quels droits à retraite ? a quel âge ? pour q uel niveau de vie ?
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D ’ aujourd ’ hui à 2050 …. Quels droits à retraite ? A quel âge ? Pour q uel niveau de vie ?. SOMMAIRE. 1 ère partie : d ’ où venons-nous ? De 1945 à 1993 2 ème partie : où allons-nous ? De 1993 à 2010 et maintenant 2013 3 ème partie : que voulons-nous ?. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Quels droits à retraite ?
A quel âge ?
Pour quel niveau de
vie ?
D ’aujourd’hui à 2050 …
SOMMAIRE
1ère partie : d’où venons-nous ? De 1945 à 1993
2ème partie : où allons-nous ?De 1993 à 2010 et maintenant 2013
3ème partie : que voulons-nous ?
Première partieD ’où venons-nous ?
De 1945, date de la création de Sécurité sociale
à 1993, date de la loi BALLADUR, réformant les retraites
du secteur privé
Le système de retraite français
repose sur le principe de
la REPARTITION
LA REPARTITION
Cotisations des actifs
Constitution de leurs futurs droits
Financement des pensions des retraités
C’est la solidarité entre les générations C’est la solidarité entre les individus C’est la solidarité entre les professions
C’est la sécurité en matière de retraite, comme d’ailleurs en matière de santé, pour chacun des individus appartenant à une même société, assurée et garantie par l’ensemble des individus composant cette société.
LA REPARTITION
La compensation démographique en
2009
Régimes contributeursRégime Montant Md€ Effectif cotisant Par
cotisant
RG 4,8 (60%) 17,8 millions 270 €
FP 2,6 (32,5%) 4 millions 612 €
Autres 0,6 (7,5%)
Ensemble
8 (100%)
Source : Commission de compensation 2010
La compensation démographique en
2009Régimes bénéficiaires
Régime Montant Md€ Effectif retraité Par retraité
Exploitants agricoles
4 (50%) 1,7 millions 2354 €
Salariés agricoles
2,3 (28%) 2,5 millions 906 €
Commerçants
0,9 (11,5%) 1 million 883 €
Artisans 0,4 (5,5%) 864 000 530 €
Autres 0,4 (5%)
Ensemble 8 (100%)
Source : Commission de compensation 2010
En 1945 …
la France a donc choisi LA REPARTITION
et mis en place au cours des QUATRE décennies qui ont suivi un
système de retraite d’une efficacité économique et sociale sans précédent
Les grandes étapes… 1945 : création de la Sécurité sociale 1947 : création du régime de retraite
des cadres : l’AGIRC 1961 : création de l’ARRCO 1972 : lois BOULIN 1973 : Généralisation de la retraite
complémentaire 1983 : retraite à 60 ans
La retraite des salariés du secteur public
Age d’ouverture du droit : 60 ans
Durée de service exigée : au moins 15
années (soit 60 trimestres)
La retraite des salariés du secteur public
Montant de la pension en % du dernier traitement indiciaire brut :
2% par annuité liquidable (soit 0,5% par trimestre)
Minimum : 30% (15 années de service)
Maximum : 75% (37,5 années de service)
La retraite des salariés du secteur public
Calcul du montant de la retraite : exemple N°1
Age de départ : 60 ans Nombre d’annuités liquidables : 38 Montant de la pension : 75% du dernier
traitement indiciaire brut de carrière du salarié.
La retraite des salariés du secteur public
Calcul du montant de la retraite : exemple N°2
Age de départ : 61 ans et 6 mois Nombre d’annuités liquidables : 37,5 Montant de la pension : 75% du dernier
traitement indiciaire brut de carrière du salarié.
La retraite des salariés du secteur public
Calcul du montant de la retraite : exemple N°3
Age de départ : 60 ans Nombre d’annuités liquidables : 35 (soit
140 trimestres) Montant de la pension : 35 x 2% =
70% du dernier traitement indiciaire brut de carrière du salarié.
La retraite des salariés du secteur public
Si :
P : représente le montant de la pension TIB : le dernier Traitement Indiciaire Brut d : le nombre de trimestres liquidables
P = 0,75 x TIB x
d ne peut dépasser 150
150d
La retraite des salariés du secteur public
Calcul du montant de la retraite : exemple N°3
Age de départ : 60 ans Nombre d’annuités liquidables : 35 (soit
140 trimestres) Montant P de la pension :
soit 70% du dernier traitement indiciaire brut de carrière du salarié.
TIB70,0150140
TIB0,75P
La retraite de Sécurité sociale des salariés du
secteur privé
Age d’ouverture du droit : 60 ans
Durée de cotisation exigée : un
trimestre
La retraite de Sécurité sociale des salariés du
secteur privé
Montant de la pension
20% du salaire moyen des dix dernières années pour 30 années (soit 120 trimestres) de cotisation
en cas de départ à 60 ans.
La retraite de Sécurité sociale des salariés du
secteur privé
Montant de la pension
20% + 1% par trimestre supplémentaire effectué au-delà de 60 ans pour 30 années de cotisation en cas de départ
entre 60 et 65 ans
La retraite de Sécurité sociale des salariés du
secteur privé
Montant de la pension
Pour moins de 30 années (soit 120 trimestres) de cotisation le montant de la pension est
« proratisé » en fonction du nombre de trimestres de cotisation
du salarié
La retraite de Sécurité sociale des salariés du
secteur privé
Montant de la pension
Chacun des dix salaires annuels bruts pris en compte pour le calcul du
montant de la pension est au préalable revalorisé comme
l’évolution du salaire annuel brut moyen de l’ensemble des salariés du
secteur privé
La retraite de Sécurité sociale des salariés du
secteur privéCalcul du montant de la retraite
Exemple N°1 Age de départ : 65 ans Durée de cotisation : 45 ans Montant de la pension : 40% du
salaire moyen des dix dernières années de carrière du salarié
La retraite de Sécurité sociale des salariés du secteur privéCalcul du montant de la retraite
Exemple N°2
Age de départ : 63 ans Durée de cotisation : 40 ans Montant de la pension :
20% + 12 x 1% = 32% du salaire moyen des dix dernières
années de carrière du salarié
La retraite de Sécurité sociale des salariés du secteur privé
Calcul du montant de la retraite Exemple N°3
Age de départ : 63 ansDurée de cotisation : 22 années ½ (soit 90 trimestres)
Montant de la pension pour 30 années (soit 120 trimestres) de cotisation :
20% + 12 x 1% = 32%
du salaire moyen des dix dernières années de carrière du salarié.
Montant de la pension pour 22,5 années (soit 90 trimestres) de cotisation
du salaire moyen des dix dernières années de carrière du salarié.
