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PROJET CLOUDFORMERS

Juin 2012

www.eurocloud.fr

Contact :

EuroCloud France

Henry-Michel Rozenblum

Délégué Général

66 avenue des Champs Elysées - 75008 Paris

[email protected]

06.15.04.58.79

EUROCLOUD FRANCE PROJET CLOUDFORMERS

SOMMAIRE

Objectif 3

Le marché cible 3

Définitions 4

Le Cloud Computing en Ile de France 5

Enjeux économiques majeurs 6

Agenda 8

Le porteur de l'action : EuroCloud France 9

Les raisons de l'action - le rôle des revendeurs 10

Déroulement de l'opération 11

Le dispositif - La plateforme de conversion interactive 14

Plan média 16

Mesures et retours sur investissement 17

Calendrier 19

Budget 19

Qui fait quoi 21

Conclusions 22


OBJECTIF

Convaincre la filière des revendeurs et sociétés de services

• de vendre des solutions de Cloud Computing,

• que le Cloud Computing est une source de revenus, qui a un réel avenir et • qu’il représente un moyen de conserver ses clients et d’en acquérir de nouveaux. • C’est un vecteur de croissance essentiel.

LE MARCHE CIBLE

Toutes les sociétés intervenant dans le choix, l’élaboration, la mise en place, la revente de logiciels et de systèmes informatiques ; définitions prises dans le sens le plus large. Pour la simplicité de la lecture du présent document, nous utiliserons le terme de « revendeur » pour qualifier l’ensemble de ces entreprises.

Cela regroupe au minimum les codes NAF suivants :

• 4651Z Commerce de gros d'équipements informatiques et de logiciels • 6201Z Programmation informatique • 6202A Conseil en systèmes et logiciels informatiques

• 6202B Tierce maintenance de systèmes et d'applications informatiques • 6203Z Gestion d'installations informatiques

• 6209Z Autres activités informatiques • 6311Z Traitement de données, hébergement et activités connexes

Cela représente une cible1 estimée à

• 4.000 entreprises dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 500.000 € • 2.000 entreprises dont le chiffre d’affaires varie entre 100.000 € et 500.000 €

Soit un total de 6.000 entreprises et environ 20.000 décideurs, potentiellement directement concernés par ce projet.

La cible prioritaire : revendeurs informatiques « BtoB », entreprises revendant principalement à d’autres entreprises plutôt qu’à des utilisateurs particuliers

La cible secondaire : Entrepreneurs souhaitant développer une nouvelle activité. Ceux-ci ne sont pas comptabilisés dans les évaluations statistiques présentées précédemment.

1 Estimations pour la seule Ile de France


DEFINITIONS

Cloud Computing ou « informatique dans les nuages »

L’ensemble des logiciels et des services à usage professionnel, accessibles par Internet. L’entreprise cliente paie des droits d’usage mensuels, en général calculés en fonction du nombre d’utilisateurs des logiciels et des services auxquels elle a souscrit.

Les avantages du Cloud Computing pour l’entreprise cliente :

• Aucun investissement en matériel ou en logiciel : facturation à l’usage (locatif) ;

• Une gestion précise et prévisionnelle de la dépense informatique ; • Une dépense lissée dans le temps permettant à l’entreprise l’usage de logiciels

auparavant inaccessibles parce que trop chers en mode achat classique ; • Accès aux logiciels et aux services partout et tout le temps ; • Utilisation des versions les plus récentes des logiciels mis à jour régulièrement et de

manière transparente pour les utilisateurs ; • Contrairement à ce que se dit encore, une plus grande sécurité qu’aucune PME ne peut

s’offrir : celle des grands centres d’hébergement de serveurs. La région parisienne dispose de très importants acteurs présentant les meilleures garanties dans ce domaine.

L’offre en Cloud Computing se répartie en 3 activités principales complémentaires :

SaaS – Software as a Service

Il s’agit de logiciels directement utilisable par l’entreprise avec ou sans paramétrage. Typiquement : gestion comptable, messagerie, paie et ressources humaines, partage de documents et stockage de données en ligne…Exemple : Gmail.

Nombres d’acteurs : Plus d’un millier en France, des dizaines de milliers à l’international.

PaaS – Platform as a Service

Il s’agit de logiciels permettant de concevoir des solutions « SaaS ». Ce sont des outils de développements complets, des outils de conception permettant d’assembler des composants logiciels libres (ou non) du marché par exemple, pour concevoir une application spécifique. Exemple : Microsoft SharePoint.

