programmation 16 - centrepompidou.fr · dossier de presse programmation 16 ... de la modernité :...
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DIRECTION DE LA COMMUNICATIONET DES PARTENARIATS
DOSSIER DE PRESSE
PROGRAMMATION
16
PROGRAMMATION 2016
SOMMAIRE
Calendrier 2016 page 3
l’HiSTOire de l’arT
Wifredo Lam page 5
Paul Klee page 6
René Magritte page 7
Cy Twombly page 8
la CrÉaTiOn COnTeMPOraine
Dominique Gonzalez-Foerster page 9
Anselm Kiefer page 10
Gérard Fromanger page 11
Haegue Yang page 12
Jean-Luc Moulène page 13
leS eXPOSiTiOnS PlUridiSCiPlinaireS
Beat Generation page 14
Un Art Pauvre Page 15(titre provisoire)
Anne Teresa De Keersmaeker page 16
Le Surréalisme en Égypte Page 17(titre provisoire)
l’ÉVÉneMenT deSiGn
Pierre Paulin page 18
aU MUSÉe
Cher(e)s ami(e)s page 20 Hommage aux donateurs
les expositions-dossiers page 21 présentation des collections modernes • Passeurs• Politiques• Les Focus
la PHOTOGraPHie
L'insoutenable légèreté,
les années 80 page 23
Carte blanche PMU page 23
Brassaï (titre provisoire) page 24
Louis Stettner page 24
PriX MarCel dUCHaMP 2015
nouvelle formule page 25 deux présentations, en juin et septembre 2016
COnTaCTS PreSSe page 26
03 février 2016
direction de la communication et des partenariats75191 Paris cedex 04
directeurBenoit Parayretéléphone00 33 (0)1 44 78 12 [email protected]
attachées de presse
Céline Janvier00 33 (0)1 44 78 49 [email protected]
dorothée Mireux00 33 (0)1 44 78 46 [email protected]
anne-Marie Pereira00 33 (0)1 44 78 40 [email protected]
Élodie Vincent00 33 (0)1 44 78 48 [email protected]
Communiqués et dossiers de presse en ligne sur le site internet du Centre Pompidou.www.centrepompidou.fr
3
EN JANVIER - RAPPEL DES EXPOSITIONS EN COURS
dOMiniqUe GOnzalez-FOerSTer, 1887-2058 JUSqU’AU 1eR FÉvRieR 2016
Galerie sud, niveau 1
PriX MarCel dUCHaMP 2014 JUlien PrÉVieUXJUSqU’AU 1eR FÉvRieR 2016
espace 315, niveau 1
WiFredO laMJUSqU’AU 15 FÉvRieR 2016
Galerie 2, niveau 6
Varda/CUBaJUSqU’AU 1eR FÉvRieR 2016
Galerie de photoGraphies, niveau -1
Karel aPPelJUSqU’AU 11 JAnvieR 2016
Galerie d’art Graphique, niveau 4
ClaUde rUTaUlTd’Où Je VienS Où J’en SUiS Où Je VaiSJUSqU’AU 11 JAnvieR 2016
Galerie du musée, niveau 4
anSelM KieFerJUSqU’AU 18 AvRiL 2016
Galerie 1, niveau 6
EN JANVIER - OUVERTURES
leS eXPOSiTiOnS-dOSSierS dU MUSÉe
passeursà PARTiR DU 14 JAnvieR 2016
musée, niveau 5
FOCUS aU MUSÉe HOMMaGe À HUBerT daMiSCH14 JAnvieR - 13 MARS 2016
musée, niveau 5
EN FÉVRIER - OUVERTURES
GÉrard FrOManGer17 FÉvRieR - 16 MAi 2016
Galerie du musée, Galerie art Graphique,
niveau 4 l’inSOUTenaBle lÉGèreTÉ leS annÉeS 1980PHOTOGraPHie, FilM 24 FÉvRieR - 23 MAi 2016
Galerie de photoGraphies, niveau -1
anne TereSa de KeerSMaeKer26 FÉvRieR - 6 MARS 2016
Galerie sud, niveau 1
EN MARS - OUVERTURESCHer(e)S aMi(e)S - HOMMaGe aUX dOnaTeUrS Dons et Donationsà PARTiR DU 21 MARS 2016
musée, niveau 4
FOCUS aU MUSÉe HOMMaGe À ViTTOriO GreGOTTi30 MARS - 16 MAi 2016
musée, niveau 5
EN AVRIL - OUVERTURE
PaUl Kleel'irOnie À l'œUVre6 AvRiL - 1eR AoûT 2016
Galerie 2, niveau 6
EN MAI - OUVERTURE
Pierre PaUlin11 MAi - 22 AoûT 2016
Galerie sud, niveau 1
EN JUIN - OUVERTURES
PriX MarCel dUCHaMP 2015 JUin 2016
musée, niveau 4
Un arT PaUVre 8 JUin - 29 AoûT 2016
Galerie sud, niveau 1
CHer(e)S aMi(e)S la collection thÉa Westreich Wagner et
ethan Wagnerà PARTiR DU 10 JUin 2016
musée, niveau 4 lOUiS STeTTner15 JUin - 12 SePTeMBRe 2016
Galerie de photoGraphies, niveau -1
BeaT GeneraTiOn22 JUin - 3 oCToBRe 2016
Galerie 1, niveau 6
CALENDRIER 2016
4
EN SEPTEMBRE - OUVERTURES
VidÉOdanSe12 - 18 SePTeMBRe 2016
renÉ MaGriTTela TraHiSOn deS iMaGeS21 SePTeMBRe 2016 - 23 JAnvieR 2017
Galerie 2, niveau 6 le SUrrÉaliSMe en ÉGyPTe (TiTre PrOViSOire)
28 SePTeMBRe 2016 - 9 JAnvieR 2017
Galerie du musée, Galerie d’art Graphique, niveau 4
CarTe BlanCHe PMU 28 SePTeMBRe - 17 oCToBRe 2016
Galerie de photoGraphies, niveau -1
leS eXPOSiTiOnS-dOSSierS dU MUSÉe
politiquesSePTeMBRe 2016
musée, niveau 5
EN OCTOBRE - OUVERTURES
PriX MarCel dUCHaMP 2016leS nOMMÉS12 oCToBRe 2016
GALeRie SUD, niveAU 1
Jean-lUC MOUlène19 oCToBRe 2016 - 20 FÉvRieR 2017
Galerie sud, niveau 1
EN NOVEMBRE - OUVERTURES
BraSSaï (TiTre PrOViSOire)
9 noveMBRe 2016 - 30 JAnvieR 2017
Galerie de photoGraphies, niveau -1
Cy TWOMBly30 noveMBRe 2016 - 24 AvRiL 2017
Galerie 1, niveau 6
5
WIFREDO LAMJUSqU’AU 15 FÉvRieR 2016
Galerie 2, niveau 6
Commissaire : Catherine David
La rétrospective que le Centre Pompidou consacre
au peintre cubain Wifredo Lam (1902 - 1982)
s’attache à replacer son parcours dans une histoire
internationale de l’art dont il est l’un des acteurs
essentiels. Traversant toutes les périodes,
des premières années cubaines au séjour espagnol
de l’artiste (1924-1938) dont les œuvres ont été
récemment retrouvées à Madrid, de l’éblouissante
séquence des gravures des années 1960 et 1970
aux collaborations avec les écrivains majeurs
de son temps, cette rétrospective éclaire également
d’un jour nouveau les œuvres capitales du « Retour
au pays natal » (1942 - 1952).
initiateur d’une peinture métissée alliant modernisme
occidental et symboles africains ou caribéens,
Lam a côtoyé toutes les avant-gardes de
son époque, affrontant également les problèmes
du monde. Son œuvre profondément engagée,
explorant la diversité des expressions et des médiums
allant de la peinture au dessin, de la gravure
à la céramique, poursuit le même combat que
son ami, Aimé Césaire : « peindre le drame de son pays,
la cause et l’esprit des noirs ». il a ainsi inventé
un langage propre, unique et original, pour « défendre
la dignité de la vie » et « saluer la Liberté ».
