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Formation Inter-Etablissement « Hygiène Hospitalière » - S. COMPERE, I. JACQUES, A. BENALI_IHH – DOC/QGR/HYG/01/B
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Présentée par :
Isabelle JACQUES- I.H.H.
Formation du personnel nouvellement
recruté
CENTRE HOSPITALIERCENTRE HOSPITALIERCENTRE HOSPITALIERCENTRE HOSPITALIER «««« Sully ELDINSully ELDINSully ELDINSully ELDIN »»»» Rue Louis CLARON
07150 VALLON PONT D’ARC
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SOMMAIRE
I. OBJECTIFS ………………………..……………………………………………………………………………. Page 3
II. INFECTIONS NOSOCOMIALES …………………………………………………………………………. Page 3
III. PRECAUTIONS « STANDARD »…………………………………………………………………………. Page 5
1. Les précautions « standard » : hygiène des mains
2. Les précautions « standard » : la tenue professionnelle de base
3. Les précautions « standard » : les équipements de protection individuelle
4. Les précautions « standard » : gestion de l’environnement contaminé
5. Les précautions « standard » : Accident d’Exposition au Sang (AES)
IV. PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES ……………..……………………………………………..…. page 15
V. ISOLEMENT PROTECTEUR …………………………………..………………………………………..… page 15
VI. ORGANISATION DE LA LUTTE CONTRE LES INFECTIONS
NOSOCOMIALES DANS L’ETABLISSEMENT …………….…………………………….………... page 16
ANNEXE………………………………………………………………………………………………………….. page 17
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I. OBJECTIFS
� Sensibiliser l’ensemble du personnel à l’importance de l’hygiène en secteur de soins, en
situant les différents risques d’infections nosocomiales et en précisant les mesures de
prévention les mieux adaptées.
� Indiquer les comportements et les principes à observer afin de garantir la qualité de
l’hygiène au niveau du secteur hospitalier.
� Apporter les données scientifiques nécessaires à une bonne utilisation des différents
produits ainsi que leurs conditions d’emploi et leurs champs d’application.
II. INFECTIONS NOSOCOMIALES
Définition :
Une infection est dite nosocomiale si elle apparaît au cours ou à la suite d’une hospitalisation
complète ou ambulatoire et si elle était absente à l’admission à l’hôpital. Ce critère est
applicable à toute infection.
Lorsque la situation précise à l’admission n’est pas connue, un délai d’au moins 48 heures
après l’admission (ou un délai supérieur à la période d’incubation lorsque celle-ci est connue)
est communément accepté pour distinguer une infection d’acquisition nosocomiale d’une
infection communautaire. Toutefois, il est recommandé d’apprécier, dans chaque cas
douteux, la plausibilité du lien causal entre hospitalisation et infection.
Pour les infections du site opératoire, on considère comme nosocomiales les infections
survenues dans les 30 jours suivant l’intervention, ou s’il y a mise en place d’une prothèse ou
d’un implant, dans l’année qui suit l’intervention.
Nouvelle définition de mai 2007 : définition de l’Infection Associée aux Soins (IAS) :
Une infection est dite associée aux soins si elle survient au cours ou au décours d’une prise en
charge (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive ou éducative) d’un patient, et si
elle n’était ni présente ni en incubation au début de la prise en charge.
Lorsque l’état infectieux au début de la prise en charge n’est pas connu précisément, un délai
d’au moins 48 heures ou un délai supérieur à la période d’incubation est couramment accepté
pour définir une IAS. Toutefois, il est recommandé d’apprécier dans chaque cas la plausibilité
de l’association entre la prise en charge et l’infection.
Pour les infections du site opératoire, on considère habituellement comme associées aux
soins les infections survenant dans les 30 jours suivant l’intervention ou, s’il y a mise en place
d’un implant, d’une prothèse ou d’un matériel prothétique dans l’année qui suit
l’intervention. Toutefois, et quel que soit le délai de survenue, il est recommandé d’apprécier
dans chaque cas la plausibilité de l’association entre l’intervention et l’infection, notamment
en prenant compte le type de germe en cause.
