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Présentation des équipes Tremblay Vs Souffel et de la ville

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Page 1: Présentation Tremblay Vs Souffel
Page 2: Présentation Tremblay Vs Souffel

Entraîneur : Yacouba TraoréAssistant : Mathieu Loyson

Directeur Sportif : Jean-François MarchandPrésident : Yvon Cifré

Correspondant : Alain Lotodé

N° JOUEURS TAILLES AGES POSTES4 DIOP Amadou 1,80 23 15 MARECHAL Thomas 1,88 25 16 BOSSANGE Sam 1,82 36 27 DIALO Pathé 1,94 17 3/48 KARAMOKO Moussa 2,00 29 59 BENOIT Reda 1,90 20 3

10 TRAORE Makan 1,91 30 311 DIAWARRA Bafodé 1,97 18 512 GASTIN Moïse 1,89 21 313 BARADJI Mamadou 2,00 25 414 CARLISLE Don 2,01 30 3/415 BILON Eric 2,06 37 5* KAMARA Mamadou 1,85 22 2* BAGAYOKHO Oussmane 1,89 22 2

Page 3: Présentation Tremblay Vs Souffel

Départs : Aucun

Arrivées : Jacques Alingué (CO Haguenau, NM3) et Jean Zoller (Gries NM3)

Entraîneur : Stéphane Eberlin assisté de Daniel Pereira

Page 4: Présentation Tremblay Vs Souffel

1945Création du Basket à Souffelweyersheim en tant que section du FC Souffelweyersheim par Eugène DAUSCHER (Président), Joseph BREGLER, Robert ANDRES, Raymond SCHOTT, Albert PETER, Lucien GLADY, René STROH

1947Quatre équipes sont engagées dans les différents championnats : Seniors 1 – Seniors 2 – Cadets – Seniors Féminines

1948Les premiers renforts arrivent : Albert Eber – Albert Sitz – Richard Sitz et Jean-Pierre Georg. Le futur archiviste du club Joseph Koessler prend une place prépondérante dans la vie du club.

1954Le troisième terrain extérieur est construit rue des Cigognes (toujours en place actuellement).

1963Eugène Dauscher, Président Fondateur, demande à être déchargé de ses fonctions pour des raisons d’âge et de santé. René Stroh est élu Président.

1964D’un commun accord, la section basket décide de se séparer du FC Souffelweyersheim pour créer son propre club : Le BCS (Basket Club Souffelweyersheim) est né ! Marcel Wintz – MAWI – rejoint le Comité. Directeur Sportif, sa compétence et sa disponibilité le rendent indispensable dans la bonne marche du Club

1965Championne d’Alsace, l’équipe fanion du BCS monte en Championnat de France Fédéral. Après quatre années, elle dut redescendre en Régional suite, essentiellement, à des difficultés matérielles (manque de gymnase).

HISTORIQUE DE SOUFFEL

Page 5: Présentation Tremblay Vs Souffel

1966Le Basket de Souffelweyersheim sort de l’anonymat : Le 24 janvier 1966, en 32ème de finale de la Coupe de France, Souffel est opposé à l’Etoile de Charleville, Champion de France en titre. Les adversaires alignent des joueurs internationaux tels que JP Beugnot, Perniceni ou Le Goff. À 42 – 42, Souffel perd son quatrième joueur. L’actuel Président, Gilbert Mittelhaeuser est le meilleur marqueur avec 31 points contre 26 points à Beugnot. Souffel eu le mérite de limiter la marque finale à 11 points : 61 – 50. Le journal « L’Equipe », dans son article du 21 janvier 1966, fît l’éloge du club : « Qui parlerait de Souffelweyersheim, perdu dans la banlieue de Strasbourg, si sa section de basket n’existait pas ?

1972En 1971, la Commune décide la construction du Gymnase actuel. Ce dernier est inauguré le 4 novembre 1972.

1974Nouvel essor sportif avec le retour de Gilbert Marschall parti pour évoluer avec l’Elite du Basket Français au sein de l’AS Strasbourg.

1975Champion d’Alsace, le BCS accède en Championnat de France Nationale 4.

1976L’euphorie de la saison 75/76 qui suit et grâce à ce joueur d’exception que fut Gilbert Marschall, le BCS monte en Nationale 3.

1977Le Comité décide de renforcer l’équipe 1. Ce sera l’ère américaine à Souffel : court intermède d’un étudiant américain Horton – en 1977 : Paul Ellis – en 1978 : Graig Butrym – de 1979 à 1981 : Mike Reilly. L’éventuelle accession en Nationale 2 (les PRO A et B n’existaient pas à l’époque) est plombée par des moyens financiers restreints. En 1982, la Fédération interdit les joueurs étrangers en Nationale 3.

Page 6: Présentation Tremblay Vs Souffel

1977 : une année référence pour le BCS. En championnat N 3, devant plus de 1000 spectateurs, le match au sommet oppose le BCS à la SIG. Victoire du BCS : 111 à 89. Dirigée par Désiré Schohn, l’équipe est composée de Paul Ellis, Gilbert Marschall, Jean Mittelhauser, Francis Kiefer, Roland Kleiss, Jean-Louis Koessler, Jean-Pierre Uthdinger, Gilbert Heinrich, Christophe Oberlé et Claude Schott.

1984Les Anciens du BCS sont Champions du Bas-Rhin.

1985Les Anciens du BCS remportent leur premier titre de Champions d’Alsace. Ils remporteront 14 fois le Titre de Champions d’Alsace, consécutivement, de 1985 à 1998.

1992Le 4 octobre 1992, le président René Stroh décide de mettre un terme à son mandat après 29 années et 9 mois de bons et loyaux services. À la même date, est élu son successeur : Gilbert Mittelhaeuser, troisième Président depuis la création du club !…

1996La Fédération décide la suppression de la Nationale 4. Le BCS, comme beaucoup d’autres, en fait les frais ! Après une année de purgatoire en Championnat Régional, le BCS remonte en Nationale 3.

2003Champion de poule en Nationale 3, le BCS sous la férule de l’entraîneur Stéphane Jung, accède en Nationale 2.

2007À l’heure où ces lignes sont écrites, le BCS entraîné par Stéphane Eberlin, occupe la deuxième place de la NM 2 D.

Page 7: Présentation Tremblay Vs Souffel

2008Souffel domine le championnat, ils font la course en tête et passe à côté de deux matches en play-offs.Battu, en mai, par Juvisy en quart de finale,le BC Souffelweyersheim a trébuché pour la deuxième année consécutive sur la dernière marche menant à la N1.

2009Souffel termine le championnat en 2ème place et passe à côté du deuxiéme matche en play-offs.Battu, en mai, par Saint léonard d'Angers en quart de finale,le BC Souffelweyersheim a trébuché pour la 3ème année consécutive sur la dernière marche menant à la N1.Vainqueur et Champion du Trophée Coupe de france contre Denain le 16 mai 2009 à Bercy.