Nombre d’acteurs : Quelques dizaines en France, quelques centaines à l’international.


IaaS – Infrastructure as a Service

Il s’agit des services de mise à disposition de toute l’infrastructure nécessaire au fonctionnement des solutions « SaaS » et « PaaS » : hébergements de serveurs, réseaux télécom et d’échange de données, stockage et sauvegarde, outils de pilotage et d’optimisation de l’informatique,… Exemples : projets Andromède d’Orange ou de SFR.

Nombre d’acteurs : moins d’une centaine présents en France, la majorité en Ile de France grâce à la qualité de son réseau à fibre optique.

LE CLOUD COMPUTING EN ILE DE FRANCE

Ce marché a réellement démarré à partir de l’année 2006. Si les débuts furent modestes, on peut considérer qu’en 2012, près de 10% de la dépense informatique des entreprises françaises, toutes tailles et secteurs confondus, est happée par le Cloud Computing, soit 2 milliards d’euros.

Le marché présente donc encore un potentiel de développement énorme. Les analystes s’accordent sur une croissance annuelle d’environ 30% pour les cinq prochaines années.

Il n’existe à ce jour aucune analyse publique connue du marché du Cloud Computing sur la seule Ile de France. On ne peut que se baser sur les analyses de la dépense informatique en général. Néanmoins EuroCloud observe les points suivants :

• Le nombre d’acteurs du Cloud Computing présents en Ile de France est largement supérieur à ce qu’il devrait être pour couvrir les besoins des entreprises clientes franciliennes.

• La qualité du réseau Internet, paramètre indispensable à la qualité de service du Cloud Computing, explique en partie ce fait.

• La présence massive en Ile de France des plus gros acteurs de l’hébergement de serveurs, est aussi un élément de réponse. En effet, un acteur du Cloud Computing, dont les serveurs informatiques sont installés chez des hébergeurs, aura tout intérêt à se trouver proche de ces centres. Ce n’est pas un hasard si d’autres régions françaises se sont lancées dans la création de grands centres d’hébergements afin d’attirer les acteurs du Cloud Computing.

• La forte concentration de grands comptes et de sièges sociaux de grandes entreprises françaises et internationales en Ile de France, contribue à attirer les acteurs du Cloud Computing.


La répartition suivante du chiffre d’affaires est une observation faite sur le marché du Cloud Computing en général et non sur la seule Ile de France mais il n’y a pas de raison de penser que cette répartition soit différente pour notre région.

Cette opération aura un impact positif bien supérieur : un réseau de revendeurs opérationnel sur le Cloud Computing représente un levier essentiel pour développer l’usage des solutions de Cloud Computing par les PME et les TPE de l’Ile de France, avec tous les bénéfices que celles-ci pourront en tirer : efficacité, souplesse, économie,…

ENJEUX ECONOMIQUES MAJEURS

A toute chose malheur est bon. Autrement dit, le Cloud Computing arrive au bon moment.

Il est clair qu’à plus d’un titre le Cloud Computing est l’une des réponses pertinentes et rapides aux enjeux économiques et aux défis des entreprises, à commencer par les PME et les TPE, et même aux administrations publiques.

Dans un contexte où :

• Le crédit se raréfie à cause de la frilosité des acteurs financiers et malgré les incitations des pouvoirs publics,

• La concurrence est mondiale pour beaucoup de secteurs et impose une gestion « pointue », des remises en cause régulières, des optimisations, des ajustements,

• L’économie ne s’arrête plus parce qu’elle est mondiale. Elle impose l’ubiquité,

• Il faut aller chercher de nouveaux marchés et répondre à de nouveaux usages,

SaaS

70%

PaaS

10%

IaaS

20%


le Cloud Computing est une arme au service de toutes les entreprises. Toutes sont concernées et peuvent en tirer parti.

LE CREDIT

Comme cela été précisé précédemment, le Cloud Computing est à la fois un fruit de la technologie (Internet) et un nouveau modèle économique. Ce modèle est basé sur le paiement à l’usage : plus vous l’utilisez et plus vous payez. Il n’y a plus aucune nécessité d’un recours à un emprunt ou à la trésorerie de l’entreprise pour financer un investissement en nouveaux serveurs informatiques et en achats de logiciels.

Conséquences immédiates pour l’entreprise :

1. Sa capacité d’emprunt est préservée pour d’autres investissements ; 2. Ses fonds propres, souvent insuffisants, ne sont pas sollicités ; 3. Elle accède à des logiciels performants en mode locatif, auparavant inabordables si

elle avait été dans l’obligation les acheter.

