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THÈME 1: INITIATIVES LOCALES ET SYNERGIES DU TERRITOIRE

PRÉSENTATION DE L’INITIATIVE : PAT DE LA CAD Le Projet Alimentaire Territorial (PAT) de la Communauté d’agglomération du Douaisis (CAD) est un PAT soutenu et labellisé par le Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation. Il se caractérise notamment par :

• Une volonté de travailler sur un programme global• Une démarche progressive• Une démarche multi-partenariale avec de nombreuses concertations

Le projet a débuté avec une ambition de développer les circuits courts sur le territoire.

La politique était plutôt orientée vers l’agricole, avec également un focus particulier sur la bio, peu présente initialement sur le territoire.

Pour élaborer le projet, une concertation de long-terme (sur un an programme global dont le slogan est « de la terre à la table ». L’un des premiersobjectifs est d’aller jusqu’au consommateur et au mangeur.

Après avoir travaillé sur différentes thématiques sur l’ensemble du territoire, la CAD mène une réflexion sur une approche différente : travailler surdes territoires et communes pilotes, sur lesquels sont déclinées l’ensemble des thématiques et actions.

Il est important de souligner le portage politique dont bénéficie le projet et de rappeler que la CAD ne dispose pas au départ d’une compétenceparticulière sur l’alimentation : le PAT mobilise donc tout un ensemble de compétences de manière transversale pour répondre aux ambitions duprojet.

Du point de vue de ces ambitions, le PAT de la CAD reprend les 4 axes du ministère de l’agriculture. Le PAT mobilise actuellement une centaine destructures partenaires. En effet, la CAD n’a pas vocation à tout faire, mais a permis de créer des liens entre les différentes entités, de leur permettrede se connaître, de travailler ensemble et d’optimiser leur action.

Pour plus de recul, la CAD lance une évaluation de son projet, ce qui permettra une prise de recul et une démarche d’amélioration continue.

L’initiativeProjet Alimentaire Territorial

Communauté d’agglomération du Douaisis

Ce qu’on retient de l’initiative

Ce qui fait l’intérêt / la plus-value de l’initiative

Les limites que nous identifions, les risques ou écueils à éviter Ce qu’il faut pour essaimer

- Définition du territoire et de son rôle - Des objectifs (clair, précis, chiffrés)- Des méthodes - Être visible

- L’agglomération n’a pas la main sur ce qui touche à la qualité et la sécurité alimentaire - La définition du territoire d’un projet n’est pas toujours évidente - La transversalité, les bonnes synergies et la mobilisation de partenaires ne sont pas toujours faciles

- Le portage politique fort est essentiel pour le bon déroulement du projet- Des moyens humains et une ingénierie dédiée au projet- Une animation du projet et des démarches de concertation comme clefs de réussite

- Les habitants sont associés- Démarche transversale- Des acteurs (associatifs, institutionnels, techniciens de la CAD, entreprises…) qui travaillent ensemble - Un plan d’action concret, réaliste et abouti - Une démarche progressive - Une démarche qui s’évalue - Des communes pilotes

Les constats, les enjeux Ce qui existe Quelles ambitions veut-on poursuivre ?

- Une méconnaissance des dispositifs nationaux- Pas suffisamment de reconnaissance des métiers liés à l’alimentation / à l’animation et la médiation / besoin de permettre aux actions de l’action alimentaire de monter en compétences - Pas assez de mise en réseau (des structures, des initiatives…)- Être capable de produire des évaluations communes et partagées : aujourd’hui manque d’évaluation des politiques publiques - Des formats de réunions qui ne sont plus adaptés / inefficaces / qui rendent les acteurs spectateurs - Des concurrences entre les structures, entre court, long et moyen termes- Besoin d’engagement des structures pour les financement / de trouver différentes sources de financement y compris privées- Attention à ne pas oublier la dimension citoyenne- Définir les territoires d’action- Améliorer les espaces de mise en commun de compétences et savoirs pour les producteurs

ATELIER 1ATELIER 1 Connaissance et mise en réseau des initiativesConnaissance et mise en réseau des initiatives

