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V I A S A N T É M U T U E L L E L E M A G A Z I N E D E V O T R E M U T U E L L E

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HôpitalQUELS SONT MES DROITS ?

5 OBSÉKÉA ÉPARGNE Une solution innovante

10 DOS Et si on en prenait soin ?

13 VIASANTÉ Une relation de confiance

14 MÉTIER Infirmière spécialisée Alzheimer

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CAPITAL LIBRE ET REVALORISÉVous êtes assuré à hauteur des versements effectués. Vous réalisez votre épargne en toute liberté, quel que soit votre âge. Le capital constitué est revalorisé chaque année.

TIERS PAYANTLe capital est versé directement au service funéraire de votre choix.

ASSISTANCE OBSÈQUESUne assistance 24h/24 et 7j/7 pour vos proches. Aide à l’organisation des obsèques et aux démarches administratives.

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VOTRE SANTÉ A DE L’AVENIR

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Je suis intéressé(e) par la garantie OBSÉKÉA ÉPARGNE pour mieux aider mes proches

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A renvoyer sous enveloppe non affranchie à : Mutuelle VIASANTÉService Communication - Libre réponse N° 10002 - 66959 Perpignan cedex 9

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Le Mutualiste VIASANTÉ publication trimestrielle de la Mutuelle VIASANTÉ, régie par le livre II du Code de la Mutualité • N° SIREN 777 927 120 •42, rue Gabriel Lamé 75012 Paris • E-mail : [email protected] • Directeur de la publication : Jean-Pierre Artaud • Rédacteur en chef : Nathalie Salesses • Rédacteur en chef délégué : Jean-François Rebeyrol • Secrétaire générale de rédaction : Vanessa Pageot-Françoise • Rédaction locale : Françoise Delbos et Yves Mirales • Maquette, prépresse : Ciem • Impression : Maury Imprimeur • Tirage : 223 000 exemplaires • Commission paritaire : N° 0416 M 07 799 • Prix : 0,78 € • Abonnement : 4 numéros 3 € • N° 34, juin 2014 • Dépôt légal à parution. La reproduction des articles de ce numéro est interdite, sauf autorisation expresse du rédacteur en chef. Le Mutualiste est une publication du Réseau des éditeurs de revues (RER) • Couverture : © Thinkstock.Ce numéro 34 du Mutualiste VIASANTÉ comprend une page spéciale (page 4) destinée aux lecteurs des départements suivants : Aude, Aveyron-Lot-Lozère-Paris, Cantal, Corrèze-Haute-Vienne, Dordogne, Pyrénées-Orientales.

Solidarité familiale

L’entraide familiale, le meilleur rempart contre la crise ? C’est ce qui ressort d’une étude de l’Insee* publiée en mai dernier : quatre Français sur dix ont béné� cié d’une aide de leurs proches au cours des douze derniers mois. Un soutien d’abord moral, pour 35 % d’entre eux, puis � nancier (10 %) et matériel (11 %). « Les jeunes sont ceux qui reçoivent le plus d’aide de leurs proches, qu’elle soit � nancière, matérielle ou morale », précise l’étude. Lorsqu’ils quittent le « nid », beaucoup ne sont pas encore autonomes � nancièrement. Plus de la moitié des jeunes de moins de 30 ans ont ainsi béné� cié d’un coup de pouce � nancier, comme le paiement d’un loyer ou la contribution à un voyage linguistique, ou d’une aide matérielle : déménagement, courses, garde des enfants, etc. Après les étudiants et les apprentis (52 %), les chômeurs sont ceux qui reçoivent le plus d’aide : 51 % déclarent en avoir béné� cié, contre 41 % pour les actifs et 32 % pour les retraités. Engagées aux côtés des familles, les mutuelles soutiennent les étudiants, les retraités ou les plus modestes par des aides � nancières (aide à la complémentaire santé, ACS) ou via leur commission entraide et solidarité mutualistes. * Institut national de la statistique et des études économiques.

Olivier Benhamou,président de Viasanté

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Vignettes médicaments

« J’ai entendu parler de la disparition des vignettes sur les boîtes des médicaments au 1er juillet. Est-ce que cela va changer quelque chose pour moi ? » Nicolas D.

Cela ne change rien pour vous. Portée sur chaque boîte de médicaments remboursable, la vignette a longtemps servi au remboursement des frais engagés par le patient. Aujourd’hui, elle a perdu de son utilité, les feuilles de soins « papier » ayant quasiment disparu et les échanges avec les caisses d’assurance maladie étant électroniques. Le prix et le taux de remboursement, indiqués jusqu’ici en clair sur la vignette, seront à l’avenir imprimés sur une facture remise au patient, comme procèdent déjà de nombreux pays étrangers.

Affections de longue durée« Mon mari est en ALD, a� ection longue durée. Quel est l’intérêt, pour lui, de rester sur mon contrat mutuelle ? » Jade M.

Le remboursement à 100 % des a� ections de longue durée (ALD) ne dispense pas de disposer d’une bonne mutuelle. En e� et, le classement en ALD permet de béné� cier de l’exonération du ticket modérateur (part restant à la charge de l’assuré social) uniquement pour les frais de santé occasionnés par cette a� ection. Votre mutuelle, elle, couvre l’ensemble des autres dépenses de santé que vous pouvez engager. Par exemple et selon la garantie souscrite, les soins dentaires et l’optique, le forfait hospitalier, de même que la chambre particulière ou le remboursement des médicaments pour les autres a� ections.