GESTION « POINTUE »

De par la nature « locative » et « élastique » du Cloud Computing, les conséquences de gestion pour l’entreprise sont :

1. Ses dépenses informatiques sont lissées dans le temps ; 2. Ses dépenses informatiques sont prévisibles et contrôlées ; 3. Elle adapte en permanence sa dépense à son usage : un salarié en plus, on modifie le

contrat, un salarié en moins, on adapte à nouveau le contrat ; 4. L’entreprise n’est plus dans l’obligation d’acquérir des suites logiciels trop complexes

alors qu’elle n’a l’usage que d’un élément de cette suite. Elle construit son informatique sur mesure ;

5. Tous les salariés de l’entreprise utilisent, pour une tâche donnée, le même logiciel et surtout la même version de ce logiciel.

6. l’entreprise n’a plus à se préoccuper de changements de version, la hantise de tout informaticien, puisqu’elle utilise un logiciel en ligne sur Internet qui est toujours la version la plus récente. Imaginez, par exemple, les économies en dizaines de millions d’euros pour les entreprises franciliennes si elles n’avaient plus à se gérer le changement de version de Microsoft Office, pour ne citer que le plus connu ?


UBIQUITE

Le marché est international et par voie de conséquence, la concurrence est mondiale donc ne s’arrête jamais. L’entreprise, même TPE, ne peut pas stopper sa production et ses ventes. Un commercial, un dirigeant d’entreprise, un chef de chantier,… tous doivent pouvoir à tout moment et en tout lieu accéder à l’information. C’était déjà possible depuis plusieurs années, mais à quel prix !

Le Cloud Computing est la réponse économe à cette nouvelle réalité. Toute l’informatique de l’entreprise est accessible à partir d’un PC de bureau ou portable, d’une tablette et même d’un téléphone de type Smartphone.

NOUVEAUX MARCHES – NOUVEAUX USAGES

Le Cloud Computing permet de suivre un cercle vertueux qui lui apporte une plus grande réactivité et une capacité d’actions inégalées.

1. Si l’entreprise veut équiper un nouveau site, en France ou à l’étranger, elle peut le faire immédiatement en modifiant le contrat ;

2. Si l’entreprise démarre une nouvelle activité, elle peut rapidement accéder à un nouvel outil informatique dédié à cette activité, sans remettre en cause l’existant ;

3. En utilisant des logiciels et des services auparavant trop onéreux en mode achat classique, elle est mieux équipée et cela contribue à l’amélioration de sa gestion.

AGENDA

Cette opération doit durer six mois.

Nous souhaitons démarrer l’opération au mois de novembre 2012 afin d’être à mi-parcours lors du salon IT PARTNERS (début février) qui constitue le grand rendez-vous annuel des revendeurs et qui se déroule pendant deux jours à Marne La Vallée.

Elle sera terminée fin Avril 2013. Ce qui signifie que la phase finale de l’opération coïncidera avec l’un des moments forts du Cloud Computing en France et tout particulièrement en Ile de France : les 8èmes Etats Généraux organisé par EuroCloud France.

Le détail du calendrier des opérations est précisé plus loin dans cet exposé.


LE PORTEUR DE L’ACTION : EUROCLOUD FRANCE

EuroCloud France est une association régie par la loi de 1901.

Elle a été créée en 2000 par des acteurs de l’informatique, sous le nom d’ASP Forum.

Depuis 2009, l’association s’appelle EuroCloud France. Elle est le représentant français de la fédération européenne EuroCloud composée de 28 associations nationales et qui rassemble près de 2000 acteurs du Cloud Computing en Europe, soit le 1er réseau mondial de professionnels du Cloud Computing.

EuroCloud France compte 150 sociétés membres : éditeurs de logiciels, SSII, intégrateurs, grossistes, sociétés de conseil, constructeurs, télécom, hébergeurs et révendeurs.

EuroCloud France est l’organisateur depuis sept années consécutives des Etats Généraux du Cloud Computing, manifestation qui rassemble l’ensemble des acteurs du Cloud Computing en France et dans les pays francophones. Le 21 mars 2012, 450 entreprises ont participé aux 7èmes Etats Généraux.

EuroCloud France a lancé en 2007 les trophées du Cloud Computing qui récompensent chaque année les entreprises championnes du secteur. En 2011, les trophées du Cloud Computing sont devenus un concours européen.