%12090
32% 24
Les grandes étapes… 1945 : création de la Sécurité sociale 1947 : création du régime de retraite
des cadres : l’AGIRC 1961 : création de l’ARRCO 1972 : lois BOULIN – 1973 : Généralisation de la retraite
complémentaire 1983 : retraite à 60 ans
Les grandes étapes…
1947 - 1961 : création et développement de nombreux régimes de retraite complémentaire de celle de la Sécurité sociale pour tous les salariés du secteur privé sur le modèle du régime AGIRC
Les grandes étapes… 1945 : création de la Sécurité sociale 1947 : création du régime de retraite
des cadres : l’AGIRC 1961 : création de l’ARRCO 1972 : lois BOULIN 1973 : Généralisation de la retraite
complémentaire 1983 : retraite à 60 ans
Les grandes étapes… 1945 : création de la Sécurité sociale 1947 : création du régime de retraite
des cadres : l’AGIRC 1961 : création de l’ARRCO 1972 : lois BOULIN 1973 : Généralisation de la retraite
complémentaire 1983 : retraite à 60 ans
Les grandes étapes…
1972 : lois BOULIN
Le nombre maximal d’années de cotisation pris en compte pour le calcul du montant de la retraite passe de 30 années (soit 120 trimestres) à 37,5 annuités (soit 150 trimestres).
Le taux « plein » passe ainsi de 40 % à 50% du SAM
Les grandes étapes…
1972 : lois BOULIN
Passage des dix dernières années aux dix « meilleures »
Les grandes étapes…
1973 : généralisation de la retraite complémentaire
L’affiliation à un régime de retraite complémentaire de tous les salariés du secteur privé cadres et non-cadres est rendue obligatoire par la loi.
Les grandes étapes… 1945 : création de la Sécurité sociale 1947 : création du régime de retraite
des cadres : l’AGIRC 1961 : création de l’ARRCO 1972 : lois BOULIN – 1973 : Généralisation de la retraite
complémentaire 1983 : retraite à 60 ans
CALCUL DE LA DECOTE
Exemple n°1Départ à 60 ans avec 130 trimestres de
cotisation
Nombre de trimestres manquant : Par rapport à l’âge de 65 ans : 20 Par rapport à la durée de cotisation : 20
Montant de la décote :20 x 1,25 points de taux = 25 points de taux
Taux applicable :50% - 25% = 25%
Le montant de la pension est diminué de moitié.
CALCUL DE LA DECOTE
Exemple n°2Départ à 60 ans avec 140 trimestres de
cotisation
Nombre de trimestres manquant : Par rapport à l’âge de 65 ans : 20 Par rapport à la durée de cotisation : 10
Montant de la décote :10 x 1,25 points de taux = 12,5 points de taux
Taux applicable :50% - 12,5% = 37,5%
Le montant de la pension est diminué d’un quart.
CALCUL DE LA DECOTE
Exemple n°3Départ à 64 ans avec 135 trimestres de cotisation
Nombre de trimestres manquant : Par rapport à l’âge de 65 ans : 4 Par rapport à la durée de cotisation : 15
Montant de la décote :4 x 1,25 points de taux = 5 points de taux
Taux applicable :50% - 5% = 45%
Le montant de la pension est diminué d’un dixième.
1983Création d’un « minimum contributif
»
Objectif : permettre aux salariés n’ayant eu que des salaires très faibles au cours de leur carrière de disposer malgré tout d’une retraite de base représentant à terme pour une carrière complète dans le secteur privé l’équivalent du salaire minimum interprofessionnel garanti
Les années 1990
Les droits à retraite des salariés des secteurs public et privé avant la loi BALLADUR de
1993
AU DEBUT DES ANNEES 1990
La retraite en France n ’est plus synonyme
de pauvreté
AU DEBUT DES ANNEES 1990
Toute la population française sans exception dispose de garanties solides en matière de retraite
La retraite cesse d’être un sujet de préoccupation notamment pour la population salariée
La retraite en France au début des années
1990
Salariés du secteur public
Age d’ouverture du droit : 60 ans Durée de service exigée : au moins
15 années (60 trimestres)
La retraite en France au début des années 1990
Salariés du secteur publicSi :
P représente le montant de la pension TIB le dernier Traitement Indiciaire Brut d le nombre de trimestre liquidables
d vaut au moins 60 et au plus 150
150750
dTIB,P
La retraite en France au début des années 1990
Salariés du secteur privé
Age d’ouverture du droit : 60 ans Durée de service exigée : un
trimestre
Salariés du secteur privé
Pension du régime de base
Conditions pour liquider une pension au taux plein de 50% du SAM :
Avoir au moins 65 ans Ou à partir de 60 ans, avoir cotisé « tous
régimes de base public/privé confondus » au moins 37,5 années soit 150 trimestres.
La retraite en France au début des années
1990
Salariés du secteur privé
Pension du régime de baseLe montant P de la pension calculé au
taux plein de 50 % vaut alors :
d nombre de trimestres cotisés dans le régime de base liquidant la pension
La retraite en France au début des années
1990
150500
dSAM,P
Salariés du secteur privé
Pension du régime de base Salariés âgés de moins de 65 ans et n’ayant pas 150
trimestres de cotisation « tous régimes de base confondus »
d nombre de trimestres cotisés dans le régime de base liquidant la pension
La retraite en France au début des années
1990
150d
SAMréduit tauxP
Salariés du secteur privé
Pensions complémentaires
Régimes de base : régimes par ANNUITES
Régimes complémentaires : régimes par POINTS
La retraite en France au début des années
1990
Mode d’acquisition des droits dans un régime par
points
Montant de la cotisation contractuelle =
x
taux contractu
el de cotisation
salaire annuel brut soumis à cotisation dans ce régime
Taux contractuel de cotisation au régime ARRCO : 6%
Montant du salaire annuel brut soumis à cotisation pour l’année 2010 : 24000 € (2000 € par mois)
Montant de la cotisation contractuelle pour 2010:
6% x 24000 € = 1440 €
Mode d’acquisition des droits dans un régime par
points
Prix d’acquisition du point de retraite (« salaire de référence » Sr) dans le régime ARRCO pour l’année 2010:
14,4047 €
Mode d’acquisition des droits dans un régime par
points
Mode d’acquisition des droits dans un régime par
points
Le nombre de points acquis par le salarié pour l’année 2010 est égal à :
1440 € : 14,4047 € = 100Salaire
De référence
Points de
retraite
Montant annuel De la cotisationcontractuelle
Montant de la retraite dans un régime par
points
Chacun des points de retraite acquis par le salarié a une « valeur de service » en euros, V, qui représente le montant annuel de retraite auquel ce point donne droit. Pour l’année 2010, VARRCO = 1,1884 €
Droit potentiel à retraite annuelle ARRCO d’un salarié ayant acquis 100 points en 2010 :
100 x 1, 1884 € = 119 euros
Montant de la retraite dans un régime par points
Nombre de
PointsValeur de
service du point
Droit potentiel à retraite annuelle d’un(e) salarié(e) ayant acquis 100 points ARRCO en 2010, en pourcentage de son salaire annuel brut de 24 000 euros :
(119 € : 24 000€) x 100 = 0,50 %
Montant de la retraite dans un régime par points
« Toutes choses égales par ailleurs »,
le salarié aura acquis pour une carrière complète de 40 années un droit à retraite annuelle ARRCO représentant :
40 x 0,50 % = 20 % de son salaire annuel brut d’activité.