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Pos EQUIPES Pts Vict Déf % P.M P.E Dif Q Jour.10 Tremblay 29 8 13 38,0 1542 1643 -101 0,939 21

1 SOUFFEL 38 18 2 90,0 1549 1304 +245 1,188 20

Pos EQUIPES Pts Vict Déf % P.M P.E Dif Q Jour.9 Tremblay 16 6 4 60,0 749 733 +16 1,022 10

4 SOUFFEL 18 9 0 100,0 737 567 +170 1,300 9

Pos EQUIPES Pts Vict Déf % P.M P.E Dif Q Jour.9 Tremblay 13 2 9 18,1 793 910 -117 0,871 11

2 SOUFFEL 20 9 2 81,8 812 737 +75 1,102 11

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TREMBLAY Résultat Résultat SOUFFELMatche à l'extérieur Trappes Mirecourt Matche à domicile

1er Q-T 20 - 22 23 - 09 1er Q-T

2ème Q-T 27 - 15 15 - 19 2ème Q-T

3ème Q-T 13 - 11 28 - 24 3ème Q-T

4ème Q-T 17 - 22 18 - 22 4ème Q-T

Pts Marqués 77 84 Pts Marqués

Pts encaissés 70 74 Pts encaissés

Paniers Réussis * 49 Paniers 3Pts Réussis * 4 3Pts

2Pts * 25 2PtsL-F Réussis * 20/35 L-F

Fautes * 17 Fautes

JOUEURS Pts Pts JOUEURSBARADJI 16 18 ALINGUEBOSSANGE 13 11 BROLIRONDIOP 12 10 NKEMBEMARECHAL 12 10 CAMARATRAORE 11 10 APPELCARLISLE 11 9 TSCHAMBERKARAMOKO 2 6 VELTEN* * 5 TRAINEAU* * 3 KILIAN* * 2 KANCEL

Page 10: Présentation Tremblay Vs Souffel

PEUT MIEUX FAIRE !

Jacques Alingue : 7 contres, 4 rebonds offensifs, 2 interceptions et 18 points aura permis au BCS de sauver la face dans une rencontre où les alsaciens auront réussi un excellent premier quart temps pour tomber, par la suite, dans la facilité, la déconcentration, bref un match sans saveur.

Pourtant, Souffel commence bien, une défense rigoureuse et les visiteurs ont du mal à placer une attaque. Au bout de 3’ de jeu : 6 – 0, le coach vosgien Laurent Mathis est obligé de poser son premier temps-mort. Rien n’y fait, la machine bas-rhinoise avance à l’image de Camara & Co. Alingue contre par deux fois Sani et puis Monsoreau. Souffel mène 23 – 9 au bout de dix minutes de jeu.

Sans raison, le jeu souffelois se dérègle. Néanmoins, Alingue marque 8 sur 15 dans ce quart temps, contre Nelaton par deux fois puis Meyila. Les mirecurtiens prennent le pas sur leurs hôtes : Nelaton et Sani à 3 points, Meyila et consorts gagnent ce round : 15 – 19.

A la reprise, les rouges prennent le dessus suite aux incursions de Nkembe , Broliron et Velten. Alingue persiste dans ces œuvres. Nelaton a la bonne idée de faire faute sur un tir à 3 pts du jeune Kilian. Ce dernier, et pour une première, ne se fait pas prier et réussi les 3 lancers qui suivent au grand

plaisir du public. Cependant, les visiteurs tentent de rester dans le sillage du leader et limitent les conséquences par Nelaton, meilleur marqueur sur le terrain avec 26 pts, ainsi que Monsoreau, Meyila ou Begards : 66 – 52 à la 30’.

Plusieurs pertes de balles des locaux, Camara qui se fait couper les bras sans que les officiels y trouvent à redire, une perte sur 24’’ sifflée alors que l’adversaire contrôle la balle, une poussette qui suit dans la raquette locale. L’arbitrage devient aussi insipide que le jeu souffelois. Le coach local Stéphane Eberlin sort de ses gonds .

Page 11: Présentation Tremblay Vs Souffel

La technique infligée à ce dernier pour contestations, fait que Mirecourt revient à 7 pts : 79 - 72. Les souffelois reprennent leur sang froid et le match en main pour l’emporter finalement : 84 – 74.

JMM ( Source l'Alsace )

En bons gestionnaires...

BCS - MIRECOURT 84-74. - On connaît la force de frappe offensive du BCS. Lorsqu'une attaque flamboyante est doublée d'une défense de fer, cela donne tout simplement une équipe inarrêtable. Petit souci toutefois : il est rare de développer un basket de gala un match durant.

Des deux côtés du terrain, Camara et Alingue ont symbolisé, en première mi-temps, cette volonté collective d'accomplir un travail soigné. Enchaînements dos au cercle, contres et rebonds en haute altitude... Il n'en fallait pas davantage pour huiler la mécanique souffeloise (11-0, 5e', puis 36-18, 18e'). Concentré sur son sujet, à l'instar de son ailier Appel, assez tranchant samedi soir, le leader de Nationale 2 s'est efforcé, d'entrée de jeu, de justifier son rang face à une formation qui lutte pour son maintien dans la division.

Et si l'équipe souffeloise n'a pas plié l'affaire avant même le début du 3e quart-temps, elle ne le doit qu'à 2' de flottement qu'elle a payées plein pot avant la pause, et à une adresse suspecte aux lancers-francs (6/15).

Dans l'incapacité, ensuite, de se remettre dans leur rythme initial, les hommes de Stéphane Eberlin ont vu les Lorrains revenir progressivement (43-38, 23e'). « Ils ont voulu nous endormir, en poussant les possessions à la limite des 24" et en commettant beaucoup de fautes, expliquait l'entraîneur souffelois. Ils ont vraiment bien joué le coup. »

Ce n'est cependant pas aux fidèles supporters du BCS qu'on l'apprendra : durcir le ton, Souffel sait faire aussi, à l'image du tonique meneur gaucher, Velten, dont les incursions rageuses et les interceptions ont permis à tout un groupe de reprendre ses aises au tableau d'affichage (63-49, 29e').

Page 12: Présentation Tremblay Vs Souffel

Visiblement imprégné de la culture de la gagne maison, le cadet Kilian - utilisé pour la circonstance quelques secondes avant le dernier acte - s'est lui aussi illustré en transformant trois lancers-francs, sous les acclamations d'un public toujours ravi de voir un jeune joueur du crû faire une percée à ce niveau.

Le suspense, lui, n'a jamais véritablement cessé, tant le BCS s'est employé à jouer au yo-yo, pas aidé de surcroît par un arbitrage sujet à caution sur plusieurs séquences (79-72, 38e') et jugé « incohérent » par Stéphane Eberlin.

Des faits de jeu qui, au final, importent peu : Tschamber et ses coéquipiers engrangent leur 18e succès de la saison, et conservent le leadership du championnat. Pour la manière, il fallait juste ne pas arriver trop en retard...