EuroCloud France organise des dîners-débats et de networking permettant aux acteurs de se rencontrer, de confronter leurs expériences et de tisser des liens pour de futures collaborations.

Dès mars 2011, EuroCloud France publiait ses 17 recommandations pour le développement du marché du Cloud Computing en France. Celles-ci ont été présentées au ministère de l’économie numérique dirigé par M. Eric Besson, puis en 2012 aux principaux candidats à l’élection présidentielle.

En 2010 et 2011, EuroCloud France a publié deux livres blancs : l’un sur la distribution et le second sur le Infrastructure as a Service. En 2012, EuroCloud France publiera un livre blanc sur la sécurité et le Cloud Computing.

EuroCloud France anime plusieurs commissions sur des sujets stratégiques pour les entrepreneurs du secteur : le Cloud et la Sécurité, le rôle des partenaires, le financement, les infrastructures, les questions juridiques et l’aide aux start-up.

A ce jour, EuroCloud France ne bénéficie d’aucun financement public, tant au niveau régional, national ou européen. Son financement est assuré par les cotisations des sociétés membres et par des sponsors privés pour ses opérations phares : Etats Généraux et trophées.

EuroCloud France est piloté par un Conseil d’administration composé des onze sociétés suivantes dont les sièges sociaux sont presque tous basés en Ile de France : Arrow ECS (92), Aspaway (92), Cegid (69), Esker (69), Iteanu Avocats (75), Oodrive (75), RevendreduCloud (92), RunMyProcess (75), Satelliz (92), SFR (92), STS Group (92).

Les deux tiers des 150 sociétés adhérentes d’EuroCloud France sont franciliennes.


LES RAISONS DE L’ACTION – LE ROLE DES REVENDEURS

Nous avons déjà précisé la cible des entreprises visées par cette action. Cette population était et reste un rouage essentiel pour apporter l’informatique depuis le fournisseur jusqu’à l’utilisateur final : l’entreprise.

Or l’émergence confirmée du Cloud Computing va entièrement rebattre les cartes, dont la place des revendeurs dans le nouvel écosystème.

En théorie, les solutions Cloud Computing sont par essence disponibles sur Internet et accessibles sans intermédiaire à toute entreprise pour peu qu’elle ait payé ses droits d’utilisation. Cette dernière opération se fait très simplement par une transaction bancaire en ligne. Ainsi l’entreprise peut accéder en quelques minutes à une nouvelle application comme une gestion comptable ou un outil de mailing.

Ce modèle économique ne propose plus le même rôle aux revendeurs et ceux qui ne sauront pas s’adapter sont condamnés à disparaître dans les trois à cinq prochaines années.

Grâce, entre autres, aux recommandations du livre blanc réalisé par EuroCloud France en 2010 sur la distribution et le Cloud, confirmées depuis par tous les autres analyses, nous savons que le nouvel écosystème ne peut s’étendre sans la contribution essentielle des revendeurs.

Le modèle Cloud Computing consiste à proposer exactement la même application standardisée à un grand nombre d’entreprises utilisatrices. Or celles-ci, mêmes si elles travaillent dans la même branche, ont des besoins spécifiques. En informatique, cela s’appelle le paramétrage qui peut parfois se compter en dizaines de journées/homme de travail.

C’est là qu’intervient le revendeur, qui à la différence du fournisseur, est proche de son client et qui sait traduire son expression de besoins pour :

• trouver la solution Cloud Computing adaptée parmi des centaines de solutions qui semblent offrir des fonctionnalités équivalentes ;

• adapter la solution trouvée au métier de son client ;

• former les utilisateurs de son client ; • suivre l’évolution de son client pour ajuster le paramétrage de départ aux nouvelles

réalités du client,

• …

Encore faut-il que nos revendeurs aient conscience de ce bouleversement en cours, des risques mais aussi des opportunités qu’il apporte.

C’est tout l’enjeu de cette opération : convaincre de manière argumentée, directe et parfois ludique cette population qu’il est plus que temps de « s’y mettre ».


FREINS & IDEES REÇUES

Malgré les nombreux avantages du Cloud Computing, les revendeurs restent assez frileux. Quand on laisse la parole aux revendeurs, voici ce qui ressort :

• Ils ont peur de perdre leur business. Le Cloud Computing regroupe une infinité de services clés en main qui ne nécessitent plus forcément l’expertise des revendeurs. Leurs clients pourraient donc, à terme, passer en direct avec l’éditeur, ce qui mettrait en péril leur entreprise.