[actualités

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ConférenceSommeil, cet inconnuVIASANTÉ invite ses adhérents à une conférence sur le sommeil samedi 14 juin, de 15 h 30 à 17 h 30 dans ses locaux 21 place Francheville, à Périgueux. Philippe Rousseau, conférencier, chronobiologiste, spécialiste en prévention santé livrera à cette occasion les clés d’une meilleure compréhension du sommeil, souvent méconnu. Il évolue avec l’âge et réagit à notre environnement et rythme de vie. Conférence gratuite ouverte aux plus de 50 ans.Une exposition « Précieux sommeil » est visible jusqu’au 21 juin au sein de l’agence VIASANTÉ de Périgueux.

Optique solaire

Un été de folieProtéger ses yeux contre les UVA et UVB grâce à une protection solaire de qualité, c’est l’objectif de l’opération Sunny Follie’s.L’exposition répétée de l’œil aux ultraviolets intervient dans l’apparition de di� érentes pathologies oculaires. Il semble notamment que l’évolution de la cataracte soit favorisée par les UVB, de même que le développement de dégénérescences maculaires telles que la DMLA.

Des o� res solaires adaptées au budgetC’est pourquoi VIASANTÉ incite ses adhérents à protéger e� cacement leurs yeux en béné� ciant de l’o� re Sunny Follie’s, valable jusqu’au 30 juin 2014. Celle-ci met en avant la célèbre marque Ray Ban et propose 3 forfaits au choix. Le premier, les Smart, à 99 euros, propose une monture et 2 verres solaires unifocaux*.

Le second, les Techno, pour 229 euros, comprend une monture et 2 verres solaires unifocaux* polarisants. Quant au troisième,

à 339 euros, les Progress, il propose une montureet 2 verres solaires progressifs* polarisants.

Les verres sélectionnés sont de marque française.L’accent est mis sur la qualité de confort des verres

polarisants. Ceux-ci atténuent les phénomènes d’éblouissement. Ils améliorent les contrastes sur l’eau et la neige, idéals pour la plage et sports nautiques.* Limites de correction : - 4 + 3 cyl 2,00 ; sphère + cylindre ≤ 3. Voir conditions en magasin.

( Magasins Optique VIASANTÉ à Argelès-sur-Mer, Z.A 22, chemin de Palau ; Cabestany Mas Guerido, 2 rue Aristide Bergès ;

Castelnaudary, centre commercial Ô Castel, Zone En Matto ; Périgueux, 21 place Francheville ; Perpignan centre-ville,

7 boulevard Clemenceau ; Perpignan Château Roussillon, 88 chemin de la Roseraie et Prades, Z C La Rocade - Super U.

PréventionNon aux chutesLes seniors sont particulièrement vulnérables face aux chutes et risquent une perte d’autonomie. Pourtant, ce type d’accident n’est pas une fatalité. Une hygiène de vie adaptée et des mesures préventives permettent de les éviter. Aménagement du logement, canne, augmentation des apports en calcium ou vitamine D... VIASANTÉ organise en septembre prochain un cycle d’ateliers collectifs de prévention des chutes pour sensibiliser les seniors et leur donner les meilleurs conseils (conserver ou retrouver son équilibre, lutter contre la sédentarité, apprendre à se relever, reprendre con� ance en soi…).( Renseignements et inscriptions au 05 65 73 59 65 ou [email protected].

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Parrainage

Faites connaître la mutuelleVIASANTÉ, c’est votre mutuelle, elle vous accompagne au quotidien. Faites-la connaître à vos proches. Ils seront, comme vous, récompensés.VIASANTÉ est la mutuelle de proximité par excellence. Présente près de chez vous, elle vous donne la possibilité de rencontrer au quotidien ses conseillers ou de dialoguer

avec eux par téléphone. L’une de ses vocations est d’accompagner ses adhérents au quotidien. Dès leur adhésion, ils sont écoutés, suivis dans leurs démarches et conseillés dans tous les domaines où VIASANTÉ propose ses savoir-faire. Tout au long de la vie du contrat, la mutuelle veille à maintenir la qualité de ses services en termes de prévention, d’informa-tion et de conseil.

Jusqu’au 15 juilletAfin de partager les avantages liés à votre contrat, la mutuelle a lancé une campagne de parrainage pour

faire profiter vos proches des mêmes services que les vôtres. Jusqu’au 15 juillet 2014, les adhérents sont invités à encourager leurs amis, voisins, connaissances ou membres de la famille, à adhérer à la mutuelle. Dès la souscription de votre contrat, vous vous verrez offrir un chèque cadeau de 30 euros valable pour un achat auprès des nombreux partenaires du groupe Cadhoc. Votre filleul, quant à lui, bénéficiera d’un mois de coti-sations offert. Parrainer, c’est partager sa confiance en sa mutuelle.