Amaury Prieur ( source La DNA )

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ALFORTVILLECLASSEMENT 8ème

8 Victoires11 Défaites

1389 Points Marqués (11è)1439 Points Encaissés (6è)

5 Victoires à DomicileAvec 695 Pts marqués (10e)Et 678 Pts concédés (5è)

3 Victoire à l’extérieurAvec 694 Pts marqués (7è)Et 761 Pts concédés (11è)

Domicile

Le plus de points marqués93 ( Alfortville – Autun : 93 - 68)

Le plus de points encaissés91 (Alfortville – Gries : 78 - 91)

A l’extérieur

Le plus de points marqués93 ( Trappes – Alfortville : 72 - 93)

Le plus de points encaissés90 ( Poligny - Alfortville: 90 - 87 )

BC SouffelweyersheimCLASSEMENT 1er

17 Victoires2 Défaites

1411 Points Marqués (8è)1171 Points Encaissés (2è)

9 Victoires à DomicileAvec 673 Pts marqués (12è)Et 493 Pts concédés (1er)

8 Victoires à l’extérieurAvec 738 Pts marqués (3è)

Et 678 Pts concédés (3è)Domicile

Le plus de points marqués110 ( Souffel - Récy : 110 - 63)

Le plus de points encaissés73 ( Souffel - Trappes: 93 - 73 )

A l’extérieur

Le plus de points marqués84 ( Trappes - Souffel : 77 - 84)

Le plus de points encaissés78 ( Salins - Souffel : 78 - 76)

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Nom des joueurs Mj Pts MoyMARECHAL 21 288 13,71TRAORE 20 246 12,30BARADJI 20 201 10,05CARLISLE 16 155 9,69BOSSANGE 21 176 8,38KARAMOKO 20 165 8,25DIOP 20 161 8,05BILON 13 87 6,69GASTIN 14 49 3,50DIAWARA 2 7 0,29DIALO 2 8 0,25

Nom des joueurs Mj Pts MoyTSCHAMBER 20 253 12,65NKEMBE 20 231 11,55APPEL 20 218 10,90BROLIRON 19 181 9,53KANCEL 20 187 9,35ALINGUE 20 162 8,10CAMARA 20 157 7,85TRAINEAU 19 93 4,89KILIAN 1 3 3,00VELTEN 20 50 2,50GEOFFROY 18 14 0,78

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COSEC JEAN GUIMIER 70 Avenue G Berger

93290 TREMBLAY-EN-FRANCE Tél : 01.48.61.87.77

Couleur des maillots

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TREMBLAY ATHLETIQUE CLUB18 BD DE L'HOTEL DE VILLE

93290 TREMBLAY-EN-FRANCE Tél bureau : 01.49.63.71.35

Président

CIFRE YVON 64 8EME AVENUE

93290 TREMBLAY EN FRANCE Tél dom : 01.48.61.08.56

Email : [email protected]

Correspondant

LOTODE ALAIN 14 RUE DE LA LIBERATION

77270 VILLEPARISIS Tél dom : 01.64.27.53.63

Fax : 01.64.27.53.63 Mobile : 06.08.68.66.66

Email : [email protected]

Site internet : www.tacbasket.com

Page 17: Présentation Tremblay Vs Souffel

ISTAS FREDERIC (212.0 kms)

HERPIN TONY (37.0 kms)

Page 18: Présentation Tremblay Vs Souffel

Rue des Sept Arpents 67460 Souffelweyersheim – 70 Avenue G Berger, 93290 TREMBLAY-EN-FRANCE

Distance 476.9 km

ALLER / RETOUR : 957,8 km

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Découvrir Tremblay

Histoire

Tremblay-en-France est la commune la plus vaste du département de Seine-Saint-Denis avec ses 2 244 hectares. Située à 25 km de Paris, elle est limitée par le Val-d'Oise au Nord-ouest, la Seine-et-Marne à l'est.Tremblay qui culmine à une altitude moyenne de 85 m au Vieux-Pays et à 60 m sur les rives de l'Ourcq, appartient géographiquement à la Plaine de France qui est découpée par les vallées de la Marne, de la Seine,et,de,l'Oise.

De Trimlidum à Tremblay-en-France

La première trace écrite du nom de Tremblay remonte au VIIe siècle ; elle est gravée au revers d'une monnaie mérovingienne sous la forme de Tremolito.

Il faut attendre un décret de l'Etat daté du 16 août 1989 pour que la ville retrouve le nom de Tremblay-en-France, après consultation de la population en 1987.

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Dans un inventaire de l'abbaye de Saint-Denis datant de 862, il est fait mention de ce nom sous la forme latine, Trimlidum, par altération de Tremuletum, de Tremulus, en référence aux trembles ou peupliers blancs.Depuis le Moyen Age, plusieurs dénominations ont été utilisées : à la veille de la Révolution, le village était appelé indifféremment Tremblay-en-France (rappelant l'emplacement géographique de la paroisse située "en Pays de France") ou Tremblay-Saint-Denis (affirmant les liens de vassalité qui unissaient le village à l'Abbaye de Saint-Denis). Tremblay-sans-Culotte est le nom attribué au village durant la Révolution.Puis la commune prit le simple nom de Tremblay jusqu'en 1887, date à laquelle un décret présidentiel lui accola la référence "lès-Gonesse", pour distinguer les deux Tremblay qui se trouvaient à l'époque dans le même,département.

Tremblay : Un village rural typique de l'Ile-de-France Fief de l'abbaye de Saint-Denis.

(Photo E.Jaquot centre d'archéologie de Seine-Saint-Denis)

Les premières traces

5000 à 2500 avant JC : Premiers défrichements du néolithique et premières occupations de TremblayVIIe siècle ap JC : Un atelier mérovingien bat monnaie à Tremblay, avec pour inscription Tremolito.834 : Le village est donné par Louis le Pieux (fils de Charlemagne) à l'Abbaye de Saint-Denis.862 : Le nom de Tremblay sous la forme Trimlidum est mentionné pour la première fois parmi les terres appartenant à l'abbaye de Saint-Denis.

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L'enracinement

XIIe s Dans une description de Tremblay rédigée par le célèbre abbé de Saint-Denis, Suger, il est mentionné la partition de Tremblay en deux entités distinctes : le Petit et le Grand Tremblay.L'abbé Suger fait bâtir au Petit-Tremblay un nouveau château et une grange destinée à recevoir le produit des Champarts. Au Grand-Tremblay, il fait entourer de murs l'ancien château et construire une grange destinée à recevoir le produit des dîmes.

1286 : Philippe le Bel loge à Tremblay au retour du sacre de Reims.

1316 : Philippe le Long s'arrête à Tremblay où il prend une ordonnance concernant le trésor royal.

1358 : Tremblay vit les épisodes tragiques pendant la Jacquerie.

1419 : Au cours de la guerre Cent ans, les Anglo-Bourguignons prennent la tour de Tremblay.

1543 : Début des travaux de construction de l'église Saint-Médard au Grand-Tremblay.

1556 : Tremblay se voit accorder le droit de tenir deux foires annuelles par lettre du roi Charles IX.

