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PRDRPRDRPRDRPRDR----ANDROY 2006 ANDROY 2006 ANDROY 2006 ANDROY 2006

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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA Tanindrazana – Fahafahana - Fandrosoanaa

,

GTDRGTDRGTDRGTDR----ANDROYANDROYANDROYANDROY

PROGRAMME REGIONAL PROGRAMME REGIONAL PROGRAMME REGIONAL PROGRAMME REGIONAL

DE DEVELOPPEMENT RURALDE DEVELOPPEMENT RURALDE DEVELOPPEMENT RURALDE DEVELOPPEMENT RURAL

PRDR PRDR PRDR PRDR ----ANDROYANDROYANDROYANDROY

GTDR GTDR GTDR GTDR –––– un instrument de développement un instrument de développement un instrument de développement un instrument de développement

rural régional par excellencerural régional par excellencerural régional par excellencerural régional par excellence


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Le mot du Président de l’EPP/PADR

Le Gouvernement a mis à jour l’institutionnalisation du Plan d’Action pour le développement rural (PADR) à travers le décret n° 2006-278 du 25 Avril 2006. Il a

été précisé que le PADR est un cadre permettant de concevoir, définir et orienter les stratégies et les programmes de développement rural à Madagascar et le

Programme National de Développement Rural (PNDR) comme le document référentiel de base à tous les programmes et projets de développement rural.

Elaboré et présenté officiellement et publiquement au Palais de sport à

Antananarivo le 10 Novembre 2006 par le Président de la République, le Madagascar Action Plan (MAP), est un plan d’action visant un saut qualitatif et définissant la feuille de route et les actions prioritaires de 2007 à 2012 en vue d’obtenir une croissance économique rapide contribuant à la réduction de la

pauvreté et permettant au pays de tirer avantage de la mondialisation. L’EPP/ PADR, en appui aux GTDR, s’est attelé à la régionalisation du PNDR en procédant à la mise à jour des Programmes Régionaux de Développement Rural

(PRDR) au niveau des 22 Régions. Le PRDR actuellement disponible, constitue un document de références pour les

intervenants régionaux. Son élaboration a suivi une démarche largement participative et une approche régionale des cinq orientations du PNDR .Traduisant les spécificités régionales, le document apporte plus des précisions quant à la mise en oeuvre des PRD dans les aspects de Développement Rural. De plus, fortement

inspiré des réalités socio-économiques et des valeurs locales et régionales, les PRDR constituent un document de mise en œuvre du MAP.

Le GTDR, étant une plate- forme de concertation, de suivi, et d’harmonisation des interventions en matière de développement rural au niveau régional, dispose par ce

document un instrument de mobilisation des parties prenantes (les cinq collèges des GTDRs), un outil de coordination des interventions selon les principes recommandés par la Déclaration de Paris (initiatives AAH) et les valeurs,

engagements et défis mis en relief dans le cadre du MAP. Comme l’Autorité régionale est le maître d’ouvrage du Développement régional, le

Chef de Région dispose donc à travers des GTDR et des PRDR d’ outils de pilotage des actions de développement rural, gage des initiatives de reforme

transformationnelle recommandées par Monsieur le Président de République selon l’esprit du MAP.

Le Président de l’EPP/PADR

RAKOTOARY Jean Chrysostome


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Le mot du Chef de Région

Bonjour à tous les acteurs du développement de l’ANDROY ! La Région ANDROY , issue de la scission de l’ex-Région FORT-DAUPHIN, est la dernière- née de toutes les Régions de MADAGASCAR. Ses spécificités résident en : - la faiblesse de sa pluviométrie - la division en deux grandes zones bien distinctes de son territoire : la zone sédimentaire à vocation agricole et la zone cristalline à vocation pastorale - la prédominance d’un vent desséchant quasi-permanent dit « TIOK’ATIMO » - la menace de la désertification - l’existence de plusieurs produits naturels « exportables » : pervenche – jatropha – ricin, etc. . La nouvelle Région a accouché de son premier référentiel régional en matière de développement rural : le PRDR-ANDROY. Ce document, dont le processus d’élaboration remonte à l’année 2005 lors des enquêtes sur les intervenants,se fixe comme objectif global la lutte contre la pauvreté dans le monde rural et tient donc compte de ces spécificités régionales, ainsi que des données issues des différents ateliers de districts et des ateliers MAP. Le processus s’est achevé par l’atelier de mise à jour et de validation des 2-3 Octobre 2006 à AMBOVOMBE-ANDROY. Ce PRDR a vu le jour grâce à la fructueuse collaboration du GTDR-ANDROY et de ses partenaires , notamment les représentants des OP , les C/STD , les élus à tous les niveaux , les responsables des différents P/P et ONG et les opérateurs économiques . Au nom de la Région , nous voudrions remercier particulièrement le GTZ-UADL / ACORDS , le Projet MICRO-FINANCES du PROGRAMME OBJECTIF SUD et le SAP qui, chacun de son côté , a apporté efficacement sa part contributive à la réalisation de ce PRDR . Enfin, nous remercions d’avance les éventuels partenaires techniques et financiers qui voudraient bien participer à la mise en œuvre des programmes définis dans ce document.

Le Chef de Région de L’ANDROY Mr HATRIFENJANAHARY Andrien


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Le mot du Président du GTDR

A L’ATTENTION DES INTERVENANTS DANS L’ANDROY ● Pour toute intervention en milieu rural, en matière de développement, il est indispensable de professionnaliser les bénéficiaires –cibles et éviter au maximum de changer leur métier. ● Il ne faut plus avoir le sentiment de ne cibler que les populations les plus vulnérables mais répartir les différents soutiens pour toutes les parties prenantes (population-cible, les intermédiaires pérennes, les consommateurs finaux, …). Les bailleurs de fonds ne doivent pas nécessairement axer leur évaluation sur le taux de décaissement mais vérifier le degré d’appropriation par les populations cibles les acquis de l’intervention. Le Président du GTDR- ANDROY MAHALATSA Bédé


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SOMMAIRE Page N° 1 – INTRODUCTION 13 2 - LE PROGRAMME REGIONAL DE DEVELOPPEMENT RURAL 18 3 - LE PLAN D’ACTION 45 4 LA SPATIALISATION DU PRDR 83 5 - MISE EN ŒUVRE DU PRDR 89 6-SUIVI-EVALUATION DU PRDR 200

LES ANNEXES

Page N° ANNEXE I - DEMARCHE DE MISE A JOUR DU PRDR 103

ANNEXE 2 – CADRAGE DU PRDR 112 ANNEXE 3 - MONOGRAPHIE REGIONALE 123

ANNEXE 4 - L’ANALYSE DIAGNOSTIC REGIONAL (SEPO Succès–Echecs–Potentialités–Obstacles) 150

ANNEXE 5 - LES CAPITALISATIONS DES EXPERIENCES PA SSEES 182 ANNEXE 6 - ANALYSE SPATIALE DE L’EXISTANT 183

ANNEXE 7 LES 14 CRITERES DE DEVELOPPEMENT DURABLE 200


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SSIIGGLLEESS EETT AACCRROONNYYMMEESS

BV/PI : Bassins Versants – P érimètres Irrigués CGRC : Comité de Gestion des R isques et Catastrophes BLU : Bande Latérale Unique

CCC : Changement de Comportement par la Communicat ion CR : Commune Rurale CSB : Centre de Soins de Base CU : Commune Urbaine ECAR : Eglise catholique Apostolique Romaine FID : Fonds d’Intervention pour le Développement GCF : Gestion Contractualisée des Forêts

GELOSE : Gestion Locale Sécurisée IEC : Information-Education-Communication INSTAT : Institut National des Statistiques MAEP : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche OMD ; Objectif du Millénaire pour le Développem ent ONG : Organisation Non Gouvernementale PCD : Plan Communal de Développement PNDR : Programme National pour le Développement R ural PIP : Programme d’Investissement Public PNF : Programme National Foncier PPP : Partenariat Public Privé (3P) PRD : Programme Régional de Développement RIP : Route d’Intérêt Provincial RN : Route Nationale STD : Service Technique Déconcentré TELMA : Télécommunications Malagasy

Liste des Tableaux

INTITULE DU TABLEAU Tableau N°01 Vision régionale par filière porteuse Tableau N°02 Listes des intervenants par domaines d ’actions Tableau N°03 Listes des filières par districts Tableau N°04 Orientations- axes stratégiques et pro grammes retenus Tableau N°05 Les grandes activités par programme re tenu Tableau N°06 Rôles de chaque collège Tableau N°07 Les indicateurs du PRDR Tableau N°08 Les différentes étapes méthodologiques Tableau N°09 Démarches d’élaboration du PRDR Tableau N°10 Articulation PNDR-PRDR-MAP Tableau N°11 Les acteurs du développement Tableau N°12 Les principales cultures de l’ANDROY Tableau N°13 Cheptel de l’ANDROY Tableau N°14 Station de radios locales (FM)


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Tableau N°15 Zonage agro-socio-écologiques Tableau N°16 Analyse - diagnostic régional Tableau N°17 Activités par filières porteuses Tableau N°18 Analyse spatiale de l’existant

Listes des Cartes

Carte 1 - La Région Androy et ses 4 districts

Carte 2

- Implantation CSA – antennes DRDR – ONG genre FAFAFI

Carte 3 - Implantation IMF (existant- extension)

Carte 4 - Electrification rurale (projet PEPSE 2005 – 2008)

Carte 5 - Implantation CGRC – Comité ad hoc suivi stocks

Carte 6 - Routes – Forêts – Fleuves - Aires protégées

Carte 7 - Stratégie spatiale de la Région Androy en matière de développement rural

Carte 8 - La Région Androy : localisation- subdivision

Carte 9 - Répartition ethnique par commune

Carte 10 - Densité de population

Carte 11 - Hydrographie

Carte 12 - Pluviométrie

Carte 13 - Classification climatique de KOPPEN, par G.DONQUE

Carte 14 - Classification climatique de DUFOURNET

Carte 15 - Routes et pistes – Aires protégées

Carte 16 - Zones agro-écologiques


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Résumé Exécutif :

- Contexte de son élaboration L’ANDROY est la dernière – née de toutes les Régions de Madagascar. C’était une ancienne sous-préfecture qui dépendait de la préfecture de Fort- Dauphin. Jusqu’en Octobre 2005, date de sa création, la Région ANDROY faisait partie intégrante de la Région ANOSY. Et l’ancien GTDR-20 de Fort- Dauphin englobait à la fois les deux Régions actuelles. C’est ainsi que l’ex- PRDR de Fort- Dauphin, œuvre du GTDR -20, se rapportait aussi bien à l’ancienne Région ANOSY qu’à la Région ANDROY actuelle . Il va donc de soi qu’une mise à jour des données régionales s’imposait, d’autant plus que chaque Région a ses spécificités : quand l’ANOSY , par exemple , est caractérisé par un climat semi-tempéré , proche de celui des Hautes Terres malagasy ,l’ANDROY se distingue par contre par son climat semi-aride proche de celui du Sahel africain .De même , l’ANOSY est traversée de l’Est à l’Ouest par une assez haute montagne , la Chaîne Anossyenne , longue de plusieurs dizaines de kilomètres tandis que l’ANDROY n’est qu’une très vaste pénéplaine . Cadrage Du point de vue cadrage, le PRDR s’inspire de documents référentiels qui peuvent être classés en trois catégories : 1) les documents de cadrage internationaux : Il s’agit de- l’OMD ou OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT - la Déclaration de Paris - la Déclaration de Maputo - la Vision Durban 2) les documents de cadrage nationaux - la Vision Madagascar Naturellement figure en premier lieu - en second lieu vient le DSRP - puis le MAP, une mise à jour du DSRP - ensuite les PGE 2005 et 2006 - et enfin le PNDR. 3) les documents de cadrage régional :- le PRD

Visions A propos des Visions auxquelles se réfèrent le PRDR, à part la Vision Madagascar Naturellement, on peut citer : - la vision du monde rural (Vision Globale en 2020) selon le PNDR - la vision régionale selon le PRD

- la vision régionale du secteur du Développement rural - et la vision régionale par filière porteuse


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Objets du PRDR

Le PRDR est un référentiel régional en matière de développement rural .Et en tant que tel, il se base sur les spécificités régionales. C’est un outil de mobilisation et de participation de tous les acteurs du développement rural , de coordination et d’harmonisation des interventions , de mise en oeuvre du PNDR, du PRD et des autres documents de référence nationaux ( Vision Madagascar Naturellement , Vision Durban , MAP , PGE ) . Il contribue ainsi à : - une croissance économique (d’où l’importance accordée à l’approche filière) - à la sécurité alimentaire - à une gestion durable des ressources naturelles (bonne articulation entre développement rural et respect de l’environnement) - et à la promotion de la bonne gouvernance au sein du développement rural. Orientations

La Région ANDROY a retenu toutes les 5 orientations du PNDR, à savoir :

- 1- la bonne gouvernance (en matière de développement rural, s’entend) - 2-le capital et les facteurs de production - 3- la sécurité alimentaire, la production et la transformation, le système

d’alerte précoce - 4- la gestion durable des ressources naturelles et la conservation de la

biodiversité - 5- la promotion des filières et le développement des marchés

Axes stratégiques

Sur les 23 axes stratégiques du PNDR, la Région ANDROY en a retenu 20, hormis les axes :

- 1-2 – Mise en place d’un environnement juridique et réglementaire favorable au développement rural

- 3-5 - Transformation des produits - 3-6 - Amélioration de la visibilité des enjeux des coopératives

Programmes

40 parmi les 57 programmes du PNDR ont été retenus par la Région ANDROY. Ces programmes ont pour objet, notamment : - la réforme de l’administration publique

- la déconcentration/décentralisation - la mise en œuvre du Programme National Foncier (PNF) - la réhabilitation des infrastructures rurales - les micro-finances - l’électrification rurale - le Programme National BV/PI ,etc.…..


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Approche filière Le PRDR a accordé une place particulière à l’approche filière. En effet, l’identification des filières porteuses par les acteurs du développement rural , l’analyse SEPO de ces filières , ainsi que leur analyse spatiale selon une priorisation définie d’après des critères préalables , en un mot toutes ces démarches méthodologiques initiées dans le PRDR aideront les opérateurs économiques à voir plus clair la dynamique des offres et des demandes du marché et de décider en connaissance de cause sur les initiatives à prendre . Spatialisation

Il en est de même pour la spatialisation des principales activités des programmes. Cette méthode facilitera largement les tâches des bailleurs de fonds potentiels : en effet , les cartes seront de précieux outils à ces partenaires financiers du fait qu’ elles les aideront dans leurs prises de décision en vue d’investir dans telle ou telle filière , dans tel ou tel lieu , avec l’aide de telle ou telle association .

INTRODUCTION Le PRDR actuellement mis à jour relève d’une importance particulière pour le processus PADR : recommandé par la PGE 2006, c’est une grande étape dans la mise en œuvre du PNDR. Les dernières évolutions majeures des contextes nationaux (instauration des 22 régions, mise à jour du processus PADR, élaboration du PNDR, élaboration du MAP) et internationaux (mondialisation, OMD, intégration régionale, Déclaration de Paris, Déclaration de Maputo) justifient cette nécessité de mettre à jour les derniers PRDR élaborés à partir de l’année 1999 alors que Madagascar était encore subdivisé administrativement en 20 régions. Fruit d’une démarche de régionalisation des cinq (5) orientations et des vingt deux (22) axes stratégiques du PNDR croisés avec les réalités socio-économiques locorégionales et d’une approche largement participative et remontante impliquant l’ensemble des acteurs régionaux à différents niveaux (commune, district, région), le PRDR actuellement disponible met en valeur et en exergue les spécificités régionales en terme de potentialités, d’opportunités et de contraintes. Présentation de la région La Région ANDROY , une terre de départ et une terre d’accueil , se résume comme étant une région pauvre et déshéritée avec une population traditionaliste et relativement homogène du point de vue culturel . L’Androy est une région unique de par ses spécificités du point de vue zonage, culturel, climatologique et environnemental. A - Une région pauvre et déshéritée - Le Sud, en particulier l’ Androy, reste une région plongée dans la pauvreté. La


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pauvreté n’ existe pas seulement en lui- même , mais aussi relativement au reste de l’Ile , relevant non seulement de l’ opposition entre les Hautes Terres et le reste du pays , mais encore au sein des régions côtières où le Sud occupe une place encore plus en retrait . - La région de l’ Androy est bien en dessous de la moyenne nationale pour la plupart des indicateurs socio- économiques : - productivité et mise en valeur des exploitations - taux de scolarisation - eau produite et distribuée - nombre d’agents de la fonction publique, etc. B - Une population traditionaliste et relativement homogène du point de vue culturel A travers l’analyse sociologique de leur comportement économique et culturel , on s’ aperçoit comment aux contraintes culturelles s’ajoute l’héritage de la tradition , par laquelle le symbolique se mélange à l’économique . Le rôle du bœuf reste au cœur de l’ organisation sociale , à l’intérieur des clans , lignages et communautés villageoises , en tant que « rite de passage » et facteur de capitalisation et commercialisation . La population, partagée également entre des ethnies différentes, est liée aux traditions agricoles . C - L’Androy, une terre de départ et une terre d’ accueil D’une part, la région exporte des hommes « de faible valeur ajoutée » et reçoit des immigrés qui exportent leur plus- value acquise. D’autre part , c’est à partir des zones sèches et sédimentaires du littoral que la main d’œuvre s’ exporte pour des activités salariées dans la majorité des cas ( ouvriers agricoles , gardiens , manoeuvres ) et très peu d’artisans ou d’ exploitants directs . Le retour au pays est périodique ( tous les 4-5 ans ) et définitif vers 45 - 50 ans , une fois une situation sociale acquise ( terre,maison , petit troupeau , etc, …) avec les gains d’émigration . Il y a, cependant, un mouvement inverse d’immigration venant principalement des Hautes Terres Centrales, des deux Régions périphériques : c’est une immigration temporaire dans les localités où s’ implantent beaucoup de projets , telles Ambovombe - Androy ou Bekily . D – L’Androy, une région unique -1) Existence de quatre zones diamétralement opposées : zone nord - zone centre - zone littorale - zone côtière La Région de l’Androy est caractérisée principalement par l’existence de quatre zones qui diffèrent sur tous les plans : physique- humain - potentiels - infrastructurels … : - la zone nord cristalline , constituée de la totalité du district de Bekily et les parties septentrionales des districts d’ Ambovombe, de Beloha et de Tsihombe est assez arrosée et dispose d’un réseau hydrographique assez important. Cette zone convient tout naturellement à l’agriculture, surtout rizicole ; les micro-périmètres irrigués y abondent. Les principales productions sont : les céréales, les grains secs, les racines et tubercules, la canne à sucre. L’élevage de petits et grands ruminants y est


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particulièrement adapté. De nombreux petits exploitants miniers s’implantent dans cette zone assez riche en produits miniers. - la zone centre formée de la bande comprise entre la zone nord et le littoral des districts d’Ambovombe - Androy, de Beloha et de Tsihombe repose sur une couche sédimentaire calcaire. C’est une zone à faible à très faible pluviométrie et presque dépourvu de réseaux hydrographiques permanents : en effet , les cours d’eau de cette zone ont la particularité d’avoir un débit faible et irrégulier . La période d’étiage y dure de longs mois. - la zone littorale, constituée de la bande littorale de 6 à 20 km des districts d’Ambovombe - Androy, de Beloha et de Tsihombe, est essentiellement formée de sable roux très productif. Elle est propice pour la production de petits ruminants et de volailles , de tubercules , de grains secs , de produits maraîchers , de produits naturels (ricin, pervenche, les deux espèces de jatropha ) . - la zone côtière de 200 km, très propice pour l’exploitation de produits halieutiques et l’écotourisme. Il convient de noter au passage que vers le mois de février 2006 , une société américaine a fait beaucoup de tapages médiatiques à Ambovombe - Androy à propos d’une recherche dans la zone d’étude entre le Cap Saint André et le Sud de Tolagnaro , dont l’ objectif est d’« acquérir une image précise des différentes couches géologiques du sous-sol du fond marin du Canal de Mozambique avec la technique sismique utilisant des canons à air comprimé » et qui devait durer 3 mois . Mais cette recherche fut interrompue pour des causes inconnues. Qui sait si le plateau continental de ces 200 km de l’ Androy ne renferme pas du….pétrole offshore ! -2) Le zébu, source de prestige et réservoir économique Dans les conceptions religieuses et philosophiques Antandroy, le zébu est aussi symbole de civilisation. Il est conçu comme instrument de communion avec l’invisible, il est l’inspirateur d’une riche mythologie et d’une philosophie. C’est pourquoi il se trouve au centre culturel et des préoccupations sociales des Antandroy. Le troupeau de zébu est à la fois source de prestige et réservoir économique. Ne pas posséder de zébu et le signe le plus insupportable de la pauvreté. - 3) Le « Tiok’atimo » Pendant presque toute l’année, un vent dominant soufflant du Sud- Est vers le Nord - Ouest desséchant détruit tout sur son passage. - 4) Faunes et flores endémiques

L’Androy possède des faunes uniques au monde ( maki , sifaka, tortues terrestres , plusieurs espèces d’oiseaux , de reptiles, d’amphibiens , ainsi que des flores endémiques telles que les plantes xérophytes épineuses ou à feuilles réduites ( fantsiolotse , raketa …) adaptées à son climat aride , les plantes naines ou bonzaï naturels , …..


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CARTE 1 - LA REGION ANDROY ET SES 4 DISTRIC TS


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PLAN DE L’OUVRAGE Partie 1


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La première partie de ce document présente la monographie simplifiée de la région illustrée par une cartographie de la subdivision administrative relative aux districts qui la composent. Partie 2 Quelques éléments de cadrage du PRDR comme les passages essentiels des référentiels nationaux et régionaux en matière de visions sont apportés dans la deuxième partie à savoir :

� la Vision Madagascar Naturellement définie par Monsieur le Président de la République, � les Visions du monde rural formulées dans le cadre du PNDR � les Visions régionales fixées lors de l’élaboration du PRD. une vision régionale du

secteur de développement rural et des visions régionales pour chaque filière porteuse prioritaires.

Aussi les principaux enjeux régionaux de développements classés selon les orientations du PNDR , les réponses régionales actuelles pour y faire face, ainsi que les objectifs globaux et spécifiques de développement régional sont développés dans la partie 2 Partie 3 La partie 3 développe le corps du PRDR avec le plan d’action global présentant les cinq (5) orientations définies dans le PNDR, les vingt deux (22) Axes stratégiques correspondantes ainsi que les Programmes retenus dans ce PRDR en raisons de sa cohérence avec les spécificités régionales selon l’appréciation des acteurs régionaux. Par ailleurs, les activités identifiées et priorisées pour la mise en œuvre de chaque Programme, ont été spacialisées (localisées) suite à démarche d’analyse spaciale. Aussi les indicateurs permettant de vérifier la réalisation des activités sont précisés dans cette partie 3 suivi d’un établissement d’une charte de responsabilité classant les acteurs de mise en œuvre suivant les types de missions qu’ils devraient assumer (pilotage, rôle d’appui, exécution ou rôle opérationnel) Partie 4 La quatrième partie, elle, fait état des résultas de l’analyse spaciale de chaque activités et Programmes qui ont abouti à l’élaboration des cartographies présentant la superposition des informations sur la monographie, la localisations des principales activités et les filières .L’exercice a permis de mettre en relief une vue d’ensemble des ressources et des actions dans la région dégageant ainsi les différentes pôles de développement et mettant en évidence la stratégie spaciale régionale adoptée. La démarche devrait alimenter le processus d’élaboration du schéma d’aménagement régional Partie 5 Les précisions concernant la mise en œuvre de ce PRDR avec les principes et les structures qui y sont impliqués sont exposées dans la cinquième composante du document. Les rôles et attributions des entités membres des cinq collèges des GTDRs y sont aussi développés. Partie 6 Cette partie est réservée à la description du système de suivi-evaluation du PRDR, les rôles des différents acteurs par rapport au système de suivi-evaluation. Aussi les tableaux des indicateurs relatifs à chaque niveau du cadre logique du PRDR (objectif global, objectifs spécifiques, orientations, axes stratégiques, orientations, y sont présentés. Partie ANNEXE Comme l’ouvrage se veut être un document de travail centré sur la mise en œuvre du PRDR, l’on a préféré envoyé dans la partie annexe éléments suivant :

1. Les différentes étapes de la démarche de mise à jour du PRDR avec les principes adoptés,


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2. Les contextes nationaux et internationaux justifiant cette mise à jour ainsi que les différents extraits des documents de cadrage du PRDR.

3. Les détails des éléments de la monographie régionale mise à jour. 4. Les résultats de l’analyse diagnostique et spaciale de la Région sur la base de la matrice

SEPO (Succès–Echecs–Potentialités–Obstacles) d’une part sur les axes stratégiques du PNDR/PRDR et aussi sur chaque filière porteuse priorisée .

5. L’identification des filières porteuses par Région, les critères de priorisation, les filières porteuses prioritaires ainsi les visions régionales par filières

6. Le tableau des activités priorisées par filières porteuses, la charte de responsabilité pour la promotion des filières ainsi que les échéances fixées pour la réalisation des ces activités.

7. Quelques éléments de la capitalisation des expériences en matière de processus Développement Rural dans la Région (Projets/Programmes, PCD, PRDR, PRD)

8. Les cadrages par rapport aux principes de durabilité notamment les 14 principes de développement durable.

LE PROGRAMME REGIONAL DE DEVELOPPEMENT RURAL - Bref rappel du PRDR 2. L’OBJET DU PROGRAMME REGIONAL DE DEVELOPPEMENT R URAL

Le PRDR mis à jour est : Une étape importante dans la mise en œuvre du PNDR

� Recommandé par la Politique générale de l’Etat en 2006, la mise à jour des PRDR est une grande étape dans la mise en œuvre du PNDR .Les dernières évolutions majeures des contextes nationaux (instauration des 22 régions, mise à jour du Processus PADR et élaboration du PNDR, élaboration du MAP) et internationaux (mondialisation, OMD, intégration régionale, Déclaration de Paris, Déclaration de Maputo) justifient cette nécessité de mettre à jour les derniers PRDR.

Fortement inspiré des spécificités régionales � Ce PRDR est le fruit d’une démarche de régionalisation des cinq (5) orientations et des

vingt deux (22) axes stratégiques du PNDR croisés avec les réalités et spécificités socio-économiques locorégionales .Elaboré dans le cadre d’une approche largement participative et remontante impliquant l’ensemble des acteurs régionaux à différents niveaux (commune, district, région) le PRDR actuellement disponible met en valeur et en exergue les spécificités régionales en terme de potentialités, d’opportunités et de contraintes .

Outils pour la promotion de la bonne gouvernance et de la croissance économique

� Ce PRDR vise également la promotion de la bonne gouvernance à travers la responsabilisation des acteurs, l’amélioration du cadre institutionnel et de l’environnement juridique du secteur de développement rural .Le document se veut être un outil qui va favoriser l’accès des acteurs aux facteurs de production, la mise en oeuvre de la stratégie pour une révolution verte et de l’approche filière. L’ouvrage


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constitue ainsi un document de travail permettant de contribuer à la croissance économique et à la sécurité alimentaire.

Gage d’une bonne articulation entre le développemen t rural et l’objectif de protection de l’environnement

� La démarche d’élaboration de ce document était aussi une occasion pour les acteurs régionaux d’approfondir l’approche spaciale .Les différentes activités identifiées dans le cadre de chaque Programme et filière porteuse prioritaire ont fait l’objet d’analyse spaciale. L’exercice a mis évidence la nécessité de faire valoir les principes visant la bonne articulation entre les actions de promotion de la croissance économique et de la sécurité alimentaire avec les activités relevant de la protection de l’environnement, la conservation des biodiversités et la gestion durable des ressources naturelles conformément à la vision Durban et l’engagement 7 du MAP

Outil de mobilisation des acteurs et d’harmonisatio n des interventions � Traduisant en terme plus opérationnel les esprits et les principes développés dans le

cadre des différents documents de cadrage régionaux (PRD), nationaux (PNDR et MAP) et internationaux ( intégration régional et les Objectifs du Millénaire), le PRDR est un outils de mobilisation, de coordination et de d’harmonisation des interventions des parties prenantes du Développement rural (les cinq collèges des GTDRs et les Bailleur de fonds).L’outil vise l’appropriation et la responsabilisation des acteurs régionaux du processus de Developpement rural .Par ailleurs c’est également un support de négociation pour favoriser l’alignement et l’engagement des partenaires techniques et financiers conformément à l’initiative AAH (Déclaration de Paris) réitéré aussi parmi les valeurs directrices ,les engagements et les défis définis dans le cadre du Madagascar Action Plan.

Instrument de Pilotage et de coordination du dévelo ppement rural à disposition

de l’Autorité Régionale � Conformément au dispositif institutionnalisant le Processus PADR, les GTDR, étant des

plateformes de concertation, de suivi, et d’harmonisation des interventions en matière de développement rural au niveau régional, jouent un rôle de pilotage pour la mobilisation des acteurs autour de la mise en œuvre du PRDR. Comme l’Autorité régionale est le maître d’ouvrage du Développement régional, les GTDR dans l’exercice de ce rôle de pilotage sont responsables devant les Chefs de Régions. L’Exécutif Régional dispose donc à travers le GTDR et ce PRDR des instruments de coordination des actions de développement rural régional.

1.1 RAPPEL DES VISIONS DU MONDE RURAL 211Vision Madagascar Naturellement

Le Président de République de Madagascar engagé par une volonté politique, a tracé une vision pour Madagascar et ses Régions .Nous rapportons ci-dessous un extrait de cette vision : « Madagascar deviendra une nation prospère. Nous aurons une économie à forte croissance et participerons avec succès à la concurrence sur le marché international. Notre environnement sera respecté, protégé et utilisé d’une manière responsable pour promouvoir contre développement. Notre croissance économique sera basée sur nos ressources naturelles uniques et sur la transformation de nos produits naturels. Le peuple Malagasy, tant en milieu rural qu’urbain, sera en bonne santé et aura accès à une


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éducation de qualité. Nos citoyens seront des participants actifs au processus de développement et bénéficieront de leur travail dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des prestations de services

En tant que nation, nous respecterons et valoriserons la multitude de cultures et de traditions de tout le peuple de Madagascar. Nous serons fiers de notre paysans, serons unis dans la solidarité nationale et travaillerons ensemble pour atteindre nos objectifs »

Cette vision est déclinée en termes d’objectifs : Objectifs de base

1. Réduction de la pauvreté par 50% en 2015 2. Etat de droit et une société bien gouvernancée 3. Sécurisation humaine et matérielle et protection sociale élargie 4. Protection de l’environnement

Objectifs économiques généraux 1. Taux de croissance de 8 à 10 % 2. Taux d’investissement de 20 % 3. Participation du secteur privé de 12 à 14 % au taux d’investissement 4. Ouverture de l’économie malgache

Objectifs économiques généraux 1 Passage d’une économie de subsistance à une économie de marché 2 Prolongement de I’économie rurale vers l’économie industrielle: agro-industrielle

alimentaire et autres (pharmaceutique, cosmétique, textile, transformation des produits miniers) et I’économie de services (tourisme, crédit agricole, etc.…)

3 Augmentation des exportations Prolongement de la chaîne des valeurs ! Objectifs économiques spécifiques

1. Augmentation de la production agricole (riz, manioc, ...) de 100 % en 5ans et 200% en 10 ans

2. Augmentation des exportations agricoles (vanille, girofle, crevettes, ...) de 100% en 5 ans et 150 % en 10 ans

3. Développement de la production agro-industrielle alimentaire (conserves de fruits, sucre, rhum ...) de 50% en 5 ans et de 150% en 10 ans

4. Développement de la production agro-industrielle non-alimentaire (huiles essentielles, matières textiles,) de 50% en 5 ans et 200 % en 10 ans

5. L’augmentation de la production de pierres transformées (précieuses et non précieuses) de 50% en 5 ans et de 200 % en 10 ans

6. L’augmentation de la production textile industrielle de 50% en 5 ans et de200% en 10 ans

7. L’augmentation du nombre annuel de touristes (2003:160.000) à 400.000 en 5 ans et à 800.000 en 10 ans.

212 Les bénéfices visés par le MAP Pour mettre en oeuvre la Vision Madagascar Naturellement le Président de la République a engagé un processus participatif d’élaboration d’un nouveau référentiel national, le Madagascar Action Plan (MAP). Ce outil est construit autour de 8 engagements, des défis, et des recommandations claires pour tous les acteurs en terme d’approche : inciter tous les


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parties prenantes à s’approprier des initiatives de reforme transformationnelle en adoptant une méthode travail garantissant un saut qualitatif Les bénéfices visés par le MAP sont :

• Pour le peuple malagasy, Le MAP renforcera l’optimisme

• Pour l’administration Publique Malagasy, Le MAP indiquera la direction aux services publics

• Pour les investisseurs nationaux et les entreprises locales, Les investisseurs privés seront confiants qu’un changement s’opère

• Pour les investisseurs étrangers, Les investisseurs internationaux s’intéresseront aux opportunités économiques à Madagascar

• Pour les Partenaires de développement Les Partenaires de développement renforceront leur considération de Madagascar comme un pays utilisant à bon escient les ressources pour effectuer un saut qualitatif

Le MAP crée du capital pour la nation • Capital humain

La fourniture de service de santé, un appui nutritionnel, l’éducation et le renforcement des compétences pour que chaque individu soit économiquement et socialement productif.

• Capital en infrastructure Les routes, l’électricité, l’eau et l’assainissement, les ports et les aéroports et les systèmes de télécommunication qui sont essentiels pour répondre aux besoins du monde des affaires, du gouvernement et de la population en général

• Capital secteur privé Les équipements, les installations, les transports, les procédures, les stratégies et les cadres légaux nécessaires au monde des affaires pour qu’ils soit compétitif dans l’économie mondiale.

• Capital nature La terre arable, les soles sains, les forets, les biodiversités et des écosystèmes qui fonctionnent bien pour offrir les services environnementaux nécessaires au développement du pays

• Capital en leadership Le leadership et la capacité managériale pour promouvoir le changement et faciliter l’émergence et la maintenance de toutes les autres de capitaux

• Capital en savoir Le savoir fait scientifique et technologique qui augmente la productivité dans le monde des affaires et au sein du gouvernement et qui encourage les pratiques créatives et compétitives

• Capital Institutionnel Public


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La bonne gouvernance et le soutien de fonction publique à la nation qui est requis pour mettre en œuvre la politique du gouvernement et qui offrent des services de qualité à la population de manière opportune, efficace et effective. Le grand objectif du MAP Les stratégies et projets dans le MAP visent une réduction effective de la pauvreté et une amélioration tangible de la qualité de vie des malagasy

213 Vision du PNDR : La vision du monde rural

- Perspectives 2020 La « Vision Madagascar Naturellement » donne, à l’h orizon 2020, une image d’un pays à vocation agricole, doté d’une agriculture de marché avec une agriculture industrielle diversifiée satisfaisant l’alimentaire et le non alimentaire, tournée vers l’exportation et l’économie de services (tourisme, crédit agricole, etc..).

• Les paysages, les villes et les villages seront flo rissants.

• La nature est protégée et valorisée par l’homme.

• La population vit et travaille en paix dans des con ditions humaines. Le pays est reconnu dans le monde pour ses produits na turels et sa biodiversité.

• L’homme, acteur principal, est au centre de toutes les décisions.

• Le développement rural est incontournable.

• La diminution du clivage ville/monde rural sera un e réalité.

Ces perspectives se traduisent par la réduction de la pauvreté de 50%, le relèvement du niveau d’instruction de la population , l’amélioration de la santé dont l’impact sera l’amélioration de la capacité de prod uction de chaque individu et enfin, la réduction sinon la suppression du fossé q ui sépare la ville et les campagnes.

L’environnement de la production sera amélioré par : • la mise en place d’un label A.O.C basé sur les norm es et qualités définies

par les services du conditionnement et/ou celles de mandées par les clients,

• l’accélération de l’enregistrement des terrains agr icoles,

• la mise en place de système de financement et de cr édits ruraux, de mesures d’incitation fiscale pour tous les secteurs , de taxes foncières modulables selon l’utilisation des terrains, de ren forcement de la sécurité rurale,

• l’installation d’un “Conseil économique de Madagas car” constitué par les représentants des secteurs clés: industries agro-al imentaires, textile, mines, tourisme, zones franches.

- Horizon 2010, vision intermédiaire :

Un horizon intermédiaire a été fixé par le Plan Dir ecteur Quinquennal pour le Développement Rural. Conçu pour accélérer la croiss ance de l'économie rurale et pour réduire la pauvreté en milieu rural de moitié, ce P lan prévoit une phase de démarrage


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rapide et des résultats quantifiables précoces. Le Plan prévoit d’aboutir à deux résultats marquants: • 700 000 ménages ruraux (3,5 millions de personnes) vont quitter le seuil de pauvreté

pour intégrer un milieu alimentaire garanti;

• 350 000 ménages (1,75 millions de personnes) vont ê tre engagés dans des systèmes alimentaires plus formels, reposant sur le marché, augmentant de la sorte le revenu de leur ménage de 100% (doublement des re venus).

Le Plan comprend des objectifs spécifiques pour gén érer, encourager et soutenir l'émergence d'un grand nombre de producteurs et d’i ndividus ayant un esprit d' entreprenariat et tournés vers le marché, dans l'en semble des régions rurales de Madagascar, ainsi que la création d’un environnemen t favorable comprenant: • Des associations et coopératives volontaristes, sér ieuses, durables ;

• Des structures gouvernementales légères, efficaces et orientées vers le service, vouées à travailler pour le développement communaut aire et à alléger les procédures administratives;

• Des communautés de gens riches en informations, dis ponibles à apprendre et à échanger les expériences ; Des réseaux de communaut és qui créent des opportunités économiques les uns pour les autres et qui développent encore davantage un sens d'interdépendance et de cohésion régionale voire nationale.

LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DU PNDR La « Vision Madagascar Naturellement » définit les objectifs économiques précisés par le PNDR. Ces objectifs sont : • au plan social, une pauvreté réduite de 50%, un niv eau d’instruction relevé, une

santé améliorée.

• au niveau infrastructure, la mise en place de silos communaux et régionaux, de marchés centraux, d’agro-cities, de pôles de dévelo ppement, de terminaux portuaires et aéroportuaires spécifiques (entrepôts frigorifiques) et de zones franches spécifiques. Les réseaux hydro agricoles s eront réhabilités.

• en ce qui concerne l’environnement de la production , une labellisation de la production, une flexibilité du système de transacti on de crédit aux conditions locales de production, l’accès au capital et aux fa cteurs de production facilité.

• une fiscalité incitative et modulable pour tous le s secteurs, une sécurité rurale, l’articulation des acteurs en groupe d’intérêts et de conseils.

• concernant le cadre de vie, la réduction voire la s uppression du fossé ville – campagne, la régénération des ressources naturelles .

