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es projections de la prod duction d’huile d’olive, en Algérie à l’horizon 2014 se basent sur l’impact de l’entrée en production de nouvelles plantations et sur la modernisation du secteur de la transformation. Le plan de renouveau de l’éconod mie agricole s’intéresse à cette fid lière et mise sur l’augmentation de la productivité et la qualité d’huile d’olive, la technologie et l’étude des méthodes les plus modernes d’industrialisation et de gestion par l’implantation d’unités modernes d’extraction d’huile d’olive. Sur le plan international, le secteur oléicole fait l’objet d’un intérêt croissant dû à l’expansion du comd merce international ‘ l’Or Vert ’ qui fait le succès de diététiciens pour une alimentation plus saine. L’Algérie est consciente que la cultud re de l’olivier peut être développée et ne représente aujourd’hui qu’un tiers de ses capacités. Les oléiculd teurs misent sur une production oleienne à 50 000 tonnes par an. Le plan de renouveau de l’économie agricole et rural peut relever le défi du développement de ce secteur. A ce titre, le GRFI (groupe de réd flexion FILAHA INNOVE) projette d’établir des liens fertiles et donner un poids spécifique à l’oléiculture et son industrie en organisant le 1er Forum Méditerranéen de l’Oléic culture, ‘OLEOMED’, les 29 et 30 mars prochains à Alger (Alc gérie)c Hôtel El Aurassi , Algérie. Pour cela, seront invités des experts de la rive méditerranéenne et algéd riens qui auront à confronter leurs connaissances sur cette filière, à débattre des voies et moyens pour l’amélioration de la filière oléicole, des conditions du développement de la production, de certification, de stockage, de contrôle d’analyse, régulation des appellations d’origine contrôlée, de distribution, de comd mercialisation et d’exportation , ainsi que de la formation de spéciad listes dans l’oléiculture et de techd nologie des huiles. issn n°1111c 4762 Le trait d’union des opérateurs économiques pour le Renouveau du Monde Agricole et Rural Distribué exclusivement par abonnement ÉDITORIAL Pour la modernisation de l’oléiculture, en Algérie Technologie, normalisation et labèllisation de l’huile d’olive Dr Amine Bensemmane Président N° 4 AvrilcMai 2009 Nos partenaires : Situation de l’oléiculture dans le monde et dans la région méditerranéenne OLEOMED , Pour la modernisation de l’oléiculture en Algérie Biskra le président BOUTEFLIKA : un discours pour le renouveau de l’économie agricole et rural Page 2 Page 3 à 7 Page 8 à 11 Page 12 à 13 Voir Bulletin d’adhésion au GRFI c Filaha Innove page : 23 L

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es projections de la proddduction d’huile d’olive, en Algérie à l’horizon 2014 se

basent sur l’impact de l’entrée en production de nouvelles plantations et sur la modernisation du secteur de la transformation.

Le plan de renouveau de l’éconoddmie agricole s’intéresse à cette fiddlière et mise sur l’augmentation de la productivité et la qualité d’huile d’olive, la technologie et l’étude des méthodes les plus modernes d’industrialisation et de gestion par l’implantation d’unités modernes d’extraction d’huile d’olive.

Sur le plan international, le secteur oléicole fait l’objet d’un intérêt croissant dû à l’expansion du comddmerce international ‘ l’Or Vert ’ qui fait le succès de diététiciens pour une alimentation plus saine.

L’Algérie est consciente que la cultuddre de l’olivier peut être développée et ne représente aujourd’hui qu’un tiers de ses capacités. Les oléiculddteurs misent sur une production oleienne à 50 000 tonnes par an.

Le plan de renouveau de l’économie agricole et rural peut relever le défi du développement de ce secteur.

A ce titre, le GRFI (groupe de réddflexion FILAHA INNOVE) projette d’établir des liens fertiles et donner un poids spécifique à l’oléiculture et son industrie en organisant le 1er Forum Méditerranéen de l’Oléiccculture, ‘OLEOMED’, les 29 et 30 mars prochains à Alger (Alccgérie)c Hôtel El Aurassi , Algérie.

Pour cela, seront invités des experts de la rive méditerranéenne et algéddriens qui auront à confronter leurs connaissances sur cette filière, à débattre des voies et moyens pour l’amélioration de la filière oléicole,

des conditions du développement de la production, de certification, de stockage, de contrôle d’analyse, régulation des appellations d’origine contrôlée, de distribution, de comddmercialisation et d’exportation , ainsi que de la formation de spéciaddlistes dans l’oléiculture et de techddnologie des huiles.

issn n°1111c 4762 Le trait d’union des opérateurs économiques pour le Renouveau du Monde Agricole et Rural

Distribué exclusivement par abonnement

ÉDITORIAL Pour la modernisation de l’oléiculture, en Algérie

Technologie, normalisation et labèllisation de l’huile d’olive

Dr Amine BensemmanePrésident

N° 4 AvrilcMai 2009

Nos partenaires :

Situation de l’oléiculture dans le monde et dans la région méditerranéenne

OLEOMED , Pour la modernisation de l’oléiculture en Algérie

Biskra le président BOUTEFLIKA :un discours pour le renouveau de l’économie agricole et rural

Page 2

Page 3 à 7

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Voir Bulletin d’adhésion au GRFI c Filaha Innove page : 23

L

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Une délégation composée d’une quinzaine d’exposants et d’une vingtaine de professionnels du secddteur des fruits et légumes ont ainsi participé à cet événement mondial. Plus de 2 200 exposants venus de 125 pays ont pu attirer quelque 150 000 visiteurs. C’est dire la renomddmée dont jouit cette manifestation. Cette action, fautdil le souligner, a été organisée par la Safex et Algex, avec le soutien de AHK, la Chamddbre algérodallemande de commerce et d’industrie, Optimexport et le groupe de réflexion Filaha Innove (GRFI). Optimexport est, pour rapddpel, un programme de renforceddment des capacités exportatrices des PME algériennes dans le cadre du Programme de renforcement des capacités commerciales (PRCC) en Algérie. Il est soutenu à hauteur de 2,1 millions d’euros par l’Agence

française de développement (AFD). Ces différents organismes ont encadddré ces professionnels producteurs, conditionneurs et exportateurs de la filière algérienne des fruits et léddgumes dans un pavillon de 150 m2. il a été ainsi exposé sur les stands des dattes, fraises, figues et léguddmes, pommes de terre produits par ces opérateurs. À noter que le GRFI

a été constaté que la filière fruits et légumes en Algérie doit s’adapter et répondre aux normes de certificaddtion internationale Global CAP. Elle doit être dotée d’une organisation concernant les aspects liés à la norddmalisation, le conditionnement, le calibrage afin de pénétrer le marddché mondial des fruits et légumes. Néanmoins, cela n’a pas empêché

conditionnement, le tri, l’emballage de toutes sortes de produits agricoddles, ont émis le vœu de participer au Salon international de l’agriculddture SiafildFilaha, prévu pour le mois de novembre prochain à Alger. Au cours de sa visite du pavillon, l’amddbassadeur d’Algérie a Berlin a enddcouragé les exposants algériens à être toujours présents aux manifesddtations économiques, qui favorisent l’exportation des produits hors hydddrocarbures. Il a insisté sur une viddsibilité plus claire du stand Algérie, une communication meilleure et un marketing des produits. Il a égaleddment mis l’accent sur l’importance et l’urgence de penser dès à préddsent au label Algérie. Pour rappel, le GRFI et l’Association des proddducteurs et exportateurs des fruits et légumes du Maroc (Apefel) ont conclu déjà un accord de partenaddriat dans le domaine de l’agriculture, en marge du Salon international des fruits et légumes qui s’est déroulé à Agadir, au Maroc. Outre cet accord, une feuille de route a été adoptée entre les deux organismes portant sur la mise en place d’un programddme d’échange d’expérience visant au renforcement des contacts entre les professionnels du secteur au reddgard des grandes potentialités des pays maghrébins.

Salon international des fruits et légumes «Fruit Logistica» de Berlin

A la Une EVÉNEMENTS02

Première participation AlgériennePar Badreddine Khris

Article parudans Liberté

Pour la première fois, l’Algérie a pris

part au salon Fruit Logistica qui s’est

déroulé la semaine dernière à Berlin (Allemagne).

La Fondation Filaha Innove a été membre de la délégation algérienne et représentée par Mr Mohamed Amokrane Nouad vicedprésident de la fondation et Mr Akli Mousddsouni membre de la fondation.La levée de la barrière commerciale représente un défi majeur notamddment pour les PME maghrébines qui doivent faire face à une comddpétition croissante sur le marché intérieur et extérieur où nos enddtreprises se voient contraintes de s’orienter davantage aux normes européennes de l’environnement et de la qualité.

Les fédérations indusddtrielles maghrébines dans le secteur agro industrie disposent de peu de cadd

pacités dans ce domaine et en plus, elles travaillent de manière isolée dans chaque

pays. Les échanges d’expériences et de coopération régionale entre

les fédérations sont peu développés.

L’objectif de ce réseau d’organisaddtions et de structures d’entreprises maghrébines crée en 2004, dont les membres fondateurs sont la Confédddération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), l’Union Tuniddsienne de l’Industrie, du Commerce et de l’artisanat (UTICA) et la Chamddbre Algérienne du Commerce et de l’Industrie (CACI). Il met à la dispoddsition de ses membres une platedforme régionale ayant pour but de faciliter l’échange d’informations et d’expériences en matière environddnemental entre les trois pays ainsi qu’avec l’espace européen. Depuis 2005, le REME, en coopération avec la GTZ, met en œuvre le projet REME – GTZ. Jusque ci, ce projet a touché plusieurs secteurs d’activité, et depuis il est élargi au secteur de l’agro alimentaire.Ce projet REME – GTZ vise à contribuer à :• Promouvoir des partenariats entre les acteurs du secteur privé

maghrébin afin de développer des positions communes, principaleddment entre fédérations et associaddtions professionnelles dans le doddmaine de l’environnement ;• Améliorer les possibilités de diaddlogue intradmaghrébin et entre le Maghreb et l’Europe ;• Renforcer les capacités de la consultance régionale et dévelopddper l’offre de conseil et d’accompaddgnement des entreprises ;• Organiser des manifestations et des ateliers régionaux ;• Favoriser une dynamique de parddtenariat pour un marché régional de l’expertise et des services environddnementaux ;• Développer des approches comddmunes dans la formulation des proddjets ainsi que dans la recherche de leurs financements.

La Fondation Filaha Innove partenaire du Réseau REMEcGTZProjet régional « REMEcGTZ Réseau des Entreprises Maghrébines pour l’Environnement »

Dans le cadre des acticcvités du projet REME à l’échelle des trois pays

(Maroc, Tunisie, Algérie) et faisant suite à la déciccsion du Conseil du REME quia lieu à Alger les 15 et 16 décembre 2008, sous

l’égide du REMEcGTZ, une première réunion entre les

fédérations de l’Agrocaliccmentaire de ces pays s’est

tenu le 7 avril 2009 à Casaccblanca – Maroc.

et Algex ont enregistré une forte demande de produits algériens. “Et la mise en contact des professionddnels, notamment pour les agrumes, dattes et la pomme de terre dans le but d’une exportation et la grande distribution, s’est avérée fructueuddse”, indiquera le Dr Amine Benddsemmane, président du salon Filaha en Algérie, qui a fait partie de cette délégation.

Au terme de cette manifestation, il

certains opérateurs étrangers de faire valoir la qualité des produits algériens. De par la qualité et la priddmeur de ses produits, l’Algérie peut aisément, selon eux, décrocher sa place sur ce marché international. Le salon Fruit Logistica a fermé ses portes, fautdil le rappeler, vendredi dernier. Par ailleurs, les opérateurs et les sociétés du machinisme et équipement agricole, particulièddrement ceux exerçant des actividdtés liées à cette filière telles que le

M. NouadFilaha Innove

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A la Une FORUM 03

L’oléiculture : Situation mondiale1. Le marché mondial de l’huile d’oliveLes productions mondiales d’huile d’olive et d’olives de table, cultivées sur une surface d’environ 10.127.101 millions d’hectares d’oliviers, atteignent 2.820.000 t et 1.832.500 t, respectivement pour la campagne 2006/07.Plus de 98% de cette production se trouve localisée dans le Bassin Méditerranéen, où s’est développé depuis les millénaires ce système agricole qui se caractérise par son adaptation au milieu.

3. Consommation mondiale

Échanges internationaux

4. Les prix à la production2. Production mondiale d’huile d’olive

Pays importateurs 1999/00 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05 2005/06 1.000t ÉtatsdUnis 175,0 200,0 193,0 191,5 226,0 221,0 224,0Canada 23,0 25,5 24,0 25,0 26,0 32,0 26,0 Japon 27,0 29,0 31,5 30,5 32,0 32,0 30,0Australie 25,0 30,0 26,5 31,5 31,0 28,5 29,0Brésil 25,0 25,0 22,5 21,0 23,5 26,5 26,0

TOTAL 275,0 309,5 297,5 299,5 338,5 340,0 335,0MONDIAL 479,0 517,0 437,0 492,5 663,0 634,0 615,5

5. Évolution des superficies oléicoles

Présentée par M. MendilDG ITAF

Pour le C.O.I. « Comité Oléicole International »

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04 A la Une FORUM

OLIVIER :d Symbole auquel tout tunisien peut s’identifier. d Dénominateur commun de toutes les régions de Tunisie. d Dans les différentes périodes de son histoire, l’olivier a beaucoup marqué : le paysage, les habitudes, le devenir et la réussite du pays.

