plan particulier d’intervention (ppi) du lac …de l’aube, de la haute marne, de la seine et...

PREFECTURE DE LA MARNE

PLAN PARTICULIERD’INTERVENTION (PPI)

DU LAC RESERVOIR MARNE

VERSION 2018

1 rue de Jessaint – 51036 CHALONS EN CHAMPAGNETéléphone : 03.26.26.10.10 – Fax : 03.26.65.85.05

Horaires d’ouverture et modalités d’accueil sur le site des services de l’Etat : www.marne.gouv.fr

TABLE DES MATIERES

PREAMBULE ADMINISTRATIF 4I – Arrêté interpréfectoral d’approbation 4II – Liste des destinataires 6III – Textes de référence 6

PARTIE 1 – APPLICATION DU DISPOSITIF 7I – Conditions de mise en œuvre 7II – Champ d’application 7

PARTIE 2 – PRESENTATION DU LAC RESERVOIR MARNE 8I – Situation géographique 8II – Ouvrage 9III – Classement des ouvrages 11IV – Obligations légales et réglementaires découlant du classement des ouvrages 11

1) Etablissement d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI) 112) Obligation pour les communes situées dans le champ d’application du PPI

d’établir un Plan Communal de Sauvegarde (PCS) 113) Liste des communes par département situées dans le champ d’application du PPI 124) Communes marnaises concernées par le barrage de Giffaumont 145) Communes marnaises concernées par le barrage des Grandes Cotes (Barrage Nord) 166) Surveillance et inspection 17

V – Missions 18VI – Gestion 18VII – Aspects touristiques 19VIII – Cartographie générale des ouvrages 20

PARTIE 3 – LE RISQUE DE RUPTURE DU BARRAGE 21I – Les différents risques 21II – Les effets d’une rupture du barrage 22III – Liste des communes concernées selon les scénarii de rupture 24IV – Modélisation des zones submergées 29

1) Onde de submersion barrage de Giffaumont 302) Onde de submersion barrage des Grandes Cotes (barrage Nord) 31

V – Les enjeux : les populations concernées 321) Communes concernées par la rupture du barrage de Giffaumont 322) Communes concernées par la rupture du barrage des Grandes Cotes 363) Répartition de la population 38

PARTIE 4 – LES DIFFERENTES PHASES OPERATIONNELLES 39I – Vigilance renforcée (phase 1) 39II – Préoccupation sérieuse (phase 2) 39III – Péril imminent (phase 3) 40

22

PARTIE 5 – LE SCHEMA D’ALERTE POUR LE BARRAGE DE GI FFAUMONT 41I – Vigilance renforcée (phase 1) 41II – Préoccupation sérieuse (phase 2) 42III – Péril imminent (phase 3) 43

PARTIE 6 – LE SCHEMA D’ALERTE POUR LE BARRAGE DES G RANDES COTES44

I – Vigilance renforcée (phase 1) 44II – Préoccupation sérieuse (phase 2) 45III – Péril imminent (phase 3) 46

PARTIE 7 – LE COMMANDEMENT OPERATIONNEL 47I – Les Centres Opérationnels Départementaux (COD) 47II – Les Postes de Commandement Opérationnels (PCO) 47

PARTIE 8 – LA STRATEGIE OPERATIONNELLE ET LES EFFET S A OBTENIR 48I – Intégrer la stratégie opérationnelle du PPI dans l’organisation propre des acteurs 49II – Informer les autorités et alerter les populations 52III – Evacuer les populations 58IV – Accueillir les populations déplacées 61V – Protéger les zones évacuées 63VI – Préparer la phase post-accidentelle 64

PARTIE 9 – ANNEXES 66Annexe 1 : Sigles 66Annexe 2 : Fiche réflexe de l’EPTB SGL (Etablissement Public Territorial de Bassin Seine Grands Lacs) 67Annexe 3 : Modèles de téléalerte aux maires et aux services 71

a) état de vigilance renforcée 71b) état de préoccupation sérieuse 73c) état de péril imminent 75

Annexe 4 : Modèle d’arrêté de mise en place d’un périmètre d’évacuation 77Annexe 5 : Questionnaire de suivi des personnes déplacées 79Annexe 6 : Routes et voies ferrées inondées récapitulées par communes marnaises 81

a) barrage de Giffaumont 81b) barrage des Grandes Cotes 83

Annexe 7 : Gestionnaires routiers 85Annexe 8 : Lieux d’hébergement communes marnaises 93Annexe 9 : Liste des campings impactés dans la Marne 98

La cartographie des communes concernées fait l’objet d’un document à part

33

PREAMBULE ADMINISTRATIF

I – Arrêté d’approbation

44

II – Liste des destinataires

- Monsieur le Préfet de la Marne- Monsieur le Préfet de l’Aube- Madame la Préfète de la Haute Marne- Madame la Préfète de la Seine-et-Marne- Monsieur le Préfet de l’Yonne- Monsieur le Secrétaire général de la préfecture de la Marne- Madame la sous préfète de Vitry le François- Madame la sous préfète de Epernay- Madame la Directrice de Cabinet- Monsieur le Procureur de la République- Ministère de l'intérieur (COGIC)- Préfecture de la zone de défense Est (COZ)- Préfecture de la Marne, direction départementale des territoires (DDT)- Préfecture de la Marne, direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP)- Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL)- Direction régionale de l'agriculture et de la forêt (DRAAF)- Direction académique des services de l'éducation nationale (DSDEN)- Groupement de gendarmerie départementale de la Marne- Délégation militaire départementale (DMD)- Direction départementale de la sécurité publique (DDSP)- Direction départementale des services d'incendie et de secours (SDIS)- Agence régionale de santé (ARS)- Service de l’aide médicale d’urgence (SAMU)- Centre hospitalier de Reims- Associations agréées de sécurité civile- Maires

III – Textes de référence

- Code de la sécurité intérieure ;- Code général des collectivités territoriales ;- Loi n° 2004-811 du 13 août 2004 modifiée de modernisation et de sécurité civile ;- Arrêté ministériel du 5 janvier 2006 relatifs aux informations nécessaires à l'élaboration du plan particulier

d'intervention, pris en application de l'article 4 du décret n° 2005-1158 du 13 septembre 2005 ;- Arrêté ministériel du 10 mars 2006 relatif à l'information des populations pris en application de l'article 9 du décret n°

2005-1158 du 13 septembre 2005 ;- Arrêté du 23 mars 2007 relatif aux caractéristiques techniques du signal national d'alerte ;- Circulaire DDSC/SDDCPR/BRNT n°04-209 du 24 septembre 2004 relative à l'élaboration des plans particuliers

d'intervention des grands barrages ;- Circulaire DDSC/SDGR/BRM n°05-309 du 22 décembre 2005 relative à la nomination des préfets coordonnateurs pour

l’élaboration des PPI barrages ;- Étude de danger R4189 réalisée par le bureau d'étude SAFEGE pour le compte de l'EPTB Seine Grands Lacs en février

2014 ;

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PARTIE 1 – APPLICATION DU DISPOSITIF

I – Conditions de mise en oeuvre

Mise en œuvre

Le dispositif ORSEC PPI barrage réservoir Lac du Der est mis en oeuvre par le Préfet de laMarne en cas d'événement susceptible de provoquer la rupture du barrage.

Levée

Le dispositif ORSEC PPI barrage réservoir Lac du Der cesse de s'appliquer lorsque :- d'une part, la situation accidentelle est maîtrisée,- d'autre part, lorsque la protection des populations est assurée.

NB : Ce dispositif ne fait pas obstacle à la mise en oeuvre concomitante d'autres dispositifs de secours,qui peuvent être activés en fonction du type d'infrastructure concernée et selon la gravité de l'événement,qu'il s'agisse :

– des dispositions générales et spécifiques ORSEC (notamment le dispositif ORSEC nombreusesvictimes),

– de l’organisation propre de chaque gestionnaire de réseau ou opérateur (plan d'intervention etde sécurité – PIS, plan de surveillance et d'intervention – PSI, plan d'organisation interne –POI),

– des mesures d’urgence que doit réaliser le Maire en application de l’article L. 2212-4 du Codegénéral des collectivités territoriales au travers ou non de son plan communal de sauvegarde(PCS).

II – Champ d’application

Le dispositif ORSEC PPI barrage réservoir Lac du Der s’applique aux départements de la Marne,de l’Aube, de la Haute Marne, de la Seine et Marne et de l’Yonne.

NB : Seul le barrage de Giffaumont est réglementairement soumis à l'établissement d'un PPI.Néanmoins, il a été également étudié l’onde de submersion consécutive à la rupture éventuelle dubarrage Nord, appelé aussi « barrage des Grandes Côtes ».Ce barrage n’est pas réglementairement soumis à PPI, toutefois compte tenu du volume d’eau retenu parcet équipement, l’étude de sa rupture semble opportune eu égard aux conséquences possibles pour ledépartement de la Marne

77

PARTIE 2 – PRESENTATION DU LAC RESERVOIR LAC DU DER

I – Situation géographique

Le lac-réservoir "MARNE" ou du "DER CHANTECOQ" est situé en "Champagne Humide"dans les départements de la Marne et de la Haute-Marne, 10 kilomètres au sud sud-ouest deSaint-Dizier. Il est ceinturé de 10 barrages en remblai, dont le principal est le barrage de Giffaumont.Il compte deux canaux d’amenée également classés en tant que barrages.

Cet ouvrage s’inscrit dans un contexte de 4 ouvrages de retenue implantés sur le bassin amont dela Seine (lac du Der Chantecoq, lacs Seine et Aube, et lac de Pannecière)

88

II – Ouvrage

Mise en service : la construction a débuté en 1967 pour une réception définitive en 1972 et unemise en service en 1974

Superficie totale : 5 800 hectares

Capacité : Retenue de 364 millions de m3 à la côte maximale d'exploitationRetenue de 350 millions de m3 à la côte normale d'exploitation

Constitution :

Le lac réservoir Marne est constitué de 10 barrages homogènes en terre dont le principal est lebarrage de Giffaumont.La longueur totale en crête est de 20,25 kms, dont 3,13 km pour le barrage principal.

Un ouvrage de prise d’eau situé sur la Marne à Saint Dizier constitue la source principale del’eau admise dans le lac (débit maximal 375 m3/s). Il est composé d'un barrage en rivière ("barrage en Marne") et d'un ouvrage de vannage ("prised'eau en Marne") situé au départ d'un canal d'alimentation ("canal d'amenée Marne") de 11,9 kmde long aboutissant au lac.

Le canal d'amenée comporte, de l'amont à l'aval un ouvrage de retenue à Valcourt ("déversoir deValcourt") avec une vidange en Vieille Marne, un ouvrage de vidange en Blaise et un déversoird'extrémité (« déversoir d’Eclaron »).

La Blaise constitue la seconde source d'alimentation de l'aménagement, par l'intermédiaire d'unbarrage en rivière situé près de Louvemont ("barrage en Blaise").

Les eaux de la Blaise parviennent au lac du Der par un second canal d'amenée (débit maximal 33m3/s) qui comporte un ouvrage de régulation à Allichamps ("prise d'eau en Blaise").

Enfin, les eaux sont retournées à la Marne par un ouvrage de restitution situé au nord-ouest dulac et composé d'une tour et d'un canal de restitution long de 3 km. Ce canal est exploité en fonctionnement normal jusqu'à 50 m3/s, mais ce débit peut être porté à245 m3/s lors de vidanges de sécurité, qui sont soumises à des procédures spécifiques.

On notera qu’une partie de ces eaux alimente une centrale hydroélectrique, dont lefonctionnement ne doit pas créer de contrainte sur l'exploitation de l'aménagement du lac-réservoir. Une partie des eaux du lac est retournée à la Blaise de juillet à septembre à raison de 3 m3/s parun ouvrage de vidange spécifique ("restitution en Blaise").

La restitution en Blaise participe également à la vidange de sécurité du barrage, à raison de 15m3/s.

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Un règlement d'eau régit les conditions d'admission et de restitution de l'eau dans le lac du Der. Il prévoit notamment des débits réservés pour la Marne et la Blaise. La Droye fait également l'objet d'un débit d'entretien via l'ouvrage "restitution en Droye".

Le lac réservoir Marne est établi en dérivation de la Marne et de la Blaise, affluent de la Marnequi était régularisé par le réservoir de Champaubert Aux Bois.

Les eaux prélevées dans la Marne, en amont de Saint Dizier, s’écoulent gravitairement jusqu’auréservoir par l’intermédiaire d’un canal d’amenée. Un canal permet le transit gravitaire des eauxde la Blaise depuis Louvemont.

La cuvette du réservoir, au sol imperméable, est fermée par 10 barrages en matériaux argileuxcompactés, d’une hauteur variant de 5 à 20 mètres, qui complètent les ondulations naturelles dusite.

Le canal de restitution est relié à la cuvette par une galerie construite sous le barrage del’Argentolle. Il permet de réalimenter la Marne à l’ouest d’Arrigny après réoxygénation des eaux restituées pardeux déversoirs successifs, le second étant équipé d’une centrale hydroélectrique.

Une alimentation secondaire peut être effectuée vers la Blaise par la restitution de Sainte Livière,ancienne restitution du réservoir de Champaubert Aux Bois.

Une galerie sous le barrage de Giffaumont, permet de maintenir un débit dans le ru de la Droye,sous affluent de l’Aube.

Deux bassins nautiques (Rougemer au sud-est et Crachefer au nord-est), à vidange différée, sontisolés par des barrages de cloisonnement submersibles.

101

III – Classement des ouvrages

Conformément à R. 214-112 du Code de l'environnement, les ouvrages hydrauliques font l'objetd'un classement en fonction de leurs caractéristiques. Les ouvrages constituant le lac-réservoirMarne ont été classés par arrêté préfectoral du 17 avril 2009 selon les dispositions du décretministériel du 11 décembre 2007.

Ouvrage ClasseBarrage de Giffaumont ABarrage Nord, dit « barrage des Grandes Cotes » B

IV – Obligations légales et réglementaires découlant du classement des ouvrages

1) Etablissement d'un plan particulier d'intervention (PPI) :

Conformément à l'article R. 741-18 du Code de la sécurité intérieure, les aménagementshydrauliques qui comportent à la fois un réservoir d'une capacité égale ou supérieure à quinzemillions de mètres cubes et un barrage d'une hauteur d'au moins vingt mètres au-dessus du pointle plus bas du sol naturel doivent faire l'objet d'un plan particulier d'intervention (PPI).

Seul le barrage de Giffaumont entre dans ce cadre. Ainsi, seul le barrage de Giffaumont estsoumis à l'établissement d'un PPI et a fait l'objet d'une modélisation de rupture.Néanmoins, les principes contenus dans le plan seront appliqués en cas d'incident sur le barrageNord, dit « barrage des Grandes Cotes » non soumis à PPI, mais qui a également fait l’objetd’une modélisation de rupture.

2) Obligation d'établir un plan communal de sauvegarde (PCS) pour les communes situéesdans le champ d'application du PPI

Conformément à l'article L. 731-3 du Code de la sécurité intérieure, le plan communal desauvegarde est obligatoire dans les communes comprises dans le champ d'application d'unplan particulier d'intervention (PPI) . Ainsi, toutes les communes dont le finage est touché par l'onde de submersion ont l'obligationd'établir un PCS tenant compte de ce risque particulier.

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3) Liste des communes par département et par ordre alphabétique situées dans le champ d’application du PPI

Communes situées dans le champ d’application du PPI du barrage du lac réservoir Marne

(225 communes)Marne

(105 communes)Aube

(83 communes)ABLANCOURT FRIGNICOURT SAINT MARTIN AUX

CHAMPSARCIS SUR AUBE MARNAY SUR SEINE

ALLEMANCHELAUNAY ET SOYER

GIFFAUMONTCHAMPAUBERT

SAINT MARTIN SURLE PRE

ARREMBECOURT MOLINS SUR AUBE

AIGNY GIGNY BUSSY SAINT MEMMIE AULNAY MONTMORENCYBEAUFORT

ANGLURE GLANNES SAINT QUENTIN LEVERGER

BAILLY LE FRANC MORREMBERT

ARRIGNY GRANGES SUR AUBE SAINT REMY ENBOUZEMONT

BARBUISE NOGENT SUR AUBE

ARZILLIERESNEUVILLE

HAUTEVILLE SAINT SATURNIN BESSY NOGENT SUR SEINE

ATHIS HAUTVILLERS SARON SUR AUBE BETIGNICOURT ORMESAULNAY SUR MARNE HUIRON SARRY BLIGNICOURT ORTILLONAY ISLE SUR MARNE SOGNY AUX

MOULINSBOULAGES PARS LES ROMILLY

BAGNEUX JALONS SONGY BRAUX PEL ET DERBAUDEMENT JUVIGNY SOULANGES BRIENNE LE

CHATEAUPERIGNY LA ROSE

BIGNICOURT SURMARNE

LA CHAPELLELASSON

THAAS BRILLECOURT PERTHES LESBRIENNE

BISSEUIL LA CHAUSSEE SURMARNE

TOGNY AUX BŒUFS CHALETTE SURVOIRE

PLANCY L’ABBAYE

BLACY LANDRICOURT TOURS SUR MARNE CHAMPIGNY SURAUBE

PLESSIS BARBUISE

BLAISE SOUSARZILLIERES

LARZICOURT VAUCIENNES CHARNY LE BACHOT PONT SUR SEINE

CHALONS ENCHAMPAGNE

LOISY SUR MARNE VESIGNEUL SURMARNE

CHAUDREY POUANS LES VALLEES

CHAMPIGNEULCHAMPAGNE

LUXEMONT ETVILLOTTE

VILLERS LECHATEAU

CHAVANGES POUGY

CHATILLON SURBROUE

MAGENTA VILLIERS AUXCORNEILLES

COCLOIS PRECY NOTRE DAME

CHEPPES LA PRAIRIE MAIRY SUR MARNE VITRY EN PERTHOIS COURCELLES SURVOIRE

PRECY SAINT MARTIN

CHEPY MARCILLY SUR SEINE VITRY LA VILLE COURCEROY RAMERUPTCHERVILLE MARDEUIL VITRY LE FRANCOIS CRANCEY RANCESCHOUILLY MAREUIL SUR AY VOUARCES DOMMARTIN LE COQ RHEGESCLESLES MAROLLES VRAUX ETRELLES SUR AUBE ROMILLY SUR SEINE

CLOYES SUR MARNE MARGERIEHANCOURT

GUMERY ROSNAY L’HOPITAL

COMPERTRIX MARSANGIS HAMPIGNY SAINT AUBINCONDE SUR MARNE MATOUGUES ISLE AUBIGNY SAINT CHRISTOPHE

DODINICOURTCONFLANS SURSEINE

MERLAUT JASSEINES SAINT HILAIRE SOUSROMILLY

COOLUS MONCETZ L’ABBAYE JONCREUIL SAINT LEGER SOUSBRIENNE

COURCEMAIN MONCETZ LONGEVAS JUZANVIGNY SAINT NABORD SURAUBE

COURDEMANGES NORROIS LA MOTTE TILLY SAINT NICOLAS LACHAPELLE

COUVROT OIRY LA SAULSOTTE TORCY LE PETITCUMIERES OMEY LA VILLENEUVE AU

CHATELOTTORCY LE GRAND

DAMERY OUTINES LASSICOURT VAL D’AUZONDIZY PLIVOT LE CHENE VALLENTIGNYDROSNAY POGNY LE MERIOT VAUCOGNEDROUILLY PRINGY LENTILLES VAUPOISSON

121

ECOLLEMONT RECY LESMONT VERRICOURTECURY SUR COOLE SAINTE MARIE DU

LAC NUISEMENTLHUITRE VIAPRES LE PETIT

EPERNAY SAINT GERMAIN LAVILLE

LONGUEVILLE SURAUBE

VILLERET

ESCLAVOLLESLUREY

SAINT GIBRIEN MAGNICOURT VILLETTE SUR AUBE

FAGNIERES SAINT JUST SAUVAGE MAIZIERES LAGRANDE PAROISSE

VINETS

MAIZIERES LESBRIENNE

Haute Marne(7 communes)

Seine et Marne(29 communes)

Yonne(1 commune)

CEFFONDS BALLOY GRAVON MONTEREAU FAULTYONNE

VILLENEUVE LAGUYARD

DROYES BARBEY GRISY SUR SEINE MOUSSEAUX LESBRAY

FRAMPAS BAZOCHES LES BRAY HERME MOUY SUR SEINE

LA PORTE DU DER(anciennementMONTIER EN DER)

BRAY SUR SEINE JAULNES NOYEN SUR SEINE

LONGEVILLE SUR LALAINE

CANNES ECLUSE LA BROSSEMONTCEAUX

SAINT GERMAINLAVAL

PLANRUPT CHATENAY SURSEINE

LA TOMBE SAINT SAUVEUR LESBRAY

PUELLEMONTIER COURCELLES ENBASSEE

LES ORMES SURVOULZIE

VILLENAUXE LAPETITE

EGLIGNY LUISETAINES VILLIERS SUR SEINE

EVERLY MAROLLES SURSEINE

VIMPELLES

GOUAIX MELZ SUR SEINE

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4) Communes marnaises concernées par la rupture du barrage de Giffaumont (par ordrealphabétique)

L'onde de submersion due à la rupture du barrage de Giffaumont se sépare en deux : (cf cartepage 30)

• le flot principal, en franchissant la limite départementale, intéresserait en premier lieu ledépartement de la Haute-Marne puis le département de l'Aube et reviendrait par le sud-ouest du département de la Marne,

• l’onde secondaire remonte la vallée de la Marne jusqu’à Châlons-en-Champagne, maiscompte tenu de son urbanisation, la commune de Saint Martin sur le Pré a été ajoutée à lazone d’inondation spécifique.

