par boisements volontaires au début du 20ème siècle.
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Résumé :
-La fermeture des milieux due à l’essor industriel du charbon de bois au 19ème s. puis à la déprise agricole du 20ème s. constitue aujourd’hui une menace pour la conservation de la biodiversité liée aux habitats naturels ouverts ; -La recherche d’un maillage équilibré entre milieux ouverts et fermés représente donc un enjeu fort de gestion et de conservation de la biodiversité.
Carte 10 : Le territoire de la Réserve d’Orlu cartographié par Cassini (vers 1750-1790) avec le report des limites actuelles de la Réserve d’Orlu. Cette recomposition cartographique permet de constater que la répartition et la morphologie actuelles des forêts de la Réserve ont peu évolué au cours des 2 derniers siècles.
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A.2 – ENVIRONNEMENT ET PATRIMOINE NATUREL DE LA RESERVE.
A.2.1 – CLIMAT.
D’orientation nord-ouest/sud-est, la vallée de l’Oriège est, jusqu’à la jasse de Justignac, nettement favorable à la pénétration des vents humides venus d’Atlantique. Néanmoins, plus en amont de cette jasse, le climat se définit comme un « climat océanique d’abri » : il se traduit par une relative sécheresse, des précipitations de saison froide moins abondantes et un régime thermique plus contrasté que celui des régions situées plus au nord.
Tout au long de l’année, les précipitations sur la Réserve sont appréciables et connaissent assez peu de fluctuations. Cependant, des maxima apparaissent souvent au cours du printemps et de l’automne tandis que le mois de février est souvent le mois le moins arrosé de l’année. Par ailleurs, la pluviométrie augmentant avec l’altitude, elle peut atteindre jusqu’à 2 500 mm/an dans des secteurs situés à plus de 2 000 mètres d’altitude.
Mois J F M A M J J A S O N D Total
Précipitations en mm 112 82 98 121 131 104 88 93 89 107 108 158 1 291Source : EDF.
Les paramètres durée et hauteur moyennes d’enneigement à altitudes différentes sur le versant Orlu/Saint-Barthélemy tendraient à diminuer depuis plusieurs années maintenant, et se situeraient aujourd’hui en-dessous des valeurs moyennes établies sur les 20 dernières années. (information recueillie au centre météorologique de l’Ariège).
Le territoire de la Réserve apparaît beaucoup plus arrosé que les chaînons montagneux situés plus à l’est, subissant une influence plus méditerranéenne. Cette différence est très nettement perceptible au niveau des crêtes allant du col de Terrès au pic de la Grave depuis lesquelles on observe des faciès de végétation totalement différents d’un côté par rapport à un autre.
La température, quant à elle, est en moyenne comparable à celles des autres secteurs du département. La température moyenne annuelle devient négative au-dessus de 2 500-2700 mètres d’altitude.
Stations Altitude en mètres Température moyenne annuelle en °C
Orlu 908 8,0
Ascou 1 120 9,2
L’Hospitalet 1430 6,8 Source : EDF.
Résumé :-Bien que proche de la Méditerranée, la rigueur du climat montagnard impose ses caractéristiques sur la Réserve ; -L’orientation de la vallée de l’Oriège favorise la juxtaposition de deux types de climat sur la Réserve : le climat océanique plus ou moins abrité et un climat soumis à l’influence méditerranéenne.
Tableau 1: Moyennes des précipitations mensuelles enregistrées de 1951 à 2001 aux Forges d’Orlu (912 m).
Tableau 2 : Comparaison des températures moyennes annuelles.
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Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion:
Considérer le facteur « réchauffement climatique » dans les futurs programmes d’études réalisés sur la Réserve d’Orlu.
A.2.2 – HYDROLOGIE ET QUALITE DE L’EAU.
Il n’existe pas de dispositifs de mesure de la qualité de l'eau sur la Réserve d’Orlu, comme sur l’ensemble du cours d’eau de l’Oriège. Aucune véritable donnée hydrologique ne peut donc être fournie. Cependant, dans cette situation, l’Agence de l’eau Adour-Garonne utilise le modèle "Pégase" pour qualifier la qualité de l'eau à partir de données de pressions et diverses autres données impactant cette qualité. Le modèle « Pégase » utilise les seuils du SEQ-eau (Système d'évaluation de la qualité sur l'eau , outil de traitement de données permettant l'interprétation des analyses chimiques), d’où découlent les classes de couleur de qualité de l’eau :
Qualité Très bonne Bonne Moyenne Médiocre MauvaiseIndice 100 - 80 79 - 60 59 - 40 39 - 20 19 - 0
Les résultats du modèle Pégase sur le territoire d’Orlu sont les suivants : -Altérations MOOX, AZOT = Classe Bleue � La qualité de l’eau est très bonne concernant les paramètres matières organiques/oxydables et matières azotées.-Altération NITR, PHOS = Classe verte � La qualité de l’eau est bonne concernant les paramètres nitrates et matières phosphorées. Ci-jointes en annexes les 4 cartes après traitement Pégase pour les altérations principales sur le secteur de la Réserve.
A la vue de ces renseignements, la partie du cours d’eau de l’Oriège traversant la Réserve ainsi que très probablement le réseau hydrographique dans son ensemble peuvent être qualifiés de très bonne qualité. La situation géographique de tête de bassin de la Réserve d’Orlu constitue un élément déterminant de cette qualité.
La réalisation d’IBGN en divers points du cours d’eau de l’Oriège pourrait confirmer cet excellent état qualitatif de l’eau. Des données concernant la qualité des eaux souterraines et l’hydrodynamisme du réseau hydrographique existent mais sont plus difficilement mobilisables.
Résumé :-Eaux du réseau hydrographique de la Réserve d’Orlu potentiellement de très bonne qualité ; -Des données sur l’hydrodynamisme du réseau difficilement mobilisables.
Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Recenser et étudier les sources possibles de pollution de l’eau dans le réseau hydrographique de la Réserve d’Orlu : traitements prophylactiques des troupeaux au niveau des estives, rejets des eaux usées au niveau du refuge d’en Beys, …
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A.2.3 – GEOLOGIE, GEOMORPHOLOGIE ET PEDOLOGIE.
1-HISTOIRE ET FORMATIONS GEOLOGIQUES.
L’ensemble de la Réserve se situe dans la partie nord de la zone primaire axiale des Pyrénées. Les terrains sont donc très anciens (base de l’ère primaire de l’Hercynien au Silurien) et la plupart ont été métamorphisés lors de l’orogenèse pyrénéenne à l’ère tertiaire.
Source : Debroas, 1997.
Sur la Réserve, trois catégories de terrains peuvent s’individualiser : -des roches métamorphiques. Les plus fréquemment rencontrées sont des granites, des schistes, des micaschistes, des gneiss ou des migmatites. -des roches primaires sédimentaires non métamorphisées. Elles apparaissent dans la partie centrale de la Réserve le long d’une bande transversale d’orientation est-ouest allant de la partie nord du lac de Naguilhes jusqu’au col de Terrès (Faille de Mérens). Elles se composent essentiellement de calcaires cipolins de l’Ordovicien (de 500 à 435 millions d’années), du Silurien (de 435 à 410 millions d’années), et du Dévonien (de 410 à 360 millions d’années). -des roches volcaniques. Elles sont présentes dans la partie nord-ouest de la Réserve, au nord de Paraou, sous la forme de diorites et de gabbros.
Source : Paris, 2003
Carte 11 : Aperçu géologique de la Réserve d’Orlu
Figure 7 : Croquis géologique du massif pyrénéen
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Sur le plan minéralogique, on peut trouver du fer oxydé à Mourtès, Gaudu, Pinet et du fer magnétique au Pic des Lauses. Par ailleurs, il existe de nombreux filons de quartz fortement aurifères : celui de Baxouillade fût exploité depuis l’époque romaine et quelques vestiges subsistent encore sur le terrain.
Résumé :
La Haute-Ariège appartient à la zone primaire axiale de la chaîne pyrénéenne. Les terrains, le relief et la morphologie de la Réserve permettent donc d’entrevoir une grande partie de l’histoire des Pyrénées depuis près de 600 millions d’années.
Préconisation à intégrer au nouveau
plan de gestion:
Une expertise géologique de la Réserve d’Orlu pourrait révéler d’éventuels éléments géologiques remarquables à valoriser.
2-FORMES ET DYNAMIQUE DU RELIEF, HYDROGRAPHIE.
La morphologie actuelle du paysage de la Réserve résulte tout d’abord de l’action ancienne de la dernière période glaciaire (Würm, -18000ans), cette vallée étant alors occupée à l’époque par le glacier de l’Oriège, modeste affluent du grand glacier de l’Ariège.Relativement marqué par l’érosion glaciaire, le paysage de la Réserve est également très fortement modelé par le réseau hydrologique. La Réserve correspond en effet à la partie amont de la vallée de l’Oriège qui prend sa source au lieu dit de la Fontaine d’Etang Faury à 2 450 mètres d’altitude. Ce petit ruisseau alimente ensuite l’étang de Faury (2 290 m) puis disparaît dans des éboulis granitiques avant de se jeter dans le lac d’En Beys (1 950 m). Après avoir reçu de multiples petits torrents descendants de Mourtès et de Baxouillade, l’Oriège débouche ensuite aux Forges d’Orlu (912 m) avant de rejoindre l’Ariège au niveau d’Ax-les-Thermes.
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Carte 12 : Hydrographie de surface de RNCFS d’Orlu
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Du fait des pentes abruptes et des fortes quantités d’eau, EDF a réalisé au sein même de la Réserve d’importants aménagements hydroélectriques (2 prises d’eau, 2 barrages, 3 conduites) afin de produire et de distribuer d’importantes quantités d’électricité.
Les prises d’eau de Mourtès, de la Coumette et le barrage d’En Beys se situent intégralement dans la zone de la Réserve, le barrage de Naguilhes est quant à lui seulement limitrophe. Ces aménagements hydroélectriques impliquent l’existence de débits réservés pour le réseau hydrographique de la Réserve d’Orlu. Pour autant, leurs possibles impacts sur le patrimoine naturel des zones humides de la Réserve n’ont pour l’instant pas ou peu été abordées dans les programmes d’études réalisés.
Résumé :
-Relief de la réserve modelé par une glaciation ancienne et un réseau hydrographique important ; -Plusieurs aménagements hydroélectriques affectant l’hydrodynamisme naturel du réseau hydrographique.
Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion:
S’intéresser à l’influence des débits réservés sur la répartition des zones humides de la Réserve d’Orlu et aux possibles impacts sur les espèces patrimoniales de ces sites.
Ouvrages hydrauliquesde la RNCFS d’Orlu
Figure 8 : Synoptique des aménagements hydroélectriques d’EDF
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3-SOLS.
Situés à l’interface du substrat et de la végétation, les sols sont importants à considérer pour interpréter les paysages et les habitats. Concernant la réserve, il n’existe apparemment pas d’analyse des types de sols rencontrés, des profils de sols, …
Résumé : Peu de données sur les sols de la Réserve.
Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion:
Réaliser une expertise pédologique de la réserve visant à identifier la nature des types de sols, les liens pédogénétiques avec la roche mère et le climat. Coupler éventuellement cette expertise avec l’expertise géologique.
4-RISQUES NATURELS.
Située en zone de haute-montagne, la Réserve s’expose à des risques naturels liés à une multitude de facteurs biotiques ou abiotiques. On distingue : ��les couloirs d’avalanches : nombreux, ils découpent violemment la plupart des reliefs
sur l’ensemble du territoire de la Réserve. Les risques sont maximums au cœur de l’hiver (avalanches de poudre) ainsi qu’au printemps lorsque la neige perd de sa cohésion (avalanche de fonte ou avalanche de plaque).��les risques de crues torrentielles : ils existent sur le Rec de Terrès, le Rec de l’Orri
Vieil et le Rec de Brasseil. Ces risques sont principalement importants aux mois de mars et d’avril lorsque la fonte des neiges vient grossir les torrents de la Réserve. ��des chutes de blocs et des glissements de terrains : plus ou moins importants, ils
peuvent se produire tout au long de l’année et en tout point de la Réserve.
Résumé :
Risques : - Avalanches ; - Crues torrentielles ; - Glissements de terrain et chutes diffuses de blocs.
Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Cartographier les zones à risques de la Réserve pour sécuriser les activités (techniques, touristiques…) s’y déroulant ;-Cartographier les zones de couverture de réseau pour les téléphones portables et satellitaires ; -Réaliser une notice décrivant ces risques à l’attention des utilisateurs de la Réserve, et notamment pour les stagiaires.
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A.2.4 – LES HABITATS NATURELS ET LES ESPECES.
Suite aux recommandations du plan de gestion précédent (BARBOIRON A., 2002), la période 2002-2007 a fortement contribué à compléter la base de données des habitats et espèces de la RNCFS d’Orlu. -Une cartographie exhaustive des habitats de la Réserve a tout d’abord été réalisée en 2003 (PARIS A., 2003) ;-Un inventaire des macrolépidoptères de la Réserve a parallèlement été accompli en 2003 et 2004 (SOULET D., 2004), poursuivi en 2005 par une expertise entomologique centrée sur les espèces patrimoniales des groupes des Lépidoptères, des Odonates et des Coléoptères (ECODIV, 2005) ; -Deux programmes multipartenariaux de recherche appliquée ont également permis d’acquérir de nouvelles données patrimoniales : « Gestion de l’habitat du Grand Tétras et bénéfice escompté sur la biodiversité forestière » (MENONI, 2007) avec ses volets « faune saproxylique » (ESAP, 2006), « mycologique » (CBP, 2006) et « faune du sol » (CNRS, 2006), et « Introduction d’espèces exogènes : interaction avec les espèces autochtones – Cas du Saumon de fontaine dans les zones humides de la RNCFS d’Orlu » (ONCFS, 2006) ; -L’élaboration du DOCument d’Objectif Natura 2000 de la zone a encore été l’occasion d’acquérir des connaissances supplémentaires (ONF, 2006) ; -D’autres données ont également pu être saisies par des organismes et associations naturalistes fréquentant la réserve (CBP, ANA, Nature Midi-Pyrénées,…) ; -Enfin, la base de données du gestionnaire (DR SO ONCFS) a bénéficié de 5 années d’observations ponctuelles supplémentaires réalisées par les différents intervenants sur le site.
1-LES HABITATS NATURELS.
Au total, 68 types d’habitats ont été inventoriés, 37 sont d’intérêt communautaire (représentant une superficie totale de 3707,32 ha), parmi lesquels 11 ont le statut d’habitat prioritaire : les forêts de pins à crochets (3 types), les pelouses à Nard (5), les tourbières de couverture (1), les pelouses semi-arides à Bromus erectus (1) et les forêts de frênes et d’aulnes (1).