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Facteurs favorisants
Le risque infectieux est majoré lors de
● Perte d’autonomie ou immobilisation
● Escarres
● Encombrement bronchique
● Stase vésicale
● Dénutrition
● Troubles du comportement
● Troubles sphinctériens…
● Altération des mécanismes de défense
● Pathologie diverses :
� Cancer…
� Diabète…
� Pathologies vasculaires…
� Troubles de la déglutition…
● Poly médication avec Antibiotiques,
Corticoïdes…
● Poly Hospitalisation
● Soins invasifs :
� Intervention chirurgicale
� Sonde (urinaire, naso gastrique…)
� Stomie (jéjunostomie, gastrostomie,
colostomie…)
� Perfusions…
Pour toutes ces raisons, les patients et les résidents sont plus sensibles au risque infectieux.
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III. PRECAUTIONS « STANDARD »
Les précautions standard sont la base de la prévention du risque infectieux.
Elles doivent être appliquées de façon systématique afin d’assurer une protection de l’ensemble
des patients et des personnels vis-à-vis du risque infectieux identifiés ou non.
Se sont des règles à appliquer :
− Par tous les soignants.
− Lors de tout soin.
− Pour tous les patients et les résidents.
1. Les précautions « standard » : Hygiène des mains
Le transport des germes se fait essentiellement par les mains : plus de 80% des infections
nosocomiales sont manuportées de façon directe ou indirecte,
L'hygiène des mains est le geste de prévention par excellence. De ce fait :
● Zéro bague y compris l’alliance (même lisse) et zéro bracelet
● Ongles courts
● Pas de vernis ni de « french manucure »
Deux types d'hygiène des mains
LAVAGE AU SAVON DOUX
� Mains souillées
SOLUTION HYDRO ALCOOLIQUE
� Mains propres et sèches
L’hygiène des mains quand ?
En arrivant
et en quittant le service
Entre 2 malades
Entre 2 soins :
ex: Avant un geste propre (distribution
des repas) et après un geste sale (se
moucher, être allé aux toilettes…).
Avant et après le port de gants à usage
unique et d’un masque.
L’hygiène des mains concerne les soignants, les intervenants extérieurs (médecins et
kinésithérapeutes libéraux, bénévoles), les familles, les visiteurs,…
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Mais elle concerne aussi les patients et les résidents :
� Avant les repas
� Après passage aux toilettes
Sans oublier la propreté des ongles
Renforcer l’hygiène de base principalement par :
� L’hygiène corporelle
� L’hygiène bucco-dentaire
2. Les précautions « standard » : la tenue professionnelle de base
L’établissement assure :
● une dotation suffisante (1 tenue par
jour)
● l’entretien des tenues professionnelles
● l’entretien du local des vestiaires
Le soignant a :
• une tenue propre à manches courtes,
des chaussures propres réservées au
travail, d'entretien facile, fermées sur le
dessus et maintenues à l'arrière,
• des cheveux propres, attachés si longs,
• pas de tenue de ville,
• la charge de l’entretien de son vestiaire.
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3. Les précautions « standard » : les équipements de protection individuelle
a. Les gants non stériles à usage unique :
Quels gants utiliser ? Quand ?
� Vinyles
� Latex : réservés aux IDE pour
prélèvements sanguins, pose de
cathéter, injections…
ET: Le port de gants non stériles à usage
unique
● Si les mains des soignants présentent
des lésions (blessures, eczéma…)
S’il y a risque de contact avec
− Du sang,
− des liquides biologiques
− des muqueuses
− la peau lésée
S'il y a risque de coupure, de piqûre.
Des exemples :
− toilette intime, change
− vidange d’un sac collecteur à urines ou
tout système de drainage
− manipulation de linge ou matériel
souillé, de déchets
− pansement de plaie septique
− injection, prélèvement sanguin et
capillaire…
ATTENTION
Si les gants se promènent, les germes
aussi !!!