Onde secondaire (délai d’arrivée entre 0 H 35 et 12 H 15 après la rupture)

Elle touche des communes des arrondissements de Vitry le François et de Châlons enChampagne : (par ordre alphabétique)

ARRONDISSEMENT DE VITRY LE FRANCOIS

ARRONDISSEMENT DE CHALONS EN CHAMPAGNE

ARRIGNYARZILLIERES NEUVILLEBIGNICOURT SUR MARNEBLACYBLAISE SOUS ARZILLIERESCHATILLON SUR BROUECOURDEMANGESCOUVROTDROUILLYFRIGNICOURTGIFFAUMONT CHAMPAUBERTGLANNESHUIRONISLE SUR MARNELOISY SUR MARNEMONCETZ L’ABBAYENORROISOUTINESSAINT REMY EN BOUZEMONTVITRY LE FRANCOIS

En limite de l’onde :ABLANCOURTCLOYES SUR MARNEDROSNAYGIGNY BUSSYLA CHAUSSEE SUR MARNELARZICOURTLUXEMONT ET VILLOTTEMARGERIE HANCOURTPRINGYSONGYSOULANGESVITRY EN PERTHOIS

CHALONS EN CHAMPAGNECHEPPES LA PRAIRIECHEPYCOMPERTRIXCOOLUSECURY SUR COOLEFAGNIERESMAIRY SUR MARNEMONCETZ LONGEVASPOGNYSAINT GERMAIN LA VILLESAINT MARTIN AUX CHAMPSSAINT MARTIN SUR LE PRESAINT MEMMIESARRYSOGNY AUX MOULINSVESIGNEUL SUR MARNEVITRY LA VILLE

En limite de l’onde :OMEYTOGNY AUX BŒUFS

141

Onde principale (délai d’arrivée entre 27 H 45 et 33 H 30 après rupture)

Les communes suivantes du sud-ouest marnais (arrondissement d’Epernay) seraient concernéespar l’onde de submersion principale : (par ordre alphabétique)

ARRONDISSEMENT D’EPERNAYALLEMANCHE LAUNAY ET SOYERANGLUREBAGNEUXBAUDEMENTCLESLESCONFLANS SUR SEINEESCLAVOLLES LUREYGRANGES SUR AUBELA CHAPELLE LASSONMARCILLY SUR SEINEMARSANGISSAINT JUST SAUVAGESAINT SATURNINSARON SUR AUBEVOUARCES

En limite de l’onde :COURCEMAINSAINT QUENTIN LE VERGERTHAASVILLIERS AUX CORNEILLES

151

5) Communes marnaises concernées par la rupture du barrage des Grandes Cotes (parordre alphabétique)

La zone d’inondation spécifique s’étend le long de la vallée de la Marne, elle couvre descommunes des arrondissements de Vitry le François, Châlons en Champagne, Epernay et Reims.Elle s’arrête à Epernay mais, compte tenu de l’urbanisation, quelques communes prochesd’Epernay ont été ajoutées dans cette zone : Mardeuil, Hautvillers, Vauciennes et Damery.

ARRONDISSEMENT DEVITRY LE FRANCOIS

ARRONDISSEMENT DECHALONS EN CHAMPAGNE

ARRONDISSEMENTD’EPERNAY

ARRIGNY, ARZILLIERES NEUVILLE, BIGNICOURT SUR MARNE, BLACY, BLAISE SOUS ARZILLIERES, COURDEMANGES, COUVROT,DROUILLY, ECOLLEMONT,FRIGNICOURT,GIGNY BUSSY,GLANNES, HAUTEVILLE, HUIRON,ISLE SUR MARNE, LARZICOURT, LOISY SUR MARNE, LUXEMONT ET VILLOTTE,MERLAUT,MONCETZ L’ABBAYE, NORROIS, PRINGY,SAINT REMY EN BOUZEMONT, SAINTE-MARIE-DU-LAC-NUISEMENT,SONGY,SOULANGES, VITRY LE FRANCOIS,

En limite de l’onde :ABLANCOURT, CLOYES SUR MARNE, LA CHAUSSEE SUR MARNELANDRICOURT, MAROLLES, VITRY EN PERTHOIS,

AIGNY, ATHISAULNAY SUR MARNE, CHALONS EN CHAMPAGNE, CHAMPIGNEUL CHAMPAGNE,CHEPPES LA PRAIRIE, CHEPY, CHERVILLE,COMPERTRIX, COOLUS,ECURY SUR COOLE, FAGNIERES, JALONS, MAIRY SUR MARNE,MATOUGUES,MONCETZ LONGEVAS, POGNY, RECY, SAINT GERMAIN LA VILLE,SAINT MARTIN AUX CHAMPS,SAINT MARTIN SUR LE PRE, SAINT MEMMIE,SARRY,SOGNY AUX MOULINS, TOGNY AUX BOEUFS, VESIGNEUL SUR MARNE, VILLERS LE CHATEAU VITRY LA VILLE, VRAUX,

En limite de l’onde :CONDE SUR MARNEJUVIGNY, OMEY, SAINT GIBRIEN,

AŸ, BISSEUIL, CUMIERES, DAMERYDIZY,EPERNAY,HAUTVILLERS, MAGENTA, MARDEUIL,MAREUIL SUR AŸ,OIRY, TOURS SUR MARNE,VAUCIENNES,

En limite de l’onde :CHOUILLYPLIVOT,

161

6) Surveillance et inspection :

Les ouvrages sont soumis à :– une visite annuelle par la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et

du Logement (DREAL) portant sur la sûreté de l'ouvrage ;– un rapport de surveillance (annuel) ;– un compte rendu de visite technique approfondie (annuel) ;– des mesures d'auscultation et de surveillance visuelle de l'ouvrage assurées par

l'exploitant et un rapport rendant compte des analyses réalisées sur les mesures (tous lesdeux ans) ;

– une revue de sûreté qui est un examen technique de l'ensemble de l'ouvrage y compris lesparties habituellement immergées (ouvrages de classe A ) (tous les 10 ans) ;

– une étude de danger (ouvrages de classe A et B) qui explicite les niveaux des risques prisen compte, détaille les mesures aptes à les réduire et en précise les niveaux résiduels (tousles dix ans).

171

V – Missions

Le barrage-réservoir Marne remplit deux missions essentielles :

- Lutter contre les inondations pendant la saison humide, en écrêtant les crues afind’atténuer les dégâts des inondations en stockant l’eau.

Lors des crues, il permet de dériver 375 m3/s en Marne et 33 m3/s en Blaise, alors que ledébit maximum observé en amont est de 650 m3/s. Il réduit ainsi les inondations dans lesdépartements de la Haute-Marne et de la Marne, dans la vallée de la Marne puis de laSeine, notamment dans l'agglomération parisienne.

- Soutenir le débit du fleuve et de ses affluents pendant la saison sèche, en maintenant undébit suffisant (soutien d'étiage) afin de garantir les usages communs pour l’agriculture,l’activité industrielle et l’alimentation en eau potable.

Lors des étiages, de début juillet à fin octobre, il peut fournir une moyenne de 30 m3/s(2.6 M de m3 par jour) qui s'ajoutent au débit moyen de 8 m3/s observé sur cette périodedans la Marne en amont du lac réservoir. Ces restitutions viennent compléter les 40 m3/sapportés, en moyenne, par les autres ouvrages de l’EPTB, au bénéfice de l'ensemble desriverains situés en aval.

VI – Gestion

L'exploitant du barrage réservoir Marne (Etablissement Public Territorial de Bassin SeineGrands Lacs), est un syndicat mixte dont le comité syndical est composé d’élus desdépartements de Paris, de la Seine Saint Denis, des Hauts de Seine et du Val de Marne. L'EPTB Seine Grands Lacs est propriétaire et gestionnaire de l'ouvrage.

L'exploitation du lac-réservoir est déterminée par un règlement d'eau défini par arrêtépréfectoral, établi après consultation des organismes de bassin et à l'issue d'une enquêtepublique.Ce règlement définit les différents volumes d'eau que doit contenir l'ouvrage, ainsi que les débitsréservés à l’aval des dispositifs de prise d’eau pour la Marne et la Blaise, et le débit objectifmaximum à ne pas dépasser dans la mesure du possible (débit de référence).

Sur ces bases, le remplissage du lac, qui démarre en principe le 1er novembre, s'effectue suivantune courbe définissant des objectifs mensuels. Le remplissage s'achève fin juin. De juillet àoctobre, le réservoir est progressivement vidé. Cette vidange peut se prolonger en novembre etdécembre en cas de saison très sèche. Le début du remplissage ou du soutien d'étiage peut varierselon les nécessités dues aux aléas climatiques.

Les programmes de vidange et de remplissage sont soumis tous les ans à l’approbation duCO.TE.CO (COmité TEchnique de COordination des études et travaux de l’Institution), quiregroupe les représentants institutionnels au niveau du bassin, des régions et départements, desusagers, de la ville de Paris et de l’EPTB Seine Grands Lacs.

181

Tranche morte : tranche d’eau qui n’est jamais vidangée hormis lors des Examens Techniques Completsréglementaires ou travaux éventuels. Elle permet la survie de la faune piscicole.Tranche de réserve : cette tranche est réservée au soutien des débits d’étiage après le 31 octobre etjusqu’au 31 décembre lorsque la situation le nécessite.Tranche d’exploitation : cette tranche sert à l’exploitation courante du lac. Elle est remplie chaqueannée, en principe entre le 1er novembre et le 1er juillet, et vidée entre le 1er juillet et le 1er novembre.Tranche exceptionnelle : cette tranche ne peut être remplie qu’en cas exceptionnel, par exemple en casde crues importantes ou de crues de printemps, et pour une durée limitée. Dès que possible, la trancheexceptionnelle doit être vidée pour revenir au niveau prévisionnel de la tranche d’exploitation.

VII – Aspects Touristiques

L'Etablissement Public Territorial de Bassin Seine Grands Lacs Syndicat Mixte a concédé au SyndicatMixte d’aménagement touristique du Lac du Der Chantecoq l'aménagement et l'exploitation d'installationstouristiques et sportives, ainsi que la pêche et la chasse au gibier d'eau, sur le plan d'eau et ses abords. Après la mise en eau du réservoir, l'attrait touristique de la région a considérablement augmenté.

La pratique des sports nautiques a été favorisée par la création de bassins à vidange différé : ceux-ci sontisolés du reste de la retenue par des barrages de cloisonnement permettant de maintenir le plan d'eau à lacote 139 m N.G.F. jusqu'au 1er octobre en principe. Ces deux bassins Nord-Ouest et Sud-Est représentent une superficie de 435 ha et un volume d'eau de 16millions de mètres cube.

VIII – Cartographie générale des ouvrages

Voir page suivante

191

PARTIE 3LE RISQUE DE RUPTURE DU BARRAGE

I – Les différents risques

Les éléments relatifs aux aléas sont issus de l'analyse de risque de l'exploitant formalisés dansune étude de dangers qui établit des probabilités de survenance de tels événements. L'aléa résidedans l'hypothèse d'une rupture de l'un des 2 barrages du lac-réservoir Marne. La conception etla configuration de ces barrages écartent, a priori, toute hypothèse de rupture accidentellebrutale des barrages. Les événements susceptibles de provoquer une rupture de barrage sont lessuivants :

1) Risque sismique

L’aléa sismique sur le site est gouverné par l’activité sismique de deux provinces :

• le Bassin Parisien, province dans laquelle est situé le site,• la zone Morvano-Vosgienne, siège des séismes les plus importants, et dont la plus

courte distance au site est 80 km.

Dans le Bassin Parisien, le séisme historique le plus important est celui de l’Orléanais du 3octobre 1933 (intensité VI) et du point de vue instrumental, le séisme du 25 janvier 1993 a atteintune magnitude de 3.79.

Pour la province Morvano-Vosgienne, le séisme historique maximum est celui de 1682 (intensitéépicentrale de VIII) et du point de vue instrumental, le séisme du 29 décembre 1984 a atteint unemagnitude de 4.8.

Bien que cette zone ait une très faible activité sismique, elle est classée à un niveau de risquemodéré et la stabilité des barrages et ouvrages en béton (tour de prise, passerelle et galeries) doitêtre vérifiée. Les études réalisées ont permis de confirmer ce point. La stabilité au séisme de la tour de restitution en Droye n’a pas encore été vérifiée (délairéalisation : 2019).Les études ont montré que la rupture sous séisme est un événement classé comme extrêmementpeu probable.

2) Risque lié à la survenance d’un effondrement de terrain

L’analyse des conditions de stabilité du terrain naturel au voisinage des ouvrages montre que :• le terrain naturel présente des pentes topographiques toujours très faibles, le plus

souvent boisées ou occupées de prairies• aucun mouvement d’instabilité naturelle important n’a été observé dans le périmètre des

réservoirs à l’exception d’indices superficiels de mouvements de type « reptation » ou« solifluxion ».

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Dans ces conditions, le risque de glissement important d’un versant dans la retenue apparaît peuprobable.

3) Risque lié à une crue

L’étude hydrologique a estimé les crues exceptionnelles susceptibles de se produire sur lesbassins versants des deux barrages. La période de retour retenue pour la crue exceptionnelle estde 10 000 ans.De par l’importance de la superficie de la retenue par rapport au bassin versant, il est supposéque l’ensemble de la pluie affectant le bassin versant pendant la durée de celle-ci se retrouveintégralement et instantanément dans la retenue, ce qui revient à supposer que :- la pluie ruisselle intégralement- le temps de transfert est faible par rapport à la durée de l’épisode.

Il est possible que la Marne soit en crue en même temps que le bassin versant de la retenue.Ainsi, un débit de l’ordre de 375 m3/s pourrait être dérivé vers la retenue par le canal d’amenée.Selon les consignes, dans ces circonstances, à retenue haute, la prise d’eau est fermée.Si toutefois, la prise d’eau restait ouverte et que l’évacuateur de crues de la retenue reste fermé,la cote de la retenue atteint la cote de crête au bout de 84 h après dépassement de la RN (RetenueNormale).Auparavant, la cote d’eau dans le canal d’aménée de la Marne aurait dépassé la cote de crête desbarrages : 36 h après dépassement de la RN.Dans ce cas, une rupture des barrages du canal d’amenée est probable.

Les études ont montré que la rupture du barrage en période de crue est un événement classécomme extrêmement peu probable.

4) Risque lié à une érosion interne par renard hydraulique

Le seul mécanisme envisageable est l’érosion en conduit : de l’eau circule dans un défaut duremblai (chemins de percolation) et la vitesse est suffisante pour éroder les particules argileuses.

Il se produit donc un élargissement progressif du conduit par l’érosion et, à court terme, unerupture. Le retour d’expérience sur l’accidentologie générale des barrages montre qu’il peut yavoir des chemins de percolation au-dessus de la cheminée drainante du remblai ou en fondationou localisés le long des galeries.

Les études ont montré que l’érosion interne est un évènement classé comme extrêmement peuprobable compte tenu du comportement des barrages (pas d’observation particulièred’écoulement, la piézométrie est basse ou inexistante et pas d’observation particulière de preuved’érosion) et pour ce qui est des galeries, la conception de la galerie avec filtration aval, lesinspections visuelles et l’auscultation font que l’érosion interne le long des galeries est unévènement classé également comme extrêmement peu probable.

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II – Les effets d’une rupture de barrage

La rupture d'un barrage a pour effet l'inondation et se traduit par la constitution d'une onde dontl'ampleur doit s'analyser au regard de trois paramètres :- la vitesse d'arrivée de l'onde à partir de la rupture- l'étendue territoriale maximale de l'inondation- la hauteur maximale de l'eau au pic de l'inondation

L’arrivée de l'onde : elle dépend de l'intensité de la libération de l'eau à la brèche (m3/s) et desobstacles rencontrés par l'eau sur son parcours.

L'étendue maximale de l'inondation : elle ne correspond pas à l'arrivée de l'onde mais àl'instant, en un point donné, ou le niveau d'eau sera le plus élevé.

La hauteur maximale de l’eau au pic de l’inondation : c'est la différence entre le niveau (NGF)maximal atteint par l'eau et le niveau (NGF) du lieu considéré.Si le niveau de l'eau est supérieur, le lieu est sous l'eau.Si le niveau de l'eau est inférieur, le lieu est hors d'eau.

Les effets de la rupture du barrage Marne sont différents selon la localisation du point de rupture.Deux hypothèses sont envisagées :- une rupture du barrage de Giffaumont- une rupture du barrage des Grandes Cotes

Caractéristiques des ondes :

- Giffaumont :• Débit maximum atteint de 6.000 m3/s environ 12 heures après la rupture• A environ 5 km du barrage, l’onde se partage entre une onde principale vers la vallée de

la Seine (75 %) et une onde secondaire vers la vallée de la Marne (25 %)

- Grandes Cotes :• Débit maximum atteint de 2.000 m3/s environ 16 heures après la rupture• L’onde de submersion ne concerne que la vallée de la Marne, mais est plus défavorable

sur cette vallée, en termes de niveau atteint et de délai d’arrivée que l’onde deGiffaumont

Les communes concernées ne sont pas toutes impactées de la même façon selon le niveau de larupture.

- Pour le département de la Marne (51), certaines communes ne sont touchées qu’en cas derupture du barrage de Giffaumont, d’autres communes sont touchées identiquement quelleque soit le barrage.

- Les communes des départements de l’Aube (10), de la Haute Marne (52) et de la Seine etMarne (77) et de l’Yonne (89) ne sont touchées qu’en cas de rupture du barrage deGiffaumont .