Riche de documents, lettres, photographies, revues
et livres rares pour certains inédits, qui éclairent
le contexte du travail, de l’œuvre et de la pensée
de Wifredo Lam, cette rétrospective bénéficie
du prêt exceptionnel de La Jungla (1943), œuvre phare
de l’artiste conservée au Museum of Modern art
de new York. L’exposition sera également
présentée à la Tate Gallery de Londres et au
Centro de Arte Reina Sofia de Madrid.
L’HISTOIRE DE L’ART
Wifredo Lam :
La jungla, 1943,
The Museum of Modern Art,
new York, 2015.
Digital image,
The Museum of Modern Art,
new York /
Scala, Florence
© Adagp, Paris 2015
ConTACT PReSSe
anne-Marie [email protected]
01 44 78 40 69
6
PAUL KLEE, L’IRONIE À L’œUVRE6 AvRiL - 1eR AoûT 2016
GALeRie 2, niveAU 6
Commissaire : Angela Lampe
exposition dédiée à Pierre Boulez.
Le Centre Pompidou initie le public à une nouvelle
traversée de l’œuvre de l’un des artistes les plus
emblématiques du XXe siècle, figure singulière
de la modernité : Paul Klee. Cette rétrospective
thématique rassemble environ deux cent cinquante
œuvres, provenant des plus grandes collections
internationales et du Zentrum Paul Klee. elle pose
un nouveau regard sur l’œuvre de Paul Klee,
prenant pour guides « l’ironie romantique »
et ses notions corollaires de satire et de parodie.
Cette approche permet d’éclaircir le rapport
de Klee avec ses pairs et les courants artistiques
qui lui sont contemporains. Concept issu du premier
romantisme allemand, « l’ironie romantique »
renvoie au processus de création artistique.
Les œuvres de Klee sont à comprendre comme
un jeu sur l’autoreprésentation de l’art.
L’exposition se déploie en sept sections thématiques
qui mettent en lumière chaque étape de l’évolution
artistique de Paul Klee : « Satire et caricature »
(les premières années) ; « Cubisme » ;
« Théâtre mécanique » (à l’unisson avec Dada
et le Surréalisme) ; « Constructivisme »(les années
Bauhaus de Dessau) ; « Regards en arrière »
(les années 1930) ; « Picasso » (la réception par
Klee après la rétrospective de Picasso à Zurich en
1932) ; « Années de crise » (entre la politique nazie,
la guerre et la maladie). Aux côtés d’œuvres
majeures rarement prêtées telles les grands
formats des années 1930 et, surtout, le mythique
Angelus novus, jamais exposé en France,
sont présentés des sculptures, des ensembles
de dessins, ainsi que des travaux méconnus
comme les peintures sous-verre du début.
Paul Klee
insula dulcamara, 1938
Huile et couleur à la colle sur
papier sur toile de jute
88 x 176 cm
Berne, Zentrum Paul Klee
© domaine public
L’HISTOIRE DE L’ART
ConTACT PReSSe
anne-Marie [email protected]
01 44 78 40 69
77
RENÉ MAGRITTE LA TRAHISON DES IMAGES21 SePTeMBRe 2016 - 23 JAnvieR 2017
Galerie 2, niveau 6
Commissaire : Didier ottinger
Le Centre Pompidou consacre une exposition
thématique majeure à l’oeuvre de l’artiste belge
René Magritte. inédite, elle relit toute l’œuvre de
Magritte à la lumière de cinq « figures » auxquelles
n’a cessé de se référer l’artiste dans son travail :
le feu, l’ombre, les rideaux, les mots et le corps
fractionné.
en suivant le fil de ces thématiques, l’exposition
dévoile toute la réflexion de l’artiste autour
des questions de ressemblance et de réalisme,
et s’intéresse à son travail sur les représentations
trompeuses du monde.
L’exposition rapproche les peintures de Magritte
d’images anciennes, illustrant les récits
mythologiques de l’invention et de la définition
de la peinture.
René Magritte :
Le double secret, 1927
© Centre Pompidou, mnam-cci /
Dist. RMn-GP,
Photo : G. Meguerditchian
© Adagp, Paris 2015
L’HISTOIRE DE L’ART
ConTACT PReSSe
Céline [email protected]
01 44 78 49 87
8
CY TWOMBLY30 noveMBRe 2016 - 24 AvRiL 2017
Galerie 1, niveau 6
Commissaire : Jonas Storsve
Le Centre Pompidou consacre une importante
rétrospective à l’œuvre de l’artiste américain
Cy Twombly. Cette exposition d’une ampleur jamais
offerte en europe à Cy Twombly, retrace
toute sa carrière, à travers une large sélection
d’œuvres, de ses premiers travaux du début
des années 1950 marqués par les arts dits primitifs,
le graffiti et l’écriture, jusqu’à ses dernières
peintures chromatiquement exubérantes,
en passant par ses compositions très charnelles
du début des années 1960 et sa réponse à l’art
minimal et conceptuel dans les années 1970.
Unanimement salué comme l’un des plus grands
peintres de la seconde moitié du XXe siècle,
Twombly, qui depuis la fin des années 1950
partageait sa vie entre l’italie et les États-Unis,
« syncrétise » l’héritage de l’expressionisme
abstrait américain et les origines de la peinture
classique occidentale.
L’exposition souligne notamment l’importance
que Cy Twombly accorde aux cycles et aux séries
dans lesquels il réinvente, à sa manière,
la grande peinture d’histoire.
Première importante rétrospective organisée depuis
la disparition de l’artiste en 2011, l’exposition
est aussi l’occasion de rendre sensible la relation
forte entretenue par l’artiste avec Paris.
Le Centre Pompidou lui avait dès 1988 consacré
une première grande rétrospective.
