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celeste silicon.fr recrutementTRANSCRIPT
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Marilyn est le premier datacenter écologique haute densité au monde.
CELESTE, fournisseur d’accès internet haut débit, a conçu ce nouveau centre informatique
de manière à économiser l’énergie.
L’innovation principale repose sur la construction verticale du bâtiment et sur l’utilisation de
l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux
profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. C'est
la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques
est utilisée.
CELESTE a sélectionné Alcea pour assurer le contrôle d’accès et la détection intrusion de
l’une des deux tours, et garantir une confidentialité parfaite des données clients.
Marilyn, le datacenter de CELESTE
■ ETUDE DE CAS
Le besoin de CELESTE : sécuriser les accès et garantir la confidentialité des données
Alcea a répondu à la consultation avec
l’installateur Eiffage Energie de
Dammarie Les Lys pour sécuriser
l’accès au centre informatique de
Champs sur Marne. L’installation
concerne l’une des deux tours du
bâtiment.
Première attente du Datacenter : une solution évolutive.
Le système installé doit pouvoir
s’adapter à l’activité du client. Au
départ, le datacenter nouvellement
construit n’est pas utilisé à 100%. Alcea
sécurise donc une partie du site tout en
anticipant l’augmentation de l’activité.
Avec Alwin, solution de supervision
globale d’Alcea, le périmètre du
système peut s’agrandir sans modifier
l’installation initiale. Le client peut donc
à tout moment ajouter des points de
contrôle et accroître la sécurisation du
site sans difficulté.
L’évolutivité du système est également
possible au niveau des applications.
CELESTE choisit au départ le contrôle
des accès et la détection intrusion. Des
capteurs intrusion et des lecteurs sont
installés sur les zones sensibles du site,
à l’intérieur et à l’extérieur.
« Un système intégré de contrôle
d’accès et de détection intrusion est
appréciable, cela facilite la création d’un
nouveau badge et s implif ie la
coordination » précise Johan Seknagi,
r e s p o n s a b l e e x p l o i t a t i o n d u
datacenter. Intégrée, évolutive et
modulaire, la solution globale Alcea
répond aux attentes du client.
3 rue Joly de Bammeville ZAC de la Fontaine de Jouvence 91460 Marcoussis FRANCE
www.alcea.fr Tél. : +33 (0)1 69 59 15 10 Fax : +33 (0)1 69 07 01 25
1
Datacenter Marilyn à Champs s/Marne
Des exigences spécifiques :
sécurisation, intégration et
traçabilité
A la demande de CELESTE, Alcea a
fourni une solution biométrique pour
les accès aux baies et pour l’extérieur.
La gestion des visiteurs, programmée
et gérée à partir du superviseur, permet
de différencier chaque accès en
fonction des habilitations des clients et
des visiteurs.
La détection intrusion, intégrée au
système global, sécurise les locaux
sensibles et les abords du site. Elle est
reliée directement à un centre de
télésurveillance qui peut déclencher une
intervention en cas de besoin.
Au-delà de la sécur isat ion, la
traçabilité des données était une
demande forte du client. CELESTE
fournit à chacun de ses clients des
informations sur les accès à leurs baies.
Alcea gère nativement la délivrance de
l’information, consignée dans un journal
du superviseur Alwin. Il répertorie toutes
les données des accès et peut être
couplé à la vidéoprotection.
Résumé : les points clés de ce projet
Modularité : CELESTE a choisi Alcea pour le contrôle d’accès et la détection intrusion.
Evolutivité : l’installation suit l’évolution de l’activité. Alcea peut ajouter de nouvelles zones surveillées simplement, sans remettre en cause le système en place
Traçabilité : Alwin gère le journal des accès et fournit des rapports exhaustifs sur l’ensemble des évènements
Supervision : Alwin est une solution unique qui gère et contrôle les différentes applications de contrôle d’accès et de détection intrusion.
3 rue Joly de Bammeville ZAC de la Fontaine de Jouvence 91460 Marcoussis FRANCE
www.alcea.fr Tél. : +33 (0)1 69 59 15 10 Fax : +33 (0)1 69 07 01 25
La qualité de service chez Alcea :
accompagner le client à chaque
phase du projet
Alcea attache une très grande
importance à la qualité du suivi. « Ne
jamais laisser un client sans
réponse », tel est le premier
engagement de service du groupe.
Pour l’ingénieur commercial Stéphane
Nicol « ma satisfaction réside d’abord
dans le fait que tout s’est passé de
manière fluide, de la conception jusqu’à
la réalisation. A chaque question du
client, nous donnons une réponse
adaptée dans la journée ».
Le responsable d’exploitation du data-
center insiste également sur ce point,
« nous avons un très bon relationnel,
ce sont des professionnels qui
connaissent bien leurs produits et
nos spécificités ».
De fait, pour proposer une solution
adaptée au client, Alcea a analysé les
besoins et travai l lé en étroite
collaboration avec toutes les parties
prenantes du projet.
Marilyn, datacenter de CELESTE ■ ETUDE DE CAS
2
Celeste poursuit ses recrutements
L’opérateur pour entreprise Celeste part en chasse aux profils techniques et
commerciaux pour assurer son développement en 2012.
Qui a dit que le secteur des télécoms n’embauchait plus ? Pas Celeste en tout cas. Six mois, à
peine, après avoir initié une campagne de recrutements dans la foulée de l’ouverture de son
datacenter Marilyn, l’opérateur d’entreprises poursuit ses embauches. Il cherche
essentiellement, et en permanence, des profils experts tant techniques que commerciaux,
ingénieurs, administrateurs, chefs de projets systèmes et technico-commerciaux en premier
lieu (les descriptifs des postes sont disponibles sur cette page).
Une dizaine de postes sont à pourvoir. Ce qui peut paraître peu, mais Celeste avoue souffrir
de la pénurie de candidats. « La croissance de Celeste est aujourd’hui limitée par un
recrutement toujours trop lent par rapport à nos objectifs, regrette Frédérique Dofing,
directrice générale de la société. Les projets sont nombreux, le marché en ébullition. Or, les
candidats souhaitent s’orienter vers les grands groupes qui ne recrutent pas ; aujourd’hui ce
sont les PME innovantes qui embauchent et offrent des vraies perspectives professionnelles. »
Augmenter la masse salariale de 25 %
Les candidats « prêts à s’engager dans une aventure technologique » et à travailler dans l’Est
parisien auront de quoi faire. L’opérateur doit répondre à nombre de projets cette année,
notamment en matière de cloud computing et dans le cadre de sa sélection du consortium
« nu@ge » pour les projets d’avenir aux côtés d’acteurs comme Oodrive, DotRiver ou encore
Non Stop Systems.
Après l’ouverture de son datacenter « vert » à l’automne 2011, Celeste poursuit le
déploiement de son réseau très haut débit à travers 25 villes françaises, dont Bordeaux
récemment. L’entreprise créée et dirigée par Nicolas Aubé compte plus de 2000 clients. En
2011, la société a augmenté sa masse salariale de 25 % (soit une quarantaine de collaborateurs
au total en fin d’année). Elle prévoit la même tendance pour 2012.
« nuage » : un projet de cloud français, ouvert, éco-responsable et
décentralisé
On a déjà beaucoup parlé d'Andromède, vaste projet de « cloud
computing » à la française impliquant quelques très grands groupes. Un
autre projet existe, plus modeste, porté par des PME innovantes et un
labo de recherche : retour sur « nuage », qui se veut ouvert et
écologique.
Pourquoi du cloud computing français » ?
Avec le développement du « cloud computing », une question a commencé à préoccuper les
décideurs français : « Les données des entreprises et administrations françaises ne devraient-
elles pas rester en France plutôt que d'être stockées dans des serveurs installés aux USA ? ».
Cette interrogation se pose avec encore plus d'acuité à la lumière de la saisie brutale des
serveurs de MegaUpload : il est désormais clair que le gouvernement des USA peut faire
saisir n'importe quel serveur situé sur son territoire, y compris dans le cadre d'une simple
enquête préliminaire et en l'absence de tout jugement. Dès lors, et parce que le « cloud
computing » sera également utilisé par de grandes administrations et des services publics
français, les pouvoirs publics ont décidé de lancer une offre française et lancé un appel à
projets.
Andromède, un grand projet qui démarre dans la confusion
Comme c'est alors souvent le cas, les grandes entreprises du secteur s'y sont intéressées, et en
août 2011 s'est constitué un consortium composé d'Orange, Thalès et Dassault Systèmes. Ce
consortium a très vite volé en éclats, puisque Dassault Systèmes s'en est retiré fin septembre.
Alors qu'Atos se déclarait prête à prendre sa place et à rejoindre Andromède, Dassault
Systèmes a indiqué qu'il portait un autre projet, concurrent de celui du consortium. Pour
autant, Orange continuer à pousser les feux pour avancer rapidement et démarrer la phase
opérationnelle.
Il est clair qu'en cette période économique difficile, la manne de 135 millions d'euros que
l'Etat prévoit d'investir dans ce projet aiguise les appétits… et la répartition de ce financement
entre partenaires est probablement l'objet d'âpres négociations. Je pense qu'Andromède sera
un intéressant feuilleton à suivre en 2012...
« nuage », le cloud ouvert, écologique et décentralisé
Pendant ce temps, une autre initiative en matière de cloud computing a vu le
jour, « nuage ». Revenons sur ce projet, intéressant quoique moins visible,
avec un de ses acteurs, François Aubriot, fondateur et dirigeant de la société
lyonnaise DotRiver.
François Aubriot, quelle a été la genèse de « nuage » ?
Les entreprises à l'origine de nuage sont toutes membres de l'ADEN,
Association pour le Développement de l'Économie Numérique. Au printemps
2011, l'ADEN s'est penchée sur les appels à projets autour du cloud computing
lancés dans le cadre des investissements d'avenir financés par le Grand
Emprunt.
L'idée des instigateurs du projet nuage, Marc Triboulet de Non Stop Systems, Olivier Midière,
président de l'ADEN et moi-même, était de monter un projet autour de PME innovantes,
plutôt que de grandes entreprises. Globalement nous avons fait le constat que le cloud
computing avait tendance à échapper au tissu d'entreprises françaises, avec des offres fermée
en termes de logiciel et matériel. Or le cloud computing est clairement une lame de fond qui
va modifier en profondeur l'informatique pour les 20 prochaines années.
Nous avons donc pris des contacts avec d'autres sociétés ainsi qu'avec un laboratoire de
recherche et avons constitué un groupe de travail sur l'appel à projets, en nous faisant
accompagner par un cabinet spécialisé dans le pilotage de projets innovants, Leyton.
Qui sont aujourd'hui les acteurs du projet ?
Le groupe projet est constitué de 7 entreprises et un laboratoire :
Non Stop Systems, SSII spécialisée en solutions d'infrastructures sécurisées
CELESTE, fournisseur d'accès Internet, concepteur d'un datacenter écologique
Oodrive, spécialiste des solutions sécurisées de gestion de fichiers en ligne
DotRiver, solution éco-innovante de virtualisation et centralisation des postes de
travail
Alphalink, opérateur de réseau privé et de téléphonie sur IP
Network Consulting, hébergeur - serveurs dédiés et applications SaaS
New Generation SR, conseil en responsabilité sociale des entreprises
Le laboratoire de rechercheLIP6, de l'Université Pierre et Marie Curie et ses équipes
REGAL et PHARE
Nous avons aussitôt mis en place un environnement de travail collaboratif – évidemment basé
sur la solution DotRiver pour la bureautique partagée - et après plusieurs réunions et quelques
ajustements nous avons remis notre dossier fin septembre à la Caisse des Dépôts, qui instruit
les dossiers dans le cadre du Fonds National pour la Société Numérique. La durée du projet
est fixée à 2 ans.
Quel est le but du projet nuage ?
L'objectif du projet nuage est de mettre en place un cloud « écologique », ouvert, localisé sur
le territoire français. Très concrètement cela veut dire créer des datacenter nuage, raccorder et
intégrer les DC déjà existants qui le souhaiteraient (et qui satisferaient certains critères...) le
tout étant réparti sur plusieurs sites en régions : le nombre de sites était au départ de 3, mais il
devrait rapidement augmenter en fonction des partenariats et des volontés publiques et
privées.
Notre vision est de revenir aux fondamentaux de l'internet et de ne pas concentrer toute la
puissance de calcul et de stockage sur 1 ou 2 datacenters seulement, fussent-ils en France.
Concernant les sujets de R&D, cela va de l'éco-conception des bâtiments et des infrastructures
(optimisation maximale de la consommation d'énergie), à la répartition
dynamiques et intelligente du stockage par maillages en passant par la répartition dynamique
et intelligente des puissances de calcul.
Nous souhaitons à terme créer une Fondation de façon à pérenniser les développements
"Open Source" que nous pourrons faire dans le cadre de ce projet,
Dans 2 ans, que sera nuage ?
L'objectif affiché est de produire un démonstrateur, avec notamment les solutions OODrive et
DotRiver, fonctionnant sur 3 datacenters éloignés de plus de 400 km : à Nantes avec Network
Consulting, à Paris avec CELESTE, ainsi qu'à Lyon.
Quelle est l'originalité de nuage face aux autres cloud existants ou à venir ?
Ce qui nous différencie des autres acteurs du « cloud computing », c'est vraiment notre
volonté d'ouverture : nous mettrons l'ingénierie, les solutions logicielles et matérielles,
l'environnement opérationnel à disposition de ceux qui voudront les utiliser, qu'il s'agisse de
collectivités territoriales ou d'acteurs privés, et ce sur tout le territoire français. Cette
ouverture du projet permettra de pouvoir agrandir nuage en y « pluggant » d'autre initiatives,
d'autres datacenters, à condition qu'ils satisfassent les critères, notamment environnementaux,
que nous nous fixerons.
Quel est votre budget ?
Le projet représente un effort de R&D de 10 M€, qui sera réparti entre les différents membre
du consortium. L'État prend en charge 50% de cet investissement. Attention, il ne s'agit pas de
subvention à fonds perdus ! Car, en contrepartie, les entreprises se sont engagées à reverser un
intéressement sur le chiffre d'affaires généré sur une période allant jusqu'à 6 ans après la fin
du projet.