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III – Liste des communes concernées selon les scénarii de rupture(par ordre alphabétique et par département)

(*) les délais d’arrivée sont donnés par rapport aux limites administratives de la commune et non par rapport aux zones habitées

Barrage deGiffaumont

Commune

Scénario de rupturedes barrages

Giffaumont (G)Nord (N)

Barrage Nord(= Barrage desGrandes Cotes)

Distanceà/c du

point derupture(km)

Délaisd’arrivée

(*)

Département de la MARNE(105 communes)

Distanceà/c du pointde rupture

(km)

Délaisd’arrivée

(*)

(arrondissement d’Epernay)(arrondissement de Vitry le Francois)

(arrondissement de Châlons enChampagne)

39 8 h 40 ABLANCOURT G + N 31,5 5 h 3586 29 h 45 ALLEMANCHE LAUNAY ET SOYER G

AIGNY N 67,7 15 h 2082,8 29 h ANGLURE G9,5 2 h 40 ARRIGNY G + N 4,7 1 h19 6 h 20 ARZILLIERES NEUVILLE G + N 11 1 h 30

ATHIS N 72 15 h 30AULNAY SUR MARNE N 65 14 h 30AY N 83,5 19

81,5 28 h 45 BAGNEUX G86 29 h 45 BAUDEMENT G

22,2 6 h 45 BIGNICOURT SUR MARNE G + N 14,3 1 h 55BISSEUIL N 76,3 17 h 05

28 7 h 15 BLACY G + N 20,2 2 h 4022,2 6 h 45 BLAISE SOUS ARZILLIERES G + N 14,3 1 h 5560,5 12 h CHALONS EN CHAMPAGNE G + N 53 10 h 45

CHAMPIGNEUL CHAMPAGNE N 70 15 h 255 0 h 50 CHATILLON SUR BROUE G44 9 h 20 CHEPPES LA PRAIRIE G + N 36,3 7 h 3052 10 h 45 CHEPY G + N 44,7 9 h 40

CHERVILLE N 71 15 h 25CHOUILLY N 82 17 h 50

92 31 h 15 CLESLES G19 6 h 20 CLOYES SUR MARNE G + N 11 1 h 3059 11 h 45 COMPERTRIX G + N 51,5 10 h 25

CONDE SUR MARNE N 69,3 15 h 2094 32 h CONFLANS SUR SEINE G58 11 h 30 COOLUS G + N 50,7 10 h 2580 28 h 15 COURCEMAIN G25 6 h 55 COURDEMANGES G + N 17,2 2 h 15

31,8 7 h 55 COUVROT G + N 24 3 h 30CUMIERES N 90,5 20 h 40DAMERY N 93,5 21 h 05DIZY N 88 20 h 20

242

9 2 h DROSNAY G36 8 h 30 DROUILLY G + N 28,5 4 h 45

ECOLLEMONT N 3 0 h 4556 11 h 15 ECURY SUR COOLE G + N 48,5 10 h

EPERNAY N 85 19 h 4096 33 h 30 ESCLAVOLLES LUREY G63 12 h 15 FAGNIERES G + N 55,3 11 h 15

24,4 6 h 55 FRIGNICOURT G + N 16 2 h 050 < 5 min GIFFAUMONT CHAMPAUBERT G19 6 h 20 GIGNY BUSSY G + N 13 1 h 45

27,5 7 h 10 GLANNES G + N 19,7 2 h 3579,5 28 h 15 GRANGES SUR AUBE G

HAUTEVILLE N 1,8 0 h 35HAUTVILLERS N 88,5 20 h 22

27 7 h 05 HUIRON G + N 19 2 h 2516 6 h ISLE SUR MARNE G + N 6,5 1 h 10

JALONS N 68,1 15 h 20JUVIGNY N 62,7 13 h 25

87 30 h LA CHAPELLE LASSON G41,3 8 h 50 LA CHAUSSEE SUR MARNE G + N 33,8 6 h 30

LANDRICOURT N 2 0 h 3517 6 h 10 LARZICOURT G + N 3,2 0 h 45

31,8 7 h 55 LOISY SUR MARNE G + N 24 3 h 3025 6 h 55 LUXEMONT ET VILLOTTE G + N 17,5 2 h 15

MAGENTA N 87,2 20 h 1549,2 10 h 15 MAIRY SUR MARNE G + N 42 9 h 1592 31 h 15 MARCILLY SUR SEINE G

MARDEUIL N 89 20 h 25MAREUIL SUR AY N 78,8 17 h 20MAROLLES N 20 2 h 36

9 2 h MARGERIE HANCOURT G86 29 h 45 MARSANGIS G

MATOUGUES N 60,7 12 h 50MERLAUT N 28 4 h 40

16 6 h MONCETZ L’ABBAYE G + N 8,8 1 h 2053,5 10 h 50 MONCETZ LONGEVAS G + N 46 9 h 4521 6 h 45 NORROIS G + N 13,2 1 h 45

OIRY N 80 17 h 4544 9 h 20 OMEY G + N 36,3 7 h 307,2 1 h 05 OUTINES G

PLIVOT N 76,5 17 h 0545,5 9 h 40 POGNY G + N 38,2 8 h 0536,5 8 h 35 PRINGY G + N 29 4 h 55

RECY N 58,5 12 h 10SAINTE MARIE DU LAC NUISEMENT N 0,5 < 5 min

50,2 10 h 25 SAINT GERMAIN LA VILLE G + N 42,5 9 h 20SAINT GIBRIEN N 58,5 12 h 10

86 29 h 45 SAINT JUST SAUVAGE G42 8 h 50 SAINT MARTIN AUX CHAMPS G + N 34 6 h 3063 12 h 15 SAINT MARTIN SUR LE PRE G + N 55,3 11 h 15

59,5 11 h 45 SAINT MEMMIE G + N 52,5 10 h 3588 30 h 15 SAINT QUENTIN LE VERGER G

10,5 4 h 10 SAINT REMY EN BOUZEMONT G + N 9 1 h 20

252

80 28 h 15 SAINT SATURNIN G89 30 h 30 SARON SUR AUBE G

54,2 10 h 55 SARRY G + N 47,5 9 h 4553 10 h 45 SOGNY AUX MOULINS G + N 45,5 9 h 4539 8 h 40 SONGY G + N 31,5 5 h 37

35,2 8 h 15 SOULANGES G + N 27,5 4 h 3089 30 h 30 THAAS G47 9 h 55 TOGNY AUX BŒUFS G + N 39,5 8 h 40

TOURS SUR MARNE N 72,8 15,35VAUCIENNES N 93,5 21 h 05

47,5 10 h VESIGNEUL SUR MARNE G + N 40 8 h 55VILLERS LE CHATEAU N 60 12 h 35

96 33 h 30 VILLIERS AUX CORNEILLES G31 7 h 50 VITRY EN PERTHOIS G + N 23,5 3 h 30

45,5 9 h 40 VITRY LA VILLE G + N 38,2 8 h 0528 7 h 15 VITRY LE FRANCOIS G + N 20,2 2 h 4078 27 h 45 VOUARCES G

VRAUX N 66 14 h 45

Kms Délaisd’arrivée

Département de l’AUBE(83 communes)

58 22 h 45 ARCIS SUR AUBE G10 2 h ARREMBECOURT G42 14 h 30 AULNAY G8 2 h BAILLY LE FRANC G

101,5 36 h BARBUISE G67 25 h BESSY G30 10 h BETIGNICOURT G

24,2 8 h BLIGNICOURT G76 27 h 15 BOULAGES G43 15 h BRAUX G26 8 h 45 BRIENNE LE CHATEAU G

39,6 13 h BRILLECOURT G32 10 h 15 CHALETTE SUR VOIRE G64 24 h 15 CHAMPIGNY SUR AUBE G

71,8 26 h 15 CHARNY LE BACHOT G46 17 h 15 CHAUDREY G20 5 h 30 CHAVANGES G

39,7 13 h COCLOIS G23,4 7 h 45 COURCELLES SUR VOIRE G116 43 h 30 COURCEROY G97 34 h CRANCEY G

41,2 14 h DOMMARTIN LE COQ G79 28 h ETRELLES SUR AUBE G120 46 h GUMERY G17,5 5 h HAMPIGNY G48,5 18 h 45 ISLE AUBIGNY G45 16 h 30 JASSEINES G9 2 h 15 JONCREUIL G26 8 h 45 JUZANVIGNY G113 42 h LA MOTTE TILLY G

105,2 37 h 45 LA SAULSOTTE G100 35 h 15 LA VILLENEUVE AU CHATELOT G

262

28 9 h 30 LASSICOURT G55,2 21 h 45 LE CHENE G111,5 41 h LE MERIOT G

15 4 h 15 LENTILLES G31,5 10 h 15 LESMONT G53 21 h LHUITRE G75 27 h LONGUEVILLE SUR AUBE G

35,4 11 h MAGNICOURT G92 31 h 15 MAIZIERES LA GRANDE PAROISSE G25 8 h 15 MAIZIERES LES BRIENNE G

103,5 37 h MARNAY SUR SEINE G34,5 10 h 45 MOLINS SUR AUBE G21,3 6 h 45 MONTMORENCY BEAUFORT G43 15 h 15 MORREMBERT G42 14 h 30 NOGENT SUR AUBE G

106,5 38 h 15 NOGENT SUR SEINE G61 23 h 30 ORMES G49 19 h ORTILLON G100 35 h 15 PARS LES ROMILLY G36,5 12 h 30 PEL ET DER G98,2 34 h 30 PERIGNY LA ROSE G26 8 h 30 PERTHES LES BRIENNE G

68,2 25 h 15 PLANCY L’ABBAYE G104 37 h 15 PLESSIS BARBUISE G100 35 h 15 PONT SUR SEINE G63 24 h POUANS LES VALLEES G

36,5 11 h 15 POUGY G38 14 h PRECY NOTRE DAME G

31,5 10 h 15 PRECY SAINT MARTIN G44,8 16 h 30 RAMERUPT G22,5 7 h 15 RANCES G69,5 25 h 45 RHEGES G93 31 h 30 ROMILLY SUR SEINE G25 8 h 15 ROSNAY L’HOPITAL G

107,2 38 h 45 SAINT AUBIN G30 10 h SAINT CHRISTOPHE DODINICOURT G97 34 h SAINT HILAIRE SOUS ROMILLY G30 10 h SAINT LEGER SOUS BRIENNE G

52,5 20 h 45 SAINT NABORD SUR AUBE G108 39 h SAINT NICOLAS LA CHAPELLE G53,7 21 h 15 TORCY LE PETIT G55,8 22 h TORCY LE GRAND G37 11 h 30 VAL D’AUZON G23 7 h 15 VALLENTIGNY G47 17 h 45 VAUCOGNE G

50,5 19 h 45 VAUPOISSON G38,2 11 h 15 VERRICOURT G66,5 25 h VIAPRES LE PETIT G19 5 h 45 VILLERET G60 23 h 15 VILLETTE SUR AUBE G

51,5 20 h 15 VINETS G

272


Département de la SEINE ET MARNE(29 communes)

136 54 h BALLOY G154 62 h BARBEY G

132,8 52 h 30 BAZOCHES LES BRAY G129,5 51 h BRAY SUR SEINE G152 61 h CANNES ECLUSE G

139,5 55 h 30 CHATENAY SUR SEINE G143 57 h COURCELLES EN BASSEE G

136,5 54 h EGLIGNY G126,5 49 h 15 EVERLY G123,5 47 h 45 GOUAIX G139 55 h 15 GRAVON G123 47 h 30 GRISY SUR SEINE G119 45 h 15 HERME G

127,5 49 h 45 JAULNES G154 62 h LA BROSSE MONTCEAUX G

141,5 56 h 30 LA TOMBE G129 50 h 45 LES ORMES SUR VOULZIE G155 62 h 15 LUISETAINES (en limite de l’onde) G

143,8 57 h 30 MAROLLES SUR SEINE G114,5 42 h 45 MELZ SUR SEINE G150 60 h 15 MONTEREAU FAULT YONNE G

131,5 52 h MOUSSEAUX LES BRAY G127,8 50 h MOUY SUR SEINE G121 46 h 30 NOYEN SUR SEINE G149 59 h 45 SAINT GERMAIN LAVAL G132 52 h SAINT SAUVEUR LES BRAY G126 49 h 15 VILLENAUXE LA PETITE G118 44 h 45 VILLIERS SUR SEINE G

134,3 53 h 15 VIMPELLES G


Département de la HAUTE MARNE(7 communes)

11 2 h 45 CEFFONDS G2,8 0 h 35 DROYES G8 2 h FRAMPAS G

11,5 3 h LONGEVILLE SUR LA LAINE G6 1 h 15 LA PORTE DU DER (anciennement

MONTIER EN DER)G

7 1 h 30 PLANRUPT G9 2 h 15 PUELLEMONTIER G


Département de l’YONNE(1 commune)

155 63 h VILLENEUVE LA GUYARD G

282

IV – Modélisation des zones submergées

Il existe trois zones susceptibles d’être inondées en aval d’un barrage :

• la zone de proximité immédiate : zone qui connaît, suite à une rupture totale ou partielle de l'ouvrage, une submersion denature à causer des dommages importants et dont l'étendue est justifiée par des tempsd'arrivée du flot incompatibles avec les délais de diffusion de l'alerte auprès despopulations voisines par les pouvoirs publics, en vue de leur mise en sécurité ;

• la zone d’inondation spécifique : zone située en aval de la précédente et s'arrêtant en un point où l'élévation du niveau deseaux est de l'ordre de celui des plus fortes crues connues ;

• la zone d’inondation : zone située en aval de la précédente, couverte par l'analyse des risques et où l'inondationest comparable à une inondation naturelle.

Le plan particulier d'intervention couvre uniquement les zones de proximité immédiate etd'inondation spécifique. Concernant la zone d’inondation, il existe un plan de secours spécialiséinondation dans chaque département.

L'onde de submersion due à la rupture du barrage de Giffaumont se sépare en deux : - le flot principal, en franchissant la limite départementale, intéresserait en premier lieu le

département de la Haute-Marne puis le département de l'Aube et reviendrait par le sud-ouestdu département de la Marne,

- l’onde secondaire remonte la vallée de la Marne jusqu’à Châlons-en-Champagne.

Voir les cartes de l’onde de submersion pour le barrage de Giffaumont et pour le barrage desGrandes Cotes pages suivantes.Les cartes par communes font l’objet d’un document à part.

292

Onde submersion rupture barrage de Giffaumont

30

Onde submersion rupture barrage des Grandes Cotes

31

V – Les enjeux : les populations concernées

1) Communes concernées par la rupture du barrage de Giffaumont

Les valeurs figurant dans le tableau ci-après sont estimatives.

Temps d’arrivée de l’onde : estimation correspondant à un scénario majorant c’est à dire enconsidérant une rupture de barrage alors que celui-ci est rempli au maximum de la tranched’exploitation exceptionnelle.

N° Dépt Délaid’arrivéede l’onde

Commune Distance àpartir dupoint de

rupture (km)

Populationtotale

(chiffres2015)

Populationimpactée

(enquête auprèsdes maires en2015-2016)

Zone de proximité immédiateZone dans laquelle les temps d’arrivée du flot sont incompatibles avec les délais de diffusion de l’alerte auprès des

populations voisines par les pouvoirs publics, en vue de leur mise en sécurité (zone située à moins d’un ¼ d’heure de l’arrivée de l’onde de submersion)

51 < 5 mn GIFFAUMONT CHAMPAUBERT 0 261 230 en hiveret 500 en été

Zone d’inondation spécifiqueZone dans laquelle l’élévation du niveau des eaux est de l’ordre de celui des plus fortes crues connues

52 0 h 35 DROYES 2,8 424 280 en hiveret 350 en été

51 0 h 50 CHATILLON SUR BROUE 5 70 5052 1 h 15 LA PORTE DU DER (anciennement

MONTIER EN DER)6 2072 0

52 1 h 30 PLANRUPT 7 319 952 2 h 00 FRAMPAS 8 167 0

Onde principale (Vallée de la Seine)

10 2 h 00 BAILLY LE FRANC 8 35 510 2 h 15 JONCREUIL 9 85 052 2 h 15 PUELLEMONTIER 9 223 172 en hiver

et 202 en été52 2 h 45 CEFFONDS 11 646 052 3 h 00 LONGEVILLE SUR LA LAINE 11,5 442 2010 4 h 15 LENTILLES 15 110 8310 5 h 00 HAMPIGNY 17,5 262 21010 5 h 30 CHAVANGES 20 63810 5 h 45 VILLERET 19 68 6810 6 h 45 MONTMORENCY BEAUFORT 21,3 123 1910 7 h 15 RANCES 22,5 40 4010 7 h 15 VALLENTIGNY 23 183 11010 7 h 45 COURCELLES SUR VOIRE 23,4 26 1610 8 h 00 BLIGNICOURT 24,2 42 4210 8 h 15 ROSNAY L’HOPITAL 25 230 10410 8 h 15 MAIZIERES LES BRIENNE 25 1583 15910 8 h 30 PERTHES LES BRIENNE 26 185 010 8 h 45 JUZANVIGNY 26 130 0

32

10 8 h 45 BRIENNE LE CHATEAU 26 3077 010 9 h 30 LASSICOURT 28 70 7010 10 h 00 ST CHRISTOPHE DODINICOURT 30 34 3410 10 h 00 BETIGNICOURT 30 32 2610 10 h 00 ST LEGER SOUS BRIENNE 30 405 010 10 h 15 LESMONT 31,5 340 18710 10 h 15 CHALETTE SUR VOIRE 32 144 14410 10 h 15 PRECY ST MARTIN 31,5 203 010 10 h 45 MOLINS SUR AUBE 34,5 107 3210 11 h 00 MAGNICOURT 35,4 71 5710 11 h 15 POUGY 36,5 292 10210 11 h 15 VERRICOURT 38,2 43 910 11 h 30 VAL D’AUZON 37 399 14010 12 h 30 PEL ET DER 36,5 152 010 13 h 00 BRILLECOURT 39,6 97 4910 13 h 00 COCLOIS 39,7 186 6510 14 h 00 DOMMARTIN LE COQ 41,2 65 5210 14 h 00 PRECY NOTRE DAME 38 85 010 14 h 30 AULNAY 42 139 4210 14 h 30 NOGENT SUR AUBE 42 352 28210 15 h 00 BRAUX 43 108 010 15 h 15 MOREMBERT 43 42 010 16 h 30 JASSEINES 45 182 010 16 h 30 RAMERUPT 44,8 383 5810 17 h 15 CHAUDREY 46 163 4110 17 h 45 VAUCOGNE 47 76 410 18 h 45 ISLE AUBIGNY 48,5 171 9510 19 h 00 ORTILLON 49 30 1810 19 h 45 VAUPOISSON 50,5 144 2910 20 h 15 VINETS 51,5 194 13610 20 h 45 ST NABORD SUR AUBE 52,2 136 10210 21 h 00 L’HUITRE 53 300 1510 21 h 15 TORCY LE PETIT 53,7 84 8410 21 h 45 LE CHENE 55,2 314 25110 22 h 00 TORCY LE GRAND 55,8 452 15810 22 h 45 ARCIS SUR AUBE 58 3061 15410 23 h 15 VILLETTE SUR AUBE 60 264 010 23 h 30 ORMES 61 202 20210 24 h 00 POUAN LES VALLEES 63 550 38510 24 h 15 CHAMPIGNY SUR AUBE 64 96 9610 25 h 00 BESSY 67 127 12710 25 h 00 VIAPRES LE PETIT 66,5 120 12010 25 h 15 PLANCY L’ABBAYE 68,2 957 47910 25 h 45 RHEGES 69,5 240 19210 26 h 15 CHARNY LE BACHOT 71,8 233 15210 27 h 00 LONGUEVILLE SUR AUBE 75 128 2610 27 h 15 BOULAGES 76 253 25351 27 h 45 VOUARCES 78 7410 28 h 00 ETRELLES SUR AUBE 79 152 15251 28 h 15 ST SATURNIN 80 6051 28 h 15 COURCEMAIN 80 119 051 28 h 15 GRANGES SUR AUBE 79,5 189 4251 28 h 45 BAGNEUX 81,5 525 52551 29 h 00 ANGLURE 82,8 842 84251 29 h 45 MARSANGIS 86 55 5551 29 h 45 ALLEMANCHE LAUNAY ET SOYER 86 105 5051 29 h 45 BAUDEMENT 86 111 1051 29 h 45 ST JUST SAUVAGE 86 1544 1518