- Réseau National des Projets Alimentaires Territoriaux (RNPAT) - Le réseau ReaDy - Des temps de réunions : mais peu efficaces- Le CPI qui a organisé un petit réseau dans le cadre duquel sont organisées des formations - Des acteurs engagés sur la question de l’alimentation de longue date, qui auraient des savoirs à transmettre- Des espaces de mobilisation et sensibilisation sous forme de jardins, de potagers partagés… - La chambre d’agriculture et la fédération générale des CUMA qui aident les agriculteurs voulant faire de la vente et transformation directe en association ou coopérative. - Le Panier Vert (projet accompagné et initié par la fédération générale des CUMA)- Euralimentaire - Différents pôles de compétitivité - Des collaborations entre certains acteurs- Les lycées agricoles comme lieux privilégiés de l’action de mise en commun- Des modernisations en cours dans le monde agricole (e-commerce, polyvalence des formations…)

1/ Définir un nouveau modèle économique

Faire se rencontrer les partenaires

Sensibiliser le « privé » à la question de l’alimentation

Créer un système pérenne de financement

2/ Créer de nouveaux métiers, valoriser & reconnaître les compétences existantes dans les champs de l’alimentation

Identifier les besoins et compétences

Définir des filières

Reconnaître les formations « informelles » (stages en association, compétences acquises…)

3/ Faire converger les intérêts des différents acteurs

4/ Mobiliser plus de citoyens

Meilleure lisibilité du système alimentaire

Porter les enjeux à connaissance (par une communication différente)

5/ Faire évoluer les modes de communication et les formats de réunion

Imaginer une communication concrète et ludique, par exemple par l’expérimentation, la création d’espaces…

Ambition 1 : Définir un nouveau modèle économique

Les points de rupture à marquer / Ce qu’il faut changer / Les

verrous à lever

- Le monde économique est rarement présent dans les rencontres / pourtant l’alimentation est un enjeu de santé, qui s’inscrit dans les démarches de RSE.-Besoin de plus de présence des acteurs privés et économiques, et pas seulement ceux de l’ESS.

- le monde économique doit être acteur, par exemple comme financer pérenne.

- Chacun doit mobiliser ses ressources, et pas uniquement monétaires.

Ce qu’il faut créer / mobiliser / faire y arriver ?

- De la sensibilisation dans les entreprises à propos des l’alimentation - Montrer aux entreprises l’intérêt qu’elles peuvent avoir, même si ce n’est que de dire que les salariés seront plus efficaces et en meilleur santé avec une meilleure alimentation.

Ambition 2 : Créer de nouveaux métiers et valoriser les compétences existantes

Les points de rupture à marquer / Ce qu’il faut changer /

Les verrous à lever

- Des métiers dans l’alimentation et la médiation qui ne sont pas assez valorisés et connus. - Des compétences mal reconnues / pas assez valorisées .


- Des portages citoyens.

- Identifier clairement les besoins afin d’y répondre.

- Définir clairement des porteurs

- Définir quelles sont les formations à mettre en place en complément de ce qui existe actuellement : des filières à développer plutôt qu’à réinventer ? - Mobiliser l’éducation nationale sur la question. - Des utilisations différentes des jardins publics, avec des agriculteurs qui se font « artistes » et cultivent dans cet espace public avec le citoyen.

Ambition 3 : Faire converger les intérêts des différents acteurs



- Des cohérences entre les Politiques locales et nationales.


- Faire prendre conscience de l’impact positif des projets alimentaires.

- Comprendre les intérêts des uns et des autres.

- Évaluer les actions menées.

- Montrer qu’alimentation et agriculture sont des sujets qui touchent tout le monde.

- Permettre à chacun de savoir comment l’alimentation est produite.

- Décloisonner le monde agricole d’avec le reste de la société, mieux le faire connaître.

Ambition 4 : Mobiliser plus de citoyens



- Tendance à la professionnalisation des questions autour de l’alimentation, donc difficile pour la société civile de s’y intégrer.- Le verrou du temps : difficile d’en dégager pour s’investir dans la citoyenneté.- Difficile aussi de s’engager par la consommation : les informations sont peu accessibles, de même que les dispositifs pour consommer local ou bio. - Des freins financiers. - Des réglementations qui ne favorisent pas l’implication citoyenne.