Montant de la retraite dans un régime par points
Comparaison régime « par annuités » et régime
« par points »
Fonction publique avant 2003 :T = nombre d’annuités validables x 2 %
ARRCO 2010T = nombre d’années de cotisation x 0,50
%
Taux de remplacement
Taux de remplacement
€ 24000
€ 000 24% 6
Taux de remplacement moyen T du salaire par la retraite ARRCO en 2010
Nombre d’années de cotisation
Valeur de service du point de retraite ARRCO en proportion du salaire
Nombre de points de retraite ARRCO
acquis en une année
T 40€ 4047,14
% 80,19€ 1,1884
La retraite des salariés du secteur privé
Les retraites complémentaires
Montant de la retraite dans un régime par point
Taux de remplacement théorique T du salaire par la retraite ARRCO en 2010
€ 4047,14€ 1884,1
%640T
Rendement contractuel du régimeNombre d’années
de cotisation
Taux contractuel de cotisation au régime
Mode d’acquisition des droits dans un régime par
points
Chaque année le salarié fait l’acquisition de
retraitedepointss
Stn
r
c
constant n alors constant,SS
Sir
Mode d’acquisition des droits dans un régime par
points
n points de retraite ouvrent un droit à retraite annuelle en euros valant
en proportion du salaire S
SV
n
constant SV
n alors constant, SV
si
Mode d’acquisition des droits dans un régime
par points
Si le salarié cotise durant N années, son droit à retraite annuelle en proportion de son salaire vaudra
SrV
tNT
SV
SrSt
NT
soit SV
nNT
c
c
Indexation du salaire de référence Sr et de la valeur de service du point V sur les
salaires
Taux de remplacement T du salaire brut par la pension de retraite complémentaire :
Montant de la retraite dans un régime par points
RctcNT Rendement
contractuel du régime
Nombre d’années
de cotisation
Taux de
remplacement Taux
contractuel de
cotisation
Taux de remplacement T de la retraite ARRCO pour un rendement
contractuel au moins égal à 13,3333 %
N x tc x Rc 37,5 x tc x 13,3333 % tc = 0,04 T = 20 % tc = 0,05 T = 25 % tc = 0,08 T = 40 %
Taux de remplacement T de la retraite AGIRC pour un rendement
contractuel au moins égal à 13,3333 %
N x tc x Rc 37,5 x tc x 13,3333 % tc = 0,08 T = 40 % tc = 0,14 T = 70 % tc = 0,16 T = 80 %
Taux obligatoires de cotisation dans le régime
ARRCO aujourd’hui
Tranche ACotisation
globalePart
patronalePart salariale
Taux contractuel
6 % 3,6 % 2,4 %
Taux d’appel 125 % 125 % 125 %
Taux effectif 7,5 % 4,5 % 3,0 %
La retraite des cadres du secteur privé (AGIRC)
La garantie minimale de points (GMP)
Elle garantit à tous les salariés relevant du régime AGIRC, un minimum de
droits à retraite égal à sa création à 144 points de retraite AGIRC par
année de cotisation.
AGIRC : garantie minimale de points
Montant annuel de cotisation qui permettrait en 2010 d’acquérir 144 points
de retraite AGIRC
5,0249 € x 144 x 1,25 = 904 €
Salaire de
référence
Nombre de
Points
Application du
taux d’appel
AGIRC : garantie minimale de points
Montant annuel de cotisation qui permettait en 2010 d’acquérir 120 points de
retraite AGIRC
5,0249 € x 120 x 1,25 = 754 €
Salaire de
référence
Nombre de
Points
Application du
taux d’appel
Calcul du salaire « charnière » AGIRC 2010
0,2030 x tranche B = 754 €
Salaire « charnière » AGIRC 34 620 € + 3 713 € = 38 333 € soit 3 194 € /
mois
Plafond de Sécurité sociale : 34 620 € soit
2 885 € de salaire mensuel pour l’année 2010
AGIRC : garantie minimale de points
Pour l’année 2010 :120 points x 0,4216 €/point = 50,59 €
Pour vingt ans de cotisation20 x 50,59 € = 1011,80 €
Pour trente ans de cotisation30 x 50,59 € = 1517,70 €
Pour quarante ans de cotisation40 x 50,59 € = 2023,60 €
Droit potentiel à retraite ouvert par
120 points/an (valeur 2010)
AGIRC : garantie minimale de points
Valeur de service du point en 2010
Pour l’année 2010 :144 points x 0,4216 €/point = 60,71 €
Soit pour quarante ans de cotisation40 x 60,71 € = 2 428 €
Droit potentiel à retraite ouvert par
144 points/an (valeur 2010)
AGIRC : garantie minimale de points
Valeur de service du point en 2010
(50,59 pour 120 points)
(2023,60 € pour 120 points)
Droit potentiel à retraite des salariés
en France au début des années 90
Age : 60 ans Durée de cotisation : 37,5 années Taux de remplacement du salaire
par la pension de l’ordre de 75 %
Deuxième partie
De 1993 à 2003, date de la loi FILLON réformant les retraites de la fonction publique et
du secteur privé à l’exception de celle des
régimes spéciaux
Où allons-nous ?
Deuxième partie
Où allons-nous ?
La retraite des salariés en France de 1993 à
2003
Pas de changement pour les salariés du secteur public
Remise en cause systématique des droits pour les salariés du secteur privé
La loi BALLADUR de 1993 complétée par les accords AGIRC / ARRCO de 1993, 1994 et 1996 remet en cause l’essentiel des acquis de la répartition.
La retraite des salariés du
secteur privé
La loi BALLADUR de 1993 Allonge la durée de cotisation pour
l’ouverture du droit à retraite à taux plein
Celle-ci passe de 150 trimestres en 1993 à 160 trimestres en 2003 à raison d’un trimestre de plus chaque année
La retraite des salariés du secteur privé
La retraite des salariés du secteur privé
La loi BALLADUR de 1993
Fait passer le nombre des meilleures années prises en compte pour le calcul du SAM :
de 10 en 1993 à 25 en 2008, à raison d’une année de plus chaque année à
partir du 1er janvier 1994 et jusqu’au 1er janvier 2008 inclus
La loi BALLADUR de 1993
Indexe pour cinq ans, de 1994 à 1998 donc, les salaires portés au compte et donc les pensions liquidées non plus sur le salaire moyen des salariés du secteur privé mais sur les prix
La retraite des salariés du secteur privé
La retraite des salariés du secteur privé
La loi Balladur de 1993
Le salaire moyen de l’ensemble dessalariés du secteur privé augmente toujours plus vite que « les prix ».
EVOLUTIONS EN MOYENNE ANNUELLE
des prix et du salaire moyen brut des ENFNA (base 100 : 1980)
Source CNAV - Direction Statistiques et Prospective
- 20 avril 2011
100
150
200
250
300
350
1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 p2011
Prix (évolution en moyenneannuelle)
Salaire moyen brut ENFNA(évolution en moyenne annuelle)
La retraite des salariés
du secteur privé.La loi Balladur de 1993.