333

51 30 h 00 LA CHAPELLE LASSON 87 93 8951 30 h 15 ST QUENTIN LE VERGER 88 121 051 30 h 30 THAAS 89 11051 30 h 30 SARON SUR AUBE 89 295 29510 31 h 15 MAIZIERES LA GRANDE PAROISSE 92 1583 15851 31 h 15 CLESLES 92 623 4051 31 h 15 MARCILLY SUR SEINE 92 650 34010 31 h 30 ROMILLY SUR SEINE 93 14266 71351 32 h 00 CONFLANS SUR SEINE 94 681 62051 33 h 30 VILLIERS AUX CORNEILLES 96 103 051 33 h 30 ESCLAVOLLES LUREY 96 59610 34 h 00 CRANCEY 97 795 27810 34 h 00 ST HILAIRE SOUS ROMILLY 97 342 3410 34 h 30 PERIGNY LA ROSE 98,2 125 12510 35 h 15 PARS LES ROMILLY 100 823 010 35 h 15 LA VILLENEUVE AU CHATELOT 100 151 15110 35 h 15 PONT SUR SEINE 100 1092 71010 36 h 00 BARBUISE 101,5 426 34110 37 h 00 MARNAY SUR SEINE 103,5 236 18910 37 h 15 PLESSIS BARBUISE 104 159 010 37 h 45 LA SAULSOTTE 105,2 696 10410 38 h 15 NOGENT SUR SEINE 106,5 6136 122710 38 h 45 ST AUBIN 107,2 592 010 39 h 00 ST NICOLAS LA CHAPELLE 108 69 010 41 h 00 LE MERIOT 111,5 601 21010 42 h 00 LA MOTTE TILLY 113 404 34377 42 h 45 MELZ SUR SEINE 114,5 363 9210 43 h 30 COURCEROY 116 123 1277 44 h 45 VILLIERS SUR SEINE 118 33077 45 h 15 HERME 119 84010 46 h 00 GUMERY 120 249 377 46 h 30 NOYEN SUR SEINE 121 39877 47 h 30 GRISY SUR SEINE 123 10777 47 h 45 GOUAIX 123,5 21177 49 h 15 VILLENAUXE LA PETITE 126 1453 2077 49 h 15 EVERLY 126,5 177 49 h 45 JAULNES 127,5 372 9377 50 h 00 MOUY SUR SEINE 127,8 36577 50 h 45 LES ORMES SUR VOULZIE 129 856 4077 51 h 00 BRAY SUR SEINE 129,5 2294 3777 52 h 00 MOUSSEAUX LES BRAY 131,5 738 18077 52 h 00 ST SAUVEUR LES BRAY 132 46677 52 h 30 BAZOCHES LES BRAY 132,8 841 4577 53 h 15 VIMPELLES 134,3 51377 54 h 00 BALLOY 136 30477 54 h 00 EGLIGNY 136,5 31977 55 h 15 GRAVON 139 15277 55 h 30 CHATENAY SUR SEINE 139,5 968 30077 56 h 30 LA TOMBE 141,5 221 3577 57 h 00 COURCELLES EN BASSEE 143 241 577 57 h 30 MAROLLES SUR SEINE 143,8 1646 15077 59 h 45 ST GERMAIN LAVAL 149 2821 4877 60 h 15 MONTEREAU FAULT YONNE 150 17170 600077 61 h 00 CANNES ECLUSE 152 258077 62 h 00 BARBEY 154 17177 62 h 00 LA BROSSE MONTCEAUX 154 769 1077 62 h 15 LUISETAINES 155 241 1589 63 h 00 VILLENEUVE LA GUYARD 155 3377 0

343

Onde secondaire (Vallée de la Marne)

51 1 h 05 OUTINES 7,2 147 3051 2 h 00 DROSNAY 9 207 20751 2 h 00 MARGERIE HANCOURT 9 206 051 2 h 40 ARRIGNY 9,5 271 3651 4 h 10 ST REMY EN BOUZEMONT 10,5 564 15051 6 h 00 ISLE SUR MARNE 16 114 11451 6 h 00 MONCETZ L’ABBAYE 16 100 10051 6 h 10 LARZICOURT 17 30151 6 h 20 GIGNY BUSSY 19 235 051 6 h 20 CLOYES SUR MARNE 19 142 051 6 h 20 ARZILLIERES NEUVILLE 19 372 151 6 h 45 NORROIS 21 160 10051 6 h 45 BIGNICOURT SUR MARNE 22,2 365 36551 6 h 45 BLAISE SOUS ARZILLIERES 22,2 363 4051 6 h 55 FRIGNICOURT 24,5 1886 50051 6 h 55 COURDEMANGES 25 409 15051 6 h 55 LUXEMONT ET VILLOTTE 25 42751 7 h 05 HUIRON 27 318 051 7 h 10 GLANNES 27,5 193 3051 7 h 15 VITRY LE FRANCOIS 28 13603 900051 7 h 15 BLACY 28 69051 7 H 50 VITRY EN PERTHOIS 31 900 051 7 h 55 LOISY SUR MARNE 31,8 1061 80051 7 h 55 COUVROT 31,8 873 5051 8 h 15 SOULANGES 35,2 487 1651 8 h 30 DROUILLY 36 141 051 8 h 35 PRINGY 36,5 41851 8 h 40 ABLANCOURT 39 15751 8 h 40 SONGY 39 285 15051 8 h 50 LA CHAUSSEE SUR MARNE 41,3 83051 8 h 50 ST MARTIN AUX CHAMPS 42 91 9151 9 h 20 CHEPPES LA PRAIRIE 44 178 16051 9 h 20 OMEY 44 232 051 9 h 40 VITRY LA VILLE 45,5 375 3051 9 h 40 POGNY 45,5 92351 9 h 55 TOGNY AUX BŒUFS 47 134 051 10 h 00 VESIGNEUL SUR MARNE 47,5 270 26051 10 h 15 MAIRY SUR MARNE 49,2 582 10451 10 h 25 ST GERMAIN LA VILLE 50,2 633 63351 10 h 45 CHEPY 52 429 20051 10 h 45 SOGNY AUX MOULINS 53 122 651 10 h 50 MONCETZ LONGEVAS 53,5 549 31851 10 h 55 SARRY 54,2 2167 95051 11 h 15 ECURY SUR COOLE 56 474 551 11 h 30 COOLUS 58 215 16051 11 h 45 COMPERTRIX 59 1500 551 11 h 45 ST MEMMIE 59,5 5712 79651 12 h 00 CHALONS EN CHAMPAGNE 60,5 44900

353

2) Communes concernées par la rupture du barrage des Grandes Cotes

Les valeurs figurant dans le tableau ci-après sont estimatives.

Temps d’arrivée de l’onde et les hauteurs d’eau : estimation correspondant à un scénariomajorant c’est à dire en considérant une rupture de barrage alors que celui-ci est rempli aumaximum de la tranche d’exploitation exceptionnelle.

N°Dépt

Délaid’arrivéede l’onde

Commune Distance àpartir dupoint derupture(km)

Populationtotale

(chiffres2015)

Populationimpactée

(enquête auprèsdes maires en2015-2016)

Zone de proximité immédiateZone dans laquelle les temps d’arrivée du flot sont incompatibles avec les délais de diffusion de l’alerte auprès des

populations voisines par les pouvoirs publics, en vue de leur mise en sécurité (zone située à moins d’un ¼ d’heure de l’arrivée de l’onde de submersion)

51 < 5 mn SAINTE MARIE DU LAC 0,5 258 0

Zone d’inondation spécifiqueZone dans laquelle l’élévation du niveau des eaux est de l’ordre de celui des plus fortes crues connues)

51 0 h 35 LANDRICOURT 2 164 051 0 h 35 HAUTEVILLE 1,8 244 051 0 h 45 ECOLLEMONT 3 62 1 famille51 0 h 45 LARZICOURT 3,2 301 30151 1 h 00 ARRIGNY 4,7 271 27151 1 h 10 ISLE SUR MARNE 6,5 114 11451 1 h 20 ST REMY EN BOUZEMONT 9 564 15051 1 h 20 MONCETZ L’ABBAYE 8,8 100 10051 1 h 30 CLOYES SUR MARNE 11 142 051 1 h 30 ARZILLIERES NEUVILLE 11 372 151 1 h 45 GIGNY BUSSY 13 235 051 1 h 45 NORROIS 13,2 160 10051 1 h 55 BIGNICOURT SUR MARNE 14,3 365 36551 1 h 55 BLAISE SOUS ARZILLIERES 14,3 363 4051 2 h 05 FRIGNICOURT 16 1886 50051 2 h 15 COURDEMANGES 17,2 409 150 en été51 2 h 15 LUXEMONT ET VILLOTTE 17,5 42751 2 h 25 HUIRON 19 318 051 2 h 35 GLANNES 19,7 193 3051 2 h 36 MAROLLES 20 91051 2 h 40 VITRY LE FRANCOIS 20,2 13603 900051 2 h 40 BLACY 20,2 69051 3 h 30 VITRY EN PERTHOIS 23,5 900 051 3 h 30 LOISY SUR MARNE 24 1061 80051 3 h 30 COUVROT 24 873 5051 4 h 30 SOULANGES 27,5 487 1651 4 h 40 MERLAUT 28 255 051 4 h 45 DROUILLY 28,5 141 051 4 h 55 PRINGY 29 41851 5 h 35 ABLANCOURT 31,5 157

363

51 5 h 37 SONGY 31,5 285 15051 6 h 30 LA CHAUSSEE SUR MARNE 33,8 83051 6 h 30 ST MARTIN AUX CHAMPS 34 91 9151 7 h 30 CHEPPES LA PRAIRIE 36,3 178 16051 7 h 30 OMEY 36,3 232 051 8 h 05 VITRY LA VILLE 38,2 375 3051 8 h 05 POGNY 38,2 92351 8 h 40 TOGNY AUX BŒUFS 39,5 134 051 8 h 55 VESIGNEUL SUR MARNE 40 270 26051 9 h 15 MAIRY SUR MARNE 42 582 10451 9 h 20 ST GERMAIN LA VILLE 42,5 633 63351 9 h 40 CHEPY 44,7 429 20051 9 h 45 SOGNY AUX MOULINS 45,5 122 651 9 h 45 MONCETZ LONGEVAS 46 549 31851 9 h 45 SARRY 47,5 2167 95051 10 h 00 ECURY SUR COOLE 48,5 474 551 10 h 25 COOLUS 50,7 215 16051 10 h 25 COMPERTRIX 51,5 1500 551 10 h 35 ST MEMMIE 52,5 5712 79651 10 h 45 CHALONS EN CHAMPAGNE 53 4490051 11 h 15 FAGNIERES 55,3 4700 3051 11 h 15 ST MARTIN SUR LE PRE 55,3 800 66051 12 h 10 ST GIBRIEN 58,5 511 3051 12 h 10 RECY 58,5 1059 105951 12 h 35 VILLERS LE CHATEAU 60 258 5751 12 h 50 MATOUGUES 60,7 670 9051 13 h 25 JUVIGNY 62,7 988 45051 14 h 30 AULNAY SUR MARNE 65 232 251 14 h 45 VRAUX 66 489 12051 15 h 25 CHAMPIGNEUL CHAMPAGNE 70 320 051 15 h 20 AIGNY 67,7 262 15051 15 h 20 JALONS 68,1 583 19051 15 h 20 CONDE SUR MARNE 69,3 745 3051 15 h 25 CHERVILLE 71 86 051 15 h 30 ATHIS 72 832 5051 15 h 35 TOURS SUR MARNE 72,8 1369 6051 17 h 05 BISSEUIL 76,3 667 23051 17 h 05 PLIVOT 76,5 777 051 17 h 20 MAREUIL SUR AY 78,8 1260 35051 17 h 45 OIRY 80 886 10051 17 h 50 CHOUILLY 82 1012 051 19 h 00 AY 83,5 4133 40051 19 h 40 EPERNAY 85 24232 220851 20 h 15 MAGENTA 87,2 1775 177551 20 h 20 DIZY 88 1601 40051 20 h 25 MARDEUIL 89 1564 12551 20 h 22 HAUTVILLERS 88,5 807 2551 20 h 40 CUMIERES 90,5 821 8051 21 h 05 VAUCIENNES 93,5 318 6251 21 h 05 DAMERY 93,5 1529 220

373

3) Répartition de la population

L'onde de submersion due à la rupture du barrage de Giffaumont se sépare en deux :

• le flot principal, en franchissant la limite départementale, intéresserait en premier lieu ledépartement de la Haute-Marne puis le département de l'Aube et reviendrait par le sud-ouest du département de la Marne,

• l’onde secondaire remonte la vallée de la Marne jusqu’à Châlons-en-Champagne.

Le tableau suivant présente le nombre de personnes exposées à l’onde de rupture du barrage deGiffaumont.

Arrondissement Populationexposée

Nb ERP

MarneArr Vitry le François 12.190 394Arr Châlons en Champagne 4.528 996Arr Epernay 4.451 39

Haute Marne 4293 0

AubeArr Bar sur Aube 1.448 17Arr Troyes 2.527 25Arr Nogent sur Seine 6.099 38

Seine et Marne 12.810Yonne 0 0Total 48.346 1.509

Le tableau suivant présente le nombre de personnes exposées à l’onde de rupture du barrage desGrandes Cotes.

Arrondissement Population exposée Nb ERPVitry le François 12.243 403Châlons en Champagne 6.786(1) 1.107Epernay 6.035 694Total 25.064 2.204

(1) : Cette valeur ne prend pas en compte le nombre d’habitants exposés à Châlons en Champagne (18.850 habitants) compte tenude l’importance de la ville (valeur impossible à définir)

383

PARTIE 4LES DIFFERENTES PHASES OPERATIONNELLES

En cas de constatation de désordre sur les ouvrages, trois phases successives d’action permettentau dispositif de réponse de monter progressivement en puissance et d’anticiper les actions àmettre en œuvre :

I – Vigilance renforcée (phase 1)

Conditions de mise en œuvre (prononcée par le préfet, sur proposition de l’exploitant)- pendant toute la mise en service de l'ouvrage, c'est-à-dire durant les essais, la première mise

en eau ou la première utilisation ;- en cas de crue risquant d'être dangereuse pour la sûreté de l'ouvrage, et notamment en cas de

prévisions d'une situation exceptionnelle susceptible de faire dépasser la côte des plus hauteseaux exceptionnelles (PHEE) de l'ouvrage ;

- en cas de constatation de faits anormaux concernant la tenue de l'ouvrage.

Mesures associées :- l'établissement de liaisons permanentes et l'échange réciproque d'informations entre

l'exploitant et le préfet ;- la pré-alerte des services par le préfet ; activation du COD en mode veille ;- l'information des maires et des populations via les médias par le préfet ;- l'information directe des populations par les maires ;- l'armement des locaux de surveillance, des moyens d'éclairage de l'ouvrage, du dispositif d'alerte des

populations (cornes de brume) et vérification des groupes électrogènes par l'exploitant.

II – Préoccupation sérieuse (phase 2)

Conditions de mise en œuvre (prononcée par le préfet, sur proposition de l’exploitant)- lorsque les mesures techniques prises par ses soins n’améliorent pas la tenue de l’ouvrage et

que le comportement de celui-ci a tendance à s’aggraver ;- lorsque la probabilité de survenance d'un événement extérieur (crue exceptionnelle ou

effondrement de terrain par exemple) se confirme ;- lorsque la situation exceptionnelle entraîne le dépassement de la cote des plus hautes eaux

exceptionnelles (PHEE) de l'ouvrage.

Mesures associées :- l'alerte des services par le préfet ;- l'activation du centre opérationnel départemental (COD) ;- l'information des maires et des populations via les médias par le préfet ;- l'information directe des populations par les maires ;- l’utilisation par l’exploitant de l’automate d’appel ;- l'évacuation préventive des populations situées à moins d'une heure de l'arrivée de l'onde de

submersion en cas de rupture du barrage ;- les mesures conservatoires par l'exploitant ;- la vidange de la retenue par l'exploitant.

393

III – Péril imminent (phase 3)

Conditions de mise en œuvre (prononcée par le préfet, sur proposition de l’exploitant)- lorsque l'exploitant estime qu'il n'a plus le contrôle de l'ouvrage ;- lorsque la situation exceptionnelle est telle que la cote du plan d'eau dans la retenue va

atteindre la cote de danger de l'ouvrage dans un délai imminent ;- lorsqu'il est constaté une rupture de l'ouvrage partielle ou totale.

Mesures associées :- l'ensemble des mesures décrites page 43 et suivantes, en particulier l'évacuation des

populations situées dans la zone de submersion ;- la vidange rapide de la retenue par l'exploitant.

404

PARTIE 5LE SCHEMA D’ALERTE POUR LE BARRAGE DE GIFFAUMONT

I – Vigilance renforcée (phase 1) (Barrage de Giffaumont)

Propose la déclaration de l’état de vigilance renforcée

Prononce l’étatde vigilance renforcée

Active le COD en mode veille informeet demande un représentant au COD

Chacun des services alertés répercute à son tour l’information auprès des structures qui lui sont rattachées, ou dont il a la tutelle,

conformément aux dispositions du plan ORSEC dispositions générales – Veille et alerte des acteurs

414

Constatation de faits anormaux concernant la tenue de l’ ouvrage

Exploitant Tél : 03.25.07.88.85 (H24)

PréfetDirecteur des opérations de secours (DOS)

Standard (H24 : 03.26.26.10.10)

- établit une liaison permanente avec le préfet

- arme ses locaux de surveillance- met en place ses moyens

d’éclairage de l’ouvrage- arme les cornes de brumes

SIDPC(ou cadre d’astreinte)

- Gendarmerie nationale- Police nationale- SDIS- DDT / RDI- ARS- SAMU- DDCSPP- DREAL- Exploitant- SIDPC- Tout autre service utile

Standard dela préfecture

SIDSIC

Bureau de lacommunication

interministérielle

Médias

- Cabinet du Ministre de l’intérieur- COGIC/COZ- Directeur de cabinet- Bureau du cabinet- Sous-préfets- DMD- Procureur de la République- DDSEN / DRAAF- SNCF- RTE- ERDF- GRDF- ADRASEC- Associations agréées de sécurité civile- Tout autre service utile

Mairesde la Marne

Informent lespopulations

Se préparent à mettre en œuvre leur PCS

Préfectures de - Aube- Haute Marne- Seine et Marne- Yonne

-

Maires de - Aube

- Haute Marne- Seine et Marne

- Yonne

II – Préoccupation sérieuse (phase 2) (Barrage de Giffaumont)

Propose la déclaration de préoccupation sérieuse

Prononce l’étatde préoccupation sérieuse

Active le COD Alerteet demande un représentant au COD

Chacun des services alertés répercute à son tour l’alerte auprès des structures qui lui sont rattachées, ou dont il a la tutelle, conformément aux dispositions

du plan ORSEC dispositions générales – Veille et alerte des acteurs et se prépare à mettre en œuvre son plan de continuité d’activité (PCA)

424

Aggravation de la situation

Exploitant Tél : 03.25.07.88.85 (H24)


Standard (H24 : 03.26.26.10.10

- Met en œuvre les mesures conservatoires

- Procède à la vidange de la retenue- Relaie le message d’évacuation

préventive des populations, par automate d’appel

SIDPC(ou cadre astreinte)

- Directeur de cabinet- Gendarmerie nationale- Police nationale- SDIS- DDT / RDI- ARS- SAMU- DDCSPP- DREAL- Exploitant- SIDPC- DMD- DDSEN /DRAAF- Tout autre service utile


SIDSIC


interministérielle

Médias

- Cabinet du Ministre de l’intérieur- COGIC/COZ- Sous-préfets- Procureur de la République- SNCF- RTE- ERDF- GRDF- ADRASEC- Associations agréées de sécurité civile- Tout autre service utile