- Réappropriation de la question alimentaire. - Des incitations à l’engagement. - Commercialiser de manière accessible les produits de l’agriculture durable. - Mieux porter à connaissances les initiatives / communiquer différemment. - Des labels locaux / mieux expliquer au citoyen ce qu’il consomme. - Recréer du lien tangible avec l’alimentation, avec ce qui pousse (jardins…). - Clarifier le rôle du bénévole : ce qu’il peut ou ne pas faire, ses droits..

Commentaires ajoutés lors de la synthèse de l’après-midi : - Donner les moyens aux producteurs de changer les modèles (prendre en compte les filières existantes)

- reconnaître les formations « informelles » (acquisition de compétences lors de stages qu'il faudrait reconnaître via une validation « au cours de la vie » du type UV universitaires).

Ambition 5 : Faire évoluer les formats de réunion et modes de communication



- Des réunions qui mobilisent un petit panel de personnes et toujours les mêmes.- Des réunions qui rendent les acteurs spectateurs, ne leur donnent pas la parole.


- Savoir faire des petits pas, mais donner une issue aux réunions : qu‘elles permettent l’action, même petites, que l’on puisse déboucher sur quelque chose. - Des forums de partage : ex une plateforme en ligne, un réseau ouvert à tous pour partager et échanger sur ces questions. Utiliser et développer les outils numériques. - Des modes de communication par le concret : les jardins partagés, des démonstrations d’agriculture / apiculture, etc. Sont des moyens de sensibiliser par la pratique.

Les constats, les enjeux Ce qui existe Quelles ambitions veut-on poursuivre ?

Des initiatives locales aux projets alimentaires de territoire

Des initiatives locales aux projets alimentaires de territoireATELIER 2ATELIER 2

- Des initiatives locales qu’il faut diffuser / faire connaître - Comment insuffler une dynamique ?- Interconnaissance- Identifier les ressources- Transversalité : il existe des freins sur les acteurs, les thèmes - Nécessité de fédérer des acteurs - Offre d’alimentation durable faible / peu de diversité - Santé - Besoin de changements de posture individuelles pour faciliter la coopération et la co-construction - Manque d’un annuaire autour de l’intelligence collectif - Croiser les projets de cohésion sociale et les outils numériques (partage, échange, communication…)

- Bio CAD - Zone maraichère Bio - Diversité des acteurs - Des Actions pilotes : il reste à créer un lien entre les exploitants - Impact - Terre de lien- La ruche qui dit oui Drive Fermier

1/ Mise en réseau des acteurs publics et privés (faire avec plutôt que sans- logique institutionnelle)

2/ Augmenter la part et la surface en bio

Créer des débouchés pour le bioAccompagner

3/ Favoriser l’accessibilité d’une alimentation préservant la santé

Repérer les initiatives localesCommuniquer auprès des distributeurs – vrai espace de discussion sur la filière, créer du lienEducation de la population (lecture d’une étiquette, qualité nutritive...)

4/ Mettre en place les conditions d’une co-construction – cadre partagé pour tous = valeurs partagées

Lieu où on décide interprofessionnel

Toutes les ambitions ont été discutées mais seule l’ambition 3 a été formalisée sur les affiches lors de l’atelier.

Commentaires ajoutés lors de la synthèse de l’après-midi : - Croiser les projets de cohésion sociale et les outils numériques (partage, échange, communication)

- Changement de posture individuelle pour faciliter la coopération et l’écoconstruction / formation ou séminaire autour de l'intelligence collective- La ruche qui dit oui, drive fermier (ce qui existe)

Ambition 3 : Favoriser l’accessibilité d’une alimentation préservant la santé



Les verrous économiques qui empêchent le changement de modèle agricole / de distribution, etc.

Peut-on avoir un consommateur raisonnable ?


Les initiatives locales adaptées aux besoins locaux

Intensifier la sensibilisation dans les banques alimentaires

Ecouter les personnes précaires

Une éducation réelle

Qui : les Cycles primaires et collèges Définir un pilote centre ?

prÉsentation initiative : pat de la...

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