Cette diversité relativement importante est due à la présence conjointe de communautés végétales de caractère boréo-alpin et oro-méditerranéen. La composition du site est la suivante :
Représentation des différents milieux de la Réserve d'Orlu
Landes25%
Pelouses20%
Forêts feuillus20%
Falaises17% Eboulis
13%Forêts
résineux3%
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��Les forêts de conifères.
On trouve deux types de boisement de résineux : les forets de Pins à crochets, naturelles et qui constituent des habitats prioritaires de l’annexe 1 de la DH et les plantations réalisées par l’ONF.
Les forêts montagnardes et subalpines à Pinus uncinata :Habitats prioritaires, une attention particulière a été portée sur ces milieux. On retrouve 2
sous-types à Orlu : - Forêts de Pins de montagne xéroclines (notamment avec sous-strate à Raisin d’ours), - Forêts pyrénéennes de Pins de montagne à Rhododendron.On retrouve le premier type sur substrats acide et calcaire, et le second sur substrat acide. Ce sont des forêts situées à des altitudes élevées. Les forêts xéroclines sont uniquement localisées sur des affleurements rocheux et des crêtes difficiles d’accès, elles sont peu denses, exposées au sud. Ce sont de petits îlots assez isolés de faible superficie. Ces habitats sont relativement stables et peu dégradés. Aucune activité n’y est exercée du fait de leur situation, et une gestion y semble pratiquement inapplicable. Les forêts à Rhododendron forment des peuplements denses de surface plus importante. On retrouve deux noyaux assez importants : à Mourtès et à Naguilhes. A Mourtès, des aménagements définis par l’ONCFS ont été réalisés par l’ONF pour le Grand Tétras, visant à favoriser la diversité structurelle du peuplement. En effet, dans ce type de forêt, la strate basse de Rhododendron a tendance à se fermer, ce qui est préjudiciable (notamment pour le Grand Tétras). Ces mesures de gestion expérimentales ont montré qu’une réouverture du milieu permet de conserver une plus grande biodiversité (MENONI, 2007). L’habitat reste à surveiller étroitement de manière à maîtriser la colonisation par le Rhododendron.
Carte 13 : Cartographie des habitats de la RNCFS d’Orlu (Paris, 2003)
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Les plantations réalisées par l’ONF : Destinés à la production de bois d’œuvre, l’épicéa, le sapin douglas et le sapin pectiné ont été
introduits à l’intérieur de la hêtraie ou en peuplements monospécifiques. Leur état sanitaire est mauvais, on trouve de nombreux arbres malades (galles…) et des arbres morts sur pied.
��Les forêts caducifoliées.
Les forêts de feuillus se retrouvent essentiellement à l’étage montagnard. Anciennes hêtraies-sapinières, exploitées pour les constructions navales, le bois de chauffage ou le charbon de bois, le mode d’exploitation en taillis sous futaie a conduit à favoriser le hêtre, fournissant un meilleur charbon de bois, et à éliminer le sapin. Les peuplements sont principalement des futaies de hêtres sur souches vieillies à une seule strate, avec très peu de sous-bois.Sur le bas de versant, la flore du sous-bois est neutrophile, malgré les pH bas mesurés, et la présence d’humus relativement doux (oligomull). Un certain enrichissement trophique s’explique probablement par un colluvionnement de bas de versant. Les espèces suivantes sont observées : Scilla lilio-hyacinthus, Euphorbia hyberna, Pulmonaria affinis, Athyrium filix-femina, Lamiastrum galeobdolon, Melica uniflora, Corylus avellana, Fraxinus excelsior, Galium odoratum. Elles permettent un rattachement à l’habitat Scillo-Fagenion (41.14), non concerné par la Directive Habitats (DH), malgré la présence de Luzula nivea.Plus haut sur le versant, on observe une végétation nettement plus acidiphile avec une disparition de la plupart des neutrophiles citées (avec un net appauvrissement du cortège floristique) et apparition de la myrtille. Luzula nivea est toujours bien représentée. Il s’agit d’un autre type d’habitat : le Luzulo niveae-Fagetum, d’intérêt communautaire (41.12, 9120). Ces hêtraies sont très peu diversifiées : il s’agit de peuplements monospécifiques, correspondant à une vieille futaie à gros bois, et l’absence de sous-bois pose la question de leur renouvellement. L’état sanitaire est bon, mais une réflexion a été menée sur une diversification verticale et horizontale de la structure. Toujours à Mourtès, des aménagements comparables à ceux effectués dans les forêts de pins ont été réalisés, aboutissant aux mêmes résultats positifs pour la biodiversité.
��Les landes.
On retrouve quelques unités de landes sèches à Callune à l’étage montagnard, et quelques ourlets de landes à genêts ou à fougère aigle. Les landes à Rhododendron du Rhododendro ferruginei-Vaccinion myrtilli (31.42) sont fortement majoritaires, avec une superficie de 1030 ha sur 290 unités, dont 130 en mosaïque ou en mélange avec d’autres habitats. Elles sont présentes aux étages subalpin et alpin. Dans les stations d’altitude fortement exposées et ventées, elles sont remplacées par des landes à Loiseleuria (31.41) ou des landes à Empetrum et Vaccinium (31.44).
-Formations à Fougère aigle et à Genêt à balai (31.86 et 31.84). Il s’agit de phases dynamiques de colonisation en liaison entre elles et avec le milieu forestier. Les formations à fougère sont à considérer comme des ourlets en nappes acidiphiles et les formations à genêt comme des manteaux préforestiers.
-Landes sèches montagnardes à Callune (31.2, 4030). Ce sont également des phases dynamiques de colonisation d’espaces ouverts de l’étage montagnard. Ces landes basses sont riches en Vaccinium spp. et Calluna vulgaris, le recouvrement de la strate ligneuse est très élevé. Ce type d’habitat est très peu représenté à Orlu.
-Landes alpines et subalpines à Rhododendron (31.42, 4060). C’est l’habitat extra forestier le mieux représenté. La lande à rhododendron se rencontre préférentiellement sur l’ensemble de l’étage subalpin aux expositions les plus froides. Néanmoins, toujours en raison de sa large expansion, on la rencontre aussi sur des expositions
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plus chaudes. L’ensemble des relevés réalisés ont été rattachés au Rhododendro ferruginei - Pinetum uncinatae (Rivas- Martinez 1968). Trois faciès sensiblement différents ont été observés et rattachés au code 31.42 : * Les landes à rhododendron typiques correspondant à l’association originale, caractérisées par l’absence de strate arborée ; * Les landes à rhododendron boisées ou landes arborées subalpines, définies comme le croisement de deux habitats : 31.42 x 41.B33 ; * La rhodoraie alticole présente au subalpin supérieur, avec un enrichissement en Vacciniumuliginosum est caractérisée par la sous-association vaccinietosum (Rivas – Martinez, 1968). Sa forte extension est directement liée à la déprise pastorale qui s’opère sur l’ensemble des estives pyrénéennes depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Même s’il s’agit d’un habitat d’intérêt communautaire, il est essentiel de dégager les secteurs climaciques ou typiques de l’habitat sur lesquels les préconisations de gestion tendront à le maintenir en bon état de conservation, par rapport aux autres secteurs envahis par la lande à rhododendron sous l’effet de la déprise pastorale.
��Les prairies et pelouses.
Au total, 21 types d’habitats de pelouses et prairies ont été inventoriés sur le site, dont six habitats d’intérêt communautaire. Ils regroupent les habitats de prairies humides, de prairies mésophiles, de pelouses montagnardes, de pelouses alpines et subalpines et de groupements de combes à neige. Les pelouses de substrat acide (35.1, 36.1, 36.3) dominent le site avec 276 unités contre 23 pour les pelouses de substrat calcaire (34.3, 36.4). Certains habitats n’ont été rencontrés qu’une ou deux fois, comme les groupements de combes à neige à Carex gnaphalium (36.1113). Ces espaces sont pâturés pour la grande majorité, les habitats de pelouses en gradins à Festuca eskia (36.332) étant souvent inaccessibles, et les habitats de pelouses hors estive faisant l’objet d’un abroutissement par les populations d’isards. L’enjeu de conservation est d’éviter la colonisation par des ligneux et le surpâturage de ces espaces : un pâturage raisonné est indispensable au maintien de ces formations.
-Les prairies humides.On retrouve 6 types d’habitats de prairie humide, localisés à l’étage montagnard (et à la base du subalpin). Le code Eur15 6430 correspond à trois de ces habitats : * Les lisières humides à grandes herbes (37.7) ont été rencontrées 2 fois, d’accès difficile, elles sont situées dans des ravins humides en lisière forestière. Elles évoluent très peu, la colonisation des ligneux étant rendue impossible du fait de leur situation dans des couloirs d’avalanches. * Les mégaphorbiaies pyrénéo-ibériques (37.83) sont des habitats de végétation vivace haute des Mulgedio-Aconitetea, qui se présentent 12 fois sur 14 en mélange avec des landes à Rhododendron, des prairies fermées à Gispet ou des éboulis. Elles occupent des berges de ruisseaux ombragées et humides, et ont tendance à être colonisées par le Rhododendron, même si elles sont jugées en bon état de conservation. * Les communautés alpines à Patience (37.88) sont colonisées par des espèces prairiales telles que le Nard raide ou le Gispet : on les retrouve 5 fois sur 8 en mélange avec des pelouses à Nard (36.3).Ces prairies humides très diverses sont menacées par la colonisation du Rhododendron en particulier. Une réflexion serait à mener sur leur pérennité, et les moyens d’intervention, car ce sont des habitats d’une grande richesse floristique, et d’une grande fragilité face au pâturage.On rencontre également à deux reprises des bas-fonds humides pâturés (bovins), dominés par Juncus effusus, qui peuvent être considérés comme une forme un peu eutrophisée (et piétinée) de
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Juncion acutiflori (37.31, 6410). En effet, les espèces de cette unité sont bien représentées : Lotusuliginosus, Galium uliginosum, Epilobium palustre, Juncus acutiflorus, Trifolium spadiceum.
-Les prairies mésophiles. Pâtures bovines de base pour le montagnard, elles sont situées en bas de versant et entourées par la forêt. Regroupant une grande diversité d’espèces prairiales, elles représentent une faible superficie et ne présentent pas d’intérêt communautaire. Leur état général de conservation est bon.
-Les pelouses montagnardes.Sur substrat acide, on retrouve à l’étage montagnard des pelouses pérennes fermées, riches en Nardus Stricta, Cynosorus cristatus, Festuca rubra, Agrostis capillaris, Cirsium acaule… Elles se rattachent aux gazons à Nard raide et groupements apparentés du Violion caninae (35.1, 6230), habitat d’intérêt communautaire prioritaire. On retrouve notamment 2 sous-types : les gazons à Nard raide (35.11) et les prairies à Agrostis-Festuca (35.12). Elles occupent les bas de versants du bord de l’Oriège de la jasse d’En Gaudu à Balussières. Ce sont des terrains d’estive bovine. Sur les 14 unités cartographiées, 7 sont menacées de colonisation par le Rhododendron, et 4 sont envahies par Cirsium eriophorum et d’autres nitrophiles (Rumex acetosella, Urtica dioica…). Ceci traduit une conduite inadaptée du troupeau : des zones sont surpâturées alors que d’autres ne le sont pas assez.Au niveau de la faille de Mérens (filon de roche carbonatée), en montant sur les versants au-dessus de la jasse d’En Gaudu, il y a apparition d’espèces calcicoles pour une transition vers un Mesobromion pyrénéen : Carlina canthifolia ssp. cynara, Scabiosa cinerea, Dianthus monspessulanus, Brachypodium pinnatum ss. lato, Hippocrepis comosa… Cette pelouse est à rattacher à l’association du Carlino cynarae-Brachypodietum pinnati (34.322, 6210).
-Pelouses alpines et subalpines.Cette catégorie regroupe :* sur substrat acide, les nardaies (36.311, 36.312 et 36.313, 6230), les pelouses fermées à Festuca eskia (36.314, 6140), qui sont d’intérêt communautaire, et les pelouses à Festuca paniculata (36.331), Festuca eskia en gradins (36.332), et Carex curvula (36.341) ; * les habitats de pelouse calcicole (36.4, 6170).
Substrat acide :�� les nardaies représentent sur la zone 165 ha, réparties sur 84 unités. Le code Eur15 6230
correspond à 3 codes Corine 36.311, 36.312 et 36.313. Les 3 sous-types sont présents à Orlu. Les nardaies mésophiles 36.311 occupent 36 unités, dont 8 en mosaïque avec d’autres habitats, les pelouses hygrophiles à Nard raide 25 unités dont 5 en mosaïque et les nardaies hygrophiles à vulpin 7 unités dont 3 en mosaïque. Dans 16 cas, le rattachement à un code précis n’a pas pu être fait, soit parce que le milieu était trop confus, soit parce que la zone a été rattachée à un habitat sans passage approfondi. Ces pelouses peuvent être très riches floristiquement comme dominées par le nard. Leur valeur pastorale est importante. 7 unités ont été jugées en mauvais état de conservation, les facteurs identifiés étant la colonisation par le rhododendron dans 6 cas et le surpâturage dans le dernier cas. La richesse des nardaies dépend de la pression pastorale : si la pression est trop faible, il y a acidification et envahissement par le gispet, le rhododendron, et le nard ; si elle est trop forte, on évolue vers l’apparition d’espèces résistantes au piétinement.
�� Les pelouses pyrénéennes fermées à Festuca eskia représentent 306 ha sur 107 unités. Festuca eskia, espèce dominante de ces pelouses, est endémique des Pyrénées, ce qui explique la valeur patrimoniale de ce type d’habitat au niveau français ou européen. Elle est très fréquente sur la zone d’étude. On retrouve dans ces pelouses Trifolium alpinum, Nardus stricta, Arnica
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montana, Gentiana punctuata, etc. Leur composition est sensiblement toujours la même, mais on va du cas où le gispet constitue des peuplements presque monospécifiques au cas où les espèces cohabitent en passant par tous les intermédiaires. Le gispet est souvent envahissant. Elles constituent un mauvais pâturage sauf au début du printemps, et ne sont pas broutées : 25 unités sont envahies par le rhododendron.
�� Les autres types de pelouses acidiphiles qui ne sont pas d’intérêt communautaire représentent 234 ha. Leur état de conservation est bon : 3 unités seulement sont soumises à l’envahissement par le rhododendron.
Substrat calcaire : 5 pelouses calcicoles ont été cartographiées, 3 d’entre elles correspondent au type des
pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri (36.434, 6170), et sont rencontrées en mosaïque dans 2 cas avec les groupements de saules nains (Salix pyrenaica, S. retusa, S. reticulata) peuplant les combes à neige. Ce sont des pelouses très ouvertes sculptées en gradins situées sur des versants très pentus. Sur une estive ovine, elles sont en bon état de conservation. Les deux autres unités, en mosaïque avec des falaises, sont difficile d’accès, une détermination plus poussée n’a pas pu être effectuée.
��Les zones humides.