Cy Twombly :
Blooming, 2001 - 2008
Courtesy Archives Fondazione
nicola Del Roscio
Photo : Studio Silvano, Gaeta
© Cy Twombly Foundation
L’HISTOIRE DE L’ART
ConTACT PReSSe
Élodie [email protected]
01 44 78 48 56
9
LA CRÉATION CONTEMPORAINE
DOMINIQUE GONZALEZ-FOERSTER 1887-2058JUSqU’AU 1eR FÉvRieR 2016
Galerie sud, niveau 1
Commissaire : emma Lavigne
Le Centre Pompidou consacre à l’œuvre
de Dominique Gonzalez-Foerster une exposition
à caractère prospectif et rétrospectif qui met
en correspondance une trentaine d’œuvres dans
un labyrinthe d’environnements, de chambres
et de passages, et investit plusieurs espaces
du Centre Pompidou. Dominique Gonzalez-Foerster,
1887-2058 déploie dans l’espace une « timeline »
ouverte, qui s’étire entre 1887 et 2058, et étend
l’idée de rétrospective en conjuguant plusieurs
siècles et climats. L’exposition trouve son origine
à la fin du XiXe siècle, traverse les expériences
du XXe siècle et projette le spectateur dans
des paysages et des intérieurs, tour à tour
tropicaux et désertiques, biographiques et
dystopiques.
Cet ensemble de réalités parallèles et d’espaces
scéniques - où coexistent les genres du paysage,
du portrait et des chambres d’époque - devient
une demeure fictionnelle aux multiples entrées,
construite pour expérimenter les sensations
d’intérieur et d’extérieur, d’absence et de présence,
les notions d’identité et de fiction, le moment
présent et le voyage dans le temps.
Parfois scènes, terrains de jeu ou récits introspectifs,
les chambres, les films et les apparitions
de Dominique Gonzalez-Foerster s’élaborent à partir
d’une mémoire vivante du cinéma, de la littérature
et des structures ouvertes de l’architecture et
de la musique comme autant de manières
d’explorer les limites et les possibles du champ
artistique.
à la manière d’un opéra ou d’une comédie musicale,
l’exposition fait apparaître toutes sortes de présences
cinématographiques, littéraires et scientifiques
qui en font un monde hétérogène et multiple
habité de sensations, de récits et de citations.
Cette exposition constitue à la fois une identification
de l’artiste, de l’œuvre et du spectateur.
ConTACT PReSSe
dorothée [email protected]
01 44 78 46 60
Dominique Gonzalez-Foerster :
Sans Titre (mm), 2015
© Adagp, Paris 2015
photo : Giasco Bertoli
10
LA CRÉATION CONTEMPORAINE
ANSELM KIEFER16 DÉCeMBRe 2015 - 18 AvRiL 2016
Galerie 1, niveau 6
Commissaire : Jean-Michel Bouhours
Le Centre Pompidou propose une traversée inédite
de l’œuvre d’Anselm Kiefer. Cette rétrospective,
la première présentée en France depuis trente ans,
invite le visiteur à parcourir une dizaine de salles
thématisées retraçant l’ensemble de la carrière
de l’artiste allemand, de la fin des années soixante
à aujourd’hui.
Déployée sur 2000 m2, l’exposition réunit près
de cent cinquante œuvres dont une soixantaine
de peintures choisies parmi les chefs-d’œuvre
incontournables, une installation, un ensemble
de vitrines et d’œuvres sur papier ainsi que
ses premiers livres.
organisée en une suite de salles thématiques
correspondant à des espaces / temps spécifiques,
l’exposition réunit un ensemble exceptionnel des
tableaux les plus emblématiques d’Anselm Kiefer,
qui ont émaillé sa carrière : des œuvres comme
Resurrexit (1973), Quaternität (1973), Varus (1976),
Margarete (1981) et Sulamith (1983) ou encore Für
Paul Celan : Aschenblume (2006) sont les tableaux
« charnières » des diverses problématiques à l’œuvre :
la question de l’histoire allemande, la réactivation
de la mémoire, la dialectique de la destruction et
de la création, le deuil de la culture juive. L’univers
plastique d’Anselm Kiefer s’est ensuite ouvert
à partir du début des années 90 à d’autres systèmes
de pensées, telles la kabbale ou l’alchimie,
venant enrichir et orienter les questionnements
fondamentaux de l’artiste.
Pour ce projet, l’artiste a produit au cours de l’année
2015, un ensemble d’une quarantaine de « vitrines »
sur les thèmes de l’alchimie et de la kabbale,
pour lesquels il est allé puiser dans une « réserve
de possibles », un arsenal d’objets en attente
de rédemption.
L’œuvre d’Anselm Kiefer invite le visiteur,
avec une singulière intensité plastique et visuelle,
à découvrir des univers poétiques, littéraires et
philosophiques variés, de la poésie de Paul Celan,
ingeborg Bachmann ou encore Jean Genet,
à la philosophie d’Heidegger, aux traités d’alchimie,
aux sciences, à l’ésotérisme, à la pensée hébraïque
du Talmud et de la Kabbale.
ConTACT PReSSe
Élodie [email protected]
01 44 78 48 56
Anselm Kiefer, 2014,
© Anselm Kiefer,
photo : © Charles Duprat
© Adagp, Paris 2015
11
GÉRARD FROMANGER17 FÉvRieR – 16 MAi 2016
Galeries du musée, niveau 4
Commissaire : Michel Gauthier
Le nom de Fromanger, sitôt prononcé, fait se
dévider toute une chaîne d’associations : mai 68,
des silhouettes rouges, des scènes de rue,
Prévert, Godard, Deleuze, Foucault, le photoréalisme,
la Figuration narrative, la peinture et la politique.
Si ces associations suffisent à recomposer le décor
et à recréer l’atmosphère dans laquelle l’œuvre
de Gérard Fromanger gagne une large reconnaissance
dans les années 1970, elles ne sauraient toutefois
suffire à définir le projet qui, par-delà les mutations
fréquentes que l’œuvre a connues, et tout au long
d’un demi-siècle, affirme sa permanence :
une peinture ouverte sur le monde et en même temps
pleinement consciente d’elle-même.
en une cinquantaine d’œuvres, allant de 1964
à 2015, dont certaines peu connues, l’exposition
s’attache à rendre sensible au gré d’un parcours
non chronologique, les différentes expressions
du dualisme au cœur de l’art de Fromanger :
passion picturale et souci du monde.
Gérard Fromanger :
Peinture-Monde, Blanc de titane
Série "le monde fait ce qu'il veut"
Acrylique sur toile
200X300cm
Collection de Leïla Voight
LA CRÉATION CONTEMPORAINE
ConTACT PReSSe
Céline [email protected]
01 44 78 49 87
12
HAEGUE YANGà PARTiR DU 6 JUiLLeT 2016
Forum
Commissaire : nicolas Liucci-Goutnikov
à l’occasion de l’année France-Corée, l’artiste
Haegue Yang crée pour le Forum du Centre
Pompidou une nouvelle installation. née en 1971 à
Séoul, travaillant entre la Corée et l’Allemagne,
Haegue Yang détourne matériaux et objets du
quotidien de leurs fonctions premières. Stores
vénitiens ou ventilateurs se trouvent ainsi intégrés
à des constructions abstraites, conçues comme
des environnements sensibles et empreintes de
références modernistes. Haegue Yang est
aujourd’hui considérée comme l’une des
protagonistes majeurs de la scène artistique
contemporaine.
Haegue Yang, Sol LeWitt :
Upside Down – Structure with
Three Towers, Expanded 23
Times, Split in Three, 2015,
présentée à la 13e Biennale
de Lyon du 10 septembre 2015
au 3 janvier 2016.