DentaireDemandez un devis !Depuis le 1er juin 2014, l’activité technique des chirurgiens- dentistes, stomatologues et or-thodontistes est intégralement codifiée. L’objectif est de décrire plus précisément l’activité den-taire et ne remet pas en cause la prise en charge des actes par la Sécurité sociale*. En cas de traitement prothé tique, votre chirurgien-dentiste a l’obli-gation de vous remettre un devis détaillé. Nous vous recom man-dons de nous le transmettre afin que nous puissions vous indiquer le montant de votre rembour-sement ainsi que votre reste à charge éventuel.* A noter, certains actes dentaires ont été revalorisés.

OBSÉKÉA ÉpargneSolution innovanteOrganiser ses obsèques, c’est être prévoyant pour que vos proches puissent faire face financièrement et soient assistés dans les différentes démarches à effectuer (organisation des obsèques, rapatriement du corps en cas de décès à plus de 30 kms, soutien psychologique, assistance…). VIASANTÉ propose à ses adhérents, et sans limite d’âge, une protection obsèques innovante. OBSÉKÉA Épargne prend effet immédiatement et permet au souscripteur de choisir le montant* et la fréquence de ses versements. Le capital obsèques est ainsi constitué par l’épargne réalisée par l’adhérent, qui en choisit librement le montant.* À partir de 160 euros.

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[dossier Hôpital Quels sont mes droits ?

Urgence : le Samu ou les pompiers vous conduisent à l’hôpital le plus proche. Vous entrez alors dans un dédale de couloirs, rencontrez tout un cortège de blouses blanches, roses ou bleues… mais vous ne savez toujours pas ce qui vous « attend ». « Toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé », a� rme le Code de la santé

publique. Vous êtes en droit de connaître les traitements et les actes médicaux ; leur utilité, leur urgence éventuelle, leurs conséquences ; leurs risques fréquents ou graves normalement prévisibles, ainsi que les autres solutions possibles.Pour vous épauler, vous pouvez désigner une personne de con� ance : conjoint, famille, ami, médecin traitant, etc.

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QUELS SONTMES DROITS ?

Quels sont vos droitsà l’hôpital ?Faites-vous partiedes 70 % de Françaisqui déclarentne pas les connaître (1) ? Les droits des malades ont été reconnusavec la loidu 4 mars 2002 :droit à être soulagéde la douleur,au respectde son intimitéou d’accèder, librement,à son dossier médical.

Hôpital

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e� caces existent. Dans le cas d’un enfant, il existe des outils spéci� ques comme la réglette EVA (échelle visuelle analogique) où l’enfant déplace un cur-seur sur une graduation de 1 à 10. Pour les plus petits, il existe la réglette des visages où l’enfant identi� e sa douleur à l’une des 6 mimiques dessinées.

Le secret médicalVous souhaitez rester incognito à l’hôpital ? Le secret médical le permet : vous pouvez ainsi demander que votre hospitalisation ne soit pas divulguée, et ce dès votre admission. L’hôpital ne communiquera ni votre présence ni votre numéro de chambre à des tiers (2). Aucune information ne sera donnée à votre entourage par téléphone ou par écrit sans votre accord. Le secret médi-cal concerne les informations d’ordre purement médical (résultats d’examens, diagnostics, traitements, etc.) comme celles relatives à la vie privée (situation familiale, revenus, etc.).

Ce sera cette personne qui sera consul-tée sur votre volonté si vous n’êtes plus en état de le faire. Elle pourra également assister aux entretiens médicaux et vous accompagner tout au long des soins. Cette désignation se fait par écrit, révo-cable à tout moment.Sachez-le, vous pouvez aussi refuser d’être informé du diagnostic ou du pronostic pour des raisons qui vous appartiennent. Une décision qui doit être respectée par les professionnels de santé sauf si votre « état de santé présente des risques de contamination à des tiers ».Quant aux informations financières, elles ne sont communiquées que sur

demande (Code de la santé publique). Pensez, lors de l’admission, à réclamer le détail des remboursements auprès de la Sécurité sociale et de votre complé-mentaire santé.

Liberté de refuser les soinsVous avez la « feuille de route » des soins et traitements à venir. Et si vous les refusiez ? « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peuvent être pra-tiqués sans votre consentement libre et éclairé », souligne la charte de la per-sonne hospi talisée, remise à chaque patient à son entrée dans un établis-sement de santé. « En revanche, si vos décisions mettent votre vie en danger, il est du devoir du médecin de tout faire pour vous convaincre d’accepter les soins qui s’imposent. » Dans les cas extrêmes, où le pronostic vital est engagé, « c’est le devoir d’assistance du médecin qui doit l’emporter sur le refus de soins ».

Droit à être soulagéde la douleurLe soulagement de la douleur est reconnu comme un droit fondamental du malade depuis la loi du 4 mars 2002, inscrit dans le Code de la santé publique : « toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée ». N’hésitez pas à solliciter les équipes médicales : des traitements

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MES DROITS ?

Les infections nosocomialesLes infections nosocomiales touchent un patient sur vingt selon l’Institutde veille sanitaire. Ce sont des infections contractées au cours d’un séjour dans un établissement de santé après 48 heures d’hospitalisation. Avant, on considère qu’elles étaient en incubation lors de l’entrée dans l’établissement.Il existe plusieurs types d’infections nosocomiales :- le malade s’infecte avec ses propres micro-organismes;- les micro-organismes ont pour origine les autres malades, le personnel hospitalier ou l’environnement.Les infections nosocomiales touchent, par ordre de fréquence : l’appareil urinaire, les voies respiratoires, la zone opérée et le système sanguin.


