programme du 13 au 26 juin 2018 · manifestation à prix libre auto-promenée. sa vieille amie qui...
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Programme du 13 au 26 juin 2018
www.cinema-eldorado.fr
À L’AFFICHE
> HOW TO TALK TO GIRLS AT PARTIES de John Cameron Mitchell
> 3 JOURS À QUIBERON d’Émily Atef
> DÉSOBÉISSANCE de Sebastián Lelio
> POROROCA, PAS UN JOUR NE PASSE de Constantin Popescu
> MADAME FANG de Wang Bing
> TROIS VISAGES de Jafar Panahi
> UNA QUESTIONE PRIVATA de Vittorio & Paolo Taviani
> UNE ANNÉE POLAIRE de Samuel Collardey
> HEDY LAMARR : from Extase to Wifi d’Alexandra Dean
SÉANCES SPÉCIALES
> REMBRANDT FECIT 1669
> MADE IN VIETNAM d’Élise Mollé
> SOIRÉE NOTRE DAME DES LANDES
> SOIRÉE CINÉCYCLO
> L’ÎLE AU TRÉSOR de G. Brac (+ rencontre)
> REPRISE d’Hervé Le Roux
CINÉ-MÔMES
> MR CHAT ET LES SHAMMIES de Edmunds Jansons
> ROCK ‘O’RICO de Don Bluth
Embardées de juin du 21 au 24 juin à l'Eldo
Projections, rencontres, repas, fêtes. Vers un cinéma libre (et pas trop relou).
Manifestation à prix libre auto-promenée.
Ces journées de cinéma tentent d'ouvrir une large plage de ralentissement. Un grand coup de gouver-nail dans nos habitudes car nous voulons prendre le temps de regarder des films pour les voir autre-ment. Prendre le temps de s'en parler pour les faire fleurir en nous. Le gouvernail de l'Eldorado sera tourné le 21 juin à 18h, au solstice d'été, démarrage des Embardées de juin. Projections, discussions, repas et collations, tout sera sur place, et à prix libre, qu'on se le dise ! Vous pouvez vous inscrire pour toutes les journées ([email protected]) comme vous pouvez aussi venir à l’une ou l’autre séance sans prévenir. Nous aurons juste besoin de connaître votre pré-sence aux repas du jour un peu à l’avance.
���� Salles climatisées ! ����
De John Cameron Mitchell. Grande-Bretagne. 2018. 1h42. VOST. Avec Elle Fanning, Alex Sharp, Nicole Kidman...
Londres, 1977 : Enn et ses deux copains sont à la recherche d'un after. Guidés par des sons étran-ges, ils entrent dans une maison abandonnée et découvrent de drôles de créatures. Vêtus de com-binaisons en latex, ces extra-terrestres se font
passer pour des Californiens végétariens mais tous ont une mission à accomplir. Parmi eux, la rebelle Zan – Elle Faning, plus fascinante que ja-mais – profite de cette visite impromptue pour s'échapper et vivre d'autres expériences avec le timide Enn qui promet de lui faire découvrir le punk. Entre eux, c'est le coup de foudre instanta-né – celui qui met tous les sens en éveil – même s'ils n'ont que des « rapports sexuels partiels ». Très vite, plus personne ne veut que Zan s'en aille et encore moins Bodicea – chef punk mégalo jouée tout en excentricité par Nicole Kidman. En adaptant la nouvelle éponyme du prolifique Neil Gaiman – romancier, bédéiste et scénariste – le réalisateur de Shortbus et Hedwig and the Angry Inch propose ici à la fois un film de science-fiction, une série B (déjà culte) et une parodie de teen movie à la sauce punk avec en prime une belle histoire d'amour. Anti-conformiste, poétique, déroutant mais absolu-ment jubilatoire : voici le film parfait pour vos soi-rées déjantées d'été ! �
De Emily Atef. Allemagne. 2018. 1h55. VOST. Avec Marie Bäumer, Birgit Minich-mayr, Robert Gwisdek…
Hiver 1981, Hilde Fritsch arrive pour rendre visite à sa vieille amie qui s’est retirée dans un hôtel ther-mal pour échapper aux pressions quotidiennes de sa vie. Son amie n’est autre que Romy Schneider, mais ensemble, elles apparaissent comme deux femmes ordinaires, heureuses d’être réunies. Pourtant, il devient rapidement évident qu’Hilde est censée offrir le soutien dont l’actrice sensible a besoin pour pouvoir affronter ses démons. Peu de temps après, le journaliste Michael Jürgs et le pho-
