plantes invasives : la coordination dans les pays de la...
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Groupe IBMA – 20 avril 2010
Plantes invasives : la coordination dans les Pays de la Loire
1. Vers une stratégie nationale
La feuille de route 2009/2010 aux Services
(DDT – DREAL)
Contexte : Développement d’une Stratégie européenne, Grenelle de l’Environnement, Développement d’une stratégie nationale
Nécessité de lutte contre ces espèces (préjudice à la biodiversité)
Dispositif Outre mer renforcé
Dispositif métropolitain :
Renforcer la veille technique et scientifique, la réglementation et la sensibilisation
Missions confiées par le MEEDDM aux MNHN (faune) et à la Fédération des CBN (flore)
Sensibiliser les publics concernés
Recenser les actions
Recenser les organisations scientifiques
Renforcer les relations avec la protection des végétaux, les établissements publics et les collectivités territoriales
Développer les contrôles de la réglementation existante
La feuille de route 2009/2010 aux Services (DDT – DREAL)
Poursuite du Comité végétaux invasifs « élargi » avec intégration d’espèces terrestres (pilotage DREAL)
Création d’un groupe faune invasive (copilotage ONCFS/DREAL/ONEMA (poursuite d’actions Ibis et Erismature rousse, autres espèces à lister)
PERSPECTIVES POUR LES PAYS DE LA LOIRE
Présentation du Groupe de Travail Invasions Biologiques en Milieux Aquatiques 27 janvier 2010
2. Plantes invasives en Pays de la Loire
www.lesannuaires.com/regions/pays-de-loire.html
Invasive avérée 19 plantes (dont jussies, élodée dense, de Nuttall, renouée du Japon, baccharis, myriophylle du brésil et ambroisie)
Plante non indigène montrant actuellement un caractère invasif avéré dans le territoire considéré, c’est-à-dire ayant une dynamique d’extension rapide dans son territoire d’introduction et formant localement des populations denses et bien installées, du fait d’une reproduction sexuée ou d’une multiplication végétative intense.
2.1 Quelles plantes invasives en Pays de la Loire* ?
* Conservatoire botanique de Brest, 2008
Invasives potentielles (24 plantes dont hydrocotyle fausse renoncule, renouée de sacchaline)
Plante non indigène ne présentant pas actuellement de caractère invasif avéré dans le territoire considéré mais dont la dynamique (par reproduction sexuée ou multiplication végétative), à l'intérieur de ce territoire et/ou dans des régions limitrophes ou climatiquement proches, est telle qu'il existe un risque de la voir devenir à plus ou moins long terme une invasive avérée. A ce titre, la présence d’invasives potentielles sur le territoire considéré justifie une forte vigilance et peut nécessiter des actions préventives.
o A surveiller (52 plantes dont élodée du Canada)
Dans les milieux naturels ou semi-naturels, une plante à surveiller est une plante non indigène* ne présentant actuellement pas (ou plus) de caractère invasif avéré dans le territoire considéré mais dont la possibilité de développer un caractère invasif (par reproduction sexuée ou multiplication végétative) n’est pas totalement écartée, compte tenu notamment du caractère invasif de cette plante dans d’autres régions du monde. La présence de telles plantes sur le territoire considéré, en milieux naturels ou anthropisés, nécessite une surveillance particulière.
Quelques exemples de plantes présentes en Pays de la Loire…
Les grandes renouées (Reynoutria japonica, R. sacchalinensis, x R. Bohemica, Polygonum polystachyon)
Ambroisie à feuilles d’armoise
(ambrosia artemisofolia)
Séneçon en arbre (Baccharis halimifolia)
Hydrocotyle fausse renoncule (Hydrocotyle ranunculoides)
Les jussies (Ludwigia sp.)
Le myriophylle du Brésil (Myriophyllum brasiliense)
L’Élodée dense (egeria densa) Le Lagarosiphon (lagarosiphon major
L’Élodée de Nuttal (elodea nuttallii)
3. Un appui technique régional et une organisation en réseaux
Les missions du Comité des Pays de la Loire
Elles s’articulent autour de cinq objectifs principaux :
1. Disposer d’une connaissance actualisée de l’étatd’envahissement en Pays de la Loire,
2. Développer la connaissance et l’analyse des moyens decontrôle et de gestion (efficacité et conséquences sur le milieu),