• C’est un « phénomène marketing ». Certains voient toujours le Cloud Computing comme un gadget marketing au lieu de le voir comme l’évolution logique du marché du service informatique.

• Des failles de sécurité existent. Les revendeurs suivent la tendance des entreprises, leurs clients, qui ont placent la sécurité des données en tête de leurs principales inquiétudes, au même titre que la confidentialité des données et l’accès de qualité et permanent à Internet.

DEROULEMENT DE L’OPERATION

Nous précisons à nouveau que dans toute la suite de notre exposé, les opérations s’adressent aux acteurs « revendeurs ».

PRECISIONS SUR NOTRE CIBLE

Fiche d’identité type de l’entreprise cible :

• Des entreprises souvent familiales, d’assez petite taille

• Un savoir-faire dans le domaine de l’informatique, très proche de ses clients • Un travail de conseil auprès des utilisateurs finaux (dirigeants, responsables

d’activités, directeurs informatiques chez leurs clients)

Fiche d’identité type du chef d’entreprise cible :

• 35-55 ans

• Commerçant, chefs d’entreprise avant d’être spécialistes de l’IT • Très implantés sur le territoire régional (membres de Lions, CCI, Syndicats,…)


Ce qui peut motiver ces décideurs :

• La carotte : « qu’est-ce que je gagne dans tout ça ? » • Les échanges : « je veux pouvoir m’exprimer, ne pas être simplement spectateur » • L’argent, le C.A. : « qu’est-ce que mon entreprise y gagne ? »

MODE DE COMMUNICATION

Nous devons partir de leur existant en valorisant leur savoir-faire et en présentant le Cloud Computing comme une nouvelle opportunité, et non comme un changement majeur dans leur métier ; car le changement fait toujours peur.

Nous leur parlerons de :

• Leur parler de leur business, de leur avenir ! • Leur faire vivre une expérience ! • Leur faire gagner quelque chose

Nous devrons donc leur donner des arguments, les vrais avantages qui viendront faire pencher la balance en faveur du Cloud Computing.

1er argument – ne pas rater le train

Un marché à 30% de croissance annuelle en France, ça vaut le coup de s’y pencher non ?

En 2012, le marché du Cloud Computing devrait atteindre plus d’un milliard d’euros en France avec une progression de plus de 30% en un an selon une étude du cabinet Pierre Audouin Consultant. Avec ses gains de temps et les économies qu’il permet, le Cloud Computing constituera dans les 10 années à venir le véritable moteur de la croissance des entreprises du marché de l’informatique.

Certains revendeurs s’offrent déjà un deuxième départ grâce au Cloud Computing. Comme pour la plupart des autres activités de services, le ticket d’entrée augmente au fur et à mesure de la maturité du marché. Ce n’est pas encore le cas pour le Cloud Computing et devenir acteur sur ce marché ne nécessite pas un investissement lourd. Mais tout cela évolue très rapidement.

Et surtout, il faut être très vigilant sur le fait que le Cloud Computing est un marché mondial et qu’en théorie, un client peut s’adresser à un fournisseur situé en dehors de la France et évidemment en dehors du périmètre de l’Ile de France. Donc la concurrence est mondiale.


2ème argument – diversifier son offre

Notre message : « Soyez force de proposition, sachez conseiller votre client. Avec l’expertise Cloud Computing, vous choisissez de pouvoir proposer une nouvelle alternative à vos clients ».

Dans un monde en crise, à la recherche de nouvelles économies, le Cloud Computing représente une nouvelle approche pour le client :

• Ne plus avoir à investir pour moderniser son informatique ; • Accéder à son outil informatique partout et tout le temps ;

• Répondre à des besoins de son entreprise, laissés jusqu’alors sans réponse.

En même temps, nous savons rester réalistes et il conviendra de bien expliquer aux revendeurs que toute l’activité informatique ne va pas basculer dans le Cloud Computing. Selon les différentes études en notre possession, le Cloud Computing représente entre 8% à 10% de la vente informatique globale en France.

Mais c’est bien maintenant qu’il faut y aller ou s’y préparer.

3ème argument – la sécurité financière

Le modèle économique basé sur une rémunération mensuelle : un luxe, une sérénité aujourd’hui à la portée des revendeurs. Avec le Cloud Computing, le revendeur se voit verser une somme dédiée à la location du service de Cloud.

C’est une petite révolution dans sa sphère métier puisque, auparavant, ce dernier vendait des solutions de manière irrégulière, engendrant un C.A. en « dent de scie », avec des périodes plus ou moins heureuse.