JUSTIFICATIFS DE LA CULTURE DE L’OLIVIER :d Peu exigeanted Toléranted Adaptation et Plasticité génétique

d lutte contre l’érosion éolienned Valorisation et Exploitation des sols marginauxActuellement, cette culture connaît un véritable regain d’intérêt et une sérieuse reprise puisqu’elle est confirddmée étant la mieux adaptée aux diverddsités pédoclimatiques. Elle répond aux besoins de reboisement et à la lutte contre l’érosion et la désertification. IMPORTANCE SOCIALELa culture de l’olivier a aussi aidé à :• la fixation des habitants, • au recul du nomadisme, • aux échanges commerciaux et • au développement de l’industrie de transformation et des servicesElle a permis la sédentarisation des populations paysannes et à la création de sources de revenusL’olivier et ses produits sont devenus partie intégrante et inextricable de la vie quotidienne tant matérielle que spirituelle.

IMPORTANCE ECONOMIQUE :L’un des principaux secteurs stratégiddques de l’économie en général et de l’agriculture en particulier. Réalisation des objectifs nationaux• Autonomie alimentaire, • Equilibre de la balance de paiement• Réduction du chômage.+ Activité principale de 309 000 Exddploitants (60% du total Agricole)+Offre 35 Millions J. W (20% du W Agricole)+ Elle fait également fonctionner enviddron 1600 huileries• Le premier produit des exportations agricoles et agrodalimentaires • 40 % du total • 4 à 5 % des recettes de toutes les exportations tunisiennes

L’OLÉICULTURE TUNISIENNE :1 700 000 ha (2ème pays au Monde) avec 65 000 000 pieds (4ème pays au Monde)Spécificité de la spéculation :Traditionnelle Archaïque :d Conduite sur un modèle pluvial: 98% d + 40 millions Centre et Sud (Climat aride et semi aride < 250 mm )d Grande consommation d’espaced Éparpillement des moyens de proddduction freinant toute exploitation raddtionnelleModerne Bien organisée ‘Spécucclative : Un savoir accumulé au fil du temps,

une expérience riche ont été mis au profit de cette culture, lui conférant un modddèle peu commun,

associant harmonieuddsement les conditions

de culture aux potentialités des ressources naturelles.

Zones Oléicoles et Relief :7 zones oléicoles:d MogodsdKroumirie: relief mondd

tagneux, oléastresd Vallée de la Medjerda: terres riches et plainesd Cordon littoral du Norddest: terres légèresd Hauts plateaux et dorsaled Le Sahel: terres planesd Zone sfaxienne et steppes d Région prédsaharienneDensités de plantation :Nord: 100 à 200 pieds/ha =’ Pluvioméddtrie ‘400 mmCentre: 50 à 70 pieds/ha =’ Pluvioméddtrie 250 d 400mmSud: 17 à 34 pieds/ha =’ Pluviométrie < 250 mmEn irrigué: 204 à 280 pieds/ha avec une apparition récente de plantations hyper intensives (‘1000 pieds/ha)Le secteur de la transformation :•1660 huileries en 2008 Capacité de trituration: 32 000 t/jour •1991: 1180 unités avec une capacité 13.500 tonnes/J.Les intervenants :d Ministère de l’agriculture (DGPA; DGPDIA) d Office National de l’Huiled Institut de l’olivierd La profession, d Les exportateurs privés, OTD, Cooddpératives, Sociétés de mise en valeur

ORGANISATION ET PRINCIPAUX OPERATEURS DE LA FILIERELa production: Privés, SMVDA, Agrocombinats, cooddpérativesLa collecte:•O.N.H•Les oléifacteurs réputés organismes de collecte •Les intermédiaires liées par convenddtion à l’ONH •Les exportateurs autorisés après la libéralisation 1994 Le stockageLe principal stockeur est l’ONH et les opérateurs privésLa consommation:Ménages : Approvisionnement direct ou achatLes collectivitésLes marchésIntérieur: consommation locale de 50 à 60 000 tonnes Extérieur: Exportation de 120 000 tonddnes (70% Production)

SOUTIEN PUBLIC AU SECTEUR :Mesures initiatives: • Le financement intégral l’exécution, le suivi et l’évaluation des études straddtégiques • Le financement de l’exécution du projet fédérateur Recherche• La formation, l’information, l’encadddrement • Le financement intégral de la compaddgne nationale de protection et de traiddtement des oliviers • Le financement intégral des grands travaux de conservation des eaux et du sol

•Fonds Spécial Développement oléiddcole depuis 1988•Subvention 30% des frais de transddport aérien et maritime• Subvention de certains intrants, •Contribution aux frais de participaddtion aux foires, de publicités et de proddpagandes (Fonds de Promotion et de Développement de la Compétitivité) (FOPRODEC) crée en 1992. • Subvention, à travers la caisse de compensation, du prix des huiles de graines importées

ATOUTS ET LIMITES DE LA FILIERE :• vieillissement de plus de 11,7% de l’oliveraie • Proportion d’huile lampante.• Irrégularité et faible productivité•Commercialisation en vrac indifférenddcié•Faible proportion de l’huile condiddtionnée• Une production d’envergure mondddiale•Un potentiel qualitatif certain•La diversité des terroirs •Une production respectueuse de l’enddvironnement : l’huile biologique •Des relations privilégiées avec l’Union Européenne Perspectives pour le secteur :Consommation locale : à développer et à diversifier et qui peut soutenir l’effort d’exportation indirectement en offrant une huile conditionnée et adaptée aux goûts et à l’image que se font les visiddteurs étrangers du produit phare que constitue l’huile d’olive en Tunisie.

EXPORTATION :•Faire face à la concurrence •Renforcer la part sur les marchés potentiels tels que les USA, Canada, Japon, Australie, Malaisie et quelques pays arabes.•Conférer une meilleure valeur ajouddtée aux huiles tunisiennes • Procéder à des investissements dans les domaines de stockage et du condiddtionnement.

PLAN D’ACTION ET DE DEVELOPPEMENT :Stratégie oléicole•Passage du volume de production vers 210 000 tonnes en l’an 2016 :dAmélioration de la productivité des plantations existantesdEntrée en production des jeunes planddtations 20 000 Ha/an dont 5 000 en intensif •Maîtrise du coût de la production •Promotion de la qualité (AOC, BIO) •Développement des exportations 170 000 T en 2016•Promotion de la consommation intéddrieure 80 000 T en 2016•Création d’un conseil national consulddtatif oléicole

L’oléiculture : Une valeur sure dans l’économie Tunisienne

Dr Monji MSALLEM Chercheur Institut de l’Olivier

Notre pays est fier de son appartenance au monde oléicc

cole et apprécie à sa juste valeur les efforts déployés

par la communauté mondiale pour la défense, la préservacction et l’expansion de l’oléicc

culture.L’olivier cet arbre béni qui

s’est développé de façon harccmonieuse depuis les temps

les plus reculés sur les deux rives de la Méditerranée est

une partie constituante de notre environnement et de notre culture et civilisation.

Il forme un patrimoine commun à l’ensemble des

peuples de la Méditerranée, fameux creuset de grandes

et prestigieuses civilisations. La Tunisie a adopté et chéri cet arbre depuis les temps immémoriaux. Elle lui doit

en partie son nom de Tunisie la Verte.

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05A la Une FORUM

L’oléiculture : Une valeur sure dans l’économie Tunisienne

L’oléiculture Et la technologie oléicole en Italie L. Di Giovacchino

Ancien Chercheur du CRA-ISE de Pescara (Italie)Surface d’olivaie, production d’olives et d’huile dans les régions

italiennes. (Campagne oléicole 2003c04)

Surface d’olivaie et production d’olives et d’huile vierge d’olive, en Italie, pendant la campagne oléicole 2003c04 (Source: ISMEA)

Production (t) italienne d’huile vierge d’olive au cours des 4 dernières campagnes oléicoles.

Pourcentage (% sur le total) des différentes catégories qualitatives d’huile vierge d’olive produite en Italie dans les différentes zones de

production (campagne 2006c07)

Bilan national relatif à la production, importation et à la consommation d’huile d’olive

Quantité (t x 1000) d’huile d’olive et de grignon importée par l’Italie pendant les années 2003c2007 des différentes pays

Exportation italienne en huile d’olive

Huilerie équipée avec le système de la CENTRIFUGATION à 3 sorties (à 3 phases)SousdProduits:Grignon d’olive: huile 3.5c5.5%; eau 45c55%.a) Le grignon est utilisé par l’industrie, pour l’extraction de l’huile de grignon; b) Le grignon est utilisé pour la séparation du noyau de la pulpe;(le noyau a un pouvoir calorifique de 4200-4500 kcal/kg)(la pulpe peut être utilisée avec les margines);c) Le grignon peut être utilisé par épandage sur le terrain cultivé.Margines : résidus sec 6c12%; huile 8c20 g/l.a) Les margines sont utilisées par épandage sur le terrain cultivé, comme fertilisant (80 m3/ha). Huilerie équipée avec le système de la CENTRIFUGATION à 2 sorties (à 2 phases)SousdProduitGrignon d’olive: huile 3c5%; eau 65c75%.a) Le grignon est utilisé pour la séparation du noyau de la pulpe;b) Le grignon peut être utilisé par épandage sur le terrain cultivé;c) le grignon peut être centrifugé une seconde fois (à 3 phases) pour extraire une partie de l’huile restante.

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06 A la Une FORUM

De 1962 à 1971 : L’oléiculture a garder ,le même schéddma d’organisation de la filière jusqu’au segment des négociants , la commerddcialisation sur le marché international a été confiée d’abord , à l’office natioddnal de commercialisation ( ONACO ) et ensuite à l’office national des proddduits oléicoles ( ONAPO ) . Le potentiel oléicole était à cette époque détenu pour :d 80% par le secteur privé.d 20% par le secteur public princiddpalement au niveau des plaines de l’Oranie et intégré au secteur autogéré.

De 1971 à 1982 : Pour soutenir la politique d’industriaddlisation ; et compte tenu de l’imposddsibilité pour l’oléiculture de répondre à la demande du marché intérieur aussi bien en quantité que par le niddveau des prix, l’Etat procède par des importations d’autres matières grasddses pour l’approvisionnement d’une population urbaine en constante croissance et ce par le biais de la SOGEDIA.d Durant cette même période, des investissements ont été consentis par le Ministère de l’agriculture, dans le cadre d’un programme spécial de réddhabilitation des oliveraies par la taille coordonnée par l’INAF et par une première opération de modernisaddtion de l’industrie oléicole par l’acddquisition de chaînes « Super –presse »réalisée par l’ONAPO. Ceci notamddment dans le cadre du plan triennal et du 1er plan quadriennal.d Cet effort s’avérera insuffisant pour faire face à la demande. C’est durant cette période que le taux de couverddture des besoins en matières grasses passe de 30% à 10%.

De 1982 à 1989 : Un nouveau programme de plantation a été initié et conduit par L’INAF et accompagné par une opéddration de modernisation de l’indusddtrie oléicole qui a permis l’acquisiddtion par l’ORECPO de 186 chaînes continues à 03 phases. C’est durant cette période que la restructuraddtion de L’ONAPO a donné lieu à la naisssance de 03 offices régionaux (ORPO, ORECPO et OREPO).d L’effort de développement de l’oléiddculture reste axé sur la réhabilitation et la modernisation au niveau des zones traditionnelles qui représenddtent, 90% du patrimoine national.

De 1989 à 1999 : Cette période à été caractérisée par un désinvestissement quasidtotal et forcé au niveau de toute la filière. Les conséquences sont :d Un affaiblissement physiologique du verger.d Une paupérisation des populations rurales.d Une dégradation des équipements de transformation, vu la difficulté d’approvisionnement en pièces de rechange.d Les efforts consentis pour le déddveloppement de la filière ont été anéantis et le taux de couverture des besoins en matières grasses végétaddles est passé de 10 à 05% ! De 2000 à 2008 : La nécessité de redynamiser le secddteur agricole en général et la filière oléicole en particulier, devenait un objectif majeur .Trois années de réddflexion, de débats ont permis d’abouddtir à la mise en place du plan national de développement de l’agriculture (PNDA) puis le PNDAR, qui a consaddcré la dimension rurale comme un élément incontournable et nécessaiddre à la réalisation du développement agricole fondé sur la réalisation de projets d’investissements :d Economiquement rentables ;d Socialement acceptables,d Ecologiquement durables, d L’objectif fondamental étant de garantir la sécurité alimentaire du pays.

Les résultats du PNDAR :d Plantations totales : 302.000

ha.d Plantations nouvelles : 137.000 ha.

d Plantations en producddtions :

208.000 ha d Nombre d’arbres : 32 millions

dont 18 millions en rapport.

d Production de plants : de 1,3 milddlion de plants elle passe à 15 millions de plants en 2006/2007.d Nombre de serres pour bouturage : 17 pour une capacité de 460.000 plants /an ;d Production moyenne en huile 90/99 : 23.000 tonnesd Production moyenne en huile 00/08 : 33.000 tonnes et un pic de 69.000 tonnes en 2004 et 55.000 tonnes en 2008/09 (bilan provisoire) d Le rendement moyen est passé de 14 à 16 kgs/arbre. d Huileries en 1999 : 1650 dont 186 chaînes continues.2008: 1532 dont 276 chaînes contiddnuesd Olives de table : moy 90/99 : 25.000 tonnes Moyenne 00/08 : 46.000 tonnes. et 95.000 tonnes en 08/09.d Parc confiserie : 225 dont 75 dans le cadre du FNRDA.d Les zones traditionnelles ont bénéddficiées d’un programme de réhabilitaddtion qui a porté sur :d La régénération des plantations âgées qui constituaient 60% du peuddplement,d La confection de cuvette en zone de pente > 12%d L’acquisition de filets de récolted Le soutien au débroussaillage et greffage d’oléastres,

La densification des vergers.• La réalisation des nouvelles planddtations est étendue à l’ensemble du territoire national et a donné lieu à la plantation de 122.000 ha (densité vaddriant de 100 à 204 plants /ha) ;• A partir de 2005, le MADR a lancé un nouveau programme de déveddloppement de l’oléiculture en intenddsif (400 plants / ha), qui a permis la réalisation de 13.410 ha à travers 15 wilayas des régions steppiques et saddhariennes. L’oléiculture aujourd’huid L’Oléiculture est consacrée aujourd’hui comme une des filières stratégiques qui devront garantir la sécurité alimentaire de la Nation . d Pour ce faire le MADR a initié une nouvelle approche dans le cadre du programme de renouveau de l’écoddnomie agricole et rurale qui consiste en :d La poursuite des soutiens existants, mis à part le greffage et la taille qui sont pris en charge dans le cadre des PPDRI au même titre que la réhabiliddtation de moulins traditionnels.La mise en place de nouveaux souddtiens qui portent sur :d l’acquisition d’équipements de rédd

colte (peignes, fouetteurs …). d La modernisation des capacités de stockage (individuelles ou collectiddves);d L’acquisition de chaîne de conditionddnement (uniquement pour les formes collectives)d La création de nouvelles plantations à différentes densités en fonction des conditions agrodclimatiques d La possibilité pour les wilayas de mettre en œuvre des projets à iniddtiatives locales et/ou des projets indiddviduels.