LA CRÉATION CONTEMPORAINE
13
JEAN-LUC MOULÈNE19 oCToBRe 2016 - 20 FÉvRieR 2017
Galerie sud, niveau 1
Commissaire : Sophie Duplaix
Le Centre Pompidou consacre, pour la première
fois, une exposition monographique à l’œuvre
de Jean-Luc Moulène. invité à plusieurs reprises
par le Centre Pompidou à participer à des expositions
collectives et souvent montré au musée, Jean-Luc
Moulène présente pour cette exposition un
manifeste de ses recherches, non pas sous forme
d’une rétrospective d’œuvres, mais d’une rétrospective
de protocoles.
L’artiste crée un parcours qui permet de reconstituer,
à travers des œuvres inédites, la richesse et
la complexité de son univers, abstrait et corporel.
Jean-Luc Moulène cherche à « objectiver »
le monde, à travers une variété de pratiques,
formes et sujets et en explorant des opérations
telles la disjonction, l’intersection, la latéralité,
la coupe et la contingence, dans une tension entre
corps et objet. il questionne l’espace commun,
la forme que prend cet espace, en travaillant
sur son interaction avec l’espace individuel.
Jean-Luc Moulène poursuit également sa recherche
minutieuse sur les matériaux et réitère son entreprise
de collaboration avec le design industriel.
Cette exposition est un acte poétique,
dans lequel Jean-Luc Moulène entremêle art,
science et technologie.
Jean-Luc Moulène :
Trichrome 2, Marseille, 2015
Courtesy de l’artiste
et Galerie Chantal Crousel, Paris
© Jean-Luc Moulène /
© ADAGP, Paris 2015
Photo : Florian Kleinefenn
LA CRÉATION CONTEMPORAINE
ConTACT PReSSe
dorothée [email protected]
01 44 78 46 60
14
BEAT GENERATION 22 JUin - 3 oCToBRe 2016
Galerie 1, niveau 6
Commissaires : Philippe-Alain Michaud /
Jean-Jacques Lebel
La « Beat Generation » est un mouvement
d’inspiration littéraire et artistique né aux États-Unis,
dans les années 1950, à l’initiative de William
Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac
qui se rencontrent à new York, à Columbia University
en 1944. Le mouvement se déplace ensuite
sur la côte ouest et gravite autour de la librairie
de Lawrence Ferlinghetti à San Francisco,
la maison d’édition City Light et brièvement autour
de la Six Gallery où a lieu, le 7 octobre 1955,
la célèbre lecture par Ginsberg de son poème
« Hawl », qui donnera lieu à un retentissant procès
pour obscénité et apportera aux poètes Beat
une célébrité paradoxale. entre 1958 et 1963,
Paris devient l’un des foyers essentiels de la Beat
Generation : William Burroughs, Gregory Corso,
Allen Ginsberg, Peter orlovsky, Brion Gysin, …
logent régulièrement au Beat Hotel,
9 rue Gît-le-Cœur, haut lieu de la bohême
d’après-guerre et laboratoire d’expérimentations
visuelles et sonores.
C’est ici que Brion Gysin, William Burroughs
et Antony Balch développent la technique
du « cut-up », que Burroughs écrit naked Lunch,
et que Brion Gysin invente sa « Dreamachine ».
L’exposition « Beat Generation », imaginée et
présentée au Centre Pompidou est la première
grande rétrospective sur ce thème en europe.
inédite, elle met l’accent sur cet épisode parisien,
souvent oublié d’un mouvement qui allait
profondément marquer la création contemporaine.
Suivant un parcours géographique, cette exposition
épouse le nomadisme Beat, de new York
à San Francisco, Mexico, Tanger et Paris.
elle est l’occasion de montrer comment le mouvement
Beat a correspondu, peut-être pour la première
fois dans l’histoire à un usage systématique
des techniques analogiques par les écrivains et
les artistes (magnétophone, disque, radio, téléphone,
appareil photo, caméra…) et de confronter l’œuvre
de cinéastes (Christopher MacLaine, Bruce Baillie,
Stan Brakhage, Stan vanderbeek, …) à celle
des photographes (Allen Ginsberg et William
Burroughs en collaboration avec Robert Frank,
Charles Brittin, John Cohen, Harold Chapman, …)
ou encore de montrer les extensions de
la culture Beat à la scène artistique californienne
(Wallace Berman, Bruce Conner, George Herms,
Wally Hedrick, Jay DeFeo, …).
John Cohen :
Robert Frank, Alfred Leslie,
Gregory Corso, 1959
© L. Parker Stephenson
Photographs, nYC
LES EXPOSITIONS PLURIDISCIPLINAIRES
ConTACT PReSSe
dorothée [email protected]
01 44 78 46 60
15
UN ART PAUVRE (TITRE PROVISOIRE)DU 8 JUin AU 29 AoûT 2016
Galerie sud
Commissariat coordonné par Frédéric Paul
Avec la collaboration de Marie-Ange Brayer,
Jonathan Pouthier, Didier Schulmann
(Bibliothèque Kandinsky), Franck Madlener
et Marine nicodeau (ircam)
Avec cette manifestation pluridisciplinaire inédite
prenant appui sur ses vastes collections,
le Centre Pompidou examine les différentes
pratiques artistiques à travers lesquelles s’est
cristallisée la question du « pauvre » à partir
des années 1960 : arts plastiques, bien sûr,
avec l’Arte Povera, mais également musique,
architecture, théâtre ou cinéma expérimental.
en 1967, différents manifestes annoncent
la naissance de l’Arte Povera. L’article écrit par
Germano Celant inscrit d’emblée le mouvement
à la croisée des disciplines, faisant autant
référence aux arts plastiques qu’au cinéma ou
au théâtre - tout particulièrement à ce « théâtre
pauvre » théorisé par Jerzy Grotowski.
Dès les prémices, l’Arte Povera s’insère donc
au cœur de multiples pratiques artistiques
caractérisées par la simplicité du geste créateur
et la mise en évidence d’une matière dépouillée.
Car les matériaux utilisés par les artistes
de l’Arte Povera sont souvent naturels,
ou de récupération. Cette forme de recyclage tient
moins d’un credo que d’une attention portée
aux traces, aux reliefs et aux plus élémentaires
manifestations de la vie. Tandis que l’Arte Povera
revendique un retour aux gestes archaïques,
Grotowski milite pour un théâtre « dépouillé
de tout ce qui n’est pas lui-même », débarrassé
du décor, des effets de lumière, du grimage,
du costume ou de la musique. La musique,
justement, expérimente alors la raréfaction
du son, témoignant de la force de questionnements
communs à toutes les disciplines artistiques.