Quantitativement, ces objectifs seront traduits par une augmentation de la production agricole de 200%, des exportations agricoles de 150 %


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214-Visions du PRD

1- VISIONS CENTRALES

● « HO MAITSO NAHO VELON-DRANO TY ANDROY NAH O MARAY » « L’EAU JAILLIRA ہ FLOTS DANS CHAQUE FOYER ET L’ ANDROY SE RA VERDOYANTE ! » (traduction libre) ● Les pôles de développement économique et industriel prospèrent, restent compatibles avec les pratiques des agriculteurs et sont respectueux des valeurs traditionnelles de la Région

2 - VISIONS PERIPHERIQUES

• L’unicité de l’Androy, de son peuple, de ses valeurs culturelles, de sa biodiversité, est préservée, valorisée, pour le bien être et le bénéfice de tout un chacun ainsi que du peuple Malagasy


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• L’Androy produit de l’eau pour donner de l’eau courante à chaque foyer et à

chaque individu, et pour chaque type de production et pour chaque type de transformation industrielle.

• Tous les ENFANTS de l’Androy sont instruits pour son propre développement

et éduqués pour respecter ses propres valeurs culturelles. • Tous les HOMMES, les FEMMES et les ENFANTS de l’Androy ont accès à

des soins médicaux tout en valorisant leurs richesses et l’endémicité de leur pharmacopée traditionnelle.

215-Vision Régionale sur le Secteur de Développeme nt rural

- Vision globale pour 2020 Conformément au premier objectif économique du PRD- ANDROY qui est le passage de l’économie de subsistance à l’économie de marché , la Vision du monde rural régional est ainsi formulée : « TSENA TY ANDROY ! » Traduction libre : « L’ANDROY EST UN GRAND MARCHE ! » - Visions intermédiaires pour 2012 : - ANDROY MAITSO LAVITSE KERE (Traduction libre : L’ANDROY EST VERDOYANTE ET PROSPERE) - MIKARARAKE ABEY TY RANO I ANDROY! (Traduction libre : ET L’EAU JAILLIT PARTOUT DANS L’ANDROY !)

216-Visions régionales par filière porteuse

- TABLEAU 1 :

FILIERES PORTEUSES VISION 2012 1- Arachide /Ricin « ANDROY, SOMPITRY NY MENAKA » (

L’ANDROY, GRENIER A HUILE )


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2- Manioc

« TSY VATSE KAMAEGNE TY BALAHAZO I ANDROY » (L’ANDR OY POSSEDE DES MONTAGNES DE MANIOC )

3- Volailles /dindes

« RAZAE AMY TY TSENAN’AKOHO AMAM-BOROGNE TY ANDROY » (L’ANDROY, UN GRAND MARCHE AUX VOLAILLES)

4- Ecotourisme et artisanat

« ANDROY VOATS’ ANDRIANAGNAHARE MAHASITOGNE » (L’ANDROY, NATURELLEMENT ATTRAYANTE)

5- Patate douce « TSY HO SAKAFO FOTSINY NY BAGEDAN’ANDROY, FA HO FANOITRA MAHOMBY HO AN’NY FAMPANDROSOANA » (LA PATATE DE L’ANDROY NE SERVIRA PAS SEULEMENT A LA CONSOMMATION, MAIS AUSSI DE TREMPLIN POUR LE DEVELOPPEMENT)

6- Langouste « LANGOUSTE, DEVISE HO AN’NY FARITRA ANDROY » (LA LANGOUSTE, SOURCE DE DEVISE POUR LA REGION ANDROY)

7- Jatropha « L’ANDROY, GRENIER DE LA PROVINCE EN JATROPHA »

8- Pervenche (catharentus roseus)

« FARITSE I ANDROY MAMATSY BEFELAGNE TY TANE IABY TOY » (LA REGION ANDROY APPROVISIONNE EN PERVENCHE TOUS LES PAYS DU MONDE)

9- Bovins/caprins « ANDROY, PREMIER FOURNISSEUR EN BOVINS ET CAPRINS DE L’AFRIQUE AUSTRALE » (SADEC)

2.2 LES PRINCIPAUX DEFIS/ENJEUX REGIONAUX ET LES RE PONSES ACTUELLES 2.2.1. Défi et enjeux régionaux Faire un bref résumé des défis et enjeux régionaux en présentant paragraphe par paragraphe la synthèse par axe stratégique (pas de tableau), Suivi d’une illustration sur carte des enjeux ou défis régionaux I-DEFIS LIES A LA BONNE GOUVERNANCE

- AXE 1- Amélioration du cadre institutionnel et des structures d’accueil du développement rural eu égard à la nécessité de la c ollaboration et de la responsabilisation des acteurs et au besoin de prom ouvoir le système de partenariat - DEFI 1 : Etoffer le personnel de la Direction Régionale du Développement Rural


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- DEFI 2 : Mettre en place une antenne de la DRDR dans chaque chef-lieu de district - DEFI 3 : Promouvoir l’émergence d’une ONG spécialisée dans l’agronomie comme FAFAFI de l’ANOSY - DEFI 4 : Instaurer un CSA par district

Carte 2 : Implantation CSA – Antenne DRDR – ONG genre FAFAFI (extension) -

II- DEFIS LIES AU CAPITAL ET AUX FACTEURS DE P RODUCTION

- AXE 2: Facilitation de l’accès des producteurs et investisseurs à la terre

- DEFI 1 - Mettre en place un guichet foncier dans chaque chef-lieu de commune - DEFI 2 - Mettre en place un service topographique et des domaines à AMBOVOMBE

- AXE 3 : Introduction des mécanismes d’organisation , de gestion et de développement des infrastructures

- DEFI 1 - Mettre en place des OP pour la gestion et l’entretien des infrastructures en vue de pérenniser les acquis (AEL pour les couloirs de vaccination –AUP pour les pistes rurales –AUE et GI pour les barrages hydro-agricoles ) - DEFI 2 - Mettre en fonctionnement ces OP pour avoir l’autonomie financière, organisationnelle et technique


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- AXE 4 : Développement et pér ennisation du financement du monde rural - DEFI 1 - Faciliter la couverture régionale de l’IMF de crédit solidaire « MAHAVOTSE » du PROGRAMME OBJECTIF SUD - DEFI 2 - Appuyer la même institution à promouvoir le crédit individuel pour les PME/PMI - DEFI 3 - Inciter l’IMF de crédit mutualiste « FIVOY » du Projet PHBM à étendre son intervention jusque dans la Région de l’ANDROY à partir de l’année 2007

- AXE 5 : Facilitation de l’accès à l’améliorat ion du matériel et de l’équipement

- DEFI 1 - Inciter le Projet PSDR à augmenter le nombre des OP bénéficiant de dotation de matériels agricoles ou de pêche - DEFI 2- Inciter les IMF à accorder une ligne de crédit à l’acquisition de matériels et équipements - AXE 6: Promotion de l’électrification rurale - DEFI 1 - Faciliter l’intervention du Projet PEPSE pour l’électrification solaire ou éolienne des chefs-lieux de communes sélectionnées (Catégorie A : Ambondro - Faux Cap - Ambonaivo- Marovato / Catégorie B : Erada-Ankilikira-Maroalomainty/ Catégorie C : Imongy-Anjapaly-Nikoly) de la Région.

- Carte 3 : Implantation IMF (existant – extension)


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- Carte 4 : Electrification rurale (projet PEPSE 200 5-2008 )

III- DEFIS LIES A LA SECURITE ALIMENTAIRE , A LA P RODUCTION ET A LA TRANSFORMATION - AXE 7 : Amélioration de la productivité agricole - DEFI 1 - Augmenter le rendement de la production rizicole dans la zone cristalline par le SRI , le SRA et le RRI (objectif :augmenter le rendement de 1,5 t/ha actuellement à 3 t/ha en 2008 ) - DEFI 2- Organiser des foires régionales et des concours agricoles sur le riz, le manioc, la patate douce - DEFI 3 - Restaurer le sol menacé par l’érosion éolienne à partir de 2007 - DEFI 4 - Inciter les paysans à utiliser l’engrais vert à partir de 2008

- AXE 8 : Diversification de la production et de l’a limentation


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- DEFI 1 - Inciter les projets de développement (DMP/ ALT PROJET RADIO – PROGRAMME OBJECTIF SUD) à poursuivre leurs recherches sur la réintroduction du sorgho dans la Région ANDROY -DEFI 2 - Initier la réintroduction de la culture du sorgho par la distribution de semences aux organisations paysannes à partir de mars 2007

- AXE 9 : Assurance d’une stabilité et d’une perma nence des approvisionnements alimentaires

- DEFI 1 - Suivre périodiquement les stocks des denrées agricoles dans chaque magasin des grossistes locaux au niveau de chaque district - DEFI 2 - Elaborer un système de stockage et de régulation des denrées agricoles au niveau régional et au niveau des districts

- DEFI 3 - Faciliter l’approvisionnement en produits agricoles de la Région par les grossistes locaux par la mise en place au niveau de chaque district d’un Comité ad hoc chargé du suivi périodique des stocks régionaux . - AXE 10: Préparation aux urgences - DEFI 1 - Dynamiser le Comité de Gestion des Risques et Catastrophes (CGRC) en place au niveau régional

- DEFI 2- Faciliter la création des antennes du CGRC au niveau des districts


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- Carte 5 : Implantation CGRC – Comité ad hoc sui vi stocks

IV-DEFIS LIES A LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES ET LA CONSEVATION DE LA BIODIVERSITE

- AXE 11 : Gestion durable des écosystèmes et de l a biodiversité - DEFI 1 - Faciliter la création de complexes forestiers de conservation, à savoir : - le complexe Tranovaho – Tsinava Cap Sainte Marie – Bereny (53000 ha d’habitat de type bas fourré sur calcaire)

- le complexe Ambanisarika –Ambohimalaza – Antanimora Jafaro (90 000 ha de type d’habitat fourré sur sol non calcaire) - le complexe Nord-Est de Tsihombe - le complexe de Tranoroa Beloha (forêt d’IVANGO) - DEFI 2 - Faciliter les transferts de ressources forestières type GELOSE – GCF - DEFI 3- Lutter contre la désertification et l’avancement des dunes de la zone littorale, ainsi que l’érosion du sol

- AXE 12: Gestion durable des eaux et des sols - DEFI 1 - Elaborer un programme de reboisement pour la protection des bassins versants au niveau de chaque commune, en collaboration avec la Région, le CIREEF et la commune


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- AXE 13 : Gestion durable des ressources forestiè res - DEFI 1 - Mettre en place un « dina » au niveau de chaque commune pour la protection des forêts existantes - AXE 14 : Gestion durable des espaces ruraux - DEFI 1 - Inciter les intervenants à appuyer chaque commune pour avoir la confection de cartes de la commune - DEFI 2 - Inciter et appuyer chaque commune pour avoir un schéma d’aménagement durable avec délimitation précise des espaces réservés à : - l’agriculture - l’élevage - l’agriculture et l’élevage - et la forêt.

- - AXE 15 : Mise en compatibilité des investissemen ts ruraux avec l’environnement

- DEFI 1 - Evaluer l’impact de chaque projet de développement rural - DEFI 2 - Informer chaque intervenant dans la Région qu’il doit tenir compte du volet environnement dans ses interventions


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Carte 6 : Routes – Forêts - Fleuves – Aires protég ées

V-DEFIS LIES AU DEVELOPPEMENT DES MARCHES ET A LA PROMOTION DES FILIERES - AXE 16 : Partenariat public privé - Articulation des réseaux d’acteurs ruraux

- DEFI 1 - Dynamiser le Tranoben’ny Tantsaha, en partenariat avec la Région, la DRDR et l’ONG KIOMBA - DEFI 2 - Mettre en place une association des producteurs au niveau de chaque filière porteuse (pervenche, langouste, ricin, volailles, dindes), en partenariat avec la Région le Tranoben’ny Tantsaha, la DRDR et l’ ONG KIOMBA à partir de 2007.


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- AXE 17 : Entrée des opérateurs en aval dans le m arché - DEFI 1 - Mettre en place une plateforme de concertation entre les producteurs et les acheteurs pour chaque filière en collaboration avec la Région, le Tranoben’ny Tantsaha et la DRDR. - AXE 18 : Diversification et développement des productions et exportations - DEFI 1 - Inciter les P/P (OBJECTIF SUD - …) à poursuivre leurs activités de distribution de diverses semences dans la Région . - DEFI 2 - Promouvoir les activités orientées vers le marché - AXE 19: Marketing et communications - DEFI 1 - Elaborer des stratégies de marketing et de développement pour toutes les filières porteuses - DEFI 2 - Mettre en œuvre ces stratégies - AXE 20 : Elaboration et mise en place des normes et labels - DEFI 1 - Familiariser les artisans avec les textes sur les normes et labels

- DEFI 2- Faciliter la promotion de normes et labels régionaux. 2.2.2 Les réponses régionales actuelles Beaucoup des projets/Programmes font des actions de développement dans l’ANDROY. Le tableau 2 décrit leurs activités respectives.


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Tableau 2- Liste des intervenants par domaine d’act ions

Zone d’interventions dans l’ANDROY

Source de financement

Intitulé du Projet/Programme

Domaine d’actions

Districts Communes

Responsables ou Agences d’exécution

Banque Mondiale

SEECALINE

Amélioration de l’état nutritionnelle

.

. Ambovombe-Androy . Tsihombe . Beloha-Androy .

. Cadres du SEECALINE avec l’appui des Associations locales

Banque Mondiale FID

Financement des projets sociaux : Routes, Bâtiments hospitaliers, Bâtiments scolaire, barrages

Ambovombe-Androy . Tsihombe . Beloha-Androy

. ONGs locales / Associations . Tâcherons/Entreprises . Bénéficiaires

Banque Mondiale PSDR

Amélioration des conditions de vie de la population du monde rural par le financement des sous-projets productifs des associations locales


. Cadres du PSDR Tuléar . GTDR 20 . Prestataires de services . Consultants ou Bureaux d’études . Tâcherons ou Entreprises

Banque Mondiale

ANGAP (Cofinancé par l’Etat Malagasy)

. Gestion des aires protégées

. . Tsihombe (Cap Sainte-Marie)

. WWF

. ASOS

. FAFAFI

. Communautés de base


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(COBA)

Banque Mondiale

. CRENI . Sécurisation Alimentaire Enfants malnutris

. Ambovombe

. Tsihombe ADRIS

Banque Mondiale

PAEPAR Adduction d’eau potable par l’implantation de 625 forages

. Ambovombe

. Bekily

. ONG TARATRA . BURGEAP . CGC

.Multi-Bailleurs

PAM (Nations-Unies, Gouvernement japonais, Union Européenne)

. Sécurité Alimentaire . Action de développement rural


. Objectif- Sud . CRS . ANGAP . SAF FJKM . ADRIS . Ass° Tahatany . Ass° Perol

WWF CEL (Cofinancé par CEPCF)

Formation pour la gestion de l’environnement et l’écotourisme

Ambovombe (en perspective)

. Ifotaka

. Tranomaro . Amboasary

. ALT/ Radio –Energie . TCT

WWF Programme Eco-régional Alamaiky

Transfert de gestion et conservation des ressources naturelles

. Ambovombe-Androy . Tsihombe . Beloha-Androy

. Antenne WWF . Associations/Communautés

USAID . Projet MISONGA

. Promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance à Madagascar

. Taolagnaro

. Amboasary

. Ambovombe

. CRS . PACT WWF


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Union Européenne

. SAP . Objectif-Sud (cofinancé par le Ministère des affaires étrangères français) . Projet ALT / RADIO - DMP . Programme FORMGED ACORDS

Alerte Précoce (diagnostic situation alimentaire, Pronostic) . Sécurité Alimentaire . IEC . Promotion des foyers améliorés . Appui à la gestion des interventions de développement Appui au développemen

.

. Bekily

. Beloha

. Ambovombe

. Tsihombe . Ambovombe . Tsihombe . Beloha . Bekily . . Ambovombe . Tsihombe . Beloha . Bekily . Ambovombe . Tsihombe . Beloha . Bekily

. Toutes les communes

. Personnel SAP . GRET . ANDREW LEES TRUST (ALT) . Institutions ou Organismes de formation . Projets/Programmes . ONGs . Institutions de développement local


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.Projet MADIO (ROR)

t communal et intercommunal . Sécurité Alimentaire . Désenclavement . Actions de développement . Enquête sur la situation alimentaire

Ambovombe . Tsihombe . Beloha . Bekily

. Tsivory

GTZ-UADEL ONG KIOMBA .

FIDA PHBM Développement Intégré

. Ambovombe .

. Imanombo

. ONG KIOMBA

. Association HEVITRA MARO . FERT . APPEL

Gouvernement allemand

IESP Sécurité Alimentaire

. Bekily

Toutes les communes

GTZ

Gouvernement japonais

Projet d’alimentation en eau potable

Adduction d’eau potable

. Ambovombe

. Tsihombe

. Beloha

JICA/AES


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IPPTE . Projet d’Accompagnement Social des Ménages victimes de la sécheresse dans le Sud . Projet d’alimentation en eau potable

Activités Génératrices de Revenus (AGR) Adduction d’eau potable (sous-écoulement de Mandrare)

. Ambovombe . Tsihombe . Ambovombe (en cours)

. Ambonaivo . Imongy

. INPF

. Min.Pop . AES . Prestataires de service

CCFD Alphabétisatio

n fonctionnelle, Pharmacie communautaire, Infrastructures

. Ambovombe . ONG KIOMBA

La répartition spatiale de ces projets/programmes reste inégale. Celle-ci est due à la

gravité des différents problèmes vécus par la population de chaque zone.

2.3 LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT RURAL REGIO NAL

2.3.1 L’objectif global

Le PRDR Androy a pour objectif global la contribution au développement du monde rural malgache par le développement du monde rural de la région Androy. Le développement du monde rural est vital pour Madagascar parce que les ruraux constituent 85% de sa population. On ne pourrait pas donc développer le pays sans passer par la modernisation du monde rural. En ce qui concerne spécialement la région Androy, elle est considérée comme l’une de régions les plus pauvres de Madagascar. En outre, elle a deux problèmes spécifiques : la persistance de l’insécurité alimentaire et la menace à terme de la


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désertification à cause de la fragilité de l’écosystème laquelle est liée aux conditions climatiques du milieu (faible précipitation, forte chaleur, vent régulier et desséchant etc.)

Pourtant, les potentialités existent : élevage des ruminants, ressources halieutiques diversifiées et peu exploités, existence de produits naturels, etc. Les opportunités se présentent aussi : PIC d’Anosy, marchés du SADEC et du COMESA.

2.3.2 Les objectifs spécifiques

Le PRDR de la Région Androy a pour objectifs spécifiques :

1. d’augmenter le revenu des paysans en développant les filières (ovins, caprins, volailles et dindes et oléagineux (ricin, jatropha et arachide.)

2. d’assurer la sécurité alimentaire de la population en développant les cultures de la patate douce et du manioc qui sont à la base de l’alimentation dans la zone sédimentaire.

3. de protéger l’environnement en faisant du reboisement et de la fixation des dunes comme activités transversales à toutes les filières et en créant de nouvelles aires protégées.

4. de diversifier les sources de revenus par l’écotourisme et le développement de la pêche artisanale.

1.4 L’APPROCHE FILIERE 2 41 le PRDR et l’Approche filière Le défi de réduction de la pauvreté comporte une importante dimension économique, ainsi le PRDR accorde une importance particulière à la contribution du développement rural à l’objectif de croissance économique. Le présent document accorde donc une place importante au développement de l’approche filière .Les acteurs régionaux ont été initié à la réflexion / concertation sur la thématique de l’approche filière dans le cadre du processus d’élaboration de ce PRDR.La démarche a abouti à la priorisation des filières porteuses régionales sur la base des indicateurs concertés par les acteurs eux-mêmes. Ainsi la démarche de l’élaboration de ce document ainsi que le processus de sa mise en oeuvre constitue donc pour les parties prenantes un processus d’apprentissage commun de l’approche filière. C’est dans cette optique que les éléments conceptuels de l’approche filière sont introduits dans ce document

• Définition des filières porteuses (préparé par l’EPP) 2 411 Essai de définition d’une filière (plusieurs définitions) � Définition 1

Une filière est ensemble d’acteurs ou de système d’acteurs directement impliqués à tous les niveaux d’élaboration des produits, depuis la production, jusqu’à la consommation en passant par des étapes intermedaires; et de leurs relations d’échange de produits, de valeurs économiques et d’informations ( rôle important du marché)


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• Définition 2 Une filière est un système centré sur la production d’un bien ou d’un service reposant sur une séquence d’opérations ou de fonctions techniques reposant sur la coordination de plusieurs acteurs et des processus qui concernent un produit, depuis ce qui procède la production jusqu’à son utilisateur final. Ainsi les fournisseurs d’intrants, engrais, semences, ou matériel, font partie de la filière. De même les acteurs qui concourent à la production, le producteur, mais aussi la main d’œuvre et des fournisseurs de services font partie d’une filière. Enfin le secteur en aval, de la collecte primaire jusqu’au consommateur final, en passant par les transporteurs, les fournisseurs d’emballage et les transporteurs fon partie de la filière

2412 L’approche filière L’approche filière est une approche qui considère en tout premier lieu les besoins du marché, et en fonction de cette donnée, décline les caractéristiques des fonctions que les acteurs de la filière doivent mettre en oeuvre Ces actions peuvent être :

� Recherche de clients pour des produits agricoles � Etudes de marché pour définir la demande du marché � Contractualisation avec les acheteurs � Adaptation des qualités produites aux demandes du marché � Adaptation de l’offre, en terme de volume, de présentation, de distribution et d’approche

du marché � Intégration de nouvelles fonctions par les producteurs : groupage, transport, parage,

calibrage � Amélioration de l’accès aux intrants qui permettront d’adapter la production à la

demande du marché (accès ou production de semences adaptées, accès aux engrais ou produits de traitement phytosanitaire)

� Accès ou développement des sources d’information permettant de suivre l’évolution du marché

� Ouverture de nouveaux marchés (ex : niche melons de Noel, produits biologiques, etc.) � Professionnalisation des acteurs assurant les fonctions intermedaires (amélioration des

emballages, ou des conditions de transport, agréage des produits, mise en place des cahiers de charges, amélioration des conditions de transformation)

� Appui pour la mise en marché de produits transformés (conserves de produits, farines, etc.)

• Rappel de la démarche d’identification des filières porteuses au niveau des Districts (NB

les listes des filières porteuses identifiées par District seront présentés dans la partie Annexe)

- Démarche d’identification des filières porteuses


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2413 Rappel de la démarche d’identification des fil ières porteuses au niveau des Districts

La Démarche

Etape 1- Conceptualisation des filières porteuses avec les acteurs régionaux (mise à niveau d’information sur la thématique filière porteuse régionale, échange de point de vue et discussion conceptuelle entre acteurs) Lors des ateliers de district de juillet 2006 en vue de la collecte de données pour l’élaboration du PRDR, que ce soit à Tsihombe , ou Beloha ,ou Bekily ,ou Amboivombe- Androy , l’animation des acteurs économiques régionaux ont été centrée sur la thématique filière porteuse régionale .Des échanges de point de vue et des discussions entre acteurs s’en ont suivi toute la journée qu’a duré les ateliers .L’agriculture , l’élevage , la pêche ,l’environnement , le tourisme , l’artisanat , … rien n’a été négligé et tout était passé en revue pour le choix final des filières porteuses . Etape 2- Collectes des filières par districts (liste par district) et analyse spatiale des filières Les discussions entre acteurs ont d’abord commencé par la collecte des filières par district. En voici la liste non exhaustive arrêtée par les participants : -Tableau 3 : Liste des filières par district AMBOVOMBE TSIHOMBE BELOHA BEKILY - Manioc - Patate douce -Arachide -Pervenche - Ovins - Bovins - Caprins - Pervenche - Ricins -Jatropha mahafaliensis - Pêche (thon-requin) - Environnement

- Haricot - Maïs -Patate douce -Manioc - Sorgho - Niébé (pois vohem) - Dolique -Pois du Cap - Cultures maraîchères - Pastèques -Arachide -Pervenche -Ricin -Canne à sucre -Melon -Sel gemme -Dindes - Caprins

-Manioc -Pervenche -Jatropha -Niébé - Maïs -Cactus « sozo » -Caprins -Bovins -Ovins -Volailles - Langoustes -Pêche - Tourisme (Plage Lavanono)

-Riz -Arachide(19 communes) - Manioc -Pervenche -Cactus - Canne à sucre - Bovins -Caprins -Ovins -Volailles


41414141

- Une fois la collecte des filières terminée, les acteurs ont entamé l’analyse spatiale des filières, c’est-à-dire que les communes les plus productrices en cultures vivrières et /ou en cultures de rente ont été identifiées, ainsi que leurs cours sur le marché (mercuriales). Etape 3- Identification des critères de priorisatin des filières porteuses régionales Ensuite, les critères de priorisation des filières porteuses régionales ont été identifiés. Ces critères ont été classés en 4 catégories distinctes : 1) Intrants et facteurs de production - Besoins en capital - Accès aux intrants - Disponibilité /calendrier agricole - Maîtrise des techniques - Capacité de mobilisation des facteurs de production - 2) Offre - Différentiation des produits (qualité, variété) - Importance de la quantité commercialisée : - Marché régional - Marché national - Marché extérieur - Coût de conditionnement et stockage - 3) Demande - Acheteurs : - Marché régional - Marché national - Marché extérieur - 4) Prix Chaque filière a été décortiquée et classée selon les critères suscités en lui attribuant des notes : « faible » - « moyen » et « fort ». Etape 5 – Identification des critères à retenir Une fois les notes attribuées à chaque filière selon les critères définis, les acteurs n’avaient plus de difficultés à choisir les critères , et par voie de conséquence , les filières à retenir : il s’agit de celles qui ont été bien notées , qui ont recueilli le plus de notes « fort » . Etape 4 - Choix de 7 à 10 filières porteuses régionales prioritaires sur la base des critères retenus

Sur la base des critères retenus, la Région ANDROY a choisi 9 filières porteuses prioritaires, à savoir :


42424242

PRIORISATION DES FILIERES PORTEUSES REGIONALES

I- PRODUITS NATURELS

1-PERVENCHE 2-JATROPHA

3-ARACHIDE/RICIN

II-AGRICULTURE 1

4-MANIOC

III-ELEVAGE

5 - BOVINS /CAPRINS 6- VOLAILLES/DINDES

IV- PECHE

7- LANGOUSTE

V-ENVIRONNEMENT-TOURISME

8 - ECOTOURISME /ARTISANAT

VI – AGRICULTURE 2

9 - PATATE DOUCE


43434343

3. LE PLAN D’ACTION

3.1- LE PLAN D’ACTION GLOBAL Tableau 4 : ORIENTATIONS - AXES STRATEGIQUES ET PROGRAMMES RETENUS

ORIENTATIONS AXES STRATEGIQUES

PROGRAMMES

1 - Rendre le cadre institutionnel efficace

1-1- Amélioration du cadre institutionnel et des structures d’accueil du développement rural eu égard à la nécessité de la collaboration et de la responsabilisation des acteurs et au besoin de promouvoir le système de partenariat

1-1-1- POURSUIVRE LES REFORMES DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE.. 1-1-2- RENFORCER LE PROGRAMME DE DECONCENTRATION ET DE DECENTRALISATION

2 - Faciliter l’accès au capital

2-1- Facilitation de l’accès des producteurs et investisseurs à la terre 2-2 - Introduction des mécanismes d’organisation, de gestion et de développement des infrastructures 2-3 - Développement et pérennisation du financement du monde rural

2-1-1 - METTRE EN ŒUVRE LE PROGRAMME NATIONAL FONCIER 2-2-1 - REHABILITER/ CR ERةLES INFRASTRUCTURES RURALES. 2-2-2 - DEVELOPPER DES MECANISMES DURABLES DE FINANCEMENT ET DE GESTION DES INFRASTRUCTURES. 2-3-1- METTRE EN ŒUVRE LA STRATEGIE NATIONALE DE MICROFINANCE. 2-3-2- METTRE EN PLACE UN


44444444

et aux facteurs des productions

2-4 - Facilitation de l’accès à l’amélioration du matériel et de l’équipement 2-5- Promotion de l’électrification rurale

SYSTEME DE FINANCEMENT POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL AU NIVEAU DES BANQUES PRIMAIRES. 2-4-1- ENTREPRENDRE LA FORMATION DES ARTISANS RURAUX 2-4-2- PROMOUVOIR LA PRODUCTION DES EQUIPEMENTS 2-4-3- DEVELOPPER UN PROGRAMME D’ ACC ES AUX EQUIPEMENTS AMONT ET AVAL. 2-5-1- ACCELERER LA MISE EN ŒUVRE DE L’ ELECTRIFICATION RURALE..

3 - Améliorer la sécurité alimentaire et augmenter la production et la transformation agricole

3-1 - Amélioration de la productivité agricole 3- 2 - Diversification de la production et de l’alimentation. 3 -3 - Assurance d’une stabilité et d’une permanence des approvisionnements alimentaires

3-1-1- RENFORCER LA RECHERCHE AGRICOLE 3-1-2- ASSURER LA DIFFUSION DES TECHNOLOGIES APPROPRIEES DONT LA MECANISATION. 3-1-3- METTRE EN ŒUVRE LE PROGRAMME NATIONAL BV/PI. 3-2-1- DEVELOPPER LES FILIERES ET VALORISER LES PRODUITS. 3-2-3- PROMOUVOIR LA MODIFICATION DES HABITUDES ALIMENTAIRES. 3-3-1- POURSUIVRE ET AMELIORER LE PROGRAMME DE TRANSPORT EN MILIEU RURAL.


45454545

3- 4 - Préparation aux urgences

3-3-2- DEVELOPPER ET GERER DE FACON INTEGREE LES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT RURAL ET DE STOCKAGE, SILO 3-3-3 - DESENCLAVER EFFECTIVEMENT LES ZONES ISOLEES 3-4-1-CONSOLIDER ET DEVELOPPER LES SYSTEMES D’ALERTE ET DE SURVEILLANCE DES CATASTROPHES

4-Valoriser les ressources naturelles et préserver les

4-1 - Gestion durable des écosystèmes et de la biodiversité 4-2 - Gestion durable des eaux et de sol 4-3 - Gestion durable des ressources forestières

4-1-1- METTRE EN PLACE ET DEVELOPPER LE SYSTEME DES AIRES PROTEGEES DE MADAGASCAR 4-1-2- DEVELOPPER DES PROGRAMMES D’ ECOTOURISME. 4-1-3- GESTION DURABLE DE LA BIODIVERSITE ( RESSOURCES HALIEUTIQUES…) 4-2-1- METTRE EN ŒUVRE LES PROGRAMMES DE GESTION DES BV/PI 4-2-2- ETENDRE LA MISE EN ŒUVRE DES PROGRAMMES AGRO-ECOLOGIQUES. 4-2-3- LUTTER CONTRE LES FEUX DE VEGETATION 4-3-1- FAIRE LE ZONAGE DE L’AMENAGEMENT FORESTIER


46464646

facteurs naturels de production

4-4 - Gestion durable des espaces ruraux 4-5- Mise en compatibilité des investissements ruraux avec l’environnement

4-3-2- PROMOUVOIR LE REBOISEMENT. 4-3-3- VALORISER LES RESSOURCES FORESTIERES NON LIGNEUSES (FILIERES HUILES ESSENTIELLES, PLANTES MEDICINALES ET ORNEMENTALES). 4-3-4- PROMOUVOIR LES ENERGIES RENOUVELABLES 4-4-1- DEVELOPPER DES SCHEMAS D’ AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE A DI FFERENTS NIVEAUX DU TERROIR. 4-5-1- DEVELOPPER LES MESURES ENVIRONNEMENTALES DANS LES PROJETS DE DEVELOPPEMENT RURAL EN REFERENCE AU CAHIER DES CHARGES ENVIRONNEMENTALES DU PADR 4-5-2- PROMOUVOIR L’ INTEGRATION DE LA DIMENSION ENVIRONNEMENTALE DANS LES POLITIQUES, PROGRAMMES ET PROJETS. 4-5-3- ASSURER LA GESTION DES PLAINTES ET DOLEANCES ENVIRONNEMENTALES EN MILIEU RURAL

5-1- Partenariat public privé - Articulation des réseaux d’acteurs ruraux

-5-1-1- METTRE EN PLACE ET DEVELOPPER LES STRUCTURES PROFESSIONNELLES ET INTERPROFESSIONNELLES PAR FILIERE


47474747

5- Développer les marchés et organiser les filières

5-2- Entrée des opérateurs en aval dans le marché 5-3- Diversification et développement des productions et exportations 5-4- Marketing et communications 5-5- Elaboration et mise en place des normes et labels

5-2-1 - APPUYER LA MISE EN PLACE DE FORUMS ECONOMIQUES 5-2-2 – PROFESSIONALISER LE MONDE RURAL ET REHAUSSER LE NIVEAU D’INSTRUCTION 5-3-1- IDENTIFIER ET DEVELOPPER PAR ANTICIPATION LES FILERES EXISTANTES ET PORTEUSES 5-4- 1- ELABORER ET METTRE EN ŒUVRE DES STRATEGIES DE MARKETING ET COMMUNICATION ADEQUATES POUR LE DEVELOPPMENT DES FILIERES PORTEUSES 5-5-5 - PROMOUVOIR LA LABELLISATION DES PRODUITS.


48484848

1.5 - LE PLAN D’ACTION DETAILLE

Tableau 5 : LES GRANDES ACTIVITES PAR PROGRAM MES RETENUS

- ORIENTATION I :

RENDRE LE CADRE INSTITUTIONNEL EFFICACE

• Programme 1: POURSUIVRE LES REFORMES DE L’ADMINISTRATION P UBLIQUE _______________________________

• Résultats attendus 1 : - La DRDR décentralisée.

- Un service régional de la pêche installé

Acteurs de mise en oeuvre

Pilotage Appui Exécution

Grandes Activités

Localisation

Indicateurs de réalisation

Echéance

- Act.1 : Décentraliser la DRDR au niveau des districts

Tsihombe- Beloha- Bekily

- MAEP-IMATEP

- REGION

- DRDR

- Existence d’agents relevant de la DRDR au niveau des districts

2008

- Act. 2 : Installer un service régional de la pêche au chef-lieu de la Région

Ambovombe

- MAEP-IMATEP

- REGION - DRDR - Existence d’un service régional de la pêche à Ambovombe

2008


49494949

● Programme 2 : RENFORCER LE PROGRAMME DE DECONCENTRATION ET DECENTRALISATION _________________________________ _

• Résultats attendus 2 :- Les capacités des élus et responsables communaux renforcés



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Renforcement des capacités des élus et responsables communaux

Ambovombe MDAT REGION GTZ-UADEL /ACORDS - PHBM

- Nombre de séances de formation des élus et responsables communaux

2008

- Act. 2 : Donner plus de pouvoirs de décision à la Région et à la DRDR (surtout après disparition de la Province autonome)

Ambovombe PARLE-MENT

MDAT REGION- DRDR

- Nombre de textes promulgués relatifs aux transferts de compétences

2008

-- ORIENTATION II :

FACILITER L’ACCES AU CAPITAL ET AUX FACTEURS DE PRODUCTION

● Programme 3: METTRE EN ŒUVRE LE PROGRAMME NATIONAL FON CIER ● Résultats attendus 3 : - Des bureaux du service topographique et des Domaines implantés - Des guichets fonciers et des guichets uniques mis en place



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Inciter les responsables à mettre en place un bureau du service topographique et des Domaines au

4 districts

MPAEF REGION GTDR-TT

Service des Domaines ANOSY

- Proportion de districts disposant d’un bureau du service topographique et des Domaines

2008


50505050

niveau des districts - Act. 2 : Contribuer à la mise en place de guichets fonciers et de guichets uniques au niveau des districts

4 districts MPAEF REGION-GTDR-TT

Service des Domaines ANOSY

- Proportion de districts disposant d’un guichet foncier et d’un guichet unique

2008

● Programme 4 : REHABILITER, CREER LES INFRASTRUCTURES RURALES

______________________________

● Résultats attendus 4 : Les infrastructures rurales crées ou réhabilitées



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Recenser les infrastructures rurales existantes et connaître leurs états (barrages, impluvia, couloirs de vaccination, marché, etc.

