programme du 10 au 23 avril 2019 - cinéma eldorado · un couple de japonais en pèlerinage, une...

Jeudi 11 Avril à 20h00

MYSTERY TRAIN De Jim Jarmusch. USA. 1989. 1h50. VOST Avec Masatoshi Nagase, Youki Kudoh, Screaming Jay Hawkins... Memphis, Tennessee, la ville du king Elvis Presley. Un couple de Japonais en pèlerinage, une jeune femme venant chercher les restes de son mari, quelques copains dépressifs et alcooliques vont se croiser dans une sorte de joyeuse déglingue.

Venez découvrir Collectif Eldo, l'association de spectateurs soutenant

le cinéma Eldorado. Présentation du film, discussion et buvette

séance offerte aux adhérents de Collectif Eldo, Ouverte à tous aux tarifs habituels

www.cinema-eldorado.fr À L’AFFICHE

> BLANCHE COMME NEIGE d’Anne Fontaine

> GENÈSE de Philippe LESAGE

> SEULE À MON MARIAGE de Marta Bergman > LA LIBERTÉ de Guillaume Massart

> « PEU IMPORTE SI L’HISTOIRE NOUS CONSIDÈRE COMME DES BARBARES » de Radu Jude

> COMPAÑEROS de Alvaro Brechner

> J’VEUX DU SOLEIL de François Ruffin & Gilles Perret

> TEL AVIV ON FIRE de Sameh Zoabi

> LOS SILENCIOS de Beatriz Seigner

SÉANCES SPÉCIALES

> RÉTROSPECTIVE SKOLIMOWSKI (4 FILMS : Signes particuliers : néant, Travail au noir, Walkover, Le bâteau phare)

> MYSTERY TRAIN de Jim Jarmusch

> WINSTANLEY de Kevin Brownlow & Andrew Mollo

> LA VILLE LOUVRE de Nicolas Philibert

CINÉ-MÔMES

> LE RÊVE DE SAM de R. Joseph, M. Van Der Wel, P. Clenet, N. Roberts

> TITO ET LES OISEAUX de G. Steinberg

> ARIOL PREND L’AVION d’A. Fredon

> LES AVENTURES DE RITA ET MACHIN De Pon Kozutsumi, Jun Takagi.

Programme du 10 au 23 avril 2019

De Philippe Lesage. Canada. 2019. 2h11. Avec Noée Abita, Théodore Pellerin, Édouard Tremblay-Grenier… La naissance des premières amours ébranle trois adolescents dans le tumulte de leur jeunesse. Alors que Guillaume tombe secrètement amoureux de son meilleur ami, sa demi-sœur Charlotte quitte son petit ami pour s’essayer à des rencontres plus libres. A la genèse de ces histoires, dans un camp de vacances, le jeune Félix connaît son premier émoi… Il n'y pas d'âge pour qu'une première ren-contre puisse tout changer. L'amour révo-lutionnaire peut survenir à tout moment. Une première rencontre ou la première fois d'ailleurs, cela n’existe pas vraiment. Mais la réalité c'est qu'une année dans la vie d'un adolescent équivaut en termes d'intensité et de découvertes à cinq, dix,

quinze ans de celle d'un adulte. Les jeunes prota-gonistes du film se livrent à l'amour sans se proté-ger, de vrais cœurs téméraires qui ne reculent pas de peur de se blesser. Or, c'est le propre de l'ado-lescence de s'amouracher des mauvaises person-nes, de faire des erreurs, d'en faire trop, ou pas assez. Ce n'est qu'après s'être blessé qu'on ap-prend à se dissimuler, à faire des calculs, à faire des choix rationnels. C’est bien l'aveuglement amoureux qui fascine le réalisateur. �

D’Anne Fontaine. France. 2019. 1h30. Avec Lou de Laâge, Isabelle Huppert... Il était donc une fois… dans une région paisible baignée de soleil, une jeune femme belle et dis-crète dont la vie s'écoulait un peu tristement de-puis le décès de ses parents. Elle travaillait dans un hôtel-spa qui devait avoir de très bons avis sur les sites internet où les gens se sentent obligés de le donner (leur avis) tant le service était soigné, la piscine d'un bleu lagon profond et la maîtresse des lieux tout entière dévouée à maintenir le standing de l'établissement. La taulière en ques-tion n'était autre que la belle-mère de Claire, toujours tirée à quatre épingles, de son tailleur rouge sang à son visage dia-phane, qui chérissait cette enfant qu'elle considérait comme sa propre fille, enfin c'est ce qu'elle lui disait en caressant la peau de pêche de ses joues faites pour les bisous. Car en coulisses, elle bouillon-nait, elle enrageait devant tant de beauté et de jeunesse. Car de son côté, elle avait beau mettre du carmin sur ses lè-vres, le temps avait déjà fait son œuvre et rien ne pouvait désormais l'arrêter, à moins que… « miroir, mon beau miroir ». Variation extrêmement jubilatoire et ludi-

que autour de ce conte fascinant et cruel qui est à lui seul un condensé des rapports humains : convoitise, jalousie, bienveillance, admiration, féro-cité, haine… Blanche comme neige se voit comme un conte justement, ou ne se voit pas. Il faut se laisser faire, entrer dans la beauté d'une mise en scène léchée comme rarement dans le cinéma français, et se lover au creux d'un récit qui dé-borde d'humour et d'esprit. C'est comme le plaisir d'un jeu de piste dont on connaît l'issue, mais pas le chemin pour y parvenir.�

De Marta Bergman. Belge. 2019. 2h01. Avec Alina Serban, Tom Vermeir, Rebeca Anghel…

Au tout début est un petit village dans la Roumanie profonde, perdu, comme il se doit, au milieu de la neige, des vents froids. Un avenir tout tracé pour les filles : qu’importe étudier puisque leur destinée est d’être mariée et de procréer. Alors forcément Pamela n’a pas de diplômes. Avec sa force physi-que, sa fougue, elle ne rentre pas dans les cases et ne fait rien d'ailleurs pour y ren-trer. Et en plus, elle n'a pas été sage : avec désormais un bébé sur les bras, pas de père à désigner, elle n’à plus que la mai-sonnette de sa grand-mère pour se réfu-gier. Entre n’avoir que ses yeux pour pleurer et rêver, Pamela va choisir le rêve, quoi qu’il

lui en coûte. Partir… Le contact est vite pris – par le biais d’une espèce d’agence matrimoniale qu’elle espère sé-rieuse – avec un homme qu’elle voudrait français, mais qui sera belge en définitive. Qu’importe du moment qu’il réponde aux critères minima : être propre et gentil. Rendez-vous est pris, le billet d’avion aussi… Sans crier gare, sans prévenir ses proches, Pamela plante-là tout son ancien monde, ses remords et ses regrets aussi…�

Assemblée du mouvement social

Lundi 22 avril à 20h00 Ouverte à tous

LE RÊVE DE SAM Compilation de 4 courts métrages. France. 2018. 41 min. Dès 4 ans.

Sam est une petite souris, qui, par un beau matin de printemps, décide de réaliser son rêve : voler avec les hirondelles.�

TITO ET LES OISEAUX De G. Steinberg, G. Bitar et A. Catoto Dias. Brésil. 1h13. Dès 8 ans. Tito, un garçon de dix ans, s’est donné pour mis-sion de sauver le monde d’une étrange épidémie : les gens tombent malades quand ils ont peur.�

ARIOL PREND L’AVION de Amandine Fredon, Yulia Aronova… France. 0h47. 2019. VF. Dès 4 ans. Ariol et ses parents vont prendre l’avion. Un drôle de vol commence, plein de chansons et de trous d’air où Ariol, plus que jamais dans les nuages, rencontre une espiègle petite copine… Ariol prend l’avion est précédé de trois courts métrages pour une thématique commune : la place rêvée des avions dans l’imaginaire des enfants. Un pro-gramme pour avoir la tête dans les nuages !�

LES AVENTURES DE RITA & MACHIN De Pon Kozutsumi, Jun Takagi. France, Japon. 0h48. VF. Dès 3 ans. Rita a 5 ans, une robe à fleurs et des idées plein la tête. Elle aime aussi bouder, faire son comman-dant, se couper les cheveux toute seule, jouer à la grande et promener son chien dans un landau. Machin, le chien qui n’a pas de nom, a une tache sur l’œil et un petit bout de queue. Il est placide, paresseux, fataliste, gourmand et ne parle qu’avec Rita. Il aime faire la grasse matinée, jouer aux échecs (surtout la nuit, quand il faudrait dor-mir), philosopher et se prendre pour un super-héros. Rita et Machin traversent avec humour toutes les situations de la vie quotidienne. Leur

relation est tour à tour tendre et conflictuelle. Mais tout se termine toujours par un câlin !�

SIGNES PARTICULIERS : NÉANT De Jerzy Skolimowski. Pologne. 1964. 1h16. VOST. Avec Jerzy Skolimowski, Elzbieta Czy-zewska, Tadeusz Minc…

Les errances d’un jeune homme, les quelques heures qui précèdent son départ pour le service militaire. Un premier film brillant signé Jerzy Skoli-mowski, inédit au cinéma.

WALKOVER De Jerzy Skolimowski. Pologne. 1966. 1h15. VOST. Avec Jerzy Skolimowski, Alexandra Za-wieruszanka, Krzysztof Chamiec…

Andrzej Leszczyc, un jeune homme sans attaches, ancien boxeur et polytechnicien, retrouve par ha-sard une femme qui l’a jadis trahi. Elle l’invite à l’accompagner dans sa journée et il en tombe amoureux. Mais il se laisse convaincre par une vieille connaissance de participer à un nouveau combat de boxe.

LE BATEAU PHARE De Jerzy Skolimowski. Pologne. 1986. 1h29. VOST. Avec Klaus Maria Brandauer, Robert Duvall, Tom Bower…

Le Capitaine Miller, récupère son fils adolescent, Alex, des mains de la police. De retour sur le Hat-teras, un bateau-phare ancré au large des côtes de Virginie, l’équipage recueille trois hommes déri-vant dans leur canot endommagé…

TRAVAIL AU NOIR De Jerzy Skolimowski. Pologne. 1983. 1h34. VOST. Avec Jeremy Irons, Eugene Lipinski, Jiri Stanislav…

Trois maçons polonais et leur contremaître, No-vak, viennent à Londres travailler au noir. Novak, autoritaire, est le seul à parler anglais. Lorsqu’il prend connaissance du coup d’Etat en Pologne, il tait la nouvelle à ses compatriotes…�

Vendredi 19 avril à 20h00 Séance discutée avec Archimède

PEU M’IMPORTE SI L’HIS-TOIRE NOUS CONSIDÈRE COMME DES BARBARES De Radu Jude. Roumanie, France, Allema-gne. 2019. 2h02. VOST. Avec Ioana Iacob, Alexandru Dabija, Alexandru Bogdan…

L'histoire se passe à notre époque. Mariana Marin, metteur en scène de théâtre, travaille d'arrache-pied sur une reconstitution complexe du massacre d'Odessa, survenu en 1941. Des milliers d'inno-cents sont morts ce jour-là, et Mariana voudrait rejouer les événement sur une place, au centre de Bucarest. Elle doit vitre faire face à des obstacles inattendus et ridicules, car ses acteurs amateurs comme les représentants de la ville ont des avis très tranchés non seulement sur ce qui s'est passé, mais aussi sur la manière dont les événements devraient être mis en scène et présentés au peu-ple…�

COMPAÑEROS De Alvaro Brechner. Uruguay, Espagne, France, Argentine. 2019. 2h02. VOST. Avec Antonio de la Torre, Chino Darin...