Développée en collaboration avec les départements
du Centre Pompidou, et notamment l’ircam,
la manifestation prend appui sur les collections
du musée national d’art moderne, qui conserve
l’un des ensembles les plus importants d’Arte Povera
au monde. L’exposition en dévoile la richesse
et la diversité à travers les œuvres emblématiques
de nombreuses figures du mouvement parmi
lesquelles : Giovani Anselmo, Gilberto Zorio,
Alighiero Boetti, Pier Paolo Calzolari, Luciano Fabro,
Piero Gilardi, Jannis Kounellis, Mario Merz,
Giulio Paolini, Pino Pascali, Giuseppe Penone
et Michelangelo Pistoletto ainsi que de nombreux
créateurs qui s'en sont trouvés à toute proximité
comme Ugo La Pietra, ettore Sottsass ou
Michele de Lucchi… Cette présence de l’Arte povera
dans la collection du Centre Pompidou vient encore
de s’enrichir du don exceptionnel consenti à
la Bibliothèque Kandinsky des archives d’ida Gianelli,
qui dirigea de 1991 à 2008 le Castello de Rivoli
à Turin et encore précédemment la Samangallery
à Gênes.
enfin, l’exposition trouve divers prolongements au
sein du Centre Pompidou : à travers la programmation
de l’édition 2016 de ManiFeste, rendez-vous annuel
par l’ircam, mais également dans les étages
du musée national d’art moderne, où de nombreuses
œuvres interrogeront les échos contemporains
de ces différentes pratiques pauvres.
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16
ANNE TERESA DE KEERSMAEKER WORK / TRAVAIL / ARBEID26 FÉvRieR - 6 MARS 2016
Galerie sud, niveau 1
Commissaire : Serge Laurent
que se passerait-il si on présentait une chorégraphie
comme une exposition ? Cette question simple
constitue le point de départ de Work / Travail / Arbeid,
de la danseuse et chorégraphe Anne Teresa
De Keersmaeker. Les implications d’une telle
expérience ébranlent la manière conventionnelle
de penser, de construire et d’expérimenter
tant la danse contemporaine que l’exposition.
Pour répondre à la question, Anne Teresa
De Keersmaeker s’est appuyée sur son vortex
Temporum, ballet écrit sur la partition de l’œuvre
musicale éponyme du compositeur français
Gérard Grisey et créé en 2013. elle a réinventé
cette chorégraphie en fonction des conditions
temporelles, spatiales et perceptuelles radicalement
différentes dans un musée.
Les danseurs de la compagnie Rosas
et les musiciens de l’ensemble ictus qui interprètent
Work / Travail / Arbeid n’importent pas seulement
un ballet dans la Galerie sud du Centre Pompidou.
ils réinterprètent la danse sous la forme
d’une exposition de neuf jours, accessible comme
telle au public, loin de toute expérience
de ce genre au théâtre. La durée initiale du ballet
s’étire ici sur des cycles de dix heures,
chaque heure proposant une nouvelle partie
de la chorégraphie et une nouvelle association
de danseurs et de musiciens dans l’espace
d’exposition. Ce projet métamorphose la matière
et le contexte qui ont longtemps caractérisé
la danse et donne à l’écriture chorégraphique
rigoureuse d’Anne Teresa De Keersmaeker
une forme tout à fait nouvelle.
La présentation de Work / Travail / Arbeid à Paris
est le fruit d’une collaboration entre l’opéra
de Paris, le Centre Pompidou et la compagnie
Rosas ; elle bénéficie du soutien de BnP Paribas
Fortis et de la fondation BnP Paribas Fortis.
Photo : Anne van Aerschot
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LE SURRÉALISME EN ÉGYPTE :LE GROUPE ART ET LIBERTÉ (1938 - 1948) (TITRE PROVISOIRE)28 SePTeMBRe 2016 - 9 JAnvieR 2017
Galerie du musée
Commissariat général : Catherine David
co-commissariat : Sam Bardaouil et Till Fellrath
Surréalisme en Egypte est la première présentation
par un musée du groupe « Art et Liberté »
créé en 1938, collectif d’intellectuels et d’artistes
associé au surréalisme international.
Le groupe, à l’existence aussi brève (1938 - 1948)
que notoire fut fondé au Caire par l’écrivain
surréaliste Georges Henein et les artistes Ramses
Younan, Fouad Kamel et Kamel el-Telmissany.
Annoncée par la publication d’un manifeste
intitulé Vive L‘Art Dégénéré mis en circulation
au Caire le 22 décembre 1938, la création du groupe
est rapidement relayée à l’international en février
1939 dans Clé, le bulletin mensuel de la F.i.A.R.i.
puis par Henri Calet dans La Nouvelle Revue
Française et Roland Penrose dans le numéro
d’avril du London Bulletin of Surrealism. Le collectif
déclare par ce manifeste sa solidarité avec
les artistes et intellectuels européens confrontés
aux régimes fascistes et nazis.
L’exposition met en lumière l’emploi critique
du surréalisme comme outil de rupture et mode
de création d’un langage visuel contemporain.
Le groupe « Art et Liberté » trouve ainsi
dans le projet révolutionnaire du surréalisme
une expression nouvelle permettant la remise
en question d’un académisme poussiéreux
soutenu par une classe moyenne conservatrice.
Par sa critique des modèles artistiques et
politiques en egypte, le groupe « Art et Liberté »
aura une influence considérable sur une plus
jeune génération d’artistes qui sera au premier
rang de la modernité égyptienne.
ensemble, œuvres et documents de l’exposition
révèlent l’apport du groupe « Art et Liberté »
dont l’engagement entre en résonnance forte
avec la période contemporaine. Cette exposition
contribuera à étudier et à réévaluer ces scènes
artistiques trop longtemps tenues à la périphérie
des canons traditionnels de l'histoire de l'art.
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L’ÉVÉNEMENT DESIGN
PIERRE PAULIN 11 MAi - 22 AoûT 2016
Galerie sud, niveau 1
Commissaire : Cloé Pitiot
Designer, architecte d’intérieur, créateur, Pierre
Paulin sculpte l’espace, l’aménage, le « paysage ».
Ses environnements, ses pièces de mobiliers,
ses objets industriels, dépouillés ou spectaculaires
se mettent toujours au service du corps, lui offrant
confort et réconfort. Avec plus de soixante dix pièces
de mobilier et une cinquantaine de dessins,
l’exposition inédite consacrée par le Centre Pompidou
à Pierre Paulin propose une traversée
de tout l’œuvre du designer et de quarante années
de création sous l’angle du dialogue, avec l’histoire
et avec le corps. L’exposition, volontiers didactique,
est rythmée par des lais de papier peints, support
de documents, d’articles de presse, de couvertures
de revues, et de catalogues d’exposition.
en dialogue avec l’histoireil s’agit pour le visiteur de progresser selon
un parcours chronologique à la découverte des
plus emblématiques de ses créations : sièges,
bureaux, luminaires, produits industriels ponctueront
l’exposition.
Des dessins inédits, des films, de la documentation
viendront éclairer les nombreux projets éclectiques
du designer.
Au printemps 2015, la famille du designer a fait don
au Centre Pompidou d’un exceptionnel fonds
d’archives, de documents et de dessins dédié à
l’œuvre du créateur. Figure iconique de la création
d’après-guerre, Pierre Paulin marqua de son œuvre
prolifique et singulière quarante années de l’histoire
du design contemporain international.
Les créations de Pierre Paulin entrent, dès la fin
des années 1960, dans les collections du MoMA,
à new York. en 1971, il fut choisi par Claude et
Georges Pompidou, pour revisiter l’aménagement
des appartements privés du Palais de l’elysée.
en 1984, c’est à Pierre Paulin que fit également
appel François Mitterrand pour concevoir
l’architecture intérieure et le design du bureau
présidentiel à l’elysée.