Qu'attend DotRiver de nuage ?
Très clairement, notre objectif à terme, est de transférer l'infrastructure DotRiver, aujourd'hui
hébergée dans un datacenter lyonnais, sur nuage. Je souhaite, au terme des 2 ans que doit
durer le projet, y faire fonctionner tous les environnements hébergés, mutualisés de nos
clients.
• La société Celeste, concepteur et exploitant de datacenters, va
recevoir via le Fonds national pour la société numérique et les
Investissements d’avenir, un soutien financier pour un nouveau projet
de datacenter écologique.
Celeste a déjà fait la preuve de son engagement dans les datacenters a
haute efficacité énergétique avec son concept ≪ Marilyn ≫ et
souhaite pousser plus loin la réflexion.
Le projet Nuage aboutira ainsi d’ici 18 mois à un prototype de
centre de données de nouvelle génération, base sur une conception
modulaire (augmentation des capacités selon
les besoins du ≪ cloud ≫) et prévoyant la déconstruction en fin de
vie.
Projet nuage : l’Etat encourage un cloud vert
Cloud computing –
Rédigé le lundi 30 janvier 2012 - Frédéric Mazué
Le projet nuage regroupe 7 pme innovantes dans les domaines de la virtualisation, du
stockage, des réseaux et 2 équipes du laboratoire LIP6 de l'Université Pierre et Marie Curie.
La vision de nuage est de créer le cloud computing français de demain : ouvert à des
composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et
hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie
Dans ce contexte, Marilyn, le datacenter de CELESTE, concilie écologie et haute densité. Le
fonctionnement par des flux d'air verticaux est une première mondiale, qui permet un
rendement énergétique élevé (P.U.E de 1,3). CELESTE a ainsi ouvert les portes de l’Internet
vert en France. Et de nombreuses perspectives d’innovation restent encore à creuser.
L’Etat, via le Fonds National pour la Société Numérique et le Programme d’Investissements
d’Avenir du Grand Emprunt, en choisissant CELESTE à travers le projet nuage, va permettre
à l'entreprise de poursuivre ses travaux d’étude. Les objectifs sont clairs : disposer d’ici 18
mois d’un prototype de centre de données encore plus poussé que le concept "Marilyn".
Haute densité et écologie resteront les fondamentaux de la démarche, mais les innovations
devront porter sur une conception modulaire permettant une augmentation des capacités selon
les besoins du cloud, et une dé-construction des datacenters après leur utilisation. Les études
ont commencé et le prototype d’une capacité de 100 baies informatiques devra être
expérimenté par les autres membres du projet nuage. A terme, CELESTE a l'ambition d'ouvrir
des datacenters nuage modulaires, écologiques et haute densité sur des sites répartis en région
partout en France.
Président fondateur de CELESTE et co-inventeur du concept Marilyn, Nicolas Aubé se
déclare honoré par cette subvention : « Le soutien du Fonds National pour la Société
Numérique pour un projet technologique d’envergure tel que celui de Marilyn est une source
d’énergie considérable. En plus de la reconnaissance de nos travaux, nous pouvons poursuivre
nos politiques de recherche, investissement et recrutement, pour donner à la France de vrais
atouts dans la révolution du Cloud ».
Cloud : le projet français de datacenters régionaux s’appelle
Nu@ge
25 jan 2012
Nu@ge bénéficie d’un fonds d’investissement de 10 M€. Il est initié par un consortium
français privé-public.
Une offre pour l’hébergement les données sur le territoire français Retenu par le gouvernement et soutenu par Le Fonds National pour la Société Numérique, le
projet Nu@ge a pour ambition de créer une plate-forme Cloud communautaire open source et
française, pour apporter aux entreprises nationales, particulièrement aux PME un maillage
régional de datacenters de nouvelles générations, avec des consommations énergétiques
maîtrisées.
L’enjeu : créer une offre cohérente de centres de calcul dans l’Hexagone capable d’apporter
une alternative face aux développements Cloud des grands acteurs américains et des solutions
de proximité pour la localisation des données traitées par les entreprises françaises, et
adaptées aux réglementations.
Le projet Nu@ge porte sur les domaines suivants : l’identification et la création de socles
technologiques libres pour la virtualisation, la puissance de calcul, le stockage réparti, et
l’interconnexion des datacenters, la définition du cahier des charges matérielles et logicielles.
Des investissements sur 2 ans et des retombées économiques dès 2014 Créé au début 2011, ce consortium privé-public regroupe 7 PME (Non Stop Systems, Celeste,
Oodrive, Dotriver, Alphalink, Network Consulting et New Generation SR) et 2 équipes du
laboratoire LIP6 (Université Pierre-et-Marie-Curie).
Sur les 10 millions d’euros que représente ce projet de Recherche et Développement cadré sur
2 ans, 5 millions sont issus du Fonds National pour la Société Numérique, les 5 millions
restants à la charge des membres du consortium.
En termes de retombées financières, le consortium anticipe un chiffre d’affaires de 12
millions d’euros dès 2014 et de 50 millions en 2017.
Un data center pilote dès 2013 Membre du consortium Nu@ge, Celeste annonce dès l’année prochaine une des premières
concrétisations du projet avec la création d’un datacenter modulaire à haut rendement
énergétique en région parisienne.
Basé sur la «technologie en silo, avec un système de refroidissement par air et un système de
reprise d’énergie, ce nouveau centre de calcul reposera sur une structure, non pas en en
béton, mais sur des matériaux plus légers, comme le bois et le métal.
Ce data center, précise Celeste, sera fabriqué en 6 mois, avec un rendement énergétique quasi
identique à celui de Marilyn»
Econocom utilise le datacenter Marilyn
Le datacenter Marilyn a été ouvert par Celeste dans le sud-est parisien en novembre 2011.
Son architecture unique permet d’utiliser l’air ambiant (ou Free cooling vertical) pour
refroidir les serveurs. Expérimentée sur de récentes installations, l’eau chaude ou l’air chaud
récupérés dans ces échanges peuvent être utilisés pour alimenter le système de chauffage de
bâtiments extérieurs au datacenter.
Dans le cadre de son partenariat avec la société Celeste et son datacenter Marilyn, Econocom
utilise d’ores et déjà cette récupération de chaleur pour héberger les serveurs de ses clients.
Cloud : la coentreprise Andromède attend toujours son Persée
© Pascal Guittet
Comme dans le mythe, le projet Andromède est encore attaché à son rocher. Dassault
Systèmes a claqué la porte, provoquant un nouveau retard pour le lancement opérationnel de
ce projet de cloud computing "made in France" financé par les investissements d’avenir.
Le coup de sang de Dassault Systèmes, qui a décidé de quitter le consortium Andromède en
cours de constitution, avec l’État, Orange et Thales, n’a pas entamé, au moins officiellement,
la détermination des deux autres associés privés de consortium. Orange et Thales "regrettent
la décision de Dassault Systèmes de se retirer du projet Andromède quelques semaines avant
son démarrage opérationnel. Nous avons toujours la volonté de créer un grand acteur de
l’infrastructure de cloud computing français et européen."
L’ambition d’Andromède est grande : créer une entreprise capable de rivaliser avec les
Google, Amazon et autres IBM. L’État, via les investissements d’avenir, doit entrer au capital
en apportant 135 millions d’euros, les trois autres partenaires à hauteur de 60 millions d’euros
chacun. Malheureusement, le projet patine.
Dès septembre 2010, Thales, Orange et Dassault Systèmes s’étaient portés candidats. Il aura
fallu une grosse année pour boucler les négociations, avec une date de création effective au 2
novembre 2011. Or, d'après les déclarations des partenaires, le retrait de Dassault Systèmes
est intervenu quelques semaines avant le lancement. Un départ qui n'a donc découragé
personne.
Thierry Breton, PDG de la société de services Atos, a indiqué dans un entretien sur BFM
Business que "si l’État souhaite que nous soyons présents, nous serons prêts à discuter. Le
cloud computing est un sujet important dans tous les pays dans lesquels nous opérons. Par
exemple, à Hong Kong, nous opérons en cloud computing certaines activités des autorités de
Hong Kong. Je ne vois pas pourquoi nous ne le ferions pas en France."
Etrange omerta sur le projet
Reste qu’Andromède reste un sujet suffisamment brûlant pour pousser tous les acteurs à la
prudence. En dehors du communiqué officiel, ni Orange, ni le cabinet du Premier ministre, ni
Dassault Systèmes, ni Thales n’ont voulu aborder le sujet d’Andromède. Tout le monde est
suspendu au "point d’étape" que doit réaliser Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de
l'Énergie et de l'Économie numérique.
La question de l’intérêt de créer un consortium avec l’État de grandes entreprises déjà
engagées dans le cloud computing, aux intérêts pas forcément toujours convergents, reste
posée. Pour certains, la présence étatique se justifie pourtant. Pour Claude Biton, président de
CBC Développement, un éditeur de logiciels de la relation client en mode hébergé, "il est
normal que l’État mette son nez dans le cloud computing, qui n’est pas uniquement une
affaire privée. Il y a une dimension de sécurité du territoire. Il ne faut pas oublier que l’on ne
peut pas utiliser n’importe quelle clef de chiffrement et que l’on doit déposer les clefs au
ministère de l’Intérieur." De même, Claude Biton n’est pas choqué par les aides apportées par
l’État, alors que son entreprise n’en bénéficie pas. "On trouve normal d’aider le
développement de la fibre optique en dehors de centres urbains. Le développement des
datacenters n’est pas non plus neutre vis-à-vis de l’aménagement du territoire."
D’autres initiatives en route
La société de services Cheops Technology n’est pas non plus concernée par les
investissements d’avenir. "Les dossiers de demande sont très lourds à remplir, explique
Nicolas Leroy-Fleuriot, PDG de Cheops. Il y a beaucoup de formalisme et cela demande
beaucoup de temps. Nous sommes une entreprise de taille intermédiaire (ETI) et nous
mobilisions nos forces sur notre croissance". Cheops dispose de son propre datacenter, à
proximité de Bordeaux, et les entreprises sont de plus en plus nombreuses à demander que les
données soient hébergées en France, avec un contrat de droit français. En revanche, Nicolas
Leroy-Fleuriot ne voit pas de problème à utiliser des logiciels d’éditeurs américains.
La mise au point de logiciels français, capables de remplacer ceux de Microsoft ou de
VMware, est pourtant l’ambition du projet Nuage, l’un des cinq retenus suite au premier appel
à projets dans le domaine du cloud computing. Il est porté par sept PME et le laboratoire
LIP6, avec la société de services Non Stop Systems en tête de file. L’objectif est de construire
d’abord un démonstrateur avec un datacenter modulaire à haute efficacité énergétique, puis de
commercialiser les produits au début de l’année 2014. Une cinquantaine d’emplois devraient
être créés, pour un investissement de cinq millions pour l’État et de dix millions pour les
différents partenaires.
Les sommes sont modestes, "mais sans la subvention de l’État, qui vise un retour sur
investissement par le versement de royalties pendant six ans, nous n’aurions pas pu monter ce
projet", argumente Nicolas Aubé, président de fournisseur d’accès Celeste.
Deux projets sont menés par de grandes entreprises : la plate-forme d’ingénierie logicielle
CloudForce par Orange Labs et l’infrastructure logicielle Magellan par Bull. Deux sociétés
tout à fait capables de développer et d’innover sans aide de l’État, mais qui entraînent avec
elles des PME.
Moins ambitieux, plus précis, les cinq projets de cloud computing sont plutôt d’ordre tactique
et ont de bonnes chances de déboucher sur des produits. Mais pas de quoi faire trembler
Google !
Nuage, une alternative cloud au projet Andromède
Crédit Photo: D.R
Plus discret que son concurrent Andromède, le projet de cloud computing Nuage est porté par
7 PME et 2 équipes d'un laboratoire français. Un projet de R&D à forte connotation Open
Source sur 2 ans doit aboutir à la création d'un pilote. 10 millions d'euros vont être investis sur
Nuage.
Dans l'appel d'offres relatif au cloud computing au sein du Grand Emprunt, le projet Nuage
décide de sortir de l'ombre et de communiquer. Il est composé de 7 PME : Celeste, FAI et
concepteur de datacenter ; Non Stop Systems, SSII spécialisée en solutions d'infrastructures
sécurisées ; Oodrive éditeur de solution professionnelles de sauvegarde et de partage de
fichiers en ligne ; DotRiver qui propose des solutions de virtualisation et de centralisation de
poste de travail ; Network Consulting, hébergeur ; New Generation SR, conseil en
responsabilité sociale des entreprises.Deux équipes des projets REGAL (répartition et gestion
des applications à large échelle) et PHARE (sur les futurs générations des réseaux télécoms)
du laboratoire LIP6 de l'université Pierre et Marie Curie.
Selon Nicolas Aubé, PDG de Celeste, « l'idée est de créer le cloud computing de demain :
ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional
français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie ».
Le groupe souligne aussi l'importance de la localisation des données sur le territoire français.
Open Source et datacenter pilote
Concrétement, il s'agit d'un projet de R&D qui doit durer deux ans avec une forte connotation
Open Source, pour trouver des solutions alternatives à celles existantes. Pendant cette durée,
un datacenter pilote va être créé pour proposer des offres clouds. Nicolas Aubé indique « nous
souhaitons travailler sur des datacenters évolutifs avec des modules verticaux optimisant
mieux la consommation d'énergie. Les entreprises pourront s'interconnecter pour chercher des
ressources ou des services ». Sur la partie du matériel utilisé, le dirigeant que rien n'a été
encore choisi, mais il souhaite que les solutions proposées par Nuage soit compatible avec le
plus grand nombre de constructeurs.
Sur le plan du financement, un investissement de 10 millions d'euros est prévu (5 en
subventions de la part du FNSN de la Caisse de Dépôts et 5 de la part des membres du
consortium). Nicolas Aubé rappelle que cela va créer 50 emplois, principalement des
ingénieurs. Au terme des 2 ans, Celeste va investir 5 millions d'euros pour la
commercialisation des résultats de Nuage. Ce dernier est un concurrent direct d'Andromède
en proie à quelques difficultés de financement après le départ de Dassault Systèmes.