4 districts

REGION

FASARA- FID-PHBM

GTDR-TT

- Rapport sur les infrastructures rurales dans la Région avec leurs états

2008

- Act. 2 : Mettre en place une banque de données concernant les infrastructures rurales au niveau régional

Ambovombe

REGION

FASARA- FID-PHBM

GTDR-TT

- Banque de données sur les infrastructures rurales

2008

- Act. 3 : Coordonner les actions des projets intervenant dans le domaine des infrastructures rurales (FID - ACORDS – OBJECTIF SUD – MRL/HIMO)

4 districts

REGION

ACORDS- OBJECTIF SUD – FID- PHBM

GTDR-TT

- Nombre de réunions de coordination avec les intervenants

2008


51515151

● Programme 5 : DEVELOPPER DES MECANISMES DURABLES DE FINANCEMENT ET DE

GESTION DES INFRASTRUCTURES _____________________________

• Résultats attendus 5 : Pérennisation des acquis ______________________________



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Mettre en place un fonds de développement local au niveau régional

Ambovombe

MDAT

ACORDS REGION

Communes

- Existence d’un fonds de développement local au niveau régional

2008

- Act. 2 : Mettre en place une association des usagers pour la gestion de chaque infrastructure

4 districts

REGION

ACORDS

Communes - AGEX

- Nombre d’association des usagers mises en place pour chaque infrastructure (couloir de vaccination, piste rurale, barrage …)

2008

- Act. 3 : Mettre en fonctionnement ces associations pendant quelques années pour avoir l’autonomie technique et financière

4 districts

REGION

ACORDS

Communes - AGEX

- Existence de PTA, de rapport moral et financier, de rapport de suivi, de rapport de formation pour chaque association

2008

• Programme 6 : METTRE EN ŒUVRE LA STRATEGIE NATIONALE DE MICRO- FINANCE ______________________________

• Résultats attendus 6 : Existence d’au moins deux institutions de microfinance (IMF) fonctionnelle au niveau régional et des districts ______________________________



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Mettre en place ou

- Nombre d’IMF mises


52525252

favoriser la mise en place d’autres IMF au chef-lieu de Région

Ambovombe

REGION GTDR Microfinance « FIVOY »

en place au niveau régional

2008

- Act. 2 : Favoriser la couverture régionale de ces institutions

Tsihombe-Beloha-Bekily

REGION

GTDR

Microfinances « MAHAVOTSE »- « FIVOY »

- Nombre d’agence d’IMF dans les 3 autres chefs- lieux de district

2008

• Programme 7 : METTRE EN PLACE UN SYSTEME DE FINANCEMENT POUR L E DEVELOPPEMENT RURAL AU NIVEAU DES BANQUES PRIMA IRES

● Résultats attendus 7 : - Existence d’au moins une banque primaire au niveau régional

- Existence d’une ligne de crédit rural dans la banque primaire



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Inciter les banques primaires existantes actuellement à Madagascar à ouvrir une antenne au chef-lieu de Région

Ambovombe

REGION

GTDR

BOA-BNI-CL-BFV

- Nombre de démarches effectuées auprès des banques primaires existantes actuellement à Madagascar pour ouvrir une antenne à Ambovombe- Androy

2007

- Act. 2 : Faciliter l’accès au crédit aux paysans

Ambovombe

REGION

GTDR

BOA-BNI- CL- BFV

- Nombre de paysans ayant eu accès au crédit rural

2007

• Programme 8 : ENTREPRENDRE LA FORMATION DES ARTISANS RURAUX

• Résultats attendus 8 : Des artisans ruraux formés et compétents

Acteurs de mise en oeuvre Grandes Activités

Localisation



Echéance


53535353

-Act. 1 : Identifier les besoins en formation des artisans ruraux

4 districts

REGION

DRDR

GTDR -TT

- Existence d’une banque de données des artisans ruraux dans la Région

2008

- Act. 2 : Etablir un partenariat durable avec les organismes de formation pour les ruraux (AD/CITEA - FORMGED FORMAGRI )

Ambovombe

REGION

AD/CITEA- FORMGED- FORMAGRI

GTDR-TT

- Liste des besoins en formation des artisans ruraux - Contrats de collaboration entre le GTDR /TT et les organismes de formation (AD/CITEA- FORMGED- FORMAGRI) - Rapport de formation

2008

• Programme 9 : PROMOUVOIR LA PRODUCTION DES EQUIPEMENTS ______________________________

• Résultats attendus 9 : - Existence d’unités de production d’équipements dans la Région - Absence de pénurie d’équipements agricoles



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Identifier les besoins en équipements au niveau de chaque district

4 districts

REGION

DRDR- ONG –P/P

GTDR-TT

- Existence d’une banque de données des besoins en équipements agricoles dans la Région

2007

- Act. 2 : Identifier les artisans capables de fabriquer ces équipements

4 districts

REGION

DRDR- ONG- P/P

GTDR-TT

- Existence d’une banque des données des artisans capables de fabriquer des équipements agricoles dans la Région et identtfiés district par district

2007

- Act. 3 : Former - Nombre


54545454

les artisans pour la fabrication de ces équipements

Ambovombe

MAEP-REGION

DRDR- ONG-P/P

GTDR-TT

d’artisans formés - Rapport de formation

2008

- Act. 4 : Favoriser la mise en place d’un atelier d’équipements agricoles dans chaque chef – lieu de district

4 districts

MAEP-REGION

DRDR- P/P

GTDR-TT

- Nombre d’ateliers de fabrication de matériels agricoles dans chaque district

2009

- Act. 5 : Appuyer chaque atelier pour l’approvisionnement de matières premières

4 districts

MAEP- REGION

DRDR-P/P

GTDR-TT

- Nombre d’ateliers appuyés

2009

- Act. 6 : Faciliter l’accès au crédit pour les artisans fabriquant des équipements agricoles

Ambovombe

REGION

GTDR-TT

Banque- P/P

- Nombre d’artisans ayant obtenu des financements auprès de la banque ou de l’IMF

2009

● Programme 10: DEVELOPPER UN PROGRAMME D’ACCES AUX EQUIPEMENTS AMO NT ET AVAL _______________________

• Résultats attendus 10: L’accès aux équipements agricoles facilité ______________________________



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Identifier les besoins en équipements en amont et en aval pour chaque filière

4 districts

REGION

DRDR- ONG-P/P

GTDR-TT

- Existence d’une banque de données des besoins en équipements agricoles en amont et en aval pour chaque filière

2008

Act. 2 : Identifier les


55555555

facteurs de blocage pour l’accès aux équipements amont et aval pour chaque filière

4 districts

REGION

DRDR- ONG-P/P

GTDR-TT

- Existence d’un document attestant l’étude sur les facteurs de blocage

2008

- Act. 3 : Mettre en œuvre des actions pour résoudre ces facteurs de blocage dans un programme à long terme.

4 districts

REGION

DRDR-ONG-P/P

GTDR-TT-Opérateurs économiques

- Liste des actions ayant été mises en œuvre pour résoudre les facteurs de blocage - Rapport d’activités

2009

● Programme 11: ACCELERER LA MISE EN ŒUVRE DE L’ELECTRIFICATION RU RALE

__________________________

• Résultats attendus 11 : Les chefs- lieux des 41 autres communes de la Région bénéficient également de l’électrification rurale du Projet PEPSE ______________________________



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Classer les chefs- lieux de commune en 3 catégories selon les critères bien définis : - Catégorie 1 : électrification à court terme (moins de 2 ans) - Catégorie 2 : électrification à moyen terme (d’ici 2 à 4 ans) - Catégorie 3 : électrification à long terme (d’ici 4 à 6 ans)

4 districts

MINENERGIE-

REGION

ONG-P/P - CD

- Document attestant la classification des communes en 3 catégories selon les critères du PEPSE

2008


56565656

- Act. 2 : Collecter les données de base (nombre population, activités, habitat, etc.…) sur les communes de la catégorie 1 et 2.

4 districts

MINENERGIE

REGION

ONG-P/P-CD

- Existence de données de base sur les communes classées dans les catégories 1 et 2

2008

- Act. 3 : Faire des enquêtes et sensibilisation dans quelques villages de catégorie 1 et 2 pour savoir la faisabilité du projet

4 districts

MINENERGIE

REGION

ONG-P/P-CD

- Rapport d’enquêtes et de sensibilisation

2008

- Act 4: Présenter les résultats des enquêtes pour recherche de financement auprès des bailleurs

Ambovombe

MINENERGIE

REGION

ONG-P/P-CD

- Liste des bailleurs contactés avec leurs avis

2008

- Act. 5 : Monter le projet

Ambovombe MINENERGIE

REGION

ONG-P/P-CD

-Dossier de projet finalisé

2009

- Act. 6 : Organiser un atelier pour la gestion des infrastructures

Ambovombe

REGION

ONG- P/P

GTDR

- Rapport sur l’atelier

2009

- ORIENTATION III

AMELIORER LA SECURITE ALIMENTAIRE ET AUGMENTER LA PRODUCTION ET LA TRANSFORMATION AGRICOLE


57575757

• Programme 12 : RENFORCER LA RECHERCHE AGRICOLE ______________________________

• Résultats attendus 12 : Vulgarisation de variétés de plantes plus productives et bien adaptées au climat semi-aride de la Région (dont le sorgho) _____________________________



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Mettre en place une station de recherche agricole au chef lieu de la Région

Ambovombe

MAEP

REGION- DRDR - IMATEP

P/P -(FASARA…)- ONG

- Existence d’une station de recherche agricole à Ambovombe

2009

- Act. 2 : Diffuser les résultats des recherches auprès des paysans producteurs

- Zones d’intervention des P/P et ONG - 4 districts

REGION

DRDR

P/P (FASARA…) – ONG - GTDR/TT

- Nombre de paysans producteurs ayant adopté la culture de nouvelles variétés issues des recherches agricoles

2009

- Act. 3 : Mettre en place un centre multiplicateur de semences améliorées


REGION

DRDR


- Existence d’un centre de multiplication de semence dans la Région

2009

- Act. 4 : Distribuer les semences améliorées auprès des paysans producteurs


REGION

DRDR


- Nombre de paysans ayant pu bénéficier de la distribution de semences améliorées chaque année

2010

● Programme 13 : ASSURER LA DIFFUSION DES TECHNOLOGIES APPROPR IEES DONT LA MECANISATION

• Résultats attendus 13 : Modernisation des techniques agricoles dont la mécanisation _______________________________


58585858



Grandes Activités

Localisation


Echéance

-Act.1 : Sensibiliser les paysans pour l’adoption des techniques de culture moderne

4 districts

REGION

Bailleurs-DRDR

P/P- ONG-GTDR-TT

- Nombre de séances d’IEC/CCC auprès des paysans pour l’adoption des techniques de culture moderne

2008

- Act. 2 : Former les paysans sur les techniques de culture moderne

Ambovombe

REGION

Bailleurs – DRDR

P/P- ONG-GTDR-TT

- Nombre de paysans formés sur les techniques de culture moderne - Rapport de formation

2008

● Programme 14 : METTRE EN ŒUVRE LE PROGRAMME NATIONAL BV/PI

_______________________________

● Résultats attendus 14 : Des documents de stratégies de protection des BV/PI élaborés et mis en application ______________________________



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act . 1 : Elaborer des stratégies de protection des bassins versants des rivières de la Région

Ambovombe

REGION

Bailleurs- P/P

GTDR-TT

- Document de stratégies de protection des BV

2007

- Act. 2 : Elaborer des stratégies de protection des périmètres irrigués

Ambovombe

REGION

Bailleurs- P/P2007

GTDR-TT

- Document de stratégies de protection des PI

2007

- Act. 3 : Mettre en

Tsihombe-

REGION

Bailleurs-

GTDR-TT

- Nombre de BV/PI

2008


59595959

application ces stratégies

Bekily- P/P2007 entretenus

• Programme 15 : DEVELOPPER LES FILIERES ET VALORISER LES PRODUITS _______________________________

• Résultats attendus 15 : Les producteurs spécialisés et professionnalisés par filière porteuse _______________________________



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act 1 : Faciliter l’accès aux intrants agricoles

4 districts

REGION

Bail leurs -DRDR

GTDR-TT

- Nombre de points de vente des intrants agricoles ouverts dans la Région

2008

- Act. 2 : Faciliter l’accès aux crédits

4 districts

REGION

Bail leurs -DRDR

GTDR- TT

- Nombre de paysans ayant obtenu des crédits pour les intrants auprès de l’IMF ou de la banque

2008

- Act. 3 : Lutter contre les maladies, les parasites et les prédateurs

4 districts

REGION Bail leurs -DRDR

GTDR- TT

- Superficie traitée

2008

- Act. 4 : Améliorer les prix

4 districts

REGION

Bail leurs -DRDR

GTDR- TT

- Evolution positive des prix des produits en faveur des producteurs

2008

- Act. 5: Organiser la

commercialisation

4 districts

REGION

Bail leurs -DRDR

GTDR- TT

- Nombre de coopératives de commercialisation mises en place

2008

- Act. 6 Mettre en place des unités de transformation dans les zones productives

4 districts

REGION

Bail leurs -DRDR

GTDR- TT

- Nombre d’unités de transformation mises en place dans la Région pour chaque filière

2008


60606060

• Programme 16 : PROMOUVOIR LA MODIFICATION DES HABITUDES ALIMENTAI RES __________________________________

• Résultats attendus 16 : Changement progressif des habitudes alimentaires en faveur des produits nutritifs et disponibles dans la Région en vue d’améliorer la sécurité alimentaire ______________________________



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Etudier les habitudes alimentaires des gens

4 districts

REGION Bailleus (SAP-SIRSA) - DRDR

P/P (FASARA- AD/CITEA-NUTRIMAD ) - ONG

- Rapport d’étude sur les habitudes alimentaires de la population de la Région

2009

-Act. 2 : Recenser les produits vivriers nutritifs et disponibles durant toute l’année au marché

4 districts REGION Bailleus (SAP-SIRSA) - DRDR

P/P (FASARA- AD/CITEA – NUTRIMAD ) ONG

- Fiche des produits vivriers nutritifs et disponibles dans la Région durant toute l’année

2009

- Act. 3 : Etudier l’évolution des prix durant toute l’année pour savoir quels produits sont accessibles à la masse populaire


P/P (FASARA- AD/CITEA - NUTRIMAD ) - ONG

- Rapport d’étude sur l’évolution des prix des produits agricoles disponibles au marché

2009

- Act. 4 : Inciter les gens à consommer les produits qui sont à la fois nutritifs, disponibles toute l’année et moins chers


P/P (FASARA- AD/CITEA) –NUTRIMAD) ONG

- Nombre de réunions d’IEC/CCC en vue d’inciter la population à consommer les produits nutritifs, disponibles toute l’année et moins chers

2009

-Act. 5 : Former le ménage sur les nouvelles techniques de conservation, de



- Nombre de formations effectuées auprès des femmes pour améliorer les techniques de

2010


61616161

transformation et de cuisson des produits choisis

conservation, de transformation et de cuisson des produits choisis

- Act. 6 : Mettre en place un centre de formation sur les techniques de conservation, de transformation et de cuisson des produits alimentaires choisis

Ambovombe

REGION Bailleus (SAP-SIRSA) - DRDR


- Existence d’un centre de formation sur les nouvelles techniques de conservation, de transformation et de cuisson des produits alimentaires ciblés

2010

- Act. 7: Faire de la publicité



- Nombre de spots publicitaires effectués auprès des radios FM locales et la Télévision locale (TPA)

2010

● Programme 17 : POURSUIVRE ET AMELIORER LE PROGRAMME DE TRANSPORT E N MILIEU RURAL _______________________ ● Résultats attendus 17 : La circulation des biens et des personnes en milieu rural est améliorée



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Entretenir périodiquement les pistes rurales

4 districts

REGION

Bailleurs – DRTP

ONG- Associations-Communes

- Nombre de pistes rurales entretenues chaque année - Longueur totale de pistes rurales ouvertes ou réhabilitées chaque année

2008

- Act. 2 : IEC/CCC en vue de vulgariser l’utilisation de charrettes pneumatiques pour ne pas abîmer les pistes

4 districts

REGION

Bailleurs

GTDR-TT-ONG-Associations

- Nombre de séances d’animation en vue de vulgariser l’utilisation de charrettes pneumatiques

2008


62626262

- Act. 3 : Inciter les charrons à améliorer la forme des charrettes (ex : charrettes avec toiture) pour qu’elles soient mieux adaptées au transport en milieu rural

4 districts

REGION

Bailleurs

ONG- Associations-Communes

- Pourcentage de charrettes améliorées (avec toiture) sur l’ensemble des charrettes

2008

- Act. 4 : Inciter les coopératives de transport à établir une ligne de car brousse régulière entre le chef - lieu de district et les grands marchés ruraux

4 districts

REGION

Districts

Coopératives de transports -Communes

- Nombre de réunions effectuées avec les coopératives de transport en vue de l’ouverture de nouvelles lignes

2008

• Programme 18 : DEVELOPPER ET GERER DE FACON INTEGREE LES INFRASTRU CTURES DE TRANSPORT RURAL ET DE STOCKAGE, LES SILOS _______________________________

• Résultats attendus 18 : - Les infrastructures de transport rural sont développées et bien gérées, de façon intégrée

- Les magasins de stockage se multiplient et bien gérés



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Ouvrir de nouvelles routes permettant de relier les différentes communes

51 communes

REGION

-DRTP Bailleurs-

Communes

- Nombres de nouvelles routes ouvertes en milieu rural

2012

- Act. 2 : Réhabiliter périodiquement les pistes rurales (ex : PIC)

51 communes

REGION

-DRTP Bailleurs-

Communes

- Nombre de pistes réhabilitées chaque année - Longueur de pistes

2012


63636363

réhabilitées chaque année

Art. - Act .3 Mett Mettre en

place des associations des usagers de piste

51 communes

REGION

P/P

GTDR-TT

- Nombre d’associations des usagers de pistes (AUP) mises en place

2012

- Act.. 4 : Mettr Mettre en

place des barrières de pluies et des péages pour certaines routes très fréquentées

51 communes

REGION P/P-ONG- Opérateurs économiques

Communes-OP

- Nombre de pistes rurales ayant des barrières de pluie

2012

- Act. 5 : Mettre en place des associations des usagers pour la gestion des magasins stockage ou des silos

51 communes

REGION P/P-ONG GTDR-TT-Associations

- Nombre d’associations des usagers des magasins de stockage ou des silos mises en place

2012

● Programme 19 : DESENCLAVER EFFECTIVEMENT LES ZONES ENCLAVEES _____________________________

• Résultats attendus 19: Les zones enclavées dans la Région sont effectivement désenclavées _______________________________



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Identifier les zones enclavées dans la Région

4 districts REGION DRTP- P/P- ONG

GTDR - TT - Liste des communes et des districts enclavés dans la Région

2010

- Act. 2 : Relier les zones isolées aux chefs - lieux de commune (RIC) ou de district par des routes praticables durant toute

4 districts REGION FER-DRTP - P/P (ACORDS-FID )

Opérateurs économiques

- Nombre d’actions effectuées en vue de désenclaver les communes ou districts enclavés

2010


64646464

l’année - Act. 3: Entretenir en bon état les routes qui relient les chefs- lieux de district au chef - lieu de Région

4 districts

REGION

FER-DRTP-P/P (ACORDS-FID)


- Nombre de travaux d’entretien des routes reliant les chefs-lieux de districts au chef-lieu de Région

2010

- Act. 4 : Créer /réhabiliter les lignes de téléphone fixe et/ ou mobile dans chaque chef- lieu de district

4 districts REGION P/P-ONG

Opérateurs économiques (ORANGE-TELMA-CELTEL)

- Nombre de lignes téléphoniques ou de réseaux mis en place

2008

• Programme 20 : CONSOLIDER ET DEVELOPPER LES SYSTEMES D’ALERTE ET D E SURVEILLANCE DES CATASTROPHES _____________________ ____

• Résultats attendus 20 : Le système d’alerte et de surveillance des catastrophes est consolidé _______________________________



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Mettre en place une station de radio FM dans chaque chef- lieu de district pour faciliter d’alerte en cas de cyclone

4 districts

REGION

P/P


- Nombre de chef-lieu de district ayant une radio FM

2008

- Act. 2 : Monter et mettre en œuvre un projet d’opération radio

4 districts

MINPOP

REGION- DRDR-GTDR-TT

P/P ( FASARA- OBJECTIF SUD - ALT PROJET RADIO)

- Nombre de radios distribuées

2008

- Act. 3 : Mettre en

4 districts REGION Communes P/P (SAP-SIRSA)

- Proportion de districts

2008


65656565

place un comité d’alerte au niveau de chaque chef-lieu de district et un autre au niveau de la Région

ayant un comité d’alerte en cas de catastrophe naturel -Existence d’un Comité Régional pour la Gestion des Risques et des Catastrophes (CRGRC)

- ORIENTATION IV

VALORISER LES RESSOURCES NATURELLES ET PRESERV ER LES FACTEURS

NATURELS DE PRODUCTION

● Programme 21 : METTRE EN PLACE ET DEVELOPPER LE SYSTEME DES AIRES PROTEGEES DE MADAGASCAR

• Résultats attendus 21 : Le nombre des aires protégées mises en place dans la Région est augmenté______________________________



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Sensibiliser la population pour la protection de l’environnement

4 districts

REGION

ANGAP- WWF- ALA MAIKE-GTZ

CIREEF- GTDR-TT-ONG- Associations

- Nombre de réunions d’IEC/CCC effectuées auprès de la population pour la protection de l’environnement

2009

- Act. 2 : Lutter contre les feux de brousse et tout autre facteur de déforestation

4 districts

REGION

ANGAP- WWF-ALA MAIKE- GTZ

CIREEF- ONG-Associations

- Nombre de délits contre l’environnement enregistrés - Nombre de délits contre l’environnement sanctionnés

2009

- Act. 3 : Identifier les zones forestières dans chaque commune

4 districts

REGION



- Existence d’un rapport sur l’identification des zones forestières dans la Région

2009

- Act. 4 : - Existence d’un


66666666

Fixer des objectifs quantitatifs à moyen et à long terme pour la mise en place des aires protégées

4 districts

REGION



plan régional pour le développement des aires protégées

2009

- Act. 5 : Etablir un partenariat avec le WWF et l’ANGAP

4 districts

REGION

ANGAP- WWF

CIREEF - GTDR

- Existence d’un contrat de collaboration entre la REGION - le GTDR – le WWF et l’ANGAP pour la mise en place des aires protégées

2009

• Programme 22 : DEVELOPPER DES PROGRAMMES D’ECOTOURISME _______________________________

• Résultats attendus 22 : L’écotourisme est développé dans la Région ______________________________



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Identifier les sites à vocation touristique dans chaque commune

4 districts (Ambovombe : Beanike – Ekonka - Tsihombe : Faux Cap - Cap Sainte Marie – Beloha : Lavanono …)

REGION

P/P - Communes

GTDR ONG -Associations

- Rapport sur l’identification des sites à vocation touristique dans la Région

2009

- Act. 2 : Ouvrir ou réhabiliter les pistes /routes menant à ces sites à vocation touristique

4 districts

REGION

P/P (ACORDS)

ONG – Opérateurs économiques

- Nombre de pistes/routes ouvertes ou réhabilitées menant vers ces sites à vocation touristique

2009

- Act. 3 : Faire connaître ces sites à vocation touristique

4 districts

REGION

P/P

ONG-Associations-GTDR

- Nombre d’actions effectuées dans la Région et hors Région

2009


67676767

dans la Région et hors Région

pour faire connaître ces sites à vocation touristique

- Act. 4 : Inciter la bourgeoisie locale, nationale ou étrangère à investir dans les sites touristiques à vocation touristique

4 districts

REGION

P/P

GTDR-Communes

- Nombre d’actions effectuées dans le sens d’incitation des investisseurs locaux, nationaux ou étrangers à l’écotourisme régional

2009

- Act. 5 : Planifier la mise en place des sites écotouristiques (construction d’infrastructures d’accueil)

4 districts

REGION

P/P

Communes

- Existence d’un plan directeur régional pour la mise en place des sites écotouristiques

2009

● Programme 23 : GESTION DURABLE DE LA BIODIVERSITE (RESSOURCES HALIEUTIQUES …) ___________________________________

• Résultats attendus 23 : Les ressources de la biodiversité (faunes et flores, ressources halieutiques…) sont bien gérées en vue de la protection des espèces endémiques et l’épuisement rapide des stocks de ressources halieutiques



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Mettre en place un service de pêche au chef – lieu de la Région

Ambovombe

MPAEF

REGION

DRDR

- Existence d’un service de pêche à Ambovombe

2009

- Act. 2 : Evaluer les stocks de ressources halieutiques

Zone littorale (districts d’Ambovombe-Tsihombe- Beloha)

REGION

Opérateurs économiques- P/P

DRDR - Centre de Recherche Océanographique de Tuléar

- Existence d’un document sur l’estimation des stocks de produits halieutiques de la Région

2009

- Act. 3 : Réglementer l’exploitation de ressources

Zone littorale

MPAEF

REGION

DRDR - CIREEF

- Publication d’une règlementation sur l’exploitation

2009


68686868

halieutiques (calendrier de pêche, maille de filet, etc.…)

des produits de pêche par la Région

- Act. 4 : Réprimer violemment les infractions

Zone littorale

MPAEF

REGION

DRDR-CIREEF

- Nombre de saisie ou de délits enregistrés concernant le non-respect des calendriers de pêche, le draconnage des espèces protégées (ex : tortues rayées)

2009

- Act. 5 : Mettre en place un système de surveillance côtière pour lutter contre l’exploitation des ressources halieutiques par les bateaux de pêche pirates.

Zone littorale MPAEF REGION DRDR-CIREEF-ZP

- Nombre de bateaux pirates saisis

2009

● Programme 24 : METTRE EN ŒUVRE LES PROGRAMMES DES GESTION DES BA SSINS VERSANTS

ET DES PERIMETRES IRRIGUES

• Résultats attendus 24 : Gestion appropriée des BV/PI



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Identifier les actions à entreprendre pour la protection des BV/PI

4 districts

REGION

P/P


- Rapport d’identification des BV/PI

2010

- Act. 2 : Planifier des interventions dans le temps

4 districts

REGION

P/P


- Planning des interventions dans les BV/PI

2010


69696969

- Act. 3 : Etablir un partenariat avec les organismes pouvant intervenir dans la protection de l’environnement

4 districts

REGION

P/P


- Contrat de partenariat avec les P/P

2010

- Act. 4 : Suivre la mise en œuvre des programmes

4 districts REGION

P/P

GTDR-TT- ONG-Associations

- Rapport de suivi de la mise en œuvre des programmes

2010

● Programme 25 : ETENDRE LA MISE EN ŒUVRE DES PROGRAMMES AGRO-EC OLOGIQUES

• Résultats attendus 25 : - La Région Androy a son programme agro-écologique - Le programme agro-écologique est étendu dans les districts.



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Identifier et cartographier les zones agro-écologiques au niveau régional

4 districts

REGION

DRDR- P/P (WWF- ANGAP-GTZ/ACORDS) - Communes

CIREEF-ONG-Associations

- Existence d’une carte délimitant les différentes zones agro-écologiques de la région.

2010

- Act. 2 : Confectionner une carte de délimitation des zones agro-écologiques au niveau des districts

4 districts

REGION

DRDR- P/P (WWF- ANGAP- GTZ/ACORDS) - Communes


- Existence d’une carte agro-écologique au niveau des districts

2010

• Programme 26: LUTTER CONTRE LES FEUX DE VEGETATION

• Résultats attendus 26 : Disparition progressive de la pratique. des feux de brousse dans les zones



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Sensibiliser la population contre les méfaits des feux

4 districts REGION DRDR- P/P (WWF- ANGAP- GTZ/ACORDS) - Communes


- Nombre de réunions de sensibilisation effectuées

2008


70707070

de brousse - Act. 2 : Mettre en place un « dina » dans chaque commune pour lutter contre les feux de brousse

4 districts REGION DRDR- P/P (WWF- ANGAP- GTZ/ACORDS)

Districts-Communes

- Nombre de dina mis en place

2008

- Act. 3 : Réprimer sévèrement les délits (à titre exemplaire )

4 districts REGION Districts ZP-POLICE - Nombre des infractions réprimées

2008

- Act. 4 : Former la population sur les techniques d’extinction de feux de brousse

4 districts MAEP REGION – P/P (GTZ -UADEL/ACORDS)

ONG-Associations - Communes

- Nombre de formations effectuées sur les techniques de lutte contre les feux de brousse

2008

- Act. 5 : Etudier les causes du phénomène pour essayer de trouver une solution aux problèmes

4 districts

REGION

P/P (WWF-ANGAP-ALA MAIKE )

ONG-Associations-Bureau d’étude (X2Z )

-Existence d’une étude sur le phénomène - Nombre de solutions (en dehors de la répression) prises pour arranger le phénomène.

2008

- Act. 6 : Généraliser l’utilisation des engrais pour lutter contre le « tavy ».

4 districts

REGION

DRDR - P/P (GTZ-PHBM)

ONG-Associations

- Evolution du nombre des paysans utilisant les engrais chimiques ou végétaux dans la Région

2008


71717171

- Act :7 Vulgariser la culture des plantes fourragères pour éviter le brûlis ou la mise à feu périodique du terrain de parcours.

4 districts REGION DRDR - P/P (GTZ-PHBM)

ONG-Associations

- Superficie couverte de plantes fourragères introduites

2008

● Programme 27: FAIRE LE ZONAGE DE L’AMENAGEMENT FORESTIER

• Résultats attendus 27 : Le zonage forestier de la Région est effectué



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : -Identifier les différentes zones forestières de la Région.

4 districts REGION DRDR-P/P (GTZ- WWF-ANGAP-ALA MAIKE) - Communes


-Existence d’un document sur le zonage forestier régional à la Région

2009

- Act. 2 : -Inciter la Commission Forestière et l’Administration Forestière à finaliser le zonage forestier. de la Région

4 districts REGION DRDR CIREEF - Procès-verbal des différentes rencontres avec la Commission Forestière et l’Administration Forestière

2009

Act. 3 : Mettre en œuvre le zonage forestier

4 districts REGION DRDR CIREEF - Exploitation de chaque espace forestier selon le rôle confié à chaque zone (réserve, exploitation, action de développement)

2010

• Programme 28 : PROMOUVOIR LE REBOISEMENT

• Résultats attendus 28 : Le processus de reboisement dans la Région est déclenché


72727272



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Sensibiliser la population pour le reboisement

4 districts REGION P/P (GTZ-WWF-ANGAP-ALA MAIKE) -Communes

CIREEF-GTDR-TT

- Nombre de réunion de sensibilisation effectuée auprès de la population des communes concernées pour le reboisement.

2009

- Act. 2 : Etablir une politique de reboisement

4 districts REGION DRDR CIREEF –GTDR-TT

- Existence d’un document sur la stratégie de reboisement au niveau régional.

2009

- Act. 3 : Délimiter l’aire foncière de reboisement (AFR) pour chaque commune

4 districts REGION DRDR-P/P (GTZ – WWF- ANGAP) - Communes

CIREEF - Nombre total de Réserve Foncière de Reboisement (RFR) pour les cinquante et une (51) communes de la Région.

2009

- Act. 4 Mettre en place une pépinière de reboisement au niveau de chaque district

4 districts REGION DRDR-P/P (GTZ – WWF- ANGAP )

CIREEF - Nombre de pépinière de reboisement mise en place.

2009

- Act. 5: Assurer la protection des jeunes plants d’arbres plantés contre les animaux, les feux de brousse


CIREEF - Existence de dispositions mises en place pour la protection des jeunes plants

2009

- Act. 6 : Evaluer le taux de réussite tous les ans.


CIREEF Document d’évaluation

2009


73737373

● Programme 29: VALORISER LES RESSOURCES FORESTIERES NON LIGNEUSES (FILIERES HUILES

ESSENTIELLES, PLANTES MEDICINALES ET ORNEMENTALES )

• Résultats attendus 29 : Les ressources forestières non ligneuses de la Région sont valorisées.



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Identifier les ressources forestières non ligneuses

4 districts REGION DRDR-P/P (WWF--ALA MAIKE)

CIREEF-ONG-Association

Existence de la liste des ressources forestières non ligneuses (huile essentielle, plantes médicinales….) au bureau du GTDR

2009

- Act 2 : Trouver des débouchés pour chaque filière

4 districts REGION DRDR GTDR-TT Mettre en place des unités de transformations des produits forestiers non ligneux.

2009

• Programme 30 : PROMOUVOIR LES ENERGIES RENOUVELABLES

• Résultats attendus 30 : Développement de la culture du jatropha mahafaliensis et du jatropha curcas, du ricin et de la canne à sucre en vue de la production de biocarburant et de biogaz



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Inciter la culture à grande échelle du jatropha mahafaliensis et du jatropha curcas pour la production de biocarburant

Beloha REGION DRDR-Commune


- Surface cultivée en jatropha

2009

- Act. 2 : Vulgariser la culture de

Tsihombe, Ambovombe,

REGION DRDR- Commune

ONG-Associations

- Surface cultivée en ricin

2009


74747474

ricin (ricinus communis) pour la production d’huiles essentielles

Faux Cap

- Act. 3 : Promouvoir la culture de la canne à sucre pour la production d’éthanol et de méthane

Bekily REGION DRDR Commune


- Surface cultivée en canne à sucre

2009

. ● Programme 31 : DEVELOPPER DES SCHEMAS D’AMENAGEMENT ET DE

DEVELOPPEMENT DURABLE A DIFFERENTS NIVEAUX DU TER ROIR

• Résultats attendus 31 : Les zones de production (agricole, d’élevage, artisanale …) bien délimitées et l’environnement protégé



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Faire connaître aux gens à tous les niveaux (Région, district, commune, fokontany) le Programme Environnemental 3 (PE3)

4 districts REGION P/P Districts- Communes

- Nombre de réunions effectuées avec les acteurs en vue de faire connaître le PE 3

2009

- Act. 2 : Etablir un schéma d’aménagement du territoire conformément au PE 3 en concertation avec tous les acteurs


- Carte d’aménagement du territoire finalisé

2009

- Act.3 : Mettre en place un comité de suivi et un « dina » à


- Existence d’un comité de suivi et d’un « dina »

2009


75757575

tous les niveaux pour l’exécution de ces schémas d’aménagement

● Programme 32 : DEVELOPPER LES MESURES ENVIRONNEMENTALES DANS LES PROJETS DE DEVELOPPEMENT RURAL EN REFERENCE AU CAHIER DES CHARGES ENVIRONNEMENTALES DU PADR

• Résultats attendus 32 : Les projets de développement rural évoluent dans un cadre environnemental conforme au CCE/PADR dans leurs interventions



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Faire connaître aux projets et aux programmes de développement rural le cahier des charges environnementales (CCE) du PADR

4 districts REGION P/P (WWF)

GTDR-CIREEF

- Nombre de réunions effectuées avec les P/P relatives au CCE/PADR

2008

- Act. 2 : Favoriser l’intégration des mesures environnementales préconisées par le CCE/PADR dans toutes interventions des P/P

4 districts REGION P/P GTDR -CIREEF

- Pourcentage de P/P ayant intégré les mesures environnementales du CCE/PADR

2008

• Programme 33 : PROMOUVOIR L’INTEGRATION DE LA DIMENSION ENVIRONNEM ENTALE DANS LES POLITIQUES, PROGRAMMES ET PROJETS

• Résultats attendus 33 : - Le Tableau de Bord Environnemental (TBE) de la Région est finalisé

- Un Comité de Suivi du TBE érigé



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Elaborer en concertation avec les acteurs une politique de conservation de l’environnement

Ambovombe REGION P/P (WWF)

CIREEF - Existence d’un Tableau de Bord Environnemental

2009


76767676

en cohérence avec la politique nationale de protection de l’environnement du ministère concerné (Tableau de Bord Environnemental)

au niveau régional

- Act. 2 : Mettre en place un Comité de Suivi du Tableau de Bord Environnemental de la Région

Ambovombe REGION P/P (WWF)

CIREEF - Existence d’un Comité de Suivi du Tableau de Bord Environnemental Régional

2009

● Programme 34 : PROGRAMME 35: ASSURER LES PLAINTES ET DOLEANCES

ENVIRONNEMENTALES DANS LE MILIEU RURAL

• Résultats attendus 34 : Les plaintes et doléances environnementales des paysans prises en considération



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Collecter les plaintes et doléances environnementales au niveau du fokontany et de la commune


CIREEF - Nombre de plaintes et doléances environnementales collectées

2009

- Act. 2 : Etudier les doléances et les plaintes


CIREEF - Document d’étude sur les plaintes et doléances

2009

- Act. 3 : Répondre positivement aux plaintes et doléances.


CIREEF - Document sur les solutions juridiques proposées

2009

- ORIENTATION V

DEVELOPPER LES MARCHES ET ORGANISER LES FILI ERES


77777777

● Programme 35 : METTRE EN PLACE ET DEVELOPPER LES STRUCTURES PROFESSIONNELLES ET INTERPROFESSIONNELLES PAR FILIE RE ● Résultats attendus 35 : Regroupement des producteurs professionnels autour de chaque filière en vue d’un lobbying



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : : Sensibiliser les producteurs sur l’importance d’un regroupement professionnel et interprofessionnel par filière

4 districts

REGION

P/P (FASARA- AD/CITEA- PHBM)

GTDR-TT - Nombre de séances d’IEC/CCC en vue d’un regroupement professionnel et interprofessionnel des producteurs par filière

2009

- Act. 2 : Mettre en place une plate forme des associations de producteurs au niveau régional et des districts autour de chaque filière

4 districts REGION

P/P ( FASARA-AD/CITEA- PHBM )

GTDR-TT - Nombre de plateformes des associations mises en place au niveau régional et des districts autour de chaque filière

2009

• Programme 36 : APPUYER LA MISE EN PLACE DE FORUMS ECONOM IQUES

• Résultats attendus 36 : Un forum économique est organisé périodiquement au niveau régional ou des districts



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Sensibiliser les gens sur l’importance de forum économique

4 districts REGION P/P (FASARA-AD-CITEA-DMP/ALT PROJET RADIO )

GTDR-TT - Nombre de séances d’IEC /CCC effectuées

2009

- Act. 2 : Identifier les acteurs qui vont participer aux forums économiques

4 districts REGION P/P (FASARA-AD-CITEA-DMP/ALT PROJET

GTDR-TT - Liste des acteurs pour les forums

2009


78787878

RADIO ) - Act. 3 : Identifier un thème de réflexion pour chaque forum économique

4 districts REGION P/P (FASARA-AD-CITEA-DMP/ALT PROJET RADIO)

GTDR-TT - Liste des thèmes proposés pour les forums

2009

- Act. 4 : Organiser périodiquement des forums économiques au niveau régional ou des districts

4 districts REGION P/P (FASARA-AD-CITEA-DMP/ALT PROJET RADIO)

GTDR-TT - Nombre de forums économiques organisés

2009

● Programme 37 : PROFESSIONNALISER LE MONDE RURAL ET REHAUSSER LE NI VEAU

D’INSTRUCTION.

• Résultats attendus 37 :- Les capacités techniques et organisationnelles des associations paysannes renforcées

- Un collège agricole créé



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Renforcer les capacités techniques et organisationnelles des associations paysannes

4 districts REGION P/P (FASARA-AD-CITEA-DMP / ALT PROJET RADIO)

GTDR –TT-ONG-Associations

- Nombre d’associations paysannes ayant obtenu des formations sur les nouvelles techniques de production agricole ou d’élevage et sur le plan organisationnel

2009

Act. 2 : Création d’un Collège agricole

Ambovombe REGION P/P (FID)


- Existence d’un Collège agricole

2009

- Act. 3 : Renforcer les programmes de formation des responsables d’alphabétisation fonctionnelle

Ambovombe

MINPOP

REGION

FORMGED-FORMAGRI

- Nombre de formations des responsables d’alphabétisation fonctionnelle

2009


79797979

● Programme 38 : IDENTIFIER ET DEVELOPPER PAR ANTICIPATION LES FILIE RES

EXISTANTES ET PORTEUSES

• Résultats attendus 38 : - Le document stratégique pour le développement des filières porteuses élaboré et mis en application.

- Le Centre d’Information Technique et Economique d’Ambovombe (AD/CITEA) renforcé



Grandes Activi

Localisation


Echéance

- Act. 1 : Elaborer un document stratégique pour le développement des filières porteuses

Ambovombe

REGION

P/P(FASARA-AD – CITEA-DMP/ALT PROJET RADIO)

GTDR-TT

- Existence d’un document stratégique pour le développement des filières porteuses

2009

- Act. 2 : Tester les stratégies à petite échelle

2 districts (Ambovombe-Tsihombe)

REGION P/P (FASARA-AD – CITEA-DMP/ALT PROJET RADIO)

ONG-Associations

- Nombre de tests effectués

2009

- Act. 3 : Etendre ensuite l’expérience à grande échelle si l’essai est probant

2 autres districts (Beloha-Bekily)

REGION P/P (FASARA-AD – CITEA-DMP/ALT PROJET RADIO)

ONG-Associations

- Nombre d’expériences effectuées

2009

- Act. 4 : Renforcer les capacités financières du Centre Economique et Technique d’Ambovombe (AD/CITEA)

Ambovombe REGION GRET – Ambassade de France – Mairie d’Ambovombe-

Conseil d’Administration AD/CITEA

- Augmentation financement AD/CITEA

2009

• Programme 39: ELABORER ET METTRE EN ŒUVRE DES STRATEGIES DE MA RKETING ET COMMUNICATION ADEQUATES POUR LE DEVELOPPEMENT DES FILIERES PORTEUSES

• Résultats attendus 39 : Une stratégie de marketing et de communication est mise en place pour chaque filière porteuse



Grandes Activités

Localisation


Echéance

Act. 1 : Ambovombe REGION P/P GTDR-TT - Nombre de 2008


80808080

Elaborer des prospectus sur les filières porteuses

prospectus élaborés

Act. 2 : Distribuer ces prospectus à tous les opérateurs économiques

4 districts REGION P/P GTDR-TT - Nombre de prospectus distribués aux opérateurs économiques

2008

Act. 3 : Faire des spots publicitaires dans les radios FM locales et dans la télévision locale.