Soit un salarié cotisant durant toute sa carrière au salaire moyen des salariés du secteur privé ou au salaire plafond de la sécurité sociale.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Prix
Salaires annuels nominaux
Années
Salaires annuels (euros courants)
3,87
2,16
1
Salaires « portés au compte »
2,16
AnnéesAnnées
2,162,16
La retraite des salariés du secteur privéRégime de base
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Salaires « portés au compte »Mécanismes de revalorisation
Indexation sur les salaires3,87
1
2,16
1
Années
Salaires annuels (euros courants)
La retraite des salariés du secteur privéRégime de base
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Salaires « portés au compte »Mécanismes de revalorisation
Indexation sur les salaires
3,87
2,16
Années
1
Salaires annuels (euros courants)
La retraite des salariés du secteur privéRégime de base
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Salaires « portés au compte »Mécanismes de revalorisation
Indexation sur les salaires
3,87
2,16
Années
1
Salaires annuels (euros courants)
La retraite des salariés du secteur privéRégime de base
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Prix
Salaires annuels nominaux
Années
Salaires annuels (euros courants)
3,87
2,16
1
Salaires « portés au compte »
2,16
AnnéesAnnées
2,162,16
La retraite des salariés du secteur privéRégime de base
Salaires « portés au compte »Mécanismes de revalorisation
Indexation sur les prix
3,87
2,16
Années
1
Salaires annuels (euros courants)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
La retraite des salariés du secteur privéRégime de base
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Salaires « portés au compte »Mécanismes de revalorisation
Indexation sur les prix
3,87
2,16
Années
1
Salaires annuels (euros courants)
La retraite des salariés du secteur privéRégime de base
Salaires « portés au compte »Mécanismes de revalorisation
Indexation sur les prix
3,87
2,16
Années
1
Salaires annuels (euros courants)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
La retraite des salariés du secteur privéRégime de base
Salaires « portés au compte »Mécanismes de revalorisation
3,87
2,16
Années
1
Salaires annuels (euros courants)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Indexation sur les prix
Indexation sur les salaires
La retraite des salariés du secteur privéRégime de base
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Salaires « portés au compte » - Mécanismes de revalorisation
3,87
2,16
Années
Salaires annuels (euros courants)
46,8%
50%
1
93,6%100%
La retraite des salariés du secteur privéRégime de base
Indexation sur les prix
Indexation sur les salaires
Salaires « portés au compte »Mécanismes de revalorisation
3,87
2,16
Années
1
100%
84%
50%42%
Salaires annuels (euros courants)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Indexation sur les prix
Indexation sur les salaires
La retraite des salariés du secteur privéRégime de base
Salaires « portés au compte »Mécanismes de revalorisation
3,87
2,16
Années
1
Salaires annuels (euros courants)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Indexation sur les prix
Indexation sur les salaires
76 %
100%
50%
38 %
La retraite des salariés du secteur privéRégime de base
La retraite des salariés du secteur privé
Régime de base
Salarié de la génération 1948 faisant liquider sa retraite au 1er janvier 2009 et ayant eu une carrière complète au plafond de la Sécurité sociale
P = 14 617 €Soit 42,6 % (au lieu de 50 %) du plafond
de la Sécurité sociale 2009 (34 308 €)
Source : CNAV-octobre 2008-
Les accords AGIRC et ARRCO
de 1993, 1994 et 1996 ont réduit de manière drastique le rendement contractuel de la retraite complémentaire
La retraite des salariés du secteur privé
Les retraites complémentaires
Evolution du rendement contractuel résultant des accords AGIRC / ARRCO signés entre 1993 et 2003
Rendement contractuel Rc en %
AnnéesAnnées ARRCOARRCO AGIRCAGIRC
1993 11,20 11,94
1995 11,03 11,50
2000 8,82 8,94
2003 8,85 9,00
Les retraites complémentaires
La retraite des salariés du secteur privé
Evolution du rendement contractuel résultant des accords AGIRC / ARRCO signés entre 1993 et 2010
Rendement contractuel Rc en %
AnnéesAnnées ARRCOARRCO AGIRCAGIRC
1993 11,20 11,94
2003 8,85 9,00
2008 8,34 8,48
Les retraites complémentaires
La retraite des salariés du secteur privé
Toute baisse du rendement contractuel Rc dans les régimes complémentaires se répercute immédiatement sur le taux de remplacement
RctcNT Rendement
contractuel du régime
Nombre d’années
de cotisation
Taux de
remplacement Taux
contractuel de
cotisation
La retraite des salariés du secteur privé
Les retraites complémentaires
La réforme avortée de 1995
Le plan JUPPE prévoyait l’alignement des régimes spéciaux
– SNCF, RATP, EDF/GDF
principalementsur les régimes du secteur privé
1. De 2003 à 2010 et maintenant 2013, date d’un rendez-vous crucial pour l’avenir des retraites, celles du secteur privé comme celles du secteur public, régimes spéciaux compris
Deuxième partie
Où allons-nous ?
La réforme des retraites de 2003
La loi FILLON de 2003 constitue une première grande étape dans la réalisation d’un projet visant à substituer à terme la capitalisation à la répartition.
Celle-ci n’assurerait plus alors qu’une simple pension de survie pour le secteur public comme pour le secteur privé
La réforme des retraites de 2003
Aligne à compter de 2008 les conditions d’ouverture du droit à retraite dans la fonction publique sur celles en vigueur dans le secteur privé
La loi FILLON de 2003
Pose le principe d’un allongement automatique de la durée de cotisation ouvrant droit à retraite à taux plein en fonction de l’allongement de l’espérance de vie
La réforme des retraites de 2003
La loi FILLON de 2003
Programme d’ores et déjà l’augmentation à raison d’un trimestre par an à compter de 2009 et jusqu’en 2012 au moins de la durée de cotisation. De 160 trimestres en 2008, celle-ci passe à 164 trimestres en 2012, puis 165 trimestres en 2013.
La réforme des retraites de 2003
La loi FILLON de 2003
Allège à compter de 2005 et pour les salariés nés à partir de 1944 les cœfficients de minoration de taux appliqué au SAM en cas de départ anticipé.
La réforme des retraites de 2003
La loi FILLON de 2003
Aligne en même temps désormais la durée de référence retenue pour le calcul du coefficient de proratisation, soit 150 trimestres en 2003, sur la durée de cotisation ouvrant droit à retraite à taux plein.
La réforme des retraites de 2003
La loi FILLON de 2003
La formule de calcul du montant de la pension de base dans le secteur privé était en 2003 :
Avec c = 0,025 par trimestre manquant retenu pour le calcul
et d = durée de cotisation au régime de base (d 150)
La réforme des retraites de 2003
La loi FILLON de 2003
150d
SAM50,0c1P
A compter de 2020 la formule de calcul du montant de la pension de base devient dans le secteur privé :
Avec c = 0,0125 (au lieu de 0,025) par trimestre manquant retenu pour le calcul
et d = durée de cotisation au régime de base (d 167 au lieu de d 150)
La réforme des retraites de 2003
La loi FILLON de 2003
167d
SAM50,0c1P
Modifie en conséquence aussi la formule de calcul du montant de la pension dans la fonction publique. Celle-ci était en 2003 :
Avec d = nombre de trimestres validables dans la fonction publique (60 d 150)
La réforme des retraites de 2003
La loi FILLON de 2003
150d
TIB75,0P
A terme, c’est-à-dire à compter de 2020, la formule de calcul du montant P de la pension dans le secteur public devient :
Avec c = 0,0125 par trimestre manquant retenu pour le calcul du coefficient de minoration (1-c) d = nombre de trimestres validables dans la fonction publique (60 d 167)
La réforme des retraites de 2003
La loi FILLON de 2003
167d
TIB75,0)c1(P
Indexe à titre quasi définitif les pensions liquidées sur les prix dans la fonction publique comme dans le secteur privé.