« Ni vous ni personne ne ferez de moi un vaincu. » Qu’est-ce qui fait, un jour, qu’un individu résiste jusqu’à risquer sa vie ? Alors que l’être humain se sait mortel et vulnérable, où va-t-il puiser cette force insoupçonnée de dire non, quel que soit le prix à payer ? Ce sont toutes ces questions qui viennent en tête quand on voit Compañeros, et, nul doute à avoir, il s’agit bien ici de compagnons de colère, de compagnons de combat. Ceux que la dictature montante en Uruguay dans les années 70 aurait aimé faire taire. �

LA LIBERTÉ De Guillaume Massart. France. 2h26.

Dans la plaine orientale Corse, Casabianda est un centre de détention qu’on dit « ouvert » : à la place des barreaux, des murailles ou des miradors, les arbres, le ciel et la mer… Au fil des saisons, une année durant, Guillaume Massart s’y est rendu afin de comprendre ce lieu et, miracle du documentaire, certains détenus viennent à lui... �

Le court-métrage présenté avant votre film

du 10 au 16 avril Shine de A. Dietrich & J. Flick 4'

du 17 au 23 avril Je suis grande maintenant de Enya Baroux 2'

� Tous les jours à 12h00 & 14h00 : 4,50€

� Groupes (scolaires...) : 4€

� Carte Culture Étudiant : 3€50

� Jeunes (jusqu’à 18 ans) : 4,50€

� Cartes d’abonnement 10 places : 52€

� Tarif réduit : 6,50€

� Tarif Plein : 8€

Quatrième séance présentée par Laure Ménétrier Dimanche 14 avril à 12h00

LA VILLE LOUVRE De Nicolas Philibert. France. 1990. 1h35.

Pour la première fois un grand musée dévoile ses coulisses à une équipe de cinéma. Des ateliers de restauration aux postes de contrôle, des réserves de peinture aux vestiaires des gardiens… Une plon-gée dans la vie quotidienne d’un des plus grands musées du monde. Un regard insolite, humoristique et émouvant. Il fait encore nuit, une lampe torche se promène sur les toiles, les sculptures, révèle des détails, soutient quelques regards. À quoi ressem-ble le Louvre quand le public n’y est pas ? On ac-croche des tableaux, on réorganise des salles, les œuvres sont déplacées… Des personnages appa-raissent, se multiplient, se croisent pour tisser les fils d’un récit. Des kilomètres de galeries souterrai-nes, des réserves interdites au public, la décou-verte d’une vraie ville dans la ville où se mêlent le quotidien et l’exceptionnel, le prosaïque et le su-blime, la cocasserie et le rêve. Nicolas Philibert vient alors filmer, presque par hasard, les aména-gements des salles. Il reste cinq mois.

Tarif unique 4€50 (ou 3€50 pour les chanceux déten-teurs de la Carte Culture)

Vendredi 12 avril à 20h15

Cette séance sera l’occasion d’une présentation du Quartier Libre des Lentillères, de la fête de printemps, d’une discussion en salle autour du film et d’un pot évidemment !

WINSTANLEY De Kevin Brownlow & Andrew Mollo. Royaume-Uni. 1975. 1h35. VOST. Avec Miles Halliwell, Jerome Willis, Alison Halliwell… Winstanley retrace un épisode de l’Histoire anglaise advenu de 1649 à 1650. Au terme de la première Révolution d’Angleterre (1642-1649), le roi Charles 1er est exécuté le 30 janvier 1649. Quelques se-maines plus tard, la monarchie est abolie, laissant place le 16 mai 1649 au Commonwealth and Free State avec à sa tête Oliver Cromwell. Le nouveau maître de l’Angleterre doit cependant composer avec ceux qui, encouragés par le renversement de la royauté, veulent aussi révolutionner l’ordre social. Parmi eux, on retrouve Gerrard Winstanley. Adver-saire de la propriété privée, désireux de fonder une société parfaitement égalitaire, cet Anglais alors âgé de quarante ans expose ses revendications en janvier 1649 dans un texte inédit en français : The New Law of Righteousness.�

De Sameh Zoabi. Luxembourg, France, Israël, Belgique. 2018. 1h37. VOST. Avec Kais Nashif, Lubna Azabal…