4 districts REGION P/P GTDR-TT - Nombre de spots publicitaires effectués dans les radios et télévision locales

2008

• Programme 40: PROMOUVOIR LA LABELLISATION DES PRODUITS _______________________________

• Résultats attendus 40 : Les labels locaux reconnus du moins à Madagascar sinon à l’étranger.



Grandes Activités

Localisation


Echéance

- Act.1 : Faire de l’IEC/CCC auprès des producteurs en vue de la promotion de leurs labels

4 districts REGION P/P GTDR-TT - Nombre de séances d’IEC/CCC effectuées pour la promotion des labels

2009

- Act. 2 : Organiser un concours au niveau régional pour la conception d’un label pour chaque produit du terroir

4 districts REGION P/P GTDR-TT - Nombre de concours organisés pour la conception d’un label

2009

- Act. 3 : Promouvoir les labels primés au concours

4 districts REGION P/P GTDR-TT - Nombre de publicités effectuées (sur radio, sur TV, sur support

2009


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publicitaire …)

4. LA SPATIALISATION DU PRDR La spatialisation des activités permet d’apprécier les différentes conditions de viabilité des actions et de leurs impacts dans une optique de pérennisation et conformément aux principes de développement harmonieux et durable de la Région. Cette approche spatiale du PRDR contribue largement et efficacement à l’élaboration du Schéma de Développement de chaque Région.


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Stratégie spatiale de la Région ANDROY en matièr e de développement rural

Le développement rural de l’ANDROY se fera grâce : - au désenclavement physique de l ’ensemble de la Région par le bitumage des deux routes nationales (la 13 et la 10) qui la sillonnent du nord au sud et de l’est à l’ouest - à la continuation jusqu’à Ambovo mbe – Antaritarika et Tsihombe du pipeline Amboasary- Sampona (court terme) - à la réalisation du grand proje t de pipeline reliant le fleuve d’Ifaho à Ambovombe (moyen terme) - à la réhabilitation et l’entretien périodique toute l’année des routes carrossables des RIP et des RIC - au développement des micropôles d’élevage, de pêche et d’agriculture - au respect des zones agro -socio - écologiques de la Région. - à l’électrification rurale (PEPSE) - à la réhabilitation et la création de magasins de stockage et de conditionnement pour les produits agricoles et de c omplexes froid pour les produits halieutiques. - au reboisement du littoral.

Carte 7- Stratégie spatiale de la Région ANDROY en matière de développement rural


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5. MISE EN ŒUVRE DU PRDR

5.1 PRINCIPES DE MISE EN ŒUVRE


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5 .1.1- Les principes directeurs du PRDR

Le PRDR, étant un référentiel régional et un outil de travail constitue avant tout : • Le PRDR se base les spécificités régionales, en terme de potentialités, d’opportunités et

de contraintes. • Le PRDR est outil de mobilisation et de participation /appropriation par les acteurs des

activités et projets priorisés. Ce sont cinq collèges constituant les plates-formes GTDR à savoir: organisations paysannes, opérateurs économiques, projets et programmes de développement, organisations non gouvernementales, services techniques déconcentrés des Ministères, Elus communaux et Parlementaires,

• Le PRDR est un outil de coordination et d’harmonisation des interventions en matière de développement rural

• Le PRDR est un référentiel régional, le document est cohérent avec le PRD et les programmations sectorielles nationales et les autres référentiels nationaux de base (PNDR, MAP). C’est un outil de mise en oeuvre du MAP.

• Les programmations régionales et communales sont cohérentes avec le PRDR • Le PRDR appuie le processus de la régionalisation, le document est appelé à évoluer ou à

mettre à jour pour être cohérent aux dernières évolutions des contextes régionaux, nationaux, mondiaux

• Le PRDR, un cadre régional permettant de contribuer à la maîtrise progressive de la sécurité alimentaire et de la croissance économique

• Le PRDR, un instrument de développement durable, non seulement sur le plan économique, mais aussi et surtout sur le plan environnemental. Le document assure l’articulation entre développement rural et protection de la biodiversité

• Le PRDR est un vecteur d’équité : prise en compte et non marginalisation des groupes vulnérables

• Le PRDR est vecteur de bonne gouvernance : le document fixe l’objectif de zéro corruption, de l’amélioration de la qualité de services, de l’efficacité et de la compétitivité collective régionale

5.1.2 - STRUCTURE DE MISE EN ŒUVRE

La Région La Région dirigée par le Chef de Région et assisté par le staff de l’exécutif régional est le Structure Maître d’ouvrage du développement régional, le développement rural en fait partie, c’est la composante la plus importante pour le développement régional dans le contexte de la plupart des Régions à Madagascar. Les différentes structures oeuvrant dans le domaine de développement rural au niveau régional sont donc des instruments à disposition du Chef de Région pour le pilotage du développement régional .Le GTDR en fait partie de cet outil de coordination et suivi du secteur du développement régional Le Comité Régional Le comité régional est l’organe qui délibère les décisions à prendre au niveau régional, il officialise, après discussion, les propositions émanant des acteurs régionaux notamment la plate-forme des GTDR qui y constitue une force de proposition Le GTDR est une plate-forme régionale Regroupant les représentants des acteurs intervenant dans le cadre du développement rural régional.Les cinq catégories d’acteurs qui composent les Plates-formes GTDR sont des structures de mise en œuvre des PRDR, ce sont :


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1 Les organisations paysannes, 2 Les opérateurs économiques, 3 Les projets et programmes de développement, organisations non gouvernementales, 4 Les services techniques déconcentrés 5 Les Autorités locales et les Elus communaux et Parlementaires( Y compris l’Autorité

Régionale) Le Bureau Permanent de GTDR dispose un Secrétariat Technique chargé d’animer les acteurs issus de ces différents collèges ; il assure la planification et le suivi de la réalisation des missions assignées aux GTDR Les missions attribuées aux GTDR dans le cadre de mise en œuvre du PRDR

� Organisation et Animation des concertations régiona les Le GTDR, en tant que plate-forme régionale, organise et anime les concertations régionales sur des thématiques enjeux de développement rural de la région. Il assure la participation des acteurs aux discussions nécessaires à la prise de décision sur les différents défis de la région. � Espace d’échange et d’information Le GTDR constitue un espace d’échange d’expériences et d’informations pour les acteurs régionaux, ils développement ainsi des outils et de capacité leur permettant d’assurer le suivi de la mise en ouvre du PRDR � Suivi de l’opérationnalisation des référentiels Le GTDR assure le suivi de la conformité des planifications opérationnelles régionales et locales aux principes et programmes définis dans les documents référentiels nationaux. � Pilotage du suivi et d’harmonisation des interventi ons des parties prenantes Tenant compte du dispositif institutionnalisant le processus PADR et définissant les rôles et attributions de l’EPP/PADR et le GTDR (décret n° 2006-278 du 25 Avril 2006 .) Le GTDR joue un rôle de pilotage du suivi et d’harmonisation des interventions des acteurs régionaux dans les secteurs de développement rural et le PRDR en est un outil � Alimentation du Système d’information Régionale Le GTDR ne joue pas un rôle opérationnel dans la mise en oeuvre du PRDR, Par ce rôle de suivi le Bureau Permanent à travers le Secrétariat Technique contribue donc à alimenter les systèmes d’informations régionaux. Les informations proviennent du suivi de la mise en oeuvre du PNDR/PRDR et de l’évolution du contexte de monde rural régional en général � Le GTDR est responsable devant le Chef de Région qu i est le maître d’ouvrage

du développement Régional L’Autorité régionale est le Maître d’ouvrage du Développement régional (y compris le développement rural) .Le chef de Région dispose donc à travers le GTDR un instrument de pilotage, de suivi et d’harmonisation des actions de Développement rural, le Bureau Permanent de GTDR est donc responsable devant le Chef de Région et l’EPP/PADR dans la réalisation de ses rôles et attributions. � Le GTDR développe le partenariat ou la collaborati on entre les acteurs dans le

cadre de la mise en oeuvre du PRDR Le GTDR met en oeuvre une méthodologie de travail ou des outils permettant de favoriser la mise en relation des acteurs du développement rural dans l’optique de développer les relations de collaboration, voire de partenariat entre les acteurs (5


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Collèges) impliqués dans le secteur en vue de générer des effets multiplicateurs et de maximiser les impacts pérennes

5 2 2 Les rôles de chaque collège de GTDR dans la m ise en oeuvre du PRDR � Tableau 6 - Rôles de chaque collège Collège GTDR Rôles et attributions dans la mise en oeuvre du PRDR Collège des Organisations paysannes

� Représente les paysans dans les concertations des décisions sur les orientations, les stratégies régionales,le processus de planification dans le cadre du secteur agricole, de l’élevage et de la pêche, ainsi que le secteur de l’artisanat.

� Contribue au suivi de la mise en œuvre des politiques, des stratégies, des activités touchant le secteur agricole, de l’élevage, de la pêche et du secteur artisanal en milieu rural

� Appuyer les organisations paysannes ou les paysans à l’échelle individuelle dans le processus de priorisation et de formulation des demandes ou de projets et Développer des mécanismes de collaboration avec les différents partenaires pour assurer l’accès des paysans aux opportunités d’appuis techniques et financiers

� Développe chez les paysans et les organisations paysannes le processus de maîtrise d’ouvrage par rapports aux différents activités ou projets priorisés dans le cadre du PRDR, du PCD ou par les communautés de base

Collège des Opérateurs économiques

� Contribue au développement de l’approche filière et à la promotion de l’investissement régional

� Développer des stratégies pour promouvoir l’accès des acteurs aux informations économiques

� Développer le partenariat économique avec les opérateurs locaux, régionaux et internationaux, nationaux

Collège des Elus et des Autorités locales et régionales

� Assurer un environnement politique, juridique et socio- économique favorable au développement régional

� Assure le contrôle de la conformité des actions et des approches par rapport aux dispositifs en vigueur

� Rappel des orientations politiques nationales et régionales

� Force de proposition de loi ou des dispositifs (les élus) permettant de dénouer certain goulot


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d’étranglement dans le processus de développement rural

Collège des Services déconcentrés

� Maître d’ouvrage des actions sectorielles touchant leur domaine

� Assure la réalisation des projets ou programmes sectoriels conformément aux Programme Général de l’Etat

� Pool de compétence pour nourrir la réflexion définissant la stratégie et l’approche de développement régionale

Collège des Projets/Programmes

� Appui technique et financier à la conception et

élaboration des Projets de réalisation des activités identifiées dans à chaque Programme

� Appui technique et financier à la réalisation au suivi et l’évaluation des activités priorisées dans le cadre de ce PRDR

� Contribuer à l’opérationnalisation du dispositif du SSE du PRDR en alimentant les indicateurs définis dans chaque Programme et Axes stratégiques

� Participer aux concertations régionales sur les thématiques liées aux différents enjeux régionaux

� Recherche de complémentarité et d’harmonisation des interventions pour maximiser les impacts régionaux des actions

� Force de proposition en matière de développement des approches et de stratégie régionale de développement rural

� Capitaliser les expériences ou les leçons apprises au niveau régional et les mettre à disposition des acteurs et l’exécutif régional

6 SUIVI-EVALUATION DU PRDR 6 1 Introduction sur le concept de suivi / évaluation

Quelques aspects pratiques sur le concept de suivi-evaluation peuvent aider à la mise en place d’une structure fonctionnelle pour le pilotage des actions.


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D’abord, le suivi consiste en un outil et des procédures conduisant à rassembler les informations sur le programme, son environnement et les bénéficiaires. Il s’agit d’un moyen de contrôle et de gestion par l’analyse de la mise en œuvre du programme. L’évaluation par contre, consiste à mettre en œuvre une méthode conduisant à porter un jugement sur le programme, et permettant d’apporter des correctifs au cas où les résultats obtenus risquent de trop s’écarter des résultats escomptés. Le système de suivi évaluation proposé pour le PRDR ambitionne d’intégrer les deux dimensions précédemment spécifiées.

6 2 Les objectifs du suivi et évaluation du PRDR Les PRDR ont pour vocation de concrétiser l’ensemble des stratégies de développement exposée dans le PNDR, compte tenu des spécificités locales. Les actions menées dans le cadre des PRDR doivent faire l’objet d’un suivi évaluation dans le but de mesurer la réalisation des actions par rapport aux objectifs de réduction de la pauvreté au niveau régional, ce à travers l’analyse des résultats sur les différents acteurs du développement rural et des impacts des programmes définis sur le niveau de bien être de la population.

-6 3 Les résultats attendus du système de suivi évaluation du PRDR

Le SSE du PRDR doit aboutir, au sein des GTDR, d’une part, à la création d’un mécanisme permettant de rassembler les informations destinées à :

- la mise à jour de l’ensemble des indicateurs retenus ;

- l’analyse de l’évolution de la mise en œuvre de chaque programme ;

- cerner les problèmes potentiels qui risquent de nuire à la bonne exécution des programmes ;

et d’autre part, à l’opérationnalisation d’une structure ou commission en charge d’effectuer l’analyse des résultats ainsi obtenus, en vue de proposer soit des réajustements, soit des réorientations en cas de besoin. 6 4 La construction des indicateurs des PRDR Comme il a été annoncé à la Partie 3-), le plan d’action décrit dans les PRDR est articulé en Orientations, Axes stratégiques, Programmes et activité, chaque programme étant assorti de résultats attendus. La logique de construction du système de suivi évaluation des PRDR se base sur un suivi au niveau des résultats attendus de chaque programme ainsi que sur les résultats des activités. Ainsi, au niveau des PRDR, deux sortes d’indicateurs seront utilisés : les indicateurs de résultats, qui serviront à mesurer « l’obtention » ou « l’atteinte » des résultats attendus de chaque programmes, et les indicateurs d’activité ou de réalisation permettent de rendre compte de l’effectivité de chaque action menée. Comme la construction des cadres logiques est un processus itératif, les GTDR peuvent reformuler les résultats attendus pour être en cohérence avec les objectifs fixés, et par ricochet, affiner la formulation des indicateurs. En pratique, un indicateur pertinent devrait respecter trois critères : la mesurabilité, l’objectivité et le réalisme. Un indicateur est mesurable si, durant une période, ou à une date donnée, on peut lui attribuer une valeur. L’objectivité par contre suggère que l’évolution de l’indicateur


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choisi permet de traduire l’évolution du programme concerné vers l’objectif visé. Finalement, le réalisme signifie la possibilité de la mise en œuvre pratique du programme. La collecte des informations destinées au suivi des PRDR relève de l’attribution propre des GTDR, assistés par les secrétaires techniques.

6 5 Rôles des acteurs par rapport au SSE du PRDR

Chacun des cinq collèges des GTDR apportent activement leurs contributions en ce qui le concerne, au dispositif de suivi et évaluation des PRDR. Collège des organisations paysannes (OP)

• Le collège des OP, incluant les associations paysannes, les coopératives et les groupes d’intérêts économiques et Tranoben’ny Tantsaha, regroupe les principaux acteurs du développement rural au niveau régional.

• A la fois acteurs et bénéficiaires des actions de DR, les OP peuvent apportent la meilleure lecture des réalités de terrain à travers les informations qu’elles fournissent. Leur intervention dans le système de suivi évaluation devra permettre d’apporter plus de réalisme dans la concrétisation des actions identifiées dans les PRDR.

• Ces entités participent à la définition des éléments nécessaires au dispositif de suivi et d’évaluation des actions des PRDR et à l’application des directives y afférentes. Autrement dit, elles participent à la fois à la conception du système de suivi et évaluation, et à la fourniture des informations nécessaires à sa mise à jour, ainsi qu’à l’évaluation ex-post des étapes réalisées.

Collège des opérateurs économiques (OE) • Le PNDR prévoit une plus grande implication des opérateurs économiques dans le

processus de développement rural. En effet, la politique de désengagement de l’Etat conduit nécessairement à la prise en main du secteur productif par des entités issues du secteur privé.

• Ainsi, les opérateurs économiques, constituant des élément-clés dans le dispositif de suivi évaluation des PRDR, sont fortement sollicités à fournir des informations de terrain ainsi que des commentaires concrets sur la mise en œuvre des actions.

• Puisque les changements réels perçus au niveau du développement des milieux ruraux se répercutent de façon plus ou moins directe sur leurs activités, leurs perceptions de la situation peuvent grandement être utile à la réorientation des actions.

Collège des élus et des autorités locales : • Les instances régionales, constituant le plus haut niveau de coordination dans les

régions, concentrent en principe les informations sur les interventions et les investissements territoriaux. La mobilisation de ces informations par les GTDR peut contribuer à l’alimentation périodique des dispositifs de suivi des PRDR.

• Les communes par contre, disposent d’une certaine maîtrise des réalités sur le terrain, puisqu’elles sont les plus près de la population. Leur contribution peut se montrer sous forme de rapport sur les réalisations locales, ou d’autres informations permettant d’effectuer des recoupements. Elles participent ainsi à la fourniture des informations nécessaires à la mise à jour périodique des indicateurs des PRDR.


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• Au delà de ces rôles de mise à disposition d’informations pour le dispositif, le collège des élus peuvent également apporter leur aide quant à la révision à mi-parcours des objectifs en fonction de la réalité rencontrées sur le plan local.

Collège des services déconcentrés • Les services déconcentrés des ministères membres Conseil Inter ministériel

d’Orientation et de Validation (CIOV) du processus PADR se doivent de fournir toute information de nature à assurer une meilleure réorientation des actions régionales retenues dans les PRDR.

Collège des Projets et Programmes • Les ONG intervenant en tant que prestataires de service, participent à la constitution

de bases de données sur la région, à l’animation des consultations participatives des communautés et à l’encadrement technique et commercial des bénéficiaires.

• Généralement pourvu de compétences particulières, ce collège peut apporter un appui important dans l’opérationnalisation du dispositif de suivi évaluation des PRDR. Etant membre des GTDR, les membres de ce collège peuvent valoriser leurs expériences en matière de réalisation sur le terrain dès la conception et la définition des indicateurs de suivi, et fournir par la suite les informations utiles au dispositif.

Bureau Permanent et ST des GTDR : • Ce collège, assisté par son Secrétariat Technique, assure l’opérationnalisation du

dispositif de suivi et évaluation du PRDR. Il propose le type et le format des rapports qui seront soumis aux différentes entités responsables de la mise en œuvre des programmes prévus dans le PRDR, en vue de recueillir les informations sur les réalisations.

• Respectant la logique d’intervention de chaque entité, le GTDR va surtout se focaliser sur les informations propres aux différents résultats attendus de chaque programme figurant dans le PRDR. Aussi, la spécification des résultats attendus de chaque programme doit-elle être faite de manière précise. De même, le choix des indicateurs associés aux programmes ou aux actions est crucial et doit toujours respecter dans la mesure du possible, le critère de mesurabilité, d’objectivité et de réalisme (voir 6.4 La construction des indicateurs).

• Le GTDR est finalement le principal responsable de la consignation finale et de l’introduction des données recueillies dans le dispositif prévu à cet effet, dans le but de respecter une fréquence de publication, d’au moins annuelle, de l’état d’évolution des différents programmes des PRDR.

Le tableau suivant montre un résumé de l’ensemble des tâches requises pour l’opérationnalisation du SSE du PNDR.

Les collèges GTDR Tâches par rapport au SSE du PRDR


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Conception du SSE

Administration et gestion des mis à jour du système

Fourniture des données

Analyse des résultats

Collège des organisations paysannes X X X

Collège des opérateurs économiques X X X

Collège des élus et des autorités locales X X X

Collège des services déconcentrés

X X X

Collège des Projets/Programmes

X X X

Le Bureau permanent et ST des GTDR X X X

1.6 TABLEAU 7 : LES INDICATEURS DU PRDR

• Indicateurs par rapport aux axes stratégiques

ORIENTATIONS AXES STRATEGIQUES INDICATEURS

1- Rendre le cadre institutionnel efficace

1-1- Amélioration du cadre institutionnel et des structures d’accueil du DR, eu égard à la nécessité de la collaboration et de la responsabilisation des acteurs et au besoin de promouvoir le système de partenariat .

- Nombre de districts disposant d’un service rattaché à la DRDR dont celui de la pêche - Nombre de responsables communaux formés

2-1 – Facilitation de l’accès des producteurs et investisseurs à la terre

- Proportion de districts disposant de bureaux de bureaux des Domaines et de guichets uniques

2-Faciliter l'accès au capital et aux facteurs de production


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2-2- Introduction des mécanismes d’organisation, de gestion et de développement des infrastructures

- Nombre d’infrastructures rurales réhabilitées / crées - Proportion de communes disposant d’au moins une institution financière et d’associations des usagers viables après projet

2- 3-Développement et pérennisation du financement du monde rural

-Taux de pénétration des IMF et des banques de crédit rural au niveau régional et des districts

2-4- Facilitation de l’accès à l’amélioration du matériel et de l’équipement

- Nombre d’artisans ruraux formés - Taux de pénétration des matériels et équipements agricoles produits sur place

2-5- Promotion de l’électrification rurale

- Nombre de villages électrifiés

3-1- Amélioration de la productivité agricole

- Nombre de séances d’IEC/CCC sur les nouvelles techniques agricoles auprès des paysans - Nombre de paysans formés sur les nouvelles techniques agricoles - Nombre de documents de stratégies de protection des BV/PI élaborés et mis en application

3- Améliorer la sécurité alimentaire et augmenter la production et la transformation agricole

3-2- Diversification de la production et de l’alimentation

- Nombre de points de vente d’intrants agricoles ouverts - Nombre de séances d’IEC/CCC en vue du changement des régimes alimentaires


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3-3-Assurance d’une stabilité et d’une permanence des approvisionnements alimentaires

- Proportion de communes accessibles durant toute l’année -Taux d’enclavement des communes (en % ) -Proportion de communes disposant d’au moins un magasin de stockage communautaire

3-4- Préparation aux urgences

- Proportion de communes dotées d’un système d’alerte opérationnel (comités d’alerte, groupes d’écoutes …)

4-Valoriser les ressources naturelles et préserver les facteurs naturels de production

4-1- Gestion durable des écosystèmes et de la biodiversité

- Proportion de communes disposant d’aires protégées - Nombre d’entrées dans les aires protégées - Proportion de communes dotées d’un schéma d’aménagement écotouristique validé

- Diminution du nombre de

délits de draconnage des espèces protégées

4-2- Gestion durable des eaux et du sol

- Proportion de communes disposant de programmes agro-écologiques et de protection des BV/PI - Diminution des surfaces ravagées par les feux de brousse

4-3- Gestion durable des ressources forestières

- Proportion de communes ayant développé la méthodologie de zonage forestier - Superficie reboisée -Nombre d’unités de transformation des produits forestiers non ligneux - Surface cultivée en jatropha mahafaliensis et curcas, en ricin, en canne à sucre


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4-4- Gestion durable des espaces ruraux

- Proportion de communes disposant d’un schéma d’aménagement du territoire validé

4-5- Mise en compatibilité des investissements ruraux avec l’environnement

- Proportion de P/P ayant adopté le volet environnemental dans leurs interventions conformément à la politique régionale de l’environnement et au CCE/PADR

- Diminution des plaintes et doléances environnementales

5-1 Partenariat public - privé (3P) -Articulation des réseaux d’acteurs ruraux

- Nombre d’associations de producteurs par filière mises en place

5-2 Entrée des opérateurs en aval dans le marché

- Nombre de manifestations économiques et commerciales réalisées par district - Nombre d’associations paysannes et d’élèves paysans (Collège agricole) formés

5-3- Identifier et développer par anticipation les filières existantes et porteuses

- Document de stratégie pour le développement des filières (fiches de produits …) - Augmentation de l’enveloppe financière destinée à l’AD/CITEA

5- 4- Marketing et communication - Document de stratégie de marketing et de communication (radio, site web …)


5-5- Elaboration et mise en place des normes et labels

- Nombre de labels promus


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• Indicateurs par Programmes ORIENTATIONS PROGRAMMES INDICATEURS

1-1-1- Poursuivre les réformes de l'administration publique

- Nombre de personnels techniques de la DRDR recrutés / redéployés au niveau des districts - Augmentation des ristournes des ressources halieutiques au profit de la population de la Région

1- Rendre le cadre institutionnel efficace

1-1- 2 –Renforcer le programme de déconcentration et de décentralisation

- Nombre d’élus et responsables communaux formés

2-1-1- Mettre en oeuvre le Programme National Foncier (PNF)

- Augmentation du nombre de paysans ayant acquis des terrains domaniaux et facilitation des procédures d’acquisition des terrains domaniaux - Pourcentage de terrains domaniaux immatriculés dans la Région

2-2-1-: Réhabiliter / créer les infrastructures rurales

- Nombre d’infrastructures rurales réhabilitées /crées par commune

2-2-2- Développer des mécanismes durables de financement et de gestion des infrastructures

- Augmentation de l’enveloppe budgétaire des P/P destinée au financement et à la gestion des infrastructures

2-3-1- Mettre en œuvre la stratégie nationale de microfinance

- Pourcentage de paysans ayant accès au crédit rural au niveau des IMF

2-Faciliter l'accès au capital et aux

2-3-2- Mettre en place un système de financement pour le développement rural au niveau des banques primaires

- Proportion de paysans pouvant accéder au crédit bancaire


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facteurs de production

2-4-1 - Entreprendre la formation des artisans ruraux

- Nombre d’artisans ruraux formés

2-4-2-Promouvoir la production des équipements

- Augmentation du nombre d’unités de production d’équipements

2-4-3- Développer un programme d’accès aux équipements amont et aval

- Augmentation du nombre des paysans ayant accès aux équipements amont et aval

2-5-1- Accélérer la mise en œuvre de

l'électrification rurale

- Proportion de communes électrifiées (Projet PEPSE)

3-1-1- Renforcer la recherche agricole

- Nombre de recherches sur les variétés agricoles adaptées à la Région vulgarisées

3-1-2- Assurer la diffusion des technologies appropriées dont la mécanisation

- Nombre de séances d’IEC/CCC effectuées en faveur des nouvelles technologies - Nombre de paysans formés sur les nouvelles technologies

3-1-3- Mettre en œuvre le Programme National Bassins Versants et Périmètres Irrigués. (PNBV/PI)

- Proportion de districts ayant élaboré leurs documents de stratégie de protection des BV/PI et entretenu leurs réseaux

3-2-1-Développer les filières et valoriser les produits

- Nombre de filières adoptées et valorisées par District

3-2-3-Promouvoir la modification des habitudes alimentaires

- Nombre de formations dispensées aux femmes en matière d’éducation nutritionnelle - Nombre de séances d’ IEC/CCC effectuées en matière nutritionnelle

3- Améliorer la sécurité alimentaire et augmenter la production et la transformation agricole

3-3-1- Poursuivre et améliorer le Programme de transport en milieu rural

- Proportion de communes accessibles durant toute l’année

3-3-2- Développer et gérer de façon intégrée les infrastructures de transport rural et de stockage (silos,…)

- Nombre d’associations de bénéficiaires mises en place pour l’entretien et la pérennisation des infrastructures


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3-3-3- Désenclaver effectivement les zones isolées

- Longueur de pistes intercommunales (PIC) construites en vue de désenclaver les zones isolées

3-4-1- Préparation aux urgences - Système d’informations météorologiques et d’alerte cyclonique opérationnel

4-1-1- Mettre en place et développer le système des aires protégées

- Proportion de communes disposant d’aires protégées

4-1-2- Développer des programmes d’’écotourisme

- Nombre de sites touristiques pouvant dégager des ristournes signifiantes

4-1-3- Gestion durable de la biodiversité (ressources halieutiques,…)

- Diminution des délits de draconnage des espèces endémiques protégées (tortues rayées, …)

4-2-1- Mettre en œuvre les programmes de gestion des bassins versants et des périmètres irrigués (BV/PI)

- Surface d’interventions du Comité de Gestion des BV/PI

4-2-2- Etendre la mise en oeuvre des programmes agro-écologiques

- Proportion de districts disposant d’un programme agro-écologique

4-2-3- Lutter contre les feux de végétation

- Diminution des parcelles ravagées par les feux de brousse

4-3-1- Faire le zonage de l’aménagement forestier

- Carte des zones forestières élaborée et éditée

4-3-2-Promouvoir le reboisement

- Augmentation des surfaces reboisées

4-Valoriser les ressources naturelles et préserver les facteurs naturels de production

4-3-3- Valoriser les ressources forestières non ligneuses (filières huiles essentielles, plantes médicinales et ornementales)

- Nombre de variétés de ressources forestières non ligneuses introduites dans la Région par la CIREEF


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4-3-4- Promouvoir les énergies renouvelables

- Augmentation des surfaces cultivées en jatropha mahafaliensis et jatropha curcas , de ricin et de canne à sucre

4-4-1-Développer des schémas d’aménagement et de développement durable à différents niveaux du terroir

- Cartes de l’aménagement du territoire au niveau régional et des districts

4-5-1-Développer les mesures environnementales dans les projets de

- Augmentation du nombre de P/P ayant adopté les procédures du CCE

développement rural en référence au cahier des charges environnementales du PADR

/PADR dans leurs interventions

4-5-2- Promouvoir l'intégration de la dimension environnementale dans les politiques, programmes et projets

- Proportion des P/P ayant adopté la politique environnementale régionale

4-5-3- Assurer la gestion des plaintes et doléances environnementales en milieu rural

- Diminution des plaintes et doléances environnementales en milieu rural

5-1-1 Mettre en place et développer les structures professionnelles et interprofessionnelles par filière

- Nombre de plate-formes de filière opérationnelles par District

5-2-1 Appuyer la mise en place de forums économiques

- Nombre de manifestations économiques réalisées par District


5-2-2- Professionnaliser le monde rural et rehausser le niveau d’instruction

- Nombre d’associations paysannes formées - Collège agricole fonctionnel


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5-3-1- Identifier et développer par anticipation les filières existantes et porteuses

- Proportion de districts disposant d’un document stratégique de développement des filières porteuses - Augmentation de l’enveloppe budgétaire de l’AD/CITEA ( pour le développement des filières )

5-4-1- Elaborer et mettre en oeuvre des stratégies de marketing et de communication adéquates pour le développement des filières porteuses

- Proportion de districts disposant d’un document de stratégie de marketing et de communication

5- 5-1-Promouvoir la labellisation des produits

- Nombre de produits du terroir promus, labellisés et reconnus, du moins au niveau national


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ANNEXES


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ANNEXE I DEMARCHE DE MISE A JOUR DU PRDR

1.1 Les principes adoptés lors de la démarche de mi se à jour

• Participation des acteurs

• Articulation avec les documents de référence nationaux et régionaux (PRD, PNDR, lettres des politiques….)

• Tiens compte de l’articulation et cohérence entre le développement rural et les préoccupations environnementales (durabilité)

• Importance accordée à l’approche filière

• Importance accordée à l’approche spatiale

• Participation des acteurs, le PRDR comme outils de mobilisation des acteurs régionaux (pendant son élaboration et dans le cadre sa mise en œuvre)

• Cadrage avec les documents de référence nationaux et régionaux (PRD, PNDR, MAP, lettres des politiques, Programmation sectorielles….)

• Tenir compte des spécificités régionales en termes de potentialités et de contraintes, d’opportunités et des limites

• Tiens compte de l’articulation et cohérence entre le développement rural et les préoccupations environnementales (durabilité)

• Importance accordée à l’approche filière (contribution à la sécurité alimentaire et la croissance économique)

• Importance accordée à l’approche spatiale

• Alignement, Appropriation et Harmonisation des interventions


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DEMARCHE DE MISE A JOUR DU PRDR

11- Les principes adoptes lors de la démarche de m éthodologie -La participation des acteurs

Le présent PRDR est le résultat d’un long processus auquel ont pris part des représentants des cinq collèges du GTDR. ہ savoir :

Les Autorités régionales et les Elus, les Services Techniques Déconcentrés, le Secteur Privé ou les Opérateurs Economiques, la Société Civile ou les ONG et Projets / Programmes et enfin les Organisations Paysannes. -Articulation avec les documents de références nationales et régionales (PRD, PNDR, lettres des politiques Toujours dans le cadre d’une concertation régionale, les acteurs régionaux ont passé aux cribles du PRD, les lettres des politiques d’une part et les spécificités et opportunités/Contraintes régionales d’autres part ainsi que les 5 orientations, les 22 axes stratégiques et les 60 Programmes décrits dans le PNDR. Cette démarche a débouché sur les listes des 5 Orientations, 20 Axes Stratégiques et 40 Programmes retenus pour la Région ANDROY car répondant bien à la matrice spécificités / opportunités / contraintes régionales. - Spécificités régionales en termes de potentialités et de contraintes, d’opportunités et des limites - Articulation et cohérence entre le développement rural et les préoccupations environnementales Durant le processus de concertation, les participants ont tenu en compte la bonne articulation et la cohérence entre le développement rural et les préoccupations environnementales et intègrent ainsi les dimensions environnementales (les 14 critères de développement durable) - Importance accordée à l’approche filière Dans le cadre d’une approche participative, le GTDR avait animé une large concertation des acteurs régionaux pour discuter et décider sur les Six filières porteuses à considérer dans l’élaboration du PRDR. Le choix de ces Six filières porteuses a passé sous les cribles des spécificités de la région ainsi que les opportunités et contraintes régionales collectées lors de l’analyse diagnostique. Ainsi les démarches suivantes ont été adoptées : - Formation des groupes thématiques régionaux basés sur les critères de compétences

techniques Analyse dans le cadre des travaux de réflexions des groupes thématiques les Filières Porteuses priorisées et Les Programmes prioritaires. La matrice spécificités / opportunités / contraintes régionales a facilité les processus des analyses thématiques et a permis donc la formulation des activités par filière.


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- Importance accordée à l’approche spatiale L’approche spatiale consiste en la subdivision de la région selon : - les spécificités / contraintes /opportunités de chaque filière - les spécificités ou vocations de chaque sous région - les activités correspondantes à chaque filière et les structures - et les matrices Programmes retenus pour la région - Alignement, Appropriation et Harmonisation des interventions 1.2 Les Contextes justifiant la mise à jour du PRDR (préparé par l’EPP PADR)

121 Intégration régionale et évolution des contexte s internationaux

Dans un contexte de mondialisation qui gagne de plus en plus de terrain, l’adhésion de Madagascar au développement des échanges mondiaux, et en particulier des échanges commerciaux, va se généraliser de plus en plus .Il fallait tenir compte de cette nouvelle dynamique dans l’élaboration de nos outils de mise en oeuvre de la stratégie de développement rural, d’où la nécessité de mettre à jour le PRDR pour maximiser sa cohérence avec l’exigence de ce contexte de mondialisation Les pays de la région ouest de Océan Indien et l’Afrique Australe et orientale dont Madagascar ne pourraient pas en aucun cas se soustraire à cette dynamique de globalisation économique, à l’échelle planétaire et régionale Un processus d’intégration économique, s’effectue actuellement à l’échelle régionale, avec les Iles indocéaniques d’une part, et au sein de l’Afrique australe et orientale d’autre part. Les nouveaux contextes génèrent des demandes et des incitations diverses, qui constitueront autant d’opportunités et de nouveaux défis. Madagascar déjà, un acteur dynamique au niveau de la COI et du COMESA vient d’intégrer la SADC auxquels le cadrage des échanges commerciaux entre pays membres, permet de les faire bénéficier des nombreuses opportunités relatives au libre échange, à la franchise douanière, et à la libre circulation des produits, des services, des personnes et des capitaux, pour les années à venir. Le développement des exportations vers cet espace économique va de plus en plus influer sur le système politique, et surtout sur le système productif interne, en entraînant des changements de plus en plus importants dans les tissus de production agricole, agro-industriel et en apportant des réajustements institutionnels divers. A terme cette politique aura un impact substantiel à l’optique de la croissance économique. 122 Contextes liés à l’évolution des référentiels n ationaux L’adoption des documents nationaux de référence : Lettres des Politiques, Programmation sectorielles (PSDR-FID-PNF-PNSA-PN2D, AD2M, MCA, ACCORD, PN BVPI, ONN etc.) et les besoins de coordination qui en résulte justifie également la mise à jour des PRDR en tant que outils de coordination et d’harmonisation Aussi l’avènement Madagascar Action Plan (MAP) confirme également la mise à jour du PRDR, le MAP tout en recommandant aux acteurs de faire valoir et d’adopter un nouvel état d’esprit et d’approche développe aussi des contenus programmatiques (engagements et défis) qui se croisent avec les orientations et axes stratégiques du PNDR.


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123 Contextes nationaux actuels de décentralisation et de déconcentration

La mise en œuvre de la politique de décentralisation à travers la mise en place et l’opérationnalisation des 22 Régions d’une part et les rôles en tant que pilier de développement attribués aux Communes et aux fokontany d’autres parts constituent une justification majeure de la mise à jour du PRDR. Ce nouveau contexte marque une grande étape dans le processus de décentralisation et de déconcentration administrative. .Ces dispositions nouvelles sont plus adaptées pour apporter des réponses locales et régionales appropriées aux incitations économiques et commerciales nationales et internationales. Le renforcement des capacités techniques, financières, institutionnelles et politiques de la Région, en tant que Collectivité territoriale décentralisée de coordination stratégique du développement local, ainsi que celui des Communes, en tant que Collectivité d’ancrage local des activités de développement, va dans ce sens.