Le vieux pays

Un lieu chargé d'histoireSurgi d’une autre époque, le Vieux-Pays de Tremblay-en-France reste aujourd’hui le seul village à l’architecture rurale typique du département de Seine-Saint-Denis.Il témoigne de l’histoire plus que millénaire de cette ville à la structure originale qui s’est développée sur plusieurs sites.Bien que les premiers établissements humains remontent à la période du néolithique, le premier nom attesté de Tremblay – Trimlidum – figure dans un inventaire de l’abbaye de Saint-Denis datant de 862.

La mémoire est inscrite dans les pierres du Vieux-Pays

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Des simples maisons de village aux édifices majeurs, comme la Grange aux Dîmes, l’église Saint-Médard ou le Château Bleu sans oublier les vastes corps de ferme, vaisseaux immobiles et familiers dans le paysage de la Plaine de France, l’histoire du village est d’abord liée à la tradition agricole, à la culture céréalière de terres parmi les plus fertiles qui soient.

Elle l’est aussi à l’Abbaye de Saint-Denis car une grande partie de son territoire constitue une de ses possessions jusqu’à la Révolution. L’empreinte de Saint-Denis est en effet à la mesure de l’importance et du rayonnement de son abbaye, important berceau de l’art gothique en France sous l’impulsion de l’abbé Suger au XIIe siècle.Le Vieux-Pays porte à la fois les traces d’une histoire riche en hauts faits et personnages illustres, des seigneurs aux riches propriétaires fonciers et fermiers, et celles de l’histoire du peuple, des humbles paysans et ouvriers agricoles.En termes spatiaux, cela se traduit par la présence d’édifices remarquables témoins d’un passé prestigieux, à côté d’une architecture traditionnelle simple, avec ses maisons rurales, ses rues et places plantées de tilleuls.C’est cet ensemble qui confère au village son identité et son charme. Tremblay est, et a toujours été un lieu de contrastes.Le village, longtemps resté à l’écart de l’urbanisation, semble avoir vécu à côté de la marche du siècle. Il tranche avec le contexte environnant fortement urbanisé, notamment avec l’aéroport tout proche : voir les avions supersoniques décoller derrière les champs de blé reste un spectacle saisissant.

Le Vieux-Pays n’en finit pas de livrer son histoireA l’occasion du chantier de raccordement à la RD40, les archéologues du département effectuent sur le site des fouilles prometteuses.

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Si vous passez au Vieux-Pays, vous les apercevrez certainement, au sud du ruisseau du Sausset, à quelques dizaines de mètres des engins de chantier, affairés à fouiller minutieusement le sol. Encadrés par Christina Goncalvez, responsable du chantier, les archéologues du département sont à leur affaire.

Leur travail entre dans le cadre de ce que l’on appelle l’archéologie préventive, une obligation légale qui permet de protéger les vestiges avant la réalisation de tout projet d’aménagement. Dans un premier temps, un diagnostic archéologique a donc été réalisé, en avril 2004, préalablement à la mise en route du chantier.Comme l’explique Sandrine Lefèvre,

médiatrice en archéologie au Centre d’archéologie du 93 : “cette zone était déjà connue comme étant sensible. En effet, de nombreuses prospections au sol, réalisées par l'Association Jeunesse Préhistorique et Géologique de France dans les années 1980, avaient révélé une présence humaine dès le Paléolithique et qui se poursuivait jusqu'au haut Moyen Age. Le Vieux-Pays de Tremblay est, par ailleurs, bien connu des archéologues comme étant un village médiéval habité depuis l’époque mérovingienne.” Sur les 3 km de la future voie, deux tranchées continues et parallèles ont donc été creusées à l'aide d'une pelle mécanique. Le creusement se limitant à la profondeur où apparaissent les premiers vestiges archéologiques, soit 50 cm en moyenne. “Nous avons ainsi pu dénombrer 156 structures (NDLR : ce terme nomme tous les vestiges qui ne sont pas des objets : habitation, puits, fondations diverses…) qui se remarquent par une couleur souvent plus sombre. Chacune est fouillée afin d'en identifier la fonction et de préciser la datation à l'aide des objets qu'elle contient.” La majorité des vestiges retrouvés se concentrent au sud du ruisseau Le Sausset. La plus ancienne occupation humaine repérée par les archéologues remonte à la transition entre l’Âge du Bronze et l’Âge du Fer (environ 1 000 ans avant J.C.). Mais les faibles indices ne permettent pas encore de préciser le type d'installation dont il s’agit. L'eau de la rivière a charrié et déposé sur ses rives anciennes une quantité importante de fragments d'amphores ce qui attesterait au moins de la proximité immédiate d’habitations protohistoriques et antiques. En fait, l’essentiel des vestiges retrouvés date du début du Moyen Âge. Il s’agit uniquement de creusements : restes de cabanes, silos (fosses de conservation des aliments), fossés, trous de poteaux (seuls témoins des

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habitations en bois). “Ainsi, nous pouvons attester que l'espace était habité du VIIIe au XIIe siècle sans interruption” poursuit Sandrine Lefèvre. “Malgré le nombre de structure

s et leur concentration, le mobilier est relativement pauvre et constitué essentiellement de fragments de poteries ce qui rend l'interprétation du site délicate.”

Devant ces résultats positifs, la fouille exhaustive de la zone sud du Sausset a été programmée, elle a débuté en octobre dernier et devrait se poursuivre jusqu’à la fin mars pour laisser la place à la route départementale. Pour l’instant, les données du diagnostic se confirment. Quelques vestiges gaulois ont été repérés, mais l’essentiel date du début du Moyen Âge (entre le Ve et le Xe siècle). Toutefois, la quantité de vestiges dépasse largement ce que pouvaient laisser imaginer les tranchées de sondage qui ne permettent d’évaluer qu’environ 10% du sous-sol. Pour respecter les délais, les archéologues devront maintenir un rythme de fouille soutenu pour réussir à étudier les 12 000 m2 de terrain.

Le Bâti villageois

Le Vieux-Pays de Tremblay offre un paysage architectural diversifié où les maisons rurales, villageoises et bourgeoises, les grandes fermes et les monuments remarquables s’insèrent parfaitement dans le tissu existant, définissant une échelle propre au village en même temps que l’image du Vieux-Pays. La qualité et la richesse patrimoniales ne tiennent pas seulement à la diversité du bâti mais aussi à l’adoption et au respect jusqu’au XXe siècle d’un certain nombre de dispositions apportant cohérence et unité à l’ensemble.Ce sont par exemple l’alignement et la continuité du bâti sur la rue qui, lorsqu’ils ne sont pas créés par les bâtiments le sont par les clôtures -

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traditionnellement des murs - délimitant des espaces publics qui participent tout autant à l’identité du bourg. Ceux-ci, rues, mails et places sont en général plantés de tilleuls.