Nous voici en Israël où le célèbre soap opéra arabe Tel Aviv on fire est suivi assidûment dans toutes les chaumières, pendues à cette intrigue plus que rocambolesque qui narre les aventures d'une espionne palestinienne, amoureuse transie d'un général israélien pendant la Guerre des Six jours, en 1967. Salam, charmant Palestinien quel-que peu tête en l'air vit à Jérusalem et travaille comme stagiaire sur le feuilleton. Pour rejoindre les studios de télévision, il doit chaque jour pas-ser par un check-point israélien pas franchement commode. Un soir, rentrant chez lui avec le scé-nario du dernier épisode sous le bras, il se fait arrêter par Assi, le commandant du poste, grand fan de la série. Pour tenter de se dépêtrer au plus vite de ce contrôle inopiné, Salam affirme qu'il est le scénariste principal de la série. Mais Assi, dont

la femme est encore plus accro que lui, ne compte pas en rester là : il saisit le manuscrit, décide de le lui rendre le lendemain matin rempli d'annotations et d'idées de son cru pour transformer la série de l'intérieur. De retour sur le tournage, surprise ! Les idées sont considérées comme géniales et Salam se voit confier, à l'essai, le titre de scénariste en chef de la série ! Ainsi va se créer entre nos deux drôles de compères une relation étonnante.�

De François Ruffin et Gilles Perret. France. 2019. 1h16. J'veux du soleil ! Comme d’autres, jadis, récla-maient du pain certes, mais aussi des roses. Tout un symbole : non seulement de quoi survivre, mais aussi la beauté. Ce petit supplément d’âme qui permet de se faire une belle vie. D’emblée, le film adopte un ton sobre, d’une justesse remarquable, avançant à tâtons, ne matraquant pas son propos, n’assénant pas de certitudes. Il balaie d’un revers les clivages stériles dans lesquels les médias offi-ciels cherchent à enliser le débat. Le film décons-truit de façon imparable le discours domi-nant qui paraît subitement tellement plus violent qu'un jet de pavé ! Le « gilet jaune » est devenu en quelques mois un symbole dont certains abusent tel le toréador qui agite un chiffon rouge de-vant le nez d’un gros benêt de taureau. Mais qui sont ceux qui l’endossent pour protester au grand jour et parfois même jusque dans l’intimité de leur appartement « au cas où » l’on sonnerait à leur porte ? Le film raconte tout haut ce que l’on sait ici-bas : derrière chaque gilet jaune, il y a

un cœur qui bat. François Ruffin et Gilles Perret partent à la rencontre de ces histoires particuliè-res, de ces gens normaux aux parcours différents, désormais unis par le même ras-le-bol, sous la même bannière. Avec eux, on rend visite à cette France défigurée par les zones commerciales, ses habitants qui non seulement se lèvent tôt, mais se font humilier par l’hypocrisie arrogante d’un pou-voir qui leur vomit qu’ils n’ont qu’à traverser la rue pour trouver un boulot. On part en quelque sorte à la rencontre de nous-même. Et c’est absolument réjouissant.�

De Beatriz Seigner. Colombie, Brésil, France. 1h29. VOST. Avec Marleyda Soto, Enrique Díaz... Nuria et Fabio, âgés respectivement de 12 et 9 ans, arrivent avec leur mère dans la petite île nommée « Isla de la Fantasia » au milieu de l’Amazonie, à la triple frontière du Brésil, de la Colombie et du Pérou. Ils ont fui précipitamment le conflit armé colombien, dans lequel leur père a disparu. La famille tente de reprendre le cours de sa vie, voire même d’en commencer une nouvelle en demandant un visa brésilien. Cependant, il ne leur est pas possible de l’obtenir sans fournir la preuve que leur père est mort. Tandis qu’une enquête est menée, ce dernier réapparaît soudain dans leur nouvelle maison. D’abord hantés par ces apparitions, celles-ci prennent petit à petit une tournure naturelle dans le quotidien de nos protagonistes. Nous découvrons avec eux que l’île semble peuplée de fantômes cohabitant avec les

vivants. Los silencios est un film contemplatif marqué par le rythme du fleuve Amazonie : nous avançons au fil de l’eau en abordant les thématiques de la mort, du deuil et des croyances qui les entourent, dans un jeu de couleurs et de fluorescences joliment mené. Beatriz Seigner parvient à réaliser un film dramatique – sans aucun misérabilisme – sur la difficile situation des exilés du conflit armé en Colombie. Elle convoque les défunts pour leur rendre une place qu’ils n’auraient jamais dû perdre…�

PROCHAINEMENT : Rétrospective Federico Fellini en 12 films (24 avril) - Monrovia, Indiana de Frederick Wiseman (24 avril) - Drôles de Cigognes de Hermina Tyrlova (8 mai) - The Reports on Sarah and Saleem de Muayad Alayan (8 mai) - Novecento de Bernardo Bertolucci (mai) - Buñuel après l’Âge d’or de Salvador Simo (19 juin) - Rétrospective Jim Jarmusch en 6 films (3 juillet)...

Mer

10

11h30 La liberté

12h00 Signes particuliers

11h30 Genèse

14h00 Blanche comme neige

14h00 Los silencios

14h00 J’veux du soleil

16h00 Tel Aviv on fire


18h00 Compañeros

18h30 Los silencios



20h15 Genèse


Jeu

11

12h00 Los silencios

11h30 Compañeros

12h00 Le Bateau-Phare


13h45 Peu importe si...



16h00 Travail au noir

15h45 Genèse


17h45 Genèse



20h15 Los silencios

Ven

12

12h00 Los silencios

11h30 Compañeros







15h45 Genèse




20h00 Genèse

20h15 Los silencios

Sam

13

11h30 La liberté


11h30 Genèse


14h00 Los silencios



18h00 Compañeros

18h15 Genèse

18h30 Blanche comme




Dim

14

11h30 Genèse



14h00 Los silencios




18h15 Genèse


20h00 Compañeros



Lun

15

11h Ariol 11h30 Genèse

12h Le Bateau-Phare

11h30 La liberté


14h00 Los silencios




18h00 Compañeros

18h15 Los silencios



20h00 Genèse


Mar

16

11h45 Peu importe si...●

11h30 La liberté ●


14h00 Los silencios




18h00 Compañeros

18h15 Genèse





Mer

17

11h Ariol 12h Compañeros

11h30 Genèse

11h Le rêve de S. 12h Tel Aviv


13h45 Seule à mon mariage


16h15 Los silencios

15h30 Genèse







Jeu

18

11h Rita &. 12h Compañeros






16h15 Los silencios

15h30 Genèse


18h30 Walkover



20h00 Genèse


Ven

19





13h40 Genèse


16h15 Los silencios

15h30 Genèse






Sam

20

12h00 Compañeros


11h30 Genèse




16h15 Los silencios

15h30 Genèse


18h30 Walkover





Dim

21

12h00 Compañeros


11h30 Genèse




16h15 Los silencios

15h30 Genèse







Lun

22


11h30 Genèse





16h15 Los silencios

15h30 Genèse


18h30 Seule à mon maria.



20h40 Walkover

Mar

23

11h Rita &. 12h Compañeros

11h30 Genèse





16h15 Los silencios

15h30 Genèse







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Cinéma ELDORADO / 21 Rue Alfred de Musset 21000 DIJ ON Pour se rendre à l’Eldo : Lignes 5 et 12 arrêt Alfred de Musset / Station Vélodi www.cinema-eldorado.fr / [email protected] / @CinmaEldorado & CinemaEldorado

Monrovia Indiana

16h Ariol prend l’avion 17h Walkover

16h Ariol prend l’avion 17h Tito & les oiseaux

15h30 Signes particuliers 16h50 Los silencios


15h30 Walkover 17h00 Blanche comme

16h Le rêve de Sam 17h Tito & les oiseaux


11h Le rêve de Sam 11h30 Genèse

16h Rita & Machin 17h Tito & les oiseaux

16h Ariol 17h Tito & les oiseaux






programme du 10 au 23 avril 2019 - cinéma eldorado · un couple de japonais en pèlerinage, une...

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