12 - Contexte justifiant la mise à jour du PRDR Contextes internationaux et liés à l’intégration régionale Le développement des échanges mondiaux, et en particulier des échanges commerciaux, va se généraliser de plus en plus. Et Madagascar ne pourrait en aucun cas se soustraire à cette dynamique de globalisation économique, à l’échelle planétaire. Les démarches d’intégration économique, effectuées à l’échelle régionale, avec les Iles indocéaniques d’une part, et au sein de l’Afrique australe et orientale d’autre part, auxquelles Madagascar adhère, grâce à des traités internationaux, vont générer des demandes et des incitations diverses, qui constitueront autant d’opportunités et de nouveaux défis. De façon générale, l’adhésion de Madagascar parmi les pays de la SADC, du COMESA, de la COI, dans le cadre des échanges commerciaux entre pays membres, permet de le faire bénéficier des nombreuses opportunités relatives au libre échange, à la franchise douanière, et à la libre circulation des produits, des services, des personnes et des capitaux, pour les années à venir. Le développement des exportations vers ces pays va de plus en plus influer sur le système politique, et surtout sur le système productif interne, en entraînant des changements de plus en plus importants dans les tissus de production agricole, agro-industriel et en apportant des réajustements institutionnels divers. A terme cette politique aura un impact substantiel à l’optique de la croissance économique. Contextes liés à l’évolution des référentiels nationaux La mise à disposition des acteurs de différents nouveaux documents nationaux de référence comme l’adoption récente de certains nombres des Lettres des Politiques, Le Besoin de coordination des nouveaux Programmes nationaux (PSDR-FID-PNF-PNSA-PN2D, AD2M, MCA, ACCORDS) autres Programmes sectorielles L’adoption du Madagascar Action Plan justifie également la mise à jour du PRDR, le MAP tout en recommandant aux acteurs de faire valoir et d’adopter un nouveau état d’esprit et d’approche développe aussi des contenus programmatiques qui se croise avec les axes stratégiques du PNDR. Contextes nationaux actuels de décentralisation et de déconcentration


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La mise en place et l’opérationnalisation des 22 Régions et les rôles en tant que pilier de développement attribués aux Communes est une grande étape dans le processus de décentralisation et de déconcentration administrative .Ce nouveau contexte apparaît comme l’une des grandes nécessités pour apporter des réponses locales et régionales appropriées aux incitations économiques et commerciales nationales et internationales. Le renforcement des capacités techniques, financières, institutionnelles et politiques de la Région, en tant que Collectivité territoriale décentralisée de coordination stratégique du développement local, ainsi que celui des Communes, en tant que Collectivité d’ancrage local des activités de développement, va dans ce sens. 13- - Les différentes étapes méthodologiques Tableau 8 : ETAPES

INPUTS

ACTIVITES/METHO DOLOGIE

OUTPUT

COLLECTE ET COMPILATION DES DONNEES (Analyse Diagnostic Interne)

Documents de référence (Plan Cadre du Développement de la Région du Sud – Schéma Directeur pour la mise en valeur des ressources en eau du Grand Sud de Madagascar) Monographies SIRSA/SAP PRD ANDROY Ancien PRDR de Fort-Dauphin PCD Rapports des Projets/ Programmes Enquêtes auprès des Projets /Programmes Données compilées auprès des STD de la Région

- Demande de documents PCD auprès des communes et de la Région - Compilation des documents existants

Opportunités et Menaces Atouts/Potentialités/ contraintes Arbres à problèmes

ETUDE DES OPPORTUNITES ET MENACES (externe)

Système d’information sur le marché et sur l’environnement extérieur

- Demande d’information auprès direction régionale du MICDSP à Fort-Dauphin - Recherche sur Internet à Fort-Dauphin

Opportunités/menaces

IDENTIFICATION Monographie - Approche Spécificités de la


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DES PRIORITES /SPECIFICITES

PRD Opportunités/menaces Atouts/Contraintes

participative, focus groupe auprès des représentants des collèges par district

région Priorités Atouts Contraintes Identification des objectifs quantifiés avec les services techniques et la Région

IDENTIFICATION DES PROGAMMES EN RELATION AVEC LE CADRE PNDR

PNDR Déclinaison régionale PNDR Priorités

- Approche participative, focus groupe auprès des membres de collèges par district

Alignement/groupe de programmes par rapport au PNDR et aux priorités Identification des zones et localisation par groupe de programme

SPATIALISATION PRDR ET REDACTION

Groupe de programmes retenus /localisation Référentiels cartographiques Capacité SIG

Rédaction du PRDR par le Responsable de la Coordination Technique avec l’appui du prestataire de service

PRDR DRAFT PRDR VERSION FINALE Cartes

1.2 Les Contextes justifiant la mise à jour du PRDR (préparé par l’EPP PADR)

• Contextes locorégionaux ( PCD, ancien PRDR, capitalisation des Projets Programmes)

• Contextes nationaux ( MAP, Lettres des Politiques, DSRP, mise en place des 22 régions, Commune pilier de Développement, Besoin de coordination des Programmes nationaux PSDR-FID-PNF-PNSA-PN2D, autres Programmes sectorielles, …)

• Contextes internationaux et liés à l’intégration régionale o Mondialisation o OMD, o intégration régionale SADC, COMESA, COI o Ouverture avec les marchés de l’Asie du SUD-EST et CHINE o Renforcement de Partenariat dans le cadre des marchés traditionnels (EUROPE

et AMERIQUE)


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1.3 LES DIFFERENTES ETAPES METHODOLOGIQUES

131Démarche d’élaboration du PRDR

Tableau N° 9 : ETAPES

INPUTS

ACTIVITES/METHO DOLOGIE

OUTPUT

COLLECTE ET COMPILATION DES DONNEES (Analyse Diagnostic Interne)

Documents de référence (Plan Cadre du Développement de la Région du Sud – Schéma Directeur pour la mise en valeur des ressources en eau du Grand Sud de Madagascar) Monographies SIRSA/SAP PRD ANDROY Ancien PRDR de Fort-Dauphin PCD Rapports des Projets/ Programmes Enquêtes auprès des Projets /Programmes Données compilées auprès des STD de la Région

- Demande de documents PCD auprès des communes et de la Région - Compilation des documents existants

Opportunités et Menaces Atouts/Potentialités/ contraintes Arbres à problèmes

ETUDE DES OPPORTUNITES ET MENACES (externe)

Système d’information sur le marché et sur l’environnement extérieur

- Demande d’information auprès direction régionale du MICDSP à Fort-Dauphin - Recherche sur Internet à Fort-Dauphin

Opportunités/menaces

IDENTIFICATION DES PRIORITES /SPECIFICITES

Monographie PRD Opportunités/menaces Atouts/Contraintes

- Approche participative, focus groupe auprès des représentants

Spécificités de la région Priorités Atouts Contraintes


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des collèges par district

Identification des objectifs quantifiés avec les services techniques et la Région

IDENTIFICATION DES PROGAMMES EN RELATION AVEC LE CADRE PNDR

PNDR Déclinaison régionale PNDR Priorités

- Approche participative, focus groupe auprès des membres de collèges par district

Alignement/groupe de programmes par rapport au PNDR et aux priorités Identification des zones et localisation par groupe de programme

SPATIALISATION PRDR ET REDACTION

Groupe de programmes retenus /localisation Référentiels cartographiques Capacité SIG

Rédaction du PRDR par le Responsable de la Coordination Technique avec l’appui du prestataire de service

PRDR DRAFT PRDR VERSION FINALE Cartes

132 Quelques inputs sur l’approche Filière

Comme l’approche filière constitue une des options stratégiques développées dans le cadre de ce PRDR ,nous apportons ,ici ,quelques inputs pouvant aider les acteurs régionaux dans les réflexions ou les actions qu’ils entreprennent , d’autant plus que cette démarche est du domaine de l’innovation pour une grande partie des acteurs régionaux 1321L’analyse filière L'analyse économique par filière, c'est l'analyse de l'organisation, à la fois sur un plan linéaire et complémentaire, du système économique d'un produit ou d'un groupe de produits; C'est l'analyse de la succession d'actions menées par des acteurs pour produire, transformer, vendre et consommer un produit. Ce produit peut être indifféremment agricole, industriel, artistique, informatique, etc. Ces actions, menées successivement, parallèlement ou complémentairement, peuvent se découper en grands ensembles ou systèmes comme: la production, la transformation, la commercialisation, la consommation. Chacun de ces ensembles englobe une série d'actions plus ou moins importantes qui permettent de passer d'un ensemble à l'autre, dans une suite logique d'interventions; on parle ainsi d'actions


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situées à l'amont ou à l'aval de la filière. Ces ensembles peuvent, eux-mêmes, se décomposer en sous-ensembles

1322 L'étude de filière

L'étude de filière est une analyse très précise de tout un système généré par un produit. C'est une étude exhaustive de tous ceux qui interviennent dans la filière, de leur environnement, des actions qui sont menées et des mécanismes qui ont abouti à de telles actions.

L'étude de filière permet de connaître d'une manière approfondie les tenants et les aboutissants de tout l'environnement d'un produit. Elle permet de mettre en évidence:

• les points forts et les points faibles du système et, à partir de là, d'établir précisément les politiques et les actions à mener pour renforcer les aspects positifs et faire disparaître les contraintes;

• les acteurs qui interviennent d'une manière directe ou indirecte dans le système; • les synergies, les effets externes, les relations de coopération et/ou d'influence ainsi que

les noeuds stratégiques dont la maîtrise assure la domination par certains agents; • les goulets d'étranglement et les liaisons intersectorielles; • le degré de concurrence et de transparence des différents niveaux d'échanges; • la progression des coûts action par action afin de déterminer la formation du prix final. A

partir de là, elle permet une analyse comptable du système et un calcul de la rentabilité. C'est un outil de bilan financier global et/ou partiel d'un produit.

L'étude de filière n'est pas uniquement économique ou comptable au sens strict du mot; elle est aussi géographique, politique, sociologique. Beaucoup de facteurs interviennent sur la vie d'un produit, de sa phase initiale (conception production) à sa phase terminale (consommation).


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ANNEXE 2

LE CADRAGE DU PRDR

21 CADRA GE NATIONAL

211Cadre juridique et institutionnel. Le Plan d’action pour le développement rural (PADR) constitue le cadre général de mise en œuvre de la politique développement rural à Madagascar. La démarche PADR a été institutionnalisée par décret n° 99-022 du 20 janvi er 1999. Ce décret définit le cadre organisationnel du PADR qui se compose du : (i) Comité Interministériel d’Orientation et de validation (CIOV), (ii) de l’Equipe Permanente de Pilotage (EPP), (iii) des Groupes thématiques centraux (GTC) et des Groupes de Travail pour le Développement Rural (GTDR), ainsi que de leur mission et attribution respective.

Le PADR est un processus permettant l’élaboration d’un cadre de conception, de définition et d’orientation des stratégies et des programmes de développement rural à Madagascar. Le document issu de ce processus a été retenu comme Plan d’action nationale servant de référentiel à tous les projets et programmes de développement rural. Le dispositif d’institutionnalisation du PADR a vu le jour en janvier 1999, en tant que processus les dispositions ont fait l’objet de série de mise à jour en 2003 et puis en 2006

Nous apportons dans les encadrés ci-dessous les ter mes du dernier décret d’institutionnalisation du processus PADR

DECRET N° 2006-278 Portant institutionnalisation du processus d’élabor ation du plan d’action pour le Développement Rural(PADR) et du Programme National de Développement Rural (PNDR)

REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana

GOUVERNEMENT

DECRET N° 2006 – 278 portant institutionnalisation du processus d’élaboration du Plan d’Action de Développement Rural (PADR) et du Programme National de Développement Rural (PNDR)


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LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT, - Vu la Constitution; - Vu le Décret n° 2003-007 du 12 Janvier 2003 portan t nomination du Premier Ministre, Chef

du Gouvernement; - Vu le décret 2003-008 du 16 juin 2003 modifié par les décrets n°2004-001 du 05 janvier

2004, n°2004-680 du 05 juin 2004, n°2004-1076 du 07 décembre 2004 et n°2005-144 du 17 mars 2005 ;n°2005-700 du 19 octobre 2005 et du décr et N° 2005- 827 du 28 novembre 2005 portant nomination des membres du Gouvernement,

- En Conseil de Gouvernement, D E C R E T E :

Article premier :

Le Plan d’Action de Développement Rural, ci-après désigné PADR, est un cadre permettant de concevoir, définir et orienter les stratégies et les programmes de développement rural à Madagascar. Le Programme National de Développement Rural (PNDR) est le document référentiel de base à tous l es programmes et projets de développement rural

Article 2 :

Le Plan d’Action pour le Développement Rural ou PAD R est un processus participatif d’élaboration, de planification et de priorisation des actions à mener pour le développement rural. Il vise la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des mesures, programmes et projets spécifiques, initiés par les structures administratives, avec la participation du secteur privé, des groupements associatifs paysans et diverses organisations non gouvernementales.

Article 3 :

Les organes responsables du processus PADR et du pilotage de la mise en œuvre d u Programme National de Développement Rural sont :

- Le Comité Interministériel d’Orientation et de Validation (CIOV) - L’Equipe Permanente de Pilotage (EPP) assistée d’un Secrétariat Permanent (SP) - Les Groupes régionaux de Travail de Développement Rural (GTDR).

Article 4 :

Le Comité Interministériel d’Orientation et de Validation (CIOV), présidé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement est composé des :

- Ministre Chargé de l'Environnement, des Eaux et Forêts. - Ministre Chargé des Transports et des Travaux Publi cs. - Ministre chargé de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche. - Ministre Chargé de la Décentralisation et de l’Amén agement du Territoire. - Ministre Chargé de l’Education Nationale et de la R echerche Scientifique. - Ministre Chargé de l’Industrialisation, du Commerce et du Développement du

Secteur Privé


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- Ministre chargé de l'Economie, des Finances et du Budget. Le Comité Interministériel d’Orientation et de Vali dation a pour mission de valider les mises à jour du Plan d’action de Développement Rural et du Programme National du Développement Rural sur proposition de l’ Equipe Permanente de Pilotag e et d'orienter les activités de cette dernière.


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Article 5 :

L’Equipe Permanente de Pilotage est constituée par un représentant du Premier

Ministre, Chef du Gouvernement, les secrétaires généraux des départements ministériels

énumérés à l’Article 4 ci-dessus, de deux représentants des Chefs de Régions, des

responsables d’organismes ou programmes oeuvrant pour le développement rural ainsi

que de personnes choisies en raison de leur compétence particulière.

L’Equipe Permanente de Pilotage a pour mission le pilotage, la coordination et le suivi de la mise en œuvre du Plan d’Action de Dével oppement Rural et du Programme National de Développement Rural. Les membres de l’ Equipe Permanente de Pilotage sont nommés par arrêté du Premier Ministre. Leurs fonctions ne sont pas rémunérées.

Article 6 :

Dans le cadre de sa mission générale, l’ Equipe Permanente de Pilotage est

particulièrement chargée de :

- recenser les politiques sectorielles et sous-sector ielles et les programmes touchant le développement rural, de les analyser, e t les aligner aux orientations et aux axes stratégiques du Programme National de Développement Rural ou PNDR ;

- harmoniser les interventions des différents partenaires appuyant le développement rural ;

- analyser les propositions émanant du secteur privé, des organisations non gouvernementales et des différents groupements asso ciatifs paysans ;

- appuyer l’intégration d’investissements privés dans le contexte de la programmation de développement rural ;

- assurer la programmation participative nationale et régionale pour le développement rural ;

- faciliter le développement de mécanismes de coordin ation et de collaboration des différentes parties prenantes dans le développe ment rural ;

- assurer la production des informations nécessaires pour la programmation et le suivi-évaluation du Programme National de Développement Rural.

Article 7 :

Les réunions de l’Equipe Permanente de Pilotage son t convoquées, animées et présidées par un président nommé par arrêté du Prem ier Ministre. L’Equipe Permanente de Pilotage est assistée d’un Secrétariat Permanent (SP) chargé de

mettre en forme les documentations nécessaires aux travaux de conception, de discussion


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et examen thématique se rapportant au Plan d’Action de Développement Rur al et au

Programme National de Développement Rural et d’un gestionnaire de crédit

responsable de la comptabilisation de toutes les opérations.

Les membres du Secrétariat Permanent issus de l’Equipe Permanente de Pilotage sont

désignés suivant des procédures internes. L’Equipe Permanente de Pilotage peut faire

appel à une assistance externe pour appuyer le Secrétariat Permanent.

Article 8 :

Dans le cadre des actions à mener au titre du Plan d’Action de Développement Rural, l’Equipe Permanente de Pilotage met en place au niveau central, en tant que de besoin des groupes de travail et de réflexion dénommés respectivement « Groupes Thématiques Centraux » (GTC) et au niveau régional des « Groupes de Travail de Développement Rural régionaux » (GTDR), dont le mode de fonctionnement et les attributions sont définis par arrêté interministériel. L’Equipe Permanente de Pilotage peut également s’appuyer sur des organes existants.

Article 9 :

Les dépenses occasionnées par les travaux de l’Equipe Permanente de Pilotage , des Groupe Thématiques Centraux et des Groupe de Travail de Développement Rural régionaux sont supportées par les crédits alloués au Plan d’Action National de Développement Rural ou PADR.

Article 10 :

Toutes les dispositions antérieures contraires à la présente sont et demeurent abrogées notamment le décret 99-022 du 20 janvier 1999 portant institutionnalisation du processus d'élaboration du Plan d'Action de Développement Rural (PADR) et le décret 2003-905 du 02 Septembre 2003 portant modification du décret 99-022 du 20 janvier 1999 portant institutionnalisation du processus d'élaboration du Plan d'Action de Développement Rural (PADR).

Article 11. Le Ministre de l'Environnement, des Eaux et Forêts, le Ministre des Transports et des Travaux Publics, le Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, le Ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, le Ministre de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique, le Ministre de l’Industrialisation, du Commerce et du Développement du Secteur Privé, le Ministre de l'Economie, des Finances et du Budget, sont chargés chacun en ce qui les concerne, de l'exécution du présent Décret qui sera publié au Journal Officiel de la République.


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Fait à Antananarivo, le 25 Avril 2006

Par le Premier Ministre,Chef du Gouvernement,

Jacques SYLLA

Ministre Chargé de l'Environnement, des Eaux et Forêts. Charles Sylvain RABOTOARISON Ministre chargé de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche. Harison RANDRIARIMANANA Ministre Chargé de l’Education Nationale du Commerce, et de la Recherche Scientifique. Haja Nirina RAZAFINJATOVO Ministre chargé de l'Economie, des Finances et du Budget par intérim Roland RANDRIAMAMPIONONA

Ministre Chargé des Transports et des Travaux Publics.

Roland RANDRIAMAMPIONONA

Ministre Chargé de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire.

Jean Angelin RANDRIANARISON

Ministre Chargé de l’Industrialisation, du Commerce et du Développement du Secteur Privé

Roger Marie RAFANOMEZANTSOA


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212CADRAGE DU PRDR PAR RAPPORT AUX REFERENTIELS N ATIONAUX

212 1 Le PRDR et les Lettres de Politiques sectorie lles Les GTDR et le PRDR sont des outils de mise en oeu vre des différentes politiques sectorielles nationales, les missions même des GTD R, en tant que instrument à disposition de chef de Région, est d’assurer au ni veau régionale une coordination intersectorielle de la mise en œuvre des politiques sectorielles et cette dialogue intersectorielle constitue une des valeurs ajout ées de ce PRDR et des GTDR.

Voici les listes des lettres des politiques dispon ibles actuellement

• La Lettre de Politique de Développement Rural

• La Lettre de Politique pour la Décentralisation et la Déconcentration

• La Politique Agricole Alimentaire

• La Politique Nationale Environnementale

• La Nouvelle Politique Forestière

• La Politique Foncière

• Le Code de l’eau et la politique de gestion de la r essource en eau

• La Stratégie Nationale de Micro Finance

• Le Plan d’Action Nationale pour la Sécurité Aliment aire

• Le Plan d’Action pour le Développement Rural

2122 LE PRDR et le PNDR � Le PRDR est le résultat de la démarche de régionalisation des orientations et axes

stratégiques du PNDR .Ce traductions régionales du PNDR ont été faites pour tenir en compte des réalités et spécificités socio-économiques locorégionales .Elaboré dans le cadre d’une approche largement participative et remontante impliquant l’ensemble des acteurs régionaux à différents niveaux (commune, district, région) le PRDR actuellement disponible met en valeur et en exergue les spécificités régionales en terme de potentialités, d’opportunités et de contraintes

2123 LE MAP Elaboré et présenté officiellement et publiquement au Palais de sport à Antananarivo le 10 Novembre 2006 par le Président de la République, le Madagascar Action Plan (MAP), est un plan d’action visant un saut qualitatif et définissant la feuille de route et les actions prioritaires de 2007 à 2012 en vue d’obtenir une croissance économique rapide contribuant à la réduction de la pauvreté et permettant au pays de tirer avantage de la mondialisation. Le PRDR est un outil de mise en oeuvre du MAP, les orientations et axes stratégiques du PNDR/PRDR sont des déclinaisons des engagement et défis du MAP. Nous présentons sur le tableau ci-dessous l’articulation entre PNDR/PRDR et le MAP


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- Tableau 10 : Articulation PNDR/PRDR-MAP Orientations PNDR/ Engagements du MAP

Orientation 1 : Promotion bonne gouvernance

Orientation 2 : Accès au capital et facteurs de production°

Orientation 3 : Sécurité alimentaire – augmentation production et - transfert°agricole

Orientation 4 : Valorisation des RN et préservation facteurs naturels de production

Orientation 5 : développement des marchés et organisation des filières

Engagement 1 : Gouvernance responsable

X

Engagement 2 : Infrastructure reliée

X X X

Engagement 3 : Transformation de l’éducation

X X X X X

Engagement 4 : Développement rural

X X X X

Engagement 5 : Santé, planning familial, lutte VIH-SIDA

X X X X X

Engagement 6 : économie à forte croissance

X X X

Engagement 7 : Environnement X X

Engagement 8 : Solidarité nationale

X


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213 LES DOCUMENTS DE CADRAGE INTERNATIONAUX

2131LE PRDR et OMD L’adoption des objectifs du Millénaire pour le développement tirés de la Déclaration du Millénaire des Nations Unies est une date dans l’histoire de l’humanité, les dirigeants de la planète, à travers ce document se sont engagés à s’attaquer sur tous les fronts aux problèmes de la paix, de la sécurité et du développement, des doits de l’homme et des libertés fondamentales .Ce huit objectifs du Millénaire pour le développement ont galvanisé les bonnes volontés qui se soucient de répondre aux besoins des êtres humains les plus pauvres, ces objectifs ont la particularité d’être axés sur l’homme , ils ont des délais précis(2015) et ils sont quantifiables Le PRDR se veut être un instrument d’opérationnalisation de l’OMD en ce qui concerne les objectifs qui visent l’élimination de l’extrême pauvreté et la faim, la préservation et la promotion d’un environnement durable et la mise en place d’un partenariat mondial pour le développement Extrait du Rapport 2005 sur la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement

Objectif 1Eliminer l’extrême pauvreté et la faim Le taux de pauvreté est en baisse dans le monde, en Asie surtout. Mais des millions de personnes ont sombré dans la misère en Afrique subsaharienne, région ou les pauvres sont de plus en plus pauvre La lutte contre la faim a aussi fait des progrès, mais la lenteur du développement agricole combiné à l’accroissement démographique s’est traduite par des reculs dans certaines régions .Depuis 1990n des millions de personnes se sont ajoutés aux affamés de l’Afrique subsaharienne et de l4asie du Sud, ou la moitiés des enfants de moins de 5 ans sont mal nourris °°°°°°°°°°°°°° °°°°°°°°°°°°°° Objectif 7 Assurer un environnement durable La plupart des pays ont souscrits aux principes du développement durable, mais cela n’a pas permis, d’avancer suffisamment pour inverser la tendance et l’épuisement des ressources naturelles. Pour atteindre cet objectif, il faudra être plus attentif à la condition des pauvres, dont la subsistance quotidienne est souvent directement liés aux ressources du milieu, et porter la coopération mondiale à un niveau sans précédent. L’action entreprise pour empêcher l’appauvrissement de la couche d’ozone monte qu’il est possible de progresser L’eau potable est devenue plus accessible, mais la moitié des populations du monde en développement n’ont toujours pas de toilettes ni d’autres équipement sanitaire de base. Prés d’un milliard de personnes vivent dans des bidonvilles parce que l’accroissement de la population urbaine va plus vite que l’aménagement des logements et la création d’emplois productifs Objectif 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement La déclaration de Millénaire est un pacte social mondial : les pays en développement feront davantage pour leur propre avancement et les pays développés leur fourniront de l’aide, allégeront leur dette et leur offriront de meilleurs perspectives commerciales. Des progrès réalisés sur chacun de ces plans produisent déjà des résultats, mais les Pays développés restent en déça des seuils qu’ils étaient eux même fixés. Eu égard aux objectifs, le surcroît d’effort d’aide et d’allégement de la dette doit s’accompagner de nouvelles ouvertures commerciales, d’une accélération des transferts de technologies de l’amélioration des perspectives d’emploi offertes aux cohortes de plus en plus nombreuses jeunes du monde en développement


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2132 LE PRDR ET LA DECLARATION DE PARIS Extrait de la déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide

Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide

La Déclaration de Paris, entérinée le 2 mars 2005, est un accord international auquel une centaine de ministres, de responsables d’organismes d’aide et d’autres hauts fonctionnaires ont adhéré et engagé leurs pays et organismes à continuer à augmenter les efforts d’harmonisation, alignement et gestion axées sur les résultats avec des actions et indicateurs à suivre.

Trois raisons de penser que la Déclaration de Paris est de nature à renforcer l’impact de l’aide

1) La Déclaration de Paris va au delà des accords p récédents Moins encore que des principes généraux, la Déclaration de Paris elle définit au contraire un plan d’action concret visant à améliorer la qualité de l’aide et son impact sur le développement. Les 56 engagements de partenariat énoncés dans la Déclaration s’articulent autour de cinq grands principes: appropriation, alignement, harmonisation, gestion axée sur les résultats, et responsabilité mutuelle.

2) Douze indicateurs doivent permettre de mesurer l es progrès accomplis dans l'obtention de résultats 12 indicateurs de l’efficacité de l’aide ont été convenus à Paris afin de suivre et d’encourager les avancées par rapport aux grands engagements de partenariat. Des objectifs cibles pour l’année 2010 ont été fixés pour 11 de ces indicateurs et ont pour objet de promouvoir des progrès à l’échelle mondiale dans les pays et organismes qui ont souscrit à la Déclaration de Paris.

3) La Déclaration de Paris renforce les mécanismes de responsabilité mutuelle La Déclaration de Paris promeut un modèle de partenariat propre à améliorer la transparence et le contrôle des ressources en faveur du développement. Elle souligne que, pour que l’aide devienne véritablement efficace, il faut mettre en place, à différents niveaux, des mécanismes de responsabilisation plus solides et plus équilibrés. Au niveau international, la Déclaration de Paris constitue un instrument dans le cadre duquel les donneurs et les bénéficiaires de l’aide sont tenus pour mutuellement responsables, le respect des engagements pris devant être l’objet d’un suivi public. Au niveau national, la Déclaration de Paris encourage les donneurs et les pays partenaires à évaluer conjointement en faisant le meilleur usage des dispositifs locaux existants.


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l’heure actuelle, les exigences en matière de reddition de comptes sont plus sévères pour les ہpays en développement que pour les donneurs, mais l’aide est plus efficace lorsque les pays partenaires exercent une souveraineté ferme et effective sur leurs politiques et stratégies de développement. L’appropriation est donc le principe fondamental sur lequel s’appuie la Déclaration de Paris. 213 4 Le PRDR ET LA DECLARATION DE MAPUTO La déclaration de Maputo recommande aux pays ACP de consacrer au moins 10 % de budget national aux action de Développement rural 23 DOCUMENTS DE CADRAGE REGIONAL

� PRD


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ANNEXE 3

MONOGRAPHIE REGIONALE 3.1 Localisation géographique et Subdivision admini strative (districts, communes)

Carte 8: La Région ANDROY : localisation – subdivis ion

- Localisation : La Région de l’Androy est géographiquement localisée dans l’extrême sud de Madagascar. Elle couvre une superficie de 19 540km2. Elle est limitée à l’ouest par le fleuve Menarandra, à l’Est par le fleuve Mandrare, au sud par l’Océan Indien et le Canal de Mozambique et au Nord par les conforts montagneux des Hautes Terres méridionales Bara. La capitale de la Région Androy est la ville d’AMBOVOMBE- ANDROY, située à 25.10’ 43’’0 S et 46.05’12’’8 E.


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- Situation administrative : Administrativement, la Région de l’Androy fait partie de la Province de Toliara. Elle est divisée en quatre (04) districts : Ambovombe-Androy, Tsihombe, Beloha-Androy et Bekily. Elle est composée de 51 communes regroupant au total 881 fokontany. Avant, les quatre (04) districts actuels de la Région Androy faisant partie de l’ex-préfecture de Fort Dauphin. -Population et Peuplement : En 2004, la population totale de la Région a été estimée à 600 000 habitants environ. Les jeunes sont majoritaires. Le taux d’accroissement est estimé à 2,7% par an en moyen. Avec ce chiffre, la population double tous les 25 ans. La densité est donc de 29 habitants/km2. La population est légèrement mal répartie La zone littorale est relativement plus peuplée dans la partie nord : le district d’Ambovombe compte 40 habitants/km2 alors que Bekily n’en compte de 24 habitants. Depuis les années 30, la Région est fortement touchée par l’émigration ; si bien qu’aujourd’hui, les Antandroy se voient un peu partout dans l’Ile. On estime que 50% de ce groupe vit en dehors de son territoire d’origine Cette émigration permanente est due à la sécheresse. Les courants migratoires s’orientent avant tout vers le nord. Depuis les années 30, ils s’orientent essentiellement vers les régions saphiriphores d’Ilakaka et Sakaraha. La population de trois districts (Ambovombe-Androy, Tsihombe, Beloha) est homogène. Elle est constituée plus de 95% Antandroy. Le district de Bekily a par contre une population cosmopolite. Trois sont dominants : les Antandroy, les Bara et les Antanosy. On peut classer la population en deux :

Les autochtones Et les immigrés

Les autochtones sont formés par les Antandroy et les Bara. Les Antandroy forment l’écrassante majorité de la population. Ils forment environ les 99% de la population des districts d’Ambovombe, de Tsihombe et de Beloha. Ils sont aussi présents dans le district de Bekily mais la proportion est moins élevé : peut être inférieure à 50%. Les Antandroy forment un groupe ethnique homogène au niveau de dialecte et des mœurs et coutumes. En fait, ils sont formés par un agrégat de clans d’origines diverses : Mahafaly, Bara, Antesaka, Antanosy, etc. Ils sont des agros pasteurs. Les Bara sont des agro-pasteurs. Le vol de bœuf fait partie intégrante de leur us et coutume. Ce n’est pas un crime ou un délit. C’est un moyen de faire fortune. Les immigrés sont minoritaires. Ils forment peut être moins 10% du total. Ils sont composés essentiellement des Antanosy, Mahafaly, Merina, Betsileo et Antesaka. Les Antanosy : ils existe de petite colonies d’immigrés antanosy à Ambondro et Antanimora, mais on rencontre la plus forte colonie d’immigrés dans les communes du nord du district de Bekily où ils cohabitent avec les Antandroy et les Bara. Dans cet district, ils occupent peut être le 2è rang, derrière les Antandroy, si un classe les troisièmes groupes par leur importance numérique. Ils sont avant tout des riziculteurs. L’implantation Antanosy dans sont naturel fier et fortement attachés aux valeurs ancestrales. Ils gardent encore une forte cohésion sociale. Leur civilisation repose avant tout sur le zébu. D’aucuns disent que si on classe tous les groupes ethniques malgaches par leur attachement à cet animal, les Antandroy occuperont le premier rang. Les Bara occupent la partie nord du district de Bekily. Leurs ancêtres étaient venus d’Ihorombe. Les Bara se divisent en plusieurs groupes (Bara Be, Bara Iantsatsa Zafindravala, Bara Bory, etc…).Les Bara de Bekily appartiennent au groupe de Bara Tagnala. Le terme Tagnala désigne les populations du sud-est de l’Ile (Antefasy, Antesaka…). En fait, on les désigne ainsi car ils ont une ascendance lointaine Antesaka. Le district de Bekily


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n’est pas récent. Il date de la première moitié du 19è siècle. Le départ des premiers migrants était dû à l’occupation de l’Anosy par les Merina. Il s’agit donc ici d’une migration historique. Les Mahafaly sont peu nombreux. On les rencontre dans la partie nord du district de Bekily. Leur immigration date de l’époque coloniale. Les immigrés merina se concentrent exclusivement dans les centres urbains de la région. On rencontre donc de fortes colonies d’immigrés merina à Bekily, Bekitro (district de Bekily), Antanimora (district d’Ambovombe), Tranoroa (district de Beloha), Ambondro (district d’Ambovombe), Tsihombe et au chef- lieu de la Région. Les Merina sont surtout des commerçants transporteurs et fonctionnaires. Selon les enquêtes, ils ont été amenés ici par la colonisation. Les premiers immigrés merina étaient des soldats qui avaient été enrôlés par les colonisateurs pour pacifier le Sud . Après l’opération, ils sont restés et se sont intégrés à la population locale. Tranoroa, Antanimora, Ambovombe, Bekitro seraient fondés par les Merina. Ils sont des immigrés définitifs tout en entretenant des relations étroites avec leurs foyers d’origine. A Bekily, les Merina forment une bourgeoisie entreprenante et dynamique. Les immigrés Betsileo se concentrent également dans les centres urbains comme les Merina. L’origine des premières implantations Betsileo dans la région est la même que celles des Merina : la pacification du sud par les colonisateurs français. Ils pratiquent les mêmes activités que les Merina (commerce ambulant, transport ,etc). La plupart sont devenus des migrants définitifs. Les Betsileo d’Ambondro et d’Ambovombe issus de la première vague sont « tandroysés » et n’entretiennent plus de relation avec leurs foyers d’origine. Les immigrés Antesaka ne sont pas nombreux. On en rencontre seulement à Ambovombe, Beraketa (district de Bekily), Bekily et à Antanimora. Les Antesaka d’Ambovombe se repartissent en deux groupes :

Les Tavaratra : ce terme désigne les Antesaka originaires de Manambondro et de Sandravinagny. Ils forment la majorité de la colonie. La plupart travaillent à l’AES. Ils sont des installés définitifs pour la plupart.

Les Antesaka originaires de Vangaindrano : ils sont des fonctionnaires ou travaillent dans les différents projets de développement. C’est une masse instable.

Les Antesaka du district de Bekily sont des agriculteurs, des fonctionnaires et de marchands de vestiaux. Ce sont des migrants définitifs. Immigrés et autochtones cohabitent paisiblement : la Région de l’Androy ignore encore le conflit tribal. Si on trace un bref aperçu, du peuplement, les traditions orales et les sources écrites ne relatent pas le passage de Vazimba, (le peuple primitif malgache) avant le peuplement actuel. Ce qui est une certitude, c’est que l’Androy était un lieu de passage pour les migrants venant de l’Est partis à la colonisation du sud ouest et de l’ouest. Selon les traditions orales, l’occupation de l’espace a été effectuée dans deux directions différentes :

Les Antandroy s’étaient d’abord installés sur la côte et avaient progressivement avance vers l’intérieur, c’est à dire vers le nord.

De l’autre côté, les Bara s’étaient installés dans la partie nord et progressaient vers le sud. Ils

pénétraient jusqu’à la commune de Jafaro actuelle dans le district d’Ambovombe et jusqu’à la commune de Barabay, district de Beloha. De là, ils ont été refoulés vers le nord par les Antandroy.


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Carte 9 :


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Carte 10 :


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Cadre physique

- La structure La Région de l’Androy est formé par deux grands ensembles structuraux :

Le socle cristallin du pré cambrien au nord Et les sédiments du secondaire au sud.

D’où la division classique de la Région en deux zones : La zone cristalline Et la zone sédimentaire

Les cinq (05) communes de la partie nord du district d’Ambovombe (Jafaro, Antanimora, Andalatanosy, Ampamata et Imanombo) et la totalité du district de Beloha font partie de la zone cristalline. Le reste de la Région appartient à la zone sédimentaire.

- - Le relief

Dans l’ensemble, le relief est plan ; L’altitude varie entre…….m trois (03) ensembles orographiques se dégagent :

Les bassins sédimentaires au sud (bassin d’Ambovombe, Tsihombe et Beloha) Les chaînes au centre (commune de Jafaro et Andalatanosy) Et les plateaux plus ou moins collinaires du socle cristallin. - Le sol

Dans la zone sédimentaire, l’on distingue essentiellement deux types de sol : Le sable dunaire (côte) Et le sable roux dit « hamena » (intérieur) Pour chaque type, des variantes existent et la fertilité dépend de la teneur. Tous les sols de la zone sédimentaire sont cultivables. Dans la zone cristalline, seul peut être 10% des superficies sont cultivables. Le sol rouge ferralitique et rocailleux domine. Les sols cultivables sont le sol argileux de noir de bas fond et le sol argilo-sableux ocre de hauteur.

- Hydrographie

Dans la zone cristalline, il existe des cours d’eau temporaires ayant les caractères d’un oued. La période d’étiage est donc longue à cause de la longueur de la saison sèche. Dans la zone sédimentaire, il n’existe aucun écoulement en surface. L’eau pénètre en profondeur dans le sol. D’où le nom d’Androy Mileven-drano « Androy où l’eau est enterrée ».


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Carte 11: Hydrographie

- - Le climat

La Région se distingue de l’île par son climat tropical semi aride. L’année est donc divisée en deux saisons bien tranchées.

Une longue saison sèche qui débute au mois d’avril et se termine au mois de novembre (8 mois)

Une courte saison des pluies allant du mois de décembre au mois de mars. La hauteur moyenne des précipitations annuelles est de 800mm. La température varie entre 29°C et 42°C. Comme la température est très élevée, l’évaporation est très forte. Dans la zone côtière, la sécheresse est atténuée par des rosées nocturnes et matinales que les géographes appellent « précipitation » .

Carte 12 - Pluviométrie


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Carte 13


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Carte 14


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- Les zones agro-écologiques La configuration du relief, la nature du sol, le climat et l’hydrographie permet de distinguer trois (03) grandes zones agro-écologiques : - La zone cristalline : elle couvre la partie nord de la Région (voir page…). Elle repose sur un socle cristallin avec un des régimes de précipitation adéquats. Elle est avant tout propice à l’élevage bovin, mais on y élevé aussi les petits ruminants (chèvre et mouton). Elle est aussi ……..aux cultures de l’arachide, de manioc, de la canne à sucre, du tabac et du riz. Dans cette zone pousse l’atratra ou jatropha mahafaliensis qui a été choisi parmi les neuf (09) filières porteuses.

- La zone sédimentaire : elle repose sur le sable roux et les sédiments marins. Cette zone est propice à l’élevage de petits ruminants et de volailles (dindon et poulet). Elle est aussi propice à certaines cultures notamment :

Le maïs La patate douce Le manioc


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Le pois vohem Le dolique Et les cucurbitacées (courge, melon, et pastèque)

Dans cette zone pousse à l’état sauvage le ricin et la pervenche qui ont été choisis comme filières porteuses.

- La zone côtière : elle s’étend sur 200km. Elle est propice à l’exploitation halieutique et au tourisme.

La végétation La végétation originelle typique de l’Androy est le bush xérophile dit « roy »(mimosa delicatula) qui a donné à la Région l’Androy et à son peuple les Antandroy. Ces fourrées sont classées parmi les écosystèmes les plus riches au monde avec des faunes et flores uniques. Elle abritent des espèces les plus connus à Madagascar à savoir : le maki (lemur catta), le sifake (propithecus v. verrauxi), les tortues terrestres (geochelone radiata, pyxis arachnoides) et plusieurs espèces d’oiseaux, de reptiles et d’amphibiens uniques à cette région. Par ailleurs, il faut noter la présence de forêts- galeries le long des cours d’eau, la présence d’Alafohy-forêts naines constituées de bonzaï naturels. Toutes ces formations forestières sont également des sources de matières premières pour la pharmacopée traditionnelle et les produits naturels à usages multiples (pervenche ,jatropha mahafaliensis et jatropha curcas , cactus, « fantiolotse » , « vahogne » ou aloé , ricin , etc…y foisonnent .


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- Extraits PRD - ANDROY

Les produits naturels La Région offre des opportunités exceptionnelles pour l’exploitation de produits naturels. Bien que la collecte et transformation de produits naturels et/ou de plantes médicinales constituent des sources alternatives de revenus, l’intensité d’exploitation est limitée par un manque de structuration de filière. Pourtant, leur intérêt économique en tant que produits naturels collectés et/ou possibilité de domestication pour en faire de culture à grande échelle reste fortement envisageable. • Plantes médicinales Tableau 3 – Principales productions de produits nat urels par District.