Pierre paulin :
Siège 577, 1967
© Centre Pompidou, mnam-cci /
Dist. RMn-GP, Photo : B. Prévost
© SAiF
19
L’ÉVÉNEMENT DESIGN
L’exposition présente des pièces phares de l’œuvre
de Pierre Paulin, devenues des « icônes » de l’histoire
du design : Anneau, Mushroom, Ribbon Chair,
Butterfly, Tulip… elle fait aussi la part belle
à des projets inédits, auto-édités, comme
le Tapis-siège, la déclive, le projet d’aménagement
Herman Miller, la tente, enfin des pièces rares
des années 1950, ainsi que des prototypes.
Les pièces, présentées sur des « stands », rendent
aussi hommage aux collaborations que le designer
mena avec ses éditeurs : Meuble Tv, Thonet,
Disderot, Artifort, Mobilier international, Mobilier
national… L’exposition dévoile des pièces plus
industrielles dessinées pour ADSA,
l’agence que Pierre Paulin créa avec son épouse
Maïa Paulin et Marc Lebailly en 1975.
en dialogue avec le corpsL’exposition invite le visiteur à établir un dialogue
entre corps et confort. Parce que les recherches
de Pierre Paulin furent sans cesse motivées
par les thèmes du confort et d’un nouvel art de vivre
(au ras du sol par exemple), le parcours propose
au public de s’asseoir dans les sièges du créateur.
Des rééditions sont à la disposition du public :
Mushroom, Ribbon chair, Tulip, Butterfly, F444,
Amphis. L’exposition présente une reconstitution
inédite du living room de la Calmette,
la villa dessinée dans les Cévennes par le designer
dans les années 1990 : le public y expérimente
un épais diwan (tapis) glissant le long d’un mur,
se retournant sur le sol et accueillant quatre
fauteuils Tongue.
Trois films inédits participent de cet éclairage
nouveau de l’œuvre de Pierre Paulin :
une biographie de douze minutes dévoile
des images inédites, un film relate le lien entre
Pierre Paulin, Georges Pompidou et le Centre
Pompidou, enfin une série de douze films
de trois minutes est consacrée aux sièges
iconiques.
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CHER(E)S AMI(E)S NOUVELLE PRÉSENTATION DES COLLECTIONS CONTEMPORAINESDONS ET DONATIONSà PARTiR DU 21 MARS 2016
musée, niveau 4
Commissaires : Christine Macel
et Frédéric Migayrou avec Loïc Le Gall
Le Centre Pompidou propose une nouvelle présentation
des collections contemporaines occupant une large
part du quatrième étage. Celle-ci offre une lecture
de l’art du présent à travers les œuvres entrées
en collection depuis les cinq dernières années
grâce à la générosité des mécènes et donateurs
du Centre Pompidou : Société des amis du musée
national d’art moderne, Centre Pompidou Foundation,
donateurs et fondations privés, entreprises,
artistes et galeries.
Cette nouvelle présentation est construite
autour de thèmes et d’artistes parmi lesquels
Farah Atassi, Ariella Azoulay, Karla Black,
isabelle Cornaro, olafur eliasson, Adrian Ghenie,
Wade Guyton, Susan Hefuna, Junya ishigami,
François Morellet, victor Man, Ciprian Muresan,
Christodoulos Panayiotou, Anri Sala, Haim
Steinbach, Un Studio, Kara Walker, Ding Yi, Marcel
Wanders, Xu Zhen, Akram Zaatari. elle donne
à apprécier la diversité des œuvres récemment
entrées dans les collections et l’ouverture toujours
renforcée du Centre Pompidou aux scènes
internationales.
WESTREICH WAGNER, UNE COLLECTIONà PARTiR DU 10 JUin 2016
musée, niveau 4
commissariat : Christine Macel,
conservatrice, musée national d’art moderne
elisabeth Sussman, conservatrice,
Whitney Museum of American Art
Second volet de la nouvelle présentation des
collections contemporaines, la présentation inédite
de la collection de Thea Westreich-Wagner et ethan
Wagner se déploie sur 1200 m², au quatrième étage,
à travers une sélection de 150 œuvres. elle rend
hommage à l’ensemble exceptionnel réuni depuis
les années 1980 par le couple de collectionneurs
new-yorkais. Huit cents de ces œuvres sont aujourd’hui
promises à la Centre Pompidou Foundation et
au Whitney Museum of American Art de new York.
Cet ensemble impressionnant fait une grande place
aux figures désormais établies de l’histoire de l’art
de la fin du XXe siècle - eija-Liisa Ahtila, Martin Barré,
Philippe Parreno… - comme à des artistes dont
la pratique s’est plus récemment affirmée - Claire
Fontaine, Josephine Pryde, Danh vo. L’accrochage
met l’accent sur la part européenne de ce promised
gift, qui rassemble les œuvres d’environ trente-cinq
artistes. De grandes thématiques sont évoquées, au fil
d’un parcours chronologique : l’épuisement du sujet
en peinture, le modernisme réinventé ou la question
du genre. L’exposition du Whitney Museum
of American Art, plus tournée vers l’art américain,
sera inaugurée dès le 18 novembre 2015 à new York.
AU MUSÉE
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L’année 2016 est rythmée par deux présentations en l’honneur de donateurs de tous horizons qui, par leur générosité et leur passion, permettent à la collection du musée national d’art moderne de demeurer résolument ancrée dans le temps présent. La première, ouvrant en mars, offre un vaste panorama des donations contemporaines récentes faites au Centre Pompidou. La seconde, ouvrant en juin, rend hommage au couple new-yorkais Westreich-Wagner et au don de trois cents œuvres récemment promis à la Centre Pompidou Foundation.
Ces deux présentations exceptionnelles accompagnent d’importants travaux de réaménagement intérieur. Dès 2016, ouverture d’un nouvel espace prospectif consacré, au cœur du musée, à la création plastique d'aujourd'hui.
21
AU MUSÉE
LES EXPOSITIONS-DOSSIERSPRÉSENTATION DES COLLECTIONS MODERNES musée, niveau 5
Commissariat : l'équipe du musée national d'art
moderne
PASSEURS À PARTIR DU 14 JANVIER 2016Des expositions-dossiers émaillent le parcours
de visite des collections modernes. Conçues
comme des espaces d’étude confiés à la sagacité
des équipes du musée, elles sont renouvelées
deux fois par an, intégrant aussi bien des œuvres
d’art que des documents et archives conservés
par la Bibliothèque Kandinsky.
Dès le 13 janvier 2016, une nouvelle séquence est
consacrée à ces « passeurs » qui, par leur
engagement et leurs travaux, ont donné
à voir et à lire les œuvres modernes. Critiques
et historiens d’art, penseurs du temps ou amateurs
éclairés, ces personnalités ont contribué de manière
décisive à l’histoire de l’art du XXe siècle.
Après avoir mis à l’honneur Georges Duthuit,
Guillaume Apollinaire ou Michel Ragon, le musée
national d’art moderne donne à voir l’univers
critique de nouveaux « passeurs », parmi lesquels
les Stein, Wilhelm Uhde, oswald de Andrade,
Robert Lebel, Sigfried et Carola Giedion
ou Alain Jouffroy.