ERREUR à ne pas faire
- « stocker » des gants dans les poches
- Garder les gants après un soin
contaminant
- Porter des gants toute la journée
- Oublier que le port de gants ne dispense
pas de l’hygiène des mains
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b. Le tablier plastique à usage unique :
• Pour tous les soins « mouillants »
Ex : toilette au lit, douche
• Pour tous les soins « souillants » et quand
il y a risque de projection ou de contact
avec du sang ou un liquide biologique
Ex : pansement de plaie septique,
change, aspiration, kinésithérapie
respiratoire…
ATTENTION
1 tablier = 1 patient = 1 soin
ERREUR à ne pas faire
- Garder le même tablier pour tous les
soins dans le service
- Passer d’un soin contaminant à un soin
propre sans retirer le tablier et sans
hygiène des mains
(ex : toilette au lit puis servir les repas)
c. Le port du masque
● Quand il y a un risque de projection
de liquide biologique
Ex : aspiration, kinésithérapie
respiratoire, soins de
trachéotomie…
ATTENTION
1 masque = 1 patient = 1 soin
Lorsqu’un patient présente une toux, il est
fortement recommandé de lui faire
porter un masque chirurgical lorsqu’il
circule hors de sa chambre,
Dans la même situation ; le soignant ou le
visiteur porte également un masque
chirurgical.
d. Le port de lunettes anti projection
• Lors de soin exposant a des projections
de liquide biologique
Ex : aspiration trachéale, kinésithérapie
respiratoire…
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4. Les précautions « standard » : gestion de l’environnement
a. La gestion des surfaces souillées
L’entretien des locaux contribue à l’hygiène générale de la structure en assurant un aspect
agréable (notion de confort) et un niveau de propreté (notion d’hygiène)
● 1 gr de poussières = 1 million 5 de
germes
Les surfaces hautes : essuyage humide
avec un détergent – désinfectant
approprié
Méthode :
− Du plus haut au plus bas
− Du plus propre au plus sale
− Ne pas revenir en arrière
− Ne pas rincer, ne pas sécher
Les sanitaires : nettoyage, détartrage et
désinfection avec un produit adapté
L’entretien des sols :
− Balayage humide
− Lavage avec un détergent neutre ou un
détergent désinfectant
− Ne pas rincer, ne pas sécher
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b. Le matériel réutilisable
Le matériel réutilisable doit être manipulé avec précautions et subir un procédé
d'entretien approprié avant d'être réutilisé.
Le matériel non immergeable
Les thermomètres électroniques, les
stéthoscopes, les lecteurs de
glycémie…
Sont nettoyés désinfectés à l’aide d’une
lavette imprégnée de détergent -
désinfectant
Les dispositifs médicaux immergeables
(plateaux, haricots, …)
Sont Immergés (sans souillures) dans un
bain détergent désinfectant pendant
15 minutes en respectant strictement
les dilutions du produit
Sans oublier de rincer soigneusement !
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c. Traitement bassin, urinaux, bocaux de prélèvement…
Il est recommandé d'utiliser un laveur
désinfecteur pour le traitement des
bassins, des urinaux, bocaux de
prélèvements et seaux de chaise
• 1 gramme de selles
= 1000 milliards de germes
d. Linge propre et linge sale :
La gestion du linge propre
• Manipuler le linge propre avec des
mains propres.
• Stocker le linge dans un local
spécifique, propre et sec.
• Pour le linge placé sous film :
l’emballage de protection ne doit
pas être retiré
• Possibilité de mettre une housse
plastique sur chariot lors de
stockage.
• Etablir une rotation des stocks.
Eviter
• La contamination du linge
• Le croisement du linge sale et du linge
propre
• Le stockage excessif et les réserves
« sauvages » (salle de bain, chambres)
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La gestion du linge sale
• Le linge sale n’est pas secoué
• Les sacs sont remplis au 2/3
• Vérifier l’absence d’objets dans le
linge
• Respect du tri à la source
• Eliminer le linge sale dans la
corbeille prévue à cet effet dans la
chambre ou salle de bain
• Puis éliminer le linge sale avec gants
à usage unique vers chariot à linge
• Transporter dans des sacs étanches
et fermés
Eviter
• Le croisement du linge sale et du linge
propre
• Le linge sale contre sa tenue
• Le linge sale déposé sur le sol et sur les
chariots
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e. La gestion des déchets
Respecter le protocole de tri de l'établissement et la couleur des sacs en fonction de la
nature des déchets conformément à la réglementation :
� DAOM : Déchets Assimilables aux Ordures Ménagères => noir
� DASRI : Déchets d'Activité de Soins à Risques Infectieux =>jaune vif
� Déchets recyclables
� Verres
� Déchets spécifiques (piles, néon) à éliminer selon la procédure de l’établissement
� Manipulation des déchets avec des gants de protection appropriés
� Les sacs sont remplis au 2/3
� Les sacs ne sont pas tassés
� S’assurer de la fermeture hermétique des sacs ou containers
� Transport des sacs dans un chariot réservé à cet usage
� Stockage des déchets dans un local spécifique, correctement ventilé,
régulièrement nettoyé. Les sacs ne doivent pas être déposés à même le sol.