La majorité des habitats rencontrés (14 unités) sont des bas-marais acide : à laîche noire (54.424), à Trichophorum cespitosum (54.452). Assez fréquentes autour de 2000 m d’altitude et de surface très réduites, elles se développent sur les suintements des terrains pentus, à toutes les expositions. Les espèces constantes de ces milieux sont les sphaignes et Drosera rotundifolia.D’autres espèces sont fréquentes : Trichophorum cespitosum, Carex curta, Molinia caerulea, Tofieldia calygula, Calluna vulgaris.On relève également la présence de bas-marais alcalins sur certains secteurs calcaires au niveau de la faille de Mérens. Ces habitats à forte valeur patrimoniale (faune et flore très particulières) ne sont pourtant pas concernés par la Directive Habitats. On peut considérer cet habitat comme une variante des tourbières hautes actives (7110 – *51.1). L’habitat est communément appelé « tourbière de pente » le distinguant ainsi de l’habitat type. Outre les problèmes de définition et de rattachement du milieu observé à un type d’habitat décrit, ces micro-habitats présentent également des difficultés au niveau de la cartographie (surface réduite) et au niveau des recommandations de gestion que l’on pourrait envisager. Leur maintien en bon état de conservation passe par une étude systématique de toute nouvelle demande de captage.Au delà des interrogations que soulève la prise en compte de l’habitat en tant qu’habitat d’intérêt communautaire, la présence de Drosera rotundifolia, espèce inscrite à l’annexe II de l’arrêté ministériel du 20 janvier 1982 engendre le même type de problématique de gestion.
��Les rochers et falaises et leur végétation.
La partie minérale de la réserve représente 1294 ha. Elle est composée de 240 unités d’éboulis et de 143 unités de falaises, pour la plupart de nature siliceuse, puisqu’on dénombre seulement 5 unités d’éboulis calcaires (61.34, 8130) et 5 de falaises calcaires (62.12, 8210). A l’étage montagnard, on retrouve des éboulis siliceux de gros blocs stabilisés, très peu végétalisés, avec peu d’espèces observées. Les conditions stationnelles orientent la détermination vers l’ordre des Polystichetalia lonchitidis, alliance du Dryopteridion abbreviatae (61.114, 8110).
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Aux étages alpin et subalpin, les éboulis sont souvent colonisés par le rhododendron, mais sont également très peu végétalisés. Ces unités n’ayant pas toutes été prospectées, tous les éboulis sont rattachés au Galeopsion pyrenaicae (61.1, 8110). Il a été difficile de qualifier précisément les falaises étant donné l’accès difficile aux parois, sauf dans certains cas ponctuels. Elles seront rattachées au code 62.2 (8220). Elles sont également souvent colonisées par le rhododendron et le gispet.
Il ressort de l’analyse des états de conservation par habitat qu’il faut porter l’attention sur les milieux ouverts en général, qui sont colonisés par des herbacées nitrophiles, par le rhododendron, et par le gispet, et contribuer à conserver l’intégrité des zones humides et des prairies humides. ��La présence d’herbacées nitrophiles envahissantes (HEURTIN, 2002), a été confirmée
dans les Jasses de Printemps, de Justiniac et d’En Gaudu. Les espèces en question sont Cirsium eriophorum, Rumex acetosella, Urtica dioica… Ces plantes caractéristiques de zones de reposoirs à bétail, sont le témoin d’une abondance de nitrates d’origine animale dans le sol. ��A plus haute altitude, nardaies et autres pelouses sont envahies essentiellement par le
rhododendron. Les menaces d’envahissement par les ligneux bas (rhododendron et myrtille) et par le gispet constituent une problématique importante. La diminution des restitutions organiques due au sous-pâturage entraîne une acidification du sol, propice à l’installation de la lande à Rhododendron et du Gispet. La pression de pâturage doit être réévaluée de manière à contrer ce phénomène. ��Les enjeux de conservation des zones humides sont à prendre étroitement en compte
étant donné la valeur patrimoniale de ces milieux, qu’il s’agisse des « tourbières de pentes » comme des différentes formes de prairies humides. Les milieux humides ont longtemps été considérés sans intérêt par le monde agricole et se sont considérablement raréfiés. Leur intérêt est depuis ces dernières années établi puisque, entre autres, ils contribuent à un stockage considérable de l’eau. Ces secteurs permettent d’observer une flore typique du fait de la spécificité des milieux, ce sont de véritables « conservatoires » du patrimoine éco-biologique. Ces milieux sont exposés au surpâturage et à l’envahissement par les ligneux bas.
Résumé :-Grande diversité d’habitats, dont certains à forte valeur patrimoniale (exemple d’habitat prioritaire : les forêts de Pins à crochets) ; -Les bas-marais acides et alcalins, répertoriés sur le site mais non concernés par la Directive Habitats, présentent un grand intérêt faunistique et floristique ; -Colonisation en cours de nombreux habitats par le Rhododendron, consécutivement à la déprise agricole qu’a subi le territoire.
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Synthèse sur les habitats :
Nom de l’habitat
CodesEUR15
CORINE
Surfaceen ha,
Représentation
Classede
valeur
Classe d’état de
conservation Facteurs
Tendancesévolutives,menaces
Forêts pyrénéennes de Pins de montagne
à Rhododendron
9430
42.413
124,59
2,9%A 1 Souspâturage
Fermeture de la strate basse à
RhododendronForêts pyrénéennes
de Pins de montagne à Raisin d’ours
9430
42.4242
4,68
-A 1 - -
Forêts de Pins de montagne xéroclines
9430
42.42
1,07
-A 1 - -
Tapis prairiaux mésophiles pyrénéo-
alpins
6230
36.311
129,53
3%A 2-3 Souspâturage (+)
Surpâturage
Faiblecolonisation par le
Rhododendron
Pelouses à Agrostis-Festuca
6230
35.12
28,03
-A 2-3
Surpâturage (++) et
Souspâturage (+)
Colonisation par le Rhododendron,
Cirsiumeriophorum et
autres nitrophiles Pelouses pyrénéo-
alpines hygrophiles à Nard raide
6230
36.312
25,28
-A 2-3 Souspâturage (+)
Surpâturage
Faiblecolonisation par le
RhododendronPelouses pyrénéo-
alpines hygrophiles à Vulpins
6230
36.313
9,73
-A 2-3 Souspâturage (+)
Surpâturage
Faiblecolonisation par le
Rhododendron
Gazons à Nard raide 6230
35.11
8,86
-A 2-3
Surpâturage (++) et
Souspâturage (+)
Colonisation par le Rhododendron,
Cirsiumeriophorum et
autres nitrophiles Pelouses semi-arides médio-européennes à
Bromus erectus
6210
34.322
86,93
2%A 2 Surpâturage et
Souspâturage Erosion
Forêts de Frênes et d'Aulnes à Laîches
91E0
44.31
0,07
-A 3 Isolement -
Tourbières de couverture de
montagne
7130
52.2
0,24
-A 2 - -
Landes alpines et subalpines à
Rhododendron
4060
31.42
1030
24,3%B 1 à 3 Souspâturage
Forte expansion entraînant une fermeture des
milieux -Représentation = surface de l’habitat/surface de la Réserve -Classes de valeur = A (forte valeur patrimoniale) à C (faible valeur patrimoniale) -Classes d’état de conservation = 1 (bon état, proche de l’état de référence) ;
2 (état altéré, écart faible) ; 3 (état dégradé, écart important) ; 4 (état menacé, tendance négative en cours ou prévisible).
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2-LA FLORE
Aucune étude de l’ONCFS n’a pour l’instant porté sur une espèce végétale ou un groupe d’espèces en particulier sur la Réserve. Le recueil des données floristiques a cependant bénéficié de l’élaboration de la cartographie des habitats d’une part, et des observations régulièrement faites par tous les intervenants sur le site d’autre part.
��Les espèces végétales à statut particulier.
Parmi les nombreuses espèces rencontrées sur la Réserve, certaines plantes sont protégées sur le territoire national ou régional : -Gagea lutea (annexe I de l’arrêté ministériel du 20 janvier 1982) : une station a été inventoriée à côté du refuge de l’ONCFS d’En Gaudu, une autre station probable de cette espèce se situerait près de l’abribus sur la jasse d’En Gaudu. -Drosera rotundifolia (annexe II de l’arrêté ministériel du 20 janvier 1982) : elle se rencontre très fréquemment dans les bas-marais acides avec les sphaignes et sur les suintements de rochers acides. Plus d’une vingtaine de stations sont recensées. -Isoetes echinospora et Isoetes lacustris (annexe I de l’arrêté ministériel du 20 janvier 1982) : rencontrées dans de petites zones humides sur le secteur d’En Beys, ces deux espèces pourraient également se retrouver dans les étangs de la réserve (données pour l’étang des Llausses et Naguilhes).-Eriophorum vaginatum et Subularia aquatica (annexe 1 de l’arrêté ministériel du 30 décembre 2004) : des stations connues dans les secteurs de Faury, d’En Beys et Baxouillade. -Polystichum braunii (annexe I de l’arrêté ministériel du 20 janvier 1982) : une station est connue dans le secteur bas de la Réserve, au niveau du pont de Caralp.
Deux de ces espèces sont également inscrites dans le Livre Rouge National : -Polystichum braunii (Vulnérable) ; -Subularia aquatica (Rare).
Le CBN de Bagnères-de-Bigorre, dans sa base de données flore mentionne également : -Androsace Vandellii : annexe I de l’arrêté ministériel du 20 janvier 1982 ; -Campanula cervicaria, Phyllodoce caerula : annexe I de l’arrêté ministériel du 20 janvier 1982 modifié et Livre Rouge tome 1 (1995 : Rare) ; -Coincya (Rhynchospora) cheiranthos, Heracleum sphondylium, Globularia gracilis : Livre Rouge tome 1 (1995 : Rare). Ces données sont issues de la bibliographie et leur mention date souvent d’un siècle. Etant localisées assez grossièrement, il serait bon de faire un état de la situation actuelle, et de lancer un programme de recherche localisée de ces espèces.
La découverte récente d’une station de Pétasite blanc de neige (Petasites paradoxus) mérite d’être soulignée : c’est actuellement la seule station recensée dans les Pyrénées françaises. Cependant, cette plante ne bénéficie pour l’instant d’aucun statut de protection régional ni d’une inscription dans la liste rouge régionale. Certaines autres plantes rencontrées sur la Réserve sont remarquables (endémiques ou caractéristiques des Pyrénées) : Lilium pyrenaicum, Gentiana burserii, Leontodon pyrenaicus,Fritillaria nigra,... Plus de 15 espèces d’orchidées ont également été inventoriées.
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Résumé : -Plusieurs espèces protégées au niveau national ou régional (MP), -Plusieurs espèces inscrites dans le Livre Rouge National ou Régional (MP), -Des espèces endémiques ou caractéristiques des Pyrénées.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
-Réaliser une expertise (CBP, Réseau Flore ONCFS) pour valider la base de données floristiques du gestionnaire (DR SO ONCFS) ; -Actualiser les statuts de protection et patrimoniaux des espèces inscrites ; -Actualiser la liste des espèces végétales présentes sur la Réserve, rechercher et localiser plus précisément les stations ; -Mettre en place une démarche de conservation des espèces remarquables et protégées.
Protection Liste rouge Nom latin Nom
vernaculaire France Midi-Pyr.
Dir.Hab. Berne France Midi-Pyr.
Znieff Midi-Pyr.
Droserarotundifolia
Rossolis à feuille ronde Art.2 - - - - oui oui
Eriophorumvaginatum
Linaigrette vaginée - Art.1 - - - oui oui
Fritillaria nigra
Fritillaire des Pyrénées - - - - - oui oui
Gagea Lutea Gagée jaune Art.1 - - - - oui oui
Isoetes echinospora
Isoëte à spores
spinuleusesArt.1 - - - - oui oui
Isoetes lacustris
Isoëte des lacs Art.1 - - - - oui oui
Liliumpyrenaicum
Lis des Pyrénées - - - - - oui oui
Narcissusbicolor - - - - - - oui oui
Petasitesparadoxus
Pétasite blanc de neige - - - - - - -
Polystichumbraunii
Polystic de Braun Art.1 - - - V oui oui
Primulaelatior subsp.
intricata- - - - - - oui oui
Primulaintegrifolia
Primevère à feuilles entières
- - - - - oui oui
Subulariaaquatica
Subulaireaquatique - Art.1 - - R oui oui
36
��Les champignons.
Ce groupe a été partiellement inventorié en milieu forestier à l’occasion d’une étude visant entre autres à évaluer les effets de l’amélioration de l’habitat du Grand Tétras sur d’autres composantes de la biodiversité. Le volet « mycologique » de cette étude a été réalisé par le Conservatoire Botanique Pyrénéen (CBP, 2006). Au total, 8 prospections réparties sur 2 années (2004 et 2005) ont permis d’inventorier 280 taxons différents parmi les trois groupes de champignons mycorhiziques, saprotrophes humicoles et saproxyliques. 18 taxons appartenant à la liste des espèces déterminantes de la liste ZNIEFF de Midi-Pyrénées ont été recensés et 28 nouveaux taxons ont été trouvés pour la région Midi-Pyrénées.Concernant l’étude proprement dite, les résultats ont montré que la plupart des champignons testés supportaient mal une gestion conservatoire trop rapide pour leurs propres processus (de type trouées forestières). Le vieillissement naturel forestier leurs serait plus favorable.
Résumé : La découverte de 28 nouveaux taxons de mycètes pour la région Midi-Pyrénées confirme la RNCFS d’Orlu comme un territoire intéressant pour la connaissance du patrimoine naturel régional.
3-LA FAUNE.
Fondée à l’origine pour la protection du gibier de montagne, principalement pour l’Isard (Rupicapra pyrenaica pyrenaica) et le Grand Tétras (Tetrao urogallus aquitanicus), la RNCFS d’Orlu abrite de nombreuses autres espèces animales caractéristiques des milieux montagnards.
��Les invertébrés.
Ce groupe a dernièrement fait l’objet de plusieurs travaux visant à inventorier les arthropodes de la Réserve, en particulier les ordres des Lépidoptères, des Odonates, des Coléoptères et des Collemboles (SOULET D., 2004 ; ECODIV, 2005 ; ONCFS, 2006 ; CNRS, 2006). Deux autres études distinctes, l’une sur la communauté d’invertébrés aquatiques (odonates exceptés) et l’autre sur la communauté d’odonates, ont porté sur la recherche d’un impact éventuel du Saumon de fontaine et des salmonidés en général (ONCFS, 2006).
Les Rhopalocères : communément nommés « papillons de jour », ce sous-ordre a été sujet à deux campagnes de prospection durant les étés 2003 et 2004 (SOULET. D., 2004), puis à 7 jours de prospection supplémentaires répartis entre juin et juillet 2005 spécialement consacrés à la recherche des espèces de la Directive Habitats (ECODIV, 2005).Au final, 110 espèces appartenant à 5 familles ont été identifiées, les inventaires pouvant être considérés comme satisfaisants.