Chi� re clé

des Françaiscroient qu’il faut

demander l’autorisation à son médecinpour accèder

à leur dossier médical.v

44 %

Sondage BVA, Le Quotidiendes médecins, septembre 2010.

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en fonction de la fatigue de l’enfant, ils s’élargissent aux sciences et à l’histoire- géographie, voire aux activités éduca-tives et culturelles. Le travail réalisé à l’hôpital est pris en compte dans le cur-sus scolaire, les notes sont ainsi validées et certains examens nationaux comme le baccalauréat sont passés à l’hôpital.

Respect de l’intimitéLa chambre du malade étant associée à un lieu privé, « l’intimité du patient doit être préservée lors des soins, des toi-lettes, des consultations et des visites médicales », précise la charte. Vous pou-vez donc refuser des visites privées. Toujours dans le cadre du respect de la vie privée, la con� dentialité du courrier envoyé ou reçu, des communications téléphoniques et des entretiens avec des visiteurs ou des profes-

sionnels de

Les ayants droit (conjoint, enfants…) ont accès au dossier médical en cas de décès du patient, sauf volonté contraire exprimée par le défunt. Dans ce cas, les ayants droit ne peuvent y accéder que pour faire connaître les causes de la mort, défendre la mémoire du défunt et faire valoir ses droits.

Droit à être scolariséEnviron 11 000 élèves par an sont scolarisés dans les établissements sanitaires (3), « dans la mesure où leurs conditions d’hospitalisation le permettent, les enfants en âge scolaire ont droit à un suivi scolaire adapté au sein des établissements de santé », stipule la loi du 4 mars 2002.Les enseignements portent en premier lieu sur le français et les mathématiques, puis,

Le dossier médicalL’hôpital est conservateur : il archive votre dossier médical pendant vingt ans. Celui-ci comprend tous les documents créés au moment de l’admission et pen-dant le séjour : motifs de l’hospitalisa-tion, conclusions de l’examen clinique, dossier d’anesthésie, compte rendu opératoire ou d’accouchement, etc. Vous avez le droit de le consulter direc-tement, sans passer par votre médecin ou de donner un mandat par écrit à une personne qui, munie d’une pièce d’iden-tité, le demandera pour vous. Toute demande doit être formulée auprès du directeur de l’établissement. Les informations sollicitées seront mises à disposition au plus tôt en quarante-huit heures et au plus tard sous huit jours pour les informations de moins de cinq ans et sous deux mois pour celles plus anciennes.

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Vers qui se tourner en cas de réclamation ?Les réclamations peuvent concerner la qualité du séjour et/ou des soins.1. Abordez le sujet avec le cadre de santé ou le chef de service, ou, à défaut

avec la direction de l’établissement.2. Contactez les représentants des usagers, bénévoles rattachés

à des associations sur la santé, qui sont là pour défendre vos droits.Vous trouverez leurs coordonnées sur le livret d’accueil de l’établissement, sinon demandez-les à l’accueil de l’établissement de santé.

3. Se rapprocher de la commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQ) de l’hôpital.



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Catherine Simonin, représentantedes usagers promeut le droitde tous les malades à chaque étapedes soins.

santé doit être garantie. Les journalistes, les photographes, les démarcheurs et les représentants n’ont quant à eux pas accès aux chambres, sauf accord des patients et du directeur de l’établis-sement.Sachez en� n que, si votre chambre est considérée comme un lieu privé, cela ne vous dispense pas de respecter le règle-ment intérieur de l’hôpital : interdiction de fumer, de consommer des boissons alcoolisées, d’utiliser son téléphone por-table dans certains services ou de faire venir des animaux sauf chiens d’aveugle. Vanessa Pageot-Françoise(1) Sondage BVA, Le Quotidien des médecins, septembre 2010.(2) Sauf pour les patients mineurs soumis à l’autorité parentale.(3) www.hopital.fr.

« Notre engagementest utile pour que les erreursne se reproduisent pas »Catherine Simonin défend les patients en tant que représentante des usagers. Elle milite pour le respectde tous les droits à toutes les étapes des soinset de la maladie.Le Mutualiste. – Quel fut le déclic pour vous engager en tant que représentante des usagers ?u Catherine Simonin. – Je fus moi-même malade, un cancer. Aujourd’hui,tout ça c’est loin, il y a 19 ans. Mais j’ai voulu être utile aux autres et mettreen place des actions. Je me suis d’abord engagée à la Ligue contre le cancer du Tarn-et-Garonne, dont je suis aujourd’hui la présidente. En 2012,j’ai souhaité promouvoir le droit de tous les malades en tant que représentante des usagers à l’hôpital de Montauban et dans l’une des cliniques de la ville.

L. M. – Quels sont les points noirs dans le respect des droits des patients ?u C. S. – Il y a encore trop peu d’accompagnementdans l’annonce et la compréhension du diagnostic médical. C’est simple : plus le médecin est spécialisé, moins le patient le comprendra. Heureusement,les in� rmières ont souvent ce rôle pédagogiquede réexpliquer au patient ces informations médicaleset ce qu’elles induisent en termes de traitementet de soins. Nous constatons aussi que les droitssont moins respectés quand le patient est fragilisé comme une personne très âgée et/ou dépendante,y compris les droits les plus basiques commele respect de son intimité.