Mairesde la Marne



- ordonne l’évacuation préventive des populations situées à moins d’une heure de l’arrivée de l’onde de submersion (Giffaumont Champaubertet Chatillon sur Broue dans la Marne et Droyes dans la Haute Marne)

Maires de GiffaumontChampaubert et

Chatillon sur Broue(dépt 51)

et Droyes (dépt 52)

Evacuent lespopulationsconcernées

Mettent enœuvre leur

PCS

- SIDPC - Active la CIP

Préfectures de-Aube- Haute Marne- Seine et Marne- Yonne

Maires de - Aube- Haute Marne- Seine et Marne- Yonne

III – Péril imminent (phase 3) (Barrage de Giffaumont)

Propose la déclaration de l’état de péril imminent

Prononce l’étatde péril imminent

Active le COD Alerteet demande un représentant au CODActive si besoin les PCO


du plan ORSEC dispositions générales – Veille et alerte des acteurs et met en œuvre son plan de continuité d’activité (PCA)

434

Perte de contrôle de l’ouvrageou rupture constatée

Exploitant Tél : 03.25.07.88.85 (H24)


Standard (H24 : 03.26.26.10.10)

- Procède à la vidange de la retenue- Fait sonner les cornes de brume- Relaie le message d’évacuation



- Directeur de cabinet- Gendarmerie nationale- Police nationale- SDIS- DDT / RDI- ARS- SAMU- DDCSPP- DREAL- Exploitant- SIDPC- DMD- DDSEN / DRAAF- Tout autre service utile


SIDSIC


interministérielle

Médias


Mairesde la Marne


Mettent en œuvre leur PCS

- ordonne l’évacuation des populations situées dans la zone de submersion


Préfectures de- Aube- Haute Marne- Seine et Marne- Yonne

Maires de - Aube- Haute Marne- Seine et Marne- Yonne

PARTIE 6LE SCHEMA D’ALERTE POUR LE BARRAGE

DES GRANDES COTES

I – Vigilance renforcée (phase 1) (Barrage des Grandes Cotes)

Propose la déclaration de l’état de vigilance renforcée

Prononce l’étatde vigilance renforcée

Active le COD en mode veille informeet demande un représentant au COD

Chacun des services alertés répercute à son tour l’information auprès des structures qui lui sont rattachées, ou dont il a la tutelle,

conformément aux dispositions du plan ORSEC dispositions générales – Veille et alerte des acteurs

444

Constatation de faits anormaux concernant la tenue de l’ ouvrage

Exploitant Tél : 03.25.07.88.85 (H24)


Standard (H24 : 03.26.26.10.10)

- établit une liaison permanente avec le préfet

- arme ses locaux de surveillance- met en place ses moyens

d’éclairage de l’ouvrage- Relaie le message d’évacuation


SIDPC(ou cadre d’astreinte)

- Gendarmerie nationale- Police nationale- SDIS- DDT / RDI- ARS- SAMU- DDCSPP- DREAL- Exploitant- SIDPC- Tout autre service utile


SIDSIC


interministérielle

Médias

- Cabinet du Ministre de l’intérieur- COGIC/COZ- Directeur de cabinet- Bureau du cabinet- Sous-préfets- DMD- Procureur de la République- DDSEN / DRAAF- SNCF- RTE- ERDF- GRDF- ADRASEC- Associations agréées de sécurité civile- Tout autre service utile

Mairesde la Marne

Informent les

populations

Se préparent à mettre en œuvre leur plan sauvegarde (PCS)

II – Préoccupation sérieuse (phase 2) (Barrage des Grandes Cotes)

Propose la déclaration de préoccupation sérieuse

Prononce l’étatde préoccupation sérieuse

Active le COD Alerteet demande un représentant au COD


du plan ORSEC dispositions générales – Veille et alerte des acteurs et se prépare à mettre en œuvre son plan de continuité d’activité (PCA)

454

Aggravation de la situation

Exploitant Tél : 03.25.07.88.85 (H24)


Standard (H24 : 03.26.26.10.10

- Met en œuvre les mesures conservatoires




- Directeur de cabinet- Gendarmerie nationale- Police nationale- SDIS- DDT / RDI- ARS- SAMU- DDCSPP- DREAL- Exploitant- SIDPC- DMD- DDSEN / DRAAF- Tout autre service utile


SIDSIC


interministérielle

Médias


Mairesde la Marne



- ordonne l’évacuation préventive despopulations situées à moins d’uneheure de l’arrivée de l’onde desubmersion (communes de SainteMarie du Lac, Landricourt,Hauteville, Ecollemont, Larzicourt etArrigny)

Maires de Sainte Mariedu Lac, Landricourt,

Hauteville, Ecollemont,Larzicourt et Arrigny


Mettent enœuvre leurPCS


III – Péril imminent (phase 3) (Barrage des Grandes Cotes)

Propose la déclaration de l’état de péril imminent

Prononce l’étatde péril imminent

Active le COD Alerteet demande un représentant au CODActive si besoin les PCO


du plan ORSEC dispositions générales – Veille et alerte des acteurs et met en œuvre son plan de continuité d’activité (PCA)

464

Perte de contrôle de l’ouvrageou rupture constatée

Exploitant Tél : 03.25.07.88.85 (H24)


Standard (H24 : 03.26.26.10.10




- Directeur de cabinet- Gendarmerie nationale- Police nationale- SDIS- DDT / RDI- ARS- SAMU- DDCSPP- DREAL- Exploitant- SIDPC- DMD- DDSEN /DRAAF- Tout autre service utile


SIDSIC


interministérielle

Médias


Mairesde la Marne


Mettent en œuvre leur PCS

- ordonne l’évacuation des populations situées dans la zone de submersion


PARTIE 7 :LE COMMANDEMENT OPERATIONNEL

Se référer aux dispositions générales de l’ORSEC, chaine de commandement et structures degestion de l’évènement, Centre Opérationnel Départemental (COD), Centre OpérationnelDépartemental Avancé (CODA), Poste de Commandement Opérationnel (PCO).

I – Les Centres Opérationnels Départementaux (COD)

Le COD de la Marne est considéré comme COD principal, et assure la liaison entre les différentsdépartements.

Les centres opérationnels départementaux de la Marne, de l’Aube, de la Haute Marne, de laSeine et Marne et de l’Yonne sont activés à l’initiative de chaque préfet.

La préfecture de la Marne étant située dans l'onde de submersion, le C.O.D. sera installé dans leslocaux de la D.R.D.J.S. (Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse, des Sports et dela Cohésion Sociale), 4, rue Dom Pierre Pérignon à Châlons-en-Champagne.

Une convention est établie entre la préfecture et la D.R.D.J.S. afin de préciser les modalités decette collaboration.

II – Les Postes de Commandement Opérationnel (PCO)

Ils sont situés au plus près de la zone affectée mais à l’extérieur du périmètre de danger retenudans la mise en œuvre du P.P.I. Ils sont destinés à remplir les missions de terrain.Par délégation du préfet et sous son autorité, un P.C.O. est placé sous la responsabilité du souspréfet de l’arrondissement dans lequel il est implanté.

Chaque P.C.O. rend compte et informe le C.O.D. de son département.- pour la Marne, deux PCO seront mis en place :

� en sous-préfecture de VITRY LE FRANCOIS� à l’école maternelle de SEZANNE pour le sud-ouest marnais

- pour l’Aube, deux PCO seront mis en place :� à la mairie de BRIENNE LE CHATEAU� à la mairie de ROMILLY SUR SEINE

- pour la Haute Marne, un PCO sera mis en place au centre de secours de SAINT DIZIER

- pour la Seine et Marne, un PCO sera mis en place en sous-préfecture de PROVINS

474

PARTIE 8 :LA STRATEGIE OPERATIONNELLE ET LES EFFETS A OBTENIR

La mise en œuvre du dispositif doit permettre d’atteindre les objectifs suivants :

1 – Intégrer la stratégie opérationnelle du PPI dans l’organisation propre des acteurs

2 – Informer les autorités et alerter les populations

3 – Evacuer les populations

4 – Accueillir les populations déplacées

5 – Protéger les zones évacuées

6 – Préparer la phase post-accidentelle

484

I – Intégrer la stratégie opérationnelle du PPIdans l’organisation propre des acteurs

Objectifs

Préalablement à l'apparition de tout fait anormal concernant l'ouvrage et en dehors de l'activationdu plan, anticiper la mise en œuvre des opérations d'évacuation afin qu'elles soient traduitesmatériellement dans les déclinaisons internes du plan élaborées par les acteurs de terrain (plansd'opérations internes, plans d'urgences internes, plans bleus, plans blancs, plans de continuitéd'activité, plans communaux de sauvegarde, plans particuliers de mise en sûreté, plans familiauxde mise en sûreté...)

Missions

a) sectoriser les zones à évacuerb) recenser l'ensemble des personnes et des activités exposéesc) définir les moyens et l'organisation nécessaires à l'évacuation programmée des

populations exposées et leur accueil dans un lieu sûr

Responsable

Élaboration du PPI : PréfetDéclinaison interne du PPI : chaque service ou collectivité

Acteurs

a) sectoriser les zones à évacuer

Préfet

- Détermine et cartographie les secteurs concernés par l'onde de submersion(voir cartographie générale pages 30 et 31 et cartographie par commune dansun document à part).Cette cartographie correspond aux zones à évacuer.

- Met à disposition la cartographie des secteurs concernés par l'onde desubmersion

Maires

- Intègrent la cartographie des secteurs concernés par l'onde de submersionnécessitant l'évacuation, pour leur commune, dans leur Plan Communal deSauvegarde (PCS)

- Découpent la zone d'évacuation en secteurs (hameau, quartier...)

494

b) recenser l'ensemble des personnes et des activités exposées

Maires

- Recensent les activités (services publics, établissements recevant du public...)situées à l'intérieur de la zone d'évacuation (et intègrent le recensement dansleur PCS)

- Recensent les populations à évacuer incluses dans la zone d'évacuation (etintègrent le recensement dans leur PCS)

- Identifient les populations vulnérables ne pouvant évacuer par leurs propresmoyens (personnes âgées, personnes en situation de handicap...) (et intègrent lerecensement dans leur PCS). À cette fin, les maires peuvent utiliser le registrecommunal des personnes vulnérables.

ARS

- Recense les établissements sanitaires et médico-sociaux situés dans les zones àévacuer

- Recense les patients à haut risque vital situés dans les zones à évacuer- Recense les captages d'eau exploités pour l'alimentation en eau potable situés

dans les zones à évacuer

DDT - En lien avec les gestionnaires routiers concernés, recense les principales voiesde circulation situées dans les zones à évacuer

DREAL - Recense les activités industrielles, en particulier les activités non interruptiblesou nécessaires à maintenir, situées dans les zones à évacuer

DSDENDRAAF

- Recense les établissements scolaires situés dans les zones à évacuer

c) définir les moyens et l'organisation nécessaires à l'évacuation programmée despopulations exposées et leur accueil dans un lieu sûr

Préfet - Vérifie et assiste les maires dans l'élaboration et la mise à jour des PCS- Recueille auprès des maires concernés la liste des personnes à contacter par

automate d'appel et la transmet à l'exploitant

Maires - Élaborent ou mettent à jour leur plan communal de sauvegarde (PCS) tenantcompte du risque de rupture de barrage

- Recensent les moyens disponibles dans leur commune nécessaires à l'alerte,l'évacuation et l'accueil des populations

- Définissent les moyens d'information des populations situées à l'intérieur dupérimètre d'évacuation

- Déterminent les points de rassemblement des personnes ne pouvant pasévacuer par leurs propres moyens (ces points de rassemblement doiventpermettre à ces personnes de savoir où se rendre dès qu'elles ont reçu l'ordred'évacuer. Il s'agit de regrouper ces personnes dans un lieu facilementidentifiable où des moyens de transports collectifs vont être acheminés. Cespoints de rassemblement doivent être matérialisés.)

- Préparent les modalités de transport des populations ne pouvant se déplacer

505

par leurs propres moyens- Identifient les points d'accueil et d'hébergement, situés dans leur commune

mais en dehors de la zone submergée, susceptibles d'accueillir des populationsdéplacées

- Préparent les conditions d'aménagement et d'approvisionnement en vivres descentres d'accueil situés dans leur commune mais en dehors de la zonesubmergée

ARS - Vérifie l'élaboration et la mise à jour des plans internes des établissementsmédicaux et médico-sociaux

- Dirige les conventions entre les établissements médicaux et médico-sociaux

Établissementssanitaires oumédico-sociaux

- Élaborent ou mettent à jour leur plan interne (plan blanc, plan bleu...) tenantcompte du risque de rupture de barrage

- Préparent, sous la direction de l'ARS, les conventions ou jumelages avec le oules établissements d'accueil en vue d'organiser le transfert des patients ou desrésidents

DSDENDRAAF

- Vérifie l'élaboration et la mise à jour des PPMS des établissements scolaires

Établissementsscolaires

- Élaborent ou mettent à jour leur plan interne (PPMS) tenant compte du risquede rupture de barrage

- Préparent, sous la direction de la DSDEN, leur jumelage avec le ou lesétablissements d'accueil en vue d'organiser le transfert des élèves

DREAL - Vérifie l'élaboration et la mise à jour des POI des Installations Classées pourla Protection de l'Environnement (ICPE)

ICPE (installationsclassées)

- Élaborent et mettent à jour leur plan interne (POI) tenant compte du risque derupture de barrage

Tous services - Fournissent au Préfet tous supports utiles (listes, cartographie, déclinaisoninterne du plan....)

Populations - Sont invitées à élaborer un Plan Familial de Mise en Sûreté (PFMS) qui apour objet de préparer les populations à traverser la crise. Cette préparationest l'occasion d'apprendre les consignes de sauvegarde, les comportements àadopter en cas de survenue d'un événement exceptionnel et les itinérairesd'évacuation.

515

II – Informer les autorités et alerter les populations

Voir les schémas d'alerte page 41 et suivantes

Objectifs

� Informer sans délai et en permanence les autorités afin de leur permettre d'anticiper et deremplir leurs missions

� Établir un niveau d'information des populations suffisant afin que les mesures prescritessoient connues et acceptées

� Accompagner les populations en leur diffusant des consignes de comportement leurpermettant de prendre une part active à leur protection

Missions

� Disposer en permanence de moyens de communications entre l'exploitant et l'autoritépréfectorale

� Disposer de vecteurs d'alerte adaptés au risque (automate d'appel, cornes de brume...)

Responsables

� Alerte de l'autorité préfectorale : l'exploitant� Alerte des maires et les services : le préfet� Alerte des populations : les maires� Alerte des services de secours présents

dans la zone située à moins d'un ¼ d'heurede l'arrivée de l'onde de submersion, aprèsl'évacuation préventives des populations : l'exploitant

(cornes de brumes uniquement pour le barrage de Giffaumont)

Acteurs

Exploitant

- Alerte le préfet, par téléphone, dès la constatation de faits anormaux surl'ouvrage

- Met en place une liaison permanente avec le préfet dès le prononcé de l'état devigilance renforcée

- Alerte et relaie les messages de la préfecture auprès des populations descommunes de Giffaumont-Champaubert, Chatillon sur Broue / Sainte-Marie-du-Lac, Landricourt, Hauteville, Ecollement, Larzicourt, Arrigny par automated'appel

- En cas de péril imminent, déclenche les cornes de brume juste avant la rupturedu barrage afin de permettre aux derniers occupants notamment les services desecours, de quitter les lieux (les populations auront été préalablement évacuées)

525

Préfet

- Alerte les maires et les services de l'état et des collectivités territoriales vial'automate d'appel

- Diffuse aux médias les messages d'information et les consignes de sécurité àdestination des populations et répond à leurs sollicitations

- S'assure de la cohérence de la communication des différents services etinstitutions

- Demande la mise en œuvre de l’application SAIP- Met en place une cellule d’information du public (CIP), et un COD

Services de l'État et des collectivités territoriales

- Diffusent les alertes auprès des structures qui leur sont rattachées ou dont ilsont la tutelle

Maires - Informent les populations par tout moyen selon les procédures prévues dansleur PCS

ADRASEC - Met en place une infrastructure capable d’assurer un service complémentaireou supplétif de télécommunications entre le PCO et le COD si cela s’avèrenécessaire

Médias conventionnés

- Diffusent des messages d'information et les consignes de sécurité à l'attentionde la population, sans les modifier

Moyens

L'ouvrage est équipé d'un local de surveillance situé à proximité du lac en rive gauche, avec vuedirecte sur l’aval du lac. Il est situé hors onde de submersion et comprend une pièce de guet,équipée pour permettre à tout moment la mise en place permanente de personnel de surveillance.

Ce local est occupé en permanence dès l'état de vigilance renforcée (phase 1). En exploitation normale, le local est inoccupé.

Ce local permet :- le déclenchement de l'alerte aux autorités,- le déclenchement de l'alerte à la population par cornes de brume (n’est possible que pour le barrage de Giffaumont),- les transmissions internes avec les personnels de l'EPTB.

535

Cornes de brume (sirènes)

Implantation :Le dispositif d'alerte des populations de l'exploitant est constitué de 8 sirènes opérationnelles,dites cornes de brume. Elles sont implantées dans la zone de proximité immédiate du barrage deGiffaumont, situé à moins d'un quart d'heure de l'arrivée de l'onde de submersion.

Elles sont implantées aux endroits suivants :

- à l’extrémité Ouest du barrage de Giffaumont (près de la maison barragiste n° 8),- en bordure du chemin d’exploitation n° 6 au lieu-dit «les ponts »,- en bordure du chemin d’exploitation n° 10 au lieu-dit «rue neuve »,- dans le centre de Giffaumont, derrière le foyer rural,- en bordure du nouveau CD 55 au lieu-dit « les prés oudart »,- à l’extrémité est du barrage (près de la maison du barragiste n° 9),- en bordure du chemin d’exploitation n° 24 au lieu-dit « le champ la vigne »,- en bordure du chemin d’exploitation n° 13 au lieu-dit « la rue au bois ».

Ces sirènes ne sont pas activées en permanence.Elles sont armées par l'exploitant dès que l'état de vigilance renforcée (phase 1) est prononcé.Elles sont actionnées par système radio par l'exploitant depuis le local de surveillance, en cas depéril imminent (phase 3), juste avant la rupture du barrage.

Ces sirènes sont destinées à permettre aux derniers occupants, notamment les services de secours,de quitter les lieux, les populations s'y trouvant ayant été évacuées dès l'état de préoccupationssérieuses (phase 2).

545

Cartographie des sirènes

55

Le signal d’alerte :Conformément à l’arrêté du 23 mars 2007, le signal d’alerte comporte un cycle d’une duréeminimum de 2 minutes composé d’émissions sonores de 2 secondes séparées par un intervalle de3 secondes.

SHAPE

Le signal de fin d’alerte comporte une émission sonore d’une durée de 30 secondes.

Modalités d’essai et d’entretien des sirènes :

Une fois par trimestre, les premiers mercredis des mois de mars, juin, septembre et décembre ledirecteur de l’établissement fait réaliser l’essai des sirènes à douze heures et quinze minutes.

Le signal d’essai des dispositifs d’alerte des aménagements hydrauliques comporte un cycled’une durée de 12 secondes composé de trois émissions sonores de 2 secondes séparées par unintervalle de 3 secondes.

Les résultats de ces essais sont communiqués par l'exploitant à la direction régionale del'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) au service chargé du contrôle del’ouvrage ainsi qu'à la préfecture de la Marne, au Service Interministériel de Défense et deProtection Civile (SIDPC).

Message d'alerte par automate d'appel

L'exploitant alerte et relaie les messages de la préfecture auprès des populations situées à moinsd'une heure de l'arrivée de l'onde de submersion (communes de Giffaumont-Champaubert,Chatillon sur Broue / Sainte-Marie-du-Lac, Landricourt, Ecollemont, Larzicourt, Arrigny,Eclaron-Braucourt-Sainte-Livière et Outines) au moyen d'un automate d'appel.