Les espèces patrimoniales rencontrées sont :
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Protection Liste rouge Nom latin Nom
vernaculaire France Dir.Hab. Berne France Europe Monde
Znieff Midi-Pyr.
Agriades glandon Azuré des Soldanelles - - - - - - oui
Aricia artaxerxes montensis
Argus des Hélianthèmes - - - - - - oui
Apatura Iris Grand Mars changeant - - - - oui - -
Boloria pales pyrenesmiscens - - - - - - - oui
Carcharoduslavatherae - - - - - - - oui
Carterocephalus palaemon
Echiquier ou Hespérie du
brome - - - - oui - -
Coliasphicomone - - - - - - - oui
Erebia gorgone Moirépyrénéen - - - - oui - -
Euchloesimplonia - - - - - - - oui
Eumedoniaeumedon
Argus de la Sanguinaire - - - - - - oui
Euphydryasaurinia debilis
Damier de la succise N1 An.2 An.2 Vulnéra
ble oui - oui
Lycaena helle Cuivré de la bistorte N1 An.2
An. 4 - Endanger oui - oui
Maculinea rebeli Azuré de la croisette N1 - - En
danger oui Vulnérable oui
Mellicta dejone Mélitée des Linaires - - - - oui - -
Parnassiusapollo Apollon N1 An.4 An.2 En
danger oui Vulnérable oui
Parnassiusmnemosyne Semi-Apollon N1 An.4 An.2 Vulnéra
ble oui - oui
Pieris mannii - - - - - - - oui Polyommatus
amandusAzuré de la
Jarosse - - - - - - oui
Proclossianaeunomia
Nacré de la bistorte N1 - - En
danger oui - oui
Pseudoaricianicias
Argus des Géraniums - - - - - - oui
Pyrgus alveus - - - - - - - oui Pyrgus
andromedae - - - - - - - oui
Satyrium w-album - - - - - - - oui
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Concernant les espèces de la Directive Habitats :
-Euphydryas aurinia pyrenes-debilis constitue une sous-espèce strictement endémique del’est des Pyrénées dont le statut phylétique est discuté. Elle fréquente principalement les pelouses alpines et subalpines. Actuellement, ses populations ne sont pas menacées. Toutefois, le pâturage intensif peut être néfaste aux populations d’E. aurinia pyrenes-debilis.(Cahiers d’habitats Natura 2000). -Parnassius apollo se retrouve dans les prairies et pelouses rases rocailleuses, voire rocheuses, lisières et versants ensoleillés, de 300 à 2700 m, surtout entre 1000 et 1800 m. Dès que le taux de recouvrement végétal s'élève, ce lépidoptère disparaît. On dénombre un grand nombre de sous-espèces, qui peuvent être rassemblées en 3 grands groupes pour la France. Le groupe "Pyrénéen" se caractérise par des populations très variables. Les individus sont relativement grands. Le dimorphisme sexuel est bien marqué et les femelles sont souvent très mélanisantes dans les Pyrénées centrales. En France Parnassius apollo est l’espèce de montagne qui est la plus spatialement répandue, mais qui connaît la régression la plus importante de ses populations. Ce sont principalement les populations vivant dans les habitats de basse altitude qui sont touchées, par la fermeture des biotopes. Dans les Pyrénées, il n’y pas de régression notable des populations d’altitude, mais comme dans le reste de la France les populations des massifs inférieurs ont régressé, voire disparu (ex du Pibeste près de Lourdes, Henri Descimon, 1994). -Parnassius mnemosyne est l'espèce la plus liée à des biomes forestiers ; on la considère usuellement comme inféodée aux clairières de la hêtraie, mais il semblerait que ce soit en réalité la disponibilité en abondance suffisante d'une Corydale bulbeuse (Corydalis solida essentiellement). Cette plante est humicole. C'est une plante pérenne mais à parties aériennes éphémères ; son développement est bref et précoce ; la période de vol des adultes de son phytophage coïncide avec le flétrissement de ses tiges et de ses inflorescences ; la croissance des chenilles est bien entendu synchronisée avec l'activité végétative de la corydale ; elle a donc lieu très tôt (mars-avril en moyenne altitude, mai-début juin en haute montagne). D'une manière générale, ce Parnassius est le plus précoce de tous. Les populations de P. mnemosyne sont souvent très denses, au point de dévorer une grande partie de leurs plantes nourricières. L'espèce se trouve dans les Alpes et les Préalpes, le Massif Central et les Pyrénées. Ses limites altitudinales correspondent aux étages montagnard et subalpin (900-2 200 m). 3 sous espèces ont été décrites dans les Pyrénées (Henri Descimon, 1994). P. mnemosyne a connu récemment des fluctuations démographiques importantes, mais sa situation ne montre pas de régression vraiment significative. Toutefois l’enfrichement des biotopes peut à long terme faire diminuer ses effectifs.
Résumé : -4 espèces de Rhopalocères de la Directive Habitats ; -6 espèces de Rhopalocères protégés au niveau national ; -Plusieurs espèces de Rhopalocères de la liste ZNIEFF Midi-Pyrénées ; -Le pâturage est un outil approprié pour la gestion de l’habitat de ces espèces.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
-Veille écologique sur la gestion pastorale de la Réserve en partenariat avec le Groupement Pastoral d’Orlu ; -Expérimentations de gestion et suivis (exclos, corridors écologique) ; -Intégrer l’espèce Lycaena helle au DocOb de la Réserve lors de sa révision en 2012.
39
Les Hétérocères : autrement dit les « papillons de nuit », ils ont été la cible de 6 chasses nocturnes en 2003 et 2004 (SOULET D., 2004).173 espèces ont été identifiées, les inventaires n’étant pas considérés comme exhaustifs.
Les espèces patrimoniales rencontrées se résument à
Résumé : Seule Callimorpha quadripunctaria présente une valeur patrimoniale au regard de la Directive Habitats.
Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion :
En France, cette espèce ne nécessite pas la mise en oeuvre de mesures de gestion (BENSETTITI F. et al. 2002).
Les coléoptères : ils ont été particulièrement étudiés lors de la réalisation du volet « faune saproxylique » (ESAP, 2006) du programme multipartenarial « Gestion de l’habitat du Grand Tétras et bénéfice escompté sur la biodiversité forestière ». Les campagnes de piégeage 2004 et 2005 se sont déroulées de début juin à fin août, avec des relevés périodiques tous les 15 jours. 4 journées de terrain supplémentaires ont été consacrées à la recherche des espèces de la Directive Habitats susceptibles d’être présentes sur le territoire de la Réserve, à savoir Rosalia alpina et Cerambyx cerdo.
Au total, 67 familles et 328 espèces ont été recensées. Parmi les espèces capturées, plusieurs se distinguent sur des registres patrimoniaux ou purement entomologiques (nouveautés faunistiques).-Certains taxons sont endémiques des Pyrénées : Athous longicornis, Athous laevistriatus, Carabus splendens et Anostirus parumcostatum ; -D’autres espèces méconnues ou très rares sont très surprenantes en ce lieu et ces données méritent d’être publiées : *Oxymirus cursor par exemple, clairement lié au hêtre à Orlu, ce qui est signalé en Europe centrale mais original pour notre région ; *Dendrophagus crenatus est une espèce très rare des vieilles pineraies d’altitude que l’on connaissait dans les Pyrénées de Jujols, du Massif du Carlit et du Néouvielle. Cette capture unique à Orlu est aussi surprenante qu’inattendu et il s’agit peut-être d’un individu erratique en provenance de vieux secteurs de pins et sapins de la forêt de Bragues ; *Paratillus carus, prédateur d’origine australienne, est maintenant installé partout dans la moitié sud de la France. Si on le trouve plus volontiers dans les villes (espèce clairement synanthrope), sa présence en régions « reculées » a déjà été signalée : forêt de Hèches (65), Forêt de Grésigne (81), massif du Caroux (34). -En ce qui concerne les espèces déterminantes ZNIEFF pour Midi-Pyrénées, nous arrivons à un total d’une trentaine d’espèces dont 7 au moins sont des déterminantes strictes.
En revanche, les 4 journées de prospection n’ont, elles, pas permis de trouver les espèces recherchées. Compte tenu de l’effort de prospection mis en oeuvre pour inventorier les
Protection Liste rouge Nom latin Nom
vernaculaire France Dir.Hab. Berne France Europe Monde
Callimorpha quadripunctaria
Ecaillechinée - An.2 - - - -
40
coléoptères, il semblerait que Rosalia alpina et Cerambyx cerdo ne soient pas présents sur le territoire de la Réserve. L’absence de Cerambyx cerdo peut s’expliquer par les mauvaises conditions environnementales de la Réserve : absence de vieilles chênaies et conditions climatiques trop froides et humides. A l’inverse, les conditions environnementales de la Réserve pourraient correspondre aux exigences de Rosalia alpina (peuplement de hêtraie, situation de la Réserve au sein de zone biogéographique de présence de l’espèce). L’absencede cette espèce doit donc s’expliquer par d’autres facteurs. Une hypothèse peut être avancée : à la fin du 19eme siècle, lorsque les forges d’Orlu cessent leur activité faute de charbon de bois, il est fort probable que la Rosalie ait été totalement exterminée de la vallée. Depuis, la forêt s’est régénérée en un peuplement mono-spécifique de hêtres très dynamique, ne laissant pas ou peu d’arbres dépérissants, favorables à un éventuel retour de cette espèce par les vallées voisines.
Concernant les résultats de l’étude, ils permettent de conclure à un effet bénéfique de l’ouverture du milieu pour la diversité en Coléoptères. De nombreuses espèces liées au bois mort semblent logiquement profiter de l’opération de génie écologique destinée à augmenter le potentiel d’accueil de la hêtraie vis-à-vis du Grand Tétras.
Résumé : Présence d’espèces endémiques, méconnues ou très rares, et déterminantes ZNIEFF pour Midi-Pyrénées.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
-L’inventaire de Coléoptères dans des secteurs forestiers autres que la hêtraie pourrait révéler d’autres espèces remarquables (ex : Tragosomadepsarium dans la pinède à crochets) ; -Il n’y aurait pas de suivis spécifiques à mettre en place parmi les espèces remarquables rencontrées.
Les odonates : deux mois de prospection ont été réalisés durant l’été 2004. En 2005, 7 jours de prospection supplémentaires répartis entre juin et juillet ont été consacrés à la recherche de Coenagrion mercuriale.Au final, 19 espèces d’odonates ont été inventoriées au cours des mois de juin et juillet 2004 (BONIFAIT, 2004). 9 espèces appartiennent au sous-ordre des Zygoptères et 10 à celui des Anisoptères. Aucune nouvelle station à Coenagrion mercuriale n’a été trouvée en 2005. L’inventaire de cet ordre peut être considéré comme satisfaisant.
La Jasse de Sahuc et la Jasse de Louriot sont des sites de reproduction probable pour cette espèce. C. mercuriale est une espèce rhéophile à nette tendance héliophile qui colonise les milieux lotiques permanents de faible importance, aux eaux claires, bien oxygénées et à minéralisation variable, situés dans les zones bien ensoleillées. La végétation est constituée par les laiches, les joncs, les glycéries, les menthes, les berles, les callitriches, les cressons, les roseaux... Cette espèce se développe également dans des milieux moins typiques comme les exutoires des tourbières acides, des ruisselets très ombragés (bois, forêts), des sections de
Protection Liste rouge Nom latin Nom
vernaculaire France Dir.Hab. Berne France Europe Monde
Coenagrionmercuriale
Agrion de Mercure N1 An.2 An.2 En danger oui VU
41
cours d’eau récemment curées ou parfois dans des eaux nettement saumâtres (Lorraine). C.mercuriale peut passer inaperçu du fait de la discrétion de ses habitats larvaires et des effectifs réduits. En dehors de quelques espèces typiques comme celles du genre Calopteryx, C.mercuriale est assez souvent associé à Orthetrum coerulescens et à Cordulegaster boltonii.Les larves se tiennent dans les secteurs calmes parmi les hydrophytes, les tiges ou les racines des hélophytes et autres plantes riveraines. Cet agrion est distribué essentiellement dans le Sud-Ouest du continent. En France, il est présent sur une grande partie du territoire, excepté la Corse.
Concernant l’étude de l’impact des salmonidés sur la communauté d’odonates, le principal résultat est la discrimination spatiale apparente entre odonates et salmonidés. Peu de sites sont à la fois occupés par les salmonidés et les odonates en reproduction. Il est intéressant de noter que le seul site de co-existence de saumons de fontaine et d’odonates reproducteurs abrite une population d’Agrion de Mercure Coenagrion mercuriale. L’hypothèse d’un impact, de prédation notamment, du saumon de fontaine sur les odonates reste donc pertinente mais nécessite d’être validée en l’absence d’analyses comparatives des niches écologiques ou des préférences d’habitat de chaque taxon.
Résumé : Coenagrion mercuriale, présente sur la Réserve, est une espèce à fort intérêt patrimonial.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
-Conserver les zones humides de la Réserve (veille sur les risques de pollution, les alevinages pour la pêche sportive,…) ;-Un suivi « Agrion de Mercure » pourrait être mis en place.
Les invertébrés aquatiques : ils ont été partiellement identifiés dans le cours d’eau de l’Oriège au cours de l’étude de l’impact éventuel du Saumon de fontaine sur les populations des zones humides (ONCFS, 2006). Les principaux groupes attendus d’invertébrés aquatiques ont été recensés, traduisant ainsi une bonne qualité de l’eau. Aucun groupe ou espèce à fort intérêt patrimonial n’a été identifié. Concernant l’étude réalisée, les résultats ont montré une réponse identique des invertébrés à la présence de l’espèce introduite (Saumon de fontaine) ou de l’espèce native (Truite commune). Ceci impliquerait qu’il n’existe pas de différences fortes entre l’impact de l’espèce exotique et l’espèce native sur la communauté native d’invertébrés.
Résumé : Une bonne qualité du cours d’eau de l’Oriège traduite par la présence d’une majorité des groupes de macro-invertébrés aquatiques attendus.
Les collemboles : cet ordre particulier des arthropodes, souvent considérés comme des insectes primitifs, a été inventorié à l’occasion de l’étude visant entre autres à évaluer les effets de l’amélioration de l’habitat du Grand Tétras sur d’autres composantes de la biodiversité. Le volet « collemboles » de cette étude a été réalisé par le CNRS (DEHARVENG L., 2006). 144 relevés ont été effectués en juin et octobre 2006. 11832 Collemboles ont été identifiés, répartis en 57 espèces, parmi lesquelles 17 sont des endémiques pyrénéennes ou péri-pyrénéennes. Au moins trois espèces sont nouvelles pour la science.
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Résumé : La mise en évidence de 17 espèces de collemboles endémiques du contexte biogéographique pyrénéen et la découverte de 3 espèces nouvelles pour la science confirment l’intérêt de la RNCFS d’Orlu pour la recherche scientifique ainsi que sa responsabilité dans la conservation du patrimoine naturel régional, ici à travers sa gestion forestière réalisée par l’ONF.