Cloud hexagonal : le projet Nuage se dévoile un peu plus
On en sait aujourd'hui un peu plus sur le projet Nuage, récemment choisi par l'Etat avec 4 autres projets de cloud computing dans le cadre du programme d'investissement d'avenir et qui à ce titre percevra donc une partie des 19 M€ alloués aux cinq projets retenus. Piloté par Non Stop Systems, un spécialiste français des solutions de haute disponibilité, le projet Nuage réunit en fait sept PME françaises (Non Stop Systems, l'opérateur Celeste, Oodrive, Dotriver, Alphalink, Network Consulting et New Generation SR) ainsi que deux équipes du laboratoire de recherche LIP6 (Laboratoire d'informatique de Paris 6, depuis rebaptisée Université Pierre et Marie Curie). Dans un communiqué, l'opérateur Celestre explique que le consortium Nuage s'est formé au début de l'année 2011. "Sa vision est de créer un cloud ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie", explique le communiqué. Aucune précision n'est pour l'instant apportée sur les technologies qui seront utilisées, pas plus que sur les dates de lancement d'une éventuelle offre. Le projet représente selon ses participants un investissement de recherche de 10 millions d'euros sur 2 ans (dont sans doute près d'un quart à un tiers financés par les fonds du grand emprunt).
Le Cloud Computing : marketing ou révolution ?
L’informatique « dans les nuages » ou infonuagique se traduit par
la disponibilité immédiate et à la demande des ressources
informatiques d’application et de contenu. Est-ce un concept
marketing ou la prochaine révolution technologique ?
Écrit par
Pour les particuliers, le Cloud Computing est déjà une réalité à la maison. La musique, les
films sont présents sur les réseaux et consultables en ligne quand on le souhaite. Demain, on
peut imaginer que les supports « physiques » : CD, DVD, etc … vont disparaître. C’est pareil
pour les photos présentes en ligne sur des journaux intimes mais publics.
Les livres et la presse numériques font également leur apparition. La vie des gens est déjà «
dans les nuages » ; un endroit flou, virtuel, qui est en réalité un ensemble de centre
informatiques, les datacenters.
Et c’est aussi une réalité dans les entreprises. Le courrier électronique devient un espace
collaboratif de travail. On partage emails, fichiers, agendas. Ce type de messagerie
s’externalise chez des hébergeurs pour être sécurisé et archivé. Les serveurs applicatifs
deviennent virtuels, variables, peuvent être reconstruits rapidement en cas de panne. Les
sauvegardes sont externalisées dans les datacenters.
Même le téléphone part dans le « Cloud » : les plateformes d’appels centralisées, les centrex,
permettent de s’affranchir de la distance et d’utiliser sa ligne téléphonique partout, sur des
terminaux fixes ou mobiles. C’est parfois aussi le poste de travail qui devient virtuel : on peut
se connecter à distance depuis chez soi, ou en déplacement professionnel.
Ce mouvement de fond est dû aux réseaux, à la fibre optique en particulier, qui permet
d’interconnecter les entreprises entre elles ; c’est la nouvelle révolution industrielle. Des
technologies de fibre 1 Giga apparaissent, le réseau éloigné est le même que le réseau local.
Peu importe la distance, l’entreprise est organisée en fonction des compétences et non des
machines.
Le Cloud Computing est donc une réalité, sans qu’on s’en soit rendu compte ! Attention car il
ne faut pas laisser échapper ce qu’on a de plus précieux : tout comme on doit protéger ses
photos intimes et celles de ses proches ; on doit être vigilant avec les données de son
entreprise, les adresses de ses clients … le Cloud Computing doit être maîtrisé, certains
réseaux doivent rester privés, à proximité de l’entreprise, sur son territoire.
L’informatique ne doit pas être dans les nuages, mais dans des endroits identifiés, sécurisés.
Aujourd’hui, la technologie existe, c’est nos organisations qu’il faut repenser.
Frédérique Dofing
Nicolas Aubé, CELESTE : le marché de proximité est l’avenir des Data Centers
janvier 2012 par Marc Jacob
CELESTE a inauguré son Data Center Marilyn en octobre dernier. Ce site de 500 m² se
caractérise par des technologies innovantes comme sa construction en silo, son système
de refroidissement par air, son système de reprise d’énergie sans batterie, ni
climatisation… Déjà rempli au tiers de sa capacité, il rencontre un franc succès auprès
des PME de la région Ile-de-France. Pour Nicolas Aubé, son Directeur Général, l’avenir
des Data Centers s’inscrira dans un marché de proximité.
Marilyn, le Data Center de CELESTE, a ouvert ses portes en octobre 2011. Situé sur le pôle
technologique de la Cité Descartes (77), ce Data Center vertical de 500m² unique au monde
est construit en silo avec un système de caillebotis qui permet de refroidir par la circulation de
l’air extérieur les baies de serveurs. Il est constitué de deux tours de cinq étages, chacune
offrant une emprise foncière de moindre importance. Cette conception réduit l’utilisation de la
climatisation à environ 20% du temps de fonctionnement annuel, dont 5% à plein régime et
15% à régime partiel. D’ailleurs, depuis l’ouverture officielle en octobre, la climatisation n’a
pas encore été utilisée, confirme Nicolas Aubé. De plus, Marilyn utilise l’air chaud pulsé par
les serveurs pour chauffer les bureaux de l’entreprise situés à proximité. Autre originalité, le
système breveté de reprise d’énergie conçu à l’aide de deux roues qui tournent en utilisant
l’énergie cinétique. Pour éviter les frottements, de l’hélium est injecté. Ce système permet de
s’affranchir des batteries et de la climatisation. Le site est conçu de façon sécurisée à plusieurs
niveaux : une grille extérieure, des systèmes de détection d’intrusion, un gardiennage, des
contrôles d’accès à l’aide de carte et de biométrie… Dans sa démarche, CELESTE a été
soutenu par Oséo, mais aussi par le département de la Seine-et-Marne, en particulier pour la
communication.
Aujourd’hui, précise Nicolas Aubé, « notre Data Center est rempli à 30% comme nous
l’avions prévu dans notre plan de développement. Nous pensons que les 500 m² seront
totalement occupés d’ici à 2013. Nous avons, à ce jour, comme clients un établissement
financier, qui occupe tout un étage, et surtout des PME, qui disposent d’un espace dédié
pouvant aller d’1/3 de baie à une baie entière. Ces PME, dont certaines font partie de nos
clients historiques, bénéficient d’une interconnexion à très haut débit (Fibre 1 Giga) entre leur
établissement et notre Data Center. Ainsi, ils sont connectés avec un quasi-réseau local. »
Nicolas Aubé
Nicolas Aubé estime que dans une dizaine à une vingtaine d’année, l’informatique sera « dans
le nuage » et donc dans les Data Centers. Ainsi, les sociétés pourront soit mettre toutes leurs
données dans le Cloud, soit uniquement les répliquer. Par la suite, même les postes de travail
seront externalisés. Les utilisateurs n’auront plus que des interfaces d’accès, de type tablettes,
dans l’entreprise, directement liées au réseau et au cloud. Toutefois, Nicolas Aubé conseille
d’éviter de mettre toutes ses données sur Internet… D’ailleurs, il estime que les entreprises
utiliseront plutôt des Cloud privés hébergés dans des Data Centers de proximité de taille
moyenne. En effet, pour lui, le marché des Data Centers est local. Ils doivent être implantés
dans des parcs d’activités ou proches de zones commerciales afin de donner un accès rapide
aux entreprises.
Le système de
refroidissement par air
Projet « Nu@ge » : vers un Cloud à la française
CELESTE participe également au projet « Nu@ge », soutenu par le Fonds National pour la
Société Numérique. Ce consortium, formé début 2011, représente un investissement total en
recherche et développement de 10 millions d’euros sur 2 ans. L’objectif de ce projet open
source est de créer le cloud computing de demain : ouvert à des composantes matérielles et
logicielles externes, réparti sur un maillage régional français et hébergé dans des Data Centers
écologiques, et faiblement consommateurs d’énergie.
Porté par 7 entreprises (Non Stop Systems, Oodrive, CELESTE, DotRiver, Alphalink,
Network Consulting, New Generation SR) et deux laboratoires français (LIP6, équipes Regal
et Phare, de l’Université Pierre et Marie Curie), le projet « Nu@ge » réunit des acteurs
d’horizons divers : réseaux, systèmes, Data Centers, stockage…
Dans ce projet, CELESTE aura en charge la conception d’un Data Center modulaire et éco-
efficient. Pour ce faire, Nicolas Aubé souhaite réaliser un Data Center qui reposera sur sa
technologie en silo, son système de refroidissement par air et son système de reprise
d’énergie. Bien sûr, sa structure ne sera pas en béton, mais dans un autre matériau plus léger,
comme le bois, le métal … Rien n’est encore décidé à ce jour. Ce Data Center modulaire sera
fabriqué en 6 mois, mais avec un rendement énergétique quasi identique à celui de Marilyn.
Le premier pilote devrait voir le jour en 2013 sur un terrain situé à proximité du Data Center
Marilyn.
Investissements d'avenir
19 millions d'euros d'investissement dans cinq projets de cloud computing
16. décembre 2011
Eric BESSON, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique,
et René RICOL, commissaire général à l’Investissement annoncent 19 millions d’euros
d’investissement dans 5 projets de recherche et développement dans le domaine de
l’informatique en nuage (cloud computing).
L’informatique en nuage représente une évolution majeure des usages et de l’organisation des
systèmes d’information. Son utilisation permet aux entreprises d’accroître leur compétitivité,
par une baisse des coûts informatiques, et une meilleure qualité de service. En outre, ce
secteur va générer de nouveaux services, accessibles à la demande et à distance, portés par un
marché en croissance de 25% par an.
C’est pourquoi le gouvernement a lancé, dans le cadre du Programme d’Investissements
d’Avenir, l’appel à projets de recherche et développement « informatique en nuage – cloud
computing ». Son objectif est de soutenir les technologies qui permettront l’émergence des
infrastructures informatiques de demain.Parmi les 18 projets déposés en réponse à cet appel, 5
projets ont été sélectionnés et bénéficieront d’un soutien public de 19 millions d’euros. Ces 5
projets représentent un investissement total en recherche et développement de 50 millions
d’euros.
Les projets retenus sont les suivants :
- la « plate-forme d’ingénierie logicielle » (projet CloudForce porté par Orange Labs),
permettra le développement collaboratif et la gestion d’applications s’appuyant sur de
multiples infrastructures d’informatique en nuage ;
- les « outils de portage d’applications » (projet CloudPort porté par la PME
Prologue), faciliteront la migration des logiciels d’une entreprise vers le modèle de
l’informatique en nuage ;
- le projet « d’infrastructure logicielle haute performance » (projet Magellan porté
par Bull), servira de base pour offrir les performances du calcul intensif à la demande et à
distance ;
- le projet de « nuage communautaire » (projet Nu@ge porté par la PME Non Stop
Systems), développera des solutions de mutualisation d’infrastructures et de compétences de
plusieurs PME pour offrir des services innovants ;
- enfin, le projet de « nuage pour les établissements d’enseignement supérieur »
(projet UnivCloud porté par INEO), mettra les technologies du cloud au service des
universités et des collectivités.
Ces projets regroupent une grande variété d’acteurs : concepteurs de systèmes informatiques,
opérateurs de télécommunication, éditeurs de logiciel, intégrateurs de technologies,
laboratoires de recherche et un nombre important de PME innovantes. Une large part des
développements sera diffusée sous modèle de logiciel libre.
Un deuxième appel à projets sur l’informatique en nuage a été lancé le 21 juillet dernier dans
le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir. Les résultats seront communiqués début
2012.
« Le développement en France d’une offre compétitive de cloud computing répond à un enjeu
de maîtrise de nos infrastructures informatiques et de nos données. L’industrie du cloud
computing va occuper dans les prochaines années la position qu’occupait la production du
charbon et de l’acier après la guerre : celle d’une industrie stratégique qui irrigue l’ensemble
de notre économie », a souligné Eric BESSON.
Cloud et révolution verte
Internet est souvent perçu comme virtuel. Or Internet, c’est avant tout la mise en
relation de serveurs et d’ordinateurs ou de ressources informatiques via des routes
appelées réseaux. Si les usages numériques devant révolutionner l’utilisation des
transports restent encore marginaux, les tendances du Cloud laissent quant à eux
présager une nouvelle dynamique vers l’Internet Vert.
Écrit par
Frédérique Dofing
La décentralisation annoncée par les nouveaux usages numériques n’est pas encore au rendez-
vous. Le télétravail et la visio-conférence restent encore des outils culturellement mal perçus ;
les déplacements professionnels ont certes un peu baissé mais plus du fait de la réduction des
budgets des entreprises... De plus, en y regardant de plus près la multiplication des
commandes en ligne ne favorisent pas tant que cela la réduction des transports de
marchandise ou des déchets d’emballage.
Si les usages ne permettent pas encore la révolution verte, on peut observer que l’industrie
numérique s’efforce quant à elle de relever ce défi, ne serait-ce que pour des questions
d’économie. Prenons les composants de l’industrie numérique un à un
- Réseaux : le smart grid restera probablement marginal en France et dans les pays
développés, même si intellectuellement la fusion multi-usages des réseaux est très intéressante
; la vraie révolution c’est le passage du cuivre (de plus en plus onéreux) vers la fibre optique.
Quelques soient les débats actuels sur la rapidité des déploiements, la fibre optique gagne du
terrain et c’est tant mieux car elle offre de vrais atouts écologiques : légèreté, recyclage,
pose…
- Serveurs : trois composants sont à prendre en compte : puissance, consommation électrique
et matériaux. Pour ces derniers, l’acier souvent utilisé ne pose pas de problème majeur en
termes de production ou de recyclage. C’est plutôt le cœur du serveur qui reste intéressant à
étudier. Les travaux sur la puissance et l’émission de chaleur, notamment avec le projet Moon
Shot d’HP, sont extrêmement prometteurs. En effet, avec une réduction à la source de la
consommation électrique tant pour l’usage que pour le refroidissement, les clés du green IT
sont en train d’émerger.