L. M. – A quel moment intervenez-vous ?u C. S. – Le patient peut nous contacter dès qu’il a une question relativeà ses droits, son séjour ou ses soins. Les patients n’osent pas fairela démarche ou nous déranger pour ce qu’ils considèrent comme « mineurs » alors que nous sommes là pour ça. Ce qu’il faut savoir, c’est que nousne sommes pas toujours informés par la direction des établissementsde santé des réclamations des patients et nous recevons, après coup,les doléances des personnes qui, avec le recul, nous contactent. Mais il est primordial de les accompagner dès le départ pour faire respecter leurs droits et faire entendre leur voix.

L. M. – Comment le patient peut-il vous contacter ?u C. S. – Normalement, les noms des représentants des usagers sont inscrits dans les livrets d’accueil remis aux patients dans tous les établissementsde santé. Ne pas hésiter à demander, à l’accueil, nos coordonnées complètes.

Propos recueillis par Vanessa Pageot-Françoise

En savoir plus• « Charte de la personne hospitalisée », téléchargeable gratuitement sur Sante.gouv.fr/la-charte-de-la-personne-hospitalisee-des-droits-pour-tous.html.• Loi du 4 mars 2002, texte intégral sur Sante.gouv.fr/cdrom_lpsp/pdf/loi_du_4_mars_2002.pdf.• Collectif interassociatifsur la santé (Ciss) : www.leciss.org.• Association Le Lien :www.lelien-association.fr.

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[prévention

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Et si on en prenait soin ?Notre dos souffre mais on ne l’écoute pas. Quand faut-il consulter avant d’être bloqué ? Quels traitements ? Comment prendre soin de son dos ? Le docteur Julié, rhumatologue, répond à toutes ces questions.

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Dos

Et si on en prenait soin ?Notre dos souffre mais on ne l’écoute pas. Quand faut-il consulter avant d’être bloqué ? Quels traitements ? Comment prendre soin de son dos ? Le docteur Julié, rhumatologue, répond à toutes ces questions.

Le Mutualiste. – Que désigne le mal de dos ?Dr Julié. – Le mal de dos désigne, le plus souvent, une douleur ressentie dans le bas du dos (c’est-à-dire la région lombaire) on parle alors de lombalgie. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une lombalgie aiguë ou lumbago, qui disparaît spontanément en deux ou trois jours et quelques antalgiques. Ces lumbagos surviennent souvent après une mauvaise utilisation du dos lors de mouvements (bricolage, jardinage, sport ou activités ménagères) ou du port de charges lourdes.

L. M. – Dans quel cas consulter ?Dr J. – Il faut consulter son médecin traitant si cette douleur lombaire dure après trois jours de repos. Le médecin traitant cherchera d’abord à éliminer une pathologie sous-jacente (comme une infection, un rhumatisme ou une tumeur) avant de conclure à une banale lombalgie commune qui sera traitée par des thérapeutiques individuelles : antalgiques ou anti-in� ammatoires.

L. M. – Quand le médecin rhuma tologue intervient-il ?Dr J. – C’est le médecin traitant qui oriente son patient vers un rhumatologue, habitué aux techniques ostéopathiques qui sont sans danger à condition d’être pratiquées par un médecin compétent dans ce domaine. En� n, le médecin traitant pourra demander au rhumatologue de pratiquer une ou deux in� ltrations, faire des élongations ou conseiller le port d’une ceinture lombaire. Après le traitement de cette phase aigüe, le patient pourra être orienté, si besoin, vers un kinésithérapeute qui apprendra le respect des règles d’hygiène posturale et entreprendra une rééducation visant

à un renforcement musculaire, surtout de la sangle abdomi-nale. Il est surtout important de ne pas laisser évoluer cette lombalgie aiguë vers une lombalgie chronique, source d’arrêts de travail répétés.

L. M. – Y a-t-il des facteurs à risque ?Dr J – Oui, la sédentarité, le surpoids, le port de charge lourdes, les mauvaises positions au travail… tout ce qui sollicite excessi-vement le dos. Il ne faut pas oublier non plus certaines pratiques sportives comme le jogging sur surface dure, le tennis et le ski alpin.

L. M. – Quels sports privilégier ?Dr J – Il est conseillé de se tourner vers la natation, la marche à pied ou le vélo, en commençant progressivement et en étant régulier.

L. M. – Quels gestes préventifs adopter chez soi pour prendre soin de son dos ?Dr J – Il faut garder le dos droit lors des gestes quotidiens donc plier les genoux, ne pas se pencher en avant pour soulever une charge : quand vous soulevez votre enfant de 10 kilos, votre dos, lui, subit 100 kilos de pression !Côté ménage ou jardinage, adoptez la fente avant : il s’agit de plier la jambe avant et de tendre la jambe arrière pour garder le dos bien droit. Pour tous les travaux près du sol, que ce soit à la maison ou à l’extérieur, posez un genou à terre. En� n, en soirée, évitez de vous endormir devant la télé sur le canapé, vous éviterez ainsi un réveil douloureux des lombaires.