Le Cloud Computing, avec sa logique de location mensuelle, présente donc un réel avantage pour le revendeur et surtout pour le gérant d’entreprise.


LE DISPOSITIF – LA PLATEFORME DE CONVERSION INTERACTIVE

Nous basons notre communication sur le web avec un site principal qui se composera de plusieurs modules accessibles directement par l’internaute :

1. Des vidéos ludiques, informatives et interactives 2. Une Web TV présentant des interviews d’entrepreneurs et leurs expériences réussies 3. Des questionnaires en ligne (quizz) 4. Le téléchargement d’outils orientés gestion, business développement 5. Des argumentaires fournis par les revendeurs 6. Des témoignages de clients de ces revendeurs

DISPOSITIF 1 – VIDEOS

L’audiovisuel interactif est le meilleur outil pour recevoir un électrochoc ; L’apport de la vidéo interactive est de permettre au revendeur de vivre une expérience de manière ludique.

Elle sera mise en exergue sur notre plateforme et aura pour but de délivrer les arguments de manière impactante et originale, avec un ton très direct, assez proche du discours publicitaire à la télévision.

DISPOSITIF 2 – WEB TV

Cette Web TV sera animé par une revue électronique reconnue comme Channel News ou Distributique. Le thème central sera : Pour vous, c’est quoi le Cloud Computing ?

La ligne éditoriale sera de donner la parole aux avec une interview par semaine d'un acteur de la distribution sur le Cloud Computing.

Cet espace sera alimenté par du contenu exclusif produit le partenaire média choisi. Des informations actuelles, vraies et pragmatiques avec une caution journalistique rendront la conversion business des revendeurs plus intéressante.

Par ailleurs l'association Eurocloud bénéficierait de sa propre tribune dans cet espace. Les contenus seront repris sur la plateforme principale sous la forme d’un mur de photos des interviewés à la manière de « 7 milliards d’autres » de Yann Arthus Bertrand.


DISPOSITIF 3 – QUIZZ

Les questionnaires en ligne servent à valider les acquis via le jeu et le ressort du gain possible grâce aux cadeaux offerts aux vainqueurs. Nous donnerons la possibilité aux revendeurs de gagner des tablettes via un mini quiz de 3 questions sur le Cloud. !

Le but est ici de s’assurer que les revendeurs repartent du site avec, au minimum, l’essentiel des arguments sur le Cloud Computing. Cet outil nous permetta également de générer une base de données solide et fiable pour le suivi et la mesure des objectifs.

DISPOSITIFS 3,4 ET 5 – LES ARGUMENTS

La plateforme délivrera avant tout des informations sérieuses et factuelles sur le marché du Cloud Computing. Le but de cet espace sera de donner en quelques secondes les chiffres clés aux revendeurs qui devront retenir que ce marché est plein d’avenir, qu’il est temps de s’y pencher.

Après un passage sur la plateforme, voici ce qui restera en tête du revendeur :

• Des jeunes entreprises sont en train de monter grâce au Cloud Computing

• Des entreprises moins récentes s’y mettent, et ça marche • Les clients en veulent • C’est facile et la rémunération est mensuelle

Tous les outils seront au service de ces différents points et feront passer ces mêmes messages avec différents tons.

Il y aura deux niveaux de quizz :

• Un 1er parcours dit « léger » visant l’internaute ne disposant pas de plus de 3 minutes. Le quizz permettra de « poser le décor », de rappeler les grands enjeux.

• Un 2ème parcours dit « approfondi » sera proposé à l’issue du parcours premier parcours. Il permettra d’approfondir les connaissances de l’internaute et de surtout lui faire passer le triple argumentaire : ne pas rater le train, diversifier son offre et la sécurité financière.

Nous rappelons que la vraie mesure de la réussite de cette campagne est le taux de « passage à l’acte », autrement dit le nombre de revendeurs ayant décidé de signer un contrat de partenariat avec un ou plusieurs fournisseurs de solutions de Cloud Computing, dans les 6 mois qui suivront cette opération. Dans la suite de notre présentation, nous appellerons ces revendeurs « les acteurs ».


PLAN MEDIA

L’objectif de ce plan média est de faire connaître à la cible des revendeurs l’ensemble du dispositif décrit précédemment.