En complément, la virtualisation des serveurs constitue elle aussi une grande avancée.
Compte-tenu des besoins de stockage, de sauvegarde de données des entreprises et de haute
disponibilité (serveur miroirs), la croissance des besoins est exponentielle.
La virtualisation permet de multiplier la puissance d’un serveur en partageant plus facilement
des serveurs mutualisés ou en multipliant les usages des serveurs dédiés.
Compte-tenu du coût des solutions actuelles de virtualisation, on peut imaginer que de
nouvelles sources d’innovation restent à creuser et que des offres de clusters open-source vont
émerger rapidement.
- Centres informatiques de données : les datacenters consomment comme de petites villes !
tant pour les serveurs hébergés que pour leur fonctionnement intrinsèque. La réutilisation de
la chaleur est intéressante mais insuffisante. La réflexion doit porter sur le rendement
énergétique global, avec des mesures précises et évaluation des dommages collatéraux
(projets sur les nappes phréatiques ou banquises). Le free-cooling est vraiment très intéressant
à cet égard ; il doit pourtant être couplé avec une exigence de haute disponibilité et haute
densité sans quoi ces datacenters ne répondront pas aux exigences de nouvelles générations de
serveurs. Reste ensuite à creuser la question des matériaux de construction et la source de
l’énergie… sujet de réflexion plus complexe.
- Applications : le calcul de la consommation énergétique d’une application est très tendance
et les préconisations se multiplient : pas de fash, choix des CSS... Il est probable que ces
normes intégreront peu à peu les cahiers des charges des développeurs et des SSII… dans
quelques années…
- Postes de travail : le rêve serait un bureau sans ordinateur, câbles et autre périphérique. Et
cela est en train d’arriver ! La virtualisation et le cloud permettent d’accéder à toutes les
ressources informatiques grâce aux réseaux informatiques. On pourrait disposer d’outil de
communication simplifié accédant à toutes les données, applications… et d’une certaine façon
nous vivons déjà cette réalité. Restent ensuite les exigences de sécurité, confidentialité et
contrôle.
Ainsi, la révolution verte sera-t-elle le fruit de l’informatique dans les nuages ? Cette vision
poétique le laisse le présager. Tout comme on peut espérer que la révolution numérique des
entreprises devienne un des piliers de l’innovation et de croissance.
Frédérique Dofing
CELESTE fête ses 10 ans avec une croissance à 30%
Métiers - Business - Rédigé le lundi 19 décembre 2011 - Frédéric Mazué
En 10 ans, le fournisseur d’accès Internet pour les entreprises CELESTE est devenu un opérateur
reconnu sur le marché du Très Haut Débit. Doté d’un réseau de fibre optique et d’un datacenter Haute
Densité, la stratégie d’innovation et de qualité de service paie : les entreprises font le choix des
services haute disponibilité et innovants.
Il y a tout juste une décennie, Nicolas Aubé, diplômé de l'Ecole Polytechnique et de l'Ecole des Ponts,
créait CELESTE avec une idée simple : donner le meilleur de l’Internet aux PME souvent délaissées
par les opérateurs historiques. Déclinée en positionnement, les fondamentaux de l’entreprise ont été
posés : Innovation et Qualité de service.
La qualité de service se traduit par des offres techniquement avancées et un accompagnement
humain des clients à toutes les étapes de leurs projets. L’innovation a pris forme avec un
département de R&D dédié et une reconnaissance par de nombreux labels et reconnaissances :
labellisations JEI puis Oseo Excellence, Entreprises des Pôles Systematics, prix PM UP…
Peu à peu, l’opérateur s’est doté d’une infrastructure Haute Disponibilité : cœur de réseau d’une
capacité de 160 Gigabits, réseau de fibre optique de 4 000 kilomètres (en cours de déploiement sur 25
agglomérations) et datacenter écologique haute densité. Cette infrastructure permet de proposer des
services uniques sur le marché comme la connexion Fibre optique 1 giga, soit 1 000 mégabits/s. De
nombreuses offres sont d’ailleurs en préparation pour 2012 dans le domaine du Cloud : machines
virtuelles, sauvegarde, clusters, hébergement…
Aujourd’hui l’entreprise compte 40 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de plus de 6 millions
d’euros pour 2011, soit une croissance de 30%. D’ailleurs, depuis 5 ans, la croissance de CELESTE
est de l'ordre de 30% par an, avec une rentabilité toujours maintenue. 2 000 clients entreprises font
confiance à ce Fournisseur d’Accès.
Les perspectives d’évolution de la société s’avèrent encore très optimistes pour les années à venir entre
lancement de nouvelles solutions, projets de croissance externe ou encore nouvelle approche
commerciale des grands comptes.
Nicolas Aubé, président-fondateur, souhaite d’ailleurs renforcer le positionnement de CELESTE
comme l’opérateur de référence des entreprises : « Le temps réel, c'est la nouvelle révolution
industrielle. Les entreprises sont interconnectées, elles dépendent de leur réseau. Demain, les
standards du marché seront la fibre optique à 1 Gb/s et l'informatique dans les nuages. C'est
la vision initiale de CELESTE qui est en train de se réaliser.»
Et si la révolution verte venait des nuages ?
Expert - Rédigé le mercredi 14 décembre 2011 - Frédérique Dofing
La décentralisation annoncée par les nouveaux usages numériques n’est pas encore au rendez-vous.
Le télétravail et la visio-conférence restent encore des outils culturellement mal perçus ; les
déplacements professionnels ont certes un peu baissé mais plus du fait de la réduction des budgets
des entreprises... De plus, en y regardant de plus près la multiplication des commandes en ligne ne
favorisent pas tant que cela la réduction des transports de marchandise ou des déchets d’emballage.
Si les usages ne permettent pas encore la révolution verte, on peut observer que l’industrie
numérique s’efforce quant à elle de relever ce défi, ne serait-ce que pour des questions d’économie.
Prenons les composants de l’industrie numérique un à un
- Réseaux : le smart grid restera probablement marginal en France et dans les pays développés,
même si intellectuellement la fusion multi-usages des réseaux est très intéressante ; la vraie
révolution c’est le passage du cuivre (de plus en plus onéreux) vers la fibre optique. Quelques soient
les débats actuels sur la rapidité des déploiements, la fibre optique gagne du terrain et c’est tant
mieux car elle offre de vrais atouts écologiques : légèreté, recyclage, pose…
- Serveurs : trois composants sont à prendre en compte : puissance, consommation électrique
et matériaux. Pour ces derniers, l’acier souvent utilisé ne pose pas de problème majeur en
termes de production ou de recyclage. C’est plutôt le cœur du serveur qui reste intéressant à
étudier. Les travaux sur la puissance et l’émission de chaleur, notamment avec le projet Moon
Shot d’HP, sont extrêmement prometteurs. En effet, avec une réduction à la source de la
consommation électrique tant pour l’usage que pour le refroidissement, les clés du green IT
sont en train d’émerger.
En complément, la virtualisation des serveurs constitue elle aussi une grande avancée.
Compte-tenu des besoins de stockage, de sauvegarde de données des entreprises et de haute
disponibilité (serveur miroirs), la croissance des besoins est exponentielle.
La virtualisation permet de multiplier la puissance d’un serveur en partageant plus facilement
des serveurs mutualisés ou en multipliant les usages des serveurs dédiés.
Compte-tenu du coût des solutions actuelles de virtualisation, on peut imaginer que de
nouvelles sources d’innovation restent à creuser et que des offres de clusters open-source vont
émerger rapidement.
- Centres informatiques de données : les datacenters consomment comme de petites villes !
tant pour les serveurs hébergés que pour leur fonctionnement intrinsèque. La réutilisation de
la chaleur est intéressante mais insuffisante. La réflexion doit porter sur le rendement
énergétique global, avec des mesures précises et évaluation des dommages collatéraux
(projets sur les nappes phréatiques ou banquises). Le free-cooling est vraiment très intéressant
à cet égard ; il doit pourtant être couplé avec une exigence de haute disponibilité et haute
densité sans quoi ces datacenters ne répondront pas aux exigences de nouvelles générations de
serveurs. Reste ensuite à creuser la question des matériaux de construction et la source de
l’énergie… sujet de réflexion plus complexe.
- Applications : le calcul de la consommation énergétique d’une application est très tendance
et les préconisations se multiplient : pas de fash, choix des CSS... Il est probable que ces
normes intégreront peu à peu les cahiers des charges des développeurs et des SSII… dans
quelques années…
- Postes de travail : le rêve serait un bureau sans ordinateur, câbles et autre périphérique. Et
cela est en train d’arriver ! La virtualisation et le cloud permettent d’accéder à toutes les
ressources informatiques grâce aux réseaux informatiques. On pourrait disposer d’outil de
communication simplifié accédant à toutes les données, applications… et d’une certaine façon
nous vivons déjà cette réalité. Restent ensuite les exigences de sécurité, confidentialité et
contrôle.
Ainsi, la révolution verte sera-t-elle le fruit de l’informatique dans les nuages ? Cette vision
poétique le laisse le présager. Tout comme on peut espérer que la révolution numérique des
entreprises devienne un des piliers de l’innovation et de croissance.
Frédérique DOFING, Directeur Général de CELESTE
Marilyn, le premier datacenter écologique à haute densité
l'opérateur Céleste a récemment inauguré le premier centre de données informatique
entièrement écologique et à haute densité.
© CELESTE / enia architectes
L’opérateur haut débit dédié aux entreprise Céleste a inauguré le 24 novembre 2011 le
premier datacenter écologique à haute densité du monde. Baptisé Marilyn,cet équipement
répond aux exigences de haute disponibilité.
L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Cette
dernière assure une organisation optimisée du datacenter et une limitation des besoins de
surface au sol. En tout, 200 baies de serveur, de 10 kVA par baie maximum, sont ainsi
hébergés en première phase sur une surface de 600 m². Le datacenter fonctionne grâce à un
système de refroidissement grâce à l'utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles
serveurs appelé «free-cooling». Ces salles aménagées sur cinq niveaux profitent d’un effet de
tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. Le gain en consommation
électrique totale est estimé à près de 35 %, soit une économie d'environ 6 GWh par an par
rapport à un datacenter traditionnel. Cette économie représente la consommation annuelle
d’un bâtiment de bureaux classique de 150 000 m². Il afficherait un rendement énergétique
effective (power usage effectiveness dit PUE) de 1,3, un des plus bas du monde.
Celeste inaugure le 1er data-center écologique en Seine-et-Marne
Doc Celeste - datacenter Marilyn
Inauguration. La société Celeste, un fournisseur d’accès internet à haut-débit, a inauguré
aujourd'hui à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), le premier datacenter écologique haute
densité au monde.
Appelé Marilyn, cet équipement a été construit suivant un concept, imaginé par Nicolas Aubé,
président de Celeste, en partenariat le cabinet d’architecture Enia, et qui permet de réduire la
consommation énergétique de 35 % par rapport à des sites traditionnels. Son principe repose
sur un refroidissement du bâtiment, construit de façon verticale, grâce à l’air ambiant.
Il a fallu un an d’études et de simulation avec le cabinet Enia pour valider les modes de
refroidissement. « Ces modes reposent sur des registres automatiques dépendant de la météo.
En mode froid, quand la température est inférieure à 23°C, soit 80 % du temps, l'air frais est
filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le
chauffage des bureaux de Celeste », précise un communiqué de la société.
Après une année de construction et trois semaines d’essais industriels, les tests ont permis de
valider le concept qui a fait l’objet d’un brevet international.
« Les tests ont permis de démontrer que, avec des capacités électriques et thermiques à 100 %
et une température extérieure de 19°, les allées froides enregistraient de façon stable une
température identique de 19° et ce sans aucune climatisation. De plus, l’écoulement de l’air a
pu être visualisé grâce à l’utilisation de fumigènes et contrôlé par des diverses sondes »,
détaille le communiqué.
Sur cinq étages, Marylin propose une superficie de 600 m² accueillant 8 000 serveurs. Sa
réalisation a nécessité un investissement de 8 millions d’euros, selon Frédérique Dofing,
Directrice Générale associée de Celeste.
L’entreprise a réalisé 5,159 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010 en progression de
27% par rapport à l’exercice précédent.
A lire également :
Marilyn : le 1° datacenter écologique haute densité au monde
Le cloud computing : une réalité pas du tout virtuelle
L’informatique « dans les nuages » ou infonuagique se traduit par la disponibilité immédiate
et à la demande des ressources informatiques d’application et de contenu. Est-ce un concept
marketing ou la prochaine révolution technologique ?
Pour les particuliers, le cloud computing est déjà une réalité à la maison. La musique, les
films sont présents sur les réseaux et consultables en ligne quand on le souhaite. Demain, on
peut imaginer que les supports « physiques » : CD, DVD, etc … vont disparaître. C’est pareil
pour les photos présentes en ligne sur des journaux intimes mais publics. Les livres et la
presse numériques font également leur apparition.
La vie des gens est déjà « dans les nuages » ; un endroit flou, virtuel, qui est en réalité un
ensemble de centres informatiques, les datacenters. Et c’est aussi une réalité dans les entreprises. Le courrier électronique devient un espace
collaboratif de travail.
On partage emails, fichiers, agendas. Ce type de messagerie s’externalise chez des hébergeurs
pour être sécurisé et archivé. Les serveurs applicatifs deviennent virtuels, variables, peuvent
être reconstruits rapidement en cas de panne. Les sauvegardes sont externalisées dans les
datacenters. Même le téléphone part dans le « Cloud » : les plateformes d’appels centralisées,
les centrex, permettent de s’affranchir de la distance et d’utiliser sa ligne téléphonique partout,
sur des terminaux fixes ou mobiles. C’est parfois aussi le poste de travail qui devient virtuel :
on peut se connecter à distance depuis chez soi, ou en déplacement professionnel.
Ce mouvement de fond est dû aux réseaux, à la fibre optique en particulier, qui permet
d’interconnecter les entreprises entre elles. C’est la nouvelle révolution industrielle. Des
technologies de fibre 1 Giga apparaissent, le réseau éloigné est le même que le réseau local.
Peu importe la distance, l’entreprise est organisée en fonction des compétences et non des
machines.