3. Développer la communication et l’information,
4. Promouvoir la formation,
5. Suivre les évolutions réglementaires.
3.1 Le niveau régional
Son organisation en deux commissions thématiques
Une commission scientifique (animation GIS Macrophytes) :
Suivis et mise en place de démarches scientifiques, universitaires (phytosanitaires, projet jussie terrestre…) et techniques (chantiers d’arrachage)
Avis sur dossiers (mise en place d’un réseau d’experts)
Rédaction,relecture et validation des produits du Comité
Bibliographie, veille scientifique et liens avec le monde de la recherche
Participants : Agrocampus Rennes, Cemagref, UCO Angers, DRAAF, Conservatoire botanique…
Une commission « gestion-formation-communication »
(animation : DREAL et Forum des marais atlantiques ) :
Mise à jour du guide technique
Par intégration des données scientifiques
Par intégration des données des gestionnaires
(retours d’expériences)
Cartographie de localisation des plantes et de bilan des chantiers (progression des plantes et efficacité des méthodes)
Participants : Conseils généraux et fédérations de pêche, PNR Loire Anjou Touraine, Agence de l’eau, IAV, IIBSN…
Élaboration d’un plan de communication (brochures, site Internet…) en lien avec les départements
Organisation de journées techniques de formation en Pays de Loire (2005 (formation des réseaux), 2009 (renouées))
Bilan sur les perspectives d’évolutions réglementaires (contact avec les ministères concernés)
Bilan départemental 2009 du suivi et
des interventions PAEE
Groupe technique de coordination "Plantes aquatiques exotiques envahissantes" 2009 - Département de la
Vendée
3.2 Le niveau départemental : l’organisation en réseaux (exemple de la Vendée)
Les plantes aquatiques exotiques envahissantes en VendéeORGANISATION DE LA COLLECTE DES DONNES EN 2009
Gestionnaires locaux 1 - Syndicat Hydraulique de la Sèvre aux Menhirs Roulants2 - Syndicat Mixte des Maines Vendéennes
3 - Syndicat du Bassin Versant de Grand Lieu4 - Syndicat Mixte de Gestion Écologique
du Marais Breton
5 - Syndicat Mixte des Marais de la Vie,
du Ligneron et du Jaunay
8 – Communauté de Communes du Pays Mareuillais
7 – Communauté de Communes du Pays Yonnais
6 – Ville de LA ROCHE SUR YON
1 - Organisation de la collecte des données PAEE 2009
11 gestionnaires locaux
10 - Institution Interdépartementale
du Bassin de la Sèvre Niortaise
11 – Syndicat Mixte du Marais Poitevin, Bassin de la Vendée, de la Sèvre et des Autizes
9 - SYNERVAL
1 - Organisation de la collecte des données PAEE 2009
Les plantes aquatiques exotiques envahissantes en VendéeORGANISATION DE LA COLLECTE DES DONNES EN 2009
Structures ayant une couverture départementale
1. La FDGDON avec localement ses groupements cantonaux,
2. La FDP85 avec localement ses AAPPMA,3. L’ONEMA,4. Le Conseil Général : Service Eau,5. Le Conseil Général : Service
Environnement,6. Le Conseil Général : Service Infrastructures
Routières,7. Vendée-Eau8. La LPO9. La DDEA10. Bureaux d’Etudes (ex. : SERAMA)
20 structures sur le Département suivant la problématique des PAEE
2 - Bilan 2009 des états des lieux – Nouveaux sites
Jussie : globalement peu d’extension de cette plante sur les cours d’eau / zone de marais car chantiers d’arrachage déjà organisés (sauf quelques inquiétudes sur le développement
de cette plante sur des mares de chasse dans le Marais Breton).
• Environ 75 plans d’eau sont recensés sur le département comme présentant de la Jussie.
Bilan cartographique provisoire de la présence des PAEE en 2009
En rouge : présence de Jussie (Ludwigia sp)
En vert : présence de Myriophylle du Brésil (M, aquaticum)
En jaune : présence d’Egeria (Egeria densa)
En marron : présence de Renouée du Japon (R. japonica)
2 - Bilan 2009 des états des lieux – Nouveaux sites
Myriophylle du Brésil : Absence de nouveaux sites répertoriés sur les rivières / canaux du Département.
• Environ 90 plans d’eau recensés comme présentant du Myriophylle du Brésil.