Parmi les autres invertébrés potentiellement présents sur la Réserve, certains embranchements restent à explorer. Ainsi, les annélides et les mollusques n’ont pas encore été étudiés. Or la présence d’une faune de mollusques d’altitude occupant les peuplements d’éricacées et les éboulis végétalisés est probable. Tous les arthropodes n’ont également pas été inventoriés (hyménoptères, diptères, orthoptères,…). Les orthoptères sont méconnus sur la Réserve mais la présence d’espèces à forte valeur patrimoniale est probable. Mollusques et orthoptères peuvent être considérés comme une source trophique non négligeable pour les galliformes de montagne présents sur le site dans la mesure où le poussin du lagopède consomme pour un quart de petits invertébrés (petits mollusques notamment) jusqu’à l’âge de 2 semaines (BERNARD-LAURENT, 2002) .
��Les vertébrés.
Les classes des mammifères et des oiseaux ont été largement renseignées depuis que la Réserve existe. D’autres études plus récentes ont cependant porté sur d’autres classes telles que les poissons et les amphibiens (ONCFS, 2006 ; ECODIV, 2006).
Les poissons : l’étude « Introduction d’espèces exogènes : interaction avec les espèces autochtones – Cas du Saumon de fontaine dans les zones humides de la RNCFS d’Orlu », coordonnée par l’ONCFS et achevée en 2006, a permis de recenser 6 espèces présentes dans les lacs et cours d’eau de la Réserve. Il s’agit de : -la Truite commune (Salmo trutta) ;-la Truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) ;-le Saumon de fontaine (Salvelinus fontinalis) ; -le Cristivomer (Salvelinus namaycush) ;-l’Omble chevalier (Salvelinus alpinus) ;-le Vairon (Phoxinus phoxinus).Parmi les six espèces citées, seule la Truite commune constituerait aujourd’hui partiellement des populations indigènes, alors que les autres espèces de salmonidés ont toutes été introduites au cours du siècle dernier dans le but principal de la pêche sportive. Des souches exogènes de truites communes et des vairons ont également complété ces alevinages.
Un des objectifs de l’étude citée ci-dessus était de mesurer l’impact du saumon de fontaine sur la truite commune. D’après les résultats, il semblerait que la truite commune ne subit pas d’impact négatif majeur de la présence du saumon de fontaine, et que la coexistence des deux espèces pourrait être favorisée par la plasticité comportementale et trophique de l’espèce exotique.
Protection Liste rouge Nom latin Nom
vernaculaire France Dir.Hab. Berne France Europe Monde
Salmo trutta Truitecommune Art1 - - - - -
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Résumé : -Majoritairement des espèces de salmonidés ; -Essentiellement des espèces exogènes, pas de connaissance sur le niveau d’endémicité des populations de truites communes.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
-S’intéresser plus profondément aux éventuelles conséquences engendrées par les alevinages sur les populations des zones humides de la Réserve (autres salmonidés, amphibiens, insectes notamment) ; -Etude sur le statut génétique de la Truite commune de la Réserve (niveau d’endémicité).
Les amphibiens : sur la Réserve, ils sont recensés au nombre de 5 espèces, à savoir -l’Euprocte des Pyrénées (Euproctus asper) ;-le Triton palmé (Triturus helveticus) ;-la Salamandre tachetée (Salamandra salamandra) ;-le Crapaud commun (Bufo bufo) ;-la Grenouille rousse (Rana temporaria).Le Crapaud accoucheur (Alytes obstetricans) pourrait compléter cette liste d’amphibiens, ceci est à vérifier. Ces 5 amphibiens ont été inventoriés à l’occasion de l’étude de l’impact de l’espèce introduite Salvelinus fontinalis sur les populations d’Euprocte des Pyrénées présents dans la Réserve (ONCFS, 2006). Les résultats généraux de cette étude indiquent qu’il existe apparemment très peu de situations de sympatrie entre ces deux espèces, sans pour autant conclure fermement sur un impact négatif du salmonidé sur l’amphibien (exigences d’habitat différentes ou réelle interaction négative entre les deux espèces). A cet égard, l’alevinage relativement cryptique des salmonidés sur la RNCFS d’Orlu constitue au moins une lacune majeure de communication entre les acteurs concernés, sinon, une menace pour les autres amphibiens se reproduisant sur la Réserve.
Résumé : L’espèce à fort intérêt patrimonial Euproctus asper est présente sur la Réserve.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
-Conserver les zones humides de la Réserve (veille sur les risques de pollution, les alevinages pour la pêche sportive,…) ;-Un suivi « Euprocte » devrait être mis en place.
Protection Liste rouge Nom latin Nom
vernaculaire France Dir.Hab. Berne France Monde
Euproctus asper Euprocte des Pyrénées Art1 An.4 An.2 Rare NT
Triturushelveticus Triton palmé Art1 - An.3 A
surveiller LC
Salamandrasalamandra
Salamandre commune Art1 - An.3 A
surveiller LC
Bufo bufo Crapaudcommun Art1 - An.3 A
surveiller LC
Rana temporaria Grenouillerousse Art3 An.5 An.3 - LC
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Les reptiles : cette classe n’a vraisemblablement pas encore été sujette à un inventaire. Des observations font état de la présence de reptiles comme la Vipère aspic, la Coronelle lisse, l’Orvet, la Couleuvre d’esculape, le Lézard des murailles, le Lézard vivipare.
Résumé : Plusieurs espèces protégées de reptiles sur la Réserve.
Les oiseaux : une synthèse ornithologique préalable à la désignation en ZPS du site n°FR7312009 d’Orlu a été récemment réalisée (PARIS, 2006). Actuellement, 81 espèces d’oiseaux sont recensées, dont : -18 sont inscrites en annexe 1 de la Directive oiseaux -19 sont d’autres espèces importantes, dans le cadre du Livre Rouge National, des Conventions internationales ou pour des critères écologiques.
�� Oiseaux visés à l’annexe 1 se reproduisant sur la Réserve :
-le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus) est présent sur la Réserve : un couple y est suivi depuis 1997. En 10 ans, le couple a mené 4 jeunes à l’envol, soit un succès de reproduction de 40 %. La productivité du couple d’Orlu se situe au-delà de la moyenne actuelle des couples des Pyrénées françaises (33%), ce qui renforce l’importance patrimoniale de ce couple. Le
Protection Liste rouge Nom latin Nom
vernaculaire France Dir.Hab. Berne France Monde
Vipera aspis Vipère aspic Art2 - An.3 - LC Coronellaaustriaca
Coronellelisse Art1 An.4 An.2 A
surveiller -
Anguis fragilis Orvet Art1 - An.3 Asurveiller -
Elaphelongissima
Couleuvred’esculape Art1 An.4 An.2 A
surveiller -
Podarcis muralis Lézard des murailles Art1 An.4 An.2 A
surveiller LC
Zootoca vivipara Lézardvivipare Art1 - An.3 A
surveiller LR
Protection Liste rouge Nom latin Nom
vernaculaire France Dir.Hab. Berne France Europe Monde
Gypaetusbarbatus
Gypaètebarbu
Art1Art5 An.1 An.2 E E LC
Aquilachrysaetos Aigle royal Art1
Art5 An.1 An.2 R o LC
Tetrao urogallus aquitanicus Grand Tétras Art3
Art5
An.1An.2(2)An.3(3)
An.3 - o LC
Lagopus mutus pyrenaicus
Lagopèdealpin Art5
An.1An.2(1)An.3(2)
An.3 - o -
Perdix perdix hispaniensis
Perdrix grise de montagne Art5 An.2(1)
An.3(2) An.3 - o -
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couple d’Orlu n’est pas isolé (un couple reproducteur dans le Tarasconnais et un autre dans les Pyrénées orientales). De plus, le massif du Carlit est très fréquenté par des non reproducteurs ce qui garantit un remplacement d’oiseaux rapide le cas échéant. Le maintien du couple d’Orlu est très important car le nombre de couples est faible dans les Pyrénées françaises (<25), en France (<40) et en Europe (<150). Dans les Pyrénées, on dénombre en 2007 environ 130 couples (28 en France, 101 en Espagne et 1 en Andorre) parmi lesquels 100 sont reproducteurs.Sont effectués toute l’année des observations routinières et un suivi de la reproduction (aire de reproduction). Toutes ces données sont transmises au Réseau « Casseur d’Os ». Depuis l’installation du couple en 1997, il n’y pas d’évolution de l’effectif, mais on remarque une présence accrue des non reproducteurs. On remarque que l’aire se situe de plus en plus haut dans la vallée de l’Oriège (hypothèse de dérangement ou changement normal de sites chez cette espèce ?). De 1997 à 2002, pour favoriser le cantonnement et le maintien du couple, une opération de nourrissage a été mise en place pendant l’hiver. L’arrêt de l’opération n’a eu aucun impact sur le succès reproducteur du couple. Les menaces potentielles pour cette espèce sont les activités dérangeantes aux alentours du site de nidification (activités dans un rayon de 500-700m des nids, activités très bruyantes) et la diminution de la ressource alimentaire.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
-Minimiser les dérangements aux alentours des sites de nidification (consignes pour les survols d’hélicoptères, veille sur l’escalade,...) ; -Veille sur l’état de la ressource alimentaire ; -Evaluer la nécessité d’équiper visuellement la ligne et les pylônes téléphériques EDF de Naguilhe pour minimiser les risques de collisions.
-l’Aigle royal (Aquila chrysaetos) est également présent sur la Réserve, un couple reproducteur est suivi depuis 1993. En 14 ans, le couple a mené 8 jeunes à l’envol soit un succès de reproduction de près de 60%. En 2006, les Pyrénées françaises et leur piémont comptent 63 à 67 couples (la population française totale est de 418 à 438 couples nicheurs), dont 17 dans l'Ariège. Toute l’année, les observations effectuées sur le terrain sont compilées, et une attention particulière est portée au déroulement de la reproduction.Le couple semble cantonné sur la Réserve depuis très longtemps. On observe le même phénomène que pour le gypaète : l’aire se situe de plus en plus haut dans la vallée de l’Oriège. Les menaces potentielles pour cette espèce sont les mêmes que pour le Gypaète (activités dérangeantes surtout).
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
Cf. Gypaète barbu.
-l’effectif de Grand Tétras (Tetrao urogallus aquitanicus) de la Réserve est estimé à une trentaine d’oiseaux, réparti selon :
Paraou Rive Droite Naguilhes Mourtès En Seys
5 oiseaux 10 oiseaux 10 oiseaux 5 oiseaux
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La population nationale est évaluée à 4000 - 5500 adultes, dont 3500 à 5000 dans les Pyrénées. Le noyau d’Orlu est connecté avec les populations des Pyrénées Orientales et de Catalogne à l’est, et avec celles des Pyrénées centrales à l’ouest. La région d’Orlu constitue une zone charnière permettant aux individus de circuler d’ouest en est de la chaîne le long des massifs forestiers. Deux programmes de suivi démographique sont annuellement menés par l’ONCFS pour l’OGM sur le site d’Orlu : le suivi de la tendance des effectifs et de la reproduction. Les effectifs sont évalués par une prospection au chant (2 matinées de comptage, de 4h30 à la fin de l’activité de chant). Depuis 1995, des recherches de places de chant sont effectuées chaque année au mois de mai. Des places de chant ont été recherchées dans les secteurs de Seys, Mourtès et Coudine jusqu’en 1998, date où les premiers coqs ont été entendus à Mourtès. Pour le suivi de la reproduction, il s’agit d’une prospection au chien d’arrêt au mois d’août sur une surface totale environnant 50 ha dans le secteur de Mourtès.Des travaux de génie écologique ont été réalisés pendant plusieurs années sous l’impulsion d’un programme multipartenarial intitulé « Gestion de l’habitat du Grand Tétras et bénéfice escompté sur la biodiversité forestière » (MENONI, 2007). Cette étude visait un double objectif : évaluer l’impact d’une ouverture artificielle du milieu sur les effectifs numériques des populations de Grand Tétras d’une part, et d’autre part de vérifier si une gestion conservatoire en faveur de cet oiseau serait bénéfique à la biodiversité forestière (notamment pour la faune du sol, la faune saproxylique et les champignons). A Mourtès par exemple, des trouées et des couloirs de circulation ont été créés dans la hêtraie et dans la lande compacte à rhododendrons en lisière supérieure de la hêtraie. Les résultats traduisent aujourd’hui une réponse favorable du Grand Tétras : il fréquente plus souvent et en plus grand nombre les espaces travaillés. Globalement, il en est de même pour les taxons suivis au cours de cette expérience, ce qui constitue un nouvel argument permettant de considérer le rôle d’espèce parapluie pour l’espèce Grand Tétras. La menace potentielle principale pour cette espèce est la fermeture trop importante de la lande. On peut considérer que la lande et la pinède des secteurs de Mourtès, Balussière, Coudine et Naguille sont actuellement favorables au Grand Tétras. Cependant, la fermeture de la strate basse (rhododendrons) est à surveiller. La prédation potentielle par le renard, les mustélidés, les sangliers, l’aigle royal et la marmotte est également à considérer.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
-Appui à l’extension/renforcement du suivi de l’OGM ; -Maintenir une certaine pression pastorale dans les mosaïques de landes et de pelouses pour éviter la fermeture des milieux, -Rechercher des nouvelles places de chant sur les secteurs de Naguilhes, Coudine et Paraou ; -Aider à la diffusion sur l’ensemble de la chaîne pyrénéenne des résultats du programme multipartenarial d’amélioration expérimentale de l’habitat du grand Tétras ; -Evaluer la nécessité d’équiper visuellement la ligne et les pylônes téléphériques EDF de Naguilhes pour minimiser les risques de collisions.
-le Lagopède alpin (Lagopus mutus pyrenaicus) : environ 1200 ha d’habitats sur la Réserve lui seraient favorables, ce qui permet de penser que le site héberge une population de 10 à 70 individus. La population nationale est évaluée à moins de 20 000 adultes. Le Lagopède est un oiseau assez mobile capable de parcourir une vingtaine de kilomètres entre l’été et l’hiver. Il circule suivant les lignes de crête. La population d’Orlu est connectée avec les populations d’Andorre et de la Haute Ariège à l’ouest, plus faiblement avec celles des Pyrénées Orientales
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à l’est. La Réserve est une zone charnière : il n’y a pas de passage est-ouest plus au nord, la largeur de la chaîne étant rétrécie. Un programme de suivi démographique est mené par l’ONCFS pour l’OGM : suivi du succès de la reproduction par prospection au chien sur une surface totale environnant 70 ha dans le secteur de Mourtès. Exceptée la prédation potentielle par l’Aigle royal, il n’y pas d’autres véritables menaces potentielles (l’habitat évolue très peu du fait du climat),
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Appui à l’extension/renforcement des campagnes de suivi de l’OGM.