tographe Robert Lebeck, arrivent pour réaliser une interview pour le célèbre magazine allemand Stern. Immédiatement, un jeu du chat et de la sou-ris s’ensuit entre la diva fragile et les auteurs ambi-tieux. Hilde s’efforce de préserver son amie des journalistes attirés par les sentiments les plus inti-mes de cette femme fascinante. Pendant trois jours et trois nuits, les relations oscillent entre ten-dresse et manipulation mutuelle. Romy Schneider apparaît plus vulnérable que jamais, mais désar-mante de franchise elle finit par se donner sans réserve. Tourné dans un luxueux noir et blanc, 3 jours à Quiberon affiche une photographie rutilante pour mieux sculpter les visages de ses comédiens, creuser les sillons de tristesse qui abîment le vi-sage encore avenant de Romy Schneider (ici in-carnée par Marie Bäumer qui livre une perfor-mance très convaincante). En regardant ce film, c’est à Cassavetes que l’on pense, et en particulier à Une femme sous influence : la caméra, très mo-bile, essaye de traquer la moindre altération dans l’humeur de son héroïne, pour suggérer que Romy est au fond une poupée fragile qui se réfugie der-rière une forme d’intelligence affectée. �
Les films sélectionnés pour ces premières Em-bardées, ce sont un peu les indiens de l'industrie du cinéma, ceux qu'on ne voit presque jamais et qui pourtant recèlent de rage et d'invention. Deux grandes colorations sont tout de même venues teinter cette programmation aux allures anarchiques :
- les pratiques collectives dans le cinéma, souvent réduites ou oubliées dans le pays qui a vu naître la politique des auteurs - le paysage, envisagé comme un milieu vivant plutôt que comme environnement.
Au programme : - des rencontres avec des collectifs de cinéastes, des ateliers ou laboratoires collectifs : l'Etna, l'Abo-minable, Synaps, Les Scotcheuses, Atelier Gra-phaoui, ,CinemaKhia, Doc Addict... - de nombreux films inédits, courts ou longs - une introduction à l'oeuvre du cinéaste allemand Peter Nestler - des rencontres avec les réalisateurs Guillaume Brac, Judith Cahen et Nathalie Nambot - et de nombreuses surprises !
Retrouvez le programme détaillé à l'Eldo ou sur notre site internet.
Reprise d’Hervé Le Roux
La croisade d’Anne Buridan de Judith Cahen
De Jos Stelling. Pays-Bas. 1977.1h47. VOST. Avec Frans Stelling, Ton de Koff…
Rembrandt fecit 1669 (c’est la signature apposée par le peintre peu avant sa mort sur le dernier de ses autoportraits) est un film rare, un film magistral qui nous fait avancer à la fois dans la connais-sance de l’art et dans celle de l’homme. Ce n’est pas une biographie : Rembrandt est supposé connu au départ (quelques sous-titres aident le spectateur à identifier les lieux et les hommes).
C’est une lecture de l’œuvre à partir d’une création cinématographique pensée comme une fiction. Le référent historique est certes continuellement pré-sent ne serait-ce que dans l’évocation de quelques tableaux phares, de la Leçon d’anatomie au por-trait collectif des Syndics des drapiers, en passant par l’incontournable Ronde de nuit, mais il n’est à aucun moment l’objet du film. Le Rembrandt de Stelling est un Rembrandt intime. Stelling sait faire sentir la vie des matières inertes, la palpitation des fibres du chêne à la manière d’un Bresson ou d’un Tarkovski. Son film, presque dépourvu d’exté-rieurs, est pourtant un hymne à la nature, un chant panthéiste d’une beauté palpitante, délicate. �
Vendredi 15 juin à 20h15 Cette dernière séance de l’année, toujours ani-mée par Laure Ménétrier, sera suivie d’une dis-cussion en salle, afin de pouvoir échanger sur ce que nous aurons découvert ensemble et de répondre à vos nombreuses questions !