Ces espaces d’accompagnement accueillaient autrefois sous leur ombrage les jeux d’enfants, fêtes du village et diverses manifestations et constituaient autant de lieux d’expression de la sociabilité villageoise. Le bâti villageois et les fermes sur lesquelles il s’articule, sont les éléments essentiels de la structure,du,village.Cette structure suffisamment forte a permis que s’y intègrent successivement les bâtiments à différentes époques.Le bâti villageois traditionnel se caractérise principalement par l’homogénéité des volumes ainsi que du traitement architectural et des matériaux. Les volumes sont simples et présentent assez peu de décrochements, avec ou sans ornement. Ils comportent la plupart du temps un étage et un comble avec des lucarnes de différents types. Les toits à deux versants à forte pente sont en général couverts de tuiles plates. Le décor plus ou moins riche selon les maisons est le plus souvent constitué de corniches de couronnement en saillie sur le mur, assurant la transition entre le toit et les façades, éventuellement de bandeaux ou corniches marquant la séparation,entre,les,étages. L’imbrication des maisons forme parfois un seul et même volume : l’ordonnancement des façades et les décrochements permettent alors de différencier chaque maison. Les façades sont en général « lisses », en moellon enduit de plâtre, les pignons sont découverts. Parfois des éléments de structure en pierre sont exprimés en façade : ce sont par exemple les chaînages d’angle ou les jambes harpées. Le charme propre au village vient aussi de ce qu’au détour d’une rue, d’un porche, on peut découvrir de façon inattendue une cour de ferme, un jardin, une ruelle pavée ou encore une belle échappée sur les champs.

L'église Saint-MédardL'église Saint-Médard est un édifice original offrant un exemple de juxtaposition d'expressions architecturales d'époques différentes. Ici, la confrontation des deux styles Renaissance et classique instaure un dialogue vivant,et,intéressant.

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Menacée d'effondrement dans sa partie occidentale au milieu du XVIII e siècle, les travaux de reconstruction de la façade ouest, des trois premières travées et du clocher furent confiés en 1781 à Cellerier(*), architecte parisien de renom. L'expression sobre, voire austère, aux lignes épurées est caractéristique de l'architecture classique de la fin du XVIIIe siècle, puisant ses sources dans l'antiquité grecque et romaine comme l'attestent la présence du fronton et de la frise sur la façade. La partie d'origine comporte l'abside, éclairée par une magnifique baie à ogive et meneaux flamboyants et les quatre dernières travées. à l'intérieur, la nef et les bas-côtés sont voûtés d'ogives avec des clefs pendantes (**) typiques de l'architecture de la Renaissance. En 1822 une sculpture du Christ en majesté, ajoutée sur le fronton de la façade, réaffirme la vocation d'édifice cultuel de l.église, transformée en Temple de la Raison pendant la Révolution. En 1875, le clocher est surmonté d'un campanile afin d.être visible de plus loin dans la plaine. * Cellerier (1742-1814) : auteur, à Paris surtout, de nombreux hôtels particuliers et théâtres ainsi que d'une partie de l'école vétérinaire d'Alfort (1786). ** Clef de voûte pendante : élément décoratif suspendu au sommet d'une voûte.

Ses peintures de lumière

L’iconographie religieuse développée sur les surfaces vitrées de Saint-Médard appartient au fond commun des grandes religions du Livre. Les parties hautes des vitraux de la 9e travée sont dédiées au fondateur du monothéisme, le Moïse de la Bible et du Nouveau Testament, le Moussa,du,Coran.

Par leur style et leur localisation, les vitraux se divisent en deux groupes : - ceux du chœur illustrent des passages de l’Ancien et du Nouveau Testament. Il est probable que l’artiste a conçu un projet original pour l’ensemble de la partie Renaissance de l’édifice. Pour cette raison, il a opté pour le style néogothique mis à la mode par les romantiques. -ceux de l’avant-nef sont consacrés à des Saints, représentés en pied, dans un style Saint-Sulpicien. Ils ont été réalisés par l’atelier Lusson d’après des cartons utilisés en série. Les vitraux sont adaptés aux dimensions des baies par les frises qui encadrent le sujet central.

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Le Château Bleu ou Fief des Tournelles est l’un des plus vieux domaines de Tremblay. Situé à l’entrée du Petit Tremblay, il articule les deux ensembles villageois du Grand et du Petit Tremblay.

Si les fouilles archéologiques de la mission départementale ont permis de révéler une présence humaine sur son site dès l’époque mérovingienne, la disposition actuelle des lieux semble se dessiner vers,le,XIe siècle.Mais c’est à la fin du XIVe siècle que l’existence du fief est attestéeTel qu’il est constitué au XVIIe siècle, il comprend une ferme et ses terres, la demeure principale, l’Hôtel des Tournelles, les pavillons et communs et deux tourelles encadrant la belle entrée en demi-lune. Sous l’autorité de Saint-Denis jusqu’à la Révolution, il abrita des propriétaires illustres parmi lesquels Turgot. Bien que son successeur, un certain Roulle, ait fait démolir l’Hôtel des Tournelles, l’emprise et la structure du domaine sont restées intactes jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’en 1980 une ferme y est en activité. Mais c’est une propriété à l’abandon que la ville acquiert en 1992, pour y installer un centre équestre intercommunal associant les villes d’Aulnay-sous-Bois, du Blanc-Mesnil,,Sevran,et,Villepinte. Elle le sauve ainsi d’un projet de complexe hôtelier de 1000 chambres, incompatible avec le site. Cette nouvelle vocation a ainsi permis à la commune de préserver son patrimoine et de l’ouvrir au public, tout en visant un objectif culturel et social : favoriser l’initiation aux activités hippiques dans le cadre scolaire ainsi qu’une pratique à un,coût,abordable,par,tous. L’architecte Massimiliano Fuksas a dirigé les travaux de réhabilitation ainsi que de construction des nouveaux équipements.Les travaux de restauration ont pour l’essentiel consisté à reconvertir les bâtiments existants dans le respect de leur aspect initial pour y abriter,les,locaux,du,centre. On remarquera en particulier les quatre manèges couverts. Ces élégantes structures en bois, forment un ensemble de grande qualité dont l’insertion est particulièrement réussie dans ce site privilégié. Ici, le bâti et l’élément végétal se mêlent harmonieusement, offrant de très belles vues sur le cœur du village.

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La Grange aux Dîmes (XVe et XVIe siècles)Cette vaste grange s’élève non sans majesté dans la cour de la ferme. Elle aurait remplacé une première grange du XIIe siècle, réservée au même usage, celui de recevoir les parts de récoltes prélevées aux paysans au titre de l’impôt par les abbés de Saint-Denis, la dîme.

Ceux-ci taxent en effet lourdement les terres de Tremblay, dont une bonne partie est sous l’autorité de l’Abbaye de Saint-Denis.Aussi la grange est-elle devenue le symbole de l’oppression fiscale exercée par le clergé et la noblesse sur les paysans durant le Moyen Âge et l’Ancien Régime. Pendant la Révolution, en 1794, la population du village, défiant ce caractère symbolique,,y,tient,un,banquet,civique. L’immense charpente de la grange est soutenue par de grands poteaux de chêne reposant pour certains sur des chapiteaux gothiques réemployés à cet usage.Les murs latéraux sont en moellon enduit de plâtre, cantonnés de contreforts en pierre de taille. En avant-corps, le porche élancé abrite la porte charretière. La pureté de son architecture issue de la qualité des volumes et de leur articulation ainsi que de l’équilibre des proportions fait de cette grange un édifice remarquable et d’une grande harmonie.