Le nouveau programme est basé aussi sur :• le renforcement des capacités de production des semences et plants oléicoles et la mise en place de la cerddtification.• Les produits de terroirs bénéficieddront « d’indications géographiques », et à ce titre des terroirs ont été idenddtifiés à titre pilote pour l’huile d’olive et les olives de table).• L’intégration des fermes pilotes et des EURL dans le dispositif d’appui technique et d’amélioration de la production de plants et de fruits.• Le renforcement des capacités humaines et d’appui technique et la mise en place d’un programme spéddcifique à la filière oléicole par un disddpositif d’exploitations de références au niveau des wilayas productrices ;• La mise en place des jurys de déddgustation des huiles d’olives vierges.Pour mener à bien les missions qui lui sont dévolues, l’ITAF qui est chargé de la coordination des actions d’apddpui techniques a mis en place :• Un réseau d’encadreurs, chargés de former les Vulgarisateurs au niddveau régional et local ; • Un réseau de vulgarisateurs au niveau de l’institut pour l’appui aux U.R.• Un réseau d’UR à raison de deux exploitations par wilayas (y compris FP et stations ITAF).• La mise en place de laboratoires régionaux.• La mise en place d’une salle de déddgustation des huiles d’olives vierges ;• La mise en œuvre d’un programme de production de plants d’oliviers pour la création de parcs à bois Ce dispositif opérationnel a pour obddjectifs :• De passer d’un rendement moy de 16 à 20 kgs /arbre par l’amélioration de l’entretien, l’efficience de la récolddte et du rendement à l’extraction.• L’amélioration de la qualité de l’huiddle d’olive et des olives de table. • L’appui technique pour la mise à niddveau des huileries des confiseries et la vulgarisation du HACCP .Toutes ces mesures, initiées par le MADR, ne pourront atteindre leur objectif, sans une organisation proddfessionnelle structurée et forte.

L’oléiculture : Expériences algériennes

M. MENDILDirecteur général de l’ITAF

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07A la Une FORUM

En Algérie, les superficies occuddpées par l’olivier sont de l’ordre de 310.000 ha auxquels il faut ajouter 110 000 ha qui doivent entrer proddgressivement en production à partir de 2008 pour s’étaler sur trois ans. Avec 32 millions d’oliviers, l’Algérie est en passe de rattraper son retard et pourquoi pas, arracher une place plus honorable dans le classement mondial.

La production d’huile a atteint pour l’exercice passé, 35 000 tonnes et celle de l’olive de table 80 000 tonddnes.Comparée à celle de la Tunisie, la production de l’Algérie en huile d’oliddve ne représente qu’un tiers.La Tunisie produit environ 110 000 tonnes dont elle exporte 30 % esddsentiellement en Europe et 70% est réservée à la consommation des ciddtoyens tunisiens de cette production restant sont consommées localeddment. La superficie exploitée est de 1.6 millions d’ha.

Contrairement à notre voisin de l’est, la filière huile d’olive accuse un retard de développement en amont et en aval.La sécheresse et les incendies de foddrets dans certaines régions du pays n’ont pas été les seuls responsables de ce retard. La culture de l’olivier, le savoir faire dans ce domaine, mais aussi, les structures d’appui font défaut de faddçon dramatique.

L’absence de laboratoires spécialisés, d’unité de conditionnement, mais également la non maîtrise du proddcessus complet, font que notre huile ne peut rivaliser avec les productions des pays concurrents malgré sa quaddlité indéniable.

Conséquence : la sélection des caddtégories d’oliviers, l’extraction et le

conditionnement, mais aussi la mise à niveau de la fonction commerciale, en particulier l’exportation se trouddvent être incapables d’assurer une offre concurrentielle sur le marché international dominé par les euroddpéens dont l’exigence du respect de normes strictes ne diminue en rien la qualité intrinsèque du produit Algérie, car souvent analysée, notre huile titre un taux d’acidité des plus recherchés aujourd’hui.

Du coup l’Algérie exporte une quanddtité très limitée par rapport à sa proddduction, et le plus souvent par ces mêmes gros producteurs européens qui en font un mélange.La Tunisie et le Maroc, pays maghréddbins devenus en si peu de temps des concurrents potentiels arrivent à pladdcer sur le marché mondial, environ 30 % de leurs productions nationales, en dépit des problèmes de coûts de production élevés qu’ils encourent.

Pour la Tunisie, l’intervention des pouvoirs publics, pour l’année 2007 a permis d’éviter in extremis une séddrie de faillites, dont les causes viendddraient de l’effondrement des coûts sur le marché mondial.

Pour l’Algérie le problème est tout autre.

Malgré la qualité physico chimique et organoleptique, le produit éprouve des difficultés à s’exporter en tant que label. La quasi totalité de l’huile algérienne qui est exportée l’est sous la forme de vrac. Le produit est cédé souvent à des prix sacrifiés.

Pour l’heure, le conditionnement de l’huile d’olive en Algérie est à ses premiers pas pour ne pas dire inexisddtant. La prise en charge de cette filière, en termes d’organisations, d’infrastrucddtures et de réglementation aura pour effet de maintenir voire d’augmenter l’engouement des conditionneurs et des exportateurs qui parfois sont découragés, au bout de leurs premièddres démarches infructueuses, sachant bien évidemment, que la, particuladdrité du produit exige la mise en place d’opérateurs spécialisés, tout le long du circuit.

Le coaching qui, en principe, devait permettre de mettre à niveau le prodd

cess, et les procédures de gestion de ce secteur d’activité, qui comme nous devons le savoir, commence à partir du choix du terrain et des plants, assuré par des experts, pour permettre d’inscrire la production algérienne dans les normes internaddtionales, en amont et en aval, doit être mis en œuvre et de façon acddcéléré.

Les huileries disponibles en nombre assez élevé et d’un niveau technoloddgique tout à fait indiscutable puisque des marques internationales notoiddrement connues équipent nos oléiddculteurs ( Je cite ALFA LAVAL, PIEddRALISI , RAPPANELLI ) se heurtent cependant au problème de savoir faire dans le respect des process reddcommandés par les spécialistes pour l’obtention d’une huile de qualité et de l’utilisation proprement dite de ces équipements.

Quand on parle de process, nous visons évidemment l’ensemble du cycle de production qui commence du choix des lieux de plantations, des plants mais aussi des conditions de collecte des olives, de stockage, de transport, de la trituration de la pression, stockage du produit fini, analyses labo et enfin embouteillage et étiquetage.

Le but étant le respect du process mais , respect également des difféddrentes phases dans le temps et en dernier ressort sélectionner l’huile selon la catégorie , extra vierge, vierge , Lampante ou courante. A signaler que cette dernière n’est consommée que très rarement sur le marché international.

Aussi pour s’exporter dans des conditions conformes à la réddglementation internatioddnale, notre huile doit elle obéir aux normes internationales et de ce point de vue nous devons savoir que seule l’huile extra vierge est acceptée par les opéddrateurs du commerce de cette denddrée, donc d’acidité inférieure à 0.8.

Le ministère de l’agriculture dans le cadre du renouveau de l’économie agricole et rural a récemment pris des mesures salutaires pour cette fiddlière, mesures qui devront augmenddter et intensifier la production et vaddloriser la qualité.

Il faut donc se préparer dès à présent pour organiser ce secteur notamment en créant les conditions nécessaires d’une certification de nos produits, en créant les structures d’accueil :• conditions de stockage• organismes de contrôle et d’analyddses• circuit interne de distribution• circuit d’exportation• formation de spécialistes dans l’oléiddculture et la technologie de l’huile (extraction + conditionnement). et surtout d’organiser la Profession et l’Inter profession, c’est ce que le GRFI, s’attelle à faire, créer un esddpace de discussion de confrontation d’idées pour développer cette filière et être le LIEN entre les producddteurs et les transformateurs.

L’oléiculture : Développons le secteur

de l’Huile d’Olive en AlgérieDr A. BENSEMMANE

Président de la fondation FILAHA INNOVE

L’Algérie fait partie des princccipaux pays méditerranéens

dont le climat est des plus propices à la culture de l’oliccvier. Elle se positionne après

l’Espagne, l’Italie, la Grèce et la Tunisie qui sont par

ordre d’importance, les plus gros producteurs au d’huile

d’olive.

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L’exemple de labellisation, d’ailleurs toute récente même dans les grands pays oléicoles, ne peut constituer en soit une solution imddmédiate quand on sait que nos oléiddculteurs n’arrivent pas à produire le minimum de qualité. Il serait plus efficace d’accompagner et de souteddnir techniquement les demandes de reconnaissance et de certifications émanant des opérateurs ayant enddtamé le processus à titre individuel. Connaître et évaluer les facteurs contraignants et positifs de l’état des lieux de notre filière est une étape incontournable pour déddgager un dispositif efficace pour son développement : Parmi les contraintes pour son déddveloppement citons le phénomène d’héritage fractionnaire ? les conduiddtes culturales non maîtrisées, la reddcherche non valorisée, l’absence du véritable esprit de filière, le peu de professionnalisme, la mauvaise gesddtion des subventions de l’Etat, le non respect normes de transformation, la qualité n’est pas rémunérée, la faiddble consommation des ménages et le faible indice de productionQuant aux facteurs positifs et enddcourageants il y a lieu de retenir la possibilité d’extension des surfaces oléicoles, un patrimoine oléastre très important, des variétés nationaddles performantes, Disponibilité de savoir faire national et possibilités de recyclage, disponiddbilité d’initiatives potentielles capaddbles de servir d’exemple, volonté à la mobilisation de toutes les parties concernées par cette filière, possibiddlité de subventionnement de l’Etat, disponibilité des équipements perddformants, existence d’un marché poddtentiel, le regain d’attention à l’égard de l’huile d’olives et la possibilité d’engager une oléiculture intensive.

AcPrincipales préoccupations et solutions à envisager : A1c Extension du verger : L’Algérie ne dispose pas d’oliveraies homogènes, la structure foncière, est extrêmement éclatée, de par son appartenance à des familles ; les

nouvelles plantations ne sont pas concentrées en vergers d’envergure, l’oléastre qui forme des forets entièddres demeure inexploité,

il s’agit bel et bien d’une opportunité de taille dont le risque de mise en valeur est

amoindri de part son adaptation à l’environnement. L’expérience meddnée par un opérateur dans la région

de sidi Ali à Annaba, démontre claiddrement la rapidité de le fructifier par rapport à une nouvelle plantation. Il est vrai que le greffage sur des oléasddtres naturels ayant poussé au gré de la nature impose une conduite cultuddrale d’un système extensif en oppoddsition aux formes intensives irriguées que l’on peut aisément envisager sur des terrains plats.

A2cLa Densité ;Des voix s’élèvent et des tentatives ont été menée pour l’introduction du super intensif, mais sachant que ce type de culture a été menée et suivi en Espagne par des « Atria » (instiddtuts espagnoles dotées de grandes moyens de recherches chargés de scientifiquement des oliveraies de 10.000 Ha et plus). Qu’en estdil pour notre pays ? Estdil envisagé de proddcéder à des arrachages d’éclaircisseddment au bout de 7 à 8 ans lorsque les arbres commenceront à se gêner? Comme c’est le cas dans certaines oliveraies ? Ou de les arracher totaddlement, au bout de 12 à 15 ans ? Les réserves en eau sontdelles suffisantes ? Les sols peuventdils supporter des cultures aussi intensives ? Faudradil inddtroduire des tailles bien particulières pour des systèmes de mécanisation tout aussi particuliers ? …..etc D’autres études, toujours espagnoddles ont montré que par rapport à des plantations traditionnelles, elles préddsentent des inconvénients en terme de rentabilité à moyen terme, dès lors que les volumes des canopées ne permettent plus que des productions d’olives sur les parties aériennes exddposées à un ensoleillement suffisant. D’où nécessité des techniques de

taille très sévères, donc moins renddtables par rapport à l’enrichissement exigé des sols. Entre ces 2 hypothèses, la prudence doit être de rigueur. La densité doit être dans tous les cas de figure faire l’objet d’un choix étudié en terme de rentabilité.Le choix de la concentration des suddjets doit aussi impliquer le choix des variétés. Il est important de retenir qu’il est beaucoup plus simple ; efficaddce et pratique d’opter pour le monoddvariétal surtout pour la création des labels de qualité.