Propos recueillispar Vanessa Pageot-Françoise

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Comment dépister la scoliose

Tout savoir sur la perte d’auditionLe site Surdi. info s’adresse à toutes les personnes confrontées à ce handicap et notamment à celles qui deviennent sourdes ou aux parents qui découvrent la surdité de leur enfant : signes d’alerte, dépistage, scolarité, insertion professionnelle, langue des signes… Ce site est géré par l’association Œuvre des villages d’enfants (OVE) et piloté par le Centre national d’information sur la surdité (Cnis). Une plateforme téléphonique d’information et d’orientation, accessible au 0 812 040 040, complète le dispositif.(Pour plus d’infos : Surdi. info.

Calendrier vaccinalPeu de changements pour la version 2014

La Semaine européenne de la vaccination, qui s’est déroulée du 22 au 26 avril, a été l’occasion pour la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, de présenter la version 2014 du calendrier vaccinal. La modification la plus importante concerne la vaccination contre le papillomavirus humain, qui joue un rôle prépondérant dans l’apparition du cancer du col de l’utérus. Celle-ci passe à deux doses au lieu de trois pour les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans avec le Cervarix et de 11 à 13 ans avec le Gardasil. A partir de 14-15 ans, les trois doses sont conservées, avec un rattrapage limité à 19 ans révolus. Concernant la coqueluche, dont le rappel se fait à 25 ans, la vaccination est recommandée pour l’entourage des nourrissons à l’occasion d’une nouvelle grossesse (si le dernier rappel date de plus de dix ans). Vous pouvez consulter la totalité du calendrier sur le site Sante. gouv.fr.

Médicaments et caniculeA l’approche de l’été, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) invite les patients sous traitement médicamenteux et leurs proches à prendre garde aux effets d’une éventuelle canicule. L’adaptation de l’organisme à la chaleur met en jeu des mécanismes de défense dont l’efficacité peut être retardée ou diminuée par certains médicaments. Les personnes sous traitement s’adapteront donc plus lentement et difficilement à des températures extérieures élevées. C’est notamment le cas des personnes âgées atteintes de pathologies cardiovasculaires, rénales ou neuropsychiatriques.

Pour vous aider à dépister la scoliose de votre enfant, l’Académie de médecine a mis en ligne une petite vidéo pratique (Academie-medecine. fr, « Actualités », 24 mars 2014) : des professionnels vous y expliquent comment repérer à l’œil nu une déformation éventuelle de la colonne vertébrale. Il faut savoir que plus la scoliose est dépistée tôt, plus la déformation restera minime. Actuellement, 2 à 3 % de la population souffre de cette déformation, qui n’a rien à voir avec le poids du cartable, mais serait plutôt due à des facteurs héréditaires et génétiques.

Protégez votre bébé du soleilVotre bébé a moins de 24 mois ? Attention : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle que l’exposition solaire au cours de l’enfance et de l’adolescence crée des conditions favorables à l’apparition éventuelle d’un cancer cutané au cours de la vie. Votre enfant doit donc rester à l’ombre et porter des vêtements au tissage serré, ainsi qu’un chapeau et des lunettes de soleil avec protections latérales contre les UVA et UVB.

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[santé

Mieux comprendre AlzheimerL’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) et l’Institut de la mémoire et de la maladie d’Alzheimer (IM2A) viennent de lancer une grande

étude pour mieux identi� er les facteurs qui conditionnent l’apparition de la maladie. Baptisée Insight, cette étude recrute, pour un suivi de cinq ans, 400 volontaires âgés de plus de 75 ans

se plaignant de troubles de la mémoire sans pour autant sou� rir d’Alzheimer. Les participants seront soumis à des bilans annuels de leur mémoire, ainsi qu’à des examens d’imagerie permettant d’identi� er les zones du cerveau lésées par les plaques amyloïdes, caractéristiques de la maladie. (Renseignements au 06 60 38 58 62.

Peur du dentiste ?D’après un récent sondage (réa-lisé pour Expanscience), 37 % de la population ne prendrait pas régulièrement rendez-vous chez le dentiste. Pourtant, les Français sont nombreux à sou� rir de pro-blèmes dentaires : 49 % se disent atteints de gingivite et selon les dentistes interrogés, les aphtes, la mauvaise haleine et les bles-sures de la muqueuse buccale seraient également très fré-quents. L’Union française de la santé bucco-dentaire (UFSBD) rappelle que deux brossages de deux minutes par jour ainsi qu’une visite annuelle chez le dentiste sont indispensables.

Le sport, un remède contre les ridesSelon une étude canadienne, la pratique régulière d’une activité sportive ne préserverait pas uniquement de l’obésité et des maladies cardiovasculaires :

elle serait également e� cace contre le vieillissement cutané. Ceux qui se dépensent

physiquement au moins trois

heures par semaine présentent en e� et une

peau bien plus jeune que les personnes sédentaires du même âge. Et ce

n’est pas tout : d’après une autre

étude (anglaise), le sport aurait un e� et stimulant sur le système

immunitaire et permettrait d’éviter d’attraper la grippe.

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Nutrition

L’allergie expliquée aux enfantsArthur est un petit garçon comme les autres : il aime aller à l’école, jouer avec ses copains, faire de la peinture... Seulement voilà, Arthur est allergique. A la cantine, pas question de prendre des risques : il vient chaque jour avec son panier-repas.