La Ferme ConacCe bel ensemble présente, encore intacte, la structure typique de la grande ferme traditionnelle de la Plaine de France. Avec la ferme monastique, elle contribue fortement à l’identité du Vieux-Pays. L’implantation des bâtiments d’exploitation sur trois côtés délimite une large cour. Sur la rue, le front bâti est seulement interrompu par un passage charretier. Cette disposition, une fois le passage fermé, garantissait la protection de la ferme qui devenait alors un espace totalement clos. Dans la cour, un second passage surmonté d’une très belle poutre permet d’accéder aux hangars et remises et, tout au fond de la parcelle à l’ancienne distillerie. Les bâtiments de ferme les plus anciens datent du XVIIIe siècle. Ce sont de grands volumes linéaires, comportant un étage et un comble éclairé par des lucarnes. Les toits sont pour la plupart en tuile plate. Les façades en moellon enduit de plâtre

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sont « lisses », sauf pour un des bâtiments moins ancien en rocaille de meulière. Les seuls éléments de décor sont les corniches de couronnement (*) et les éléments de structure en pierre apparents en façade. Un des bâtiments, en front de rue, a été restauré à l’identique et transformé en logements. *les corniches de couronnement sont des éléments de décor traditionnel qui ornent,la,jonction,entre,le,toit,et,la,façade.

La ferme ZaffaniC’est dans les années soixante que les frères Michel et Georges Zaffani entreprennent leur activité de vente de poulets et d’œufs dans la grange de la rue Louis Eschard. L’activité connaît un essor important grâce à la grande distribution : 160 millions d’œufs sont vendus aux grandes surfaces dans les années quatre-vingt sous la marque Lustucru. L’augmentation de la production rend les locaux inadaptés et conduit l’entreprise à reconstruire de nouveaux bâtiments sur un autre site en 1993. Ainsi la Ferme du Vieux Pays perpétue aujourd’hui son activité d’origine sous de vastes hangars modernes.

La ferme de ChalmassySelon la tradition, on entre dans la ferme par un large passage charretier, ici entre deux pignons. Cette vaste exploitation se compose d’un corps de ferme initial du XVIIIe siècle auquel ont été ajoutées des extensions successives. Les bâtiments d’exploitation les plus anciens sont en moellon enduit avec un soubassement de meulière, ceux de la première extension, en brique. Les plus récents sont de vastes hangars adaptés au matériel d’une culture aujourd’hui hyper-mécanisée. Tous disposent leurs ouvertures vers la cour, les murs extérieurs étant très peu percés. La partie ancienne de la cour est pavée, on y remarque une ancienne bascule qui servait à peser les chargements de grains ainsi que le bétail. Le vieil abreuvoir, taillé dans un seul bloc de pierre est adossé au pignon de la maison de maître. Celle-ci dont la façade a été restaurée est orientée d’un côté sur la cour, de l’autre sur un beau jardin d’agrément. C’est à l’extérieur de l’enceinte de la ferme que l’on trouve la mare.

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La grange CuypersLa grange Cuypers marque l’entrée du Vieux-Pays, à l’angle des rues de Roissy et de la route de Villepinte (RD 88). Construite en 1851, elle faisait partie de la ferme Popot, aujourd’hui elle domine un ensemble de constructions récentes. C’est un beau volume assez compact, au plan proche du carré, couvert d’un grand toit en tuiles plates, débordant de part et d’autre sur les façades en de larges auvents. Les murs traditionnels comportent peu d’ouvertures : celles-ci se regroupent essentiellement sur la façade nord où elles surmontent une porte charretière. De l’ancienne ferme, il reste une partie de mur de clôture remaniée et un portail d’angle encadré de deux grands piliers de pierre.

Les Vestiges de fortificationsLes fragments de muraille témoignent de l’empreinte de Saint-Denis, siège de l’abbaye des rois de France par excellence, sur le paysage et l’histoire du village.Ce sont en effet les vestiges du mur d’enceinte qu’aurait fait édifier l’abbé Suger(*) au XIIe siècle pour préserver la sécurité de la paroisse et protéger « contre toute sorte d’ennemi » l’ancienne ferme seigneuriale aussi nommée château de Tremblay, fief des puissants abbés de Saint-Denis depuis le IXe siècle et dont Suger reste le plus célèbre représentant. Ce dernier fit également élever des murs de défense au Petit Tremblay, sur lequel il exerçait un droit de suzeraineté. Ces précautions défensives seraient en fait une mesure de prudence à replacer dans le contexte local : l’abbé avait en effet contraint le comte de Dammartin à renoncer à ses prétentions sur le village qu’il accablait de lourdes servitudes. *Suger (1081-1151) : Abbé de Saint-Denis, ami et conseiller des rois Louis VI et Louis VII. Il donna surtout une impulsion décisive à l’art gothique en France avec la reconstruction de l’abbaye de Saint-Denis.

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La borne de MortièresElle doit son nom au fait qu’elle se trouvait initialement à proximité de la ferme de Mortières : un des grands domaines ayant appartenu au célèbre chimiste Lavoisier jusqu’à son exécution en 1795.Sous l’Ancien Régime de telles bornes jalonnaient toutes les mille toises, soit 2 km, les principales routes au départ de Paris, et la cathédrale Notre-Dame servait déjà de point d’origine et de référence pour mesurer les distances avec les autres villes du pays. Sur ces bornes en pierre était gravé, outre le chiffre correspondant à leur numérotation, l’emblème de la royauté, la fleur de lys. Sous la Révolution, celui-ci fut remplacé par le bonnet phrygien surmontant une pique, symbole révolutionnaire. La borne de Mortières constitue ainsi un témoignage rare car à la Restauration, les symboles révolutionnaires furent à leur tour effacés. Depuis 1994 elle est classée au titre de patrimoine mobilier.

L' ancienne distillerieLe village dont les riches terres, principalement vouées à la culture céréalière, produisaient aussi des betteraves, possédait dès la fin du XIXe siècle une sucrerie et deux distilleries fournissant un travail essentiellement saisonnier. Aujourd’hui seule une distillerie subsiste.Celle-ci, principalement construite en meulière, est sans prétention comme l’étaient bon nombre de ces petites industries installées au siècle dernier à la campagneLoin d’être aussi aboutie que les grands établissements industriels de cette époque utilisant les possibilités de la nouvelle architecture de fer dont une des illustrations les plus remarquables reste la célèbre chocolaterie Meunier à Noisiel, elle témoigne cependant de la modernisation du monde rural et de la prospérité du village à cette époque.Une partie du bâtiment édifiée en hauteur, sur quatre niveaux, recevait les appareils de distillation. à l’arrière des installations, la grande cheminée en brique, emblème des fabriques d’alors, domine l’ensemble. La reconversion des installations en locaux de stockage du blé a nécessité quelques adaptations comme l’adjonction d’un hangar dans le prolongement des bâtiments existants, dont on remarquera l’intéressante structure.