Tarifs habituels / Pot convivial après la séance
De Sebastian Lelio. Etats-Unis. 2018. 1h54. VOST. Avec Rachel Weisz, Rachel McAdams, Alessandro Nivola…
Tout comme Gloria et Une femme fantastique, les deux films précédents de Sebastián Lelio, Déso-béissance reflète une humanité complexe, riche de ses contradictions, assoiffée de libre arbitre donc de transgression. Aucun personnage n’est laissé à l’abandon. L’œil de la caméra les débusque, atten-tif, au plus profond de leurs retranchements se-crets. Il dévide chaque histoire intime jusqu’à illus-trer un propos universel, qui les dépasse toutes et nous touche en plein cœur.
Les derniers mots du rabbin Krushka résonnent au fond de la petite synagogue londonienne de façon surprenante. Loin des discours en usage dans cette communauté juive sévèrement orthodoxe, ils sont un appel au respect de la liberté de choix de chacun. De l’autre côté de l'océan, un coup de téléphone sonne le glas d'une éventuelle paix inté-rieure dans la vie de Ronit. On comprendra bientôt que le rabbin Krushka était son père et que les deux ne se sont pas séparés dans les meilleurs termes. Lorsqu’elle débarque sans prévenir, Ronit n'est guère mieux reçue qu’une brebis porteuse de la gale. Seul Dovid l’accueille les bras ouverts. Les regards échangés en disent long sur leur amitié passée. C'est le seul appui de la revenante face à l’hostilité ambiante. On mesure à quel point Ronit a perdu son statut de fille légitime tandis que tous considèrent Dovid comme le fils spirituel du Rab-bin Krushka. Alors que si peu osent regarder Ronit en face, il y en a une qui l’observe, souriante, ré-servée, anxieuse. Esti… Voilà le trio inséparable de jadis, Dovid, Ronit et Esti, à nouveau réuni. Entre temps Esti est devenue la femme de Dovid. Les murs semblent les épier comme à l’affût des signes précurseurs d’une violente tempête…�
Lundi 18 juin à 20h15
L'Amicale Dijon/Notre-Dame-Des-Landes propose une soirée autour de la ZAD. Au programme : présentation de films autoproduits sur la zone, récits des séquences d'expulsions ré-centes et introduction aux enjeux politiques - immé-diats et pour le futur - de ce bout de terre arrachée en partie au projet d'aménagement Étatique. Dernières publications de la ZAD, informations, documents, seront consultables dans le hall avant et après la séance.
Un repas sera préparé par l'Amicale. Vous pourrez dîner dans le hall du ciné
(ou dehors s’il fait beau) à partir de 19h00 Ramenez les boissons !
Soirée à prix libre
De Wang Bing. France/Chine/Allemagne. 2018. 1h26. VOST.
Nous n'entendrons jamais sa voix. Nous la décou-vrirons furtivement, dans les deux premiers plans du film, debout, en mouvement, mais dès le sui-vant, tourné quelques mois après, Madame Fang est squelettique, étendue, immobile : sa vie se ter-mine. Ce sont ses derniers jours que nous montre ici Wang Bing, ces instants au cours desquels la présence de cette paysanne du sud de la Chine ne cesse de s'amenuiser. Le documentariste la filme pourtant avec intensité, au plus proche de son souf-fle devenu difficile. Sa caméra capte également le ballet de ses proches autour d'elle. Dans la pièce où elle repose, la télé allumée en permanence, se succèdent ses enfants et petits-enfants. Ils la veil-lent, fument, conversent, cherchent les signes an-nonciateurs de la fin si proche. Les hommes partent pêcher, les femmes restent auprès de la mou-rante…�
De Constantin Popescu. Roumanie/France. 2018. 2h32. VOST. Avec Bogdan Dumitrache, Iulia Lumanare, Costin Dogioiu…
Cristina et Tudor Ionescu forment une famille heu-reuse avec leurs deux enfants, Maria et Ily. Ils ont la trentaine, vivent dans un bel appartement en ville. Il travaille dans une entreprise de téléphonie, elle est comptable. Un dimanche matin, lors d’une banale sortie au parc avec les enfants, Maria dis-paraît pendant un moment d’inattention de Tudor... La simple histoire d’une famille heureuse comme beaucoup d’autres va se transformer en thriller haletant : à la clef, enquête policière, coup de télé-phone mystérieux et étrange photographie. Non seulement Popescu réalise avec Pororoca le pre-mier grand thriller roumain mais il s’aventure en