La réforme des retraites de 2003
La loi FILLON de 2003
Met en place dans la fonction publique comme dans le secteur privé de véritables systèmes de retraite par capitalisation dont la vocation évidente est de se substituer à terme, en tout ou partie, à la répartition.
La réforme des retraites de 2003
La loi Fillon de 2003
Indique enfin clairement dans son préambule que les régimes spéciaux seront à leur tour soumis au droit commun à compter de 2008.
La réforme des retraites de 2003
La loi Fillon de 2003
Met en place dans la fonction publique un véritable fonds de pension au demeurant obligatoire, ce qui est une première dans notre pays : le RAFP, Régime Additionnel de la Fonction Publique.
La réforme des retraites de 2003
La loi Fillon de 2003
Le RAFP n’est autre qu’un fonds de pension à cotisations définies : on y cotise « à l’aveugle » sans savoir du tout ce qu’on aura à la sortie.
La réforme des retraites de 2003
La loi Fillon de 2003
Met en place dans le secteur privé des systèmes dits d’épargne-retraite qui fonctionnent selon la technique de la capitalisation: « on y cotise sans jamais savoir ce qu’on aura à la sortie ». Ce sont les PERE, les PERP et les PERCO.
La réforme des retraites de 2003
La loi FILLON de 2003
Ouvre la voie à la baisse continue au fil du temps des droits à retraite dans les régimes complémentaires.
La retraite des salariés du secteur privéL ’accord AGIRC-ARRCO de novembre 2003
La retraite des salariés du secteur privéL ’accord AGIRC-ARRCO de novembre 2003
Indexe d’abord le prix d’acquisition du point de retraite (c’est-à-dire « le salaire de référence ») dans chacun des deux régimes sur « les salaires »
Indexation du salaire de référence Sr sur « les salaires »
Salariés dont le salaire annuel brut soumis à cotisation dans le régime évolue comme « les salaires » : Nombre de points acquis chaque année : n
Nombre total de points acquis durant une carrière comportant N années de cotisation au régime
N x n
La retraite des salariés du secteur privéL ’accord AGIRC-ARRCO de novembre 2003
La retraite des salariés du secteur privé.L ’accord AGIRC-ARRCO de novembre 2003
Indexe la valeur de service du point de retraite en euros sur les prix
Indexation de la valeur de service V du point sur « les prix ».
Salarié dont le salaire annuel brut soumis à cotisation dans le régime évolue comme « les salaires » :
La valeur de service V du point de retraite se déprécie continuellement au fil des ans par rapport au salaire du cotisant
La retraite des salariés du secteur privéL ’accord AGIRC-ARRCO de novembre 2003
La retraite des salariés du secteur privéL ’accord AGIRC-ARRCO de novembre 2003
Le taux de remplacement du dernier salaire par la retraite du régime dépend de
l’évolution, sur la durée de la carrière, « des salaires » par rapport
« aux prix »
Indexation du salaire de référence sur « les salaires » et de la valeur de service du point sur
« les prix »
Années
Régimes complémentairesAGIRC - ARRCO
1Vn
Vn
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
années
Eur
os c
onst
ants
V et Sr indexés sur les salaires
Mode d’indexation en vigueur jusqu’au début des années 1990
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
1Vn
Vn
2Vn
années
Eur
os c
onst
ants
V et Sr indexés sur les salaires
Mode d’indexation en vigueur jusqu’au début des années 1990
Régimes complémentairesAGIRC - ARRCO
Années
1Vn
Vn
10Vn
Eur
os c
onst
ants
années
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
V et Sr indexés sur les salaires
Mode d’indexation en vigueur jusqu’au début des années 1990
Régimes complémentairesAGIRC - ARRCO
Années
1Vn
Vn
40Vn
Eur
os c
onst
ants
années
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
V et Sr indexés sur les salaires
Mode d’indexation en vigueur jusqu’au début des années 1990
Régimes complémentairesAGIRC - ARRCO
Années
1Vn
VnE
uros
con
stan
ts
années
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
V indexée sur les prix Sr indexé sur les salaires
Mode d’indexation depuis novembre 2003
Régimes complémentairesAGIRC - ARRCO
Années
1Vn
Vn
Eur
os c
onst
ants
années
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
V indexée sur les prix Sr indexé sur les salaires
Mode d’indexation depuis novembre 2003
Régimes complémentairesAGIRC - ARRCO
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
1Vn
Vn
Eur
os c
onst
ants
années
V indexée sur les prix Sr indexé sur les salaires
Mode d’indexation depuis novembre 2003
Régimes complémentairesAGIRC - ARRCO
Années
1Vn
Vn
Eur
os c
onst
ants
années
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
V indexée sur les prix Sr indexé sur les salaires
Mode d’indexation depuis novembre 2003
Régimes complémentairesAGIRC - ARRCO
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Régimes complémentaires
40SVn
VnE
uros
con
stan
ts
années
V et Sr indexés sur les salaires
V indexée sur les prix et Sr indexé sur les salaires
1Vn 56 %
100 %
Bilan de quinze années de réformes des retraites dans
le secteur privé
Les effets des lois BALLADUR et FILLON et des accords AGIRC-ARRCO sur les
droits à retraite dans le secteur privé sont d’ores et déjà nettement perceptibles
pour les salariés qui partent en retraite aujourd’hui…
… mais ils seront beaucoup plus lourds de conséquences pour les salariés qui entrent dans la vie active aujourd’hui
et qui partiront donc en retraite à partir de 2050.
Bilan de quinze années de réformes des retraites dans
le secteur privé
Bilan de quinze années de réformes des retraites dans
le secteur privé
Quelle espérance de retraite pour un salarié entré dans la vie active
après la réforme de 2003 ?