Source : Services Techniques Déconcentrés et de la Communauté de base, 2004 La Région de l’Androy est le premier producteur mondial de pervenche. La production est destinée principalement pour l’exportation. Actuellement, la production totale (collecte et production) est estimée à plus de 30.000 tonnes. Elle constitue une activité de rente par excellence et fournie des revenus d’appoint non négligeable. Malheureusement, l’exportation s’est limitée aux produits bruts donc ne crée que très peu de valeur ajoutée pour la Région et la population. D’autres essences d’importance internationale pour l’homéopathie et l’aromathérapie doivent faire de plus amples prospections et études, en particulier le Vahona, le farehitra, les plantes à essence, les espèces connues de la pharmacopée traditionnelle etc... sont très peu valorisées dans la Région, mais dont les demandes existent en hausse. Ces produits sont devenus des produits phares des produits naturels. Cette activité doit être structurée pour la commercialisation dans un marché très porteur, très solide et à haute valeur marchande.

Districts Pervenche S (ha) Prd (t)

Ambovombe

Bekily

Beloha 18 56

Tsihombe 30 000 30 000

Region Androy 30 018 30 056


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La Région connaît une déforestation massive et progressive due à l’exploitation de la forêt pour les besoins de l’homme : charbon de bois, champs permanents de culture dit « teteke », culture sur brûlis dite « hatsake », bois pour l’habitat (clôture, planche, poteaux) etc… Aujourd’hui donc, le paysage végétal de la région se présente à peu prés comme suit : - La frange littorale, allant à peu près jusqu’à une profondeur de 20km est déboisée. L’espace est humanisé. La forêt a été transformée en « teteke. » - Les lambeaux forestiers ne subsistent que dans la partie centrale (sud de la zone cristalline et nord de la zone sédimentaire) et au nord-est (communes d’Imanombo et Ampamata). Ailleurs, la savane arborisée et la forêt – galerie dominent. Si on regarde au niveau des districts, le plus déboisé est le district de Bekily tandis que le plus boisé est le district de Beloha. L’équilibre écologique de ce district est cependant fortement menacé par une espèce envahissante de cactus, dite « raketa mena » (cactus rouge). 3.4 – Economie Secteur I : Agriculture, élevage, pêche L’agriculture et l’élevage sont les principales activités des habitants de la Région. La pêche est une activité marginale qui s’intéresse qu’une minorité des habitants de la zone côtière. L’agriculture A cause du déficit pluviométrique chronique l’agriculture est vraiment aléatoire dans la Région de l’Androy. Quand l’année est bonne, les récoltes sont excédentaires, dans le cas contraire, elles sont insuffisantes et déficitaires. Mais comme les mauvaises années sont plus nombreuses que les années normales, l’insécurité alimentaire règne dans la Région ; ce qui la met sous la surveillance permanente du SAP et du SIRSA. Outre le déficit pluviométrique, l’agriculture a aussi d’autres problèmes :

Appauvrissement progressif du sol dû à l’érosion éolienne et aux pratiques culturales (non utilisation d’engrais,…)

Manque de matériels agricoles (charrue…) Existence d’insectes nuisibles Absence de contre pouvoir paysan face aux collecteurs Persistance de système de production traditionnel, etc…

Les principales cultures sont : la patate douce le maïs le manioc le riz et l’arachide

Les cultures secondaires sont : le tabac la canne à sucre les cucurbitacées (melon, courge, pastèque) le pois vohem le pois du cap le dolique


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- Tableau 12 : Les principales cultures de l’ANDROY :

Ordre Cultures Productions (t) 01 Manioc 241 234 02 Patate douce 83 381 03 Maïs 24 874 04 Riz 13 804 05 Arachide 12 698 - Remarques : Comme il a été dit , l’on observe une spécialisation régionale sur le plan agricole : - La patate douce, le maïs, les cucurbitacées et les pois vohem et du cap sont cultivés dans la zone sédimentaire. - Par contre ,le riz, la canne à sucre, l’arachide, le tabac et les cultures maraîchères sont produits dans la zone cristalline. - Le manioc se cultive un peu partout, mais l’on remarque quand même que la zone cristalline en produit plus que la zone cristalline. L’élevage L’élevage occupe la première place dans l’économie paysanne de la région. L’on élève ici :

le zébu la chèvre le mouton les volailles (poulet et dindon) et le porc

Les chiffres ci-dessus montre l’importance de l’élevage sur l’économie régionale. - Tableau 13 : Cheptel de l’ANDROY (par ordre d ’importance) Ordre Cheptel Nombre en 2004 01 Volailles 2 500 000 02 Caprins 1 500 000 03 Bovins 667 000 04 Ovins 186 000 05 Porcins 9 000 -Remarques : On remarque quand même de légères spécialisations régionales au niveau de l’élevage :

Comme il a été dit, l’élevage de volailles, en particulier celui de dindes se pratique surtout dans la zone sédimentaire. Il est une activité féminine. La petite ville d’Ambondro est le plus grand marché à dinde de toute la région. Des clients viennent des hautes terres centrales (Merina et Betsileo) qui vont vendre à Fianarantsoa, Antananarivo et même à Tamatave. L’élevage de dinde a été choisi comme filière porteuse pour le développement économique de la région.

Dans le district de Bekily, dans le territoire situé à l’ouest du fleuve Manambovo, l’élevage de chèvre est peu pratiqué. Dans ce territoire, les Antandroy se mettent avec les Bara et les Antanosy. Cet animal est tabou chez les Bara et même avant chez les Antanosy.

● Dans l’ex- province de Tuléar , la Région de l’ANDROY détient le 1/3 de l’effectif de


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bovidés et est la première zone productrice de dindons .

La pêche La pêche n’est pas une activité traditionnelle chez les Antandroy. Autrefois tabou, « fady », elle s’est transformée au cours de la Première République Malagasy en un système de production pour les déshérités. Par la suite, des collecteurs de langoustes, d’algues, d’ailerons de requins, de trépangs, de coquillages ont transformé cette « activité de déshérités » en une source importante de revenus. La pêche est devenue pour toujours une source de revenus pour les familles du littoral. Ce nouveau système de production constitue également un espace de liberté pour une jeunesse qui cherche à s’individualiser, pour les femmes qui voudraient s’affranchir de la gérontocratie qui oriente l’utilisation de toutes richesses vers le cérémoniel. C’est encore un moyen de se recapitaliser pour ceux qui ont perdu troupeaux, terres et habitations lors de la grande sécheresse de 1990-1992 qui a provoqué le grand « KERE » du 1991-1993. Cette grande famine a donné un coup de fouet au développement de cette activité, car lors de ce fâcheux événement, on a déploré moins de mort chez les familles de pêcheurs. Le programme FED/ Relance du Sud (1994-1995) y est aussi pour quelque chose en offrant des appuis aux pêcheurs par : - la mise en place d’associations de pêcheurs pour faciliter l’identification de leurs besoins et l’appui des bailleurs - l’équipement en pirogue : durant la vie du projet, des pirogues « vezo » ont été distribuées aux pêcheurs - la constitution d’un réseau d’approvisionnement en intrants de pêche (1 centrale d’achat à Tsihombe et 10 dépôts ruraux) - la formation des pêcheurs (concernant les techniques de capture , de maniement et de réparation des pirogues, la transformation des produits de la pêche, la natation et la sécurité en mer). - la promotion de PME qui valorise durablement la potentialité du littoral. - l’appui aux femmes et aux plus démunis - et l’aménagement des passes d’accès à la mer : Faux cap, Lavanono, Tanandava, Ankatravitra. Les produits de la pêche sur la zone littorale de l’Androy sont diversifiés : langoustes, algues, ailerons de requin, poissons divers. Les ressources halieutiques de la Région sont énormes et encore sous- exploitées. C’est pourquoi la filière pêche a été choisie comme filière porteuse dans le PRDR de la Région Androy. L’artisanat La région regorge d’artisans uniques androyens dans plusieurs secteurs à savoir : la vannerie, l’ébénisterie, le tissage, la forgeronnerie, etc. La fabrication de l’huile comestible à partir des graines d’arachide a disparu à cause du problème d’approvisionner en matière première (arachide). Elle ne subsiste plus que dans la ville de Bekily. Sur le plan géographique, on constate que les activités artisanales se concentrent surtout dans la zone sédimentaire. Combiné à la diversité biologique et à la richesse culturelle, ce secteur pourrait contribuer au développement du tourisme. 3.5- Infrastructures Voies de communication La région est enclavée. La ville d’Ambovombe, le chef lieu de la Région se situe à ….km au sud de la capitale. Elle est desservie par deux grands axes de communication : - la route nationale N°13 (RN 13) qui relie la capi tale à Fort Dauphin en passant par


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Fianarantsoa, Ihosy et Betroka - et la route nationale N°10 (RN 10) qui relie Toli ara à Fort Dauphin en passant par Betioky, Ampanihy, Beloha, Tsihombe et Amboasary-sud . Cette position offre à la région des opportunités de commerce et de service. Mais ces deux axes ne sont pas encore bitumés. Ce sont encore des routes secondaires ayant moult points noirs. Pendant la saison des pluies, la communication devient problématique. Cela provoque inévitablement l’isolement de la Région car la totalité des échanges avec « l’extérieur » ne peut se faire que par route. En effet, la région ne dispose d’aucun port maritime malgré ses 200km de côte. La création d’un petit port est déjà inscrite dans le premier PRD. Elle n’a non plus un terrain d’aviation. Seul Ambovombe en a une, mais il n’est plus fonctionnel depuis les années 70. Pour prendre donc l’avion, ou pour embarquer une marchandise, il faut aller à Fort - Dauphin qui se trouve à 150km, plus à l’est.


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Carte 15: Routes et pistes – Aires protégées


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Télécommunications Jusqu’en 2005 , seules les villes d’ Ambovombe et de Tsihombe possédaient des publiphones (trois pour la première , un pour la seconde ) mais ont été détériorés . Il convient de noter que le publiphone de la Poste et le téléphone fixe pour le chef de district pour les villes de Beloha et de Bekily n’ont été installés qu’en novembre 2006 et en mars 2007 , juste avant les échéances électorales et référendaires . Pour la ville de Tsihombe , la télécommunication ne pouvait se faire que par BLU , soit au centre hospitalier,soit à la brigade de la gendarmerie , soit au bureau du chef de district ou à l’antenne du projet SAP (Système d’Alerte Précoce) . Seule Ambovombe était pourvue d’une station de téléphone portable (ORANGE) depuis Juillet 2006. Mais depuis 2007, La Région a fait un grand bond en avant en matière de télécommunications grâce à CELTEL et TELMA. Pour le premier, le réseau a débuté son implantation à Bekily depuis fin Mars 2007, à Ambovombe et à Tsihombe depuis Avril 2007. CELTEL projette de couvrir toute la RN 10 d’Ambovombe jusqu’à Andranobory : il est déjà présent à Ambovombe, Tsihombe et Beloha (où il n’est pas encore en service). Bekily n’est pas en reste où l’antenne y est déjà implantée et prête à l’emploi bientôt. D’ailleurs, le réseau est encore captable à Ehavo (à mi-chemin entre Ambovombe et Antanimora) et même à Jafaro, Bekitro et Belindo grâce, sans doute à une antenne – relais à 14 km au nord d’Antanimora. Actuellement, les publiphones TELMA « poussent » aussi « comme des champignons » à travers toute la Région. . Radio Sur ce point, seule la ville de Beloha ne possède pas une station de Radio FM (Frequency Modulation). - Tableau 14 : Stations de radios locales (FM) N° Ville Nom de la station locale 01 Ambovombe Radio Cactus 02 Tsihombe Radio Voronkodohodo 03 Bekily Radio Feon’i Menarandra (non

opérationnel depuis Juillet 2007 pour cause de délestage)

La Radio Nationale Malgache sera bientôt captée en FM à Ambovombe- Androy. Télévision Il n’y a pas encore une chaîne de télévision privée dans la Région. Il n’y a que la chaîne de télévision nationale TVM. Elle est tout récemment captée dans les quatre chefs-lieux de district par satellite et devient ainsi numérique. Les infrastructures agricoles Parmi les infrastructures agricoles, on peut citer : les magasins de stockage, les barrages hydro agricoles et les couloirs de vaccination.

Les magasins de stockage : La région possède une vingtaine environ de magasins de stockage d’une capacité de plus de 60 tonnes chacune. Ces magasins ont été construits par les différents projets de développement qui ont intervenu ou qui interviennent encore dans la région : le programme FED/Relance du sud, le PAM (depuis 1991), l’Agro-Action Allemande (1995-1998), le PSDR.


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Actuellement, ces magasins ne servent cependant pas à stocker les produits agricoles des paysans. Ils servent avant tout au stockage des vivres du PAM avant la distribution (action d’urgence).

Les barrages hydroagricoles Les barrages hydro agricoles sont nombreux dans la zone cristalline. On ne connaît pas leurs nombres exacts, faute de banque de donnée au niveau régional. Les plus connus sont le barrage de Finday dans la commune rurale d’Imanombo, district d’Ambovombe et le barrage de Beraketa dans la commune rurale de Beraketa , district de Bekily. Les potentialités existent car selon le PRD, il existe encore 8 000ha de terrain aménageable pour la riziculture dans la région Androy. Il faut savoir en effet que ces barrages hydro agricoles servent exclusivement à arroser du petit périmètre irrigué pour la riziculture. Ces barrages ont été construit par les différents projets de développement qui se sont succédés jusque- là dans l’Androy : Opération Androy , Programme FED, Relance du Sud (1994-1999), Objectif Sud (2003-2005) , PSDR , FID. Beaucoup de barrages construits par la Relance du sud et l’opération Androy méritent actuellement d’être réhabiliter.

Les couloirs de vaccination Les couloirs des vaccinations dignes de ce nom font cruellement défaut dans la région. C’est dommage pour une région à vocation pastorale. Pour vacciner leurs zébus, les éleveurs construisent des couloirs de vaccination qui vont durer tout au plus 1 an. Les couloirs de vaccination qui respectent les normes requises n’existent que dans quelques communes de la zone sédimentaire du district d’Ambovombe (13 au total). Ils ont été construits par le Projet Objectif Sud. Dans la commune d’Imanombo le Projet PHBM a construit des couloirs de vaccination dans chaque fokontany.

.6- Les acteurs du développement - Intervenants et interventions Plusieurs projets et programmes interviennent dans la région de l’Androy à savoir :

1. Le projet PHBM (Projet de mise en valeur du haut Bassin du Mandrare) C’est un projet financé par le FIDA (Fonds d’Intervention pour le Développement Agricole ; un organisme du FAO) en partenariat avec le gouvernement Malagasy et la Banque Mondiale et mise en œuvre par le Ministère de l’Agriculture. Il est installé à Tsivory depuis 1994. Il intervient dans la commune d’Imanombo district d’Ambovombe. C’est un projet de développement ses domaines d’intervention sont donc multiples : agriculture, élevage, environnement, micro finance, route, santé, artisanat, ROR (Réseau Observatoire Rural), alphabetisation fonctionnel et renforcement des capacités des organisations paysannes et des élus.

2. Le programme Objectif Sud : c’est un projet financé par l’Union Européenne et l’AFD et mis en œuvre par une Association Française dénommée GRET. Il est implanté à Ambovombe depuis septembre 2002. Zone d’intervention : le district d’Ambovombe et de Tsihombe, les communes d’Amboasary-sud , de Tanandava et de Sampona qui font partie actuellement de la Région Anosy.

Domaines d’intervention : Microfinance Développement agricole (projet FASARA) Nutrition (projet NUTRIMAD)

Avant, jusqu’en juin 2006, il faisait aussi du développement local. 3. Le PAM (Programme Alimentaire Mondiale). : le PAM est présent dans l’Androy depuis la

grande famine de 1991-1993. Sa zone d’intervention va au-delà de la seule Région de


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l’Androy car elle englobe aussi la Région de l’Anosy, la région Atsimo Andrefana et la région Atsimo- Atsinanana. Son domaine d’intervention n’est pas le développement, mais les actions d’urgence. Il assure l’alimentation des cantines scolaires et la distribution des vivres dans les communes en DA (Difficulté Alimentaire) signalé par le SAP. Il travaille en partenariat avec les associations locales (ADRIS, KIOMBA, etc…).

4. Le SAP (Système d’Alerte Précoce) : ce projet intervient dans la région depuis 1996. Il est financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par l’AEDES, un bureau d’étude Belge. Il a son siège à Ambovombe, mais il place une antenne dans chaque chef lieu de district inclus dans sa zone d’intervention : Ambovombe, Amboasary-sud, Tsihombe, Beloha, Ampanihya, Betioky et Bekily. Le SAP n’est pas un projet de développement. C’est avant tout un outil mis en place par le Gouvernement Malagasy et l’Union Européenne pour surveiller la région sur le plan de la sécurité. L’objectif est d’éviter pour toujours le retour de ce qui s’est passé lors du grand « KERE », de 1991-1993 (décapitalisation massive et perte de vies humaines) en déclenchant à l’avance en cas de « danger imminent ou menaçant ». Tous les ans, ils dressent donc la situation alimentaire de chaque commune de sa zone d’intervention en les classant en trois (03) catégories :

- commune en difficulté alimentaire (DA) - commune en difficulté légère (DS) - commune ou rien à signaler (DRS)

5. Le SIRSA : le SIRSA est un projet implanté dans la région depuis …. Sa zone d’intervention est la province autonome de Toliara et de Fianarantsoa. Il a le même bailleur (Union Européenne) et le même opérateur (AEDES) que le SAP. En fait, les deux projets se confondent. Ils vont d’ailleurs le même rôle et les mêmes activités. Ils diffèrent seulement au niveau de l’approche pour l’analyse de diagnostic. Le SAP adopte l’approche commune tandis que le SIRSA l’approche « Fokontany ».

6. Le projet HMRL HIMO : c’est un projet financé par les Norvégiens. Son siège est à Fort Dauphin, mais il a une antenne à Ambovombe. Son domaine d’intervention est l’éducation. Il n’a qu’une activité : la construction des écoles. Sa zone d’intervention est la région de l’Androy et la région de l’Anosy.

7. Le projet Radio : ce projet a son siège à Fort Dauphin mais il a aussi une antenne à Ambovombe. Il a deux composantes :

- le projet DMD qui veut relancer la culture du sorgho dans la région, et le projet Radio qui intervient aussi dans la région d’Anosy et la Province Autonome de Fianarantsoa. Domaine d’intervention : communication Activités : appui en matériel et en formation différente station de Radio FM locale et distribution de radio solaire pour les intervenants qui veulent produire des émissions pour leurs activités en créant de groupes d’écoute dans chaque village cible. Le projet est financé par l’Union Européenne.

8. Le Projet ACORDS : Le projet ACORDS est un don de l’Union Européenne au Gouvernement Malagasy dans le cadre du partenariat ACP et Union Européenne. Le projet intervient dans les provinces autonomes de Toliara et de Fianarantsoa, les deux provinces les plus pauvres de Madagascar. Il s’agit d’un projet d’appui aux communes de ces deux provinces. Il intervient dans deux domaines :

- bonne gouvernance - et infrastructures Deux activités : - le renforcement des capacités des élus (Maires, conseillers communaux) et des responsables communaux (secrétaire et trésorier) - et le financement d’infrastructures économiques ou sociales adéquates aux communes (projets communaux) ou aux grappes de communes (projets


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intercommunaux) qui remplissent les conditions exigées. (projets de moins de 150 millions d’ariary) . Dans chaque Région, le Projet est représenté par une AGEX implantée au chef- lieu de Région. Dans l’Androy, l’UADEL est mis en œuvre par le GTZ qui a gagné l’appel d’offre lancé par l’Union Européenne.

9. Le GTZ : cet organisme de coopération allemande est présent dans l’Androy depuis 1999. Il est implanté dans deux districts : le district de Bekily et celui d’Ambovombe. Le projet GTZ Bekily, le plus ancien est actuellement en cours de clôture. C’est un projet multisectoriel. Son implantation à Ambovombe est plus récente car elle ne date que de l’année 2004 dans le cadre de la mise en œuvre du projet ACORDS. Le GTZ intervient aussi dans le domaine de la protection de l’environnement.

10. Le WWF : le WWF siège à Fort Dauphin mais il intervient dans la région dans le cadre de son projet Ala Maike (Forêt Sèche). Son domaine d’intervention est évidemment la protection de l’environnement. la protection de l’environnement. Il mène trois (03) activités :

- la création d’aires protégées - l’alphabétisation fonctionnelle - et l’élaboration de PCD (Plan Communal de Développement)

11. FAFAFI (Fampandrosoana ny Fambolena sy ny Fiompiana : Développement de l’Agriculture et de l’Elevage) : c’est est une ONG rattachée à l’Eglise Luthérienne de Madagascar. Elle intervient dans plusieurs régions de l’Ile. Elle intervient surtout dans le domaine agricole. Il n’intervient dans la Région de l’Androy que d’une manière ponctuelle, dans le cadre de prestations qu’elle obtient du PAM, du FID ou du PSDR, etc…

12. L’ASOS (Action Socio-Sanitaire Organisation Secours) : ASOS est aussi une ONG d’envergure Nationale basée à Antananarivo. Elle a une antenne dans l’Anosy . Elle intervient également dans plusieurs régions de l’Ile. Son domaine d’intervention privilégié est la santé, mais cela ne l’empêche pas aussi d’intervenir dans d’autres domaines. Besoin financier oblige. Comme FAFAFI, elle intervient aussi ponctuellement dans la Région à titre de prestation de service.

13. CARE International : cette ONG nationale d’origine Américaine est présente à Fort Dauphin quelques années. Son intervention dans l’Androy est plutôt….. Elle n’intervient ici que dans le domaine sanitaire, dans la lutte contre le paludisme.

Activités : sensibilisation et distribution de « supermoustiquaires ». Outre ces intervenants que l’on pourrait qualifier de « locaux », des projets nationaux interviennent également dans la région. Ils sont au nombre de …….

14. Le FID (Fonds d’Intervention pour le Développement). Domaine d’intervention : infrastructure et protection sociale. - le PSDR (Projet de Soutient au Développement Rural). Domaine d’intervention : agriculture et élevage Il a financé pas mal d’organisations paysannes dans les districts de la région.

15. Le projet SECALINE : domaine d’intervention ici : nutrition et protection sociale. Le projet SECALINE est présent dans l’Androy depuis 1992

16. Le Projet PMPS (Projet multi-sectoriel de lutte contre le SIDA) qui est rattaché à la

présidence. Les différents projets du Ministère de la santé : CRESAN (Ambulance de CHR), CRENI …

17. Le Ministère de la population et de la protection sociale a également financé des boutiques villageoises à Ambanisarike, Ambonaivo (district d’Ambovombe) et à Soamanitse (district de Beloha). Les intervenants et les interventions sont donc nombreuses pour la Région Androy.


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Les sociétés civiles 1-Les Organisations Paysannes Dans la Région, les Organisations Paysannes fleurissent comme des champignons. Cependant, l'on ne connaît pas les chiffres exacts, faute de données statistiques officielles. Elles se chiffrent certainement par centaines . A titre d’illustration, le Programme FED / RELANCE a mis en place à lui seul quelque 80 OP. De même, les associations encadrées par le projet PHBM dans la commune d’Imanombo, district d’Ambovombe sont encore loin d’être fonctionnelles. Elles ne sont pas structurées non plus. Le « Tranoben’ny Tantsaha » qui projette de les grouper en une fédération d’associations n’a pas encore le moyen financier, humain et technique pour réaliser son vœu. Dans la région, il n’y a donc aucun contre- pouvoir paysan, comme les autres régions de l’Ile.

Il faut savoir que ces OP ne sont pas créées d’une manière spontanée. Elles ont été mises en place par différents projets de développement qui se sont succédés dans la Région à partir des années 90 (Programme FED/RELANCE DU SUD – AGRO- ACTION ALLEMANDE - PHBM- PSDR- OBJECTIF SUD ) . Le MAEP a aussi créé des organisations de pêcheurs dans tous les villages de pêcheurs de la zone littorale en 2003 . Dame RAVELOSON a aussi mis en place des associations de femmes « VEHIVAVY MIRAY HINA » dans quelques villages de l’ANDROY sédimentaire lors de la grande famine de 1991-1993. La mise en place des OP par les projets de développement s’explique par le souci de faciliter l’identification des besoins , l’adoption de l’approche participative dans la mise en œuvre des actions , l’apprentissage aux gens de travailler ensemble ou la gestion communautaire des infrastructures pour pérenniser les acquis . L’on peut classer ces OP en deux catégories : - les associations professionnelles (AEL- ACUMA- associations des pêcheurs – associations des artisans ,etc .) ; - et l’association des usagers ( AUE, GI, AUP,etc …) . Outre les OP encadrées par le Projet PHBM dans la commune d’IMANOMBO, la plupart des OP de la Région sont des associations dormantes . Actuellement, le TRANOBEN’NY TANTSAHA (TT) d’AMBOVOMBE projette de recenser toutes les OP pour les fédérer en une grande association. L’objectif est de constituer un contre-pouvoir paysan qui fait actuellement défaut dans la Région .

2- La plate-forme de sociétés civiles En plus des OP, deux autres formes d’associations existent dans la Région : - les associations de développement


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- et les OCB (Organisations Communautaires de base). -21- Les associations de développement Comme leur nom l’indique, ce sont des associations qui oeuvrent pour le développement de la Région. Cependant, elles n’interviennent pas seulement dans le domaine du développement rural. Elles participent également par partenariat dans les activités des autres projets d’envergure nationale (FID –SEECALINE-ONN ) et des organismes internationaux comme le PAM par exemple . Dans le domaine du développement, ces associations ne se spécialisent pas. Elles profitent de toutes les opportunités et interviennent dans tous les domaines (agriculture , élevage, environnement ,santé ,etc. ) . Leurs compétences techniques ne sont pas à sous-estimer car beaucoup de leurs membres sont des diplômés des Universités et ont déjà travaillé dans un certain nombre de projets de développement. Faute de confiance des bailleurs de fonds et concurrencées par les ONG internationales, ces associations qu’on a l’habitude d’appeler ONG se bornent à jouer le rôle de partenaires stratégiques pour les autres intervenants. On pourrait recenser une dizaine d’ONG dans toue la Région ,mais les principales sont : KIOMBA-la plus ancienne- , SOMONTSOY, ADRIS, MAMY , AMPELA MITRAOKY à AMBOVOMBE , TAFARA BEMOTRO à BEKILY, TAHANTANEE à TSIHOMBE , MAZAVA à BELOHA . -22- Les OCB Les OCB sont des organisations que le Projet PMPS a mis en place dans chaque quartier pour faire des sensibilisations à la lutte contre le SIDA. Elles sont donc plus récentes, mais elles plus nombreuses, peut-être plus d’une centaine dans toute la Région . Comme les associations de développement, les OCB se disent aussi ONG .et étendent également leurs domaines en dehors du SIDA . Avec les « ONG », les OCB, les entités religieuses, le CNOE, le Tranoben’ny Tantsaha , le FORMGED a mis en place la plate-forme des sociétés civiles en 2005 . Elle est donc encore à l’état embryonnaire. Son statut est en cours de finalisation actuellement. Les structures d’accompagnement et d’exécution Parmi les « ONG » en vue qui ont été citées, seule KIOMBA peut jouer le rôle de structure d’accompagnement d’exécution. C’est une équipe de recherche - action créée en septembre 1994 par un assistant du nom de Patrick BOTTIN et quelques étudiants sortant de l’Université de TULEAR . Elle a déjà conçu et mis en œuvre quelques projets de développement , seule ou en partenariat avec d’autres intervenants (RDS, Projet KIOMBA- CFD ANDROY – ANOSY , Projet Sécurité Alimentaire , Projet OBJECTIF SUD en partenariat avec GRET , volet OP du PHBM en consortium avec l’association HEVITRA MARO . Les autres « ONG » (ADRIS- MAMY-TAFARA BEMOTRO …) n’interviennent jusqu’à ce jour que dans les domaines de la santé ou des actions d’urgence , de protection de l’environnement et d’alphabétisation fonctionnelle . On peut citer : -Le CGDIS (Commissariat Général pour le Développement Intégré du Sud) : il s’agit d’un organisme étatique créé en 1993 pour le Gouvernement RAZANAMASY. La mission confiée au CGDIS est d’accompagner le sud jusqu’à son développement économique et social. Pour accomplir cette mission l’organisme à pour rôle : - d’élaborer une politique générale pour le développement du sud. - d’élaborer de projets de développement pour le sud et trouver des partenaires


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technique et financier. ZONAGE AGRO-SOCIO-ECOLOGIQUE

La subdivision de la Région ANDROY selon des critères agronomique, sociologique et écologique permet de distinguer différentes zones analogiques dites zones agro – socio - écologique.

Quatre zones peuvent être définies :

- la zone Nord qui englobe la totalité du district de Bekily et les parties septentrionales des districts d’Ambovombe, de Beloha et de Tsihombe : elle repose sur du socle cristallin , avec une pluviométrie convenable . Elle est très propice à l’agriculture .Les principales productions sont : les céréales, les grains secs , les racines et tubercules , la canne à sucre , l’élevage de petits et grands ruminants , l’exploitation minière ( gemme et produits industriels )

- la zone du Centre qui est formée de la bande comprise entre la zone Nord et le littoral des districts d’Ambovombe, de Beloha et de Tsihombe : elle est basée sur une couche sédimentaire calcaire .Elle est très propice à l’élevage de petits ruminants, de volailles, la production de racines et tubercules, de maïs .Elle offre également l’opportunité d’exploitation minière de gemmes et d’or, de produits industriels et de matériaux de construction.

- la zone littorale qui est constituée de la bande littorale de 6à 20 km des districts d’Ambovombe, de Beloha et de Tsihombe .Elle est essentiellement formée de sable roux très productif. Elle est très propice pour la production de petits ruminants et de volailles, de tubercules, de grains secs, de produits maraîchers, la collecte de produits naturels (ricin, pervenche, jatropha mahafaliensis et curcas)

- un environnement marin et côtier de 200 km de côte, très propice pour l’exploitation halieutique et le tourisme

- Tableau 15 : Zonage agro-socio-écologique

CRITERES ZONE NORD ZONE

CENTRE ZONE LITTORALE ZONE COTIERE

- Localisation Totalité du district de Beloha et partie nord des districts d’Ambovombe, Beloha et Tsihombe

Bande de terre comprise entre la zone nord et le littoral des districts d’Ambovombe, Beloha et Tsihombe

6 à 20 km des districts d’Ambovombe, Tsihombe et Beloha

Côte d’Ambovombe jusqu’à Beloha

Altitude 500m à 800m 250 à 500m 250 à 500m 250 à 500m Types de sol - Hauteur : sol Sol calcaire Sable roux -


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ferralitique, rocailleux - Bas fond : argile noire

Géologie Socle cristallin Couche sédimentaire continentale

Couche sédimentaire marine (calcaire)

Erosion + + + + + + + + + + + + Eau - Bekily: fleuve

Menarandra - nord districts Beloha - Ambovombe-Tsihombe : cours d’eau temporaires

Absence de cours d’eau en surface

Absence de cours en surface

Fertilité du sol + + + + + + + Température Chaud Chaud Chaud Chaud Pluviométrie Entre 250 à

500mm Entre 250 à 500mm

Entre 250 à 500mm Entre 250 à 500mm

Forêt naturelle - Existence de forêt- galerie dans le district de Bekily et le long des cours d’eau - Existence - d’ alamaike » (forêts sèches ) dans les districts d’Ambovombe- Tsihombe et Beloha , d’« alafohy » (forêts naines) constituées de bonzaï naturels un peu partout dans la Région

Existence de forêt sèche en voie de disparition

Inexistante Inexistante (pas de mangrove)

Forêt de reboisement

Néant Inexistant - A BERATRO, à 15 km à l’ouest d’Ambovombe, sur la RN 10 : forêt d’eucalyptus reboisés en Mars 1972

- Projet de reboisement des côtes d’Ambovombe déjà mis en œuvre mais tombé à l’eau.

Relief - Existence de chaînes montagneuses au sud

Plaine de faible altitude

Plaine de faible altitude


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- Relief collinaire et bas- fond au sud

Aspect Densité démographique

Moyenne Moyenne Forte Faible

Sécurité Moyenne (existence de quelques vols de bœufs)

Forte Forte Forte

Désenclavement Partie nord : enclavé Partie sud : désenclavé

Désenclavé (existence de la route nationale n° 10)

Désenclavé (existence de route nationale n°° 10)

Désenclavé (existence de la route nationale n° 10)

Composition ethnique

Cosmopolite pour le district de Bekily, homogène pour le reste

Homogène Homogène -

Aspect agro Elevage Bovins, caprins,

ovins Bovins, petits ruminants et volailles

Petits ruminants et volailles

Cultures Riz, canne à sucre, manioc, cultures maraîchères, tabac, arachide

Maïs, patate douce, manioc, cucurbitacées, pois vohem, dolique, jatropha

Patate douce, manioc, dolique, ricin, pervenche, jatropha mahafaliensis et curcas

Exploitation forestière

- + - -

Rizicultures + - - - Vocation - Elevage bovin

et petits ruminants - Exploitation minière - Cultures commerciales - Riziculture

- Exploitation minière de gemme et or - Petits ruminants - Volailles et dindes surtout - Exploitation de jatropha

Transformation de produits de cueillette en culture : ricin, pervenche

Ecotourisme, pêche


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Carte 16 : Zones agro –écologiques


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ANNEXE 4 Tableau 16 :

L’ANALYSE - DIAGNOSTIC REGIONAL

4.1 Analyse SEPO PAR SECTEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL A- ECONOMIE

Agriculture- Elevage - Pêche

SUCCES - - AGRICULTURE - Mécanisation agricole par le Projet FAO ( ? 1960-1970) - CR Maroalopoty et Maroalomainty ) - Culture de jatropha mahafaliensis (atratra) par bouturage dans la partie cristalline de Tsihombe et Beloha (RELANCE DU SUD) - Essai de culture de pomme de terre sur la plaine de SARIMONTO - CR AMBANISARIKA et AMBOHIMALAZA (culture de décrue ) par la RELANCE DU SUD - Cultures maraîchères dans la plaine de SARIMONTO (RELANCE DU SUD) - Introduction de la culture de cocotiers nains ( RELANCE du SUD et KIOMBA - ) - Mise en place d’OP dans 88 villages (RELANCE DU SUD) de la Région - Introduction de quelques variétés de manioc (RELANCE et CARE INTERNATIONAL ) à AMBOVOMBE - Relance de la culture de sorgho par l’introduction de variétés africaines résistantes à la sécheresse et aux « fody » - Mise en place des associations des usagers de l’eau (AUE) et de groupements d’irrigants ( GI ) pour la gestion des périmètres irrigués dans la commune d’IMANOMBO par PHBM-II (2002-2008) - Introduction de nouvelles

ECHECS - -Cultures d’eucalyptus comme brise-vent - Implantation de magasins de stockage en milieu villageois (Programme FED/RELANCE DU SUD -1994-1999 ) - Réintroduction de la culture d’arachide dans la zone sédimentaire aux environs d’ AMBOVOMBE (RELANCE DU SUD - 1994-1999 ) - Essai de culture de mahabibo dans la commune d’AMBOVOMBE par le CGDIS en 2003 . - Elevage de poules pondeuses à AMBOVOMBE ( Projet FAO -1996 ) - Elevage de bovins de race brahmane par le Ministère de l’Elevage à AMBOVOMBE pour raison culturelle ( absence de bosse et de cornes ) dans les années 70 - Dotation de pirogues en plastique par le PSDR aux associations de pêcheurs (problème de maniabilité : trop légères et difficiles à manœuvrer) - Mise en place d’une centrale d’achats de matériels de pêche à TSIHOMBE par la RELANCE DU SUD ( 1994-1999 )


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variétés de patate douce par OBJECTIF SUD (2004) -ELEVAGE - Elevage de chèvres mohair dans la commune de MAROLINTA - district de BELOHA - Mise en place d’associations des éleveurs (AEL) autour des couloirs de vaccination ( PROJET OBJECTIF SUD dans la commune d’ AMBOVOMBE et PHBM dans la commune d’IMANOMBO ) - PECHE - Formation des associations de pêcheurs sur les techniques de pêche ( en effet , traditionnellement , les Antandroy ne sont pas des pêcheurs ) par la RELANCE DU SUD - Mise en place d’associations de pêcheurs par la RELANCE DU SUD (1994-1999) et le MAEP (2002) - Expérimentation d’un système de crédits sous forme de location- vente auprès des associations de pêcheurs par la RELANCE DU SUD - Aménagement de passes d’accès à la mer à FAUX-CAP et à ANKATRAVITRA -district de TSIHOMBE et à LAVANONO - district de BELOHA par la RELANCE DU SUD en partenariat avec la STATION MARINE de TULEAR et le Ministère des TP (1996)

POTENTIALITES - AGRICULTURE - Existence de vastes superficies cultivables - RIZ - Possibilité d’étendre les surfaces cultivées : existence de 8 000 ha de terre irrigable dans la zone cristalline - Possibilité d’augmenter le rendement par les systèmes de SRA et de SRI dans la zone cristalline - Possibilité d’introduction de nouvelles variétés de riz à cycle court - MANIOC - Possibilité d’accroître la production par l’augmentation du rendement et des surfaces cultivées dans les districts d’AMBOVOMBE , de BELOHA et de TSIHOMBE - PATATE DOUCE - Possibilité d’augmenter la

OBSTACLES


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production par l’accroissement du rendement et l’introduction de nouvelles variétés - PERVENCHE - Possibilité d’augmenter la production de pervenche en transformant le produit de cueillette en produit de culture à grande échelle - JATROPHA MAHAFALIENSIS ET CURCAS - Possibilité de culture de jatropha à grande échelle dans les zones cristalline et sédimentaire - ARACHIDE - Possibilité d’ augmentation du rendement dans la zone cristalline par l’introduction de nouvelles variétés - RICIN - Possibilité de culture à grande échelle du ricin dans la zone sédimentaire - SORGHO - Possibilité d’introduction de nouvelles variétés de sorgho dans la zone sédimentaire - CULTURES MARAICHERES - Possibilité de vulgarisation dans la zone cristalline (autour des centres urbains) et dans la plaine de SARIMONTO - CANNE A SUCRE - Possibilité d’extension de la culture dans la zone cristalline (communes d’ANTANIMORA, d’ANDALATANOSY et district de BEKILY ) - CACTUS - Possibilité de transformation des fruits de cactus en confiture - AUTRES CULTURES ( maïs - niébé - dolique - cucurbitacées dont pastèque , courge, melon , etc…) - Possibilité d’augmentation des rendements par l’amélioration des techniques culturales dans la zone cristalline. ELEVAGE (Caprin et bovin) - Possibilité d’amélioration de l’élevage caprin et bovin par l’introduction de nouvelles races plus productives et la diminution de leur taux de mortalité. - Zébu - Possibilité d’amélioration de la race par croisement de la race locale avec des races étrangères. -Possibilité de transformer progressivement l’élevage « contemplatif » en élevage


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économique. - Aviculture - Possibilité d’amélioration de l’élevage avicole (dinde surtout) - Apiculture Possibilité de développer l’apiculture dans la zone cristalline. -PECHE -Possibilité de rationalisation de l’exploitation des ressources halieutiques de la région encore sous exploitées (langoustes, crevettes, ailerons de requins, thons, pieuvres, moules, concombres de mer, algues marines, burgausses, coquillages et autres…). - - TOURISME - Possibilité de développer le tourisme dans la zone côtière et dans les aires protégées (écotourisme). - Possibilité d’exploitation de la richesse culturelle et de la diversité de l’artisanat au profit du tourisme.