Les cours donnés par vassily Kandinsky au Bauhaus
feront l’objet d’un éclairage particulier.
Coordination scientifique : nicolas Liucci-Goutnikov
assisté de Julie Champion et Mathilde Bartier
LeS STein
Conception : Cécile Debray
WiLHeLM UHDe
Conception : Angela Lampe
AnDRÉ BReTon
Conception : Jean-Michel Bouhours et Camille Morando
RoBeRT LeBeL
Conception : Bernard Blistène et Julie Champion
SiGFRieD eT CARoLA GieDion
Conception : Aurélien Lemonier
ALAin JoUFFRoY
Conception : Didier Schulmann
oSWALD De AnDRADe
Conception : nicolas Liucci-Goutnikov
CoURS De KAnDinSKY AU BAUHAUS
Conception : Christian Briend
AiMÉ CÉSAiRe
Conception : Julie Champion et Mica Gherghescu
FRAnCiS PonGe
Conception : Julie Champion et Anne Lemonnier
BeRnARD GHeeRBRAnT
Conception : Stéphanie Rivoire
ReYneR BAnHAM
Conception : Aurélien Lemonier
POLITIQUES SEPTEMBRE 2016Une nouvelle séquence d’expositions-dossiers
interrogera la façon dont les artistes ont voulu
accompagner, par leurs pratiques respectives, les
idéologies politiques. Différents cas d’étude tirés
des collections seront proposés à la réflexion : le
club ouvrier de Rodtchenko, l’agit-prop,
l’architecture italienne aux temps du fascisme,
l’engagement politique d’André Breton, le
réalisme socialiste en France ou encore
l’internationale situationniste.
Coordination scientifique : nicolas Liucci-Goutnikov
22
AU MUSÉE
LES FOCUSNOUVEL ESPACE DU MUSÉE
Située à la charnière des collections modernes et contemporaines, une salle de 120 m² est consacrée à des hommages rendus aux artistes et à celles et ceux qui les accompagnent, invitant à prendre la mesure de la place qu’ils occupent dans l’histoire passée et présente du musée. renouvelée tous les deux mois environ, cette salle rend compte des fonds récemment acquis par le Centre Pompidou.
Après Barnett newman en mai, puis Gil J. Wolman
en juillet, le musée national d’art moderne
célèbrera :
CHen ZHen
21 oCToBRe 2015 - 4 JAnvieR 2016
« Je cherche une langue au travers de laquelle
je puisse dialoguer avec la source de l’Univers
et le cœur intime de l’être humain ». Tel est le dessein
formé par Chen Zhen, dont le parcours artistique
se déploie, dès son arrivée à Paris en 1986,
en un dialogue profondément humaniste entre
les cultures. Le Centre Pompidou lui rend hommage
en exposant Beyond the vulnerability (1999),
œuvre récemment entrée en collection, conçue
avec des enfants à Salvador de Bahia.
Conception : odile Rousseau.
HUBeRT DAMiSCH
13 JAnvieR 2016 AU 13 MARS 2016
Hubert Damisch, dans ses écrits comme dans
son enseignement à l’École des Hautes Études
en Sciences Sociales a joué un rôle capital dans
la redéfinition du champ de l’histoire de l’art
depuis les années 70 en l’inscrivant dans le courant
du structuralisme. Selon Damisch, l’art du passé
ne peut être pensé indépendamment de celui
du présent : c’est ainsi que le champ de ses analyses,
émancipé de tout cadre chronologique (émancipation
dont il fait même un principe de méthode), s’étend
sans solution de continuité de la Renaissance
à la période moderne et contemporaine. Pour lui,
les œuvres élaborent des modèles d’intelligibilité
par les moyens qui leurs sont propres : ses analyses,
sans jamais perdre de leur rigueur historique
ou discursive, s’étendent de la peinture et du dessin
à l’architecture, à la photographie ou encore au film
et s’ouvrent aux champs désormais connexes
de la philosophie, de la théorie des sciences,
mais aussi de la linguistique et de la psychanalyse.
Conception : olivier Cinqualbre et Philippe-Alain
Michaud assistés de Julie Champion.
viTToRio GReGoTTi
30 MARS 2016 AU 16 MAi 2016)
vittorio Gregotti est une figure incontournable
de l’architecture italienne de la deuxième moitié
du XXe siècle, tout à la fois un enseignant de renom,
directeur de grandes revues professionnelles
et praticien hors pair. Sa carrière est lancée en 1964
avec les immeubles d’habitations de la via
Montegani à Milan,
la même année, il codirige la Xiiie Triennale de
Milan
avec Umberto eco. Trois réalisations, le
département des Sciences de l’Université de
Palerme (1969 - 78), l’université de Calabre à
Cosenza (1973 - 79)
et le plan d’aménagement pour des logements
sociaux à Cefalu (1976-79), sont représentatives
de sa démarche privilégiant la grande échelle
ainsi que la connexion entre morphologie
territoriale et langage du site. Parmi ses derniers
projets, il signe le Grand Théâtre de Provence
à Aix-en-Provence (2003 - 07).
Conception : olivier Cinqualbre.
ConTACT PReSSe
dorothée [email protected]
01 44 78 46 60
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LES ANNÉES 1980 L’INSOUTENABLE LÉGÈRETÉ PHOTOGRAPHIE, FILM24 FÉvRieR - 23 MAi 2016
Galerie de photoGraphies, Forum-1
Commissaire : Karolina Ziebinska-Lewandowska
L’exposition de photographies et de films présentée
par le Centre Pompidou revient, à travers
une soixantaine d’œuvres de plus d’une vingtaine
d’artistes, sur les années 1980. Hétérogènes,
insaisissables, douloureuses, fantasques, encore
trop proches, aussi légères que graves, ces années
considérées comme celles de l’apogée
du post-modernisme, sont contrastées, paradoxales.
L’exposition en propose une nouvelle traversée
et prend le parti de se concentrer sur des films
et des réalisations photographiques issus
de la collection du Centre Pompidou.
Pour la plupart, les œuvres exposées entreprennent
la critique de la culture et de la société occidentales
selon des stratégies variées. C’est pour certaines,
un document brutal et ironique, pour d’autres
une mise en scène réaliste ou fantaisiste,
un pastiche ou encore l’utilisation du décor et
de l’artifice. L’exposition réunit pour la première fois
les œuvres de Bazil Bustamante, David Buckland,
Agnès Bonnot, Clegg and Guttman, Paul de nooijer,
Tom Drahos, Jean-Paul Goude, Hergo, Karen Knorr,
elizabeth Lennard, Robert Mapplethorpe,
Joachim Mogarra, Patrick nagatani, Alice odilon,
Présence Panchounette, Florence Paradeis,
Martin Parr, Pierre et Gilles, Sandy Skoglund, Unglee,
Boyd Webb, et Mark Wilcox.
Bonnot Agnès :
Sans titre, 1982
40,2 x 26,4 cm
epreuve cibachrome
Collection Centre Pompidou,
Paris
Centre Pompidou / PH.