Bilan des réformes dans le secteur privéSalarié « non cadre »
Espérance de retraite de baseÂge ouvrant
droit à retraite à taux plein
Âge de
départ
Taux de remplacement
Évolution relative de la pension
liquidée
64 ans et 3 mois
(60 ans )
64 ans et
3 mois
42 %(50 %)
Perte de 26 % au bout de 20
ans
(identique)60 ans
30 %(50 %)
Bilan des réformes dans le secteur privéSalarié « cadre » - salaire de 36 000€
Espérance de retraite de baseÂge ouvrant
droit à retraite à taux plein
Âge de
départ
Taux de remplacement
Évolution relative de la pension
liquidée
64 ans et 3 mois
(60 ans )
64 ans et
3 mois
36 %(43 %)
Perte de 26 % au bout de 20
ans
(identique)60 ans
26 %(43 %)
Bilan des réformes dans le secteur privéSalarié « cadre » - salaire de 48 000 €
Espérance de retraite de baseÂge ouvrant
droit à retraite à taux plein
Âge de
départ
Taux de remplacement
Évolution relative de la pension
liquidée
64 ans et 3 mois
(60 ans )
64 ans et
3 mois
27 %(32 %)
Perte de 26 % au bout de 20
ans
(identique)60 ans
19,5 %(32%)
Bilan des accords AGIRC-ARRCO dans le secteur privéSalarié « non cadre »
Espérance de retraite complémentaire ARRCO
Âge ouvrant droit à
retraite à taux plein
Âge de
départ
Taux de remplacement
Évolution relative de la pension
liquidée
64 ans et 3 mois
(60 ans )
64 ans et
3 mois
12 %(25 %)
Perte de 26 % au bout de 20
ans
(identique)60 ans
9 %(25%)
Bilan des accords AGIRC-ARRCO dans le secteur privéSalarié « cadre » - Salaire de 36 000 €
Espérance de retraite complémentaire ARRCO
Âge ouvrant droit à
retraite à taux plein
Âge de
départ
Taux de remplacement
Évolution relative de la pension
liquidée
64 ans et 3 mois
(60 ans )
64 ans et
3 mois
10 %(22 %)
Perte de 26 % au bout de 20
ans
(identique)60 ans
8 %(22%)
Bilan des accords AGIRC-ARRCO dans le secteur privéSalarié « cadre » - Salaire de 48 000 €
Espérance de retraite complémentaire ARRCO
Âge ouvrant droit à
retraite à taux plein
Âge de
départ
Taux de remplacement
Évolution relative de la pension
liquidée
64 ans et 3 mois
(60 ans )
64 ans et
3 mois
8 %(16 %)
Perte de 26 % au bout de 20
ans
(identique)60 ans
6 %(16%)
Bilan des accords AGIRC-ARRCO dans le secteur privéSalarié « cadre » - Salaire de 36 000 €
Espérance de retraite complémentaire AGIRC
Âge ouvrant droit à
retraite à taux plein
Âge de
départ
Taux de remplacement
Évolution relative de la pension
liquidée
64 ans et 3 mois
(60 ans )
64 ans et
3 mois
4,5 %(10 %)
Perte de 26 % au bout de 20
ans
(identique)60 ans
3,6 %(10%)
Bilan des accords AGIRC-ARRCO dans le secteur privéSalarié « cadre » - Salaire de 48 000 €
Espérance de retraite complémentaire AGIRC
Âge ouvrant droit à
retraite à taux plein
Âge de
départ
Taux de remplacement
Évolution relative de la pension
liquidée
64 ans et 3 mois
(60 ans )
64 ans et
3 mois
11,5 %(25,6 %)
Perte de 26 % au bout de 20
ans
(identique)60 ans
9,4 %(25,6 %)
Bilan des réformes et des accords AGIRC-ARRCO dans le secteur privéSalarié « non cadre »
Espérance de retraite totaleÂge ouvrant
droit à retraite à taux plein
Âge de
départ
Taux de remplacement
Évolution relative de la pension
liquidée
64 ans et 3 mois
(60 ans )
64 ans et
3 mois
54 %(75 %)
Perte de 26 % au bout de 20
ans
(identique)60 ans
39 %(75 %)
Bilan des réformes et des accords AGIRC-ARRCO dans le secteur privéSalarié « cadre » - Salaire de 36 000 €
Espérance de retraite totaleÂge ouvrant
droit à retraite à taux plein
Âge de
départ
Taux de remplacement
Évolution relative de la pension
liquidée
64 ans et 3 mois
(60 ans )
64 ans et
3 mois
51 %(75 %)
Perte de 26 % au bout de 20
ans
(identique)60 ans
37,6 %(75 %)
Bilan des réformes et des accords AGIRC-ARRCO dans le secteur privéSalarié « cadre » - Salaire de 48 000 €
Espérance de retraite totaleÂge ouvrant
droit à retraite à taux plein
Âge de
départ
Taux de remplacement
Évolution relative de la pension
liquidée
64 ans et 3 mois
(60 ans )
64 ans et
3 mois
46,5 %(73,6 %)
Perte de 26 % au bout de 20
ans
(identique)60 ans
34,9 %(73,6 %)
Bilan des réformes dans le secteur public
Espérance de retraite totaleÂge ouvrant
droit à retraite à taux plein
Âge de
départ
Taux de remplacement
Évolution relative de la pension
liquidée
64 ans et 3 mois
(60 ans )
64 ans et
3 mois
75 %(75 %)
Perte de 26 % au bout de 20
ans
(identique)60 ans
53 %(75 %)
Faut-il alors croire à l’épargne retraite ?
Pour espérer compenser une baisse de dix points du taux de remplacement du salaire par la pension de retraite il faudrait pouvoir économiser au moins un mois de salaire par an pendant trente ans !
1. La période 2008 / 2010.
Deuxième partie
Où allons-nous ?
Les mesures de 2008 sur les retraites
Deux « préalables » sont d’ores et déjà levés
I. Application de la loi Fillon à TOUS les régimes spéciaux : Edf-Gdf / Sncf / Ratp, mais aussi à tous les autres, y compris les plus petits (Opéra de Paris, Comédie française, etc.).
Les mesures de 2008 sur les retraites
II. Règlement du problème de l’emploi des « seniors ».
Les mesures de 2008 sur les retraites
II. Règlement du problème de l’emploi des
« seniors ». La fin des préretraites et la suppression de
la dispense de recherche d’emploi (DRE)
Les mesures de 2008 sur les retraites
II. Règlement du problème de l’emploi
des « seniors ». Report à 70 ans de l’âge auquel la mise
à retraite d’office est autorisée
Augmentation de la surcote
Les mesures de 2008 sur les retraites
II. Règlement du problème de l’emploi
des « seniors ». Libéralisation totale du cumul emploi-
retraite.
Les mesures de 2008 sur les retraites
II. Règlement du problème de l’emploi des « seniors ».
Durcissement des conditions d’accès au droit à retraite anticipée pour « les carrières longues »
Les mesures de 2008 sur les retraites
Abandon de la garantie d’un revenu de 85% du SMIC net pour les retraités bénéficiant du « minimum contributif » de pension.
2008 : « Les mesures FILLON »
Réexamen des avantages familiaux : pensions de réversion et majorations à la fois des durées d’assurance et des pensions.