En rouge : présence de Jussie (Ludwigia sp)
En vert : présence de Myriophylle du Brésil (M, aquaticum)
En jaune : présence d’Egeria (Egeria densa)
En marron : présence de Renouée du Japon (R. japonica)
2 - Bilan 2009 des états des lieux – Nouveaux sites
Bilan cartographique provisoire de la présence des PAEE en 2009
L’Egeria densa est vraisemblablement la plante aquatique exotique envahissante qui posera le plus de soucis en terme
d’envahissement et de gestion sur le Département de la Vendée dans les années à venir.
En rouge : présence de Jussie (Ludwigia sp)En vert : présence de Myriophylle du Brésil (M, aquaticum)
En jaune : présence d’Egeria (Egeria densa)En marron : présence de Renouée du Japon (R. japonica)
Groupe technique de coordination PAEE 2009
Les 7 chantiers majeurs en 2009 sur le département
1-Intervention du arrachage
manuel Jussie du Syndicat
Hydraulique de la Sèvre aux
Menhirs Roulants : phase
d’entretien + prospection
de leur territoire
2-Intervention du
Syndicat Mixte de
Gestion Écologique du
Marais Breton par
arrachage manuel de
la Jussie sur le Canal
du Perrier et l’Etier de
Sallertaine : phase
d’entretien
3-Intervention
arrachage manuel +
arrachage mécanique
Jussie et Myriophylle
du Brésil du Syndicat
Mixte des Marais de la
Vie du Ligneron et du
Jaunay sur le Marais
du Jaunay : phase
d’entretien
5-Intervention de la Communauté de Communes du Pays
Mareuillais – Arrachage manuel de la Jussie sur le Lay et la
Smagne : phase d’entretien
6-Intervention
du
SMMPBVSA –
Arrachage
manuel de la
Jussie : phase
d’entretien et
de
restauration –
Faucardage de
l’Egeria densa
: phase
d’entretien
7-Intervention de l’IIBSN - Jussie : phase
d’entretien
4-Intervention de la Communauté de
Communes du Pays Yonnais –
fauches de la Renouée du Japon :
phase d’entretien
Reconduction des 7 chantiers principaux 2009
Objectif n°1 : Problématique de gestion de l’Egeria densa sur la rivière Vendée ou sur la rivière l’Yon.
Objectif n°2 : Organisation des états des lieux + chantiers Renouée du Japon sur le département.
Chantiers 2010 : perspectives
41. Veille et suivis cartographiques
4. Des documents de référence
La méthode
L’organisation
Fonctionnement de réseaux départementaux (fédérations de pêche/Conseils généraux/DDT/FDGDON…)
Saisie des données par les gestionnaires (manuel et/ou numérique) avec une fiche par site et par espèce (importance de champs minimum communs)
Compilation et synthèse dans les départements (production de bilans et de cartes annuelles)
Envoi à la DREAL qui assure la réalisation de cartes régionales, voire départementales (format Access et Map-info).
4 2. Le Guide technique
Disponible sur www.paysdelaloire.developpement-durable.gouv.fr
Méthodes et recommandations pour la gestion
Facteurs de limitation et de prévention
Facteurs indirects (hors intervention)
Facteurs abiotiques (nutriments, gel, nature et texture du sol (renouées)
Facteurs biotiques (consommation, compétition)
Facteurs directs (avec intervention possible)
Courant (reprise de dynamique fluviale)
Lumière (plantations, bâchage)
Température et modification des niveaux (variations de température forcées, assèchements (lors de périodes de gel))
Assec
Espèces aquatiques à développement terrestre (broyage et semis en cours d’expérimentation)
Une bonne définition des priorités d’actions.
L’intégration des filières d’élimination des déchets dans le programme global.
les méthodes d’enlèvement et de destruction
Les précautions ( pose de filets amont et aval – enlèvement rigoureux des fragments – stockage temporaire protégé – nettoyage des engins, des outils, des camions et de l’ensemble du site).
Les périodes d’intervention (importance de la précocité pour limiter l’ampleur des travaux).
La régularité et la fréquence (principe d’un entretien régulier pour l’enlèvement des oublis et des reprises).
La surveillance.
Crédit photo : EDEN – FMA – SAARA Génillon
Réduire au maximum l’intervention et son impact sur le milieu naturel
:impact souvent important (temporaire ou non) sur le milieu (faune et flore)
Crédit photos : EDEN-Ets Fougère-DIREN-N.Pipet
L’arrachage manuel pour les petits herbiers diffus ou en mélange et en
complément d’une action mécanique : moins traumatisant pour le milieu et
plus complet ( sensible réduction des risques de bouturage).