Les Déchets d’Activité de Soin à Risque
Infectieux = DASRI
Elimination systématique et immédiate :
Des objets piquants, coupants, tranchants
dans un collecteur à aiguilles
« réglementaire » positionné à portée
de mains
Les déchets d’activités de soins sont les
déchets issus des activités de
diagnostic, de suivi et de traitement
préventif, curatif ou palliatif ; dans
les domaines de la médecine
humaine et vétérinaire.
Sont soumis à la filière des DASRI, les
déchets :
• A risque infectieux
• Souillés par des produits sanguins,
toxiques ou infectieux
• Matériels et matériaux piquants,
coupants et tranchants
• Ayant un impact psycho émotionnel (ex:
seringue)
• Elimination dans les 7 jours selon la
règlementation
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5. Les précautions « standard » : Accident d’exposition au sang (AES)
Qu’est- ce qu’un AES ?
« On définit comme accident d’exposition au sang (AES) tout contact percutané (piqûre,
coupure) ou muqueux (œil, bouche) ou sur la peau lésée (eczéma, plaie) avec du sang ou
un produit biologique contenant du sang » Ministère de l’emploi et de la solidarité – CTIN 1999
« 100 recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales »
• Se protéger :
− En appliquant les précautions standard
− En utilisant correctement du matériel
de sécurité
• Ne jamais « recapuchonner » les
aiguilles
• Ne jamais désadapter les aiguilles à la
main, mais à l’aide des encoches du
collecteur ou avec une pince kocher
• Eliminer immédiatement l'aiguille dans
un collecteur OPCT situé au plus près
du soin
• Transporter dans un emballage
étanche et fermé :
− Les prélèvements biologiques
− Les déchets (DASRI)
En cas d’accident d’exposition au sang : suivre la procédure de l’établissement
• Avertir immédiatement l’infirmière qui
réalisera les premiers soins et mettra en
place la procédure propre à
l’établissement.
• Réaliser les 1ers
soins :
− En cas de plaie : nettoyage au savon
doux et antisepsie pendant 5 minutes
au DAKIN ®
− En cas de projection dans l’œil ou sur
les muqueuses : rinçage à l’aide d’un
perfuseur relié à 1 litre de sérum
physiologique ou rinçage abondant
sous le robinet
• Consulter un médecin dans les 4 heures
• Déclaration administrative de l’accident
du travail dans les 24 heures
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IV. PRECAUTIONS « COMPLEMENTAIRES » OU « ISOLEMENT SEPTIQUE »
Ces mesures complémentaires sont indiquées à chaque fois qu’un patient ou résident est
atteint d’une maladie contagieuse ou porteur d’un agent infectieux susceptible de disséminer
lors de gestes de soins. Exemple : lors de BMR (bactérie multi résistante).
Les mesures à mettre en œuvre lors d’un isolement septique s’appliquent en complément des
précautions « standard » en fonction du mode de transmission de l’agent infectieux.
Ces précautions portent soit sur la transmission par contact inter humain (précautions
« contact ») soit sur la transmission aérienne (précautions « air »), soit sur la transmission par
sécrétions oro-trachéo-bronchiques (précautions « gouttelettes »).
− Pour signaler aux agents du service, à la famille et/ou aux visiteurs, un logo est apposé
sur la porte :
− Une note d’explicative est apposée à l’intérieur de la chambre.
− Un protocole définit les mesures à mettre en place.
V. ISOLEMENT PROTECTEUR
L’isolement protecteur est un ensemble de mesures à mettre en place pour éviter la
transmission de tout agent potentiellement infectieux à des patients immunodéprimés
(micro-organismes de l’environnement ou portés par d’autres patients, les membres du
personnel ou les visiteurs).
Cet isolement consiste à faire barrière à l’entrée des agents infectieux dans l’environnement
immédiat du patient.
Un protocole définit les mesures à mettre en place.