sus dans l’analyse psychologique du deuil et de la manière dont il affecte la communication au sein d’une famille. La pororoca, c’est le nom d’une vague aussi lé-
gendaire que dévastatrice qui peut at-teindre jusqu’à six mètres de haut, nais-sant sur le fleuve Amazone et envahis-sant les terres. Un tsunami inexorable mais attendu chaque année avec effroi durant l’équinoxe de printemps. Sa puis-sance est telle qu’elle ravage tout sur son passage. Ce phénomène naturel traduit parfaitement les dommages col-latéraux à venir après la disparition : comme la pororoca, le film s’aventure dans les eaux sombres de la vie de la
famille Ionescu. Avec la disparition de leur cadette la vie familiale bascule et l’onde de choc est aussi violente que l’impact de la terrible vague amazo-nienne. Le réalisateur a brillamment exploité la métaphore. La colère et la tristesse restent tacites, les non-dits sont pesants (la culpabilité du père, l’absence de reproches exprimés par la mère). Cette tension est savamment construite par une mise en scène brillante, alternant les moments de résignation puis d’agitation. Et le père, Tudor/Bogdan Dumitrache crève l’écran en père aussi meurtri qu’obsédé par la quête du coupable !�
Mardi 26 juin à 20h15 L'étranger et l'enfant Peul. De Vincent Hanrion. France. 2017. 26 min. Vincent nous fait replonger dans son aventure au Sénégal dont les rencontres et les expériences ont marqué profondément la philosophie et les actions futures de l’association.�
Afin de lancer la grande tournée de Cinécyclo en Côte d'or en juillet, nous vous avons organisé une projection suivie d'une rencontre avec l'équipe de l'association ! Projection, discussion autour du ciné-ma itinérant à vélo électriquement autonome, pré-sentation du matériel et des projets futurs.
Soirée à prix libre et buffet participatif, apportez ce que vous voulez, on partagera !
TOUJOURS À L’AFFICHE
UNE ANNÉE POLAIRE De Samuel Collardey. France. 2018. 1h34. Avec Anders Hviegaard, Asser Boassen… Pour son premier poste d’instituteur, Anders choisit l’aventure et les grands espaces: il part enseigner au Groenland, à Tiniteqilaaq, un hameau inuit de 80 habitants. Dans ce village isolé du reste du monde, la vie est plus rude que ce qu’Anders ima-ginait. Pour s’intégrer, loin des repères de son Da-nemark natal, il va devoir apprendre à connaître cette communauté et ses coutumes.�
HEDY LAMARR : FROM EXTASE TO WIFI D’Alexandra Dean. Etats-Unis. 2018. 1h30. VOST. L’ultime portrait de l’autrichienne Hedy Lamarr. Figure complexe aux deux vies, l’une officielle : celle d’une actrice qui fascine le monde par sa beauté mais aussi par sa liberté sexuelle exacer-bée ; l’autre plus secrète, celle d’un esprit scientifi-que insoupçonné qui participa à l’invention d’un système secret de codage des transmissions, aboutissant au GPS. �
Les courts-métrages présentés avant votre film
Du 13 au 19 juin
La révolution des crabes de Arthur de Pins 4'
Du 20 au 26 juin Ama de Emilie Almeida, Liang Huang, Kemari Mansoureh
� Tous les jours à 12h00 & 14h00 : 4,50€
� Groupes (scolaires...) : 4€
� Carte Culture Étudiant : 3€50
� Jeunes (jusqu’à 18 ans) : 4,50€
� Cartes d’abonnement 10 places : 52€
� Tarif réduit : 6,50€
� Tarif Plein : 8€
MADE IN VIETNAM
Samedi 16 juin à 10h00 Rencontre avec la réalisatrice Animée par EFA21 et l’Eldo.
D’Elise Mollé. France. 2015. 48 min. À vingt ans, on se pose des questions sur son passé, son présent, son avenir ; on se de-mande parfois qui l’on est. Adoptée à l’âge de trois mois au Vietnam, Elise s’est toujours sentie arrachée à ce pays. Curieuse d’en découvrir plus sur sa propre histoire, Elise offre à travers ce documentaire sa vision per-sonnelle de l’adoption, et c’est avec un regard d’adulte en devenir qu’elle essaie de com-prendre ce qui définit chacun de nous en tant que personne.� Tarif du matin : 4,50€.