Ce petit livre est l’occasion de rappeler les règles de prudence à respecter pour manger en toute sécurité. Il peut être utilisé aussi bien par les parents que par le personnel éducatif pour dédramatiser l’allergie alimentaire.( Arthur est allergique, et alors ? de M-C. Mallard et C. Piantanida. Libre Label, « Petit label » (32 pages, 12 euros).

Attention aux aliments trop cuitsL’Académie nationale de pharmacie a émis des recommandations pour réduire l’exposition aux produits de glycation avancée (AGE), ces composés dangereux pour la santé qui se forment lorsqu’un aliment est cuit à très haute température. Cette réaction chimique, appelée réaction de Maillard, est notamment responsable de la couleur brune de certains pains, pains d’épice ou boissons alcoolisées, ainsi que de la formation de l’acrylamide, un AGE potentiellement cancérigène et neurotoxique présent dans les frites, les croustilles de pommes de terre, les céréales, le pain grillé, les biscuits ou encore le café. L’académie recommande donc de limiter la consommation de ces aliments, d’éviter de faire trop dorer les produits et de ne pas consommer les zones les plus brunies.

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grand angle]Mutuelle/adhérent

Une relation de confi anceVIASANTÉ, mutuelle de proximité, est toujours au plus près de ses adhérents, dont elle partage le quotidien en leur facilitant la vie.

ProximitéÊtre leader historique dans son départe-ment est indispensable. Pour devenir un acteur santé incontournable au niveau régional et national, VIASANTÉ privilégie l’ancrage de terrain et la proximité. C’est ce qui lui permet de conserver et de développer son réseau d’agences, de conseillers itinérants individuels ou collectifs et de centres de relation client téléphonique installés en région.

InformationVIASANTÉ a un devoir d’information. Chaque année, au moment de l’appel de cotisation, la mutuelle rend compte des événements passés ou à venir, des faits marquants de l’environnement mutualiste (réformes, nouvelles lois…) et des projets à venir.Chaque trimestre, le magazine d’infor-mations Le Mutualiste, retrace l’actualité du moment, avec des actualités locales, des informations santé et sociales, des infos pratiques et un dossier complet d’information. Une lettre d’information électronique est envoyée tous les deux mois aux adhérents.

SatisfactionVIASANTÉ est aux côtés de ses adhé-rents dès la signature de leur contrat. Elle mesure leur degré de satisfaction au � l des mois et des années en leur demandant leur avis et reste à leur écoute en répondant à leurs attentes ou à leurs suggestions.Un service dédié à la gestion des récla-mations, avec une adresse mail spé-ciale traite les cas concrets et permet également de solliciter le médiateur de la mutuelle.

ConseilsSanté, prévoyance, retraite, épargne, décès….VIASANTÉ enrichit au quotidien son o� re de produits pour protéger au mieux ses adhérents, en les faisant béné� cier de prix mutualistes et d’un suivi total de leur situation par des professionnels dédiés. La mutuelle est aussi acteur de la protection sociale des indépendants.

Elle gère leur régime obligatoire et leur permet aussi de béné� cier d’une ges-tion complète de leur couverture santé. Elle propose également une gamme labellisée pour les agents territoriaux et l’accessibilité à une complémentaire pour les plus démunis.

ServicesVIASANTÉ développe sur ses territoires un réseau de réalisations mutualistes (magasins optique, espaces audition et Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, EHPAD).En matière de prévention, des ateliers sont proposés régulièrement aux adhé-rents (initiation aux gestes de premiers secours petite enfance, prévention des chutes, nutrition…). Pour leurs enfants, un service de coaching dédié à l’orientation leur permet d’accéder à une assistance personnalisée.

Yves Mirales

VIASANTÉ en chiffres100 ans de savoir-faire développé450 000 personnes protégées4 000 entreprises adhérentes450 collaborateurs39 agences dans 6 régions : Aquitaine, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Limousin, Midi-Pyrénées et Ile de France.

La mutuelle propose aux jeunes parents une initiation aux gestes de premiers secours petite enfance.

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[métier


Equipe spécialisée Alzheimer

La maladie se conjugue au présentAude Benazeth est infirmière coordinatrice d’une équipe spécialisée Alzheimer. Son but : mobiliser tous les acteurs médicaux, paramédicaux et sociaux autour des patients pour qu’ils continuent à vivre chez eux en toute sécurité et retrouvent le goût du présent.

L’ équipe spécialisée Alzheimer réunie autour d’ Aude Benazeth (deuxième à gauche).

A lzheimer mélange les temps, trop de passé dans

le présent conjugué à un futur inaudible. Idée reçue ? « Ce n’est pas parce que la mémoire immédiate s’efface en premier que ces personnes ne profitent pas de l’instant présent. Nous avons eu un monsieur qui rêvait de reprendre le sport et qui a pu s’inscrire à un club pour prati-quer la gym douce, un autre a renoué des liens sociaux en s’investissant dans sa paroisse, une autre encore écrit ses mémoires avec l’aide de sa fille et de sa petite fille… », raconte Aude Benazeth comme autant de contre-exemples. Elle est infirmière coordinatrice d’une équipe spécialisée Alzheimer (ESA) à l’UMT, structure mutualiste dans le Tarn. L’ESA accompagne, chez elles, les personnes face à la maladie d’Alzheimer et troubles apparentés. Leur objectif est de déve-lopper les capacités cognitives restantes pour compenser celles qui ont disparu. Car la maladie ne touche pas toutes les régions cérébrales en même temps ni de la même façon : le calcul ou le langage peuvent être saufs quand la pensée abs-traite ou la personnalité sont altérées par exemple. Pour Aude Benazeth, les patients sont avant tout des personnes avec un présent, un avenir et des choses à dire. « La plupart d’entre elles ont perdu confiance en elles. Il faut restaurer cette confiance

et mettre en valeur leurs capa-cités actuelles plutôt que de pointer celles perdues », fait-elle valoir.