-la Perdrix grise de montagne (Perdix perdix hispaniensis) : l’effectif sur la Réserve est estimé à un total de 4 à 8 couples, la population nationale étant évaluée à plus de 3000 couples reproducteurs.
Mourtès Seys En Beys Ailleurs (soulane en rive droite de Naguille, Paraou) 1 à 2 couples 2 couples 1 couple 1 à 2 couples
La population est connectée à celles du Quérigut, des Pyrénées Orientales et de la vallée de Mérens. Par contre c’est un « cul-de-sac » en terme de flux de population vers le sud : Orlu est donc en limite sud de l’aire de répartition de l’espèce dans les Pyrénées. Il n’y a pas de véritable programme de suivi de l’espèce sur Orlu, ni d’évaluation des effectifs. Toute l’année, les observations effectuées sur le terrain sont compilées. Les menaces potentielles sont le risque de débroussaillage excessif (brûlages dirigés sur de vastes superficies), le risque de fermeture du milieu suite à l’abandon ou à la diminution des estives, le piétinement des bovins sur les nids et poussins, la prédation par l’Aigle royal, le lâcher d’individus d’élevage issus de souches de perdrix de plaine, ou encore l’augmentation de la pression de chasse qui ne permettrait plus le renouvellement des populations.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
-Appui à l’extension/renforcement du suivi de l’OGM ; -Aide au maintien de la pression pastorale actuelle sur Mourtès et Seys ; -Proposer une commission de brûlages dirigés avec la participation de l’ONCFS ;
�� Oiseaux visés à l’annexe 1 se reproduisant probablement sur la Réserve :
Protection Liste rouge Nom latin Nom
vernaculaire France Dir.Hab. Berne France Monde
Aegoliusfunereus
Chouette de Tengmalm
Art1Art5 An.1 An.2 - LC
Dryocopusmartius Pic noir Art1
Art5 An.1 An.2 - LC
Pyrrhocoraxpyrrhocorax
Crave à bec rouge
Art1Art5 An.1 An.2 I LC
Falco peregrinus Fauconpélerin
Art1Art5 An.1 An.2 R LC
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-la Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus) : la présence d’individus reproducteurs était fortement suspectée sur la RNCFS d’Orlu. Une prospection a été réalisée en mars 2001 à Baxouillade, Chourlot et Mourtès, mais aucun contact n’a été enregistré. En mars 2005, une prospection au chant a permis d’attester la présence de la Chouette sur le secteur de Coudine.
-le Pic noir (Dryocopus martius) : 4 loges de Pic noir ont été identifiées, dont 2 lors des suivis effectués consécutivement aux travaux de trouées dans les hêtraies (cf. Grand Tétras), mais la recherche de loges n’a pas été systématique. On note 2 observations visuelles en 2004.
Ces 2 espèces sont inféodées aux mêmes types d’habitats forestiers et donc liées à la même problématique de gestion de ces habitats.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
-Préciser l’inventaire pour ces espèces (suivi au chant printanier des chouettes, suivi pour le Pic noir) ; -Raisonner les coupes d’affouage et les plantations de résineux au bas de la vallée de l’Oriège.
-le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) : une observation d’accouplement en 2002 à proximité de la Dent d’Orlu permet de suspecter la présence de reproducteurs sur le site. Cette observation est appuyée par 7 observations d’individus de 2002 à 2005, dont une d’un juvénile, en juillet 2003. Effectif probable : 1 couple.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
Cf. Gypaète barbu (habitat rupestre).
�� Oiseaux visés à l’annexe 1 fréquentant la Réserve en période de reproduction pour s’y alimenter :
Nom vernaculaire Nom scientifique Bondrée apivore Pernis apivorus
Busard Saint Martin Circus cyaneus Circaète Jean-le-blanc Circaetus gallicus
Martin-pêcheur d'Europe Alcedo atthis Milan noir Milvus migrans Milan royal Milvus milvus
Vautour fauve Gyps fulvus
�� Oiseaux visés à l’annexe 1 utilisant la Réserve en période de migration :
Nom vernaculaire Nom scientifique Vautour percnoptère Neophron percnopterus
Les mammifères : on recense une trentaine d’espèces de mammifères fréquentant le territoire de la Réserve et ses proches environs.
-l’Isard (Rupicapra pyrenaica pyrenaica) est l’espèce emblématique de la RNCFS d’Orlu, à l’origine même de sa création. La population a été estimée à environ 500 individus en 2005 (année de la dernière estimation), alors qu’elle fut estimée jusqu’à la hauteur de 1400
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individus dans le passé (1993). Depuis la mise en place de comptages annuels en 1984, des périodes de croissance et de déclin de l’effectif se succèdent :
792955
11801235 1166
1412
1160
600
808 842888
1069
1329
875 720
508703
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
160019
84
198 5
198 6
1987
1988
198 9
1 990
1 991
199 2
199 3
1 994
1 995
1996
1997
1 998
1 999
2000
2 001
2 002
2003
2004
200 5
L’Isard regroupe une majorité des opérations réalisées sur le site chaque année, et est également au centre de nombreuses études depuis la création de la Réserve.
Les opérations « Capture et Marquage d’Isards » et « Suivi des Isards marqués » font partie des opérations « phares » de la Réserve. Elles ont débuté en 1984 et ont toujours lieu aujourd’hui.-L’opération « Capture et Marquage d’Isards » a pour objectif d’individualiser des isards au moyen de colliers visuels afin de pouvoir étudier ultérieurement leur survie, leurs déplacements et leurs comportements. Sa réalisation s’étend globalement d’Avril à Novembre, avec deux périodes plus soutenues au printemps et à l’automne. Les méthodes de piégeage utilisées sont variées et ont évolué avec les années de pratique. La plus ancienne technique encore utilisée aujourd’hui est l’enclos-piège à filet tombant. Innovée sur la Réserve d’Orlu et perfectionnée jusqu’à nos jours, cette méthode constitue la « valeur sûre » des captures annuelles d’isards. Sont également utilisés deux pièges de taille inférieure visant à capturer un seul individu par déclenchement : le « lacet à pattes » et le piège « Godwin ». Ces deux pièges sont actuellement peu à peu abandonnés étant donné leur difficulté de mise en place et leur faible efficacité. La dernière méthode de capture qui est actuellement développée sur la Réserve est la télé-anesthésie. Les isards capturés sont équipés d’un collier d’identification, diverses observations sont effectuées et plusieurs paramètres sont mesurés sur l’animal. -L’opération « Suivi des Isards marqués » a pour objectif d’obtenir des renseignements sur l’utilisation de l’espace, la dynamique des populations et la gestion de l’isard. Cette opération se réalise tout au long de l’année, en toutes saisons. L’identification d’un individu et la localisation de ce contact doivent être transmises au directeur de la Réserve par tout observateur (activité de base de nombreux stagiaires). Toutes les données sont ensuite transmises au CNRS de Lyon. Le nombre total d’isards marqués depuis 1984 s’élève à 450 individus.
Il existe également un suivi sanitaire des isards de la Réserve, soit par « observation directe », soit pour l’étude des maladies abortives. -Les observations sanitaires directes (jumelles, longue-vue) se déroulent tout au long de l’année et ont pour objectif de détecter, diagnostiquer et quantifier d’éventuelles maladies au sein des populations d’isards.
Années
Effectifs d’isards
Figure 9 : Résultats annuels des comptages isards réalisés selon la technique de « pointage-flash »
50
-L’autre forme de suivi sanitaire vise à fournir les sérums sanguins, les rates et les frottis vaginaux nécessaires pour l’étude des maladies abortives chez l’isard. Il s’agit d’un programme d’étude proposé par l’ONCFS en 2000 intitulé « Etudes des maladies abortives non réglementées chez les ongulés sauvages et domestiques des RNCFS : conséquences pour la gestion sanitaires des populations ». Les prises de sang et les divers prélèvements sont effectués sur les animaux capturés ou abattus durant les campagnes de captures et de tirs. Le matériel récolté est ensuite envoyé au Laboratoire Vétérinaire de Savoie.
Une opération « Comptage d’Isards » a annuellement lieu. A l’origine, deux sessions par an étaient réalisées au printemps et en automne, mais ces dernières années seule la campagne de juin a été conservée. Il s’agit d’évaluer le nombre d’isards présent sur la Réserve afin de pouvoir suivre les tendances d’évolution des effectifs à long terme. Les résultats enregistrés depuis l’année 1984 sont retranscrits dans le tableau en début de ce paragraphe. Il montre une importante chute du nombre d’individus depuis une quinzaine d’années, une hypothèse probable étant la hausse de la mortalité de l’isard due à la pestivirose.Pour pallier à la difficulté de réalisation de l’opération classique de comptage (important besoin humain, faible répétitivité), une nouvelle méthode pour l’appréciation des effectifs d’isards est actuellement testée sur la Réserve : le suivi indiciaire par hélicoptère. En Juillet-Août , 8 vols de 45 minutes sont programmés tôt dans la matinée. Un itinéraire linéaire est suivi par l’hélicoptère et quatre observateurs positionnent les observations directement sur photo aérienne. Il s’agit pour l’instant de valider la pertinence d’une telle méthode, l’année 2007 est la troisième année des 5 années d’essai nécessaires à cette évaluation.
Des opérations plus ponctuelles viennent encore s’ajouter, telles : -le suivi de l’âge de première reproduction chez la femelle ; -l’évaluation de l’indice de reproduction, du sex-ratio et de l’effectif des différentes classes d’âge de la population d’isards ; -l’estimation de la mortalité hivernale des isards.
Enfin, plusieurs opérations concernant l’Isard ont pu être réalisées dans le passé mais ne le sont plus aujourd’hui, citons par exemple le suivi télémétrique d’isards, la capture et le marquage de jeunes isards et chevreaux.
Constat et conclusions :
-De nombreuses opérations concernant l’espèce Isard ; -Des techniques qui évoluent, de nouvelles méthodes testées ; -Des effectifs d’Isards divisés par 3 en 15 ans de suivi ;
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
-Maintenir la réalisation du comptage Isard traditionnel tant que la méthode alternative n’a pas été validée ; -Etendre le suivi des isards marqués à d’autres secteurs de la Réserve ; -Poursuivre la réalisation de l’ensemble de ces opérations.
-la Marmotte (Marmota marmota) est également l’un des animaux les plus visibles sur la Réserve. Probablement disparue des Pyrénées lors du réchauffement climatique faisant suite à la dernière glaciation (environ 10000 ans), la Marmotte à été introduite dans la Réserve au niveau de la Jasse d’En Gaudu vers les années 1950. Elles peuplent aujourd’hui l’ensemble des vallons de la Réserve.
51
Une seule étude a pour l’instant concerné cette espèce : il s’agissait d’évaluer son éventuel impact de prédation sur les oiseaux prairiaux de la Réserve (AMAND & PRUD’HOMME, 2006). Ces travaux n’ont pas permis de mettre en évidence la marmotte comme facteur influençant la présence ou l’abondance des espèces d’oiseaux étudiées. Ce résultat ne doit pas être compris comme définitif dans le sens qu’un effet de la marmotte pourrait bien exister mais reste indécelable, car masqué par d’autres facteurs d’habitats. A travers ces travaux, des perspectives ont pu être envisagées pour espérer dégager des résultats plus probants quant à la prédation de la marmotte. Les dates de sortie et de retour en hibernation de l’espèce sont notées chaque année (pas d’évolution perceptible de ces dates depuis le début des relevés). Entre 1990 et 2002, cette espèce à fait l’objet de captures en vue de repeuplements dans des secteurs de l’Ariège et de la Haute-Garonne où elle était encore absente : au total, ce sont 120 marmottes qui ont été capturées et qui ont permis de repeupler 12 secteurs. Sa chasse est de nouveau autorisée en Ariège depuis 2006.
Constat et conclusions :
-Bien que les marmottes semblent bien représentées sur l’ensemble de la Réserve, il est difficile d’en connaître les effectifs exacts car l’espèce n’a jamais été vraiment suivie et étudiée ; -La marmotte pourrait avoir un impact sur les espèce prairiales d’oiseaux de la Réserve (notamment galliformes de montagne).
-le Desman des Pyrénées (Galemys pyrenaicus), espèce de l’annexe 2 de la Directive Habitats, est occasionnellement rencontré sur le réseau hydrographique de la Réserve. Il a parfois fait l’objet d’observations ponctuelles assez inhabituelles (en plein jour par exemple). Aucune étude scientifique le concernant n’a été réalisée jusqu’ici. L’hypothèse d’un impact négatif, de compétition alimentaire, du saumon de fontaine sur le Desman des Pyrénées a été évoquée mais n’a pas encore été testée ; néanmoins, le bon état écologique des zones humides de la RNCFS d’Orlu et la forte abondance des invertébrés proies des deux espèces sont deux facteurs qui fragilisent a priori cette hypothèse.Les données obtenues dans le cadre de la réalisation du document d’objectifs montrent que s’il est bien établi dans des secteurs proches de la Réserve (Massif du Donezan), il ne semble pas en être de même pour le secteur d’Orlu où le fort impact des aménagements hydroélectriques entraînerait une dégradation sensible des habitats d’alimentation.
Constat et conclusions :
Sa présence sur l’ensemble du réseau hydrographique du site est connue depuis longtemps, mais les données sont relativement peu nombreuses et « éparpillées » dans le temps et l’espace.
Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion :
-Mettre en place un suivi « Desman ».
-l’Ours brun (Ursus arctos). La Réserve d‘Orlu fait en effet partie du domaine vital d’un individu. Le programme Life aurait permis de reconstituer une « population » d’Ours à partir de 3 Ours slovènes réintroduits dans les Pyrénées centrales en 1996-1997. Si cette réintroduction fut encourageante du point de vue biologique, elle a entraîné de fortes oppositions de la part du monde pastoral et des élus locaux. Plusieurs observations occasionnelles d’individus ont lieu chaque année sur la Réserve.
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2 opérations sont régulièrement réalisées sur le site de la Réserve, à savoir : �� Des Indices Kilométriques d’Abondance (I.K.A.). Deux itinéraires sont parcourus une
fois par semaine de préférence le matin pendant 5 semaines, de fin avril à fin mai, afin de repérer d’éventuelles traces d’Ours.
�� une Opération de Recherche Simultanée d’Ours (O.R.S.O). Elle est réalisée au début du mois de mai, alors que la couverture neigeuse est encore présente. Ce jour là, le plus grand nombre possible d’itinéraires est réalisé sur l’ensemble de la chaîne pyrénéenne afin de repérer les pistes d’Ours de la nuit précédente et d’estimer le nombre total d’individus différents.Sur la Réserve, les bergers des estives d’En Seys, de Mourtès ou de Paraou subissent régulièrement des dommages dus aux Ours. Lorsqu’ils suspectent l’Ours d’avoir endommagé leurs biens, ils contactent le plus rapidement possible un agent du SD 09, spécialement désigné et formé pour cette mission.