Le Cloud Computing est donc une réalité, sans qu’on s’en soit rendu compte ! Attention car il ne faut pas laisser échapper ce qu’on a de plus précieux : tout comme on
doit protéger ses photos intimes et celles de ses proches. On doit être vigilant avec les données
de son entreprise, les adresses de ses clients … Le Cloud Computing doit être maîtrisé,
certains réseaux doivent rester privés, à proximité de l’entreprise, sur son territoire.
L’informatique ne doit pas être dans les nuages, mais dans des endroits identifiés, sécurisés.
Aujourd’hui, la technologie existe, ce sont nos organisations qu’il faut repenser.
Le Cloud Computing : Révolution informatique ou marketing pur ?
L’informatique « dans les nuages » ou infonuagique se traduit par la disponibilité immédiate et à la
demande des ressources informatiques d’application et de contenu. Est-ce unconcept marketing ou la
prochaine révolution technologique ?
Pour les particuliers, le Cloud Computing est déjà une réalité à la maison. La musique, les films sont
présents sur les réseaux et consultables en ligne quand on le souhaite. Demain, on peut imaginer que
les supports « physiques » : CD, DVD, etc … vont disparaître. C’est pareil pour les photos présentes
en ligne sur des journaux intimes mais publics. Les livres et la presse numériques font également leur
apparition. La vie des gens est déjà « dans les nuages » ; un endroit flou, virtuel, qui est en réalité un
ensemble de centre informatiques, les datacenters.
Et c’est aussi une réalité dans les entreprises. Le courrier électronique devient un espace
collaboratif de travail. On partage emails, fichiers, agendas. Ce type de messagerie s’externalise chez
des hébergeurs pour être sécurisé et archivé. Les serveurs applicatifs deviennent virtuels, variables,
peuvent être reconstruits rapidement en cas de panne. Les sauvegardes sont externalisées dans les
datacenters. Même le téléphone part dans le « Cloud » : les plateformes d’appels centralisées, les
centrex, permettent de s’affranchir de la distance et d’utiliser sa ligne téléphonique partout, sur des
terminaux fixes ou mobiles. C’est parfois aussi le poste de travail qui devient virtuel : on peut se
connecter à distance depuis chez soi, ou en déplacement professionnel.
Ce mouvement de fond est dû aux réseaux, à la fibre optique en particulier, qui permet
d’interconnecter les entreprises entre elles ; c’est la nouvelle révolution industrielle. Des technologies
de fibre 1 Giga apparaissent, le réseau éloigné est le même que le réseau local. Peu importe la distance,
l’entreprise est organisée en fonction des compétences et non des machines.
Le Cloud Computing est donc une réalité, sans qu’on s’en soit rendu compte ! Attention car il ne
faut pas laisser échapper ce qu’on a de plus précieux : tout comme on doit protéger ses photos intimes
et celles de ses proches ; on doit être vigilant avec les données de son entreprise, les adresses de ses
clients … le Cloud Computing doit être maîtrisé, certains réseaux doivent rester privés, à proximité de
l’entreprise, sur son territoire. L’informatique ne doit pas être dans les nuages, mais dans des endroits
identifiés, sécurisés. Aujourd’hui, la technologie existe, c’est nos organisations qu’il faut repenser.
Nicolas AUBE, Président Directeur Général de CELESTE .
10.11.2011
CELESTE, l’alliance entre l’innovation et la préservation de l’environnement au cœur de la
Cité Descartes
La Cité Descartes, un lieu d’excellence universitaire et d’implantation idéale pour les
entreprises innovantes
Diplômé de l’Ecole Polytechnique de Palaiseau, j’ai poursuivi mes études à l’Ecole des Ponts
et Chaussées. Au cours de l’année 1996, l'école a déménagé la Cité Descartes. A la fin de mes
études, j’ai travaillé en tant que conseiller en stratégie durant trois ans hors de Marne-la-
Vallée.
Je suis revenu à la Cité Descartes en 2001 pour créer l’entreprise CELESTE, au sein de la
pépinière d’entreprises innovantes de la Chambre de Commerce.
Mon choix a tout d’abord été motivé par la présence de 30 000 étudiants à la Cité Descartes.
En effet, une entreprise qui se crée a besoin de personnel et de force vive. CELESTE
recherchait alors principalement des techniciens et des ingénieurs ayant reçu une formation
assez pointue. D’autre part, je réside à Paris et il est très pratique de se rendre à la Cité
Descartes grâce à sa proximité avec la capitale. Enfin, la Cité Descartes est un endroit où l’on
peut voir à la fois de beaux bâtiments universitaires, de grandes entreprises mais aussi des
espaces verts. C’est un territoire moderne amené à devenir très importante pour le « Grand
Paris ».
Marilyn, futur emblème de l’alliance entre l’innovation et la préservation de
l’environnement dans la Cité Descartes
CELESTE a été créée en 2001 dans le but de procurer des services haut débit aux entreprises.
Notre métier est « fournisseur d’accès internet » et nous produisons des connexions haut débit
grâce à la fibre optique. Depuis toujours, CELESTE mise sur l’innovation. En effet, nous
avons conscience d’avoir un métier où l’on se doit de préparer l’avenir dans le domaine des
réseaux. L’un des éléments clés de notre secteur est la face cachée d’Internet que sont les
centres informatiques, aussi appelés les data center. Un data center est une sorte de coffre-fort
numérique dans lequel les entreprises et les hébergeurs peuvent y mettre leurs données à
l’abri. Nous avons décidé de construire notre propre centre informatique sur la Cité
Descartes : le projet Marilyn.
Le data center Marilyn est complètement innovant. Sa particularité réside dans son efficacité
énergétique. Marilyn a été conçu dans une forme verticale, ce qui est unique au monde. Pris
depuis l’extérieur, l’air monte dans les tours à travers des planchers techniques en métal. Lors
de sa montée, l’air refroidit les ordinateurs ce qui nous permet de consommer 35% d’énergie
en moins qu’un data center ordinaire. Généralement, les data center sont un peu cachés et ce
sont des bâtiments horizontaux qui prennent beaucoup d’espace. A l’inverse, nous avons fait
le pari de construire un data center urbain car nous souhaitons qu’il devienne un emblème
pour notre société, et pourquoi pas pour la Cité Descartes. Ainsi, lorsque l’on traversera la
Cité Descartes par l’autoroute, on pourra voir des bâtiments non seulement innovants, mais
aussi représentatifs des vingt prochaines années.
L’opérateur Celeste met en service un datacenter écologique haute densité
Datacenter Marilyn - Celeste
Selon ses initiateurs, il s’agirait tout simplement du premier « datacenter écologique haute
densité au monde ». Dans un communiqué diffusé ce matin, l’opérateur CELESTE (internet
haut débit pour les entreprises) a officialisé la mise en service, depuis octobre, d’un nouveau
centre données informatiques à Champs-sur-Marne (77). Baptisé Marilyn, cet équipement
répond aux exigences de haute disponibilité et de haute densité. Sa durabilité repose sur la
mise au point d’un concept novateur de refroidissement par l’air ambiant.
Un système de refroidissement breveté
En pratique, ce système breveté - développé par le cabinet d’architecte Enia - adapte le
refroidissement du datacenter en fonction de la météo. « En mode froid quand la température
est inférieure à 23°C, soit 80% du temps, l’air frais est filtré et insufflé directement dans le
bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de Celeste »
explique l’opérateur dans un communiqué. Un an après sa construction et trois semaines après
sa mise en service, le Marilyn aurait déjà démontré sa validité environnementale. Selon
Celeste et Enia, le datacenter consommerait ainsi 35% de moins qu’un équipement
traditionnel et afficherait un PUE de 1,3. Son inauguration officielle est prévue le 24
novembre.
Insolite : Marylin, le Datacenter écologique .
Marilyn est le premier datacenter écologique haute densité au monde. En règle générale
quand on parle de DataCenter, on s'imagine une immense ferme de serveurs, vorace en
énergie et bien aussi insolite qu'il y paraisse, Marylin, un DataCenter de dernière génération
se veut vert de chez Vert.
Après des essais industriels concluants, le modèle de refroidissement par l’air ambiant est
validé avec une charge à 1 MW. Depuis octobre, ce centre de données informatiques accueille
les clients entreprises de l’opérateur CELESTE. L’inauguration officielle est prévue le 24
novembre.
Les datacenters actuels souvent vétustes ne répondent pas aux besoins de puissance de la
nouvelle génération de serveurs et du Cloud Computing. C’est pourquoi le fournisseur d’accès
Internet CELESTE a décidé de construire son propre datacenter répondant aux exigences de
haute disponibilité et haute densité.
Pour offrir des puissances jusqu’à 10 kVA par baie, il a été nécessaire d’imaginer un
nouveau concept de refroidissement moins consommateur d’énergie que ceux existants :
piscine d’eau froide, climatiseur…. Président de CELESTE, Nicolas Aubé a imaginé un
système innovant : refroidir le centre construit de façon verticale grâce à l’air ambiant. Une
idée toute simple qui a tout de même nécessité un an d’étude et de simulations avec le cabinet
d’architecte Enia pour valider les modes de refroidissement.
Ces modes reposent sur des registres automatiques dépendant de la météo. En mode froid
quand la température est inférieure à 23°C, soit 80% du temps, l'air frais est filtré et insufflé
directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des
bureaux de CELESTE.
Après une année de construction et 3 semaines d’essais industriels, le pari est gagné. Les tests
ont permis de démontrer que : avec des capacités électriques et thermiques à 100% et une
température extérieure de 19°, les allées froides enregistraient de façon stable une température
identique de 19° et ce sans aucune climatisation. De plus, l’écoulement de l’air a pu être
visualisé grâce à l’utilisation de fumigènes et contrôlé par des diverses sondes aux cinq
étages. La conception TIER IV a quant à elle était validée par des tests de haute disponibilité
sur le groupe électrogène, les volants d'inertie, des essais réels d’extinction d'incendie par
brouillard d'eau haute pression sur des serveurs en fonctionnement….
Ainsi, le brevet mondial Marilyn de CELESTE et Enia est validé. Ce concept permet de
réduire la consommation énergétique de 35% par rapport à des sites traditionnels tout en
offrant des services haute densité. Le rendement énergétique ou le PUE de 1,3 est en effet l’un
des plus bas du monde. De plus, Marilyn est le premier datacenter haute densité en France,
avec une implantation symbolique à Champs-sur-Marne, le cluster du développement durable
du Grand Paris.
Si le datacenter accueille les clients de CELESTE depuis début octobre, il sera officiellement
inauguré le 24 novembre, sous le haut patronage de Maurice Leroy, ministre de la Ville
chargé du Grand Paris.
Marilyn Data Centre Uses Vertical Air Cooling
September 6, 2011 by Rénald Boulestin
Vertical air cooling improved French designers’ energy efficiency – and inspired the
name of their data centre
Celeste, a French high-speed Internet access provider, is to launch its power-efficient Marilyn data
centre at the end of September, featuring vertical air cooling and an innovative flywheel-based UPS
system.
The data centre took only ten months to build, according to Celeste chief executive Nicolas Aubé. As
of February the 200-bay, 900-square-metre data centre was still at the concept stage, he said.
Power backup
Located in the Île-de-France region near the A4 motorway, Marilyn has already attracted the interest
of banks, hosting companies and other IT services firms, Aubé said.
Celeste’s Marilyn data centre is so-called because it is designed to use a vertical
flow of air, through several storeys (it looks like five floors on diagrams we have seen). Instead of
solid floors, it has a series of metal grilles, which reminded Celeste’s staff of the iconic picture of
Marilyn Monroe from the film The Seven Year Itch (a version of which is shown here). Vertical hot
and cold aisles are formed by partitions on each storey
According to the Silicon.fr, when the outside air temperature is less than 23C (80 percent of the time),
it uses free air cooling with no refrigeration. Some refrigeration is used if the outside temperature rises, until at 35C or above, all the air is recycled and air conditioning is used. This also happens if the
air is very dry.
Celeste is promising “100 percent” availability (more precisely, 99.995
percent) for Marilyn, with backup features including a generator that will take over for the entire data
centre in the event of a power failure.
The generator is apparently a late addition to the scheme – in October 2010 Aubé told IT journal
ITespresso that the data centre wouldn’t include a generator because its high-availability needs were
met with the existing power infrastructure.
The 99.995 percent availability rate is supported by supports backup features such as hot-swappable
hardware and redundant computing infrastructure and electrical circuits. The redundant systems mean
components can be replaced on the fly, so that maintenance can be carried out with no downtime.
Fresh-air cooling
Marilyn has a PUE efficiency rating of 1.3, meaning 2.31 MW out of 3
MW will be directly usable by the IT equipment. That’s in line with other “green” data centres, such
as a Hemel Hempstead facility opened by Gyron in July, which claimed a PUE of between 1.2 and 1.3.
The industry average PUE is 2.5, according to Gyron.
For power backup, the data centre uses an unusual feature – two flywheel-powered UPS systems,
which take over in the event of a power failure until the generator comes online. These UPS systems,
which have only become feasible for data centres in recent years, allow Marilyn to dispense with lead
batteries.
Marilyn is scheduled to open for business on 26 September.
A study published in August found that data centre power use has grown significantly less than
predicted over the past few years, largely due to the 2008 economic crisis. The study, carried out by a
consulting professor at Stanford University, found that electricity used by data centres worldwide
increased by about 56 percent from 2005 to 2010.
This might seem a big increase, but experts had predicted energy use would double over this period. In
the US data centre electricity use grew by about 36 percent, according to Koomey’s figures.
This report is translated and extended from an article by Rénald Boulestin, Silicon France. Editing by
Peter Judge and Matthe Broersma.