56

Le système consiste en la diffusion de messages enregistrés vers des téléphones fixes ou mobilesrépertoriés dans des listes de destinataires prédéfinis et tenues à jour par les maires descommunes concernées.

Les habitants des communes concernées sont invités à prendre contact avec la mairie de leurcommune afin de communiquer le numéro de téléphone sur lequel ils souhaitent recevoir l'alerteen cas d'incident. Cette démarche est volontaire. Le maire transmet ensuite ces listes au Préfet qui les adresse à l'exploitant.

Application SAIP pour téléphone mobile

Cette application pour smartphone pouvant être téléchargée gratuitement, permet à chaquecitoyen d’être alerté en cas de crise majeure sur le lieu où il se trouve ainsi que de prendreconnaissance des messages l’invitant à suivre les consignes de comportement adaptées à cerisque.

Remarque : la réception de l’alerte par ce vecteur nécessite d’avoir téléchargé préalablementl’application mobile et d’avoir autorisé la géolocalisation.

57

III – Evacuer les populations

Se rapporter au dispositions générales de l'ORSEC, évacuation et hébergement

Objectifs

- Assurer la protection des populations en les soustrayant au danger avant qu'il ne survienne,selon une organisation connue, intégrée et adaptée à l'étendue de la zone de submersion

- Éviter que les populations situées dans la zone de submersion ne soient piégées par l'eau etne soit exposées à un risque de noyade

Missions

- Ordonner l'évacuation des populations avant l'arrivée de l'onde de submersion- Favoriser l'auto-évacuation des populations mobiles- Permettre l'évacuation des populations non autonomes par transports collectifs selon les

modalités prévues dans l'organisation interne de chaque acteur (PCS, plans bleus, plansblancs, PPMS...)

- Définir des itinéraires d'évacuation dédiés

Responsable

Directeur des Opérations de Secours (DOS)

Acteurs

DOS

- Ordonne l'évacuation des populations situées dans la zone de submersion, avantl'arrivée de l'onde de submersion :o dès la phase de préoccupations sérieuses (phase 2) pour les populations situées à

moins d'une d'heure de l'arrivée de l'onde de submersion (communes deGiffaumont-Champaubert et Chatillon sur Broue dans la Marne, et Droyes dans laHaute Marne pour le barrage de Giffaumont, et communes de Sainte Marie duLac, Landricourt, Hauteville, Ecollemont, Larzicourt et Arrigny pour le barragedes Grandes Cotes)

o dès la phase de péril imminent (phase 3) pour les autres populations situées dansla zone de submersion, par séquence, en fonction de l'estimation de l'heured'arrivée de l'onde de submersion

- Dans la mesure du possible, privilégie un ordre d'évacuation anticipé, coïncidant avecles horaires de fermeture des établissements recevant du public (afin d'éviter d'avoir àles évacuer par la suite)

Maires

- Mettent en oeuvre leur plan communal de sauvegarde (PCS)- Dépêchent des moyens de transports collectifs vers les points de rassemblement

prédéfinis dans les PCS afin de permettre l'évacuation des populations ne pouvantévacuer par leurs propres moyens

- Font acheminer les populations ne pouvant évacuer par leurs propres moyens, par lesitinéraires d'évacuations dédiés figurant dans le PCS, vers les centres d'accueilcommunaux

- Diffusent les axes d’évacuation à la population en capacité d’évacuer par ses propresmoyens

585

Associationsagréées de sécurité civile

- Assistent le maire, si besoin et à sa demande, dans l'évacuation des populations

GendarmeriePolice nationalePolice municipale

- Fait évacuer les populations situées dans la zone de submersion Remarque : des résistances à l'évacuation peuvent survenir de la part de personnes quirefuseraient de déférer aux consignes et aux ordres d'évacuations. Afin de ne pasralentir le processus et d'éviter toute scène susceptible d'accroître le traumatisme del'évacuation, toute opération de force doit être écartée.

SDIS - Participe à l’organisation de l’évacuation des personnes, animaux, et à la protection de biens- Organise les sauvetages et la prise en charge des victimes- Participe à l’évaluation du sinistre et des populations menacées- Participe à la détermination des périmètres de sécurité en liaison avec les autres services - Participe à la chaîne des secours médicaux,- Réorganise la réponse opérationnelle au regard des centres de secours et routes inondées - Participe à l’activation du COD et des PCO

Etablissements sanitaires et médico-sociaux

- Mettent en oeuvre leurs plans internes (Plans blancs, plans bleus)- Transfèrent leurs patients ou résidents vers les établissements jumelés selon les

procédures définies dans leur organisation interne (plans blancs, plans bleus...)

ARS - Assure le suivi des transferts des patients ou résidents vers les établissements d'accueil

Etablissementsscolaires

- Mettent en oeuvre leur Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS)- Transfèrent leurs élèves vers les établissements jumelés selon les procédures définies

dans leur organisation interne (PPMS)

DSDENDRAAF

- Assure le suivi des transferts des élèves vers les établissements jumelés

Etablissementspénitentiaires

- Mettent en oeuvre leurs plans internes- Transfèrent leurs détenus vers les établissements jumelés selon les procédures définies

dans leur organisation interne

ICPE - Mettent en oeuvre leur POI- Évacuent et mettent en sûreté leurs installations selon les procédures définies dans leur

organisation interne (POI)

Exploitantsagricoles

- Évacuent ou mettent en sûreté leurs cheptelsRemarque : L'évacuation des cheptels ne doit en aucun cas entraver l'évacuation despopulations. Ainsi, aucune transhumance ne doit emprunter les itinérairesd'évacuation dédiés aux populations.

Populations - Mettent en oeuvre leur Plan Familial de Mise en Sûreté (PFMS)- Évacuent par leurs propres moyens selon les itinéraires dédiés- Favorisent la solidarité de proximité

DDT - Mobilise les transports collectifs de personnes et prépare les arrêtés de réquisitioncorrespondants à la signature du DOS

Gestionnairesde voiries

- Mettent en place une signalisation verticale ad hoc pour matérialiser les axesd'évacuation

Cartographie des itinéraires d'évacuation(voir page suivante)

595

IV – Accueillir les populations déplacées

Objectifs

Éviter que les populations ne se retrouvent démunies, les familles dispersées et sans nouvelles deleurs proches à la suite des évacuations.

Missions

- Regrouper les populations ne pouvant pas se reloger par leurs propres moyens- Recenser et recueillir leur identité afin de permettre les regroupements familiaux et

l'information des parents ou des proches- Leur apporter un soutien matériel et une écoute

Responsable

Maire

Acteurs

DOS- Recueille et synthétise les listes nominatives des populations déplacées

présentes dans les centres d'accueil communaux

Bureau de la sécurité intérieure

- Renseigne les familles et les proches des populations déplacées appelant lacellule d'information du public (CIP)

DDCSPP - Assure le suivi de l'hébergement des populations déplacées issues du dispositifaccueil hébergement insertion (CHRS, CADA …)

- Tient à jour l’inventaire des établissements sportifs (gymnases), locaux deséjour de vacances, entrepôts, cuisines centrales et supermarchés

Maires - Assurent la prise en charge matérielle des populations déplacées (repas,boisson, vêtements...)

- Mettent en place les centres d'accueil communaux, situés dans leur communemais en dehors de la zone submergée, préalablement identifiés dans leur PlanCommunal de Sauvegarde (PCS)

- Aménagent et approvisionnent en vivres les centres d'accueil situés dans leurcommune mais en dehors de la zone submergée

- Recensent, identifient et localisent les populations déplacées présentes dans lescentres d'accueil de leur commune et transmettent les listes au Préfet (voirmodèle en annexe 5 page 79)

Associations desécurité civile

- Assistent le maire, si besoin et à sa demande, dans l'aménagement et la gestiondes centres d'accueil communaux


- Assure la sécurité des centres d'accueil communaux

616

Populations - Sont hébergées en priorité, dans la mesure du possible, chez des proches- À défaut de solution d'hébergement, se rendent dans les centres d'accueil

communaux

Etablissements sanitaires et médico-sociaux jumelés

- Accueillent les patients ou résidents déplacés

ARS - Recense, identifie et localise les patients ou résidents déplacés- Transmet les listes des patients ou résidents déplacés au Préfet

Etablissementsscolairesjumelés

- Accueillent les élèves déplacés

DSDENDRAAF

- Recense, identifie et localise les élèves déplacés- Transmet les listes des élèves déplacés au Préfet

Structure

Les centres d'accueil Communaux.

Ces centres doivent être recensés dans les plans communaux de sauvegarde (PCS).Ils sont mis en place en fonction des besoins sous la responsabilité du maire. Leur gestion peut être confiée à des associations agréées de sécurité civile.

Dans la mesure du possible, les lieux doivent être équipés des commodités nécessaires àl'hébergement durable des familles (couchages, sanitaires, parking, proximité de point derestauration...).

626

V – Protéger les zones évacuées

Objectifs- Éviter les mouvements de foules incontrôlés- Maintenir à distance les curieux- Empêcher les actes de pillages

Missions- Boucler la zone submergée- Faciliter la circulation routière en établissant des déviations routières

Remarque : Compte tenu de l'ampleur de la zone concernée, les déviations mises en place sontincitatives et ne font pas l'objet d'un filtrage permanent par les forces de l'ordre.

Responsables : Commandant des Opérations de Police et Gendarmerie (COPG)En fonction du lieu du sinistre, le COPG est le directeur départemental de la sécurité publique(DDSP) ou le commandant du groupement de gendarmerie départementale, ou son représentant.Il est placé sous l’autorité du DOS.

Acteurs

DOS- Prend un arrêté de mise en place d'un périmètre d'évacuation (voir modèle en

annexe 4 page 77)


- Établit matériellement le périmètre de sécurité- Sécurise et contrôle les accès de la zone évacuée- Facilite la circulation des moyens de secours- Protège les biens situés dans la zone évacuée- Évite les mouvements de foule et la présence de curieux dans la zone évacuée- Sécurise les sites sensibles situés dans la zone évacuée

DDT - En concertation avec les gestionnaires routiers, définit les déviations à mettreen place

ICPE - Mettent en sécurité leurs installations

DREAL - S'assure de la mise en sécurité des Installations Classées pour la Protection del'Environnement (ICPE)

ARS - S’assure de la mise en sécurité des installations d’alimentation en eau potableGestionnairesdes réseaux

- Mettent en sécurité les réseaux situés dans la zone submergée

Gestionnairesde voiries

- Assurent la mise en place des panneaux de signalisation routière de déviations,par anticipation, dès la phase de préoccupation sérieuse

Cartographie des déviations routièresVoir page 60

636

VI – Préparer la phase post-accidentelle

Objectifs

- Apporter un appui aux populations victimes des conséquences de l'accident- Reconquérir les territoires affectés sur le plan économique et social

Missions

- Identifier les conséquences dans les domaines : sanitaire et social, immobilier (conséquencessur le bâti), économique, environnemental...

- Amorcer les mesures de remise en état des infrastructures et de nettoyage de l'environnement- Initier les missions d'accompagnement sur la durée des personnes impliquées et sinistrées- Amorcer le règlement des dépenses occasionnées par le sinistre

Acteurs

DOS

- Met en place, avant la fin de la crise, une cellule de suivi post-accidentelle quise substituera au COD après les opérations de secours.

- Désigne un responsable de la cellule de suivi post-accidentelle- Assure l'information des populations sur les éventuels risques secondaires

(pollution par exemple...)- Organise le règlement des dépenses occasionnées par le sinistre- Organise le recueil et l'examen des dossiers de déclaration de catastrophe

technologique (cf décret n°2005-1466 du 28 novembre 2005 surl'indemnisation des victimes de catastrophes technologiques et modifiant lecode des assurances)

DREAL

- Caractérise et recense les pollutions éventuelles des sols occasionnées parl'accident

- Assure le suivi des opérations de dépollution des sols- Établit un bilan de la sûreté de l'ouvrage et de tous les ouvrages potentiellement

impactés en aval

ARS - Assure le suivi de la prise en charge médicale et psychologique, le suiviépidémiologique des populations affectées par les conséquences de l'accident(l'ARS s'assure que la CUMP a été mobilisée par le SAMU et que la CIRE-InVS gère le suivi épidémiologique des populations affectées)

- Caractérise et évalue le niveau de contamination des eaux (réalise l'évaluationsanitaire)

- Fait le lien avec les élus et les services gestionnaires d'eau potable concernés- S’assure de la distribution d'une eau de substitution de qualité pour

l'approvisionnement des populations concernées

DDCSPP - Caractérise le niveau de contamination des élevages et des denrées alimentaireset propose au DOS les arrêtés d'interdiction de consommer correspondant

DRAAF - caractérise le niveau de contamination des cultures, y compris les culturesmaraîchères et fruitières

646

DDT - Centralise et met à jour le recensement des logements inhabitables au gré desreconnaissances terrain opérées par les secours

- Centralise et met à jour la liste des infrastructures (routières) sinistrées au grédes reconnaissances des gestionnaires, les autres infrastructures telles que gaz,électricité relevant de la DREAL

- Recense les logements vacants disponibles du parc locatif avec l’appui desbailleurs sociaux, cette mission ne peut se faire en COD et nécessite demobiliser d’autres services de la DDT

Maires - Recensent les logements inhabitables,- Anticipent les relogements de longue durée- Recensent les infrastructures sinistrées

DDFIP - Met en place les dispositifs de soutien aux sinistrés- Organise le versement des indemnités aux ayants droits

DIRECCTEChambresconsulaires

- Recense les activités économiques sinistrées- Met en place les dispositifs d'aides éventuelles aux activités économiques

sinistrées

Exploitant - Met en place un soutien financier et une indemnisation des populations,entreprises et collectivités territoriales, du fait du préjudice subit

- Définit et met en oeuvre les dispositions techniques spécifiques pour la gestiondes déchets

- Assure le financement des opérations d'assainissement et de réaménagement dusite pollué, jusqu'à l'élimination des déchets et la mise en oeuvre desdispositions éventuellement prescrites par l'autorité administrative(surveillance de l'environnement, interdiction d'accès, servitudes...) (articleL110-1 du Code de l'environnement).

Gestionnairesde réseaux

- Recensent les dégâts sur leurs installations, les impacts sur leurs prestations deservice, évaluent la durée de remise en état et communiquent ces informationsau DOS

656

PARTIE 9 : ANNEXES

Annexe 1 – Sigles

ADRASEC : Association Départementale des Radio Amateurs au service de la Sécurité CivileAPRR : société des Autoroutes Paris-Rhin-RhôneARS : Agence Régionale de SantéCIC : Centre d'information et de Commandement (police nationale)CIS : Centre d'Incendie et de SecoursCIP : Cellule d'Information du PublicCOD : Centre Opérationnel DépartementalCOGC : Centre Opérationnel de Gestion des CirculationsCOGIC : Centre Opérationnel de Gestion Interministérielle des CrisesCOOP : Commandant des Opérations d'Ordre PublicCORG : Centre Opérationnel de Renseignement de la GendarmerieCOS : Commandant des Opérations de SecoursCOZ : Centre Opérationnel de la Zone de défense EstDDFiP : Direction Départementale des Finances PubliquesDDSP : Direction Départementale de la Sécurité PubliqueDDT : Direction Départementale des TerritoiresDDCSPP : Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des PopulationsDGSCGC : Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des CrisesDOS : Directeur des Opérations de SecoursDRAAF : Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForêtDREAL : Direction Régionale de l'Environnement et de l'Aménagement et du LogementDSDEN : Direction des Services Départementaux de l'Éducation NationaleEPTB SGL: Établissement Public Territorial de Bassin Seine Grands LacsERDF : Électricité Réseau Distribution FranceGRDF : Gaz Réseau Distribution FranceICPE : Installation Classée pour la Protection de l'EnvironnementONEMA : Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (Agence Française de Biodiversité)ONF : Office National des ForêtsORSEC : Organisation de la Réponse de SÉcurité CivilePC : Poste de CommandementPCO : Poste de Commandement OpérationnelPCS : Plan Communal de SauvegardePFMS : Plan Familial de Mise en SûretéPOI : Plan d'Opération InternePPI : Plan Particulier d'InterventionPPMS : Plan Particulier de Mise en SûretéPUI : Plan d'Urgence InterneRTE : Réseau de Transport d'ÉlectricitéSAIP : Système d'Alerte et d'Information des PopulationsSAMU : Service d’Aide Médicale d’UrgenceSANEF : Société des Autoroutes du Nord Est de la FranceSDIS : Service Départemental d’Incendie et de SecoursSIDPC : Service Interministériel de Défense et de Protection CivilesSIDSIC : Service Interministériel Départemental des Systèmes d'Information et de CommunicationSNCF : Société Nationale des Chemins de fer FrançaisVNF : Voies Navigables de France

666

Annexe 2 – Fiche réflexe de l’Etablissement Public Territorial de Bassin Seine

Grands Lacs (EPTB SGL)

1 – Correspondants :

Personne physique titulaire :

Nom : Régis ThépotFonction : Directeur Général des Services de l’EPTB SGLAdresse postale : 8 rue Villiot 75012 PARISTéléphone : 01-44-75-29-01 - Télécopie : 01-43-46-03-31Portable : 06-23-24-86-64Mél : [email protected]

1 er suppléant :

Nom : Marc VincentFonction : Directeur Général des Services Techniques de l’EPTB SGLAdresse postale : 8 rue Villiot 75012 PARISTéléphone : 01-44-75-29-29 - Télécopie : 01-43-46-03-31Portable : 06-23-24-86-34Mél : [email protected]

2 ème suppléant :

Nom : Denis Le MoullecFonction : Adjoint au Directeur Général des Services Techniques de l’EPTB SGL (Chargé de la sécurité desouvrages)Adresse postale : 8 rue Villiot 75012 PARISTéléphone : 01-44-75-29-43 - Télécopie : 01-43-46-03-31Portable : 06-23-24-86-67Mél : [email protected]

Responsable de l’exploitation permanente sur le site - Titulaire :

Nom : Pascal DuprasFonction : Directeur de l’ExploitationAdresse postale : Presqu’île de Champaubert - 52290 BRAUCOURTTéléphone : 03-25-04-10-19 - Télécopie : 03-25-04-10-61Portable : 06-23-24-86-30Téléphone personnel : 03-25-01-10-89Mél : [email protected]

Responsable de l’exploitation permanente sur le site - Suppléant :

Nom : Sébastien MerckléFonction : Chef du Service Exploitation, Maintenance, ContrôleAdresse postale : 1, rue du Caron BP49 – 10500 L’ÉTAPE-MATHAUXTéléphone : 03-25-92-50-00 - Télécopie : 03-25-92-50-01Portable : 06-23-24-86-27Téléphone personnel : 03-25-73-29-66Mél : [email protected]

676

2 – Dispositions internes pour transmettre ou recevoir une alerte :

L’ouvrage est équipé d’un local de surveillance permettant :

- Le déclenchement de l’alerte aux autorités- le déclenchement de l’alerte par automate et par sirènes- les transmissions avec la personne physique titulaire ou l’un de ses suppléants- les transmissions avec les véhicules des responsables de l’exploitation

A partir de l’état de vigilance renforcée, le local de surveillance est occupé 24h/24h par un agent depermanence en roulement et la personne physique titulaire ou l’un de ses suppléants est, soit à proximitédes véhicules des responsables de l’exploitation, soit dans le local de surveillance de l’ouvrage, et peutdonc être jointe à tout instant.

En exploitation normale, il n’y a pas d’agent de permanence dans le local de surveillance du barrage.

Durant les jours ouvrables, l’établissement fonctionne selon les horaires suivants :

- du 1er octobre au 30 avril : du lundi au jeudi de 7h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00, le vendredi de7h30 à 12h00.

- du 1er mai au 30 septembre : du lundi au jeudi de 7h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h00, le vendredide 7h00 à 12h00 et de 13h30 à 16h00.