Nous avons privilégié les média électroniques, moins onéreux et les plus en affiné avec nos cibles, que des journaux papier. Parmi les média possibles, nous citons :

• 01net Pro • Channel News

• MagIT

Notre présence visuelle dans ces média sera diversifiée, régulière (base hebdomadaire) et étalée dans le temps :

• page d’accueil et • bannières

Nous estimons à 3 mois la durée minimale de la campagne de communication dans la presse.

En appui de ce plan média, nous mènerons auprès des revendeurs de l’Ile de France :

• une campagne massive d’appels téléphoniques • 3 envois de lettres d’information électroniques

• 1 envoi de courrier papier

Nous aurons également des partenariats avec des blogs spécialisés que nous savons lus par les revendeurs.


MESURES ET RETOUR SUR INVESTISSEMENT

Personnes Entreprises

Outil Cible

touchée2 Visitent le

site Parcours

léger Parcours

approfondi Acteurs3

Présence Internet 4

1,7 millions 20.000 3.000 1.300 200

eMailing 10.000 2.000 1.000 500 100

Mailing papier

10.000 2.000 1.000 500 100

Phoning 1.500 1.000 500 200 100

Total 25.000 5.500 2.500 500

BILAN DES 3 PARCOURS POSSIBLES

Parcours léger Parcours approfondi Acteurs

Nombre 5.500 personnes 2.500 personnes 500 sociétés

Profil - ont lu le mailing / l’e-mailing / la presse

- ont retenu l’information

- ont été sur le site environs 3 min

- ont été sur la plateforme web

- ont vu toute la vidéo

- ont téléchargé des éléments

- ont vécu la Cloud expérience

- se sont inscrits à la formation

- se sont mis en relation avec un fournisseur

Leur gain

Ils détiennent les 4/5 idées phares du Cloud, les bases

Ils ont vécu l’expérience proposée

Ils sont passés à l’acte

2 Nous toucherons donc par cette campagne un public professionnel qui ira bien au-delà de notre cible et qui est constituée de clients de ces revendeurs. C’est une façon indirecte intéressante de motiver nos revendeurs. 3 Les entreprises qui vont aller jusqu’à la signature d’un contrat de partenariat avec un ou plusieurs fournisseurs de solutions de Cloud Computing 4 Pages d’accueil, bannières, blogs, forum,…


LE SUIVI DES VISITEURS SELON SON PROFIL

Parcours léger Parcours approfondi Acteurs

Action Envoi d’un e-mailing de suivi leur proposant de revenir sur le site, remettant en avant les arguments principaux de la campagne

Envoi d’un e-mailing de suivi leur proposant de s’inscrire à des formations ou de se mettre en contact avec un éditeur afin d’en apprendre plus sur le Cloud Computing

Envoi d’un e-mailing de suivi avec les arguments mais aussi des exemples de collaborations revendeurs / fournisseurs

Objectif leur faire faire le parcours approfondi lors de leurs prochaines visites

Ils ont vécu l’expérience proposée

faire en sorte qu’ils signent un contrat dans les mois à venir

LES OUTILS DE MESURE

Phase amont : Plateforme de connexion

Pour participer au Quiz, les internautes devront renseigner plusieurs champs obligatoires : nom, prénom, adresse e-mail et numéro de téléphone. Nous nous constituerons ainsi une base de données, qui nous permettra de faire une série d’actions ayant plusieurs objectifs servant la phase aval.

Phase aval : Mesure

Engagement : Trois vagues d’e-mailing (à 1, 3 et 6 mois du lancement de l’opération) seront réalisées afin de mesurer la volonté des revendeurs à signer un premier contrat de distribution. Les e-mails de suivi seront personnalisés selon le profil des revendeurs.

Signature de contrats : Trois vagues de phoning (1 tous les 2 mois durant les 6 mois qui suivent le lancement de l’opération) afin de se renseigner sur le nombre de revendeurs ayant souscrit à un contrat de distribution de Cloud Computing.


CALENDRIER

Novembre Lancement en ligne de l’opération. Très forte visibilité durant la 1ère semaine. Dès cette semaine, tous les outils sont prêt.

Décembre Opération de phoning.

Janvier Village « Cloud Computing » au salon IT Partners, l’unique salon sur la distribution informatique en France, qui se déroule chaque année à EuroDisney (Marne La Vallée). 2ème vague d’emailing.

Mars 3ème vague d’emailing, dans le cadre des 8èmes Etats Généraux du Cloud Computing.

Mai Opération de suivi. 1ère évaluation de la campagne.