Fibre et Très Haut Débit : une dimension structurante pour les entreprises
du 21ème siècle
Le 19/10/2011 de 14H00 à 14H50
Magenta Après une période de turbulences qui a accompagné la naissance des projets de déploiements
de fibre optique en France, l’année s’est ouverte sous des auspices plus favorables pour une
accélération des déploiements : les opérateurs ont enterré la hache de guerre sur les choix techniques
de mono et de multifibre, le principe de mutualisation s’est imposé – dans les zones denses, il s’entend
– et le Grand Emprunt a doté le Très Haut Débit d’une enveloppe de 2 milliards d’euros, certes
insuffisante pour couvrir le territoire mais qui est clairement une amorce et une prise de position
politique qu’il faut saluer. Ces infrastructures de réseaux sont nécessaires pour accompagner
l’extraordinaire profusion de technologies et d’usages, notamment autour des services très gourmands
en data, que ce soit à travers le cloud computing, la mobilité, l’e-santé, l’e-learning, la 3D ou l’Internet
des objets qui préfigure une innovation disruptive. Cela étant, les réseaux fixes de très haut débit sont
tout autant attendus pour améliorer les usages actuels : ne plus devoir compresser les conversations en
VoIP, supporter des flux métiers qui aujourd’hui sont limités par le cuivre, permettre la
télétransmission rapide de documents, la sauvegarde à distance, la dématérialisation des serveurs
informatiques... autant de freins que rencontrent aujourd’hui bon nombre de clients. En outre, ces
réseaux vont aussi inaugurer de nouveaux modèles de tarification où le modèle du forfait tout compris
sera moins pertinent, y compris avec des offres premium centrées sur le débit garanti et la QoS.
Argument sensible pour les entreprises, c’est aussi une plus forte interopérabilité entre les services qui
est en jeu, quels que soient les acteurs qui les proposent. Témoignages pour mesurer la dimension
structurante du très haut débit pour notre économie et pour les entreprises.
Intervenants :
, ALTITUDE TELECOM
Didier SOUCHEYRE, Président, NEO TELECOMS
,
Nicolas AUBE, Président, CELESTE
Eric MONTAGNE, SMARTWIPCLUB
Celeste fait sa boucle
CELESTE, fournisseur d'accès haut débit pour les entreprises, annonce le lancement d'une boucle fibre optique de 4 000 km qui reliera les 25 plus grandes villes de France.
Ce projet représente un investissement de plus de cinq millions d'euros et positionne CELESTE comme un opérateur d’infrastructure. Le projet s’appuie sur la technologie WDM, utilisée notamment par les professionnels de l’industrie bancaire et boursière au regard des besoins de performance liés à ces activités. Au sein de chaque ville, CELESTE va construire une boucle métropolitaine indépendante pour apporter de nouveaux services aux entreprises. Concrètement, les professionnels pourront accéder par exemple à des connexions de 1Gb/s et à de nombreux services additionnels.
Celeste lance une boucle optique nationale
Celeste annonce le lancement prochain d'une boucle de fibre optique de plus de 4.000 km qui reliera les 25 plus grandes villes de France. Un investissement de plus de 5 millions d'euros.
Ce projet, présenté comme unique sur le marché puisqu'il s'adresse directement aux entreprises, s’appuie sur la technologie WDM (multiplexage en longueur d'onde ou Wavelength Division Multiplexing). Une technologie notamment utilisée par les professionnels de la banque et de la bourse dont les activités exigent des liaisons très performantes. Utilisant la fibre optique de bout en bout, elle permet en effet de délivrer une puissance et des débits rarement proposés sur le marché.
L'opérateur dope donc son offre à destination des entreprises en s’appuyant sur une infrastructure lui permettant de proposer un service à très haut débit dans l’ensemble des grands centres économiques nationaux. Par ailleurs, au sein de chacune des 25 villes, Celeste va réaliser une boucle métropolitaine indépendante pour fournir des services complémentaires aux entreprises.
Ainsi, les professionnels pourront accéder par exemple à des connexions de 1Gb/s symétriques associées à des services additionnels tels que la QoS.
Avec cette boucle nationale, l'opérateur affirme être en mesure de proposer une offre optique dans 7.500 communes de l'Hexagone et de couvrir ainsi les besoins de 90% des entreprises de plus de 10 salariés.
19.09.11 - Dirk Basyn
Celeste lance sa boucle de fibre optique nationale
lundi 19 septembre 2011
Le fournisseur d'accès haut débit pour les entreprise annonce le lancement de sa boucle de
fibre optique nationale et un investissement global de 5 millions d'euros. Cette boucle de 4
000 km reliera les 25 plus grandes villes de France. Le projet s’appuie sur la technologie
WDM.
A travers cette mise en œuvre, Celeste se positionne comme le premier opérateur à proposer
cette technologie directement aux entreprises. Utilisant la fibre optique de bout en bout, elle
permet de délivrer une puissance et des débits rarement proposés sur le marché,
habituellement utilisée par les professionnels de l’industrie bancaire et boursière.
Celeste dope donc son offre à destination des entreprises en s’appuyant sur une infrastructure
industrielle qui lui permet de proposer un service très haut débit dans l’ensemble des grands
centres économiques nationaux. De plus, au sein de chaque ville, le FAI va construire une
boucle métropolitaine indépendante pour apporter de nouveaux services aux entreprises.
Concrètement, les professionnels pourront accéder par exemple à des connexions de 1Gb/s et
à de nombreux services additionnels comme la QoS. La boucle fibre optique déployée par
Celeste est bien entendu compatible avec le cadrage de l'ARCEP, lié à l'expansion de la fibre
optique des territoires.
« Au travers de cette annonce stratégique, Celeste confirme son positionnement de pionnier
sur le marché du haut débit, explique Nicolas Aube, Président. Cette boucle nationale
permettra aux PME françaises d’accéder aisément à des solutions très haut débit et à de
nombreux services, comme la Fibre 1 Giga. Nous sommes fiers de présenter cette initiative
unique sur le marché qui illustre clairement notre positionnement de spécialiste sur le marché
du très haut débit. »
Nicolas Aube (Celeste) : « En s’affranchissant des distances,
l’entreprise peut repenser son organisation »
En étendant à la province son offre d'accès 1 Gb/s, Celeste se positionne comme le seul
opérateur à proposer une offre fibre optique de bout en bout. Et espère conquérir
quelques 500 clients dans les prochaines années.
Par : Christophe Lagane
Celeste est décidément un opérateur télécom très actif et offensif. Alors qu’il s’apprête à
inaugurer Marilyn , son data center optimisé en matière de consommation énergétique,
l’opérateur annonce aujourd’hui le déploiement de sa première boucle optique. Dans les faits,
il s’agit d’une extension à la province de son offre optique a 1 Gb/s lancée sur la région
parisienne il y a un an tout juste.
Cette boucle de 4000 km, toute en fibre optique, relie 25 grandes villes de France. Elle
s’appuie sur la technologie WDM (Wavelength-division multiplexing) qui consiste à
démultiplier les longueurs d’ondes à travers une seule fibre pour augmenter le taux de bande
passante. Une technologie qui permet d’atteindre les 10 Gbits par longueur d’onde. « Notre
infrastructure actuelle nous permettra de couvrir 880 clients à 1 Gb/s », précise Nicolas
Aube président de Celeste à Silicon.fr.
Du SAN to SAN 4 Gb/s Avec sa nouvelle offre, l’entreprise n’hésite pas à se qualifier de « premier opérateur à
proposer cette technologie directement aux entreprises ». Dans les faits, Nicolas Aube fait
référence à l’offre optique de bout en bout proposée entre l’entreprise et le réseau de Celeste
par opposition aux solutions en terminaison cuivre (Ethernet…). Une configuration tout
optique notamment utilisée dans les secteurs bancaire et financier ou les millisecondes valent
de l’or dans le cadre des transactions boursières en ligne. « Nous sommes capable d’adresser
les grands comptes avec des offres d’interconnexion SAN to SAN à 2 ou 4 Gbit/s », indique le
dirigeant.
Néanmoins, le coeur de cible de Celeste reste les PME. L’opérateur compte 2000 clients (soit
2 % des 100.000 PME françaises) qu’il compte bien faire migrer sur son infrastructure
optique tout en acquérant de nouveaux utilisateurs. « Nous visons les 500 clients sous cette
offre d’ici 2 à 3 ans », précise Nicolas Aube. Au-delà, Celeste investira dans l’augmentation
des capacité. « Une fois l’ossature installée, c’est assez facile de rajouter des capacités »,
rappelle le président.
Les zones blanches en ligne de mire
Cette initiative permettra à Celeste d’offrir des accès à 1 Gb/s aux entreprises qui en
exprimeront le besoin. « Les usages principaux sont l’interconnexion des entreprises entre
elles (clients, fournisseurs, partenaires, filiales…) mais aussi l’externalisation de base de
données (avec des synchronisations qui nécessitent 500 Mbit/s de bande passante au
minimum) et la mise dans le cloud du système d’information. En s’affranchissant des
distances, l’entreprise peut repenser son organisation. » L’offre s’accompagne également des
services additionnels tels que la qualité de services (QoS).
Cette infrastructure, qui aura coûté 5 millions d’euros à l’opérateur indépendant, est renforcée
par une boucle métropolitaine indépendante au sein de chaque ville où passe le réseau
optique. « Nous travaillons avec les réseaux publics auxquels nous relions notre réseau via
notre boucle locale, ce qui nous permet de ne pas nous limiter aux seules grandes villes »,
affirme Nicolas Aube. Tours, Anger, Besançon… Celeste vise donc à la fois les zones mal ou
pas desservies par les offres très haut débit, qui plus est entièrement optiques.
Une offre à 2000 euros Celeste se montre également très agressif avec des tarifs tournant autour de 2000 euros par
mois la liaison 1 Gb/s. « On y arrive sur Paris, pas encore sur la province à cause des
condition d’interconnexion avec les réseaux des collectivités. » Même chez Celeste, la
fracture numérique est bien réelle.
« Au travers de cette annonce stratégique, Celeste confirme son positionnement de pionnier
sur le marché du haut débit », se réjouit Nicolas Aube qui, à travers l’offre 1 Gb/s optique,
veut amener l’entreprise à 20 millions d’euros de chiffres d’affaires (contre 6 millions
aujourd’hui). Le développement passera ensuite, probablement, par de la croissance externe,
notamment en rachetant des sociétés proposant des systèmes, services et hébergement
principalement. Une stratégie qui complètera parfaitement l’activité d’opérateur optique et de
colocation/interconnexion de Marilyn, le data center vert qui ouvrira ses portes
prochainement.
Cité Descartes
« Marilyn dévoile ses atouts »
Après plusieurs mois de réflexion et un an de travaux, le datacenter conçu et
construit par l’opérateur CELESTE ouvre ses portes le 26 septembre.
Fer de lance de « l’internet vert » en France, ce centre informatique a fait
l’objet d’un brevet pour sa conception architecturale. La forme verticale du
bâtiment permet en effet d’optimiser sa consommation énergétique : l’air frais
est aspiré au niveau du sous-sol, refroidit les serveurs tandis que la chaleur
dégagée par les machines est utilisée pour chauffer les bureaux. Cuivre
proscrit, les réseaux de ce datacenter sont intégralement câblés en fibre
optique. Un choix stratégique (éco)logique pour CELESTE, par ailleurs
fournisseur d’accès haut débit par…fibre optique.
« Marilyn est aussi l’un des premiers centres de données à haute densité en
France affichant une disponibilité de 100% grâce à des onduleurs à volant
d’inertie, complète Frédérique Dofing, directrice générale de CELESTE. Ainsi,
nous pouvons proposer aux entreprises d’héberger leurs données
informatiques dans des conditions optimales. » A l’origine du brevet de ce
nouveau concept de datacenter et président de CELESTE, Nicolas Aubé se dit
« surpris et heureux de l’engouement suscité par Marilyn. Les demandes de
visites et sollicitations de conférences au niveau mondial se multiplient et le
taux de pré-réservation est bien supérieur à nos prévisions. »
Séduit ? Rendez-vous rue Albert Einstein ou sur www.celeste.fr/datacenter
CELESTE déploie sa boucle optique sur 25 villes .
L'opérateur Celeste a déployé un réseau en fibre optique sur 25 villes en France en
direction des entreprises en quête de très haut débit. Jusqu'à 1 Gbit/s seront proposés.
Par : Christophe Lagane
Celeste est décidément un opérateur télécom très actif et offensif. Alors qu’il s’apprête à
inaugurer Marilyn, son data center optimisé en matière de consommation énergétique,
l’opérateur annonce aujourd’hui le déploiement de sa première boucle optique.
Cette boucle de 4000 Km, toute en fibre optique, relie 25 grandes villes de France. Elle
s’appuie sur la technologie WDM (Wavelength-division multiplexing) qui consiste à
démultiplier les longueurs d’ondes à travers une seule fibre pour augmenter le taux de bande
passante. Une technologie qui permet d’atteindre les 40 Gbit/s de débit. Une technologie
notamment utilisée dans les secteurs bancaire et financier ou les millisecondes valent de l’or
dans le cadre des transactions boursières en ligne.
Un investissement de 5 millions
Cette initiative permettra à Celeste d’offrir des accès à 1 Gbit/s aux entreprises clientes. Et
d’apporter des services additionnels tels que la qualité de services (QoS). Cette infrastructure,
qui aura coûté 5 millions d’euros à l’opérateur indépendant, sera en effet renforcée par une
boucle métropolitaine indépendante au sein de chaque ville où passe le réseau optique. Il
semble donc que Celeste veuille maîtriser de bout en bout son offre de services de
télécommunications aux entreprises.
« Au travers de cette annonce stratégique, Celeste confirme son positionnement de pionnier
sur le marché du haut débit, se réjouit Nicolas Aubé, président de l’entreprise. Cette boucle
nationale permettra aux PME françaises d’accéder aisément à des solutions très haut débit et
à de nombreux services, comme la Fibre 1 Giga. Nous sommes fiers de présenter cette
initiative unique sur le marché qui illustre clairement notre positionnement de spécialiste sur
le marché du très haut débit »
Le FAI pro, CELESTE, lance sa Boucle de Fibre Optique Nationale .
Celeste, fournisseur d’accès haut débit pour les entreprises, vient d’annoncer le lancement de sa
boucle de fibre optique nationale.
Ce déploiement doit, d’ici deux ans, couvrir les 25 plus grandes villes de France et donc les
principaux centres économiques. Pour l’heure, seule Orléans est reliée. Toutefois plusieurs
villes sont déjà programmées: le plateau de Saclay le 20 octobre prochain, Tour le 17
novembre, Poitiers le 8 décembre, puis Bordeaux et Toulouse en février et mars 2012.