Une astreinte technique à domicile est assurée en dehors des heures normales de travail, le soir et le week-end en roulement par :

- Des ingénieurs exploitants et chargés du contrôle des ouvrages (4 ingénieurs pour l’ensemble desbarrages-réservoirs de Pannecière, Seine, Aube et Marne),

- Des exploitants sur le site du barrage-réservoir Marne (4 exploitants dont un coordonnateur)

3 – Description sommaire de l’organisation de gestion d’un événement

- État de vigilance renforcée

L’exploitant propose l’état de vigilance renforcée dans les circonstances suivantes :- dans le cas d’une crue risquant d’être dangereuse pour la sûreté de l’ouvrage, et notamment en cas

de prévisions d’une situation exceptionnelle susceptible de faire dépasser la cote des PHEE del’ouvrage,

- en cas de constatation de faits anormaux concernant la tenue de l’ouvrage.

Il met en œuvre les mesures suivantes :- Surveillance permanente de l'ouvrage dans les conditions définies par l'article 6 de l'arrêté du 22

février 2002,- Mise en service du local de surveillance, des moyens d'éclairage du barrage, des moyens

d'information et d'alerte de la population, test des transmissions avec les autorités,- Échange d’informations par voie téléphonique entre l’organisation interne de l’exploitant pour la

surveillance de l’ouvrage et l’organisation externe des pouvoirs publics.

- État de préoccupations sérieuses

L’exploitant propose l’état de préoccupations sérieuses dans les circonstances suivantes :- lorsque les mesures techniques prises par ses soins n’améliorent pas la tenue de l’ouvrage et que

le comportement de celui-ci a tendance à s’aggraver,- lorsque la probabilité de survenance d’un événement extérieur (crue exceptionnelle ou glissement

de terrain par exemple) se confirme,

686

- lorsque la situation exceptionnelle entraîne le dépassement de la cote des PHEE de l’ouvrage.

En sus des mesures prises en cas de vigilance renforcée, il met en œuvre les mesures suivantes :- Information immédiate du Préfet coordonnateur de toute évolution de la situation,- Information immédiate du responsable du Service de contrôle,- Prend l’initiative de faire entreprendre, le cas échéant, la vidange rapide de la retenue avec tous

les moyens disponibles,- Lance les messages d’alerte par le système d’appel par automate.

- État de péril imminentL’exploitant propose au Préfet coordonnateur de prononcer l’état de péril imminent lorsqu’il estime qu’iln’a plus le contrôle de l’ouvrage et en particulier :

- lorsque la situation exceptionnelle est telle que la cote du plan d’eau dans la retenue va atteindrela cote de danger de l’ouvrage dans un délai imminent,

- lorsqu’il est constaté une rupture de l’ouvrage partielle ou totale.

En sus des mesures prises en cas de préoccupation sérieuses, il met en œuvre les mesures suivantes :- Déclenchement de l’alarme en actionnant les sirènes du réseau d’alerte,- Lancement des messages d’alerte par le système d’appel par automate,- Fait entreprendre comme dans le cas précédent la vidange rapide de la retenue.

4 – Les moyens mobilisables :

o Système informatique de surveillance et télégestion des ouvrages hydrauliques,o Système informatique de gestion de l’alerte,o Réseau de 8 sirènes sur le site de Giffaumont,o Plate-forme d’appel automatique des populations,o Réseau téléphonique RTC classique et direct avec les services préfectoraux,o Téléphones portables de l’exploitant,o Réseau radio R2 dédié à la gestion de l’alerte : Station fixe en vigie et au siège de l’Unité

Territoriale Bassin de la Marne et stations mobiles dans chacun des véhicules del’exploitant,

o Sur site, téléphone portable mis à disposition du Préfet ou de son représentant,o Groupes électrogènes et mâts d’éclairage,o Engins de travaux publics (pelles mécaniques, tractopelle, camion 10t)o Véhicules de service.

696

Annexe 3 – Modèles de message de téléalerte aux maires et aux services

1) ÉTAT DE VIGILANCE RENFORCEE

Message de téléalerte aux maires et aux services

« Message du ... à ... heures ...

Ceci est un message du Préfet de la Marne.

À la suite d'un incident (description...) susceptible de présenter un danger pour la sécurité dubarrage-réservoir Marne, dit lac du Der, j'ai décidé de mettre en oeuvre le plan particulierd'intervention et j'ai pris la direction des opérations de secours.

L'état d'alerte est au niveau de vigilance renforcée (niveau 1).

Le Centre Opérationnel Départemental (COD) est ouvert. Les services désignés dans le planparticulier d'intervention doivent s'y rendre immédiatement.

Je vous demande de mettre en oeuvre les mesures prévues dans le plan particulier d'interventionet dans votre plan communal de sauvegarde.

Mesdames, Messieurs les maires, je vous demande :• d'alerter votre équipe communale, l'ensemble de vos personnels et collaborateurs ainsi

que la population de votre commune tel que défini dans votre plan communal desauvegarde

• de renforcer vos moyens de communication• de me rendre compte régulièrement de vos actions et plus particulièrement des difficultés

que vous pourriez rencontrer

Par ailleurs, je prends toutes mesures pour informer directement et régulièrement la populationau moyen des radios conventionnées.

L'ensemble des services mettent tout en oeuvre pour rétablir la situation à la normale. À ce stade, aucune évacuation n'est envisagée. Il est néanmoins recommandé aux populationssituées dans le périmètre de l’onde de submersion de se préparer à cette éventualité.

Je ne manquerai pas de vous tenir informé régulièrement de l'évolution de la situation.

Signé : Le Préfet de la Marne ».

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Message d’information aux populations via les radios conventionnées



À la suite de.... (description) le barrage-réservoir Marne, dit lac du Der, présente... (à adapter).

Cette situation me conduit à mettre en oeuvre le dispositif ORSEC, plan particulier d'interventiondu lac-réservoir Marne et à prendre la direction des opérations de secours.

L'état d'alerte est au niveau de vigilance renforcée (niveau 1).

Cette mesure se traduit par.... (à adapter)

L'exploitant a mis en place une surveillance permanente de l'ouvrage. Les services de secours etde sécurité sont alertés et prêt à intervenir. Une cellule de crise est activée en permanence à lapréfecture. L'ensemble des services mettent tout en oeuvre pour rétablir la situation à la normale.

À ce stade, aucune évacuation n'est envisagée. Il est néanmoins recommandé aux populationssituées dans le périmètre de l’onde de submersion de se préparer à cette éventualité.

Le centre opérationnel départemental de la préfecture est activé et suit la situation.

Une cellule d'information du public est joignable au numéro ……………


Suivez l'information sur la page https://www.facebook.com/prefecturedelamarne etwww.marne.gouv.fr


727

2) ÉTAT DE PREOCCUPATION SERIEUSE


« Message du ..... à ...... heures ...


Je vous ai informé ........ de la mise en oeuvre du plan particulier d'intervention du barrageréservoir Marne.

L'évolution défavorable de la situation me conduit à passer au niveau de l'état de préoccupationsérieuse (niveau 2).

L'exploitant a mis en place une surveillance permanente de l'ouvrage et procède à la vidangerapide de la retenue avec tous les moyens dont il dispose.

Cette situation implique l'évacuation préventive des populations situées dans la zone deproximité immédiate. Les communes concernées sont Giffaumont Champaubert et Chatillon surBroue pour le département de la Marne, ainsi que la commune de Droyes pour le département dela Haute Marne (si rupture barrage Giffaumont) ou les communes de Sainte Marie du Lac, Landricourt, Hauteville, Ecollemont, Larzicourt etArrigny (si rupture barrage des Grandes Cotes).

Pour les autres communes, à ce stade, aucune évacuation n'est envisagée. Néanmoins, je recommande aux populations de se préparer à cette éventualité.

Je vous demande de mettre en oeuvre les mesures prévues dans le plan particulier d'interventionet dans votre plan communal de sauvegarde.

Mesdames, Messieurs les maires, je vous demande :• d'alerter votre équipe communale, l'ensemble de vos personnels et collaborateurs ainsi

que la population de votre commune tel que défini dans votre plan communal desauvegarde

• pour les communes concernées, de procéder à l'évacuation des populations et de veiller aubon déroulement des opérations de secours

• de me rendre compte régulièrement de vos actions et plus particulièrement des difficultésque vous pourriez rencontrer




737


« Message du ... à ... heures ... - Ceci est un message du Préfet de la Marne.Je vous ai informé ........ de la mise en oeuvre du plan particulier d'intervention du barrage-réservoir Marne.

L'évolution défavorable de la situation me conduit à passer au niveau de l'état de préoccupation sérieuse (niveau 2).

L'exploitant a mis en place une surveillance permanente de l'ouvrage et procède à la vidange rapide de laretenue avec tous les moyens dont il dispose. Les services de secours et de sécurité sont alertés et prêt àintervenir. Une cellule de crise est activée en permanence à la préfecture. L'ensemble des services mettenttout en oeuvre pour rétablir la situation à la normale.

Compte tenu de leur proximité avec l'ouvrage et à titre préventif, je demande aux populations situées dansla zone de proximité immédiate, c'est à dire la population des communes de Giffaumont Champaubert etChatillon sur Broue pour le département de la Marne, ainsi que la commune de Droyes pour ledépartement de la Haute Marne (si rupture barrage Giffaumont) ou les communes de Sainte Marie du Lac, Landricourt, Hauteville, Ecollemont, Larzicourt et Arrigny (sirupture barrage des Grandes Cotes) d'évacuer immédiatement la zone inondable et de rejoindre les zones d'accueil et de regroupement prévuespar les maires.

Les maires des communes concernées par l'évacuation sont chargés de s'assurer du bon déroulement et ducaractère effectif de cette évacuation.

Par arrêté préfectoral, l'ensemble des axes menant à la zone de submersion sont interdits à la circulationautre que celle nécessaire aux évacuations et aux secours.

Pour les autres communes, à ce stade, aucune évacuation n'est envisagée. Néanmoins, je recommande auxpopulations de se préparer à cette éventualité.


Conseils de comportement en cas d'évacuation :• Coupez si possible le gaz et l'électricité ;• Emportez avec vous les équipements minimums :

o radio portable avec piles et écoutez régulièrement .... (à compléter),o lampe de poche,o eau potable,o papiers personnels,o médicaments urgents,o couvertures,o vêtements de rechange ;

• N'allez pas chercher vos enfants à l'école, au collège ou au lycée, l'établissement s'occupe d'eux• Évitez de téléphoner afin de laisser libres les lignes pour les secours et les personnes en détresse

ou en danger• Aidez vos voisins et en priorité les personnes âgées ou en situation de handicap ou ayant des

difficultés à se déplacer• Ne restez sous aucun prétexte dans la zone submersible• Si vous êtes en voiture, ne stationnez pas sur la chaussée afin de laisser libres les voies pour les

services de secours• Ne regagnez votre habitation qu'en fin d'alerte donnée par les autorités.


747

3) ÉTAT DE PERIL IMMINENT


« Message du ..... à ...... heures ...


Je vous ai informé ........ de la mise en oeuvre du plan particulier d'intervention du barrageréservoir Marne.

L'évolution défavorable de la situation me conduit à passer au niveau de l'état de péril imminent(niveau 3). En effet, la sûreté du barrage-réservoir Marne ne peut plus être garantie. Le barragepeut se rompre à tout moment. Les mesures qui sont prises à l'heure actuelle pour vidangerl'ouvrage ne sont pas suffisantes pour garantir la sécurité des personnes.

J'ai ordonné le .... à ... h .... l'évacuation des populations situées dans la zone de proximitéimmédiate (communes de Giffaumont Champaubert et Chatillon sur Broue pour le département de laMarne, ainsi que la commune de Droyes pour le département de la Haute Marne (si rupture barrageGiffaumont) ou les communes de Sainte Marie du Lac, Landricourt, Hauteville, Ecollemont, Larzicourt et Arrigny (sirupture barrage des Grandes Cotes) d'évacuer immédiatement la zone inondable et de rejoindre les zones d'accueil et de regroupement prévuespar les maires.L'exploitant a déclenché à ... heures ... les sirènes de la zone de proximité immédiate pourprévenir les équipes de secours encore présentes sur le site de l'imminence de la rupture et de lanécessité d'évacuer.

Mesdames, Messieurs les maires des communes situées dans la zone d'inondation spécifique, jevous demande :

• d'alerter votre équipe communale, l'ensemble de vos personnels et collaborateurs ainsique la population de votre commune tel que défini dans votre plan communal desauvegarde

• de procéder à l'évacuation des populations situées dans la zone de submersion et deveiller au bon déroulement des opérations de secours

• de me rendre compte régulièrement de vos actions et plus particulièrement des difficultésque vous pourriez rencontrer.




757



Ceci est un message du Préfet de la Marne.Je vous ai informé ........ de la mise en oeuvre du plan particulier d'intervention du barrage-réservoir Marne.

L'évolution défavorable de la situation me conduit à passer au niveau de l'état de péril imminent (niveau 3). En effet,la sûreté du barrage-réservoir Marne ne peut plus être garantie. Le barrage peut se rompre à tout moment. Lesmesures qui sont prises à l'heure actuelle pour vidanger l'ouvrage ne sont pas suffisante pour garantir la sécurité despersonnes.

J'ai ordonné le .... à ... h .... l'évacuation des populations situées dans la zone de proximité immédiate(communes de Giffaumont Champaubert et Chatillon sur Broue pour le département de la Marne, ainsique la commune de Droyes pour le département de la Haute Marne (si rupture barrage Giffaumont) ou les communes de Sainte Marie du Lac, Landricourt, Hauteville, Ecollemont, Larzicourt et Arrigny (sirupture barrage des Grandes Cotes) d'évacuer immédiatement la zone inondable et de rejoindre les zonesd'accueil et de regroupement prévues par les maires.L'exploitant a déclenché à ... heures ... les sirènes de la zone de proximité immédiate pour prévenir leséquipes de secours encore présentes sur le site de l'imminence de la rupture et de la nécessité d'évacuer.

De même, je demande aux populations situées dans la zone de d'inondation spécifique d'évacuer immédiatement lazone inondable et à rejoindre les zones d'accueil et de regroupement prévues par les maires.

Les maires des communes concernées par l'évacuation sont chargés de s'assurer du bon déroulement et du caractèreeffectif de cette évacuation.

Par arrêté préfectoral, l'ensemble des axes menant à la zone de submersion sont interdits à la circulation autre quecelle nécessaire aux évacuations et aux secours.

Je ne manquerai pas vous tenir informé régulièrement de l'évolution de la situation.

Conseils de comportement en cas d'évacuation :• Coupez si possible le gaz et l'électricité ;• Emportez avec vous les équipements minimums :

o radio portable avec piles et écoutez régulièrement .... (à compléter),o lampe de poche,o eau potable,o papiers personnels,o médicaments urgents,o couvertures,o vêtements de rechange ;

• N'allez pas chercher vos enfants à l'école, au collège ou au lycée, l'établissement s'occupe d'eux• Évitez de téléphoner afin de laisser libres les lignes pour les secours et les personnes en détresse

ou en danger• Aidez vos voisins et en priorité les personnes âgées ou en situation de handicap ou ayant des

difficultés à se déplacer• Ne restez sous aucun prétexte dans la zone submersible• Si vous êtes en voiture, ne stationnez pas sur la chaussée afin de laisser libres les voies pour les

services de secours• Ne regagnez votre habitation qu'en fin d'alerte donnée par les autorités.


767

Annexe 4 :Modèle d’arrêté de mise en place d’un périmètre d’évacuation

PREFET DE LA MARNECabinet du préfetService Interministériel de Défenseet de Protection Civile (SIDPC)

arrêté n°portant sur la mise en placed'un périmètre d'évacuation

LE PRÉFET DE LA MARNE,

- Vu le Code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L. 2211-1, L. 2212-1, L.2212-2, L. 2215-1 et L. 2215-4 ;

- Vu le Code de la sécurité intérieure ;- Vu la loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile ;- Vu le décret n°2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des Préfets, à

l'organisation et à l'action des services de l'Etat dans les régions et départements ;- Considérant..... (compléter par les circonstances et le risque de submersion imminente)- Considérant que la mise en place d'un périmètre d'évacuation correspondant à la zone

potentiellement submergée est indispensable pour assurer la sécurité des populations ;- Considérant l'urgence ;

ARRETE

Article 1 :

À compter du ................ à ..............heures................. la présence de toute personne est interdite àl'intérieur d'un périmètre de sécurité correspondant à la zone de submersion du Plan Particulierd'Intervention (PPI) du barrage-réservoir Marne, telle que définie sur la cartographie annexée auprésent arrêté.

Article 2 :

Ce périmètre de sécurité est mis en place jusqu'à la fin des opérations de secours. La levée del'interdiction interviendra par arrêté préfectoral à l'issue de ces opérations.

Article 3 :

Les services de secours et les forces de l'ordre sont seuls habilités à pénétrer dans le périmètre desécurité.

777

Article 4 :

Les populations évacuées du périmètre de sécurité seront prises en charges par les communesconcernées.

Article 5 :

À défaut d'exécution du présent arrêté, il pourra être procédé à son exécution d'office.

Article 6 :

Le présent arrêté peut faire l'objet d'un recours contentieux dans un délai de deux mois à compterde sa publication auprès du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, 25 rue du Lycée àChâlons-en-Champagne (51000).

Article 7 :

Le secrétaire général, le directeur de cabinet, le sous-préfet de ...................................., le directeurdépartemental de la sécurité publique, le commandant du groupement de gendarmeriedépartemental, le(s) maires des communes de ............................................. sont chargés chacunen ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera affiché dans la (les) mairie(s)concernée(s) et sur les principaux axes de circulation des périmètres interdits.

Châlons en Champagne, leLe Préfet,

Denis CONUS

787

Annexe 5 :Questionnaire de suivi des personnes déplacées

PREFET DE LA MARNE

Suivi des personnes déplacéesVeuillez remplir ce questionnaire en lettres capitales

Commune de…………………………………………………………….

Dénomination du centre d’accueil et de regroupement ………………………………………

Date et heure d'arrivée Date et heure de départ

Date : _ _ / _ _ / _ _ _ _ Date : _ _ / _ _ / _ _ _ _

Heures : _ _ h _ _ Heures : _ _ h _ _

IdentificationNomPrénomSexe : � masculin � fémininNom d'usage ou d'épouse : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _Date de naissance : _ _ / _ _ / _ _ _ _Lieu de naissance : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _Département de naissance : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _Pays de naissance : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _Numéro de sécurité sociale : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _Adresse du domicile : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ Téléphone fixe : _ _ / _ _ / _ _ / _ _ / _ _Téléphone portable : _ _ / _ _ / _ _ / _ _ / _ _Adresse de messagerie électronique : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _@ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Situation familiale(regrouper si possible les fiches par famille présentedans le même centre d'accueil et de regroupement)

indiquez ci dessous les noms, prénoms, si possible les dates et lieux de naissance et lalocalisation actuelle :Époux(se) / Conjoint(e) / PACSé(e) :

797

Enfants :1)

Personnes recherchéesindiquez ci dessous les noms, prénoms, si possible les dates et lieux de naissance, ainsi que la qualité(époux(se), conjoint(e), parent, enfant, proche...) des personnes recherchées :1)

Parent ou proche à contacterNom :Prénom :Adresse du domicile : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __Téléphone fixe : _ _ / _ _ / _ _ / _ _ / _ _Téléphone portable : _ _ / _ _ / _ _ / _ _ / _ _Adresse de messagerie électronique : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _@ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Mesures de protectionAvez-vous évacué ou été éloigné (de façon organisée ou spontanée) ? � Oui � NonSi oui, comment ?� Transport collectif � Véhicule personnel � autre, précisez : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _Où pouvez-vous être joint à l'heure actuelle ? :

Demandez-vous :Une prise en charge médicale ? � Oui � NonUn hébergement ? � Oui � NonUne assistance matérielle (vêtements, alimentation...) ? � Oui � NonSi oui, précisez :

_ _ ce questionnaire en lettres capitalesLes informations collectées font l'objet d'un traitement informatique au niveau de la préfecture de la Marne. Ce traitement automatisé a été autorisé par le Commission nationale de l'informatique et des libertés. Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée, vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification aux informations qui vous concernent. Si vous souhaitez exercer ce droit et obtenir communication des informations vous concernant, veuillez vous adresser à la préfecture de la Marne.