Industrie - Artisanat - Autres transformations

SUCCES - PETITE INDUSTRIE - Petite unité de transformation d’huile d’atratra installée à BELOHA depuis 1999 jusqu’à ce jour (Association MAZAVA) - Petite unité de pressage et d’emballage de pervenche à AMBOVOMBE depuis 2005 - ARTISANAT - Petite fabrique de sculptures à AMBOVOMBE - ANDROY depuis les années 60 jusqu’à ce jour (RAKLE et successeurs) - Renforcement de capacité des organisations des artisans par le PROGRAMME OBJECTIF SUD - Mise en place d’un centre d’information technique AD - CITEA à AMBOVOMBE-ANDROY

ECHECS - Petite unité de fabrication d’huile d’arachide à AMBOVOMBE - ANDROY dans les années 80 : cessation d’activité pour insuffisance de production d’arachide dans la zone sédimentaire ( épuisement du sol et changement climatique ) - Petite boulangerie à AMBOVOMBE : cessation d’activité depuis quelques mois pour départ du propriétaire à ANTANANARIVO


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POTENTIALITES - Développement de l’artisanat à vocation touristique - Possibilité d’installation d’une petite unité de transformation de la viande de zébus - Possibilité d’installation de petites unités de provenderie, de tannerie à AMBOVOMBE -Possibilité d’installation d’une petite unité de savonnerie et d’huilerie à BEKILY à partir de l’arachide - Possibilité d’installation d’un abattoir frigorifique à AMBOVOMBE - Possibilité d’installation d’une petite unité de fabrication d’huile de ricin à AMBOVOMBE - Possibilité d’installation d’une petite unité de fabrication d’huile de jatropha curcas à BELOHA

OBSTACLES - INDUSTRIE - Problème d’eau - Problème d’électricité (délestage fréquent) - - ARTISANAT - Problème de débouchés : - Faiblesse du marché - Absence de débouchés extérieurs - Insuffisance d’appui institutionnel et financier

COMMERCE - TRANSPORTS ET SERVICES

SUCCES - Commerce - Transports - Aucune expérience tentée jusqu’ici dans ces domaines - Services - Mise en place de boutiques d’intrants en milieu villageois par le Projet FASARA du PROGRAMME OBJECTIF SUD - Ouverture d’un dépôt de produits phytosanitaires à AMBOVOMBE par un particulier

ECHECS -RS

ROUTES ET PISTES RURALES

POTENTIALITES - COMMERCE - Implantation d’activités de grossiste en produits pharmaceutiques et de PPN dans le chef-lieu de Région - TRANSPORT - Possibilité de transport aérien par la réhabilitation des airodrome d’Ambovombe et de Bekily - Possibilité de fluidité du transport après bitumage des routes nationale N°10 et 13 - Possibilité d’ouverture des lignes régulière de taxi brousse à Ambovombe - Bekily, Ambovombe - Beloha, Beloha - Bekily, Ambovombe - Imanombo. - Possibilité de promotion de l’utilisation de charrette pneumatique

OBSTACLES - Mauvais état des routes - Eloignement par rapport à la capitale - Absence de port pour l’exportation de produit - Absence de transport aérien - Insuffisance des infrastructures d’accueille (chambre d’hôtel, restaurant, Tour Opérator …) - Absence de promotion publicitaire - Mauvais état des routes menant au site touristique - Inexistante de terrain d’aviation - Absence de guide touristique - Inexistence de service de location de voiture


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- -TOURISME - Possibilité d’ouverture de site touristique dans les zones côtières (Tsirangoty, Beanike : district d’Ambovombe) et de développement des sites touristiques existant (Lavanono : district de Beloha, Faux cap : district de Tsihombe)

B – INFRASTRUCTURES

SUCCES - Réhabilitation des routes intercommunales par le Projet PASAGE - Ouverture et réhabilitation des pistes d’intérêt communal (PIC) par le système HIMO - VCT par le PAM (depuis 1993) et RELANCE DU SUD (1997) et ACT par le FID (depuis 2003)

ECHECS

POTENTIALITES - Possibilité de réhabilitation de beaucoup de PIC par le système HIMO

OBSTACLES - Insuffisance de financement par les bailleurs - Incapacité des bénéficiaires à s’organiser pour l’entretien en vue de la pérennisation des infrastructures

- SUCCES - Construction de barrages hydro - agricoles dans le district de BEKILY ( MANAKOMPY-BERAKETA- BEKITRO…) et dans la commune d’ IMANOMBO ( FINDAY …) par l’OPERATION ANDROY - Construction de barrages à BEVOAY - commune de BERAKETA- district de BEKILY et à BEKOPIKE -commune d’ANDALATANOSY - district d’AMBOVOMBE par la RELANCE DU SUD - Réhabilitation et construction de barrages dans le district d’IMANOMBO - district d’AMBOVOMBE par PHBM

ECHECS - Construction de barrages à BEKOPIKE et à AMBONDROMBE -commune d’ANDALATANOSY - district d’AMBOVOMBE par la RELANCE DU SUD : insuffisance de débit suite au changement climatique - Construction de barrages en gabion pour irrigation de PPI dans la commune de BESAKOA - district de BEKILY : non consistance

BARRAGES HYDROAGRICOLES

- POTENTIALITES - Existence de plusieurs cours d’eau exploitables pour l’irrigation des PPI , mais sans barrages hydroagricoles dans la zone cristalline

OBSTACLES - Coût de construction très élevé


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- SUCCES - Construction d’impluvia dans le district d’AMBOVOMBE par OBJECTIF SUD et KIOMBA en 2004-2005 : - respect des normes par les entrepreneurs grâce au suivi des chantiers par les techniciens du Projet - Mise en place des associations des bénéficiaires pour la gestion et l’entretien des impluvia et formation pour l’hygiène autour de chaque infrastructure

ECHECS - Construction d’impluvia dans la zone sédimentaire par l’AES (années 70) : non-respect des normes par les entrepreneurs faute de surveillance de chantier et absence d’organisation des bénéficiaires pour la gestion et l’entretien des infrastructures

IMPLUVIA

POTENTIALITES - Possibilité de construire un impluvium par fokontany

OBSTACLES - Réticence des bailleurs pour le financement de la construction des impluvia : - eau non potable - possibilité de développer le paludisme dû à la ponte des œufs des moustiques dans les eaux stagnantes

SUCCES - Construction de couloir de vaccination par le PHBM II dans la commune d’Imanombo et par Objectif Sud dans la partie sud du district d’Ambovombe . Motif du succès : mise en place et mise en fonctionnement des associations des éleveurs AEL pour la gestion et l’entretien des couloirs

ECHECS COULOIRS DE VACCINATION

POTENTIALITES - Possibilité de construire plusieurs couloirs de vaccination dans chaque fokontany

OBSTACLES

MARE ARTIFICIELLE

SUCCES : AUCUN. ECHECS - Creusement de mares artificielles pour l’abreuvement des animaux par la RELANCE DU SUD dans 2 communes du district d’AMBOVOMBE ( fokontany d’AGNAFONDRAVOAY - commune d’ANALAMARY et de SOATSIFA -commune de MAROALOPOTY) : - défaut de conception - insuffisance de temps pour la mise en fonctionnement des associations des usagers


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POTENTIALITES - Possibilité de creusement de plusieurs mares artificielles dans la zone sédimentaire et chance de réussite à condition de respecter les normes de construction convenables : pente des parois en forme de « V » pour éviter l’éboulement et cimentation du fond pour éviter l’infiltration de l’eau .

OBSTACLES - Problème de financement par les bailleurs

SUCCES - AUCUN. DONC, A DECONSEILLER.

ECHECS - Construction de 11 magasins de stockage en milieu villageois par la RELANCE DU SUD en 1996-1997 dans les deux zones de l’ANDROY : - insuffisance de produits à stocker - problème de gestion - coût de fonctio nnement très élevé - mauvais choix de l’implantation - Construction de magasins de stockage en milieu villageois dans le district d’AMBOVOMBE par l’AGRO ACTION ALLEMANDE en 1995-1997 : échec pour mêmes raisons

MAGASINS DE STOCKAGE EN MILEU VILLAGEOIS

POTENTIALITES - Certains projets en cours ou déjà opérationnels tentent de réintroduire l’implantation de magasins de stockage dans la Région (ex. : projets de magasins de stockage de sel d’IHODO selon APS du bureau d’étude X2Z – commune rurale d’ANTARITARIKA – projets de magasins de stockage de sorgho à FAUX CAP sur la demande de son maire lors du 2ème Festival du sorgho organisé par ALT-DMP /PROJET RADIO le 1er Juin dernier )

OBSTACLES - Aucun .


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C- ENVIRONNEMENT

SUCCES - EAUX : -AUCUN - FORETS : - Reboisement d’eucalyptus à BERATRO -commune d’AMBONAIVO -district d’AMBOVOMBE par l’ETAT MALAGASY en mars 1972 - Mise en place des aires protégées au CAP SAINTE MARIE par l’ANGAP et dans la commune de JAFARO par le WWF en 2005 - Sensibilisation contre les feux de brousse effectuée par le PHBM dans la commune d’IMANOMBO depuis 2002 - Mise en place d’une pépinière d’arbres fruitiers à AMBOVOMBE par l’Association « AMPELA MITRAOKY » en 2003

ECHECS - Reboisement communal à AMBOVOMBE et à AMBANISARIKA en 2003 : - échec pour manque de suivi et problème d’eau .

EAUX ET FORETS

POTENTIALITES - Existence de vastes superficies où l’on peut encore faire un reboisement. - Existence de 292 000 ha de forêts susceptibles d’être transformées en aires protégées

OBSTACLES - Pour le reboisement, pas d’obstacle insurmontable - Pour la mise en place des aires protégées, risque de conflits avec la population locale

- SUCCES -ECHECS - Protection des tortues terrestres par le WWF : - application laxiste de la loi - problème de délimitation de compétence entre forces de l’ordre et gardes forestiers - absence de lieu de détention des tortues saisies avant le relâchement dans la nature

FAUNES ET FLORES

POTENTIALITES

OBSTACLES


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SUCCES - Fixation des dunes dans la zone côtière par la culture des plantes rampantes par le PAM et les différents intervenants (RELANCE DU SUD- OBJECTIF SUD- KIOMBA- FID ) : systèmes HIMO - VCT-ACT

ECHECS LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION

POTENTIALITES - Existence de plusieurs endroits dans la zone côtière où il y a des avancées de dunes

OBSTACLES - Problème de financement par les bailleurs

SUCCES - Eradication des « raketamena » dans le district de BELOHA par le FID et dans le district de TSIHOMBE par l’Association « TAHANTANE »

ECHECS LUTTE CONTRE LES MENACES BIOLOGIQUES

POTENTIALITES - Existence de vastes superficies couvertes de raketa mena dans la région : invasion de raketa mena inclue parmi les problèmes environnementaux de la région

OBSTACLES - Problème de financement par les bailleurs. Le FID a cessé de financer l’opération

D- SOCIAL SANTE ET PLANNING FAMILIAL

SUCCES - PROJET CRENI au CHR d’AMBOVOMBE : pesée des enfants et suivi de leur nutrition depuis 2003 ? - PROJET SEECALINE : pesée des enfants et suivi de leur nutrition - PROJET PHARMACIE COMMUNAUTAIRE au niveau des communes - PROJET PMPS à AMBOVOMBE: sensibilisation sur la lutte contre le sida (création d’OCB au niveau des quartiers ) - PROJET CRESAN (gestion privée de l’ambulance du CHR d’AMBOVOMBE par KIOMBA) - PROJET CARE INTERNATIONAL : sensibilisation sur la lutte contre le paludisme

ECHECS Planning familial par FISA de Tuléar depuis les années 80 et par le ministère concerné : réticence des Malgaches à la limitation des naissances


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POTENTIALITES

OBSTACLES

SUCCES - Education environnementale par le WWF depuis quelques années - Alphabétisation fonctionnelle des adultes effectuée par KIOMBA dans les communes d’AMBOVOMBE , d’AMBAZOA , d’AMBONAIVO (2003 - 2004) et PHBM II dans la commune d’IMANOMBO ( depuis 2003)

ECHECS

EDUCATION

POTENTIALITES - Fort taux d’analphabétisme des adultes dans la Région

OBSTACLES - Réticence des bailleurs à financer le projet d’alphabétisation fonctionnelle des adultes

4.2 Analyse SEPO - PAR ORIENTATION DU PNDR


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SUCCES - Renforcement de capacité des acteurs communaux (Maires, Présidents CCD, Présidents , Présidents Conseils Communaux, Trésoriers des Communes , 10 membres de l’équipe Développement Local) en Juin- Août et Septembre 2004 par OBJECTIF SUD en partenariat avec le SECDDRC du MDAT et le KIOMBA dans le cadre des activités du volet Développement Rural -Renforcement de capacité des responsables communaux par GTZ/UADL - ACORDS dans le cadre des projets communaux sélectionnés et à financer en 2006

ECHECS - Mise en place d’une boîte à doléances par le BIANCO dans les 4 chefs-lieux de district en 2005 : - échec pour raison culturelle : « interdiction » de dénoncer quelqu’un en justice chez les ANTANDROY pour ne pas rompre le « fihavanana » - considération de la corruption comme « normale » par bon nombre de gens (il est normal que chacun doit « manger » dans son travail)

I- BONNE GOUVER NANCE

POTENTIALITES - Nécessité continuelle de renforcement de capacité des responsables communaux à cause du renouvellement périodique des élus . - Nécessité de la sensibilisation contre la corruption

OBSTACLES - Pouvoir très fort des autorités traditionnelles (« olobe », « fanagnandrae ») - Forte convivialité ( « fiaraha-monina », « hena-maso » ) - Peur des électeurs pour les élus - Pour le renforcement de capacité des responsables communaux, incapacité de KIOMBA à continuer la formation, faute de financement par les bailleurs


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SUCCES - ACCES AU CAPITAL - Mise en place d’une IMF par Objectif Sud (et Kiomba ) depuis 2002 (crédit solidaire en milieu rural et urbain ) - FACTEURS DE PRODUCTION - -Location-vente de charrettes, charrues, pirogues , petits matériels de pêche , semence , égousseuses , presse à huile … par la RELANCE DU SUD (1994-1999) dans les 4 districts de l’ANDROY - Location-vente de charrues par l’AGRO-ACTION ALLEMANDE (Les charrues ont été « importées » d’ARIVONIMAMO ) -Electrification rurale

ECHECS - Crédits ruraux du projet FED / RELANCE DU SUD : - défaut de conception méthodologique - arrêt brusque du projet - Crédit individuel d’appui aux PME en milieu urbain par la RELANCE DU SUD : - défaut de conception méthodologique - arrêt brusque du projet - Mise en place d’un atelier pour la fabrication locale de charrues par la FAO et la RELANCE DU SUD : - problème d’approvisionnement en ferrailles

II -CAPITAL & FACTEURS DE PRODUCTION

POTENTIALITES - ACCES AU CAPITAL - Possibilité de mise en place d’une autre IMF de crédit mutualiste comme FIVOY-SECAM … - FACTEURS DE PRODUCTION - Possibilité de mise en place d’ateliers artisanaux de fabrication de matériels agricoles au niveau de chaque district -

OBSTACLES - Absence d’habitude d’épargner en argent liquide en milieu rural -Absence de matières premières sur place (fer)


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SUCCES - SECURITE ALIMENTAIRE - Formation des paysans aux techniques de cultures attelées par le projet FAO (vers 1967- 1974) - Formation des paysans aux techniques de cultures en lignes FAO (vers 1967- 1974) - Mise en place de vulgarisateurs agricoles en milieu rural par le projet FAO et le Ministère de l’Agriculture vers les années 60-70 -Essai de culture de pomme de terre et des cultures maraîchères dans la plaine de SARIMONTO - PRODUCTION - Recherche de nouvelles variétés plus productives et plus résistantes à la sécheresse par OBJECTIF SUD- RELANCE – FAO (sorgho- patate douce – manioc) -TRANSFORMATION (NUTRIMAD)

ECHECS - Essai de culture de haricot dans la zone sédimentaire aux environs d’Ambovombe par le programme FED/RELANDE DU SUD - Introduction de bœuf de race brahman par le Ministère concerné vers les années 60 - Réintroduction de la culture d’arachide et d’haricot dans la commune d’AMBOVOMBE par le Projet RELANCE DU SUD

III - SECURITE ALIMENTAIRE - PRODUCTION – TRANSFORMATION

POTENTIALITES -Introduction de nouvelles variétés de plantes plus productives et plus résistantes à la sécheresse (manioc, patate douce, etc.

OBSTACLES - Inexistence des bailleurs en dehors de l’UNION EUROPEENNE à financer la recherche - Dégradation du sol

IV - GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES - CONSERVATION

SUCCES - Mise en place de la réserve spéciale de CAP SAINTE – MARIE localisée dans la commune de MAROVATO, district de TSIHOMBE ( 28 255 ha ) - Mise en place d’aires protégées dans la commune de JAFARO

ECHECS -Rien à signaler


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DE LA BIODIVERSITE (PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT)

POTENTIALITES - Complexe TRANOVAHO- CAP SAINTE-MARIE – BERENY dans l’extrême SUD de la Région (53 000 ha) - Complexe AMBANISARIKA –AMBOHIMALAZA – ANTANIMORA –JAFARO : 90 000 ha - Partie nord de la commune de Tsihombe : 70 000 ha - Complexes nord-est de Tsihombe et celui de Tranoroa BELOHA (forêt d’IVANGO )

OBSTACLES - Absence de bailleurs pour le financement

SUCCES - Aucune expérience n’a été tentée jusqu’ici pour le développement des marchés et la promotion de l’approche filière

ECHECS - RS

V - DEVELOPPEMENT DES MARCHES ET PROMOTION DE L’APPROCHE FILIERE

POTENTIALITES -Filière volailles /dindes - bovins/caprins – manioc-patate douce – pervenche – arachide/ricin – jatropha – pêche - écotourisme – ressources minières -

OBSTACLES - Persistance de l’économie de substance -Désorganisation des producteurs - Insuffisance d’encadrement technique - Analphabétisme - Conservatisme


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• 4.3 Analyse SEPO par filières porteuses priorisées et arbres à problèmes par filières

1 - CAPRIN /BOVIN

SUCCES - Chèvres Angora introduites dans la commune de Marolinta - Chèvres Angora introduites dans la commune de Beloha (Projet PSDR) - Brassage de la race locale avec la chèvre Angora (opération Androy)

ECHECS - Réticence des éleveurs à la vaccination et au soin des animaux en cas de maladie (surtout à la vaccination) : opération Androy, projet MSF

POTENTIALITES - Possibilité d’introduction des nouvelles races plus productives - Possibilité de croisement de la race locale avec de races étrangères - Possibilité d’augmenter progressivement le nombre de cheptel en faisant baisser le taux de mortalité qui est très élevé aujourd’hui - Existence d’opportunités pour les débouchés extra - régionaux (PIC de Fort-Dauphin, Ilakaka …) et extérieurs (SADEC, COMESA, MOYEN ORIENT …)

OBSTACLES - Risque de désertification (coupure d’arbre pour la nourriture des animaux) : besoin de reboisement comme mesure d’accompagnement - Rétrécissement progressif du terrain de parcours à cause de l’extension des champs cultivés (les animaux ont besoins des vastes espaces libres et forestiers). - Source d’insécurité sociale (vol de bovin)

2- LANGOUSTE SUCCES - Respect par les pécheurs et les collecteurs du calendrier de pêche établi par le MAEP - Respect également de la norme établie par le MAEP : interdiction de pêche de langouste de moins de 18 cm

ECHECS Rien à signaler

POTENTIALITES - Importance du stock de langouste dans la zone côtière de l’Androy à cause de la sous-exploitation des ressources halieutiques

OBSTACLES -Les obstacles existent mais ils ne sont pas insurmontables : - Inexistence de service de pêche au niveau régionale : difficulté d’évaluer la quantité de prise par an, absence de ristourne pour la région et les communes - Exploitation des pêcheurs par les collecteurs à cause de la faiblesse de l’organisation des pêcheurs - Instabilité du prix aux pêcheurs - Menace de disparition des lianes (vahipiky ) et des gros arbres (pirogue) - Mésexploitation des ressources - Surexploitation des appâts - Produits facilement périssables

3 - JATROPHA

SUCCES - Essai de culture d’ « atratra » par bouturage dans la zone cristalline par la RELANCE DU SUD (1997-1998) -

ECHECS - Plantation de boutures d’ « atratra » dans la zone sédimentaire par RELANCE DU SUD ( 1997- 1998)


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Expériences menées par le SNGF (SILO NATIONAL DES GRAINES FORESTIERES ) sur la culture de jatropha mahafaliensis et de jatropha curcas en 2006 dans les Régions d’ANOSY et d’ANDROY . POTENTIALITES - Possibilité de transformer le produit de cueillette en produit de culture - Existence de vastes superficies cultivables dans la zone cristalline - Possibilité d’extension de la culture dans les districts d’AMBOVOMBE (zone sédimentaire)

OBSTACLES - Les obstacles existent mais ils sont surmontables : - Collecte mal organisée - Prix aux producteurs dérisoires - Point de vente non précis

4- ARACHIDE ET RICIN SUCCES - ARACHIDE - Prêt de semence aux producteurs (remboursement au double après récolte ) par la RELANCE DU SUD (1994-1998) - Introduction d’une nouvelle variété par la RELANCE DU SUD - RICIN - Recherche sur le ricin ( sélection de variétés ) } - Amélioration des techniques de cuisson }par OBJ. SUD - Recherche de débouchés } -

ECHECS - ARACHIDE - Réintroduction de la culture d’arachide dans la zone sédimentaire (commune d’AMBOVOMBE ) par la RELANCE DU SUD (1995) et le CGDIS ( 1999 et 2005) -Motif de l’échec : - épuisement du sol - changement climatique - RICIN - RS

POTENTIALITES - ARACHIDE - Possibilité d’augmenter le rendement par la modernisation des techniques culturales - RICIN - Devenu actuellement un produit de cueillette, possibilité de culture par grain . - Existence de superficie cultivable - Possibilité de reboisement en tant que brise-vent aux limites des champs

OBSTACLES - ARACHIDE - PROBLEMES SURMONTABLES : - Risque d’épuisement rapide du sol par l’érosion éolienne (érosion par déflation ) -Insuffisance des semences - Prix dérisoire aux producteurs - Insuffisance de moyens matériels (charrues…) - Inexistence d’organisation des producteurs - RICIN - Problème de débouchés : culture prospère dans les années 60-70 , mais abandonnée par la suite , faute de débouchés . - Pas d’extension géographique possible : culture limitée seulement à la zone cristalline

5- PERVENCHE SUCCES - Distribution de semences aux producteurs par PRONATEX - Culture de pervenche par les particuliers - Essai de culture par semis dans la zone cristalline de l’ANOSY (commune de Tranomaro , partie nord du district d’AMBOASARY ) : similarité géographique avec la zone cristalline de l’ANDROY .

ECHECS - RS

POTENTIALITES - Disponibilité du produit OBSTACLES - Prix aux producteurs


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dans la nature (pas de risque de disparition) - Aire de répartition vaste - Possibilité de transformation du produit de cueillette en produit de culture

dérisoires - Ristournes dérisoires - Collecte mal organisée

6 - DINDES - VOLAILLES -SUCCES - 1- DINDE - PSDR : financement d’une association d’éleveur de dinde à Ambovombe, quartier d’Anjatoka (Association …..) 2- POULET

ECHECS 1- DINDE - R S 2- POULET - Projet FAO (1996) : élevage de poule pondeuse dans quelques localités de la zone sédimentaire (Ambovombe, Tsihombe, Ambondro) - Projet PSDR : élevage de poule pondeuse à Beloha

-POTENTIALITES 1- DINDE - Possibilité d’amélioration de la race locale (petite taille) par croisement avec des races étrangères - Possibilité de modernisation des techniques de l’élevage - Race rustique (dinde adaptée dans le sud) - Possibilité d’extension géographique : de la zone sédimentaire vers la zone cristalline - Marchés encore très vaste 2- POULET - Amélioration de la race locale par le croisement avec des races étrangères - Possibilité d’améliorer les techniques d’élevage

OBSTACLES 1- DINDE - Les obstacles existent mais à terme, ils ne sont pas insurmontables : - Réticence des éleveurs au soin et prophylaxie - Divagation des animaux - Prix des dindes trop exorbitants pour la population locale : marché intérieur faible, donc produit condamné essentiellement à la vente extérieure. - Vol de produit - Financement : réticence des bailleurs à cause de la menace de la grippe aviaire (dans le sud le PSDR a suspendu le financement de tous les sous- projets dans le domaine de l’élevage de volaille) - Problème de nourriture : pas de production de provende au niveau locale - Inexistence de crédit rural approprié 2- POULET - Irrégularité de l’approvisionnement en produit vétérinaire - Insuffisance numérique et spatial de l’encadrement (structure, moyen…) - Inexistence de provenderie - Insuffisance de dépôt vétérinaire - Problème de mutation de l’élevage domestique en élevage moderne au niveau de producteur

7 - PATATE DOUCE

SUCCES - Projet FAO, Projet RDS, CARE: ECHECS - RS


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recherches sur les variétés et le rendement - Projet Objectif Sud : recherches sur les variétés et le rendement, fabrication de farine de patate douce POTENTIALITES - Introduction de nouvelle variété plus résistance à la sécheresse - Augmentation de la production par l’augmentation du rendement - Possibilité de transformation en farine

OBSTACLES - L’extension des surfaces cultivés est difficile car la plante a besoin de sol spécifique (sable roux, sable dunaire…) qui n’existe pas dans la zone cristalline. En plus, dans la zone sédimentaire, elle est concurrencée par les autres cultures. - Sécheresse - Maladies et parasites - Absence des produits phytosanitaires - Conservation du produit : le produit est périssable mais il est interdit de faire le séchage de patate douce dans la zone sédimentaire (tabou du piky )

8 – MANIOC SUCCES - Projet RDS en partenariat avec CARE INTERNATIONALE (1994-1996) : recherche sur le variété de rendement - CARE INTERNATIONALE (1997, projet PAPAT (Projet d’Amélioration de Plantes à Tubercules): recherches sur les variétés à rendement - FAFAFI (2004): recherches sur les rendements

ECHECS

POTENTIALITES - Existence de vaste superficie cultivable - Aire géographique très élargie : zone sédimentaire et zone cristalline - Consommation interne et externe toujours en croissance - Possibilité de transformation en farine de manioc

OBSTACLES - Changement climatique - Epuisement progressif du sol - Existence des maladies

9 - ECOTOURISME

SUCCES - Projet RDS : financement d’un bungalow touristique à Faux Cap

ECHECS

POTENTIALITES -

OBSTACLES


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• TABLEAU 17 : LES ACTIVITES PAR FILIERES PORTEUSE S

- FILIERE I : ARACHIDE /RICIN

- VISION: “ANDROY SOMPITRY NY MENAKA” (L’ANDROY, GRENIER A

HUILE)

- ENVIRONNEMENT ET PRODUCTION :

- Production ricin :

1- brise vent

2- amélioration texture du sol.

- Production arachide :

1- Produits « bio »

- CONTRAINTES :

1- Sécheresse (arachide)

2- Insuffisance du pouvoir d’achat des producteurs

(semences, intrants agricoles)

3- Manque de débouchés (ricin)

4- Mauvais état de la route

5 - Insuffisance IMF

6 Insuffisance de banque de données de la filière.


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Acteurs de mise en oeuvre ACTIVITES LOCALISATION Pilotage Appui Exécution

ECHEANCES

I- Création des O.P.P (Statuts, R.I) 1-1-Encadrement/Suivi technique : -Création boutiques villageoises en intrants (production, I.M.F, greniers communautaires pour stockage) 1-2- Collecte groupé - établissement de prix mercurial - établissement de contrat collecteurs / producteurs

- 4 DISTRICTS pour arachide – 3 DISTRICTS pour ricin (AMBOVOMBE – TSIHOMBE - BELOHA)

REGION

- Coach Régional - O.P.P CIBLES - ENCADREURS (Privés et Publics) - Opérateurs Economique

- 5 ans à partir d’Octobre 2006 - Fin de campagne (Mars 2007 pour arachide) : 1ère Récolte - Toute l’année pour le Ricin - Pérennisation de la filière

II- Création des usines de transformation

- Une Usine à Ambovombe (Arachide) - Une Usine à Tsihombe (Ricin) - Une Usine à Beloha (Ricin) - Une Usine à Bekily (Arachide ) (Voir l’emplacement de l’usine pour ricin et arachide dans la Région Androy)

REGION Opérateurs Economiques ou Associations locales


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III- Commerciali sation : - Respect des normes - Participation aux foires régionales - Amélioration des espèces (ricin)

- FILIERE II : MANIOC - VISION : « TSY VATSE KAMAEGNE TY BALAHAZO I ANDROY » (L’ANDROY POSSEDE DES MONTAGNES DE MANIOC )

Acteurs de mise en oeuvre ACTIVITES LOCALISATION Pilotage Appui Exéc

ution

ECHEANCES

1- Etendre les superficies cultivables avec zéro culture sur brûlis (valoriser les « tonda »)

-CR Marovato-Tsihombe,Maroaloke,Andalatanosy,Saremonto,Ana lamatahitse,Marolinta,Ikopoke-Ankirimosa (Beloha)-Tranovaho -Montombositse

-Planteurs-Agriculture -Domaine REGION

- Déc.2008

2- Améliorer les variétés existantes (menalengo, madarasy, bemandaly, balahazo gasy , beambane) Promouvoir les techniques culturales Prospection des marchés au niveau de l’Océan Indien et du marché interne Introduction de nouvelles variétés

-CR Marovato-Tsihombe,Maroaloke,Andalatanosy,Saremonto,Ana lamatahitse,Marolinta,Ikopoke-Ankirimosa (Beloha)-Tranovaho – Montombositse

-Planteurs-Agriculture -Domaine REGION

- Déc.2008


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3-Moderniser la culture de manioc : - traiter les plants - assécher sous hangar les produits Création des marchés de balahazo

-CR Marovato-Tsihombe,Maroaloke,Andalatanosy,Saremonto,Ana lamatahitse,Marolinta,Ikopoke-Ankirimosa (Beloha)-Tranovaho – Montombositse

- REGION Planteurs-Agriculture-Région -Tranoben’ny Tantsaha - ONG- FOFIFA - OBJECTIF SUD -

--Avril 2007

4-Créer des unités de transformation et de commercialisation

CR Marovato-Tsihombe, Maroaloke, Andalatanosy, Saremonto, Ana lamatahitse,Marolinta,Ikopoke-Ankirimosa (Beloha)-Tranovaho – Montombositse

REGION Agriculture –PME/PMI -3P

- Déc. 2008

5- Créer des organisations paysannes

CR Marovato-Tsihombe,Maroaloke,Andalatanosy,Saremonto,Ana lamatahitse,Marolinta,Ikopoke-Ankirimosa (Beloha)-Tranovaho –

REGION Planteurs -DelPop-District-Information et ONG

-Avril 2007


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Montombositse

6- Lancer l’opération charrues (Promouvoir le voly rakotra)

CR Marovato-Tsihombe,Maroaloke,Andalatanosy,Saremonto,Ana lamatahitse,Marolinta,Ikopoke-Ankirimosa (Beloha)-Tranovaho – Montombositse

REGION Agriculture -PME

- 2012

7-Faciliter l’accès au micro-crédit

CR Marovato-Tsihombe,Maroaloke,Andalatanosy,Saremonto,Ana lamatahitse,Marolinta,Ikopoke-Ankirimosa (Beloha)-Tranovaho – Montombositse

REGION Objectif sud-3P

-2012

8-Reboiser pour constituer des brise-vent (littoral)

- les 3 Districts REGION Eau et forêt-Planteurs-ONG-

- 2009

9-Eradiquer les « raketa mena « (action transversale)

- 4 Districts REGION WWF-PAM-ONG-Association - Communes

-2012

10-Empêcher l’avancement des dunes

3 Districts REGION WWF-PAM-ONG-Association - Communes

-2012

11- Prévoir les conditionnements des stocks

Chefs-lieux de districts REGION Communes -Tranoben’ny Tantsaha

-2012


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12- Redynamiser le Tranoben’ny Tantsaha

Chefs-lieux de district REGION Agri-Région-District-Delpop-DRDR –ONG-

-Juin 2008

13 - Appuyer les fabricants des charrues (en finances et en formation)

Chefs-lieux de district REGION PME/PMI

-2012

14- Rationaliser la gestion des biens

4 districts REGION Planteurs - Communes-Région-

-2012

- FILIERE III – VOLAILLES/DINDES - VISION : « RAZAE AMY TY TSENAN’AKOHO AMAM-BOROGNE TY ANDROY » (L’ANDROY, UN GRAND MARCHE AUX VOLAILLES) SITUATION ACTUELLE : - Effectif : 2,5 Millions de volailles - Activité plutôt féminine et couvre les besoins en PPN - Approvisionne les régions voisines , essentiellement Anosy, Atsimo - Andrefana , Haute Matsiatra, Analamanga

Acteurs de mise en oeuvre ACTIVITES LOCALISATI ON Pilotage Appui Exécutio

n

ECHEANCES

-Mise en place des Associations d’éleveurs -Sensibilisation des Producteurs

BEKILY/BELOHA/TSIHOMBE/AMBOVOBE

REGION Région/Districts TT DRDR/PSDR

2008

Encadrement /Suivi techniques sur conduite d’élevage/vaccinations

4 Districts Agent Communautaire de Santé Animale (ACSA)/Techni ciens et véto

2008

Appui financier 4 Districts PSDR/IMF (Institution de Micro-Finance)

2008

Approvisionnement en intrants Alimentation/vaccins/ sensibilisation contre le « koropoke » (création

4 Districts Partenaires privés Région-DRDR

2008


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d’une commission) Assurer et développer les débouchés (Etablissement de contrat)

Régions voisines

Associations d’éleveurs PIC /QMM Anosy Marché sur la RN13

2008

Renforcer la prévention/surveillance contre la grippe aviaire

4 Districts Région-DRDR 2008

Développer une stratégie régionale sur la demande et de l’offre

Chef-lieu de Région

Région –DRDR-GTDR

2008

- FILIERE IV : ECOTOURISME et ARTISANAT - VISION : « ANDROY VOATS’ ANDRIANAGNAHARE MAHASITOGNE » (ANDROY NATURELLEMENT ATTRAYANT)

Acteurs de mise en oeuvre ECHEANCES ACTIVITES LOCALISATION Pilotage Appui Exécution

- Mise en valeur des faunes et flores - Conservation - Protection

Complexes Ambanisaika-Ambohimalaza-Antanimora-Jafaro Complexe Tranovaho-Tsinavo-Cap Ste Marie-Bereny

CIREEF WWF Ala Maiky ANGAP COBA Autorités locales

2012

- Amélioration des sites touristiques - Création et aménagement des sites touristiques

Faux Cap- Cap Ste Marie (Vohimena) Lavanono Ikotoala (Ambazoa) Beanike

Autorités locales CIREEF ANGAP Opérateurs privés CIREEF COBA Autorités locales Directi

2012


174174174174

on Inter-Régionale de Tourisme

- Renforcer les capacités - Développer les infrastructures d’accueil - Créer un Centre formation : hôtellerie- restauration- guide touristique- gestion des sites d’accueil

Beloha- Tsihombe-Ambovombe Chef lieu de Région

Autorités locales -Opérateurs économiques -Autorités locales Opérateurs économiques -Centre écologique de Libanona

2012

- Création d’un musée d’art et d’archéologie

Chef lieu de Région

Autorités locales Associations artisanales Opérateurs économiques- Les FANANAN DRAY

2012

- FILIERE V : BOVINS / CAPRINS

- VISION : « ANDROY, PREMIER FOURNISSEUR EN BOVINS ET CAPRINS DE L’AFRIQUE AUSTRALE » (SADEC)

Acteurs de mise en oeuvre ECHE- ANCES

ACTIVITES LOCALISA TION

Pilotage Appui Exécution - Amélioration santé animale

- Districts - Communes - Fokontany

- Vétérinaire Sanitaire - DRDR -

2008


175175175175

DELSO - Autorités Locales

-Encadrement éleveurs (conduite d’élevage)

- Districts - Communes - Fokontany

- DRDR - DELSO - PROJET RADIO - Autorités Locales

2012

- Appui aux O.P - Districts (Fédération) - Communes (Union des Coopératives) - FKT (O.P )

- Autorités locales - GTDR - DRDR

2010

- Amélioration de la race (Angora, Merinos)

A l’extérieur MAEP 2008 (2 fois/an)

- Amélioration de la race « Renitelo » (bovins)

- Kianjasoa MAEP 2012

- Amélioration pâturage

- Fokontany Eleveurs 2012

- Marketing Marché : - intérieur - extérieur

- O.P - Partenaire

2012

- Création de centre de multiplication

Région Ministère Partenaire

2012

- Unité de Transformation

- intérieur - Coopérative, Fédération - Partenariat

2011

- Reboisement (d’arbuste pour fourrages)

Zone d’Elevage) - Eleveurs - Partenaires

2012

- FILIERE VI : PERVENCHE - VISION : « FARITSE I ANDROY MAMATSY BEFELAGNE TY TANE IABY TOY » (LA REGION ANDROY A PPROVISIONNE EN PERVENCHE TOUS LES PAYS DU MONDE)

Acteurs de mise en oeuvre ACTIVITES LOCALISA TION


ECHE ANCES

1° Information et - Ambovombe - - DRDR - A partir du


176176176176

sensibilisation des paysans

Tsihombe - Beloha

Opérateurs - Projet Programme

mois d’Avril 2007

2° Augmentation de Superficie cultivée (Culture Intensive)

- Ambovombe - Tsihombe - Beloha

- Service Topographe et Domaine

3° Augmentation de nombre d’investisseurs et opérateurs

- Région - DRDR - Projet Programme

4° Collecte de produit dans tous les Fokontany

- Opérateurs - Communes

5° Recherche de débouchées

- Région - GTDR - DRDR - Opérateurs Projet Programme

6° Création des Associations paysannes

- DRDR - Projet

7° Appui technique et financier des Associations - Dotation en mati riels Agricoles

- Programme - GTDR - Communes - Micro -finance Rurale (Objectif -Sud, FIVOY)

8° Mise en place des magasins de stockage - Renforcement des capacités (Séchage et Conservation)

- Ambovombe - Tsihombe - Beloha

- CTI ACORDS - Communes - Opérateurs

- Chambre de commerce

- Service Régional de commerce

- Fédération des Associations, des paysans producteurs

- Ambovombe, - Tsihombe, - Beloha

2012

Création des unités de transformation et de commercialisation

- Fédération - Opérateurs - Micro-finances rurales

- FILIERE VII : LANGOUSTE

- VISION : « LANGOSTA , DEVIZY HO AN’NY FARITR’ANDROY » (LA LANGOUSTE, SOURCE DE DEVISE POU R LA REGION ANDROY)