A3c Transformation ;L’activité de trituration de l’olive évoddlue vers un système industriel, qu’il y a lieu de maîtriser, sachant que l’efddfort de production de la qualité au verger peut être anéanti lors de la transformation de l’olives si le proddcessus d’extraction n’est pas maîtrisé même si le potentiel d’équipement performant assure plus de la moitié de l’activité. De statut privé, les huileries agissent en prestation de services Les huiliers ne pas intervenir sur les conditions de cueillette, de stockage et de transport des olives. Equipés souvent de technologie, ils n’obéisddsent qu’à la seule idée de satisfaire une clientèle dont le seul souci d’obddtenir le maximum de d’huile. Les normes de production ne sont pas respectées.La maîtrise des températures dont la tolérance entre le minima de 25 °c exigé Pour la désagrégation par les enddzymes contenues dans de la memddbrane lipoprotéïque enveloppant les goûtes d’huile et le maximum de 30 °c (27°C pour les AOC) nécessaire pour recomposer les gouttes d’huiles (structure nécessaire pour faciliter la séparation), est une condition techddnique indiscutable à satisfaire.

A4c Choix du système de séparacction :Des voix s’élèvent sur le choix apddproprié pour notre oléiculture du système à « 2 PHASES » (utilisé en Espagne), Ou du « 3 PHASES » pour le reste du monde :Le choix de l’un ou l’autre des 2 sysddtèmes obéit avant tout à l’importance de la production. En effet le sysddtème à 2 phases ne peut être utilisé que pour une production industrielle, dont la valorisation des sous produits (essentiellement l’huile de grignon et l’énergie calorifique) est d’un apport économique considérable. Le regain d’attention vers ce système pour

L’oléiculture : Technologie et développement

Par :Dr. Akli Moussouni Chercheur Institut de l’OLivier

Etat des lieux et approche Méthodologique :

L’Algérie peut acquérir une place de choix dans le domaine oléicole

en jetant les bases d’une perspectiddve réaliste de développement de sa

filière oléicole. L’objectif premier est de faire conquérir à notre huile une valeur marchande sur le marddché international. L’enjeu de cette

démarche est d’encadrer dans l’immédiat la production des quoddtas annuels attribués pour l’Algérie par l’union européenne pour éviter qu’ils ne deviennent caduques. Une expérience à généraliser au marché

intérieur dans une seconde étapeLa presque totalité des pays

oléicoles (méditerranéens notamddment), avant était confrontés

à des problèmes analogues pour rejoindre le cercle fermé du marddché mondiale de l’huile d’olives ;

et que leur politiques respectives avaient toutes des objectifs similaiddres, alors que les solutions ne sont

forcement pas les mêmes. C’est pour ainsi dire que les expériences

étrangères ne peuvent produire des solutions toutes faites chez

nous.

A la Une FORUM08

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son avantage qualitatif supérieur au 3 Phases ne justifie pas pour autant le basculement vers le 2 Phases dont la gestion des résidus nécessite des moyens techniques colossaux et obéit à des objectifs économiques précis. La différence de la qualité de l’huile par rapport aux 2 systèmes est aléatoire. Dans le cas spécifique de notre filière, la discussion autour de cette question est inopportune.

IIc Problématique des sous proccduits1/ l’environnement;Résidus obtenus inévitablement lors de la trituration des olives,Encombrant de par leur pouvoir polddluant :COD(mg/dm3):60000 – 180000 BOD(mg/dm3)20000 – 55000,Ssujets à des questions sur la conséddquence sur l’environnement et l’opddportunité économique de leur recyddclage, Bref, autant de questions qui avaient fait l’objet de débats dans certain pays oléicoles depuis près de 30 Ans. Pour une même problématique, ont été adoptées des solutions différenddtes en tenant compte pour chacun

d’eux de ses spécificités particulièddres. La solution idéale n’existe pas Chez nous, ces résidus n’ont à ce jour fait objet d’aucune attention ni par les pouvoir publics ni par les opéddrateurs. L’imposition aux huileries de se doter de bassins de décantation n’est pas du tout efficace, encore s’agit il uniquement de protéger la nature ; alors que l’intérêt réside surddtout dans leur recyclage dans l’écoddnomie agricole.Qu’en est il au juste de ce manque à gagner pour notre agriculture ? En fait, il faut retenir que pour une producddtion annuelle de 30.000 Tonne d’huile d’olives, il y a rejet obligatoirement dans la nature de 30.000 X 3,5 = 105.000 T d’eau végétale (margines) dont le pouvoir de pollution est 6000 fois, soit une pollution immédiate de 105.000 X 6000 = 630.000.000 Tonddnes d’eau des cours d’eau (en considddérant que les rejets sont fait généraddlement dans les conduits naturels) Les résidus solides (grignon) évaddlués pour la même quantité d’huile à 30.000 X 2 = 60.000 T, stockés à proximité des huileries, ce qui interdddit en premier lieu l’adoption et le respect du guide de bonne pratique imposé par les normes production de qualité. Par ailleurs leur dispatdd

ching aux abords des établissements, ni leurs utilisation à l’état brut comme énergie ou dans l’alimentation animaddle cache mal une activité de bricolage dont les conséquences sont difficiles à évaluer.

2c Manque à gagner pour l’éconoccmie agricole.Pour la même production d’huile, on peut évaluer approximativement à : 3000 T d’Azote, 2000 T de Poddtassium, 150 T de Calcium, 90 T de Phosphore, 30 T de Magnésium et 15 T de Chlorures …la quantité d’éléments pures organiques et middnéraux qui peut constituer soit un engrais biologique de quoi fertiliser chaque année 15 Millions d’arbres à raison de 10 Kg / Arbre. Le résultat d’une entreprise de compostage est l’obtention d’une masse organique humidifiée, assainie en terme physiddque et microdbiologique et ayant une valeur agronomique élevée, très adaptée pour l’engraissement du sol. Un tel composé aura comme effet final et comme résultat l’augddmentation du degré de fertilité des sols et la diminution de risque de désertification.Par ailleurs l’alimentation l’assècheddment de la pulpe et son introduction dans l’alimentation animale, selon plusieurs hypothèses de ration aliddmentaire formulées sur la base de l’apport de la pulpe en UF (unités fourragères) et en MAD (matières Azotées digestibles). En effet l’introddduction de la pulpe d’olive à un taux de 2,6 % dans l’aliment concentré permet de réduire de 0,19 % l’orge, de 100 % le soja et 6,67 % le calddcaire ou de 10,48 % la part de l’orge (selon Jardak/ Tunisie)Disons que sur le plan strictement économique le recyclage des rejets émanant aussi bien des huileries que des autres activités agricoles dont l’aviculture en particulier est une soddlution à même de résoudre en partie la problématique de la rentabilité des industrie huileries.

III c Opportunités de développeccment de la filièreDe part son adaptation parfaite à noddtre environnement naturel, sa contriddbution à notre économie agricole serait d’un apport important, la fiddlière oléiculture ne peut assurer cette mission qu’à la condition sine qua non de faire véhiculer cette entreprise par des opérateurs disposant d’un profil « d’agent de développement » d’une part et la création d’un marché réddmunérateur sanctionnant la qualité et la non qualité. Avec la valorisation (tout azimut) des sous produits des industries et activités agricoles, les trois objectifs doivent constituer l’esddsentiel (à ne pas perdre de vue) d’une stratégie de développement de cette filière. Cette stratégie peut être meddnée autour des actions suivantes :

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Si les programmes actuels tendent à faire évoluer la structure des verddgers ( extensivité marquée, aire oléiddcole irriguée limitée, concentration en zones d’altitude, atomisation des exploitations défavorable à la moderddnisation) et améliorer leur producddtivité, aucun dispositif adapté d’inddterventions éducatives n’est prôné pour accompagner ces efforts afin de modifier les attitudes des producddteurs visdàdvis des cercles de qualité : prépondérance (3/4) d’huiles vierges courantes et lampantes.De même une rationalisation du marddché actuel, dominé par l’importance alarmante (plus de 90%) de transacddtions informelles, devient impérative pour mettre tous les opérateurs dans les conditions d’une concurrence loyale (colportage, évasion fiscale, non respect de la norme commerciale

NA 1166/1992 et absence quasi géddnérale de traçabilité des produits). La reconquête des places perdues depuis 1974 sur les marchés extéddrieurs et leur pénétration durable inddvitent à améliorer considérablement les itinéraires de production, d’exddtraction de l’huile et de conditionddnement et à définir des étapes de convergence de sorte à permettre un élargissement de la consommaddtion intérieure tout en contenant les importations grâce au couple prix/qualité offert. Le développement qui suit vise dans ce cadre à:d vulgariser l’huile d’olive en tant que produit protecteur de l’équilibre de notre santé et ses caractéristiques distinctives et qualitatives reconnues dans les transactions internaddtionales,

d appréhender les implications sur l’amont oléicole et les sphères de transforddmation et de d i s tr ibut ion pour favoriser l ’émergence d’une filière concurrentielle.

IIcNormes commerciales interccnationales21 DénominationsL’huile d’olive vierge est obtenue du fruit de l’olivier (Olea europaeaL.) uniquement par des procédés méddcaniques ou d’autres procédés phyddsiques dans des conditions, thermiddques notamment, qui n’entraînent pas d’altération de l’huile, et n’ayant subi aucun traitement autre que le lavage, la décantation, la centrifugadd

tion et la filtration. Cette déddfinition exclut d’emblée les huiles extraites par solvant ou obtenues par des proddcédés de réestérification et les mélanges avec des

huiles d’autre nature.L’huile d’olive vierge comdd

prend deux grandes catégories, 04 classes et 02 classes dérivées du

traitement industriel:d HOV consommable en l’état : vierccge extracviergecvierge courante d HOV non consommable en l’état : vierge lampante (HOVL :acidité oléique >3,3) destinée à des usages techniques ou à l’industrie du raffinaddge qui n’entraîne pas de modification de la structure glycéridique de l’huiddle d’olive raffinée (HOR) obtenue avec une acidité oléique≤0,3. La dénomination Huile d’olive (HO : acidité oléique≤1) est réservdvée au coupage de cette dernière avec de l’HOV consommable en l’état.L’huile de grignons d’olive est obteddnue par traitement des grignons aux solvants ou d’autres procédés physidd

ques : 03 classes seront distinddguées :

• L’huile de grignons d’olive

brute (HGOB)• L’huile de grignons d’olive rafdd

finée (HGOR)• L’huile de grignons d’olive (HGO)

constituée par le coupage d’huiddle de grignons d’olive raffinée

et d’HOV consomddmable en l’état.

22 Normes commerciales interccnationalesLes normes commerciales applicaddbles dans les transactions internaddtionales ont pour ancrage principal les principes généraux, règles et directives contenus dans la norme du Codex Alimentarius malgré l’existence dans la plupart des pays producteurs et consommateurs de législations moins contraignantes ou spécifiques.La norme commerciale internatioddnale applicable aux huiles d’olive et aux huiles de grignons d’olive et dont la mise à jour par le Conseil Oléicole International date de noddvembre 2006 est adoptée par les pays membres de cette organisation ;ses dispositions sont généralement reprises par le Codex après satisfacddtion des étapes de procédure qui lui

sont propres. Dix (10) caractéristiques d’identiddfication et onze (11) de qualité ont été mises en évidence dans la norme et complètent la segmentation en 09 classes ; les limites établies comporddtent les marges de précision de la méddthode d’échantillonnage, de prépaddration de l’essai et des 23 méthodes d’analyses internationales utilisées dans leur dernière version. D’autres méthodes d’analyse font l’objet d’essais collaboratifs (teneurs en hydrocarbures aromatiques polyddcycliques, résidus des pesticides orddganochlorés et de pyréthroïdes ) ou sont en cours de simplification (doddsage des composés phénoliques) cerddtaines déterminations visent la détecddtion de mélanges avec l’huile d’olive vierge (huile de noisette, huile estériddfiée huile d’olive désodorisée, huile de grignons).

IIIcDispositif d’adaptation et de convergence :Le contexte international et l’ouverddture du marché national obligent les responsables des politiques agricoddles à ne plus envisager la production oléicole en termes quantitatifs seuleddment ; notre pays ne peut échapper à l’évolution du marché mondial où la concurrence, exacerbée par les principaux pays producteurs du pourddtour nord de la méditerranée, tend à rehausser constamment les niveaux qualitatifs que les pays du sud peinent à atteindre.C’est pourquoi la mise en œuvre d’un programme de convergence pour reddlever le niveau qualitatif de nos proddduits oléicoles devient impérative ; ce programme triennal dont le chiffrage est à réaliser devrait comporter :d les interventions éducatives, d l’identification des producteurs, transformateurs et opérateurs repréddsentatifs et engagés dans des activités structurantes dont il s’agit d’améliorer la compétitivité,d les incitations diverses pour relever la qualité des matières premières et du produit fini,d le cadre institutionnel d’intervention (institution responsable, démarche préconisée, mise à niveau des formaddteurs, mode de contrôle et de libéddration des aides, évaluation de l’imddpact…).

31cEntretien des oliviersLa conduite culturale a un effet direct sur le rendement des arbres et sur la qualité de l’huile dont les caractéristiddques physicodchimiques et organolepddtiques dépendent de l’état sanitaire des olives (flaveur de l’huile caractédd

Production d’huile d’olive en AlgérieImplications des normes commerciales internationales

Mustapha CHABOURIngénieur Agronome spécialisé en technologie des corps gras et en économie du développement

Introduction : La filière oléicole dans notre pays

longtemps marginalisée a amorcé un redressement depuis 1985 à la faveur du diagnostic établi et des

programmes adoptés par le Gouddvernement suivis par la suppression

en 1990 du soutien des prix à la consommation des huiles de graiddnes ;la mise en œuvre d’un dispoddsitif de relance de l’investissement montre bien que ce secteur peut

constituer non seulement un déterddminant non négligeable pour la réddduction de la facture devises mais

aussi procurer des revenus dans des finages où aucune autre alterdd

native n’est possible ( réhabilitation des vergers en place,extension du

manteau oléicole y compris dans le semi aride, modernisation et extendd

sion des capacités de transformaddtion, valorisation des sous produits

de l’olivier).