808

Annexe 6 :Routes et voies ferrées inondées récapitulées par communes marnaises

BARRAGE DE GIFFAUMONTONDE SECONDAIRE

COMMUNESDépartementales Nationales Voies

ferréesD13 D13

ED55 D55

BD57 D58 D58

E1D14 D

396D

982D

502D2 D3 D

402D

977D

602D99

D760

D81 D302

D54 D60 D60E1

D280

D202

D80 D1 N4 N44

Giffaumont X X XArrigny X XLarzicourt X XSt Remy en Bouzemont X XIsle sur Marne XMoncetz l’Abbaye X X XBlaise sous-Arzillières X XFrignicourt X X XCourdemanges X XHuiron X XGlannes X X XBlacy X X XVitry le François X X X X XVitry en Perthois X XLoisy-sur-Marne X XCouvrot X XSoulangesPringy X XDrouilly XAblancourt XSongy X XSt Martin aux Champs X X XLa Chaussée sur Marne X XCheppes la Prairie X XVitry-la-Ville X X XPogny X XTogny aux Bœufs X X XVésigneul sur Marne XMairy-sur-Marne X X X X

81

COMMUNESDépartementales Nationales

Voiesferrées

D13 D13E

D55 D55B

D57 D58 D58E1

D14D

396D

982D

502 D2 D3D

402D

977D

602D99

D760 D81

D302 D54 D60 D61

E1

D280

D202 D80 D1 N4 N44

St Germain la Ville X X XChepy X XSogny aux Moulins X XMoncetz Longevas XSarry X XChâlons X X X X X XSaint-Memmie XCoolus X XCompertrix X

ONDE PRINCIPALE

COMMUNESDépartementales Voies

ferréesD309 D9 D76 D56X D51 D373 D5 D440 D350 D451 D373 D82 D52 D252 D352 D50 D51 D48 D548

Courcemain X XSt Saturnin X

Vouarces X XGranges sur Aube X XAnglure X X X X X XAllemanche Launay et Soyer X X XBagneux X X XSt Just Sauvage X X X XClesles XMarcilly sur Seine X XConflans sur Seine X XEsclavolles-Lurey X XSaron sur Aube X XBaudement XMarsangis XLa Chapelle Lasson X

82

BARRAGE DES GRANDES COTES

COMMUNESD60

D5

D57

D13

D13A

D13E

D59

D58

D58E1

D560

D213

D396

D14

D2

D602

D982

D995

D502

D760

D402

D81

D302

D54

D60

D60E1

D202

D80

D280

D1

D111

D933

D977

D3

D87

D537

D637

D37

D19

D112

D201

D301

D386

D401

D951

D22

D601

D501

D23

D980

D6

N4

N44

N2051

A26

Voiesferrées

Ste Marie du Lac X X

Hauteville X X

Larzicourt X X X

Arrigny X X X

St Remy en Bouzemont

X X

Isle sur Marne X

Landricourt X X

Moncetz l’Abbaye X X X

Cloyes sur Marne X X

Norrois X

Blaise sous Arzillières

X X

Bignicourt sur Marne

X

Frignicourt X X X

Courdemanges X X X

Huiron X X X X

Glannes X X X

Vitry-le-François X X X X X

Blacy X X X

Vitry en Perthois X X X

Loisy sur Marne X X X

Couvrot X X

Drouilly X X

Soulanges X X

Pringy X X X

Ablancourt X

Songy X X X

St Martin aux Champs

X X X X

La Chaussée sur Marne

X X

Cheppes la Prairie X X

Vitry la Ville X X X

Pogny X X X

Togny aux France X X X

Vésigneul sur Marne

X X

Mairy sur Marne X X X X

83

CommunesD60

D5

D57

D13

D13A

D13E

D59

D58

D58E1

D560

D213

D396

D14

D2

D602

D982

D995

D502

D760

D402

D81

D302

D54

D60

D60E1

D202

D80

D280

D1

D111

D933

D977

D3

D87

D537

D637

D37

D19

D112

D201

D301

D386

D401

D951

D22

D601

D501

D23

D980

D6

N4

N44

N2051

A26

VoiesFerrées

St Germain la Ville X X X

Chepy X X X

Moncetz Longevas X X

Sogny aux Moulins X X

Ecury sur Coole X

Sarry X X

Châlons X X X X X X X X

Coolus X X

Compertrix X X

Saint-Memmie X X X

Fagnières X X X

Villers le Château X

St Gibrien X X X X X

St Martin sur le Pré X

Recy X X X

Matougues X

Juvigny X X X X

Aulnay X X

Vraux X X

Jâlons X X X

Cherville X X X

Conde sur Marne X

Athis X X

Tours sur Marne X

Bisseuil X X

Plivot X

Oiry X X X

Mareuil sur Ay X X

Chouilly X X

Ay X X X X

Epernay X X X X X X

Magenta X

Dizy X X X

Hautvillers X

Cumières X

Mardeuil X X X X

Vauciennes X X X

Damery X X X

84

Annexe 7 :Gestionnaires Routiers

Les éléments relatifs à la gestion de tout événement de sécurité civile, notamment ceux afférentsaux gestionnaires routiers, figurent au sein des dispositions générales du dispositif opérationnelORSEC.

RESEAU AUTOROUTIER

Rupture du barrage des Grandes Côtes

Point de coupure sur A 26 Sud : Saint Gibrien ( Diffuseur N°17) - Information auprès du réseauAPRR

�Fermeture des accès vers Châlons-en-Champagne sur les gares de péage de Charmont-sous-Barbuise, Vallée de l'Aube, Sommesous, Vatry et Mont-Choisy.

�Fermeture complète de la gare de péage de Saint Gibrien

Itinéraire de substitution :1) Couper l' autoroute A26 Sud à la hauteur du diffuseur de THENNELIERES N°23) - Gestion

APRR�Mettre en place une déviation depuis le diffuseur de THENNELIERES (N°23) pour

diriger les personnes via PINEY, via St DIZIER, via BAR LE DUC, via RD 994 (voieromaine) pour reprendre l'autoroute A 4 à la hauteur du diffuseur de Saint Etienne auTemple (N°28).

2) Couper la bretelle Metz / Troyes du Diffuseur A 4/A 26 ( Commune les grandes loges)�Mettre en place une déviation en amont à la hauteur du diffuseur de Saint Etienne au

Temple (N°28) pour diriger les clients via RD 994 (voie romaine) via BAR LE DUC,via St DIZIER et via PINEY pour reprendre l'autoroute A26 Sud à la hauteur dudiffuseur de THENNELIERES (N°23). - Gestion APRR

3) Couper la bretelle Paris / Troyes du Diffuseur A 4/A 26 ( Commune les grandes loges)�Mettre en place une déviation pour diriger les clients vers le diffuseur de Sainte Etienne

au Temple (N°28) via RD 994 (voie romaine), via BAR LE DUC, via St DIZIER et viaPINEY pour reprendre l'autoroute A26 Sud à la hauteur du diffuseur deTHENNELIERE S(N°23). - Gestion APRR

Rupture du barrage de Giffaumont

Point de coupure sur A 26 Sud : Vallée de l’Aube ( Diffuseur N°21) - Information auprès duréseau APRR

�Fermeture des accès vers Châlons-en-Champagne sur la gare de péage de Charmont-sous-Barbuise

�Fermeture complète de la gare de péage de Vallée de l'Aube�Fermeture des accès vers Troyes sur les gares de péage de Sommesous, Vatry, Mont-

Choisy et Saint-Gibrien

85

Itinéraire de substitution :1) Couper l’autoroute A26 Sud à la hauteur du diffuseur de THENNELIERES (N°23) - Gestion

APRR�Mettre en place une déviation depuis le diffuseur de THENNELIERES via PINEY, via

St DIZIER, via BAR LE DUC et via RD 994 (voie romaine) pour reprendre l'autorouteA 4 à la hauteur du diffuseur de Saint Etienne au Temple (N°28).

2) Couper la bretelle Metz / Troyes du Diffuseur A 4/A 26 ( Commune les grandes loges)�Mettre en place une déviation en amont à la hauteur du diffuseur de Saint Etienne au

Temple (N°28) via RD 994 (voie romaine), via BAR LE DUC, via St DIZIER et viaPINEY pour reprendre l'autoroute A26 Sud à la hauteur du diffuseur deTHENNELIERES (N°23). Gestion APRR

3) Couper la bretelle Paris/ Troyes du Diffuseur A 4/A 26 ( Commune les grandes loges)�Mettre en place une déviation pour diriger les clients vers le diffuseur de Saint Etienne

au Temple (N°28) via RD 994 (voie romaine), via BAR LE DUC, via St DIZIER et via PINEY pour reprendre l'autoroute A 26 Sud à la hauteur du diffuseur de THENNELIERES (N°23). Gestion APRR

RESEAU ROUTIER DEPARTEMENTAL DE LA MARNE

868

Annexe 8 :Lieux d’hébergement communes marnaises

(par ordre alphabétique de communes)

COMMUNESBarrageGiffau-mont

BarrageNord

ArrondtChâlons

( C )Epernay

(E)Vitry(V)

NbHab

Pop°touchée

Lieux d’hébergement

Autre commune pouvanthéberger les sinistrés

Hébergement(lieu/Nb personnes

Restauration(Nb personnes)

ABLANCOURT X X V 157 Salle communale OUIALLEMANCHELAUNAY ET SOYER

X E 105 50 Salle communale (60) (60)

AIGNY X C 262 150 NON CONDE SUR MARNEANGLURE X E 842 842 NON FERE CHAMPENOISEARRIGNY X X V 271 36 et

271GIFFAUMONT

CHAMPAUBERYARZILLIERESNEUVILLE

X X V 372 1 Salle polyvalente (100) 100

ATHIS X C 832 50 Salle des fêtes OUIAULNAY SUR MARNE X C 232 2 Salle des fêtes OUIAY X E 4 133 400 Salle des fêtes (100)

Gymnase (150)(100 à 300)(50 à 150)

EPERNAY

BAGNEUX X E 525 525 NON NON CONNANTREESTERNAY

BAUDEMENT X E 111 10 Salle Polyvalente OUIBIGNICOURT SURMARNE

X X V 365 365 NON NON HEILTZ LE MAURUPT

BISSEUIL X E 667 230 NON NON AVENAY VAL D’ORBLACY X X V 690BLAISE SOUSARZILLIERES

X X V 363 40 OUI OUI

CHALONS ENCHAMPAGNE

X X C 18.850 Complexe sportif P. de Coubertin Complexe G. Philippe et MJC Mt St Michel

OUI

93

CHAMPIGNEULCHAMPAGNE

X C 320 0 Salle des fêtes (200) NON

CHATILLON SURBROUE

X V 70 50 NON NON

CHEPPES LA PRAIRIE X X C 178 160 NON NON Les communes de la Valléesde la Coole

CHEPY X X C 429 200 NON NON COURTISOLSCHERVILLE X C 86 0 Salle des fêtes (100)

Salle de réunion à la mairie (30)OUINON

CHOUILLY X E 1 012 0 Salle des fêtes (200)Salle Rue du Four (40)

CLESLES X E 623 40 Salle socioculturelle OUICLOYES SUR MARNE X X V 142 0 Salle des fêtes (50) NONCOMPERTRIX X X C 1 500 5 Salle des fêtes (80)

Salle polyvalente (320)(80)(320)

CONDE SUR MARNE X C 745 30 Salle des fêtes (45) (100)CONFLANS SUR SEINE X E 681 620 NON SEZANNECOOLUS X X C 215 160 Salle polyvalente (150) (150) NUISEMENT SUR COOLECOURCEMAIN X E 119 0COURDEMANGES X X V 409 150 en

étéNON NON GLANNES

MAISONS ENCHAMPAGNE

COUVROT X X V 873 50 Salle polyvalenteGymnase

OUI

CUMIERES X E 821 80 EPERNAYDAMERY X E 1 529 220 Salle des fêtes OUIDIZY X E 1 601 400 Salle des fêtes (60)

Maison des Associations 3 hôtels (254 lits)

(180)(50)

2 restaurants(240)

DROSNAY X V 207 207 NON SOMPUISDROUILLY X X V 141 0 NON NONECOLLEMONT X V 62 1 seule

familleOUI OUI

ECURY SUR COOLE X X C 474 5 Salle des fêtes OUIEPERNAY X E 24 232 2 208 Hall des Sports (400) (400)ESCLAVOLLES LUREY X EFAGNIERES X C 4 700 30 Centre de Culture André Gallois

Centre de LoisirsOUIOUI

94

(restaurant CentreLeclerc)

FRIGNICOURT X X V 1886 500 Sale des fêtes (50)Gymnase Marcel Alin (60)

Collège Pierre Gilles de Gennes (50)Ecole maternelle (10)

Salles communales (10)

NON

GIFFAUMONTCHAMPAUBERT

X V 261 230 (enhiver)

500 (enété)

Salle communale (100)Salles à la Station Nautique (400)

Marinade (200)Hôtel (24)

(200)

(70)

SAINT DIZIER

GIGNY BUSSY X X V 235 0 Salle des fêtes (40) NONGLANNES X X V 193 30 Salle socioculturelle (40) OUIGRANGES SUR AUBE X E 189 42 Salle des fêtesHAUTEVILLE X V 244 0 Salle des fêtes (200)

Ecole maternelle (50)HAUTVILLERS X E 807 25 Salle des fêtes OUIHUIRON X X V 318 0 Eglise (150)ISLE SUR MARNE X X V 114 114 NON NON LUXEMONTJALONS X C 583 190 NON CHAMPIGNEUL

CHAMPAGNEJUVIGNY X C 988 450 NON LA VEUVELA CHAPELLE LASSON X E 93 89 NON PLEURS ou GAYE ou

SEZANNELA CHAUSSEE SURMARNE

X X V 830 Salle des fêtes (60)Groupe scolaire (80)Micro crèche (15)

LANDRICOURT X V 164 0 Salle des fêtes (60) NONLARZICOURT X X V 301LOISY SUR MARNE X X V 1 061 800 NON NON MAISONS EN

CHAMPAGNELUXEMONT ETVILLOTTE

X X V 427 Salle des Fêtes (100)Ecole (20) Cantine

MAGENTA X E 1 775 1 775 NON EPERNAY ouCHAMPÏLLON

MAIRY SUR MARNE X X C 582 104 NON NON SOGNY AUX MOULINSMARCILLY SUR SEINE X E 650 340 NON LA CELLE SOUS

CHANTEMERLE

95

MARDEUIL X E 1 564 125 Salle des fêtes NONMAREUIL SUR AY X E 1 260 350 Maison de Mareuil (100)

Capitainerie (15)Parc des Sports (50)

(100)(15)(50)

MAROLLES X VMARGERIE HANCOURT X V 206 0 Salle des fêtes (100)

Salle de réunion (15)1 restaurant (15)

MARSANGIS X E 55 55 NON FERE CHAMPENOISEMATOUGUES X C 670 90 Salle des fêtes OUIMERLAUT X V 255 0 Salle des fêtes (80)MONCETZ L’ABBAYE X X V 100 100 NON MAROLLESMONCETZ LONGEVAS X X C 549 318 NON NON COURTISOLS

SOMME VESLENORROIS X X V 160 100 NON NON LUXEMONTOIRY X E 886 100 Salle des fêtes (200)

Groupe scolaire (150)Salle des Sports (200)

1 restaurant (40)

OMEY X X C 232 0 Salle des fêtes (50)OUTINES X V 147 30 NON NONPLIVOT X E 777 0 Salle Polyvalente (100)

Ecole (40)(40)

Cantine (40)POGNY X X C 923 Salle des fêtes (200)PRINGY X X VRECY X C 1 059 1 059 NON PONTFAVERGER-

MORONVILLIERS ouBEINE-NAUROY

SAINTE MARIE DU LACNUISEMENT

X V 258 0 NON ECLARON

SAINT GERMAIN LAVILLE

X X C 633 633 MARSON

SAINT GIBRIEN X C 511 30 NON FAGNIERESSAINT JUST SAUVAGE X E 1 544 1 518 NON MONTMIRAILSAINT MARTIN AUXCHAMPS

X X C 91 91 NON NON FAUX VESIGNEUL

SAINT MARTIN SUR LEPRE

X C 800 660 NON NON MOURMELON

SAINT MEMMIE X X C 5 712 796 Centre de loisirs (225)Gymnase Le Corbusier (350)

CHALONS ENCHAMPAGNE

96

Gymnase Jean Moulin (175)Salle Alcazar (50)

L’EPINECOURTISOLS

SAINT QUENTIN LEVERGER

X E 121 0 Salle des fêtes (30) NON

SAINT REMY ENBOUZEMONT

X X V 564 150 NON NON

SAINT SATURNIN X E 60 Salle communale (50)SARON SUR AUBE X E 295 295 NON LA CELLE SOUS

CHANTEMERLESARRY X X C 2 167 950 NON NONSOGNY AUX MOULINS X X C 122 6 Salle des fêtes (50)

Bâtiment communal (10)NON

SONGY X X V 285 150 Salle des fêtes (150) NONSOULANGES X X V 487 16 NON NONTHAAS X E 110TOGNY AUX BŒUFS X X C 134 0 Salle communale (15) (15)TOURS SUR MARNE X E 1 396 60 Salle des fêtes (120)

Ecole Maternelle (40) (80)VAUCIENNES X E 318 62 NON DAMERY ou SAINT

MARTIN D’ABLOISVESIGNEUL SURMARNE

X X C 270 260 Salle des fêtes (100)Salle de réunion (20)Groupe scolaire (280)

NON

VILLERS LE CHATEAU X C 258 57 Salle communale (15) (15) CHALONS ENCHAMPAGNE

VILLIERS AUXCORNEILLES

X E 103 0 Chambres d’Hôtes (10 places)

VITRY EN PERTHOIS X X V 900 0 Groupe scolaire (260)Salle de la Saulx (100)

Salle des fêtes(300)

Cantine (100)VITRY LA VILLE X X C 375 30 Salle des fêtes

EcoleOUI

VITRY LE FRANCOIS X X V 13 603 Environ9 000

(4 000) MAROLLESSAINT DIZIER

VOUARCES X EVRAUX X C 489 120 Salle polyvalente (120) NON

97

Annexe 10 :Liste des campings impactés dans la Marne

- Camping de la Forêt à ARRIGNY (03-26-72-63-17)

- Camping du Swin Golf à ARRIGNY (03-26-72-60-34)

- Camping de CHALONS EN CHAMPAGNE (03-26-68-38-00)

- Camping Le Clos du Vieux Moulin à CHATILLON SUR BROUE (03-26-41-30-43)

- Camping La Vallée de la Seine à CONFLANS SUR SEINE (03-26-80-98-28)

- Camping à la Ferme du Mont Moret à COURDEMANGES (03-26-72-09-97)

- Camping d’EPERNAY (03-26-55-32-14)

- Camping de la Plage à GIFFAUMONT CHAMPAUBERT (06-08-51-38-24)

- Camping Nature à LUXEMONT ET VILLOTTE (03-26-72-61-14)

- Camping Sur la Route du Der à MONCETZ L’ABBAYE (03-26-73-36-62)

- Camping des Tommelles à SAINT JUST SAUVAGE (03-26-80-01-10)

- Camping de la Cornée du Der à SAINTE MARIE DU LAC NUISEMENT (03-26-72-66-23)

- Camping La Peupleraie à VITRY LE FRANCOIS (03-26-74-20-47)

98

plan particulier d’intervention (ppi) du lac …de l’aube, de la haute marne, de la seine et...

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