Les mesures de 2008 sur les retraites
Les ambitions d’une réforme voulue etapprouvée par le MEDEF
1.Recul de l’âge de la retraite au-delà de 65 ans
2.Mise en place, à partir de 2013, d’un « régime universel par points ou en comptes notionnels », en remplacement de tous les régimes du public comme du privé existants aujourd’hui
La réforme des retraites de 2010 et le rendez-vous de
2013
La réforme des retraites de 2010 et le rendez-vous de 2013
1. Recul de l’âge de la retraite au-delà de 65 ansAssurés nés
Age d’ouverture du droit
Durée de cotisation
Obtention du taux plein *
Entre le 1er janvier
et le 30 juin 1951
60 ans 163 trimestres 65 ans
Entre le 1er juillet et le 31
décembre 1951
60 ans et 4 mois
163 trimestres 65 ans et 4 mois
1952 60 ans et 9
mois164 trimestres 65 ans et 9 mois
195361 ans et 2
mois165 trimestres 66 ans et 2 mois
195461 ans et 7
mois165 trimestres 66 ans et 7 mois
1955 62 ans 166 trimestres 67 ans
* Quelle que soit la durée de cotisation
Les ambitions d’une réforme voulue etapprouvée par le MEDEF
Fin du dispositif de départ anticipé pour les « carrières longues ».
La réforme des retraites de 2010 et le rendez-vous de
2013
Les conditions de durée d’assurance validée et cotisée exigibles pour bénéficier du dispositif vont très vite rendre impossible tout départ anticipé dans ce cadre.
Les ambitions d’une réforme voulue etapprouvée par le MEDEF
Pas de prise en compte de la pénibilité.
La réforme des retraites de 2010 et le rendez-vous de
2013
La pénibilité n’est pas reconnue par la loi, hors invalidité
Les ambitions d’une réforme voulue etapprouvée par le MEDEF
2.Mise en place à partir de 2013 d’un « régime par points ou en comptes notionnels » en remplacement de tous les régimes, du public comme du privé, existants aujourd’hui.
La réforme des retraites de 2010 et le rendez-vous de
2013
Les ambitions d’une réforme voulue et
approuvée par le MEDEF
Qu’est-ce qu’un régime de « comptes notionnels » à la suédoise ?
La réforme des retraites de 2010 et le rendez-vous de
2013
Les ambitions d’une réforme voulue et
approuvée par le MEDEF
Mise en place de nouvelles dispositions pour favoriser le développement de la capitalisation, l’objectif étant de la rendre obligatoire le plus tôt possible
La réforme des retraites de 2010 et le rendez-vous de
2013
Les ambitions affichées par le MEDEF
A court terme, suppression du régime de retraite des cadres, l’AGIRC, et transformation de la retraite complémentaire
La réforme des retraites de 2010 et le rendez-vous de
2013
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Passé par le Medef avec la CFDT, la CFTC et FO, cet accord fait, une fois de plus, la part belle aux revendications … patronales !
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Il sacrifie délibérément les droits à retraite de l’encadrement sans pour autant préserver si peu que ce soit les droits à retraite des autres salariés
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Il ne comporte aucune mesure permettant d’accroître les ressources des deux régimes.
En conséquence : le financement, à hauteur de leurs besoins, de la retraite complémentaire des cadres et assimilés (AGIRC) d’abord, de celle de tous les salariés (ARRCO) ensuite n’est désormais plus assuré
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Il comporte par contre des mesures régressives concernant :
les âges de départ Les droits à pension les majorations familiales pour enfants nés
ou élevés
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les mesures d’âge
Reconduction de l’AGFF « jusqu’au 31 décembre 2018 au plus tard »
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les mesures d’âge
A législation constante, rien n’est changé pour les salariés nés
avant le 1er décembre 1956
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les mesures d’âge
Par contre, ceux nés à partir du 1er décembre 1956 devront attendre 2018 pour être fixé sur leur sort.
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les mesures d’âge
L’âge ouvrant droit à retraite complémentaire sans abattement sur le montant de la pension passe de 65 à 67 ans
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les droits à pension
Ils sont revus une nouvelle fois à la baisse pour tout le monde mais beaucoup plus brutalement en ce qui concerne les pensions AGIRC
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les droits à pension
Au premier avril 2011 : + 2,11 % pour les pensions ARRCO +0,41 % pour les pensions AGIRC
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les droits à pension
les 2,5 millions de pensionnés du régime de retraite des cadres AGIRC ont vu en 2011 le pouvoir d’achat de leur pension AGIRC baisser de presque 1,7 % par rapport à 2010
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les droits à pension
les 3,75 millions de cotisants à ce régime vont voir, eux, leur droit potentiel à retraite AGIRC dévalorisé de presque 1,7 % en 2011, toujours par rapport à ce qu’il était en 2010
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les droits à pension
depuis 1993, le pouvoir d’achat des pensions AGIRC aura chuté en cumul de 7,35 %
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les droits à pension
Du même coup, évidemment, le droit potentiel à retraite d’un salarié entré en activité depuis au moins 1993 aura été dévalorisé de 7,35 % depuis cette date !
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les droits à pension
Pour 2013, 2014, 2015, les droits à pension évolueront en cumul, à l’AGIRC comme à l’ARRCO, de 2 à 3 % de moins que les salaires
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les majorations pour enfants nés ou élevés
Elles passent, certes, pour 3 enfants ou plus de 5 % à 10 % à l’ARRCO mais …
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les majorations pour enfants nés ou élevés
… ces 10 % ne visent que les points qui seront acquis à compter de 2012 !
Ceux acquis avant cette date seront majorés de 5 % lorsque le salarié fera liquider sa pension
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les majorations pour enfants nés ou élevés
A l’AGIRC, elles passent de 8%, 12%, 16%, 20 % et 24 % pour respectivement 3, 4, 5, 6, 7 enfants ou plus à 10 %, quel que soit le nombre d’enfants, à compter de 2012 mais …
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les majorations pour enfants nés ou élevés
… d’une part, ces changements ne
visent que les points acquis à compter de 2012
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les majorations pour enfants nés ou élevés
Un plafond annuel de 1 000 € est institué pour les allocations AGIRC comme ARRCO liquidées à compter du 1er janvier 2012 !
Régime AGIRCMajorations pour enfants nés ou
élevés
Nombre d ’enfants
3
4
5
6
7
Montant mensuel de pension AGIRC au-delà
duquel la majoration est écrêtée
1042 €
694 €
521 €
417 €
347 €
Montant de l’écrêtement des pensions en fonction du nombre
d ’enfant.
Nombre d ’enfant
s
Taux de majorati
on
Montant de la
majoration
Montant de la
majoration plafonnée
Montant de
l’écrêtement
3 8 % 1 000 € 1 000 €
4 12 % 1 500 € 1 000 € 500
5 16 % 2 000 € 1 000 € 1 000
6 20 % 2 500 € 1 000 € 1 500
7 24 % 3 000 € 1 000 € 2 000
L ’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011
Les majorations pour enfants à charge dans le régime AGIRC
Déjà en vigueur à l’ARRCO, une majoration de 5 % pour enfant à charge est créée à l’AGIRC pour toute pension liquidée à compter du 1er janvier 2012
Troisième partie Que voulons-nous ?
Compte tenu :
des évolutions démographiques passées
de celles probables à venir d’ici 2050
Quels sont les choix possibles ?
Les évolutions démographiquesQu’est-ce que la démographie ?