Migeat / Dist. RMn-GP
© Agnès Bonnot / Agence vu’
CARTE BLANCHE PMU 2016 28 SePTeMBRe - 17 oCToBRe 2016
Galerie de photoGraphies, Forum-1
Depuis 7 ans, le PMU s’engage en faveur de la création photographique contemporaine et donne
carte blanche à des photographes pour porter leur regard sur l’univers des jeux qui leur est, a priori,
étranger. Le photographe sélectionné bénéficie d’une dotation de 20 000 euros pour la réalisation
d’un projet inédit, d’une publication aux éditions Filigranes et, depuis cette année, d’une exposition
à la Galerie de photographies du Centre Pompidou.
Thierry Fontaine, Carte blanche 2015, a présenté son travail dans la Galerie de photographies
du Centre Pompidou du 7 au 19 octobre 2015.
à la rentrée 2016, une nouvelle Carte blanche PMU sera exposée au Centre Pompidou.
LA PHOTOGRAPHIE
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LOUIS STETTNER15 JUin - 12 SePTeMBRe 2016
Galerie de photoGraphies, niveau -1
Commissaires : Clément Chéroux / Julie Jones
L’exposition que consacre le Centre Pompidou
à l’œuvre de Louis Stettner dans tout son déploiement
à la fois stylistique et historique couvre près de huit
décennies de production.
elle dévoile le Paris poétique des années
d’après-guerre, le new York en mouvement des
années 1950, 1960, 1970, la qualité atmosphérique
des ambiances urbaines, ou les gestes
du travail que le photographe a su capter avec
une incomparable acuité.
né en 1922, Louis Stettner est l’un des derniers
grands photographes américains de cette génération
toujours actif. il commence la photographie dans
les années 1930. Dans les années d’après-guerre,
il fait de fréquents allers-retours entre la France
et les États-Unis. Son œuvre est marquée par
cette ambivalence géographique. elle oscille entre
street photography à l’américaine et photographie
humaniste à la française.
Souhaitant que le Centre Pompidou devienne le lieu
de référence pour son œuvre, Louis Stettner lui a fait
don d’épreuves vintages.
BRASSAï (TITRE PROVISOIRE)9 noveMBRe 2016 - 30 JAnvieR 2017
Galerie de photoGraphies, niveau -1
Commissaires :
Clément Chéroux / Karolina Ziebinska-
Lewandowska
Projet en cours d'élaboration, les informations
seront disponibles en février 2016.
Louis Stettner :
Aubervilliers, 1947
Centre Pompidou, mnam-cci /
Dist. RMn-GP,
G. Meguerditchian
© Louis Stettner
Brassaï (Halász Gyula, dit) :
Statue du Maréchal Ney
dans le brouillard, 1932
Collection Centre Pompidou,
musée national d’art moderne
Centre Pompidou, mnam-cci /
Dist. RMn-GP, J.C. Planchet
© estate Brassaï - RMn
LA PHOTOGRAPHIE
ConTACT PReSSe PoUR LeS DeUX eXPoSiTionS
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25
MELIK OHANIAN PRIX MARCEL DUCHAMP 20151eR JUin - 28 AoûT 2016
musée, niveau 4
Commissariat : Christine Macel
LES NOMMÉS 201612 oCToBRe 2016 - 30 JAnvieR 2017
GALeRie 4, niveAU 1
Commissariat : Alicia Knock
Créé en 2000 par l’ADiAF (Association pour
la diffusion de l’art français) pour mettre en lumière
les artistes de la scène française,
le prix Marcel Duchamp a fêté ses quinze ans en
2015. Cette distinction compte aujourd’hui parmi
les prix d’art contemporain les plus prestigieux au
monde.
Le prix Marcel Duchamp est décerné depuis 2000,
à un lauréat choisi parmi quatre artistes français
ou résidant en France, travaillant dans le domaine
des arts plastiques et visuels : installation, vidéo,
peinture, photographie, sculpture ....Dès l’origine,
il a été organisé en partenariat avec le Centre
Pompidou qui invite chaque année le lauréat pour
une exposition personnelle, de trois mois, dans
l’espace 315. Depuis 2005, toutes les propositions
artistiques en compétition sont dévoilées, quant à
elles au sein de la Foire internationale d’Art
Contemporain (FiAC).
Le prix Marcel Duchamp joue un rôle crucial sur
les scènes nationale et internationale où il affirme
la vitalité et la diversité de la scène artistique
française et donne la parole aux collectionneurs.
en 2016, l’ADiAF et le Centre Pompidou donnent
au prix Marcel Duchamp un nouvel élan en faisant
évoluer ses modalités. Cette nouvelle formule
d’exposition réaffirme et renforce l’engagement du
Centre Pompidou auprès des artistes et de
l’ADiAF.
À partir de l’édition 2016, les artistes nommés seront désormais invités au Centre Pompidou sur une surface d’exposition deux fois plus importante, 650 m², dans des espaces reconfigurés. Cette évolution majeure donnera une visibilité plus forte aux artistes de la scène contemporaine française. elle permettra d'exposer les œuvres des quatre finalistes en invitant le public à se faire une idée propre avant la délibération du jury. la proclamation du lauréat aura également lieu au Centre Pompidou et sera immédiatement suivie de la remise du prix.
l’année 2016, année de transition, sera marquée par deux expositions des prix Marcel duchamp au Centre Pompidou : • le lauréat 2015, Melik Ohanian, exposera à l'été 2016 au sein du musée.• les propositions des artistes nommés pour le Prix Marcel duchamp 2016 seront exposées conjointement à la rentrée 2016 dans le nouvel espace, Galerie 4.
Grâce à ce nouveau format, les quatre artistes
bénéficieront d’une visibilité de trois mois
au Centre Pompidou.
Le Prix Marcel Duchamp a distingué à ce jour
quinze lauréats parmi une soixantaine d’artistes
considérés comme les plus novateurs de leur
génération:
Thomas Hirschhorn (2000)
Dominique Gonzalez-Foerster (2002)
Mathieu Mercier (2003)
Carole Benzaken (2004)
Claude Closky (2005)
Philippe Mayaux (2006)
Tatiana Trouvé (2007)
Laurent Grasso (2008)
Saâdane Afif (2009)
Cyprien Gaillard (2010)
Mircea Cantor (2011)
Daniel Dewar et Grégory Gicquel (2012)
Latifa echakhch (2013)
Julien Prévieux (2014)
Melik ohanian (2015).
PRIX MARCEL DUCHAMP
ConTACT PReSSe
dorothée [email protected]
01 44 78 46 60
CONTACTS PRESSE
CENTRE POMPIDOUdirection de la communication et des partenariats
directeurBenoit Parayretéléphone00 33 (0)1 44 78 12 [email protected]
attachées de presse
Céline Janvier00 33 (0)1 44 78 49 [email protected]
dorothée Mireux00 33 (0)1 44 78 46 [email protected]
anne-Marie Pereira00 33 (0)1 44 78 40 [email protected]
Élodie Vincent00 33 (0)1 44 78 48 [email protected]
Communiqués et dossiers de presse en ligne sur le site internet du Centre Pompidou.www.centrepompidou.fr
AGENCE POUR LES CINÉMAS
Pierre laporte Communicationtéléphone 01 45 23 14 14 [email protected]
AGENCE POUR LES SPECTACLES VIVANTS
MyraYannick Dufour & Alexandre Mineltéléphone 01 40 33 79 [email protected]
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