L’arrachage mécanique ( pelle mécanique (enlèvement au godet)- griffe ou le moissonnage bateau moissonneur …) : à réserver aux herbiers importants.
Très utile aussi en site d’accès difficile et en intervention précoce
A NOTER : Utilisation de produits phytosanitaires en milieux aquatiques : en voie de disparition (retrait des produits homologués)
Les méthodes d’enlèvement pour les espèces de berges (grandes renouées en particulier)
A voir deux sites (entre autres) :
Le site de la faculté des sciences agronomiques de Gembloux (Belgique)
(www.fsagx.ac.be/ec/gestionsinvasives/pages/doc-dispo.htm)
Le site de la FRAPNA Haute Savoie (ressources.renouees.free.fr)
Projet de programme d’actions sur l’ambroisie à feuilles d’armoise (pilote : DRASS)
PRIVILÉGIER LES FILIÈRES « CONTRÔLÉES » :
Le compostage(résultats intéressants et prometteurs de valorisation de la jussie dans du compost).(autres valorisations non développées : méthanisation, enfouissement agricole (propositions de résultats en 2010)
Les dépôts en décharge et enfouissement (veiller à la sécurisation et de la compétence du responsable de la plate forme, méconnaissance sur les conséquences).
L’incinération (problèmes des grosses quantités et des rejets atmosphériques).
La gestion des déchets végétaux
4 3. …Et autres documents de référence
Disponible sur www.paysdelaloire.developpement-durable.gouv.fr
Éléments de stratégie
Cahier des charges type pour chantiers d’enlèvement
Fiches « chantier » depuis 2005
Synthèse bibliographique…
5. Des suivis et des projets annuels
5.1 Etude Jussie TerrestreMarais de Mazerolles (44)*
* Jacques HAURY, Julie COUDREUSE, Michel BOZEC
Participation : Jean-Luc MAISONNEUSE (EDENN), Jean Gilles RIALLAD & Pierre HOFLACK (Domaine de Mazerolles)
Intérêt des acteurs
● Demande forte des agriculteurs pour « récupérer » des prairies expérimentation sur le domaine de Mazerolles
● Natura 2000
● Objectifs : tester des travaux en zone complètement envahie et essayer de restaurer un couvert graminéen ou pluri-spécifique intéressant les agriculteurs et proche des prairies « naturelles » inondables
VOIR PRESENTATION DE JACQUES HAURY
5.2 Etudes quantitatives et gestion de deux espèces invasives en Brière :
la Jussie et l’Ecrevisse de Louisiane*
*Jacques HAURY, Alice GINON, Jean-Patrice DAMIEN,
(co-encadrement Mémoire : J. HAURY, J.-M. PAILLISSON & J.-P. DAMIEN)Ludwigia grandiflora
Procambarus clarkii
Objectifs
a. Étude de la sélection d’habitats clés des marais par chaque espèce
b. Quantification des interactions Jussie/Écrevisse de Louisiane
c. Évaluation d’initiatives de contrôle des deux espèces dans un objectif de restauration de la biodiversité
Possible mais lourd en temps et en moyens
À suivre : mesure d’une restauration de la biodiversité, possibilité (si nécessaire) de réimplanter des espèces végétales
Etape tremplin : essai d’épuisement sur plan d’eau plus grand ; projet de restauration de mares en périphérie du marais ; mise en place d’une méthode de suivi des populations en Ecrevisse.
Épuisement de stocks d’Écrevisses :
● « Lutte biologique » inenvisageable
● Nécessité de prise en compte du facteur « Écrevisse » dans les modalités de gestion de la Jussie.
● Plus ample connaissance nécessaire de la réponse des dynamiques de colonisation en Jussie et Écrevisse de Louisiane, vis-à-vis des conditions climatiques et des niveaux d’eau.