Constats et conclusions :
La Réserve est utilisé comme un terrain de suivi pour l’Ours car un ou deux individus issus de la réintroduction ont l’habitude de la fréquenter, et la pression d’observation y est forte tout au long de l’année grâce aux professionnels, aux stagiaires ou aux touristes.Cependant, la présence des ours sur la Réserve et sur la commune d’Orlu de façon plus générale, bien qu’elle reste occasionnelle, engendre un climat parfois tendu.
-le Loup gris (Canis lupus) est suspecté de se déplacer occasionnellement sur le territoire de la Réserve. Des observations avérées d’individus ont eu lieu dans des secteurs proches de la Réserve, et une observation validée a été signalée sur le lieu-dit Chourlot en Mars 2001.
Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion :
Veille sur l’évolution de la population de Loup gris dans les Pyrénées.
-les espèces de « grand gibier », à l’image du Cerf élaphe, du Chevreuil européen et du Sanglier sont représentées sur la réserve. Les observations sont de plus en plus fréquentes concernant les grand cervidés, notamment sur le secteur de Mourtès.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
-Organiser un suivi spatial des Cervidés et Suidés de la réserve ; -Evaluer l’impact des ces espèces sur les aménagements grand tétras ;
-des chiroptères à fort intérêt patrimonial sont très probablement présents sur la réserve : le petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), la Barbastelle (Barbastella barbastellus) et le petit Murin (Myotis blythi).
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion :
Rechercher sur la réserve ces espèces de la DH, et procéder à leur intégration au DocOb lors de sa révision en 2012.
-le Mouflon méditerranéen (Ovis gmelini musimon x Ovis sp.) est lui aussi épisodiquement signalé sur les limites est de la Réserve. Ces individus proviennent des animaux réintroduits dans le secteur voisin des Camporeils (P-O).
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Protection Liste rouge Nom latin Nomvernaculaire France Dir. Hab. Berne France Monde
Rupicaprapyrenaicapyrenaica
Isard Art3bis - - - LC
Marmotamarmota Marmotte Art3bis - An.3 A surveiller LC
Galemyspyrenaicus
Desman des Pyrénées Art1 An.2
An.4 An.2 Rare VU
Ursus arctos Ours brun Art1Art3ter
An.2An.4 An.2 En danger LC
Canis lupus Loup gris Art1Art3ter
An.2An.4An.5
An.2 En danger LC
Barbastellabarbastellus Barbastelle Art1 An.2
An.4 An.2 Vulnérable VU
Rhinolophushipposideros
PetitRhinolophe Art1 An.2
An.4 An.2 Vulnérable LC
Myotis blythi Petit Murin Art1 An.2An.4 An.2 Vulnérable -
Mustela erminea Hermine Art2 - An.3 A surveiller LC Felis silvestris Chat sauvage Art1 An.4 An.2 A surveiller LC
Mustela nivalis Beletted’Europe Art3 - An.3 A surveiller LC
Cervus elaphus Cerf élaphe - - An.3 - LC Capreoluscapreolus
Chevreuileuropéen - - An.3 - LC
Meles meles Blaireaud’Europe - - An.3 A surveiller LC
Genetta genetta Genettecommune Art1 An.5 An.3 Indéterminé LC
Martes martes Martre des pins Art3 An.5 An.3 A surveiller LC
Lepus europaeus Lièvred’Europe - - An.3 Indéterminé LC
Sciurus vulgaris Ecureuil roux Art1 - An.3 A surveiller NT
Arvicola sapidus Campagnol amphibie - - - Indéterminé LC
Eliomysquercinus Lérot - - An.3 - VU
Glis glis Loir gris - - An.3 - LC
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A.3 – CADRE SOCIO-ECONOMIQUE ET CULTUREL DE LA RESERVE.
A.3.1 – LE PATRIMOINE CULTUREL, PAYSAGER ET HISTORIQUE.
Le patrimoine culturel de la Réserve se rattache plus globalement à celui du contexte pyrénéen et de son histoire.Sur le plan du patrimoine historique, on peut encore remarquer sur le site les nombreuses ruines d’orrys, qui sont des cabanes de pierre en forme d’igloo servant autrefois d’abri aux bergers.La valeur paysagère de la Réserve est forte. Le milieux montagnard se prête généralement bien aux panoramas, et la dimension esthétique de la réserve est remarquable.
A.3.2 – LE REGIME FONCIER ET LES INFRASTRUCTURES.
Rappelons que les 4247 hectares de la Réserve sont des terrains communaux appartenant au Syndicat Intercommunal Forestier et Pastoral d’Orgeix-Orlu depuis 1974.
Bien que très peu aménagée, la Réserve possède quelques infrastructures sur son territoire : - 1 parking de 120 places au lieu-dit Fanguil ; - 2 refuges : En Gaudu (partie libre et partie réservée à l’ONCFS) et En Beys (refuge gardé) ; - 4 cabanes pastorales (En Gaudu, Mourtès, Paraou et En Seys) ; - un corral pour trier le troupeau bovin de l’estive d’En Gaudu ; - 1 relais hertzien ; - 1 relais de gendarmerie ; - 23 bornes de signalisation ; - captages et prises d’eau ; - nombreuses ruines d’orrys.
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A.3.3 – LE CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE.
1-LE SIFPOO PROPRIETAIRE DES TERRAINS DE LA RESERVE.
Crée en 1974, le Syndicat Intercommunal Forestier et Pastoral d’Orgeix-Orlu a pour vocation de maintenir l’activité rurale et de promouvoir des actions de développement dans la vallée de l’Oriège. Propriétaire des terrains de la réserve depuis 1974, le SIFPOO attribue l’année suivante la gestion de la réserve à l’ONC.
Résumé : -Créé en 1974 sous l’impulsion des communes d’Orgeix et d’Orlu ; -Propriétaire des terrains et des refuges de la Réserve ; -Location des estives et des cabanes pastorales.
Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Veiller à poursuivre le climat de concertation entre l’ONCFS et le Syndicat.
2-L’ONCFS GESTIONNAIRE DE LA RESERVE.
L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) est un établissement public à caractère administratif sous la double-tutelle des ministères chargés de l’agriculture et de la chasse. L’ONCFS a succédé en 2000 à l’Office National de la Chasse (ONC) créé en 1972.Il contribue à la définition, à la mise en oeuvre et au contrôle des mesures de gestion, en particulier par la chasse, destinées à préserver la faune sauvage et ses habitats et être compatible avec les autres activités humaines. Sa mission est de réaliser des études, des recherches et des expérimentations concernant la gestion de la faune sauvage et de ses habitats et la mise en valeur de celle-ci par la chasse. Il participe à la mise en valeur et à la surveillance de la faune sauvage ainsi qu’au respect de la réglementation relative à la police de la chasse. Il apporte à l’Etat son concours pour l’évaluation de l’état de la faune sauvage et le suivi de sa gestion, mais aussi sa capacité d’expertise et son appui technique pour l’élaboration des orientations régionales. Enfin, il est chargé pour le compte de l’Etat, de l’organisation matérielle de l’examen du permis de chasser.Cet organisme emploie près de 2000 personnes réparties de la manière suivante : - 1600 techniciens et agents techniques de l’environnement qui ont un rôle de surveillance, de contrôle et de police de la chasse et de la protection de la nature. Il mènent aussi des missions techniques, de développement et d’information ;
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- 150 ouvriers et personnel administratif qui s’occupent de la gestion administrative, du conseil juridique et de la gestion des domaines et réserves de l’ONCFS (qui gère 35 réserves, soit près de 58 000 hectares) ; - 120 ingénieurs, chercheurs et techniciens qui ont des missions d’études, recherches et expérimentations. Ils sont, pour la plupart, répartis en 5 Centres Nationaux d’Etude et de Recherche Appliquée (CNERA). Ils ont pour mission de conduire des recherches sur la biologie des populations des différentes espèces, sur les techniques permettant leur gestion cynégétique rationnelle lorsqu’il s’agit d’espèces chassées, ainsi que sur les modes de gestion des habitats de la faune ;- Personnel non permanent (CES/CEC, vacataires, stagiaires…).
Mise en place à partir de la fin de l’année 2000, les Délégations Régionales ont pour vocation de représenter l’ONCFS au niveau régional. Il s’agit en fait, d’une structure de coordination et d’animation des services déconcentrés de l’ONCFS. Son action est principalement répartie entre des missions de police par la coordination des actions régionales en liaison avec les autorités administratives et judiciaires compétentes, et des missions de développement par la gestion des réserves de l’établissement, et l’information auprès du public et de quelques structures telles que les Fédérations Départementales des Chasseurs, les Groupements Cynégétiques… En relation avec la Direction des Etudes et de la Recherche, la Délégation Régionale a en charge l’acquisition des connaissances en coordonnant les réseaux patrimoniaux d’observation et en se positionnant comme l’interlocuteur privilégié entre les administrations régionales et les collectivités territoriales.
Anciennement sous la direction du Centre National d’Etude et de Recherche Appliquée Faune de Montagne, la gestion de la Réserve d’Orlu est depuis juillet 2001 réfléchie au niveau local sous la tutelle de la Délégation Régionale Sud-Ouest de l’ONCFS (membre du comité directeur). Basée à Portet-sur-Garonne (31), cette structure se compose d’une équipe comprenant un délégué régional et son adjoint, une cellule administrative et une cellule technique à laquelle appartient M. MENAUT Pierre chargé principalement de la direction et des actions de recherche et développement de la Réserve d’Orlu. 13 Services Départementaux (SD) et 2 Brigades Mobiles d’Intervention (BMI) conduisant des actions de police ou des actions techniques particulières sont sous la responsabilité de cette délégation.
Partenaire de l’ONCFS, la Direction Départementale de l’Equipement et de l’Agriculture (DDEA) de l’Ariège (membre du comité directeur) veille au respect et à l’application des textes réglementaires et législatifs vis-à-vis de chaque opération menée sur la réserve. Ainsi, toutes demandes de capture et de transport doivent être nécessairement adressées à la DDEA avant d’entreprendre des opérations de repeuplement. Un représentant de la DDEA dirige généralement les réunions du comité directeur normalement présidées par le Préfet.
Résumé :
-L’ONCFS est l’organisme gestionnaire de la Réserve d’Orlu depuis 1981, avec pour missions : ��la protection de la faune de montagne dans toute sa diversité ; ��la recherche scientifique en vue de mieux gérer les populations animales ; ��la production d’animaux destinés aux renforcements de populations
extérieures ; ��la formation des chasseurs de montagne ; ��la formation d’étudiants et de scolaires, et l’information du public.
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-La Réserve d’Orlu est gérée depuis juillet 2001 au niveau local sous la tutelle de la Délégation Régionale Sud-Ouest de l’ONCFS ; -Les intervenants réguliers de l’ONCFS sur le site sont le Directeur de la Réserve, le Service Départemental de l’Ariège et la Brigade Mobile d’Intervention Midi-Pyrénées.
3-UNE GESTION SYLVO-PASTORALE PARTAGEE.
��L’Office National des Forêts (membre du comité directeur).
La forêt occupe un cinquième de la superficie de la Réserve. Il s’agit principalement de hêtraies pures régulières et de pinèdes de pins à crochets plus en altitude. Depuis le 9 septembre 1926, une grande partie des peuplements forestiers de la Réserve a été classé en forêt de protection (articles R 411.1 à R 413.4 du Code Forestier) afin de lutter contre les avalanches et les glissements de terrains. Actuellement, la gestion sylvicole est assurée par l’ONF pour le compte du Syndicat Intercommunal Forestier et Pastoral d’Orgeix-Orlu (SIFPOO). L’exploitation de cette forêt est aujourd’hui plutôt faible en raison des difficultés d’accès et de son statut majoritaire de « forêt de protection ». En fait, seule une centaine de stères de bois est coupée chaque année dans le bas de la vallée, en vertu du droit d’affouage pour le chauffage des habitants d’Orlu.
Résumé :
-Peuplements réguliers mono-spécifiques de hêtres en fond de vallée puis pinèdes de pins à crochets plus en altitude ; -Majorité de la superficie forestière classée en « forêt de protection » ; -Peu d’exploitation forestière sauf en vertu du droit d’affouage.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Favoriser la concertation entre ONCFS et ONF afin de concilier les programmes d’actions des deux organismes pour répondre aux objectifs de la réserve ; -Encourager les pratiques sylvicoles favorisant la biodiversité, tel le mode de gestion de «futaie irrégulière par bouquets ».
��Le groupement pastoral d’Orlu.
Tous les ans, le SIFPOO loue les estives et les cabanes pastorales de la Réserve au Groupement Pastoral d’Orlu.Depuis plusieurs années un vacher amène de fin mai à début octobre une centaine de vaches allaitantes de race gasconne avec leurs veaux sur les prairies d’En Gaudu. Il vient
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régulièrement surveiller son troupeau et il peut au besoin passer quelques nuits dans le refuge mitoyen à celui de l’ONCFS où il rassemble son matériel. Sur les estives de Mourtès et de Paraou plus haut en altitude, deux bergers conduisent chacun un troupeau d’environ un millier de brebis tarasconnaises destinées à la production de viande. L’ancienne estive ovine d’En Seys, abandonnée en 2001 faute de berger volontaire pour mener le troupeau, accueille aujourd’hui 70 chevaux afin de maintenir une pression pastorale pour éviter la fermeture du milieu. Les montants des locations sont calculés en fonction de la qualité des terrains. La restauration des cabanes pastorales est à la charge du SIFPOO, subventionnée jusqu’à 70 % par l’Etat. Par contre, les héliportages de bois et de nourriture sont organisés et financés par la Fédération Pastorale de l’Ariège. C’est cette même structure qui a réalisé le dernier plan de gestion pastoral des estives de la réserve (FPA, 2006).
Résumé :
-4 estives de la réserve louées de juin à octobre au GP Orlu : ��une estive bovine de 100 vaches gasconnes sur En Gaudu ; ��deux estives ovines de 1000 brebis chacune sur Paraou et Mourtés ; ��une estive équine de 70 chevaux sur En Seys.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Favoriser la concertation entre ONCFS et GP Orlu afin de concilier les programmes d’actions des deux acteurs pour répondre aux objectifs de la réserve (brûlages dirigés, dérangements des héliportages, …) ;
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Estive ovine de Paraou
(~1000 brebis)
Estive ovine de Mourtès
(~1000 brebis)
Estive équine d’En Seys
(~70 chevaux)
Estive bovine d’En Gaudu (~100 vaches)
Carte 14 : Cartographie des différentes estives de la Réserve.
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4-UN TERRITOIRE D’ETUDE ET D’EXPERIMENTATIONS SCIENTIFIQUES.
La réserve accueille des programmes de suivi intégré de faune sauvage et de gestion expérimentale d’habitats. Réalisés en collaboration avec divers partenaires scientifiques, ces travaux concernent principalement des espèces comme l’isard et les galliformes de montagne.