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11A la Une FORUM

ristique « ver » d’une forte attaque de Dacus ou « sec » des olives sèches ou gelées). 32cRécolte des olives : L’époque optimale de récolte résulte de deux objectifs antagoniques :d rendement maximal (maturation physiologique et lipogénèse maximaddle) à l’extraction d meilleures caractéristiques qualiddtatives et organoleptiques de l’huile : le stade de maturation n’y coïncide pas généralement et dépend de la laddtitude, des pratiques agronomiques, de la variété et de l’allure climatique. Ainsi :d une récolte précoce réduit le taux d’huile contenue dans l’olive et l’acidddité oléique et donne une saveur fruiddtée,d une cueillette tardive entraîne des pertes de produits et des incidences sur la récolte future (induction florale inhibée).

33cTransporet stockage des olives en milieu producteurLe transport en caisses qui évite l’écrasement des fruits et le déclenddchement de processus d’altération est le moyen le plus approprié ; la conservation des olives saines duddrant 03 jours après récolte n’entraîne aucune modification des caractéristiddques de l’huile ; cependant leurs trituddrations interviennent souvent au delà de cette période (récolte par petits lots étalée, programmation inadéddquate avec le moulinier, capacité de transformation ne répondant aux apddports des années « plus »).Le maintien de la qualité du produit oblige alors à opérer un nettoyage sommaire manuellement ou mécaniddquement (élimination des brindilles, feuilles, cailloux, terre) et à conserver les olives dans:d des greniers à olives par couches épaisses de 30 cm au maximum sous abri aéré et frais,d des claies en bois (solution plus onéddreuse mais qui augmente les volumes stockés),d des caisses plastiques à clairedvoie de 20 à 200 kg.

34cOpérations intérieures à l’huicclerie

Réception, agréage et conservatttion des olives :L’agréage des olives (quantité et rendddement industriel d’huile par oléododdseur) au moment de la réception à l’huilerie vise 02 objectifs :dla transparence et la vérification de la conduite des opérations, dle regroupement des petits lots d’oliddves pour permettre une utilisation optimale des équipements. L’huilerie doit être équipée de silo ou

abri aménagé afin de soustraire les olives aux intempéries et aux nomddbreux facteurs d’altération : action des micodorganismes en présence d’humidité (moisissures, bactéries, levures), des enzymes, de l’air et interaction de certains constituants. La détérioration de la qualité intrinddsèque de l’huile d’olive provient de 03 processus :d hydrolytique : production d’acides gras libres et de glycérinesd fermentatif : détérioration goût et saveur requérant une analyse sensoddrielle coxydatif : les premiers composés étant les peddroxydes

Extraction de l’huile :L’obtention d’un taux d’extraction optimum et d’une qualité compaddtible avec celle obtenue à l’agréage dépend de la durée et conditions de stockage des olives à l’huilerie et relève du niveau de qualification des opérateurs : traitement adapté à la nature et à l’état des olives tout au long du cycle : effeuillage, lavage, broyage, malaxage, extraction par pression ou centrifugation, séparaddtion du moût,• respect des paramètres : • vitesse des broyeurs: éviter émulddsion ou lacération insuffisante, graddnulométrie de la pâte appropriée, • malaxage :traitement thermique<30°C et temps adéquats pour améliorer l’exddtraction ; prise en charge spécifique des olives « difficiles » (pâtes fluenddtes) • niveaux et temps de pression ;• centrifugation des pâtes : débit d’alimentation du décanteur, quantiddté d’eau additionnée à la pâte, épuiddsement insuffisant de la pâte en cas de transgression de la dynamique de l’appareil,• séparation de l’huile des moûts : pertes d’huile dans les boues aqueuddses déchargées automatiquement (obstruction des cônes par les résidddus solides).L’huile acquiert des défauts conséddcutifs aux mauvaises procédures d’extraction ; nous en citerons cinq principaux:d « scourtin » : flaveur conférée par le scourtin contaminé en fil de coco,d« cuit » : après un réchauffement excessif des pâtes durant le broyage et le malaxage,d« âpre » : sensation caractéristique de l’extraction par centrifugation suiddvie par une amertume,d«métallique » : huile issue d’installaddtion utilisée pour la première fois ou restée en contact prolongé avec des éléments corrodés,d«margines » : flaveur transmise après un contact prolongé avec les

eaux de végétation.d Nettoyage scrupuleux et contrôle de tous les éléments constitutifs de l’huilerie pour des raisons d’hygiène et de durabilité des équipements.

3 5 cconservation de l’huile au niveau de l’oléifacteur, du condicctionneur et du consommateur :Outre les attributs négatifs éventuelddlement déjà présents que nous veddnons de décrire,l’huile absorbe avec facilité les substances odorantes, volatiles et liposolubles au cours du stockage lui conférant des caractères organoleptiques désagréables qui ne peuvent être corrigé que par le reddcours au coupage et au raffinage.Ces altérations peuvent provenir :• de l’autodoxydation enclenchée par les enzymes contenues dans la drupe dès son détachement de l’arbre et qui se poursuit par un mécanisme radicaddlaire favorisé par l’oxygène dissout et dont la vitesse est liée aux conditions de conservation jusqu’à conférer à l’huile le défaut « rance »• du contact avec des matériaux inappropriés (cession de métaux des parois, défaut « métallique »)• du contact prolongé avec les impuddretés aqueuses :• après séparation du moût même en concentration minime <0,5% (fermentation des substances hydroddsolubles, défaut « lie »)• après contact prolongé avec le fonds de cuve (fermentation des eaux de végétation ou crasses d’huile contenant des substances glucidiques, protéiques, débris végétaux et enzyddmes) conférant le défaut « putride » et une acidité libre plus élevée due à l’action lipolytique des enzymes.• de la présence dans le local d’émaddnations de gaz d’échappement, de gaz brûlés de chaudière à mazout, fuddmée de cigarette ou autre substance odorante.• de l’oxydation favorisée par l’expoddsition à l’air et à la lumière (réaction photochimique), par la tempéddrature ambiante élevée et par la présence excessive de

métaux, fer et cuivre particulièreddment.• les températures basses solidifient l’huile, état qui détériore principaleddment les vitamines (A, D, E, K).

Le stockage et le conditionnement dans des récipients en matériaux inertes ou excluant toute possibiddlité de cession est indispensable ainsi que l’élimination des fonds de cuves par soutirage après décantation ; les transvasements accélèrent le procesddsus d’oxydation en raison de l’expoddsition forcée à l’air ; c’est pourquoi la filtration de l’huile n’est envisageable qu’au moment du conditionnement.Le conditionnement hermétique proddlongé dans des récipients en fer blanc entraîne la formation de 2d6 nonadiéddnal responsable du défaut « concomddbre » de l’huile.L’huile d’olive garde en général ses propriétés et qualités si elle est consommée avant :d 12 mois lorsqu’elle est logée dans des récipients transparents (même fumés)d 18 mois lorsqu’elle conditionnée dans des récipients opaques. IVcCONCLUSIONLes différents axes de réflexion et d’amélioration abordés montrent la complexité des paramètres entrant en jeu pour améliorer la qualité du produit fini et assurer sa préservaddtion jusqu‘au consommateur final; les programmes d’adaptation à tous les stades (production, transformaddtion, conditionnement et distribution) et de convergence vers le standard international ne doivent pas recherddcher uniquement une production de volume mais conduire également à l’émergence de produits de qualité ( meilleure valorisation biologique et financière de l’huile, réduction des surcoûts de raffinage ); c’est à ce prix seulement que l’oléiculture pourra se développer et prospérer.

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Mesdames, messieursChères sœurs, Chers frères, Je voudrais d’abord vous dire mon plaisir de vous rencontrer ici à Biskra, Biskra qui témoigne de la profondeur de notre passé et de l’ancrage plus que millénaire de notre peuple dans sa foi islamique.Cette rencontre est aussi pour nous un retour aux sources, à cette Algérie rurale qui a tant donné à la Révoluddtion de Novembre, un retour vers les fellahs dignes qui ont abrité, nourri et soutenu activement l’Armée de libération nationale, en dépit d’une répression coloniale féroce.De fait, la terre, propriété sacrée pour notre peuple, a été notre bien national qui a le plus subi la spoliation coloniale. Elle a donc été tout natuddrellement le premier domaine sur leddquel l’Algérie indépendante a rétabli la souveraineté nationale.Le monde rural à également été parmi les victimes majeures de la traddgédie nationale, source d’un exode rural aigu venu s’ajouter à l’arrêt du processus de développement natioddnal. Ce fut donc logiquement que, dans la paix revenue, cette décennie a été marquée par un effort intense pour la relance de l’agriculture.Je voudrais saisir cette occasion pour revenir sur le chemin déjà parcouddru dans la renaissance agricole, et pour partager avec vous quelques réflexions sur les enjeux que repréddsente ce secteur pour toute l’éconoddmie nationale. J’indiquerai enfin, les voies et les moyens par lesquels nous comptons traduire, sur le terrain, noddtre volonté de développer davantage le secteur agricole au service de la sécurité alimentaire du pays et pour propager le développement éconodd

mique et social dans le monde rural.

Chères sœurs, Chers frères,Les dix dernières années ont enreddgistré une véritable mobilisation naddtionale au profit de l’agriculture et du développement rural, avec près de 350 milliards DA directement enddgagés par le budget de l’Etat, monddtant auquel s’est ajouté un encouraddgement à l’investissement privé dans l’économie agraire. En outre, et pour la première fois, les agriculteurs ont bénéficié en 2001, d’un effacement de leurs dettes par l’Etat, pour un montant de 14 milliards DA.Tout cela s’est traduit par une évoddlution sensible, illustrée notamment par l’extension de la surface agriddcole utile de plus d’un demidmillion d’hectares, la plantation d’une surddface équivalente en arboriculture, le doublement des surfaces irriguées à travers le pays, ainsi que la mise à niveau de plus de 100.000 exploitaddtions agricoles.Les parcours d’élevage ont égaleddment connu un gigantesque effort de rénovation grâce à la mise en défenddse et à des plantations ayant touché, ensemble, plus de 14 millions d’hecddtares, en marge d’une lutte soutenue contre la désertification.En parallèle, un important programddme de développement rural a permis une rénovation des conditions de vie et une augmentation des sources de revenus au bénéfice de la population locale. Cela est venu s’ajouter à la densification à travers nos campaddgnes, du réseau des infrastructures scolaires et de santé, à la réalisation de centaines de milliers de logements ruraux, ainsi qu’aux progrès enregisddtrés en matière de raccordement à l’eau potable, à l’électricité, et au gaz naturel.La relance de l’agriculture a déjà donddné ses premiers fruits au bénéfice de toute la nation. En effet, ce secteur a enregistré une moyenne de croisddsance de près de 6% durant toute la décennie, en dépit de deux années de sécheresse sévère, devenant ainsi la deuxième source de production de biens dans le pays après les hydddrocarbures.En outre, le secteur agricole a forddtement participé à la lutte contre

le chômage, avec la créaddtion de près de un million d’emplois durant la même période. Il a également concouru à l’amélioration

du niveau de vie de toute la population grâce à une plus grande disponibilité de nomdd

breux produits sur le marché. Il a

enfin contribué à une amélioration incontestable des revenus de la popuddlation rurale.

Mesdames, Messieurs,Pour aussi louables que soient les proddgrès déjà enregistrés par la relance du secteur agricole, ces résultats ne sauraient cependant nous satisfaire encore.En effet, les capacités productives de la terre sont encore otages d’une pluviométrie aléatoire, alors que les modes d’exploitations sont souvent archaïques.L’augmentation de la production, noddtamment pour les fruits et légumes, n’a toujours pas eu des retombées suffisantes ni pour les agriculteurs ni pour les consommateurs, par le fait d’une faible régulation et des pratiddques spéculatives. L’exode rural n’a également pas été ralenti ni encore moins inversé, près de 80% de notre population étant concentrés dans les agglomérations urbaines.

Par ailleurs, la sécurité alimentaire du pays demeure excessivement dépendddante de l’extérieur, avec une facture des importations alimentaires qui a évolué de moins de 3 milliards de dolddlars en 2003 à près de 8 milliards de dollars l’année dernière, ce qui reflète surtout une hausse particulièrement maquée dans nos importations de céddréales et de lait.

Certes, notre peuple n’a pas subi l’année dernière les graves difficulddtés vécues ailleurs dans le monde, à la suite de la flambée des coûts des produits alimentaires. Mais cela a néddcessité la mobilisation de près de 190 milliards DA en subventions du tréddsor public pour stabiliser les prix du lait, des semoules et des farines pour le pain. Tels sont donc tous les défis stratégiques qui nous interpellent pour la poursuite de l’effort en vue de faire de l’agriculture un véritable moteur de la croissance, du biendêtre de toute la population mais aussi de la sécurité alimentaire du pays, laquelle deviendra de plus en plus une affaire de sécurité nationale dans le monde d’aujourd’hui.