Pour se faire, le FAI a investi plus de 5M € pour un réseau long de 4 000 kms. Une somme
qui semble donc minime pour un tel déploiement. Et pour cause, afin de déployer son offre,
Celeste couple un système d’achat direct à une petite part de génie civil localisée. Ainsi, le
FAI s’appuie dans un premier temps sur un réseau déjà installé qu’il rachète à plusieurs
opérateurs, pour ensuite déployer son propre réseau en ville et raccorder les différentes
entreprises.
Un projet qui reste de grande envergure puisqu’il se base sur la technologie WDM
(Wavelength Division Multiplexing), qui exploite la fibre optique de bout en
bout. Couramment utilisé dans les milieux bancaires et boursiers, compte tenu des besoins de
performances que requièrent ces activités, le procédé permet de délivrer un débit extrêmement
puissant.
Grâce à cette boucle de fibre optique, Celeste compte donc largement renforcer son offre
destinée aux PME. Concrètement, les professionnels pourront accéder à des connexions de
1Gb/s et à de nombreux services additionnels comme la QoS (optimisation des ressources du
réseau).
Les ordinateurs utilisés comme chaudière
Des bureaux du parc d’activités Paris-Val-d’Europe vont être chauffés grâce à la
chaleur dégagée par les serveurs informatiques. Une expérience inédite.
Jila Varoquier | Publié le 19.09.2011, 07h00
Qui aurait cru que des PC pourraient un jour chauffer les bâtiments d’un quartier entier? Mais
au royaume de Disney, tout est possible. Avant le début de l’hiver 2011, au sein du parc
d’activités Paris-Val-d’Europe, à Serris, deux bureaux d’activités seront chauffés grâce à la
chaleur dégagée par les ordinateurs. Plus précisément, par les systèmes qui permettent de les
refroidir.
Conçu par l’entreprise Dalkia, en partenariat avec Euro Disney, le développeur du secteur, ce
système consiste à récupérer la chaleur dégagée par un data center, lieu abritant les puissants
serveurs informatiques des entreprises. En effet, chacune de ces machines dégage un filet
d’air à environ 35°C. A plusieurs dans une même pièce, comme c’est le cas dans un data
center, la température grimpe vite. Pour éviter la surchauffe, il faut donc refroidir par des
systèmes qui eux aussi dégagent de la chaleur.
« C’est celle-ci que nous utilisons pour notre réseau de chauffage urbain. Chauffée à 55°C,
l’eau est ensuite distribuée par des tuyaux enfouis en sous-sol dans les différents bâtiments,
avant de revenir de nouveau refroidir le data center », explique Christophe Hoizey, directeur
du projet chez Dalkia. A terme, c’est l’ensemble du parc d’activités, soit 600000 m2 de
bâtiments, qui bénéficiera de cette technologie innovante. Ce qui permettra d’éviter l’émission
de 5400 t de C02 par an.
Un peu plus loin, à Lognes, l’entreprise Céleste s’apprête à inaugurer, début octobre, un data
center écolo. Cette fois, c’est l’air chaud rejeté par les ordinateurs qui sera directement
réutilisé à travers des colonnes verticales pour chauffer 800 m2 de bureaux. « Nous pouvons
maintenir la température de nos bureaux entre 19 et 20°C grâce à la chaleur récupérée. Même
lorsqu’il fait - 7°C, à l’extérieur », assure Nicolas Aubé, président de Céleste.
Là encore, avec seulement 20% de chaleur réutilisée, la marge de développement est
importante. « Nous menons une étude pour raccorder un hôtel d’entreprises en construction.
Mais malheureusement, au-delà de 800 m de distance, les coûts en câble sont trop lourds »,
poursuit le président. Les recherches dans ce domaine n’en sont qu’à leur balbutiement.
Euro Disney a déjà pensé à chauffer une piscine à proximité. Céleste avait un temps envisagé
la construction d’une serre. L’enjeu environnemental est important. Un data center de
10000 m2 consomme autant d’électricité qu’une ville moyenne de 50000 habitants. D’après
une étude de Greenpeace, ces centres consommeraient 2% de l’électricité globale de la
planète, avec une croissance de 12% par an. D’où l’intérêt de trouver des solutions pour
recycler une partie de l’énergie aspirée par ces machines.
4
DossierdirigéparPierre-AntoineMerlinavecThierryBienfait,
AlainGodet,
BenoîtHuet,
Jean-PierreSoulès et VincentVerhaeghe.
AUTOURDUCLOUDRarementunmodedecommercialisation auraautantfaitparlerdeluique le cloudcomputing . Menacepourlesuns
, panacéepour lesautres,
l
'
informatique àla demande
cristallise touslesdébats . Cedossierseproposedefourniruntour d
'
horizondétailléaussioptimistequepossible ,
maissansconcession.
'
informatique ,
c' est le Cloud . Lecloud,
c' est l
'
informatique.Danscetteassertion
lapidairesetrouvele secretdufameuxnuage :
pointderévolutiontechnologiqueenvue
,
maisuneévolutionsensibledesusages et descomportements.Letout induisant
,
à unrythmeet selondesmodalitésqu' il fautélucider
,
unerecompositiondurabledesforceséconomiqueset commerciales enprésence.Plusieurspartisprisontéténécessairespourabordercecontinentéconomiquequ' estdevenu
,
enuntempsrecord,
le cloudcomputing .D
' abord - et
cenefutpas le plusfacile renoncerà l
' exhaustivité.Plusdecentsociétés
ouorganismesontétérépertoriéslorsdecette longue et minutieuse
endoscopie ,
mais il auraitfallu,
àn' enpasdouter
,
enmentionnerdesmillierspourprétendre fairedecettecontributionundictionnaire
encyclopédique.Ensuite
, chaquerédacteur a prissoindenepassombrerdans le piègetendu
riptiontropcomplaisante.èmessont là
, quiassaillentlesrevendeurs
.Orceux-cisont
,
d
' abord et avanttout,
noslecteurs.Enfin
,
ila fallutenircompte
descraintes,
et desinévitables
incompréhensionsqui s' ensuivent.Est-ilutile
,
dans la Francedéjà
si complexede2011,
depromouvoirl
' extensionde l
'
informatiqueà
la demande,
elle-mêmeimpliquantla tarification à l
'
usage?Lachaînedevaleurqueconstitue
la communautédesrevendeursest-elledésormaisenpéril?Est-ilurgent d
' attendre,
deseméfier,
voirederésister?À travers lesétudesdemarché
,
lesexpériences despremiersclients,
lestémoignagesdesrevendeurs et
desgrossistes ,
maisaussi l
'
explicationdesenjeuxjuridiques et
la présentationdesoffres
,
sansoublier lesnécessaires
indicationsbibliographiques ,
cedossierveutêtreuneréférence.Il entendfournir à tous leslecteursde l
' EDI lesélémentsquileurpermettront d
' aborddecomprendre ,
dechoisir,
et d
'
agirenconnaissancedecause
.Rienn' estjoué .
Seuleunecertitudeémerge : c' estparcequeceschosessontcompliquéesqu' il fautlesaborderdefaçonsimple.
LaprogressionducloudbloquéeparcertainssujetsLesattentesdumonde IT
vis-à-visducloudsontfortes.SelonEurocloud France
, quisefondesurlestravauxducabinetdeconsultantsMarkess International
,
le tauxdepénétrationdanslesentreprises françaisesdecettetechnique , quiétaitde12%%en2009 et déjàde24%%
en2010,
devraitatteindreplus
N° et date de parution : 11 - 01/09/2011Diffusion : 26000Périodicité : MensuelEDIEssen_11_35_326.pdfSite Web : http://www.edi-mag.fr
Page : 35Taille : 85 %1517 cm2
Copyright (EDI Essentiel de la Distribution Informatique)Reproduction interdite sans autorisation
1 / 3
Celeste
??Lafourchettederémunérationsuruncontratde12moisdoit s' établirentre10 et 25%%pourrétribuer le revendeur
"
de30%%cetteannée ! Et encore :
il ne s' agitqueduSaaS(
Softwareas a Service
),
autrementditla fournituredelogiciels
àla demande.
Pourtant,
commetoujoursavecle cloud
,
lesparadoxessontlégion.Cartout le monde n' estpasaumêmeniveau . Ainsi
,
estimeEurocloud,
ACERENCROISSANCE EXTERNESURLECLOUD
J.T . Wang ,
P-DG et présidentduconseil d
'
administrationd
'
AcerGroup.
Acera trouvé le moyen
le plusrapidedesedéveloppersur le cloud :
racheterunecompagniequi s'
y
estdéjàfaitunnom.C'
esten l
' occurrencel
' américainiGware
quiestdans le collimateurduconstructeurtaïwanais.Pasvraimentconnudugrandpublic ,
iGwareestpourtantdéjàprésentdansdenombreuxfoyerspuisquesestechnologiesprennentnotammentenchargelesfonctionsclouddesconsoles Nintendo . Autotal
,
cesontplusde100millions d
'
appareilsquisontliésauxsolutions iGware . SelonJ.T. Wang ,
le P-DG d
' Acer,
« iGwareoffreuneexpertisedans la conceptiondelogicielspourla technologieennuagequiseraprécieusepour la marqueAcer ».
L
'
objectif ,
àterme
,
estdeproposerauxclientsfinaux l
'
AcerCloud,
uneplate-formequifacilitera la connexion et leséchangesentrelesdifférents appareilsconnectés.Lerachat d
'
iGwaredevraitcoûter320millionsdedollars à Aceravecunéventuelbonusde75millionsdedollarsenfonctiondesperfomances.
seulement 5 à 10%%desprestatairesinformatiquesrelaientaujourd
' huidevéritablesoffresdans le nuage.Parmilessujetsquibloquent
la marcheenavant,
onnote d
' abordle financement . Et singulièrement ,
la rémunération desrevendeurs.
la rémunérationauccedesdébatsUneétuderéaliséeconjointementparOBS
,
Aden(
Associationpourle développementde l
' économie
numérique )
et compuBaseposeintelligemment le problème .
« Pourle revendeur
,
l
'
effortcommercial
amenantla ventedoitêtrerécompensé
dès le départ,
et couvrir l
'
intégralitéducontrat. » Maispourleséditeurs
,
le défiesttoutautre : ils souhaitentvoirétaléeleurrémunérationdans le temps ,
afindenepasfairesouffririnutilementleurtrésorerie.Ainsi
,
estimecetteétude,
onpeutpenserque «
la fourchette
derémunérationsuruncontratdedouzemoisdoit s' établirentre10 et 25%%afinderétribuer le travaildurevendeur ».
Est-ce si sûr?Entoutcas,
lesexpérimentations semultiplient.Parexemple la sociétéEsker
,
enfaisant le pariduSaaS, propose
auxentreprisesuneoffrededématérialisation baséesursapropretechnologie ,
sespropresinfrastructures et sespropresplates-formes . Lesclientspeuventexternaliser le traitementdeleursdocuments à la demande
,
notamment lesfactures,
relevés
Commentvouspositionnez-vousfaceauSaaS?
..eçuene unmerdiert?enywWIspperimetrâMelna
CM«Pleelgeter
« Me«
3
/
4 des revendeursfrançaisconsidèrent leurmission inchangéefaceaucloud . Enrevanche,
1
/
4 sevoitdansunrôle légèrement différent
, plusqualitatiffaceauxchangements d
'
usage et detarification.
Source : OBS,
Aden et compuBase.
decompte et lettresderelance,
sansinvestirdansdeséquipementscoûteux .
« Nospartenairessont
gagnants »
,
estimaitrécemmentClaireValencony,
directricegénéralepour la France .
« Audébut,
ils étaientréticentscar ils préféraientunrevenurécurrent . Nousavonsdoncdécidédelesrémunérerenleurdonnantunpourcentagesur le traficdéclaré :
celaleurassureplusderevenus,
et largementautantderécurrence ».
Reste à définircomment le partenairesevoitévoluer . Làencore
,
lesenseignements decetteétude
OBS-Aden-compuBase ,
intitulée« Quelleplacepour la distributionindirectesur le marchéduSaaS ?
»
,
sontédifiants(
cf graphiqueci-dessus).-
)
«
.1
.
«
,
I
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eraiffliin """
Ne«
FlyDocparEskerestunesolution d
'
envoienmodeclouddedocuments parcourrieroupar fax.
N° et date de parution : 11 - 01/09/2011Diffusion : 26000Périodicité : MensuelEDIEssen_11_35_326.pdfSite Web : http://www.edi-mag.fr
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Celeste
Danslesentreprises,
la notionde déploiement,
quiétaitencoredudomainephysique, faitplaceà celledemigrationdesdonnées
"
À unefortemajorité ,
lesrevendeursestimentjouer le mêmerôledansunerelationcommerciale
« cloudisée » quedans le cadred
' uncontrathabituel.Néanmoins
,
certainssevoientdésormaiscommedesapporteursd
'
affaires,
d
' autrescommedesprescripteurs ,
et mêmecommedesinfluenceurs.Leschosesbougentdans le channel
,
aumoinsentermesdeperceptiondumétier.
el bine at ériellnikinueTéQu'
y
a-t-ildecommunentredesgroupesaussidiversqu' Infor
,
Panasonic,
Calinda,
Econocom,
IDSbox,
Stonesoft,
Fortinet,
AMD, Sage ,
SAP,
SilverPeak,
APC,
Eaton,
et autresRiello ?
Tousontpartieliéeavecle cloud.
À desdegrésdivers : ainsiPanasonic« estdans le cloudpour la partievoixsur IP et vend100%%enindirect »
,
comme le préciseFaresAbdi,
responsablemarché IT Panasonic
SystemNetworksEurope . Touscesacteurs
, qu' ils interviennentdanslescomposants ,
le matériel,
le logicieloulesservices
,
sontreliésauxcentresdedonnées
,
lesfameux « datacenters ».
Defait,
lesspécialistesdusecteur
quesontTelecity,
Celeste et Interxionenvahissent la périphériedesvillesenessayantsoitdesefondredans
le paysage ,
soitdetesterdesmatériauxinnovants et réputés « green ».