C’est l’étude des évolutions par tranches d’âge d ’une population au sein de laquelle on distingue le plus souvent pour des raisons économiques et sociales évidentes et donc de manière conventionnelle :
les « jeunes » âgés de moins de 20 ans les « actifs » âgés de 20 à 59 ans Les personnes dites « âgées » : celles de 60
ans ou plus
Les évolutions démographiques
Elles dépendent de trois facteurs :
la natalité la mortalité le solde migratoire
Les évolutions démographiques
De 1945 à 1974
Explosion des naissances (baby boom)
Le nombre d’enfants par femme en âge de procréer atteint 2,9 en moyenne
Les évolutions démographiques
A partir de 1975 la natalité a baissé progressivement
Aujourd’hui le nombre moyen d’enfants par femme est de 2
Les évolutions démographiques
L’espérance de vie s’accroît au rythme de :
Trois mois par an à la naissance Un mois et demi à soixante ans
1945 à 1974 2005 à 2035 baby boom papy boom
Baisse de la natalité (à partir de 1975)
Espérance de vie à 60 ans (+ 1,6 mois / an)
Les évolutions démographiques
et la retraite
Besoin de
financement
Les évolutions démographiques à
l’horizon 2050
Population des * 2007 2047
0 – 19 ans 15,3 (25 %) 16 (22 %)
20 – 59 ans 33,2 (54 %) 33,1 (46 %)
60 ans ou plus 13,2 (21 %) 22,7 (32 %)
*en millions d’unités Source INSEE 2010
La retraite à l’horizon 2050
Les choix possibles
Retarder l’âge moyen de départ
Réduire le montant moyen des
pensions
Augmenter les ressources
Source Conseil d’Orientation des Retraites, premier rapport 2001
Source Conseil d’Orientation des Retraites, premier rapport 2001
Source Conseil d’Orientation des Retraites, premier rapport 2001
Source Conseil d’Orientation des Retraites, premier rapport 2001
Source Conseil d’Orientation des Retraites, premier rapport 2001
Est-ce réaliste ? 15 points de cotisation sur 40 ans c’est :
0,38 pt / an
0,15 part salariale* 0,23 part patronale*
De 1971 à 1991 : + 0,4 pt par an
du revenu moyen annuel : + 1,6 % à 1,8 % / an D’ici 2040 :
* Si partage 40% / 60%
Quels choix pour 2050 ?
La retraite à 60 ans pour tous avec au moins 75 % du revenu d’activité , est-ce encore
aujourd’hui un objectif économiquement et socialement réalisable ?
Partage des richesses
(en % du PIB)
PIB 2047 = PIB 2007 x 1,79 (croissance en volume de 1,5 /an en moyenne annuelle)
Les évolutions démographiques à
l’horizon 2050
Population des * 2007 2047
0 – 19 ans 15,3 (25 %) 16 (22 %)
20 – 59 ans 33,2 (54 %) 33,1 (46 %)
60 ans ou plus 13,2 (21 %) 22,7 (32 %)
*en millions d’unités Source INSEE 2010
Partage des richesses (en % du PIB)
Partage des richesses
(en % du PIB)
13 Millions
23 Millions
33 Millions *
33 Millions **
* plus 15 millions de « jeunes » à charge
** plus 16 millions de « jeunes » à charge
Partage de 60 % du PIB entre actifs et jeunes d’une part et retraités d’autre
part
40 %
48 %
12 %21,6 %
12 %
9,6 %
48 %
38,4 %
40 %
40 %
40 %
13 Millions
23 Millions
33 Millions *
33 Millions **
* plus 15 millions de « jeunes » à charge
** plus 16 millions de « jeunes » à charge
12 %
38,4 %
9,6 %
Partage des richesses
(en % du PIB)
40 %
48 %
12 %
21,6 %
12 %
48 %
48 %
40 %30,4 %13 Millions
23 Millions
33 Millions *
33 Millions **
* plus 15 millions de « jeunes » à charge
** plus 16 millions de « jeunes » à charge
48 %
30,4 %
9,6 %
9,6 %
12 %
Financer les retraites par la seule augmentation des
cotisations
Porterait la part des salaires dans la valeur ajoutée :
à 65,9 % dans les années 2047
contre 60,0 % aujourd’hui et 70 % en 1980
Les propositions de la CGT et de l’UGICT-CGT
Ouverture pour tous et dans tous les régimes du droit à retraite à taux plein dès l’âge de 60 ans, sans autre condition que d’avoir une carrière complète.
Les propositions de la CGT et de l’UGICT-CGT
Une carrière sera reconnue « complète » si elle ne comporte avant 60 ans que des périodes d’études ou de formation, des périodes d’activité ou d’inactivité forcée.
Les propositions de la CGT et de l’UGICT-CGT
Tous secteurs confondus, le taux de remplacement du salaire net par la pension nette ne pourra être inférieur à 75 %.
Les propositions de la CGT et de l’UGICT-CGT
Retour à l’indexation sur les salaires des droits à retraite en cours d’acquisition dans le secteur privé et des pensions liquidées dans tous les secteurs.
Les propositions de la CGT et de l’UGICT-CGT
Pour une carrière « complète » pas de retraite inférieure au montant du SMIC net.
Les propositions de la CGT et de l’UGICT-CGT
Prise en compte dans tous les régimes des spécificités liées au travail, notamment en matière de pénibilité.
Les propositions de la CGT et de l’UGICT-CGT
Salaire pris en compte pour le calcul de la pension : secteur privé : salaire moyen des « dix
meilleures années », secteur public : traitement de fin de
carrière du salarié, « primes comprises ».
Les propositions de la CGT et de l’UGICT-CGT
REFORME DU FINANCEMENT
En conséquence :Tous les éléments de rémunération
doivent être soumis désormais à cotisations pour la retraite aussi
bien « patronales » que « salariales ».
Les propositions de la CGT et de l’UGICT-CGT
REFORME DU FINANCEMENT
Prise en compte de la totalité de la valeur ajoutée de l’entreprise pour le calcul de la cotisation dite « patronale », le taux applicable variant en fonction de la part des salaires dans cette valeur ajoutée.
Les propositions de la CGT et de l’UGICT-CGT
REFORME DU FINANCEMENT
Instauration d’une cotisation sur les revenus financiers des entreprises.
Les propositions de la CGT et de l’UGICT-CGT
APRES REFORME DU FINANCEMENT
Augmentation des cotisations au fur et à mesure des besoins.
Est-ce réaliste ?
20 points de cotisation sur 40 ans c’est :
0,5 pt / an
0,2 part salariale* 0,3 part patronale*
De 1971 à 1991 : + 0,4 pt par an
du revenu moyen annuel : + 1,6 % à 1,8 % / an D’ici 2040 :
* Si partage 40% / 60%
Mise en place d’une « Maison commune » public-privé des régimes de retraite
Les propositions de la CGT et de l’UGICT-CGT
La maison commune des régimes de
retraite
Organisme géré et piloté par des représentants élus des salariés du public et du privé
Mission : définir les règles communes de fonctionnement à mettre en œuvre dans chaque régime de retraite du public et du privé pour atteindre les objectifs précédents
Et maintenant ?
Tout cela vous convient-il ?
Si non, alors que faisons-nous ?
Merci pour votre attention!
Le débat est ouvert, Vous avez la parole …