Mesdames et Messieurs,Notre pays s’est doté ces dernières années d’une législation encadrant la stratégie nationale d’aménagement du territoire dont les schémas directeurs sont à présent en voie d’achèvement dans tous les secteurs, y compris celui de l’agriculture.En outre, la loi d’orientation agricole adoptée l’année dernière a défini les

voies et moyens de protection, de promotion, et de régulation du secddteur agricole ainsi que d’organisation de sa profession, clarifiant également le mode d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat qui sont éligibles au régime exclusif de la concession. Cette législation sera renforcée bientôt par un texte relatif aux conditions d’octroi des concesddsions des terres agricoles publiques, en veillant à valoriser ce patrimoine, mais aussi et surtout à préserver les droits des travailleurs de la terre.L’Etat est également attelé é résoudre la question de l’eau dans notre pays au bénéfice de la population mais ausddsi au service de l’agriculture.A ce titre, la réalisation de barrages, de retenues collinaires, et de stations d’épuration des eaux usées est appeddlée à se poursuivre.De même, la réalisation de stations de dessalement de l’eau de mer, dont le programme sera encore renforcé, permettra non seulement de satisddfaire les besoins de la population mais aussi de libérer d’importantes quanddtités d’eau des barrages pour les beddsoins de l’irrigation.En parallèle, et après la mise en chantier du transfert d’eau de IndSaddlah vers Tamanrasset, j’ai ordonné le lancement des études pour trois autres opérations majeures de transddfert d’eau de la nappe albienne au Sud du pays vers une dizaine de wilayas des HautsdPlateaux. Tout cet effort qui se conjuguera avec le dévelopddpement des technologies d’irrigation plus économes, permettra de libérer sensiblement l’agriculture et même l’élevage de la dépendance envers la pluviométrie dans une région géograddphique de plus en plus aride.Nous oeuvrons aussi à l’amélioration de la régulation des circuits de distriddbution des produits agricoles. Cela s’est déjà traduit, l’année dernière, par une intervention publique réusddsie sur la production de pomme de terre, et qui sera étendue dès cette année à d’autres productions. En même temps, nous poursuivrons la réalisation d’un vaste programme de construction de marchés pour l’écouddlement de la production de l’agriculddture et de l’élevage, ainsi que de cenddtres d’abattages modernes à travers les HautsdPlateaux.En outre, l’année écoulée a vu la mise en place de nouvelles mesures de soutien à l’agriculture, dont je citerai notamment la création d’un crédit sans intérêts au bénéfice des exploitaddtions agricoles et des éleveurs. Cette année a été quant à elle entamée avec le lancement de contrats programme

Discours de Monsieur Le Président de la République

Mr A.BOUTEFLIKA

A la Une EVÉNEMENTS

Pour le renouveau de l’économie agricole et le renouveau rural

L’ors de la conférence nationale de l’agriculture, Biskra :

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A la Une POINT DE VUE

entre d’une part, les agriculteurs et les éleveurs s’engageant pour une amélioration de leurs productions, et d’autre part l’Etat qui s’engage ainsi à les soutenir dans cette effort.Ce soutien substantiel de l’Etat acddcompagnera toute la chaîne de la production agricole et d’élevage. Le gouvernement veillera à mener une vaste campagne d’explication de la substance et de la portée de toutes ces nouvelles mesures de soutien qui entrent en vigueur dès ce jour, et dont j’énoncerai ici les lignes essentielles.

Mesdames, Messieurs,Premièrement : En vue de relever la quantité et la qualité des productions agricoles, l’Etat mettra en place une subvenddtion sur les coûts d’acquisition et de reproduction des semences et des plants.De même, une subvention publique sur le prix d’acquisition des engrais sera octroyée pour toutes les cultuddres.

Deuxièmement : Un soutien public sera également mis en place pour l’acquisition de matéddriels agricoles au bénéfice des difféddrentes cultures et de l’élevage, ainsi que du matériel d’irrigation éconoddmisant l’eau. Cette aide ira exclusiddvement à la locationdvente d’équipeddments produits localement.

Troisièmement : En dépit de la baisse des prix des céddréales sur le marché mondial, l’Etat qui est soucieux d’encourager la proddduction locale, a décidé de donner un caractère permanent aux prix mis en place l’année dernière pour les récolddtes de blé et d’orge collectées par les coopératives. Un prix encourageant sera versé aussi à la collecte des réddcoltes de légumes secs.

Quatrièmement : Le développement de la production et de la collecte de lait sera égaleddment soutenu par des encourageddments publics substantiels destinés à l’acquisition des vaches laitières auprès de fournisseurs conventionddnés, à la rénovation des installations, à l’achat des matériels de collecte, et à la production de fourrage. En outre, les subventions publiques à la producddtion et à la collecte de lait seront reddlevées.Dans le même temps, le soutien sur le prix de la poudre de lait importée, qui est actuellement octroyé aux laiddteries, sera graduellement conditionddné par la part de production laitière locale collectée et utilisée par ces opérateurs.

Cinquièmement : La production de viande bénéficiera elle aussi d’un soutien important

étendu à l’ensemble de ses filières.Il en sera ainsi de l’élevage ovin et caprin qui sera soutenu notamment par une prise en charge de la vacciddnation animale, l’octroi de subvention pour la modernisation des bâtiments d’élevage, la création de centres de multiplication, ainsi que la fourniture de fourrage à des prix subventionnés dans les situations de sécheresse.L’aviculture et le petit élevage bénéfiddcieront d’un soutien pour l’acquisition de cheptel, la rénovation des moyens de production, ainsi que pour l’invesddtissement dans l’industrie de transforddmation.L’élevage équin et de camelin sera, quant à lui, encouragé notamment à travers la reproduction des races loddcales ainsi que le développement des métiers liés à ces activités.

Sixièmement : L’Etat apportera un soutien renforcé à certaines productions arboricoles.A ce titre, la production d’huile d’olive accédera à un soutien particulier qui sera étendu à l’acquisition de matéddriels destinés à la réalisation d’huileddries ainsi que de capacités de stockage et de conditionnement de la producddtion.La culture et l’exportation de la datte bénéficieront d’un encouragement adapté qui sera étendu à la préservaddtion et à la rénovation des palmeraies, à la réalisation d’unités de conditionddnement, ainsi qu’a l’exportation. Septièmement : En vue de relever la qualité de l’encadddrement de l’activité agricole, le sysddtème national d’enseignement intenddsifiera la formation d’ingénieurs et de techniciens dans les filières et métiers liés à cette activité.En outre, les coopératives d’agriculddture et d’élevage seront désormais éligibles au bénéfice des dispositifs publics d’aide à l’insertion professionddnelle, mis en place en faveur du secddteur économique. Elles pourront ainsi bénéficier du concours de cadres uniddversitaires dont l’essentiel du salaire sera temporairement pris en charge par l’Etat.

Huitièmement :Enfin, et dans le but d’encourager le monde agricole à fournir l’effort inddtense attendu de lui pour moderniser l’activité et augmenter ses diverses productions, j’annonce que l’Etat a décidé d’effacer la totalité de la dette des agriculteurs et des éleveurs qui s’élève actuellement à 41 milliards DA. Cette dette sera rachetée par le Trésor Public et de ce fait, les banddques doivent cesser, dès ce jour, toute démarche pour le recouvrement de leurs créances auprès des agriculteurs et des éleveurs.

Mesdames, Messieurs,

Le saut qualitatif que nous entendons ainsi faire dans le développement de l’agriculture nécessitera la mobiliddsation d’un concours financier de l’Etat de près de 200 milliards DA, soit près de 3 milliards de dollars par année.

C’est là un sacrifice important que le pays entend engager mais qui est de nature à générer des résultats maddjeurs pour l’ensemble de l’économie nationale et pour la vie de tous les citoyens.

Pour cela, le concours de tous est requis tout comme est nécessaire la plus grande rigueur dans l’utilisation de ces importantes ressources.A cet effet, j’invite d’abord le gouddvernement à mettre à niveau les caddpacités et les méthodes de travail de l’administration chargée de l’agriculddture, afin d’accompagner ce renouddveau agricole.

J’invite les agriculteurs et les éleveurs à s’organiser davantage à travers leurs filières et autour des chambres nationales et locales d’agriculture. En effet, la modernisation de l’actiddvité agricole que nous voulons metddtre en place exige des circuits rénoddvés de dialogue, d’intervention et de contrôle.

J’attends en outre des différents serddvices de contrôle de l’Etat de veiller de près à prévenir toute tentative de détournement du soutien public à l’agriculture vers des fins spécuddlatives et parasitaires. De son côté, la Justice devra veiller à sanctionner avec toute la vigueur de la loi toute dérive qui sera constatée.Par ailleurs, le gouvernement est inddterpellé pour prendre les mesures requises en vue de la remise à niveau des entreprises publiques interveddnant dans la production de matériels et d’équipements destinés à l’agriddculture, y compris pour l’irrigation.Le gouvernement doit, en outre, œuvrer à la mobilisation de partenaddriat à même d’améliorer la qualité de la production des entreprises publiddques concernées.

Nos partenaires étrangers, disposés à nous apporter leur savoirdfaire, bénéficieront ainsi de l’important programme de modernisation et d’équipement de notre secteur agricole.Des mesures doivent égaddlement être prises par le gouvernement afin de récupérer les capacités publiddques de stockage et de froid non exploitées ainsi que les silos de blés, de remettre à niveau tous ces moyens, et de les mobiliser pour

la régulation de la production agriddcole.Je m’adresse aux opérateurs natioddnaux que j’invite à investir davantage dans les activités en amont et en aval de l’agriculture pour tirer profit de ce vaste programme. Leurs intervenddtions dans ce domaine, qui revêt une importance particulière pour notre pays, seront accompagnées de l’enddcouragement des Pouvoir Publics.

Je m’adresse également aux invesddtisseurs provenant de pays frères et amis qui ont manifesté l’intention de s’engager dans la production agricole dans notre pays. Ils seront les bienveddnus d’autant que le cadre législatif est désormais propice à ces interventions et que l’Etat a clairement affiché son choix stratégique pour le développeddment du secteur agricole, y compris l’élevage.

Cependant, toute production agricoddle qui sera ainsi réalisée en partenaddriat, devra être destinée, en priorité, à la satisfaction des besoins du marddché national.

Je me tourne enfin vers vous, chers frères, chères sœurs agriculteurs et éleveurs, pour vous inviter à une mobilisation réelle, à la hauteur des moyens que l’Etat entend mettre à votre disposition.

Cette mobilisation est à la mesure de nos capacités nationales. Elle s’inscriddra dans le sursaut qualitatif que notre pays doit accomplir pour bâtir une Algérie forte et prospère, après avoir réussi à sortir de la tragédie nationaddle, pour parachever ainsi le processus de redressement national.

L’enjeu en est la préservation de l’indddépendance nationale qui nécessite la garantie de la sécurité alimentaire de notre peuple. L’enjeu en est aussi un développement stable et continu, dont l’agriculture constitue un moddteur puissant, au service de nos jeuddnes générations. L’enjeu en est enfin, l’aboutissement réel de ce long cheddmin qui nous a conduits à restaurer la liberté et à recouvrer la terre de nos ancêtres.

Je vous remercie de votre aimable attention.»

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Historique• Regain d’intérêt• Hippocrate: statut de panacée• Averroès :d Manger sobre, équilibré prévient beaucoup de maladies d Excellente valeur nutritive/ autres huilesd La plus appropriée pour l’hommed Huiles animales trop grasses : sang épais, thromboses• En fait, Olivier se confond avec l’histoire et les paysages méditerranéens• Grandes et vieilles civilisations du Bassin Méditerranéen (Berbère, Égyptienne, Phénicienne, Grecque, Romaine, Carthaginoise, Turque) ont su :d produire l’huile d’olived utiliser largement ses vertus: alimentaires et diététiques, cosmétiques, dermaddtologiques et médicamenteuses.•Durant des siècles, connaissances empiriques, anecdotiques•Dernière décennie, au centre des travaux de recherche, des investigations multid disciplinaires.Id Composition chimique IId Apport / prévention de certaines maladies Composition chimique :

Composés majeurs Composés mineurs

Triacylglycérols (TAG) stérols

composés glycéridiques alcools aliphatiques

Acides gras libres (AGL) caroténoides

Mono acylglycérols (MAG) chlorophylle

Di acylglycérols (DAG) hydrates de carbone

Composés majeurs :• 20 TAG quantifiés • 6 en proportions significatives:

AG saturés Ac. Palmitique 7.5d 20 %Ac. Stéarique 0.5d 5 %

AG monoinsaturés Ac. Oléique 55d 85 %Ac. Palmitodoléique 0.3d 3.5 %

AG polyinsaturés Ac.linoléique 7.5d 20 %Ac.alphalinolénique 0d 1.5 %

Tableau comparatif des huiles d’olive d’Algérie

A B C D E F R

Ac. Palmitique 15.22 16.99 12.07 12.47 18.47 10.18 7.5d20

Ac. Stéarique 2.32 2.69 3.05 1.79 1.45 2.00 0.5d5

Ac. Oléique 72.16 65.71 70.55 70.45 76.78 77.16 55d83

Ac. Linoléique 7.69 10.06 7.91 12.81 10.77 7.93 3.5d21

Ac.Linolénique 0.83 0.68 0.74 0.95 0.57 0.64 < 1

A:Boughenfous; B: Takesrit; C: Aberkane; D: Sigoise; E:Chemlal; F: Rougette R: normes COI

Composés Mineurs :

• Tocophérol (Vit E) • Poly phénols: d 5d300mg/kg d 100d300 mg/kg d α tocophérol:95% d ac. phénolique d β, γ tocophérol:5% d Flavonoides d tyrosol,hydroxytyrosol• Caroténoïdes: d1d20 mg/kg d β caroténoides, lutéine d antioxydants

• Vertus du régime alimentaire méditerranéen : d produits végétaux: pâte, pain, légumes frais, secs d poisson, volaille, produits laitiers et œufs d consommation modérée de viande rouge et de vin d huile d’olive: principale source de lipides (30% RC)

• Les méditerranéens ne sont pas des sédentaires• Attention : d huile d’olive: intérêt nutritionnel démontré d mais valeur énergétique élevée (9 kcal/g)

• Actions pharmacologiques de certains composés:• Acide Oléique : d abaisse les taux sanguins LDLdcholestérol d réduction de la sensibilité des cellules endothéliales à l’oxydation d prévention de l’activation de l’endothélium par inhibition de l’expression des molécules d’adhésion d oxydation moindre des liposomes• Phénols : dDiminuent les dommages liés à l’oxydation des lipides d effet anti inflammatoire • Stérols : dinhibent AcétylcoA / cholestérol acyl transférase dséquestrent les Acides biliaires• Hydroxytyrosol : inhibe l’agrégation plaquettaire• Tocophérol : dinterfère avec la régulation de la cyclo oxygenase dmodule le métabolisme de l’ eicosanoide• Oleuropeine : d vasodilatateur coronarien; action antiarythmique d antihypertenseur; antispasmodique• Triterpenes : d antioxydant; anti inflammatoire d cardiotonique; vasodilatateur

Huile d’Olive et Prévention des maladies Cardiocvasculaires : d mise en évidence du rôle protecteur contre l’insuffisance coronarienne (agréé par FDA, 2004 (USA): ingestion 2 cuil à soupe ( 23 g/j ) peut réduire le risque d’Insuffisance Coronarienne d concentrations sériques en ac.oleique élevées et diminuées en ac.linoleique d phénols: préviennent activation endothéliale; effet antidinflammatoire d stérols, tocophérols:améliorent équilibre facteurs vasoprotec/thromb d terpenoides: rôle antioxydant, cardiotonique, vasodilatateur, antidinflammaddtoire.