PRECAUTIONS D’HYGIENE Veuillez contacter l’équipe soignante
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VI. ORGANISATION DE LA LUTTE CONTRE LES INFECTIONS NOSOCOMIALES DANS
L’ETABLISSEMENT
� C.L.I.N.
Le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales est une instance de proposition et
de programmation des actions de lutte contre les infections nosocomiales dans
l’établissement.
Il est composé des représentants de l’ensemble des catégories professionnelles de
l’établissement.
Le président du CLIN au sein de l’établissement est le Docteur PLANTEVIN.
� Correspondants en hygiène
Le groupe de correspondants hygiène est formé de professionnels (IDE, AS, ASH) de
chaque service de soins :
� MED-SSR : Mlle Emilie GIRAUDON, AS
� Rosier 1 : Mme Françoise LEMAITRE, AS M. Rodolphe BURETTE, AS
� Chastelas 1 : Mme Sandra BOTTEAU, AS suppléant Ros. 1/ Chast. 1
� UPG : Mme Vanessa HUREZ, AS / Mme Ginette CARRE, ASH suppléante
� MR1 : Mme Nelly MARTIN, AS
� MR0/MR2 : Mme Sylvie DELAVIER, AS / Mme Magalie FOUQUE, AS suppléante
Ils font le lien avec l’IHH et les agents des services, ils permettent de mettre en place les
recommandations et actions d’amélioration en hygiène hospitalière.
Dans l’établissement, il existe des protocoles à votre disposition dans BLUE
MEDI, que vous devez connaître.
MERCI DE VOTRE ATTENTION
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ANNEXE
Les Précautions « Standard » à respecter lors de soins à tout patient
Lavage et/ou désinfection des
mains
Recommandations
• Après le retrait des gants, entre deux patients, deux
activités.
• Des fiches techniques doivent décrire la technique à utiliser
dans chaque cas.
Port de gants
Les gants doivent être changés
entre deux patients, deux
activités
• Si risque de contact avec le sang, ou tout autre produit
d’origine humaine, les muqueuses ou la peau lésée du patient,
notamment à l’occasion de soins à risque de piqûre
(hémoculture, pose et dépose de voie veineuse, chambres
implantables, prélèvements sanguins…) et lors de la
manipulation de tubes de prélèvement biologiques, linge et
matériel souillés…
ET
• Lors de tout soin, lorsque les mains du soignant comportent
des lésions.
Port de sur blouses, lunettes,
masques
• Si les soins ou manipulations exposent à un risque de
projection ou d’aérosolisation de sang, ou tout autre produit
d’origine humaine (aspiration, endoscopie, actes opératoires,
autopsie, manipulation de matériel et linge souillés…)
Matériel souillé
• Matériel piquant/tranchant à usage unique : ne pas re
capuchonner les aiguilles, ne pas les désadapter à la main,
déposer immédiatement après usage sans manipulation ce
matériel dans conteneur adapté, situé au plus près du soin, et
dont le niveau maximal de remplissage est vérifié.
• Matériel réutilisable : manipuler avec précautions le matériel
souillé par le sang ou tout autre produit d’origine humaine.
• Vérifier que le matériel a subi un procédé d’entretien
(stérilisation ou désinfection) approprié avant d’être
réutilisé*.
Surfaces souillées
• Nettoyer et désinfecter avec un désinfectant approprié les
surfaces souillées par des projections ou aérosolisation de
sang, ou tout autre produit d’origine humaine.
Transport de prélèvements
biologiques, de linge et de
matériels souillés
• Les prélèvements biologiques, le linge et instruments souillés
par le sang ou tout autre produit d’origine humaine doivent
être transportés dans un emballage étanche, fermé.
Si contact avec du sang ou liquide
biologique**
• Après piqûre, blessure : lavage et antisepsie au niveau de la
plaie
• Après projection sur muqueuse (conjonctive) : rinçage
abondant.
* L’évaluation du risque de transmission de la maladie de Creutzfeldt-Jakob conduit à mettre en œuvre les mesures indiquées dans la circulation n°100 du 11 décembre 1995 relative aux précautions à observer pour la prévention de la transmission de la maladie de Creutzfeld-Jacob.** Circulaire DGS/DH/DRT/DSS n°98-228 du 9 avril 1998 relative aux recommandations de mise en œuvre d’un traitement anti-rétroviral après exposition au risque de transmission du VIH.