BUDGET

Présentation Globale

Phase n°1 – Préparation de la plateforme et des outils liés 106.000 €

Phase n°2 – 1ère vague de mailing et achats d’espaces publicitaires 167.000 €

Phase n°3 – 2ème vague de mailing et achats d’espaces publicitaires 108.000 €

Phase n°4 – Salon IT Partners et Village Cloud 52.000 €

Phase n°5 – Fin de la campagne, suivi et évaluation 27.000 €

Gestion administrative 35.000 €

Agence de communication 60.000 €

Total 555.000 €

Le 3ème mailing se déroulera en Mars de la cadre de la préparation des Etats Généraux. Il n’a donc pas été comptabilisé dans le budget de cette opération.


Présentation Détaillée


QUI FAIT QUOI ?

Opérateur principal : EuroCloud France

• Conception du projet : commission « distribution » d’EuroCloud France

• Soumission du projet • Pilotage total du début à la fin

o Lancement de chaque phase o Mesure des résultats et corrections si nécessaires o Animation du village « Cloud Computing » à IT Partners o Bilan et contrôle du retour sur investissement dans les mois suivant l’opération

Opérateurs associés :

• L’Agence de communication SiDièse, spécialisée dans les réseaux de distribution o Conception de la plateforme de conversion o Pilotage du plan média o Conception des outils de mesure

• IT Partners – Organisateur du salon de la distribution, les 5 et 6 février 2013 o Mise à disposition du fichier des revendeurs pour les actions de

communication o Conception de l’espace « Cloud Computing » au sein du salon

• La presse informatique en ligne spécialisée sur la distribution. Elle fournira le contenu à la plateforme de conversion, sous forme d’articles de fond, d’argumentaires et de témoignages.

o ChannelNews o Distributique o CBP o MagIT o 01net Pro o Logiciels & Services

Nos relais

• Les pôles de compétitivités concernés • La CCIP

• La CGPME • Le Syntec Informatique

• Les acteurs fournisseurs : éditeurs, hébergeurs


CONCLUSION

CARACTERE INOVANT DU PROJET

Le Cloud Computing perturbe les règles. Pourtant, à la différence d’autres secteurs industriels, les acteurs de l’informatique en France n’ont pas encore organisé intelligemment et de concert la mutation de leurs partenaires commerciaux.

L’innovation consiste donc à proposer un programme d’information et d’incitation, non partisan et indépendant des offreurs.

Il complète à sa façon la politique nationale telle qu’elle s’est manifestée dans le cadre des « Grands Emprunts » qui s’étaient concentrés sur les fournisseurs alors que notre projet s’intéresse au second étage de la fusée : les revendeurs.

AUTRES PARTENAIRES – POLES DE COMPETENCES

EuroCloud France n’est évidemment pas la seule structure concernée et totalement investie dans le développement du Cloud Computing. Un fois le projet soutenu par la région, nous souhaiterons lui associer les deux pôles de compétitivité concernés par ce marché : SYSTEMATIC et CAP DIGITAL.

Bien que ces deux pôles s’intéressent uniquement aux fournisseurs, nous considérons que ce projet donnera le maximum de résultats si justement les offreurs sont associés à cette démarche. C’est en ce sens que nous rechercherons l’accompagnement des pôles de compétences.

RETOMBEES ECONOMIQUES POUR L’ILE DE FRANCE

• L’avenir de milliers d’entreprises et de dizaines de milliers d’emplois est lié à l’adaptation du réseau de revendeurs, de sociétés services ou d’intégrateurs au nouvel écosystème du Cloud Computing.

• Ces mêmes entreprises jouent un rôle pivot dans l’adoption des nouvelles technologies de l’information par les entreprises franciliennes. Car ce sont ces acteurs économiques qui par leur expertise apportent les bonnes solutions parce qu’ils connaissent les besoins de leurs clients.

• Les outils de communication que nous nous proposerons de mettre en place dépasseront la cible des revendeurs. Les messages véhiculés seront aussi reçus par les entreprises clientes de ces revendeurs. Nous croyons que cela contribuera à une prise de conscience par les entreprises utilisatrices vis-à-vis du Cloud Computing. Et cela induira de nouveaux échanges et opportunités entre les revendeurs et leurs clients.


• Ce que nous envisageons de créer va permettre de faire émerger une plateforme d’échanges entre revendeurs, mais aussi entre revendeurs et fournisseurs. Car nous allons offrir la possibilité à des milliers d’acteurs de dialoguer, nous allons susciter le débat et le questionnement, et par là même de nouvelles opportunités commerciales.

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