Conclusion générale
● Accompagnement scientifique d’une action Natura 2000 de rajeunissement de la roselière (CNRS/Cemagref)
Impacts des écrevisses sur repousses de roseaux
• Poursuite de l’expérimentation écrevisses
Validation épuisement
Suivi reprise végétation
Épuisement sur grands plans d’eau
Pièges sélectifs
Projets 2010 Brière/Ecrevisse
• Rétention de la dispersion des propagules
barrage
berge
Sens du courant
Espace d’accumulationdes boutures
Schéma de principe de la mise en œuvre des barrages filtres
Partenariat Parc-SMAHBB
5.3 Télédétection hyperspectrale des espèces végétales aquatiques*
Application à Ludwigia grandiflora et Ludwigia peploides
Maîtres de stage :M Benjamin Bottner (IAV)
M Jacques Haury (Agrocampus-Ouest)
M Hervé Nicolas (Agrocampus-Ouest)
*Stage réalisé par Morgane Klimkowicz
Master 2 professionnel STUEPlanètes et environnement - Cartographie et Gestion de l’Environnement
GlénacGannedel
Murin
Apigné
Le Petit Val
Ludwigiagrandiflora seule
Goulaine
Ludwigia peploides & grandiflora
Sites d’étude
● Relevés de végétation sur le terrain (vérité terrain)
pour l’analyse des images de télédétection
● Prélèvement d’échantillons de plantes pour mesurer la réflectance des feuilles
● Mesures sur le terrain de la réflectance des couverts végétaux
Données: les observations in situ
Données 1: les images de feuilles
● Acquisition des images : caméra Hyspex VNIR 1600
Résolution spectrale = 3,7 nm
Résolution spatiale = 0,2 mm
● Gamme spectrale couverte : [400 – 980 nm]
Soit 160 valeurs discrètes par pixel
Données 2: les couverts végétaux
Acore
Lentilles d’eau
Roseau
Nénuphar
Glycérie
Iris
Carex
Jussies
● Mesures de la signature spectrale des couverts végétaux des espèces végétales aquatiques
Données 3: image aérienne du marais de Goulaine (22/07/2008)
● Acquisition de l’image : capteur Hymap le 22 juillet 2008
Résolution spectrale moyenne = 15 nm
Résolution spatiale = 4 m
● Gamme spectrale couverte : VIS-PIR-MIR [450 – 2 500 nm]
Soit 124 bandes
Résultats
● Dérivée première de la réflectance des feuilles des espèces végétales aquatiques
Feuille de jussie classée en zone homogène de
reflectance
Feuille de jussie
Résultats
● La réflectance des couverts végétaux des espèces végétales aquatiques
Spectres de réflectance des espèces végétales aquatiques (2009)
Redon le 1 juillet
0,0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
400 500 600 700 800 900
longueur d'onde (nm)
réfl
ec
tan
ce
Lemna minor
glycérie feuilles
couchéesglycérie feuilles
dresséesacore (+ prele)
iris
roseau
carex
nénuphar (dressées
et flottantes)jussie (fleurs):
Gannedeljussie (fleurs et
reste): Murinjussie: Glénac
Toutes les espèces végétales indigènes se distinguent entre elles
Analyse discriminante pour les données des espèces végétales aquatiques
-5 0 5 10 15
-4-2
02
46
8
1st discriminant function
2n
d d
iscri
min
an
t fu
nctio
n
jus
jusjusjus
jus
jus
jus
jusjusjus
jus
jus
jus
jusjusjusjusjus
jusjusjusjusjusjus
jusjusjus
jus
jusjus
jusjus
jusjusjus
jusjus
jus
jusjusjusjusjus
jusjusjus
jus
jusjusjus
jusjusjusjusjusjus
jusjus
jusjusjusjusjusjusjus
jusjusjusjus
jusjusjusjusjus jus
jus
jus
jusjus
jusjus
jusjus
glyglyglyglyglygly
gly
gly
glyglygly
glygly
gly
glyglyglyglyglyglygly
glyglyglyglyglygly
nen
nennen
nen
nen
nen
nennennennennennennen
nen
nen
nennennen
nennennen
nen
nen
nennen
nennen
nennen
nen
nennen
nen
irir
ir
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irir
irir
ir
iririr
irir
ir
ir
irir
ir
ir
irir
iririr ir
cacacacaca
ca
cacaca
caca
cacacacacaca
cacaca
roro
roro
rororororo
roro ro
ro
ro
ro
ro
rorororo
rororo
rororo
ro
ac
ac
ac
acac
acacacacacacacacac
ac
ac
acac
acacacacacacacac
jus
jusjusjus
jus
jus
jus
jusjusjus
jus
jus
jus
jusjusjusjusjus
jusjusjusjusjusjus
jusjusjus
jus
jusjus
jusjus
jusjusjus
jusjus
jus
jusjusjusjusjus
jusjusjus