Huile d’Olive et Prévention du Cancer :• Relation entre incidence Cancer et excès d’apport en lipides• Etudes épidémiologiques : incidence moins élevée des cancers du sein, de l’ovaire et du colorectal en Méditerranée/ Europe du Nord• Expérimentation animale: cancer du sein

Huile d’Olive et Santé

Hocine ASSLAHProfesseur en Gastro-entérologie

A la Une FORUM14

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A la Une FORUM

d MUFA: propriétés antioxydantes et antiâge d Flavonoides, Vit. E, squalene, ac.cafféique, hydroxydthyrosol: d altèrent biosynthèse tumorale de l’eicosanoide d altèrent les voies de signalisation cellulaire d modulent l’expression génique

Syndrome métabolique et Diabète• Obésité: Pb majeur: € hyperlipid., HTA, diabète, ins. coron.• Cause: régime hypercalorique, riche en AGS, pauvre en Hydrates C• Régime médit., + exercice physique, protège c/ obésitéEtudes épidémiol: régime méditer. Protège contre l’obésité et contre le diabète de type 2• Régime à adapter f (individus) et objectifs d réduction des AGS: < 7%d augmentation des AGM (MUFA): Ξ 20%d augmentation des hydrates de Carbone: Ξ 60%•huile d’olive semble réduire le taux de la glycémie post prandiale•huile d’olive améliore le contrôle du métabolisme glucidique chez les patients diabétiques.

Affections Digestives:d Huile d’olive : effet cholagogue, libère les ac.biliaires, facilite digestion des graissesd Ne ralentit pas la vidange gastriqued Effet laxatif, stimule le péristaltisme intestinal Autres pathologies• Certaines pathologies comme la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinddson pourraient être prévenues par l’huile d’olive • Cependant, des travaux sont en cours pour élucider ces mécanismes.• De nouvelles propriétés biologiques prometteuses de l’huile d’olive sont en cours d’investigation sans oublier pour autant les anciennes thérapeutiques très utiles dans les préparations dermatologiques et en cosmétologie.• Appel à l’opinion publique: Danger que constituent les bouteilles ou récipients en plastique pour le recueil de l’huile d’olive. Ces plastiques contiennent des Bisphénols (BPA), molécules pour faire du polycarbonate, plastique dur et transddparent. Ces Bisphénols A agissent comme des oestrogènes et sont à l’origine d’anomalies endocriniennes (stérilité, malformations génitales, cancer prostate, cancer du sein etc..)

Conclusions• Huile d’olive contient une grande proportion de AGM (MUFA)cac.oléiquec, de Vit. E et de composés phénoliques.• Beaucoup de travaux scientifiques plaident en faveur du rôle protecccteur des composés de l’huile d’olive contre l’insuffisance Coronarienne• Des axes de recherche multidisciplinaire se précisent pour mieux apccprofondir certaines notions:c des effets spécifiques et différentiels des micronutriments de l’huile d’olive sur l’athérogénèsec de l’impact du régime méditerranéen sur obésité, syndrome métabocclique et diabète.c effets des composés de l’ huile d’olive sur l’oncogénèsec importance association des huiles olive et poissonc activité antioxydant chez l’hommec études épidémiologiques, dans les populations avec ou sans huile d’oliccve, des groupes à risque.• L’huile d’olive a une grande valeur nutritionnelle mais n’a pas encore livré tous ses secrets. Elle reste, depuis des millénaires, une source d’insccpiration pour les chercheurs.

L’Algérie est un pays méditerranéen qui recèle de traditions qui existent depuis des siècles en matière de vigne comme l’olivier, les agrumes ainsi que d’autres espèces rustiques.Cette position nous amène à réfléchir sur une nouvelle démarche pour s’investir dans les produits de terroir, les réhabiliter et les promouvoir. Dans le marché aujourd’hui, ce genre de produits qui ont une oriccgine, une traçabilité seront des produits demandés et appréciés.

Compte tenu des orientations de la tutelle (MADR) d’engager le processus de labellisation des produits arboricoles et viticoles ( huile d’olive):c Une campagne d’explication et de vulgarisation est mise en placccec le plan opérationnel est mis en exécution avec échéancier et les priorités. c l étude de délimitation des zones labellisales pour l’huile d’olive et olives de table et le choix de ces zones a été fait avec la proccfession des Wilayas de Tizi Ouzou, Bouira ,Bejaia…..( au moins 20 sites sont identifiés et délimités( Document transmis aux DSA , base de données et SIG sont élaborés)

c Le dossier technique sur les zones délimitées (caractérisation des variétés, définition des conditions de production... (rapport est transmis par Wilaya), Catalogue variétal disponible et diffuser c Le projet de textes réglementant concernant l’enregistrement de zones à caractère d’indication géographique est finalisé et proccposé c Le comité de dégustation est forméc Prélèvement et opération d’analyse des échantillons c opération de dégustation (à déterminer)c opération de délivrance de label (à déterminer)

Projet de labellisation de l’huile d’oliveM. Saraoui NasserITAF

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Concernant la culture super intensif, c’est un sujet de la communauté scientifiddque. En ce qui concerne l’expérience tunisienne, le super intensif a été testé en 1998d2000 et il a concerné 4000 ha et cela sur une initiative privée.Cette technique est dominée par deux variétés dont l’Aquina. Un paquet techddnique complet est nécessaire pour mener ce type de culture : choix de l’orientaddtion, mode de conduite de l’oliveraie (palissé), la taille particulière selon l’orienddtation du passage de la machine et le tout est mécanisé et nécessite de grandes superficies.L’apparition de ce modèle a conduit à d’énormes progrès techniques surtout au niveau des équipements.La variété Aquina est une ancienne variété qui se prête à l’intensification et la mécanisation.

Expert italien :Cette technique est peu développée en Italie (quelques centaines d’hectares).La variété Abéquina est une variété moins riche.Dans le domaine de l’organisation professionnelle : les trois pays présents ont développé les stratégies développées dans leurs pays respectifs que ce soit au niveau des plans de développement et de l’évolution de l’organisation de la proddfession qui est la clé pour la réussite dans la filière oléicole.Les succès enregistrés sont liés au degré du professionnalisme qui a su insuffler à tous les acteurs de la filière.

La transformation par des huileries modernes nécessite des produits à transforddmer issus des modes de conduites spécifiques.La valorisation de l’huile d’olive nécessite des laboratoires de dégustation.Le marché international notamment espagnol nécessite un climat de confiance entre les différents acteurs de la filière.Le pôle d’activité oléicole réunit dans une zone tous les intervenants.Pour réussir, il y a lieu d’éviter tout colportage de produits et veiller à assurer la traçabilité des produits et des prix.

Deux structures intervenantes dans cette filière sont reliés quelque part :• L’union des agriculteurs• L’union des industriels (transformateurs, exportateurs et tout est relié au « conseil de la filière oléicole.

Au niveau des expériences des pays représentés, il y a des expériences positives qui peuvent intéresser notre pays et j’espère que ce type d’échange est bénéfiddque mutuellement pour l’ensemble des pays de la région.

A la Une FORUM

La conférence débat animée par Monsieur Sid Ahmed Ferroukhi Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural a introduit éléments suivants pour introduire le débat :d Nouveau programme validéd Mesures et une logique mises en place d Réaffirmer les principes pour développer le secteurd Consacrer l’approche filière avec une mutualisation des efforts et une synergie avec une régulation.La filière oléicole touche 100.000 exploitations avec une superficie de 300.000 ha représentant 1/3 de la superficie arboricole. La production de cette année est de 60.000 tonnes.

Maillon amont :• Densification • Industriel : 200.000 unités mises en place et 100 conserveries.

Le professionnel accompagne cette filière.La consommation peut s’accroître tant quantitative que qualitative.

Comme ambition : d réaliser des vergers de 500.000 ha d augmenter la production et la productivitéd augmenter la qualité des produits et ses spécifications marchandesd effort dans l’organisation avec mobilisation et intégration de cette filièred développer la chaîne des acteurs et de qualité pour mettre sur le marché un produit reconnaissabled labellisation permet de poursuivre l’objectif sur le produit et de le rendre marddchand et peut être un moteur de développement de la filière.Attentes :d Les partenaires et les pouvoirs publics : construire un verger oléicole qui est un produit générationnelle (sur 2 ou 3 générations) d Partenariat qui s’inscrit dans la durée et qui arrive à intégrer les différents maillonsDébat :Mr Mokrane Maamar (CNCC) : 1) Culture super intensive2) La production des plants certifiés sachant qu’elle n’est pas développée en méditerranée3) La variété Arriquana : son expérience au niveau des trois pays

Mr Hamouni (INSID)Les variétés plus adaptées aux zones arides

(sirocco, vent de sable et gelée précoce sur la floddraison).Mr Omari Chérif (INA)Type d’organisation des producteurs et l’interdd

vention de l’Etat

Expert tunisien :

Conférence DébatRencontrecdébat autour de l’organisation interprofessionnelle de la filière oléicole en Algérie animée par Monsieur Sid Ahmed Ferroukhi Secrétaire

Général du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural

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Revue de presse

Le Soir d’Algérie :Lyès MenacerPREMIER FORUM MÉDITERRANÉEN DEL’OLÉICULTURE EN ALGÉRIEPour rendre à l’huile d’olive la place qu’elle mérite

Un forum méditerranéen dédié à l’oléicultuddre, le premier du genre, se tiendra en Algérie les 29 et 30 de ce mois de mars à l’hôtel EldAurassi.L’objectif de cette rencontre est de sortir l’oléiculture de l’ombre, la promouvoir et la hisser au stade d’une industrie capable de participer au développement économique de notre pays.Lyès Menacer d Alger (Le Soir) d Des proddfessionnels et des professeurs universitaires viendront de différents pays du Bassin médiddterranéen pour faire profiter les Algériens de leur longue expérience en le domaine. L’ocddcasion sera donnée aux oléiculteurs locaux d’exposer leurs problèmes, notamment ceux relatifs à la qualité de leurs produits et de leur labellisation. A ce propos, M. Benseman, diddrecteur général de Filaha inove, organisateur de cette manifestation, dira que le forum a pour objectif de moderniser l’oléiculture en Algérie. «Nous avons un grand potentiel de production mais nous éprouvons d’énormes difficultés à exporter notre huile à cause des problèmes de qualité que nous pouvons déddvelopper», dit ilà l’adresse de quelques professionnels de la fiddlière, lors d’un point de presse organisé hier à la Safex d’Alger. Pour ce faire, le conférencier estime qu’il est temps d’aller vers la création d’une organisation interprofessionnelle de l’oléiculture. Le rapprochement des oléiculddteurs avec le monde agroindustriel est posé comme une nécessité pour passer au stade de la modernisation de la filière, et satisfaire par là les besoins du marché local avant de passer à l’exportation. Pour M. A. Nouad, le premier forum méditerranéen de l’oléiculture vient à point nommé puisque la filiale est prise en charge dans le cadre du programme du reddnouveau de l’économie agricole et rurale qui a été lancé par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural. «Il est nécessaiddre de redonner à l’oléiculture la place qui est la sienne. Et je pense que la communication en constitue un important levier», estimedtdil. En ce qui concerne la labellisation du produit qui est l’huile d’olive, M. Mendil affirme que des projets pilotes ont été déjà lancés dans plusieurs régions du pays, mais l’adhésion à cette démarche demeure individuelle et voddlontaire. Ce dernier évoquera l’amélioration des conditions de stockage de l’huile et de la culture oléicole qu’il faudrait prendre en charge à l’avenir pour pouvoir en améliorer

la qualité et procéder à sa labellisation. «La moyenne mondiale est de 10 kilos d’huile d’olive consommés par habitant et par an. Pour la plantation de l’olivier, la moyenne est de 400 arbres par hectare. Je pense que nous pouvons atteindre ce niveau et notre pays est assez vaste pour cela», expliqueradtdil en souddlignant l’urgence d’instaurer des programmes d’appui technique et de créer des unités de références pour la filiale oléicole en Algérie. Une station d’oléiculture a été installée à Sidi Aïch, au niveau de la wilaya de Béjaïa, pour tenter d’améliorer la qualité de l’huile proddduite et maîtriser son acidité qui pose un séddrieux problème pour son exportation.L. M.