MR CHAT ET LES SHAMMIES De Edmunds Jansons. Lettonie. 2017. 34 min. À partir de 3 ans. Les Shammies jouent à cache-cache, s’inventent des histoires ou prennent un bain sous l’œil attentif de Monsieur Chat, toujours prêt à leur venir en aide. Au fil de leurs jeux et de leurs expériences, ces adorables personnages en patchwork et brins de laine découvrent le monde et grandissent gaie-ment... � Séance unique samedi 16 juin à 10h30 !
ROCK’O’RICO De Don Bluth. États-Unis. 1992. 1h17. VF. À partir de 6 ans. Tous les matins, le coq Chantecler commande au soleil de se lever par un terrible "Rock-o-Rico".Jaloux de son succès, le Grand Duc le provoque en duel. Épuisée, la star du poulailler en oublie alors de chanter : et là, stupeur, le soleil se lève quand même...�
De Paolo & Vittorio Taviani. Italie. 2018. 1h24. VOST. Avec Luca Marinelli, Lorenzo Richelmy, Valentina Bellè …
Ça fait tout drôle de l'écrire : Una questione privata est et restera le dernier film des frères Taviani, puisque Vittorio, l'aîné, vient de mourir. C'est une sacrée page du cinéma italien qui se tourne, puis-que les frères nous ont donné quelques grands films : Padre Padrone, Palme d'or au Festival de
Cannes, La Nuit de San Lorenzo, Kaos… et plus récemment, en 2012, l'étonnant César doit mourir. Nous sommes en 1944, dans le Piémont. Milton, jeune partisan, passe avec un de ses camarades tout près d'une maison bourgeoise qu'il connaît de toute évidence. Malgré le danger, il s'approche. On comprend par un premier flash-back que c'est la maison où vivait Fulvia, la jeune femme dont il était – dont il est toujours – amoureux. Il tombe sur la gardienne qui lui apprend en toute innocence (?) qu'après son départ, Giorgio, son meilleur ami, rendait de fréquentes visites à Fulvia… Cette folie amoureuse, les Taviani la filment en creux, avec un sens aigu de la retenue et de la stylisation, sans jamais tirer le récit vers la sur-dramatisation. Hormis les scènes de bonheur per-du dans la villa, toute l'action est filmée dans la campagne ou en forêt, évacuant la tentation de la reconstitution d'époque. �
De Jafar Panahi. Iran. 2018. 1h40. VOST. Avec Benaz Jafari, Jafar Panahi, Marziyeh Rezaei, Maedeh Erteghaei...
Une célèbre actrice iranienne reçoit la troublante vidéo d’une jeune fille implorant son aide pour échapper à sa famille conservatrice… Elle de-mande alors à son ami, le réalisateur Jafar Panahi, de l’aider à comprendre s’il s’agit d’une manipula-tion. Ensemble, ils prennent la route en direction du village de la jeune fille où les traditions ances-trales continuent de régir la vie locale. Trois ans après le succès de Taxi Téhéran, Jafar Panahi, toujours sous le coup d’une interdiction de
tournage par les autorités iraniennes, nous revient en grande forme. Au menu : choc des cultures entre urbains et villageois, modernité et traditions d’un autre âge, et surtout la question délicate de l’accès des femmes à la culture et à l’éducation. Plein d’humour et de cocasserie, le film s’achève par un hommage émouvant au cinéaste iranien disparu Abbas Kiarostami. « Le film est né d’une situation qui, sans être nouvelle, a littéralement explosé avec l’avènement des réseaux sociaux – extrêmement utilisés en Iran : la quête éperdue de contact, en particulier avec des personnalités du cinéma. » Jafar Panahi, malgré sa situation offi-cielle de réalisateur proscrit, est l’un des destina-taires les plus sollicités par ces propositions. Il n'y répond que rarement, mais cela lui est déjà arrivé de ressentir une sincérité, une intensité qui l'ont poussé à se questionner sur la vie de celles et ceux qui envoient ces messages. D’où l’idée d’évoquer trois générations, celles du passé, du présent et du futur, par l’intermédiaire de trois per-sonnages d’actrices. En composant ces récits est née l’image d’une route étroite et sinueuse, une représentation concrète de toutes ces limitations qui empêchent les gens de vivre et d’évoluer. �
De Guillaume Brac. France. 2018. 1h37
Un été sur une île de loisirs en région parisienne. Terrain d’aventures, de drague et de transgression pour les uns, lieu de refuge et d’évasion pour les autres. De sa plage payante à ses recoins cachés, l’exploration d’un royaume de l’enfance, en réso-nance avec les tumultes du monde. Le temps d'un été, Guillaume Brac suit sur plu-sieurs semaines des personnages, employés de terrain, de bureau ou usagers : une bande de jeu-nes, qui revient, que l’on apprend à connaître, un
vieux couple d’habitués, un père et son fils... ce microcosme fourmillant reflète une union fragile telle une utopie politique, une fantaisie buisson-nière dont le personnage principal reste le lieu lui-même, nature devenue utile, domestiquée par l’homme où éclosent néanmoins force poétique, désirs foisonnants, réalités brutes et délicatesse inattendues. �
Rencontre avec Guillaume Brac Vendredi 22 juin à 20h30
À l’occasion des Embardées de Juin
Guillaume Brac travaille d’abord comme assistant-réalisateur, notamment sur les films Parc de Ar-naud des Pallières et Un baiser s’il vous plaît d’Emmanuel Mouret. Il co-fonde la société Année Zéro avec laquelle il réalise et produit Le Naufragé en 2009, puis Un monde sans femmes en 2011. En 2013, il réalise son premier long métrage, Ton-nerre, pour lequel nous l’avons reçu à l’Eldo ! Après Contes de juillet, dont la première partie se déroule à la base de loisirs de Cergy Pontoise, il retrouve ce décor pour L’Île au trésor.
Mer
20
11h45 3 jours à Quiberon
12h00 Una questione
14h00 How to talk to…
14h00 Mme Fang
14h00 3 visages
16h00 Désobéissance
15h50 Rock’o’Rico
16h00 3 jours à Quiberon
18h00 3 visages
17h15 Pororoca
18h15 Una questione
20h00 How to talk to…
20h00 Désobéissance
20h00 3 jours à Quiberon
22h00 How to talk to…
22h00 Une année polaire
22h00 3 visages
Jeu
21
12h00 Une année polaire
12h00 3 visages
14h00 How to talk to…
14h00 Una questione
14h00 3 visages
16h00 Désobéissance
15h30 Mme Fang
15h50 3 jours à Quiberon
18h00 Désobéissance
17h15 Pororoca
18h15 Una questione
20h00 How to talk to…
20h00 3 visages
22h00 How to talk to…
22h00 3 jours à Quiberon
22h00 3 visages
Ven
22
12h00 3 jours à Quiberon
12h00 Mme Fang
14h00 How to talk to…
13h30 3 visages
16h00 Désobéissance
15h15 Une année polaire
18h00 3 jours à Quiberon
17h15 Pororoca
19h00 Una questione
20h00 How to talk to…
20h00 3 visages
22h00 How to talk to…
22h00 Désobéissance
Sam
23
12h00 3 jours à Quiberon
12h00 Mme Fang
14h00 How to talk to…
13h30 3 visages
16h00 Désobéissance
15h15 Une année polaire
18h00 3 jours à Quiberon
17h15 Pororoca
20h00 How to talk to…
20h00 3 visages
19h00 Una questione
22h00 How to talk to…
22h00 Désobéissance
Dim
24
12h00 3 jours à Quiberon
12h00 How to talk to…
14h00 How to talk to…
14h00 3 visages
16h00 Désobéissance
15h45 Una questione
18h00 3 jours à Quiberon
17h15 Pororoca
20h00 How to talk to…
20h30 Désobéissance
20h30 3 visages
Lun
25
11h45 3 jours à Quiberon
12h00 3 visages
12h00 Désobéissance
14h00 How to talk to…
14h00 Una questione
14h00 3 visages
16h00 How to talk to…
15h30 Mme Fang
16h00 3 jours à Quiberon
18h00 3 visages
17h15 Pororoca
18h15 Una questione
20h00 How to talk to…
20h00 Désobéissance
20h00 3 jours à Quiberon
Mar
26
12h00 How to talk to…
12h00 3 visages
12h00 Désobéissance
14h00 How to talk to…
14h00 Una questione
14h00 3 visages
16h00 How to talk to…
15h30 Mme Fang
16h00 3 jours à Quiberon
18h00 3 jours à Quiberon
17h15 Pororoca
18h15 Una questione
20h00 Reprise
20h00 3 visages
Mer
13
12h00 Una questione...