jus
jusjusjus
jusjusjusjusjusjus
jusjus
jusjusjusjusjusjusjus
jusjusjusjus
jusjusjusjusjus jus
jus
jus
jusjus
jusjus
jusjus
glyglyglyglyglygly
gly
gly
glyglygly
glygly
gly
glyglyglyglyglyglygly
glyglyglyglyglygly
nen
nennen
nen
nen
nen
nennennennennennennen
nen
nen
nennennen
nennennen
nen
nen
nennen
nennen
nennen
nen
nennen
nen
irir
ir
irir
irir
irir
ir
iririr
irir
ir
ir
irir
ir
ir
irir
iririr ir
cacacacaca
ca
cacaca
caca
cacacacacaca
cacaca
roro
roro
rororororo
roro ro
ro
ro
ro
ro
rorororo
rororo
rororo
ro
ac
ac
ac
acac
acacacacacacacac
Juillet : analyse avec la jussie
-5 0 5 10 15-5
05
10
1st discriminant function
2n
d d
iscri
min
an
t fu
nctio
n
gly
gly
gly
glyglyglyglygly
glygly
glyglyglygly
glyglyglyglyglyglyglyglyglyglyglygly
gly
nen
nen
nen
nennennen
nennennennennen
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nen
nen
nen
nen
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nen
nennen
nen
nennennen
nennennennen
nen
nen
nenir
ir
iririr
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iririr
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ir irir
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iriririr
ir
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cacacaca
ca
ca
caca
cacacacacaca
ca
cacacaca
ca
roro
ro
roro
roro
rorororo roro
roro
ro
ro
roro
ro
ro
rororo ro
ro
ro
acacacacacac
ac
acacacacacac
Juillet: analyse sans la jussie
Confusions Espèce déterminée
jus : jussie ; nen : nénuphar ; ir : iris ; ca : carex ; ro : roseau ; gly : glycérie ; ac : acores
La jussie se distingue des autres espèces
Goulaine le 5 août et Redon le 12 août
0,0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
400
500
600
700
800
900
longueur d'onde (nm)
réfl
ec
tan
ce
jussie aquatique
jussie terrestre
(fleurs)
jussie terrestre
(mélange)
jussie terrestre
jussie terrestre: tiges
rouges couchées
jussie aquatique
Spectres de réflectance de la jussie
L. grandiflora
L. peploides
● Analyse de l’image aérienne
Kilomètre
Image classée (réduite par MNF à 14 bandes)
Pixels non classés
Jussie terrestre
Lentilles
Glycérie
Mélange glycérie – roseau
Prairie
Forêt
Cultures
Arbuste
Eau
La cartographie apparaît cohérente avec les visites de terrain effectuées
5. Perspectives 2010
Suivis scientifiques :
Expertise compostage renouées (49) et enlèvement renouées (53)
Poursuite expérimentations jussie « terrestre (Erdre, Brière et Vilaine)
Suivi chantiers élodée dense (85)
Collaboration avec le GIP Loire Estuaire sur les Marais estuariens(journée d’information, établir un état de référence en marais
(télédétection), chantiers tests)
Expertise : fonctionnement « permanent » du réseau d’experts
Actualisation du guide technique :
Synthèse bibliographique (E. Lambert, 2009) en ligne
Projet de recherche biblio sur les espèces ornementales de substitution
Mise en ligne prochaine de la partie actualisée « écologie des espèces »
Réglementation et recommandations de gestion (en cours de mise à jour, 2010)
Suivi des chantiers et opérations de gestion :
Suivi annuel des chantiers depuis 2005 et analyse en 2010 de l’efficacité des chantiers et méthodes de gestion (coût/avantages)
Cartographie : mise en place prochaine d’une base de données et d’une interface de saisie pour le suivi des herbiers
Formation :
Journée de formation des techniciens de rivières (et autres gestionnaires) le 16 avril 2010 en Sarthe
Prévision d’une journée « étangs » à destination des propriétaires de plans d’eau et pisciculteurs (octobre 2010)
Communication :
Actualisation de la plaquette régionale sur les invasives aquatiques de 2007 ( et panneaux d’exposition)
Projet de plaquette sur les espèces terrestres
Autres actions vis-à-vis des particuliers (à définir)
Colloque début 2011
Collaboration avec le GIP Loire Estuaire sur les marais estuariens : ½ journée d’information