Être persuadé d’avoir 20 ansTous les lundis matins, l’infir-mière fait le point avec l’équipe avant de répartir les visites à domicile entre les deux assis-tantes en soins en gériatrie et l’ergothérapeute, tous trois spé-cifiquement formés. Le suivi de chaque patient s’étale sur 12 ou 15 séances, selon la prescription du médecin. « C’est à partir du diagnostic médical que nous

établissons une « feuille de route » avec la personne et ses proches en prenant en compte leurs besoins et leurs attentes. Certes, la maladie évolue très différemment d’une personne à une autre : certaines oublient de se nourrir ou de prendre leurs médicaments ; d’autres oublient leur âge et sautent par-dessus un fossé, persuadées d’avoir 20 ans ! C’est à nous d’adapter la prise en charge individuellement », explique-t-elle.Aude Benazeth, elle, reste au bureau pour coordonner. Coordi-nation de son équipe, certes, mais aussi entre les médecins généralistes et/ou spécialistes, les services de soins, les accueils de jour, les associations locales, etc. « C’est grâce à ce réseau que les personnes peuvent continuer à vieillir chez elles en toute sécurité », précise-t-elle.

Coup de téléphone. La fille d’un patient suivi par l’équipe demande conseil. Aude Benazeth prend le temps de lui répondre. L’écoute et le conseil des aidants sont essentiels pour l’ESA. « Cela fait partie de nos missions car les proches ne sont pas assez informés or mieux comprendre la maladie et améliorer sa communication avec son proche est bénéfique pour la qualité de vie de chacun », souligne-t-elle.

Vanessa Pageot-Françoise

Infirmière coordinatriceSuivre le parcours classique de formation des infirmières, soit 3 ans d’études post bac dans l’un des 326 instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) en France.( Liste des IFSI sur www.infirmiers.com.

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JeunesTout savoir sur les jobs d’étéVous avez entre 18 et 28 ans ? Vous êtes à la recherche d’un emploi saisonnier dans un camping, un centre de loisirs pour financer vos études ou vos vacances ? Retrouvez tout ce qu’il faut savoir sur www.journeesjobsdete.com. Proposées sur toute la France, ces offres d’emploi concernent l’accueil, la vente, la manutention, les nouvelles technologies, l’animation, l’hôtellerie ou encore les travaux agricoles… Ce site dispense aussi des conseils pour être recruté : savoir rédiger un CV et une lettre de motivation, préparer un entretien…

Ordures ménagèresPas de redevance en cas de non-enlèvementUn habitant d’une commune rurale refusait de payer la redevance d’enlèvement des ordures ménagères au motif que les siennes n’étaient pas collectées. Son habitation, située à 500 mètres de la route, n’était en effet pas accessible aux camions de ramassage des ordures. Les juges de la Cour de cassation lui ont donné raison (Cour de cassation, chambre commerciale, 26 novembre 2013, numéro de pourvoi 12-19074).

Vente à distanceRenforcement des droits des consommateursDélai légal de rétractation porté de 7 à 14 jours, amélioration des règles concernant la livraison et le paiement du bien ou du service, meilleure information précontractuelle… La loi du 17 mars 2014 relative à la consommation renforce les droits du consommateur en matière d’achats à distance. Ces dispositions s’appliqueront aux contrats conclus à partir du 14 juin 2014.(Plus d’info sur : Vosdroits.service-public.fr.

L’entrepreneuriatAu fémininQui a dit que l’on ne pouvait pas être à la fois maman et chef d’entreprise ? Certai-nement pas les Mompreneurs : c’est même les deux conditions impératives pour rejoindre l’association du même nom. Fort de ses cinq cents adhérentes, ce réseau professionnel féminin propose une réunion mensuelle (le « Mamcafé ») dans chacune de ses vingt antennes régionales, pour partager les expériences, échanger et se former grâce à des ateliers animés par un intervenant extérieur. Marketing, comptabilité, référencement Internet…, rien n’est oublié.(Pour plus d’infos : Les-mompreneurs.com.

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Emploi à domicileUn site officiel pour les particuliers et les salariés

Les particuliers employeurs et leurs salariés (assistante maternelle, personne chargée du ménage ou du repassage, professeur donnant

des cours à domicile…) ont désormais un site officiel : Net-particulier.fr. Ils y trouveront des informations sur l’embauche, le coût de l’emploi, les aides, la rémunération, mais aussi des outils de simulation (par exemple pour

le calcul du montant des cotisations sociales), des services de déclaration en ligne (rémunérations versées, revenus).

Cette plateforme donne en outre la possibilité de déposer une offre d’emploi, de saisir une attestation Pôle emploi, etc. Le secteur de l’emploi à domicile concerne 5 millions de personnes, dont plus de 500 000 salariés.

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