��Sous l’égide de l’Observatoire des Ongulés de Montagne et de l’Observatoiredes Galliformes de Montagne (OGM), le Centre National d’Etude et de Recherche Appliquée Faune de Montagne (CNERA-FM) coordonne deux programmes scientifiques sur le territoire de la réserve : - un programme de suivi intégré et de capture-marquage-recapture à long terme des isards sur la réserve. Les données recueillies sur l’isard (occupation spatio-temporelle, suivi du taux de reproduction, estimation de la mortalité et de la survie…) sont analysées en étroite collaboration avec le Centre National de la Recherche Scientifique de Lyon (CNRS) ; - un programme de restauration expérimentale de l’habitat du grand tétras, récemment achevé (MENONI E., 2007). Une partie des hêtraies pures régulières de la réserve a été aménagée (création de trouées) et des portions de rhodoraies ont été travaillées (création d’une mosaïque par gyrobroyage). Le suivi de ces travaux de génie écologique a montré un effet bénéfique pour les grand tétras (fréquentation), mais aussi pour d’autres taxons forestiers de la réserve (insectes). Ce programme revêt une importance majeure puisqu’il a fait de la réserve d’Orlu son site pyrénéen expérimental. Un suivi à long terme des 3 galliformes de montagne de la réserve est également effectué.
��Le Centre National d’Etude et de Recherche Appliquée Prédateurs Animaux Déprédateurs (CNERA-PAD) intervient également sur la réserve dans le cadre du suivi des populations ursines pyrénéennes.
��D’autres travaux et suivis scientifiques sont réalisés sur le territoire de la réserve en partenariat avec des structures telles que des bureaux d’études naturalistes, l’Université Paul Sabatier de Toulouse, le Conservatoire Botanique Pyrénéen, L’Ecole Supérieure d’Agriculture de Purpan, le réseau « Casseur d’Os », …
Résumé :-Suivi intégré des populations d’isards de la réserve ; -Expérimentations d’amélioration de l’habitat du grand tétras ; -Autres travaux scientifiques avec des partenaires.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Poursuivre les programmes scientifiques en cours ; -Favoriser le partenariat pour de nouvelles études scientifiques ; -Valoriser les résultats des études scientifiques réalisées sur la réserve.
��Depuis 1996, des tirs d’isards sur la réserve attribués à l’ONCFS sont proposés à titre expérimental et pédagogique aux chasseurs des Associations Communales de Chasse Agréée (ACCA) d’Orlu et d’Orgeix. Ces tirs sont réalisés sous le contrôle de gardes nationaux et dans le respect d’un règlement intérieur de la réserve très strict, défini par l’ONCFS et la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ariège (membre du comité directeur). Les chasseurs participants à ces tirs doivent préalablement suivre une formation d’une semaine dispensée par l’ONCFS. Des présidents d’ACCA de l’Ariège peuvent également procéder à des tirs de formation sur la réserve. Grâce à cette opération, les chasseurs se sentent davantage investis dans la gestion de la faune sauvage et la maîtrise du
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territoire de la réserve, ce qui permet à l’ONCFS d’établir plus facilement un véritable dialogue avec les populations locales.
Résumé :-Une vingtaine d’isards par saison peuvent être prélevés dans le cadre de tirs de formation. Tableau récapitulatif des dernières années :
Année 2003 2004 2005 2006Nb de chasseurs formés 12 14 14 17
Nb d’isards tués 18 20 14 18Nb d’erreurs relevées 0 1 0 1
-Chasseurs investis dans la gestion de la faune sauvage et la maîtrise du territoire de la réserve, ce qui permet à l’ONCFS d’établir plus facilement un véritable dialogue avec les populations locales.
Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Poursuivre ces opérations de formation de chasse en montagne.
5-UN ESPACE VOUE A D’AUTRES ACTIVITES PROFESSIONNELLES ET DE LOISIRS.
��Electricité de France (EDF), par ses importants aménagements hydroélectriques implantés sur la réserve (3 prises d’eau, 2 barrages), représente un acteur déterminant de l’hydrodynamisme du réseau hydrographique de la réserve.
Résumé :-Plusieurs aménagements hydroélectriques influent sur le réseau hydrographique actuel de la réserve ; -Absence d’évaluation écologique de cette gestion de l’eau.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Faire un point réglementaire sur le cas des ouvrages hydroélectriques dans une réserve.
��Le PGHM (Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne).Chargé des secours en montagne sur l’ensemble du département, le PGHM intervient
moins d’une dizaine de fois par an sur le territoire de la Réserve. Le plus souvent, ces interventions ont lieu en été et se font par hélicoptère.
Résumé : Intervention ponctuelle pour des opérations de secours.
Préconisations à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Poursuivre le dialogue établi entre le gestionnaire de la Réserve et les Gendarmes afin de concilier au mieux rapidité des secours et protection du milieu (notamment vis-à-vis des rapaces). Pour cela, il s’agit de renseigner les pilotes des zones régulièrement fréquentées par les rapaces.
��Le réseau hydrographique de l’Oriège constitue également un excellent site pour la
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pêche sportive. Le cours d’eau et ses affluents sont régulièrement péchés pour la truite commune et le saumon de fontaine, et les lacs de montagne de la réserve sont fréquentés pour d’autres espèces de salmonidés introduits. L’Office National de la Pêche et des Milieux Aquatiques (ONEMA) utilise par ailleurs une pépinière naturelle de saumon de fontaine (Jasse d’En Gaudu) pour du repeuplement sur l’Oriège en aval de la réserve.
Résumé :-Plusieurs sites de pêche régulièrement fréquentés sur la réserve ; -Alevinages et prélèvements d’alevins réalisés sans concertation avec l’ONCFS.
Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Développer une réflexion concertée entre l’ONCFS et l‘ONEMA pour traiter des problématiques liées aux milieux aquatiques de la Réserve (alevinages, pépinière de saumon de fontaine,…).
6-UN POLE PEDAGOGIQUE ET TOURISTIQUE POUR LA REGION.
��Le refuge d’En Beys.Construit en 1978 puis restauré et agrandi en 1989, le refuge gardé d’En Beys permet
d’accueillir une soixantaine de personnes par nuit entre les mois de juin et septembre. Durant cette période estivale, les deux gérants enregistrent environ 2 300 nuitées dont les retombées économiques sont ensuite redistribuées, avec une proportion de 20 % pour les gérants et de 80 % pour le Syndicat Intercommunal. Les bénéfices réalisés sur la restauration sont par contre uniquement partagés entre les gestionnaires. En cette année 2007, le refuge a bénéficié d’une importante rénovation pour répondre à toutes les normes de sécurité en matière d’accueil du public.Situé à une heure/une heure et demie de marche du fond de jasse d’En Gaudu, le refuge se fait héliporter des provisions ou du matériel environ une fois par mois. Ces jours-là, les hélicoptères effectuent plusieurs rotations dans l’axe de la vallée de l’Oriège au centre de la Réserve.
Résumé :-Un refuge d’altitude dans la réserve fréquenté pendant la saison estivale ; -Pas d’évaluation de l’impact écologique (pollution, dérangement,…) et paysager.
Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Renseigner les pilotes d’héliportages sur les zones de survol préférentielles pour répondre à l’objectif de protection des grand rapaces.
��L’Observatoire de la montagne. Créée par la mairie d’Orlu avec le soutien de l’Europe, de l’Etat, de la région, du
département et de l’ONCFS, cette structure s’engage à produire, réaliser et diffuser des travaux médiatiques sur le thème de la montagne, dans le cadre d’une éthique réfléchie. Un sentier d’interprétation sur la Réserve, des éditions (livres, CD-Rom) et un musée sont autant d’outils différents mais complémentaires proposés par l’Observatoire dans le but de permettre à chacun de rencontrer la montagne et de découvrir quelques aspects de la vie de ce milieu. Pour mener à bien ce projet et le faire vivre dans son contexte local, l’Observatoire s’est associé à de nombreux partenaires régionaux ; c’est ainsi que, riche de ses connaissances sur le milieu montagnard, M . MENAUT Pierre, directeur de la Réserve, est devenu l’un des
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membres permanents du conseil de régie qui guide cette structure dans son fonctionnement et ses évolutions.Depuis sa création, l’Observatoire rencontre une fréquentation en deçà des chiffres attendus par les gestionnaires. Un aménagement de l’Observatoire est prévu en 2008 afin de permettre aux visiteurs d’avoir un accès facilité aux informations sur la réserve (données récoltées, résultats vulgarisés des études scientifiques,…). L’Observatoire joue également son rôle dans le projet de développement éco-touristique de la vallée de l’Oriège.
Résumé :
-Observatoire permettant la découverte de la montagne et de ses milieux ; -Créé avec le soutien financier de l’ONCFS ; -M. MENAUT, directeur de la Réserve, est l’un des membres permanents du conseil de régie de l’Observatoire.
Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Appuyer l’Observatoire de la montagne dans ses démarches de mise valeur de l’écosystème montagnard.
��La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ariège (membre du comité directeur), qui participe à plusieurs opérations techniques et de formation sur la réserve, utilise également la Réserve pour accomplir des actions pédagogiques auprès des enfants des écoles et des centres de vacances de la région. Chaque année, près d’une centaine d’enfants viennent ainsi à Orlu pour y découvrir la richesse des écosystèmes montagnards.
��L’Office du Tourisme des Vallées d’Ax. L’accueil du public n’étant pas une mission retenue par l’ONCFS pour la réserve d’Orlu,
très peu d’aménagements touristiques sont réalisés sur la Réserve. Toutefois, la présence du refuge gardé du lac d’En Beys, les chemins de grandes randonnées et le sentier de découverte proposé par l’Observatoire de la Montagne sont autant d’éléments qui contribuent à l’accroissement de la fréquentation touristique estimée aux alentours de 10 à 15 000 personnes par an avec environ 300 à 400 personnes les week-ends et jours fériés. La plupart des randonneurs viennent dans la Réserve pour se divertir en famille et la plupart empruntent la piste principale montant du parking du Fanguil jusqu’au lac d’En Beys.Toutefois, il est possible de découvrir plus en détail le territoire de la Réserve car de nombreux autres sentiers existent. Plus ou moins balisés, ils sont proposés dans des topo-guides ou indiqués sur des cartes de randonnée et permettent ainsi, à des amateurs de montagne aguerris, de se rendre dans des lieux plus sauvages et plus préservés tels que Mourtès, Paraou, Seys ou Baxouillade. La majorité de ces sentiers empruntent généralement des sections du GR 7 traversant la Réserve du nord au sud.
Résumé :
-Peu d’aménagements mais fréquentation importante (10 à 15 000 personnes/an) ; -Tourisme principalement familial et fortement concentré sur les sentiers existants, notamment le GR 7 ; -Présence d’espaces sauvages et préservés uniquement accessibles par quelques sentiers volontairement peu marqués.
Préconisation à intégrer au nouveau plan de gestion:
-Evaluation de cette fréquentation touristique libre.
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SECTION B
PLAN DE GESTION :DES OBJECTIFS AUX OPERATIONS
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B.1 – LES OBJECTIFS A LONG TERME DE LA RESERVE.
Ils répondent aux enjeux précédemment identifiés dans le diagnostic de la Réserve :
- Améliorer les connaissances sur les habitats et les espèces patrimoniales de montagne ;
- Conserver les écosystèmes montagnards en préservant la qualité des habitats et les espèces associées ;
- Contribuer à la recherche scientifique concernant les habitats et les espèces patrimoniales de montagne ;
- Participer à la formation, à l’information et à l’accueil du public et des professionnels du milieu montagnard ;
- Intégrer la réserve dans son environnement socio-économique local et pérenniser son fonctionnement.
Enjeu Objectif àLong Terme
Facteursinfluents OLT précisé
Connaissancedes habitats
naturels et des espèces de montagne
1-Améliorer les connaissances
sur les habitats et les espèces
patrimoniales de montagne
Niveau de connaissance
initialdu patrimoine
naturel -
Moyens humains et financiers
-Politique
d’inventaire
� Connaître l’environnement de la Réserve ; � Inventorier les habitats, la flore et la faune de la Réserve ;
Conservationdes habitats
naturels et des espèces de montagne
2-Conserver les écosystèmes
montagnards en préservant la
qualité des habitats et les
espèces associées
Activité pastorale et forestière
-Activités
touristiques et de loisirs
-Prélèvements et dérangements
humains -
Epizooties-
Moyens humains et financiers
-Politique de
gestion
� Suivre et maîtriser la dynamique naturelle des habitats de la Réserve ; � Suivre la flore à forte valeur patrimoniale de la Réserve ; � Suivre et gérer les populations d’espèces gibier de montagne de la Réserve ; � Suivre les populations de grands prédateurs et charognards de la Réserve ; � Suivre d’autres espèces et taxons de la Réserve à forte valeur patrimoniale ; � Participer aux programmes institutionnels de conservation des habitats et des espèces ; � Veiller au respect de la réglementation.
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Enjeu Objectif àLong Terme Facteurs influents OLT précisé
Expérimentation scientifique
3-Contribuer à la recherche scientifique
concernant les habitats et les
espècespatrimoniales de montagne
Méthodes et outils de recherche
-Politique de recherche
� Accroître les connaissances sur les ongulés sauvages de montagne ; � Accroître les connaissances sur les galliformes de montagne ; � Etudier les interactions entre espèces ; � Valoriser les résultats d’études scientifiques.
Valeurpédagogique et
touristique
4-Participer à la formation, à l’information et
à l’accueil du public et des
professionnels du milieu
montagnard
Demande touristique
-Moyens humains et
financiers-
Politique touristique
� Promouvoir la gestion cynégétique de l’isard ; � Contribuer au transfert des connaissances auprès des scolaires et étudiants ; � Informer et accueillir le grand public ; � Assurer la sécurité du public et des acteurs de la Réserve.
Insertion et fonctionnement
pérenne
5-Intégrer la Réserve dans
sonenvironnement
socio-économique
local et pérenniser son fonctionnement
Contexte local -
Enjeux politiques et lobbyings
-Moyens humains et
financiers-
Politique de fonctionnement
� Développer la collaboration et les échanges avec les acteurs et les partenaires de la Réserve ; � Conduire une gestion organisée et planifiée de la Réserve ; � Assurer la gestion technique et informative de la Réserve; � Assurer la gestion administrative et financière de la Réserve.
B.2 – L’ARBORESCENCE DES OBJECTIFS AUX OPERATIONS 2008-2012.
Chacun des 5 Objectifs à Long Terme présenté ci-dessus se décline en Objectifs Opérationnels visant un résultat concret à l’issue de la prochaine période de gestion 2008-2012. Un Objectif Opérationnel se traduit dans les faits par des Opérations techniques ou scientifiques qui lui sont rattachées. Cette structure en « cascade » forme au final l’arborescence des objectifs et opérations du plan de gestion 2008-2012 de la RNCFS d’Orlu :
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