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Le presbytèreC’est seulement en 1910 que cet élégant petit édifice devient le presbytère du village. Auparavant, son propriétaire en avait fait don à la commune, et il fut joint en 1876 au legs du comte de Coubert à la ville de Tremblay, dont ce dernier fut maire. Ce sera alors une institution religieuse d’enseignement pour jeunes filles jusqu’à la construction de l’école publique des filles.La construction, en retrait de la rue et précédée d’une cour, avec son caractère de petit hôtel urbain tranche avec le bâti environnant de la rue Louis Eschard. L’ensemble, élevé sur un seul niveau, est constitué d’un corps de bâtiment principal flanqué de deux ailes.La composition de l’édifice, d’inspiration classique, est symétrique tout comme l’est celle de la façade, encadrée de deux pilastres, avec ses lignes sobres et nettes, ses corniches moulurées, et son fronton dans l’axe duquel une niche abrite une statue de la Vierge.En dessous du fronton, une plaque de marbre, à l’inscription aujourd’hui quasiment effacée, rendait hommage aux donateurs.

L'ancienne école BranlyLa première école publique des filles n’est construite qu’en 1910, en même temps que le bâtiment de la poste attenant, tandis que celle des garçons, est abritée dans les locaux de la mairie. C’est un édifice tout à fait représentatif des constructions publiques du début du XXe siècle comme en témoignent ses murs en meulière et son décor en enduit, imitant la pierre de taille.

En 1932, l’école des filles est agrandie et devient alors un important groupe scolaire qui permet alors d’accueillir filles et garçons.Le nouvel ensemble articule des volumes simples dans une composition symétrique. Chaque bâtiment est constitué d’une construction en avant-corps flanquée d’un pavillon comportant un étage, anciennement voué aux logements de fonction.

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L’influence moderne se traduit dans les lignes sobres et nettes, ainsi que dans l’ordonnancement des façades. La brique est utilisée de façon à mettre en valeur ses grandes possibilités décoratives. Les entrées, soulignées par des encadrements, sont signalées par des perrons et surmontées d’une enseigne. Aujourd’hui ce groupe scolaire n’abrite plus l’école élémentaire, installée dans un nouvel équipement.Depuis 1995, une partie des locaux est mise à la disposition d’associations.L’aspect extérieur de l’ensemble a été conservé comme témoignage de l‘architecture publique scolaire

Le pont du chemin de ferEntrepris en 1913, les travaux de construction de la ligne Aulnay - Rivecour par Senlis qui prévoyaient un certain nombre d’ouvrages de ce type ont dû être interrompus à l’approche de la Première Guerre mondiale pour ne jamais reprendre. Ce pont n’en témoigne pas moins du développement important au début du XXe siècle des ouvrages d’art en béton. Le premier pont de chemin de fer en béton armé avait été réalisé à peine vingt ans plus tôt, en 1894 par l’ingénieur et entrepreneur François Hennebique, les ciments n’ayant été admis qu’en 1885 pour les grands travaux de l’administration.

L' auberge "le tourlourou"L’ambiance villageoise du Vieux-Pays est appréciée et recherchée à l’occasion d’un déjeuner dans un des restaurants ou des cafés du bourg. Le Tourlourou est un des établissements volontiers fréquentés. C’était autrefois un café-épicerie de campagne tout à fait typique. A ce titre il servit de décor au tournage des films « La Madelon », réalisé en 1955 par le cinéaste Jean Boyer, devenant pour l’occasion Le Tourlourou(*), café d’un village de la Marne où se déroule l’action et dont il conserva le nom et « I want to go home » réalisé en 1989 par Alain Resnais. *Tourlourou : ancien mot, également utilisé de façon familière, pour nommer un soldat.

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La Place de la fontaine rougeOn ne peut pas manquer la petite place à l’angle de la rue de la Ferme et de la rue Louis Eschard reconnaissable à sa fontaine rouge qui y apporte une note ludique et humoritsique. Bordant la placette une belle maison bourgeoise reconvertie en résidence a conservé ses corniches ornées de modillons et denticules ainsi que son décor d’émaux. On remarque aussi, lui faisant face, la grande maison rurale. [Maître d’œuvre : M. Fuksas, architecte.]

Le CimetièreLe cimetière de Tremblay est étendu et comporte deux secteurs : l’ancien cimetière du Vieux-Pays et un cimetière intercommunal datant de 1989, bénéficiant également aux communes d’Aulnay, Sevran, Villepinte. Le cimetière intercommunal, véritable parc paysager, est conçu non seulement comme un lieu de recueillement mais aussi de promenade. Il offre un exemple réussi de renouvellement dans la conception de ces lieux de mémoire que sont les cimetières.

L' Institut Universitaire de Technologie 1996Marquant l’entrée du Vieux-Pays au sud, l’Institut Universitaire de Technologie reste malgré ses dimensions importantes à l’échelle de la Plaine de France qui l’environne. La composition, représentative de l’architecture publique des années 90 articule de grands volumes clairs, aux lignes nettes, revêtus de pierre agrafée. Sur la façade principale, un des bâtiments à la linéarité prononcée est simplement percé d’ouvertures ordonnancées. L’autre, plus élevé et en avant-corps, comme un signal, épaule l’entrée et développe une belle surface vitrée à l’étage. A l’articulation de ces deux corps de bâtiment, l’entrée laisse voir par transparence une agréable cour intérieure plantée autour de laquelle se développent locaux d’enseignement et espaces de restauration généreusement éclairés. L’implantation des bâtiments en retrait dégage un large parvis, bien traité.

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La maison des associations, maison de quartier 2001-2002Depuis la construction en 1981 de l’Hôtel-de-Ville qui permit de regrouper tous les services municipaux dans le nouveau centre ville de Tremblay, les locaux de l’ancienne mairie-école du Vieux-Pays accueillent les associations locales. Dans le cadre du projet d’aménagement du Vieux-Pays cette vocation a été confirmée, donnant lieu à la réalisation d’un nouvel équipement à l’emplacement de l’ancienne mairie.

L’ensemble est constitué de deux corps de bâtiments dont la composition s’organise autour d’une cour donnant sur la place du village.Le premier bâtiment, réplique de l’ancienne mairie-école de 1910, en reprend l’architecture traditionnelle, permettant ainsi que soit préservée la mémoire du Vieux-Pays. Le second, de facture résolument moderne, évoque les grands volumes peu percés des vastes granges de la Plaine de France. Les parois latérales sont entièrement enveloppées d’un essentage (*) de tuiles de terre cuite dans le prolongement du toit. Le pignon, entièrement vitré, s’ouvre sur la place et permet de profiter des vues sur la Grange aux dîmes et l’église Saint-Médard. Par sa forme et l’affirmation des lignes verticales, il n’est pas sans rappeler la grande baie à ogive du chevet de l’église. *essentage : revêtement d’une paroi verticale en matériaux habituellement utilisés pour les couvertures

Revitalisation du Vieux-PaysA situation originale réponse originale ! La situation inédite du Vieux-Pays, dernier bourg rural du département de Seine-Saint-Denis, a conduit à envisager sa revitalisation autour d'un projet capable de le garantir d'une absorption dans l'étendue de la banlieue ausi bien de l'extension de l'aéroport Charles-de-Gaulle et du parc des expositions de Villepinte.