- Prévision annuelle : 400 tonnes de production


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- Projection en 2012 : 1000 tonnes de production

Acteurs de mise en oeuvre ACTIVITES

LOCALISA TION Pilotage Appui Exécutio

n

ECHE ANCES

-1° Installation d’un service de Pêche

Ambovombe REGION M.A.E.P 01/2008

2° Conception et élaboration de la politique régionale pour l’Augmentation du nombre des paysans qui adoptent le métier des pêcheurs

District : - Ambovombe - Tsihombe - Beloha - Bekily

REGION - Service Pêche - Commune Rurales Concernées - Région - PSDR-FID

01/2008

3° Installation des chambres froides et construction des bassins pour les alevins

- CR Tranovaho (Lavanono-district de BELOHA) - CR Marovato & Faux Cap - district de TSIHOMBE

REGION - PROGRAMME ACORDS - CR concernées

01/2008

4° Réhabilitation des pistes vers les villages des pêcheurs

- SOAMAGNITSY- LAVANONO - FAUX CAP-MAROVATO -LAVANONO- MAROLINTA

REGION - ORGANISMES NATIONAUX et INTERNATIONAUX (PSDR-FID )

01/2008

5°Dotation matériels de pêche

- CR TRANOVAHO-MAROVATO-FAUX CAP - DISTRICT AMBOVOMBE

REGION - ORGANISMES NATIONAUX ET INTERNATIONAUX (PSDR-FID)

01/2008

6° Renforcement de capacité des producteurs en pêche moderne

- CR TRANOVAHO-MAROVATO-FAUX CAP - DISTRICT AMBOVOMBE

REGION - MAEP - PSDR - FID

01/2008

7° Publicité de la qualité des produits et des zones productrices : -

- à l’intérieur (dans les 6 provinces) - à l’extérieur

REGION - MAEP - REGION ANDROY

- 01/2008


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LAVANONO - MAROVATO - FAUX CAP - ERADA - AMBAZOA - AMBOVOMBE - MAROALOPOTY - MAROALOMAINTY 8° Foire régionale - AMBOVOMBE REGION -

REGION ANDROY

- 04/2008

9° Foire communale

- CR concernées REGION - REGION ANDROY - Maires concernés

- 04/2008

- FILIERE VIII : PATATE DOUCE

- VISION : « TSY HO SAKAFO FOTSINY NY BAGEDAN’ANDROY, FA HO FANOITRA MAHOMBY HO AN’NY FAMPANDROSOANA » (LA PATA TE DE L’ANDROY NE SERVIRA PAS SEULEMENT A LA CONSOMMATION , MAIS AUSSI DE TREMPLIN POUR LE DEVELOPPEMENT)

- Acteurs de mise en oeuvre ECHE

ANCES ACTIVITES

LOCALISATION Pilotage

Appui Exécution

- Organiser les producteurs de patate douce

-Région Androy Tranoben’ny Tantsaha - GTDR

2007

- Faciliter l’accès aux propriétés foncières

-Région Androy - Domaines

2007

- Doter les producteurs de matériel

-Région Androy - DRDR 2008

- Renforcer les capacités des producteurs en technique de culture moderne

-Région Androy - DRDR - NUTRIMAD

2008

Vulgariser les produits phytosanitaires


- Augmenter la production



179179179179

- Monter une Usine de transformation

- Tsihombe - Région - NUTRIMAD

2010

- Rechercher des débouchées

- Intérieur - Extérieur

- Tranoben’ny Tantsaha - GTDR

2011

- Consulter les meilleurs prix

- Intérieur - Extérieur

- Tranoben’ny Tantsaha - GTDR

2011

- Sensibiliser aux reboisement en vue amélioration de la pluviométrie et de la lutte contre la feu de brousse

- Région - MAEP 2011

- FILIERE IX : JATROPHA - VISION : « L’ANDROY, GRENIER DE LA PROVINCE EN JATROPHA »

- CULTURES : - BASSINS VERSANTS = SAVOA (Jatropha curcas) - HAMENA (sable roux ) = ATRATRA (Jatropha mahafaliensis )

Acteurs de mise en oeuvre ECHEANCES ACTIVITES LOCALI SATION

Pilotage Appui

Exécution

1 - DEMANDE Identification + Négociation + I.E.C + Marketing

- Internet - Médias

- Autorités Admn - Elus - Op/Econ

1er Semestre 2007

2- PRIX 2.1 Amélioration : - Stimulation de la concurrence saine

Centres d’achat

- Autorités - Op/Econ

Sept/2007

- Organisation des producteurs - Site Web

A la base Mondial

- Commune - Paysans - Autorités -

Sept 2007


180180180180

Androy Op/Econ 2010 2.2 Stabilité : Mini - unités de transformation de proximité

Chefs -lieux de district

- Op.Economique - Autorités

2009

3 - QUANTITE Démarrage

A la base - Autorités - Techniciens E /F – Op.Econ - Paysans

Nov. 2007

1° Collecte : - Délimitation superficies à cultiver - Vulgarisation Culture Jatropha. Boutures Semis

FKT Territoire régional

- Commune - Chefs Fkt – Autorités- - Bailleurs - O-E - ONG - Associat° - O.P - Forestiers (Silo National)

- Fin 2007 - Oct 2007

* Formation - Chef – lieu Commune rurale

- P/P - 2008

Distribution : Graines Boutures

- Sur terrain

-Région - Bailleurs

- 2008

- Concours régional de production

- Régional - Région - Bailleurs

- 2010

2° Qualité - Magasin de stockage (conditionnement)

- Commune

- ACORDS - MMR. GEM - DL

Déc 2008

- Centre de formation agro-forestière

- Chef-lieu Région

- Ministère - Région - Techniciens

2009

- Désenclavement des zones productrices

- Terrain - Autorités - PAM - FID

2010

4- ORGANISATION - Techniciens de proximité - O.P - C.O.S (Comité d’Organisation et de Suivi) - Centrales

-Un par commune rurale -A la base - Commune -

- Autorités - - Fokontany - - Maires - Chefs Fokontany - - Opérateurs

-2009 - 2007 - 2008 -2008


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d’Achat - Prospection de débouchés

- Zones de production - DRDR

Economiques - Commune Rurale - Opérateurs Economiques

-2008

5 - INTRANTS - Micro-finances es Jatropha - Centre d’approvisionnement de proximité

- Chef- lieu Fivondronana -Chef - lieu Fivondronana

- Autorités - Bailleurs - Op/Economique - Administration - Commune - Tranoben’ny Tantsaha

- 2009 - 2010

ANNEXE 5

LES CAPITALISATIONS DES EXPERIENCES PASSEES Synthèse des leçons tirées des expériences acquises dans la mise en oeuvre des PCD, de l’ancien PRDR, le PRD et les capitalisations des Projets /Programmes( cf p.34-tableau 2)


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ANNEXE 6

- Tableau 18 :

ANALYSE SPATIALE DE L’EXISTANT

1- Bonne Gouvernance

- Catégories d’acteurs et leurs organisati ons : - Organismes étatiques - Projets/Programmes - Organisation des sociétés civiles - Opérateurs économiques intervenant dans le mo nde rural

EXISTANT TENDANCE - ADMINISTRATION - STD existant au niveau régional : - DRDR - DRS - DREN - CIREEF - Direction Régionale des Travaux Publics - STD inexistant au niveau régional : - Direction Régionale des Pêches - Direction Régionale de la Justice - Direction Régionale des Impôts - Direction Régionale de Jeunesse et des Sports - Direction Régionale de la Population - Service régional des domaines - STD exista nt au niveau district : - AMBOVOMBE- ANDROY : - Service de cantonnement EAUX ET FORETS - Circonscription médicale avec une antenne chirurgicale - Circonscription scolaire (CISCO) avec un lycée d’enseignement général - Service des Postes - Service des Télécommunications (TELMA) - Réseau de Téléphone portable (ORANGE) - Centre Fiscal - Perception principale - Groupement de gendarmerie - Commissariat de Police - Délégation de la Population - Délégation de la Jeunesse et des Sports - Service de l’Information avec station de télévision locale (TPA) - Service de l’Elevage - Service de l’Agriculture - STD inexistant à AMBOVOMBE- ANDROY : - Service de la Justice - Service du Tourisme et de la Culture - Service des Transports - Service des Mines - BELOHA - STD EXISTANT : - Circonscription médicale - Circonscription

- AU NIVEAU REGIONAL : - Les STD commencent à s’implanter petit à petit dans le chef- lieu de Région - Exemple : Le CIREEF, ainsi que le DRTP viennent de s’installer il y a à peine un mois à AMBOVOMBE-ANDROY. - AU NIVEAU DES DISTRICTS : - Au niveau des districts , les STD ont aussi tendance à s’étoffer : à preuve , l’implantation de TELMA fixe à BELOHA il y a un mois de cela et à BEKILY il y a quelques jours seulement .


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scolaire avec un lycée d’enseignement général - Brigade de gendarmerie - Postes et Télécommunication avec téléphone fixe et postes BLU - Service de l’élevage - Service de l’agriculture - Service des eaux et forêts - Perception principale - STD INEXISTANT - Justice - Antenne chirurgicale - Tourisme et cultures - Jeunesse et sport - Délégation du Ministère de la Population - Service des domaines - Service topographique - Service des travaux publics et de l’aménagement du territoire -Représentant du Ministère de l’Information - Service des impôts et fiscalités -TSIHOMBE - STD EXISTANT - Circonscription médicale - Circonscription scolaire avec un lycée d’enseignement général - Brigade de gendarmerie - Postes et Télécommunication avec téléphone fixe et postes BLU - Service de l’élevage - Service de l’agriculture - Service des eaux et forêts - Perception principale - STD INEXISTANT - Justice - Antenne chirurgicale - Tourisme et culture - Service des impôts et fiscalité - Jeunesse et sport - Service des domaines - Service topographique - Délégation du Ministère de la population - Service de l’information BEKILY - STD EXISTANT - Circonscription médicale - Circonscription scolaire avec un lycée d’enseignement général - Brigade de gendarmerie - Postes et Télécommunication avec téléphone fixe et postes BLU - Service de l’élevage - Service de l’agriculture - Service des eaux et forêts - Perception principale - SDT INEXISTANT - Justice - Antenne chirurgicale - Tourisme et culture - Service des impôts et fiscalité - Jeunesse et sport - Service des domaines - Service topographique - Délégation du Ministère de la population - Service de l’information - AU NIVEAU DES DISTRICTS , LES SERVICES MANQUANTS SONT : - Justice - Domaine - Topographie - Pêche - Tourisme et Culture

- COMMENTAIRE : - Etant une nouvelle structure, la Région n’a pas encore toutes les infrastructures administratives et d’accueil nécessaires pour accomplir effectivement ses fonctions dans la


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gouvernance de proximité et de l’administration des affaires régionales. Pour le cas de la Région de l’Androy, ce problème est encore aggravé par le fait qu’elle est la seule région de la Province Autonome de Tuléar qui n’ait pas émergé des anciennes préfectures. Beaucoup de services administratifs sont encore rattachés à Fort-Dauphin : pêche, justice, trésor etc.

2 - Facteurs de production - Terre (foncier) - Infrastructures rurales - Micro finance - Equipements et matériels - Electrification rurale

EXISTANT TENDANCE

- Foncier - Pas de bureau du service des Domaines et topographique au chef-lieu de la Région - Absence complète d’immatriculation foncière en milieu rural - Possession de la terre reposant sur le droit coutumier - Conflit foncier très rare → immatriculation non prioritaire pour la Région - Infrastructures rurales - Impluvia - Réhabilitation et construction de 44 impluvia dans la Région par le PROGRAMME OBJECTIF SUD - Couloir de vaccination - Absence de couloir de vaccination moderne dans les trois districts (Tsihombe- Beloha- Bekily ) - Existence de couloirs de vaccination modernes construits dans quelques fokontany du district d’Ambovombe par le PROGRAMME OBJECTIF SUD -Existence coouloirs de vaccination dans tous les fokontany d’IMANOMBO, zone d’interventiio du PHBM - Bassins familiaux et scolaires - Existence de plusieurs bassins

- Projet d’installation d’un service des Domaines et topographique au chef-lieu de la Région pour l’année 2007 - Politique nationale visant à instaurer un guichet foncier dans chaque chef-lieu de commune - Projet d’octroi de 750 titres fonciers par la Région pour cette année 2007 -Réticence des bailleurs pour le financement de la réhabilitation ou de la construction des impluvia pour raison de santé publique (multiplication des œufs de moustiques dans les eaux stagnantes des impluvia …)


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familiaux construits par l’ancienne OPERATION ANDROY et l’ancien projet FED/RELANCE DU SUD dans la zone sédimentaire - Construction de bassins pour quelques EPP de la zone sédimentaire par le Projet NUTRIMAD du PROGRAMME OBJECTIF SUD -Barrages hydroagricoles - Existence de plusieurs barrages hydroagricoles construits dans la commune d’IMANOMBO par le PHBM et dans l’ensemble de la zone cristalline par l’ancienne OPERATION ANDROY , l’ancienne RELANCE DU SUD , le PROGRAMME OBJECTIF SUD , le PROJET PSDR et le FID . - Pistes rurales - Dégradation des routes intercommunales réhabilitées par le PROJET PASAGE dans les années 90 - Réhabilitation continuelle des pistes d’intérêt communal (PIC) par le système VCT (vivre contre travail) et SCT (salaire contre travail) par le PAM et le FID dans le cadre de la gestion des risques et catastrophes. -Magasins de stockage - Existence de 11 magasins de stockage construits par le PROJET RELANCE DU SUD et répartis dans les 2 zones (sédimentaire et cristalline ) et une dizaine de petits magasins de stockage construits par l’AGROACTION ALLEMANDE dans la zone sédimentaire .

- Banque de données - Inexistence d’une banque de données au niveau régional concernant les infrastructures rurales - Tendance à l’étoffement des données grâce à l’intervention des différents projets/programmes de développement (OBJECTIF SUD- FID-PSDR-ACORDS) - Projet de mise en place d’une banque de données régionales (le SYSTEME D’INFORMATION REGIONAL ou SIR ) initié depuis OCTOBRE 2006 par la REGION


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- Microfinance - Essai d’introduction de la microfinance par le projet FED/RELANCE DU SUD - Existence d’une IMF de crédit solidaire basée à AMBOVOMBE-ANDROY initiée par le PROGRAMME OBJECTIF SUD (IMF MAHAVOTSE ) - Existence d’un centre IMF de crédit mutualiste dénommé FIVOY intervenant dans le Haut Bassin du Mandrare initié par le PHBM . - Equipements et matériels - Déficience en équipements et matériels ruraux -Absence d’unités de production de matériels agricoles, à part de petits ateliers de forge , de fabrication de petits matériels (angady-pelle- machine à moudre le riz, le maïs , le mil -…) éparpillés en brousse -Absence de projet de développement visant l’équipement des paysans en matériels agricoles depuis la disparition des Projets FED/RELANCE DU SUD et AGROACTION ALLEMANDE, à part quelques interventions timides du PROJET PSDR . -Electrification rurale -Absence d’électrification en milieu rural , à part quelques projets récents d’électrification par le système solaire dans les communes rurales d’AMBOHIMALAZA et d’AMBANISARIKA

- Projet d’extension de la couverture régionale de l’IMF MAHAVOTSE en 2007 - Projet d’extension de la zone d’intervention de la zone d’intervention de l’IMF FIVOY vers les autres communes de la Région ANDROY . - Statu quo - Tendance vers l’électrification rurale avec le projet d’électrification par énergie renouvelable de 10 chefs-lieux de communes de l’ANDROY d’ici 1 an le Projet PEPSE (POVERTY ERADICATION AND PLANING OF SUSTAINABLE ENERGY )

3 - Sécurité alimentaire - production - unités de transformation, de stockage - système d’alerte pré coce

EXISTANT TENDANCE Sécurité alimentaire : 1 - Production : - Anciens données statistiques sur l’évolution des productions agricoles (riz,

- Volonté manifeste du gouvernement actuel et de la Région de lutte et des mouvements (Objectif


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manioc, patate douce etc) et de l’élevage (bovin, petits ruminants et volailles). Apparemment aucune amélioration. Preuve : persistance du kere.

Sud, Alt Radio) pour la sécurité alimentaire de l’Androy (relance de culture de sorgho etc) - Diversification de la production agricole (défi régional choisi par le MAP) - Augmentation du rendement concernant le riz. - Révolution verte (défi régional choisi par le MAP)

2 – Unité de transformation ou de stockage : - Aucune unité de transformation et de stockage digne de ce nom dans la région.

- Incitation des opérateurs à intervenir dans ces deux domaines.

3- Système d’alerte précoce : - SAP et SIRSA

- Amélioration de l’efficacité de ces deux projets - Projet d’intervention du SNAP

4-Gestion durable des ressources naturelles et protection de l’environnement ( espaces ruraux - aires protégées - écotourisme - forêts- transferts de gestion -lac- sol- feu de brousse - environnement marin - conservation de la biodiversité ) EXISTANT TENDANCE 3-1- Espaces ruraux : - Pas de schémas d’aménagement du territoire au niveau communal ou du Fokontany. - Partage informel de l’espace rural au niveau communal en : - terrain de culture - forêt - et pâturage Par exemple, pour la commune d’Ambovombe, la partie sud est réservée à l’agriculture tandis que la partie Nord est laissée à l’élevage et aux forêts. Pour les communes d’Ambanisarike et Ambohimalaza, la plaine « alluviale » de Sarimonto est réservées à l’élevage bovin, caprin et ovin. Dans la zone cristalline, le partage est imposé par la nature : la ……., impropre à l’agriculture est laissé à l’élevage. Par contre, le bas-fonds, grâce à sa bonne valeur agronomique est voué à l’agriculture. - Existence de lieux de transhumance 3-2- Aires protegés :

- Extension des champs de cultures sur les forêts - Restriction progressive de terrains de parcours à cause de l’extension de terrain de culture dans la zone sédimentaire, conflit entre « éleveurs » et « agriculteurs » - Incitation des communes par les projets de développement à élaborer un schéma d’aménagement du territoire dans son PCD - Transformation de ces sites en site touristique en terme dans le PRD - Recul progressif de la forêt à cause du tetike et des feux de brousse (dans la partie nord) - Volonté de partager les forêts restantes actuelles et les transformer en aires protégées


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3-3- Ecotourisme : - Pas d’écotourisme mais existence de quelques à vocation touristique (Voir PRD) 3-4- Forêt : (Voir PRD) 3-5- Transfert de gestion : - A notre connaissance, un seul transfert de gestion effectué jusqu’ici : la forêt de Jafaro. 3-6- Lacs : - Existence de plusieurs lacs temporaires dans la zone sédimentaire (exemple : lac Ihodo, lac de Laparoy etc…). Organisation spontanée des paysans pour gérer ces lacs pour l’abreuvement des animaux - Assèchement progressif de ces lacs à cause du changement climatique - Existence de quelques mares artificielles effectuées par le projet Relance du Sud et le Projet SEECALI NE. 3-7- Sol : Plusieurs types de sol dans la région (sable roux, sol ferrugineux, sol alluvial, sol argilo- sableux blanc) - Plus de 90% du sol dans la zone sédimentaire et moins de 20 % dans la zone cristalline sont cultivables. 3-8-Feux de brousse - Absence de feux de brousse dans la zone littorale - Existence de feux de brousse dans la zone centrale, à cause de l’extension des champs et surtout dans la zone nord à cause du brûlis périodique des terrains de parcours 3-9- Environnement - Ecosystème fragile 3-10- Conservation de la biodiversité

- Maintien du système - Projet de la Région d’aménagement certaines lacs -Diminution progressive de la fertilité, surtout dans la zone sédimentaire - Menace de désertification dans la zone sédimentaire à cause de l’érosion du sol – Dans la zone littorale, avancement des dunes. - Régression timide des feux de brousse dans certaines communes de la zone cristalline grâce à l’intervention des projets de développement (PHBM, GTZ,…)et du service des Eaux et Forêts . - Dégradation progressive - Tendance à la désertification. - Disparition lente mais progressive des espèces des espèces protégées, à cause du non-respect du règlement en vigueur .


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- Protection de certains animaux comme les tortues terrestres ( Geochelone radiata , Pyxis arachnoides ) , les lémuriens comme les maki , les sifaka , les lemur cata , les propithecus v. verrauxi , plusieurs espèces d’oiseaux , de reptiles et d’amphibiens uniques à la Région ANDROY .

- 5- Développement des marches et promotion des filières porteuses - 1 - CAPRINS/OVINS

- OFFRE - DEMANDE - Nombre de caprins et d’ovins vendus par an sur le marché inconnu, faute de données statistiques

-I- Demande toujours en expansion : - deux débouchés pour le moment : - marche régional - marche extra - régional -1- MARCHE REGIONAL - CLIENTS : - Eleveurs voulant reconstituer leurs troupeaux - Maquignons (vendeurs - revendeurs ) - Personnes qui vont organiser des funérailles ( l’ovin et surtout le caprin sont utilisés dans le cérémoniel chez les ANTANDROY ) - Bouchers (vente de viande fraîche, de viande bouillie dite « betsimeda » , de viande grillée dite « sale hena ») - Les ménages (jours de fête ) - 2 - MARCHE EXTRA- REGIONAL - CLIENTS : - Grossiste merina venant d’ANTANANARIVO et d’ANTSIRABE - Grossiste ANTANDROY venant d’ILAKAKA - II- Existence


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d’opportunités : - PIC de FORT-DAUPHIN - SADEC - COMESA - et autres

-2 - JATROPHA

- OFFRE - DEMANDE - Quantité inconnue, mais certainement insuffisante pour satisfaire la demande

- Produit destiné essentiellement à l’exportation - Demande en huile de jatropha toujours en expansion au niveau mondial à cause de son utilisation comme biocarburant - A titre d’information, avec le problème environnemental actuel, l’on projette de remplacer progressivement le gasoil par l’huile de jatropha - CLIENT : - SIFOR

-3- ARACHIDE / RICIN

- OFFRE - DEMANDE - ARACHIDE - Insuffisante - RICIN - Insuffisante

- Produit destiné en totalité à la consommation intérieure - Utilisation : - savon - huile comestible - Demande toujours en expansion à cause de la croissance démographique - Besoin intérieur en huile et savon encore non satisfait à MADAGASCAR ►importation à l’extérieur. - Consommation intérieure très faible : Produit essentiellement destiné à l’extérieur. - Utilisations du produit : lissage des cheveux pour les femmes, produits cosmétiques - Opportunités de débouchés extérieurs car la demande mondiale augmente.

- 4- PERVENCHE


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- OFFRE - DEMANDE - Quantité produite par an : - inconnue - Produit entièrement destiné à

l’exportation - Utilisation (racine et feuille) :produit entrant dans la fabrication des médicaments pour le traitement de certaines maladies dont le cancer , la tension artérielle , maladie des yeux ... - La demande mondiale est loin d’être satisfaite et d’après les informations, la pervenche de la Région est concurrentielle grâce à sa forte teneur en produit chimique .(alcaloïde )

- 5 - DINDE / VOLAILLES

- OFFRE - DEMANDE - DINDE - L’offre arrive à satisfaire le besoin au niveau régional car la consommation est faible à cause du prix hors de portée de la masse populaire - VOLAILLES -Marché local relativement important.

- Produit destiné avant tout à la vente extra-régionale - Régions importatrices : - ANTANANARIVO - ANTSIRABE - ILAKAKA - TAMATAVE - FORT-DAUPHIN - TULEAR,etc. -Le marché extra-régional de la dinde est encore loin d’être saturé. - Existence d’opportunités : - PIC de FORT-DAUPHIN - COMESA - SADEC . Les potentialités existent. - Existence d’opportunités : - PIC de FORT-DAUPHIN - COMESA - SADEC

- 6 -PATATE DOUCE

- OFFRE DEMANDE - Suffisante. - Marché régional important du fait que le produit est un des aliments de base des Antandroy

- Produit destiné essentiellement à la consommation locale - Existence d’un trafic extra-régional assez développé dû à l’émigration antandroy (Ilakaka, Fort-D-auphin ...) - Existence aussi d’un trafic au niveau régional de la zone sédimentaire (AMBOVOMBE) vers la zone cristalline (ANTANIMORA -


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BEKILY....) - Possibilité d’élargissement des consommateurs par la transformation du produit en farine pour les nourrissons. - Existence également d’opportunités dues au PIC de FORT-DAUPHIN

-7- MANIOC

- OFFRE - DEMANDE

- Insuffisante - Produit destiné à la consommation intérieure avec possibilité d’exportation en cas de production excédentaire. - Consommation locale toujours en expansion due à la croissance démographique (en effet, le manioc est un des aliments de base des ANTANDROY). - Production régionale insuffisante : « importation » de manioc venant de TULEAR. - Existence d’opportunités : PIC de FORT-DAUPHIN.

- 8 - ECOTOURISME - OFFRE - DEMANDE - Insuffisante : problème d’infrastructures (insuffisance d’hôtels - restaurants pour les touristes)

- Secteur sous-exploité mais avec des potentialités énormes (existence de plusieurs sites à vocation touristique, projet de création de quelques aires protégées)

- 9 - LANGOUSTE

- OFFRE - DEMANDE - Insuffisante - Consommation intérieure très faible (produit de luxe) - Produit destiné

essentiellement à l’exportation. - Marché mondial encore loin d’être saturé.


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- ANALYSE SPATIALE DE L’EXISTANT ET DE LA TENDANCE SUR LES FILIERES PORTEUSES PRIORISEES

- 1– PERVENCHE

EXISTANT LOCALISATION TENDANCE -1- PRODUCTION : 2- SYSTEME DE PRODUCTION : Cueillette et non pas culture -3- COLLECTE - Société SEAR SA - Société PRONATEX SA

-1- Zone s édimentaire : - district d’AMBOVOMBE : 10 communes : AMBOVOMBE-MAROALOMAINTY - MAROALOPOTY - AMBAZOA - ERADA- AMBOANAIVO- AMBONDRO- AMBANISARIKA-ANJEKY TSIMANANADA- ANALAMARY - district de TSIHOMBE : 5 communes : - ANTARITARIKA - NIKOLY - FAUX CAP - ANJAPALY - TSIHOMBE (partie sud) - district de BELOHA : 4 communes - BELOHA - MAROLINTA - IKOPOKY - TRANOVAHO - AMBOVOMBE - TSIHOMBE - BELOHA AMBOVOMBE , avec des antennes dans chaque district FORT-DAUPHIN

1- Projet d’extension de la culture vers la zone cristalline (essai déjà effectué à TRANOMARO) 2- Mutation progressive de la cueillette vers la culture à grande échelle (distribution de semence aux paysans par PRONATEX et SEAR) 3- Augmentation progressive du prix par les collecteurs

2 - JATROPHA

EXISTANT LOCALISATION TENDANCE -1- VARIETES Deux variétés de jatropha : - l’« atratra » ou jatropha mahafaliensis - et « le savoa » ou jatrpha curcas La première variété est plus répandue que la seconde . -2- SYSTEME DE PRODUCTION Toutes les deux sont des produits de cueillette , mais non pas

- Zone cristalline : - communes productives : - district de BELOHA : TRANOVAHO - BELOHA- TRANOROA et BEHABOBO - district de TSIHOMBE : commune de TSIHOMBE - district d’AMBOVOMBE : commune d’ANTANIMORA et JAFARO - district de BEKILY : commune de BEKITRO - BELOHA - BELOHA

-Deux tendances majeures : -1- Mutation progressive du jatropha mahafaliensis , produits de cueillette en plante cultivée dans les communes productives (mutation initiée par la RELANCE


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des plantes cultivées. -3- COLLECTEUR - Un seul collecteur - 4- PETITE UNITE DE TRANSFORMATION - Une seule et petite unité de transformation - 5- CLIENT - SIFOR de FORT- DAUPHIN

DU SUD ) -2- extension de la culture de jatropha mahafaliensis vers la zone sédimentaire du district d’AMBOVOMBE . -3- Projet de culture de jatropha curcas dans le district d’AMBOVOMBE par un Projet basé à FORT- DAUPHIN ( distribution de grains aux paysans )

- 3- ARACHIDE ET RICIN EXISTANT LOCALISATION TENDANCE - PRODUCTION : - Arachide : - Ricin : -TRANSFORMATION : - Arachide : Pas d’huilerie, mais seulement des artisans huiliers - Ricin : Existence de quelques artisans fabriquant de l’huile de ricin encadrés par OBJECTIF SUD

- Zone cristalline :- district d’AMBOVOMBE : JAFARO-ANTANIMORA - ANDALATANOSY- AMPAMATA -district de BELOHA : - néant - district de TSIHOMBE : - néant -district de BEKILY : toutes les communes - Zone sédimentaire ( frange littorale ) : - district d’AMBOVOMBE (communes d’AMBAZOA- ERADA-MAROALOMAINTY-MAROALOPOTY-AMBOVOMBE-ANJEKY TSIMANANADA -AMBOANAIVO ) - district de TSIHOMBE (commune d’ANTARITARIKA ) - BEKILY et BELOHA - AMBOVOMBE

- Tentative de réintroduction de la culture d’arachide dans la zone sédimentaire, mais échec. -Amélioration de variétés (RDS-OBJECTIF SUD) - Diminution du nombre des artisans huiliers car avant, il existait une association des artisans huiliers à AMBOVOMBE encadrée par la RELANCE DU SUD - Volonté manifeste du PROGRAMME OBJECTIF SUD de relancer la culture du ricin : - formation des artisans pour l’amélioration des techniques de transformation - sélection massale - recherche de débouchés extérieurs et à ANTANANARIVO - incitation des artisans à cultiver et non plus se contenter de la cueillette


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- 4- MANIOC

EXISTANT LOCALISATION TENDANCE - PRODUCTION - Toute la Région - Grands

producteurs : - CR de BELOHA - CR de MAROLINTA (district de BELOHA) - district de BEKILY

- Pas d’extension possible - Amélioration du système de production -Introduction de nouvelles variétés

-5-BOVINS ET CAPRINS

EXISTANT LOCALISATION TENDANCE -1- EFFECTIF au niveau régional en 2005 : - BOVINS : 667 000 têtes - CAPRINS : 1,5 millions de têtes - L’élevage de ces animaux convient mieux aux conditions climatiques de la Région (longue saison sèche et faible précipitation) -2- MARCHE AUX CAPRINS ET AUX BOVINS

- L’élevage de bovins et de caprins est partout pratiqué dans la Région. Les données statistiques font actuellement défaut pour le nombre d’animaux dont disposent chaque commune ou district. L’activité est plutôt mal répartie dans l’espace. - Trois grands ensembles se dégagent : 1 - deux zones à faible population bovine et caprine : la frange littorale et les parties nord et ouest du district de BEKILY 2 - une zone à forte concentration de cheptel caprin et bovin : - le district de BELOHA , la partie nord de la commune de Tsihombe et les communes d’AMBOVOMBE ( partie nord ) , de SIHANAMARO, ’AMBONDRO , d’AMBANISARIKA , de JAFARO , d’ANTANIMORA , d’AMPAMATA et d’IMANOMBO . Grosso modo , cette zone correspond à la partie de la Région où il subsiste encore des couverts forestiers plus ou moins dégradés . 3- une zone où la concentration de cheptel bovin et caprin est plus ou moins élevée : -de la commune d’ANDALATANOSY jusqu’à la partie orientale du

-1-EFFECTIF : Il est très difficile d’avoir une idée exacte sur l’évolution du nombre de cheptel bovin et caprin actuellement , faute de données statistiques . Le PRDR n’est pas encore réactualisé et la BANQUE DE DONNEES REGIONALES n’est pas encore mise en place . Ce qui est une certitude , c’est que le nombre ne diminue pas . Tout au moins , il stagne , car il n’y avait pas d’épizootie dans la Région durant ces deux années . -2- COMMERCIALISATION : - Avant, seuls les éleveurs vendaient leurs animaux aux marchés .Depuis quelques années, il y a apparition de maquignons professionnels. Ce sont des intermédiaires qui vendent leurs animaux de marché en marché. - Avant, les acheteurs étaient uniquement des locaux. Depuis les années 90, des clients venant d’ANTANANARIVO et d’ANTSIRABE viennent acheter ici de temps en temps des chèvres et des zébus pour ravitailler les deux villes . Les consommateurs sont : - les émigrés ANTANDROY - et les INDIENS . Ils opèrent dans les communes de BEKITRO , d’ANDALATANOSY et parfois à AMBOVOMBE . -3- RACE - Le PROJET PSDR commence à réintroduire la race de


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district de BEKILY (BEKITRO, MANAKOMPY...) ● Cette inégale répartition est liée : - aux conditions naturelles et humaines : l’élevage de chèvres et zébus régresse dans la frange littorale car les couverts végétaux ont disparu et la concentration démographique a réduit le terrain de parcours (transformation en champs de cultures ) - aux us et coutumes : l’élevage de petits ruminants est peu pratiqué dans les parties nord et occidentale , car comme il a été dit dans l’étude monographique , les BARA et les ANTANOSY sont majoritaires dans cette zone et chez ces deux groupes , la chèvre est un animal tabou (surtout chez les BARA ) - Les marchés aux caprins et aux bovins existent dans toutes les communes, mais les plus importants sont ceux : - d’AMBONDRO - d’AMBOVOMBE - d’ANTANIMORA - et de MAROLINTA.

chèvre ANGORA dans le district de BELOHA .Il y a donc tendance à l’amélioration de la race . 4- FINALITE DE LA PRODUCTION - Avant, l’élevage de chèvres et moutons était considéré comme une épargne. Les animaux ne seront vendus qu’en cas de difficultés. - Actuellement, on a tendance à considérer l’élevage comme une spéculation. - Cette tendance s’accentue progressivement avec l’intervention du PSDR qui finance des associations d’éleveurs de caprins dans la Région

- 6- VOLAILLES /DINDES

EXISTANT LOCALISATION TENDANCE - DINDE - 1 - NOMBRE DE TETES : - 2 - SYSTEME DE PRODUCTION : - Elevage domestique confié aux femmes - 3 - COMMERCIALI SATION - Vente confiée traditionnellement aux femmes - 4- RACE -Race locale - VOLAILLES -1- NOMBRE DE TETES : -2 - SYSTEME DE PRODUCTION - Elevage domestique confié aux femmes - 3- RACE - Races locale et étrangère

- Toute la zone sédimentaire mais la commune d’AMBONDRO est la plus grande productrice - Existence de marché aux dindes dans chaque chef-lieu de commune avec AMBONDRO comme grand centre. - Toute l’ANDROY ,mais la zone sédimentaire est la plus productive - Dans toute l’ANDROY

- Pas d’extension géographique - Mutation progressive en élevage « moderne » avec l’apparition des associations d’éleveurs de dindes financées par le PSDR à AMBOVOMBE - Introduction de l’élevage intensif de poules pondeuses par le Projet PSDR - Métissage de plus en plus poussé de races locale (akohogasy) et étrangère (« pilcoq »)


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- 7 -LANGOUSTE

EXISTANT LOCALISATION TENDANCE - PRODUCTION - inconnue, faute de données statistiques à cause de l’inexistence d’un service de pêche au niveau régional - COLLECTE - Tous les collecteurs sont basés à FORT-DAUPHIN

- Toute la zone côtière

- Mise en place d’un service de pêche en cours à AMBOVOMBE

- 8- ECOTOURISME

EXISTANT LOCALISATION TENDANCE - Exploitation limitée à certaines zones seulement , alors que la Région regorge de sites à vocation touristique non encore exploités (ex : ceux du district d’AMBOVOMBE : - BEANIKE - TSIRANGOTE) - Existence de sites à vocation touristique en plein essor

- Zone côtière - FAUX CAP (district de TSIHOMBE) - LAVANONO (district de BELOHA)

- Investissement du secteur privé dans l’écotourisme (2 hôtels à FAUX CAP et 2 hôtels à LAVANONO) - Volonté déclarée des décideurs de développer le tourisme dans la Région - Augmentation progressive du nombre des touristes étrangers visitant la Région

- 9- PATATE DOUCE

EXISTANT LOCALISATION TENDANCE -1-PRODUCTION : -2-MARCHES - Existence de trois marchés importants de patates douces

- Communes productives : - toutes les communes de la zone sédimentaire d’AMBOVOMBE - toutes les 7 communes de TSIHOMBE - et surtout les communes de MAROALOMAINTY et de MAROALOPOTY - AMBOVOMBE - BETSIMEDA (commune rurale de MAROALOMAINTY) et SOATSIFA (commune rurale de MAROALOPOTY)

- Pas d’extension géographique de la production - Baisse du rendement à cause de l’épuisement du sol - Amélioration du rendement pour l’introduction de nouvelles variétés plus résistantes à la sécheresse et non par l’intensification de la culture (emploi d’engrais )


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- Liste des filières porteuses identifiées par district

Lors des ateliers organisés dans les quatre districts de l’ ANDROY, les filières porteuses suivantes ont été identifiées par les participants : BELOHA TSIHOMBE BEKILY AMBOVOMBE 1- Agriculture (pervenche - jatropha mahafaliensis - niébé - maïs - cactus « sozo »)

1- Agriculture (manioc- maïs - pervenche)

1- Agriculture (arachide- manioc- pervenche - cactus)

1-Agriculture (arachide - manioc)

2- Elevage (caprins - bovins- ovins – volailles)

2- Elevage (dinde - caprins )

2- Elevage (caprins )

2- Pêche

3- Pêche

3- Pêche (langouste) 3 - Elevage (caprins)

4- Ecotourisme

4 - Collecte de produits naturels (pervenche - ricins - jatropha mahafaliensis )

5 - Artisanat 6- Culture

5 - Environnement (reboisement du littoral)


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ANNEXE 7

LES 14 CRITERES DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Critères de développement durable considérés pour l’évaluation Selon le concept de développement durable défini par la Commission Mondiale pour l’Environnement et le Développement (Rapport Brundtland « Our Commun Future », 1987) : Les principales conditions à remplir sont :

● L’information ● L’éducation

• La formation à l’Environnement et au Développement • La participation des populations • L’intégration des femmes dans le processus • La protection des systèmes de vie (eau, sol, air) • La préservation des processus écologiques essentiels • La conservation et le respect de la biodiversité • La recherche d’un système de production rationnel

Les critères de durabilité y afférents généralement acceptés sont les suivants :

● Préservation des habitats naturels terrestres

● Préservation de la biodiversité incluant l’intégrité des systèmes marins et côtiers ● Disponibilité et qualité de l’eau

• Equilibre des bassins versants • Sécurisation des espaces de production, incluant la gestion optimale des pâturages, la sécurisation foncière • Optimalisation de l’utilisation des ressources évitant le gaspillage, assurant la disponibilité des ressources en bois • Disponibilité et qualité des sols cultivables • Effet de changement climatique • Développement et maintien des filières incluant l’écotourisme • Amélioration du système de production, incluant la participation effective des populations en particulier les femmes, valorisation des systèmes traditionnels • Maintien de l’état de santé des populations • Accès à l’information

● Préservation de la sécurité des biens et des personnes ● Démarginalisation