Liberté :Nadia Mellal Présentation hier du forum méditerranéen sur l’oléiculture : en dépit de son potentielle exportation“La filière est très en deçà de ses capacicctés”

La problématique de la labellisation sera poddsée durant le mois de novembre prochain. C’est ce qu’a déclaré hier une représentante au ministère de l’Agriculture et du Dévelopddpement rural à l’occasion d’une conférence de presse animée à la Safex d’Alger à la veille de la tenue du 1er Forum méditerranéen de l’oléiculture. Cette rencontre, organisée en présence de MM. Bensemane et de Nouad du groupe de réflexion Filaha, et du direcddteur de l’arboriculture fruitière M. Mendil qui a souligné devant un important parterre de professionnels dans le domaine de l’oléiculddture l’impératif d’une labellisation des proddduits algériens. D’ailleurs, une bonne partie des débats a porté sur cette labellisation qui traîne en longueur. Le label est une garantie pour le produit algérien qui cherche à tout prix à se positionner sur le marché interddnational. L’absence de label remet en cause la traçabilité des produits du terroir et les confrontent à une concurrence déloyale et à la contrefaçon. Aussi, la labellisation de l’huile d’olive algérienne est un impératif, à plus forte raison qu’elle a tous les atouts pour être consommée et connue à l’international sous un label algérien. Quoi qu’il en soit, la problématique de la labellisation sera posée officiellement sur la table en novembre proddchain. M. Bensemane, le président du GRFI, qui évoquera la situation de l’huile d’olive en Algérie, lira à l’assistance un document de trois pages pour provoquer des réactions parmi les professionnels présents. Il dira à ce sujet que “pour l’Algérie, malgré la qualité physicodchimique et organoleptique, le proddduit éprouve des difficultés à s’exporter en

tant que label. La quasidtotalité de l’huile alddgérienne est exportée en vrac. Le produit est cédé souvent à des prix sacrifiés”. “Le condiddtionnement de l’huile d’olive en Algérie est à ses premiers pas pour ne pas dire inexistant”, expliqueradtdil à ce propos. L’assistance, qui a abondé dans le même sens, a estimé que “la prise en charge de cette filière, en termes d’organisation, d’infrastructures et de régleddmentation aura pour effet de maintenir voire d’augmenter, l’engouement des conditionddneurs et des exportateurs qui parfois, sont découragés au bout de leurs premières déddmarches infructueuses sachant bien évidemddment, que la particularité du produit, exige la mise en place d’opérateurs spécialisés, tout le long du circuit.”Quoi qu’il en soit, le 1er Forum méditerraddnéen de l’oléiculture, qui se tiendra les 29 et 30 mars prochains, sera une opportunité pour la rencontre “des professionnels de différents pays de la Méditerranée”, a noté M. Nouad qui notera que le slogan de ce foddrum est défini comme tel : “Après l’or noir, l’or vert”. À l’occasion de ce forum, il sera question, dira M. Nouad, d’examiner les exddpériences en oléiculture de plusieurs pays à l’image du Maroc, de l’Espagne, la tunisie, l’Algérie et l’Italie. Une entreprise de transddformation dans le domaine de l’oléoculture aura également à présenter son expérience en la matière. Les qualités diététiques de l’huile d’olive seront également à l’honneur de cette rencontre, diradtdil, en insistant sur les bienfaits de cette l’huile sur la santé.Le plan de renouveau agricole s’intéresse à cette filière et mise sur une augmentation de la productivité et la qualité de l’huile d’olive, la technologie et l’étude des méthodes les plus modernes d’industrialisation et de gesddtion par l’implantation d’unités modernes d’extraction d’huile d’olive, expliquera de son côté Bensemane qui notera que “l’Alddgérie est consciente que la culture de l’oliddvier peut être développée et ne représente aujourd’hui qu’un tiers de ses capacités. Les oléiculteurs misent sur une production de 50 000 tonnes par an”. À ce sujet, les particiddpants à la conférence d’hier se sont accordés à appeler à l’organisation du secteur par les professionnels “et la synergie entre les proddducteurs et les industriels de l’oléiculture”.

Revue de presse

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AgriNews

AGRI NEWS18

Le secteur avicole industriel a subi un dévelopddpement très important en Algérie. Il participe avec plus de 50% à la couverture des besoins en produits alimentaires d’origine animale.Aujourd’hui, la filière avicole est fortement déddsarticulée et nécessite par conséquent la mise en place de nouvelles formes d’intervention qui viseraient :d la stimulation de la production et la réduction des coûts de productiond la régulation de la filière ;d la réduction des dépenses en devises ; d la stabilisation et la réduction des prix à la consommation.La stratégie de développement a pour objectif principal la garantie d’un approvisionnement régulier des marchés en protéines animales d’origine avicole à des prix relativement bas et stables.Le GRFI souhaite mettre en place entre les proddducteurs et les transformateurs une synergie et un lien pour rester dans cet esprit de Filaha Innove de rapprochement de tous les acteurs tant à l’amont que de l’aval de la filière.Le FIFAVIC développera une platedforme de

La 9ème édition de SIPSA c Agrisime 2009 a inscrit au FIFAVIC la thématique

Aviculture « sortie de crise ! »

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AGRI NEWS 19

AgriNews

contacts entre les producteurs, les transforddmateurs et l’ensemble des acteurs de cette filière.Le FIFAVIC tentera d’apporter quelques pistes pour la sortie de crise notamment dans le doddmaine de la régulation et de poser des jalons pour une l’organisation interprofessionnelle de la filière.

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20 A la Une EVÉNEMENTS

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PROGRAMME G R F IFondation FILAHA INNOVE

2009c2010

21A la Une EVÉNEMENTS

OLEOMED : Forum Interprofessionnel de la Filière Oléicole El Aurassi , 29 et 30 Mars 2009

FIPLAIT : Forum Interprofessionnel du Lait et des Produits Laitiers Safex, 12 et 13 Mai 2009

FIFAVIC : Forum Interprofessionnel de la Filière Avicole Safex, 14 Mai 2009

FIMAG : Forum Interprofessionnel du Machinisme et de l’Equipement Agricole Algex, 16 Juin 2009

FORTUBEQ : Forum Franco Maghrébin des Techniques de la Pomme de Terre Hilton, 27 et 29 Juin 2009 PHYTOFERTI : Forum Interprofessionnel de la Protection des Plantes et de la Fertilisation Hilton, 04 Octobre 2009

OLEOMED II : Forum sur la Labellisation et la qualité de l’huile d’Olive SIAFIL, 16 c 19 Novembre 2009

FET’MAR : Forum Interprofessionnel de la filière phoenicicole BISKRA, 13 Décembre 2009

Le programme des forums GRFI 2010 sera disponible à la prochaine édition

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SIPSA

Salons PartenairesJanvier 2009 , du 04 au 08

Fruitlogistica à Berlin, AllemagneFruits et légumes

Février 2009 , du 10 au 13Technovid à Zaragoza, Espagneoléiculture et vitiviniculture

Février c Mars 2009 , du 21/02 au 01/03SIA à Paris porte de Versailles , FranceAgriculture

Mars 2009 , du 24 au 27Fima Ganadera à Zaragoza, EspagneMachinisme et équipements agricoles

Avril 2009 , du 02 au 04Fiera de forli à Forli , ItalieAviculture , cuniculture

Avril 2009 , du 22 au 26SIAM à Meknès, MarocAgriculture

Avril 2009 , du 28 au 30MEDFEL à Perpignan, FranceFruits et légumesContact : Filaha innove

Mai 2009 , du 12 au 15SIPSA à la Safex, Alger, AlgérieProductions et santé animalesContacts :[email protected]

Juin 2009 , du 09 au 11 PAMED à Yasmine Hammamet , TunisieAviculture et productions animales

Juillet 2009 , du 02 au 04AGRENA , le Caire , EgypteAviculture et santé animale

Septembre 2009 , du 16 au 18SPACE à Rennes , FranceProductions animales et machinisme agricole

Novembre 2009 , du 16 au 20SIAFILc FILAHA à la Safex, Alger, AlgérieSalon international de l’agricultureContacts : [email protected]

Agenda...

Pour participer en tant que

visiteur professionnel à ces salons,

contacter la Fondation

FILAHA Innove Melle Fahima BOUHIREDMob.: +213 770 90 90 05Route de Bouchaoui, BP 16d Ouled Fayet d Alger,Algérie Tél. : +213 21 38 62 32Fax :+213 21 38 62 29Edmail : [email protected]

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Pour s’abonner au magazine FILAHA Innove Editions Magvet Melle Fahima BOUHIREDMob.: 0770 90 90 05 / [email protected] de Bouchaoui, BP 16c Ouled Fayet c Alger,Algérie Tél. : (021) 38 62 32 / Fax : (021) 38 62 29Ecmail : [email protected]

Un supplément de

Veuillez renseigner ce bulletinSociété : …………………………………..………………..……..…..Nom : ………………………………………..………………..……..Prénom : ………………..………………..………………..………….Adresse et BP : …………………..………………..……………….....Ville : ………………..………………..……………......…..………….Pays : ………………..………………..…………......……..………….Mobile : ………………..………………..…………......……..…….....Tél : ………………..………………..…………......……..………….Fax : ………………..………………..……………….........………….Edmail : …………………………[email protected] Web :………… ………………..………………..………………..

Vous connaître, c’est aussi mieux vous servir. Merci. J’opère dans le Secteur :

Production animale Agro industrie Nutrition animale Agroalimentaire Phytosanitaires Arboriculture Maraîchage Oléiculture Céréaliculture Produits de large consommation Industrie du froid Conditionnement des fruits et légumes Equipements et matériels agricoles Autre activité : Merci de préciser ……………………………..………………..………………..………………..………………..………………..………………..………………..………………..………………..………………..………………..………………..………………..………...................................…..

GRFI A l’attention de Melle Fahima BOUHIREDCD 233 Route de Bouchaoui, Ouled Fayet Alger AlgérieTél : +213 (0) 21 38 67 27 – Fax : +213(0) 21 38 62 29 edmail : [email protected] [email protected]

Vous souhaitez participer au Renouveau de l’Economie Agricole et Rural , adhérez au GRFI ( Groupe de réflexion FILAHA INNOVE).Bulletin GRFI

Pour rester conforme à l’esprit de FILAHA et soucieux de renccforcer ses activités, outre lieu d’informations, de rencontres et carrefour d’affaires pour les opérateurs économiques, dont il se caractérise, FILAHA n’est pas qu’un rendezcvous des proccfessionnels du secteur du monccde agricole mais, évoluera en une association permanente qui regroupera tous les participants et restera ouverte à toute la faccmille agrocalimentaire. Elle sera un véritable trait d’union entre les différents opérateurs éconoccmiques de l’amont et de l’aval du secteur agrocalimentaire. Cette association sera créer en marge des activités de FILAHA 2007. Cette réorientation dictée par les nouveaux enjeux économiccques est de rendre FILAHA plus dynamique et au service de ses adhérents.

A cet effet, elle prendra en charge les recommandations et les actividdtés générées durant ces rencontres

et les rendra sous forme d’un proddgramme annuel échéancier avec un suivi évaluation permanent et une présentation d’un bilan à l’ouvertuddre du prochain salon. Elle englobera tous les opérateurs économiques entreprenant dans la branche d’acddtivité production agricole et agrodalimentaire sans aucune exclusion.Elle sera un véritable forum de concertation et un outil mobilisaddteur et fédérateur de ses adhérents, en vue de permettre le dévelopddpement de leurs entreprises et de jouer pleinement leur rôle d’opéraddteurs économiques.

Elle constituera une force d’assisddtance vis à vis des adhérents, noddtamment dans les domaines de l’information, du conseil et de la formation. FILAHA a accumulé au fil des éditions une expérience, une expertise et un réseau de contacts utiles afin, de contribuer à amélioddrer la productivité des entreprises et les capacités managériales de ses adhérents dans le nouveau contexte économique mondial. Outre les acdd

tivités traditionnelles d’organisation d’événements liés au monde agriddcole, productions et santé animale, congrès et colloques scientifiques, FILAHA s’orientera par le biais de son département Agrovet Conseil, AVETCO, vers la fourniture de serddvices tels que :• La mise en relation d’affaires,• L’assistance des adhérents dans le montage de projets (Business Plan, études de faisabilité, études de marddchés, etc.), • la documentation, et supports doddcumentaires sur les projets,• les statistiques économiques, • l’assistance juridique et fiscale pour le montage de projets, Formaddtion et mise à niveau• le renforcement des capacités maddnagériales des cadres et dirigeants des entreprises,• l’organisation des journées d’étuddde, de formation et d’information des cadres et gestionnaires en cooddpération avec les institutions publiddques compétentes et les organisaddtions internationales.• Dans le cadre de la mise à niveau

des entreprises, FILAHA aidera à préparer leurs dossiers et les acddcompagnera avec l’Agence de la promotion des PME PMI.

Une fenêtre spécialisée sera ouverte sur notre site Web. Elle sera réserddvée aux seuls adhérents et animée par un bureau conseil constitué d’experts mis à la disposition de ses adhérents qui répondra à toutes les questions d’ordre technique, écoddnomique, réglementaire et stratéddgique.

Une revue spécialisée qui sera le LIEN entre les producteurs agricoddles et le domaine agrodalimentaire aura à traiter les dossiers de l’heure avec des rubriques sur la note de conjoncture sur les filières domiddnantes et de veille technologique agrodalimentaire.

Adhérer à notre groupe de réflexion et à notre concept,c’est participer au renouveau de l’économie agricole et rural

23A la Une Fondation FILAHA INNOVE

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