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La ZAC du Vieux-Pays, opération "Cœur du bourg" Au cœur d'enjeux forts, régionaux et nationaux, mais aussi porteur de la mémoire francilienne, l'aménagement du Vieux-Pays s'inscrit également dans la logique d'ensemble d'un projet de ville fédérateur pour la commune qui s'est développée sur plusieurs sites. L'architecte Massimiliano Fuksas, en charge du projet, a repris le concept de « ring », un anneau végétal, destiné à protéger le village de l'aéroport et à préserver le paysage des « derniers vestiges » de la Plaine de France d'une urbanisation diffuse de lotissements périphériques. Si le modèle de développement adopté pour le Vieux-Pays se veut respectueux du patrimoine, de l'histoire et de l'identité du village, il se veut aussi inventif. Pour l'aménagement du centre du village, la ville a joué la carte de l'architecture contemporaine dans un cadre traditionnel et historique en faisant le choix de faire coexister le patrimoine ancien réhabilité avec de petits programmes de logements réalisés par des architectes au talent reconnu. Ces réalisations sont accompagnées d'une mise en valeur des espaces publics. [Maîtres d'œuvre invités : Ir Kees Christiaanse (Pays-Bas), Massimiliano Fuksas (Italie), Pierre du Besset et Dominique Lyon (France), Philip Johnson (Etats-Unis), Joseph Matteo (Espagne), Otto Steidle (Allemagne) ] Opération de réhabilitation du bâti ancienSecond volet du programme de revitalisation du Vieux-Pays engagé par la municipalité, la réhabilitation de 6 corps de ferme réunit un travail de restauration d’un patrimoine ancien et la création de 21 logements sociaux dans le respect des éléments anciens (moitié XVIIIe - début XIXe siècle) tels chaînages, pierres de façade, escaliers et charpentes. L’opération s’inscrit dans le périmètre du programme d’OPAH (opération programmée pour l’amélioration de l’habitat) concernant le Vieux-Pays. Elle est pilotée par le Pact-Arim 93 qui oeuvre depuis des années à améliorer les conditions d’habitat principalement dans l’ancien et pour des familles modestes. Situés au 12 rue Louis Eschard, 13, 17 rue de la mairie, 1 place de la mairie, 8 rue des fossés et 55/57 route de Roissy, les bâtiments agricoles cédés au Pact-Arim 93 par bail emphytéotique de 25 ans, appartiennent à un propriétaire unique.

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Portrait de Tremblay

Au cœur du centre-ville, le panorama du Pont de l’Ourcq où l’irruption de la perspective du canal et de ses berges verdoyantes, dans la ville, est une surprise.Les Tremblaysiens considèrent cette échappée comme le plus beau site de la ville.

Ses 35 591 habitants vivent dans la partie la plus septentrionale de la Seine-Saint-Denis à la limite du Val d’Oise et de la Seine-et-Marne. Au nord, adossé à l’aéroport Charles-de-Gaulle, le vieux bourg historique entouré de terres agricoles : le Vieux-Pays. Au sud, la ville moderne partagée entre habitat pavillonnaire ( 70 % ) et habitat collectif ( 30 %) de part et d’autre du canal de L’Ourcq.

Au nord, 43% du territoire communal sont occupés par l’aéroport Charles-de-Gaulle et la zone d’activités Paris-Nord 2

Par deux des quatre pistes de l’aéroport Charles-de-Gaulle, vous décollez ou atterrissez à partir du territoire communal. L’emprise de la plate-forme représente 36 % des 2260 hectares de la superficie de Tremblay-en-France. Deux aérogares, La zone de fret, Roissy Print, le Hub postal, Sogaris, Air France cargo, Servair, Federal express, le module d’interconnexion RER/TGV, la cité d’affaires internationale Roissypôle, le siège d’Air France, les hôtels. 400 des 650 entreprises de l’aéroport sont implantées à Tremblay-en-France.

La partie tremblaysienne de la zone d’activités Paris-Nord II accueille 1/3 des entreprises du site et ses 3000 salariés. Les 70000 m2 de l’agrandissement du Parc des Expositions de Villepinte seront construits sur la commune de Tremblay-en-France. Le potentiel économique est évalué à 1600 entreprises et 50 000 emplois. 55 % des établissements sont situés dans les zones d’activités du nord, 45 % en zone urbaine.

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La ville-nature de la Seine-Saint-DenisDes grands espaces forestiers qui couvraient le Nord de l’Ile-de-France et dont les noms des villes gardent encore la mémoire – Aulnay-sous-Bois, Clichy-sous-bois, Les Pavillons-sous-bois - il reste 70 hectares à Tremblay-en-France

Menacés de destruction pour cause de ZUP à la fin des années 70, nous devons leur sauvegarde à un Conseil municipal visionnaire et frondeur qui réussit à limiter le programme des logements. Ces bois, en plein centre de la ville, sont aujourd’hui classés et confiés à l’ONF pour la très longue durée. Avec le site verdoyant du canal de l’Ourcq, nous sommes dans une véritable ville-parc, la plus verte de la Seine-Saint-Denis. La défense des intérêts communaux passe par la prise en compte des équilibres régionaux et nationaux tout en respectant les espaces naturels et en protégeant l’environnement. L’occupation systématique des terrains, l’aménagement en tache d’huile ont caractérisé le développement du bassin parisien. En rupture avec ce comportement, la ville s’est engagée dans une stratégie de maîtrise et d’économie de l’espace, au sud de l’aéroport. 500 hectares de terres agricoles sont préservées et inscrites au Schéma directeur d’Ile-de-France. Le Vieux-Pays, le quartier historique de la ville, sera entouré d’un anneau végétal de 150 m de large formant une ceinture boisée d’une superficie de 240 ha dévolue aux loisirs et fonctionnant comme une protection verte face à l’aéroport.Dans toute la ville, de quartier à quartier, un maillage d’allées piétonnes et de pistes cyclables s’est tissé d’année en année pour devenir le réseau cyclable le mieux équipé de la Seine-Saint-Denis. Afin de créer les conditions d’une réelle alternative au tout-voiture, une piste nord-sud connectée aux points névralgiques de la ville et au réseau départemental est en cours de réalisation.Depuis 1983, l’énergie géothermale alimente en chaleur 4000 logements et équipements publics du centre-ville. C’est le choix d’une énergie propre, naturelle et renouvelable contre les énergies fossiles à effet de serre qui recueille l’assentiment des Tremblaysiens.

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Création Kerfanto Sarah