LeCloudfaitainsiserencontrer
plusieursmondes,
celuideFIT,
desréseaux,
destélécoms et
de l
' économieverte, qui n' auraient
jamaiseuaucunechancedesecroiser . D
' où, parfois ,
deséchangesdebonsprocédésplutôtétonnants : ainsi
lasociété
Quadria ,
dont l
' offreestconçuepourêtrevendueenmarqueblanche
,
comme le confirmeCyrilRuche
,
le directeurdessolutionscloud . «
C'estceque
Dominique Lapère ,
directeurdesservicesgroupe d
'
Econocom.
"
Avecle cloud
,
il n'
y
aurapasderemiseenquestionduréseaudedistribution "
L
'
EDI : Quelleest la stratégied
'
ArrowECSdanslesservicescloudpour lesrevendeurs?
JacquesAssant:Nousallonsannoncer
dans lessemainesquiviennentla réunification et la miseenforme
,
auseindumêmeportefeuilled
'
activités,
denostroissegmentsdeservicescloud . Lepremiersegmentconcerne uneoffre d
'
agrégationà destination duchannel
,
c' est-à-dire
la reventedesservicesclouddenosfournisseurspartenaires.Jepenseparexemple à VMware
,
MacAfee et Oracle . Ledeuxième
segment ,
c' estl
'
accompagnementdespartenaireshébergeurs et
desserviceproviders . Onvalesaiderenconstituanttouteslesbriquesdusystème d
'
information et
enlesconseillant . Enfin,
le troisième
segmentexistedéjàdepuishuitans :
notrefilialeAspleniumproposeeneffetdesoffresSaaS et laaS.Lerôle d
'
Aspleniumest d
'
amener
lespartenaireséditeurs à allerversle SaaS . Précisonsquelorsquecettefiliale a étécréée
,
onparlait
faitnotrepartenairepremiumDell,
parexemple . Noussommes lancésdansunprogramme à deuxans
,
quisedérouleconformémentauxattentes . Notreplate-forme,
respectantlesnormeslesplusexigeantes ,
estrépliquéedans
quatredatacenters . »
Encontrepartie ,
biensûr,
Quadria s' engage à équipersescentresdedonnéesd
' infrastructures Dell.
LamodularitédudatacenteimpliquecelleduréseauParnature
,
le cloudchangetout :
« Nousavons la chancedevivreunerévolution IT duquotidien »
,
s' enthousiasmeDominiqueLapère ,
directeurdesservicesgrouped
' Econocom,
uneénormeSSIIqui a récemment rachetésonrivalECS
(
lireEDIn?2).
« Aujourd' hui
,
toutsedéplacevers le datacenter. Dans lesentreprises ,
la notiondedéploiement ,
quiétaitencoredudomaine
physique , faitplace à celledemigrationdesdonnées.
C'estuneévolutiontrèsimportante . »
MaiscommentEconocom
envisage-t-elle defaireévoluersonsystèmedecommercialisationdans le mondeduCloud?
«
Il vafalloirétablirunréseaudepartenaires . On
y réfléchit.Onsaitquelesdatacentersvontcontinuer à progresser, qu' il
y
aurauneexigencede "
scalabilité"
,
demodularitéde l
'
informatique.Leréseauvadevoir s' adapter.
C' estunénormechantier. ».
Onnesauraitmieuxdire ."
TROISQUESTIONSÀ.. . JACQUESASSANT,
ARROWECS
d
'
ASP,
et nondeSaaS . Aujourd'
hui,
Aspleniumcompte trenteéditeurs
hébergésparnossoins.Et nousconservons
,
viaAsplenium ,
unmodèle100%% indirect.
L
'
EDI : Y a-t-ilune inquiétudesurdesfournisseurs
,
éditeursouconstructeurs
, quisouhaiteraients' affranchirduréseaudedistribution?J . A. : Aujourd
'
hui,
l
'
inquiétudechez lesrevendeurs estrare . Ce n' était
pas forcément le cas il
y
a deuxans,
oùuncertainnombre d
'
entreeuxseposaient desquestions . Enoutre
,
l
'
activitécloudreprésentera en2015environ15%%dubusiness IT . Il faudradoncbienservirles85%%restants!Cequilaissedutempsauxrevendeurs
pouraffiner leurstratégie .J' ajoute
qu' il n'
y
aurapasderemiseencauseduréseaudedistribution . Eneffet
,
avecunrevendeurquidisposed
'
unportefeuillecomplet ,
il serait
dommage , poursonclient,
d
'
avoir
uneseuleoffrevendueendirect,
ça n' auraitpasvraimentdesens...Enfin
, comptetenude la complexité
--
1
,
--""?
IIIIIMM .7 11 .grni
-« 11
... ,
JacquesAssaut,
directeurmarketing d
'
Arrow ECS.
technologique et légale ,
lesrevendeurs ontbesoin d
'
untiersdeconfiancequileurapporteunegarantietotaledeservice.Et quiluiassureunehomogénéitédans la garantieapportée.
L
'
EDI : Lesrevendeurssont-ilsprêtsà franchir le pasducloud?J . A. : Certainsrevendeurs franchissent
déjà le pasducloudcarleursclientsdemandent - certes
,
a minimadesoffresdanscesens . On le constate :
deplusenplusderevendeurstravaillentavecdespartenaireshébergeurslocaux . Lecloudgénèredoncunintérêt .
D
'
ailleurs,
nousavonsdeplusenplusdequestions à
cesujet
111
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Celeste
Marilyn vise un PUE de 1,3
Par Frédéric Bordage - 12/09/2011
Après 10 mois de travaux, la construction du datacenter Marilyn de CELESTE s’achève pour
une mise en service fin septembre. Cette architecture Tiers 4 garantit une disponibilité de 100
% de l’alimentation électrique et du maintien de la température.
Elle repose notamment sur une double chaîne électrique avec arrivée ERDF de 3 Mwatts,
deux transformateurs HT 20 000 Volts, 2 locaux BT avec des tableaux avec niveaux de
services “3 3 3” pour effectuer maintenance, changement de pièce ou upgrade à chaud, 2
onduleurs avec volant d’inertie qui évitent ainsi de refroidir des batteries, une distribution
électrique doublée pour chaque baie et un groupe électrogène dimensionné pour reprendre
l’intégralité de la puissance du centre.
Malgré un haut niveau de disponibilité, Celeste vise un PUE (Power Usage Effectivness) très
bas de 1,3. Pour atteindre cet objectif, la petite superficie (900 m2) est refroidie par l’air
extérieur grâce à une architecture astucieuse. Aménagées sur cinq niveaux, les salles serveurs
profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques lié à cet
empilement. Tant que la température extérieure ne dépasse pas 20 degrés (80 % du temps), les
baies de serveurs sont refroidies par l’air extérieur. Au delà, la climatisation traditionnelle
(CRAC) prend le relais.
6 GWh, 540 tCO2 économisés chaque année. Les gains liés au refroidissement naturel sont
estimés à près de 35 % de la facture électrique totale, soit une économie d’environ 6 GWh par
an. Cette quantité d’énergie représente l’équivalent de la consommation annuelle d’un
bâtiment de bureaux classique de 150.000 m2 et permet d’éviter le rejet de 540 tonnes d’
équivalent CO2 dans l’atmosphère.
INFRA
Depuis l’autoroute A4, en région parisienne,on aperçoit un immeuble en constructionavec un panneau annonçant un datacenter.Le futur datacenter CELESTE balaie tous lesprincipes du genre, et multiplie les innova-tions : tout en hauteur, avec refroidissementpar air, et basé sur la fibre optique ! Démar-rage prévu pour le 22 septembre.
CELESTE est d’abord un opérateur spécia-liste de la fibre optique depuis 10 ans etcompte 2000 clients. La région de Marne-
la-Vallée dispose d’un vaste po-tentiel, humain, économique.L’opérateur était présent dans 4datacenters. Et mécontent de leursprestations : “la densité était in-suffisante : on nous limite à 1 Kwpar baie, c’est la moyenne de cequi est offert. Et c’est un marchéfermé ! On a donc décidé de créernotre propre datacenter”, expli-
que Nicolas Aube, Président de CELESTE.Par ailleurs, il y avait une demande crois-sante des clients de l’opérateur de dispo-ser de baies serveurs.
baies par tour, soit 200 au total, et une puis-sance cumulée de 1Mégawatt. Chaque baieconsommera 10 Kw maxi.
Refroidissement sans eauL’innovation principale consiste dans laconstruction verticale du bâtiment et surtoutsur le principe de refroidissement des baies,en “free-cooling” total avec l’utilisation del’air extérieur pour rafraîchir les salles ser-veur, au lieu d’un réseau d'eau glacée,comme dans les autres datacenters. C'estla première fois au monde que cette archi-tecture pour un centre de données informa-tiques est utilisée, insistent les dirigeants.Par ailleurs, Le rendement énergétique (PUE)de Marilyn est de 1,3 soit un des plus bas :“Le gain en consommation électrique totaleest estimé à près de 35 %, soit une écono-mie d'environ 6 GWh par an par rapport àun data-center traditionnel. Cette économiereprésente la consommation annuelle d’unbâtiment de bureaux classique de150 000 m2”, commente Nicolas Aube.Enfin, un avantage supplémentaire de la dis-position verticale, c’est la limitation des be-soins de surface au sol et selon les dirigeantsde Céleste “le coût unitaire au kVA de baieinstallée dans ce type d’installation est di-visé de moitié.”La clientèle de Céleste comprend de nom-breuses PME, elles pourront disposer de tiersde baies. Il pourra y avoir ainsi 300 clients,sur une tour, se partageant ses 100 baies.L’investissement atteint 7 Millions d’euros,mais l’entreprise voit loin : le terrain voisinlui appartient, avec la possibilité d’y construire4 nouvelles tours !Il y a fort à parier que ce site pilote sera imitédans de nombreuses villes. ■
Jean Kaminsky
Répondant au doux nom de Marilyn, ce nou-veau datacenter, de conception Tier IV, démarrele 15 aout, après quelques semaines de test, ils’ouvre à la clientèle le 22 septembre.
Jusqu’à 10 Go“On a fait le choix de n’avoir que de la fibreoptique : les clients demandent des débitsélevés, de 1 à 10 Go, cela devient quasi-ment obligatoire de passer à la fibre. Je nesais pas si c’est unique, mais en tout cas,je ne connais pas d’autre datacenter en fi-bre optique”, continue N. Aube.La seconde originalité du datacenter serasa verticalité : il est composé de deux toursde 5 étages, chaque étage contenant lesbaies. Surface totale : 600 m2, avec 100
> Maquette du datacenter
SOLUTIONS IT & LOGICIELS • 2 • n°23 - septembre 2011
l reportage l
CELESTE:naissance d’un Datacenter vertical
SL23 - D2 13julSL23_INFRA-CELESTE_D2
Nicolas Aubé,CELESTE
IMAGES DE LA CONSTRUCTION
Celeste lance l'EFM, une nouvelle connexion haut débit pour les entreprises
06.09.11 - Dirk Basyn
En complément de sa fibre optique 1 Giga, Celeste propose désormais une connexion EFM (Ethernet in the First Mile). Cette technologie est très proche du SDSL et peut fonctionner avec un nombre réduit de paires. Elle présente cependant des avantages supplémentaires, notamment un débit pouvant atteindre 18 Mbits/s, voire 36 Mbits dans le cas d'agrégation de connexions, et un prix attractif.
L'opérateur propose la connexion EFM pour toutes les solutions réseaux de son catalogue : VPN, éléphonie haute définition ou accès Internet. La technologie EFM peut également être utilisée comme connexion duo (en back-up automatique) pour des connexions en fibre optique 1 Giga.
L'offre EFM de CELESTE inclut un modem-routeur StarQos, une Qos par défaut, et les adresses IP
nécessaires à son fonctionnement. Elle est accessible à partir de 150 euros/mois.
Notons que 80% des entreprises françaises devraient être éligibles à l'EFM d'ici février 2012.
Recrutements en vue chez Céleste pour la rentrée
L’opérateur Celeste cherche des spécialistes du raccordement optique, notamment, pour raccorder
ses clients à son réseau 1 Gbit/s.
Le 30 août 2012 par Christophe Lagane 0
L’opérateur et hébergeur d’entreprise Celeste poursuit ses développements. Et prévoit une projection de
croissance de plus de 30 % pour 2012. « Ce sont avant tout les choix du déploiement d’un réseau en fibre
optique 1 giga et du cloud écologique qui s’avèrent les plus payants », précise l’entreprise située en région
parisienne (Champs-sur-Marne).
Réseau 1 Gbit/s et datacenter vert
Celeste poursuit le déploiement d’une boucle optique de 1 Gbit/s sur les principales villes françaises. Une
infrastructure suffisamment dimensionnée pour adresser l’ensemble des besoins des entreprises aujourd’hui.
Début 2011, l’opérateur complétait son nouveau réseau en ouvrant Marilyn, un datacenter vert qui plus est.
Des investissements et une stratégie qui ont accéléré l’acquisition de clients, essentiellement des PME qui, à
leur tour, expriment des besoins de bande passante et se tournent vers le cloud computing pour assurer leurs
développements, au moins sur les 10 prochaines années.
Une douzaine de postes à pourvoir
Pour répondre à la hausse des besoins, Celeste poursuit ses recrutements, qui n’ont cessé tout au long de
2011 et 2012. Une douzaine de postes sont à pourvoir dès septembre. Des profils techniques (experts Cisco
et Linux, administrateurs systèmes et réseaux, chefs de projet réseaux), commerciaux (ingénieurs commer-
ciaux ou responsables opérationnels) mais aussi propres au raccordement fibre optique (dessinateur projeteur
et chefs de travaux) pour répondre aux projets de raccordements des entreprises. On trouvera les détails des
postes sur cette page.
Celeste précise qu’il préfère recruter en direct « afin de valider ses critères de motivation et d’expérience qui
lui permettent de s’entourer de collaborateurs passionnés ». En retour, l’opérateur ne propose que des CDI,
gage d’implication réciproque dans la confiance qu’il accorde à ses salariés. Celeste compte aujourd’hui une
cinquantaine de collaborateurs.
Crédit photo © Celeste