12h00 Une année polaire
12h00 Hedy Lamarr
14h00 3 jours à Quiberon
13h45 Désobéissance
14h00 3 visages
16h15 3 jours à Quiberon
15h50 Rock’o’Rico
16h00 3 visages
18h20 Une année polaire
17h15 Mme Fang
17h45 Pororoca
20h15 3 jours à Quiberon
19h00 Una questione...
20h30 3 visages
20h30 Désobéissance
Jeu
14
12h00 Una questione...
12h00 Une année polaire
12h00 Hedy Lamarr
14h00 3 jours à Quiberon
14h00 Désobéissance
14h00 3 visages
16h15 3 jours à Quiberon
16h15 Mme Fang
16h00 3 visages
18h20 Une année polaire
18h00 Una questione...
18h00 Désobéissance
20h15 3 jours à Quiberon
19h45 Pororoca
20h30 3 visages
Ven
15
12h00 Una questione...
12h00 Une année polaire
14h00 3 jours à Quiberon
14h00 Désobéissance
14h00 3 visages
16h15 3 jours à Quiberon
16h15 Mme Fang
16h00 Hedy Lamarr
18h30 3 visages
17h45 Pororoca
18h00 Désobéissance
20h15 Una questione...
20h30 Une année polaire
Sam
16
12h00 Una questione...
12h00 Une année polaire
14h00 3 jours à Quiberon
13h45 Désobéissance
12h15 Hedy L.
16h15 3 jours à Quiberon
15h50 Rock’o’Rico
16h00 3 visages
18h20 Une année polaire
17h15 Mme Fang
17h45 Pororoca
20h15 3 jours à Quiberon
19h00 Una questione...
20h30 3 visages
20h30 Désobéissance
Dim
17
12h00 Mme Fang
12h00 Une année polaire
12h00 Hedy Lamarr
14h00 3 jours à Quiberon
13h45 Désobéissance
14h00 3 visages
16h15 3 jours à Quiberon
15h50 Rock’o’Rico
16h00 3 visages
18h20 Une année polaire
17h15 Una questione...
17h45 Pororoca
20h15 3 jours à Quiberon
19h00 Una questione...
20h30 3 visages
20h30 Désobéissance
Lun
18
12h00 Una questione...
12h00 Une année polaire
14h00 3 jours à Quiberon
14h00 Désobéissance
14h00 3 visages
16h15 3 jours à Quiberon
16h15 Mme Fang
16h00 Hedy Lamarr
18h30 3 visages
17h45 Pororoca
18h00 Désobéissance
20h15 Una questione...
20h30 Une année polaire
Mar
19
12h00 Una questione...
12h00 Une année polaire
12h00 Hedy Lamarr ●
14h00 3 jours à Quiberon
14h00 Désobéissance
14h00 3 visages
16h15 3 jours à Quiberon
16h15 Mme Fang
16h00 3 visages
18h20 Une année polaire
18h00 Una questione...
18h00 Désobéissance
20h15 3 jours à Quiberon
19h45 Pororoca
20h30 3 visages
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PROCHAINEMENT : Parvana de Nora Twomey (27 juin) - Empathy de Ed Antoja : Ciné-discussion le jeudi 28 juin en partenariat avec le groupe local Greenpeace - L’île au trésor de Guillaume Brac (4 juil.) - Woman at war de Benedikt Erlingsson (4 juil.) - Soirée Partie(s) de campagne le jeudi 5 juillet : apéro, concert et courts-métrages - L’empire de la perfection de Julien Faraut (11 juil.) - Fleuve noir d’Erick Zonca (18 juil.) ...
Parvana
Cinéma ELDORADO / 21 Rue Alfred de Musset 21000 DIJ ON Pour se rendre à l’Eldo : Lignes 5 et 12 arrêt Alfred de Musset / Station Vélodi www.cinema-eldorado.fr / [email protected] / @CinmaEldorado & CinemaEldorado
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